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Medani Irg

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‫بسم هللا الرحمن الرحيم‬

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LA FISCALITÉ
L’IMPOT SUR LE REVENU
GLOBAL
PAR
RACHID MEDANI

1
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SOMMAIRE
Impôt sur le revenu global
1)- Définition
2)- Le revenu net global
I)- Bénéfices professionnels
II)- Revenus des exploitations agricoles
III)- Revenus de la location des propriétés bâties et non bâties
IV)- Revenus des capitaux mobiliers
V)- Traitements, salaires, pensions et rentes viagères
VI)- Plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis ou non bâtis
3)- Personnes imposables
4)- Ressortissants étrangers
5)- Sont exonérés de l’impôt sur le revenu global
6)- Notion de chef de foyer fiscal
7)- Bénéfices sociaux
8)- Lieu d’imposition
9)- Définition du revenu imposable
10)- Détermination de revenus imposables
11)- Définition des bénéfices industriels et commerciaux
12)- Présentent également le caractère de bénéfices professionnels
13)- Exemption et exonération
14)- détermination des bénéfices imposables
14 bis)- La banque
15)- Organisation et impulsion de la recherche de la matière imposable – Application et
élargissement du dispositif de recherches
16)- Déclaration de transfert
17)- Imposition d’après le régime du bénéfice réel
18)- Déclaration spéciale G n°11
19)- La déclaration et pièces annexes (bilan, état client, état des salaires).
20)- Comptabilité régulière
21)- Réductions
22)- La taxe de publicité
23)- Absence de déclarations fiscales
24)- Insuffisance des bases déclarées
25)- La vérification de comptabilité
26)- La vérification de la situation fiscale (VASF)
27)- Le droit de communication, d’enquête, de visite et de saisie
28)- Le droit d'enquête
29)- Le droit de visite et de saisie
30)- Vérification ponctuelle de comptabilité.

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31)- Abus de droit
32)- Reconstitution de chiffre d’affaires Les clés de la défense
33)- Retenue à la source de l’impôt sur le revenu global
34)- Frais de siège
35)- Revenu agricole
36)- Exonération de revenu agricole
37)- Imposition des consultants
38)- L’Indemnité de licenciement
39)- Plus values de cession de valeurs mobilières
40)- L’imposition à l’IRG de reconnaissances de dettes.
41)- Report du déficit en matière d'IRG.
42)- REVENUS FONCIERS PROVENANT DES PROPRIETES BATIES ET NON
BATIES LOUEES
42 bis)- Répartition
43)- Revenus tirés de la location
44)- OBLIGATIONS:
45)- REVENUS DES CAPITAUX MOBILIERS
46)- Définition des revenus distribués
47)- Recherche scientifique et des technologies de l’information et de la communication
48)- Bénéfices et réserves sont réputés distribués aux associés en proportion de leurs droits.
49)- Ne sont pas considérés comme revenus distribués
50)- L’incorporation directe de bénéfices au capital
51)- Fusion de sociétés
52)- Revenus individuels déclarés.
53)- Obligations
54)- Retenue à la source de l’impôt sur le revenu global
55)- REVENUS DES CREANCES, DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS
56)- Les Revenus des créances, dépôts et cautionnements
57)- Fait générateur de l’impôt
58)- Détermination du revenu imposable
59)- Obligations des bénéficiaires d’intérêts
60)- Retenue à la source de l’impôt sur le revenu global
61)- Les banquiers ou sociétés de crédit ainsi que tous débiteurs d’intérêts
62)- Obligation de déclarations
63)- Délai de versement
64)- Obligations des tiers
65)- Vente d’un fonds de commerce
66)- TRAITEMENTS, SALAIRES, PENSIONS ET RENTES VIAGERES :
DEFINITION DES REVENUS IMPOSABLES
67)- Sont considérées comme des salaires
68)- EXONÉRATION IRG/SALAIRE
69)- DETERMINATION DU REVENU IMPOSABLE
70)- Les pourboires et la majoration de prix pour le service
71)- Par avantages en nature
72)- Nourriture et logement
73)- Déduction
74)- MODE DE PERCEPTION DE L’IMPOT
75)- OBLIGATIONS DES EMPLOYEURS ET DEBIRENTIERS
76)- RÉGULARISATION ET CONTRÔLES

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77)- Plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis ou non bâtis
78)- DETERMINATION DE LA PLUS-VALUE IMPOSABLE
79)- Exonération
80)- EXIGIBILITE ET PAIEMENT DES SOMMES IMPOSABLES
81)- DISPOSITIONS COMMUNES AUX DIFFERENTES CATEGORIE DE REVENUS
82)- NON DEDUCTION DE L’IMPOT SUR LE REVENU GLOBAL
83)- OBLIGATIONS DES PRODUCTEURS, ARTISANS ET COMMERÇANTS
84)- Imposition des plus-values réalisées à l’occasion de cession d’un bien successoral.
85)- CONTRIBUABLES DISPOSANT DE REVENUS PROFESSIONNELS
RESSORTISSANT A DES CATEGORIES DIFFERENTES
86)- Travaux d’émission IRG.
87)- Les revenus nets des diverses catégories entrant dans la composition du revenu net
global
87 bis)- Les revenus provenant de la distribution de bénéfices
88)- Exonération
89)- Le boni
90)- Transformation d’une société
91)- L’échelonnement
92)- REVENU IMPOSABLE DES ETRANGERS AYANT LEUR DOMICILE FISCAL EN
ALGERIE
93)- REVENU IMPOSABLE DES ETRANGERS ET DES PERSONNES N’AYANT PAS
LEUR DOMICILE FISCAL EN ALGERIE
94)- Les personnes qui n’ont pas leur domicile fiscal en Algérie
95)- La possession d’un lieu de séjour principal
96)- REVENU DE L’ANNEE DE L’ACQUISITION D’UN DOMICILE EN ALGERIE
97)- REVENUS DE L’ANNEE DU TRANSFERT DU DOMICILE A L’ETRANGER OU
DE L’ABANDON DE TOUTE RESIDENCE EN ALGERIE
98)- EVALUATION FORFAITAIRE MINIMUM DU REVENU IMPOSABLE D’APRES
CERTAINS ELEMENTS DU TRAIN DE VIE
99)- Déclarations des contribuables
100)- Les déclarants doivent fournir toutes indications et renseignements
101)- Les contribuables sont également tenus de déclarer les éléments ci-après énumérés :
loyer ou valeur locative et adresse
102)- Prorogation de délai de production de la déclaration annuelle
103)- La déclaration, pouvant être remis sous format électronique, est fourni par
l’administration fiscale».
104)- Calcul de l’impôt
105)- Dons éligibles à la réduction d’impôt
106)- Le crédit d’impôt
107)- IFU distribution exonérée
108)- Retenue à la source de l’impôt sur le revenu global
109)- Reçu extrait d’un carnet à souches
110)- Délai de paiement
111)- Rémunération accessoire
112)- Les déclarations prévues aux articles 176 et 177
113)- PRODUITS DES PLACEMENTS EN DEVISE
114)- Les intérêts produits par les sommes inscrits sur les livrets d'épargne ou les comptes
d'épargne des particuliers.
115)- Les produits provenant des actions du fonds de soutien à l'investissement

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115)- DEPOT A TERME
117)- Les Revenus des créances, dépôts et cautionnements
118)- Taux applicables
119)- Pour l’intérêt produits par les sommes inscrites sur les livrets ou comptes d'épargne
des particuliers
120)- Exonérations
121)- RETENUE OPEREE A RAISON DES REVENUS DES CAPITAUX MOBILIERS
DISTRIBUES
122)- Sanctions prévues
123)- Revenus des créances dépôts et cautionnements
124)- Acquittement de montant de la retenue
125)- Infraction
126)- Arrondissement
127)- Les sommes dues
128)- RETENUE A LA SOURCE AFFERENTE AUX TRAITEMENTS, SALAIRES,
PENSIONS ET RENTES VIAGERES
129)- Versement de l’impôt
130)- Appliquant un taux de 20 % à une base évaluée d’office
130 bis)- Taxation provisoire à l’impôt sur le revenu global
131)- Cessation provisoire d’activité.
132)- Dispositions spéciales applicables en cas de cession, de cessation ou de décè
133)- Décès du contribuable
134)- Majorations de l’impôt sur le revenu global
DISPOSITIONS COMMUNES A L’IMPOT SUR LE REVENU GLOBAL ET A
L’IMPOT SUR LES BENEFICES DES SOCIETES

135)- Charges à déduire


136)- Ne sont pas déductibles pour la détermination du bénéfice net fiscal
137)- Dépenses de fonctionnement
138)- Les dépenses engagées dans le cadre de la recherche développement au sein de
l’entreprise
139)- Régime des plus values de cession
140)- Plus-values provenant de la cession partielle ou totale des éléments de l’actif
141)- Système d’amortissement
142)- Entreprises de navigation maritime ou aérienne
143)- Déclaration des commissions, courtages, ristournes, honoraires et rémunérations
diverses
144)- Les droits d’auteur ou d’inventeur
145)- Infraction
146)- Identité et l’indication de domicile réel
147)- Obligations comptables
148)- Etats annexes à la déclaration annuelle
149)- Infraction
150)- Comptes ouverts utilisés dans le cadre d’une activité commerciale
151)- Déclaration des transferts
152)- Déclaration d’existence
153)- Changement du lieu d’imposition
154)- Réévaluation des actifs
155)- Le supplément des dotations aux amortissements

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156)- Imposition des bénéfices indirectement transférés hors d’Algérie
157)- Les ingénieurs des mines
158)- Les bénéfices indirectement transférés
159)- Minimum d’imposition à l’IRG ou l’IBS.
160 )- Avantages fiscaux insuffisance de déclaration
161)- La vérification de la situation fiscale (VASF)
162)- La vérification de la situation fiscale (VASF)
163)- Majorations pour défaut ou retard de déclaration
164)- Majorations pour insuffisance de déclaration
165)- Amendes fiscales
166)- Le retrait de l’agrément
167)- Constat de flagrance
168)- Cession ou cessation d’entreprise
169)- Modalités d’imposition des entreprises soumises au régime réel
170)- IMPOSITIONS DIRECTES PERCUES AU PROFIT DES COLLECTIVITES
LOCALES
171)- Les taux de taxes revenant aux wilayas
172)- Le montant du produit attendu au titre des impôts et taxes
173)- Versements du fonds commun des collectivités locales
174)- DISPOSITIONS RELATIVES AUX ACTIVITES INDUSTRIELLES,
COMMERCIALES ET ARTISANALES
175)- Option au régime du réel
176)- IFU les nouveaux contribuables
177)- Dénonciation de l’impôt forfaitaire unique
178)- Procédure de fixation des bénéfices pour l'activité agricole
179)- Procédure de fixation des bénéfices pour l'activité d'élevage
180)- Procédure de fixation des tarifs et obligations
181)- Ces ressources sont affectées au budget de l’Etat.

LES PROCEDURES DE CONTRÔLE DE L'IMPÔT

182)- Contrôle des déclarations


183)- Procédures de vérifications et de réponses
184)- Remise en cause la sincérité des actes ou des conventions
185)- Vérification de comptabilité
186)- Vérification ponctuelle de comptabilité
187)- Vérification approfondie de la situation fiscale d'ensemble
188)- DROIT DE VISITE
189)- Procédure Contradictoire de Redressement et Le rejet de comptabilité
190)- Procédure d'imposition d'office
ASSIETTE DE L’IMPOT

191)- Assiette de l’Impôt


192)- Procès verbaux, les infractions
193)- Droits simples déduction des rehaussements apportés aux bases d’imposition.
194)- Assistance par un conseil
195)- L’évaluation d’office des bases d’imposition.
196)- Le dépôt tardif des déclarations
197)- Les déclarations G n°1, G n°4 et G n11

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198)- Établissement et mise en recouvrement des rôles
199)- FISCALITE DES ENTREPRISES ETRANGERES
200)- Le délai imparti à l’administration pour la mise en recouvrement des rôles est fixé à
quatre (4) ans.
201)- Impôts et taxes établis par voie de rôle
LES PROCEDURES CONTENTIEUSES

328)- LE CONTENTIEUX DE L'IMPOT


329)- Procédure préalable auprès de l'administration des impôts
330)- Délais
331)- Forme et contenu des réclamations
332)- Sursis légal de paiement
333)- Le mandat
334)- Instruction des réclamations - Délai pour statuer
335)- Réclamation relevant de la compétence de l'Administration centrale
336)- Délégation du pouvoir du Directeur des Impôts de Wilaya
337)- Domaine de compétence du Directeur des Impôts de Wilaya
338)- Procédure devant les commissions de recours
339)- Avis des commissions de recours
340)- Il est institué les commissions de recours suivantes
341)- Procédure devant le tribunal Administratif
342)- Conditions de forme
343)- Supplément d'instruction, contre vérification et expertise
344)- L’expertise
345)- Le désistement
346)- Conclusions reconventionnelles du Directeur des Impôts de wilaya
347)- Procédures civiles et administratives
348)- Procédures devant le Conseil d'Etat
349)- LE RECOURS GRACIEUX
350)- Demande des Contribuables
351)- Le pouvoir de statuer sur ces demandes est dévolu
352)- Demande des Receveurs des impôts
353)- Dégrèvement d'office
353 a)- Dégrèvements - compensations
353-b)-Les dégrèvements contentieux et les mutations de cotes
353-c)- Les frais d’expertise sont supportés par la partie qui est déboutée de son action.
353-d)- Les avis et notifications relatifs aux réclamations et dégrèvements
353-e)- Les frais remboursés
353-f)- Dégrèvements spéciaux
353-g)- Le dégrèvement total ou partiel de la taxe foncière est accordé au contribuable, en
cas de disparition d’un immeuble
353-h)- LE CONTENTIEUX REPRESSIF
353-i)- Retirait de la plainte
353-k)- Contentieux Procédure de taxation d'office
353-l)- Avertissement et extrait de rôle
EXIGIBILITE ET PAIEMENT DE L’IMPOT

354)-Impôts et taxes émis par voie de rôles


355)- Régime des acomptes provisionnels IRG

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356)- Régime des acomptes provisionnels applicable aux entreprises de spectacle

LA PRESCRIPTION
366)- La prescription
367)- Impôts directs et taxes assimilées
368)- Tout erreur commise, omission ou insuffisance d’imposition doit être réparée
369)- Prescription et restitution en matière de revenus de capitaux mobiliers
369-a)- Action de l'Administration
369-b)- Le délai par lequel se prescrit l’action de l’administration est fixé à quatre (04) ans
369-c)- Le délai de prescription court
369-d)- La prescription est interrompue par

PAIEMENT DE L’IMPOT

370)- Paiement de l’Impôt


371)- Paiement de l’Impôt
371 ter)- Dispositions spéciales
371 quater)- CDI dépôt trimestriel de G n°50
372)- OBLIGATIONS DES TIERS ET PRIVILEGES DU TRESOR EN MATIERE
D’IMPOTS DIRECTS
373)- Le cessionnaire d’un fonds de commerce
374)- Le propriétaire d’un fonds de commerce
375)- Le propriétaire d’un fonds de commerce
376)- L’impôt sur le revenu global établi au nom du chef de famille
377)- Poursuite et responsabilité de l’un des conjoints
378)- Dettes sociales.

LES PROCEDURES DE RECOUVREMENT

379)- LE RECOUVREMENT ACCELERE DU PRODUIT DES REDRESSEMENTS


380)- La mise en recouvrement du rôle, sur les meubles et effets mobiliers appartenant aux
redevables
381)- Les biens mobiliers et immobiliers ayant fait l’objet de saisies
382)- Privilège du trésor
383)- Héritage et paiement des impôts directs et taxes sur la valeur ajoutée due
384)- Privilège de trésor
385)- Le privilège attaché à l’impôt direct
386)- Le privilège attaché à l’impôt
387)- Privilège de trésor
388)- Hypothèque légal
389)- POURSUITES
390)- Etablissement et mise en recouvrement des rôles
391)- Avertissements et rôles
392)- EXERCICE DES POURSUITES
393)- Fermeture temporaire et saisie
394)- La Vente
395)- Les ventes publiques des meubles des contribuables
396)- L'opposition aux poursuites

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397)- Les réclamations revêtant la forme d’une opposition à l’acte de poursuite doivent,
sous peine de nullité, être introduites dans un délai de deux (2) mois
398)- Responsabilité des dirigeants et des gérants de sociétés
399)- SURSIS ET ECHEANCIER DE PAIEMENT
400)- LA PRESCRIPTION
401)- Avis ou d’une sommation à tiers détenteur.
402)- Pénalité de recouvrement
403)- Fermeture temporaire des locaux :
404)- Allocation totale ou proportionnelle en non valeur du montant des pénalités
405)- INSTALLATION ET RENFORCEMENT DU SERVICE DES POURSUITES :
406)- Les receveurs sont responsables du recouvrement des impôts et taxes directs
407)- Les peines pour manœuvres frauduleuses
408)- Les peines pour refus ou retard de paiement des impôts.
453)- Dispositions fiscales non codifiés

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Impôt sur le revenu global
Article 1er du CIDTA dispose que :
Il est établi un impôt annuel unique sur le revenu des personnes physiques dénommé
«Impôt sur le revenu global».
Cet impôt s‘applique au revenu net global du contribuable déterminé conformément aux
dispositions des articles 85 à 98 du présent code.
Autrement
C’est un impôt personnel
Il s‘agit d‘un impôt qui touche uniquement les personnes physiques
C’est un impôt annuel
L‘impôt est dû chaque année à raison des bénéfices ou revenus que le contribuable a réalisé ou
dont il a disposé au cours de l‘année civile ;
C’est un impôt global :
Il frappe le revenu net global obtenu après déduction du revenu brut global des charges
limitativement énumérées par la loi ;
C’est impôt un unique :
L‘impôt englobe toutes les catégories de revenus ;
C’est un impôt progressif :
L‘impôt est calculé par l‘application d‘un barème progressif divisé en tranches de revenus qui
permet l‘application de taux également progressifs de telle sorte que la charge fiscale
incombant au contribuable est d‘autant plus importante que son revenu est élevé ;
C’est un impôt déclaratif
Dans la mesure où il est établi et recouvré par voie de rôle sur la base des déclarations de revenus
souscrites par les contribuables.

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Le revenu net global
Article 2 du CIDTA dispose que :
Modifié par les articles 2 de la loi de finances 2009 et 2 de la loi de finances 2015, modifier
par l’article 2 de la loi de finances pour 2017
Le revenu net global est constitué par le total des revenus nets des catégories suivantes:

I)- Bénéfices professionnels;


Quel est le régime d’imposition applicable ?
Le régime du réel vous est obligatoirement applicable dans le cas où votre chiffre d‘affaires
annuel excède le seuil de 30.000.000 DA.
Le régime du réel vous est aussi obligatoirement applicable dans le cas où vous optez
Précision :
Le chiffre d’affaires annuel à retenir est un chiffre d’affaires :
- Hors T.V.A pour les assujettis à cette taxe,
- T.V.A comprise pour les non assujettis.
Comment est déterminé votre bénéfice imposable?

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Votre bénéfice imposable est celui résultant de la tenue d‘une comptabilité réelle conforme aux
prescriptions des articles 9 à 12 du code de commerce
Il est égal à la différence entre:
- d‘une part, les produits perçus,
- et d‘autre part, les charges supportées dans le cadre de l‘exercice de votre activité.
Les produits à retenir pour la détermination de votre bénéfice imposable
Les produits à retenir sont constitués par :
- Les ventes de marchandises ou recettes provenant de travaux effectués ou prestations de
services fournis
Les produits accessoires d’exploitation concernant notamment:
Les revenus des immeubles figurant à l‘actif du bilan.
Remarque
Un bien loué appartenant à une société relève de droit commun car au sens de CTCA :
- Les locations d‘immeubles nus qui constituent pour le bailleur un moyen de poursuivre sous
une autre forme l‘exploitation d‘un actif commercial.
Donc il s‘agit d‘une prestation, si elle est imposable à la TVA elle est aussi imposable à la TAP
et de surcroît à l‘IBS ou IRG/professionnel
Exemple
Un commerçant a loué un local professionnel inscrit à l‘actif de celle-ci pour un montant annuel
brut de 1 080.000.00, soit 90.000.00 le mois.
Soumis au droit commun le résultat sera :
1 080 000 X 19 % (TAP + TVA) = 205 000.00
IBS en cas de bénéfice X 23 % = 1 080 000.00 – 21 600.00 (TAP) = 1 058 400.00 X 23 % =
248 400.00
Distribution = 10 % = 78 322.00
Total dus = 205 000.00 + 248 400.00 + 83 160.00 = 536 560.00
C‘est à dire sa représente 536 560/1 080 000.00 = 49.68 % de montant de loyer. ????????!
Les produits financiers représentés par :
- les produits des actions et parts sociales passibles de l‘IBS,
- les produits des créances, dépôts et cautionnements.
- Les redevances perçues pour la concession de droits de la propriété industrielle appartenant à
l‘entreprise ;
- Les plus-values professionnelles ;
- Les dégrèvements sur impôt antérieurement déduits des bénéfices imposables.
Les charges déductibles pour la détermination de votre bénéfice imposable
Les charges déductibles, comprennent :
- les achats de matières et marchandises ;
Remarque
Les achats de matière premières et de marchandise doivent être comptabilisés au coût de revient,
c'est à dire en y incorporant tous les frais annexes ayant contribué à leur acquisition (frais de
transport, assurances, douanes, etc..).
A l'instar des ventes, les achats à considérer sont ceux effectués au cours de l'exercice qu'ils aient
fait l'objet d'une réception matérielle (entrée en magasin) ou juridique (facture).
- les frais généraux ;
Remarque
Les frais généraux de toute nature, le loyer des immeubles dont l‘entreprise est locataire, les
dépenses de personnel et de main d‘œuvre, sous réserve des dispositions de l‘article 169.

11
Pour les intérêts, agios et autres frais financiers, relatifs à des emprunts contractés hors
d‘Algérie, ainsi que pour les redevances exigibles pour brevets, licences, marques de fabrique,
les frais d‘assistance technique et les honoraires payables en monnaie autre que la monnaie
nationale, leur déductibilité est, pour les entreprises qui en effectuent le paiement, subordonnée à
l‘agrément de transfert, délivré par les autorités financières compétentes.
Pour ces mêmes entreprises, les frais de siège sont déductibles dans les limites de 1% du chiffre
d‘affaires au cours de l‘exercice correspondant à leur engagement.
S‘agissant des autres contribuables, la déductibilité des frais susvisés ainsi que les frais de siège,
est subordonnée à leur paiement effectif au cours de l‘exercice.
- les amortissements ;
Remarque
AMORTISSEMENTS
Les amortissements réellement effectués dans la limite de ceux qui sont généralement admis
d‘après les usages de chaque nature d‘industrie, de commerce ou d‘exploitation prévus par voie
réglementaire, et conformément aux dispositions de l‘article 174.
- Les éléments de faible valeur dont le montant hors taxe n‘excède pas 30.000 DA peuvent être
constatés comme charge déductible de l‘exercice de leur attachement.
Les biens acquis à titre gratuit sont inscrits à l‘actif pour leur valeur vénale.
- Toutefois, la base de calcul des annuités d‘amortissement déductibles est limitée pour ce qui est
des véhicules de tourisme à une valeur d‘acquisition unitaire de 1.000.000 DA.
Ce plafond de 1.000.000 DA ne s‘applique pas lorsque le véhicule de tourisme constitue l‘outil
principal de l‘activité de l‘entreprise.
- La base d‘amortissement des immobilisations ouvrant droit à déduction de la T.V.A et servant
à une activité admise à la T.V.A est calculée sur le prix d‘achat ou de revient hors T.V.A.
- Celle des immobilisations servant à une activité non assujettie à la T.V.A est calculée T.V.A
comprise.
L‘amortissement des immobilisations est calculé suivant le système linéaire.
Toutefois, les contribuables peuvent, dans les conditions fixées par l‘article 174 paragraphes 2 et
3, pratiquer l‘amortissement dégressif ou l‘amortissement progressif.
Dans le cadre de contrat de crédit-bail, l‘amortissement est calculé sur une période égale à la
durée du contrat de crédit-bail.
Remarque
La base de calcul des années d'amortissement déductible pour les véhicules de tourisme est
limitée à une valeur d'acquisition unitaire de 1.000.000 DA ;
Exemple
Comptabilisation d‘une dotation d‘amortissement de 240.000,00 pour un véhicule de tourisme
acquis en date du 07 Janvier 2015 pour le prix de 1.200.000.00 amortissable en cinq (05) années
selon le système linéaire.
calcule
Déduction faite 240 000.00
Prix d‘acquisition 1 200 000.00
Amortissement autorisé sur 1 000 000.00
Montant 1 000 000.00 X 20% = 200 000.00
Réintégration 240 000.00 – 200 000.00 = 40 000.00
Ce plafond ne s'applique pas lorsque le véhicule constitue l'outil principal de l'activité de
l'entreprise.
Remarque

12
Les éléments de faible valeur dont le montant hors taxe n‘excède pas 30.000 DA peuvent être
constatés comme charge déductible de l‘exercice de leur attachement ;
Exemple
Acquisition d‘une photocopieuse pour 28 000.00
1)- Vous pouvez l‘amortir
2)- Ou constaté comme charge
-Les biens acquis à titre gratuit sont inscrits à l‘actif pour leur valeur vénale.
Par ailleurs, il est rappelé qu‘au plan fiscal, les dispositions de l‘article 174 du CID fixent des
conditions pour le recours aux méthodes d‘amortissement autres que le système linéaire.
Dans la mesure où ces conditions ne sont pas respectées, la dotation admise en déduction est
égale à celle obtenue suivant ce système.
L‘excédent d‘amortissement qui a été comptabilisé est réintégré et l‘insuffisance est déduite.
Le montant de cette régularisation est déterminé dans le tableau n°5 de la liasse.
- les provisions ;
Remarque
Les Provisions :
L'article 141-5 définit la provision comme un prélèvement sur les résultats de l'exercice en vue
de faire face à des pertes ou des charges nettement précisées et que des événements en cours
rendent probables à la fin de l'exercice.
La perte ou la charge doit être précise quant à son objet, probable quant à sa réalisation,
incertaine quant au montant.
Comparativement aux amortissements, les provisions ont un domaine d'application moins
restrictif, en ce sens qu'elles sont constituées en prévision d'une charge ou d'une dépréciation
brutale d'un élément de l'actif.
Les amortissements, eux constatent une dépréciation précise et latente due à l'usage et au
vieillissement d'un élément de l'actif immobilisé ou à l'obsolescence.
C'est ainsi que, les dépréciations exceptionnelles rendues probables par certains événements en
cours et concernant certains éléments de l'actif immobilisé, non susceptible d'être amortis
(terrains, fond de commerce, stocks, etc..), ne peuvent être constatés que par des provisions.
Les provisions, comme les amortissements, obéissent à des règles précises que la législation
fiscale à fixé dans le but d'éviter certaines pratiques irrégulières.
Ainsi certaines entreprises pourraient soit retarder le paiement d'impôt en constituant des
provisions fictives, ou en provisions constituées irrégulièrement.
Comme les amortissements, les provisions doivent être contrôlées et surveillées.
Pour être déductibles du bénéfice imposable une dotation aux provisions doit remplir
simultanément six conditions, soit : quatre conditions de fond et deux conditions de forme
Les Règles de fond Régissant les Provisions
a)- La provision doit avoir un objet bien précisé
b)- La perte ou la charge pour laquelle il est constitué une provision doit être probable et
non éventuelle, car l'éventualité de la perte ou de la charge résulte d'un risque à caractère
général.
c)- La perte ou la charge doit avoir son origine dans l'exercice au plus tard à la clôture de
l'exercice comptable.
Toute provision formée à la suite d'un événement ayant pris naissance après cette date doit être
rejetée.
La perte ou la charge pour laquelle elle é été, à tort, crée, devra être supportée par l'exercice
suivant.
Les règles auxquelles doivent obéir les provisions interdisent aux entreprises de supporter par
conséquent des charges qui ont un caractère normal et régulier.

13
Ainsi ne sont pas admises comme provisions déductibles, les provisions pour congés payés, les
provisions pour impôts, les provisions pour frais de publicité, pour risque général
d'irréprochabilité des créances, etc..
d)- La charge pour laquelle une provision est constituée doit être déductible
Ainsi, une provision pour impôt IBS est à rejeter, car cet impôt n'est pas une charge déductible.
Il en est de même pour toute provision constituée en vue de faire face à des charges se rapportant
à un immeuble de l'entreprise non affecté directement à l'exploitation.
Les conditions de Forme :
a) La provision doit être constatée dans les écritures comptables (ART 141-5 du CID)
C'est le même principe que celui des amortissements, lesquels ne sont autorisés que s'ils sont.
Cette opération doit avoir lieu avant l'expiration de délai de déclaration fiscale des résultats.
b) La provision doit figurer sur un relevé détaillé (ART 141-5) qui fait partie des
documents annexés à la déclaration annuelle des résultats.
Les conditions de Forme :
Sort des provisions
La provision est utilisé conformément à son objet lorsque la perte ou la charge pour laquelle a été
constituée se réalise par la suite.
La déduction de la provision devient dans ce cas définitive, et ce, dans la limite du montant de la
perte ou de la charge, si ce dernier montant est inférieur à celui de la provision.
Le surplus est considéré comme étant sans objet, doit être rapporté aux résultats de l'exercice en
cause.
L'article 141-5, dernier alinéa dispose à cet effet:
Les provisions qui, en tout ou partie, reçoivent un emploi non conforme à leur destination, ou
deviennent sans objet au cours de l'exercice suivant celui de leur constitution sont rapportées aux
recettes dudit exercice.
Lorsque le rapport n'a pas été effectué par l'entreprise elle même, l'administration procède aux
redressements nécessaire ».
- les impôts et taxes professionnels.
Remarque
Les impôts et taxes :
Les impôts et taxes supportés par l'entreprise peuvent ou non, selon le cas, être inclus dans ses
charges déductibles pour la détermination du résultat fiscal.
Les impôts non déductibles doivent être réintégrés au bénéfice imposable lorsque leur montant a
diminué le bénéfice comptable.
Lorsqu'ils sont déductibles, les impôts doivent, en règle générale être soustraits des résultats de
l'exercice au cours duquel ils ont été mis en recouvrement.
Les principaux impôts déductibles et non déductibles et le régime fiscal des amendes et
pénalités supportés par l'entreprise sont, à titre indicatif, les suivants :
a)- Impôts déductibles :
Ce sont notamment
- La taxe foncière afférente aux immeubles bâtis et non bâtis inscrits à l'actif et affectés
directement à l'exploitation
- La taxe d'assainissement lorsqu'elle concerne les mêmes immeubles
b)- Impôts non déductible :
- L'impôt sur le bénéfice des sociétés (ART 141 du CID)
- La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les entreprises y assujetties
En effet, il est à rappeler que le chiffre d'affaires soumis à la TVA est comptabilisé en hors taxe.
- La taxe foncière afférente aux immeubles non affectés directement à l'exploitation.

14
- Les impôts personnels des dirigeants (ex: IRG).
Les conditions générales de déduction des charges
Remarque
Pour être déductibles, les charges doivent remplir les conditions suivantes:
Les Charges Réelles :
Conditions générales que doivent remplir les charges pour être déductibles :
Certaines conditions doivent être remplies pour que, les charges soient fiscalement déductibles.
Les principales caractéristiques des charges déductible sont les suivantes :
a)- D'une manière générale, les charges doivent être liées à l'entreprise et être engagées
dans son intérêt
Ainsi les dépenses personnelles n'ont pas un caractère déductible (impôts personnels, loyers
d'une habitation privée, etc. )
Les dépenses revêtant un caractère mixte doivent être ventilées entre la part professionnelle qui
est déductible, et la part personnelle (ex: dépenses d'entretien d'un véhicule utilisé pour
l'entreprise et à des fins privées).
b)- Les charges doivent se traduire par une diminution de l'actif net de l'entreprise.
Par conséquent, ne sont pas considérées comme étant des charges les dépenses se
traduisant
- par une augmentation de l'actif de l'entreprise : (ex: achat d'un immeuble, ou d'un équipement
technique)
- ou par la suppression d'une dette au passif du bilan : (ex: remboursement d'un emprunt)
En revanche, sont considérées comme des charges déductibles les dépenses suivantes, car
elles diminuent l'actif net de l'entreprise :
- Les frais d'acquisition de l'immeuble (honoraires du notaire, droits d'enregistrements);
- Les intérêts de l'emprunt
- Les frais de constitution de la société.
c)- Les charges doivent être justifiées
Comme toutes les opérations comptabilisées, les charges doivent, en principe, être appuyées de
pièces justificatives (factures, contrats, etc..).
La pièce justificative elle même doit être conforme à celle exigée par la réglementation en
vigueur (CF décret N°95-305 du 07/10/95 fixant les modalités d'établissement de la facture).
d)- Enfin, les charges pour être déductibles des résultats d'un exercice donne doivent avoir
pris naissance au cours de cet exercice.
Ainsi les charges payées au titre d'un exercice ultérieur ne sont pas déductibles des résultats de
l'exercice au cours duquel elles ont été payées ( (ex: avances à créditeurs divers ou avances sur
achats).
Elles doivent être incorporées dans les charges de l'exercice qu‘elles concernent au titre duquel
elles ont été engagées;
Cette condition est également prévue par les règles comptables qui exigent qu'une charge n'est
déduite des résultats d'un exercice que si elle est entièrement consommée au cours de cet
exercice.
A.2)- Quelles sont les réductions dont vous pouvez bénéficier?
La loi fiscale vous accorde les réductions ci-après:
i)- 35 %, sur le bénéfice de l’activité de boulangerie (pour le pain exclusivement) ;
Exemple
Un contribuable exerçant l‘activité de boulangerie (vente de pains uniquement),
Chiffre d‘affaires = 40 000 000.00
Bénéfice = 1 000 000.00

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Revenu imposable = 1 000 000.00 – (1 000 000.00 X 35 %V= 350 000.00) = 650 000.00
ii)-30 %, sur les bénéfices réinvestis, dans les conditions suivantes :
Exemple
Mr X qui exerce l‘activité de BTP à réalisé un bénéfice de 5 000 000.00 au titre de 2014, il
acquit un camion pour la somme de 3 000 000.00.
1)- Introduction de la demande pour 3 000 000.00
3 000 000.00 – abattement de 35% = 2 100 000.00 + 2 000 000.00 = 4 100 000.00
Bénéfice imposable = 4 100 000.00
2)- Introduction de la demande pour 5 000 000.00
S‘il introduit sa demande pour le réinvestissement de 3 000 000.00 au titre de 2014 et les
2 000 000.00 au titre de 2015.
5 000 000.00 - abattement de 35% = 3 250 000.00
Bénéfice imposable = 3 250 000.00
Conditions de Réinvestissement
A)- Les bénéfices doivent être réinvestis dans des investissements amortissables (mobiliers ou
immobiliers) à l‘exception des véhicules de tourisme ne constituant pas un outil principal
d‘activité, au cours de l‘exercice de leur réalisation ou au cours de l‘exercice qui suit.
Dans ce dernier cas, les bénéficiaires dudit avantage doivent souscrire, à l‘appui de leurs
déclarations annuelles, un engagement de réinvestissement.
Remarque
La demande peut concernée l’année N, si les investissements amortissables ont étés déjà
acquis, ou l’année N+1, dans le cas d’un investissement amortissables à acquérir, bien sur,
la demande ainsi que la liste et le montant à réinvestir doivent êtres annexés aux bilans de
N
B)- Pour bénéficier de cet abattement, les bénéficiaires doivent tenir une comptabilité régulière.
En outre, ils doivent mentionner distinctement, dans la déclaration annuelle des résultats, les
bénéfices susceptibles de bénéficier de l‘abattement et joindre la liste des investissements
réalisés avec indication de leur nature, de la date d‘entrée dans l‘actif et de leur prix de revient.
C)- En cas de cession ou de mise hors service intervenant dans un délai inferieur à 5 ans au
moins et non suivi d‘un investissement immédiat, les personnes doivent verser, au receveur des
impôts, un montant égal à la différence entre l‘impôt qui devrait être payé et l‘impôt payé dans
l‘année du bénéfice de l‘abattement.
Les droits supplémentaires ainsi exigibles sont majorés de 5 %.
Une imposition complémentaire est également établie dans les mêmes conditions en cas de non
respect de l‘engagement visé au paragraphe 3-A) du présent article, avec une majoration de 25
%.
Des abattements sont accordés aux
Activités créées par les jeunes promoteurs d’investissement éligibles
- À l‘aide du « Fonds National de Soutien à l‘Emploi des Jeunes » ;
- De « la Caisse Nationale d‘Assurance -Chômage » ;
- Et à « l‘Agence Nationale de Gestion du Micro- crédit »,
Après la période d’exonération.
Ces abattements sont fixés comme suit :
- 70% d‘abattement pour la 1ère année d‘imposition,
- 50% d‘abattement pour la 2ème année d‘imposition,
- 25% d‘abattement pour la 3ème année d‘imposition.

16
Bénéficient également de ces abattements pour la période restant à courir, les activités
susmentionnées ayant bénéficié de l‘exonération et dont la période de l‘abattement demeure en
cours, sans pour autant réclamer la restitution de ce qui a été versé.
A.3)- Quels sont les bénéfices exonérés?
Bénéficient d’une exonération permanente:
- les bénéfices dont le montant est inférieur ou égal au seuil d‘imposition, prévu au barème de
l‘impôt sur le revenu global (120.000DA);
Remarque
Article 52
Les dispositions de l‘article 46 la loi n°05-16 du 29 Dhou El Kaada 1426 correspondant au 31
décembre 2005 portant loi de finances pour 2006 sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 46
Le montant de I‘impôt dû par les personnes physiques au titre de I‘IRG, catégorie BIC et BNC, à
l‘exclusion de celles relevant du régime du forfait, ainsi que les sociétés au titre de I‘IBS, ne peut
être inférieur, pour chaque exercice, et quel que soit le résultat réalisé, à 10.000 DA.
Ce minimum forfaitaire doit être acquitté, au titre de l‘IRG ou de l‘IBS, dans les 20 premiers
jours du mois qui suit celui de la date légale limite de dépôt de la déclaration annuelle, que cette
déclaration ait été produite ou non. »
- les entreprises relevant des associations de personnes handicapées agréées ainsi que les
structures qui en dépendent ;
- les montants des recettes réalisés par les troupes théâtrales;
- les revenus issus des activités portant sur le lait cru destiner à la consommation en l‘état.
Bénéficient d’une exonération pour une période de dix (10) ans, les revenus réalisés par
- les artisans traditionnels ainsi que ceux exerçant une activité d‘artisanat d‘art.
Bénéficient d’une exonération pour une période de trois (3) ans, à compter de la date de
mise en exploitation, les bénéfices réalisés dans le cadre des activités exercées par :
- les jeunes promoteurs d‘investissement éligibles à l‘aide du «Fonds National de Soutien à
l‘Emploi des Jeunes»,
- les personnes éligibles au régime de soutien à la création d‘activités de production régi par la
Caisse Nationale d‘Assurance - Chômage (CNAC),
- les promoteurs d‘activités ou de projets éligibles à l‘aide du Fonds National de Soutien au
Micro- crédit (ANGEM)
Lorsque ces activités sont exercées dans une zone à promouvoir, la période d‘exonération est
portée à six (6) ans.
Ces périodes sont prorogées de deux (2) années lorsque les promoteurs d‘investissements
s‘engagent à recruter au moins trois (3) employés à durée indéterminée.
Le non-respect des engagements liés au nombre d‘emplois créés entraine le retrait de l‘agrément
et le rappel des droits et taxes qui auraient dus être acquittés.
Lorsque les activités exercées par les jeunes promoteurs d‘investissements, éligibles à l‘aide du «
Fonds national de soutien à l‘emploi des jeunes » ou de la « Caisse nationale d‘assurance-
chômage » ou du « Fonds national de soutien au micro crédit » sont implantées dans une zone
bénéficiant de l‘aide du «Fonds spécial de développement des régions du Sud », la période de
l‘exonération de l‘impôt sur le revenu global est portée à dix (10) années à compter de la mise en
exploitation. (Art. 2 LF 2014)
- Bénéficient d‘une exonération en matière d‘IRG, les distributions faites au profit des
actionnaires ou détenteurs de parts sociales des sociétés relevant de l‘IFU (art.10 LF 2015).
Quelles sont vos obligations comptables?
Tenue d’une comptabilité à partie double avec :

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- Livre - journal;
- Grand-livre;
- Livre-inventaires
- Journaux et livres auxiliaires;
- Établissement d‘un bilan ;
- Établissement des factures avec mention du taux et montant de

II)- Revenus des exploitations agricoles ;


Définition
Activité agricole
Est considérée comme activité agricole :
- Toute exploitation de biens ruraux procurant des revenus;
- Tout profit résultant, pour l'exploitant, de la vente ou de la consommation des produits de
l'agriculture y compris les revenus provenant de la production forestière;
- Toute exploitation de champignonnières en galeries souterraines.
Activité d'élevage
Il s'agit de l'élevage des animaux de toutes espèces notamment ovine, bovine, caprine, cameline,
équine.
Sont également considérées comme activité d'élevage, les activités avicoles, apicoles,
ostréicoles, mytilicoles et cuniculicoles.
Les activités avicoles et cuniculicoles ne sont considérées comme des activités d'élevage
qu'à la double condition:
- qu'elles soient exercées par l'agriculteur lui même dans son exploitation;
- qu'elles ne revêtent pas un caractère industriel.
Si ces deux conditions ne sont pas réunies, ces revenus relèvent de la catégorie des bénéfices
industriels et commerciaux.
Quels sont les revenus exonérés?
Exonération permanente :
Bénéficient d'une exonération permanente de l'IRG, les revenus issus des cultures de céréales, de
légumes secs et des dattes.
Exonération temporaire :
Bénéficient d'une exonération de l'IRG pendant une durée de 10 ans :
- Les revenus tirés des activités agricoles et d'élevage exercées dans les terres nouvellement
mises en valeur et ce à compter de la date d'utilisation desdites terres;
- Les revenus tirés des activités agricoles et d'élevage exercées dans les zones de montagne, et ce
à compter de la date du début de l'activité.
Qui doit souscrire de la déclaration G n° 15 ?
La déclaration spéciale des revenus agricoles modèle Série G15 doit être souscrite par les
agriculteurs, éleveurs et membres des exploitations agricoles collectives.
Cette déclaration doit être également produite par les agriculteurs et éleveurs bénéficiant
d'une exonération au titre de l'IRG, à savoir :
- Les agriculteurs qui tirent des revenus issus des cultures de céréales et de légumes secs
(exonération permanente).
- Les agriculteurs et éleveurs qui exercent leur activité dans les terres nouvellement mises en
valeur (exonération pendant une durée de dix (10) ans et ce, à compter de la date d'attribution
desdites terres).

18
- Les agriculteurs et éleveurs exerçant dans les zones de montagne (exonération pendant une
durée de (10) ans et ce à, compter de la date du début de l'activité).
Délai de souscription de la déclaration G n°15
Vous devez souscrire votre déclaration des revenus agricoles avant le 1er avril de chaque année.
Lieu de dépôt de la déclaration G n °15
La déclaration spéciale des revenus agricoles - série G15 doit être adressée à l'inspection des
impôts du lieu de l'exploitation agricole ou de l'exercice de l'activité de l'élevage.
Comment est déterminée la base imposable des revenus agricoles ?
La base d'imposition est établie en fonction des paramètres ci-après :
- nature des cultures:
- superficies, complantées;
- rendement moyen.
(Tarif moyen à l'hectare - charge à l'hectare) x superficie
Exemple d'application
Soit un exploitant agricole possédant des cultures situées dans la zone A

Nature des cultures Superficie


- Blé tendre 60
- Pomme de terre 40
- Poivrons 30
- Haricot vert 20
- Tomate 10

Les tarifs et charges applicables à l'hectare au titre de l'année 1994 sont fixés à titre
indicatif comme suit :

ZONE A TARIF MIN TARIF MAX TARIF MOY CHARGES


- Blé tendre 10.50 5.000 12.250 8.560
- Pomme de terre 50.800 75.020 62.910 49.560
- Poivrons 320.000 710.000 515.000 343.200
- Haricot 21.600 63.500 42.550 31.540
- Tomates 215.000 60.800 442.900 315.300

Détermination de la base d'imposition :

Nature des cultures Tarif Moy.(1) Charges(2) Superficie(3) Base d'imposition [(1)-(2)]*3
- Blé tendre 12.250 8.560 60 ha 221.400
- Pomme de terre 62.910 49.560 40 ha 534.000
- Poivrons 515.000 343.200 5.154.000
- Haricot 42.550 31.540 20 ha 220.200
- Tomates 442.900 315.300 10 ha 1.276.000

Base d'imposition globale = 7.405.600


- Les revenus tirés de l'élevage des espèces bovine, ovine et caprine doivent correspondre au
croit desdites espèces.
La base d'imposition de ces revenus est obtenue en multipliant le produit de la valeur vénale
moyenne fixée par ledit arrêté par le nombre de bêtes par espèce auquel est appliqué un
abattement de 60%.
La base imposable est obtenue par la formule suivante :

19
(Valeur vénale moyenne - Abattement ) x Nombre de bêtes par espèce
- Les revenus tirés des activités ostréicoles, avicoles, mytilicoles et des produits d'exploitation en
champignonnières sont déterminés en fonction du nombre et des quantités réalisées.
- Les revenus tirés de l'activité apicole sont déterminés en fonction du nombre de ruches.
- La base imposable des revenus provenant des activités ostréicoles, avicoles, mytilicoles, des
produits d'exploitation en champignonnières et des revenus apicoles est égale à la différence
entre les tarifs et les charges applicables à chaque unité ou quantité considérée tels que fixés par
l'arrêté mentionné ci-dessus.
Exemple d'application:
Soit un éleveur possédant :
- 120 vaches laitières de race locale;
- 100 béliers de race locale;
- 50 taureaux reproducteurs de race importée.
La valeur vénale moyenne, pour chaque bête, est fixée à titre indicatif comme suit :

Race importée Race locale


Valeur vénale moyenne Valeur vénale moyenne
- Vache laitière - 42.500
- Béliers - 11.500
- Taureau reproducteur 75.660 -

Détermination de la base d'imposition

Valeur vénale Abattement VVM après Nombre Base


moyenne (VVM x 60%) abattement (1)- de bêtes d'imposition
(VVM) (1) (2) (2)=(3) (4) (3) x (4)
- Vache laitière 42.500 25.500 17.000 120 2.040.000
- Béliers 11.500 6.900 4.600 100 460.000
- Taureau 75.660 45.396 30.264 50 1.513.200
reproducteur

Base d'imposition globale = 4.013.200.00

III)- Revenus de la location des propriétés bâties et non bâties, tels qu’énoncés par l’article
42 du code des impôts directs et taxes assimilées ;
Quels sont les revenus imposables ?
Sont considérés comme étant des revenus fonciers, les revenus provenant:
De la location d'immeubles ou de fractions d'immeubles bâtis tels que :
Les maisons d'habitation, les usines, les magasins, les bureaux etc...
- de la location de tous les locaux commerciaux ou industriels non munis de leurs matériels.
A condition, toutefois, que ces revenus ne soient pas inclus dans les bénéfices d'une entreprise
industrielle commerciale ou artisanale, d'une exploitation agricole ou d'une profession non
commerciale.
Les revenus provenant de la location à titre civil
Les revenus provenant de la location à titre civil de biens immeubles à usage d'habitation
appartement sont soumis à l'impôt sur le revenu global au taux de 7 % libératoire d'impôt
calculé sur le montant des loyers bruts, sans application d'abattement.

20
Les revenus provenant de la location à titre civil de biens immeubles à usage d'habitation
maison individuelle sont soumis à l'impôt sur le revenu global au taux de 10 % libératoire
d'impôt calculé sur le montant des loyers bruts, sans application d'abattement.
Ce taux est fixé à 15 % lorsqu'il s'agit de la location de locaux à usage commercial ou
professionnel sans application d'abattement;
Les revenus provenant de la location de salles des fêtes, fêtes foraines et de cirques sont soumis,
au titre de l'IRG, à un versement spontané libératoire au taux de 15%.
Comment est déterminé votre revenu imposable ?
Le revenu servant de base à l'IRG au titre de cette catégorie est égal au montant des loyers bruts
annuels.
Toutefois, la base d'imposition à retenir pour le contrat de prêt à usage est constituée par la
valeur locative telle que déterminée par référence au marché local ou selon des critères fixés par
voie réglementaire.
Comment s’effectue le paiement de l’impôt et dans quel délai ?
Le montant de l‘IRG applicable aux revenus fonciers est acquitté auprès de la recette des impôts
du lieu de situation du bien dans un délai maximum de trente (30) jours à compter de la date
de perception du loyer.
Exemple1:
Un contribuable a loué, durant l'année 2017, son appartement pour usage d'habitation pour un
montant annuel de 960.000 DA, soit 80.000 DA le mois.
Calcul de l'IRG:
montant des loyers bruts annuels: 960.000 DA.
IRG dû 960.000 x 7 % = 67 200 DA (libératoire).
Exemple2:
Un contribuable a loué, durant l'année 2017, une maison individuelle pour usage d'habitation
pour un montant annuel de 960.000 DA, soit 80.000 DA le mois.
Calcul de l'IRG:
montant des loyers bruts annuels: 960.000 DA.
IRG dû 960.000 x 10 % = 96 000 DA (libératoire).
Exemple 2:
Un contribuable a loué un local professionnel pour un montant annuel brut de 1 440.000 DA, soit
120.000DA le mois.
Calcul de l'IRG:
Montant des loyers bruts annuels: 1 440.000 DA.
IRG dû 1 440.000 x 15 % = 216.000DA (libératoire).
Ancrage juridique
IV) - Revenus foncier provenant des propriétés batis et non batis louées :
A)- Définition des revenus foncier :
Modifié par les articles 2 de la loi finances 2002, 7 de la loi de finances pour 2003, 3 de la loi
de finances 2005 et 3 de la loi de finances pour 2012, modifié par l’article 5 de la loi
finances 2017
1)- Les revenus provenant de la location d‘immeubles ou de fraction d‘immeubles bâtis, de tous
locaux commerciaux ou industriels non munis de leurs matériels, lorsqu‘ils ne sont pas inclus
dans les bénéfices d‘une entreprise industrielle, commerciale ou artisanale, d‘une exploitation
agricole ou d‘une profession non commerciale, ainsi que ceux provenant d‘un contrat de prêt à
usage, sont compris, pour la détermination du revenu global servant de base à l‘impôt sur le
revenu global, dans la catégorie des revenus fonciers.

21
La base d‘imposition à retenir pour le contrat de prêt à usage est constituée par la valeur locative
telle que déterminée par référence au marché local ou selon les critères fixés par voie
réglementaire.
2)- Sont également compris dans la catégorie des revenus fonciers, les revenus provenant de la
location des propriétés non bâties de toute nature, y compris les terrains agricoles.
3)- modifié par l’article 5 de la loi finances 2017
Les revenus provenant de la location à titre civil de biens immeubles à usage d’habitation
sont soumis à l’impôt sur le revenu global au taux de :
- 7%, libératoire d‘impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus provenant
de la location des habitations à usage collectif.
- 10% libératoire d’impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus
provenant de la location des habitations à usage individuel.
- 15 % libératoire d‘impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus provenant de
la location de locaux à usage commercial ou professionnel. Ce taux est également applicable aux
contrats conclus avec des sociétés.
Le montant de l‘impôt dû est acquitté auprès de la recette des impôts du lieu de situation du bien
dans un délai maximum de trente (30) jours à compter de la date de perception du loyer, par
déclaration G n°51.
A défaut du terme convenu dans le contrat, l‘impôt sur le loyer est exigible le premier jour de
chaque mois.
Cette disposition est applicable même si l‘exploitant ou l‘occupant des lieux ne s‘acquitte pas de
loyer.
Sous réserve des dispositions précédentes, l‘impôt sur les loyers perçus d‘avance est exigible
dans un délai de trente (30) jours à compter de la date de leur encaissement.
En cas d‘une résiliation anticipée du contrat, le bailleur peut demander le remboursement de
l‘impôt afférent à la période restant à courir sous condition de justification du remboursement au
locataire du montant du loyer encaissé de la période non échue.
Article 42 bis
Créé par l’article 2 de la loi de finances complémentaire 2008.
Le produit de l‘impôt sur le revenu global (IRG) catégorie des revenus fonciers, est réparti
comme suit :
-50% au profit du Budget de l‘Etat ;
- 50% au profit des communes.
B) - DETERMINATION DU REVENU IMPOSABLE :
Article 43
Modifié par les articles 5 de la loi de finances 1995, 7 de la loi de finances 1997, 10 de la loi
de finances 1998, 2 de loi de finances 2002 et abrogé par l’article 8 de la loi de finances
pour 2003.
C) - OBLIGATIONS:
Article 44
Abrogé par l’article 9 de la loi de finances 1996 et recréé par l’article 7 de la loi de finances
pour 1999.
Les contribuables qui perçoivent des revenus fonciers au sens de l‘article 42 sont tenus de
souscrire et de faire parvenir à l‘inspecteur des impôts du lieu de situation de l‘immeuble bâti ou
non bâti loué avant le premier février de chaque année, une déclaration spéciale. G n°16
L‘imprimé est fourni par l‘administration.
Remarque
Exemple

22
IRG Revenue Foncier
Cas d'une habitation appartement
Un contribuable a loué, durant l'année 2017, son appartement pour usage d'habitation à un
particulier pour un montant annuel de 1 080.000.00, soit 90.000.00 le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 1 080 000.00.
IRG dû 1 080 000.00 X 7 % = 75 600.00
Cas d'une habitation maison individuelle
Un contribuable a loué, durant l'année 2017, une maison individuelle pour usage d'habitation à
un particulier pour un montant annuel de 1 080.000.00, soit 90.000.00 le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 1 080 000.00.
IRG dû 1 080 000.00 X 10 % = 1 080 000.00
Cas n°2:
Cas d'un local commercial
Un contribuable a loué un local professionnel pour un montant annuel brut de 1 080.000.00, soit
90.000.00 le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 1 080.000.00.
IRG dû 1 080.000.00 x 15 % = 162 000.00
Exemple de réévaluation
Un contribuable a loué un appartement de type standing durant l'année 2014, d‘une superficie de
120 m² à un particulier pour un montant annuel de 720 000, soit 60.000.00 le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 720 000.00.
IRG dû 720 000.00 X 7% = 50 400.00
Mais l‘administration à le pouvoir de remettre en cause la sincérité de prix déclaré et ce
conformément aux articles :
Article 19 bis: CPF
Lors du contrôle des déclarations ainsi que les actes utilisés pour l‘établissement de tout impôt,
droit, taxe et redevance, l‘administration fiscale est en droit de remettre en cause la sincérité des
actes ou des conventions, conclus par des contribuables, dissimulant la portée véritable d‘un
contrat à l‘aide de clauses tendant à éluder ou atténuer les charges fiscales
Et
Art. 87 – 3 CIDTA
3)- Le revenu net foncier est déterminé conformément aux dispositions des articles 42 et 43; En
ce qui concerne les revenus provenant de la location des propriétés immobilières, ils peuvent
êtres évalués par les services fiscaux par référence à la valeur vénale du bien et à la pratique du
marché.
Prennent exemple de la commune de Baba Hassan prix de m² = 120 000.00 X 120 m² =
14 400 000.00
Taux de capitalisation = 6%
Revenue annuelle = 14 400 000.00 X 6% = 864 000.00
Régularisation
Base nouvelle = 864 000.00 X 7% = 60 480.00
Base déclaré = 720 000.00 X 7% = 50 400.00
Différence = 10 080.00
Pénalité 10% différence < à 50 000.00 = 1 008.00
Total réclamé = 11 088.00

IV)- Revenus des capitaux mobiliers ;


Les produits des actions ou parts sociales et revenus assimilés :

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Quels sont les revenus imposables?
Sont considérés comme des revenus imposables à l’IRG / catégorie des Revenus de
Capitaux Mobiliers, l’ensemble des revenus de produits des actions, de parts sociales ainsi
que les revenus assimilés distribués essentiellement par:
- Les sociétés par actions,
- Les sociétés à responsabilité limitée,
- Les sociétés civiles constituées sous la forme de sociétés par actions,
- Les sociétés de personnes et les associations en participation ayant opté pour le régime fiscal
des sociétés de capitaux.
Par revenus distribués, il y a lieu d'entendre :
- Les bénéfices ou produits qui ne sont pas mis en réserve ou incorporés au capital,
- Les sommes ou valeurs mises à la disposition des associés, actionnaires ou porteurs de parts et
non prélevées sur les bénéfices,
- Les produits des fonds de placement,
- Les prêts, avances ou comptes mis à la disposition des associés, directement ou par personnes
ou sociétés interposées,
- Les rémunérations, avantages et distributions occultes,
- Les rémunérations versées aux associés ou dirigeants qui ne rétribuent pas un travail ou un
service réalisé ou dont le montant est exagéré,
- Les jetons de présence et tantièmes alloués aux administrateurs des sociétés en rémunération de
leur fonction,
- Les bénéfices transférés à une société étrangère non résidente par une succursale établie en
Algérie ou toute autre installation professionnelle au sens fiscal.
- Lorsqu‘une personne morale soumise à l'impôt sur les bénéfices des sociétés cesse d‘y être
assujettie, ses bénéfices et réserves sont réputés distribués aux associés en proportion de leurs
droits.
Ne sont pas considérés comme des revenus distribués:
Les répartitions présentant pour les associés ou actionnaires le caractère de remboursement
d'apport ou de primes d'émission.
Les répartitions consécutives à la liquidation d'une société dès lors:
- qu'elles représentent des remboursements d'apports,
- qu'elles sont effectuées sur les sommes ou valeurs ayant déjà supporté l'impôt sur le revenu
global au cours de la vie sociale.
Les attributions gratuites d'actions ou parts sociales effectuées dans le cadre:
- d'une opération de fusion de sociétés réalisée par des sociétés ayant la forme soit de sociétés
par actions, soit de sociétés à responsabilité limitée,
- d'un apport partiel d'actif,
- d'un apport total et simultané d'actif à deux ou plusieurs sociétés.
Ces revenus ne sont pas soumis à l'impôt sur le revenu global.
Comment est déterminé votre revenu imposable ?
L'assiette servant de base à l'impôt sur le revenu global est constituée par le montant brut des
sommes distribuées.
Taux applicables:
- une retenue à la source au taux de10 %, libératoire d‘impôt, est applicable aux revenus
distribués entre les personnes physiques résidentes en Algérie.

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- une retenue à la source au taux de 15%, libératoire d‘impôt, est applicable aux bénéfices
répartis entre les personnes physiques ou morales non résidentes en Algérie.
- une retenue à la source au taux de 15%, libératoire d‘impôt, est applicable aux bénéfices
transférés à une société étrangère non résidente par sa succursale établie en Algérie ou toute
autre installation professionnelle.
Exonérations:
Les bénéfices distribués aux personnes morales résidentes sont exonérés de l‘impôt sur les
bénéfices des sociétés (IBS);
Les produits des actions et titres assimilés cotés en bourse ou des obligations et titres assimilés
d‘une maturité égale ou supérieure à cinq (05) ans cotés en bourse ou négociés sur un marché
organisé, ainsi que ceux des actions ou parts d‘organismes de placements collectifs en valeurs
mobilières, sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur les bénéfices
de sociétés (IBS) pour une période de cinq (05) ans, à compter du 1er janvier 2014.
Sont également exonérés de l‘IRG ou de l‘IBS pour une période de cinq (05) ans à compter du
1er janvier 2014, les produits et les plus-values de cession des obligations et titres assimilés du
trésor ou en bourse ou négociés sur un marché organisé d‘une échéance minimale de cinq (05)
ans émis au cours d‘une période de cinq (05) ans à compter du 1er janvier 2014.les opérations
portant sur des valeurs mobilières cotées en bourse ou négociées sur un marché organisé sont
exonérées des droits d‘enregistrement, pour une période de cinq (05) ans, à compter du 1er
janvier 2014.
Les plus - values de cession des actions et parts sociales des clubs professionnels de football
constitués en sociétés sont exonérés de l'impôt sur le revenu global (IRG) ou de l'impôt sur les
bénéfices des sociétés (IBS), ainsi que des droits d‘enregistrements, à compter de la date de
promulgation de la loi de finances pour 2010 et jusqu‘au 31 décembre 2015,
Les produits des actions du Fonds de Soutien à l'Investissement pour l'Emploi bénéficient d'une
exonération de cinq (05) années en matière d'IRG et ce, à compter du 1er janvier 2005.
Remarque :
Après extinction de la période d’exonération, les produits des actions du Fonds de Soutien
à l’Investissement pour l’Emploi sont imposés sur la tête des actionnaires par voie de
retenue à la source au taux de :
1% libératoire d‘impôt pour la fraction des produits qui n‘excède pas 50.000 DA ;
10% non libératoire au-delà.
Plus values de cession des valeurs mobilières :
Plus values à caractère professionnel :
Les cessions de parts ou d‘actions réalisées par des personnes morales dégageant une plus-value
professionnelle, sont soumises à l‘IBS par l‘intégration au bénéfice imposable.
Cette intégration s’effectue comme suit :
- à concurrence de 70%pour les plus-values à court terme ;
- à concurrence de 35%pour les plus-values à long terme.
Plus values n’ayant pas un caractère professionnel :
Plus-values réalisées par les personnes physiques :
L’imposition s’effectue selon le critère de résidence ou de non résidence :
Pour les personnes physiques résidentes en Algérie, la plus value de cession d‘actions ou de
parts sociales donne lieu à une imposition au titre de l‘IRG, fixée au taux de 15%, libératoire
d‘impôt sur le revenu global.
Toutefois, ces plus-values sont exonérées de l‘impôt lorsque leur montant est réinvesti.
Par réinvestissement il faut entendre la souscription des sommes équivalentes aux plus-values
générées par la cession d‘actions ou de parts sociales, au capital d‘une ou plusieurs entreprises et
se traduisant par l‘acquisition d‘actions ou de parts sociales.

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Pour les personnes physiques non résidentes en Algérie, la plus value de cession d‘actions ou de
parts sociales donne lieu à une imposition au titre de l‘IRG, fixée au taux de 20% libératoire
d‘impôt.
Plus-values réalisées par une personne morale étrangère :
La plus-value réalisée par une personne morale non résidente donne lieu à une imposition au titre
de l‘IBS, fixée au taux de 20% libératoire d‘impôt.
Les plus values de cession d‘actions réalisées par les sociétés de capital investissement non
résidentes bénéficient d‘un abattement de 50% sur leurs montants imposables.
En matière de droit d’enregistrement:
- les cessions d‘actions ou de parts sociales donnent lieu à l‘application d‘un droit de 2,5%. Ces
cessions sont, par ailleurs, soumises à l‘obligation de libérer entre les mains du notaire du
cinquième (1/5) du montant de la cession.
- Les cessions d‘actions ou de parts sociales des sociétés ayant bénéficié des réévaluations
réglementaires donnent lieu au paiement d‘un droit d‘enregistrement additionnel dont le taux est
fixé à 50%. Le droit est assis sur le montant de la plus-value dégagée. Sont également soumises à
ce droit les cessions des immobilisations réévaluées.
Ce droit est assis sur le montant de la plus-value de réévaluation.
Quelles sont vos obligations ?
Déclaration spéciale :
Les contribuables qui perçoivent des produits d‘actions ou de parts sociales et revenus assimilés,
sont tenus de souscrire, avant le 1er avril de chaque année, une déclaration spéciale à faire
parvenir à l'inspecteur des impôts du lieu de leur domicile fiscal.
Déclaration des sommes transférées :
Les transferts à quelque titre que ce soit, de fonds au profit de personnes physiques ou morales
non résidentes en Algérie doivent être préalablement déclarés aux services fiscaux
territorialement compétents.
Revenus des créances, dépôts et cautionnements :
Quels sont les revenus imposables?
Sont considérés comme des revenus des créances, dépôts et cautionnements et de ce fait,
imposables à l’IRG / catégorie des Revenus de Capitaux Mobiliers, les produits des
intérêts, arrérages et autres produits :
- des créances hypothécaires, privilégiées et chirographaires ainsi que des créances représentées
par des obligations, effets publics et autres titres d‘emprunts négociables à l‘exclusion de toute
opération commerciale ne présentant pas le caractère juridique d‘un prêt ;
- des dépôts de sommes d‘argent à vue ou à échéance fixe quel que soit le dépositaire et quelque
soit l‘affectation du dépôt ;
- des cautionnements en numéraire ;
- des comptes courants ;
- des bons de caisse.
Comment est déterminé votre revenu imposable ?
La base d‘imposition des revenus des créances, dépôts et cautionnements est constituée par le
montant brut des intérêts, arrérages ou tous autres produits des créances, dépôts, cautionnements,
comptes courants et bons de caisse ;
Ces produits ne bénéficient d‘aucun abattement.
Toutefois, les produits des sommes inscrites sur les livres ou comptes d‘épargne des particuliers,
d‘un abattement de 50.000 DA.
Taux applicables :

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Une retenue à la source au taux de10 %, est applicable aux revenus des créances, dépôts et
cautionnements ;
Une retenue à la source au taux de 50%, libératoire d‘impôt, est applicable, au titre de l‘IRG,
aux produits des titres anonymes ou au porteur.
Une retenue à la source au taux de 40%, libératoire d‘impôt, est applicable, au titre de l‘IBS, aux
produits des titres anonymes ou au porteur.
Une retenue à la source applicable aux produits des sommes inscrites sur les livrets ou
comptes d’épargne des particuliers est fixée comme suit :
1 % libératoire d‘impôt pour la fraction des intérêts inférieure ou égale à 50.000 DA ;
10% pour la fraction des intérêts supérieure à 50.000 DA.
La retenue à la source opérée à raison des revenus des créances, dépôts et cautionnements ouvre
droit, au profit des bénéficiaires, à un crédit d‘impôt d‘un montant égal à cette retenue sur
l‘impôt sur le revenu émis par voie de rôle.
Toutefois, le crédit d‘impôt accordé au titre de la retenue à la source opérée sur les intérêts
produits par les sommes inscrites sur les livrets ou comptes d‘épargne des particuliers, est égal à
la fraction de la retenue correspondant à l‘application du taux de 10% .
Remarque :
Dans le cas des opérations de placements à intérêts précomptés, l‘enregistrement de la
transaction auprès de l‘organisme chargé du suivi de la propriété des titres et valeurs est
subordonné au versement par le vendeur d‘un précompte de 10% calculé sur la différence entre
le prix d‘achat et le prix de cession.
Le précompte correspond au montant de la retenue à la source et ouvre ainsi droit à un crédit
d‘impôt.
L‘organisme chargé du suivi de la propriété des titres et valeurs est tenu de renverser le montant
du précompte dans les vingt (20) premiers jours qui suivent le mois ou le trimestre, selon le cas,
auprès du receveur du siège de l‘établissement.
Exonérations :
les produits et plus values de cession des obligations, titres assimilés et obligations assimilées du
trésor cotés en bourse ou négociés sur un marché organisé, d‘une échéance minimale de cinq
(05) ans, émis au cours d‘une période de cinq (05) ans, à compter du 1er janvier 2013, sont
exonérés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés
(IBS).
Les opérations portant sur les obligations, titres assimilés et obligations assimilées du trésor
cotés en bourse ou négociés sur un marché organisé, sont exemptées des droits d‘enregistrement
et ce pour une période de cinq (05) ans, à compter du 1er janvier 2013.
Quelles sont vos obligations ?
Déclaration spéciale :
Les personnes bénéficiaires des revenus de créances, dépôts et cautionnements sont tenues de
souscrire, au plus tard le 30 avril de chaque année, une déclaration spéciale à faire parvenir à
l'inspecteur des impôts du lieu de leur domicile fiscal.
Déclaration du revenu global :
Ils sont tenus également de souscrire une déclaration globale au plus tard le 30 avril de chaque
année. Lorsque le délai de dépôt de la déclaration expire un jour de congé légal, l‘échéance est
reportée au premier jour ouvrable qui suit.

V)- Traitements, salaires, pensions et rentes viagères ;


Produit brut
Pour cette catégorie de revenu, la base imposable est constituée par la différence entre :
- le produit perçu ;

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- et les cotisations aux assurances sociales et à la retraite.
a) Éléments constituant le produit brut
Le produit brut est constitué des éléments suivants:
i)- Les rémunérations principales :
Salaires, traitements ;
ii)- Les rémunérations accessoires :
Indemnités - primes de rendement.
iii)- Les avantages en nature :
Nourriture, logement, chauffage, éclairage, accordés au salarié
- soit gratuitement,
- soit moyennant une retenue inférieure à leur valeur.
Évaluation des avantages en nature :
Pour le logement, chauffage, éclairage :
Ils sont évalués par l‘employeur d‘après leur valeur réelle ;
Pour la nourriture :
La valeur à retenir ne peut être inférieure à 50 DA par repas, sauf justification probante dûment
établie.
Remarque :
Les avantages en nature correspondant exclusivement, à la nourriture et au logement consentis
aux salariés exerçant dans les zones à promouvoir.
c)- Salaires, indemnités et allocations exonérés :
Sont exonérés de l’impôt :
- les personnes de nationalité étrangère exerçant en Algérie dans le cadre d‘une assistance
bénévole prévue dans un accord étatique ;
- les personnes de nationalité étrangère employées dans les magasins centraux
d‘approvisionnement dont le régime douanier a été créé par l‘article 196 bis du code des douanes
;
- les salaires et autres rémunérations servis dans le cadre des programmes destinés à l‘emploi
des jeunes dans les conditions fixées par voie réglementaire ;
- les travailleurs handicapés moteurs, mentaux, non-voyants et sourds muets dont les salaires ou
pensions sont inférieurs à vingt mille dinars 20.000 DA, ainsi que les travailleurs retraités dont
les pensions de retraite du régime général sont inférieures à ce montant;
- les indemnités allouées pour frais de déplacement ou de mission ;
- les indemnités de zone géographique ;
- les indemnités à caractère familial prévues par la législation sociale telles que notamment:
salaire unique, allocations familiales, allocations maternité ;
- les indemnités temporaires, prestations et rentes viagères servies aux victimes d‘accidents du
travail ou leurs ayants droit ;
- les allocations de chômage, indemnités et prestations servies sous quelque forme que ce soit
par l‘État, les collectivité et les établissements publics en application des lois et décrets
d‘assistance et d‘assurance
- les rentes viagères servis en représentation de dommages-intérêts en vertu d‘une condamnation
prononcée judiciairement pour la réparation d‘un préjudice corporel ayant entraîné, pour la
victime, une incapacité permanente totale l‘obligeant à avoir recours à l‘assistance d‘une tierce
personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie ;
- les pensions des moudjahidine, des veuves et des ascendants pour faits de guerre de libération
nationale

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- les pensions versées à titre obligatoire à la suite d‘une décision de justice ;
- l‘indemnité de licenciement.
Cas particuliers :
Les ambassadeurs et agents diplomatiques consuls et agents consulaires de nationalité étrangère
sont affranchis de l‘impôt lorsque les pays qu‘ils représentent accordent des avantages analogues
aux agents diplomatiques et consulaires algériens.
Il en est de même des personnes dont l‘imposition du revenu est attribuée à un autre pays en
vertu d‘une convention.
Charges déductibles :
Sont déductibles du produit brut imposable :
- les retenues opérées par l‘employeur en vue de la constitution de pensions ou de retraites ;
- la cotisation ouvrière aux assurances sociales. Ces retenues représentent 9% du produit brut
imposable.

VI)- Plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis ou non bâtis visées à
l’article 77.
VII)- PLUS VALUES DE CESSION A TITRE ONEREUX D’IMMEUBLES BATIS ET
NON BATIS
A)- CHAMP D’APPLICATION :
Article 77
Pour l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global, sont considérées comme plus-values de cession à
titre onéreux d‘immeubles bâtis ou non bâtis, les plus-values effectivement réalisées par des
personnes qui cèdent, en dehors du cadre de l‘activité professionnelle, des immeubles ou
fractions d‘immeubles bâtis ou non bâtis.
Toutefois, ne sont pas comprises dans la base soumise à l’impôt :
- les plus values réalisées à l‘occasion de la cession d‘un bien immobilier dépendant d‘une
succession, pour les besoins de la liquidation d‘une indivision successorale existante ;
- les plus- values réalisées lors de la cession d‘un immeuble par le crédit - preneur ou le crédit -
bailleur dans un contrat de crédit – bail de type lease back ;
Aux fins de l‘application du présent article, sont considérées comme cessions à titre onéreux, les
donations faites aux parents au-delà du deuxième degré ainsi qu‘aux non parents.
B)- DETERMINATION DE LA PLUS-VALUE IMPOSABLE :
Articles 78
La plus-value imposable est constituée par la différence positive entre :
- le prix de cession du bien ;
- et le prix d‘acquisition ou la valeur de création par le cédant.
L‘administration peut, en outre, réévaluer les immeubles ou fractions d‘immeubles bâtis ou non
bâtis sur la base de la valeur vénale réelle dans le cadre du respect de la procédure contradictoire
prévue par les dispositions de l‘article 19 du code des procédures fiscales ».
Article 79
Ne sont pas soumises à l‘impôt sur le revenu global, les plus-values de cessions portant sur les
biens immeubles bâtis ou non bâtis détenus plus de dix (10) ans.
C)- EXIGIBILITE ET PAIEMENT DES SOMMES IMPOSABLES :
Article 80
Les contribuables réalisant les plus-values visées à l‘article 77 sont tenus de calculer et de payer
eux-mêmes l‘impôt au titre des plus values réalisées, dans un délai n‘excédent pas trente (30)
jours à compter de la date de l‘établissement de l‘acte de vente.

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Si le vendeur n‘est pas domicilié en Algérie, la liquidation et le paiement de l‘impôt doivent être
effectués par son mandataire dûment habilité.
Le paiement s‘effectue auprès de la caisse du receveur des impôts du lieu de situation du bien
cédé, au moyen d‘un imprimé fourni par l‘administration fiscale ou téléchargé par voie
électronique. ».
Remarque
La présente mesure vise à soumettre à l‘IRG, les revenus issus de la cession, par les particuliers,
d‘un immeuble bâti ou non bâti.
Les sommes imposables sont constituées par les plus values de cession, représentées par la
différence positive entre le prix de cession du bien et le prix d‘acquisition ou la valeur de
création.
Cette imposition concerne, essentiellement, les cas de spéculation, dont le nombre très important
de transactions immobilières, qui caractérise une partie du marché immobilier.
Le taux de l‘impôt est fixé à 5%, libératoire d‘impôt.
Il est signalé, que les plus values issues de la cession d‘un bien immeuble bâti ou non bâti,
détenu plus de dix (10), sont exclues de l‘imposition à l‘IRG.
Donc de 01/01/2009 au 31/12/2016, il n‘avait pas de spéculation !!!!!!
Assiette de l'impôt:
RG -plus-values s'applique aux cession a titre onéreux d'immeubles bâties ou non bâties , réalisé
par des personnes qui cédant en dehors du cadre de l'activité professionnelle des immeubles en
fractions d'immeubles bâtis , des immeubles non bâtis ainsi que des droits immobiliers se
rapportant à ces biens.
Exonération:
Ne sont pas comprise dans la base soumise à l‘impôt, les plus-values réalisées à l'occasion de en
cession d'un bien immobilier dépendant d'une succession par les besoins delà liquidation d'une
indivision succession ale existante.
Détermination de la plus value imposable:
- La plus -value imposable est constituée par le différence positive entre:
- Le prix de cession du bien;
- et le prix d'acquisition ou la valeur de création par le cédant
Le prix de cession est réduit du montant des taxes acquittées et des frais supportés par le vendeur
à l'occasion de cette opération de cession
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Personnes imposables
Article 3 du CIDTA dispose
1)- Les personnes qui ont en Algérie leur domicile fiscal sont passibles de l‘impôt sur le revenu à
raison de l‘ensemble de leurs revenus.
Celles dont le domicile fiscal est situé hors d‘Algérie sont passibles de cet impôt pour leurs
revenus de source algérienne.
2)- Sont considérés comme ayant en Algérie leur domicile fiscal :
a)- les personnes qui y possèdent une habitation à titre de propriétaires ou d‘usufruitiers ou qui
en sont locataires lorsque, dans ce dernier cas, la location est conclue soit par convention unique,
soit par conventions successives pour une période continue d‘au moins une année,
b)- les personnes qui y ont soit le lieu de leur séjour principal, soit le centre de leurs principaux
intérêts,
c)- les personnes qui exercent en Algérie une activité professionnelle salariée ou non.

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3)- Sont également considérés comme ayant leur domicile fiscal en Algérie, les agents de l‘Etat
qui exercent leurs fonctions ou sont chargés de mission dans un pays étranger et qui ne sont pas
soumis dans ce pays à un impôt personnel sur l‘ensemble de leurs revenus.
Vous êtes passibles de l’IRG si :
- Vous avez un domicile fiscal en Algérie, à raison de l‘ensemble de vos revenus ;
- Vous avez un domicile fiscal situé hors d‘Algérie, à raison de vos revenus de source
algérienne;
- Vous êtes de nationalité algérienne ou étrangère, qui, ayant, ou non votre domicile fiscal en
Algérie en recueillant des bénéfices ou revenus dont l‘imposition est attribuée à l‘Algérie en
vertu d‘une convention fiscale conclue avec d‘autres pays;
- Vous êtes associé de sociétés de personnes
- Vous êtes associé des sociétés civiles professionnelles constituées pour l‘exercice en commun
de la profession leurs membres ;
- Vous êtes membre des sociétés civiles soumises au même régime que les sociétés en nom
collectif à condition que ces sociétés ne soient pas constituées sous forme de sociétés par actions
ou à responsabilité limitée et que leurs statuts prévoient la responsabilité indéfinie des associés
en ce qui concerne le passif social
- Vous êtes membre des sociétés en participation qui sont indéfiniment et solidairement
responsables
- Vous possédez une habitation à titre de propriétaire ou d‘usufruitiers ou locataires lorsque,
dans ce dernier cas la location est conclue soit par convention unique, soit par convention
successives pour une période continue d‘au moins une année ;
- Vous en avez le lieu de votre séjour principal, soit le centre de vos principaux intérêts ;
- Vous exercez une activité professionnelle salariée ou non ;
- Vous êtes un agent de l‘Etat qui exerce ses fonctions ou est chargé de mission dans un pays
étrangers et qui n‘est pas soumis dans ce pays à un impôt personnel sur l‘ensemble de ses
revenus.
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Ressortissants étrangers
Article 4 du CIDTA dispose :
Sont également passibles de l‘impôt sur le revenu, les personnes de nationalité algérienne ou
étrangère, qui, ayant ou non leur domicile fiscal en Algérie, en recueillent des bénéfices ou
revenus dont l‘imposition est attribuée à l‘Algérie en vertu d‘une convention fiscale conclue avec
d‘autres pays.
Régime fiscal applicable aux expatriés
I) - Personnes concernées
Il s‘agit des salariés envoyés par leurs employeurs à l‘étranger pour une durée plus ou moins
longue et qui requièrent à cet effet, la qualité de personnes physiques non domiciliées.
Leur contrat est suspendu mais pas rompu pour la durée de leur mission à l‘étranger.
II)- Critères d’imposition
L‘imposition des personnes expatriées est établie eu égard au domicile fiscal, aux conventions
fiscales internationales ainsi qu‘à la source des du revenus :
a)- Notion de domicile fiscal en matière de droit interne
Sont considérées au sens de l‘article 03 du CIDTA comme domiciliées fiscalement en
Algérie les personnes qui remplissent l'une de ces conditions :

31
La possession d’une habitation en Algérie :
- Soit à titre de propriétaire ou d‘usufruitier (même si ce propriétaire ou usufruitier l‘a donné en
location pendant la partie de l‘année où il ne l‘habite pas ou s‘il s‘agit d‘un étranger n‘ayant pas
résidé effectivement en Algérie au cours de l‘année d‘imposition) ;
- Soit à titre de locataire (lorsque la location est conclue soit par convention unique ou par
conventions successives pour une durée minimum d‘un an).
La possession d’un lieu de séjour principal :
Cette condition est remplie lorsque les contribuables sans disposer en Algérie d‘une habitation
justifient néanmoins d‘un titre d‘hébergement ou vivant à l‘hôtel pour des séjours longs ou
fréquents.
En règle générale, la personne expatriée a le lieu de son séjour principal en Algérie si elle réside
au moins 183 jours par an.
L’exercice d’une activité professionnelle en Algérie :
Sont également considérées comme ayant leur domicile en Algérie, les personnes qui exercent en
Algérie une activité professionnelle, salariée ou non.
Le présent bulletin d‘information fiscal a pour objet de définir le régime fiscal applicable aux
expatriés.
Il fait le point sur la réglementation particulière des salariés résidant à l‘étranger et expose les
différentes situations fiscales que les expatriés peuvent avoir à connaître.
La possession d’un centre des principaux intérêts en Algérie
Il s'applique au lieu dans lequel le contribuable effectue ses principaux investissements, où il
possède le siège de son entreprise ou encore au pays dans lequel il perçoit la majeure partie de
ses revenus.
b)- Notion de résident en matière de droit conventionnel
Afin de déterminer le statut fiscal de résident ou de non résident, il faut, avant la mise en œuvre
du domicile fiscal, rechercher s'il existe une convention fiscale internationale entre l‘Algérie et le
pays dans lequel la personne travaille ou est installée de façon plus ou moins régulière.
La quasi-totalité des conventions fiscales internationales signées par l‘Algérie s‘imprègne du
modèle OCDE.
Ce modèle précise ce qu‘il faut entendre par résident.
Le paragraphe 1 de l‘article 4 du modèle OCDE prévoit que l'expression «résident d'un État
contractant» désigne toute personne qui, en vertu de la législation de cet État, est assujettie à
l'impôt dans cet État, en raison de son domicile, de sa résidence, de son siège de direction ou de
tout autre critère de nature analogue et s'applique aussi à cet État ainsi qu'à toutes ses
subdivisions politiques ou à ses collectivités locales.
Toutefois, cette expression ne comprend pas les personnes qui ne sont assujetties à l'impôt dans
cet État que pour les revenus de sources situées dans cet État ou pour la fortune qui y est située.
Cet article renvoie donc en premier lieu au droit interne de chaque Etat .Les deux
Etats contractants peuvent définir séparément le terme « résident », les paragraphes 2 et 3 dudit
article résolvant ensuite les conflits de double imposition.
La notion de « résident » est déterminante à trois égards :
1)- Lorsqu'il s'agit de définir le champ d'application d'une convention quant aux personnes qui y
seront concernées;
2)- Pour résoudre les cas de double imposition qui résultent du fait qu'un contribuable peut par
application de la législation interne des deux Etats, être considéré comme domicilié dans chacun
des États contractants, conformément au droit interne de l'un et l'autre État (conflit de double
domicile fiscal) ;

32
3)- Pour résoudre les cas où la double imposition provient d'un conflit relatif à l'imposition dans
l'État de résidence du contribuable et dans l'État de la source du revenu, lorsque cette résidence
et cette source ne sont pas situées dans le même État contractant.
Ainsi, un expatrié peut devenir résident d‘un Etat étranger au sens conventionnel, bien qu‘ayant
conservé son domicile fiscal en Algérie.
Les conventions inspirées du modèle OCDE donnent le droit d‘imposition des traitements et
salaires à l‘Etat où s‘exerce l‘activité.
c)- Revenus de source algérienne
Les contribuables qui disposent de revenus de source algérienne sont imposables à raison de ces
revenus, à moins qu‘une convention fiscale ne détermine une règle d‘imposition différente.
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Sont exonérés de l’impôt sur le revenu global
Article 5 du CIDTA
Modifié par l’article 2 de la loi de finances 1993.
Sont exonérés de l’impôt sur le revenu global :
1)- Les personnes dont le revenu net global annuel est inférieurs ou égal au seuil d‘imposition
prévu au barème de l‘impôt sur le revenu global.
2)- Les ambassadeurs et agents diplomatiques, les consuls et agents consulaires de nationalité
étrangère lorsque les pays qu‘ils représentent concèdent des avantages analogues aux agents
diplomatiques et consulaires algériens.
Bénéficient d’une exonération permanente:
- les bénéfices dont le montant est inférieur ou égal au seuil d‘imposition, prévu au barème de
l‘impôt sur le revenu global (120.000DA);
- les entreprises relevant des associations de personnes handicapées agréées ainsi que les
structures qui en dépendent ;
- les montants des recettes réalisés par les troupes théâtrales;
- les revenus issus des activités portant sur le lait cru destiner à la consommation en l‘état.
Bénéficient d’une exonération pour une période de dix (10) ans, les revenus réalisés par
- les artisans traditionnels ainsi que ceux exerçant une activité d‘artisanat d‘art.
Bénéficient d’une exonération pour une période de trois (3) ans, à compter de la date de
mise en exploitation, les bénéfices réalisés dans le cadre des activités exercées par :
- les jeunes promoteurs d‘investissement éligibles à l‘aide du «Fonds National de Soutien à
l‘Emploi des Jeunes»,
- les personnes éligibles au régime de soutien à la création d‘activités de production régi par la
Caisse Nationale d‘Assurance - Chômage (CNAC),
- les promoteurs d‘activités ou de projets éligibles à l‘aide du Fonds National de Soutien au
Micro- crédit (ANGEM)
Lorsque ces activités sont exercées dans une zone à promouvoir, la période d‘exonération est
portée à six (6) ans.
Ces périodes sont prorogées de deux (2) années lorsque les promoteurs d‘investissements
s‘engagent à recruter au moins trois (3) employés à durée indéterminée.
Le non-respect des engagements liés au nombre d‘emplois créés entraine le retrait de l‘agrément
et le rappel des droits et taxes qui auraient dus être acquittés.
Lorsque les activités exercées par les jeunes promoteurs d‘investissements, éligibles à l‘aide du «
Fonds national de soutien à l‘emploi des jeunes » ou de la « Caisse nationale d‘assurance-
chômage » ou du « Fonds national de soutien au micro crédit » sont implantées dans une zone

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bénéficiant de l‘aide du «Fonds spécial de développement des régions du Sud », la période de
l‘exonération de l‘impôt sur le revenu global est portée à dix (10) années à compter de la mise en
exploitation. (Art. 2 LF 2014)
- Bénéficient d‘une exonération en matière d‘IRG, les distributions faites au profit des
actionnaires ou détenteurs de parts sociales des sociétés relevant de l‘IFU (art.10 LF 2015).
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Notion de chef de foyer fiscal
Article 6 du CIDTA
1)- Chaque contribuable est imposable tant en raison de ses revenus personnels que ceux de ses
enfants et des personnes qui, habitant avec lui, sont considérés comme étant à sa charge.
Pour l‘application de l‘alinéa précédent, sont considérés à la charge du contribuable, à la
condition de ne pas avoir de revenus distincts de ceux qui servent de base à l‘imposition de ce
dernier :
a)- ses enfants s‘ils sont âgés de moins de 18 ans ou de moins de 25 ans s‘ils justifient de la
poursuite de leurs études ou s‘ils justifient d‘un taux d‘invalidité fixé par un texte réglementaire ;
b)- sous les mêmes conditions, les enfants recueillis par lui à son propre foyer.
2)- Le contribuable peut réclamer des impositions distinctes pour ses enfants lorsqu‘ils tirent un
revenu de leur propre travail ou d‘une fortune indépendante de la sienne.
Imposition commune
3)- L‘imposition commune ouvre droit à un abattement de 10 % du revenu imposable.
Exemple
Revenu de mari = 200.000.00
Revenu de l‘épouse = 300.000.00
Revenu global = 500.000.00
Abattement 10% = 50.000.00
Revenu imposable = 450.000.00
Droits suivant l‘imposition commune
Base = 450 000.00 droit = 75 000.00 (1)
Droits séparément
Le mari
Base = 200000.00 droits = 16 000.00 (2)
L‘épouse
Base = 300 000.00 droits = 36 000.00 (3)
Total = 16 000.00 + 36 000.00 = 52 000.00 (4)
Conclusion
En cas d‘imposition commune ils règlent en plus la somme de (1) – (4) = 75 000.00 – 52 000.00
= 23 000.00
Demande :
Remplir le G n°1 et signature des deux parties uniquement.
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Bénéfices sociaux
Article 7 du CIDTA
Sont personnellement soumis à l‘impôt sur le revenu global pour la part des bénéfices sociaux
correspondant à leurs droits dans la société :

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- les associés de sociétés de personnes ;
- les associés des sociétés civiles professionnelles constituées pour l‘exercice en commun de la
profession de leurs membres ;
- Les membres des sociétés civiles soumises au même régime que les sociétés en nom collectif à
condition que ces sociétés ne soient pas constituées sous forme de sociétés par actions ou à
responsabilité limitée et que leurs statuts prévoient la responsabilité indéfinie des associés en ce
qui concerne le passif social ;
- Les membres des sociétés en participation qui sont indéfiniment et solidairement responsables.
Introduction
La recherche du profit est l‘idée qui sous-tend toute création de société.
Mais pour y parvenir, celle-ci doit être organisée d‘une manière lui permettant de définir d‘une
façon assez précise sa stratégie et les moyens à mettre en œuvre.
Le code de commerce offre à cet égard, une multitude de formes de sociétés de tailles variées
fondées essentiellement sur la responsabilité pouvant être encourue, en cas de faillite, par les
membres qui la composent.
En effet, celle-ci est engagée d‘une façon limitée pour les sociétés de capitaux et illimitée pour
les sociétés de personnes.
Mais le choix d‘une forme de société dépendra surtout, du traitement fiscal réservé aux
rémunérations perçues par ses dirigeants.
Le présent bulletin a pour objet d‘apporter des éclaircissements d‘une part sur la signification de
la notion de dirigeant de société et d‘autre part sur les modalités d‘imposition des rémunérations
allouées à ces derniers.
La notion de dirigeant de société :
On entend par dirigeant de société toute personne :
- Investi d‘un pouvoir de gestion ou d‘administration dans une société ;
- Le pouvoir de gestion se définit par tous les actes de direction des affaires de la société
(signature de contrats, lancement des investissements….).
- Le pouvoir d‘administration est constitué par la participation à la définition de la stratégie et la
politique globale de la société.
Types de dirigeants de sociétés :
En fonction de la typologie des sociétés prévue par le code de commerce, le dirigent de
société peut être Pour les sociétés par actions :
- Le président du conseil d‘administration (ou PDG dans le langage courant)
- Le directeur général ;
- Le directeur général délégué ;
- Un Administrateur ;
- Un membre du directoire ;
- Un membre du conseil de surveillance ;
Pour les sociétés à responsabilité limitée :
- Le gérant (associé ou non) ;
- Le gérant majoritaire ;
- Le gérant minoritaire.
Pour les sociétés en commandite par actions :
- Le gérant associé en commandité ;
- Le gérant non associé ;
- Les membres du conseil de surveillance.

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La gérance de la société peut prendre plusieurs formes :
Gérance salariale :
Elle a pour fondement un contrat de travail ;
Gérance libre :
C‘est une gérance autonome (prestation) ;
Gérance statutaire :
Elle est prévue par les statuts de la société.
Régime fiscal du dirigeant de société :
Le régime fiscal applicable aux rémunérations perçues par les dirigeants de sociétés est fonction
de la forme juridique de la société et de la qualité de ces derniers.
SOCIETE PAR ACTIONS (SPA) :
La société par actions est celle dont le capital est divisé en actions et qui est constituée entre des
associés qui ne supportent les pertes qu‘a concurrence de leurs apports (art 592 du code de
commerce).
L’administration de la société par actions peut se faire suivant deux (02) systèmes :
Le système classique (structure moniste) :
Dans ce système la SPA est administrée par un conseil d‘administration composé de trois
membres au moins et de douze au plus (art.610 du C.C)
Le conseil d‘administration élit parmi ses membres un président et détermine sa rémunération.
Les rémunérations allouées aux membres du conseil d’administration (administrateurs et
président) peuvent être :
des jetons de présence :
L‘assemblée générale alloue aux administrateurs en rémunération de leurs activités, une somme
fixe annuelle à titre de jetons de présence, le montant de celle-ci est porté en charge
d‘exploitation (art 632 du CC) ;
Des tantièmes :
Ils sont alloués au conseil d‘administration en sus des jetons de présence dans les conditions
prévues aux articles 727 et 728 du CC.
Les tantièmes ont généralement pour base de calcul le chiffre d‘affaires.
Des rémunérations exceptionnelles :
Peuvent être allouées, par le conseil d‘administration, des rémunérations exceptionnelles pour
des missions ou mandats confiés à des administrateurs membres du conseil.
Le système moderne (structure dualiste) :
La société est :
- Dirigée par un directoire composé de trois (3) à cinq (05) membres ;
- Contrôlée en permanence par un conseil de surveillance composé au minimum de sept (07)
membres et au maximum de douze (12) membres.
Les rémunérations allouées aux membres dirigeants peuvent être :
En ce qui concerne les membres du conseil de surveillance :
Des rémunérations fixes :
L‘assemblée générale ordinaire peut allouer aux membres du conseil de surveillance une somme
fixe à titre de rémunération de leur activité (art 668 du CC) ;
Des rémunérations exceptionnelles :
Il peut être alloué également par le conseil de surveillance des rémunérations exceptionnelles
pour des missions ou mandats confiés à des membres de ce conseil, ces rémunérations sont
portées en charges d‘exploitation.
En ce qui concerne les membres du directoire :
Des rémunérations de fonction :
Les membres du directoire perçoivent des rémunérations au titre de leur fonction.

36
Celles-ci sont fixées dans l‘acte de leur nomination par le conseil de surveillance.
Autres rémunérations :
Rémunération de l’administrateur délégué :
Le conseil d‘administration peut déléguer, en cas de vacance du poste, un administrateur dans les
fonctions de président.
Il peut également lui fixer une rémunération.
Rémunération des directeurs généraux :
Sur proposition du président, le conseil d‘administration peut donner à une ou deux personnes
physiques, mandat d‘assister le président, à titre de directeurs généraux.
L‘exercice de la fonction de directeur général donne lieu à une rémunération déterminée par le
conseil d‘administration.
Modes d’imposition :
Jetons de présence et Tantièmes:
Les jetons de présence et les tantièmes sont assujettis à l‘IRG/revenus des capitaux mobiliers.
L’imposition est opérée suivant le système de la retenue à la source libératoire de l’IRG
(art 104 du code des impôts directs et taxes assimilées) par application des taux suivants :
- 10 % pour les résidents ;
- 15 % pour les non-résidents.
Rémunérations exceptionnelles allouées aux membres du conseil d’administration ou de
surveillance (selon le cas) :
Ces rémunérations sont soumises à l‘IRG dans la catégorie des salaires.
Rémunérations fixes allouées aux membres du conseil de surveillance :
Les sommes perçues en rémunération de leurs fonctions par les membres du conseil de
surveillance sont imposables à l‘IRG dans la catégorie des salaires.
SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE (SARL) :
Aux termes des dispositions de l‘article 564 du code de commerce, la société à responsabilité
limitée est instituée par une ou plusieurs personnes qui ne supportent les pertes qu‘a concurrence
de leurs apports. Lorsqu‘elle ne comporte qu‘une seule personne en tant qu‘associée unique,
celle-ci est dénommée Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée.
La société à responsabilité limitée est gérée par une ou plusieurs personnes physiques.
Les gérants peuvent être des étrangers à la société.
Types de gérants :
Qu‘ils soient minoritaires ou majoritaires les gérants associés de SARL sont soumis, pour
l‘essentiel, au même régime fiscal même s‘ils continuent de relever de deux catégories
d‘imposition différentes :
Gérant majoritaire :
Le gérant est qualifié de majoritaire lorsqu‘il détient la majorité des parts sociales (plus de 50%)
en pleine propriété ou en usufruit, directement ou par l‘intermédiaire de son conjoint ou de ses
enfants non émancipés.
Ainsi, le gérant qui n‘a pas personnellement la propriété des parts sociales est considéré comme
associé si son conjoint ou ses enfants non émancipés ont la qualité d‘associé.
Dans ce cas, comme dans celui où le gérant est associé, les parts appartenant en toute propriété
ou en usufruit aux conjoints et aux enfants non émancipés du gérant sont considérées comme
possédées par ce dernier.
Il sera considéré également comme gérant majoritaire lorsque, exerçant ses fonctions dans le
cadre d‘une collégialité (gérance collective) majoritaire, il ne détient qu‘une minorité de
participation.
En d‘autres termes, ce sont les parts détenues par la collégialité qui détermineront la qualité de
gérant majoritaire ou minoritaire.

37
Enfin, sont prises en compte pour le calcul du montant de la participation, les parts détenues dans
l‘indivision par le gérant, lorsque les coindivisaires sont d‘accord sur l‘exercice des droits qui y
sont rattachés.
Le revenu perçu par le gérant minoritaire est assimilé à un salaire.
Gérant minoritaire :
Le gérant minoritaire, auquel on assimile le gérant égalitaire, est celui qui détient au maximum
50% du capital social.
Le revenu perçu par le gérant minoritaire est assimilé à un salaire.
Gérant non associé :
Le gérant non associé est celui qui ne possède aucune part sociale ni directement ni
indirectement mais lié à la société par un contrat de travail ;
Modes d’imposition :
Gérants majoritaires :
Les rémunérations allouées aux gérants majoritaires sont soumises à l‘impôt sur le revenu global
dans la catégorie des traitements et salaires dans la mesure où elles correspondent à un travail
effectif et que leur montant global n‘excède pas la rétribution normale des fonctions exercées
(rémunérations exagérées).
Le salaire du conjoint du gérant est également déductible s‘il est réellement versé et correspond à
un travail effectif.
Remarque
Il est à noter que les revenus des associés gérants majoritaires des SARL sont exclus du champ
d‘application de la TAP (Article 24 de la loi de finances pour l‘année 2003).
Gérants minoritaires :
Assimilés à des salariés, les gérants minoritaires, sont imposés à l‘IRG dans la catégorie des
traitements et salaires.
Ces rémunérations sont admises en déduction du bénéfice de la société pour le calcul de l‘IBS,
sous réserve toutefois qu‘elles correspondent à un travail effectif et que leur montant global
n‘excède pas la rétribution normale des fonctions exercées.
Le régime fiscal des gérants minoritaires est identique à celui applicable aux dirigeants salariés
des sociétés par actions et présente les mêmes particularités.
Gérants non associés :
Les rémunérations allouées aux gérants non associés sont imposables à l‘IRG dans la catégorie
des traitements et salaires.
SOCIETE EN COMMANDITE PAR ACTIONS (SCA) :
La société en commandite par actions est une société comportant deux catégories d‘associés :
Les commandités qui ont la qualité de commerçant et qui doivent répondre indéfiniment et
solidairement des dettes sociales ;
Les commanditaires qui ont la qualité d'actionnaires et ne supportent les pertes qu'à concurrence
de leurs apports.
Le nombre des associés commanditaires ne peut être inférieur à trois (art. 715 ter du C.C).
La gestion de la SCA :
La SCA est gérée par un ou plusieurs gérants qui peuvent être des commandités ou des tiers.
Les commanditaires ne peuvent avoir la qualité de gérant.
Gérant associe en commandité :
La rémunération du gérant est déterminée par les statuts.
Toute autre rémunération ne peut être allouée que par l‘assemblée générale ordinaire des
actionnaires, et avec l‘accord des commandités.
Cet accord doit être donné à l‘unanimité, sauf disposition contraire des statuts (art.715 ter-6 du
C.C)

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Les gérants non associés :
Les gérants non associés sont ceux qui ne possèdent aucune part sociale ni directement ni
indirectement, mais liés à la société par un contrat de travail.
Les membres du conseil de surveillance :
Les membres du conseil de surveillance sont nommés par l‘assemblée générale ordinaire.
Ils ont pour mission d‘assumer le contrôle permanent de la gestion de la société (art 715 ter 2 du
CC).
La rémunération des membres du conseil de surveillance peut être fixée par les statuts.
Celle-ci consiste, le plus souvent, en une somme globale fixée par l‘assemblée générale ordinaire
que les membres du conseil de surveillance se répartissent entre eux comme ils l‘entendent.
Modes d’imposition :
Gérant associé commandité :
Le régime fiscal des rémunérations des gérants associés commandités est identique à celui
des gérants majoritaires de SARL :
Déductibilité des bénéfices sociaux et imposition à l‘IRG, au nom des bénéficiaires, dans la
catégorie des traitements et salaires.
Les gérants non associés :
Le traitement fiscal des rémunérations des gérants non associés de la société en commandite par
actions est identique à celui applicable aux gérants minoritaires de SARL. Leurs rémunérations
relèvent de l‘IRG dans la catégorie des traitements et salaires.
Les membres du conseil de surveillance :
Les rémunérations versées aux membres du conseil de surveillance sont soumises à l‘IRG dans
la catégorie des bénéfices dans la catégorie des traitements et salaires
Elles sont déductibles des bénéfices sociaux lorsqu‘elles correspondent à un travail effectif ;
Remarque
Si les sommes versées aux gérants (associés ou non) ou aux membres du conseil de surveillance
sont jugées excessives, la fraction excédant la rétribution normale de la fonction exercée n‘est
pas déductible du bénéfice social et constitue, de ce fait, un revenu mobilier pour le bénéficiaire
imposable en tant que tel.
SOCIETE DE PERSONNES:
Gérant non associé :
Les rémunérations allouées aux gérants non associés des sociétés de personnes et assimilées, qui
ont opté pour leur assujettissement à l‘impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) relèvent de
l‘IRG dans catégorie des traitements et salaires.
Gérant associé :
Les rémunérations perçues par les gérants associés des sociétés de personnes, et assimilées, sont
soumises à l‘impôt sur le revenu global dans la catégorie des traitements et salaires.
SOCIETE CIVILE PROFESSIONNELLE :
Le code civil ne contient aucune disposition relative à la rémunération des gérants.
Les statuts peuvent donc, soit préciser le mode de calcul de cette rémunération (traitement fixe,
proportionnel aux recettes etc.….), soit laisser le soin à une décision collective des associés prise
à une majorité qu‘ils déterminent.
Le régime fiscal applicable aux rémunérations versées aux gérants des sociétés civiles est en
fonction, à la fois, de la qualité de ceux-ci (associés ou tiers) et du régime fiscal applicable à la
société.
Bien qu’en principe soumises au régime fiscal des sociétés de personnes, les sociétés civiles
peuvent, en effet, être assujetti à l’impôt sur les bénéfices des sociétés soit de plein droit,
soit sur option :

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- de plein droit, lorsqu‘elles revêtent la forme de sociétés de capitaux ou se livre à l‘exercice
d‘une activité commerciale ;
- sur option, lorsqu‘elles optent pour le régime de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés.
Le mode d‘assujettissement à l‘impôt sur les bénéfices des sociétés a une incidence sur la
qualification de la rémunération.
Gérants non associés :
Lorsque la gestion de la société est confiée à un tiers non associé, la rémunération qui lui est
versée est déductible des résultats de la société.
Cette rémunération est imposée entre les mains du bénéficiaire à l‘impôt sur le revenu dans la
catégorie des traitements et salaires ;
Gérants associés :
Dans les sociétés civiles passibles de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés, les rémunérations des
associés gérants sont conformément à la règle générale, déductibles des bénéfices sociaux et
imposables au nom des bénéficiaires, sauf si elles sont exagérées.
- Si la société civile est soumise à l‘impôt sur les bénéfices des sociétés à la suite d‘une option
expresse, le régime fiscal des rémunérations allouées aux gérants associés est le même que celui
applicable aux gérants majoritaires et minoritaires de SARL.
- Si la société civile est passible de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés en considération de son
objet, les rémunérations des associés ayant la qualité d‘administrateur, sont imposées à l‘IRG
dans la catégorie des traitements et salaires.
Toutefois, lorsque la société, en gardant sont objet civil, a été assujettie à l‘impôt sur les
bénéfices des sociétés en raison de sa forme, les rémunérations des dirigeants associés sont
soumises au même régime que celui applicable aux rémunérations de même nature versées par
les sociétés par actions, en commandite par actions ou à responsabilité limitée dont elle a adopté
la forme.
Obligations déclaratives (IRG-Associés retenue à la source) :
Déclaration des retenues à la source opérées sur la distribution des bénéfices :
Les entreprises qui distribuent des dividendes à leurs associés ou actionnaires, personnes
physiques, sont tenues de procéder à la retenue à la source au titre de l‘IRG au taux de 10 % ou
15% (selon le critère de résidence) et de la reverser à la recette des impôts suivant le système des
droits au comptant par le biais de la déclaration G n°50.
Responsabilité des dirigeants de sociétés :
La responsabilité du ou (des) dirigeant(s) et/ou du ou (des) gérant(s) majoritaire(s) ou
minoritaire(s) peut être engagée solidairement avec cette société du paiement de toutes les
impositions et amendes dues lorsque le recouvrement de celles-ci s‘est avéré impossible pour
cause de manœuvres frauduleuses ou inobservation répétée des diverses obligations fiscales (art.
155 du code des procédures fiscales).
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Lieu d’imposition
Article 8 du CIDTA
Modifié par l’article 2 de la loi de finances 2012 et par l’article 16 de la loi de finances 2017
Si le contribuable a une résidence unique, l‘impôt est établi au lieu de cette résidence.
Si le contribuable possède plusieurs résidences en Algérie, il est assujetti à l‘impôt au lieu où il
est réputé posséder son principal établissement.
Toutefois, les revenus des associés de sociétés de personnes et les sociétés en participation
au sens du code du commerce et les membres de sociétés civiles, sont assujettis à l‘IRG au

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lieu de l‘exercice de l‘activité ou de la profession, ou le cas échéant, au principal
établissement.
Les personnes physiques qui disposent de revenus de propriétés, exploitations ou professions
situées ou exercées en Algérie, sans y avoir leur domicile fiscal, sont imposables au lieu où elles
possèdent, en Algérie, leurs principaux intérêts.
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Définition du revenu imposable
Article 9 du CIDTA
L‘impôt est dû à raison des revenus ou bénéfices que le contribuable réalise ou dont il dispose au
cours de chaque année.
Les revenus imposables dans la catégorie des Bénéfices professionnels sont:
- Les bénéfices réalisés par les personnes physiques et provenant de l'exercice d'une profession
commerciale, industrielle ou artisanale ainsi que ceux réalisés sur les activités minières;
Les bénéfices réalisés par les personnes physiques qui:
- Se livrent à des opérations d'intermédiaires pour l'achat ou la vente des immeubles ou des fonds
de commerce ou qui, habituellement, achètent en leur nom les mêmes biens en vue de les
revendre;
- Étant bénéficiaires d'une promesse unilatérale de vente portant sur un immeuble, cèdent à leur
diligence lors de la vente de cet immeuble par fractions ou par lots, le bénéfice de cette promesse
de vente aux acquéreurs de chaque fraction ou lot;
- Donnent en location un établissement commercial ou industriel muni du mobilier ou du
matériel nécessaire à son exploitation, que la location comprenne ou non, tout ou partie des
éléments incorporels du fonds de commerce ou d'industrie;
- Exercent l'activité d'adjudicataire, concessionnaire, fermier de droits communaux;
- Tirent des profits des activités avicoles et cuniculicoles lorsqu'elles ont un caractère industriel;
- Réalisent des produits provenant de l'exploitation de salins, lacs salés ou marais salants,
- Les revenus des marins pêcheurs, patrons pêcheurs, armateurs et exploitants de petits métiers ;
- Réalisent des gains nets en capital réalisés à l‘occasion de la cession à titre onéreux de valeurs
mobilières et de droits sociaux.
Quels sont les revenus exonérés?
Bénéficient d'une exonération Permanente:
- Les personnes dont le revenu net global annuel est inférieur ou égal au seuil d'imposition prévu
au barème de l'impôt sur le revenu global;
- Les entreprises relevant des associations de personnes handicapées agréées ainsi que les
structures qui en dépendent;
- Les troupes exerçant une activité théâtrale, au titre des recettes réalisées;
- les revenus issus des activités portant sur le lait cru destiné à la consommation en l‘état ;
- Les sommes perçues, sous forme d‘honoraires, cachets de droits d‘auteur et d‘inventeurs au
titre des œuvres littéraires scientifiques, artistiques ou cinématographique, par les artistes,
auteurs compositeurs et inventeurs.
Bénéficient d'une exonération pour une période de dix (10) ans :
Les artisans traditionnels ainsi que ceux exerçant une activité d'artisanat d'art.
Bénéficient d'une exonération pour une période de trois (03) ans:
Les activités créées par les jeunes promoteurs d‘investissement dans le cadre des dispositifs
ANSEJ, CNAC et ANGEM et ce à compter de la date de leur mise en exploitation. Lorsque ces

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activités sont exercées dans une zone à promouvoir, la période d'exonération est portée à six (06)
ans.
Cette période est prorogée de deux (02) années lorsque les promoteurs d‘investissements
s‘engagent à recruter au moins trois (03) employés à durée indéterminée.
Le non-respect des engagements liés au nombre d‘emplois créés entraîne le retrait de l'agrément
et le rappel des droits et taxes qui auraient dus être acquittés.
Lorsque les activités exercées par les jeunes promoteurs d‘investissements, éligibles laide du «
Fonds national de soutien l‘emploi des jeunes » ou de la « Caisse nationale d‘assurance-
chômage » ou du « Fonds national de soutien au micro-crédit », sont implantées dans une zone
bénéficiant de laide du « Fonds spécial de développement des régions du Sud », la période de
l‘exonération de l‘impôt sur le revenu global est portée dix (10) années compter de la mise en
exploitation.
Quel est le mode d’imposition ?
Le régime du réel s'applique obligatoirement aux contribuables dont le chiffre d'affaires annuel
excède le trente millions de dinars (30.000.000 DA).
Comment est déterminé votre bénéfice imposable?
Le bénéfice imposable est le bénéfice net, égal à la différence entre les produits perçus par le
contribuable et les charges supportées par lui.
Les produits retenus pour la détermination du bénéfice imposable :
Les produits à retenir pour le calcul des bénéfices imposables comprennent
principalement:
- Les ventes ou les recettes provenant des travaux ou prestations de services.
- Les subventions.
- Produits divers.
Les charges déductibles pour la détermination du bénéfice imposable :
La législation fiscale autorise certaines charges à être prise en déduction pour la
détermination du bénéfice net imposable, il s’agit des :
- frais généraux;
- frais financiers;
- frais divers;
- impôts et taxes à caractère professionnel;
- amortissements;
- provisions.
Conditions générales de déduction des charges :
Les charges déductibles doivent remplir les conditions suivantes:
- Etre engagées dans le cadre de la gestion normale de l'entreprise ou dans son intérêt;
- Correspondre à une charge effective et être appuyées de justifications suffisantes;
- Se traduire par une diminution de l'actif net;
- Etre comprises dans les charges de l'exercice au cours duquel elles ont été engagées.
- Les charges ne peuvent être déduites que des résultats de l‘exercice auquel elles se rattachent.
Réductions :
Les contribuables relevant des du régime d’imposition du réel peuvent bénéficier des
abattements suivants :
- Le bénéfice tiré d'une activité exclusive de boulangerie est réduit de 35 %.
- Sous certaines conditions, les bénéfices réinvestis subissent un abattement de 30 % pour la
détermination du revenu à comprendre dans les bases de l'impôt sur le revenu global et, ce, dans
les conditions suivantes :

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Les bénéfices doivent être réinvestis dans des investissements amortissables (mobiliers ou
immobiliers)
À l‘exception des véhicules de tourisme ne constituant pas un outil principal d‘activité, au cours
de l‘exercice de leur réalisation ou au cours de l‘exercice qui suit.
Dans ce dernier cas, les bénéficiaires dudit avantage doivent souscrire, à l‘appui de leurs
déclarations annuelles, un engagement de réinvestissement.
Pour bénéficier de cet abattement, les bénéficiaires doivent tenir une comptabilité
régulière.
En outre, ils doivent mentionner distinctement, dans la déclaration annuelle des résultats, les
bénéfices susceptibles de bénéficier de l‘abattement et joindre la liste des investissements
réalisés avec indication de leur nature, de la date d‘entrée dans l‘actif et de leur prix de revient.
En cas de cession ou de mise hors service intervenant dans un délai inférieur à 5 ans
Au moins et non suivi d‘un investissement immédiat, les personnes doivent verser, au receveur
des impôts, un montant égal à la différence entre l‘impôt qui devrait être payé et l‘impôt payé
dans l‘année du bénéfice de l‘abattement.
Les droits supplémentaires ainsi exigibles sont majorés de 5 %.
Une imposition complémentaire est également établie dans les mêmes conditions en cas de non-
respect de l‘engagement.
Des abattements sont accordés aux activités créées par les jeunes promoteurs
d’investissement dans le cadre des dispositifs ANSEJ, CNAC et ANGEM, après la période
d’exonération, comme suit :
70 % d‘abattement pour la 1ère année d‘imposition,
50 % d‘abattement pour la 2ème année d‘imposition,
25 % d‘abattement pour la 3ème année d‘imposition.
Bénéficient également de ces abattements pour la période restant à courir, les activités
susmentionnées ayant bénéficié de l‘exonération et dont la période de l‘abattement demeure en
cours, sans pour autant réclamer la restitution de ce qui a été versé.
---------------oo00oo---------------
Détermination de revenus imposables
Article 10 du CIDTA
1)- Le bénéfice ou revenu imposable est constitué par l‘excédent du produit brut effectivement
réalisé, y compris la valeur des profits et avantages dont le contribuable a joui en nature, sur les
dépenses effectuées en vue de l‘acquisition et de la conservation du revenu.
2)- modifié par l’article 3 de la loi de finances 2009.modifié par l’article 4 de la loi de
finances pour 2017
Le revenu net global annuel servant de base à l‘impôt sur le revenu est déterminé en totalisant les
bénéfices ou revenus nets visés aux articles 11 à 76, à l’exclusion de ceux relevant d’une
imposition au taux libératoire, et des charges énumérées à l‘article 85 du code des impôts
directs et taxes assimilées.
3)- Le bénéfice ou le revenu net de chacune des catégories de revenus visés au paragraphe 2 ci-
dessus est déterminé distinctement suivant les règles propres à chacune d'elles.
Quel est le régime d’imposition applicable ?
Le régime du réel vous est obligatoirement applicable dans le cas où votre chiffre d‘affaires
annuel excède le seuil de 30.000.000 DA.
Le régime du réel vous est obligatoirement applicable dans le cas où vous optez
Précision :
Le chiffre d’affaires annuel à retenir est un chiffre d’affaires :

43
- Hors T.V.A pour les assujettis à cette taxe,
- T.V.A comprise pour les non assujettis.
Comment est déterminé votre bénéfice imposable?
Votre bénéfice imposable est celui résultant de la tenue d‘une comptabilité réelle conforme aux
prescriptions des articles 9 à 12 du code de commerce
Il est égal à la différence entre:
- d‘une part, les produits perçus,
- et d‘autre part, les charges supportées dans le cadre de l‘exercice de votre activité.
Les produits à retenir pour la détermination de votre bénéfice imposable
Les produits à retenir sont constitués par :
- Les ventes de marchandises ou recettes provenant de travaux effectués ou prestations de
services fournis
Les produits accessoires d’exploitation concernant notamment:
Les revenus des immeubles figurant à l‘actif du bilan.
Les produits financiers représentés par :
- les produits des actions et parts sociales passibles de l‘IBS,
- les produits des créances, dépôts et cautionnements.
- Les redevances perçues pour la concession de droits de la propriété industrielle appartenant à
l‘entreprise ;
- Les plus-values professionnelles ;
- Les dégrèvements sur impôt antérieurement déduits des bénéfices imposables.
Les charges déductibles pour la détermination de votre bénéfice imposable
Les charges déductibles, comprennent :
- les achats de matières et marchandises ;
- les frais généraux ;
- les amortissements ;
- les provisions ;
- les impôts et taxes professionnels.
Les conditions générales de déduction des charges
Pour être déductibles, les charges doivent remplir les conditions suivantes:
- Être engagées dans le cadre de la gestion normale de l‘entreprise ou dans son intérêt ;
- Correspondre à une charge effective et être appuyées de justifications suffisantes;
- Se traduire par une diminution de l‘actif net ;
- Être comprises dans les charges de l‘exercice au cours duquel elles ont été engagées.
Quelles sont les réductions dont vous pouvez bénéficier?
La loi fiscale vous accorde les réductions ci-après:
- 35%, sur le bénéfice de l‘activité de boulangerie (pour le pain exclusivement) ;
- 30%, sur les bénéfices réinvestis, dans les conditions suivantes :
1) - Obligation de réinvestissement des bénéfices dans des investissements amortissables
(mobiliers ou immobiliers) à l‘exception des véhicules de tourisme ne constituant pas un outil
principal d‘activité, au cours de l‘exercice de réalisation ou au cours de l‘exercice qui suit.
Dans ce dernier cas, les bénéficiaires dudit avantage doivent souscrire, à l‘appui de leurs
déclarations annuelles, un engagement de réinvestissement ;
2)- Tenue d’une comptabilité régulière.
Les contribuables concernés doivent mentionner distinctement, dans la déclaration annuelle des
résultats, les bénéfices susceptibles de bénéficier de l‘abattement et joindre la liste des

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investissements réalisés avec indication de leur nature, de la date d‘entrée dans l‘actif et de leur
prix de revient ;
3)- En cas de cession ou de mise hors service, intervenant dans un délai inférieur à cinq (05) ans
au moins, et non suivi d‘un investissement immédiat, les personnes doivent verser, au receveur
des impôts, un montant égal à la différence entre l‘impôt qui devrait être payé et l‘impôt payé
dans l‘année du bénéfice de l‘abattement.
Les droits supplémentaires ainsi exigibles sont majorés de 5%.
Des abattements sont accordés aux
Activités créées par les jeunes promoteurs d’investissement éligibles
- À l‘aide du « Fonds National de Soutien à l‘Emploi des Jeunes » ;
- De « la Caisse Nationale d‘Assurance -Chômage » ;
- Et à « l‘Agence Nationale de Gestion du Micro- crédit »,
Après la période d’exonération.
Ces abattements sont fixés comme suit :
- 70% d‘abattement pour la 1ère année d‘imposition,
- 50% d‘abattement pour la 2ème année d‘imposition,
- 25% d‘abattement pour la 3ème année d‘imposition.
Bénéficient également de ces abattements pour la période restant à courir, les activités
susmentionnées ayant bénéficié de l‘exonération et dont la période de l‘abattement demeure en
cours, sans pour autant réclamer la restitution de ce qui a été versé.
Quels sont les bénéfices exonérés?
Bénéficient d’une exonération permanente:
- les bénéfices dont le montant est inférieur ou égal au seuil d‘imposition, prévu au barème de
l‘impôt sur le revenu global (120.000DA);
- les entreprises relevant des associations de personnes handicapées agréées ainsi que les
structures qui en dépendent ;
- les montants des recettes réalisés par les troupes théâtrales;
- les revenus issus des activités portant sur le lait cru destiner à la consommation en l‘état.
Bénéficient d’une exonération pour une période de dix (10) ans, les revenus réalisés par
:
- les artisans traditionnels ainsi que ceux exerçant une activité d‘artisanat d‘art.
Bénéficient d’une exonération pour une période de trois (3) ans, à compter de la date de
mise en exploitation, les bénéfices réalisés dans le cadre des activités exercées par :
- les jeunes promoteurs d‘investissement éligibles à l‘aide du «Fonds National de Soutien à
l‘Emploi des Jeunes»,
- les personnes éligibles au régime de soutien à la création d‘activités de production régi par la
Caisse Nationale d‘Assurance - Chômage (CNAC),
- les promoteurs d‘activités ou de projets éligibles à l‘aide du Fonds National de Soutien au
Micro- crédit (ANGEM)
Lorsque ces activités sont exercées dans une zone à promouvoir, la période d‘exonération est
portée à six (6) ans.
Ces périodes sont prorogées de deux (2) années lorsque les promoteurs d‘investissements
s‘engagent à recruter au moins trois (3) employés à durée indéterminée.
Le non-respect des engagements liés au nombre d‘emplois créés entraine le retrait de l‘agrément
et le rappel des droits et taxes qui auraient dus être acquittés.
Lorsque les activités exercées par les jeunes promoteurs d‘investissements, éligibles à l‘aide du «
Fonds national de soutien à l‘emploi des jeunes » ou de la « Caisse nationale d‘assurance-

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chômage » ou du « Fonds national de soutien au micro crédit » sont implantées dans une zone
bénéficiant de l‘aide du «Fonds spécial de développement des régions du Sud », la période de
l‘exonération de l‘impôt sur le revenu global est portée à dix (10) années à compter de la mise en
exploitation. (Art. 2 LF 2014)
- Bénéficient d‘une exonération en matière d‘IRG, les distributions faites au profit des
actionnaires ou détenteurs de parts sociales des sociétés relevant de l‘IFU (art.10 LF 2015).
Quelles sont vos obligations comptables?
-Tenue d‘une comptabilité à partie double avec :
- Livre - journal;
- Grand-livre;
- Journaux et livres auxiliaires;
- Établissement d‘un bilan ;
- Établissement des factures avec mention du taux et montant de la TVA.
2)- Les revenus fonciers provenant de la location des propriétés bâties et non bâties :
2.1)- Quels sont les revenus relevant de la catégorie des revenus fonciers ?
Sont considérés comme relevant des revenus fonciers, les revenus provenant :
- de la location d‘immeubles ou de fractions d‘immeubles bâtis tels que : les maisons
d‘habitation, les usines, les magasins, les bureaux, etc.
- de la location de tous les locaux commerciaux ou industriels non munis de leurs matériels, à
condition toutefois, que ces revenus ne soient pas inclus dans les bénéfices d‘une entreprise
industrielle, commerciale ou artisanale, d‘une exploitation agricole ou d‘une profession non
commerciale.
C‘est ainsi que relèvent de la catégorie des bénéfices professionnels, les revenus tirés de la
location de locaux:
- d‘une exploitation agricole,
- d‘une profession non commerciale.
Il s‘agit notamment des revenus tirés de locaux utilisés dans le cadre de la profession des
titulaires de revenus non-commerciaux et que l‘exploitant a choisi d‘inscrire sur le registre des
immobilisations.
- du contrat de prêt à usage ;
- de la location des propriétés non-bâties de toute nature y compris les terrains agricoles ;
- De la location de salles des fêtes, fêtes foraines et de cirques qui sont soumis au titre de l‘IRG,
à un versement spontané libératoire au taux de 15%.
2.2)- Comment est déterminé votre revenu imposable?
Le revenu servant de base à l‘IRG au titre de cette catégorie est égal au montant des loyers bruts
annuels.
Exemples d’application
Exemple1
Soit un contribuable ayant perçu au titre de l‘année 2013, un revenu
Provenant de la location d‘habitation pour un montant brut s‘élevant à 90.000 DA.
- Montant brut : 90.000 DA
- Revenu imposable : 90.000 DA
- Montant de l‘impôt (90.000 x 7%) : 6.300 DA
Exemple 2 :
Soit un contribuable ayant perçu au titre de l‘année 2013, un revenu provenant de la location
d‘un local à usage commercial pour un montant brut s‘élevant à 300.000 DA.

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- Montant brut : 300.000 DA
- Revenu imposable : 300.000 DA
- Montant de l‘impôt (300.000 x 15%) : 45.000 DA
Précisions :
i)- Insuffisance de déclaration des revenus fonciers :
En cas d‘insuffisance de déclaration, les revenus fonciers sont estimés d‘après la valeur vénale
réelle des immeubles et ce, quelle que soit leur nature.
ii)- Ne relèvent pas de la catégorie des revenus fonciers :
- les revenus des propriétés bâties ou non bâties compris dans les bénéfices d‘une entreprise
industrielle ou commerciale, d‘une exploitation agricole ou d‘une profession non-commerciale.
Dans ce cas, ils sont imposés au titre de l‘activité professionnelle à laquelle ils se trouvent
attachés, et d‘après les règles applicables à cette activité ;
Ainsi :
- Les revenus des immeubles figurant à l‘actif des entreprises industrielles, commerciales ou
artisanales ou affectés à l‘exercice d‘une profession non-commerciale entrent, selon le cas, dans
la catégorie des bénéfices professionnels ;
- Les revenus des immeubles constituant une exploitation agricole sont compris dans les
bénéfices agricoles de ladite exploitation lorsque le propriétaire l‘exploite lui-même.
iii)- Relèvent des bénéfices professionnels (et non pas des revenus fonciers :
- la location en meublé ;
- la location d‘un établissement industriel ou commercial muni du mobilier ou du matériel
nécessaire à son exploitation.
3)- Les revenus des capitaux mobiliers :
3.1)- Classification des RCM
Les R.C.M. comprennent deux grandes catégories :
A)- Les produits des actions ou parts sociales et revenus assimilés:
1)- Revenus concernés :
Il s’agit essentiellement des revenus distribués par :
- les sociétés par actions ;
- les sociétés à responsabilité limitée ;
- les sociétés civiles constituées sous la forme de sociétés par actions;
- les sociétés de personnes et les associations en participation ayant opté pour le régime fiscal
des sociétés de capitaux.
Par revenus distribués, il y a lieu d’entendre :
- les bénéfices ou produits qui ne sont pas mis en réserve ou incorporés au capital;
- les sommes ou valeurs mises à la disposition des associés, actionnaires ou porteurs de parts et
non prélevées sur les bénéfices ;
- les produits des fonds de placement ;
- les prêts, avances ou acomptes mis à la disposition des associés, directement ou par personnes
ou sociétés interposées
- les rémunérations, avantages et distributions occultes;
- les rémunérations versées aux associés ou dirigeants qui ne rétribuent pas un travail ou un
service réalisé ou dont le montant est exagéré ;
- les jetons de présence et tantièmes alloués aux administrateurs des sociétés en rémunération de
leur fonction ;

47
- les bénéfices et réserves des personnes morales soumises à l‘impôt sur les bénéfices des
sociétés, ayant cessé d‘être assujetties audit impôt ;
- les bénéfices transférés à une société étrangère non résidente par sa succursale établie en
Algérie ou toute autre installation professionnelle au sens fiscal.
Produits n’ayant pas le caractère de revenus distribués:
Ne sont pas considérés comme revenus distribués :
Les répartitions présentant pour les associés ou actionnaires le caractère de remboursement
d‘apport ou de primes d‘émission.
Toutefois, une répartition n‘est réputée présenter ce caractère que si tous les bénéfices et les
réserves autre que la réserve légale ont été auparavant répartis.
A cet égard, ne sont pas considérées comme des apports :
- les réserves incorporées au capital;
- les sommes incorporées au capital ou aux réserves (primes de fusion) à l‘occasion d‘une fusion
de sociétés.
Les répartitions consécutives à la liquidation d’une société dès lors :
- qu‘elles représentent des remboursements d‘apports,
- qu‘elles sont effectuées sur les sommes ou valeurs ayant déjà supporté l‘impôt sur le revenu
global au cours de la vie sociale.
- Les attributions gratuites d‘actions ou parts sociales effectuées dans le cadre :
- d‘une opération de fusion de sociétés réalisée par des sociétés ayant la forme soit de sociétés
par actions, soit de sociétés à responsabilité limitée,
- d‘un apport partiel d‘actif,
- d‘un apport total et simultané d‘actif à deux, ou plusieurs sociétés.
2)- Produits exonérés :
Exonération de l’IRG ou de l’IBS des produits et plus-values de cession des actions et titres
assimilés :
Sont exonérés de l’IRG ou de l’IBS, à compter du 1er janvier 2013, et pour une durée de
cinq (05) ans:
- les produits et les plus-values de cession des actions et titres assimilés cotés en bourse;
- les actions ou parts d‘organismes de placements collectifs en valeurs mobilières.
Exonération de l’IRG ou de l’IBS des produits et plus-values de cession des obligations et
titres assimilés :
Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global (IRG)ou de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés
(IBS), les produits et les plus-values de cession des obligations et titres assimilés et obligations
assimilées du trésor, cotés en bourse ou négociés sur un marché organisé d‘une échéance
minimale de cinq (05) ans, émis au cours d‘une période de cinq (05) ans, à compter du 1er
janvier 2013.Cette exonération porte sur toute la durée de validité du titre émis au cours de cette
période.
Exonération des produits provenant des actions du Fonds de Soutien à l’Investissement
pour l’Emploi (FSIE)
Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global pour une période de cinq (05) ans à compter du 1er
janvier 2005, les produits provenant des actions du FSIE.
Remarque :
La loi de finances pour 2006 a étendu l‘exonération de l‘IRG et de l‘IBS concernant les valeurs
mobilières, au profit des détenteurs d‘obligations et titres assimilés d‘une échéance inférieure à
cinq (05) ans, qui optent pour le report de l‘échéance de leurs titres sur une période minimale de
cinq (05) ans (extensibles) en les faisant bénéficier du remboursement de l‘impôt déjà payé.

48
S‘agissant des détenteurs d‘obligations et titres assimilés qui optent pour l‘encaissement anticipé
de leurs titres avant l‘échéance de cinq (05) ans (rétractables), ils perdent désormais l‘avantage
fiscal accordé et doivent s‘acquitter lors de l‘encaissement de l‘impôt au titre des produits
réalisés durant la période écoulée de conservation de leurs créances, majoré d‘un intérêt dont le
taux est fixé par voie réglementaire.
La loi de finances complémentaire pour 2006 a étendu l‘exonération des plus values de cession
pour les actions réalisées par les sociétés de capital investissement non résidentes avec un
abattement de 50% sur leurs montants imposables.
3)- Mécanisme d’imposition des revenus distribués:
Remarque :
Conformément aux dispositions de la loi de finances pour 2003, les revenus provenant de la
distribution de bénéfices ayant été soumis à l‘impôt sur les Exonération de l‘IRG pour les
sociétés résidentes bénéfices des sociétés ou expressément exonérés ne sont pas compris dans
l‘assiette de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés, sous réserve que ces revenus proviennent de
bénéfices régulièrement déclarés.
- En vertu des dispositions de l‘article 5 de la loi de finances pour 2008, les bénéfices répartis
entre les personnes physiques ou morales non résidentes en Algérie sont soumis a la retenue à la
source au taux de 15%.
- Les bénéfices transférés à une société étrangère non résidente par sa succursale établie en
Algérie ou toute autre installation professionnelle au sens fiscal sont soumis à une retenue à la
source au taux de 15% libératoire d‘impôt. (Article 6 de la loi de finances 2009)
B)- Les revenus des créances, dépôts et cautionnements:
1)- Revenus concernés
Il s’agit essentiellement :
Des intérêts, arrérages et autres produits :
- des créances hypothécaires, privilégiées et chirographaires ainsi que des créances représentées
par des obligations, effets publics et autres titres d‘emprunts négociables à l‘exclusion de toute
opération commerciale ne présentant pas le caractère juridique d‘un prêt ;
- des dépôts de sommes d‘argent à vue ou à échéance fixe quel que soit le dépositaire et quelle
que soit l‘affectation du dépôt ;
- des cautionnements et numéraires ;
- des comptes courants ;
- des revenus des bons de caisse ;
- les intérêts des sommes inscrites sur les livrets d‘épargne ;
- les intérêts des sommes produits par les comptes d‘épargne - logement, quel que soit leur
montant ;
- les intérêts produits par les placements dits à intérêts précomptés ;
- les intérêts, arrérages et autres produits des prêts consentis sous une forme quelconque par les
établissements bancaires au moyen des fonds qu‘ils se procurent en contractant des emprunts
soumis eux-mêmes à l‘impôt ;
- les comptes courants figurant dans la comptabilité d‘une entreprise industrielle et commerciale
à la double condition que les deux parties aient la qualité d‘industriel et de commerçant et que les
opérations inscrites dans ces comptes ne se rapportent qu‘à des opérations professionnelles ;
- les intérêts, arrérages et autres produits encaissés par et pour le compte des banques ou
établissements financiers assimilés ;
- les intérêts servis au titre :

49
- des bons d‘équipement et de bons du Trésor sur formule dont la souscription volontaire est
destinée aux personnes physiques et morales;
- des bons d‘équipement et de bons du trésor en compte courant dont la souscription volontaire
est réservée aux personnes morales ;
- des opérations d‘emprunt de l‘État, sous forme de prêts et avances, d‘émissions de titres à
court, moyen et long termes, y compris sous forme obligataire, pour couvrir l‘ensemble des
charges de trésorerie ;
- des opérations de conversion de la dette publique, de reconversion ou de consolidation de la
dette flottante ainsi que la dette à échéance massive de trésorerie.
- les intérêts produits par les dépôts en devises dont l‘ouverture est autorisée par la législation en
vigueur ;
- les intérêts servis au titre des emprunts émis auprès du public par les établissements de crédit,
les collectivités locales et les entreprises.
2)- Mécanisme d’imposition des revenus des créances, dépôts, cautionnements et bons de
caisse :
2.1)- Revenus des créances, dépôts et cautionnements -
Application d’une retenue à la source :
Les revenus des créances, dépôts et cautionnements perçus par toute personne physique ou
morale sont soumis à une retenue à la source de 10% opérée par la partie versante.
- Imputation de la retenue à la source sur l‘impôt :
Le montant de la retenue constitue un crédit d’impôt déductible de :
- l‘IRG si le bénéficiaire est une personne physique ;
- l‘IBS si le bénéficiaire est une personne morale.
2.2)- Produits des bons de caisse anonymes:
Application d’une retenue à la source
Les produits de bons de caisse anonymes sont soumis à une retenue à la source au taux de 50%,
effectuée par la partie versante ;
Caractère de la retenue à la source: libératoire de l‘impôt.
3.2)- Comment est déterminée la base imposable des RCM?
a)- Si vous percevez des produits des actions ou parts sociales (dividendes) :
La base imposable est constituée par le montant brut des dividendes distribués.
Montant brut :
Il est constitué par le montant total des sommes distribuées y compris la retenue à la source y
relatives, si le bénéficiaire est une personne physique.
Exemples d’application:
Exemple 1:
Le bénéficiaire des dividendes est une personne physique.
Soit un contribuable résidant en Algérie, détenant 10% des parts d‘une SARL dont le bénéfice
avant impôt s‘élève à 1.000.000 DA.
Revenus imposables Base imposable
Revenus de capitaux mobiliers:
- Bénéfice réalisé par la SARL 1.000.000 (1)
- IBS au taux de 23% (1.000.000 x 23%) : 230.000 (2)
- Bénéfice après IBS (à distribuer) (1)-(2): 770.000
- Part revenant au contribuable (770.000 x 10%) 77.000
- Montant de la retenue à la source (libératoire de l‘IRG):
(77.000 x 10%) 7.700 (Non compris dans la base soumise à l‘IRG.)

50
Exemple 2 :
Le bénéficiaire des dividendes est une personne morale
Soit une SARL relevant de l‘IBS qui détient 5% des actions d‘une société de capitaux.
Celle-ci lui à versé 100.000 DA de dividendes.
La SARL a réalisé un bénéfice s‘élevant à 1.000.000 DA dans lequel est inclus le montant des
dividendes perçus.
Base imposable :
Bénéfice réalisé : 1 .000.000
Dividendes distribués : 100.000 (exonérés)
Bénéfice imposable :
1.000.000- 100.000 = 900.000
IBS dû = 900.000 x 23% 207.000
b)- Si vous percevez des revenus des créances, dépôts, cautionnements, bons de caisse et
d‘épargne :
Le revenu imposable est déterminé par les montants bruts des intérêts, arrérages, et autres
produits des créances, dépôts, cautionnements, bons de caisse et d‘épargne.
4)- Traitements et salaires :
4.1)- Produit brut
Pour cette catégorie de revenu, la base imposable est constituée par la différence entre :
- le produit perçu ;
- et les cotisations aux assurances sociales et à la retraite.
a) Éléments constituant le produit brut
Le produit brut est constitué des éléments suivants:
1)- Les rémunérations principales : (salaires / traitements) ;
2)- Les rémunérations accessoires : (Indemnités - primes de rendement).
3)- Les avantages en nature : (nourriture, logement, chauffage, éclairage...) accordés au salarié
- soit gratuitement,
- soit moyennant une retenue inférieure à leur valeur.
Évaluation des avantages en nature :
Pour le logement, chauffage, éclairage :
Ils sont évalués par l‘employeur d‘après leur valeur réelle ;
Pour la nourriture :
La valeur à retenir ne peut être inférieure à 50 DA par repas, sauf justification probante dûment
établie.
Remarque :
Les avantages en nature correspondant exclusivement, à la nourriture et au logement consentis
aux salariés exerçant dans les zones à promouvoir.
c)- Salaires, indemnités et allocations exonérés :
Sont exonérés de l‘impôt :
- les personnes de nationalité étrangère exerçant en Algérie dans le cadre d‘une assistance
bénévole prévue dans un accord étatique ;
- les personnes de nationalité étrangère employées dans les magasins centraux
d‘approvisionnement dont le régime douanier a été créé par l‘article 196 bis du code des douanes
; - les salaires et autres rémunérations servis dans le cadre des programmes destinés à l‘emploi
des jeunes dans les conditions fixées par voie réglementaire ;
- les travailleurs handicapés moteurs, mentaux, non-voyants et sourds muets dont les salaires ou
pensions sont inférieurs à vingt mille dinars 20.000 DA, ainsi que les travailleurs retraités dont
les pensions de retraite du régime général sont inférieures à ce montant;

51
- les indemnités allouées pour frais de déplacement ou de mission ;
- les indemnités de zone géographique ;
- les indemnités à caractère familial prévues par la législation sociale telles que notamment:
salaire unique, allocations familiales, allocations maternité ;
- les indemnités temporaires, prestations et rentes viagères servies aux victimes d‘accidents du
travail ou leurs ayants droit ;
- les allocations de chômage, indemnités et prestations servies sous quelque forme que ce soit
par l‘État, les collectivité et les établissements publics en application des lois et décrets
d‘assistance et d‘assurance
- les rentes viagères servis en représentation de dommages-intérêts en vertu d‘une condamnation
prononcée judiciairement pour la réparation d‘un préjudice corporel ayant entraîné, pour la
victime, une incapacité permanente totale l‘obligeant à avoir recours à l‘assistance d‘une tierce
personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie ;
- les pensions des moudjahidine, des veuves et des ascendants pour faits de guerre de libération
nationale
- les pensions versées à titre obligatoire à la suite d‘une décision de justice ;
- l‘indemnité de licenciement.
Cas particuliers :
Les ambassadeurs et agents diplomatiques consuls et agents consulaires de nationalité étrangère
sont affranchis de l‘impôt lorsque les pays qu‘ils représentent accordent des avantages analogues
aux agents diplomatiques et consulaires algériens.
Il en est de même des personnes dont l‘imposition du revenu est attribuée à un autre pays en
vertu d‘une convention.
4.2)- Charges déductibles :
Sont déductibles du produit brut imposable :
- les retenues opérées par l‘employeur en vue de la constitution de pensions ou de retraites ;
- la cotisation ouvrière aux assurances sociales. Ces retenues représentent 9% du produit brut
imposable.
5)- Revenus agricoles :
5.1)- Quels sont les revenus imposables ?
Les revenus agricoles sont ceux réalisés dans le cadre de l‘exercice des activités agricoles et
d‘élevage.
Activité agricole
Est considérée comme activité agricole :
- Toute exploitation de biens ruraux procurant des revenus ;
- Tout profit résultant, pour l‘exploitant, de la vente ou de la consommation des produits de
l‘agriculture y compris les revenus provenant de la production forestière ;
- Toute exploitation de champignonnières en galeries souterraines.
Activité d’élevage
Il s‘agit de l‘élevage des animaux de toutes espèces, notamment ovine, bovine, caprine, cameline
et équine.
Sont également considérées comme activités d‘élevage, les activités avicoles, apicoles,
ostréicoles, mytilicoles et cuniculicoles.
Les activités avicoles et cuniculicoles ne sont considérées comme des activités d’élevage
qu’à la double condition :
- qu‘elles soient exercées par l‘agriculteur lui même dans son exploitation;
- qu‘elles ne revêtent pas un caractère industriel.

52
Si ces deux conditions ne sont pas réunies, ces revenus relèvent de la catégorie des bénéfices
professionnels.
5.2)- Quels sont les revenus exonérés?
Exonération permanente :
- Bénéficient d‘une exonération permanente de l‘IRG, les revenus issus des cultures de céréales,
de légumes secs et des dattes ;
- Bénéficient d‘une exonération permanente de l‘IRG, les revenus issus des activités portant sur
le lait cru destiner à la consommation en l‘état.
Exonération temporaire :
Bénéficient d‘une exonération de l‘IRG pendant une durée de 10 ans :
- les revenus tirés des activités agricoles et d‘élevage exercées dans les terres nouvellement
mises en valeur et ce à compter de la date d‘utilisation desdites terres ;
- les revenus tirés des activités agricoles et d‘élevage exercées dans des zones de montagnes, et
ce à compter de la date du début de l‘activité.
5.3)- Comment est déterminée la base imposable des revenus agricoles?
Le revenu agricole à retenir dans la base de l‘IRG est un revenu net qui tient compte des charges.
Le montant des charges d‘exploitation est déterminé par spéculation et par zone de potentialité
suivant un tarif.
Les tarifs applicables à la base imposable du revenu agricole sont à compter du 1er janvier 2003,
fixés par une commission de wilaya composée du représentant de l‘administration fiscale, de
celui de l‘administration chargée de l‘agriculture et de celui de la chambre d‘agriculture.
Les tarifs ainsi fixés sont homologués par décision du directeur général des impôts avant le 1er
mars de chaque année pour les revenus de l‘année précédente.
A défaut, les anciens tarifs connus sont reconduits.
VOUS DÉTERMINEZ ENSUITE VOTRE REVENU IMPOSABLE
Revenu imposable égal à :
A) - Au revenu brut global
Égal à la somme algébrique des revenus nets catégoriels suivants :
- Bénéfices professionnels ;
- Traitements et salaires (T.S) ;
- Revenus agricoles (R.A.);
MOINS
(2) Les charges déductibles limitativement énumérées par la loi
Celles-ci comprennent :
- les intérêts des emprunts des dettes contractés à titre professionnel ainsi que ceux contractés au
titre de l‘acquisition ou la construction de logements;
- les pensions alimentaires;
- les cotisations d‘assurances vieillesse et d‘assurances sociales versées à titre personnel;
- la police d‘assurance contractée par le propriétaire bailleur.
Pour ouvrir droit à déduction du revenu brut global, les charges doivent remplir les
conditions suivantes :
- elles ne doivent pas être prises en compte pour la détermination des revenus nets catégoriels,
- elles doivent être payées au cours de la réalisation du revenu,
- elles doivent faire l‘objet de précisions à l‘appui de la déclaration d‘ensemble des revenus.
Remarque :
Imposition commune

53
En cas d‘imposition commune (avec votre conjoint) vous bénéficiez d‘un abattement de 10% sur
le revenu net global.
Pour bénéficier de cet avantage fiscal, vous devez remplir le cadre III de la déclaration IRG
(série G n° 1) qui devra être datée et comportée votre signature et celle de votre conjoint.
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Définition des bénéfices industriels et commerciaux
Article 11 du CIDTA
Modifié par l’article 16 de la loi de finances 2017
Sont considérés comme bénéfices professionnels, pour l‗application de l‗impôt sur le revenu, les
bénéfices réalisés par les personnes physiques et provenant de l‗exercice d‗une profession
commerciale, non commerciale, industrielle ou artisanale ainsi que ceux réalisés sur les activités
minières ou en résultant
Quels sont les bénéfices imposables?
Les revenus imposables dans la catégorie des Bénéfices professionnels sont:
- Les bénéfices réalisés par les personnes physiques et provenant de l'exercice d'une profession
commerciale, industrielle ou artisanale ainsi que ceux réalisés sur les activités minières;
Les bénéfices réalisés par les personnes physiques qui:
- Se livrent à des opérations d'intermédiaires pour l'achat ou la vente des immeubles ou des fonds
de commerce ou qui, habituellement, achètent en leur nom les mêmes biens en vue de les
revendre;
Remarque
Le marchand de biens :
Est un professionnel ou un particulier qui achète de manière habituelle, répétitive et en son nom
des biens immobiliers en vue de leur revente.
Selon le Code de commerce algérien, l‘activité de marchand de biens immobiliers correspond à
tout achat d‘immeubles en vue de leur revente (cf. art. 2 Code du commerce).
- Étant bénéficiaires d'une promesse unilatérale de vente portant sur un immeuble, cèdent à leur
diligence lors de la vente de cet immeuble par fractions ou par lots, le bénéfice de cette promesse
de vente aux acquéreurs de chaque fraction ou lot;
Remarque
L’agent immobilier :
L‘agent immobilier est toute personne physique ou morale qui, en vertu d‘un mandat et
moyennant une rémunération, s‘engage à effectuer des prestations de service à caractère
commercial en matière d‘intermédiation dans le domaine de l‘immobilier ou dans le domaine de
l‘administration et de la gestion immobilière pour le compte ou pour le profit de propriétaires
(décret exécutif n° 09-18 du 20 janvier 2009)
- Donnent en location un établissement commercial ou industriel muni du mobilier ou du
matériel nécessaire à son exploitation, que la location comprenne ou non, tout ou partie des
éléments incorporels du fonds de commerce ou d'industrie;
Remarque
Il s‘aagit des biens inscrit a l‘actif est ainsi imposable à l‘IRG catégorie professionnels la
location d‘établissement commercial ou industriel muni du mobilier ou du matériel nécessaire à
son exploitation, que la location comprenne ou non tout ou partie des éléments incorporels du
fonds de commerce ou d‘industrie (cf. art. 12 du CIDTA).
- Exercent l'activité d'adjudicataire, concessionnaire, fermier de droits communaux;

54
- Tirent des profits des activités avicoles et cuniculicoles lorsqu'elles ont un caractère industriel;
Remarque
Le texte qui définit le caractère industriel des activités avicoles et cuniculicoles.
Arrêté interministériel du 15 avril 1992 définissant les activités agricoles et cuniculicoles à
caractère industriel
Le ministre de l'économie,
Le ministre de l'agriculture;
Vu le code des impôts directs et notamment ses articles 12-5 et 35;
Vu la loi n°84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée relative aux
lois de finances;
Vu la loi n°90-36 du 31 décembre 1990 portant loi de finances pour 1991notamment son article
38; Arrêtent:
Article 1er.
Le présent arrêté a pour objet de définir le caractère industriel des activités agricoles au regard
des articles 12-5 et 35 du code des impôts directs.
Art. 2.
Sont considérées comme aviculture et cuniculture à caractère industriel, toutes activités de
production avicole et cuniculicole menées hors exploitation agricole.
Art. 3.
Pratiqués à l'intérieure de l'exploitation agricole, les élevages avicoles et cuniculicoles sont de
type industriel lorsqu'ils excèdent le nombre de sujets tel que défini ci-après:
- poulet de chair: bande de 20.000 sujets pour une production de 100.000 poulets par an,
- poule pondeuse: 10.000 sujets en état de pondre,
- dinde: bande de 6.000 sujets pour une production de 12.000 dindes par an
- lapin: 500 cages mères.
- Réalisent des produits provenant de l'exploitation de salins, lacs salés ou marais salants,
- Les revenus des marins pêcheurs, patrons pêcheurs, armateurs et exploitants de petits métiers ;
- Réalisent des gains nets en capital réalisés à l‘occasion de la cession à titre onéreux de valeurs
mobilières et de droits sociaux.
Quels sont les revenus exonérés?
Bénéficient d'une exonération Permanente:
- Les personnes dont le revenu net global annuel est inférieur ou égal au seuil d'imposition prévu
au barème de l'impôt sur le revenu global;
- Les entreprises relevant des associations de personnes handicapées agréées ainsi que les
structures qui en dépendent;
- Les troupes exerçant une activité théâtrale, au titre des recettes réalisées;
- les revenus issus des activités portant sur le lait cru destiné à la consommation en l‘état ;
- Les sommes perçues, sous forme d‘honoraires, cachets de droits d‘auteur et d‘inventeurs au
titre des œuvres littéraires scientifiques, artistiques ou cinématographique, par les artistes,
auteurs compositeurs et inventeurs.
Bénéficient d'une exonération pour une période de dix (10) ans :
Les artisans traditionnels ainsi que ceux exerçant une activité d'artisanat d'art.
Bénéficient d'une exonération pour une période de trois (03) ans:
Les activités créées par les jeunes promoteurs d‘investissement dans le cadre des dispositifs
ANSEJ, CNAC et ANGEM et ce à compter de la date de leur mise en exploitation. Lorsque ces
activités sont exercées dans une zone à promouvoir, la période d'exonération est portée à six (06)
ans.
Cette période est prorogée de deux (02) années lorsque les promoteurs d‘investissements

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s‘engagent à recruter au moins trois (03) employés à durée indéterminée.
Le non-respect des engagements liés au nombre d‘emplois créés entraîne le retrait de l'agrément
et le rappel des droits et taxes qui auraient dus être acquittés.
Lorsque les activités exercées par les jeunes promoteurs d‘investissements, éligibles laide du «
Fonds national de soutien l‘emploi des jeunes » ou de la « Caisse nationale d‘assurance-
chômage » ou du « Fonds national de soutien au micro-crédit », sont implantées dans une zone
bénéficiant de laide du « Fonds spécial de développement des régions du Sud », la période de
l‘exonération de l‘impôt sur le revenu global est portée dix (10) années compter de la mise en
exploitation.
Quel est le mode d’imposition ?
Le régime du réel s'applique obligatoirement aux contribuables dont le chiffre d'affaires annuel
excède le trente millions de dinars (30.000.000 DA).
Comment est déterminé votre bénéfice imposable?
Le bénéfice imposable est le bénéfice net, égal à la différence entre les produits perçus par le
contribuable et les charges supportées par lui.
Les produits retenus pour la détermination du bénéfice imposable :
Les produits à retenir pour le calcul des bénéfices imposables comprennent
principalement:
- Les ventes ou les recettes provenant des travaux ou prestations de services.
- Les subventions.
- Produits divers.
Les charges déductibles pour la détermination du bénéfice imposable :
La législation fiscale autorise certaines charges à être prise en déduction pour la
détermination du bénéfice net imposable, il s’agit des :
- frais généraux;
- frais financiers;
- frais divers;
- impôts et taxes à caractère professionnel;
- amortissements;
- provisions.
Conditions générales de déduction des charges :
Les charges déductibles doivent remplir les conditions suivantes:
- Etre engagées dans le cadre de la gestion normale de l'entreprise ou dans son intérêt;
- Correspondre à une charge effective et être appuyées de justifications suffisantes;
- Se traduire par une diminution de l'actif net;
- Etre comprises dans les charges de l'exercice au cours duquel elles ont été engagées.
- Les charges ne peuvent être déduites que des résultats de l‘exercice auquel elles se rattachent.
Réductions :
Les contribuables relevant des du régime d’imposition du réel peuvent bénéficier des
abattements suivants :
- Le bénéfice tiré d'une activité exclusive de boulangerie est réduit de 35%.
- Sous certaines conditions, les bénéfices réinvestis subissent un abattement de 30% pour la
détermination du revenu à comprendre dans les bases de l'impôt sur le revenu global et, ce, dans
les conditions suivantes :
Les bénéfices doivent être réinvestis dans des investissements amortissables (mobiliers ou
immobiliers)

56
À l‘exception des véhicules de tourisme ne constituant pas un outil principal d‘activité, au cours
de l‘exercice de leur réalisation ou au cours de l‘exercice qui suit. Dans ce dernier cas, les
bénéficiaires dudit avantage doivent souscrire, à l‘appui de leurs déclarations annuelles, un
engagement de réinvestissement.
Pour bénéficier de cet abattement, les bénéficiaires doivent tenir une comptabilité
régulière.
En outre, ils doivent mentionner distinctement, dans la déclaration annuelle des résultats, les
bénéfices susceptibles de bénéficier de l‘abattement et joindre la liste des investissements
réalisés avec indication de leur nature, de la date d‘entrée dans l‘actif et de leur prix de revient.
En cas de cession ou de mise hors service intervenant dans un délai inférieur à 5 ans
Au moins et non suivi d‘un investissement immédiat, les personnes doivent verser, au receveur
des impôts, un montant égal à la différence entre l‘impôt qui devrait être payé et l‘impôt payé
dans l‘année du bénéfice de l‘abattement. Les droits supplémentaires ainsi exigibles sont majorés
de 5 %.
Une imposition complémentaire est également établie dans les mêmes conditions en cas de non-
respect de l‘engagement.
Des abattements sont accordés aux activités créées par les jeunes promoteurs
d’investissement dans le cadre des dispositifs ANSEJ, CNAC et ANGEM, après la période
d’exonération, comme suit :
70 % d‘abattement pour la 1ère année d‘imposition,
50 % d‘abattement pour la 2ème année d‘imposition,
25 % d‘abattement pour la 3ème année d‘imposition.
Bénéficient également de ces abattements pour la période restant à courir, les activités
susmentionnées ayant bénéficié de l‘exonération et dont la période de l‘abattement demeure en
cours, sans pour autant réclamer la restitution de ce qui a été versé.
Quel est le taux applicable ?
Régime du réel
Le bénéfice réalisé par les contribuables relevant du régime du réel est soumis au barème
IRG suivant:

Fraction de Revenu Imposable Taux d'imposition (%)


N'excédant pas 120.000 DA 0
De 120.001 DA à 360.000 DA 20
De 360.001 DA à 1440.000 DA 30
Supérieure à 1440.000 DA 35

Quelles sont les modalités de paiement de l’impôt?


Le bénéfice imposable est soumis au système de paiement des acomptes provisionnels.
Le versement des acomptes provisionnel s’effectue dans les délais ci-après :
1er acompte: entre le 20 février et le 20 mars;
2ème acompte: entre le 20 mai et le 20 juin;
Le solde de liquidation est exigible le premier jour du troisième mois suivant celui de la mise en
recouvrement du rôle.
Le montant de chaque acompte est égal à 30% des cotisations mises à la charge du contribuable
dans les rôles concernant la dernière année au titre de la quelle il a été imposé.
Remarque
Les personnes physiques doivent s'acquitter d'un minimum de 10.000 DA au titre de l'IRG
catégorie Bénéfices professionnels, pour chaque exercice et quel que soit le résultat réalisé.

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Quelles sont vos obligations ?
Obligations déclaratives:
Déclaration d’existence :
Les contribuables relevant de l‘impôt sur le revenu global / Bénéfices professionnels sont tenus
de souscrire, dans les trente (30) jours du début de leur activité une déclaration d‘existence
auprès de l‘inspection des impôts du lieu de l‘exercice de leur l‘activité, dont le modèle est
fourni par l‘administration fiscale.
Déclaration mensuelle :
Les contribuables relevant du régime du réel sont tenus de souscrire dans les vingt premiers jours
du mois qui suit le mois civil une déclaration (Série G50) auprès de la recette des impôts dont
relève le lieu d‘exercice de leur activité.
Déclaration spéciale:
les contribuables suivis sous le régime du réel sont tenus de souscrire au plus tard le 30 avril de
chaque année une déclaration spéciale du montant de leur bénéfice net de l'année ou de
l‘exercice précédent, à faire parvenir à l'inspection des impôts du lieu d'exercice de l'activité.
Lorsque le délai de dépôt de la déclaration expire un jour de congé légal, l‘échéance est reportée
au premier jour ouvrable qui suit.
Obligations comptables:
Les contribuables relevant de régime du réel, doivent tenir une comptabilité régulière
conformément aux lois et règlements en vigueur.
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Présentent également le caractère de bénéfices professionnels
Article 12 du CIDTA
Modifié par l’article 16 de la loi de finances 2017
Présentent également le caractère de bénéfices professionnels, pour l‘application de l‘impôt sur
le revenu, les bénéfices réalisés par les personnes physiques qui :
1)- se livrent à des opérations d‘intermédiaires pour l‘achat ou la vente des immeubles ou des
fonds de commerce ou qui, habituellement, achètent en leur nom les mêmes biens en vue de les
revendre ;
2)- étant bénéficiaires d‘une promesse unilatérale de vente portant sur un immeuble cèdent à leur
diligence, lors de la vente de cet immeuble par fractions ou par lots, le bénéfice de cette
promesse de vente aux acquéreurs de chaque fraction ou lot ;
3)- donnent en location un établissement commercial ou industriel muni du mobilier ou du
matériel nécessaire à son exploitation, que la location comprenne, ou non, tout ou partie des
éléments incorporels du fonds de commerce ou d‘industrie ;
4)- exercent l‘activité d‘adjudicataires, concessionnaires et fermiers de droits communaux ;
5)- tirent des profits des activités avicoles et cuniculicoles lorsqu‘elles ont un caractère
industriel.
L‘activité ayant un caractère industriel sera définie, en tant que de besoin par voie réglementaire
6)- réalisent des produits provenant de l‘exploitation de salins, lacs salés ou marais salants,
7)- abrogé,
Modifié par les articles 2 de la loi de finances complémentaire 1992, 2 de la loi de finances
2003 et 3 de la loi de finances 2015.
8)- les revenus des marins pêcheurs, patrons pécheurs, armateurs et exploiteurs de petits métiers.
9)- créé par l’article 3 de la loi de finances 2015.

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Réalisent des gains nets en capital réalisés à l‘occasion de la cession à titre onéreux de valeurs
mobilières et de droits sociaux.
Remarque
1)- se livrent à des opérations d‘intermédiaires pour l‘achat ou la vente des immeubles ou des
fonds de commerce ou qui, habituellement, achètent en leur nom les mêmes biens en vue de les
revendre ;
Les lotisseurs marchands de biens immobiliers et de fonds de commerce:
Le chiffre d'affaires imposable est constitué par la différence entre le montant de la vente
et le prix d'achat majoré des frais, droits et taxes acquittés par l'acquéreur à l'exclusion de
la TVA.
Intermédiaires et lotisseurs (art 71 CTVA)
Il s'agit des personnes physiques et morales visées à l'article 2-7 du CTVA qui, à titre de
propriétaire ou d'intermédiaire, de manière habituelle ou occasionnelle se livrent aux
activités suivantes:
L'achat ou la vente d'immeuble ou de fonds de commerce
Opérations de lotissement et de vente d'immeubles à usage d'habitation ou destinés à abriter une
activité professionnelle industrielle ou commerciale réalisées dans le cadre de l'activité de
promotion immobilière.
1)- Les profits de lotissement s'entendent des plus-values résultant de la cession d'un terrain
divisé en lots destinés à être construits.
2)- Lorsque l'intention spéculative est établie, les profits réalisés par les lotisseurs professionnels
relèvent des bénéfices professionnels et sont, dès lors, imposables comme tels dans le cadre de
l'impôt sur le revenu globale.
- Le profit imposable découlant des lots vendus par les lotisseurs professionnels est constitué,
pour chaque lot, par la différence entre le prix de vente global de celui-ci et le prix d'acquisition
ou la valeur vénale, augmenté de certains frais et notamment ceux relatifs à l'aménagement et à
la viabilité du terrain, concernant la partie du terrain relative au lot vendu
- Le profit retiré d'opérations de lotissement non professionnelles est imposable selon les règles
prévues pour les plus-values immobilières des particuliers
- Ces principes s'appliquent non seulement aux personnes physiques, mais également aux
membres desociétés relevant de l'impôt sur le revenu et effectuant des opérations de lotissement.
2)- étant bénéficiaires d‘une promesse unilatérale de vente portant sur un immeuble cèdent à leur
diligence, lors de la vente de cet immeuble par fractions ou par lots, le bénéfice de cette
promesse de vente aux acquéreurs de chaque fraction ou lot ;
Profits réalisés par les lotisseurs
Modalités d'imposition
Les profits de lotissements réalisés par les personnes ayant acquis le terrain en vue de le revendre
par lots sont imposables, dans la catégorie des bénéfices professionnels.
Ils sont donc soumis à l'ensemble des règles régissant ces derniers, sous réserve des particularités
suivantes.
Fait générateur
Période d'imposition
Le fait générateur est constitué par la cession à titre onéreux des biens ou des droits.
Les produits correspondant à des créances sur la clientèle ou à des versements reçus à l'avance en
paiement des prix sont rattachés à l'exercice au cours duquel intervient la livraison des biens pour
les ventes ou opérations assimilées s'appliquent de plein droit pour la détermination des résultats
imposables d'un lotisseur.

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Il s'ensuit que les produits résultant de la cession de terrains lotis doivent être rattachés aux
résultats de l'exercice au cours duquel le bien est livré, c'est-à-dire la remise des titres de
propriété à l'acquéreur, applicables aux ventes d'immeubles ne présentant pas le caractère de
bâtiments.
Dès lors, jusqu'à la date de la livraison, l'encaissement total ou partiel du prix de vente reste sans
effet sur la détermination des résultats du vendeur.
Corrélativement, les dépenses afférentes aux travaux d'aménagement et de viabilité exécutés
avant la livraison des terrains ne peuvent être déduites que des résultats de l'exercice auquel les
produits - créance du prix de vente ou prix payé d'avance - sont eux-mêmes rattachés.
En effet, ces dépenses qui, jusqu'à la date de livraison, correspondent à des travaux en cours et
doivent être inscrites comme tels à l'actif du bilan, n'entraînent aucune diminution de l'actif net et
n'ont par suite aucune incidence sur le résultat fiscal de l'entreprise.
Pour cette même raison, les lotisseurs ne sauraient être autorisés à constituer en franchise d'impôt
des provisions destinées à faire face à des charges résultant de la réalisation de travaux en cours.
Mais, bien entendu, le vendeur a la possibilité de prendre en compte, au moyen d'une provision
fiscalement déductible dans les conditions de droit commun, le montant des travaux
d'aménagement restant à réaliser à la clôture de l'exercice et afférents aux seuls lots vendus.
3)- donnent en location un établissement commercial ou industriel muni du mobilier ou du
matériel nécessaire à son exploitation, que la location comprenne, ou non, tout ou partie des
éléments incorporels du fonds de commerce ou d‘industrie ;
Relèvent notamment de cette catégorie :
- les revenus tirés de la mise en location des immeubles inscrits à l‘actif d‘une entreprise
industrielle, commerciale ou artisanale ;
- les revenus tirés de la location simultanée d‘immeubles et de meubles ou qui s‘accompagne de
certaines prestations ;
- les revenus tirés d‘immeubles appartenant à l‘exploitant, quoique non inscrits à l‘actif de
l‘entreprise, et affectés à l‘activité professionnelle ;
- les revenus accessoires aux revenus tirés de locations incluses dans des bénéfices
professionnels ;
Les propriétés sont inscrites à l’actif d’une entreprise industrielle, commerciale ou
artisanale
Les revenus des propriétés inscrites à l‘actif d‘une entreprise industrielle, commerciale ou
artisanale sont inclus dans les résultats de l'entreprise ou de l'exploitation, s'ils proviennent de
l'activité exercée à titre professionnel conformément à l‘article 42 du CIDTA
Toutefois, lorsqu'une société, non soumise à l'impôt sur les sociétés, exerce plusieurs activités
relevant de catégories distinctes pour l'assiette de l'impôt sur le revenu, il y a lieu, en principe, de
considérer séparément chaque secteur d'activité.
C'est ainsi que lorsqu'une société en nom collectif exerce une activité civile (location
d'immeubles) et à titre principal ou accessoire une activité commerciale, les revenus tirés de la
location ne sont taxables dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux que dans la
mesure où :
- les immeubles loués figurent à l'actif du secteur commercial de la société et le total des produits
ne provenant pas de l'activité exercée à titre professionnel, y compris les loyers mais hors
produits rattachés à une activité professionnelle accessoire et plus-values de cession d'un élément
d'actif immobilisé, y compris ceux issus des activités professionnelles ou ;
- les immeubles sont compris dans son stock immobilier.
La location porte à la fois sur un immeuble et des biens meubles ou s'accompagne de prestations
particulières

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Location d'établissements commerciaux ou industriels munis du mobilier ou du matériel
nécessaire à leur exploitation
Les profits correspondants sont en principe inclus dans la catégorie des bénéfices industriels et
commerciaux, en application
En revanche, si le bail ne porte que sur les terrains, les bâtiments et l'outillage fixe d'un
établissement industriel, les produits de la location sont imposables dans la catégorie des revenus
fonciers.
Il convient également d'assimiler à des recettes commerciales les produits de la location d'un
immeuble industriel et commercial, même si elle ne porte que sur des locaux nus, lorsque, eu
égard aux circonstances, la location apparaît comme un procédé destiné à permettre à l'ancien
exploitant de poursuivre, sous des modalités différentes, son ancienne activité.
Location d'immeubles nus ayant pour effet de faire participer le bailleur à la gestion ou
aux résultats de l'entreprise commerciale exploitée par le preneur
Les profits tirés de la location nus, ayant pour effet de faire participer le bailleur à la gestion ou
aux résultats de l'entreprise commerciale exploitée par le preneur, sont rangés dans la catégorie
des bénéfices industriels et commerciaux.
Il en est notamment ainsi lorsque le loyer est calculé en fonction du bénéfice ou du chiffre
d'affaires du locataire ou encore lorsqu'une clause du bail implique une participation du
propriétaire aux résultats de l'entreprise locataire
Il en est de même lorsque le bailleur poursuit lui-même une activité commerciale qui constitue
un ensemble économique étroitement intégré avec les activités de son ou de ses locataires
Location du fonds de commerce et des locaux où il est exploité
Le propriétaire est imposable dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux pour
l'ensemble des profits qu'il retire de cette location.
Il est cependant précisé que si les locaux commerciaux sont situés dans un immeuble dont
le surplus est donné en location, dans les conditions de droit commun, il convient de
procéder à la ventilation suivante :
- les produits de la location du fonds de commerce et du local où il est exploité relèvent de la
catégorie des bénéfices industriels et commerciaux ;
- les autres loyers sont imposables dans la catégorie des revenus fonciers.
Location de garages ou de remises
Les revenus provenant de la location d'emplacements ou de boxes pour le garage de véhicules
automobiles - ou le stockage de marchandises- entrent dans la catégorie des revenus fonciers, à
la condition que le propriétaire n'assure aucun service ou prestation (lavage, distribution
d'essence, atelier de réparations par exemple).
Dans le cas contraire, ces profits ont le caractère de revenus
Location en meublé
Les profits provenant de la location habituelle d'un immeuble garni de meubles ont un caractère
commercial.
De même, la location de salles de spectacles ou de réunion munies du mobilier nécessaire à leur
exploitation est considérée, sur le plan fiscal, comme une activité commerciale.
En revanche, la location ponctuelle d‘un immeuble en meublé est constitutive d‘un revenu
foncier.
Sous-location
Les profits réalisés par des personnes qui sous-louent à des tiers des immeubles dont elles sont
locataires n'entrent pas dans la catégorie des revenus fonciers. Ils relèvent, d'une manière
générale, de celle des bénéfices non commerciaux.
Toutefois, si la sous-location est consentie en meublé, les loyers ont le caractère de revenus
commerciaux.

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Mise à disposition d’immeubles pour le tournage de films
Les revenus perçus en échange de la mise à disposition d‘un local nu ou d‘espaces extérieurs
pour le tournage d‘un film sont imposables dans la catégorie des revenus fonciers.
Les revenus perçus en échange de la mise à disposition d‘un local meublé pour le tournage d‘un
film sont imposables dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux.
Cela étant, si cette mise à disposition présente un caractère ponctuel, ces revenus demeurent
imposables dans la catégorie des revenus fonciers.
Les propriétés ne sont pas inscrites à l’actif de l’entreprise industrielle, commerciale ou
artisanale, mais sont affectées par l’exploitant propriétaire à l’activité professionnelle
Lorsqu‘une propriété appartenant au patrimoine privé de l‘exploitant est affectée à son activité
industrielle, commerciale ou artisanale, le loyer fictif constitue une charge du résultat
professionnel et peut à ce titre être déduit.
L‘exploitant doit soumettre à l‘impôt sur le revenu le revenu fictif correspondant, dans la
catégorie des revenus fonciers
Revenus accessoires
Entreprises industrielles, commerciales ou artisanales soumises à un régime de bénéfice
réel
Les produits qui ne proviennent pas de l'activité exercée à titre professionnel ne sont pas inclus
dans les bénéfices de l'entreprise.
Dès lors, les revenus accessoires provenant d'immeubles inscrits à l'actif d'une entreprise
industrielle, commerciale ou artisanale soumise à un régime de bénéfice réel (normal ou
simplifié) et non utilisés à des fins professionnelles doivent être exclus extra-comptablement des
bénéfices de l'entreprise.
Entreprises industrielles, commerciales ou artisanales soumises à un régime micro
Les recettes accessoires des revenus provenant d'immeubles immobilisés d'une entreprise
industrielle, commerciale ou artisanale soumise au régime micro ne peuvent être intégrées au
résultat professionnel que lorsque les locations accessoires de ces immeubles sont elles-mêmes
affectées à l'exercice de l'activité professionnelle.
Dans le cas contraire, les revenus accessoires qui ne se rattachent pas directement à l'activité
exercée sont exclus du résultat professionnel et doivent être imposés dans la catégorie des
revenus fonciers.
Location du droit de chasse assortie de prestations de services
Les produits procurés par la location du droit de chasse ne peuvent présenter le caractère de
revenus fonciers ou de bénéfices agricoles que si la location ne s'accompagne d'aucune prestation
et si le gibier tiré et remis au bailleur n'est pas revendu par celui-ci.
Dans le cas contraire (location du droit de chasse assortie de la fourniture du couvert ou du gîte
comme dans le cas des chasses à la journée, revente par le bailleur des animaux abattus, etc.), les
produits de la location sont imposables, en principe, dans la catégorie des bénéfices industriels et
commerciaux, quel que soit le mode d'exploitation des terres.
Dans le cas où les revenus d'une chasse donnée en location sont imposables dans la catégorie des
bénéfices industriels et commerciaux, le loyer est pris en compte pour la détermination du
résultat de l'exercice au cours duquel il est venu à échéance.
Il convient, le cas échéant, d'y ajouter les profits retirés des prestations de services.
Il convient, bien évidemment, d'imposer le locataire dans la même catégorie des bénéfices
industriels et commerciaux s'il pratique des opérations identiques (sous-location avec gîte ou
couvert ou vente commerciale des animaux abattus).
Dans certaines situations, les produits tirés de la location du droit de chasse assortie de
prestations de services sont imposables dans la catégorie des bénéfices agricoles.
Revenus distribués par un FPI

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Sont compris dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux les produits perçus par
les porteurs de parts d'un fonds de placement immobilier (FPI), au titre de la fraction du résultat
relative aux actifs, détenus directement ou indirectement par ce fonds, qui ont la nature
d'immeubles auxquels sont affectés, en vue de leur location, des biens meubles (BOI-BIC-
BASE-10-30).
Revenus fonciers et bénéfices agricoles
Location par bail à ferme
En principe, lorsque les propriétés agricoles sont données en location par un bail à ferme
(fermage), les revenus tirés par le propriétaire de cette location sont imposables dans la catégorie
des revenus fonciers.
Toutefois, si le bail à ferme conclu par un particulier comprend le matériel d‘exploitation, les
revenus perçus par le propriétaire relèvent pour partie de la catégorie des bénéfices industriels et
commerciaux (location du matériel) et pour le surplus de la catégorie des revenus fonciers
(location des terres et des bâtiments).
Location par bail à métayage
Lorsque les propriétés agricoles sont exploitées par le propriétaire en faire-valoir direct, ou bien
lorsqu‘elles sont données en location par bail à métayage, les revenus tirés de telles propriétés
sont imposables dans la catégorie des bénéfices agricoles, et non au titre des revenus fonciers.
Location à soi-même
Lorsqu‘un immeuble bâti ou non bâti est affecté à l‘activité agricole d‘un exploitant sans être
inscrit à l‘actif de son exploitation, l‘exploitant n‘est pas autorisé à déduire de son revenu
professionnel une somme correspondant au loyer que pourrait produire cet immeuble.
En effet, sont considérés comme bénéfice de l‘exploitation agricole pour l‘application de l‘impôt
sur le revenu, les revenus que l‘exploitation de biens ruraux procure soit aux fermiers, métayers,
colons partiaires, soit aux propriétaires exploitant eux-mêmes.
Ces dispositions s‘appliquent aux exploitants, propriétaires ou non, dont les revenus agricoles
rémunèrent indistinctement le travail de l‘exploitant et le capital foncier mis en oeuvre, qu‘il soit
ou non inscrit à l‘actif du bilan de l‘exploitation
Revenus accessoires des exploitations soumises à un régime de bénéfice réel
Si les terres sont maintenues dans le patrimoine privé de l'exploitant, les revenus accessoires tirés
du droit de propriété sont imposables dans la catégorie des revenus fonciers.
Si les terres sont inscrites à l'actif de l'entreprise, les redevances énumérées ci-dessus constituent
des produits accessoires de l'exploitation, imposables dans la catégorie des bénéfices agricoles.
Revenus accessoires des exploitations soumises au régime des micro-exploitations agricoles
Les revenus accessoires constituent des revenus distincts du bénéfice agricole déterminé selon
les règles du régime micro-BA et sont donc imposables dans la catégorie des revenus fonciers
Location d’immeubles liés à l’activité professionnelle
L'actif professionnel des personnes exerçant une activité non commerciale est composé,
lorsqu'ils relèvent du régime de la déclaration contrôlée, des éléments affectés par nature à
l'exercice de la profession et des éléments utilisés dans le cadre de celle-ci que l'exploitant a
choisi d'inscrire sur le registre des immobilisations. un principe de déductibilité des loyers à soi-
même pour les titulaires de bénéfices non commerciaux qui conservent un immeuble dans leur
patrimoine privé tout en l‘utilisant pour les besoins de leur activité professionnelle, sous réserve
d‘un versement effectif de ces loyers et de leur imposition corrélative dans la catégorie des
revenus fonciers.
Les immeubles, qu‘ils soient à usage mixte (habitation, profession) ou à usage exclusivement
professionnel et les locaux, qu‘ils soient nus ou aménagés, font partie de la catégorie des
éléments non affectés par nature à l‘exercice de la profession que le titulaire de bénéfices non

63
commerciaux peut choisir d‘inscrire sur son registre des immobilisations ou au contraire de
maintenir dans son patrimoine privé.
Les immeubles donnés en location ne sont pas utilisés pour l‘exercice de la profession non
commerciale et ne peuvent donc jamais faire partie du patrimoine professionnel des titulaires de
bénéfices non commerciaux.
Par suite, les produits retirés de cette mise en location sont imposables conformément aux règles
qui leur sont propres : revenus fonciers, bénéfices industriels et commerciaux ou bénéfices non
commerciaux selon la nature de la location.
Sous-location
Relèvent également de la catégorie des bénéfices non commerciaux les profits tirés de la sous
location d‘un immeuble.
Toutefois, si la sous-location est consentie en meublé, les loyers ont le caractère de revenus
industriels et commerciaux.
Sous-location d’un immeuble pris à bail emphytéotique
Un bail emphytéotique est un bail de longue durée portant sur un immeuble, par lequel
l‘emphytéote contractant acquiert un droit réel immobilier sur la chose.
Lorsque l‘emphytéote donne lui-même en location le bien dont il est preneur, les revenus qu‘il
perçoit sont imposés dans la catégorie des bénéfices non commerciaux.
Toutefois, le régime d'imposition des revenus fonciers s'applique, sous conditions, aux revenus
des immeubles, bâtis ou non bâtis, classés ou inscrits au titre des monuments historiques, perçus
par le locataire de tels biens dans le cadre d'un bail emphytéotique d'une durée d'au moins dix-
huit ans.
4)- exercent l‘activité d‘adjudicataires, concessionnaires et fermiers de droits communaux ;
5)- tirent des profits des activités avicoles et cuniculicoles lorsqu‘elles ont un caractère
industriel.
L‘activité ayant un caractère industriel sera définie, en tant que de besoin par voie réglementaire
Remarque
Pratiqués à l'intérieure de l'exploitation agricole, les élevages avicoles et cuniculicoles sont
de type industriel lorsqu'ils excèdent le nombre de sujets tel que défini ci-après:
- poulet de chair: bande de 20.000 sujets pour une production de 100.000 poulets par an,
- poule pondeuse: 10.000 sujets en état de pondre,
- dinde: bande de 6.000 sujets pour une production de 12.000 dindes par an
- lapin: 500 cages mères.
6)- réalisent des produits provenant de l‘exploitation de salins, lacs salés ou marais salants,
7)- abrogé,
Modifié par les articles 2 de la loi de finances complémentaire 1992, 2 de la loi de finances
2003 et 3 de la loi de finances 2015.
8)- les revenus des marins pêcheurs, patrons pécheurs, armateurs et exploiteurs de petits métiers.
9)- créé par l’article 3 de la loi de finances 2015.
Réalisent des gains nets en capital réalisés à l‘occasion de la cession à titre onéreux de valeurs
mobilières et de droits sociaux.
---------------oo00oo---------------
EXEMPTIONS ETEXONERATIONS
Article 13 du CIDTA
Modifié par les articles 3 de la loi de finances 1997, 4 de la loi de finances 2009, 2 de la loi
de finances complémentaire 2009, 2 de la loi de finances pour 2010, 2 de la loi de finances

64
pour 2011, 4 de la loi de finances complémentaire pour 2011, 2 de la loi de finances pour
2014 et 4 de la loi de finances pour 2015.
1)- Les activités exercées par les jeunes promoteurs d‘investissements, d‘activités ou de projets,
éligibles à l‘aide du « Fonds national de soutien à l‘emploi des jeunes » ANSEJ ou du « Fonds
national de soutien au micro crédit »ANGEM ou de la « Caisse nationale d‘assurance-chômage
»CNAC, bénéficient d‘une exonération totale de l‘impôt sur le revenu global, pendant une
période de trois (3) ans, à compter de la date de sa mise en exploitation.
Lorsque ces activités sont implantées dans une zone à promouvoir dont la liste est fixée par une
voie réglementaire, la période de l‘exonération est portée à six (6) années à compter de la mise
en exploitation.
Cette période est prorogée de deux (2) années lorsque les promoteurs d‘investissements
s‘engagent à recruter au moins trois (3) employés à durée indéterminée.
Le non-respect des engagements liés au nombre d‘emplois créés entraîne le retrait de l‘agrément
et le rappel des droits et taxes qui auraient dû être acquittés.
Lorsque les activités exercées par les jeunes promoteurs d‘investissements, éligibles à l‘aide du «
Fonds national de soutien à l‘emploi des jeunes » ou de la « Caisse nationale d‘assurance
chômage » ou du « Fonds national de soutien au micro crédit », sont implantées dans une zone
bénéficiant de l‘aide du « Fonds spécial de développement des régions du Sud », la période de
l‘exonération de l‘impôt sur le revenu global est portée à dix (10) années à compter de la mise en
exploitation.
2)- Bénéficient de l‘exonération totale de l‘impôt sur le revenu global, pour une période de dix
(10) ans, les artisans traditionnels ainsi que ceux exerçant une activité d‘artisanat d‘art.
3)- bénéficient d‘une exonération permanente au titre de l‘impôt sur le revenu global :
- les entreprises relevant des associations de personnes handicapées agréées ainsi que les
structures qui en dépendent ;
- les montants des recettes réalisées par les troupes théâtrales ;
- les revenus issus des activités portant sur le lait cru destiner à la consommation en l‘état.
4)- modifié par l’article de la loi de finances pour 2015.
Ne sont pas compris dans la base de l‘impôt sur le revenu global, les sommes perçues, sous
forme d‘honoraires, cachets de droits d‘auteur et d‘inventeurs au titre des oeuvres littéraires
scientifiques, artistiques ou cinématographiques, par les artistes, auteurs compositeurs et
inventeurs.
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DETERMINATION DES BENEFICES IMPOSABLES
Article 14 du CIDTA
1)- Les modalités de détermination des bénéfices devant être compris dans le total des revenus
servant de base à l‘impôt sur le revenu sont celles prévues par les articles 139 à 147 du présent
code.
2)- Abrogé par l’article 2 de la loi de finances 2003.
3)- Abrogé par l’article 2 de la loi de finances 2003.
SALAIRES DU CONJOINT (CIDTA - Art 169/1)
Le salaire du conjoint de l‘exploitant servi au titre de sa participation effective au travail, n‘est
déductible du bénéfice imposable qu‘à concurrence de la rémunération servie à un agent ayant la
même qualification professionnelle ou occupant un même poste de travail et sous réserve du
versement des cotisations et autres prélèvements sociaux en vigueur.
Charges des immeubles non affectés à l’exploitation (CID - Art 169/1)

65
Sont concernées, les charges de toutes natures afférentes aux immeubles qui ne sont pas
directement affectés à l'exploitation. Il est précisé que les logements de fonction, à l‘exception
des logements d‘astreinte, ne sont pas considérés comme affectés directement à l'exploitation.
Par conséquent, les charges y afférentes doivent être réintégrées, sauf si elles ont été soumises à
l‘IRG salaires au titre des avantages en nature conformément aux dispositions des articles 69 à
72 du CID.
CADEAUX (CIDTA - art. 169-1)
Les cadeaux sont admis en déduction uniquement lorsqu‘ils ont un caractère publicitaire et dans
la limite d‘une valeur unitaire ne dépassant pas 500 DA.
Exemple, il a été distribué 300 agendas d‘une valeur unitaire de 900 DA, il conviendra de
réintégrer : 300 (900 – 500) = 120.000 DA
SPONSORING & PARRAINAGE (CIDTA – art. 169-2)
Sont déductibles uniquement les charges de sponsoring, patronage et parrainage consacrées aux
activités sportives et de promotion des initiatives de jeunes, dans la limite de 10% du chiffre
d'affaires de l'exercice et d'un plafond annuel de 30.000.000 DA.
Frais de réception (art.169-1 du CIDTA)
Les frais de réception, y compris les frais de restaurant, d‘hôtel et de spectacle, sont déductibles
à condition d‘être justifiés et, bien entendu, satisfaire aux conditions générales de déductibilité
des charges et, en particulier, être liés directement à l'exploitation de l'entreprise.
Cotisations & Dons (art.169-1 du CIDTA)
Les cotisations personnelles aux dirigeants et aux associés doivent être réintégrées. Il en est de
même des subventions, et des dons à l‘exception de ceux consentis au profit des établissements
et associations à vocation humanitaire lorsqu'ils ne dépassent pas un montant annuel de
1.000.000 DA.
Impôts et taxes (art.141-4 du CIDTA)
A l‘exception de l‘IBS lui-même, en principe, tous les impôts et taxes à la charge de
l‘entreprise, mis en recouvrement au cours de l'exercice, sont déductibles dans la mesure où ils
satisfont aux règles générales de déduction. Ainsi, la taxe foncière relative aux propriétés
affectées à l‘exploitation est déductible, par contre, celle qui concerne les logements de fonction,
est exclue.
Certaines taxes ont été exclues de cette déductibilité par les textes qui les ont instituées. Il est en
ainsi des taxes suivantes :
-Taxe de formation et taxe d‘apprentissage (instituées par l‘article 54 modifié et complété de la
loi de finances 1990)
-Taxe sur les véhicules de luxe (instituée par l‘article 26 LFC 2010) : 300.000 DA & 500.000
DA.
PROVISIONS (CIDTA - art. 141-5)
La distinction faite dans le nouveau SCF entre provisions et pertes de valeurs n‘a pas été suivie,
au plan fiscal, d‘une refonte des règles applicables. Par conséquent, celles définies pour les
provisions pour continuent à s‘appliquer aux pertes de valeurs.
Il est rappelé que pour être déductibles, les provisions et pertes de valeur doivent obéir aux
conditions suivantes :
1)-Etre nettement précisées ;
2)- Porter sur d/pertes ou charges probables ;
3)- La dépréciation doit résulter d‘événements survenus à la clôture de l‘exercice ;
4)- Se rapporter à une charge elle-même déductible ;
5)- Etre effectivement comptabilisées ;
6)- Figurer sur l‘état à joindre à la déclaration annuelle.

66
Des exceptions sont prévues pour certaines activités (établissements de banque ou de crédit,
sociétés autorisées à faire des opérations de crédit foncier, entreprises consentant des crédits pour
le règlement des ventes ou de travaux qu'elles effectuent à l'étranger).
AMORTISSEMENTS (CIDTA – Art. 141-2)
Pour les véhicules de tourisme, la base de calcul des annuités d'amortissement déductibles est
limitée à une valeur d'acquisition unitaire de 1.000.000 DA sauf pour les véhicules qui
constituent l'outil principal de l'activité (art 141-2 du CID).
Par ailleurs, il est rappelé qu‘au plan fiscal, les dispositions de l‘article 174 du CID fixent des
conditions pour le recours aux méthodes d‘amortissement autres que le système linéaire.
Dans la mesure où ces conditions ne sont pas respectées, la dotation admise en déduction est
égale à celle obtenue suivant ce système.
L‘excédent d‘amortissement qui a été comptabilisé est réintégré et l‘insuffisance est déduite. Le
montant de cette régularisation est déterminé dans le tableau n°5 de la liasse.
FRAIS RECHERCHE/DEVELOPPEMENT: (art. 171- du CIDTA)
Sont déductibles à concurrence de 10% du bénéfice et dans la limite d‘un plafond de
100.000.000 DA.
En outre, le montant admis en déduction doit être réinvesti dans la recherche.
IMPOT SUR LES BENEFICES DE STES IBS:
Le point de départ pour le calcul du résultat fiscal est le résultat net de l‘exercice qui tient
compte de l‘impôt sur les bénéfices.
Celui-ci n‘étant pas déductible conformément aux dispositions de l‘article 141-4 du CID, il y a
lieu, pour la détermination du résultat fiscal, de le réintégrer.
Bien entendu, il en est de même pour l‘impôt différé, si la variation correspond à un solde
créditeur, son montant sera porté en moins.
AMORTISSEMENT DES BIENS EN CREDIT BAIL (LEASING) : (ART 53 LF 2014)
Dans ces opérations, le crédit bailleur est réputé fiscalement propriétaire du bien loué. Il est tenu
de l'inscrire en tant qu'immobilisation et pratiquer l‘amortissement fiscal sur la base de
l'amortissement financier du crédit-bail.
Les loyers perçus sont constatés en tant que produits.
Le crédit-preneur est réputé fiscalement locataire du bien loué. Les loyers qu‘il paie sont
constatés en tant que charges.
AMENDES & PENALITES :
L‘art 141 du CID exclut des charges déductibles les transactions, amendes, confiscations,
pénalités, de quelque nature que ce soit, mises à la charge des contrevenants aux dispositions
légales.
Il en sera ainsi notamment pour :
- Les amendes et majorations prévues par la législation fiscale (taxation d‘office, insuffisance de
déclaration, défaut de paiement, paiement tardif, etc.) ;
- Les amendes et transactions douanières ;
- Les amendes pour infraction au code de la route,
AUTRES REINTEGRATIONS:
Devront être portées sous cette rubrique, toutes les charges non déductibles qui ne sont par
reprises dans les autres rubriques.
C’est le cas notamment des éléments suivants :
- Les droits aux congés payés acquis à la date de clôture puisque l‘Administration considère que
les charges correspondantes sont déductibles dans l‘exercice au cours duquel le salarié est censé
prendre son congé;

67
- La plus value résultant de la réévaluation d‘immobilisations, à la date d‘entrée du nouveau
système comptable financier, sera rapportée au résultat fiscal dans un délai maximum de cinq (5)
ans;
- Le supplément des dotations aux amortissements dégagé des opérations de réévaluation sera
rapporté au résultat de l‘année.
PLUS VALUES S / CESSIONS ELEMENTS D’ACTIF .
Selon l‘art 173 CID, les modalités d‘imposition des PV sur cessions d‘éléments d‘actif
immobilisé dépendent de la nature des plus -values:
- S'il s'agit de Plus valus à Court Terme, leur montant est compté dans le bénéfice imposable,
pour 70% ; donc abattement de 30%
- S'il s'agit de Plus valus à Long Terme, leur montant est compté pour 35%, donc abattement de
65%
Abattement 100% si engagement de réinvestir dans les 3 années à venir (article 173.2)
Il est rappelé que les PV à CT proviennent de la cession d'éléments acquis ou créés depuis 3
ans, maximum
Les PV à LT sont celles qui proviennent de la cession d'éléments acquis on créés depuis plus de
3 ans.
Produits et PV de cession d’actions et titres assimilés
Selon l‘art 46 de la LF 2009, sont exonérés de l‘IRG et de l‘IBS, pour une période de 5 ans à
compter du 01/01/2009, les produits et les PV de cession des actions et titres assimilés cotés en
bourse ainsi que ceux des actions ou parts d'organismes de placement collectifs en valeurs
mobilières (OPCVP). Cette disposition est reconduite pour une nouvelle période de 5 années à
compter du 01/01/2014.
Revenus provenant de distributions de bénéfices soumis à l‘IBS
Pour éviter les impositions successives, en application des dispositions de l‘art 147 bis-CID, les
revenus provenant de la distribution de bénéfices ayant été soumis à l‘IBS ou expressément
exonérés, ne sont pas compris dans l‘assiette de l‘IBS.
AMORTISSEMENTS LIES AUX OPERAT. CREDIT (Bailleur)
Dans les opérations de crédit-bail, au plan fiscal, le bailleur est réputé disposer de la propriété
des biens en location et à ce titre, il a le droit de déduire les amortissements correspondant aux
biens en location (article 53 de la loi de finances 2014).
LOYERS DE CREDIT BAIL (Preneur)
Dans les opérations de crédit-bail, les paiements effectuées par le preneur, qui sont imputés en
règlement d‘une dette de crédit-bail sont, du point de vue fiscal, considérés comme des charges
locatives et donc admises en déduction pour la détermination de l‘assiette de l‘IBS (article 53 de
la loi de finances 2014).
- Frais préliminaires non résorbés au 31/12/2009, dont la déduction est prise en charge en extra -
comptable conformément aux dispositions de l‘article 169-3 du CID ;
- Charges couvertes par des provisions réintégrées lors de leur constitution.
IMPUTATION DES DEFICITS ANTERIEURS
Après avoir ajouté au résultat comptable les réintégrations et opéré les déductions on obtient le
résultat fiscal.
Si ce résultat est bénéficiaire, pour obtenir le montant de la base imposable, il convient d‘imputer
éventuellement les déficits antérieurs et ce, en application des dispositions de l‘article 147 du
CID.
Le déficit d‘un exercice est considéré comme charge de l‘exercice suivant.
Si ce bénéfice n‘est pas suffisant pour absorber le déficit, le solde est reporté successivement sur
les exercices suivants jusqu‘au quatrième exercice qui suit l‘exercice déficitaire.
Ainsi, pour l‘exercice 2014, il est possible d‘imputer les déficits des exercices 2010 à 2013.

68
---------------oo00oo---------------
La banque
Article 14 bis
Ces opérations qui étaient soumises à la TOBA sont imposables à compter du 01/01/1995 à
la T.V.A les affaires imposables sont les suivantes:
Secteur bancaire
Les affaires réalisée par les organismes bancaires et portant sur les opérations de crédit,
commissions, intérêts des emprunts, agios, escomptes divers.
Les intérêts pour paiement à terme du prix d'un bien meuble ou immeuble versées à une
personne physique ou morale étrangère non résidente en Algérie.
Les opérations réalisent dans le cadre des professions se rapportant au commerce de valeurs et
d'argent.
Aux termes de l‘article 83 de l‘ordonnance n° 03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et au
crédit, « les banques et établissements financiers de droit algérien doivent être constitués sous
forme de sociétés par actions.
Le Conseil apprécie l‘opportunité pour une banque ou un établissement financier de prendre la
forme d‘une mutualité ».
L‘établissement bancaire et financier, constitué sous forme de société par actions, est soumis,
quant à sa fiscalité, aux règles du droit commun.
Remarque
Article 83
(Ordonnance n°10-04) Les banques et établissements financiers de droit algérien doivent être
constitués sous forme de sociétés par actions.
Le Conseil apprécie l‘opportunité pour une banque ou un établissement financier de prendre la
forme d‘une mutualité.
Les participations étrangères dans les banques et établissements financiers de droit algérien ne
sont autorisées que dans le cadre d‘un partenariat dont l‘actionnariat national résident représente
51 % au moins du capital.
Par actionnariat national, il peut être entendu l‘addition de plusieurs partenaires.
En outre, l‘Etat détient une action spécifique dans le capital des banques et établissements
financiers à capitaux privés en vertu de laquelle il est représenté, sans droit de vote, au sein des
organes sociaux.
Les modalités d‘application de la présente disposition sont précisées par voie réglementaire.
A ce titre, les impôts auxquels sont soumises les banques sont les suivants :
- la taxe sur l‘activité professionnelle (TAP) ;
- l‘impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) ;
- la taxe foncière.
- la taxe sur la formation et l‘apprentissage ;
- l‘impôt sur les salaires et paiement des cotisations dues au titre du régime de sécurité social ;
Les banques et les établissements financiers bénéficient des mêmes avantages fiscaux accordés
par l‘Agence nationale de développement de l‘investissement (ANDI) à tout investisseur relevant
du régime juridique ouvrant droit auxdits avantages.
4)- Avantages prévus en faveur des investisseurs
Il s‘agit d‘avantages fiscaux prévus par l‘ordonnance n° 2001-03 du 20 août 2001 relative au
développement de l‘investissement en Algérie modifiée et complétée par l‘ordonnance n° 06-08
du 15 juillet 2006 et l‘ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009 et modifié par la loi n°16-09 du
29 Chaoual 1437 correspondant au 3 août 2016 relative à la promotion de l‘investissement.
Remarque

69
Article 25 de la loi n°16-09 du 3 août 2016
Les investissements réalisés à partir d‘apports en capital sous forme de numéraires, importés par
le canal bancaire et libellés dans une monnaie librement convertible régulièrement cotée par la
Banque d‘Algérie et cédées à cette dernière, dont le montant est égal ou supérieur à des seuils
minima, déterminés en fonction du coût global du projet selon des modalités fixées par voie
réglementaire, bénéficient de la garantie de transfert du capital investi et des revenus qui en
découlent.
Les réinvestissements en capital des bénéfices et dividendes déclarés transférables
conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, sont admis comme apports
extérieurs.
La garantie de transfert ainsi que les seuils minima visés à l‘alinéa 1 ci-dessus, s‘appliquent aux
apports en nature réalisés sous les formes prévues par la législation en vigueur, à condition qu.ils
soient d‘origine externe et qu‘ils fassent l‘objet d.une évaluation, conformément aux règles et
procédures régissant la constitution des sociétés.
La garantie de transfert prévue à l‘alinéa 1er ci-dessus, porte également sur les produits réels nets
de la cession et de la liquidation des investissements d‘origine étrangère, même si leur montant
est supérieur au capital initialement investi.
Les banques bénéficient de tous les avantages de l‘ordonnance précitée aux conditions requises
au même titre que tout investissement.
5)-L’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS)
L‘IBS est dû à raison de 26 % du bénéfice net annuel avant impôt.
Relativement aux charges déductibles, les banques, les établissements financiers et les sociétés
qui pratiquent des opérations de crédit-bail sont autorisés à aligner l‘amortissement fiscal des
biens acquis dans le cadre du crédit-bail sur l‘amortissement financier du crédit.
Paiement de trois (03) versements d‘acomptes, du 20 février au 20 mars, du 20 mai au 20 juin et
du 20 octobre au 20 novembre de l‘année suivant celle au cours de laquelle sont réalisés les
bénéfices, servant de base au calcul de l‘impôt précité.
Remarque
Note N°211 MF/DGI/DLRF/SDI du 21/03/2016
1.3)- Le taux de 26 %
Les bénéfices dégagés de l‘exercice des activités, autres que celles soumises aux taux de 19 % et
de 23 %, sont soumis à l‘IBS au taux de 26 %.
Il s‘agit, notamment, des activités de prestations de services, des activités de commerce, les
activités d‘hydrocarbures, les activités minières, les activités bancaires et d‘assurances, les
activités médicales, ainsi que les entreprises étrangères n‘ayant pas d‘installation professionnelle
permanente en Algérie et celles intervenant en Algérie, par l‘intermédiaire d‘un établissement
stable au sens des dispositions fiscales conventionnelles, dans le cadre d‘un contrat de prestation
de services.
6)- Les provisions
L‘article 141-5 du Code des impôts directs (CIDTA) définit la provision comme étant un
prélèvement sur les résultats de l‘exercice en vue de faire face à des pertes et/ou des charges
nettement précisées et que des événements en cours rendent probables à la fin de l‘exercice.
La législation fiscale en vigueur subordonne la déductibilité de la provision aux conditions
suivantes : La provision doit être constituée pour couvrir une charge nettement précisée :
Il en découle que celle-ci doit porter sur un élément d‘actif ou de charge parfaitement
individualisé et non global, dont le montant est correctement évalué et non forfaitaire.
La provision doit porter sur des pertes ou charges probables.
Dès lors, sont exclues les charges ou pertes dont le degré d‘incertitude quant à leur réalisation est
important ainsi que celles ayant un caractère certain.

70
La provision doit être constituée pour couvrir une charge déductible.
Ne saurait donc être admise une provision pour couvrir une charge par nature exclue du droit à
déduction.
La perte ou la charge doit avoir sa source dans l‘exercice considéré et doit être portée dans le
relevé des provisions joint à la déclaration annuelle des résultats (conditions de forme).
Exception à la règle, les banques sont autorisées à constituer des provisions particulières à la
profession bancaire.
En effet, conformément aux dispositions du Code des impôts directs, les établissements de
banque ou de crédit effectuant des prêts à moyen ou à long terme, ainsi que les sociétés
autorisées à faire des opérations de crédit foncier sont admis à constituer, en franchise d‘impôt
sur les bénéfices des sociétés, une provision destinée à faire face aux risques particuliers
afférents à ces prêts ou opérations et dont la dotation annuelle ne peut excéder 5 % du montant
des crédits à moyen ou à long terme utilisés.
7)- Fiscalité des valeurs mobilières
Les banques, recevant habituellement en dépôt des valeurs mobilières, sont tenues d‘adresser à
l‘administration fiscale un avis spécial d‘ouverture et de clôture de tous les comptes de dépôt de
titres, valeurs ou espèces, comptes d‘avances, comptes courants, comptes en devises ou autres,
gérés par leurs établissements en Algérie.
Le traitement fiscal de ces revenus diffère sensiblement en fonction des titres de placement à
revenu fixe, des titres de placement à revenu variable ou d‘autres types particuliers de placement.
I)- Les produits de placements à revenu fixe
i)- Les revenus des créances, dépôts, cautionnements et comptes courants
Les revenus de créances, dépôts, cautionnements et comptes courants sont soumis à une retenue
à la source opérée par la partie versante, sans aucune déduction des frais et charges ayant grevé
ces revenus.
Le montant de cette retenue constitue un crédit d‘impôt imputable sur l‘impôt sur le revenu
global.
Le montant de la retenue à la source est obtenu en application d‘un taux de 10 % (article 150 du
code des impôts directs et taxes assimilées) pour l‘ensemble des revenus des créances, dépôts et
cautionnements.
Cette retenue ouvre droit au profit des bénéficiaires à un crédit d‘impôt d‘un montant égal à cette
retenue.
Dans ce sens, les bénéficiaires peuvent déduire du montant de l‘impôt sur le revenu dont ils sont
redevables, les retenues à la source qui ont déjà frappé leurs revenus mobiliers.
ii)- Les revenus des bons de caisse et de trésor
Le régime fiscal appliqué aux revenus de bons de caisse et de trésor les soumet à une retenue à la
source quels que soient le bénéficiaire ou la date d‘émission du bon.
La retenue à la source est calculée sur le montant brut de l‘ensemble des intérêts produits par les
bons de caisse ou de trésor au taux de 10 %.
Dans le cas où il s‘agit de revenus des bons de caisse anonymes, ces revenus sont soumis à l‘IRG
ou à l‘impôt sur les bénéfices des sociétés, quel que soit le bénéficiaire, pour un taux de retenue à
la source de 50 %.
Le fait générateur de l‘impôt est constitué par l‘encaissement effectif des revenus, présentant
aussi le caractère d‘une perception anticipée à valoir ultérieurement sur l‘impôt personnel dû par
le bénéficiaire et formant un crédit d‘impôt à son profit.
iii)-Les intérêts produits par les sommes inscrites sur les livrets d’épargne ou les comptes
d’épargne des particuliers
Pour les intérêts produits par les sommes inscrites sur les livrets d‘épargne des particuliers en
général, l‘assiette des revenus est constituée par le montant brut de l‘ensemble des intérêts

71
produits durant l‘année considérée par les sommes inscrites sur les livrets d‘épargne ou les
comptes d‘épargne des particuliers.
Le calcul de la retenue à la source est effectué sur les montants des intérêts produits par les
sommes inscrites sur les livrets ou comptes d‘épargne des particuliers, après application d‘un
abattement de 50 000.00, par l‘application d‘un taux de 1 % d‘impôt sur le revenu global pour la
fraction des intérêts inférieure ou égale à 50 000.00 et d‘un taux de 10 % pour la fraction des
intérêts supérieure à 50 000.00. Cette imposition fait l‘objet d‘un crédit d‘impôt.
iv)- Les produits des obligations et titres assimilés cotés en bourse
Les produits des obligations et titres assimilés d‘une maturité égale ou supérieure à cinq (05) ans,
cotés en bourse ou négociés sur un marché organisé, sont exonérés.
II)- Les produits de placements à revenu variable
Les produits de placements à revenu variable comprennent les produits des actions ou parts
sociales et revenus assimilés distribués par les sociétés aux associés.
8)- Les obligations
Obligation de tenir un registre spécial
Aux termes des dispositions du Code des impôts directs et taxes assimilées, les banquiers doivent
tenir un registre spécial sur lequel sont inscrits, dans des colonnes distinctes :
- le nom du titulaire de tout compte à intérêts passible de l‘impôt et, s‘il y a lieu, le numéro ou
matricule du compte ;
- le montant des intérêts assujettis à la retenue ;
- la date de leur inscription au compte.
Obligation de déclarations
Les banques et sociétés de crédit doivent, dans les vingt premiers jours du troisième mois de
chaque trimestre, déposer entre les mains du receveur des contributions diverses du siège de
l‘établissement un bordereau certifié faisant connaître pour le trimestre précédent :
- le total des sommes à raison desquelles la retenue à la source est établie d‘après les inscriptions
du registre particulier visé à l‘article 61 du Code des impôts directs et taxes assimilées ;
- le montant de la retenue à la source exigible qui est immédiatement acquittée.
Délai de versement
Les retenues afférentes aux paiements effectués pendant un mois déterminé doivent être versées
dans les vingt premiers jours du mois suivant à la caisse du receveur dont relève le débiteur.
Chaque versement est accompagné d‘un bordereau-avis fourni par l‘administration, daté et signé
par la partie versante et indiquant sa désignation et son adresse, le mois au cours duquel les
retenues ont été opérées, ainsi que le montant brut total des paiements mensuels effectués et le
montant total des retenues correspondantes.
Pour les bénéficiaires dont le domicile fiscal est situé hors d‘Algérie, les banques doivent, avant
d‘opérer tout transfert de fonds, s‘assurer que les obligations fiscales incombant au débiteur ont
été toutes remplies. A cet effet, le débiteur est tenu de remettre, à l‘appui du dossier de transfert,
une attestation justifiant
le versement de la retenue à la source.
Cette attestation est délivrée par le receveur du lieu d‘implantation de la collectivité débitrice.
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Organisation et impulsion de la recherche de la matière imposable – Application et
élargissement du dispositif de recherches.
Article 15

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Dans le souci de redonner à la recherche de la matière imposable toute son efficacité, des
instructions vous ont été données suivant circulaire et note additive rappelées en référence en vue
d‘organiser et de redynamiser la recherche de l‘information fiscale en général.
Dès lors, il convient de veiller à la mise en oeuvre complète des directives et orientations
contenues dans les circulaires précitées.
Pour ce faire, le Bureau de la recherche de la matière imposable de la Sous Direction du Contrôle
Fiscal de Wilaya doit être doté d‘un effectif suffisant lui permettant de mener à bien ses
attributions en y faisant associer, chaque fois que cela est possible, les Agents relevant du
Service des Interventions des Inspections des Impôts.
En outre, les différentes sources de l‘information fiscale dont la liste a été annexée à la circulaire
n°930/DGI/DOF du 06 Avril 1994, doivent être soit saisies par correspondances, soit visitées, au
moins une fois au cours de l‘année dans la mesure du possible selon l‘importance des
renseignements disponibles.
Néanmoins, certains renseignements de par leur importance doivent faire l‘objet d‘une attention
soutenue et d‘un suivi particulier.
Il s‘agit notamment du patrimoine immobilier, des véhicules de tourisme et utilitaires, des engins
de travaux publics, de certaines informations disponibles au niveau des entreprises publiques et
enfin des cas d‘omission ou d‘insuffisance d‘imposition révélés devant les Tribunaux ou à la
suite et l‘ouverture d‘une succession.
En ce qui concerne le patrimoine immobilier, les Agents du Bureau de la recherche de la matière
imposable doivent se rapprocher des services de l‘APC pour obtenir la liste des permis de
construire délivrés et des services de la conservation foncière pour obtenir les renseignements
afférents aux transactions portant sur les biens immobiliers (immeubles d‘habitations, locaux
commerciaux ou industriels, terres agricoles et terrains à bâtir).
Pour ce qui est des véhicules et des engins de travaux publics, le Bureau de la recherche de la
matière imposable devra se rapprocher des services de la Wilaya pour demander, au titre des
deux dernières années, par exemple, la liste des propriétaires :
- de véhicules de tourisme d‘une puissance égale ou supérieure à neuf (09) C.V;
- d‘engins de travaux publics immatriculés;
- de véhicules utilitaires d‘une charge utile égale ou supérieure à une tonne;
- et de véhicules de transport en commun.
Compte tenu de l‘importance des informations disponibles au niveau des entreprises, il est
recommandé que des visites auprès de ces dernières soient organisées aux fins de relever des
renseignements à des fins d‘exploitation au plan de l‘assiette.
Il s’agit notamment des informations concernant :
- les acquisitions de matériels auprès de personnes autres que des professionnels, plus
précisément l‘acquisition de matériels d‘occasion auprès de personnes physiques (nom et adresse
du vendeur, nature et valeur du matériel acquis) ;
- entretien et réparations (nom et adresse du prestataire et montant des travaux effectués) ;
- sous-traitants engagés (nom, adresse et montant du contrat) ;
- loyers (nom, adresse et montant des loyers payés) ;
- frais de transports assurés par les tiers (nom et adresse du transporteur et montant payé) ;
- honoraires et commissions (nom du prestataire et montant de la prestation) ;
- travaux en cours :
-fait à l‘entreprise par une autre entreprise (nom ou raison sociale et montant des travaux).
- livraisons à soi-même (estimation ou montant des travaux).

73
Ces renseignements pourraient être puisés du journal auxiliaire « opérations diverses » et des
documents comptables justifiant leur comptabilisation.
Concernant les relations avec la Justice, il est rappelé qu‘en vertu des dispositions de l‘article
311 du code des impôts directs, l‘autorité judiciaire doit donner connaissance à l‘Administration
des Finances de toute indication qu‘elle peut recueillir présumant une fraude fiscale.
Durant les quinze (15) jours qui suivent le prononcé de toute décision rendue par les juridictions,
les pièces restent au greffe à la disposition de l‘Administration des Impôts.
Ce délai et réduit à dix (10) jours en matière correctionnelle.
Il est également rappelé qu‘en matière de prescription, l‘article 327/2 du code des impôts directs
stipule que « toute omission ou insuffisance d‘imposition révélée soit par une instance devant les
Tribunaux répressifs, soit à la suite de l‘ouverture de la succession d‘un contribuable ou de celle
de son conjoint peut, sans préjudice du délai fixé à l‘article 326, être réparée jusqu‘à l‘expiration
de la deuxième année qui suit celle de la déclaration de succession ».
Le Bureau de la recherche de la matière imposable devra donc programmer une journée par
quinzaine pour relever les informations disponibles auprès des greffes des tribunaux et les
transmettre à l‘Inspection d‘assiette concernée pour exploitation.
Enfin, l‘Administration Centrale a lancé un ensemble d‘actions, d‘une part, pour la collecte
d‘informations pouvant aboutir à des régularisations ou à de nouvelles impositions et, d‘autre
part, pour faciliter aux Agents chargés de la recherche de la matière imposable l‘accès aux
informations jugées utiles.
Il s‘agit notamment d‘actions lancées auprès des P et T, de la SONELGAZ, de la Sûreté
Nationale, de la Gendarmerie Nationale, du Ministère des Affaires Étrangères, de la CNASAT et
des Banques.
Des discussions sont également entamées avec les services du Trésor pour dégager le meilleur
moyen permettant de prendre connaissance de tous les paiements effectués par le Trésorier
Central et les Trésoriers de Wilaya.
Au fur et à mesure de la réception des renseignements demandés, vous en serez rendus
destinataires pour lancer les actions de régularisation utiles à votre niveau.
Il est à noter cependant que toutes ces actions ne peuvent en aucun cas être limitatives.
Il convient de réfléchir sur d‘autres actions visant à élargir et développer d‘avantage la recherche
de l‘information fiscale en général.
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Déclaration de transfert
Article 16
Déclaration de transfert
vertu des dispositions de l‘article 10 de la loi n° 08-21 du 2 Moharram 1430 correspondant au 30
décembre 2008 portant loi de finances pour 2009, les banques et les établissements financiers
doivent exiger la production préalable d‘une attestation délivrée par l‘administration fiscale au
titre des demandes de transfert de fonds à destination de l‘étranger.
Cette nouvelle procédure remplace celle précédemment édictée par les articles 111 et 160 du
code des impôts directs et taxes assimilées, abrogés par l‘article 11 de la loi de finances pour
2009.
A ce titre et en attendant la publication de l‘Arrêté fixant les modalités d‘application des
dispositions de l‘article 10 suscité, les banques doivent exiger, à l‘appui de chaque dossier, cette
attestation au titre des transferts effectués par les entreprises intervenant en Algérie dans le cadre
de marchés de travaux ou de prestations de services, accompagnés ou non de la
fourniture d’équipements.

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L‘attestation doit également être exigée au titre des dossiers de transfert des revenus des actions
ou des parts sociales et des valeurs de cession des actions ou parts sociales.
L‘attestation suscitée est délivrée exclusivement par la Direction des Grandes Entreprise,
instruite en la matière.
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Imposition d’après le régime du bénéfice réel
Article 17 du CIDTA
Modifié par les articles 4 de la loi de finances 1995, 3 de la loi de finances 1996, abrogé par
l’article 200 de la loi de finances 2002, recréé par l’article 3 de la loi de finances 2003 et
modifié par les articles 3 de la loi de finances 2011 et 5 de la loi de finances 2015.
Le bénéfice entrant dans l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global est obligatoirement fixé
d‘après le régime du bénéfice réel.
Régime du bénéfice réel:
Champ d’application:
Le régime du bénéfice réel s‘applique aux contribuables personnes physiques et morales
réalisant un chiffre d‘affaires supérieur à 30.000.000 DA.
Il s‘applique également aux contribuables réalisant un chiffre d‘affaires inférieur ou égal à
30.000.000 DA dès lors qu‘ils déposent auprès des services fiscaux territorialement compétents
avant le 1er Février de chaque année, la lettre d‘option signée par lui-même.
Il est à signaler que la loi n‘oblige pas l‘administration fiscale à exiger des contribuables la
présentation le jour même des livres comptables.
Il est à rappeler également qu’il n’existe plus d’activités commerciales ou autres soumises
de plein droit au régime réel quelque soit le chiffre d’affaires réalisé.
Exonération:
Exonérations permanentes:
- Bénéfice tiré de la réalisation de logements participatifs (LSP, LPA, LPP, LPL…).
L‘arrêté interministériel du 08/03/2006 a fixé les conditions à réunir pour y bénéficier.
- Bénéfice tiré de la vente en l‘état du lait cru
- Bénéfice tiré par les sociétés exportatrices de biens et services (IRG exclu).
- Coopératives agricoles d‘approvisionnement et d‘achat agréées (entre adhérents).
- Sociétés coopératives de production, transformation et conservation agrées (entre sociétaires).
- Caisses de mutualité agricole au titre des opérations de banque et assurance réalisées entre
adhérents (IBS).
- Coopératives de consommation relevant des entreprises et organismes publics (IBS).
- Entreprises relevant d‘associations de personnes handicapées.
- Troupes théâtrales.
Exonérations temporaires:
Dispositifs de soutien à l’emploi (ANSEJ, CNAC, ANGEM):
- Les promoteurs éligibles à ces dispositifs bénéficient d‘une exonération en matière IRG ou IBS
pour une période de 3 ans.
- L‘exonération est portée au double (6 ans) lorsque l‘activité est implantée dans une zone à
promouvoir.

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- Une prorogation d‘exonération pour une période supplémentaire de 2 ans est prévue par les
articles 13 et 138 du CIDTA.
- Par ailleurs les dispositions de l‘article 13 de la LFC pour 2011 accordent au profit de ces
promoteurs les abattements de 70%, 50%, et 25%.
- Il est à signaler enfin l‘octroi en cas d‘extension de l‘activité d‘exonération déterminée en
fonction des nouveaux investissements réalisés
Le calcul du prorata d’exonération s’effectue par l’application de la formule Suivante:
Nouveaux investissements /anciens + nouveaux investissements
Dispositif de l’investissement (ANDI):
Les sociétés éligibles à ce dispositif bénéficient de l’exonération en matière d’IBS comme
suit:
Régime général:
La durée d‘exonération est fixée à 3 ans lorsque la société crée jusqu‘à 100 emplois;
l‘exonération est portée à 5 ans lorsqu‘il y‘a création d‘emplois supérieur à 100.
La condition relative à la création d‘emplois (plus de 100) n‘est pas exigée pour les activités
stratégiques.
Régime dérogatoire:
L’exonération en matière d’IBS peut être portée à 10 ans dans les cas suivants:
- Réalisation de projets d‘importance nationale.
- Réalisation de projets d‘investissement dans les zones spécifiques.
Remarque:
Les entreprises individuelles éligibles à ce dispositif n‘ouvrent pas droit à l‘exonération en
matière d‘IRG.
Dispositif d’encouragement des activités touristiques.
L‘article 138 du CIDTA prévoit une exonération de 10 ans en matière d‘IBS; pour y prétendre
l‘établissement touristique doit être classé.
Dispositifs divers:
Exonération IBS pour une durée de 5 ans au profit des sociétés de capital risque.
Détermination bu bénéfice imposable:
Conditions de déductibilité d’une charge:
- Elle doit se rattacher à la gestion normale de l‘exploitation de l‘entreprise.
- Elle doit être exposée dans l‘intérêt direct de l‘exploitation.
- Elle doit se traduire par une diminution de l‘actif net de l‘entreprise.
- Elle ne doit pas être exclue du résultat fiscal par une disposition expresse de la loi.
- Elle doit être comptabilisée au cours de l‘exercice de rattachement.
- Elle doit être appuyée par un document justificatif (facture article 10 de la loi sur les pratiques
commerciales).
Charges d’exploitation déductibles sans limitation:
On peut citer à titre indicatif:
- Achats consommés.
- Salaires.
- Cotisations sociales (quote-part employeur).
- Assurances de biens.
- Entretien et réparation de biens (meubles et immeubles abritant l‘activité).
- Loyers de locaux où s‘exerce l‘activité.
- Frais de publicité.

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- Agios bancaires.
- Frais divers (électricité, eau, gaz, téléphone, fournitures de bureau, carburants…).
- Droits et taxes (vignettes automobile, TAP, TF, TA, Timbre fiscal…).
- Dotations aux amortissements (en fonction des usages dans la profession).
- Provisions.
- Frais de formation.
- Frais de transport.
- Frais de réception et de restauration.
Remarque:
Il n‘ya aucun texte d‘ordre fiscal (codes, note de service…) qui limite la déduction des bons à
concurrence d‘un montant donné; le décret exécutif N° 05-468 du 10/12/2005 se limite à
énoncer les conditions de validité de la facture et autres documents commerciaux.
Règle :
Le résultat fiscal qui est l’assiette fiscale à soumettre a imposition à l’IBS ou l’IRG dans la
catégorie des bénéfices professionnels suite a la modification introduite par la LF 2015, se
détermine de la manière suivante :
Résultat comptable obtenu en application des normes du système comptable financier + les
réintégrations des charges non déductibles ou partiellement déductibles – les déductions de
produits non imposables ou partiellement imposables ou de charges qui n‘ont pas fait l‘objet de
déduction dans le résultat comptable d‘une manière extracomptable.
Cadre légal et réglementaire du système comptable financier
- Loi N° 07-11 du 25/11/2007 portant système comptable financier
- Décret exécutif N° 08-156 de la 26/05/2008 portante application de la loi N° 07-11 du
25/11/2007.
- Arrêté du 26/07/2008 fixant les règles d‘évaluation et de comptabilisation du système
comptable financier.
RC + R- D = RF
Exercice du 01/01 au 31/12/N
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Déclaration spéciale G n°11
Article 18 du CIDTA
Modifié par l’article 2 de la loi de finances pour 2010.
Les contribuables visés à l‘article 17 ci-dessus sont tenus de souscrire au plus tard le 30 avril de
chaque année une déclaration spéciale G n°11 du montant de leur bénéfice net de l‘année ou de
l‘exercice précédent dans les conditions prévues à l‘article 152.
Lorsque le délai de dépôt de la déclaration expire un jour de congé légal, l‘échéance est reportée
au premier jour ouvrable qui suit.
DECLARATION DES BENEFICES PROFESSIONNELS (Régime du réel)
Nature de l’impôt
IRG / Bénéfices professionnels
Lieu de dépôt de la déclaration
Inspection des impôts ou CDI dont relève l‘exercice de votre activité.
En cas de pluralité d‘exploitations, d‘unités ou établissements à celle du lieu du siège social du
principal établissement.
Date limite de dépôt de la déclaration

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Au plus tard le 30 Avril de chaque année (art 18 CIDTA)
Les contribuables visés à l‘article 17 ci-dessus sont tenus de souscrire au plus tard le 30 avril de
chaque année une déclaration spéciale G n°11du montant de leur bénéfice net de l‘année ou de
l‘exercice précédent dans les conditions prévues à l‘article 152.
Lorsque le délai de dépôt de la déclaration expire un jour de congé légal, l‘échéance est reportée
au premier jour ouvrable qui suit.
Imprimé à utiliser
Série G n° 11 : Régime du réel
Série G n° 11 bis : Régime du réel (centre des impôts)
Personnes devant souscrire la déclaration
- Les personnes physiques dont le commerce principal est la vente de marchandises et des objets,
lorsque leur chiffre d‘affaires annuel dépasse 30.000.000. DA
- Les personnes physiques exerçant les autres activités (prestation de services) relevant de la
catégorie des bénéfices professionnels lorsque leur chiffre d‘affaires dépasse 30.000.000 DA
- Les contribuables relevant du régime de l‘IFU qui optent pour l‘imposition d‘après le régime
du bénéfice réel, lorsqu‘ils détiennent une comptabilité probante, conformément aux dispositions
des articles 9 et10 du code du commerce.
Documents à joindre à la déclaration
Bilan fiscal
Un état comportant pour chaque client les informations suivantes :
(Nom, prénom, dénomination sociale, montant des opérations de vente, numéro d‘inscription au
registre de commerce).
Remarque :
Indication du numéro d‘identification fiscale.
Déclarations spéciales professionnelles
Déclaration des bénéfices industriels et commerciaux (BIC):
Régime du réel :

Nature de l’impôt IRG /BIC


Lieu de dépôt de Centre des Impôts ou Inspection des impôts dont relève l’exercice
la déclaration de votre activité ou celle du lieu du siége social ou du principal
établissement.
Date limite de Au plus tard le 30 avril de chaque année.
dépôt de la
déclaration
Imprimé à utiliser Série G n° 11 : Régime du réel

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Personnes devant - Les personnes physiques qui exercent les autres activités de
souscrire la prestations de services relevant de catégorie des bénéfices
déclaration industriels et commerciaux lorsque leur chiffre d’affaires annuel
dépasse 30.000.000 DA
- Les personnes physique dont le commerce principale est la
vente de marchandises et des objets, lorsque leur chiffre
d’affaires annuel dépasse 30.000.000. DA
- les contribuables effectuant :
-des opérations de vente faites en gros ;
-des opérations de vente faites par les concessionnaires ;
-des opérations d’exportation
- Les distributeurs de station de services
- Les personnes vendant à des entreprises bénéficiaires de
l’exonération prévue par la réglementation relative aux
hydrocarbures et aux entreprises admises au régime des achats
en franchise de la taxe ;
organisateurs de spectacles, jeux et divertissements de toute
nature ;
-Les lotisseurs, marchands de bien et assimilés ainsi que
les organisateurs de spectacles, jeux et divertissements de toute
nature ;
-Les fabricants et marchands d’ouvrages en métaux précieux.
Documents à -bilan fiscal
joindre -un état comportant chaque client les informations suivantes :
à la déclaration (Nom, prénom, dénomination sociale, montant des opérations de
vente, numéro d’inscription au registre de commerce).

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La déclaration et pièces annexes (bilan, état client, état des salaires).
Article 19 du CIDTA
La déclaration spéciale doit comporter tous les documents et indications prévus par les articles
152 et 153.
Fiscalement parlant ni le bilan comptable ni la liasse fiscale ne trouve une assise juridique sur les
codes des impôts.
On parle de souscrire la déclaration, de souscrire la déclaration rectificative, mais pas de
souscrire un bilan, nous ajoutant que la déclaration et pièces annexes (bilan, état client, état des
salaires).
Obligations des sociétés
Article 151
Modifié par les articles 6 de la loi de finances complémentaire 2008, 14 de la loi de finances
2009 et 11 de la loi de finances 2011et l’article 67 de la loi de finances pour 2017
1) - Les personnes morales visées à l‘article 136 sont tenues de souscrire, au plus tard le 30 avril
de chaque année auprès de l‘inspecteur des impôts directs du lieu d‘implantation du siège social
ou de l‘établissement principal, une déclaration du montant du bénéfice imposable de
l‘entreprise, se rapportant à l‘exercice précédent.

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Si l‘entreprise a été déficitaire, la déclaration du montant du déficit est produite dans les mêmes
conditions.
L’imprimé de la déclaration, pouvant être remis sous format électronique, est fourni par
l’administration fiscale
Lorsque le délai de dépôt de la déclaration expire un jour de congé légal, l‘échéance est reportée
au premier jour ouvrable qui suit.
2)- En cas de force majeure, le délai de production de la déclaration visée au paragraphe 1 peut
être prorogé par décision du directeur général des impôts.
Cette prorogation ne peut, toutefois, excéder trois (03) mois.
3)- Les entreprises dotées d‘une assemblée devant statuer sur les comptes, peuvent, au plus tard
dans les vingt et un (21) jours qui suivent l‘expiration du délai légal prévu par le code du
commerce pour la tenue de cette assemblée, souscrire une déclaration rectificative. Sous peine
d‘irrecevabilité de la déclaration, doivent être joints, dans le même délai, les documents, en leur
forme réglementaire, qui fondent la rectification, notamment le procès-verbal de l‘assemblée et
le rapport du commissaire aux comptes.
Article152
Modifié par les articles 10 de la loi de finances 2007 et 12 de la loi de finances 2011 et
modifié par
l’articles 8 et 67 de la loi de finances 2017
Les contribuables visés à l‘article 136 doivent indiquer, dans la déclaration prévue à l‘article
151, le montant de leur chiffre d‘affaires, leur numéro d‘inscription au registre de commerce,
ainsi que le nom et l‘adresse du ou des comptables ou experts chargés de tenir leur comptabilité
ou d‘en déterminer ou d‘en contrôler les résultats généraux, en précisant si ces techniciens font
ou non partie du personnel salarié de leur entreprise.
Ils doivent joindre à leur déclaration les observations essentielles et les conclusions signées qui
ont pu leur être remises par les experts comptables ou les comptables agréés chargés par eux,
dans les limites de leur compétence d‘établir, contrôler ou apprécier leur bilan et leurs comptes
de résultats d‘exploitation.
La comptabilité doit être tenue conformément aux lois et règlements en vigueur.
- Si elle est tenue en langue étrangère admise, une traduction certifiée par un traducteur agréé
doit être présentée à toute réquisition de l‘inspecteur.
Les contribuables sont tenus de fournir, en même temps que la déclaration dont la production est
prévue à l‘article 151, sur l’imprimé de la déclaration, pouvant être remis sous format
électronique, est fourni par l’administration fiscale:
- les extraits de comptes des opérations comptables tels qu‘ils sont fixés par les lois et
règlements en vigueur et notamment un résumé de leur compte de résultats, une copie de leur
bilan, le relevé par nature de leurs frais généraux, de leurs amortissements et provisions
constitués par prélèvement sur les bénéfices avec l‘indication précise de l‘objet de ces
amortissements et provisions;
- un état des résultats permettant de déterminer le bénéfice imposable;
- un relevé des versements en matière de taxe sur l‘activité professionnelle visée.
Pour les sociétés, un relevé détaillé des acomptes versés au titre de l‘impôt sur les bénéfices des
sociétés.
Le déclarant est tenu de présenter, à toute réquisition de l‘inspecteur, tous documents
comptables, inventaires, copies de lettres, pièces de recettes et de dépenses, de nature à justifier
l‘exactitude des résultats indiqués dans la déclaration.
Les sociétés visées à l’article 169 bis du code des procédures fiscales, sont dans l’obligation
de tenir une comptabilité analytique et de la présenter, à toute réquisition de l’agent

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vérificateur à l’occasion des vérifications prévues aux articles 20 et 20 bis du code des
procédures fiscales.
Article 153.
Les contribuables visés à l‘article 136 ci-dessus sont tenus de fournir en même temps que la
déclaration des résultats de chaque exercice, un état comportant l‘indication de l‘affectation de
chacune des voitures de tourisme ayant figuré à leur actif ou dont l‘entreprise a assumé les frais
au cours de cet exercice.
Ces mêmes contribuables doivent obligatoirement inscrire en comptabilité, sous une forme
explicite, la nature et la valeur des avantages en nature accordés à leur personnel.
Toute infraction aux dispositions des deux alinéas qui précèdent donne lieu à l‘application de
l‘amende prévue à l‘article 192 −2.
Cette amende est encourue autant de fois qu‘il est relevé d‘omissions ou d‘inexactitudes dans les
renseignements fournis et autant de fois qu‘il existe de salariés pour lesquels la nature et la
valeur des avantages en nature n‘ont pas été inscrites en comptabilité.
Le mot bilan est mentionné à :
Bénéfices imposables
Article139
L‘impôt est dû chaque année sur les bénéfices obtenus pendant l‘année précédente ou dans la
période de douze (12) mois dont les résultats ont servi à l‘établissement du dernier bilan, lorsque
cette période ne coïncide pas avec l‘année civile.
Si l‘exercice clos au cours de l‘année précédente s‘étend sur une période de plus ou moins de
douze (12) mois, l‘impôt est néanmoins dû d‘après les résultats dudit exercice.
Si aucun bilan n‘est dressé au cours d‘une année quelconque, l‘impôt dû au titre de l‘année
suivante est établi sur les bénéfices de la période écoulée depuis la fin de la dernière période
imposée ou, dans le cas d‘entreprises nouvelles, depuis le commencement des opérations
jusqu‘au 31 Décembre de l‘année considérée.
Ces mêmes bénéfices viennent ensuite en déduction des résultats du bilan dans lequel ils sont
compris.
Lorsqu‘il est dressé des bilans successifs au cours d‘une même année, les résultats en sont
totalisés pour l‘assiette de l‘impôt dû au titre de l‘année suivante.
La faculté laissée aux entreprises de clore leur exercice à une date autre que le 31 Décembre est
régie par les dispositions de l‘arrêté du ministère des finances du 23 juin 1975 relatif aux
modalités d‘application du plan comptable national.
Article 306
2)- Les contrevenants, lorsqu‘ils sont convaincus d‘avoir établi ou aidé à établir de faux bilans,
inventaires, comptes et documents de toute nature, produits pour la détermination des bases des
impôts ou taxes dus par leurs clients, peuvent en outre, être condamnés aux peines édictées par
l‘article 304.
Conclusion
La liasse fiscale est une annexe de la déclaration G n°4 et G n°11, comme l‘état des salaires et
l‘état client.
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Comptabilité régulière
Article 20 du CIDTA
Les personnes citées à l‘article 17 doivent détenir une comptabilité régulière conformément aux
prescriptions de l‘article 152.

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Ils sont tenus de la présenter, le cas échéant, à toute réquisition des agents de l‘administration
fiscale conformément à la réglementation en vigueur.
Remarque
Circulaire n°22/DGI/DRV/2014 du 18/02/2014
Rejet de comptabilité – modalités d’application des dispositions de l’article 43 du CPF
La présente circulaire a pour objet de définir et commenter les modalités d‘applications des
dispositions de l‘article 43 du CPF, modifiées et complétées par l »article 28 de la loi de finance
pour 2014, relative au rejet de comptabilité.
Le ré-encadrement de la procédure de rejet de comptabilité c‘inscrit dans la démarche de
l‘administration fiscale visant à moderniser les procédures de contrôle fiscal, pour une meilleure
performance, et a améliorer les relations avec les contribuables vérifiés pour une meilleur
adhésion à l‘impôts et par conséquent son acceptation.
Ce but recherché ne peut être atteint qu‘a l‘issue de l‘amélioration de la qualité débat
contradictoire et des échanges entre les brigades de contrôle de l‘administration fiscale et le
contribuable dans le cadre d‘une relation équilibré et de confiance.
Lors des vérifications de comptabilités, dans leur aspect qui concerne le rejet, l‘ancien ancrage
juridique a engendré un nombre important de contentieux et une rupture brutale de la relation
d‘équilibre devant exister entre le contribuable et l‘Administration Fiscale.
Ainsi, l‘article 43 du CPF, tel que présenté dans le titre III « procédures de redressements » avant
l‘introduction des modifications apportées par la loi de finances pour 2014, induisait un état de
déséquilibre apparent entre l‘administration et le contribuable.
En effet, d‘une part, aucune démonstration du caractère non probant de la comptabilité n‘était
exigée du vérificateur pour prononcer le rejet ; et d‘autre part, la simple prononciation du rejet de
comptabilité versait le contribuable vérifié dans une procédure d‘imposition d‘office, laquelle est
une procédure très contraignante pour ce dernier.
Cette mesure, classée dans le chapitre 2 « Procédure d‘imposition d‘office » du titre III «
Procédures de redressement » du code des procédures fiscales, était considérée, en vertu des
dispositions de l‘article 44-6), comme étant un cas de taxation d‘office, mettant ainsi le
vérificateur dans l‘obligation de déterminer les redressements de façon forfaitaire.
Cet état de relation de déséquilibre a été d‘autant plus aggravé par la mauvaise prise en charge
par les services vérificateurs de cette mesure, dont il a été constaté un recours fréquent et abusif,
la déviant ainsi de son objet.
Les travaux d‘évaluation effectués en matière de rejet de comptabilité ont permis de faire
ressortir que la majorité des cas de rejets prononcés sont fondés soit sur une motivation
insuffisante, voir inexistantes, et/ou sur des griefs n‘attestant pas de la gravité susceptible de
justifier à juste titre ces rejets.
Ainsi, il a été constaté à titre d’exemples :
- des rejets prononcés pour l‘ensemble de la période vérifiée alors que les griefs retenus ne
concernent qu‘un seul exercice ;
- des rejets de comptabilité prononcés uniquement pour des raisons de forme, notamment
l‘absence de la côte et du paraphe sur les documents comptables obligatoires ;
- des rejets de comptabilité prononcés sur des griefs portant sur des exercices non concernés par
la vérification
Des rejets de comptabilité prononcés sur la base de griefs extra comptables, notamment
fiscaux, n’ayant pas d’impact sur la qualité de la comptabilité tel que :
- déduction à tort des provisions ;
- déduction de charges non admises fiscalement;
- déduction de TVA sur achat non justifiée ;

82
- amortissement de véhicules de tourisme sur une base supérieure à celle autorisée par la loi ;
- discordance entre les chiffres d‘affaires déclarés sur G N°50 et ceux déclarés sur le bilan ;
- des rejets de comptabilité prononcés sans démonstration, ou avec une démonstration
insuffisante, de l‘irrégularité reprochée et de son impact sur la qualité de la comptabilité vérifiée.
A partir de ce constat, qui ne peut aboutir qu‘à des résultats s‘inscrivant en porte à faux avec le
processus dans lequel l‘Administration Fiscale s‘est engagée, des modifications fondamentales
ont été introduites sur le plan législatif, accompagnées d‘une redéfinition des modalités
d‘application du dispositif de rejet de comptabilité et suivies par un encadrement très strict des
cas devant susciter un rejet.
I)- Les modifications législatives apportées par la LF 2014 :
Les modifications introduites par l‘article 28 de la loi de finances pour 2014, sur les dispositions
de l‘article 43 du CPF, ont pour objet donc de remédier aux insuffisances constatées.
Désormais, et au vu des modifications introduites, le rejet de comptabilité ne relève plus de la
procédure d’imposition d’office.
Ce changement de position de la mesure du rejet de comptabilité dans les procédures de
redressements est réalisé à travers deux axes :
1)- Le reclassement de l‘article 43 du CPF dans le chapitre 1 « procédure contradictoire » du titre
III du CPF « procédure de redressements» au lieu du chapitre 2 « procédure d‘imposition
d‘office » du même titre, supprimant ainsi le lien entre le rejet de comptabilité et la
procédure d’imposition d’office ;
2)- La suppression de l‘alinéa 6 de l‘article 44 du CPF, lequel fait du rejet de comptabilité un
cas qui ouvre droit à l’application de la procédure contradictoire.
Par ailleurs, il a été introduit au niveau de l‘article 43 du CPF la notion de l’obligation de
démonstration du caractère non probant de la comptabilité et ce en stipulant clairement que
«le rejet de comptabilité ne peut intervenir que si l‘administration démontre le caractère non
probant de la comptabilité suite à.... ».
II)- Redéfinition des modalités d’application du rejet de comptabilité :
Il ne serait possible de définir les conditions dans lesquelles doit intervenir le rejet de
comptabilité si certaines notions sur celle ci ne sont pas bien explicitées.
En effet, ce n‘est qu‘à partir de la maitrise de ces notions que le vérificateur peut juger de la
qualité de la comptabilité vérifiée et du degré de sa recevabilité en tant que preuve à l‘appui des
déclarations souscrites par le contribuable.
Ainsi, il sera évoqué ci-dessous certaines notions susceptibles de permettre au vérificateur
d‘apporter un jugement éclairé sur la probité de la comptabilité vérifiée.
II.1)- Notions sur la comptabilité :
1)- Rappel :
Utilisateurs de la comptabilité
Le vérificateur doit savoir, au préalable, que la comptabilité n’est pas destinée à l’usage
exclusif de l’administration fiscale dés lors qu’elle assure des fonctionnalités multiples :
- Elle est destinée notamment aux besoins de l‘entreprise elle-même pour éclairer la gestion et la
prise de décision des dirigeants ;
- Elle répond aux besoins des tiers en relation avec elle (fournisseurs, clients, investisseurs,
organismes financiers, administration fiscale…);
- Elle sert de moyen de preuve en cas de litige avec les tiers.
En conséquence, le vérificateur n’est plus obligé, de par la loi, à recourir à la taxation
d’office et est tenu de démontrer de façon à rendre évident le caractère non probant de la
comptabilité pour pouvoir l’écarter.

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Pour l‘administration fiscale, la comptabilité est présumée être, jusqu'à preuve du contraire, un
moyen de preuve de la sincérité des bases déclarées par les contribuables et elle se révèle, en cas
de contrôle, indispensable pour appréhender le degré de sincérité des déclarations souscrites.
2)- La comptabilité assure un chemin de révision de l’information produite :
Pour que la comptabilité soit admise en tant que moyen de preuve, elle doit assurer un chemin de
révision permanent des éléments déclarés par le contribuable.
Dés lors, le vérificateur, qui a pour mission de vérifier la sincérité des informations déclarées sur
les états financiers, désignés en terme fiscale sous l‘appellation de « liasse fiscale », doit être mis
dans la possibilité de pouvoir remonter, à partir de ces états financiers objet de la vérification,
aux écritures comptables et aux pièces justificatives ayant servis de base pour leur élaboration ou
de reconstituer à travers les pièces justificatives et des écritures comptables les informations
portées sur les états financiers – liasse fiscale-.
Il est signalé en marge de cette idée que la vérification de comptabilité, bien qu‘intitulée ainsi,
elle ne porte pas sur la comptabilité elle-même, mais plutôt sur les déclarations souscrites par le
contribuable.
La comptabilité n‘est que le support nécessaire à partir duquel le vérificateur doit s‘assurer de la
sincérité des chiffres déclarés.
Aussi, c‘est cette possibilité offerte par la comptabilité à travers ce chemin désigné sous
l‘appellation de « chemin de révision comptable» de contrôler les déclarations souscrites par le
contribuable qui fait d‘elle une comptabilité dotée de force de preuve et opposable en
conséquence à l‘administration.
Ce chemin de révision en question est tracé par la loi n° 07- 11 du 25/11/2007 portant le Système
Comptable Financier, notamment l‘article 10, lequel oblige toute entité, en fonction de son
organisation comptable, de satisfaire aux obligations de régularité, de sincérité et de
transparence inhérentes à la tenue, au contrôle, à la présentation et à la communication des
informations qu‘elle traite.
Les articles 9 à 11 du code de commerce précisent les conditions de formes, dans lesquelles la
comptabilité doit être tenue en précisant les documents obligatoires, leur forme et la manière de
les renseigner.
En conséquence, au regard des dispositions combinées des articles sus cités, tout contribuable
soumis à une vérification de comptabilité doit présenter :
2.1)- Une documentation comptable :
Cette documentation comptable a pour objet de décrire en général le chemin de révision que
l‘information comptable parcourt de la pièce justificative jusqu‘aux états financiers, en exposant
l'organisation comptable de l'entreprise, les méthodes de saisie et de traitement des informations
et les supports utilisés.
Pour se faire, cette documentation doit présenter notamment les éléments suivants :
- Une présentation synthétique de l'organisation générale de l'entreprise ;
- L'organisation comptable de l'entreprise ;
- Le plan des comptes propre à l‘entreprise, une description de leur contenu et les imputations
comptables utilisées ;
Journal général coté et paraphé
Journaux auxiliaires
Grand livre Balance
- Les livres comptables obligatoires et les liens entre ces livres et autres documents et pièces
comptables ; - Le modèle retenu de présentation des états financiers ;
- Une description de l'organisation des travaux d'élaboration des états financiers ;

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Ainsi, selon le système comptable adopté par l‘entreprise (classique, centralisateur,
informatisé…), dont le schéma de ces différents systèmes est présenté dans le tableau ci-dessous,
l‘entreprise doit mettre à la disposition du vérificateur l‘ensemble des informations citées supra.
2.2)- Une comptabilité régulière :
Une comptabilité est réputée régulière lorsqu‘elle est tenue selon les règles et procédures en
vigueur.
En d‘autres termes, pour qu‘une comptabilité soit qualifiée de «régulière», elle doit être
conforme, complète et appuyée de pièces justificatives.
a)- Conformité :
Par conformité, on entend le respect de l‘ensemble des règles et principes comptables édictés par
le
SCF et le code de commerce.
Il peut être cité, entre autres, les principes ci-après :
1)- Principe de comptabilité d’engagement :
C‘est un principe, énoncé par l‘article 06 de la loi n° 07-11, qui repose sur la logique des «
créances acquises et les dettes certaines ».
Ainsi, les opérations comptables (recettes et dépenses) sont enregistrées dès qu‘elles sont
certaines, même si elles ne sont pas encore encaissées ou payées.
Ce principe est repris également par l‘article 6 du décret exécutif n° 08-156, portant application
de la loi sur le SCF, qui stipule que «les effets des transactions et autres événements sont
comptabilisés sur la base d’une comptabilité d’engagement, au moment de la survenance
de ces transactions ou événements.
Ils sont présentés dans les états financiers des exercices auxquels ils se rattachent.»
2)- Principe d’indépendance des exercices :
A travers ce principe, prévu par l‘article 12 du même décret cité supra, il est fait obligation aux
entreprises de présenter l'information comptable, de telle manière à ce que les résultats de chaque
exercice soient déterminés selon les produits et charges de l‘exercice considéré.
En d‘autres termes, les produits et les charges doivent être rattachés à la période à laquelle ils
correspondent et non à celle où ils se matérialisent par un flux affectant la trésorerie.
3)- Principe de la permanence des méthodes :
Ce principe est prévu par l‘article 15 du décret exécutif n° 08-156, qui dispose que «la
cohérence et la comparabilité des informations comptables au cours des périodes
successives impliquent une permanence dans l'application des règles et méthodes relatives
à l’évaluation des éléments et à la présentation des informations ».
La notion de permanence des méthodes repose sur une approche considérant l'entreprise comme
une entité juridique dont l'activité est censée durer dans le temps ; un principe évoqué par les
articles 6 de la loi 07/11 et 07 du décret n° 08-156.
Aussi, la comparaison entre les différents éléments de la comptabilité ne peut s'effectuer que si
les mêmes méthodes d'évaluation ont été utilisées.
Ce principe est également repris au niveau des dispositions de l‘article 717 du code de
commerce, lesquelles stipulent que les comptes de résultats et de bilan sont établis à chaque
exercice selon les mêmes formes et les mêmes méthodes d'évaluation que les années
précédentes.
Par ailleurs, il convient de préciser que le principe de la permanence des méthodes comptables
ne doit pas être perçu d‘une manière absolue.
En effet, des changements de méthodes peuvent être rendus nécessaires ou obligatoires en cas de
réglementation nouvelle ou en cas de décisions prises par les organes sociaux habilités.
Il est important de souligner que lorsque le changement est opéré à l‘initiative du contribuable, il
ne peut être justifié que par l'impératif de l‘image fidèle. A préciser que ce changement, dans un

85
souci de conformité aux caractéristiques qualitatives de l‘information comptable, prévue par
l‘article 08 du décret n°08-156, doit être explicité dans l‘annexe aux états financiers comme
requis par l‘article 29 de la loi n° 07- 11 du 25/11/2007, portant le Système Comptable Financier.
Ces explications, devant être annexées aux états financiers, peuvent être présentés, suivant les
dispositions du même article, sous plusieurs formes ; narrative, descriptive et chiffrée.
4)- Principe de prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique :
C‘est une notion nouvelle introduite par l‘article 18 du décret exécutif n° 08-156, qui stipule que
«les opérations sont enregistrées en comptabilité et présentées dans les états financiers
conformément à leur nature et à leur réalité financière et économique, sans s’en tenir
uniquement à leur apparence juridique».
Ce principe implique que l‘enregistrement comptable des opérations et leur présentation dans les
états financiers doivent se faire en fonction de la réalité financière et économique et non pas en
fonction de leur apparence juridique.
Il peut être cité comme exemple le cas des actifs pris en location dans le cadre d‘un contrat de
crédit-bail, dont le crédit preneur est tenu de les enregistrer dans sa comptabilité et ce malgré
que, du point de vue juridique, ils ne lui appartiennent pas.
5)- Principe de non compensation :
En vertu des dispositions de l‘article 5 de la loi n° 07-11, tous les éléments d‘actif et du passif
doivent être évalués séparément, sans qu‘il ne soit procédé à des compensations entre les postes
d‘actif et de passif ni entre des charges et des produits.
Aussi, est il n‘est pas permis de compenser, par exemple, une créance et une dette même si elles
concernent un même tiers.
En outre, la compensation en matière de financement des opérations d‘achat et de revente, telle
que la livraison de marchandises, en contre partie d‘une dette contractée auparavant, n‘est pas
permise.
6)- Principe d’intelligibilité :
Ce principe est énoncé par l‘article 6 de loi n° 07-11 et explicité par le glossaire annexé à l‘arrêté
du
26/07/2008 « Qualité d’une information lorsqu’elle est facilement compréhensible par tout
utilisateur ayant une connaissance raisonnable des affaires et des activités économiques et
de la comptabilité et ayant la volonté d’étudier l’information d’une façon raisonnablement
diligente».
Ainsi, l‘information comptable véhiculée à travers les états financiers (bilan, tableau du compte
de résultat, tableau des flux de trésorerie et le tableau de variation des capitaux propres) (art 25
de la loi 07/11), doit être intelligible de façon à permettre la prise de décision perspicace.
Ce principe trouve son application notamment dans les informations supplémentaires que l‘entité
est tenue de fournir dans les conditions prévus par le chapitre VIII de l‘arrêté cité supra.
b)- Complète :
Cette notion signifie que la comptabilité doit comporter l‘ensemble des documents et livres
exigés par les lois en vigueur, en l‘occurrence le code de commerce et le SCF. Ainsi, la tenue de
ces livres comptables constitue une obligation légale et doit répondre à des normes de forme
quant à leur présentation et ce qu‘il s‘agit de comptabilité manuelle ou informatisée.
En effet, les dispositions combinées de l‘article 20 de la loi n° 07-11 du 25 novembre 2007
portant système comptable financier et des articles 09 à 11 du code de commerce, exigent de tous
commerçant, sous réserve des dispositions spécifiques concernant les petites entités, de tenir un
certain nombre de documents répondant à des normes de forme.
Les documents comptables obligatoires :
1)- Le livre journal :

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Ce document, appelé également «journal général», enregistre tous les mouvements affectant le
patrimoine de l‘entreprise.
Il enregistre au jour le jour toutes les opérations de manière chronologique, ou centralise, au
moins mensuellement, le résultat de ces opérations.
Cette tolérance de centralisation mensuelle prévue par le code de commerce dans son article 09
est conditionnée par l‘obligation « de conserver, dans ce cas, tous documents permettant de
vérifier ces opérations jour après jour».
2)- Le livre d’inventaire :
Ce livre enregistre les opérations d‘inventaire qui consistent à effectuer un recensement exhaustif
des éléments d‘actif et de passif de l‘entreprise.
Il s‘agit donc d‘un document sur lequel sont transcrits le bilan et le tableau des comptes de
résultat.
Néanmoins, dans le cas où le détail par nature des stocks en valeur et en quantité n‘apparait pas
sur le livre d‘inventaire, il doit être porté sur un autre registre ou sur des états séparés devant être
conservés au même titre que les autres documents comptables.
3)- Le grand livre :
Ce livre comprend l‘ensemble des comptes mouvementés au cours de la période et retrace les
mouvements (débit et crédit) de ces comptes, lesquels sont y reportés après ou simultanément
avec l‘enregistrement de ces mouvements au journal. L‘obligation de la tenue de ce livre
comptable a été introduite par l‘article 20 de la loi n°07-11 du 25/11/2007, portant S.C.F.
Il est détaillé en autant de grands livres que de journaux auxiliaires (clients, fournisseurs, banque,
OD).
Il est précisé que pour les deux premiers livres, l‘authentification auprès du juge de la section
commerciale du tribunal est rendue obligatoire par les dispositions de l‘article 11 du code de
commerce.
c)- Appuyée de pièces justificatives :
L‘article 18 de la loi n° 07-11 stipule que : « Chaque écriture comptable s‘appuie sur une pièce
justificative datée, établie sur papier ou sur un support assurant la fiabilité, la conservation et la
restitution sur papier de son contenu.
Les opérations de même nature, réalisées en un même lieu et au cours d‘une même journée,
peuvent être récapitulées sur une pièce comptable unique».
La pièce justificative peut revêtir différentes formes :
- une pièce de base justifiant une seule écriture comptable ;
- une pièce récapitulative d‘un ensemble d‘opérations, à condition que celles-ci soient de même
nature, réalisées en même lieu et au cours d‘une même journée.
Elle peut avoir également différentes provenances :
- de tiers (par exemple les factures) ;
- des applications informatiques ou matérielles internes situées en amont de la comptabilité
proprement dite.
En tout état de cause, la pièce justificative doit retracer certaines mentions obligatoires qui
sont prévues par des dispositions particulières :
- la date,
- la nature de l‘opération,
- les tiers intervenants,
- la quotité de l‘opération (quantités et valeurs)
A noter, que les livres cités supra sont exigés par la loi mais bien d‘autre supports et opérations
d‘écriture sont nécessaires pour l‘élaboration des états financiers.
2.3)- Une comptabilité sincère :

87
Cette notion est généralement définie comme « l‘application de bonne foi des règles et
procédures en fonction de la connaissance que les responsables des comptes doivent
normalement avoir de la réalité et de l‘importance des opérations, événements et situations ».
Ceci dit, les valeurs comptables inscrites dans les différents livres et documents comptables
doivent traduire la réalité de l‘activité et ce à travers une évaluation correcte des opérations
comptables».
Elles doivent être en conséquence dépourvues de toutes erreurs.
Par « erreur », on entend toutes inexactitudes, omissions ou irrégularités comptables, qui
résultent d'une appréciation purement objective de faits ou de droit, commises de bonne foi par
un contribuable et ne traduisant nullement la volonté du contribuable à influencer la gestion de
l'entreprise.
Cette définition de l‘erreur est évoquée par opposition à l‘erreur liée à la décision de gestion où
la volonté du contribuable à influencer la gestion de l‘entreprise.
Aussi, la première est présumée être commise de bonne foi ; cependant, la seconde relèverait
plutôt, en cas d‘insuffisance de déclaration, de la fraude destinée à éluder le paiement de l'impôt.
a)- Erreur de fait matériel
1)- Inexactitude :
Elle peut se définir comme étant la traduction comptable d‘un fait non-conforme à la réalité.
Il s’agit, à titre d’exemple :
- D‘un mauvais calcul arithmétique relatif aux différents montants comptabilisés tels que les
achats, les ventes, les charges ;
- De reports incorrects ;
- D‘une mauvaise évaluation des stocks ;
- Du non respect d‘égalité des comptes.
2)- Omission :
Il s’agit du défaut d’inscription d’un ou plusieurs éléments comptables tels que:
- Les recettes ;
- Les achats ;
- Les charges.
b)- Erreur de droit
Il s‘agit de l‘irrégularité comptable, appelée également « erreur comptable », qui a pour origine
une erreur dans l‘application des règles comptables.
Elle porte généralement sur le mode d‘enregistrement comptable d‘opérations dont la nature
n‘est pas contestée.
Ce sont là les principales obligations auxquelles doit répondre une comptabilité pour que
l‘information qu‘elle produit puisse être, au vu de la législation en vigueur, qualifiée de
pertinente et susceptible de produire ses effets au plan juridique et économique.
3)- Une comptabilité opposable au tiers :
Une comptabilité tenue conformément aux obligations visées supra est une comptabilité qui peut
à tout moment être «admise par le juge pour faire preuve entre commerçants», c‘est ce qui
est avancé par l‘article 13 du code de commerce.
L‘article 14 du même code confirme ce point en stipulant que :
« Les livres de commerce que les personnes sont obligées de tenir et pour lesquels elles
n’ont pas observé les formalités ci-dessus prescrites, ne peuvent être représentés ni faire foi
en justice.. ».
L’article 43 du CPF énumère les cas qui peuvent donner lieu à un rejet et à contrario, cette
comptabilité, lorsqu’elle n’est pas rejetée, est acceptée et est admise du point de vu fiscal

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comme un moyen de preuve et de ce fait elle demeure opposable à l’administration et
aucune reconstitution des chiffres d’affaires ne peut être admise si elle n’est pas rejetée.
Néanmoins, cette notion d‘opposabilité de la comptabilité à l‘égard des tiers ne signifie pas que
l‘administration ne peut pas procéder à des régularisations, lesquelles peuvent résulter des
insuffisances constatées à partir de cette comptabilité.
L‘administration s‘appui alors sur l‘opposabilité de cette comptabilité au contribuable pour faire
valoir ses régularisations.
La distinction entre les deux concepts -reconstitution et régularisation- est très importante et
mérite d‘être mise en évidence :
a)- la régularisation :
C’est la mise en règle d’une situation anormale que présente la comptabilité ou la
déclaration. tel est le cas :
- d‘une charge indument déduite ; elle est remise en règle fiscale, appropriée, par sa réintégration
au bénéfice ;
- d‘une facture de vente non comptabilisée ou non déclarée. elle est mise en règle, fiscalement,
par son rappel comme base imposable aux différents impôts et taxes.
Dans les deux cas, la comptabilité demeure opposable et c‘est sur sa base que les régularisations
sont effectuées en faisant appel bien entendu aux règles fiscales qui justifient cette mise en règle.
b)- la reconstitution :
C’est l‘emprunt d‘un chemin de contrôle autre que celui offert par la comptabilité, pour
approcher le degré de sincérité des bases déclarées. L‘administrions substitue dans ce cas le
chemin de contrôle de l‘information comptable par des méthodes de reconstitution extra
comptable.
Toutefois, le vérificateur doit retenir que la reconstitution des bases d’imposition ne peut
être admise que si la comptabilité est rejetée.
II.2)- Le rejet de comptabilité
L‘article 43 du CPF défini le rejet de comptabilité comme une mesure d‘exception tendant à
modifier la position juridique initiale de la comptabilité, en tant que moyen de preuve et
opposable à l‘administration, en une comptabilité dénuée de la force probante et par conséquence
non opposable à l‘administration.
Le vérificateur ne doit pas appréhender le rejet de comptabilité comme étant un rejet de la
comptabilité en tant que telle et l’information produite par cette dernière demeure bien
entendu une source non négligeable, dont le vérificateur à l’obligation d’exploiter pour
mener à bien sa mission de contrôle.
Le rejet de comptabilité signifie plus exactement le rejet du caractère opposable de la
comptabilité vérifiée.
L‘article 43 du CPF à énoncé, de façon précise et limitative, les cas devant mener à la décision
du rejet de comptabilité.
Cette décision, au sens de l‘article précité, ne peut intervenir qu‘à la suite de la constatation
d‘anomalies liées aux critères de régularité ou de sincérité.
- « …lorsque la tenue des livres, documents comptables et pièces justificatives n’est pas
conforme aux dispositions des articles 9 à 11 du code du commerce, au Système Comptable
Financier;
- « …lorsque la comptabilité comporte des erreurs, omissions ou inexactitudes graves et
répétées liées aux opérations comptabilisées ».
Cependant, les irrégularités, dont le vérificateur peut être amené à constater lors d‘une
vérification, ne privent pas forcément la comptabilité de sa force probante et de son opposabilité
à l‘administration et seules les irrégularités de nature à rompre le chemin de révision sont
susceptibles d‘engendrer un rejet.

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Les deux cas cités ci-après sont fournis afin de cerner avec la plus grande précision les éléments
pouvant motiver sérieusement le recours à la prononciation du rejet de comptabilité.
1)- Les cas de rejet de comptabilité
A)- 1er cas : comptabilité irrégulièrement tenue :
La comptabilité est considérée comme irrégulièrement tenue lorsque les règles et principes
édictés par le code de commerce et le SCF ne sont pas respectés.
La comptabilité peut de ce fait présenter plusieurs situations ; incomplète, non appuyée de pièces
justificatives ou non-conforme.
1er situation :
Comptabilité incomplète :
La présentation d‘une comptabilité incomplète constitue sans aucun doute une irrégularité que le
vérificateur est tenu de mentionner sur sa notification.
Néanmoins, cette irrégularité ne prive pas forcément la comptabilité de son caractère probant.
Le vérificateur est appelé, suite à cette constatation, à analyser l‘impact des documents
manquants sur le cours de son contrôle.
Dans le cas ou le document manquant constitue le seul moyen de contrôle essentiel, la décision
de rejet sera prononcé à bon droit dés lors que la comptabilité présenté ne permet pas de la
vérifier.
À défaut de cette motivation, le vérificateur n‘est pas en droit d‘écarter la comptabilité.
L’adoption d’un tel raisonnement amène nécessairement à distinguer deux cas :
L’absence de livres obligatoires (centralisateurs)
L‘absence de tous les livres centralisant les résultats des opérations enregistrées sur des
documents
de base fait obstacle au contrôle de concordance entre les montants enregistrés au jour le jour et
ceux portés sur le journal général, le grand livre et le livre d‘inventaire.
Le vérificateur, dans son action de contrôle, ne doit pas être à la recherche d’un rejet
systématique ; au contraire, il doit vérifier à travers la comptabilité présentée le degré de
sincérité des déclarations souscrites par le contribuable.
Le rejet ne peut être envisagé que lorsque la comptabilité n’offre plus la possibilité
d’effectuer le contrôle du fait d’anomalies constatant la rupture du chemin de révision
comptable.
Exemple 1 :
- absence de livre d‘inventaire, de livre centralisateur et de grand livre ;
- absence de livre d‘inventaire et de livre-journal
Toutefois, si le défaut de présentation d‘un registre obligatoire n'exclut pas toute possibilité de
contrôle, cette anomalie ne peut constituer un motif valable de rejet.
Exemple 2 :
- absence du livre d‘inventaire en présence de détail des stocks.
- L’absence de livres auxiliaires
L‘absence de plusieurs journaux auxiliaires ôte à la comptabilité sa valeur probante dès lors
qu‘elle ne garantit pas que le contribuable ait procédé à un enregistrement rigoureux et régulier
de ses opérations
Exemple :
- absence des journaux d‘achats, de caisse et de banque).
Cependant, l‘absence d‘un seul journal en présence d‘autres moyens de contrôle (pièces
justificatives) ne peut constituer à elle seule un motif valable pour rejeter la comptabilité.
2eme situation :

90
Documents comptables non-conforme aux prescriptions de l’article 11 du code de
commerce:
L‘article 11 du code de commerce requiert que les livres obligatoires doivent être cotés et
paraphés par un juge de la section commerciale du Tribunal et tenus sans blanc ni altération
d‘aucune sorte ni transport marge.
Cependant, l‘inobservation de la formalité de la cote et du paraphe, bien qu‘obligatoire, ne
constitue pas à elle seule un motif valable pour rejeter une comptabilité.
Elle demeure certainement une irrégularité, laquelle nécessite une adjonction avec d‘autres
irrégularités pour pouvoir attester du caractère non sincère de l‘information produite.
Quant aux documents obligatoires comportant des blancs, ratures et surcharges, cette anomalie
ne peut leur ôter leur caractère probant que si leur importance et leur fréquence rend le contrôle
des écritures impossible.
3eme situation :
comptabilité non appuyée de pièces justificatives :
En principe, l'absence de pièces justificatives des frais généraux ne permet pas à elle seule de
rejeter la comptabilité.
Elle à pour conséquence uniquement de mettre l‘entreprise vérifier dans l'impossibilité de
déduire la charge correspondante.
En revanche, l‘absence des pièces justificatives des achats ou des ventes est de nature à entrainer
à juste titre un rejet de comptabilité dés lors qu‘elle rend le contrôle de cohérence inopérable.
Cependant, la présentation des pièces justifiant les achats et les ventes n‘exclut pas toute
possibilité de rejet.
Le vérificateur doit s’assurer que les pièces en question retracent toutes les informations
nécessaires pour effectuer son contrôle à savoir :
- la date,
- la nature de l‘opération,
- les tiers intervenants,
- la quotité de l‘opération (quantités et valeurs)
Dans le cas ou ces informations ne sont pas reproduites sur les factures présentées, le vérificateur
ne peut pas faire son contrôle de cohérence à partir de cette comptabilité et se trouve dans
l‘obligation de rejeter la comptabilité et d‘adopter une méthode de reconstitution pour s‘assurer
du degré de sincérité des déclarations souscrites.
B)- 2eme cas :
Comptabilité non sincère :
Le caractère non sincère de la comptabilité résulte, pour l'essentiel, des erreurs, omissions, ou
inexactitudes qu‘elle peut renfermer.
Cependant, pour que ces irrégularités puissent ôter à la comptabilité son caractère probant, elles
doivent être suffisamment graves et répétées.
Il n‘existe pas une règle pratique qui permettrait d‘identifier systématiquement l‘ensemble des
irrégularités susceptibles d‘entrainer un rejet de comptabilité et ce en raison de leur diversité et
leur importance en rapport avec les caractéristiques propres à chaque affaire vérifiée.
Le rejet de la comptabilité nécessite généralement l'existence d'un faisceau d'irrégularités qui,
prises isolément, peuvent ne pas présenter un caractère grave et répétitif suffisants.
Des exemples susceptibles d’orienter le vérificateur dans sa décision sont présentés ci-
dessous :
1er situation : comptabilité comportant des omissions :

91
- Omission de recettes, décelée suite à l‘exploitation d‘un jugement rendu définitif faisant
référence à des ventes non comptabilisées et sans délivrance de factures ou de découverte d'une
comptabilité occulte.
- Omission des achats, laquelle est de nature à fausser non seulement le niveau des
consommations et de la marge brute mais également la trésorerie de l‘entreprise vérifiée dés lors
que les sommes ayant servis pour le règlement de ces achats ne figurent pas dans la comptabilité.
2eme situation :
Comptabilité comportant des inexactitudes :
- calcul arithmétique incorrect ;
- reports erronés ;
- mauvaise évaluation des stocks.
Lorsque de telles anomalies sont relevées lors d‘une vérification, lesquelles ne peuvent être
directement rectifiées, le vérificateur ne pourra pas réviser l‘ensemble des écritures pour
rechercher l‘origine de la discordance et conclura en conséquence que la comptabilité vérifiée
n‘offre pas un chemin de contrôle cohérent susceptible de permettre le contrôle des éléments
déclarés.
3eme situation :
Comptabilité comportant des erreurs comptables :
L’inobservation des modalités d’application des règles comptables, dans le cas où elles ne
sont pas directement rectifiables, est de nature à rendre le contrôle de cohérence que veut
mener le vérificateur impossible. À titre d’exemple :
- le défaut d‘observation du principe de la partie double ;
- le défaut d‘observation du principe de séparation des exercices ;
- le défaut d‘observation du principe de permanence des méthodes.
Toutefois, il est important de préciser que la décision de rejet d‘une comptabilité doit rester
tributaire de l‘importance et de l‘impact des ces erreurs ; omissions inexactitudes et erreurs
comptables, sur la sincérité de la comptabilité vérifiée.
2)- Précautions à prendre en cas de rejet :
Une fois que le vérificateur a l’assurance que les irrégularités relevées sont de nature à
justifier le rejet la comptabilité, il doit observer un certain nombre de précautions, à savoir
2.1)- Respect du principe d’indépendance des exercices :
(Notion de rejet partiel)
L‘attention du vérificateur est attirée sur le fait que les irrégularités constatées au titre d‘un
exercice ne peuvent constituer à juste titre un motif de rejet pour les autres exercices vérifiés.
Désormais, l‘appréciation du degré de probité de la comptabilité doit se faire exercice par
exercice.
Exemple :
Pour une vérification portant sur les exercices N, N-1, N-2 et N-3, les irrégularités pouvant être
constatées au titre de l‘exercice N-3 ne peuvent servir de base légale pour rejeter les exercices N,
N-1 et N-2, seul l‘exercice N-3 au titre duquel sont constatées les irrégularités est susceptible
d‘être rejeté.
2.2)- La démonstration du caractère non probant de la comptabilité :
Le rejet de comptabilité est une décision grave par laquelle l‘administration peut user du droit de
l‘écarter en tant que moyen de preuve.
Dans ce cas, l‘Administration Fiscale doit supporter la charge de la preuve du caractère non
probant de la comptabilité.

92
En effet, l‘article 43 du CPF, modifié par l‘article 28 de la loi de finance pour 2014, à stipulé
clairement que « Le rejet de comptabilité, à la suite d‘une vérification de comptabilité, ne peut
intervenir que dans le cas où l‘Administration démontre son caractère non probant lorsque… »
a)- Définition de la démonstration :
La notion de démonstration signifie que l‘administration doit rendre le caractère non probant de
la comptabilité évident de façon à ce qu‘il ne prête pas à confusion, soit par une déduction
logique ou par constatation de fait.
b)- les étapes de la démonstration
Pour les besoins de la démonstration, le vérificateur doit observé trois étapes essentielles dans sa
démarche.
La motivation de fait :
Consiste à décrire l‘irrégularité telle que constatée.
La motivation de droit :
Consiste à mettre en exergue la règle de droit devant être poursuivie.
La conclusion retenue par le vérificateur de la distorsion entre le fait et le droit.
c)- l’objet de la démonstration
le vérificateur doit démontrer ou prouver, selon le cas que la comptabilité vérifié n‘offre plus la
possibilité de faire un contrôle de cohérence du fait de la rupture de chemin de la révision
comptable et ce eu égard aux anomalies constatées.
2.3)- La procédure de redressement applicable (PRC)
Le vérificateur doit veiller, au vue des modifications introduites par les articles 28, 29 et 30 de la
loi de finance pour l‘année 2014, à l‘application de la procédure de redressement contradictoire
au lieu de la procédure de taxation d‘office.
La prononciation de rejet de comptabilité, dans le cadre de ce nouveau dispositif, doit s‘inscrire
dans une démarche d‘analyse concertée au niveau de service de contrôle et ce dans le respect des
prérogatives de tout un chacun dans la chaine de contrôle.
Des lors, il est très important, voir impératif, de mettre en place une validation spécifique et
rigoureuse pour les cas de l’espèce, afin d‘éviter une mauvaise application et/ou un
détournement d e cette procédure de son objet.
Ainsi, les chefs de brigades doivent prendre toutes les diligences affin de s’assurer de
caractère fondé ou non fondé des rejet de comptabilités envisagés et ce à la lumière des
nouvelles dispositions de l‘article 43 du CPF et des dispositions de la présente circulaire,
lesquelles seront accompagnées, incessamment, par un guide métrologique traitant de cette
problématique ainsi que la reconstitution des bases d‘impositions.
Une attention particulière doit être accordée au suivi des rejets de comptabilités, notamment à
travers l‘utilisation de l‘outil de suivi de contrôle fiscal externe, objet de mon envoi
n°07/ME/DGI/DRV/2014 du 23/01/2014.
J‘attache beaucoup de prix à ce que cette circulaire soit largement diffusée à l‘ensemble des
services concernés et ces dispositions strictement observées.
Toute difficulté éventuellement rencontrées dans son application doivent être portées à la
connaissance de la direction des recherches et vérifications.
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Réductions
Article 21 du CIDTA
Modifié par l’article 3 de la loi de finances 1998 et complété par l’article 5 de la loi de
finances 2011.
1)- Le bénéfice tiré d‘une activité exclusive de boulangerie est réduit de 35%.

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2)- Le bénéfice réalisé pendant les deux premières années d‘activité par les personnes ayant la
qualité d‘ancien membre de l‘Armée de Libération Nationale ou de l‘Organisation Civile du
Front de Libération Nationale et les veuves de chahid est réduit de 25%.
Cette réduction ne s‘applique qu‘aux contribuables dont le bénéfice est évalué forfaitairement.
Réinvestissement de bénéfices
3)- Les bénéfices réinvestis subissent un abattement de 30% pour la détermination du revenu à
prendre dans les bases de l‘impôt sur le revenu global, et ce, dans les conditions suivantes :
Conditions de Réinvestissement
A)- Les bénéfices doivent être réinvestis dans des investissements amortissables (mobiliers ou
immobiliers) à l‘exception des véhicules de tourisme ne constituant pas un outil principal
d‘activité, au cours de l‘exercice de leur réalisation ou au cours de l‘exercice qui suit.
Dans ce dernier cas, les bénéficiaires dudit avantage doivent souscrire, à l‘appui de leurs
déclarations annuelles, un engagement de réinvestissement.
B)- Pour bénéficier de cet abattement, les bénéficiaires doivent tenir une comptabilité régulière.
En outre, ils doivent mentionner distinctement, dans la déclaration annuelle des résultats, les
bénéfices susceptibles de bénéficier de l‘abattement et joindre la liste des investissements
réalisés avec indication de leur nature, de la date d‘entrée dans l‘actif et de leur prix de revient.
C)- En cas de cession ou de mise hors service intervenant dans un délai inferieur à 5 ans au
moins et non suivi d‘un investissement immédiat, les personnes doivent verser, au receveur des
impôts, un montant égal à la différence entre l‘impôt qui devrait être payé et l‘impôt payé dans
l‘année du bénéfice de l‘abattement.
Les droits supplémentaires ainsi exigibles sont majorés de 5 %.
Une imposition complémentaire est également établie dans les mêmes conditions en cas de non
respect de l‘engagement visé au paragraphe 3-A) du présent article, avec une majoration de 25 %
Ce paragraphe
2)- Le bénéfice réalisé pendant les deux premières années d‘activité par les personnes ayant la
qualité d‘ancien membre de l‘Armée de Libération Nationale ou de l‘Organisation Civile du
Front de Libération Nationale et les veuves de chahid est réduit de 25%.
Cette réduction ne s’applique qu’aux contribuables dont le bénéfice est évalué
forfaitairement.
En tenant compte des articles 15 et 16 du CIDTA abrogés par l‘article 3 de la loi de finances
2007, ce paragraphe doit être abrogé.
A l‘effet de sauvegarder le bénéfice des exonérations et des abattements, toujours en
vigueur, accordés par la législation au titre de l‘IRG, et de la TAP de la TVA et qui ne trouvent
plus à s‘appliquer avec l‘institution de l‘IFU, des abattements spécifiques seront appliqués pour
la détermination des chiffres d‘affaires imposables et il s‘agit la d‘un cas concret qui peut être
par négligence ou omission figure encore à l‘article 21 du CIDTA.
Ne figure pas sur à l‘article 16 de la loi de finances pour 2017 qui dispose que :
Les dispositions des articles 08, 11, 12, 87, 129, 132, 176, 192, 217, 224, 355, 359 et 362 du
code des impôts directs et taxes assimilées sont modifiées.
Malgré que nous avons attirer l‘attention de la DGI en janvier 2015, et publier sur différents
cites, forums etc……………
A bon entendeur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Aujourd‘hui, bon rien à ajouter.
1)- Le bénéfice tiré d‘une activité exclusive de boulangerie est réduit de 35%.
Remarque
L‘alinéa 2 doit être abrogé contribuable relevant de l‘IFU ne sont pas soumis a l‘IRG.

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2)- Le bénéfice réalisé pendant les deux premières années d‘activité par les personnes ayant la
qualité d‘ancien membre de l‘Armée de Libération Nationale ou de l‘Organisation Civile du
Front de Libération Nationale et les veuves de chahid est réduit de 25%.
Cette réduction ne s‘applique qu‘aux contribuables dont le bénéfice est évalué forfaitairement.
Réinvestissement de bénéfices
3)- Les bénéfices réinvestis subissent un abattement de 30% pour la détermination du
revenu à prendre dans les bases de l’impôt sur le revenu global, et ce, dans les conditions
suivantes :
Remarque
Mr X qui exerce l‘activité de BTP à réalisé un bénéfice de 5 000 000.00 au titre de 2014, il
acquit un camion pour la somme de 3 000 000.00.
1)- Introduction de la demande pour 3 000 000.00
3 000 000.00 – abattement de 35% = 2 100 000.00 + 2 000 000.00 = 4 100 000.00
Bénéfice imposable = 4 100 000.00
2)- Introduction de la demande pour 5 000 000.00
S‘il introduit sa demande pour le réinvestissement de 3 000 000.00 au titre de 2014 et les
2 000 000.00 au titre de 2015.
5 000 000.00 - abattement de 35% = 3 250 000.00
Bénéfice imposable = 3 250 000.00
Conditions de Réinvestissement
A)- Les bénéfices doivent être réinvestis dans des investissements amortissables (mobiliers ou
immobiliers) à l‘exception des véhicules de tourisme ne constituant pas un outil principal
d‘activité, au cours de l‘exercice de leur réalisation ou au cours de l‘exercice qui suit.
Dans ce dernier cas, les bénéficiaires dudit avantage doivent souscrire, à l‘appui de leurs
déclarations annuelles, un engagement de réinvestissement.
Remarque
La demande peut concernée l‘année N, si les investissements amortissables ont étés déjà acquis,
ou l‘année N+1, dans le cas d‘un investissement amortissables à acquérir, bien sur, la demande
ainsi que la liste et le montant à réinvestir doivent êtres annexés aux bilans de N
B)- Pour bénéficier de cet abattement, les bénéficiaires doivent tenir une comptabilité régulière.
En outre, ils doivent mentionner distinctement, dans la déclaration annuelle des résultats, les
bénéfices susceptibles de bénéficier de l‘abattement et joindre la liste des investissements
réalisés avec indication de leur nature, de la date d‘entrée dans l‘actif et de leur prix de revient.
C)- En cas de cession ou de mise hors service intervenant dans un délai inferieur à 5 ans au
moins et non suivi d‘un investissement immédiat, les personnes doivent verser, au receveur des
impôts, un montant égal à la différence entre l‘impôt qui devrait être payé et l‘impôt payé dans
l‘année du bénéfice de l‘abattement.
Les droits supplémentaires ainsi exigibles sont majorés de 5 %.
Une imposition complémentaire est également établie dans les mêmes conditions en cas de non
respect de l‘engagement visé au paragraphe 3-A) du présent article, avec une majoration de 25
%.
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La taxe de publicité
Article 22
En application l‘article 63 de l‘ordonnance n°10-01 du 26 août 2010, portant loi de finances
complémentaire pour 2010 relative à la taxe de publicité
Article 1er

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Il est institué par l‘article 63 de la loi de finances complémentaire pour 2010, une taxe de
publicité applicable au chiffre d‘affaires réalisé dans le cadre de toute activité ou travaux
publicitaires.
Article 2.
La taxe est applicable à toute personne qui réalise des recettes issues des activités ou de travaux
publicitaires, qu‘ils soient exercés à titre principal ou accessoire.
Aussi, sont considérés comme travaux publicitaires, la réalisation de supports et de messages
ainsi que leur diffusion.
Article 3.
Activités concernées par la taxe :
A)- Au titre de la conception et de la réalisation de supports et messages :
- Conception, production, édition et réalisation de supports et messages publicitaires tels que :
affiches, enseignes, panneaux, prospectus et dépliants ;
- Conception, production et réalisation de messages et spots publicitaires ;
- Conception et réalisation d‘études sur les produits et la promotion publicitaire ;
- Conception et réalisation de campagnes publicitaires.
B)- Au titre de la diffusion publicitaire :
- La diffusion publicitaire englobe la diffusion de messages et de spots publicitaires au public.
Article 4.
Les personnes concernées par la taxe sont:
- Les agences de communication publicitaire ;
- Les médias audiovisuels, notamment les chaînes de télévision et de radiodiffusion ;
- Les publications périodiques (journaux et revues) qui consacrent des espaces à la publicité ;
- Les autres vecteurs de publicité commerciale (opérateurs de téléphonie, sites web…).
Article 5.
La taxe de publicité est assise sur le chiffre d‘affaires mensuel réalisé dans le cadre de l‘activité
publicitaire définie précédemment.
Le montant de la taxe afférent au paiement pendant un mois déterminé doit être acquitté, par voie
de déclaration série n° G50, auprès de la recette des impôts territorialement compétente, dans les
vingt (20) premiers jours du mois suivant.
La taxe de publicité doit apparaître sur la facture et ne peut être admise en déduction du résultat
imposable.
Elle n‘intègre pas l‘assiette de la TVA.
Article 6.
Le taux de la taxe est fixé à 1% du chiffre d‘affaires mensuel.
Article 7.
Ne sont pas soumises à la taxe de publicité :
- La diffusion de la publicité institutionnelle de l‘administration publique ;
- La diffusion de messages de communication sociale qui a pour but la vulgarisation et la
communication de conseil et informations dans le cadre notamment de campagnes d‘intérêt
général.
Article 8.
Le produit de la taxe est versé au compte d‘affectation spéciale n°302-014 intitulé fonds de
développement de l‘art, de la technique et de l‘industrie cinématographiques.
Article 9.
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 07 septembre 2010.
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96
Absence de déclarations fiscales
Article 23
Lorsque vous omettez de faire vos déclarations fiscales périodiques, G n°50:déclarations des
bases imposables la TAP, la Retenue à la source, les Revenus des capitaux mobiliers etc......
Annuelle, vous vous mettez dans une situation de redressement (il s‘agit plutôt d‘une taxation
d‘office).
Toutefois, le législateur, dans le souci de vous protéger contre tout abus éventuel de
l‘administration, dispose que la taxation d‘office ne peut avoir lieu que dans le cas ou vous
n‘avez pas procédé de votre propre chef à la régularisation de votre situation fiscale une fois que
l‘administration, ayant constaté l‘absence de vos déclarations fiscales, vous a mis en demeure par
voie recommandée avec accusé de réception de le faire dans un délai de trente (30) jours.
D‘autre part, la taxation d‘office ne peut être effectuée que sur la base de renseignements que
l‘administration détient (ventes, encaissements,.....).ou d‘éléments dument constatés dans un
procès verbal (intervention sur place).
En l‘absence de ces renseignements ou de ces éléments, vous n‘êtes passible que d‘une amende.
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Insuffisance des bases déclarées
Article 24
Le système fiscal algérien est pour l‘essentiel un système déclaratif: le contribuable déclare et
l‘administration fiscale peut mettre en oeuvre différents moyens pour contrôler la sincérité de ses
déclarations.
Il y a plusieurs types de contrôles fiscaux.
Effectués par les services locaux (inspections des impôts) et qui sont au nombre de deux
- le contrôle formel.
- le contrôle sur pièces.
Le contrôle formel
Consiste en un rapprochement entre les différentes déclarations à l‘exemple de celui des
déclarations périodiques G n°50 et de la déclaration annuelle (bilan) de même qu‘il permet de
rapprocher toutes les informations parvenues aux services fiscaux ou recueillies en vertu du droit
de communication avec les renseignements communiqués par le contribuable à travers ses
déclarations.
Le contrôle sue pièces
Quant à lui, consiste en un rapprochement entre les pièces comptables présentées par le
contribuable et les écritures contenues dans ses déclarations.
Toute omission, erreur, incohérence, ou inexactitude révélées par ces contrôles font l‘objet d‘un
redressement fiscal.
Toutefois, ce pouvoir de redressement de l‘administration est encadré par des règles strictes et
une procédure auxquelles tout manquement est sanctionné par la nullité des impositions émises à
l‘issue de ces contrôles.
Ainsi et comme en dispose l‘article 19 du code des procédures fiscales "l‘inspecteur peut
rectifier les déclarations mais il doit ,au préalable, adresser au contribuable la rectification qu‘il
envisage en lui indiquant pour chaque point de redressement de manière explicite, les motifs et
les articles du code des impôts correspondants.
Il invite, en même temps l‘intéressé à faire parvenir son acceptation ou ses observations dans un
délai de trente jours.
A défaut de réponse dans ce délai, l‘inspecteur fixe les bases d‘impositions.

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L‘envoi de la notification permet d‘établir un débat contradictoire entre l‘inspecteur et le
contribuable.
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La vérification de comptabilité
Article 25
Outre le contrôle formel et le contrôle sur pièces qui, comme expliqué ci dessus, consistent en de
simples rapprochements des déclarations fiscales ou en l‘exploitation d‘informations il y a deux
autre formes de contrôles qui sont plus systématiques.
Il s’agit de ;
- la vérification de comptabilité
- La vérification approfondie de la situation fiscale .V A S F(ou vérification de la situation
personnelle)
- la vérification ponctuel
La vérification de comptabilité.
Aux termes de l‘article 20 du code des procédures fiscales, »la vérification de comptabilité est un
ensemble d‘opérations ayant pour objet le contrôle des déclaration fiscales souscrites par les
contribuables ».
Comme décrite par un fiscaliste, c‘est un maquis craint par beaucoup de contribuables parce
qu‘elle est très approfondie et peut donner lieu à des redressements conséquents.
C‘est parce que donc très rigoureuse, le législateur l‘a entourée de règles procédurières très
strictes garantissant tant les droits et obligations de l‘administration que ceux du contribuable
vérifié
Ces règles sont organisées par des textes sans le respect desquels la vérification est nulle et
caduque.
L’envoi de l’avis de vérification.
Aucune vérification de comptabilité ne peut être engagée sans que le contribuable ait été informé
par l‘envoi d‘un avis de vérification par voie recommandée avec accusé de réception.
Sous peine de nullité de l’opération de vérification, cet avis doit préciser au contribuable ;
- la date et l‘heure de la première intervention(délai minimum de dix jours à compter de la date
réception de l‘avis de vérification )
- les années que l‘administration envisage de vérifier (quatre ans au maximum en vertu du
principe de la prescription quadriennale.)
- les droits, impôts, taxes et redevances concernés par la vérification.
les livres et documents à consulter.
- les noms, prénoms et grades des agents vérificateurs lesquels doivent être au minimum des
contrôleurs.
- la possibilité pour le contribuable de se faire assister d‘un conseil de son choix (comptable,
avocat, conseiller fiscal ou même tierce personne).
- la charte du contribuable vérifié
L‘avis de vérification doit être accompagné d‘une charte qui expose les droits et obligations du
contribuable vérifié et dont le contenu est opposable à l‘administration
Durée de la vérification
Sous peine de nullité, la vérification de comptabilité ne peut s‘étendre au-delà dune période
variant de quatre à six mois.
Tout au plus elle ne doit jamais dépasser une année.
Interdiction de renouveler une vérification achevée.
Sauf en cas de manœuvres frauduleuses, l‘administration ne peut effectuer une nouvelle

98
vérification pour la même période et les mêmes impôts.
Lieu du déroulement de la vérification
La vérification de comptabilité est par définition un contrôle sur place, elle doit donc se dérouler
au siège de l‘entreprise.
Toutefois et sur demande écrite du contribuable, elle peut avoir lieu aux bureaux des
vérificateurs.
Garanties contre les changements de doctrine.
Les redressements pouvant découlés de la vérification de comptabilité ne doivent pas être en
contradiction avec la doctrine administrative en vigueur au moment ou il en a été fait application.
Cette doctrine est celle exprimée dans les circulaires, instructions, réponses ministérielles aux
questions écrites ou encore celles exprimées par des décisions individuelles en réponse aux
demandes de renseignements des contribuables.
Nécessité d’un débat contradictoire.
Le débat contradictoire tant oral qu‘écrit est l‘une des caractéristiques fondamentales de la
vérification de comptabilité .
L‘absence de ce débat est l‘une des sources de la nullité de la vérification.
Nécessité d‘envoyer une première notification de redressements.
A l‘issue de la vérification, le contribuable doit être destinataire d‘une première notification des
redressements envisagés. Cette notification doit être envoyée par voie recommandée avec accusé
de réception ou remise directement au contribuable.
Elle doit être suffisamment détaillée de manière à permettre au contribuable, qui dispose d‘un
délai de quarante jours à compter de la date réception, de formuler ses observations ou son
acceptation. Enfin elle doit être envoyée même en l‘absence de redressements.
Envoi de la notification définitive.
Après examen des observations faites par le contribuable aux propositions de redressements, les
vérificateurs envoient une notification définitive dans laquelle ils font connaître au contribuable
leur avis définitif.
Etablissement des rôles d’impositions.
La vérification de comptabilité prend fin avec l‘émission des rôles d‘impositions.
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La vérification de la situation fiscale (VASF)
Article 26
Dans la dernière partie de notre article, nous traiterons de la VASF appelée aussi vérification
personnelle.
Cette vérification diffère des autres types de vérification en ce sens qu‘elle ne concerne que
l‘impôt sur le revenu (IRG).
Aux termes de l‘article 21 du code des procédures, la VASF est définie comme étant un contrôle
de la « cohérence entre, d‘une part, les revenus déclarés et, d‘autre part, la situation patrimoniale,
la situation de trésorerie et les éléments du train de vie des membres du foyer fiscal ».
En d‘autres termes la VASF est un examen contradictoire entre les revenus déclarés et les
dépenses effectuées par le contribuable. Toute incohérence constatée fait l‘objet d‘un
redressement en matière d‘IRG.
Dans le cadre de cette vérification l‘administration examine tous les documents lui permettant
d‘expliquer les encaissements et les décaissements du contribuable relevés de comptes, livret
CNEP, etc…..)

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Les textes l‘organisant sont identiques à ceux régissant la vérification de comptabilité à
l‘exception de la date de la première intervention des agents vérificateurs qui est de quinze jours
et de la durée du déroulement de l‘opération de vérification qui est d‘une année
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Le droit de communication, d’enquête, de visite et de saisie
Article 27
Outre le droit de contrôler les déclarations fiscales et de procéder à des vérifications de
comptabilité, l’administration fiscale dispose d’autres droits qui sont :
- le droit de communication
- le droit d‘enquête
- le droit de visite et de saisie
le droit de communication .
Pour rechercher les inexactitudes dans les déclarations fiscales, les services fiscaux peuvent
obtenir des renseignements et des copies de documents tant auprès des contribuables qu‘auprès
des tiers.
Toutefois, comme pour toute procédure fiscale, le droit de communication obéit à des formalités
sans le respect desquelles, toute imposition à laquelle il pourrait donner lieu sera nulle et
caduque
Le droit de communication n’est pas une vérification de comptabilité.
En effet, l‘obtention par l‘administration fiscale de renseignements concernant un contribuable
ne lui permet pas automatiquement de procéder systématiquement à une vérification de
comptabilité (voir l‘article sur les vérifications des comptabilités)
Agents habilités à exercer le droit de communication
Les agents compétents pour l‘exercice de ce droit doivent avoir au moins le grade de contrôleurs.
Personnes auprès desquelles les renseignements peuvent être recueillis.
- Les organismes de sécurité sociale
- L‘autorité judiciaire
- Les administrations de l‘Etat, des wilayas, des communes, les entreprises contrôlées par l‘Etat,
les entreprises privées
- Les établissements et organismes soumis à l‘autorité administrative.
- Les dépositaires des registres de l‘état civil, ceux des rôles des contribuables et de tous les
fonctionnaires chargés des archives et dépôts de titres publics
- Les notaires, huissiers de justice, greffiers et secrétaires d‘administrations centrales et locales
pour les actes dont ils sont dépositaires.
- Les sociétés ou compagnies, changeurs, banquiers escompteurs et toute personne ou société,
association ou collectivité recevant habituellement en dépôt des valeurs mobilières
- Les sociétés, compagnies, assureurs, compagnies d‘assurance et entrepreneurs de transport
- Tous les assujettis aux vérifications de l‘administration fiscale.
Refus de communication de documents
Toute personne qui refuse de communiquer les livres, documents et pièces ou qui les détruit
avant les délais fixés pour leur conservation est passible d‘une amende de 5000 DA à 50.000 DA
comme il lui est appliquée une astreinte de 100 DA par jour qui commence à partir de la date ou
le refus a été constaté par procès verbal.
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Le droit d'enquête
Article 28

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Ce droit permet aux fonctionnaires de l‘administration fiscale, d‘effectuer des interventions chez
les redevables qui réalisent des opérations passibles de la TVA afin de recueillir toute
information nécessaire à l‘assiette et au contrôle des déclarations fiscales.
Formalités à accomplir
Faute de nullité, le droit d‘enquête obéit à des formalités que l‘administration fiscale doit remplir
en vertu du droit de protection du contribuable.
Ces formalités sont au nombre de quatre.(04)
- La première est que les fonctionnaires ne peuvent intervenir que sous la conduite d‘un agent
ayant au moins le grade de contrôleur
- La deuxième est que l‘intervention ne peut se faire qu‘aux heures de l‘activité c‘est-à-dire de
huit (08) heures à vingt (20) heures.
- La troisième est que lors de la première intervention, le contribuable est informé par un avis
d‘enquête .En cas d‘absence de ce dernier ou de son représentant, un procès- verbal est établi et
en cas de refus de signature par la personne qui a assisté à l‘intervention ,mention est faite.
- Un procès-verbal est rédigé à l‘issue de chaque intervention ou il est relaté toutes les
interventions, les manquements constatés et répertorié les documents, livres et pièces remis par
le contribuable.
Documents pouvant être consultés ou emportés
- Les factures
- La comptabilité matière
- Les livres comptables
- registres et documents professionnels pouvant se rapportant à des opérations ayant donné lieu à
facturation.
Autre opération pouvant être effectuée lors de l’intervention
Au cours de leur intervention, les agents des services fiscaux peuvent procéder à la constations
matérielle du matériel d‘exploitation.
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Le droit de visite et de saisie
Article 29
L‘administration fiscale et à condition qu‘elle respecte une procédure très stricte peut effectuer
une visite sur les lieux de l‘activité du contribuable suspecté d‘user de pratiques frauduleuses.
C‘est parce que la pratique de manœuvres frauduleuses peut avoir comme conséquence la
poursuite du contribuable sur le plan pénal, le législateur a entouré le droit de visite d‘un certain
nombres de formalités afin de protéger ce dernier contre tout abus éventuel de l‘administration.
Le droit de visite ne peut être autorisé que par une ordonnance du président du tribunal ou
d’un juge délégué.
En cas de suspicion de fraude fiscale, le responsable de l‘administration fiscale sollicite du
président du tribunal ou d‘un juge délégué une autorisation pour effectuer une visite.
La demande doit être fondée et comporter les indications suivantes :
- L‘identification du contribuable concerné par la visite.
- L‘adresse des lieux à visiter.
- Les éléments de fait et de droit qui laissent présumer des pratiques frauduleuses.
- Le nom, le grade des agents chargés d‘effectuer la visite.
La visite, la saisie des documents et preuves prouvant les agissements frauduleux doivent se faire
sous l‘autorité et le contrôle du juge.

101
Obligation de notification de l’ordonnance au moment de la visite Au moment de la
visite, l‘ordonnance délivrée par le président ou d‘un juge délégué doit être notifiée à la personne
condensée par la visite ou à son représentant ou encore à toute personne occupant les lieux.
Lorsqu‘ aucune personne ne se trouve sur les lieux, l‘ordonnance est notifiée après la visite par
lettre recommandée avec accusé de réception.
La visite doit être effectuée sous la présence d’un officier de police judiciaire
Sous peine de nullité, les agents de l‘administration fiscale doivent, lors de leur visite, être
accompagnés par un officier de police judiciaire, lequel, en cas d‘absence de la personne
concernée ,de son représentant ou d‘une quelconque autre personne occupant les lieux, requiert
deux(02) personnes comme témoins à condition toutefois qu‘elles ne fassent partie ni de son
personnel ni de celui de l‘administration fiscale.
Les heures d’intervention.
La visite ne peut être effectuée avant six(06) du matin et vingt(20) heures et doit se faire en
présence de la personne concernée, de son représentant ou d‘une autre personne occupant les
lieux.
Rédaction d’un procès-verbal.
La visite s’achève par la rédaction d’un procès-verbal ou doivent figurer les
renseignements suivants :
- L‘identification des personnes ayant effectué la visite.
- La date et l‘heure de la visite.
- L‘inventaire des pièces, objets et documents saisis.
Remise d’une copie du procès-verbal à l’intéressé
Les originaux du procès-verbal sont remis au président du tribunal et une copie est remise à
l‘intéressé, son représentant ou de la personne occupant les lieux
Respect du secret professionnel.
Les agents de l‘administration fiscale et l‘officier de police judiciaire sont tenus au secret
professionnel
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Vérification ponctuelle de comptabilité.
Article 30
La vérification ponctuelle de comptabilité est une procédure de contrôle ciblé, moins exhaustive,
plus rapide et de moindre amplitude que la vérification de comptabilité.
Elle porte sur l‘examen des pièces justificatives et comptables de quelques rubriques d‘impôts et
sur une période limitée qui peut même être inférieure à un (01) exercice comptable.
Pour rappel, la vérification de comptabilité est un ensemble d‘opérations qui permettent à
l‘administration fiscale d‘examiner, sur place, la comptabilité d‘une entité fiscale, de la
confronter à certaines données matérielles, afin de s‘assurer de la sincérité et de la valeur
probante des écritures, de contrôler la régularité des déclarations souscrites et d‘assurer
éventuellement les régularisations et redressements qui s‘imposent.
Cependant, lorsque la vérification de comptabilité est limitée à une ou plusieurs rubriques
d‘impôts, à toute ou partie de la période non prescrite, à un groupe d‘opérations ou de données
comptables, elle est réputée ponctuelle.
Ainsi, la vérification ponctuelle est un procédé qui permet de porter un diagnostic rapide et donc
d'éviter, le cas échéant, l'opportunité de prolonger les investigations.
Caractéristiques de la vérification ponctuelle :
La vérification ponctuelle qui présente une procédure de recherche ciblée, se distingue des autres
modes de contrôle (vérification de comptabilité et contrôle sur pièces) par le lieu d‘exécution des

102
travaux, les rubriques d‘impôts concernées, la période à vérifier ainsi que les documents à
examiner (voir tableau ci-après) :
Il est important de rappeler que la vérification de comptabilité nécessite la présentation de tous
les documents comptables, pour justifier les chiffres d‘affaires et les résultats déclarés (comptes
de résultat, bilans, grand livre, livre journal, journaux auxiliaires, livre d‘inventaire, factures
d‘achats, de ventes et de charges, courrier administratif, pièces de recettes et de dépenses, livre
de paye, contrats, statuts, procès verbaux d‘assemblées…)
Par contre, au titre de la vérification ponctuelle, il ne peut être réclamé au contribuable que les
documents qui intéressent la ou les rubriques d‘impôts ainsi que la période ciblée par ce contrôle.
Etendue de la vérification ponctuelle :
A travers cette procédure de contrôle, il est recherché la mise en avant d’un nouveau outil
de contrôle qui permet des investigations ciblées ou des programmations prioritaires qui
peuvent porter par exemple sur :
- le contrôle d‘une ou plusieurs rubriques d‘impôts au titre d‘une période bien définie, inférieure
ou égale à quatre (04) ans;
- le contrôle de la régularité des déductions opérées en matière de TVA, de l‘origine des
précomptes, des contingents accordés, des taux pratiqués et des remboursements sollicités;
- le contrôle de postes comptables clairement individualisés sur une déclaration de résultat
(charges d‘amortissements, de provisions);
- le contrôle des déficits répétés, des avantages fiscaux accordés et des bénéfices réinvestis;
- le contrôle des remboursements des crédits d‘impôts ;
La vérification ponctuelle de comptabilité peut constituer le prolongement d‘un contrôle sur
pièces en cas d‘absence de réponse d‘un contribuable à des demandes de renseignements, de
justifications et d‘éclaircissements ou bien, suite à des réponses incomplètes qui demeurent
inexploitables par le service d‘assiette.
La vérification ponctuelle peut être suivie d‘une vérification de comptabilité soit pour les mêmes
motifs sus-cité soit lors de la découverte d‘anomalies graves nécessitant des recherches et des
investigations plus approfondies.
Par ailleurs, la vérification ponctuelle ne doit en aucune manière donner lieu à un examen
approfondi et critique- en le fonds et en la forme - de toute la comptabilité.
Les documents comptables et pièces justificatives exigés (factures, contrats, bons de commande
ou de livraisons….) doivent se rapporter uniquement à la rubrique d‘impôt et à la période
concerné par ce contrôle.
La vérification ponctuelle doit en principe aboutir à la régularisation des omissions, erreurs et
inexactitudes relevées. En sus, le défaut de présentation des documents et pièces comptables, la
découverte de manquements graves aux règles comptables et fiscales ainsi que l‘opposition à
contrôle doit inévitablement donner lieu à l‘établissement d‘un procès verbal après mise en
demeure écrite.
Les irrégularités suscitées doivent être consignées dans le rapport de vérification.
En outre, l‘agent vérificateur et son chef hiérarchique doivent se prononcer clairement quant à
l‘opportunité de soumettre ou pas le dossier régularisé en vérification de comptabilité.
Garanties du contribuable vérifié :
Conformément aux règles de procédure admises en matière de contrôle sur place, le contribuable
faisant l‘objet d‘un contrôle ponctuel doit être préalablement informé et cela, sous peine de
nullité de la procédure, par un avis de vérification ponctuelle devant être remis ou adressé au
contribuable ou au dirigeant légal de l‘entreprise en recommandé sous pli fermé avec accusé de
réception en précisant :
- le caractère ponctuel de la vérification et la date et l‘heure de la première intervention sur place;
- la nature des impôts, taxes ainsi que les opérations concernées par ce contrôle;

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- la période non prescrite concernée par cette vérification ciblée qui pourrait être inférieure à un
(01) exercice fiscal;
- le délai minimum de préparation de dix (10) jours ;
- la possibilité offerte au contribuable de se faire assister, au cours des travaux de vérification,
par un conseil de son choix;
- la mention du nom prénom et grade de l‘agent habilité.
Par ailleurs le contribuable concerné par ce mode de contrôle, bénéficie des garanties
offertes par la législation fiscale en matière de vérification, telles que :
- la remise de la charte des droits et obligations du contribuable vérifié à l‘appui de l‘avis de
vérification
- l‘octroi des délais de réponse fixés par la législation dans le cadre de l‘établissement de
demandes de renseignements, de justifications, d‘éclaircissements et de notifications ;
- la préservation du débat contradictoire oral et écrit tout au long des travaux de la vérification
ponctuelle ;
- la notification des résultats de la vérification ponctuelle et ce, même en l‘absence de
redressements ;
- l‘impossibilité de renouveler la même vérification pour les mêmes opérations sauf dans le cas
où le contribuable a usé de manœuvres frauduleuses.
Le droit de reprise par l’administration fiscale :
L‘administration fiscale dispose du droit de procéder à une vérification approfondie de toute la
comptabilité après clôture d‘une vérification ponctuelle.
En effet, l‘exécution d‘un contrôle ponctuel ne prive pas l‘administration fiscale de la possibilité
de procéder ultérieurement à une vérification de comptabilité et de revenir sur les impôts et taxes
et la période contrôlée.
Cependant, l’administration doit tenir compte des redressements initialement opérés dans
le cadre de la vérification ponctuelle.
Déroulement de la vérification ponctuelle:
La vérification ponctuelle obéit aux mêmes règles qui régissent la vérification de comptabilité.
Ainsi, il est exigé, préalablement à toute intervention, la remise au contribuable ou l‘envoi avec
accusé de réception, d‘un avis de vérification ponctuelle de comptabilité accompagné de la
charte du contribuable vérifié.
Le contribuable dispose d‘un délai de préparation de dix jours (10) jours à compter de la date de
réception de l‘avis de vérification ponctuelle et se doit de fournir au vérificateur, tout document,
justification et éclaircissement nécessaire au bon déroulement des travaux.
Les travaux de vérification doivent se dérouler sur place, sauf demande contraire du contribuable
formulée par écrit et acceptée par le service ou cas de force majeure.
En cas d‘acceptation une décharge reprenant d‘une manière exhaustive les documents et pièces
emportés est à établie à cet effet.
A l‘issue de la vérification dont les taches doivent être exécutées dans le respect du débat
contradictoire oral et écrit et des délais de reprise conférés à l‘administration fiscale, le
contribuable est informé des résultats du contrôle ponctuel, par une notification initiale qui doit
être envoyée ou remise contre accusé de réception et ce, même en l‘absence de redressements.
Le contribuable dispose alors, d‘un droit de réponse dont un délai de quarante (40) jours pour
faire parvenir son acceptation ou son refus des résultats dégagés appuyés des éléments et pièces
justificatives qui motivent pour chaque point divergeant sa position.
A rappeler que le défaut de réponse de la part du contribuable, dans les délais impartis équivaut à
une acceptation tacite des bases notifiées.
Dans le cas ou les travaux de vérifications sont effectués dans les locaux de l‘administration,
l‘attention de l‘agent doit être attirée à l‘effet de restituer au contribuable ses documents

104
comptables au plus tard le jour de la remise de la notification initiale et ce, afin de lui permettre
de motiver sa réponse.
La notification définitive de redressements doit dans tous les cas intervenir et cela, même en
l‘absence de redressements, après expiration du délai de réponse fixé par la législation fiscale en
vigueur.
Enfin, la durée des travaux de la vérification ponctuelle, au même titre que la vérification de
comptabilité est celle fixée par les dispositions du paragraphe 05 de l‘article 20 du CPF.
Toutefois, s‘agissant d‘un dispositif de contrôle moins exhaustif et plus rapide que la vérification
de comptabilité, l‘examen sur place des documents et pièces comptables doit être exécuté dans
des délais raisonnables.
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Abus de droit
Article 31
A qui incombe la charge de la preuve ?
Pour charges considérées comme excessives ou comme n ayant pas de relation avec l‘activité,
vous pouvez faire l‘objet d‘un redressement fiscal.
Ce type de redressement est opéré au motif que ces actes sont jugés par l‘administration fiscale
comme étant des « actes anormaux de gestion « L‘administration fiscale ayant remis ces actes en
question, il lui incombe d‘en supporter la charge de la preuve en notifiant le redressement dans le
cadre de la procédure contradictoire.
Quant au contribuable, il lui revient tout simplement de justifier l‘acte tant dans son principe que
dans son montant et l‘administration ne peut en aucun cas exiger de lui de justifier son utilité car
en le faisant, elle s‘immiscerait dans sa gestion.
En d‘autres termes, il ne lui est pas demandé de fournir « une preuve comptable et complète de
l‘acte » mais seulement « les premiers éléments « qui seront le point de départ d‘un débat
contradictoire.
De ce fait, la présentation de la facture est en elle-même suffisante pour que l‘acte soit considéré
comme acte normal de gestion.
Elle constitue donc une présomption de déductibilité de la charge.
En dernière instance, c‘est à l‘administration fiscale qu‘incombe la charge de la preuve de ce
qu‘elle considère comme » acte anormal de gestion » et ce au moyen de motifs concrets.
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Reconstitution de chiffre d’affaires Les clés de la défense
Article 32
En cas de vérification de comptabilité, puis de constat par l'administration fiscale de l'existence
d'une comptabilité non probante, le vérificateur pourra être amené à reconstituer le bénéfice réel
imposable du contribuable.
Dans ces conditions, ce dernier devrait réexaminer l'ensemble des travaux de reconstitution du
chiffre d'affaires, réalisés par l'administration.
En effet, dans la plupart des cas, le contribuable averti pourra déceler des erreurs de calculs et de
méthode nombreuses.
I)- Sur les erreurs de calculs et de méthode :
Les exemples en la matière sont particulièrement nombreux.

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Dans le cadre d'une reconstitution de chiffre d'affaires d'un bar ou d'une discothèque par
exemple, le vérificateur s'attachera le plus souvent à reconstituer le nombre de boissons achetées
puis revendues aux clients, sur un exercice fiscal.
Il devra donc au préalable s'attacher à déterminer les stocks d'entrée ainsi que le volume des
achats de boissons, revendues à la clientèle, à partir des factures d'achat.
Il n'est alors pas rare que l'administration retienne un volume de boissons achetées différent de
celui mentionné sur les factures (exemples : 100 bouteilles d'alcool achetées au lieu de 10, de 2
litre de volumes retenus alors que les factures n'en mentionnent que 1,5, etc.).
L'utilisation de taux de marge par les services fiscaux offre également son lot d‘erreur telle que
des inexactitudes sur les prix d'achat qui influent sensiblement sur les redressements notifiés.
De telles erreurs vont majorer artificiellement le chiffre d'affaires reconstitué.
Bien entendu, celles-ci seront décelées dans toute reconstitution de chiffre d'affaires complexe,
peu importe le secteur d'activité concerné.
C'est ainsi que dans le cas d'un exploitant de fonds de commerce de boulangerie par exemple, il
conviendra d'analyser précisément la reconstitution du nombre de produits générés puis
revendus, au travers des achats de farine.
Une balle donne en générale 500 pains, mais l‘administration peut reconstituer le chiffre
d‘affaires sur la base de 400 pains x prix 10.00.
Par ailleurs, le contribuable devra faire valoir les usages de son secteur d'activité (c'est-à-dire les
conditions concrètes d'exploitation) et notamment le taux de casses, pertes, vols, sur et sous-
dosages, sous peine de voir sa note s'alourdir de manière artificielle.
Enfin, il sera opportun pour le contribuable de faire valoir, preuve à l'appui, tout élément
permettant de minorer les chiffres retenus par l'administration en matière de chiffre d'affaires
(par exemple, un sinistre ayant détruit une partie des stocks influe nécessairement sur le travail
de reconstitution du chiffre d'affaires : courriers d'assurance et photos notamment seront alors
nécessaires).
En résumé, c'est un travail long et fastidieux que de critiquer une reconstitution de chiffre
d'affaires opérée par l'administration fiscale, mais les résultats obtenus rentabilisent largement,
dans la plupart des cas, le travail effectué.
II)- Reconstitution considérée comme radicalement viciée ou excessivement sommaire :
La jurisprudence a dégagé des principes relatifs aux méthodes de reconstitution de chiffre
d'affaires réalisées par l'administration fiscale.
Celles-ci peuvent dans certains cas être considérées comme radicalement viciées, ou
excessivement sommaires.
La DGI a ainsi décidé que doit être considérée comme radicalement viciée une reconstitution de
chiffre d'affaires particulièrement imprécise, ce qui implique la décharge des impositions en
découlant.
Autre exemple, constitue une reconstitution radicalement viciée celle d'après laquelle sont
extrapolés sur plusieurs exercices les résultats d'une étude de coefficients de bénéfice brut
concernant seulement une partie de la première année vérifiée.
A ce titre, il est indiqué qu'il appartient au contribuable de démontrer le caractère radicalement
vicié de la méthode de reconstitution utilisée à son encontre.
Dans ce cas, il sera tout de même particulièrement opportun de proposer une nouvelle
reconstitution de chiffre d'affaires plus précise.
Par ailleurs, la DGI pourra sanctionner, selon les cas, une reconstitution de chiffre d'affaires
excessivement sommaire.
La DGI a ainsi rappelé en substance que, l'administration n'étant en mesure de produire les
calculs ayant servi au vérificateur à évaluer le coefficient de marge brute d'une briqueterie que

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pour une partie des produits vendus, le contribuable n'a pas été mis en mesure de contester
utilement la reconstitution des recettes de restauration.
Conclusion :
En pratique, on constate qu'une reconstitution de chiffre d'affaires opérée par les services fiscaux
ne reflète pas toujours la réalité.
Dans ces circonstances, il conviendra de critiquer de manière précise et justifiée le travail de
l'administration fiscale.
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Retenue à la source de l’impôt sur le revenu global
Article 33 du CIDTA
Modifié par l’article 10 de la loi de finances 2001.
Donnent lieu à une retenue à la source libératoire de l‘impôt sur le revenu dont le taux est fixé
par l‘article 104, les revenus versés par des débiteurs établis en Algérie à des bénéficiaires ayant
leur domicile fiscal hors d‘Algérie :
1)- les sommes versées en rémunération d‘une activité déployée en Algérie dans l‘exercice de
l‘une des professions mentionnées à l‘article 22 - 1,
Remarque
Ce paragraphe doit être abrogé fait référence à l’article 22-1 qui est abrogé par l’article 6
de la loi de finances 2015
2)- les produits définis à l‘article 22 − 2 et perçus par des inventeurs ou au titre de droits d‘auteur
ainsi que tous les produits tirés de la propriété industrielle ou commerciale et de droits assimilés,
Remarque
Ce paragraphe doit être abrogé fait référence à l’article 22-2 qui est abrogé par l’article 6
de la loi de finances 2015
3)- les sommes payées en rémunération des prestations de toute nature fournies ou utilisées en
Algérie.
Cette retenue couvre la taxe sur l‘activité professionnelle et la taxe sur la valeur ajoutée.
Les modalités de la retenue visée aux 1 − 2 et 3 ci-dessus sont prévues à l‘article 108.
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Frais de siège
Article 34
I)- DEFINITION DES FRAIS DE SIEGE :
Les frais du siège sont les frais généraux d‘administration et de direction générale engagés par la
société mère pour les besoins de l‘ensemble de ses filiales et/ou établissements stables installés
dans des Etats différents.
Ils comprennent principalement les services comptables, administratifs, financiers et
ressources humaines, telles que ;
- Les dépenses d‘administration et de direction (jetons de présence, charges sociales des services
administratifs et de la direction générale) ;
- Les dépenses ou frais de tenue et de contrôle de comptabilité (réseau comptable informatisé)
Les frais de siège constituent une catégorie des prix de transfert.
Ces derniers correspondent aux prix facturés pour des transactions entre sociétés liées situées
dans différents Etats.
Le domaine de ces transactions est très large puisqu‘il porte aussi bien sur les ventes de biens ou
de marchandises que sur les prestations de services.
Exemple :

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Une société mère A facture des frais de siège à ses filiales B et C, situées à l‘étranger, le service
facturé relève des prix de transfert.
II)- TRAITEMENT FISCAL APPLICABLE AUX FRAIS DE SIEGE :
Les frais de siège sont, au plan fiscal, régis par les dispositions de l‘article 141-1 du CIDTA et
celles contenues dans les conventions fiscales internationales.
1)- Conditions de déductibilité des frais de siège :
Les frais de siège facturés par une société mère établie à l‘étranger pour une filiale établie en
Algérie en monnaie autre que nationale sont admis en déduction pour la détermination du
bénéfice imposable, sous réserve de satisfaire aux conditions suivantes :
1.1)- Etre dûment justifiés :
Le présent bulletin d‘information fiscale a pour objet, d‘une part, de définir la notion de frais de
siège et d‘autre part, de déterminer les conditions auxquelles est subordonnée la déductibilité de
ces frais.
La déductibilité des frais de siège est subordonnée à une évaluation réelle de ces derniers.
Les frais de siège calculés de manière forfaitaire et approximative, que ces frais soient ou non
justifiés, ne peuvent faire l‘objet de déduction.
Il y a lieu d‘entendre par « frais de siège justifiés » tous les moyens de justification et en
particulier la présentation de factures ou tout autre moyens en tenant lieu délivrés par la société
mère ou le siège central de l‘entreprise.
1.2)- Etre en rapport avec l’activité poursuivie par l’établissement :
Les frais de siège ne sont déductibles que lorsqu‘ils s‘apportent à l‘activité poursuivie par
l‘établissement stable.
Aussi, les dépenses relatives à des frais engagées par le siège et qui ne sont d‘aucun intérêt pour
l‘établissement stable ne peuvent être admis en déduction du bénéfice imposable (dépenses
engagées dans le cadre de la recherche par exemple ou autre).
1.3)- Ne doivent pas faire double emploi avec ceux déjà engagés par l’établissement stable
lui-même :
En effet, le cas contraire aboutirait à admettre une double déduction des frais en cause.
1.4)- Etre engagés au cours de l’exercice :
Les frais de siège ne sont déductibles du bénéfice d‘un exercice que dans la mesure où leur
engagement intervient au cours de cet exercice. (Art. 141.1) al 3 du CID)
1.5)- Doivent être inscrits sur l’état prévu à ce titre et devant être joint à la déclaration
annuelle de résultat (Art. 176 du CID) :
En effet, l‘entreprise qui ne déclare pas les dépenses relatives aux frais de siège dont il s‘agit ou
qui ne répond pas dans un délai de trente (30) jours à la mise en demeure de l‘administration
prévue à l‘article 192 du CID perd le droit de déduire les dépenses en question.
1.6)- Etre limités à 1% du chiffre d’affaires hors taxes :
Les frais de siège engagés par l‘établissement stable et déduits dans les conditions sus indiquées
sont plafonnés à 1% du chiffre d‘affaires réalisé hors taxes.
Remarque :
Les entreprises de droit algérien dont les sociétés mères sont établies en Algérie, ne sont pas
concernées par ces dispositions.
Ces dernières doivent, sous réserve des dispositions contenues dans les conventions fiscales
internationales signées par notre pays, imputer les frais de siège sur les établissements au prorata
des chiffres d‘affaires réalisés.
2)- Incidence des conventions fiscales internationales :
Les conventions fiscales tendant à éliminer la double imposition en matière d‘impôts directs
signées par l'Algérie, consacrent le principe de la déductibilité des frais de siège.

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Aussi, il y‘a lieu de se référer, aux dispositions de chaque convention notamment aux clauses
relatives à leur déductibilité pour le traitement des cas spécifiques des entreprises non résidentes
des pays ayant conclu avec l‘Algérie des conventions fiscales de non double imposition.
Le modèle OCDE de conventions fiscales se fonde sur l‘article 7 pour traiter de la déductibilité
de ces frais.
Cet article consacre la déductibilité des dépenses de direction et des frais généraux
d‘administration exposés au profit de l‘établissement stable d‘une entreprise étrangère.
3. Conséquences du dépassement du seuil de déductibilité:
Dans le cas où le seuil de déductibilité de 1% est franchi, les établissements concernés doivent
procéder à la réintégration au résultat comptable, lors de l'établissement de la déclaration
annuelle, de la fraction excédant ce seuil.
La non réintégration spontanée par l‘établissement lui-même des sommes indûment déduites
donnera lieu à une régularisation par l‘émission d‘un rôle individuel rappelant les droits et
pénalités dus.
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REVENUS AGRICOLES

DEFINITION DES REVENUS AGRICOLES :


Article 35
Sont considérés comme revenus agricoles ceux réalisés dans les activités agricoles et d‘élevage.
Constituent également des revenus agricoles les profits issus des activités avicoles, apicoles,
ostréicoles, mytilicoles, cuniculicoles ainsi que l‘exploitation des champignonnières en galeries
souterraines.
Toutefois, les revenus des activités avicoles et cuniculicoles ne peuvent être retenus comme
revenus agricoles, que :
- lorsque ces activités sont exercées par l‘agriculteur dans son exploitation;
- et lorsqu‘elles n‘ont pas un caractère industriel.
Dans le cas où ces conditions ne sont pas remplies, les revenus des activités avicoles et
cuniculicoles relèvent des dispositions de l‘article 12−5.
L‘activité ayant un caractère industriel sera définie, en tant que de besoin, par voie
réglementaire.
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EXONÈRATION DE REVENUS AGRICOLES
Article 36 du CIDTA
Modifié par les articles 8 de la loi de finances complémentaire 1992, 6 de la loi de finances
1999 et 6 de la loi de finances 2011.
Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global, les revenus issus des cultures de céréales, de
légumes secs et de dattes.
Par ailleurs, les revenus résultants des activités agricoles et d‘élevage exercées dans les terres
nouvellement mises en valeur et dans les zones de montagne qui seront définies par voie
réglementaire sont exonérés de l‘impôt sur le revenu pendant une durée de dix ans (10)
respectivement à compter de la date de leur attribution et celle de leur début d‘activité.
Bénéficient également d‘une exonération permanente au titre de l‘impôt sur le revenu global les
revenus issus des activités portant sur le lait cru destiné à la consommation en l‘état.

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Définition
Activité agricole
Est considérée comme activité agricole :
- Toute exploitation de biens ruraux procurant des revenus;
- Tout profit résultant, pour l'exploitant, de la vente ou de la consommation des produits de
l'agriculture y compris les revenus provenant de la production forestière;
- Toute exploitation de champignonnières en galeries souterraines.
Activité d'élevage
Il s'agit de l'élevage des animaux de toutes espèces notamment ovine, bovine, caprine, cameline,
équine.
Sont également considérées comme activité d'élevage, les activités avicoles, apicoles,
ostréicoles, mytilicoles et cuniculicoles.
Les activités avicoles et cuniculicoles ne sont considérées comme des activités d'élevage
qu'à la double condition:
- qu'elles soient exercées par l'agriculteur lui même dans son exploitation;
- qu'elles ne revêtent pas un caractère industriel.
Si ces deux conditions ne sont pas réunies, ces revenus relèvent de la catégorie des bénéfices
industriels et commerciaux.
Quels sont les revenus exonérés?
Exonération permanente :
Bénéficient d'une exonération permanente de l'IRG, les revenus issus des cultures de céréales, de
légumes secs et des dattes.
Exonération temporaire :
Bénéficient d'une exonération de l'IRG pendant une durée de 10 ans :
- Les revenus tirés des activités agricoles et d'élevage exercées dans les terres nouvellement
mises en valeur et ce à compter de la date d'utilisation desdites terres;
- Les revenus tirés des activités agricoles et d'élevage exercées dans les zones de montagne, et ce
à compter de la date du début de l'activité.
Qui doit souscrire de la déclaration G n° 15 ?
La déclaration spéciale des revenus agricoles modèle Série G15 doit être souscrite par les
agriculteurs, éleveurs et membres des exploitations agricoles collectives.
Cette déclaration doit être également produite par les agriculteurs et éleveurs bénéficiant
d'une exonération au titre de l'IRG, à savoir :
- Les agriculteurs qui tirent des revenus issus des cultures de céréales et de légumes secs
(exonération permanente).
- Les agriculteurs et éleveurs qui exercent leur activité dans les terres nouvellement mises en
valeur (exonération pendant une durée de dix (10) ans et ce, à compter de la date d'attribution
desdites terres).
- Les agriculteurs et éleveurs exerçant dans les zones de montagne (exonération pendant une
durée de (10) ans et ce à, compter de la date du début de l'activité).
Délai de souscription de la déclaration G n°15
Vous devez souscrire votre déclaration des revenus agricoles avant le 1er avril de chaque année.
Lieu de dépôt de la déclaration G n °15
La déclaration spéciale des revenus agricoles - série G15 doit être adressée à l'inspection des
impôts du lieu de l'exploitation agricole ou de l'exercice de l'activité de l'élevage.
Comment est déterminée la base imposable des revenus agricoles ?
La base d'imposition est établie en fonction des paramètres ci-après :

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- nature des cultures:
- superficies, complantées;
- rendement moyen.
(Tarif moyen à l'hectare - charge à l'hectare) x superficie
Exemple d'application
Soit un exploitant agricole possédant des cultures situées dans la zone A

Nature des cultures Superficie


- Blé tendre 60
- Pomme de terre 40
- Poivrons 30
- Haricot vert 20
- Tomate 10

Les tarifs et charges applicables à l'hectare au titre de l'année 1994 sont fixés à titre
indicatif comme suit :

ZONE A TARIF MIN TARIF MAX TARIF MOY CHARGES


- Blé tendre 10.50 5.000 12.250 8.560
- Pomme de terre 50.800 75.020 62.910 49.560
- Poivrons 320.000 710.000 515.000 343.200
- Haricot 21.600 63.500 42.550 31.540
- Tomates 215.000 60.800 442.900 315.300

Détermination de la base d'imposition :

Nature des Tarif Charges(2) Superficie(3) Base d'imposition [(1)-


cultures Moy.(1) (2)]*3
- Blé tendre 12.250 8.560 60 ha 221.400
- Pomme de terre 62.910 49.560 40 ha 534.000
- Poivrons 515.000 343.200 5.154.000
- Haricot 42.550 31.540 20 ha 220.200
- Tomates 442.900 315.300 10 ha 1.276.000

Base d'imposition globale = 7.405.600


- Les revenus tirés de l'élevage des espèces bovine, ovine et caprine doivent correspondre au
croit desdites espèces.
La base d'imposition de ces revenus est obtenue en multipliant le produit de la valeur vénale
moyenne fixée par ledit arrêté par le nombre de bêtes par espèce auquel est appliqué un
abattement de 60%.
La base imposable est obtenue par la formule suivante :
(Valeur vénale moyenne - Abattement ) x Nombre de bêtes par espèce
- Les revenus tirés des activités ostréicoles, avicoles, mytilicoles et des produits d'exploitation en
champignonnières sont déterminés en fonction du nombre et des quantités réalisées.
- Les revenus tirés de l'activité apicole sont déterminés en fonction du nombre de ruches.
- La base imposable des revenus provenant des activités ostréicoles, avicoles, mytilicoles, des
produits d'exploitation en champignonnières et des revenus apicoles est égale à la différence

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entre les tarifs et les charges applicables à chaque unité ou quantité considérée tels que fixés par
l'arrêté mentionné ci-dessus.
Exemple d'application:
Soit un éleveur possédant :
- 120 vaches laitières de race locale;
- 100 béliers de race locale;
- 50 taureaux reproducteurs de race importée.
La valeur vénale moyenne, pour chaque bête, est fixée à titre indicatif comme suit :

Race importée Race locale


Valeur vénale moyenne Valeur vénale moyenne
- Vache laitière - 42.500
- Béliers - 11.500
- Taureau reproducteur 75.660 -

Détermination de la base d'imposition

Valeur Abattement VVM après Nombre Base


vénale (VVM x 60%) abattement de bêtes d'imposition
moyenne (2) (1)-(2)=(3) (4) (3) x (4)
(VVM) (1)
- Vache 42.500 25.500 17.000 120 2.040.000
laitière
- Béliers 11.500 6.900 4.600 100 460.000
- Taureau 75.660 45.396 30.264 50 1.513.200
reproducteur

Base d'imposition globale = 4.013.200.00


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Imposition des consultants
Article 37
Le consultant est une personne qui fait du conseil (consulting), du fait de ses compétences
avérées, et d'une expérience prouvée.
C'est généralement une personne en retraité
le plus souvent), mais un non retraité peut devenir un consultant.
Le consultant peut être lié par un contrat à une société,
Organisme, institution etc.., pour une durée définie, et soit à temps plein, ou à temps partiel.
Si c'est un retraité, sa rémunération ou indemnité)
Est soumise uniquement à une retenue à la source de 10%, reversée par cet organisme ou
entreprise à l'administration fiscale (G.n°50), la rémunération annuelle ne devant pas, dans ce
cas, dépasser 2 millions de DA.
Si le montant dépasse les 2 000 000.00, ces rémunérations sont soumises à l‘IRG barème
commerce, et le dépôt de la déclaration annuelle G n°1, à l‘inspection domicile.
Si le consultant n'est pas retraité,

112
Dans ce cas il est considéré comme un salarié (il a tout intérêt) régi par les même règles fiscales
et parafiscales (CNAS) que le reste des travailleurs, et peut porter la fonction de consultant. le
consultant peut être indépendant, soit en intervenant ponctuellement sous contrat définissant la
durée, les missions, la rémunération etc.., soit le
Consultant peut ouvrir un bureau de conseil,
Sous quelque forme juridique prévue par le code de commerce algérien dans ce cas c'est le
bureau qui est fiscalisé par les dispositions fiscales et parafiscales régissant les activités de
prestations de service TAP, TVA, et IRG et CASNOS, sur le bénéfice net distribué (le
consultant devient là un commerçant au sens du code de commerce).
Bien entendu dans ce cas les prestations fournies font l'objet de facturation aux clients.
Ou soumis à l‘IFU au taux de 12 %.
Seuil de 2 000 000.00
Sont considérées comme des salaires pour l’établissement de l’impôt:
1)- Modifié par l’article 9 de la loci de finances 2015.
Les revenus alloués aux associés et gérants (qu’il soit majoritaire ou minoritaire ou à part
égale) des sociétés à responsabilité limitée, aux associés de sociétés de personnes, des sociétés
civiles professionnelles et des membres des sociétés de participation;
2)- les sommes perçues en rémunération de leur travail par des personnes, exerçant à domicile à
titre individuel, pour le compte de tiers,
3)- les indemnités, remboursements et allocations forfaitaires pour frais versés aux dirigeants de
sociétés,
4)- les primes de rendement, gratifications ou autres, d‘une périodicité autre que mensuelle,
habituellement servies par les employeurs,
5)- les sommes versées à des personnes exerçant, en sus de leur activité principale de
salariés, une activité d’enseignement, de recherche, de surveillance ou d’assistanat à titre
vacataire, ainsi que les rémunérations provenant de toutes activités occasionnelles à
caractère intellectuel.
Sujet qui nous intéresse aujourd‘hui, pour comprendre le porté de ce paragraphe il faut se référé
à l‘article 104 du CIDTA qui précise que :
Les rémunérations, indemnités, primes et allocations visées aux paragraphes 4 et 5 de l’article
67 du présent code, ainsi que les rappels y afférents, sont considérées comme une mensualité
distincte et soumises à la retenue à la source de l‘impôt sur le revenu global au taux de 10%,
sans application d’abattement.
1)- les 10% libératoire ;
2)- non soumis à la souscription de la déclaration IRG série G n°1.
Une condition
Cette retenue est libératoire sauf dans le cas de rémunérations provenant des activités
occasionnelles à caractère intellectuel lorsque leur montant global annuel excède deux
millions de dinars (2.000.000 DA).
La on entre dans le domaine de L‘IRG commerce barème progressif.
A partir de moment que le montant excède les 2 000 000.00, vous êtes soumis à l‘IRG, et vous
êtes dans l‘obligation de souscrire la déclaration série G n°1, à déposer au lieu de votre
résidence.
Maintenant on pose la question, si il y‘a dépassement de ce montant, alors qu‘il à déjà versé des
retenues de 10%, pas de problème voir cette exemple :
Mr X salarié qui perçois un montant de 100 000.00 /mois, en plus il fait un travail de consulting
dans une société, montant fixé à 300 000.00, disant par mois.

113
La société lui fait des retenu de 10% par mois, à la fin de l‘année que doit t‘il faire, du moment
qu‘il a pris connaissance qu‘au-delà de 2 000 000.00 il relève de l‘IRG commerce barème
progressif ?
Réponse
En tant que salarié
Base mensuelle = 100 000.00
Droit suivant barème catégorie des salaires = 23 500.00
Base annuelle = 100 000.00 X 12 = 1 200 000.00
Droit annuelle = 23 500.00 X 12 = 282 000.00
En tant que consultant
Montant mensuelle = 300 000.00
Retenu mensuelle = 300 000.00 X 10% = 30 000.00
Montant annuelle = 300 000.00 X 12 = 3 600 000.00
Montant annuelle = 30 000.00 X 12 = 360 000.00
Obligation de déposer la déclaration série G n°1
Le seuil de 2 000 000.00 est dépassé,
1)- L'IRG déjà payé par voie de retenue à la source fera l'objet d'un crédit d'impôt = 360 000.00
(en tant que consultant).
2)- L'IRG déjà payé par voie de retenue à la source fera l'objet d'un crédit d'impôt =
282 000.00 (en tant que salarié)
La déclaration
Les sommes perçues par le consultant au titre de son activité principale de salarié seront
cumulées pour leur montant brut aux sommes brute de montant correspond à son travail de
consultant.
Base = 1 200 000.00 + 3 600 000.00 = 4 800 000.00
Barème annuel de base
Fraction du revenu imposable Tranches Taux droit
N'excédent pas 120 000.00 0 0 0
De 120.001.00 à 360.000.00 240 000.00 20% 48 000.00
De 360.001 à 1 440.000.00 1 080 000.00 30% 324 000.00
De 1 440 000.00 à 4 800 000.00 3 360 000.00 35% 1 176 000.00
Droit suivant barème = 1 548 000.00
L'IRG déjà payé
L‘IRG déjà payé par voie de retenue à la source fera l'objet d'un crédit d'impôt, déduit du
montant dégagé à travers l'application du barème.
Droit = 1 548 000.00 – (282 000.00 + 360 000.00)
Droit du = 906 000.00
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L’Indemnité de licenciement
Article 38
L’Indemnité de licenciement
Fiscalité et cotisations sociales
Régime fiscal :
L'indemnité de licenciement est affranchie de l'impôt sur le revenu global (IRG). Effectivement,
l'article 68 du code des impôts directs qui recense les éléments exempts de l'IRG, stipule
clairement que l'indemnité de licenciement n'est pas soumise à l'IRG.
Article 68 du CIDTA

114
Sont affranchis de l‘impôt :
a)- les personnes de nationalité étrangère exerçant en Algérie dans le cadre d‗une assistance
bénévole prévue dans un accord étatique ;
b)- les personnes de nationalité étrangère employées dans les magasins centraux
d‗approvisionnement dont le régime douanier a été créé par l‗article 196 bis du code des douanes
c)- les salaires et autres rémunérations servis dans le cadre des programmes destinés à l‗emploi
des jeunes dans les conditions fixées par voie réglementaire ;
d)- les travailleurs handicapés moteurs, mentaux, non voyants et sourds-muets dont les salaires
ou les pensions sont inférieurs à vingt mille dinars (20.000 DA), ainsi que les travailleurs
retraités dont les pensions de retraite du régime général sont inférieures à ce montant;
e)- les indemnités allouées pour frais de déplacement ou de mission;
f)- les indemnités de zone géographique;
g)- les indemnités à caractère familial prévues par la législation sociale telles que notamment:
salaire unique, allocations familiales, allocation maternité;
h)- les indemnités temporaires, prestations et rentes viagères servies aux victimes d‗accidents de
travail ou leurs ayants droits;
i)- les allocations de chômage, indemnités et prestations servies sous quelque forme que ce soit
par l‗Etat, les collectivités et les établissements publics en application des lois et décrets
d‗assistance et d‗assurance;
j)- les rentes viagères servies en représentation de dommages intérêts en vertu d‗une
condamnation prononcée judiciairement pour la réparation d‗un préjudice corporel ayant
entraîné, pour la victime, une incapacité permanente totale l‗obligeant à avoir recours à
l‗assistance d‗une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie;
k)- les pensions des moudjahidine, des veuves et des ascendants de chahid pour faits de guerre
de libération nationale;
l)- les pensions versées à titre obligatoire à la suite d‗une décision de justice;
m)- l‗indemnité de licenciement.
Régime Social :
L'indemnité de licenciement est également exclue de l'assiette des cotisations sociales et cela en
vertu du décret exécutif n° 96-208 du 5 juin 1996 fixant les modalités d'application des
dispositions de l'article 1er de l'ordonnance n° 95-01 du 21 janvier 1995 fixant l'assiette des
cotisations et des prestations de sécurité sociale.
ARTICLE 1
Le présent décret a pour objet de définir les éléments du revenu exclus de l'assiette des
cotisations de sécurité sociale en application de l'article 1er de l'ordonnance n° 95-01 du 19
Chaâbane 1415 correspondant au 21 janvier 1995 susvisée.
ARTICLE 2
Les éléments du revenu de l'assiette des cotisations et des prestations prévus à l'article 1er
ci-dessus sont définis comme suit :
a)- Par prestations à caractère familial, on entend les prestations servies en raison de la
situation familiale et les primes versées à l'occasion d'un événement à caractère familial,
notamment :
- les prestations familiales et la prime de scolarité versées au titre de la législation de sécurité
sociale.
- l'indemnité pour salaire unique,
- les primes de naissance, de mariage et toutes les autres primes versées à l'occasion d'un
événement familial.
b)- Par indemnités représentatives de frais, ou entend notamment les primes et indemnités de
panier, de véhicule, certains frais d'outillage ou vestimentaires lorsqu'ils sont exigés pour

115
l'accomplissement du travail, les frais de déplacement, de transport, les frais de mission, ainsi
que les prestations en nature versées en application des lois n° s 83-11, 83-12 et 83-13 du 2
juillet 1983, susvisées.
c)- Par primes et indemnités à caractère exceptionnel, on entend notamment :
- les sommes réparant un préjudice, telle l'indemnité de licenciement,
- les primes, indemnités ou gratifications à caractère exceptionnel, telle l'indemnité de départ à la
retraite.
d)- Par indemnités liées à des conditions particulières de résidence et d'isolement, on
entend notamment les primes versées à des travailleurs soumis à deux, au moins, des
contraintes suivantes :
- logement en cabine mobile, tente, campement itinérant ou base de vie,
- système de travail par relève nécessitant un cycle continu de plusieurs semaines de travail
effectif, suivies d'une période de repos pendant laquelle l'indemnité n'est pas servie au
travailleur,
- lieu de travail éloigné de tout centre urbain et difficile d'accès.
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Plus values de cession de valeurs mobilières
Article 39
Régime fiscal des plus values de cession de valeurs mobilières réalisées par les personnes
physiques:
Conformément aux dispositions de 12-9 du CIDTA, les plus values en cause réalisées par des
personnes physiques, à l'occasion de la cession à titre onéreux de valeurs mobilières, relèvent de
l'IRG.
Elle résulte de la différence entre le prix effectif de la cession des titres ou droits nets diminué
des frais et taxes acquittés par le cédant, et leur pris effectif d'acquisition.
Le montant de l'impôt dû étant obtenu par l'application du barème IRG repris à l'article
104 CIDTA.
Les plus-values de cession d‘actions ou de parts sociales réalisées par les personnes physiques
résidentes donnent lieu à une imposition au taux de 15 %, libératoire d‘impôt sur le revenu
global.
Toutefois, ces plus-values sont exonérées de l‘impôt lorsque leur montant est réinvesti.
Par réinvestissement il faut entendre la souscription des sommes équivalentes aux plus-values
générées par la cession d‘actions ou de parts sociales, au capital d‘une ou plusieurs entreprises et
se traduisant par l‘acquisition d‘actions ou de parts sociales.
Calcul de la valeur de cession de la part sociale:
S'agissant des modalités de détermination de la plus value dégagée, il convient au préalable de
calculer la valeur réelle de cession de chaque part, laquelle, par référence aux règles du droit
comptable est déterminée suivant la valeur mathématique du titre social, dont le montant y
relatif est celui découlant du ratio repris, ci après, tiré de certains postes comptables figurant au
bilan fiscal du dernier exercice clos précédant la cession desdites parts:
valeur mathématique de chaque part social =
(actif net réel au 31 décembre du dernier exercice clos précédant la cession de parts sociales) / le
nombre total des parts sociales cédées et non cédées constituant l'ensemble du capital statutaire
de la société à la date de la survenance de ladite cession.
Pour ce qui est de l'actif net réel, il est calculé comme suit:
Actif net réel = total de l'actif-frais préliminaires- (dettes + provisions pour pertes et charges

116
justifiées)
Observations:
Par capital statutaire, il y a lieu de comprendre le capital initial de la société, consigné sur l'acte
notarié constitutif de cette dernière, ainsi que toute augmentation ou diminution dudit capital
opérée selon la procédure suscitée (notarié), ponctuée par la publication légale requise au sein du
(BOAL), ainsi que la modification de son registre du commerce.
- il n'est pris en compte que les provisions employées, c'est à dire celles ayant été affectées à la
couverture d'une perte ou charge effectivement survenue, dûment justifiée par les pièces
correspondantes.
- concernant la valeur initiale de chaque part sociale, il appartient de retenir la valeur nominale
statutaire à la date de la prise de participation dans le capital de la société par chaque associé, en
se référant à cet égard à l'acte notarié établi à cet effet.
3)- calcul de la plus value taxable:
la plus value réalisée par chaque associé découle de la différence suivante:
((valeur réelle de la part sociale à la clôture du dernier exercice clos précédant la cession X
nombre de parts sociales détenues par chaque associé) - (droit nets des frais et taxes acquittés sur
cession de ces parts)) -(valeur nominale de la part sociale à la date d'entrée dans le capital de la
société de chaque associé X nombre de part sociales détenues par chaque associé).
La différence positive dégagée correspond à la plus value réalisé et doit être portée distinctement
à la connaissance de chaque associé, en observant la procédure contradictoire dans la notification
des impositions IRG établies.
Chaque associé doit être destinataire d'un rôle d'imposition distinct.
Exemple
Mr Haroun, qui détient 30 % des parts sociales dans une SARL, capital de 2 000 000.00 / 100
= 20 000.00 la part, il décide de céder ces parts aux deux associes en 2017,
Prix de vente déclaré 600 000.00
Frais d‘acte et enregistrement = 60 000.00
Le service de l‘assiette de lieu de siège reçoit un extrait, de ce fait il doit déterminer la valeur
réelle de la cession de la part.
Au 31/12/2016, Actif = Passif = 50 900 000,00,
Dettes 900 000.00
PASSIFS NON-COURANTS :
Emprunts et dettes financières 400 000.00
Impôts (différés et provisionnés 100 000.00
Autres dettes non courantes 100 000.00
PASSIFS COURANTS:
Fournisseurs et comptes rattachés 100 000.00
Impôts 100 000.00
Autres dettes 100 000.00
Actif net 50 000 000.00
Nombre de part = 100
Valeur réel de la part = 50 000 000.00 / 100 = 500 000.00
Il détient 30 % des part = 30 parts X 500 000.00 = 15 000 000.00
Calcul de la plus values = 15 000 000.00 – (60 000.00 + 600 000.00) = 14 340 000.00
Plus values imposable = 14 340 000.00
C4 primitif et définitif transmis
Un bulletin D 3 est transmis à l‘inspection domicile pour l‘établissement de rôle de
régularisation
Base imposable = 14 340 000.00

117
Droit = 14 340 000.00 X 15 % = 2 151 000.00
Pénalité = 2 151 000.00 X 25 % = 537 750..00
Total = 2 688 750.00
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L’imposition à l’IRG de reconnaissances de dettes.
Article 40
L‘ imposition, en matière d‘IRG, les reconnaissances de dettes (contrats de prêts) entre
particuliers, sachant que dans la majeure partie des cas, les préteurs sont des fonctionnaires ou
des chômeurs sans ressources, et que les investigations opérées par vos soins ont permis de
relever que ces prêts sont en réalité la contrepartie de ventes de biens immobiliers appartenant à
l‘OPGI.
En réponse, j‘ai l‘honneur de vous informer que dans la mesure où vous avez la preuve certaine
que les reconnaissances de dettes se rapportent en réalité à des cessions de pas-de-porte de
logements appartenant à l‘OPGI, les impositions-IRG émises à l‘encontre des bénéficiaires de
ces revenus, sont dûment fondées.
Cependant, les revenus d‘espèces ne peuvent être assimilés à des plus-values de cession
immobilière, dans la mesure où les personnes concernées ne sont pas propriétaires des biens
immobiliers cédés, entrainant par voie de conséquence l‘imposition desdits revenus à l‘IRG
suivant barème prévu à l‘article 104 du CIDTA.
Par ailleurs, est-il important de vous préciser que la législation fiscale autorise l‘imposition de
tout revenu occulte, pour peu que l‘Administration Fiscale détienne la preuve de sa réalisation,
abstraction faite de la détention ou non par son auteur de la qualité juridique, lui permettant
l‘exercice de l‘activité source de revenus objet de taxation.
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Report du déficit en matière d'IRG.
Article 41
La modification apportée par l'article 12 de la loi de finances pour 2003 qui a abrogé les
dispositions du paragraphe 1 de l'article 85 du code des impôts directs et taxes assimilées.
I)- Objet de la modification:
Aux termes de l'article 12 de la loi de finances pour 2003, le report des déficits ne s'exerce que
dans le cadre de la détermination des revenus catégoriels.
Le déficit constaté dans la déclaration globale n'est plus reportable.
Désormais le déficit constaté lors de la détermination des résultats d'activité relevant des BIC et
BNC est considéré, pour sa résorption, comme charge déductible des résultats réalisés par la
même activité BIC ou BNC selon le cas lors de l'exercice suivant et ce jusqu'à la cinquième
année successivement.
En d'autres termes, la résorption du déficit réalisé dans la catégorie des revenus BIC ou BNC
s'opère par la prise en compte dudit déficit comme charge déductible des résultats réalisés dans la
même catégorie de revenu au titre de l'exercice suivant.
Il s'ensuit donc, que le report du déficit ne s'exerce plus sur le revenu global.
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REVENUS FONCIERS PROVENANT DES PROPRIETES BATIES ET NON BATIES
LOUEES
A)- DEFINITION DES REVENUS FONCIERS :

118
Article 42 du CIDTA
Modifié par les articles 2 de la loi finances 2002, 7 de la loi de finances pour 2003, 3 de la loi
de finances 2005 et 3 de la loi de finances pour 2012, modifié par l’article 5 de la loi
finances 2017
1)- Les revenus provenant de la location d‘immeubles ou de fraction d‘immeubles bâtis, de tous
locaux commerciaux ou industriels non munis de leurs matériels, lorsqu‘ils ne sont pas inclus
dans les bénéfices d‘une entreprise industrielle, commerciale ou artisanale, d‘une exploitation
agricole ou d‘une profession non commerciale, ainsi que ceux provenant d‘un contrat de prêt à
usage, sont compris, pour la détermination du revenu global servant de base à l‘impôt sur le
revenu global, dans la catégorie des revenus fonciers.
La base d‘imposition à retenir pour le contrat de prêt à usage est constituée par la valeur locative
telle que déterminée par référence au marché local ou selon les critères fixés par voie
réglementaire.
2)- Sont également compris dans la catégorie des revenus fonciers, les revenus provenant de la
location des propriétés non bâties de toute nature, y compris les terrains agricoles.
3)- modifié par l’article 5 de la loi finances 2017
Les revenus provenant de la location à titre civil de biens immeubles à usage d’habitation
sont soumis à l’impôt sur le revenu global au taux de :
- 7%, libératoire d‘impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus provenant
de la location des habitations à usage collectif.
- 10% libératoire d’impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus
provenant de la location des habitations à usage individuel.
- 15 % libératoire d‘impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus provenant
de la location de locaux à usage commercial ou professionnel.
Ce taux est également applicable aux contrats conclus avec des sociétés.
Le montant de l‘impôt dû est acquitté auprès de la recette des impôts du lieu de situation du bien
dans un délai maximum de trente (30) jours à compter de la date de perception du loyer, par
déclaration G n°51.
A défaut du terme convenu dans le contrat, l‘impôt sur le loyer est exigible le premier jour de
chaque mois.
Cette disposition est applicable même si l‘exploitant ou l‘occupant des lieux ne s‘acquitte pas de
loyer.
Sous réserve des dispositions précédentes, l‘impôt sur les loyers perçus d‘avance est exigible
dans un délai de trente (30) jours à compter de la date de leur encaissement.
En cas d‘une résiliation anticipée du contrat, le bailleur peut demander le remboursement de
l‘impôt afférent à la période restant à courir sous condition de justification du remboursement au
locataire du montant du loyer encaissé de la période non échue.
Exemple
IRG Revenue Foncier
Cas n°1 d'une habitation appartement
Un contribuable a loué, durant l'année 2017, son appartement pour usage d'habitation à un
particulier pour un montant annuel de 1 080.000.00, soit 90.000.00 le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 1 080 000.00.
IRG dû 1 080 000.00 X 7 % = 75 600.00
Cas n°2 d'une habitation maison individuelle
Un contribuable a loué, durant l'année 2017, son appartement pour usage d'habitation à un
particulier pour un montant annuel de 1 080.000.00, soit 90.000.00 le mois.

119
Montant des loyers bruts annuels: 1 080 000.00.
IRG dû 1 080 000.00 X 10% = 108 600.00
Cas n°3 d'une habitation appartement
Un contribuable a loué, durant l'année 2017, son appartement d‘une superficie de 60 m² pour
usage d'habitation à un particulier pour un montant annuel de 600.000.00, soit 50.000.00 le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 600 000.00.
IRG dû 600 000.00 X 7 % = 42 000.00
Cas n°4 d'une habitation appartement
Un contribuable a loué, durant l'année 2017, son appartement pour usage d'habitation à un
étudiant pour un montant annuel de 600.000.00, soit 50.000.00 le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 600 000.00.
IRG dû 600 000.00 X 7 % = 42 000.00
Cas n°5 :
Un contribuable a loué, durant l'année 2014, son appartement pour usage d'habitation à un SARL
pour un montant annuel de 1 080.000.00, soit 90.000.00 le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 1 080 000.00.
IRG dû 1 080 000.00 X 15% = 162 000.00 (caractère professionnel faite a des commerçants,
sociétés etc.)
Remarque
La SARL réglerait l‘IRG dans la catégorie des salaires suivant barème sur le montant
90 000.00.(avantage en nature)
Droit = 90 000.00 (barème) = 20 500.00
Année = 20 500.00 X 12 = 246 000.00
Cas n°6:
Cas d'un local commercial
Un contribuable a loué un local professionnel pour un montant annuel brut de 1 080.000.00, soit
90.000.00 le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 1 080.000.00.
IRG dû 1 080.000.00 x 15% = 162 000.00
Cas n°7:
Cas d'un local commercial
Une société a loué un local professionnel inscrit à l‘actif de celle-ci pour un montant annuel brut
de 1 080.000.00, soit 90.000.00 le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 1 080.000.00.
Il s’agit d’une location qui est édictée par l’article 12 -3) CIDTA qui dit :
Donnent en location un établissement commercial ou industriel muni du mobilier ou du matériel
nécessaire à son exploitation, que la location comprenne, ou non, tout ou partie des éléments
incorporels du fonds de commerce ou d‗industrie ;
Si le montant est soumis au droit commun le résultat sera
1 080 000 X 19 % (TAP + TVA) = 205 000.00
IBS en cas de bénéfice X 26 % = 1 080 000.00 – 21 600.00 (TAP) = 1 058 400.00 X 26% =
275 184.00
Distribution = 10% = 78 322.00
Total dus = 205 000.00 + 275 184.00 + 78 322.00 = 558 506.00
C‘est à dire sa représente 558506.00/1 080 000.00 = 51.71 % de montant de loyer.
Exemple de réévaluation
Un contribuable a loué un appartement de type standing durant l'année 2014, d‘une superficie de
120 m² à un particulier pour un montant annuel de 720 000, soit 60.000.00 le mois.

120
Montant des loyers bruts annuels: 720 000.00.
IRG dû 720 000.00 X 7% = 50 400.00
Mais l‘administration à le pouvoir de remettre en cause la sincérité de prix déclaré et ce
conformément aux articles :
Article 19 bis: CPF
Lors du contrôle des déclarations ainsi que les actes utilisés pour l‘établissement de tout impôt,
droit, taxe et redevance, l‘administration fiscale est en droit de remettre en cause la sincérité des
actes ou des conventions, conclus par des contribuables, dissimulant la portée véritable d‘un
contrat à l‘aide de clauses tendant à éluder ou atténuer les charges fiscales
EtArt. 87 – 3 CIDTA
3)- Le revenu net foncier est déterminé conformément aux dispositions des articles 42 et 43; En
ce qui concerne les revenus provenant de la location des propriétés immobilières, ils peuvent
êtres évalués par les services fiscaux par référence à la valeur vénale du bien et à la pratique
du marché.
Prennent exemple de la commune de Baba Hassan prix de m² = 120 000.00
120 m² X 120 000.00 = 14 400 000.00
Taux de capitalisation = 6%
Revenue annuelle = 14 400 000.00 X 6% = 864 000.00
Régularisation
Base nouvelle = 864 000.00 X 7% = 60 480.00
Base déclaré = 720 000.00 X 7% = 50 400.00
Différence = 10 080.00
Pénalité 10% différence < à 50 000.00 = 1 008.00
Total réclamé = 11 088.00
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Répartition
Article 42 bis du CIDTA
Créé par l’article 2 de la loi de finances complémentaire 2008.
Le produit de l’impôt sur le revenu global (IRG) catégorie des revenus fonciers, est réparti
comme suit :
-50% au profit du Budget de l‘Etat ;
- 50% au profit des communes.
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Revenus tirés de la location
Article 43
L‘article 42 du code des impôts directs et taxes assimilées (CIDTA) prévoit que les revenus des
propriétés bâties et des biens assimilés et ceux des propriétés non bâties de toute nature sont
compris dans la catégorie des revenus fonciers, lorsqu‘ils ne sont pas inclus dans les bénéfices
d‘une entreprise industrielle, commerciale ou artisanale , d‘une exploitation agricole ou d‘une
profession non commerciale
Ainsi, lorsqu‘ils sont compris dans les bénéfices d‘une entreprise industrielle, commerciale ou
artisanale, d‘une exploitation agricole ou d‘une profession non commerciale, les revenus des
propriétés en cause sont déterminés selon les règles propres à la catégorie de bénéfices à laquelle
ils sont rattachés.

121
Les revenus provenant d‘immeubles qui appartiennent à des personnes morales soumises de droit
ou sur option à l‘impôt sur les sociétés sont par ailleurs imposables à cet impôt.
Revenus fonciers et bénéfices industriels et commerciaux
Le champ d‘application des bénéfices industriels et commerciaux est défini par l'article 2 à 13
Relèvent notamment de cette catégorie :
- les revenus tirés de la mise en location des immeubles inscrits à l‘actif d‘une entreprise
industrielle, commerciale ou artisanale ;
- les revenus tirés de la location simultanée d‘immeubles et de meubles ou qui s‘accompagne de
certaines prestations ;
- les revenus tirés d‘immeubles appartenant à l‘exploitant, quoique non inscrits à l‘actif de
l‘entreprise, et affectés à l‘activité professionnelle ;
- les revenus accessoires aux revenus tirés de locations incluses dans des bénéfices
professionnels ;
Les propriétés sont inscrites à l’actif d’une entreprise industrielle, commerciale ou
artisanale
Les revenus des propriétés inscrites à l‘actif d‘une entreprise industrielle, commerciale ou
artisanale sont inclus dans les résultats de l'entreprise ou de l'exploitation, s'ils proviennent de
l'activité exercée à titre professionnel conformément à l‘article 42 du CIDTA
Toutefois, lorsqu'une société, non soumise à l'impôt sur les sociétés, exerce plusieurs activités
relevant de catégories distinctes pour l'assiette de l'impôt sur le revenu, il y a lieu, en principe, de
considérer séparément chaque secteur d'activité.
C'est ainsi que lorsqu'une société en nom collectif exerce une activité civile (location
d'immeubles) et à titre principal ou accessoire une activité commerciale, les revenus tirés de la
location ne sont taxables dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux que dans la
mesure où :
- les immeubles loués figurent à l'actif du secteur commercial de la société et le total des produits
ne provenant pas de l'activité exercée à titre professionnel, y compris les loyers mais hors
produits rattachés à une activité professionnelle accessoire et plus-values de cession d'un élément
d'actif immobilisé, y compris ceux issus des activités professionnelles ou ;
- les immeubles sont compris dans son stock immobilier.
La location porte à la fois sur un immeuble et des biens meubles ou s'accompagne de prestations
particulières
Location d'établissements commerciaux ou industriels munis du mobilier ou du matériel
nécessaire à leur exploitation
Les profits correspondants sont en principe inclus dans la catégorie des bénéfices industriels et
commerciaux, en application
En revanche, si le bail ne porte que sur les terrains, les bâtiments et l'outillage fixe d'un
établissement industriel, les produits de la location sont imposables dans la catégorie des revenus
fonciers.
Il convient également d'assimiler à des recettes commerciales les produits de la location d'un
immeuble industriel et commercial, même si elle ne porte que sur des locaux nus, lorsque, eu
égard aux circonstances, la location apparaît comme un procédé destiné à permettre à l'ancien
exploitant de poursuivre, sous des modalités différentes, son ancienne activité.
Location d'immeubles nus ayant pour effet de faire participer le bailleur à la gestion ou
aux résultats de l'entreprise commerciale exploitée par le preneur
Les profits tirés de la location nus, ayant pour effet de faire participer le bailleur à la gestion ou
aux résultats de l'entreprise commerciale exploitée par le preneur, sont rangés dans la catégorie
des bénéfices industriels et commerciaux.

122
Il en est notamment ainsi lorsque le loyer est calculé en fonction du bénéfice ou du chiffre
d'affaires du locataire ou encore lorsqu'une clause du bail implique une participation du
propriétaire aux résultats de l'entreprise locataire
Il en est de même lorsque le bailleur poursuit lui-même une activité commerciale qui constitue
un ensemble économique étroitement intégré avec les activités de son ou de ses locataires
Location du fonds de commerce et des locaux où il est exploité
Le propriétaire est imposable dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux pour
l'ensemble des profits qu'il retire de cette location.
Il est cependant précisé que si les locaux commerciaux sont situés dans un immeuble dont
le surplus est donné en location, dans les conditions de droit commun, il convient de
procéder à la ventilation suivante :
- les produits de la location du fonds de commerce et du local où il est exploité relèvent de la
catégorie des bénéfices industriels et commerciaux ;
- les autres loyers sont imposables dans la catégorie des revenus fonciers.
Location de garages ou de remises
Les revenus provenant de la location d'emplacements ou de boxes pour le garage de véhicules
automobiles - ou le stockage de marchandises- entrent dans la catégorie des revenus fonciers, à
la condition que le propriétaire n'assure aucun service ou prestation (lavage, distribution
d'essence, atelier de réparations par exemple).
Dans le cas contraire, ces profits ont le caractère de revenus
Location en meublé
Les profits provenant de la location habituelle d'un immeuble garni de meubles ont un caractère
commercial.
De même, la location de salles de spectacles ou de réunion munies du mobilier nécessaire à leur
exploitation est considérée, sur le plan fiscal, comme une activité commerciale.
En revanche, la location ponctuelle d‘un immeuble en meublé est constitutive d‘un revenu
foncier.
Sous-location
Les profits réalisés par des personnes qui sous-louent à des tiers des immeubles dont elles sont
locataires n'entrent pas dans la catégorie des revenus fonciers. Ils relèvent, d'une manière
générale, de celle des bénéfices non commerciaux.
Toutefois, si la sous-location est consentie en meublé, les loyers ont le caractère de revenus
commerciaux.
Mise à disposition d’immeubles pour le tournage de films
Les revenus perçus en échange de la mise à disposition d‘un local nu ou d‘espaces extérieurs
pour le tournage d‘un film sont imposables dans la catégorie des revenus fonciers.
Les revenus perçus en échange de la mise à disposition d‘un local meublé pour le tournage d‘un
film sont imposables dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux.
Cela étant, si cette mise à disposition présente un caractère ponctuel, ces revenus demeurent
imposables dans la catégorie des revenus fonciers.
Les propriétés ne sont pas inscrites à l’actif de l’entreprise industrielle, commerciale ou
artisanale, mais sont affectées par l’exploitant propriétaire à l’activité professionnelle
Lorsqu‘une propriété appartenant au patrimoine privé de l‘exploitant est affectée à son activité
industrielle, commerciale ou artisanale, le loyer fictif constitue une charge du résultat
professionnel et peut à ce titre être déduit.
L‘exploitant doit soumettre à l‘impôt sur le revenu le revenu fictif correspondant, dans la
catégorie des revenus fonciers
Revenus accessoires

123
Entreprises industrielles, commerciales ou artisanales soumises à un régime de bénéfice
réel
Les produits qui ne proviennent pas de l'activité exercée à titre professionnel ne sont pas inclus
dans les bénéfices de l'entreprise.
Dès lors, les revenus accessoires provenant d'immeubles inscrits à l'actif d'une entreprise
industrielle, commerciale ou artisanale soumise à un régime de bénéfice réel (normal ou
simplifié) et non utilisés à des fins professionnelles doivent être exclus extra-comptablement des
bénéfices de l'entreprise.
Entreprises industrielles, commerciales ou artisanales soumises à un régime micro
Les recettes accessoires des revenus provenant d'immeubles immobilisés d'une entreprise
industrielle, commerciale ou artisanale soumise au régime micro ne peuvent être intégrées au
résultat professionnel que lorsque les locations accessoires de ces immeubles sont elles-mêmes
affectées à l'exercice de l'activité professionnelle.
Dans le cas contraire, les revenus accessoires qui ne se rattachent pas directement à l'activité
exercée sont exclus du résultat professionnel et doivent être imposés dans la catégorie des
revenus fonciers.
Location du droit de chasse assortie de prestations de services
Les produits procurés par la location du droit de chasse ne peuvent présenter le caractère de
revenus fonciers ou de bénéfices agricoles que si la location ne s'accompagne d'aucune prestation
et si le gibier tiré et remis au bailleur n'est pas revendu par celui-ci.
Dans le cas contraire (location du droit de chasse assortie de la fourniture du couvert ou du gîte
comme dans le cas des chasses à la journée, revente par le bailleur des animaux abattus, etc.), les
produits de la location sont imposables, en principe, dans la catégorie des bénéfices industriels et
commerciaux, quel que soit le mode d'exploitation des terres.
Dans le cas où les revenus d'une chasse donnée en location sont imposables dans la catégorie des
bénéfices industriels et commerciaux, le loyer est pris en compte pour la détermination du
résultat de l'exercice au cours duquel il est venu à échéance.
Il convient, le cas échéant, d'y ajouter les profits retirés des prestations de services.
Il convient, bien évidemment, d'imposer le locataire dans la même catégorie des bénéfices
industriels et commerciaux s'il pratique des opérations identiques (sous-location avec gîte ou
couvert ou vente commerciale des animaux abattus).
Dans certaines situations, les produits tirés de la location du droit de chasse assortie de
prestations de services sont imposables dans la catégorie des bénéfices agricoles.
Revenus distribués par un FPI
Sont compris dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux les produits perçus par
les porteurs de parts d'un fonds de placement immobilier (FPI), au titre de la fraction du résultat
relative aux actifs, détenus directement ou indirectement par ce fonds, qui ont la nature
d'immeubles auxquels sont affectés, en vue de leur location, des biens meubles.
Revenus fonciers et bénéfices agricoles
Location par bail à ferme
En principe, lorsque les propriétés agricoles sont données en location par un bail à ferme
(fermage), les revenus tirés par le propriétaire de cette location sont imposables dans la catégorie
des revenus fonciers.
Toutefois, si le bail à ferme conclu par un particulier comprend le matériel d‘exploitation, les
revenus perçus par le propriétaire relèvent pour partie de la catégorie des bénéfices industriels et
commerciaux (location du matériel) et pour le surplus de la catégorie des revenus fonciers
(location des terres et des bâtiments).
Location par bail à métayage

124
Lorsque les propriétés agricoles sont exploitées par le propriétaire en faire-valoir direct, ou bien
lorsqu‘elles sont données en location par bail à métayage, les revenus tirés de telles propriétés
sont imposables dans la catégorie des bénéfices agricoles, et non au titre des revenus fonciers.
Location à soi-même
Lorsqu‘un immeuble bâti ou non bâti est affecté à l‘activité agricole d‘un exploitant sans être
inscrit à l‘actif de son exploitation, l‘exploitant n‘est pas autorisé à déduire de son revenu
professionnel une somme correspondant au loyer que pourrait produire cet immeuble.
En effet, sont considérés comme bénéfice de l‘exploitation agricole pour l‘application de l‘impôt
sur le revenu, les revenus que l‘exploitation de biens ruraux procure soit aux fermiers, métayers,
colons partiaires, soit aux propriétaires exploitant eux-mêmes.
Ces dispositions s‘appliquent aux exploitants, propriétaires ou non, dont les revenus agricoles
rémunèrent indistinctement le travail de l‘exploitant et le capital foncier mis en oeuvre, qu‘il soit
ou non inscrit à l‘actif du bilan de l‘exploitation
Revenus accessoires des exploitations soumises à un régime de bénéfice réel
Si les terres sont maintenues dans le patrimoine privé de l'exploitant, les revenus accessoires tirés
du droit de propriété sont imposables dans la catégorie des revenus fonciers.
Si les terres sont inscrites à l'actif de l'entreprise, les redevances énumérées ci-dessus constituent
des produits accessoires de l'exploitation, imposables dans la catégorie des bénéfices agricoles.
Revenus accessoires des exploitations soumises au régime des micro-exploitations agricoles
Les revenus accessoires constituent des revenus distincts du bénéfice agricole déterminé selon
les règles du régime micro-BA et sont donc imposables dans la catégorie des revenus fonciers
Location d’immeubles liés à l’activité professionnelle
L'actif professionnel des personnes exerçant une activité non commerciale est composé,
lorsqu'ils relèvent du régime de la déclaration contrôlée, des éléments affectés par nature à
l'exercice de la profession et des éléments utilisés dans le cadre de celle-ci que l'exploitant a
choisi d'inscrire sur le registre des immobilisations. un principe de déductibilité des loyers à soi-
même pour les titulaires de bénéfices non commerciaux qui conservent un immeuble dans leur
patrimoine privé tout en l‘utilisant pour les besoins de leur activité professionnelle, sous réserve
d‘un versement effectif de ces loyers et de leur imposition corrélative dans la catégorie des
revenus fonciers.
Les immeubles, qu‘ils soient à usage mixte (habitation, profession) ou à usage exclusivement
professionnel et les locaux, qu‘ils soient nus ou aménagés, font partie de la catégorie des
éléments non affectés par nature à l‘exercice de la profession que le titulaire de bénéfices non
commerciaux peut choisir d‘inscrire sur son registre des immobilisations ou au contraire de
maintenir dans son patrimoine privé.
Les immeubles donnés en location ne sont pas utilisés pour l‘exercice de la profession non
commerciale et ne peuvent donc jamais faire partie du patrimoine professionnel des titulaires de
bénéfices non commerciaux.
Par suite, les produits retirés de cette mise en location sont imposables conformément aux règles
qui leur sont propres : revenus fonciers, bénéfices industriels et commerciaux ou bénéfices non
commerciaux selon la nature de la location.
Sous-location
Relèvent également de la catégorie des bénéfices non commerciaux les profits tirés de la sous
location d‘un immeuble.
Toutefois, si la sous-location est consentie en meublé, les loyers ont le caractère de revenus
industriels et commerciaux.
Sous-location d’un immeuble pris à bail emphytéotique
Un bail emphytéotique est un bail de longue durée portant sur un immeuble, par lequel
l‘emphytéote contractant acquiert un droit réel immobilier sur la chose.

125
Lorsque l‘emphytéote donne lui-même en location le bien dont il est preneur, les revenus qu‘il
perçoit sont imposés dans la catégorie des bénéfices non commerciaux.
Toutefois, le régime d'imposition des revenus fonciers s'applique, sous conditions, aux revenus
des immeubles, bâtis ou non bâtis, classés ou inscrits au titre des monuments historiques, perçus
par le locataire de tels biens dans le cadre d'un bail emphytéotique d'une durée d'au moins dix-
huit ans.
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OBLIGATIONS: Gn°16
Article 44 du CIDTA
Abrogé par l’article 9 de la loi de finances 1996 et recréé par l’article 7 de la loi de finances
pour 1999 et l’article 67 de la loi de finances pour 2017
Les contribuables qui perçoivent des revenus fonciers au sens de l‘article 42 sont tenus de
souscrire et de faire parvenir à l‘inspecteur des impôts du lieu de situation de l‘immeuble bâti ou
non bâti loué avant le premier février de chaque année, une déclaration spéciale. G n°16
L’imprimé de la déclaration, pouvant être remis sous format électronique, est fourni par
l’administration fiscale»
Remarque
La déclaration série G n°16 est toujours en vigueur, ce n‘est pas parce que la DGI à oublier de
la mettre en téléchargement sur son site sous format électronique que les soit disant savons de la
fiscalité disent qu‘elle est abrogée.
D‘ailleurs, ce n‘est pas la seule déclaration qui manque à l‘appel sur ce site !!!!!!!!!
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REVENUS DES CAPITAUX MOBILIERS

PRODUITS DES ACTIONS OU PARTS SOCIALES ET REVENUS ASSIMILES :


Article 45 du CIDTA
Les produits des actions ou parts sociales ainsi que les revenus assimilés sont les revenus
distribués par :
- les sociétés par actions au sens du code de commerce ;
- les sociétés à responsabilité limitée ;
- les sociétés civiles constituées sous la forme de sociétés par actions ;
- les sociétés de personnes et les sociétés en participation ayant opté pour le régime fiscal des
sociétés de capitaux.
Remarque
i)- les sociétés par actions au sens du code de commerce
- Le président du conseil d‘administration (ou PDG dans le langage courant)
- Le directeur général ;
- Le directeur général délégué ;
- Un Administrateur ;
- Un membre du directoire ;
- Un membre du conseil de surveillance ;
ii)- les sociétés à responsabilité limitée
- Le gérant (associé ou non) ;

126
- Le gérant majoritaire ;
- Le gérant minoritaire.
iii)- les sociétés civiles constituées sous la forme de sociétés par actions
- Le gérant associé en commandité ;
- Le gérant non associé ;
- Les membres du conseil de surveillance.
iv)- les sociétés de personnes et les sociétés en participation ayant opté pour le régime fiscal
des sociétés de capitaux.
SOCIETE CIVILE PROFESSIONNELLE :
Le code civil ne contient aucune disposition relative à la rémunération des gérants.
Les statuts peuvent donc, soit préciser le mode de calcul de cette rémunération (traitement fixe,
proportionnel aux recettes etc.….), soit laisser le soin à une décision collective des associés prise
à une majorité qu‘ils déterminent.
Le régime fiscal applicable aux rémunérations versées aux gérants des sociétés civiles est en
fonction, à la fois, de la qualité de ceux-ci (associés ou tiers) et du régime fiscal applicable à la
société.
Bien qu’en principe soumises au régime fiscal des sociétés de personnes, les sociétés civiles
peuvent, en effet, être assujetti à l’impôt sur les bénéfices des sociétés soit de plein droit,
soit sur option :
- de plein droit, lorsqu‘elles revêtent la forme de sociétés de capitaux ou se livre à l‘exercice
d‘une activité commerciale ;
- sur option, lorsqu‘elles optent pour le régime de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés.
Le mode d‘assujettissement à l‘impôt sur les bénéfices des sociétés a une incidence sur la
qualification de la rémunération.
SOCIETE DE PERSONNES:
Gérant non associé :
Les rémunérations allouées aux gérants non associés des sociétés de personnes et assimilées, qui
ont opté pour leur assujettissement à l‘impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) relèvent de
l‘IRG dans catégorie des traitements et salaires.
Gérant associé :
Les rémunérations perçues par les gérants associés des sociétés de personnes, et assimilées, sont
soumises à l‘impôt sur le revenu global dans la catégorie des traitements et salaires.
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Définition des revenus distribués
Article 46 du CIDTA
Modifié par les articles 6 de la loi de finances 2009 et 4 de la loi de finances pour 2012.
Sont notamment considérés comme des revenus distribués :
1)- les bénéfices ou produits qui ne sont pas mis en réserve ou incorporés au capital ;
La base imposable est constituée par le montant brut des dividendes distribués.
Montant brut :
Il est constitué par le montant total des sommes distribuées y compris la retenue à la source y
relatives, si le bénéficiaire est une personne physique.
Des associés contestant les rappels IRG mis à leur charge consécutivement aux redressements
IBS établis à l‘encontre de leur société (sociétés de capitaux ou assimilées), au motif qu‘ils n‘ont
bénéficié d‘aucune distribution autres que celles décidées par les organes compétents de la
société et régulièrement déclarées.

127
En d‘autres termes, ces derniers font valoir l‘absence de perception de revenus mobilier
(dividendes) complémentaires.
A cet égard, il ya lieu de préciser que les redressements IRG établis au nom des associés lors
d‘un contrôle fiscal (contrôle approfondi- Vérification de comptabilité) ont pour origine soit
l‘insuffisance des déclarations en matière de chiffre d‘affaires, soit la réintégration de charges
non fiscalement déductibles.
Etant indiqué que le fondement de ces redressements est basé sur la notion de distributions
irrégulières.
Le traitement contentieux à réserver au cas soulevé ci-dessus doit s‘inscrire dans le cadre des
dispositions de l‘article 46-1 du CIDTA aux termes duquel sont considérés comme des revenus
distribués tous les bénéfices ou produits qui ne sont pas mis en réserve ou incorporés au capital.
Ces dispositions qui constituent donc une présomption légale de distribution à l‘égard de tous les
bénéfices qui ne demeure pas investis dans l‘entreprise, laquelle à imposer les bénéfices réputés
distribués, sur la base de l‘IBS, entre les mains de leurs bénéficiaires.
A ce titre est-il indiqué que la démarche à suivre pour le règlement des affaires contentieuses
portant sur le point en question dépendra de l‘origine du redressement opéré ayant entrainé,
l‘application de l‘impôt de distribution aux sommes désinvestis.
En pratique, trois cas peuvent se présenter :
1)- les rehaussements apportés aux résultats imposables à l‘IBS correspondant à des ventes ou
recettes non déclarées, voir des achats dissimulés reconvertis en rehaussement sur le chiffre
d‘affaires.
Dans ce cas, les sommes non déclarées considérées comme désinvesties, sont réputées
distribuées aux associés et imposables à l‘IRG.
Ce mode de régularisation (IBS-IRG/ Associés) concerne également les rehaussements issus des
insuffisances des déclarations constatées en matière de chiffre d‘affaires lors de contrôle de
contribuables bénéficiant d‘avantages fiscaux.
2)- les rehaussements apportés aux résultats imposables à l‘IBS résultent de la réintégration de
charges non déductibles, amortissements estimés excessifs ou des provisions injustifiées, ne
donnant lieu à aucun décaissement.
Dans ce cas, la situation de l‘entreprise ne présente pas un désinvestissement, le redressement
fiscal effectué au seul niveau de l‘entreprise pas un désinvestissement, le redressement fiscal
effectué au seul niveau de l‘entreprise entrainant un supplément d‘IBS, ne donne pas naissance à
des revenus distribués imposables.
3)- les rehaussements apportés aux résultats imposables à l‘IBS résultent de la réintégration de
charges personnelles que la société à irrégulièrement déduites, dans ce cas le redressement fiscal
opéré à un double niveau (société – associés) doit être considéré comme régulier. En effet, ces
charges non déductibles pour le calcul de l‘IBS doivent être considérées comme avoir données
lieu à un désinvestissement au profit de l‘associé, celui-ci bénéficiant d‘une distribution
irrégulière doit être imposé personnellement.
En définitive, les dossiers contentieux portant sur le point de contestation soulevé non encore
traités devront donner lieu :
- à des dégrèvements sur les impositions IRG rappelées lorsque ces cotisations concernent le
cas 2 ci-dessus. Etant signalé, que lorsque les rappels d‘impôts sont issus à la fois de la
reconstitution des chiffres d‘affaires et de la réintégration de charges non déductibles, le
dégrèvement à prononcer ne concernera que la fraction relative auxdites charges.
- au maintien des impositions IRG rappelées dans les autres cas (points 1 et 3) traités ci dessus.
Pour étayer les éléments développés ci-dessus, trois cas contentieux sont donnés à titre
d’exemple :
1er cas :

128
Soit une entreprise ayant fait l‘objet d‘un contrôle fiscal ayant donné lieu un rehaussement sur
chiffre d‘affaires comme suit :
- CA déclaré : 10.000.000DA
- CA reconstitué : 15.000.000DA
- Rehaussement sur CA (CA dissimulé) 5.000.000DA
Incidences :
- rappels TAP et TVA,
- rappels IBS,
- et rappel IRG/associé à raison de la proportion des parts ou actions détenues par chaque associé
ou actionnaire.
Traitement contentieux :
Le rehaussement est considéré comme fondé :
- maintien de l‘IBS et des rappels IRG/associés.
2ème cas :
Soit entreprise ayant fait l‘objet d‘une réintégration au bénéfice imposable d‘une provision sur
créance douteuse devenue sans objet et d‘un amortissement sur la partie excédentaire d‘un
véhicule de tourisme d‘une valeur de 1.500.000DA.
- Bénéfice déclaré : 4.000.000DA
- Provision/créance douteuse (non déductible) : 350.000DA
- Amortissement excédentaire (12 mois) 140.000DA (300.000 – 160.000)
- Bénéfice reconstitué : 4.490.000DA
- Rehaussement sur bénéfice 490.000DA
Incidences :
- rappels IBS sur le rehaussement,
- rappels IRG/associés à concurrence des parts ou actions détenues.
Traitement contentieux :
Le rehaussement est considéré comme fondé :
- Maintien des rappels IBS,
- Décharge des rappels IRG/associés.
3ème cas :
Soit une entreprise fait l‘objet d‘une réintégration à son bénéfice imposable d‘une charge
personnelle de l‘associé (charges locatives…)
- Bénéfice déclaré : 6.000.000DA
- Charges locatives non déductible : 300.000DA
- Bénéfice reconstitué : 6.300.000DA
- Rehaussement sur bénéfice : 300.000DA
Incidences :
- rappels IBS sur le rehaussement,
- rappels IRG à l‘encontre de l‘associé bénéficiaire.
Traitement contentieux :
Le rehaussement est considéré comme fondé :
- maintien du rappel IBS,
- maintien du rappel IRG.
Il demeure entendu que le traitement contentieux réservé aux cas présentés ci-dessus
concerne également les personnes morales membres de sociétés capitales dont les
dividendes réputés distribués sont passibles de l’IBS.
Remarque importante :

129
La mise en oeuvre de ces dispositions pour le traitement des contentieux en cause ne concerne
pas les entreprises individuelles et les sociétés de personnes n‘ayant pas opté pour le régime
fiscal des sociétés de capitaux (IBS).
2)- les sommes ou valeurs mises à la disposition des associés, actionnaires ou porteurs de
parts et non prélevées sur les bénéfices ;
3)- les produits des fonds de placement ;
4)- les prêts, avances ou acomptes mis à la disposition des associés, directement ou par personne
ou société interposée ;
5)- les rémunérations, avantages et distributions occultes ;
6)- les rémunérations versées aux associés ou dirigeants, qui ne rétribuent pas un travail ou un
service réalisé ou dont le montant est exagéré ;
7)- les jetons de présence et tantièmes alloués aux administrateurs des sociétés en rémunération
de leur fonction ;
8)- Les bénéfices transférés à une société étrangère non résidente par sa succursale établie en
Algérie ou toute autre installation professionnelle au sens fiscal.
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Recherche scientifique et des technologies de l’information et de la communication
Article 47
LES AVANTAGES FISCAUX ACCORDÉS AU DOMAINE DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE :
Fixation à 10% du revenu ou du bénéfice imposable, dans la limite de cent millions de dinars
(100.000.000 DA), du montant à déduire, des dépenses engagées dans le cadre de la recherche
développement au sein de l‘entreprise, sous condition du réinvestissement du montant admis en
déduction dans le cadre de cette recherche.
Les montants réinvestis doivent être déclarés à l‘administration fiscale et également à
l‘institution nationale chargée du contrôle de la recherche scientifique.
Les activités de recherche développement sont définies par un arrêté conjoint du ministre chargé
des finances, du ministre chargé de la recherche scientifique et du ministre sectoriellement
compétent (Art. 171 du CIDTA).
Il à préciser que selon l‘article 170 du même code, cette déduction est opérée au titre de
l‘exercice au cours duquel ces dépenses ont été exposées.
Exonération permanente de la taxe foncière au profit des propriétés bâties appartenant aux
établissements publics à caractère administratif exerçant une activité dans le domaine de
l‘enseignement, de la recherche scientifique. (Art.250 du CIDTA).
Exonération des droits de mutation par décès, les legs dont la valeur n'excède pas un million de
dinars (1.000.000 DA) opérés au bénéfice des institutions résidentes agréées de la recherche
scientifique.
Ces legs doivent être déclarés à l'administration fiscale et à l'institution nationale chargée de
contrôle de la recherche scientifique (Art. 304bis du code de l‘enregistrement).
Exonération de droits et taxes des équipements acquis sur le marché local ou importés destinés
aux activités de la recherche scientifique, au profit des centres, établissements et autres entités de
recherche habilités et agréés.
La liste et les modalités de mise en œuvre seront fixées par voie réglementaire. Décret exécutif
n° 11-36 du 29.01.2011 (Article.72 de la LFC pour 2009).
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Bénéfices et réserves sont réputés distribués aux associés en proportion de leurs droits.

130
Article 48 du CIDTA
Lorsqu‘une personne morale soumise à l‘impôt sur les bénéfices des sociétés cesse d‘y être
assujettie, ses bénéfices et réserves sont réputés distribués aux associés en proportion de leurs
droits.
Comptabilisation des écriture de partage des capitaux propres d’une société
Il convient de comptabiliser la répartition des capitaux propres subsistants entre les associés.
Le partage fait apparaître un boni de liquidation ou un mali de liquidation.
Les règles de partage figurent dans les statuts.
A défaut, les capitaux propres sont répartis, après remboursement du nominal des titres, entre les
associés en fonction de leur participation au capital social.
Les associés dont la responsabilité est indéfinie et solidaire peuvent être contraints à payer les
créanciers avec leurs fonds personnels.
La comptabilisation des écriture de partage des capitaux propres s’effectue en trois temps :
Restitution des mises des associés :
Débit des comptes de capitaux propres par le crédit des comptes 4567 « Associés – capital à
rembourser »
Répartition du résultat de liquidation :
Débit du compte 773 « Résultat de liquidation – Produits », crédit du compte 673 « Résultat de
liquidation – Charges » et débit ou crédit du compte 4567 « Associés – capital à rembourser » ;
Paiement des associés :
Débit du compte 4567 « Associés – capital à rembourser » et crédit du compte 512 « Banque ».
Reprise de l’exemple ci-dessous :
Voici les écritures de partage :
Comptabilisation de la restitution de leurs mises aux associés
Débit du compte 101 « Capital » pour 100 000.00,
Crédit du compte 4567 « Associés – capital à rembourser » pour 100 000.00,
Répartition du boni de liquidation
Débit du compte 773 « Résultat de liquidation – Produits » pour 10 000.00,
Débit du compte 106 « Réserves » pour 20 000 euros,
Crédit du compte 673 « Résultat de liquidation – Charges » pour 5 000.00
Crédit du compte 4567 « Associés – capital à rembourser » pour 25 000.00,
Mise en paiement du boni de liquidation
Débit du compte 4567 « Associés – capital à rembourser » pour 125 000.00,
Crédit du compte 512 « Banque » pour 125 000.00
Tous les comptes de la société se retrouvent ainsi soldé.
Fiscalement, le boni de liquidation génère une imposition particulière.
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Ne sont pas considérés comme revenus distribués
Article 49 du CIDTA
Ne sont pas considérés comme revenus distribués :
1)- les répartitions présentant pour les associés ou actionnaires le caractère de remboursement
d‘apports ou de primes d‘émission.
Toutefois, une répartition n‘est réputée présenter ce caractère que si tous les bénéfices et les
réserves autre que la réserve légale ont été auparavant répartis.
Pour l’application de la présente disposition, ne sont pas considérés comme des apports :
- les réserves incorporées au capital ;

131
- les sommes incorporées au capital ou aux réserves (primes de fusion) à l‘occasion d‘une fusion
de sociétés.
2)- les répartitions consécutives à la liquidation d’une société dès lors :
- qu‘elles représentent des remboursements d‘apports ;
- qu‘elles sont effectuées sur des sommes ou valeurs ayant déjà supporté l‘impôt sur le revenu
global au cours de la vie sociale.
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L’incorporation directe de bénéfices au capital
Article 50 du CIDTA
L‘incorporation directe de bénéfices au capital est assimilée à une incorporation de réserves.
Écritures comptables d’une augmentation de capital par incorporations de réserves ou de
bénéfices
En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves ou de bénéfices :
On débite :
Le compte 106 « Réserves » et/ou,
Le compte 110 « Report à nouveau (solde créditeur) » et/ou,
Ou le compte 120 « Résultat de l‘exercice (bénéfice) ».
Et on crédite le compte 1013 « Capital » (et éventuellement le compte 1041 « Prime
d‘émission »).
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Fusion de sociétés
Article 51 du CIDTA
1)- En cas de fusion de sociétés, l‘attribution gratuite d‘actions ou de parts sociales par la société
absorbante ou nouvelle aux membres de la société apporteuse n‘est pas considérée comme une
distribution de revenus mobiliers dès lors que les sociétés ayant participé à l‘opération de fusion
ayant la forme soit de sociétés par actions, soit de sociétés à responsabilité limitée.
2)- Les dispositions du paragraphe 1 ci-dessus s’appliquent également :
a)- dans le cas d‘apport partiel d‘actif ;
b)- dans le cas d‘apport total et simultané d‘actif à deux ou plusieurs sociétés
La comptabilisation des opérations de fusion chez l’absorbée et l’absorbante
Les opérations de fusion de sociétés commerciales génèrent des enregistrements
comptables particuliers.
Comment comptabiliser une opération de fusion chez la société absorbée et chez la société
absorbante ?
Étapes importantes d’une fusion
Les opérations de fusions et assimilées suivent un déroulement bien particulier et elles
doivent, à ce titre, respecter certaines étapes :
Détermination de la parité d’échange
Détermination de la valorisation des apports
Comptabilisation des opérations de fusion dans les comptes de la société absorbée
Cession des actifs et des passifs à l‘absorbante,
Remise de titres de la société absorbante,
Partage de l‘actif des titres et de la soulte entre les associés de l‘absorbée.
Comptabilisation des opérations de fusion dans les comptes de la société absorbante

132
Augmentation du capital social selon la valeur nominale des titres créés,
Constatation d‘une prime de fusion,
Reprise des apports et traitement du résultat de fusion.
Détermination de la parité d’échange
La parité d’échange, également appelée rapport d‘échange, permet de déterminer le nombre de
titres qui vont être remise par la société absorbante aux associés de la société absorbée pour
rémunérer leurs apports.
Elle doit favoriser l‘équité entre les associés.
Il est préférable, pour la déterminer, d’opter pour des méthodes multicritères :
- approches patrimoniales avec la méthode de l‘actif net comptable corrigé et la valeur
mathématique intrasèque ;
- approches par l‘estimation de flux comme la valeur financière (dividendes moyens distribués
sur « X » années) ou la valeur de rendement (actualisation de profits futurs et notamment
les discounted cash-flows).
Nombre de titres à créer = nombre de titres de l‘absorbée * [valeur de l‘absorbée / valeur de
l‘absorbante ]
Détermination de la méthode de valorisation des apports
La méthode de valorisation des apports permet de déterminer la valeur d’entrée du patrimoine
de la société absorbée dans les comptes de la société absorbante.

Sens de l‘opération Fusion à l’endroit Fusion à l’envers


Type de contrôle
Sociétés sous contrôle Valeur comptable Valeur comptable
commun
Sociétés sous contrôle Valeur réelle Valeur comptable
distinct

Sur la notion de contrôle :


- des sociétés sont placées sous un contrôle commun lorsque l‘une des deux sociétés contrôle
préalablement l‘autre sous forme exclusive ou conjointe ou lorsque les deux sociétés sont placées
sous le contrôle préalable d‘une même société mère ;
- à l‘inverse, elles sont sous contrôle distincte lorsqu‘aucune des sociétés ne contrôle
préalablement l‘autre.
Sur le sens de la fusion :
- dans la fusion à l‘endroit, l‘initiatrice de l‘opération de fusion est la société absorbante et la
cible est l‘absorbée (l‘actionnaire principal de l‘absorbante conserve son pouvoir de contrôle) ;
- dans la fusion à l‘envers, l‘initiatrice de l‘opération est l‘absorbée et la cible est l‘absorbante
(l‘actionnaire principal de l‘absorbée prend le contrôle de l‘absorbante).
Une valorisation comptable à la valeur réelle est également appliquée en droit fiscal (les règles
convergent donc).
En revanche, lorsque la fusion est réalisée à la valeur comptable, la valeur d‘apport à retenir sur
le plan fiscal dépend si l‘opération est placé ou non sous le régime fiscal de faveur des fusions (si
c‘est le cas, la valeur d‘apport à retenir est la même ; sinon, c‘est la valeur réelle qu‘il faut retenir
en fiscalité et une distorsion apparaît alors).
Comptabilisation de la fusion chez la société absorbée
La fusion va entraîner la dissolution de la société absorbée.
Celle-ci va transférer son patrimoine à la société absorbante, annuler ses capitaux propres et
constater une dette envers ses actionnaires.

133
Cette dette sera compensée avec la créance que la société absorbée détient sur la société
absorbante.
Comptabilisation du transfert des actifs et constatation de la société
Voici comment comptabiliser le transfert d’actif dans les comptes de la société absorbée :
On débite :
Le compte 466 « Fusion – Société absorbante – Compte d‘apport »,
Tous les comptes 1 à 5 créditeurs dans la comptabilité de la société absorbée (à l‘exception des
comptes de capitaux propres),
Et on crédite tous les comptes 1 à 5 débiteurs dans la comptabilité de la société absorbée.
Remarque :
Si la fusion se fait à la valeur réelle, il conviendra également de créditer le compte 128 « Résultat
de fusion ».
Comptabilisation de la dissolution de la société absorbée
Voici comment comptabiliser la dissolution de la société absorbée :
On débite tous les comptes de capitaux propres (capital social, réserve légale, réserves
statutaires, réserves facultatives, primes d‘émission, etc.),
Et on crédite les comptes 455 « Associés – Comptes courants » afin de constater une dette vis-à-
vis des associés (attribution des capitaux propres).
Remarque :
Si la fusion se fait à la valeur réelle, il conviendra également de débiter le compte 128 « Résultat
de fusion ».
Comptabilisation de la compensation de créance
Voici comment comptabiliser la compensation de créance sur l’absorbante et la dette
envers les actionnaires :
On débite le compte 455 « Associés – Comptes courants »,
Et on crédite le compte 466 « Fusion – Société absorbante – Compte d‘apport ».
Comptabilisation de la fusion chez la société absorbante
La société absorbante va enregistrer dans ses comptes les éléments qu‘elle a reçus par voie de
fusion à leur valeur d‘apport définie dans le traité de fusion (valeur réelle ou valeur comptable)
et procéder à une augmentation corrélative de son capital.
Si la valeur comptable est retenue, leur enregistrement doit être éclaté entre la valeur brute, le
montant des amortissements et le montant des dépréciations.
Comptabilisation de l’augmentation de capital avec prime d’émission
Voici comment comptabiliser les opérations d’augmentation de capital :
On débite le compte 4561 « Associés – compte d‘apport en société »,
Et on crédite :
Le compte 1013 « Capital social » pour le montant nominal de l‘augmentation de capital (valeur
nominale des titres * nombre de titres),
Le compte 1042 « Prime de fusion » pour la différence.
Si l‘opération se fait à la valeur réelle, la prime de fusion sera plus importante.
Comptabilisation de l’apport des biens par la société absorbée
Si l‘apport est effectué à la valeur comptable, il convient de comptabiliser les valeurs figurant
dans les comptes de l‘absorbée telles quelles dans les comptes de l‘absorbante :
On débite les comptes de la classe 2 à 5 apportés par la société absorbée (excepté les comptes
d‘amortissements et de provisions)
Et on crédite :
Les comptes suivants apportés par la société absorbée :
Les comptes 28 « Amortissements » et 29 « Dépréciations »,
Les comptes 39 « Provisions pour dépréciation des stocks et en-cours »,

134
Les comptes 49 « Provisions pour dépréciation des comptes de tiers »,
Les comptes 59 « Provisions pour dépréciation des comptes financiers »,
Et plus largement tous les comptes de la classe 1 à 5 créditeurs dans les comptes de la société
absorbée,
Le compte 4561 « Associés – compte d‘apport en société ».
Si l‘apport est effectué à la valeur réelle, il conviendra simplement de reprendre les éléments
pour leur valeur réelle.
Comptabilisation de l’annulation des titres de la société absorbée
Voici comment comptabiliser l’annulation des titres de la société absorbée :
On débite le compte 4561 « Associés – compte d‘apport en société »,
Et on crédite le compte 261 « Titres de participation » pour la valeur figurant au bilan de la
société absorbante.
Traitement comptable du résultat de fusion
La société absorbante doit calculer un résultat de fusion, différence entre l‘actif qu‘elle a reçu de
la société absorbée et de la valeur de cette participation
Résultat de fusion = actif net reçu par l‘absorbante – valeur nette comptable de la participation
Si ce résultat est positif, elle réalise un boni de fusion.
Dans le cas contraire, il s‘agit d‘un mali.
Comptabilisation d’un boni de fusion
Le boni de fusion est porté en compte de produits financiers (compte 76) à hauteur de la quote-
part des résultats accumulés par la société absorbée et non distribué à la société absorbante.
Le montant résiduel est enregistré en capitaux propres généralement dans un sous-compte du
compte 1042 « Prime de fusion ».
Concrètement :
On débite le compte 4561 « Associés – compte d‘apport en société »,
Et on crédite :
Le compte 76 « Produits financiers »,
Le compte 1042 « Prime de fusion » (subdivision).
On notera ici que l‘affectation du boni de fusion viendra solder le compte 4561.
Comptabilisation d’un mali de fusion
Le mali de fusion comprend un mali « technique » qui subit un traitement particulier :
Il est porté dans un sous-compte du compte 207 « Fonds commercial » et doit faire l‘objet d‘un
suivi extracomptable
Mali technique = plus - values latentes sur les actifs de l‘absorbée x taux de participation –
passifs non comptabilisés dans les comptes de l‘absorbée
Le compte 207 n‘étant pas amortissable, l‘absorbante doit pratiquer chaque année un test de
dépréciation sur chaque élément constitutif du mali.
Pour les comptes ouverts à compter du 1er janvier 2016, le mali technique doit être amorti selon
les règles propres à l‘actif sous-jacent auquel il se rapporte.
Autrement dit, s‘il se rapporte à un élément amortissable, il doit être amorti sur la même durée et
au même rythme que cet élément.
Mali résiduel = mali de fusion – mali technique
Seul l‘excédent du mali de fusion sur le mali technique peut être enregistré en charges
financières (compte 66).
Voici comment comptabiliser le mali de fusion :
On débite :
Le compte 207 « Fonds de commerce – mali technique » (subdivision),
Le compte 667 « Charges financières »,
Et on crédite le compte 4561 « Associés – compte d‘apport en société ».

135
Avertissement :
Les aspects fiscaux ne sont pas évoqués ici.
Ils sont toutefois fondamentaux et nous invitons le lecteur à en prendre connaissance au moyen
d‘une documentation spécialisée.
Conclusion :
Les opérations de fusion suivent un traitement comptable particulier et complexe.
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Revenus individuels déclarés.
Article 52 du CIDTA
Pour chaque période d‘imposition, la masse des revenus distribués est considérée comme répartie
entre les bénéficiaires, pour l‘évaluation du revenu de chacun d‘eux.
Cette masse doit correspondre au total des revenus individuels déclarés.
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Obligations
Article 53 du CIDTA
Modifié et complété par l’article 7 de la loi de finances 2011.
Les personnes bénéficiaires des produits énoncés aux articles 45 à 51 doivent souscrire, au plus
tard le 30 avril de chaque année, une déclaration spéciale G n°1 à faire parvenir à l‘inspecteur
des impôts directs du lieu du domicile fiscal.
Lorsque le délai de dépôt de la déclaration expire un jour de congé légal, l‘échéance est reportée
au premier jour ouvrable qui suit.
DECLARATION DES BENEFICES PROFESSIONNELS (Régime du réel)
Nature de l’impôt
IRG / Bénéfices professionnels
Lieu de dépôt de la déclaration
Inspection des impôts ou CDI dont relève l‘exercice de votre activité.
En cas de pluralité d‘exploitations, d‘unités ou établissements à celle du lieu du siège social du
principal établissement.
Date limite de dépôt de la déclaration
Au plus tard le 30 Avril de chaque année (art 18 CIDTA)
Article18
Modifié par l’article 2 de la loi de finances pour 2010.
Les contribuables visés à l‘article 17 ci-dessus sont tenus de souscrire au plus tard le 30 avril de
chaque année une déclaration spéciale G n°11du montant de leur bénéfice net de l‘année ou de
l‘exercice précédent dans les conditions prévues à l‘article 152.
Lorsque le délai de dépôt de la déclaration expire un jour de congé légal, l‘échéance est reportée
au premier jour ouvrable qui suit.
Imprimé à utiliser
Série G n° 11 : Régime du réel
Série G n° 11 bis : Régime du réel (centre des impôts)
Personnes devant souscrire la déclaration
- Les personnes physiques dont le commerce principal est la vente de marchandises et des objets,
lorsque leur chiffre d‘affaires annuel dépasse 30.000.000. DA
- Les personnes physiques exerçant les autres activités (prestation de services) relevant de la
catégorie des bénéfices professionnels lorsque leur chiffre d‘affaires dépasse 30.000.000 DA

136
- Les contribuables relevant du régime de l‘IFU qui optent pour l‘imposition d‘après le régime
du bénéfice réel, lorsqu‘ils détiennent une comptabilité probante, conformément aux dispositions
des articles 9 et10 du code du commerce.
Documents à joindre à la déclaration
Bilan fiscal
Un état comportant pour chaque client les informations suivantes :
(Nom, prénom, dénomination sociale, montant des opérations de vente, numéro d‘inscription au
registre de commerce).
Remarque :
Indication du numéro d‘identification fiscale.
Déclarations spéciales professionnelles
Déclaration des bénéfices industriels et commerciaux (BIC):
Régime du réel :

Nature de l’impôt IRG /BIC


Lieu de dépôt de Centre des Impôts ou Inspection des impôts dont relève l’exercice
la déclaration de votre activité ou celle du lieu du siége social ou du principal
établissement.
Date limite de Au plus tard le 30 avril de chaque année.
dépôt de la
déclaration
Imprimé à utiliser Série G n° 11 : Régime du réel
Personnes devant - Les personnes physiques qui exercent les autres activités de
souscrire la prestations de services relevant de catégorie des bénéfices
déclaration industriels et commerciaux lorsque leur chiffre d’affaires annuel
dépasse 30.000.000 DA
- Les personnes physique dont le commerce principale est la
vente de marchandises et des objets, lorsque leur chiffre
d’affaires annuel dépasse 30.000.000. DA
- les contribuables effectuant :
.des opérations de vente faites en gros ;
.des opérations de vente faites par les concessionnaires ;
.des opérations d’exportation
. Les distributeurs de station de services
. Les personnes vendant à des entreprises bénéficiaires de
l’exonération prévue par la réglementation relative aux
hydrocarbures et aux entreprises admises au régime des achats
en franchise de la taxe ;
organisateurs de spectacles,jeux et divertissements de toute
nature ;
.Les lotisseurs, marchands de bien et assimilés ainsi que
les organisateurs de spectacles, jeux et divertissements de toute
nature ;
. Les fabricants et marchands d’ouvrages en métaux précieux.
Documents à .bilan fiscal
joindre .un état comportant chaque client les informations suivantes :
à la déclaration (Nom, prénom, dénomination sociale, montant des opérations de
vente, numéro d’inscription au registre de commerce).

137
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Retenue à la source de l’impôt sur le revenu global
Article 54 du CIDTA
Modifié par les articles 9 de la loi de finances 2004 et 3 de la loi de finances 2006.
Les produits visés aux articles 45 à 48 donnent lieu à l‘application d‘une retenue à la source dont
le taux est fixé par l‘article 104 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Sont également soumis à la retenue à la source prévue au paragraphe précédent, les bénéfices
répartis entre les personnes physiques ou morales non résidentes en Algérie.
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REVENUS DES CREANCES, DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS
1)- Définition des revenus imposables
Article 55 du CIDTA
Sont considérés comme revenus des créances, dépôts et cautionnements, les intérêts, arrérages et
autres produits :
1)- des créances hypothécaires, privilégiées et chirographaires ainsi que des créances
représentées par des obligations, effets publics et autres titres d‘emprunts négociables à
l‘exclusion de toute opération commerciale ne présentant pas le caractère juridique d‘un prêt ;
2)- des dépôts de sommes d‘argent à vue ou à échéance fixe quel que soit le dépositaire et quelle
que soit l‘affectation du dépôt ;
3)- des cautionnements en numéraire ;
4)- des comptes courants ;
5)- des bons de caisse.
Ce sont les intérêts, arrérages et autres produits:
- Des créances hypothécaires, privilégiées et chirographaires ainsi que des créances représentées
par des obligations, effets publics et autres titres d'emprunts négociables à l'exclusion de toute
opération commerciale ne présentant pas le caractère juridique d'un prêt;
- Des dépôts de somme d'argent à vue ou à échéance fixe quel que soit le dépositaire et quelle
que soit l'affection du dépôt;
- Des cautionnements et numéraires.
Les créances:
Elles visent toutes les créances productives d'intérêt, quelles que soient leur cause, la nature
juridique du contrat dont elles découlent, la façon dont elles sont constatées ou les garanties qui
leurs sont attachées.
Les créances hypothécaires:
Les créances hypothécaires sont les détenteurs d'un droit d'hypothèque et conservent la
possibilité de le faire vendre et de se faire rembourser, par préférence aux créanciers inférieurs
en rang en cas de défaillance du débiteur.
Les créances privilégiées:
Tel que défini au titre de l'article 982 du code civil, le privilège est un droit de préférence
concédé par la loi au profit d'une créance déterminée en considération de sa qualité. Aucune
créance ne peut être privilégiée qu'en vertu d'un texte de loi.
Les créances chirographaires:

138
Ce sont les créances ordinaires qui ne détiennent ni privilège, ni hypothèque mais des créances.
C'est à dire que lors de la faillite de l'entreprise, le liquidateur devra commencer par rembourser
les privilèges hypothécaires. Après leur remboursement, il partagera le reste sur les créanciers.
Les dépôts:
Ce sont les fonds déposés dans un établissement bancaire (banque) en compte courant, compte à
terme, compte à préavis ou en contrepartie d'émission de bons de caisse.
Le cautionnement:
On peut le définir comme étant le contrat par lequel une personne physique ou morale, qu'on
appelle la caution (ou encore le fidéjusseur) prend l'engagement envers un créancier de satisfaire
une obligation si le débiteur n'y satisfait pas lui-même.
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Les Revenus des créances, dépôts et cautionnements
Article 56
Ce sont les intérêts, arrérages et autres produits:
- Des créances hypothécaires, privilégiées et chirographaires ainsi que des créances représentées
par des obligations, effets publics et autres titres d'emprunts négociables à l'exclusion de toute
opération commerciale ne présentant pas le caractère juridique d'un prêt;
- Des dépôts de somme d'argent à vue ou à échéance fixe quel que soit le dépositaire et quelle
que soit l'affection du dépôt;
- Des cautionnements et numéraires.
Les créances:
Elles visent toutes les créances productives d'intérêt, quelles que soient leur cause, la nature
juridique du contrat dont elles découlent, la façon dont elles sont constatées ou les garanties qui
leurs sont attachées.
Les créances hypothécaires:
Les créances hypothécaires sont les détenteurs d'un droit d'hypothèque et conservent la
possibilité de le faire vendre et de se faire rembourser, par préférence aux créanciers inférieurs
en rang en cas de défaillance du débiteur.
Les créances privilégiées:
Tel que défini au titre de l'article 982 du code civil, le privilège est un droit de préférence
concédé par la loi au profit d'une créance déterminée en considération de sa qualité. Aucune
créance ne peut être privilégiée qu'en vertu d'un texte de loi.
Les créances chirographaires:
Ce sont les créances ordinaires qui ne détiennent ni privilège, ni hypothèque mais des créances.
C'est à dire que lors de la faillite de l'entreprise, le liquidateur devra commencer par rembourser
les privilèges hypothécaires. Après leur remboursement, il partagera le reste sur les créanciers.
Les dépôts:
Ce sont les fonds déposés dans un établissement bancaire (banque) en compte courant, compte à
terme, compte à préavis ou en contrepartie d'émission de bons de caisse.
Le cautionnement:
On peut le définir comme étant le contrat par lequel une personne physique ou morale, qu'on
appelle la caution (ou encore le fidéjusseur) prend l'engagement envers un créancier de satisfaire
une obligation si le débiteur n'y satisfait pas lui-même.
Taux applicables:
- Les revenus distribués sont soumis à une retenue à la source au taux de 15% libératoire de
l'IRG;

139
- Les produits des titres anonymes ou au porteur sont soumis à une retenue à la source au taux de
50%. Cette retenue revêt un caractère libératoire;
- Les revenus des créances, dépôts et cautionnements sont soumis à une retenue à la source au
taux de 10%;
Pour l’intérêt produits par les sommes inscrites sur les livrets ou comptes d'épargne des
particuliers, le taux de la retenue est fixé à :
- 1 % libératoire d'impôt pour la fraction des intérêts inférieure ou égale à 50.000 DA;
- 10 % pour la fraction des intérêts supérieure à 50.000 DA non libératoire.
Après extinction de la période d'exonération, les produits des actions du Fonds de Soutien
à l'Investissement pour l'Emploi sont soumis à une retenue à la source au taux de:
- 1% libératoire d'impôt pour la fraction des produits inférieure ou égale à 50.000 DA;
- 10% non libératoire au-delà.
La retenue à la source opérée sur les revenus des créances dépôts et cautionnements s'impute à
titre de crédit d'impôt sur l'IRG émis par voie de rôle.
Remarque:
Dans le cas des placements à l‘intérêt précompté, le vendeur est tenu de verser auprès de
l'organisme chargé au suivi de la propriété des titres en l'occurrence, un précompte de 10%.
Ce précompte de 10%, est calculé sur la différence entre le prix de vente et le prix d'achat.
Exonérations:
Sont exonérés de l‘IRG pour une période de cinq (05) ans, à compter du 1er janvier 2014
- les produits des actions et titres assimilés cotés en bourse ou des obligations et titres assimilés
d‘une maturité égale ou supérieure à cinq (5) ans cotés en bourse ou négociés sur un marché
organisé, ainsi que ceux des actions ou parts d‘organismes de placements collectifs en valeurs
mobilières;
- les produits et les plus-values de cession des obligations et titres assimilés du trésor ou en
bourse ou négociés sur un marché organisé d‘une échéance minimale de cinq (5) ans émis au
cours d‘une période de cinq (05) ans à compter du 1er janvier 2014;
- les opérations portant sur des valeurs mobilières cotées en bourse ou négociées sur un marché
organisé sont exonérées des droits d‘enregistrement.
Les produits des actions du Fonds de Soutien à l'Investissement pour l'Emploi bénéficient d'une
exonération de cinq (05) années en matière d'IRG et ce, à compter du 1er janvier 2005.
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Fait générateur de l’impôt
Article 57 du CIDTA
L‘impôt est dû par le seul fait, soit du paiement des intérêts de quelque manière qu‘il soit
effectué, soit de leur inscription au débit ou au crédit d‘un compte.
En cas de capitalisation des intérêts d‘un prix de vente de fonds de commerce, le fait générateur
de l‘imposition est reporté à la date du paiement des intérêts.
---------------oo00oo---------------
Détermination du revenu imposable
Article 58 du CIDTA
Modifié par les articles 7 de la loi de finances 1995, 8 de la loi de finances 1997, 9 de la loi
de finances pour 2003 et 4 de la loi de finances 2005.

140
Le revenu imposable est déterminé par application au montant brut des intérêts, produits par les
sommes inscrites sur les livrets ou comptes d‘épargne des particuliers, d‘un abattement de 50.
000 DA.
Les dispositions qui précèdent ne s‘appliquent pas pour la détermination de la retenue à la source
visée à l‘article 60.
Le produit des emprunts comptabilisés «sans intérêts» est déterminé par application à ces
créances du taux des avances de la Banque Centrale majoré de 2 points.
Les intérêts produits par les sommes inscrits sur les livrets d'épargne ou les comptes
d'épargne des particuliers.
=1% libératoire de l'IRG pour la fraction des intérêts inférieure ou égale à 50000DA
= 10% pour la fraction du revenu supérieure à 50000 DA
Exemple
Compte livret d‘épargne d‘un montant de 100 000 DA ;
Intérêts livret d‘épargne : 100 000 DA
RCM/Revenus des créances, dépôts et cautionnements
Retenue à la source libératoire pour la tranche
De 0 à 50 000. 10% Non libératoire
Au-delà de 50 000
50 000 X 1% = 500
50 000 X 10 % = 5 000
Total = 5 500
- Les produits provenant des actions du fonds de soutien à l'investissement pour l'emploi sont
soumis à une retenue à la source au taux de :
1% libératoire pour la fraction des produits qui n'excède pas 50 000DA
10% non libératoire au - delà
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Obligations des bénéficiaires d’intérêts
Article 59 du CIDTA
Modifié et complété par l’article 8 de la loi de finances 2011.
1)- Les bénéficiaires d‘intérêts, établis en Algérie, dont le paiement ou l‘inscription au débit ou
au crédit d‘un compte est effectué hors d‘Algérie sont tenus de souscrire, au plus tard le 30 avril
de chaque année, une déclaration spéciale à adresser à l‘inspecteur des impôts directs du lieu du
domicile fiscal.
Lorsque le délai de dépôt de la déclaration expire un jour de congé légal, l‘échéance est reportée
au premier jour ouvrable qui suit.
2)- L‘obligation énoncée à l‘alinéa précédent incombe également aux bénéficiaires des mêmes
intérêts lorsque le paiement desdits intérêts a lieu en Algérie sans création d‘un écrit pour le
constater.
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Retenue à la source de l’impôt sur le revenu global
Article 60 du CIDTA
Modifié par l’article 10 de la loi de finances 2003.
Le paiement d‘intérêts au sens de l‘article 55 ou leur inscription au débit ou au crédit d‘un
compte donne lieu s‘il est effectué en Algérie, à l‘application d‘une retenue à la source par le
débiteur dont le taux est fixé à l‘article 104 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées.

141
En ce qui concerne les placements à intérêts précomptés, le vendeur est tenu de verser auprès de
l‘organisme chargé du suivi de la propriété des titres et valeurs, un précompte calculé sur la
différence entre le prix de vente et le prix d‘achat, au taux de la retenue à la source visée au
paragraphe précédent.
Les modalités de versement de la retenue ou du précompte sont définies aux articles 123 à 127
du présent code.
Obligation pour le vendeur de verser un précompte auprès de l'organisme chargé du suivi
de la propriété des titres et valeurs dans le cas de placements à intérêts précomptés:
L'article 10 de la loi de finances pour 2003 a complété l'article 60 du CIDTA par un alinéa qui
édicte, dans le cas des placements à intérêts précomptés, l'obligation pour le vendeur de verser
auprès de l'organisme chargé du suivi de la propriété des titres et valeurs, un précompte de 10%.
A ce titre, il est précisé que par des placements à intérêts précomptés, il y a lieu d'entendre les
titres cédés pour une valeur inférieure à celle de la valeur nominale car cette dernière comprend
le montant des intérêts non encore échus.
Les placements à intérêts précomptés sont librement négociables.
Toutefois, leur propriété est suivie auprès d'un organisme public.
L'enregistrement de la transaction auprès dudit organisme est subordonné au versement par le
vendeur d'un précompte de 10 %, calculé sur la différence entre le prix d'achat et le prix de
cession.
Cette différence entre les deux prix est réputée comprendre le montant des intérêts échus entre la
date de l'achat et celle de la cession, ainsi qu'éventuellement la plus-value réalisée.
L e précompte correspond dans ce cas au montant de la retenus à la source sur le montant des
intérêts réellement perçus par le cédant et de la plus-value éventuelle.
Le précompte de 10% ouvre donc droit au même titre que la retenue à la source à un crédit
imputable dans le cadre de la déclaration globale des revenus.
L'organisme chargé du suivi de la propriété des titres et valeurs est tenu de reverser le montant
du précompte dans les vingt (20) premiers jours qui suivent le mois ou le trimestre, selon le cas,
auprès du receveur des impôts du siège de l'établissement.

---------------oo00oo---------------
Les banquiers ou sociétés de crédit ainsi que tous débiteurs d’intérêts
Article 61 du CIDTA
Les banquiers ou sociétés de crédit ainsi que tous débiteurs d‘intérêts doivent tenir un registre
particulier sur lequel sont inscrits, dans des colonnes distinctes :
1)- le nom du titulaire de tout compte à intérêt passible de l‘impôt et s‘il y a lieu le numéro ou
matricule du compte ;
2)- le montant des intérêts assujettis à la retenue ;
3)- la date de leur inscription au compte.
Les intérêts crédités et les intérêts débités figurent dans des colonnes distinctes, le banquier ou la
société de crédit restant tenu du paiement de la retenue afférente aux uns et aux autres.
Autrement
Aux termes des dispositions du Code des impôts directs et taxes assimilées, les banquiers doivent
tenir un registre spécial sur lequel sont inscrits, dans des colonnes distinctes :
- le nom du titulaire de tout compte à intérêts passible de l‘impôt et, s‘il y a lieu, le numéro ou
matricule du compte ;
- le montant des intérêts assujettis à la retenue ;
- la date de leur inscription au compte.

142
Obligation de déclarations
Les banques et sociétés de crédit doivent, dans les vingt premiers jours du troisième mois de
chaque trimestre, déposer entre les mains du receveur des contributions diverses du siège de
l‘établissement un bordereau certifié faisant connaître pour le trimestre précédent :
- le total des sommes à raison desquelles la retenue à la source est établie d‘après les inscriptions
du registre particulier visé à l‘article 61 du Code des impôts directs et taxes assimilées ;
- le montant de la retenue à la source exigible qui est immédiatement acquittée.
Délai de versement
Les retenues afférentes aux paiements effectués pendant un mois déterminé doivent être versées
dans les vingt premiers jours du mois suivant à la caisse du receveur dont relève le débiteur.
Chaque versement est accompagné d‘un bordereau-avis fourni par l‘administration, daté et signé
par la partie versante et indiquant sa désignation et son adresse, le mois au cours duquel les
retenues ont été opérées, ainsi que le montant brut total des paiements mensuels effectués et le
montant total des retenues correspondantes.
Pour les bénéficiaires dont le domicile fiscal est situé hors d‘Algérie, les banques doivent, avant
d‘opérer tout transfert de fonds, s‘assurer que les obligations fiscales incombant au débiteur ont
été toutes remplies. A cet effet, le débiteur est tenu de remettre, à l‘appui du dossier de transfert,
une attestation justifiant
le versement de la retenue à la source.
Cette attestation est délivrée par le receveur du lieu d‘implantation de la collectivité débitrice.
---------------oo00oo---------------
Obligation de déclarations
Article 62
Les banques et sociétés de crédit doivent, dans les vingt premiers jours du troisième mois de
chaque trimestre, déposer entre les mains du receveur des contributions diverses du siège de
l‘établissement un bordereau certifié faisant connaître pour le trimestre précédent :
- le total des sommes à raison desquelles la retenue à la source est établie d‘après les inscriptions
du registre particulier visé à l‘article 61 du Code des impôts directs et taxes assimilées ;
- le montant de la retenue à la source exigible qui est immédiatement acquittée.
---------------oo00oo---------------
Délai de versement
Article 63
Les retenues afférentes aux paiements effectués pendant un mois déterminé doivent être versées
dans les vingt premiers jours du mois suivant à la caisse du receveur dont relève le débiteur.
Chaque versement est accompagné d‘un bordereau-avis fourni par l‘administration, daté et signé
par la partie versante et indiquant sa désignation et son adresse, le mois au cours duquel les
retenues ont été opérées, ainsi que le montant brut total des paiements mensuels effectués et le
montant total des retenues correspondantes.
Pour les bénéficiaires dont le domicile fiscal est situé hors d‘Algérie, les banques doivent, avant
d‘opérer tout transfert de fonds, s‘assurer que les obligations fiscales incombant au débiteur ont
été toutes remplies.
A cet effet, le débiteur est tenu de remettre, à l‘appui du dossier de transfert, une attestation
justifiant
le versement de la retenue à la source.
Cette attestation est délivrée par le receveur du lieu d‘implantation de la collectivité débitrice.

143
---------------oo00oo---------------
Obligations des tiers
Article 64 du CIDTA
Modifié par l’article 3 de la loi de finances 2014.
Les notaires qui reçoivent un acte d‘obligation sont tenus de donner lecture aux parties des
dispositions des articles 57 et 123 à 127.
Mention expresse de cette lecture est faite dans l‘acte, sous peine d‘une amende de 1000 DA.
---------------oo00oo---------------
Vente d’un fonds de commerce
Article 65 du CIDTA
1)- L‘inscription du privilège pour la garantie du prix de vente d‘un fonds de commerce ne peut
être radiée que s‘il est justifié que l‘impôt sur le revenu global a été acquitté sur les intérêts de ce
prix.
2)- Les inscriptions de tous autres privilèges, hypothèques ou nantissements, prises pour la
garantie des créances productives d‘intérêt ne peuvent être radiées que s‘il est justifié que
l‘impôt a été liquidé sur les intérêts.
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TRAITEMENTS, SALAIRES, PENSIONS ET RENTES VIAGERES :
DEFINITION DES REVENUS IMPOSABLES
Article 66
Les traitements, indemnités, émoluments, salaires, pensions et rentes viagères concourent à la
formation du revenu global servant de base à l‘impôt sur le revenu global.
Principe
Sont imposables comme salaires, les sommes avantages divers reçus en rémunération d'un
travail, quelle que soit les dénominations, qu'on leur donne (traitements, salaires, appointements,
émoluments, vacations, commissions, indemnités primes, gratifications etc.) et quelles qu'en
soient les modalités de calcul ou de paiement (paiement mensuel, journalier, horaire, à la tache,
proportionnel aux affaires traitées, etc.) dés lors que celui qui les perçoit a bien la qualité de
salarié.
Il faut considérer comme salariée, toute personne qui, liée par un contrat de louage de services
avec un employeur, est sous les ordres de ce dernier et n'a pas la possibilité de tirer de profils
spéculatifs de son travail, en dehors de la rémunération convenue.
Vocabulaire usuel
Traitements:
Ils rémunèrent le plus souvent un travail intellectuel et sont payés mensuellement en général, il
désigne la rémunération versée aux travailleurs des administrations et institutions publiques
(fonctionnaires)
Salaires:
Ce terme désigne toute rémunération versée en contrepartie de prestations fournies par une
personne; ils rémunèrent plutôt un travail manuel et sont fréquemment payés à l'heure, à la
journée, à la semaine ou à la quinzaine.
Indemnités:
Ce sont assez souvent des allocations s'ajoutant aux salaires et destinées à compenser certaines
charges ou sujétions particulières, ou à rembourser une dépense imputable à l'exercice de la
profession; parfois, ce sont des rétributions versées à des personnes en raison de leur fonctions

144
dont on ne peut dire qu‘elle touche un traitement ou un salaire (Exemple: indemnités versées à
des personnes élues).
Emoluments:
Il vise un ensemble de traitements ou salaires versées à une même personne (généralement ceux
d'une année).
Renumérotation principale:
Il y a lieu d'entendre le traitement ou salaire, selon le cas.
Renumérotation accessoire:
Ce terme vise les indemnités, primes, gratifications et autres qui sont attribuées en plus de la
renumérotation principale, même si la personne qui les verse est distincte de celle qui paye la
renumérotation principale (cas de certaine renumérotation statutaire).
Autres revenus assimilés à des salaires:
Sont également considères comme des traitements et salaires imposables:
- Les renumérotations et indemnités diverse (indemnités de transport, de départ, de panier, prime
de salissure, ancienneté, etc.);
- Les avantages en nature
- Les pourboires
- Les participations aux bénéfices allouées aux salaires:
Elles sont considérées comme des salaires, à condition qu‘il n‘y ait pas participation aux pertes
éventuelles; en effet, dans cette hypothèse, il ne s'agirait plus d'un contant de louage de services,
mais d'un contrat d'association.
- Les indemnités de congés payés.
- Les primes d'assurance décès versées par un employeur en exécution d'un contrat d'assurance
souscrit au profit de son salarié.
Pensions et rentes viagères:
Définition
Les pensions et rentes viagères sont des allocations périodiques qui ne sont pas la renumérotation
de services présents (mais souvent de services passés) et dont le paiement est généralement
garnit aux bénéficiaires leur vie durant.
On peut distinguer les pensions de retraite payées en raison de services passés, et les autres
pensions, qui ne sont pas servies en raison de services passés; ou encore, les pensions publiques
servies par l'état ou les collectivités publiques, et les pensions privées.
Cas particuliers
Provision et pensions alimentaire
Définitions préalables:
Obligation alimentaire:
Obligation imposée par la loi ou la justice à certaines personnes fournir des aliments(ou leur
équivalent en argent) à d'autres personnes;
Pension alimentaire:
Somme d'argent remises périodiquement en exécution de l'obligation alimentaire;
Provision alimentaire:
Avance sur pension alimentaire.
Obligation alimentaire légale:(édictée par le code civil).
N'existe que lorsque le bénéficiaire est dans le besoin.
On peut distinguer :
L'obligation des parents envers leurs enfants (normalement assurée en nature mais peut parfois
s'exécuter par le versement d'une pension);
L'obligation entre époux (normalement assurée en nature)

145
L'obligation entre parents en ligne directe (fils et père par exemple) entre alliés en ligne directe
(gendre et beau père par exemple).
Toutes ces obligations sont réciproques.
Obligation alimentaire judiciaire:
Elle résulte d'un jugement - exemple : pension servie après divorce;
Régime fiscal:
Les pensions alimentaires sont imposables à la double condition :
D'être payées à titre obligatoire (donc, dans le cas d'obligation alimentaire légale, le bénéficiaire
doit être dans le besoin; au cas contraire, il s'agirait d'une simple libéralité non imposable):
De constituer pour le bénéficiaire un revenu personnel dont il a la disposition (donc les subsides
envoyés par un travailleur expatrié à son épouse ne sont pas imposables).
Rente viagères:
Ce sont des allocations périodiques ou arrérages versées par une personne appelée «débirentier»
à une autre personne appelée «crédirentier» en exécution d'un contrat ou d'un jugement, jusqu‘ à
la mort du bénéficiaire.
Les rentes viagères sont constituées à titre onéreux lorsque le débirentier (partie versante) reçu
en contrepartie une somme d'argent ou d'autres biens meubles ou immeubles:
À titre gratuit dans le cas inverse.
Elles sont imposées à l'I.R.G.
Autres revenus imposables (article 67 CID):
Sont également considérés comme salariés au sens de l'article 67 du code des impôts directs
les revenus suivants:
- Les rémunérations allouées aux associés des sociétés à responsabilité limitée.
- Les sommes perçues en rémunération de leur travail par des personnes, exerçant à domicile à
titre individuel, pour le compte de tiers.
- Les indemnités, remboursements et allocations forfaitaires pour frais versés aux dirigeants de
sociétés;
- Les primes de rendement, gratifications ou autres, d'une périodicité autre que mensuelle
habituellement servies par les employeurs;
- Les sommes versées à des personne exerçant, en sus de leur activité principale de salarie, une
activité d'enseignement, de recherche, de surveillance ou d'assistanat à vacataire.
---------------oo00oo---------------
Sont considérées comme des salaires
Article 67 du CIDTA
Modifié par les articles 7 de la loi de finances 2001 et 9 de la loi de finances 2015.
Sont considérées comme des salaires pour l’établissement de l’impôt:
1)- Modifié par l’article 9 de la loi de finances 2015.
Les revenus alloués aux associés et gérants des sociétés à responsabilité limitée, aux associés de
sociétés de personnes, des sociétés civiles professionnelles et des membres des sociétés de
participation;
2)- les sommes perçues en rémunération de leur travail par des personnes, exerçant à domicile à
titre individuel, pour le compte de tiers,
3)- les indemnités, remboursements et allocations forfaitaires pour frais versés aux dirigeants de
sociétés,
4)- les primes de rendement, gratifications ou autres, d‘une périodicité autre que mensuelle,
habituellement servies par les employeurs,

146
5)- les sommes versées à des personnes exerçant, en sus de leur activité principale de salariés,
une activité d‘enseignement, de recherche, de surveillance ou d‘assistanat à titre vacataire, ainsi
que les rémunérations provenant de toutes activités occasionnelles à caractère intellectuel.
Les traitements et salaire: selon les dispositions combinées des 1, 2, 3, 4,92 et 93 du code des
impôts directs, sont imposables en Algérie
Lorsque le bénéficiaire est domicilié ou réside en Algérie (même si l'activité rétribuée s'exerce
hors d'Algérie ou si l'employeur est domicilié ou réside hors d'Algérie): article 3 CID.
Ou lorsque l'activité rétribuée est en Algérie (même si le bénéficiaire est domicilié ou réside hors
d'Algérie) article 93 CID.
La pension et rentes viagères :
Sont imposable en Algérie
Lorsque le bénéficiaire est domicilié ou réside en Algérie (même si le débiteur est domicilié à
l'étranger) article 3 CID.
Lorsque le débirentier est domicilié ou établi en Algérie (même si le bénéficiaire est domicilié ou
réside hors d'Algérie) article 93-3 CID.
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EXONÉRATION IRG/SALAIRE
Article 68.
Sont affranchis de l’impôt :
a)- les personnes de nationalité étrangère exerçant en Algérie dans le cadre d‘une assistance
bénévole prévue dans un accord étatique ;
b)- les personnes de nationalité étrangère employées dans les magasins centraux
d‘approvisionnement dont le régime douanier a été créé par l‘article 196 bis du code des douanes
;
c)- les salaires et autres rémunérations servis dans le cadre des programmes destinés à l‘emploi
des jeunes dans les conditions fixées par voie réglementaire ;
d)- modifié par les articles 8 de la loi de finances 1995, 8 de la loi de finances 1998, 6 de la
loi de finances 2005 et 3 de la loi de finances complémentaire 2008.
Les travailleurs handicapés moteurs, mentaux, non voyants et sourds-muets dont les salaires ou
les pensions sont inférieurs à vingt mille dinars (20.000 DA), ainsi que les travailleurs retraités
dont les pensions de retraite du régime général sont inférieures à ce montant;
e)- les indemnités allouées pour frais de déplacement ou de mission;
f)- les indemnités de zone géographique;
g)- les indemnités à caractère familial prévues par la législation sociale telles que notamment:
salaire unique, allocations familiales, allocation maternité;
h)- les indemnités temporaires, prestations et rentes viagères servies aux victimes d‘accidents de
travail ou leurs ayants droits;
i)- les allocations de chômage, indemnités et prestations servies sous quelque forme que ce soit
par l‘Etat, les collectivités et les établissements publics en application des lois et décrets
d‘assistance et d‘assurance;
j)- les rentes viagères servies en représentation de dommages-intérêts en vertu d‘une
condamnation prononcée judiciairement pour la réparation d‘un préjudice corporel ayant
entraîné, pour la victime, une incapacité permanente totale l‘obligeant à avoir recours à
l‘assistance d‘une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie;
k)- les pensions des moudjahidine, des veuves et des ascendants de chahid pour faits de guerre
de libération nationale;
l)- les pensions versées à titre obligatoire à la suite d‘une décision de justice;

147
m)- l‘indemnité de licenciement.
EXONÉRATION IRG/SALAIRE (article 68).
- Les personnes de nationalité étrangère exerçant en Algérie dans le cadre d'une assistance
bénévole prévue dans un accord étatique.
- Les personnes de nationalité étrangère employées dans les magasins centraux
d'approvisionnement dont le régime douanier a été créé par l'article 196 bis du code des douanes;
- Les salaires et autres rémunérations servis dans le cadre des programmes destines à l'emploi
des jeune dans les conditions fixées par voie réglementaire;
- Les travailleurs handicapés moteur, mentaux, non voyants et sourds-muets dont les salaires ou
les pensions sont inférieurs à 20 000.00;
- Les indemnités allouées pour frais de déplacement ou de mission;
- Les indemnités de zone géographique;
- Les indemnités à caractère familial prévues par législation social telles que notamment : salaire
unique, allocations familiales, allocations maternité;
- Les indemnités temporaires, prestations et rente viagères servies aux victimes d'accidents de
travail ou leurs ayants droits;
- Les allocations de chômage, indemnités et prestations servies sous quelque forme que ce soit
par l'État, les collectivités et les établissement publics en application des lois et décrets
d'assistance et d'assurance;
- Les rentes viagères servies en représentation de dommage-intérêts en vertu d'une condamnation
prononcée judiciairement pour la réparation d'un préjudice corporel ayant entraîné, pour la
victime, une incapacité permanente totale l'obligeant à avoir recours à l'assistance d'une tierce
personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie;
- Les pensions versées à titre obligatoire à la suite d'une décision de justice;
- Les pensions des moujahidine, des veuves et des ascendants pour faits de guerre de libération
nationale;
- L'indemnité de licenciement.
- Les avantages en natures correspondant à la nourriture et au logement exclusivement dont
bénéficient les salariés travaillant dans les zones à promouvoir (articles 72 et 210-1 du CID).
EXONÉRATION A L'IRG/SALAIRES
Deux types d'exonérations spécifiques à ces impôts sont accordés; il s'agit:
- Des personnes dont le revenu net global annuel est inférieur ou égal au seuil d'imposition prévu
au barème de l'IRG prévu par l'article 104 du CIDTA
Ce seuil est actuellement fixé à 120.000 DA pour les revenus imposables annuellement.
- Les ambassadeurs et agents diplomatiques, les consuls et agents consulaires de nationalité
étrangère lorsque les pays qu‘ils représentent concèdent des avantages analogues aux agents
diplomatiques et consulaires algérien.
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DETERMINATION DU REVENU IMPOSABLE
Article 69
Pour la détermination du revenu à retenir pour l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global, il est
tenu compte du montant des traitements, indemnités et émoluments, salaires, pensions et rentes
viagères versés aux bénéficiaires, ainsi que des avantages en nature qui leur sont accordés.
Traitements:

148
Ils rémunèrent le plus souvent un travail intellectuel et sont payés mensuellement en général, il
désigne la rémunération versée aux travailleurs des administrations et institutions publiques
(fonctionnaires)
Salaires:
Ce terme désigne toute rémunération versée en contrepartie de prestations fournies par une
personne; ils rémunèrent plutôt un travail manuel et sont fréquemment payés à l'heure, à la
journée, à la semaine ou à la quinzaine.
Indemnités:
Ce sont assez souvent des allocations s'ajoutant aux salaires et destinées à compenser certaines
charges ou sujétions particulières, ou à rembourser une dépense imputable à l'exercice de la
profession; parfois, ce sont des rétributions versées à des personnes en raison de leur fonctions
dont on ne peut dire qu‘elles touchent un traitement ou un salaire (Exemple: indemnités versées à
des personnes élues).
Emoluments:
Il vise un ensemble de traitements ou salaires versées à une même personne (généralement ceux
d'une année).
Renumérotation principale:
Il y a lieu d'entendre le traitement ou salaire, selon le cas .
Renumérotation accessoire:
Ce terme vise les indemnités, primes, gratifications et autres qui sont attribuées en plus de la
renumérotation principale, même si la personne qui les verse est distincte de celle qui paye la
renumérotation principale (cas de certaine renumérotation statutaire).
Pensions et rentes viagères:
Définition
Les pensions et rentes viagères sont des allocations périodiques qui ne sont pas la renumérotation
de services présents (mais souvent de services passés) et dont le paiement est généralement
garnit aux bénéficiaires leur vie durant.
On peut distinguer les pensions de retraite payées en raison de services passés, et les autres
pensions, qui ne sont pas servies en raison de services passés; ou encore, les pensions publiques
servies par l'état ou les collectivités publiques, et les pensions privées.
Cas particuliers
Provision et pensions alimentaire
Définitions préalables:
Obligation alimentaire: obligation imposée par la loi ou la justice à certaines personnes fournir
des aliments(ou leur équivalent en argent) à d'autres personnes; pension alimentaire: somme
d'argent remises périodiquement en exécution de l'obligation alimentaire;
Provision alimentaire: avance sur pension alimentaire.
Obligation alimentaire légale:(édictée par le code civil).
N'existe que lorsque le bénéficiaire est dans le besoin.
On peut distinguer:
L'obligation des parents envers leurs enfants (normalement assurée en nature mais peut parfois
s'exécuter par le versement d'une pension);
L'obligation entre époux (normalement assurée en nature)
L'obligation entre parents en ligne directe (fils et père par exemple) entre alliés en ligne directe
(gendre et beau père par exemple).
Toutes ces obligations sont réciproques.
Obligation alimentaire judiciaire:
Elle résulte d'un jugement - exemple : pension servie après divorce;
Régime fiscal: Les pensions alimentaires sont imposables à la double condition :

149
D'être payées à titre obligatoire (donc, dans le cas d'obligation alimentaire légale, le bénéficiaire
doit être dans le besoin; au cas contraire, il s'agirait d'une simple libéralité non imposable):
De constituer pour le bénéficiaire un revenu personnel dont il a la disposition (donc les subsides
envoyés par un travailleur expatrié à son épouse ne sont pas imposables).
Rente viagères:
Ce sont des allocations périodiques ou arrérages versées par une personne appelée «débirentier»
à une autre personne appelée «crédirentier» en exécution d'un contrat ou d'un jugement, jusqu‘ à
la mort du bénéficiaire.
Les rentes viagères sont constituées à titre onéreux lorsque le débirentier (partie versante) reçu
en contrepartie une somme d'argent ou d'autres biens meubles ou immeubles:
À titre gratuit dans le cas inverse.
---------------oo00oo---------------
Les pourboires et la majoration de prix pour le service
Article 70
En ce qui concerne les pourboires et la majoration de prix pour le service :
- s‘ils sont remis directement aux employés sans l‘entremise de l‘employeur, leur montant est
évalué forfaitairement à un taux généralement admis selon les usages du lieu;
-s‘ils s‘ajoutent à un salaire fixe, l‘employeur opère la retenue comme indiqué à l‘article 75-1;
- s‘ils constituent la seule rémunération des employés à l‘exclusion de tout salaire fixe, ceux-ci
sont tenus de calculer eux mêmes l‘impôt afférent aux sommes qui leur sont versées et de payer
le montant de cet impôt dans les conditions et délais fixés en ce qui concerne les retenues à
opérer par les employeurs ou débirentiers.
Autres revenus assimilés à des salaires:
Sont également considères comme des traitements et salaires imposables:
- Les renumérotations et indemnités diverse (indemnités de transport, de départ, de panier, prime
de salissure, ancienneté, etc.);
- Les avantages en nature
- Les pourboires
- Les participations aux bénéfices allouées aux salaires:
Elles sont considérées comme des salaires, à condition qu il n‘y ait pas participation aux pertes
éventuelles; en effet, dans cette hypothèse, il ne s'agirait plus d'un contant de louage de services,
mais d'un contrat d'association.
- Les indemnités de congés payés.
- Les primes d'assurance décès versées par un employeur en exécution d'un contrat d'assurance
souscrit au profit de son salarié.
---------------oo00oo---------------
Par avantages en nature
Article 71
Modifié par l’article 8 de la loi de finances 1999.
Par avantages en nature, il y a lieu d‘entendre entre autres la nourriture, le logement,
l‘habillement, le chauffage et l‘éclairage dont l‘estimation est faite par l‘employeur d‘après la
valeur réelle des éléments fournis ramenée au trimestre, mois, quinzaine, jour, heure, selon le
cas.
De même que la valeur à retenir peut être fixée à 50 DA par repas à défaut de justification.

150
Une SARL qui a loué chez un particulier un appartement pour loger son gérant pour un montant
de 100 000.00 par mois, ce montant représente un avantage en nature donc soumis à l‘IRG
catégories des salaires suivant barème mensuel.
Avantages en nature
Les avantages en natures sont les prestations ou services qui sont fournis par l'employeur au
salarié
Exemple :
Logement, nourriture, habillement, mise à la disposition d'un véhicule pour les besoins privés,
etc.)
Soit de façons absolument gratuite, soit moyennant une retenue inférieure à la valeur de
l'avantage fourni; dans ce dernier cas, le montant imposable est égal à l'excédent de la valeur de
l'avantage sur le montant de la retenue.
En principe, les avantages en nature doivent être évalues à leur valeur réel; toutefois,
conformément aux dispositions des articles 71 du CID, la valeur à retenir, au titre de la
nourriture pour son évaluation, peut être fixée à 50 DA par repas à défaut de justification.
---------------oo00oo---------------
Nourriture et logement
Article 72
Par dérogation aux dispositions de l‘article 71 ci-dessus, les avantages en nature correspondant à
la nourriture et au logement exclusivement, dont bénéficient les employés travaillant dans les
zones à promouvoir, n‘entrent pas dans l‘assiette de l‘impôt sur le revenu.
Les zones à promouvoir seront définies par voie réglementaire.
---------------oo00oo---------------
Déduction
Article73
Le montant du revenu imposable est déterminé en déduisant du montant brut des sommes payées
et des avantages en nature accordés :
1)- les retenues faites par l‘employeur en vue de la constitution de pensions ou de retraites;
2)- la cotisation ouvrière aux assurances sociales.
Charge déductible:
Pour calculer l'IRG sur les traitements et salaires, il est indispensable de déterminer le revenu
individuel de chaque bénéficiaire.
Mais, dans l'un et l'autre cas, il s'agisse de la détermination de la «revenus individuel», les règles
applicables sont identiques; le revenu imposables total ou individuels est un revenu net, c'est-à-
dire le revenu brut diminué de certaines charges.
CHARGE DÉDUCTIBLES (article 73 CID)
En application des dispositions de l'article 73 du CID, le montant du revenu imposable est
déterminé en déduisant du montant brut des sommes payées et des avantages en natures
accordés:
Les retenues faites par l'employeur en vue de la constitution de pensions ou de retraites;
La cotisation ouvrière aux assurances sociales.
Cotisations à la caisse de retraite
En principe, seules sont déductibles les retenues opérées par l'employeur pour la constitution
d'une pension de retraite; les versements volontaires effectués en vue d'une retraite
complémentaire ne peuvent être admis.
Cotisations ouvrière versée a la caisse de sécurité sociale

151
Pour être déductible, cette cotisation doit avoir un caractère obligatoire; les versements par
salariés à une caisse de mutuelle en vue de bénéficier de prestations complémentaires peuvent
donc être déduits, et cela même s'ils font l'objet d'une retenue sur salaire.
---------------oo00oo---------------
MODE DE PERCEPTION DE L’IMPOT
Article 74
I)- Par dérogation aux dispositions de l‘article 66, l‘impôt est perçu par voie de retenue sur
chaque paiement effectué.
1)- Les contribuables qui reçoivent de personnes physiques ou morales n‘ayant pas leur domicile
fiscal en Algérie, des traitements, indemnités, émoluments, salaires, pourboires, pensions ou
rentes viagères y compris le montant des avantages en nature, sont tenus de calculer eux-mêmes
l‘impôt afférent aux sommes qui leur sont payées et de verser le montant de cet impôt dans les
conditions et délais fixés en ce qui concerne les retenues à opérer par les employeurs ou
débirentiers.
2)- La retenue à la source de l‘impôt sur le revenu s‘effectue dans les conditions prévues aux
articles 128 à 130.
RÉGULARISATION PAR LES EMPLOYEURS ET DÉBIRENTIERS:
Bien qu'aucune disposition légale ne prévoie, les employeurs sont tenus de régulariser les erreurs
ou omissions ayant affecté le calcul des retenues individuelles ou bien la totalisation des retenues
individuelles à verser au Trésor.
CONTRÔLE ET RÉGULARISATION PAR L’ADMINISTRATION
Il convient de faire une distinction entre:
Le contrôle et la régularisation des retenues IRG
Et celui de l'absence ou de l‘insuffisance du versement IRG
Contrôle et régularisation des retenues IRG
Retenues omises ou insuffisantes (article 130 CID)
L'inspection des impôts peut, lorsque le contribuable n'a pas procédé à la retenue de l'IRG sur
salaires, déterminer d'office cet impôt.
L'insuffisance de retenue peut également faire l'objet de régularisation; l'administration doit
néanmoins respecter les procédures de redressement prévues en la matière.
Trop - perçus:
Les retenues faites à tort ou excessives, peuvent faire l'objet de restitution directement au
bénéficiaire sur base d'une réclamation que ce dernier doit adresser au Directeur des impôts
territorialement compétent.
Contrôle et régularisation des retenues non effectuées (article 130 CID)
En application de l'article 130 CID, l'administration fiscale peut évaluer d'office les revenus
imposables et le montant des droits dus lorsque, après avoir épuisé tous les moyens à sa
disposition, il ne lui a pas été possible de déterminer avec exactitude le montant des
rémunérations imposables.
Il en est notamment ainsi dans le cas ou l'employeur ou le débirentier ne tient pas de livre de paie
ou ne veut pas le présenter.
Toutefois la procédure spéciale d‘évaluation d'office ne peut être utilisée qu‘à partir du début du
deuxième mois suivant celui au cours duquel le versement aurait du être effectué.
Si les droits ainsi déterminés sont acquittés dans 10 jours de la notification, le contribuable
conservera la faculté de régulariser sa situation en imputant le trop-perçu éventuel sur ses
versements ultérieurs.

152
Dans le cas contraire, les droits résultant de l'évaluation d'office ainsi que les pénalités qui seront
appliquées, ne pourront plus être réduits (sauf si toutefois l'évaluation d'office était elle-même
entachée d'erreur).
SANCTIONS
Lorsque les employeurs ou débirentier, ainsi qu'éventuellement les bénéficiaires des revenus,
n'ont pas rempli l‘obligation auxquelles ils sont astreints, les infractions ainsi commises sont
sanctionnées tantôt par des pénalités proportionnelles, tantôt par des amendes.
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OBLIGATIONS DES EMPLOYEURS ET DEBIRENTIERS
Article 75 du CIDTA
Modifié par l’article 9 de la loi de finances 2011.
1)-Tout employeur ou débirentier établi en Algérie, qui paye des traitements, salaires, pensions,
indemnités, émoluments et rentes viagères doit opérer, au titre de l‘impôt sur le revenu global,
une retenue sur chaque paiement effectué dans les conditions énoncées aux articles 128 à 130.
2)- Les employeurs ou débirentiers doivent inscrire pour chaque bénéficiaire, de chaque
paiement imposable ou non, sur le titre, fichier ou autre document destiné à l‘enregistrement de
la paie, ou à défaut sur un livre particulier :
- La date, la nature et le montant de ce paiement, y compris le montant des avantages en nature et
la période qu‘il concerne ;
- Le montant distinct des retenues effectuées ;
- Le nombre de personnes déclarées à sa charge par le bénéficiaire du paiement.
Ces documents doivent êtres conservés jusqu‘à l‘expiration de la quatrième année qui suit celle
au titre de laquelle les retenues sont effectuées.
Le refus de communiquer ces documents aux agents de l‘administration fiscale est puni des
sanctions prévues à l‘article 314.
Les employeurs doivent, en outre, indiquer sur la fiche de salaire ou toutes autres pièces
justificatives de paiement qu‘ils sont tenus de délivrer à l‘employé en vertu du code du travail, le
montant très apparent des retenues opérées, au titre de l‘impôt sur le revenu, sur les traitements
et salaires ou le cas échéant, la mention «retenue de l‘impôt sur le revenu global − traitements et
salaires : néant».
3)- Toute personne physique ou morale versant des traitements, salaires, indemnités,
émoluments, pensions et rentes viagères est tenue de remettre à l‘inspection des impôts directs
du lieu de son domicile ou du siège de l‘établissement ou du bureau qui en a effectué le paiement
au cours de l‘année précédente, au plus tard le 30 avril de chaque année, un état, y compris sur
support informatique, présentant pour chacun des bénéficiaires les indications suivantes :
- Non, prénoms, emploi et adresse ;
- Situation de famille ;
- montant brut avant déduction des cotisations aux assurances sociales et retenues pour la retraite
et montant net après déduction de ces cotisations et de ces retenues, des traitements, salaires,
pensions, etc. payés pendant ledit exercice;
- montant des retenues effectuées au titre de l‘impôt sur le revenu, à raison des traitements et
salaires versés ;
- période à laquelle s‘appliquent les paiements lorsqu‘elle est inférieure à une (01) année.
Lorsque le délai de dépôt de la déclaration expire un jour de congé légal, l‘échéance est reportée
au premier jour ouvrable qui suit.

153
4)- Dans le cas de cession ou de cessation en totalité ou en partie de l‘entreprise ou de cessation
de l‘exercice de la profession, l‘état visé au paragraphe 3 ci-dessus, doit être produit en ce qui
concerne les rémunérations payées pendant l‘année de la cession ou de la cessation dans un délai
de dix (10) jours déterminé comme il est indiqué à l‘article 132 du présent code.
Il en est de même de l‘état concernant les rémunérations versées au cours de l‘année précédente
s‘il n‘a pas encore été produit.
Lorsqu‘il s‘agit de la cession ou de la cessation d‘une exploitation agricole, le délai de dix (10)
jours commence à courir du jour où la cession ou la cessation est devenue effective.
5)- En cas de décès de l‘employeur ou du débirentier, la déclaration des traitements, salaires,
pensions et rentes viagères payés par le défunt pendant l‘année au cours de laquelle il est décédé,
doit être souscrite par les héritiers dans les six (06) mois du décès.
Ce délai ne peut toutefois, s‘étendre au−delà du 31 Janvier de l‘année suivante.
OBLIGATION DES CONTRIBUABLES
La plupart des formalités relatives aux impositions sur les salaires et pensions incombent aux
employeurs et débirentiers; cependant, les salaires et pensionnés demeurent, pour leur part,
soumis à certaines obligations restreintes.
OBLIGATION DES EMPLOYÉS ET PENSIONNES
L'institution de l'IRG retenue à la source sur les salaires et pensions allège considérablement les
formalités exigées de la majeure partie des salariés et pensionnés;
Toutefois des situations particulières peuvent rendre certains salariés ou pensionnés à certaines
obligations.
Obligations incombant à la généralité des salariés ou pensionnés:
En tant qu'employés ou pensionnés, ces contribuables sont seulement tenus d'exiger et de
conserver les fiches individuelle de paie qui sont délivrées par leur employeurs ou débirentiers;
ces pièces sont nécessaires non seulement pour justifier leur qualité de salarié ou pensionné, mais
elles sont, d'autre part, indispensables lorsque ces mêmes personnes introduisent des
réclamations contestant éventuellement les dites retenues.
Obligations particulières incombant à certain salarié ou pensionnés
- Salariés rémunérés exclusivement à l'aide de pourboires ou percevant des revenus versés par
des employeurs établis à l'étranger
Certain salariés ou pensionnés sont tenus de calculer et verser eux-mêmes les retenues IRG
afférentes à leurs propres rémunérations.
Ils sont alors astreints aux mêmes obligations que les employeurs et débirentiers: enregistrement
des retenues, versement périodique de ces dernières, déclaration annuelle, etc..
Les personnes concernées sont:
- Contribuables domiciliés ou résidant habituellement en Algérie percevant des revenus
imposables d'employeurs ou débirentiers domiciliés ou établis à l'étranger (art 74-2
CID).
- Salariés rémunérés exclusivement par des pourboires reçus directement et sans entremise de
l'employeur (article 70 dernier alinéa du CID).
- Salariés disposant d'une autre source de revenu en dehors de leur salaire principal
Conformément aux dispositions de l'article 99-1 du CID, les salariés qui perçoivent des revenues
salariaux ou non salariaux, en sus de leur salaire principal, primes et gratifications y relatives,
sont assujettis à l'établissement et au dépôt d'une déclaration de leur revenu global dont l'imprimé
est fourni par l'administration fiscale.
Cette déclaration doit être déposée avant le 1er mai de chaque année à l'inspection des impôts du
lieu de leur domicile.
Cette obligation de déclaration ne s'applique pas aux salariés qui:

154
Disposent d'un seul salaire;
- Aux personnes exerçant en sus de leur activité principale de salarié, une activité
d'enseignement ou de recherche à titre vacataire ou associé dans les établissements
d'enseignement.
- Aux salariés qui perçoivent des jetons de présence et autre rémunérations versées en raison de
leur qualité de nombres d'un conseil d'administration ou de surveillance de sociétés; cette
dispense de déclaration n'est valable que lorsque le bénéficiaire est une personne physique
exerçant à titre principal une activité salariale et que le revenu perçu à ce titre n'excède pas la
somme des revenus salariaux versée au titre de l'année considérée. (Article 104 du CID).
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RÉGULARISATION ET CONTRÔLES
Article 76 du CIDTA
Les dispositions de l‘article 75 ci-dessus, sont applicables à toute personne physique ou morale
payant des pensions ou rentes viagères ainsi qu‘aux contribuables visés à l‘article 74.
RÉGULARISATION ET CONTRÔLES
Les employeurs et débirentiers, ainsi que les salariés ou pensionnés soumis aux mêmes
obligations que ces derniers, sont tenus de procéder eux-mêmes à certaines régularisations
d'erreurs ou d'insuffisances; à défaut, l'administration fiscale est habilitée à calculer et à réclamer
les sommes qui n'ont pas été retenues ou qui n'ont pas été versées au Trésor.
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Plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis ou non bâtis

VII)- PLUS VALUES DE CESSION A TITRE ONEREUX D’IMMEUBLES BATIS


A)- CHAMP D’APPLICATION :
Article 77
Pour l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global, sont considérées comme plus-values de cession à
titre onéreux d‘immeubles bâtis ou non bâtis, les plus-values effectivement réalisées par des
personnes qui cèdent, en dehors du cadre de l‘activité professionnelle, des immeubles ou
fractions d‘immeubles bâtis ou non bâtis.
Toutefois, ne sont pas comprises dans la base soumise à l’impôt :
- les plus values réalisées à l‘occasion de la cession d‘un bien immobilier dépendant d‘une
succession, pour les besoins de la liquidation d‘une indivision successorale existante ;
- les plus- values réalisées lors de la cession d‘un immeuble par le crédit - preneur ou le crédit -
bailleur dans un contrat de crédit – bail de type lease back ;
Aux fins de l‘application du présent article, sont considérées comme cessions à titre onéreux, les
donations faites aux parents au-delà du deuxième degré ainsi qu‘aux non parents.
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DETERMINATION DE LA PLUS-VALUE IMPOSABLE
Articles 78
La plus-value imposable est constituée par la différence positive entre :
- le prix de cession du bien ;
- et le prix d‘acquisition ou la valeur de création par le cédant.

155
L‘administration peut, en outre, réévaluer les immeubles ou fractions d‘immeubles bâtis ou non
bâtis sur la base de la valeur vénale réelle dans le cadre du respect de la procédure contradictoire
prévue par les dispositions de l‘article 19 du code des procédures fiscales ».
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Exonération
Article 79
Ne sont pas soumises à l‘impôt sur le revenu global, les plus-values de cessions portant sur les
biens immeubles bâtis ou non bâtis détenus plus de dix (10) ans.
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EXIGIBILITE ET PAIEMENT DES SOMMES IMPOSABLES
Article 80
Les contribuables réalisant les plus-values visées à l‘article 77 sont tenus de calculer et de payer
eux-mêmes l‘impôt au titre des plus values réalisées, dans un délai n‘excédent pas trente (30)
jours à compter de la date de l‘établissement de l‘acte de vente.
Si le vendeur n‘est pas domicilié en Algérie, la liquidation et le paiement de l‘impôt doivent être
effectués par son mandataire dûment habilité.
Le paiement s‘effectue auprès de la caisse du receveur des impôts du lieu de situation du bien
cédé, au moyen d‘un imprimé fourni par l‘administration fiscale ou téléchargé par voie
électronique. ».
Remarque
La présente mesure vise à soumettre à l‘IRG, les revenus issus de la cession, par les particuliers,
d‘un immeuble bâti ou non bâti.
Les sommes imposables sont constituées par les plus values de cession, représentées par la
différence positive entre le prix de cession du bien et le prix d‘acquisition ou la valeur de
création.
Cette imposition concerne, essentiellement, les cas de spéculation, dont le nombre très important
de transactions immobilières, qui caractérise une partie du marché immobilier.
Le taux de l‘impôt est fixé à 5%, libératoire d‘impôt.
Il est signalé, que les plus values issues de la cession d‘un bien immeuble bâti ou non bâti,
détenu plus de dix (10), sont exclues de l‘imposition à l‘IRG.
Donc de 01/01/2009 au 31/12/2016, il n‘avait pas de spéculation !!!!!!
Assiette de l'impôt:
RG -plus-values s'applique aux cession a titre onéreux d'immeubles bâties ou non bâties , réalisé
par des personnes qui cédant en dehors du cadre de l'activité professionnelle des immeubles en
fractions d'immeubles bâtis , des immeubles non bâtis ainsi que des droits immobiliers se
rapportant à ces biens.
Exonération:
Ne sont pas comprise dans la base soumise à l‘impôt, les plus-values réalisées à l'occasion de en
cession d'un bien immobilier dépendant d'une succession par les besoins delà liquidation d'une
indivision succession ale existante.
Détermination de la plus value imposable:
- La plus -value imposable est constituée par le différence positive entre:
- Le prix de cession du bien;
- et le prix d'acquisition ou la valeur de création par le cédant
Le prix de cession est réduit du montant des taxes acquittées et des frais supportés par le vendeur
à l'occasion de cette opération de cession

156
Remarque
La présente mesure soumet à l‘IRG, les revenus issus de la cession, par les particuliers, d‘un
immeuble bâti ou non bâti.
Les sommes imposables sont constituées par les plus values de cession, représentées par la
différence positive entre le prix de cession du bien et le prix d‘acquisition ou la valeur de
création.
Cette imposition concerne, essentiellement, les cas de spéculation, dont le nombre très important
de transactions immobilières, qui caractérise une partie du marché immobilier.
Le taux de l‘impôt est fixé à 5 %, libératoire d‘impôt.
Il est signalé, que les plus values issues de la cession d‘un bien immeuble bâti ou non bâti,
détenu plus de dix (10), sont exclues de l‘imposition à l‘IRG.
Donc de 01/01/2009 au 31/12/2016, il n‘avait pas de spéculation !!!!!!
Comment déterminée la plus-value ?
En Février 2017 vous vendez au prix de 15 000.000 DA un logement acheté en février 2009 au
prix de 6 000.000 DA ,vous justifiez de:
- Taxes et frais de vente pour 850.000 DA
Prix de cession :
- Prix de cession 15 000.000.00
- Taxes et frais de vente - 850.000.00 = 14 150 000.00 (1)
Restitution du prix d'acquisition :
Prix d'acquisition 6 00.000 (a)
- Prix d'acquisition
actualisé (a) = 6 000 000.00
Plus-value réalisée (1) - (2) 8 150 000.00 (3)
Plus-value imposable (3) = 8 150 000.00
Taux d'imposition 5 %
IRG à Payer 8 150 000.00 X 5 % = 407 500.00
Que le contribuable va régler auprès de la recette de lieu de situation du bien.
NB
Les immeubles bâtis et non bâtis figurant dans les actifs immobilisés des entreprises ne sont pas
concernés par cette mesure.
Remarque
Je vous signale que l‘article 77du CID dans son deuxième alinéa stipule que les plus-values
réalisées à l‘occasion de la cession d‘un bien immobilier dépendant d‘une succession pour les
besoins de la liquidation d‘une indivision successorale existante ne sont pas soumises à l‘IRG.
Toutefois, lorsqu‘il est formellement établi que la cession d‘un bien en indivision n‘est pas
intervenue pour les besoins de la liquidation de la succession, l‘imposition des plus-values
réalisées doit être établie sous côte unique au nom des héritiers. .
Autrement
Mesures destinées a l’amélioration du recouvrement, à l’élargissement de l’assiette fiscale
et à la
rationalisation des dépenses budgétaires
Réaménagement de la fiscalité immobilière :
Imposition des plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis et non bâtis à l‘IRG au
taux de 5% libératoire d‘impôt
La plus-value imposable est constituée par la différence positive entre :
- Le prix de cession du bien ;
- Le prix d‘acquisition ou la valeur de création par le cédant.

157
Les contribuables réalisant les plus-values en question sont tenus de calculer et de payer eux-
mêmes l‘impôt auprès de la caisse du receveur des impôts du lieu de situation du bien cédé dans
un délai n‘excédent pas trente (30) jours à compter de la date de l‘établissement de l‘acte de
vente, au moyen d‘un imprimé fourni par l‘administration fiscale ou téléchargé par voie
électronique.
Ne sont pas soumises à l‘impôt sur le revenu global, les plus-values de cessions portant sur les
biens immeubles bâtis ou non bâtis détenus plus de dix (10) ans
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DISPOSITIONS COMMUNES AUX DIFFERENTES CATEGORIE DE REVENUS

A) - PLUS-VALUES REALISEES DANS LE CADRE D’UNE ACTIVITE


COMMERCIALE, ARTISANALE, AGRICOLE OU LIBERALE :
Article 81
Modifié par l’article 7 de la loi de finances 2015.
Les dispositions relatives aux conditions d‘imposition et d‘exonération des plus-values
provenant de la cession partielle ou totale des éléments de l‘actif immobilisé dans le cadre d‘une
activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou dans l‘exercice d‘une activité
professionnelle, sont également applicables aux personnes physiques.
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NON DEDUCTION DE L’IMPOT SUR LE REVENU GLOBAL
Article 82
Pour la détermination des revenus nets visés aux articles 11 à 77 de la présente sous section,
l‘impôt sur le revenu global n‘est pas admis en déduction.
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OBLIGATIONS DES PRODUCTEURS, ARTISANS ET COMMERÇANTS
Article 83
Tout producteur, artisan et commerçant doit tenir un registre sur lequel sont obligatoirement
inscrites les ventes d‘articles ou de produits ou de récoltes dont la valeur par unité ou par lot
d‘articles ou de produits de même nature ou par récolte excède 50.000 DA.
L‘obligation de tenir le registre susmentionné ne concerne pas les contribuables relevant du
régime du réel.
Le registre sus visé qui est côté et paraphé par le chef d‘inspection des impôts directs doit être
présenté à toute demande de l‘administration fiscale.
Remarque
Ce registre a été perdu de vue depuis biens lurette !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Comme beaucoup de
lois d‘ailleurs.
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Imposition des plus-values réalisées à l’occasion de cession d’un bien successoral.
Article 84
L‘article 77du CIDTA dans son premier alinéa stipule que les plus-values réalisées à l‘occasion
de la cession d‘un bien immobilier dépendant d‘une succession pour les besoins de la liquidation
d‘une indivision successorale existante ne sont pas soumises à l‘IRG..

158
Toutefois, lorsqu‘il est formellement établi que la cession d‘un bien en indivision n‘est pas
intervenue pour les besoins de la liquidation de la succession, l‘imposition des plus-values
réalisées doit être établie sous côte unique au nom des héritiers. .

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CONTRIBUABLES DISPOSANT DE REVENUS PROFESSIONNELS
RESSORTISSANT A DES CATEGORIES DIFFERENTES
REVENU IMPOSABLE
Article 85 du CIDTA
Modifié par l’article 12 de la loi de finances 2003.
L‘impôt sur le revenu global est établi d‘après le montant total du revenu net annuel dont dispose
chaque contribuable.
Ce revenu net est déterminé eu égard aux capitaux que possède le contribuable, aux professions
qu‘il exerce, aux traitements, salaires, pensions et rentes viagères qu‘il perçoit, ainsi qu‘aux
bénéfices de toutes opérations lucratives auxquelles il se livre, sous déduction des charges ci-
après :
1)- abrogé.
2)- des intérêts des emprunts et dettes contractés à titre professionnel ainsi que ceux contractés
au titre de l‘acquisition ou de la construction de logements, à la charge du contribuable ;
3)- les cotisations d‘assurances vieillesse et d‘assurances sociales versées par le contribuable à
titre personnel ;
4)- les pensions alimentaires ;
5)- la police d‘assurance contractée par le propriétaire bailleur.
Revenu imposable égal à :
A) - Au revenu brut global
Égal à la somme algébrique des revenus nets catégoriels suivants :
- Bénéfices professionnels ;
- Traitements et salaires (T.S) ;
- Revenus agricoles (R.A.);
MOINS
(2) Les charges déductibles limitativement énumérées par la loi
Celles-ci comprennent :
- les intérêts des emprunts des dettes contractés à titre professionnel ainsi que ceux contractés au
titre de l‘acquisition ou la construction de logements;
- les pensions alimentaires;
- les cotisations d‘assurances vieillesse et d‘assurances sociales versées à titre personnel;
- la police d‘assurance contractée par le propriétaire bailleur.
Pour ouvrir droit à déduction du revenu brut global, les charges doivent remplir les
conditions suivantes :
- elles ne doivent pas être prises en compte pour la détermination des revenus nets catégoriels,
- elles doivent être payées au cours de la réalisation du revenu,
- elles doivent faire l‘objet de précisions à l‘appui de la déclaration d‘ensemble des revenus.
Remarque :
Imposition commune
En cas d‘imposition commune (avec votre conjoint) vous bénéficiez d‘un abattement de 10 %
sur le revenu net global.

159
Pour bénéficier de cet avantage fiscal, vous devez remplir le cadre III de la déclaration IRG
(série G n° 1) qui devra être datée et comportée votre signature et celle de votre conjoint.
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Travaux d’émission IRG.
Article 86
La clôture des travaux d'émission au titre de l'IRG doit se faire de manière à permettre la
transmission des pré-matrices aux centres régionaux informatiques avant le 15 septembre 1998.
Pour permettre d'asseoir correctement l'impôt, les pré-matrices, doivent être renseignées de la
même manière que pour l'IBS en vous assurant que les personnes physiques n'atteignant pas le
seuil d'imposition, celles ayant dégagé et déclaré un déficit et celle ayant bénéficié d'une
quelconque exemption soient mentionnées.
Par ailleurs, pour éviter l'application, à tort, des pénalités pour défaut de versement des acomptes
provisionnels les chefs d'inspection doivent procéder à un contrôle rigoureux des carnets de ces
acomptes et à leur imputation aux droits.
Il est également nécessaires pour le respect des délais, que les chefs d'inspection établissent et
transmettent les bulletins de liaison au moment même ou il est constaté que le domicile du
contribuable est situé hors de leur circonscription territoriale.
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Les revenus nets des diverses catégories entrant dans la composition du revenu net global
Article 87 du CIDTA
Modifié par l’article 16 de la loi de finances 2017.
1)- Les revenus nets des diverses catégories entrant dans la composition du revenu net global
sont évalués d‘après les règles fixées aux articles 9 et 10 et dans les conditions prévues aux 2 à 6
ci-après sans qu‘il y ait lieu de distinguer, sauf dispositions expresses, suivant que ces revenus
ont leur source en Algérie ou hors d‘Algérie.
2)- Les bénéfices des professionnels, artisanales et ceux de l‘exploitation minière, ainsi que les
bénéfices tirés de l‘exercice d‘une profession non commerciale ou d‘une activité agricole sont
déterminés conformément aux dispositions des articles 12 à 21, 22 à 31 et 35 à 41. (22, 31 et 41
abrogé)
Dans le cas des entreprises industrielles, commerciales ou artisanales qui sont soumises à l‘impôt
d‘après leur bénéfice réel et dont les résultats d‘ensemble comprennent des revenus relevant de
plusieurs catégories, il est fait état de ces résultats d‘ensemble sans qu‘il y ait lieu de les
décomposer entre leurs divers éléments dans la déclaration prévue à l‘article 99.
Pour les entreprises exerçant leur activité à la fois en Algérie et à l‘étranger, le bénéfice est
présumé réaliser en Algérie au prorata des opérations de production ou, à défaut, des ventes
réalisées en Algérie.
3)- Le revenu net foncier est déterminé conformément aux dispositions des articles 42 et 43;
En ce qui concerne les revenus provenant de la location des propriétés immobilières, ils peuvent
êtres évalués par les services fiscaux par référence à la valeur vénale du bien et à la pratique du
marché.
4)- Les revenus des capitaux mobiliers comprennent tous les revenus visés aux articles 45 à 60, à
l‘exception des revenus exonérés ou affranchi de l‘impôt en vertu des articles 56 et 86.
Lorsqu‘ils sont payables en espèces, les revenus visés à l‘alinéa précédent sont soumis à l‘impôt
sur le revenu global au titre de l‘année, soit de leur paiement en espèces ou par chèques, soit de
leur inscription au crédit d‘un compte.

160
5)- Les revenus provenant de traitements, salaires, pensions et rentes viagères sont déterminés
dans les conditions prévues par les articles 66 à 73.
6)- abrogé par l’article 8 de la loi de finances 2009.
7)- Les revenus ayant leur source hors d‘Algérie sont dans tous les cas retenus pour leur montant
réel.
Remarque
L’alinéa 6 doit être réintroduit
6)- Les plus -values de cession à titre onéreux d'immeubles bâtis ou non bâtis sont
déterminées suivant les dispositions des articles 77 à 79.
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Les revenus provenant de la distribution de bénéfices
Article 87 bis
Modifié par les articles 9 de la loi de finances 1998, 9 de la loi de finances 1999 et 13 de la
loi de finances pour 2003.
Les revenus provenant de la distribution de bénéfices ayant été soumis à l‘impôt sur les bénéfices
des sociétés ou expressément exonérés ne sont pas compris dans l‘assiette de l‘impôt sur le
revenu global.
Le bénéfice de ces dispositions n‘est applicable que dans le cas des revenus régulièrement
déclarés.
Exonération des dividendes en matière d'IBS:
L'article 19 de la loi de finances pour 2003 a modifié les dispositions de l'article 147 bis du
CIDTA pour énoncer que les revenus qui proviennent de la distribution des bénéfices qui ont été
soumis à l'IBS ou qui en sont expressément exonérés n'intègrent pas l'assiette de l'IBS.
Il est noté que le deuxième alinéa de l'article 147 bis ainsi modifié précise que le bénéfice de cet
avantage est réservé exclusivement aux revenus régulièrement déclarés.
En d'autres termes, les revenus concernés qui n'ont pas fait l'objet d'une déclaration
conformément aux prescriptions de la législation en vigueur seront inclus dans la base imposable
de l'IBS.
Il est souligné, par ailleurs, que l'exonération ainsi introduite se substitue à la technique de l'avoir
fiscal jusqu'alors en vigueur.
Pour assimilait la porté de cet article voici une synthèse avec un exemple d‘application
Comment est déterminée la base imposable des RCM?
a)- Si vous percevez des produits des actions ou parts sociales (dividendes) :
La base imposable est constituée par le montant brut des dividendes distribués.
Montant brut :
Il est constitué par le montant total des sommes distribuées y compris la retenue à la source y
relatives, si le bénéficiaire est une personne physique.
Exemples d’application:
Exemple 1:
Le bénéficiaire des dividendes est une personne physique.
Soit un contribuable résidant en Algérie, détenant 10 % des parts d‘une SARL dont le bénéfice
avant impôt s‘élève à 1.000.000 DA.
Revenus imposables
Base imposable
Revenus de capitaux mobiliers:
- Bénéfice réalisé par la SARL 1.000.000 (1)
- IBS au taux de 23 % (1.000.000 x 23 %) : 230.000 (2)

161
- Bénéfice après IBS (à distribuer) (1)-(2): 770.000
- Part revenant au contribuable (770.000 x 10%) 77.000
- Montant de la retenue à la source (libératoire de l‘IRG):
(77.000 x 10%) 7.700 (Non compris dans la base soumise à l‘IRG.)
Le cas qui nous intéresse
Exemple 2 :
Le bénéficiaire des dividendes est une personne morale
Soit une SARL relevant de l‘IBS qui détient 5 % des actions d‘une société de capitaux.
Celle-ci lui à versé 100.000 DA de dividendes.
La SARL a réalisé un bénéfice s‘élevant à 1.000.000 DA dans lequel est inclus le montant des
dividendes perçus.
Base imposable :
Bénéfice réalisé : 1 .000.000
Dividendes distribués : 100.000 (exonérés)
Bénéfice imposable :
1.000.000- 100.000 = 900.000
IBS dû = 900.000 x 23% 207.000
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Exonération
Article 88
1)- Les sommes provenant de remboursements et amortissements totaux ou partiels effectués par
les sociétés algériennes et étrangères sur le montant de leurs actions ou parts sociales, avant leur
dissolution ou leur mise en liquidation, sont exonérées de l‘impôt sur le revenu lorsqu‘elles ne
sont pas considérées comme revenus distribués par application de l‘article 49.
2)- Sont également exonérées de l‘impôt sur le revenu global, dans les cas de distribution de
bénéfices, réserves ou provisions de toute nature sous la forme d‘augmentation de capital ou de
fusion de sociétés ou d‘opérations y assimilées, l‘attribution gratuite d‘actions ou de parts
sociales ou les plus-values résultant de cette distribution.
Les distributions provenant ultérieurement de la répartition, entre les associés ou actionnaires, de
bénéfices, réserves ou provisions de toute nature incorporées au capital ou aux réserves (primes
de fusion) à l‘occasion d‘une fusion de sociétés ou d‘opérations y assimilées sont comprises dans
les bases de l‘impôt sur le revenu.
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Le boni
Article 89 du CIDTA
Le boni attribué lors de la liquidation d‘une société aux titulaires de droits sociaux en sus de leur
apport n‘est compris dans les bases de l‘impôt sur le revenu global que jusqu‘à concurrence de
l‘excédent du remboursement des droits sociaux annulés sur le prix d‘acquisition de ces droits
dans le cas où ce dernier serait supérieur au montant de l‘apport.
La même règle est applicable dans le cas où la société rachète au cours de son existence les
droits de certains associés, actionnaires ou porteurs de parts bénéficiaires.
Remarque 1
Sauf clause contraire des statuts, le partage des capitaux propres subsistant après remboursement
des droits sociaux est effectué entre les associés dans les mêmes proportions que leur
participation au capital social.

162
Ce solde disponible est qualifié de boni de liquidation.
Les statuts peuvent par une clause expresse prévoir une répartition différente du boni de
liquidation.
Une convention unanime des associés pourrait également prévoir une répartition différente de
celle correspondant aux droits des associés dans le capital : dans la mesure où elle interviendrait
après la dissolution de la société elle ne tomberait pas sous le coup des pactes léonins prohibés.
Par contre, la clause statutaire qui attribuerait à un associé la totalité du boni l‘exclurait, ou serait
nulle en tant que clause léonine.
Le boni de liquidation comprend, outre les liquidités, les sommes mises en réserve et les plus-
values constatées sur les biens attribués aux associés.
Il représente les bénéfices accumulés (Traité de droit commercial,
Il s‘agit en définitive du produit de la liquidation disponible après extinction du passif, du
paiement des frais de liquidation et le remboursement du capital.
La différence entre le produit net de liquidation et le montant des apports qui peuvent être repris
en franchise d‘impôt constitue le boni de liquidation.
Toutes les attributions qui correspondent au boni de liquidation sont soumises à l‘impôt au nom
des associés en tant que revenu distribué.
Toutefois, pour les associés personnes physiques qui ont acquis leurs droits sociaux en cours de
société pour un montant supérieur au montant des apports, l‘imposition est limitée à la différence
entre le montant réparti et le prix d‘acquisition des droits sociaux
Remarque 2
La cessation d’activité d’une société peut entraîner sa dissolution et sa liquidation ; ce qui
occasionne des écritures comptables particulières.
Comment comptabiliser les opérations de liquidation ?
Comment comptabiliser le partage des capitaux propres ?
Généralités sur la cessation d’activité et la liquidation d’une société
Une société peut cesser son activité (dans le jargon comptable, elle va effectuer un « dépôt de
bilan« ) sous certaines conditions.
La loi a prévu deux formes de liquidation :
La liquidation sur décision judiciaire (régime légal) et la liquidation amiable (régime
conventionnel applicable uniquement dans certains cas).
Le liquidateur de la société doit établir des documents comptables :
i)- Dans le régime conventionnel, la seule obligation comptable légale est de présenter les
comptes établis à l‘assemblée appelée à statuer sur la clôture de la liquidation.
Pour le reste, le liquidateur doit se conformer aux dispositions prévues dans les statuts, et, à
défaut, aux obligations prévues dans le régime légal ;
ii)- Dans le régime légal, le liquidateur doit respecter un certain nombre d‘obligations :
iii)- Procéder à un inventaire de la société (recensement des actifs et des passifs), rédiger un
rapport et le présenter à l‘assemblée des associés,
iv)- Effectuer les opérations de liquidation :
Réaliser l‘actif (vendre les immobilisations et les stocks, recouvrer les créances clients) et apurer
le passif (rembourser les dettes fournisseurs, les dettes fiscales et sociales, les dettes financières,
etc.),
v)- Établir des comptes annuels en retenant les valeurs de liquidation (cas de clôture d‘un bilan),
vi)- Établir le compte définitif de liquidation, convoquer une assemblée afin de constater la
clôture de la liquidation.
Dans les deux cas, une déclaration de résultat doit être produite à l‘administration fiscale dans
les 60 jours de la date de clôture de la liquidation.

163
Nous allons maintenant aborder le traitement comptable des opérations de liquidation
d’une société.
Écritures comptables de cessation d’activité dans le cadre d’une liquidation de société
Les écritures comptables générées par la cessation d’activité d’une société se déclinent en
deux volets :
i)- La comptabilisation des écritures de liquidation aboutissant à la présentation du compte
définitif de liquidation,
ii)- La comptabilisation des écritures de partage constatant la répartition des capitaux propres
entre les associés.
Comptabilisation des écritures de liquidation d’une société
Les écritures de liquidation comprennent les enregistrements comptables constatant
la réalisation des éléments d’actif et l‘apurement du passif.
A l‘issue de ces opérations, un compte spécial « Résultat de liquidation » est créé par différence
entre le compte 773 « Résultat de liquidation – produits » et le compte 673 « Résultat de
liquidation – charges ».
Le compte définition de liquidation est établi lorsque l‘ensemble des opérations est achevé. En
pratique, il s‘agit d‘un bilan comptable ne comprenant que les comptes de trésorerie à l‘actif et
le capital, les réserves et le résultat de liquidation au passif.
Exemple :
Voici le bilan d’une société en cours de liquidation :

Actif Passif
Immobilisations 150 000 Capital 100 000
Amortissements (50 000) Réserves 20 000
Stocks 10 000 Dettes 15 000
Créances 10 000
Disponibilités 15 000
Total 135 000 Total 235 000

Le liquidateur revend les immobilisations pour 110 000,00 et les stocks pour 5 000.00
Il rembourse l‘intégralité des dettes.
Voici les écritures comptables de liquidation de la société :
Comptabilisation des cessions d’immobilisations
Débit du compte 28 « Amortissements » pour 50 000.00
Débit du compte 512 « Banque » pour 110 000.00
Crédit du compte 2 « Immobilisations » pour 150 000.00
Crédit du compte 773 « Résultat de liquidation – produits » pour 10 000.00
Comptabilisation de l’encaissement des créances clients
Débit du compte 512 « Banque » pour 10 000.00
Crédit du compte 411 « Clients » pour 10 000.00
Comptabilisation de la vente des stocks
Débit du compte 512 « Banque » pour 5 000.00
Débit du compte 673 « Résultat de liquidation – charges » pour 5 000.00
Crédit compte 3 « Stocks » pour 10 000.00
Comptabilisation du paiement des dettes fournisseurs
Débit du compte 401 « Fournisseurs » pour 15 000.00
Crédit du compte 512 « Banque » pour 15 000.00
Le résultat de liquidation s‘établit à + 5 000.00 (10000-5000).
Le compte définitif de liquidation se décompose comme suit :

164
Actif Passif
Immobilisations 0 Capital 100 000
Amortissements 0 Réserves 20 000
Stocks 0 Résultat de liquidation 5 000
Créances 0 Dettes 0
Disponibilités 125 000
Total 125 000 Total 125 000

Fiscalement, les opérations de cession des immobilisations peuvent générer des régularisations
de TVA à reverser.
Dans ce cas, il convient de débiter le compte 673 « Résultat de liquidation – Charges » et de
créditer le compte 4455 « TVA à décaisser ».
Les plus ou moins-values de cession sont traitées dans les conditions de droit commun.
Remarque :
Les écritures comptables diffèrent du traitement exposé ci-dessus lorsqu‘il s‘agit de la cessation
d’activité d’une entreprise individuelle.
Comptabilisation des écriture de partage des capitaux propres d’une société
Il convient de comptabiliser la répartition des capitaux propres subsistants entre les
associés.
Le partage fait apparaître un bonis de liquidation ou un mali de liquidation.
Les règles de partage figurent dans les statuts.
A défaut, les capitaux propres sont répartis, après remboursement du nominal des titres, entre les
associés en fonction de leur participation au capital social.
Les associés dont la responsabilité est indéfinie et solidaire peuvent être contraints à payer les
créanciers avec leurs fonds personnels.
La comptabilisation des écriture de partage des capitaux propres s’effectue en trois temps :
Restitution des mises des associés :
Débit des comptes de capitaux propres par le crédit des comptes 4567 « Associés – capital à
rembourser »
Répartition du résultat de liquidation :
Débit du compte 773 « Résultat de liquidation – Produits », crédit du compte 673 « Résultat de
liquidation – Charges » et débit ou crédit du compte 4567 « Associés – capital à rembourser » ;
Paiement des associés :
Débit du compte 4567 « Associés – capital à rembourser » et crédit du compte 512 « Banque ».
Reprise de l’exemple ci-dessous :
Voici les écritures de partage :
Comptabilisation de la restitution de leurs mises aux associés
Débit du compte 101 « Capital » pour 100 000.00,
Crédit du compte 4567 « Associés – capital à rembourser » pour 100 000.00,
Répartition du boni de liquidation
Débit du compte 773 « Résultat de liquidation – Produits » pour 10 000.00,
Débit du compte 106 « Réserves » pour 20 000 euros,
Crédit du compte 673 « Résultat de liquidation – Charges » pour 5 000.00
Crédit du compte 4567 « Associés – capital à rembourser » pour 25 000.00,
Mise en paiement du boni de liquidation
Débit du compte 4567 « Associés – capital à rembourser » pour 125 000.00,
Crédit du compte 512 « Banque » pour 125 000.00
Tous les comptes de la société se retrouvent ainsi soldé.

165
Fiscalement, le boni de liquidation génère une imposition particulière.
Conclusion :
les écritures comptables d’une cessation d’activité suivie d’une liquidation sont assez
simples en pratique.
Elles traduisent en termes comptables les opérations de liquidation :
Vente de l’actif, apurement du passif, calcul du résultat de liquidation, remboursement du
capital aux associés, répartition du résultat de liquidation et paiement éventuel des
associés.

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Transformation d’une société
Article 90
En cas de transformation d‘une société par actions ou à responsabilité limitée en une société de
personnes, chaque associé ou actionnaire de la société transformée est passible de l‘impôt sur le
revenu à raison de sa part dans les bénéfices, réserves et plus-values.
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L’échelonnement
Article 91
Lorsqu‘au cours d‘une année un contribuable a réalisé un revenu exceptionnel, tel que la plus-
value d‘un fonds de commerce ou la distribution de réserves d‘une société et que le montant de
ce revenu exceptionnel dépasse la moyenne des revenus nets d‘après lesquels ce contribuable a
été soumis à l‘impôt sur le revenu au titre des trois (03) dernières années, l‘intéressé peut
demander qu‘il soit réparti, pour l‘établissement de l‘impôt sur le revenu sur l‘année de sa
réalisation et les années antérieures non couvertes par la prescription.
Cette disposition est applicable pour l‘imposition de la plus−value d‘un fonds de commerce à la
suite du décès de l‘exploitant.
La même faculté est accordée au contribuable qui, par suite de circonstances indépendantes de sa
volonté, a eu, au cours d‘une même année, la disposition de revenus correspondants, par la date
normale de leur échéance, à une période de plusieurs années.
En aucun cas, les revenus visés au présent article ne peuvent être répartis sur la période
antérieure à leur échéance normale ou à la date à laquelle le contribuable a acquis les biens ou
exploitations ou entrepris l‘exercice de la profession, génératrice desdits revenus.
Les contribuables qui entendent bénéficier de cette disposition doivent formuler une demande
jointe à la déclaration annuelle de l‘impôt sur le revenu indiquant avec toutes les justifications
utiles, le total des revenus dont l‘échelonnement est sollicité, l‘origine des dits revenus et leur
répartition sur la période d‘échelonnement.
Remarque
Vous pouvez utiliser ce système lorsque le revenu exceptionnel dépasse la moyenne des revenus
imposables des 3 années précédant leur perception.
Ainsi, pour un revenu exceptionnel perçu en 2015, vous pouvez l‘échelonné sur les années 2012,
2013 et 2014.
Mr X à perçu au titre de 2015 un revenu exceptionnel de 50 000 000.00 suite à la cession d‘un
fond de commerce.
Si, il est imposé au titre de 2015
Base 50 000 000.00 droit du suivant barème = 17 368 000.00
Il à introduit une demande d‘échelonnement au titre des exercices 2012, 2013, 2014 et 2015

166
Activité fabrication
Répartition à part égale du montant de 50 000 000.00 / 4 = 12 500 000.00
Année 2012 bénéfice déclaré = déficit 5 000 000.00 + 12 500 000.00 droit = 2 493 000.00
Année 2013 bénéfice déclaré = 1 200 000.00 + 12 500 000.00 droit = 4 663 000.00
Année 2014 bénéfice déclaré = déficit 4 200 000.00 + 12 500 000.00 droit = 2 773 035.00
Année 1014 bénéfice déclaré = 500 000.00 + 12 500 000.00 droit = 4 418 000.00
Total droit = 14 347 035.00
Un gain de = 17 368 000.00 – 14 347 035.00 = 3 020 965.00 c‘est le but de l‘échelonnement
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REVENU IMPOSABLE DES ETRANGERS AYANT LEUR DOMICILE FISCAL EN
ALGERIE
Article. 92 du CIDTA
Modifié par l’article 2 de la loi de finances 2006.
Les contribuables de nationalité étrangère qui ont leur domicile fiscal en Algérie au sens de
l‘article 3 sont imposables conformément aux règles édictées par les articles 85 à 91.
-Soit à titre de propriétaire ou d‘usufruitier (même si ce propriétaire ou usufruitier l‘a donné en
location pendant la partie de l‘année où il ne l‘habite pas ou s‘il s‘agit d‘un étranger n‘ayant pas
résidé effectivement en Algérie au cours de l‘année d‘imposition) ;
-Soit à titre de locataire (lorsque la location est conclue soit par convention unique ou par
conventions successives pour une durée minimum d‘un an).
La possession d’un lieu de séjour principal :
Cette condition est remplie lorsque les contribuables sans disposer en Algérie d‘une habitation
justifient néanmoins d‘un titre d‘hébergement ou vivant à l‘hôtel pour des séjours longs ou
fréquents. En règle générale, la personne expatriée a le lieu de son séjour principal en Algérie si
elle réside au moins 183 jours par an.
L’exercice d’une activité professionnelle en Algérie :
Sont également considérées comme ayant leur domicile en Algérie, les personnes qui exercent en
Algérie une activité professionnelle, salariée ou non.
Le présent bulletin d‘information fiscal a pour objet de définir le régime fiscal applicable aux
expatriés.
Il fait le point sur la réglementation particulière des salariés résidant à l‘étranger et expose les
différentes situations fiscales que les expatriés peuvent avoir à connaître.
La possession d’un centre des principaux intérêts en Algérie
Il s'applique au lieu dans lequel le contribuable effectue ses principaux investissements, où il
possède le siège de son entreprise ou encore au pays dans lequel il perçoit la majeure partie de
ses revenus.
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REVENU IMPOSABLE DES ETRANGERS ET DES PERSONNES N’AYANT PAS
LEUR DOMICILE FISCAL EN ALGERIE
Article 93
1)- Les revenus de source algérienne des personnes qui n‘ont pas leur domicile fiscal en
Algérie sont déterminés selon les règles applicables aux revenus de même nature perçus par les
personnes qui ont leur domicile fiscal en Algérie.
2)- Sont considérés comme revenus de source algérienne :
a)- les revenus des propriétés sises en Algérie ou de droits relatifs à ces propriétés ;

167
b)- les revenus de valeurs mobilières algériennes, ainsi que les revenus de tous autres capitaux
mobiliers placés en Algérie ;
c)- les revenus d‘exploitations situées en Algérie ;
d)- les revenus tirés d‘activités professionnelles, salariées ou non, exercées en Algérie, ou
d‘opérations de caractère lucratif au sens de l‘article 22 et réalisés en Algérie ;
e)- modifié par l’article 7 de la loi de finances 2009, et modifié par l’article 2 de la loi de
finances pour 2017
Les plus values mentionnées à l‘article 77 et les profits tirés d‘opérations définies à l‘article 12,
lorsqu‘ils sont relatifs à des fonds de commerce exploités en Algérie ainsi qu‘à des immeubles
situés en Algérie ou à des droits immobiliers s‘y rapportant.
3)- Sont également considérés comme revenus de source algérienne lorsque le débiteur des
revenus a son domicile fiscal ou est établi en Algérie :
a)- les pensions et rentes viagères ;
b)- les produits définis à l‘article 22 et perçus par les inventeurs ou au titre de droits d‘auteur,
ainsi que tous les produits tirés de la propriété industrielle ou commerciale et des droits assimilés
;
c)- les sommes payées en rémunération des prestations de toute nature fournies ou utilisées en
Algérie.
Régime fiscal applicable aux expatriés domiciliés hors d’Algérie
Les personnes domiciliées hors d‘Algérie ne sont imposables en Algérie que si elles ont des
revenus de source algérienne.
a)- Expatriés domiciliés dans un pays n’ayant pas conclu de convention fiscale avec
L’Algérie
Aux termes des dispositions de l‘article 93-1-d du CIDTA, les revenus de source algérienne des
personnes qui n‘ont pas leur domicile fiscal en Algérie sont déterminés selon les règles
applicables aux revenus de même nature perçus par des personnes qui ont leur domicile fiscal en
Algérie.
Ces revenus sont imposables dans les conditions de droit commun.
Ainsi, les revenus perçus par une personne étrangère à l‘occasion de l‘exercice en
Algérie d‘une activité salariale, sont considérés comme des revenus de source algérienne.
Sont, en outre considérés comme des revenus de source algérienne, lorsque la personne qui les
verse, a son domicile ou est établi en Algérie (Article 93-3 du CIDTA) :
Les pensions et rentes viagères ;
Les produits définis à l‘article 22 du CIDTA et perçus par les inventeurs au titre des droits
d‘auteurs, ainsi que tous les produits tirés de la propriété industrielle ou commerciale et des
droits assimilés.
Les sommes payées en rémunération des prestations de toute nature fournies ou utilisées en
Algérie.
Les modalités d’imposition et de paiement
Les revenus salariaux versés aux expatriés ayant leur domicile fiscal hors d‘Algérie, sont aux
termes des dispositions de l‘article 104 du CIDTA soumis, à une retenue à la source en matière
d‘IRG, libératoire d‘impôt, calculée par mensualisation des revenus, sur la base du barème
progressif prévu à cet article.
L‘assiette des salaires est déterminée conformément aux articles 66, 67, 68 et suivants du
CIDTA.
Le régime de la retenue à la source dont le taux est fixé à l‘article 104 suscité s‘applique
également aux revenus énumérés à l‘article 33 du CIDTA lorsqu‘ils sont versés par des débiteurs
établis en Algérie à des expatriés ayant leur domicile fiscal hors d‘Algérie, font l‘objet d‘une
retenue à la source dont le taux est fixé par l‘article 104 suscité.

168
Ceux- ci sont tenus d‘effectuer la retenue à la source au moment du paiement de ces sommes.
Pour le calcul de cette retenue, les sommes versées en monnaie étrangère sont converties en
dinars au cours de change en vigueur à la date de signature du contrat ou de l‘avenant au titre
duquel sont dues les dites sommes (Article 108 du CIDTA).
Les retenues afférentes aux paiements pendant un mois déterminé doivent être versées dans les
vingt (20) premiers jours du mois suivant, à la caisse du receveur
dont relève le débiteur.
Chaque versement est accompagné d'un bordereau avis daté et signé par la partie versante et
indiquant sa désignation et son adresse, le mois au cours duquel les retenues ont été opérées, les
numéros des reçus délivrés à l'appui desdites retenues, les numéros du carnet d‘où sont extraits
ces reçus ainsi que le montant brut total des paiements mensuels effectués et le montant total des
retenues correspondantes (Article 110 du CIDTA).
Lorsque l‘expatrié perçoit d‘autres revenus que son salaire, il est tenu de faire une déclaration
annuelle avant le 1er avril de l‘ensemble de ses revenus réalisés au titre de l‘année précédente.
Remarque :
Le régime fiscal dérogatoire consistant à l‘application d‘une retenue à la source au taux de 20%
libératoire d‘IRG, aux salaires perçus par les personnels techniques et d'encadrement de
nationalité étrangère employés en Algérie par des sociétés étrangères exerçant des activités dans
des secteurs définis par l'arrêté interministériel du 4 juillet 1993 et qui perçoivent un revenu
mensuel brut minimum de 80.000 DA a été supprimé par la loi de finances pour 2010 pour être
aligné sur le régime général.
Désormais, les salaires des personnels susmentionnés sont soumis au même titre que les autres
revenus salariaux, au barème IRG mensuel.
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Les personnes qui n’ont pas leur domicile fiscal en Algérie
Article 94
Les personnes qui n‘ont pas leur domicile fiscal en Algérie, mais qui y possèdent une ou
plusieurs habitations, sont assujettis à l‘impôt sur le revenu global sur une base égale à cinq (05)
fois la valeur locative de cette ou de ces habitations, à moins que les revenus de source
algérienne des intéressés ne soient supérieurs à cette base, auquel cas le montant de ces revenus
sert de base à l‘impôt.
b)- Expatriés domiciliés dans un pays ayant conclu une convention fiscale avec
L’Algérie
Aux termes des dispositions de l‘article 4 du CIDTA, les personnes qui recueillent des revenus
dont l'imposition est attribuée à l'Algérie en vertu d'une convention fiscale conclue avec d'autres
pays, sont passibles de l‗IRG quelle que soit leur nationalité et quel que soit le lieu de leur
domicile fiscal.
L’expatrié est soumis uniquement à l’IRG (mission temporaire)
Au sens de l‘article 15 de la convention modèle OCDE, les rémunérations qu'un résident
d‘Algérie reçoit au titre d'un emploi salarié exercé dans un État ayant conclu une convention
avec l‘Algérie ne sont imposables en Algérie que dans le cas où les conditions cumulatives
suivantes sont réunies :
- Le salarié est considéré comme résident en Algérie, au sens de la convention ;
- Le salarié séjourne dans l'autre État pendant une période ou des périodes n'excédant pas au total
183 jours durant toute période de douze (12) mois commençant ou se terminant durant l'année
fiscale considérée ;
- Les rémunérations sont payées par un employeur ou pour le compte d'un employeur algérien

169
- La charge des rémunérations n'est pas supportée par un établissement stable que l'employeur
algérien possède à l‘étranger.
L’expatrié est soumis uniquement à l’impôt de l’Etat étranger
Cette imposition s‘effectue lorsque les conditions relatives aux missions temporaires ne sont pas
toutes réunies.
Remarque
Les rémunérations reçues au titre d'un emploi salarié exercé à bord d'un navire ou d'un aéronef
exploité en trafic international, sont imposables dans l'État contractant où le siège de direction
effective de l'entreprise est situé (Article 15 – convention modèle OCDE).
C)- Expatriés domiciliés à l’étranger disposant d’une habitation en Algérie
Les personnes qui n'ont pas leur domicile fiscal en Algérie au sens des dispositions de l‘article 3
du CIDTA, mais qui y possèdent une ou plusieurs habitations, sont assujettis à l‘IRG sur une
base égale à cinq (05) fois la valeur locative fiscale de cette ou de ces habitations (Art. 94 –
CIDTA).
L’imposition ne s’applique pas :
- aux contribuables bénéficiant de revenus de source algérienne dont le montant est supérieur à
cette base, auquel cas le montant de ces revenus servira de base à l‘impôt. A titre d‘exemple un
contribuable qui dispose en Algérie d‘une maison dont la valeur locative est de 144.000 DA et
perçoit au titre de la même année une pension de retraite de 180.000 DA. Il n‘est imposé que sur
sa seule pension de retraite (supérieure à la base forfaitaire) ;
- aux expatriés domiciliés dans un pays ayant conclu une convention fiscale avec l‘Algérie.
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La possession d’un lieu de séjour principal
Article 95
Les personnes n‘ayant pas leur domicile fiscal en Algérie mais y réalisant des revenus tirés de
propriétés, exploitations ou professions sises ou exercées en Algérie, sont tenues dans les
vingt (20) jours de la demande qui leur est adressée à cet effet par le service des impôts directs,
de désigner un représentant en Algérie autorisé à recevoir les communications relatives à
l‘assiette, au recouvrement et au contentieux de l‘impôt.
La possession d’un lieu de séjour principal :
Cette condition est remplie lorsque les contribuables sans disposer en Algérie d‘une habitation
justifient néanmoins d‘un titre d‘hébergement ou vivant à l‘hôtel pour des séjours longs ou
fréquents. En règle générale, la personne expatriée a le lieu de son séjour principal en Algérie si
elle réside au moins 183 jours par an.
L’exercice d’une activité professionnelle en Algérie :
Sont également considérées comme ayant leur domicile en Algérie, les personnes qui exercent en
Algérie une activité professionnelle, salariée ou non.
Le présent bulletin d‘information fiscal a pour objet de définir le régime fiscal applicable aux
expatriés.
Il fait le point sur la réglementation particulière des salariés résidant à l‘étranger et expose les
différentes situations fiscales que les expatriés peuvent avoir à connaître.
La possession d’un centre des principaux intérêts en Algérie
Il s'applique au lieu dans lequel le contribuable effectue ses principaux investissements, où il
possède le siège de son entreprise ou encore au pays dans lequel il perçoit la majeure partie de
ses revenus.
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170
REVENU DE L’ANNEE DE L’ACQUISITION D’UN DOMICILE EN ALGERIE
Article 96
Lorsqu‘un contribuable précédemment domicilié à l‘étranger transfère son domicile en Algérie,
les revenus dont l‘imposition est entraînée par l‘établissement du domicile en Algérie ne sont
comptés que du jour de cet établissement.
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REVENUS DE L’ANNEE DU TRANSFERT DU DOMICILE A L’ETRANGER OU DE
L’ABANDON DE TOUTE RESIDENCE EN ALGERIE
Article 97
1)- Le contribuable domicilié en Algérie qui transfère son domicile à l‘étranger est passible de
l‘impôt sur le revenu global à raison des revenus dont il a disposé pendant l‘année de son départ
jusqu‘à la date de celui-ci, des bénéfices industriels et commerciaux qu‘il a réalisé depuis la fin
du dernier exercice taxé, et de tout revenu qu‘il a acquis sans en avoir la disposition
antérieurement à son départ.
Les revenus visés à l‘alinéa précédent sont imposés d‘après les règles applicables au 1er Janvier
de l‘année du départ.
En ce qui concerne les revenus évalués forfaitairement, le montant du forfait est réduit s‘il y a
lieu, suivant la durée de la période écoulée entre le 1er Janvier et la date de départ.
2)- Une déclaration provisoire des revenus imposables en vertu du 1) est produite dans les dix
jours qui précèdent le changement de résidence.
Elle est soumise aux règles et sanctions prévues à l‘égard des déclarations annuelles.
Elle peut être complétée, s‘il y a lieu, jusqu‘à l‘expiration des trois (03) premiers mois de l‘année
suivant celle du départ. A défaut de déclaration rectificative souscrite dans ce délai, la
déclaration provisoire est considérée comme confirmée par l‘intéressé.
3)- Les mêmes règles sont applicables dans le cas d‘abandon de toute résidence en Algérie.
Transfert du domicile à l’étranger ou abandon de toute résidence en Algérie
Les contribuables domiciliés en Algérie qui transfèrent leur domicile à l'étranger ou abandonnent
toute résidence sont passibles de l‘IRG pour l‘ensemble des revenus dont ils ont disposé pendant
l'année de leur départ jusqu'à la date de celui-ci, des bénéfices industriels et commerciaux qu'ils
ont réalisé depuis la fin du dernier exercice taxé, et de tout revenu qu'ils ont acquis sans en avoir
la disposition antérieurement à leur départ.
A titre d‘exemple, un salarié installé à l‘étranger en date du 29 décembre 2008 ayant reçu un
chèque le 25 décembre 2008 et qu‘il ne l‘a pas encaissé au 31 décembre, sera tout de même
imposé sur le montant du chèque au titre de l‘année 2008.
Ces revenus sont imposés d'après les règles applicables au 1er Janvier de l'année du départ.
En ce qui concerne les revenus évalués suivant un régime forfaitaire d‘imposition , le montant du
forfait est réduit s'il y a lieu, suivant la durée de la période écoulée entre le 1er Janvier et la date
de départ.
Modalités de déclaration (Article 97-2 du CIDTA)
Ces contribuables doivent produire une déclaration provisoire des revenus imposables dans les
dix (10) jours qui précèdent le changement de résidence.
Cette déclaration est soumise aux règles et sanctions prévues à l'égard des déclarations annuelles.
Elle peut être complétée, s'il y a lieu, jusqu'à l'expiration des trois (03) premiers mois de l'année
suivant celle du départ. A défaut de déclaration rectificative souscrite dans ce délai, la
déclaration provisoire est considérée comme confirmée par l'intéressé.
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171
EVALUATION FORFAITAIRE MINIMUM DU REVENU IMPOSABLE D’APRES
CERTAINS ELEMENTS DU TRAIN DE VIE
Article 98
Sauf justification contraire fournie par le contribuable, le revenu imposable ne peut être inférieur
à une somme forfaitaire déterminée en appliquant à certains éléments du train de vie le barème
ci-après, à la condition toutefois, que ladite somme soit au moins égale au seuil d‘imposition
prévu au barème de l‘impôt sur le revenu global. du train de
1)- Résidence principale, à l‘exclusion des locaux à caractère professionnel.
2)- Résidences secondaires.
3)- Gens de maison : pour chaque personne âgée de moins de 60 ans.
4)- Voitures automobiles destinées au transport des personnels.
La base ainsi déterminée est réduite de moitié pour les voitures qui sont affectées principalement
à un usage professionnel.
Cette réduction n‘est applicable que pour un seul véhicule.
5)- Caravanes.
6)- Bateaux de plaisance à moteur fixe amovible ou hors bord, d‘une puissance réelle d‘au moins
20 chevaux vapeur et d‘une valeur d‘au moins 8.000 DA.
− 20 premiers chevaux ..........… − par cheval-vapeur supplémentaire toutefois, la 3 fois la valeur
locative actuelle courante. 8 fois la valeur locative actuelle. 15.000 DA indexé sur le point
indiciaire.
Valeur de la voiture avec abattement de 20% après un an d‘usage et de 10 % supplémentaire par
année pendant les 04 années suivantes. Idem ...... 6.000 DA actualisé au taux officiel de l‘indice
des prix. 200 DA actualisé au taux officiel de l‘indice des prix. Puissance n‘est comptée que pour
75 %, 50 % ou 25 % en ce qui concerne les bateaux construits respectivement depuis plus de 5
ans, 15 ans et 25 ans.
La puissance obtenue est arrondie s‘il y a lieu à l‘unité immédiatement inférieure.
7)- Yachts ou bateaux de plaisance à voile avec ou sans moteur auxiliaire jaugeant au moins 5
tonneaux de jauge internationale :
- pour les 5 premiers tonneaux.
- pour chaque tonneau supplémentaire :
- de 6 à 25 tonneaux,
- au dessus de 25 tonneaux.
16.500 DA actualisé au taux officiel de l‘indice des prix.
3.000 DA actualisé au taux officiel de l‘indice des prix.
6.000 DA actualisé au taux officiel de l‘indice des prix.
Toutefois, le tonnage n‘est compté que pour 75 %, 50 % ou 25 % en ce qui concerne les yachts
ou bateaux de plaisance construits respectivement depuis plus de 5 ans, 15 ans et 25 ans.
Le tonnage ainsi obtenu est arrondi, s‘il y a lieu, à l‘unité immédiatement inférieure.
8)- Avions de tourisme : par cheval-vapeur de la puissance réelle de chaque avion 9.
Chevaux de course. 45.000 DA actualisé au taux officiel de l‘indice des prix.
30.000 DA actualisé au taux officiel de l‘indice des prix.
Les éléments dont il est fait état pour le calcul du revenu minimum sont ceux dont le
contribuable visé à l‘article 6 a disposé personnellement pendant l‘année précédant celle de
l‘imposition.
Sont déduits de la somme forfaitaire déterminée en vertu du présent article, tous les revenus dont
le contribuable justifie avoir eu la disposition au cours de l‘année considérée et qui sont
affranchis, à un titre quelconque, de l‘impôt sur le revenu global.
Dans certains cas, le contribuable peut être taxé sur son train de vie et ses signes extérieurs
de richesse par l'administration fiscale.

172
Quand les revenus déclarés du contribuable sont manifestement sans rapport avec le train de vie
affiché, l'administration peut recalculer le revenu du contribuable selon un système d'évaluation
forfaitaire en fonction des signes extérieurs du train de vie.
L'application de ce barème aboutit à une évaluation forfaitaire du revenu.
Evaluation forfaitaire du revenu
La base forfaitaire est évaluée en tenant compte de huit éléments de train de vie dont le
contribuable et les membres de son foyer fiscal ont disposé au cours de l'année considérée.
Ces éléments de train de vie sont pris en compte dès lors que le contribuable en a bénéficié,
même s'il n'est pas le propriétaire ou le titulaire en titre.
Quand le contribuable n'a bénéficié de ces éléments que pendant une fraction de l'année, la base
forfaitaire est réduite prorata temporis.
Quand plusieurs contribuables disposent en même temps de ces éléments de train de vie, la base
forfaitaire du contribuable concerné est évaluée en proportion de ses droits.
La procédure de taxation sur « les signes extérieurs » ne peut être enclenchée que si les deux
conditions suivantes sont réunies.
1)- L'évaluation forfaitaire, calculée par l'administration, doit être supérieure à 120 000.00
2)- L'évaluation forfaitaire doit être supérieure d'au moins un tiers au montant du revenu net
global déclaré par le contribuable.
Dans le cadre de cette procédure, le contribuable ne peut pas déduire de ce revenu évalué
forfaitairement les charges normalement déductibles du revenu.
La décision d'appliquer cette procédure doit être prise par un agent ayant au moins le rang
d'inspecteur.
Une fois déterminée la base forfaitaire imposable, l'administration envoie une notification de
redressement au contribuable dans le cadre normal de la procédure contradictoire.
Le contribuable peut donc notamment justifier son train de vie en prouvant, par exemple, qu'il a
« consommé » tout ou partie de son patrimoine.
Contrôle sur pièces et droit d'information
Au-delà du contrôle fiscal purement formel (vérification des dates, des noms, etc.), elle peut
effectuer un « contrôle sur pièces », dans ses bureaux, des déclarations et documents fournis par
le contribuable.
Elle peut compléter les informations en sa possession par des demandes auprès de tiers dans le
cadre du droit de communication ou auprès du contribuable dans le cadre de demandes
d'éclaircissements ou de justifications.
Elle peut enfin exercer son pouvoir de contrôle lors de vérifications de comptabilité, d'examens
contradictoires de l'ensemble de la situation fiscale personnelle (VASF), de vérifications
particulières ou encore lors de contrôles matériels.
Droit de communication
Le droit de communication a une portée encore plus étendue que le pouvoir de vérification
puisqu'il permet non seulement de prendre connaissance des documents comptables d'un
contribuable, mais, également, de recueillir auprès de tiers tous renseignements permettant de
recouper, et ainsi de vérifier, les déclarations déposées par le contribuable lui-même.
Ce droit de communication peut être exercé auprès des entreprises privées y
compris notaires, avocats, experts-comptables, etc.), des tribunaux, des organismes de sécurité
sociale, des administrations publiques.
Il peut porter sur toutes les pièces comptables et les différents documents juridiques (procès-
verbaux d'assemblées, registres de cessions d'actions, etc.).
Les renseignements individuels, portant sur l'identité ou l'adresse des personnes ou d'ordre
économique ou financier, recueillis au cours des enquêtes statistiques ne peuvent en aucun cas
être utilisés à des fins de contrôle fiscal.

173
L'administration peut aussi formuler des demandes de renseignements à des personnes non
tenues à ce droit de communication.
Ces personnes ne sont alors pas obligées de répondre aux informations demandées.
L'administration, après avoir adressé un avis de passage, prend connaissance des documents
demandés au siège des organismes concernés.
Demande d'informations
Demande de renseignements
La simple demande de renseignements n'est soumise à aucun formalisme particulier.
Elle vise simplement à compléter les informations dont dispose l'administration fiscale.
Aucun délai de réponse n'est imposé au contribuable, qui n'est donc pas tenu d'y répondre.
Une absence de réponse tend naturellement à déclencher une procédure plus contraignante...
Demande d'éclaircissements
Il s'agit ici de demander des informations complémentaires pour éclairer certaines insuffisances
ou contradictions relevées dans les déclarations du contribuable.
La demande d'éclaircissements ne peut porter que sur les éléments mentionnés dans la
déclaration de revenus du contribuable.
Le délai de réponse dont dispose le contribuable ne peut être inférieur à un mois.
Et celui-ci peut solliciter, par écrit, un délai complémentaire.
Si la réponse du contribuable paraît insuffisante, l'administration peut formuler une seconde
demande sur les points concernés.
Dans ce cas, le délai de réponse ne peut être inférieur à un mois.
Si elle n'obtient pas de réponse dans les délais impartis, l'administration peut enclencher une
procédure de taxation d'office.
Demande de justifications
L'administration peut demander au contribuable des justifications, c'est-à-dire des
éléments de preuve :
- sur sa situation et ses charges de famille,
- sur les charges retranchées du revenu net global ou ouvrant droit à une réduction d'impôt,
- sur ses avoirs ou revenus d'avoirs à l'étranger,
- sur tous les éléments servant de base au calcul du revenu foncier,
- ou encore quand elle a réuni des éléments prouvant que le contribuable peut avoir des revenus
plus importants que ceux qu'il a déclarés.
Contrairement à la VASF, l'administration ne peut exiger, dans ce cadre, le détail des dépenses
du contribuable (relevées de comptes, etc.).
Le délai de réponse dont dispose le contribuable ne peut être inférieur à un mois.
Et celui-ci peut solliciter, par écrit, un délai complémentaire.
Si la réponse du contribuable paraît insuffisante, l'administration peut formuler une seconde
demande sur les points concernés.
Dans ce cas, le délai de réponse ne peut être inférieur à un mois.
Si elle n'obtient pas de réponse dans les délais impartis, l'administration peut enclencher une
procédure de taxation d'office.
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Déclarations des contribuables
Article 99
Modifié par l’article 4 de la loi de finances 2010 et l’article 67 de la loi de finances pour 2017
1)- les personnes assujetties à l‘impôt sur le revenu global sont pour l‘établissement dudit impôt,
tenues de souscrire et de faire parvenir, au plus tard le 30 Avril de chaque année, à l‘inspecteur

174
des impôts directs du lieu de leur domicile, une déclaration de leur revenu global l’imprimé de
la déclaration, pouvant être remis sous format électronique, est fourni par l’administration
fiscale
Lorsque le délai de dépôt de la déclaration expire un jour de congé légal, l‘échéance est reportée
au premier jour ouvrable qui suit.
Sont également soumis à cette obligation, les salariés qui perçoivent des revenus salariaux ou
non salariaux, en sus de leur salaire principal, primes et indemnités y relatives, à l‘exception :
- des salariés disposant d‘un seul salaire ;
- des personnes exerçant en sus de leur activité principale de salariées, une activité
d‘enseignement ou de recherche à titre vacataires ou associées dans les établissements
d‘enseignement.
2)- Les contribuables préalablement autorisés par l‘assemblée populaire communale à exercer
une activité commerciale ou artisanale et de prestations de services par colportage ou sur le mode
ambulant portant sur des marchandises produites localement, sont tenus de produire la
déclaration visée au paragraphe 1 ci-dessus.
3)- Les déclarations mentionnent séparément le montant des revenus de quelque nature qu‘ils
soient, encaissés directement, d‘une part en Algérie et, d‘autre part, à l‘étranger.
4)- Sont assujetties à la déclaration prévue au paragraphe 1 quel que soit le montant de leur
revenu, les personnes qui ont la disposition d‘un ou plusieurs des éléments ci-après: automobiles
de tourisme, yachts ou bateaux de plaisance, avions de tourisme, domestiques, précepteurs,
préceptrices et gouvernantes, ainsi que celles qui ont à leur disposition une ou plusieurs
résidences secondaires, permanentes ou temporaires en Algérie ou hors d‘Algérie.
La déclaration prévue au paragraphe 1 est également obligatoire dans les villes de plus de 20.000
habitants, les chefs lieux de wilaya et leurs banlieues, pour les personnes dont la valeur locative
de la résidence excède 600 DA par an.
Pour les personnes visées aux articles 93 et 94, la déclaration est limitée à l‘indication des
revenus définis par ces dispositions.
Lieu de dépôt de la déclaration
Inspection des impôts du lieu de votre domicile fiscal.
Date limite de dépôt de la déclaration
Au plus tard le 30 Avril de chaque année.
Imprimé à utiliser
Série G n° 01
Personnes devant souscrire la déclaration
- Les personnes physiques qui réalisent des bénéfices professionnels.
- Les personnes physiques qui réalisent des revenus des exploitations agricoles.
- Les personnes physiques qui réalisent des revenus provenant de la location d‘immeubles bâtis
ou non bâtis, y compris les terrains agricoles ; ainsi que ceux provenant de la location à titre civil
de biens immeubles à usage d‘habitation.
- Les personnes bénéficiaires de certains revenus de capitaux mobiliers.
- Les salariés qui perçoivent des revenus salariaux ou non salariaux en sus de leur salaire
principal, primes et indemnités y relatives à l‘exception: des salariés disposant d‘un seul salaire ;
des personnes exerçant en sus de leur activité principale de salarié une activité d‘enseignement
ou de recherche à titre vacataire ou associé dans les établissements d‘enseignement (art 99 - 1 du
CIDTA).
Documents à joindre à la déclaration
- Etat des personnes qui sont considérées fiscalement à votre charge ;
- Etat des charges à déduire de votre revenu global ;

175
- Etat relatif aux éléments de train de vie.
Déclaration globale des revenus

Nature de IRG – art 99 CIDTA.


l’impôt
Lieu de dépôt Inspection des impôts du lieu de votre domicile fiscal
de
la déclaration
Date limite de Au plus tard le 30 Avril de chaque année.
dépôt de la
déclaration
Imprimé à Série G n°1
utiliser
Personnes -Les personnes physiques qui exercent une activité
devant industrielle, commerciale, artisanale, non commerciale
souscrire la ou agricole.
déclaration -Les personnes physiques qui réalisent des revenus
provenant de la location d’immeubles bâtis ou non bâtis,
y compris les terrains agricoles ; ainsi que ceux
provenant de la location à titre civil de biens immeubles
à usage d’habitation.
-Les personnes bénéficiaires de certains revenus de
capitaux mobiliers .
-Les salariés qui perçoivent des revenus salariaux ou non
salariaux en sus de leur salaire principal, primes et
indemnités y relatives à l’exception: des salariés
disposant d’un seul salaire ; des personnes exerçant en
sus de leur activité principale de salarié une activité
d’enseignement ou de recherche à titre vacataire ou
associé dans les établissements d’enseignement (art 99 -
1 du CIDTA).
Documents à
joindre à la -Etat des personnes qui sont considérées fiscalement à
déclaration votre charge ;
-Etat des charges à déduire de votre revenu global ;
-Etat relatif aux éléments de train de vie.

---------------oo00oo--------------
Les déclarants doivent fournir toutes indications
Article 100
Les déclarants doivent fournir toutes indications nécessaires au sujet de leur situation et leurs
charges de famille.
Ils doivent également pour avoir droit au bénéfice des déductions prévues à l‘article 85 produire
l‘état des charges à retrancher de leur revenu en vertu dudit article.
Cet état précise :

176
- en ce qui concerne les dettes contractées et des rentes payées à titre obligatoire, le nom et le
domicile du créancier, la nature ainsi que la date du titre constatant la créance et s‘il y a lieu, la
juridiction dont émane le jugement ; enfin, le chiffre des intérêts ou arrérages annuels.
- pour les impôts directs et les taxes assimilées, à l‘exception de l‘impôt sur le revenu global
supporté par le contribuable, la nature de chaque contribution, le lieu d‘imposition, l‘article du
rôle et le montant de la cotisation.
---------------oo00oo--------------
Les contribuables sont également tenus de déclarer les éléments ci-après énumérés :
loyer ou valeur locative et adresse
Article 101
1)- de l‘habitation principale ;
2)- des résidences secondaires en Algérie et hors d‘Algérie.
- automobiles de tourisme, caravanes, yachts ou bateaux de plaisance, avions de tourisme et
puissance ou tonnage de chacun d‘eux ;
- domestiques, précepteurs, préceptrices et gouvernantes.
Les éléments à retenir sont ceux dont le contribuable visé à l‘article 6−1 a disposé pendant
l‘année précédente.
---------------oo00oo--------------
Prorogation de délai de production de la déclaration annuelle
Article 102
Modifié par l’article 5 de la loi de finances 2010.
En cas de force majeure, le délai de production de la déclaration annuelle accompagnée des
documents annexes obligatoires peut être prorogé par décision du ministre chargé des finances.
Cette prorogation ne peut toutefois excéder deux (02) mois.
---------------oo00oo--------------
La déclaration, pouvant être remis sous format électronique, est fourni par
l’administration fiscale».
Article 103
Modifié par l’article 67 de la loi de finances pour 2017
Toutes les déclarations sont rédigées sur des l’imprimé de la déclaration, pouvant être remis
sous format électronique, est fourni par l’administration fiscale».
L‘inspecteur des impôts doit délivrer un récépissé aux contribuables.
Dans le cas de cession, cessation d‘entreprise ou de l‘exercice de la profession ou de décès, les
déclarations y afférentes doivent êtres souscrites dans les conditions prévues à l‘article 132.
---------------oo00oo--------------
Calcul de l’impôt
A) - TAUX APPLICABLES :
Article 104 nouvelle rédaction
Modifié par les articles 10 de la loi de finances 1995, 10 de la loi de finances 1996, 9 de la loi
de finances 1997,6, 10 et 11 de la loi de finances 1998, 8 et 10 de la loi de finances 1999, 10
de la loi de finances 2001, 14 à 17 de la loi finances 2003, 5 et 7 de la loi de finances 2005, 3

177
de la loi finances 2006, 5 de la loi de finances 2008, 7 de la loi finances 2009, 6 de la loi
finances 2010 et 2 de la loi finances complémentaire 2010 et 8 de la loi de finances 2015, et
modifié par l’article 2 de la loi de finances pour 2017.
L‘impôt sur le revenu global est calculé suivant le barème progressif ci-après
FRACTION
N‘excédant pas 120.000 DA 0% 0
De 120.001 DA à 360.000 DA 20 % 48 000.00
De 360.001 DA à 1.440.000 DA 30 % 324 000.00
Supérieure à x1.440.000 DA 35 %

Les revenus visés à l‘article 66 du code des impôts directs et taxes assimilées bénéficient d‘un
abattement proportionnel sur l‘impôt global égal à 40%.
Toutefois l‘abattement ne peut être inférieur à 12.000 /an ou supérieur à 18.000DA/ an (soit entre
1000 et 1.500DA /mois).
En outre, les revenus des travailleurs handicapés moteurs, mentaux, non-voyants ou sourds-
muets, ainsi que les travailleurs retraités du régime général bénéficient d‘un abattement
supplémentaire sur le montant de l‘impôt sur le revenu global, dans la limite de 1.000 DA par
mois, égal à :
- 80%, pour un revenu supérieur ou égal à 20.000 DA et inférieur à 25.000 DA;
- 60%, pour un revenu supérieur ou égal à 25.000 DA et inférieur à 30.000 DA;
- 30%, pour un revenu supérieur ou égal à 30.000 DA et inférieur à 35.000 DA;
- 10%, pour un revenu supérieur ou égal à 35.000 DA et inférieur à 40.000 DA.
En outre, les rémunérations versées au titre d‘un contrat d‘expertise ou de formation donnent lieu
à l‘application d‘un abattement de 20 %.
Toutefois, les revenus énumérés aux articles 33-1, 33-2, 54, 60 et 66 donnent lieu à une retenue à
la source dont les modalités de versement sont fixées par les articles 108 à 110 et 121 à 130 du
code des impôts directs et taxes assimilées.
Le taux de la retenue à la source applicable aux produits visés aux articles 45 à 48 est fixé à 15%
libératoire d‘impôt.
Ce taux est ramené à 10% pour les produits perçus par les personnes autres que celles visées à
l‘alinéa 2 de l‘article 54 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Le taux des retenues à la source prévues à l‘article 33-3 du code des impôts directs et taxes
assimilées est fixé à 24%.
Pour les revenus des créances, dépôts et cautionnements, le taux de la retenue est fixé à 10 %.
Toutefois, ce taux est fixé à 50%, libératoire d‘impôt, pour les produits des titres anonymes ou au
porteur.
Pour les intérêts produits par les sommes inscrites sur les livrets ou comptes d‘épargne des
particuliers, le taux de la retenue est fixé à :
- 1%, libératoire de l‘impôt pour la fraction des intérêts inférieure ou égale à 50.000 DA ;
- 10 %, pour la fraction des intérêts supérieure à 50.000 DA.
En ce qui concerne les traitements, salaires, pensions et rentes viagères au sens de l‘article 66, la
retenue est calculée, par mensualisation des revenus, sur la base du barème ci-dessus.
En outre, le même mode de prélèvement s‘applique aux pensions et rentes viagères payées à des
personnes dont le domicile fiscal est situé hors d‘Algérie.
Les rémunérations, indemnités, primes et allocations visées aux paragraphes 4 et 5 de l‘article 67
du présent code, ainsi que les rappels y afférents, sont considérées comme une mensualité

178
distincte et soumises à la retenue à la source de l‘impôt sur le revenu global au taux de 10%, sans
application d‘abattement.
Cette retenue est libératoire sauf dans le cas de rémunérations provenant des activités
occasionnelles à caractère intellectuel lorsque leur montant global annuel excède deux millions
de dinars (2.000.000 DA).
Les plus-values de cession d’actions ou de parts sociales réalisées par les personnes physiques
résidentes donnent lieu à une imposition au taux de 15 %, libératoire d‘impôt sur le revenu
global.
Toutefois, ces plus-values sont exonérées de l‘impôt lorsque leur montant est réinvesti.
Par réinvestissement
il faut entendre la souscription des sommes équivalentes aux plus-values générées par la cession
d‘actions ou de parts sociales, au capital d‘une ou plusieurs entreprises et se traduisant par
l‘acquisition d‘actions ou de parts sociales.
Régime fiscal des plus values de cession de valeurs mobilières réalisées par les personnes
physiques:
Conformément aux dispositions de 12-9 du CIDTA, les plus values en cause réalisées par des
personnes physiques, à l'occasion de la cession à titre onéreux de valeurs mobilières, relèvent de
l'IRG.
Elle résulte de la différence entre le prix effectif de la cession des titres ou droits nets diminué
des frais et taxes acquittés par le cédant, et leur pris effectif d'acquisition.
Le montant de l'impôt dû étant obtenu par l'application du barème IRG repris à l'article
104 CIDTA.
Les plus-values de cession d‘actions ou de parts sociales réalisées par les personnes physiques
résidentes donnent lieu à une imposition au taux de 15 %, libératoire d‘impôt sur le revenu
global.
Toutefois, ces plus-values sont exonérées de l‘impôt lorsque leur montant est réinvesti.
Par réinvestissement il faut entendre la souscription des sommes équivalentes aux plus-values
générées par la cession d‘actions ou de parts sociales, au capital d‘une ou plusieurs entreprises et
se traduisant par l‘acquisition d‘actions ou de parts sociales.
Calcul de la valeur de cession de la part sociale:
S'agissant des modalités de détermination de la plus value dégagée, il convient au préalable de
calculer la valeur réelle de cession de chaque part, laquelle, par référence aux règles du droit
comptable est déterminée suivant la valeur mathématique du titre social, dont le montant y
relatif est celui découlant du ratio repris, ci après, tiré de certains postes comptables figurant au
bilan fiscal du dernier exercice clos précédant la cession desdites parts:
valeur mathématique de chaque part social =
(actif net réel au 31 décembre du dernier exercice clos précédant la cession de parts sociales) / le
nombre total des parts sociales cédées et non cédées constituant l'ensemble du capital statutaire
de la société à la date de la survenance de ladite cession.
Pour ce qui est de l'actif net réel, il est calculé comme suit:
Actif net réel = total de l'actif-frais préliminaires- (dettes + provisions pour pertes et charges
justifiées)
Observations:
Par capital statutaire, il y a lieu de comprendre le capital initial de la société, consigné sur l'acte
notarié constitutif de cette dernière, ainsi que toute augmentation ou diminution dudit capital
opérée selon la procédure suscitée (notarié), ponctuée par la publication légale requise au sein du
(BOAL), ainsi que la modification de son registre du commerce.

179
- il n'est pris en compte que les provisions employées, c'est à dire celles ayant été affectées à la
couverture d'une perte ou charge effectivement survenue, dûment justifiée par les pièces
correspondantes.
- concernant la valeur initiale de chaque part sociale, il appartient de retenir la valeur nominale
statutaire à la date de la prise de participation dans le capital de la société par chaque associé, en
se référant à cet égard à l'acte notarié établi à cet effet.
3)- calcul de la plus value taxable:
la plus value réalisée par chaque associé découle de la différence suivante:
((valeur réelle de la part sociale à la clôture du dernier exercice clos précédant la cession X
nombre de parts sociales détenues par chaque associé) - (droit nets des frais et taxes acquittés sur
cession de ces parts)) -(valeur nominale de la part sociale à la date d'entrée dans le capital de la
société de chaque associé X nombre de part sociales détenues par chaque associé).
La différence positive dégagée correspond à la plus value réalisé et doit être portée distinctement
à la connaissance de chaque associé, en observant la procédure contradictoire dans la notification
des impositions IRG établies.
Chaque associé doit être destinataire d'un rôle d'imposition distinct.
Exemple
Mr Haroun, qui détient 30 % des parts sociales dans une SARL, capital de 2 000 000.00 / 100
= 20 000.00 la part, il décide de céder ces parts aux deux associes en 2017,
Prix de vente déclaré 600 000.00
Frais d‘acte et enregistrement = 60 000.00
Le service de l‘assiette de lieu de siège reçoit un extrait, de ce fait il doit déterminer la valeur
réelle de la cession de la part.
Au 31/12/2016, Actif = Passif = 50 900 000,00,
Dettes 900 000.00
PASSIFS NON-COURANTS :
Emprunts et dettes financières 400 000.00
Impôts (différés et provisionnés 100 000.00
Autres dettes non courantes 100 000.00
PASSIFS COURANTS:
Fournisseurs et comptes rattachés 100 000.00
Impôts 100 000.00
Autres dettes 100 000.00
Actif net 50 000 000.00
Nombre de part = 100
Valeur réel de la part = 50 000 000.00 / 100 = 500 000.00
Il détient 30 % des part = 30 parts X 500 000.00 = 15 000 000.00
Calcul de la plus values = 15 000 000.00 – (60 000.00 + 600 000.00) = 14 340 000.00
Plus values imposable = 14 340 000.00
C4 primitif et définitif transmis
Un bulletin D 3 est transmis à l‘inspection domicile pour l‘établissement de rôle de
régularisation
Base imposable = 14 340 000.00
Droit = 14 340 000.00 X 15 % = 2 151 000.00
Pénalité = 2 151 000.00 X 25 % = 537 750..00
Total = 2 688 750.00
Les plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis ou non bâtis visées à l’article
77, sont soumises à l’impôt sur le revenu global au taux de 5 %, libératoire d’impôt.

180
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Dons éligibles à la réduction d’impôt
Article 105
Les sommes correspondant à des dons et versements effectués par les contribuables domiciliés
en Algérie au profit de certains organismes (organismes d'intérêt général, associations reconnues
d'utilité publique) bénéficient d‘une réduction d‘impôt sur le revenu. (Art 18 de LFC2001).
Cette réduction concerne uniquement l‘impôt sur le revenu global (IRG).
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Le crédit d’impôt
Article106
Modifié par les articles 11 de la loi de finances 1995, 3 de la loi de finances 2006 et 5 de la
loi de finances 2007.
La retenue à la source opérée à raison des revenus de créances, dépôts et cautionnements visés à
l‘article 55 du présent code ouvre droit au profit des bénéficiaires, à un crédit d‘impôt d‘un
montant égal à cette retenue qui s‘impute sur l‘impôt sur le revenu émis par voie de rôle.
Toutefois, le crédit d‘impôt accordé au titre de la retenue à la source opérée sur les intérêts
produits par les sommes inscrites sur les livrets d‘épargne ou les comptes d‘épargne-logement,
est égal à la
fraction de la retenue correspondant à l‘application du taux de 10 % prévu à l‘article 104 du code
des impôts directs et taxes assimilées.
I)- Le crédit d’impôt :
Le crédit d‘impôt est une technique qui consiste à permettre la déduction du montant de l‘impôt
annuel, Impôt sur les bénéfices des sociétés ou Impôt sur le revenu global, la somme qui a été
prélevée par voie de retenue à la source au titre de ces impôts.
II)- Impositions ouvrant droit au crédit d’impôt :
Les retenues à la source ouvrant droit à un crédit d‘impôt sont :
- La retenue à la source de l‘IRG sur les produits des actions et parts sociales et les revenus
assimilés.
Elle est calculée au taux de 20% sur le montant brut des sommes perçus à ce titre et ouvre droit à
un crédit d‘impôt d‘égal montant.
- La retenue à la source de l‘IRG sur les jetons de présence, tantièmes et autres rémunérations
versées à des personnes en raison de leur qualité de membre d‘un conseil d‘administration ou de
surveillance de sociétés.
Elle est prélevée au taux de 15% sur le montant brut des sommes perçus à ce titre et ouvre droit à
un crédit d‘impôt d‘égal montant, sauf dans le cas ou la retenue est libératoire
- Le retenue à la source de l‘IRG ou de l‘IBS sur les revenus des créances, dépôts et
cautionnements.
Elle est calculée au taux de 10% sur le montant brut des sommes perçus à ce titre et ouvre droit à
un crédit d‘impôt d‘égal montant, à l‘exception des bons de caisse anonymes dont la retenue est
calculée au taux de 30% et revêt le caractère libératoire.
- la retenue à la source de l‘IRG sur les intérêts produits par les sommes inscrites sur les livrets
d‘épargne, les comptes d‘épargne-logement et par les placements et dépôts à terme de plus de
cinq ans et sur les revenus des obligations, actions ou parts des organismes de

181
placements collectifs en valeurs mobilières (OPCVM) , à savoir : les sociétés d‘investissement à
capital variable ( SICAV) et les fonds communs de placement ( FCP) . La retenue est opérée sur
le montant brut des sommes versées à ce titre au taux de 1 % libératoire à concurrence de
200.000 DA de revenu et de 10% pour la fraction du revenu supérieure à 200.000 DA .Dans ce
dernier cas, le crédit d‘impôt correspond à la fraction de la retenue effectuée au taux de 10
%.
- La retenue à la source de l‘IRG sur les sommes versées à des personnes exerçant, en sus de
leur activité principale , une activité d‘enseignement, de recherche, de surveillance ou
d‘assistanat à titre vacataire. Elle est calculée au taux de 15 % sur le montant global et ouvre
droit à un crédit d‘impôt d‘égal montant.
- La retenue à la source de l‘IRG sur les revenus salariaux.
Elle ouvre droit à un crédit d‘impôt égal au montant prélevé, majoré du montant de l‘abattement
effectivement appliqué.
- La retenue à la source de l‘IRG sur les primes de rendement et gratifications, d‘une périodicité
autre que mensuelle, habituellement versées par les employeurs.
Elle est calculée sur le montant brut des sommes perçues à ce titre au taux de 15 % et ouvre droit
à un crédit d‘impôt d‘égal montant.
- Ouvre droit également à un crédit d‘impôt d‘égal montant le précompte de 2 % prélevé à
l‘importation.
III) –Traitement du Crédit d’impôt :
Le crédit d‘impôt est imputé sur le montant de l‘impôt annuel ( IRG ou IBS).IL ne donne lieu ni
à remboursement, ni à report sur les années suivantes.IL constitue de ce fait un minimum de
perception des revenus soumis aux retenues à la source ou au précompte .Autrement dit, les
crédit d‘impôt attachés à des revenus compris dans les bénéfices soumis à l‘impôt ne peuvent
qu‘être imputés sur l‘impôt annuel dû par la personne bénéficiaire, à l‘exclusion de toute
restitution.
IV)- Exemples pratiques :
Exemple 1 :
Soit un contribuable qui dispose de bénéfices commerciaux de 210.000 DA et d‘un montant net
de 32.000 DA de dividendes (soit un montant brut de 40.000 DA diminué de 8.000 DA
au titre de la retenue à la source) .
Le crédit d‘impôt est de 8.000 DA
Revenu annuel imposable : 210 000 DA + 40 000 DA= 250 000 DA
Calcul de l’impôt :
60.000 DA x 0 % = 0 DA
120.000 DA x 10 % = 12.000 DA
70.000 DA x 20 % = 14.000 DA
250.000 DA 26.000 DA
Impôt dû :
26.000 DA - 8.000 DA = 18.000 DA
Exemple2 :
Soit un contribuable marié qui dispose de bénéfices commerciaux de 180.000 DA et d‘un
montant net mensuel de 9.750 DA au titre de revenus salariaux (soit un montant mensuel
imposable de 10.000 DA diminué de 250 DA au titre de la retenue à la Source).
Le crédit d‘impôt, dans ce cas, correspond au montant de la retenue à la Source (250 DA) majoré
de l‘abattement (250 DA), soit 500
Revenu annuel imposable : 180.000 DA + (10.000 DA x12) = 300.000 DA
Calcul de l'impôt :
60.000 DA x 0% = 0 DA

182
120.000 DA x 10% = 12.000 DA
120.000 DA x 20% = 24.000 DA
300.000 DA 36.000 DA
Impôt dû :
36.000 DA - (500 DA x 12) = 30.000 DA
Exemple 3:
Soit un contribuable qui dispose de bénéfices commerciaux de 180.000 DA et d'un Montant net
de 216.000 DA au titre d'intérêts produits sur livret d'épargne (soit un Montant brut de 220.000
DA diminué de 4.000 DA au titre de la retenue à la source).
Le crédit d'impôt, dans ce cas, correspond au montant de la fraction de la retenue à la source
calculé au taux de 10%, soit 2.000 DA seulement.
Revenu annuel imposable : 180.000 DA + (220.000 DA- 200.000 DA) = 200.000 DA (il s'agit de
l‘application de l'abattement pour tenir compte du caractère libératoire de la retenue à la source
de 1%)
Calcul de l’impôt :
60.000 DA x 0% = 0 DA
120.000 DA x 10% = 12.000 DA.
20.000 DA x 20% = 4.000 DA
200.000 DA 16.000 DA
Impôt dû :
16.000 DA - 2. 000 = 14.000 DA
Exemple 4:
Soit un contribuable qui dispose de bénéfices commerciaux de 30.000 DA et d'un montant net de
288.000 DA au titre d'intérêts produits sur livret d‘épargne (soit un montant brut de 300.000 DA
diminué de 12.000 DA au titre de la retenue à la source).
Le crédit d'impôt, dans ce cas, correspond au montant de la fraction de la retenue à la source
calculé au taux de 10%, soit 10.000 DA seulement.
Revenu annuel imposable: 30.000 DA + (300.000 DA - 200.000 DA) = 130.000 DA
(Il s‘agit de l‘application de l‘abattement pour tenir compte du caractère libératoire de la retenue
à la source de 1%)
Calcul de l’impôt :
60.000 DA x 0 % = 0 DA
70.000 DA x 10 % = 7.000 DA
130.000 DA 7.000 DA
Impôt dû : 7.000 DA - 10.000 = - 3.000 DA, (soit 0 DA, le montant de 3.000 DA ne peut être ni
remboursé, ni reporté sur les exercices suivants).
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IFU distribution exonérée
Article 107 bis du CIDTA
Créé par l’article 16 de la loi de finances complémentaire 1992, abrogé par l’article 12 de la
loi de finances 1994 et recréé par l’article 10 de la loi de finances 2015.
Sous réserve des dispositions de l‘alinéa 2 de l‘article 54 du présent code, les distributions faites
au profit des actionnaires ou détenteurs de parts sociales des sociétés relevant de l‘impôt
forfaitaire unique, sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global.
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Retenue à la source de l’impôt sur le revenu global

183
A- RETENUE EFFECTUEE A RAISON DES REVENUS VISES A L’ARTICLE 33 :
Art. 108
Modifié par les articles 11 de la loi de finances 2001 et 4 de la loi de finances 2006.
Le débiteur qui paye les sommes afférentes aux revenus énoncés à l‘article 33 à des personnes
n‘ayant pas leur domicile fiscal en Algérie est tenu d‘effectuer au moment de leur paiement la
retenue à la source.
La retenue est calculée par application au montant brut du taux prévu à l‘article 104.
Toutefois, il est fait application d‘un abattement de 60 % sur les montants des sommes payées à
titre de loyers, en vertu d‘un contrat de crédit-bail international, à des personnes non établies en
Algérie.
Dans le cas de contrats portant sur l‘utilisation de logiciels informatiques, il est fait application
d‘un abattement de 80 % sur le montant des redevances.
Le montant de la retenue ainsi calculée est arrondi en dinars, toute fraction égale ou supérieure à
50 centimes de dinars étant comptée pour un dinar et toute fraction inférieure à 50 centimes de
dinars étant négligée.
Pour le calcul de la retenue, les sommes versées en monnaie étrangère (remarque) sont
converties en dinars au cours de change en vigueur à la date de signature du contrat ou de
l‘avenant au titre duquel sont dues lesdites sommes.
Remarque
Règles liées aux créances et dettes en monnaie étrangère
Les comptabilisations liées aux créances et dettes en monnaie étrangère doivent être effectuées
en respectant des règles précises.
Nous allons faire le point dans cet fiche d‘information sur les différentes règles à respecter par
rapport aux créances et dettes en monnaie étrangère, en découpant l‘étude suivant le type
d‘opération à comptabiliser.
Règles pour les achats et ventes en monnaie étrangère
L’enregistrement des achats et des ventes en monnaie étrangère doit être effectué en
utilisant l’un des taux de change suivants :
- le taux en vigueur à la date de facture,
- le taux en vigueur du mois de comptabilisation de la facture,
- le taux en vigueur le jour de l‘acceptation de la commande,
- ou le taux en vigueur estimé ayant servi de base aux négociations.
Nous aborderons ci-dessous les règles liées à la comptabilisation des achats ou des ventes
lorsqu‘une avance ou un acompte a été préalablement versé ou reçu.
Règles pour les avances et acomptes en monnaie étrangère
Les avances et acomptes en monnaie étrangère, qu‘ils soient reçus ou versés par l‘entreprise,
doivent être comptabilisés au cour en vigueur le jour du paiement.
Le versement ou la réception de l‘acompte mettent un terme au risque de change sur le montant
en question.
Généralement, la comptabilisation de l‘achat ou de la vente intervient postérieurement au
versement du ou des avances ou acomptes liés à l‘opération.
Dans ce cas, il convient de procéder de la manière suivante pour l’enregistrement de
l’achat ou de la vente en monnaie étrangère :
- la partie correspondant à l‘avance ou l‘acompte est enregistrée au cours du jour ou le paiement
est intervenu,
- et la partie qui n‘est pas encore soldée est enregistrée au cours retenu pour l‘enregistrement
d‘une créance ou d‘une dette en monnaie étrangère (voir ci-dessus).
Règles à respecter à la clôture de l’exercice

184
A la clôture de l‘exercice comptable, l‘entreprise qui réalise des opérations en monnaie étrangère
peut avoir des créances et dettes en monnaie étrangère non soldées.
Dans ce cas, il convient :
- de convertir les créances et dettes en monnaie nationale (en euros) en utilisant le dernier cours
de change connu,
- les écarts de conversion existants sur les créances doivent être constatés en comptabilité :
- par un gain de change latent (compte 4771 « Augmentation des créances ») lorsque l‘entreprise
est gagnante sur l‘écart de conversion, c‘est-à-dire que sa créance augmente,
- par une perte de change latente (compte 4761 « Diminution des créances ») lorsque l‘entreprise
est perdante sur l‘écart de conversion, c‘est-à-dire que sa créance diminue.
Les écarts de conversion existants sur les dettes doivent être constatés en comptabilité :
- par un gain de change latent (compte 4772 « Diminution des dettes ») lorsque l‘entreprise est
gagnante sur l‘écart de conversion, c‘est-à-dire que sa dette diminue,
- par une perte de change latente (compte 4762 « Augmentation des dettes ») lorsque l‘entreprise
est perdante sur l‘écart de conversion, c‘est-à-dire que sa dette augmente.
Les gains latents n‘ont pas d‘impact sur le bénéfice de l‘entreprise.
En revanche, les pertes latentes doivent faire l’objet d’une provision à comptabiliser de la
manière suivante :
On débite le compte 6865 « Dotations aux provisions financières »,
Et on crédite le compte 1515 « Provisions pour pertes de change » en contrepartie.
Règles pour les règlements en monnaie étrangère
Le gain ou la perte de change définitif est constaté lors du règlement de la créance ou de la dette
en monnaie étrangère.
Deux situations sont possibles :
- l‘entreprise réalise un gain de change à comptabiliser dans le compte 766 « Gains de change »
lorsque la variation de change lui est favorable,
- ou l‘entreprise réalise une perte de change à comptabiliser dans le compte 666 « Pertes de
change » lorsque la variation de change lui est défavorable.

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Reçu extrait d’un carnet à souches
Article 109 du CIDTA
Tout débiteur qui opère la retenue à la source est tenu d‘en délivrer aux intéressés un reçu extrait
d‘un carnet à souches numéroté fourni par l‘administration fiscale.
---------------oo00oo--------------
Délai de paiement
Article 110
Modifié par l’article 27 de la loi de finances 1995.
Les retenues afférentes aux paiements pendant un mois déterminé doivent être versées dans les
vingt (20) premiers jours du mois suivant, à la caisse du receveur des contributions diverses d‘où
relève le débiteur.
Chaque versement est accompagné d‘un bordereau-avis daté et signé par la partie versante et
indiquant sa désignation et son adresse, le mois au cours duquel les retenues ont été opérées, les
numéros des reçus délivrés à l‘appui desdites retenues, les numéros du carnet d‘où sont extraits

185
ces reçus ainsi que le montant brut total des paiements mensuels effectués et le montant total des
retenues correspondantes.
Tout débiteur qui n‘a pas effectué dans ce délai, les versements dont il est responsable ou qui n‘a
fait que des versements insuffisants est passible des sanctions prévues par l‘article 134−2.
---------------oo00oo--------------
Rémunération accessoire
Article 111
Il est entendu par rémunération accessoire, les indemnités, primes, gratifications et autres qui
sont attribuées en plus de la rémunération principale, même si la personne qui les verse est
distincte de celle qui paye la rémunération principale.
Le calcul de l‘IRG est obtenu en ajoutant de façon fictive, la rémunération accessoire à la
rémunération principale dont elle constitue le complément.
Le montant de l‘impôt exigible sur la rémunération totale est diminué de celui déjà payé au titre
de la rémunération principale, et la différence ainsi obtenue est exigible sur la rémunération
accessoire.
Rémunération autre que mensuelle
Les primes de rendement, gratification ou autres, d‘une périodicité autre que mensuelle,
habituellement servies par les employeurs, ainsi que les sommes versées à des personnes
exerçant, en sus de leur activité principale de salariés, une activité d‘enseignement, de recherche,
de surveillance ou d‘assistanat à titre vacataire, sont considérées comme des mensualités
distinctes et soumises à la retenue à la source de l‘IRG aux taux de 10 % sans application
d‘abattement.
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Les déclarations prévues aux articles 176 et 177
Article 112 du CIDTA
Les déclarations prévues aux articles 176 et 177 doivent, pour les paiements ayant donné lieu à
l‘application de la retenue à la source, indiquer, en plus des renseignements qu‘elles doivent
contenir en vertu desdits articles, le montant de ces paiements et des retenues effectuées.
Il s’agit de :
1)- Déclaration des commissions, courtages, ristournes, honoraires et rémunérations diverses
2)- Les entreprises, sociétés ou associations qui procèdent à l‘encaissement et au versement des
droits d‘auteur ou d‘inventeur
---------------oo00oo--------------
PRODUITS DES PLACEMENTS EN DEVISE
Article 113
Les produits de placements en devise sont assujettis aux mêmes règles et aux mêmes
mécanismes que les produits de placements en monnaie nationale.
Toutefois, et en vue de déterminer l'assiette, ainsi que le montant de l'impôt retenu à la source sur
les intérêts produits par les comptes en devises, il y a lieu de prendre en considération le taux de
change à la date d'exigibilité de la retenue à la source, c'est à dire la date du paiement des intérêts
ou leur inscription au débit ou au crédit d'un compte.
Exemple
Soit 120 euro d'intérêts inscrits en Mars 2014 et soumis à la retenue à la source sur la base d'un
montant exprimé en dinars de 12.960 DA (taux de change: 1 euro = 108DA) et 120 euro

186
d'intérêts inscrits en Décembre 2014 et soumis à la retenue à la source sur la base d'un montant
exprimé en dinars de 12.000DA (taux de change: 1 euro = 100 DA).
La contrepartie en dinars des intérêts produits (120 euro + 120 euro) à déclarer et sur la base de
laquelle est calculé l'impôt sur le revenu global est égale à : 12.960 DA +12.000 DA= 24.960DA.
Le crédit d'impôt correspondant à accorder sur le montant de l'impôt calculé par
application du barème est égal au montant des retenues à la source, soit:
10 % de 120 euro (12.960 DA) = 1.296 DA
10 % de 120 euro (12.000 DA) = 1.200 DA
Soit un total de : 2.496 DA
---------------oo00oo--------------
Les intérêts produits par les sommes inscrits sur les livrets d'épargne ou les comptes
d'épargne des particuliers.
Article 114
= 1 % libératoire de l'IRG pour la fraction des intérêts inférieure ou égale à 50000DA
= 10 % pour la fraction du revenu supérieure à 50000 DA
Exemple
Compte livret d‘épargne d‘un montant de 100 000 DA ;
Intérêts livret d‘épargne : 100 000 DA
RCM/Revenus des créances, dépôts et cautionnements
Retenue à la source libératoire pour la tranche
De 0 à 50 000.
50 000 X 1% = 500 DA libératoire
Au-delà de 50 000 10 %
50 000 X 10 % = 5 000
Total = 5 500 Non libératoire
---------------oo00oo--------------
Les produits provenant des actions du fonds de soutien à l'investissement
Article 115
Les produits provenant des actions du fonds de soutien à l'investissement pour l'emploi sont
soumis à une retenue à la source au taux de :
1% libératoire pour la fraction des produits qui n'excède pas 50 000DA
10% non libératoire au - delà
---------------oo00oo--------------
DEPOT A TERME
Article 116
Le dépôt à terme est un contrat verbal ou écrit par lequel le déposant (le client) remet au
dépositaire (le banquier) des objets mobiliers (espèces ou titres ou tout autre bien généralement
de valeur) à charge pour lui de les conserver et de les restituer au déposant à l‘époque convenue.
MODE D’IMPOSITION
ASSIETTE DE L’IMPÔT:
L‘assiette de l‘impôt est constituée par le montant brut de l‘ensemble des intérêts produits durant
l‘année considérée par les sommes inscrites sur les livrets d‘épargne ou les comptes d‘épargne
des particuliers.
CALCUL DE LA RETENUE:

187
Pour les intérêts produits par les sommes inscrites sur les livrets d‘épargne ou les comptes
d‘épargne des particuliers le taux de la retenue est fixé à :
- 1 % libératoire de l‘impôt sur le revenu global pour la fraction des intérêts inférieure ou égale à
50.000DA.
-10 % pour la fraction des intérêts supérieure à 50.000DA (crédit d‘impôt)
EXEMPLE :
Soit un contribuable qui dispose: de bénéfices non commerciaux de 240.000 DA
- d‘un montant brut d‘intérêts produits par un livret d‘épargne de 290.000 DA.
Sachant que la retenue à la source applicable pour les intérêts produits par les sommes
inscrites sur les livrets d’épargne est calculée comme suit :
- pour la fraction des intérêts égale à 50.000DA (1%) soit : 500 DA.
- pour la fraction des intérêts supérieure à 50.000DA, soit : 240.000DA x 10 % = 24.000DA le
montant total de la retenue est de : 500DA +24.000 DA = 24.500 DA.
Ainsi, le montant net d‘intérêts est égal à 265.500 DA (soit un montant brut d‘intérêts de 290.000
DA diminué de 24.500 DA au titre de retenue à la source).
Le crédit d‘impôt dans ce cas, correspond au montant de la fraction de la retenue à la source au
taux de 10 % soit 24.000 DA seulement.
- Revenu annuel imposable:240.000 DA + (290.000 DA - 50.000 DA) = 480.000 DA.
(50.000 DA il s‘agit de l‘abattement pour tenir compte du caractère libératoire de la retenue à la
source de 1%).
- Calcul de l‘impôt :
Jusqu‘ à 120.000 0 0% 0
De 120.001 à 360.000 240.000 20% 48.000
De 120.001 à 360.000 120.000 30% 36.000
Impôt à payer : 84.000 - 24.000 = 60.000 DA
Total = 84.000 DA
---------------oo00oo--------------
Les Revenus des créances, dépôts et cautionnements
Article 117
Ce sont les intérêts, arrérages et autres produits:
- Des créances hypothécaires, privilégiées et chirographaires ainsi que des créances représentées
par des obligations, effets publics et autres titres d'emprunts négociables à l'exclusion de toute
opération commerciale ne présentant pas le caractère juridique d'un prêt;
- Des dépôts de somme d'argent à vue ou à échéance fixe quel que soit le dépositaire et quelle
que soit l'affection du dépôt;
- Des cautionnements et numéraires.
Les créances:
Elles visent toutes les créances productives d'intérêt, quelles que soient leur cause, la nature
juridique du contrat dont elles découlent, la façon dont elles sont constatées ou les garanties qui
leurs sont attachées.
Les créances hypothécaires:
Les créances hypothécaires sont les détenteurs d'un droit d'hypothèque et conservent la
possibilité de le faire vendre et de se faire rembourser, par préférence aux créanciers inférieurs
en rang en cas de défaillance du débiteur.
Les créances privilégiées:
Tel que défini au titre de l'article 982 du code civil, le privilège est un droit de préférence

188
concédé par la loi au profit d'une créance déterminée en considération de sa qualité. Aucune
créance ne peut être privilégiée qu'en vertu d'un texte de loi.
Les créances chirographaires:
Ce sont les créances ordinaires qui ne détiennent ni privilège, ni hypothèque mais des créances.
C'est à dire que lors de la faillite de l'entreprise, le liquidateur devra commencer par rembourser
les privilèges hypothécaires. Après leur remboursement, il partagera le reste sur les créanciers.
Les dépôts:
Ce sont les fonds déposés dans un établissement bancaire (banque) en compte courant, compte à
terme, compte à préavis ou en contrepartie d'émission de bons de caisse.
Le cautionnement:
On peut le définir comme étant le contrat par lequel une personne physique ou morale, qu'on
appelle la caution (ou encore le fidéjusseur) prend l'engagement envers un créancier de satisfaire
une obligation si le débiteur n'y satisfait pas lui-même.
---------------oo00oo--------------
Taux applicables
Article 118
Taux applicables:
- Les produits des titres anonymes ou au porteur sont soumis à une retenue à la source au taux de
50 %. Cette retenue revêt un caractère libératoire;
- Les revenus des créances, dépôts et cautionnements sont soumis à une retenue à la source au
taux de 10 %;
---------------oo00oo--------------
Pour l’intérêt produits par les sommes inscrites sur les livrets ou comptes d'épargne des
particuliers
Article 119
Pour l’intérêt produits par les sommes inscrites sur les livrets ou comptes d'épargne des
particuliers, le taux de la retenue est fixé à :
- 1 % libératoire d'impôt pour la fraction des intérêts inférieure ou égale à 50.000 DA;
- 10 % pour la fraction des intérêts supérieure à 50.000 DA non libératoire.
Après extinction de la période d'exonération, les produits des actions du Fonds de Soutien
à l'Investissement pour l'Emploi sont soumis à une retenue à la source au taux de:
- 1% libératoire d'impôt pour la fraction des produits inférieure ou égale à 50.000 DA;
- 10% non libératoire au-delà.
La retenue à la source opérée sur les revenus des créances dépôts et cautionnements s'impute à
titre de crédit d'impôt sur l'IRG émis par voie de rôle.
Remarque:
Dans le cas des placements à l‘intérêt précompté, le vendeur est tenu de verser auprès de
l'organisme chargé au suivi de la propriété des titres en l'occurrence, un précompte de 10 %.
Ce précompte de 10 %, est calculé sur la différence entre le prix de vente et le prix d'achat.
---------------oo00oo--------------
Exonérations:
Article 120
Sont exonérés de l‘IRG pour une période de cinq (05) ans, à compter du 1er janvier 2014
- les produits des actions et titres assimilés cotés en bourse ou des obligations et titres assimilés
d‘une maturité égale ou supérieure à cinq (5) ans cotés en bourse ou négociés sur un marché

189
organisé, ainsi que ceux des actions ou parts d‘organismes de placements collectifs en valeurs
mobilières;
- les produits et les plus-values de cession des obligations et titres assimilés du trésor ou en
bourse ou négociés sur un marché organisé d‘une échéance minimale de cinq (5) ans émis au
cours d‘une période de cinq (05) ans à compter du 1er janvier 2014;
- les opérations portant sur des valeurs mobilières cotées en bourse ou négociées sur un marché
organisé sont exonérées des droits d‘enregistrement.
Les produits des actions du Fonds de Soutien à l'Investissement pour l'Emploi bénéficient d'une
exonération de cinq (05) années en matière d'IRG et ce, à compter du 1er janvier 2005.
---------------oo00oo--------------
RETENUE OPEREE A RAISON DES REVENUS DES CAPITAUX MOBILIERS
DISTRIBUES
1) - revenus des valeurs mobilières :
Article 121 du CIDTA
Modifié par l’article 27 de la loi de finances 1995.
Les débiteurs qui distribuent des revenus des valeurs mobilières sont tenus d‘effectuer au
moment de leur paiement, la retenue à la source prévue à l‘article 54.
Les retenues afférentes aux paiements effectués pendant un mois déterminé doivent être versées
dans les vingt (20) premiers jours du mois suivant, à la caisse du receveur des contributions
diverses dont relève le débiteur.
Chaque versement est accompagné d‘un bordereau-avis, fourni par l‘administration, daté et signé
par la partie versante et indiquant sa désignation et son adresse, le mois au cours duquel les
retenues ont été opérées, ainsi que le montant brut total des paiements mensuels effectués et le
montant total des retenues correspondantes.
Pour les débiteurs dont le domicile fiscal est situé hors d‘Algérie, les établissements bancaires
doivent, avant d‘opérer tout transfert de fonds, s‘assurer que les obligations fiscales incombant
au débiteur ont été toutes remplies.
A cet effet, le débiteur est tenu de remettre, à l‘appui du dossier de transfert, une attestation
justifiant le versement de la retenue à la source.
Cette attestation est délivrée par le receveur des contributions diverses du lieu d‘implantation de
la collectivité débitrice.
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Sanctions prévues
Article 122
Les débiteurs qui n‘ont pas effectué dans le délai visé à l‘article 121 les versements dont ils sont
responsables ou qui n‘ont fait que des versements insuffisants sont passibles des sanctions
prévues par l‘article 134-2.
---------------oo00oo--------------
Revenus des créances dépôts et cautionnements
Article 123 du CIDTA
Modifiés par l’article 27 de la loi de finances 1995.

190
Les revenus des créances, dépôts et cautionnements tels que définis par l‘article 55 donnent lieu
à une retenue à la source lorsque le paiement des intérêts ou leur inscription au débit ou au crédit
d‘un compte est effectué en Algérie.
Le débiteur dépose dans les vingt (20) premiers jours qui suivent chaque trimestre, entre les
mains du receveur des contributions diverses du siège de l‘établissement, un bordereau certifié
faisant connaître pour le trimestre précédent, le total des sommes à raison desquelles l‘impôt est
dû.
Le montant de l‘impôt exigible est immédiatement acquitté par voie de retenue à la source.
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Acquittement de montant de la retenue
Article 124 du CIDTA
Modifiés par l’article 27 de la loi de finances 1995.
Dans les vingt (20) premiers jours du troisième mois de chaque trimestre, les banques, sociétés
de crédit et autres débiteurs d‘intérêts déposent entre les mains du receveur des contributions
diverses du siège de l‘établissement, un bordereau certifié faisant connaître pour le trimestre
précédent:
1)- le total des sommes à raison desquelles la retenue à la source est établie d‘après les
inscriptions du registre spécial visé à l‘article 61.
2)- le montant de la retenue à la source exigible qui est immédiatement acquitté.
---------------oo00oo--------------
Infraction
Article 125
Toute infraction aux dispositions de l‘article 124 est passible d‘une amende, à la charge du
créancier, égale au quadruple des droits dont le trésor a été privé.
Toutefois, cette amende est à la charge personnelle du débiteur dans tous les cas ou celui−ci doit,
en application de l‘article 124, effectuer la retenue à la source.
En outre, les dispositions de l‘article 134−2 sont également applicables.
---------------oo00oo--------------
Arrondissement
Article 126
Le montant de la retenue à la source est arrondi à la dizaine de dinars la plus voisine, les
fractions inférieures à 5 DA étant négligées et les fractions égales ou supérieures à 5 DA étant
comptées pour
10 DA.
Le minimum de perception est fixé à 10 DA, toutes les fois que l‘application du tarif entraînerait
une perception inférieure à ce chiffre.
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Les sommes dues
Article 127
Les sommes dues par les personnes morales, du chef de la retenue à la source, sont versées à la
recette des contributions diverses désignée par l‘administration et qui peut être soit celle du siège
social, soit celle du principal établissement.
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RETENUE A LA SOURCE AFFERENTE AUX TRAITEMENTS, SALAIRES,

191
PENSIONS ET RENTES VIAGERES
Article 128 du CIDTA
Modifié par les articles 5 de la loi de finances 2006 et 5 de la loi de finances 2012.
1)- Les salariés et titulaires de pensions et rentes viagères dont la rémunération brute, ramenée au
mois éventuellement, excède un seuil dont le montant est fixé par la loi de finances, sont soumis
à une retenue à la source, à l‘exception de ceux énumérés à l‘article 68 paragraphe d) du présent
code.
2)- La base de cette retenue est constituée par le montant des sommes, déterminé conformément
aux dispositions de l‘article 69 du présent code.
3) - a)- En ce qui concerne les rappels de traitements, salaires, pensions et rentes viagères, ils
sont divisés par le nombre de mois auxquels ils se rapportent.
La retenue de l‘impôt est obtenue en multipliant par ce nombre de mois la différence d‘impôt
calculée en ajoutant de façon fictive le montant du rappel ainsi ramené au mois, faisant l‘objet du
même paiement, ou ayant donné lieu au paiement le plus récent.
b)- Le mode de calcul défini ci-dessus est également applicable aux rappels portant sur les
sommes considérées comme mensualité distincte.
c)- Pour la détermination du nombre de mois, toute période inférieure à quinze (15) jours est
considérée comme nulle, toute période égale ou supérieure à quinze (15) jours est comptée pour
un mois entier.
d)- Le calcul de l‘impôt afférent à tout rappel, quelle que soit la période à laquelle il se rapporte,
est effectué en appliquant le barème et les dispositions fiscales en vigueur au moment du
paiement et en retenant la situation et les charges de famille au premier jour de ce même mois.
Ne sont pas concernés par l‘application du barème les rappels relatifs aux rémunérations,
indemnités, primes et allocations visées aux paragraphes 4) et 5) de l‘article 67 du code des
impôts directs et taxes assimilées.
4) - La situation de famille à prendre en considération est celle existant au premier jour du mois
au cours ou au titre duquel les traitements, salaires, pensions et rentes viagères sont alloués.
5) - Sont considérés comme étant à la charge du contribuable au mois du paiement à la condition
de n‘avoir pas de revenus distincts de ceux qui servent de base à l‘imposition de ce dernier :
a)- Ses enfants, s‘ils justifient d‘un taux d‘invalidité fixé par un texte réglementaire tel que prévu
à l‘article 6-1-a ou s‘ils sont âgés de moins de dix-huit (18) ans, ou de moins de vingt-cinq (25)
ans en justifiant de la poursuite de leurs études ;
b)- Sous les mêmes conditions, les enfants recueillis par lui à son propre foyer et pour lesquels il
perçoit des allocations familiales ou des indemnités de garde.
6) - Par dérogation aux dispositions qui précèdent, l‘épouse salariée est considérée comme
mariée sans enfants à charge, quel que soit le nombre d‘enfants appartenant au foyer, lorsque le
mari salarié perçoit de ce chef, des allocations familiales.
Inversement, l‘époux salarié est considéré comme marié sans enfants à charge, quel que soit le
nombre d‘enfants appartenant au foyer, lorsque l‘épouse salariée perçoit de ce chef, des
allocations familiales.
7) - La retenue à la source est calculée selon le barème prévu à l‘article 104- paragraphe 3) du
présent code.
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Versement de l’impôt
Article 129
Modifié par les articles 27 de la loi de finances 1995 et 12 de la loi de finances pour 2009,
modifié par l’article 16 de la LF pour 2017

192
1)- Les retenues au titre d‘un mois déterminé doivent être versées dans les vingt (20) premiers
jours qui suivent le mois ou le trimestre, à la caisse du receveur des contributions diverses.
Exceptionnellement, les retenues opérées au titre des mois du premier trimestre 1992
continueront à êtres effectuées sur la base de la législation fiscale antérieure.
Dans le cas de transfert de domicile, d‘établissement ou de bureaux hors du ressort de la
circonscription de la recette ainsi que dans le cas de cession ou de cessation d‘entreprise, l‘impôt
sur le revenu exigible à raison des traitements et salaires doit être immédiatement versé.
En cas de décès de l‘employeur ou du débirentier, l‘impôt doit être versé dans les vingt (20)
premiers jours du mois suivant le décès.
2)- Chaque versement est accompagné d’un bordereau avis daté et signé par la partie
versante et sur lequel les indications suivantes doivent êtres portées :
- période au cours de laquelle les retenues ont été faites ;
- désignation, adresse, profession, numéro de téléphone, numéro et libellé du compte courant
postal ou du compte courant bancaire, numéro d‘identification à l‘article principal de l‘impôt de
l‘employeur ou du débirentier;
- numéro de la fiche d‘identité fiscale ;
- montant des salaires qui ont donné lieu à la retenue.
3)- En cas de cessation de versement de l‘impôt sur le revenu assis sur les traitements et salaires,
les employeurs ou débirentiers sont tenus de faire parvenir à l‘inspection des impôts directs du
lieu d‘imposition au cours du mois suivant la période considérée, une déclaration motivant la
cessation des versements
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Appliquant un taux de 20 % à une base évaluée d’office
Article 130
Modifié par l’article 9 de la loi de finances 2005
1)- En ce qui concerne les employeurs ou débirentiers qui n‘auront pas encore satisfait aux
obligations prévues par les articles 75 et 129 ci-dessus, l‘administration pourra au terme du mois
suivant celui au cours duquel les délais visés à l‘article 129-1 sont venus à expiration, déterminer
d‘office le montant des droits dus au titre de l‘impôt sur le revenu global au titre des traitements
et salaires pour chacun des mois en retard.
2)- Ces droits sont calculés en appliquant un taux de 20 % à une base évaluée d‘office par
l‘administration et sont notifiés par l‘agent vérificateur au redevable défaillant qui devra en
effectuer le versement au trésor dans les dix (10) jours de la notification.
3)- A défaut de versement dans les délais prévus au paragraphe 2 ci-dessus, le paiement est exigé
en totalité de l‘employeur ou du débirentier.
Il est fait, en outre, application de la pénalité prévue à l‘article 134-2 ci-dessus. Les droits,
pénalités et amendes sont recouvrés par voie de rôle.
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Taxation provisoire à l’impôt sur le revenu global
Article 130 bis
Créé par l’article 18 de la loi de finances 2003
Le montant de la taxation provisoire au titre de l‘impôt sur le revenu global prévu à l‘article 104
est déclaré et payé auprès du receveur du centre des impôts au moyen des déclarations spéciales
fixées aux articles 18 et (28 abrogé par l’article 6 de la loi de finances 2015) du code des
impôts directs et taxes assimilées et dont le verso tiendra lieu de bordereau avis de versement.

193
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Cessation provisoire d’activité.
Article 131
Le manque de suivi et la mauvaise gestion des dossiers des contribuables en cessation d‘activité
ont permis à certains d‘entre eux de mettre à profit cette période afin d‘exercer d‘autres activités
génératrices de profits à l‘insu des services fiscaux.
En vue d‘assurer une prise en charge de cette catégorie de contribuables, il convient de vous
rappeler que la période de la cessation provisoire ne doit en aucun cas dépasser six (06) mois.
Une fois la période expirée, le contribuable doit, soit reprendre son activité, soit radier son
registre de commerce.
A défaut, le service procédera à une taxation d‘office dans le respect des dispositions de la
législation fiscale en la matière
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Dispositions spéciales applicables en cas de cession, de cessation ou de décès
Article 132 du CIDTA
Modifié par l’article 6 de la loi de finances 2007.
1)- Dans le cas de cession, en totalité ou en partie, d‘une entreprise exploitée par des personnes
physiques ou assimilées soumises au régime de l‘impôt forfaire unique ainsi que dans le cas de
cessation de l‘exercice de la profession libérale ou d‘une exploitation agricole, l‘impôt dû au titre
de l‘impôt sur le revenu à raison des bénéfices industriels, commerciaux ou non commerciaux
qui n‘ont pas encore été taxés, est immédiatement établi en raison des bénéfices qui n‘ont pas
encore été taxés.
La rupture de contrat de location de propriétés bâties par des personnes physiques et assimilées
est perçue comme une cessation d‘activité.
Les contribuables doivent dans un délai de dix jours déterminé comme il est indiqué ci-après
aviser l‘inspecteur de la cession ou de la cessation et lui faire connaître la date à laquelle elle a
été ou sera effective, ainsi que s‘il y a lieu, les noms, prénoms, adresse du cessionnaire ou du
successeur selon le cas.
Le délai de dix jours commence à courir :
- lorsqu‘il s‘agit de la vente ou de la cession d‘un fonds de commerce, du jour où la vente ou la
cession a été publiée dans un journal d‘annonces légales ;
- lorsqu‘il s‘agit de la vente ou de la cession d‘autres entreprises, du jour où l‘acquéreur ou le
cessionnaire a pris effectivement la direction des exploitations ;
- lorsqu‘il s‘agit de la cessation d‘entreprise, du jour de la fermeture définitive des
établissements.
Dans le cas de cessation de l‘exercice de la profession libérale, le délai de dix (10) jours
commence à courir du jour de la cessation.
2)- Les contribuables soumis au régime de l‘impôt forfaitaire unique sont tenus de faire parvenir
à
l‘inspecteur des impôts dans le délai de dix (10) jours prévu au paragraphe 1, outre les
renseignements visés audit paragraphe, la déclaration spéciale prévue par l‘article 1 du code de
procédures fiscales annexée à celle prévue par l‘article 99 relative à l‘impôt sur le revenu global.
Lorsqu‘ils cessent leur activité au cours de la première année biennale ou, en cas de reconduction
tacite, au cours de l‘année suivant celle couverte par cette reconduction, l‘évaluation de l‘impôt
forfaitaire unique est obligatoirement fixée au montant de l‘évaluation établie pour l‘année

194
précédente ajustée au prorata du temps écoulé du 1er Janvier jusqu‘au jour où la cessation est
devenue effective.
Lorsque la cessation intervient au cours de la deuxième année de la période biennale,
l‘évaluation de l‘impôt forfaitaire unique ou du bénéfice à retenir est celle fixée pour l‘année
considérée réduite au prorata temporisé dans les conditions visées à l‘alinéa 2 du présent
paragraphe.
En cas de cession ou de cessation d‘entreprise ou d‘établissement, le bénéfice imposable
déterminé suivant le régime de l‘impôt forfaitaire unique est augmenté du montant des gains
exceptionnels provenant de la vente du fonds de commerce ou de la cession des stocks et des
éléments de l‘actif immobilisé dans les conditions de l‘article 173 du code des impôts directs et
taxes assimilées.
Pour l‘application de cette disposition, les redevables de cette catégorie sont tenus d‘indiquer,
dans leur déclaration, le montant net des gains exceptionnels visés à l‘alinéa précédent et de
produire toutes justifications utiles.
Le défaut de déclaration ou de justification et l‘inexactitude des renseignements et documents
fournis en conformité au présent paragraphe donnent lieu au niveau de l‘impôt sur le revenu
global respectivement aux sanctions prévues aux articles 192 et 193.
3)- Abrogé par l’article 16 de la loi de finances pour 2017
4)- Pour les contribuables cités respectivement aux paragraphes 2 du présent article, il est fait
application des dispositions suivantes :
En cas de cession à titre onéreux, le successeur du contribuable peut-être rendu responsable
solidairement avec son prédécesseur du paiement des impôts dus, afférents aux bénéfices réalisés
par ce dernier pendant l‘année de la cessation jusqu‘au jour de celle-ci, ainsi qu‘aux bénéfices de
l‘année précédente, lorsque la cessation étant intervenue pendant le délai normal de déclaration,
ces bénéfices n‘ont pas été déclarés avant la date de la cessation.
Toutefois, le successeur du contribuable n‘est responsable qu‘à concurrence du prix de cession et
il ne peut être mis en cause que pendant un délai d‘un an qui commence à courir du jour de la
déclaration prévue au paragraphe premier du présent article, si elle est faite dans le délai imparti
par ledit paragraphe, ou du dernier jour de ce délai à défaut de déclaration.
5)- A l‘exception des quatrièmes et cinquièmes alinéas du paragraphe 2, les dispositions du
présent article sont applicables dans le cas de décès de l‘exploitant ou du contribuable.
Dans ce cas, les renseignements nécessaires pour l‘établissement de l‘impôt dû sont produits par
les ayant droits du défunt dans les six (06) mois de la date de décès
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Décès du contribuable
Article 133
1)- Les revenus dont le contribuable a disposé pendant l‘année de son décès, réalisés depuis la
fin du dernier exercice taxé, sont imposés d‘après les règles applicables au 1er Janvier de l‘année
du décès.
Il en est de même des revenus dont la distribution ou le versement résulte du décès du
contribuable, s‘ils n‘ont pas été précédemment imposés et de ceux qu‘il a acquis sans en avoir la
disposition antérieurement à son décès.
Pour l‘établissement de l‘impôt sur le revenu global dû en vertu des dispositions qui précédent,
sont admises en déduction les taxes visées aux articles 217 et 230 qui ont été acquittées au cours
de l‘année de l‘imposition ou qui se rapportent à des déclarations souscrites, soit par le défunt
dans les délais légaux, soit par les héritiers du chef du défunt à l‘occasion du décès.

195
2)- La déclaration des revenus imposables en vertu du présent article est produite par les ayants-
droit du défunt dans les six (06) mois de la date du décès.
Elle est soumise aux règles et sanctions prévues à l‘égard des déclarations annuelles.
Les demandes d‘éclaircissement ou de justification ainsi que les notifications prévues à l‘article
187 peuvent être valablement adressées à l‘un quelconque des ayants droit ou des signataires de
la déclaration de succession.
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Majorations de l’impôt sur le revenu global
Article 134
Modifié par les articles 12 de la loi de finances 1995, 5 de la loi de finances pour 2000 et 38
de la loi de finances pour 2001.
1)- Le contribuable qui, encaissant directement ou indirectement des revenus hors d‘Algérie, ne
les a pas mentionnés séparément dans sa déclaration conformément aux prescriptions de l‘article
99−3 est réputé les avoir omis, et il est tenu de verser le supplément d‘impôt correspondant ainsi
que la majoration du droit en sus.
La dissimulation de ses revenus ou leur déclaration sciemment inexacte, de même que, en cas de
récidive, le défaut de déclaration des dits revenus ainsi que les omissions ou insuffisances
commises à cet égard dans les déclarations donnent lieu en outre, aux sanctions prévues par
l‘article 303.
2)- modifié par les articles 12 de la loi de finances 1995, 5 de la loi de finances pour 2000 et
38 de la loi de finances pour 2001.
Tout débiteur et employeur qui n‘a pas fait les retenues prévues aux articles 33, 54,60 et 74 ou
qui n‘a opéré que les retenues insuffisantes doit verser le montant des retenues non effectuées,
majoré de 25 % .
Le défaut de dépôt du bordereau avis de versement et du paiement des droits correspondant dans
les délais prescrits, donne lieu à la charge, du débiteur, à une pénalité de 10 %.
Cette pénalité est portée à 25 % après que l‘administration ait mis en demeure le redevable par
lettre recommandée avec avis de réception, de régulariser sa situation dans un délai d‘un mois.
Quiconque en employant des manœuvres frauduleuses s'est soustrait ou a tenté de se soustraire,
en totalité ou en partie, à l'assiette ou à la liquidation des retenues visées à l'alinéa 1 du présent
paragraphe est passible de la majoration prévue à l'article 193−2 et des peines et sanctions
prévues à l'article 303.
---------------oo00oo---------------

196
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DISPOSITIONS COMMUNES A L’IMPOT SUR LE REVENU
GLOBAL ET A L’IMPOT SUR LES BENEFICES DES SOCIETES
Charges à déduire
Les Charges Réelles :
Conditions générales que doivent remplir les charges pour être déductibles :
Certaines conditions doivent être remplies pour que, les charges soient fiscalement déductibles.
Les principales caractéristiques des charges déductible sont les suivantes :
a)- D'une manière générale, les charges doivent être liées à l'entreprise et être engagées
dans son intérêt
Ainsi les dépenses personnelles n'ont pas un caractère déductible (impôts personnels, loyers
d'une habitation privée, etc. )
Les dépenses revêtant un caractère mixte doivent être ventilées entre la part professionnelle qui
est déductible, et la part personnelle (ex: dépenses d'entretien d'un véhicule utilisé pour
l'entreprise et à des fins privées).
b)- Les charges doivent se traduire par une diminution de l'actif net de l'entreprise.
Par conséquent, ne sont pas considérées comme étant des charges les dépenses se
traduisant
- par une augmentation de l'actif de l'entreprise : (ex: achat d'un immeuble, ou d'un équipement
technique)

197
- ou par la suppression d'une dette au passif du bilan : (ex: remboursement d'un emprunt)
En revanche, sont considérées comme des charges déductibles les dépenses suivantes, car
elles diminuent l'actif net de l'entreprise :
- Les frais d'acquisition de l'immeuble (honoraires du notaire, droits d'enregistrements);
- Les intérêts de l'emprunt
- Les frais de constitution de la société.
c)- Les charges doivent être justifiées
Comme toutes les opérations comptabilisées, les charges doivent, en principe, être appuyées de
pièces justificatives (factures, contrats, etc..).
La pièce justificative elle même doit être conforme à celle exigée par la réglementation en
vigueur (CF décret N°95-305 du 07/10/95 fixant les modalités d'établissement de la facture).
d)- Enfin, les charges pour être déductibles des résultats d'un exercice donne doivent avoir
pris naissance au cours de cet exercice.
Ainsi les charges payées au titre d'un exercice ultérieur ne sont pas déductibles des résultats de
l'exercice au cours duquel elles ont été payées ( (ex: avances à créditeurs divers ou avances sur
achats).
Elles doivent être incorporées dans les charges de l'exercice qu‘elles concernent au titre duquel
elles ont été engagées;
Cette condition est également prévue par les règles comptables qui exigent qu'une charge n'est
déduite des résultats d'un exercice que si elle est entièrement consommée au cours de cet
exercice.
Article 168
Le salaire du conjoint de l‘exploitant d‘une entreprise individuelle, d‘un associé ou de tout
détenteur de parts sociales dans une société, servi au titre de sa participation effective et
exclusive à l‘exercice de la profession, n‘est déductible du bénéfice imposable qu‘à concurrence
de la rémunération servie à un agent ayant la même qualification professionnelle ou occupant un
même poste de travail et sous réserve du versement des cotisations prévues pour les allocations
familiales et autres prélèvements sociaux en vigueur.
En tout état de cause, l‘abattement précité ne saurait être inférieur au salaire national minimum
garanti.
Remarque
Le salaire du conjoint de l‘exploitant servi au titre de sa participation effective au travail, n‘est
déductible du bénéfice imposable qu‘à concurrence de la rémunération servie à un agent ayant la
même qualification professionnelle ou occupant un même poste de travail et sous réserve du
versement des cotisations et autres prélèvements sociaux en vigueur.
Exemple
Le salaire du conjoint de l‘exploitant servi au titre de sa participation effective au travail est de
100 000.00 par mois,
Le salaire d‘un agent ayant la même qualification professionnelle ou occupant un même poste de
travail est de 60 000.00 par mois
La partie non déductible est de 100 000.00 - 60 000.00 = 40 000.00
A réintégré au bénéfice = 40 000.00 X 12 = 480 000.00
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Ne sont pas déductibles pour la détermination du bénéfice net fiscal
Article 169 du CIDTA
Modifié par les articles 13 de la loi de finances 1996, 18 de la loi de finances 1997, 13 de la
loi de finances 1998, 3 de la loi de finances 2004,13, 16 de la loi de finances 2007, 8 de la loi

198
de finances complémentaire 2009, 11 de la loi de finances 2010 et 9 de la loi de finances
2014.
1) Ne sont pas déductibles pour la détermination du bénéfice net fiscal :
- les dépenses, charges et loyers de toutes natures afférents aux immeubles qui ne sont pas
directement affectés à l‘exploitation;
Remarque
Les dépenses, charges et loyers de toute nature afférents à des immeubles non affectés
directement à l'exploitation, ne sont pas déductibles du bénéfice imposable.
Pour les autres investissements, ces frais sont déductibles s'ils sont destinés à maintenir en l'état
les immobilisations et installations appartenant à l'entreprise.
Par contre, les dépenses de réparation ne sont pas déductibles s'ils aboutissent a conférer une
plus-value à ces biens et à prolonger leur durée d'amortissement au de la période d'utilisation
prévue à l'origine.
- les cadeaux de toute autre nature, à l‘exclusion de ceux ayant un caractère publicitaire lorsque
leur valeur unitaire ne dépasse pas 500 DA, les subventions et les dons à l‘exception de ceux
consentis en espèces ou en nature au profit des établissements et associations à vocation
humanitaire, lorsqu‘ils ne dépassent pas un montant annuel d‘un million de dinar
Libéralités, Cadeaux et Dons :
Ces charges ne sont pas déductibles du bénéfice imposable.
Des dérogations y sont néanmoins apportées par l'article 169.1 du CID, il s'agit :
Des cadeaux publicitaires qui sont déductibles dans la limite de la valeur unitaire de 500 DA par
bénéfice (ART 13 LF 98).
Exemple,
Il a été distribué 400 agendas d‘une valeur unitaire de 800 DA,
400 X 800.00 = 320 000.00 (1)
Déduction autorisé
400 X 500.00 = 200 000.00 (2)
Il conviendra de réintégrer
(1) – (2) = 320 000.00 – 200 000.00 = 120 000.00
- Les subventions, les libéralités et les dons consentis en espèce ou en nature au profit des
établissements et associations à vocation humanitaire lorsqu'ils ne dépassent pas un montant
annuel de 1 000.000 DA.
- les frais de réception, y compris les frais de restaurant, d‘hôtel et de spectacle, à l‘exception de
ceux dont les montants engagés sont dûment justifiés et liés directement à l‘exploitation de
l‘entreprise.
Les frais de mission et réception
Les frais de mission et réception y compris les frais de restaurant, d'hôtel et de spectacle, sont
déductibles du bénéfice sans aucune limite à condition d'être justifiés et liés directement à
l'exploitation (ART 13 LF 98).
2)- Toutefois, les sommes consacrées au sponsoring, patronage et parrainage des activités
sportives et de la promotion des initiatives des jeunes sont admises en déduction pour la
détermination du bénéfice fiscal, sous réserve d‘être dûment justifiées à hauteur de 10% du
chiffre d‘affaires de l‘exercice des personnes morales et/ou physiques et dans la limite d‘un
plafond de trente millions de dinars (30.000.000 DA).
Bénéficient également de cette déductibilité, les activités à vocation culturelle ayant pour objet :
Sponsoring, patronage et parrainage des activités culturelles et sportives

199
Ce sont des contrats par lesquels une ou plusieurs personnes physiques ou morales de droit
public ou privé, assurent la prise en charge totale ou partielle d'activités culturelles ou sportives
par le biais d'un appui financier ou matériel accordé aux organisateurs de ces activités, et ce, en
contrepartie d'avantages liés à l'utilisation de ladite activité en tant que support promotionnel ou
commercial.
Les dépenses de cette nature sont admises en déduction du bénéfice imposable, mais ne doivent
pas dépasser l'une des deux limites suivantes;
Dans le cas contraire la quote part excédentaire est à rejeter des charges déductibles.
- La déduction doit être limitée à 10 % du chiffre d'affaire de l'exercice
- Elle ne doit pas excéder 30.000.000 DA annuellement (ART 13 LF 98)
Exemple
Une entreprise spécialisée dans la fabrication de meubles et ensembles de cuisine relevant de
l‘IBS, a réalisé au titre de l‘exercice 2015, un chiffre d‘affaires de 50.200.000,00 DA et un
bénéfice de 1.600.000,00 DA.
Comptabilisation d‘un montant de 30.000.000,00 représentant les frais de sponsoring d‘une
équipe sportive.
Chiffre d‘affaires = 50.200.000,00 DA
Les 10% = 5 020 000.00
A réintégré 30 000 000.00 – 5 020 000.00 = 24 980 000.00
- la restauration, la rénovation, la réhabilitation, la réparation, la consolidation et la mise en
valeur des monuments et sites historiques classés;
- la restauration et la conservation des objets et collections de musées ;
- la vulgarisation et la sensibilisation du public par tous supports sur tout ce qui se rapporte au
patrimoine historique matériel et immatériel ;
- la revivification des fêtes traditionnelles locales.
- les festivals culturels institutionnalisés ou dans le cadre des activités concourant à la mise en
valeur du patrimoine culturel, à la diffusion de la culture et à la promotion des langues
nationales.
Les modalités d‘application de la dernière disposition sont fixées par voie réglementaire.
3)- Les frais préliminaires inscrits en comptabilité, antérieurement à l‘entrée en vigueur du
système comptable financier, sont déductibles du résultat fiscal suivant le plan de résorption
initial.
La résorption est opérée sur la déclaration fiscale annuelle correspondante.
Remarque
1) Ne sont pas déductibles pour la détermination du bénéfice net fiscal :
Les dépenses, charges et loyers de toutes natures afférents aux immeubles qui ne sont pas
directement affectés à l‘exploitation;
Remarque
LOYERS DE CREDIT BAIL (Preneur)
Dans les opérations de crédit-bail, les paiements effectuées par le preneur, qui sont imputés en
règlement d‘une dette de crédit-bail sont, du point de vue fiscal, considérés comme des charges
locatives et donc admises en déduction pour la détermination de l‘assiette de l‘IBS (article 53 de
la loi de finances 2014).
Sont concernées, les charges de toutes natures afférentes aux immeubles qui ne sont pas
directement affectés à l'exploitation.
Il est précisé que les logements de fonction, à l‘exception des logements d‘astreinte, ne sont pas
considérés comme affectés directement à l'exploitation. Par conséquent, les charges y afférentes

200
doivent être réintégrées, sauf si elles ont été soumises à l‘IRG salaires au titre des avantages en
nature conformément aux dispositions des articles 69 à 72 du CID.
- les cadeaux de toute autre nature, à l‘exclusion de ceux ayant un caractère publicitaire lorsque
leur valeur unitaire ne dépasse pas 500 DA, les subventions et les dons à l‘exception de ceux
consentis en espèces ou en nature au profit des établissements et associations à vocation
humanitaire, lorsqu‘ils ne dépassent pas un montant annuel d‘un million de dinar
Remarque
Les cadeaux sont admis en déduction uniquement lorsqu‘ils ont un caractère publicitaire et dans
la limite d‘une valeur unitaire ne dépassant pas 500 DA.
Exemple,
Il a été distribué 300 agendas d‘une valeur unitaire de 900 DA, il conviendra de réintégrer : 300
(900 – 500) = 120.000 DA
- les frais de réception, y compris les frais de restaurant, d‘hôtel et de spectacle, à l‘exception de
ceux dont les montants engagés sont dûment justifiés et liés directement à l‘exploitation de
l‘entreprise.
Remarque
i)- être exposés dans l'intérêt direct de l'exploitation ou se rattacher à la gestion normale de
l'entreprise;
ii)- correspondre à une charge effective et être appuyé de justifications suffisantes;
iii)- se traduire par une diminution de l'actif net de l'entreprise;
iv)- être compris dans les charges de l'exercice au cours duquel ils ont été engagés.
2)- Toutefois, les sommes consacrées au sponsoring, patronage et parrainage des activités
sportives et de la promotion des initiatives des jeunes sont admises en déduction pour la
détermination du bénéfice fiscal, sous réserve d‘être dûment justifiées à hauteur de 10 % du
chiffre d‘affaires de l‘exercice des personnes morales et/ou physiques et dans la limite d‘un
plafond de trente millions de dinars (30.000.000 DA).
Remarque
Sont déductibles uniquement les charges de sponsoring, patronage et parrainage consacrées aux
activités sportives et de promotion des initiatives de jeunes, dans la limite de 10% du chiffre
d'affaires de l'exercice et d'un plafond annuel de 30.000.000 DA.
Bénéficient également de cette déductibilité, les activités à vocation culturelle ayant pour
objet :
- la restauration, la rénovation, la réhabilitation, la réparation, la consolidation et la mise en
valeur des monuments et sites historiques classés;
- la restauration et la conservation des objets et collections de musées ;
- la vulgarisation et la sensibilisation du public par tous supports sur tout ce qui se rapporte au
patrimoine historique matériel et immatériel ;
- la revivification des fêtes traditionnelles locales.
- les festivals culturels institutionnalisés ou dans le cadre des activités concourant à la mise en
valeur du patrimoine culturel, à la diffusion de la culture et à la promotion des langues
nationales.
Les modalités d‘application de la dernière disposition sont fixées par voie réglementaire.
3)- Les frais préliminaires inscrits en comptabilité, antérieurement à l‘entrée en vigueur du
système comptable financier, sont déductibles du résultat fiscal suivant le plan de résorption
initial.
La résorption est opérée sur la déclaration fiscale annuelle correspondante.

201
---------------oo00oo-------------
Dépenses de fonctionnement
Article 170
Le montant des dépenses de fonctionnement exposé, dans des opérations de recherches
scientifiques ou techniques, est déductible pour l‘établissement de l‘impôt, des bénéfices de
l‘année ou de l‘exercice au cours duquel ces dépenses ont été exposées.
Remarque
Ils sont déductibles sans aucune limitation.

---------------oo00oo-------------
Les dépenses engagées dans le cadre de la recherche développement au sein de l’entreprise
Article 171
Modifié par l’article 9 de la loi de finances complémentaire 2009, et modifié par l’article
Sont déductibles du revenu ou du bénéfice imposable, jusqu‘à concurrence de dix pour cent (10
%) du montant de ce revenu ou bénéfice, dans la limite d‘un plafond de cent millions de dinars
(100.000.000 DA), les dépenses engagées dans le cadre de la recherche développement au sein
de l‘entreprise, à condition que le montant admis en déduction soit réinvesti dans le cadre de la
recherche scientifique.
Les montants réinvestis doivent être déclarés à l‘administration fiscale et également à
l‘institution nationale chargée du contrôle de la recherche scientifique.
Les activités de recherche développement en entreprise sont définies par un arrêté conjoint du
ministre chargé des finances, du ministre chargé de la recherche scientifique.
I)- IRG ou IBS
Fixation à 10 % du revenu ou du bénéfice imposable, dans la limite de cent millions de dinars
(100.000.000 DA), du montant à déduire, des dépenses engagées dans le cadre de la recherche
développement au sein de l‘entreprise, sous condition du réinvestissement du montant admis en
déduction dans le cadre de cette recherche.
Les montants réinvestis doivent être déclarés à l‘administration fiscale et également à
l‘institution nationale chargée du contrôle de la recherche scientifique.
Les activités de recherche développement sont définies par un arrêté conjoint du ministre
chargé des finances, du ministre chargé de la recherche scientifique et du ministre
sectoriellement compétent (Art. 171 du CIDTA).
Il à préciser que selon l‘article 170 du même code, cette déduction est opérée au titre de
l‘exercice au cours duquel ces dépenses ont été exposées.
Remarque
La liste des activités de recherche développement en entreprise.
Arrêté interministériel du 5 Chaoual 1437 correspondant au 10 juillet 2016 fixant la liste
des activités de recherche développement en entreprise.
Le ministre des finances,
Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique,
Vu la loi n° 90-36 du 31 décembre 1990 portant loi de finances pour 1991, notamment son
article 38 ;
Vu la loi n° 15-18 du 18 Rabie El Aouel 1437 correspondant au 30 décembre 2015 portant
loi de finances pour 2016, notamment son article 3 ;

202
Vu la loi n° 15-21 du 18 Rabie El Aouel 1437 correspondant au 30 décembre 2015 portant
loi d’orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique ;
Vu le décret présidentiel n° 15-125 du 25 Rajab 1436 correspondant au 14 mai 2015,
modifié, portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n° 95-54 du 15 Ramadhan 1415 correspondant au 15 février 1995
fixant les attributions du ministre des finances ;
Vu le décret exécutif n° 13-77 du 18 Rabie El Aouel 1434 correspondant au 30 janvier 2013
fixant les attributions du ministre de l’enseignèrent supérieur et de la recherche
scientifique ;
Arrêtent :
Article 1er
En application des dispositions de l‘article 171 du code des impôts directs et taxes assimilées, le
présent arrêté a pour objet de fixer la liste des activités de recherche développement au sein de
l‘entreprise.
Article 2
Par activité de recherche développement, il est entendu toute activité portant sur la création ou
l‘amélioration d‘un produit, d‘un procédé, d‘un process, d‘un programme ou d‘un équipement,
devant subir une amélioration substantielle et qui ne résulte pas d‘une simple utilisation de l‘état
des techniques existantes.
Article 3
L‘entreprise est tenue de déclarer le montant engagé à l‘institution nationale chargée du contrôle
de la recherche scientifique au niveau du ministère chargé de la recherche scientifique.
Après la déclaration du montant engagé et la validation de le la recherche, une attestation est
délivrée à l‘entreprise dans un délai de 45 jours, selon le modèle fixé à l‘annexe (I) du présent
arrêté.
Article 4
L‘octroi de la déduction de l.impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur le bénéfice des
sociétés (lBS), est subordonné à la souscription par l‘entreprise, à l‘appui de la déclaration à
l‘administration fiscale, d‘un engagement de réinvestissement du montant correspondant aux
dépenses admises en déduction, engagées dans le cadre de la recherche développement, dont le
modèle est joint à l‘annexe (II) du présent arrêté et de l‘attestation de validation de la recherche
citée à l‘article 3 ci-dessus.
Article 5
La liste des activités de recherche développement au sein de l‘entreprise qui ouvrent droit à cette
déduction, est fixée à l‘annexe (III) du présent arrêté.
Article 6
Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Fait à Alger, le 5 Chaoual 1437 correspondant au 10 juillet 2016.

ANNEXE I
ATTESTATION DE VALIDATION DE LA RECHERCHE DEVELOPPEMENT
AU SEIN DE L.ENTREPRISE
(Article 171 du code des impôts directs et taxes assimilées)

LE DIRECTEUR GENERAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DU


DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE :
..................................................................................................................................................

203
- Vu la demande de l‘entreprise dénommée ......................................, introduite en date du
.................................................
- Vu la déclaration et les justifications fournies par celle-ci à l‘appui de cette demande
......................................................
- Vu le rapport d‘expertise établi par la commission sectorielle permanente/expert
..............................................................
...................................................................................................... en date du
......................................................................
ATTESTE QUE LES ACTIVITES DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT DE
L.ENTREPRISE IDENTIFIEE CI-DESSOUS SONT VALIDÉES :
Nom ou raison sociale de l‘entreprise :
...............................................................................................................................
Adresse du siège social ou domicile fiscal :
.......................................................................................................................
Forme juridique :
...........................................................................................................................................................
.......
Activité :
...........................................................................................................................................................
...................
N° du registre de commerce : .................................................. Date de délivrance :
..........................................................
Numéro d‘identification fiscale (NIF) :
Champ d‘activité de la recherche (conférer annexe III) :
...................................................................................................
Exercice ou période d‘imposition :
....................................................................................................................................
Montant engagé dans la recherche développement :
...........................................................................................................
Fait à : ......................... Le ..........................
Signature et cachet de la direction de la recherche scientifique et du développement
technologique

ANNEXE II
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

ENGAGEMENT DE REINVESTIR DANS LA RECHERCHE DEVELOPPEMENT


(Article 171 du code des impôts directs et taxes assimilées)

Fait à : ......................... Le ..........................


M. .....................................................................................................................................
Nom ou raison sociale de l‘entreprise :
...............................................................................................................................
Adresse du siège social ou domicile fiscal :
.......................................................................................................................
Forme juridique :
...........................................................................................................................................................
......

204
Activité :
...........................................................................................................................................................
...................
N° du registre de commerce : .................................................. Date de délivrance :
..........................................................
Numéro d‘identification fiscale (NIF) :
Champ d‘activité de recherche (conférer annexe III) :
.......................................................................................................
Exercice ou période d‘imposition :
.....................................................................................................................................
Je m‘engage à réinvestir le montant de
.................................................................................................... DA, dans le cadre de la recherche
développement, ayant bénéficié de la déduction de l.assiette ................................................... (1),
prévue par l‘article 171 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Cachet et signature :
(1) Impôt sur le revenu global (IRG) ou impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS), selon le cas.
ANNEXE III
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L.ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE

LA LISTE DES ACTIVITES DE LA RECHERCHE DEVELOPPEMENT AU SEIN DE


L.ENTREPRISE
(Article 171 du code des impôts directs et taxes assimilées)

ACTIVITES
1)- agriculture, alimentation, forêts, espaces naturels et ruraux.
2)- Pêche et aquaculture.
3)- Ressources en eau.
4)- Environnement et promotion du développement durable.
5)- Prévention des catastrophes naturelles et protection contre les risques majeurs.
6)- Exploration et exploitation des matières premières.
7)- Valorisation des matières premières et industries.
8)- Sciences fondamentales.
9)- Energies renouvelables.
10)- Hydrocarbures.
11)- Technologies de l‘information et de la communication.
12)- Technologies industrielles.
13)- Biotechnologie.
14)- Habitat, construction et urbanisme.
15)- Travaux publics.
16)- Santé.
17)- Transports.
18)- Développement des régions arides, semi-arides, montagneuses et lutte contre la
désertification
---------------oo00oo-------------

205
Régime des plus values de cession
Article 172 du CIDTA
1)- Par dérogation aux dispositions de l‘article 140−1, les plus-values provenant de la cession de
biens faisant partie de l‘actif immobilisé sont imposées différemment, selon qu‘elles sont à cours
terme ou à long terme en application de l‘article 173.
2)- Les plus-values à court terme proviennent de la cession d‘éléments acquis ou créés depuis
trois (03) ans ou moins.
Les plus−values à long terme sont celles qui proviennent de la cession d‘éléments acquis ou
créés depuis plus de trois (03) ans.
3)- Sont également assimilées à des immobilisations, les acquisitions d‘actions ou de parts ayant
pour effet d‘assurer à l‘exploitant la pleine propriété de 10% au moins du capital d‘une tierce
entreprise.
4)- Sont considérées comme faisant partie de l‘actif immobilisé, les valeurs constituant le
portefeuille des entrées dans le patrimoine de l‘entreprise depuis deux (02) ans au moins avant la
date de la cession.
Remarque
Le contrôle des mutations portant sur les fonds de commerce constitue un axe important dans la
maitrise de la matière imposable.
L‘appréciation des prix déclarés s‘opère par référence à la valeur vénale des fonds de commerce
cédés ainsi que des droits réels immobiliers conformément à l‘article 101 et suivants du code de
l‘enregistrement.
Cette partie du contrôle a été faiblement prise en charge compte tenu des difficultés pratiques
rencontrées par les services évaluateurs en raison de l‘insuffisance du cadre référentiel en
vigueur.
Ainsi, la présente note a pour objet de compléter le dispositif mis en place relatif aux modalités
d‘évaluation des immeubles à usage d‘habitation, aux revenus fonciers et de mettre à la
disposition des services évaluateurs un cadre référentiel adéquat tenant compte des modifications
législatives intervenue en la matière et permettant d‘harmoniser les procédures d‘intervention des
services.
Ainsi, il sera précisé successivement les éléments constitutifs du fonds de commerce, le rappel
des règles régissant les modalités d‘imposition des cessions de fonds de commerce, les facteurs
qui influent sur la valeur de cet élément et les différentes méthodes d‘évaluation susceptibles
d‘être utilisées.
I)- ELEMENTS CONSTITUTIFS DU FONDS DE COMMERCE :
Le fonds de commerce est un bien meuble incorporel. Il regroupe l‘ensemble des éléments
mobiliers corporels et incorporels définis ci-dessous aux moyens desquels s‘exerce un négoce ou
une industrie.
Aux termes des dispositions de l‘article 78 du code de commerce, le Fonds de Commerce
comprend outre la clientèle et l‘achalandage, tous les autres biens nécessaires à l‘exploitation du
fonds tels que l‘enseigne, le nom commercial, le droit au bail, le matériel, l‘outillage, les
marchandises et le droit à la propriété industrielle et commerciale.
Dès lors, une distinction doit être opérée entre le fonds de commerce comportant ces éléments
constitutifs et l‘immeuble dans lequel il est exploité.
L‘importance de chacun des éléments par rapport à la valeur globale du fonds est variable.
L’élément principal peut être par exemple :
- L‘emplacement du fonds.
- L‘enseigne, le nom commercial, l‘exclusivité d‘un nom commerciale, d‘une marque …etc.
A)- Eléments incorporels :
1)- Le droit au bail :

206
Parmi les éléments incorporels constituant le fonds de commerce, le droit au bail communément
appelé « pas de porte » constitue généralement l‘un des éléments essentiels de la valeur du
fonds. Le droit au renouvellement du bail, qui est le principal élément affectant la valeur du droit
au bail, permet au locataire commerçant le maintien de son fonds.
L‘appréciation de la valeur du droit au bail est fonction des données du marché local et à des
facteurs d‘ordre juridique et matériel, tels l‘importance, la configuration, l‘état d‘entretien,
l‘emplacement géographique, les possibilités d‘extension future des locaux commerciaux
abritant le fonds ainsi que les conditions juridiques et financières du bail. Cette valeur n‘est pas
nécessairement liée aux résultats d‘exploitation.
La clientèle et l’achalandage :
La clientèle est l‘ensemble des relations établies entre des particuliers et un commerçant dont la
profession est de satisfaire des besoins déterminés.
Ces relations sont source de profit et constituent une valeur transmissible aux tiers.
L‘achalandage est assimilable à la clientèle.
Il est constitué par les acheteurs qui entrent dans le magasin de façon occasionnelle.
La valeur de la clientèle et l’achalandage est tributaire d’un certain nombre de facteurs
d’importance inégale d’une nature d’activité à une autre et dont les principaux sont :
- Les qualités professionnelles du commerçant ;
- Le contexte économique (disponibilité des produits, commerce…) ;
- L‘emplacement du Fonds (primordial pour l‘achalandage);
- La nature des produits vendus…
3)- Le nom commercial et l’enseigne :
Ces deux éléments peuvent se confondre quand ils ne sont pas distincts.
Il est à préciser que le nom commercial est l‘appellation sous laquelle l‘exploitant du fonds
exerce son commerce.
Ce nom peut être différent du patronyme du commerçant, tandis que l‘enseigne est
une dénomination ou un emblème qui personnalise le fonds et sert à attirer et à retenir la
clientèle.
4)- Autres éléments incorporels :
Il s‘agit du droit à la propriété industrielle qui permet l‘exploitation exclusive de brevets
d‘invention, de marques de fabrique, de licences, de modèles industriels, de propriétés littéraires
et artistiques…
B)- Les éléments corporels :
Les éléments corporels du fonds de commerce correspondent aux agencements, au matériel
existant au niveau de l‘exploitation et parfois aux marchandises en stocks.
1)- Les agencements :
Les agencements comprennent les vitrines, les revêtements du sol et des murs, les placards
scellés et autres installations d‘aération.
Les agencements influent d‘une manière évidente sur la valeur du fonds de commerce. Ainsi,
l‘utilisation d‘équipements et installations modernes, confèrent au Fonds de
Commerce une valeur plus importante.
Par contre, si les agencements sont mal adaptés au fonds, sa valeur risque de subir une
dépréciation.
2)- Le matériel :
Il comprend notamment :
- Le matériel du magasin permettant le stockage, la présentation et la vente des marchandises ;
- Les appareils d‘éclairage et de chauffage;
- L‘outillage nécessaire au fonctionnement et à l‘entretien du matériel du fonds, y compris le
matériel de bureau (meubles, micro-ordinateurs, machines à écrire…………) ;

207
- Le matériel de transport.
Remarque
Lorsque le propriétaire du fonds est également propriétaire de l‘immeuble dans lequel le fonds
est installé, certains agencements et équipements (canalisations,
ascenseurs, chauffage central..) deviennent des immeubles par destination.
Leur valeur est donc, incorporée dans celle du bien immeuble et devant par conséquent être
soustraite de la valeur du fonds de commerce.
3)- Marchandises :
Les marchandises (stocks) peuvent faire l‘objet d‘une cession séparément du fonds de
commerce.
L‘évaluation du fonds de commerce s‘entend en principe général marchandises non comprise.
II)-RAPPEL DES REGLES D’IMPOSITION DES CESSIONS DES FONDS DE
COMMERCE ET DES PLUS-VALUES QUI EN RESULTENT.
1)- Au titre des droits d’enregistrement :
Les actes portant cession de fonds de commerce établis dans un cadre professionnel (personnes
physiques ou morales) ou en dehors du cadre professionnel sont assujettis au droit
d‘enregistrement dans les conditions précisées ci-dessus.
a)- Taux et base d’imposition :
Aux termes des dispositions de l‘article 228 du code de l‘enregistrement, les mutations à titre
onéreux de fonds de commerce ou de clientèle sont soumises à un droit proportionnel de 05 %.
L‘assiette imposable est constituée par le prix de vente stipulé à l‘acte, de l‘ensemble des
éléments corporels et incorporels constituant le fonds et servant à son exploitation (voir Titre I de
la présente note).
Il est à noter que les objets mobiliers rattachés au fonds doivent être détaillés sur un état distinct
faisant ressortir l‘estimation faite par les parties à l‘acte.
Ledit état, dont le formulaire est fourni par l‘administration, doit être annexé à l‘acte ou à la
déclaration portant vente du fonds de commerce.
b)- Cas particulier :
Vente simultanée du fonds de commerce et du local commercial abritant le fonds
En vertu de l‘article 13 du code de l‘enregistrement lorsqu‘un acte translatif de propriété ou
d‘usufruit comprend à la fois des biens meubles et des biens immeubles, le droit
d‘enregistrement est perçu sur la totalité du prix, au taux fixé pour les immeubles, à moins qu‘il
ne soit stipulé un prix particulier pour les objets mobiliers, et qu‘ils ne soient désignés article par
article dans l‘acte.
c)- Insuffisance de prix :
Réévaluation du prix déclaré (Art. 101 du C.E)
Lorsque le prix ou l‘estimation faite par les parties, ayant servi de base à la perception du droit
d‘enregistrement s‘avère inferieur à la valeur vénale du bien transmis, l‘Administration fiscale a
la faculté de procéder à la réévaluation de ce bien sur tous les actes ou déclarations constatant la
transmission de la propriété, d‘usufruit et de jouissance du fonds de commerce, y compris les
marchandises neuves qui en dépendent, (voir infra, méthodes d‘évaluation préconisées).
Important
Il est à préciser que lors des opérations de réévaluation des prix des fonds de commerce, les
marchandises neuves garnissant ce dernier, doivent faire l‘objet d‘une estimation isolée car
estimées séparément et de façon détaillée dans l‘acte de mutation.
En effet, les marchandises neuves ne sont assujetties qu‘à un droit proportionnel de 03% (Cf.
article 228 du code de l‘enregistrement).
2)- Au titre des impôts directs :

208
Dès lors que le fonds de commerce est rattaché à une activité professionnelle, la plus value qui
résulte de sa vente est considérée comme professionnelle.
Le mode de son imposition diffère en fonction du régime d‘imposition auquel est soumise la
personne réalisant cette plus value (régime du forfait, réel ou déclaration contrôlée).
a)- Régime du forfait : (article 132 du CIDTA)
Dans ce cadre, la cession du fonds de commerce entrainant la cession ou la cessation de l‘activité
exercée, les gains qui en résultent augmentent d‘autant le revenu imposable fixé forfaitairement.
La plus-value imposable est déterminée selon les conditions prévues par l‘article 173 du code
des Impôts Directs et Taxes Assimilées.
b)- Régime du réel ou déclaration contrôlée
Les règles d‘imposition applicables aux gains provenant de la cession de fonds de commerce,
sont celles édictées par les dispositions des articles 172 et 173 du code des impôts directs et taxes
assimilées relatives aux plus-values de cession des éléments de l’actif immobilisé selon qu‘il
s‘agisse d‘une plus-value à court terme ou à long terme.
c)- Plus-value réalisée par les particuliers
La plus-value réalisée par des personnes à l‘occasion de la cession d‘un fonds de commerce
faisant partie de leur patrimoine privé (Exemple : succession, donation, …etc.) doit être traité de
façon similaire à celle réalisée dans un cadre professionnel.
Il s‘agit, au cas particulier, des fonds de commerce qui ne sont pas exploités directement par
leurs propriétaires (en vacance ou donnés en location).
Par ailleurs, lorsque l‘opération de cession portant simultanément sur les fonds de commerce et
le local commercial abritant le fonds, les dispositions de la circulaire N° 812/MF/DGI du
09/12/2000 doivent être appliquées à l‘occasion de la réévaluation du prix déclaré pour le local
commercial en vue de la détermination de l‘impôt sur la plus-value de cession immobilière
relative au local commercial.
Cas du fonds de commerce crée
Lorsqu‘il s‘agit d‘une mutation de propriété portant sur un fonds de commerce qui a été crée par
le cédant, la plus-value à prendre est constituée par le prix de la vente, diminué des frais d‘actes
et d‘enregistrement à sa charge.
III)- LES METHODES D’EVALUATION DU FONDS DE COMMERCE
La valeur d‘un fonds de commerce dépend essentiellement de plusieurs facteurs liés d‘une part, à
l‘activité commerciale exercée (la qualité professionnelle du commerçant, du matériel et
outillage rattachés au fonds, des marchandises et de l‘évolution des charges et des résultats
réalisés) et d‘autre part, du local commercial abritant le fonds de commerce (emplacement
géographique, configuration, agencement, conditions du bail,…etc.).
De ce fait, la détermination de la valeur exacte du fonds de commerce présente des difficultés se
rapportant principalement l‘appréciation souvent approximative des différents éléments
notamment incorporels constituant le fonds de commerce.
Toutefois, des méthodes d‘évaluation sont préconisées afin d‘aborder rationnellement la valeur
du fonds de commerce. Certaines méthodes sont purement
Précision
Mathématiques.
Elles se basent, en effet, sur l‘application de formules arithmétiques,
d‘autres empiriques reposant principalement sur les caractéristiques propres au fonds de
commerce.
Etant précisé qu‘en cas de cession simultanée du FDC et du local commercial abritant le fonds,
l‘évaluation des « murs » s‘effectuent conformément au dispositif mis en place par la circulaire
N° 812/MF/DGI du 09 décembre 2000.
A)- Les méthodes mathématiques :

209
Les méthodes mathématiques reposent sur l‘application de formules qui considèrent la valeur du
fonds de commerce comme étant le produit de l‘opération de l‘escompte du bénéfice constaté ou
prévisionnel pendant la durée du bail restante à écouler.
Cette méthode tient compte, pour cette évaluation, des possibilités futures de profits qui
pourraient être générées par ce fonds ; autrement dit, du niveau des résultats prévisionnels tel
qu‘il ressort de l‘étude prospective du volume d‘activité future.
De ce fait, l‘application de telles méthodes suppose la tenue d‘une comptabilité probante et
régulière et exige de l‘évaluateur du fonds une vérification préalable des documents comptables.
De plus, ces méthodes ne prennent pas en considération les caractéristiques propres du fonds et
les facteurs constitutifs de sa valeur. Elles négligent notamment tout ce qui a trait à
l‘emplacement du local commercial, à la compétence et l‘activité de l‘exploitant.
Compte tenu de ces paramètres, le recours à ces méthodes, présentées à titre indicatif, est à
écarter.
B)- Les méthodes empiriques :
Généralement, la valeur d‘un fonds de commerce est estimée à partir de l‘un des paramètres
suivants :
- Le bénéfice
- Le droit au bail
- Le chiffre d‘affaires
- Le fichier des termes de comparaison
1)- La méthode par le bénéfice :
Le fonds de commerce peut être évalué en fonction du bénéfice réalisé par l‘exploitation en
affectant ce dernier par un coefficient multiplicateur qui varie de 5 à 15.
Le coefficient multiplicateur à retenir pour chaque cas de figure ne doit pas résulter d‘une
appréciation subjective ne reposant nullement sur les caractéristiques propres à chaque
transaction.
A ce titre, l‘évaluation de la valeur d‘un fonds de commerce dépend des facteurs détaillés ci-
après :
- Nature du commerce exercé : existence ou non d‘un cadre réglementaire contraignant, d‘un
cahier des charges limitant les possibilités de changements d‘activités …
- Lieu d‘implantation du Fonds de Commerce :
Agglomération, zone commerciale, zone périphérique peu commerciale, zone éloignée, petite
localité, niveau de commercialité …etc.
- Les potentialités en termes de :
- Clientèle.
- D‘achalandage.
- Possibilité de reconversion et de changement d‘activité : la possibilité de reconvertir ou de
changer aisément l‘activité exercée confère à ce fonds une valeur plus importante.
- L‘élasticité de l‘offre et de la demande : la valeur d‘un fonds de commerce est fortement
dépendante du volume tant de l‘offre que de la demande caractérisant le marché local des fonds
de commerce.
- Conditions socio-économiques : possibilité d‘expansion future en terme de chiffres d‘affaires,
récessions, niveau de richesse.etc.
- Possibilité d‘aménagements futurs : agrandissement éventuel de la surface par la construction
de sous pente, morcellement …. etc.
- Autres éléments déterminants :
- L‘existence ou non des infrastructures de base (route goudronnée, éclairage public…etc.)
- Desserte et accessibilité (route principale, secondaire, local situé dans un étage…).
- Équipements de base (lignes téléphoniques, électricité,…etc.).

210
Pour tenir compte du fait que les bénéfices ne sont pas constants subissant aussi bien des baisses
que des hausses, le bénéfice à prendre en considération pour la détermination de la valeur du
fonds de commerce doit correspondre au bénéfice brut réel moyen des trois dernières années.
Par bénéfice réel il faut entendre le bénéfice fiscal diminué des profits qui ne se rapportent pas à
l‘exploitation normale du fonds.
Il s‘agit, à titre d‘exemple, de produits de cessions d‘investissement et/ ou d‘autres éléments de
l‘actif …etc.).
Le coefficient multiplicateur à retenir doit refléter la situation réelle du bien apprécié à travers
le niveau des bénéfices déclarés. Dès lors, lorsque ce résultat est déficitaire même au titre d‘une
seule année, cette méthode doit être écartée au profit d‘un autre paramètre plus adéquat.
De même la relation entre le niveau du bénéfice et la valeur du fonds de commerce n‘est pas
toujours symétrique.
Ainsi, un niveau de bénéfice considéré comme réduit ou faible même apprécié sur une période
ne se répercute pas forcément sur la valeur d‘un fonds.
EXEMPLES D’APPLICATION :
Détermination de la valeur du fonds de Commerce suivant
LA METHODE PAR LE BENEFICE.
Exemple 1 :
Fonds de commerce situé dans une artère hautement commerciale
Nature du commerce : Alimentation Générale
Zone : hautement commerciale
Bénéfice réalisée
Année n-1 :450.000 DA
Année n-2 :550.000 DA
Année n-3 :600.000 DA
Produits hors Exploitation :
Année n-1 :110.000 DA
Année n-2 :300.000 DA
Année n-3 :330.000 DA
Correction du bénéfice :
Bénéfices réels à prendre en considération
(bénéfices réalisés – Produits hors exploitation)
Année n-1 :450.000 - 110.000= 320.000 DA
Année n-2 :550.000 - 300.000= 250.000 DA
Année n-3 :600.000 - 330.000= 270.000 DA
Bénéfice Réel
Moyen= 320.000+250.000+270.000/ 3 = 280.000 DA
Valeur du fonds de commerce à retenir
= bénéfice Réel moyen x coefficient multiplicateur
(05-15)
= 280.000 DA X 13 = 3.640.000 DA
= 280.000 DA X 15 = 4.200.000 DA
(15 : Artère hautement commerciale)
EXEMPLE 2 :
Fonds de commerce situé dans une artère moyennement commerciale
Nature du commerce : Alimentation Générale
Zone : moyennement commerciale
Bénéfice réalisée :
Année n-1 :260.000 DA

211
Année n-2 :370.000 DA
Année n-3 :460.000 DA
Produits hors Exploitation :
Année n-1 :90.000 DA
Année n-2 :140.000 DA
Année n-3 :210.000 DA
Correction du bénéfice :
Bénéfices réels à prendre en considération
(bénéfices réalisés – Produits hors exploitation)
Année n-1 :260.000 - 90.000= 150.000 DA
Année n-2 :370.000 - 140.000= 230.000 DA
Année n-3 :460.000 - 210.000= 250.000 DA
Bénéfice Réel
Moyen= 150.000+230.000+ 250.000/ 3= 210.000 DA
Valeur du fonds de commerce à retenir
= bénéfice Réel moyen x coefficient multiplicateur
(05-15).
= 210.000 DA X 10 = 2.100.000 DA
= 210.000 DA X 12 = 2.520.000 DA
(10 : Artère moyennement commerciale)
Le recours à une telle méthode exige de l‘évaluateur un examen plus ou moins approfondi des
documents comptables afin d‘en dégager les éléments permettant de corriger les bénéfices
déclarés.
L‘utilisation de cette méthode suppose une comptabilité probante ; c‘est pourquoi en l‘absence
d‘une comptabilité sincère et régulière, le bénéfice annuel à prendre en considération doit être
déterminé par l‘application aux chiffres d‘affaires les taux de marge net habituellement retenus
par la brochure de référence (activité)
2)- La méthode par le chiffre d’affaires :
Plus souvent, et pour des raisons d‘exactitudes, la valeur du fonds de commerce peut être
déterminée à partir du chiffre d‘affaires. En effet, le chiffre d‘affaires est un paramètre beaucoup
facile à appréhender que le bénéfice.
La valeur du fonds de commerce est constituée par le chiffre d‘affaires moyen toutes taxes
comprises des trois dernières années, multiplié par un coefficient qui varie de 1 à 4.
À l‘instar de la méthode par le bénéfice, le chiffre d‘affaires à retenir est celui calculé en
moyenne sur les trois dernières années d‘exercice en s‘assurant bien entendu, qu‘aucun
événement exceptionnel n‘est venu « perturber » l‘exploitation normale durant cette
période (cessation d‘activité provisoire..)
EXEMPLES D’APPLICATION :
Détermination de la valeur du fonds de Commerce suivant
LA METHODE PAR LE CHIFFRE D’AFFAIRES
EXEMPLE 3 :
Fonds de commerce situé dans une artère peu commerciale
Nature du commerce : Alimentation Générale
Zone : peu commerciale
Bénéfices réalisés :
Année n-1 :180.000 DA
Année n-2 :275.000 DA
Année n-3 :310.000 DA
Produits hors Exploitation :

212
Année n-1 :60.000 DA
Année n-2 :65.000 DA
Année n-3 :80.000 DA
Correction du bénéfice :
Bénéfices réels à prendre en considération
(Bénéfices réalisés – Produits hors exploitation)
Année n-1 :180.000 - 60.000= 120.000 DA
Année n-2 :275.000 - 65.000= 190.000 DA
Année n-3 :310.000 - 80.000= 230.000 DA
Bénéfice Réel
Moyen= 120.000+190.000+230.000/ 3 = 180.000 DA
Valeur du fonds de commerce à retenir
= bénéfice Réel moyen x coefficient multiplicateur (05-15).
= 180.000 DA X 07 = 1.260.000 DA
= 210.000 DA X 05 =900.000 DA (05 : Artère peu commerciale)
EXEMPLE 1 :
Fonds de commerce situé dans une artère hautement commerciale
Nature du commerce : Alimentation Générale
Zone : hautement commerciale
Chiffre d’affaires T.T.C :
Année n-1 :1.200.000 DA
Année n-2 :1.350.000 DA
Année n-3 :1.500.000 DA
Chiffre d’affaire moyen :
C.A Moyen = 1.200.000+1.350.000+1.500.000 /3= 1.350.000 DA
Valeur du fonds de commerce à retenir
= Chiffre d‘affaires moyen x coefficient (1-4).
= 1.350.000 DA X 4 = 5.400.000 DA (coefficient &gt; à 3 Artère hautement commerciale)
EXEMPLE 2 :
Fonds de commerce situé dans une artère moyennement commerciale
Nature du commerce : Alimentation Générale
Zone : moyennement commerciale
Chiffre d’affaires T.T.C :
Année n-1 : 600.000 DA
Année n-2 :1.050.000 DA
Année n-3 :1.200.000 DA
Chiffre d’affaire moyen :
C.A Moyen = 600.000+1.050.000+1.200.000 /3 = 950.000 DA
Valeur du fonds de commerce à retenir
= Chiffre d‘affaires moyen x coefficient (1-4).
= 950.000 DA X 2 = 1.900.000 DA (coefficient &gt; à 2&lt; à3 Artère
moyennement commerciale
EXEMPLE 3 :
Fonds de commerce situé dans une artère peu commerciale
Nature du commerce : Alimentation Générale
Zone : peu commerciale
Chiffre d’affaires T.T.C :
Année n-1 :750.000 DA
Année n-2 :950.000 DA

213
Année n-3 :1.000.000 DA
Chiffre d’affaire moyen :
C.A Moyen = 750.000+950.000+1.000.000 /3 = 900.000 DA
Valeur du fonds de commerce à retenir
= Chiffre d‘affaires moyen x coefficient (1-4).
= 900.000 DA X 1 = 900.000 DA (coefficient &lt; à 2 Artère peu commerciale)
3)- La méthode par le droit au bail :
Le droit au bail étant un des éléments essentiels constitutif de la valeur du fonds de commerce,
cette dernière ne peut en aucun cas être inférieure à celle du droit au bail.
Ainsi, la valeur du droit au bail constitue la valeur minimum du fonds de commerce.
La méthode par le droit au bail consiste à déterminer au préalable la valeur locative annuelle du
local commercial abritant le fonds.
Cette valeur locative annuelle est affectée d‘un coefficient multiplicateur pour obtenir la valeur
du fonds ; coefficient qui varie entre 30 et 50 selon l‘importance et l‘emplacement géographique
du fonds et de son degré de commercialité.
Il est à rappeler que la valeur locative est calculée sur la base d‘une part, de la valeur vénale du
prix de location du M² telle qu‘observée au niveau du marché local, et d‘autre part de la surface
corrigée du fonds pour tenir compte de l‘usage et l‘importance des différents composants du
local commercial. Ainsi, les coefficients de correction ci après doivent être apportés à ces
derniers soit :
- Local commercial 0,1
- Cuisine, atelier, labo… 0,3
- Arrière magasin, sous pente 0,5
- Terrasse pour café et Restaurant 0,10
- Sous-sol, cave aménagée … 0,2
Exemple :
Soit un fonds de commerce composé de :
- Un local commercial superficie 35 M²
- Arrière boutique 10 M²
- Cuisine 05 M²
Le prix locatif du M² est de l‘ordre de 250 DA/mois (à titre illustratif).
Correction de la surface tenant compte de la nature de chaque élément :
Surface corrigée = (35x01) local commercial + (10 x 0,5) arrière boutique + (05 x 0,3) cuisine
Valeur locative annuelle :
V.L.A = surface corrigée x prix locatif du M²/mois x 12 (année)
La Valeur du FDC :
Valeur locative annuelle x coefficient multiplicateur
L‘application de cette fourchette (30 à 50) doit se faire donc en fonction de l‘importance du bien
à évaluer tel que préciser antérieurement en retenant les hypothèses ci après :
= 35 +15 +1,5 = 41,5
= 124.500 x 40 = 4.980.000 DA
= 41,5 x 250 x 12 = 124.500 DA
NB
- Coefficient situé entre 30 à 36 locaux dont le degré de commercialité est faible
- Coefficient &gt; à 36 et &lt; à 42 locaux dont le degré de commercialité est moyen
- Coefficient &gt; à 42 jusqu'à 50 locaux dont le degré de commercialité est élevé.
Cette méthode peut aboutir à des résultats plus proches des prix pratiqués réellement.
Dès lors, convient-il de la privilégier étant précisé qu‘un fichier des biens de références locatives
conditionne son application.

214
4)- La méthode par comparaison
L‘évaluation par comparaison consiste à déterminer la valeur vénale d‘un fonds en tenant compte
des transactions similaires récentes et présentant les mêmes caractéristiques (surface,
emplacement, situation locative…) et constitue de ce fait, le meilleur procédé pour l‘évaluation
des fonds de commerce.
Ainsi, afin d‘assurer une bonne application de cette méthode.
Il doit être tenu un fichier détaillé des termes de comparaison ressortant de l‘analyse des
conditions du marché local des fonds de l‘espèce (tendance économique, examen des cessions
les plus récentes, conditions de chaque cession …etc.) des caractéristiques exactes des fonds
comparés (nature du fonds, emplacement géographique, qualité de l‘installation et des locaux,
matériels rattachés au fonds…etc.)
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente note à l‘ensemble des structures
(chefs de bureaux, chefs d‘inspection, chefs de brigades et évaluateurs) veiller à son application,
et me faire-part de toute difficulté éventuellement rencontrée.
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Plus-values provenant de la cession partielle ou totale des éléments de l’actif
Article 173 du CIDTA
1)- Le montant des plus-values provenant de la cession partielle ou totale des éléments de l‘actif
immobilisé dans le cadre d‘une activité industrielle, commerciale, artisanale ou agricole ou dans
l‘exercice d‘une activité professionnelle, à rattacher au bénéfice imposable, est déterminé en
fonction de la nature des plus-values telles que définies à l‘article précédent :
- s‘il s‘agit de plus-values à court terme, leur montant est compté dans le bénéfice imposable,
pour 70 %;
- s‘il s‘agit de plus-values à long terme, leur montant est compté, pour 35 %.
2)- Par dérogation aux dispositions de l‘article 140-1, les plus-values provenant de la cession en
cours d‘exploitation des éléments de l‘actif immobilisé, ne sont pas comprises dans le bénéfice
imposable de l‘exercice au cours duquel elles ont été réalisées, si le contribuable prend
l‘engagement de réinvestir en immobilisations dans son entreprise avant l‘expiration d‘un délai
de trois (03) ans, à partir de la clôture de cet exercice, une somme égale au montant de ces plus-
values ajoutée au prix de revient des éléments cédés.
Cet engagement de réinvestir doit être annexé à la déclaration des résultats de l‘exercice au cours
duquel les plus-values ont été réalisées.
Si leur emploi est effectué dans le délai prévu ci-dessus, les plus-values distraites du bénéfice
imposable sont considérées comme affectées à l‘amortissement des nouvelles immobilisations et
viennent en déduction du prix de revient pour le calcul des amortissements et des plus-values
réalisées ultérieurement.
Dans le cas contraire, elles sont rapportées au bénéfice imposable de l‘exercice au cours duquel a
expiré le délai ci-dessus.
3)- crée par l’article 19 de la loi de finances 1997.
Les plus-values, ci-dessus, réalisées entre des sociétés d‘un même groupe, telles que définies à
l‘article 138 bis, ne sont pas comprises dans les bénéfices soumis à l‘impôt.96
4)- crée par l’article 10 de la loi de finances 2008.
Les plus-values réalisées lors de la cession d‘un élément d‘actif par le crédit preneur au crédit
bailleur dans un contrat de crédit-bail de type lease-Back, ne sont pas comprises dans les
bénéfices soumis à l‘impôt.
5)- crée par l’article 10 de la loi de finances 2008.

215
Les plus values réalisées lors de la rétrocession d‘un élément d‘actif par le crédit bailleur au
profit du crédit-preneur au titre du transfert de propriété à ce dernier, ne sont pas comprises dans
les bénéfices soumis à l‘impôt.
Remarque
La plus ou moins-value désigne un écart entre la valeur réelle d‘un élément de l‘actif d‘une
entreprise et sa valeur au bilan.
Les plus-values et moins-values professionnelles sont donc des profits ou des pertes de caractère
exceptionnel, réalisés par les entreprises à l‘occasion de la cession d‘éléments d‘actif
immobilisé.
Les plus ou moins-values sont en principe comptabilisées et imposables normalement
C‘est ainsi qu‘aux termes de l‘article 172 du Code des Impôts Directs et taxes assimilées
(CIDTA) les plus-values provenant de la cession d‘éléments de l‘actif immobilisé sont soumises
à des régimes distincts suivant qu‘elles sont réalisées à court ou à long terme.
Le régime des plus ou moins-values concerne les entreprises au sens large.
Il s‘applique à toutes les activités de nature industrielle, commerciale, non commerciale,
artisanale, agricole, qui sont imposables à l‘impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices
industriels et commerciaux (BIC), des bénéfices non commerciaux, ou des bénéfices agricoles
(BA), ainsi qu‘aux sociétés passibles de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS).
Détermination de la plus ou moins-value
Les plus ou moins-values sont prises en compte au titre de l‘exercice ou de l‘année au cours
desquels elles sont réalisées ou constatées.
Il y a plus-value lorsque le prix de cession du bien excède le prix de revient, diminué des
amortissements pratiqués.
La plus-value s‘obtient, donc normalement, en retranchant du prix de cession, la valeur nette
comptable ou fiscale du bien.
Si le prix de cession est inférieur à la valeur nette, la différence constitue une moins-value.
Pour les immobilisations amortissables, la plus ou moins-value est donc égale au prix de cession
diminué de la valeur nette comptable, et pour les immobilisations non amortissables, elle est
égale au prix de cession diminué de la valeur d‘origine.
Par prix de cession, il faut entendre la somme effectivement perçue par le vendeur, c‘est-à-dire le
prix net, diminué des frais et taxes qui ont grevé l‘opération, sachant que si le prix de cession à
retenir est en principe celui qui est stipulé dans l‘acte, celui-ci peut être remis en cause par
l‘administration fiscale, en cas de dissimulation ou d‘insuffisance de prix.
La TVA peut aussi avoir une incidence, en ce sens qu‘un reversement éventuel de la TVA lié à la
cession vient majorer la valeur d‘origine de l‘élément cédé, alors qu‘une déduction
complémentaire de TVA vient minorer la valeur d‘origine du bien cédé.
Une fois la plus ou moins-value déterminée, il faut procéder à sa qualification fiscale, car c‘est
de cette qualification que dépend le régime d‘imposition.
En effet, le régime d‘imposition est différent selon que les plus ou moins-values sont qualifiées
de court ou de long terme.
Qualification de la plus ou moins-value
La distinction des plus-values ou moins-values à court terme ou à long terme est fondée sur
un double critère :
La durée de détention dans l‘entreprise des éléments cédés et la nature de ces éléments, selon
qu‘il s‘agisse d‘éléments amortissables ou non amortissables.
Constituent des plus-values à court terme, d‘une part, celles qui sont réalisées à l‘occasion de la
cession d‘immobilisations de toute nature acquises ou créées par l‘entreprise depuis moins de

216
trois ans, et d‘autre part, celles qui proviennent de la cession d‘éléments acquis ou créés depuis
au moins trois ans, dans la mesure où elles correspondent à des amortissements déduits pour
l‘assiette de l‘impôt, quelle que soit leur nature.
Quant aux moins-values, elles sont réputées à court terme lorsqu‘elles résultent de la cession de
biens non amortissables détenus depuis moins de trois ans ou de biens amortissables, quelle que
soit la durée de leur détention.
Le cas échéant, ces moins-values sont diminuées des amortissements expressément exclus des
charges déductibles ainsi que de ceux qui ont été irrégulièrement différés.
Les plus-values ou moins-values autres que celles que nous venons de définir présentent le
caractère de plus-values ou moins-values à long terme.
Illustration 1.
Une entreprise a acquis un fonds de commerce en N dont le prix est de 2 500 000.00.
Ce fonds est cédé en N+5 au prix de 3 200 000.00.
Le fonds de commerce est un bien non amortissable.
Ainsi, seule la durée de détention est prise en compte pour la qualification de la plus ou moins-
value.
Le fonds étant cédé en N+5, sa détention est supérieure à deux ans.
La plus-value de 700 000.00, soit 3 200 000 (prix de cession) – 2 500 000 (valeur d‘origine), est
qualifiée de long terme.
Illustration 2.
Une entreprise a acquis un matériel industriel en N dont le prix de revient est de 10 000 000.00.
En N+5, ce matériel est cédé pour un prix de 7 500 000.00.
Les amortissements pratiqués s‘élèvent à 4 000 000.00.
La VNC (Valeur nette comptable) de ce bien est de 6 000 000.00, soit 10 000 000.00 (valeur
d‘origine) – 4 000 000.00 (amortissements pratiqués).
La plus-value réalisée par l‘entreprise est de 1500 000.0, soit 7 500 000 (prix de cession) – 6
000 000.00 (VNC). .
Illustration 3.
Une entreprise a acquis un matériel industriel en N dont le prix de revient est de 10 000 000.00.
En N+3, ce matériel est cédé pour un prix de 12 000 000.00.
Les amortissements pratiqués s‘élèvent à 2 500 000.00.
La VNC de ce bien est de 7 500 000.00 soit 10 000 000.00 (valeur d‘origine) – 2 500 000.00
(amortissements pratiqués).
La plus-value réalisée par l‘entreprise est de 4 500 000.00, soit 12 000 000.00 (prix de cession) –
7 500 000.00 (VNC).
L‘entreprise opère la compensation entre toutes les plus ou moins-values à court terme de
l‘exercice entre elles d‘une part, et à long terme entre elles d‘autres part. On a ainsi, pour
l‘exercice, selon le cas, une plus ou moins-value nette à court terme, ou une plus ou moins-value
nette à long terme.
Une fois que la plus ou moins-value nette à court terme ou à long terme de l‘exercice est
déterminée, il convient d‘évoquer son régime d‘imposition.
Régime fiscal des plus ou moins-values nettes de l’exercice
La plus-value à court terme est imposable dans les conditions et au taux de droit commun ;
Elle est imposable dans le résultat.
Régime Fiscal des Plus ou moins Values sur Cessions d'Éléments d'Actifs

217
On appelle moins value l'excèdent de la valeur nette comptable d'un élément d'actif sur sa valeur
de cession.
La valeur nette comptable = Valeur d'acquisition (ou PR) ou de création déduction faite des
amortissements pu provisions éventuelles.
Règles Fiscales :
Les plus values et moins values sur l'élément de l'actif immobilisé n'entrent en ligne de compte
pour la détermination du bénéfice net d'un exercice qu'à condition d'avoir été réalisées au cours
de cet exercice.
On ne prendra pas en considération les plus values ou moins values latentes.
Exception :
Les entreprises ont la faculté de comptabiliser à la clôture de chaque exercice les moins values
latentes résultant de la fluctuation de la valeur des éléments constitutifs de leur portefeuille.
Taxation des Plus Values
Les moins values constatées lors de la cession d'un bien immobilisé sont imputées en tant que
charge dans les écritures comptables de l'entreprise.
En ce qui concerne les moins values, les règles comptables et fiscales se rejoignent.
Par contre, en ce qui concerne les plus values, ces règles différentes.
Sur le plan comptable, les plues values subissent les mêmes règles que celles régissant les moins
values.
Sur le plan fiscal, et en application de l'article 173-1 du CID, ces plus values sont imposées
différemment selon qu'elles soient à court terme ou à long terme.
- Les plus values à court terme proviennent de la cession d'éléments acquis ou crées depuis 03
ans au moins;
- Les plus values à long terme sont celles qui proviennent de la cession d'éléments acquis ou
crées depuis plus de 03 ans.
Les plus values sont intégrées pour une partie au bénéfice imposable à raison de :
- 70 % de leur montant s'il s'agit de plus values à court terme;
- 35 % de leur montant s'il s'agit de plus values à long terme
Exonération des Plus Values Réinvesties (ART 173-2 du CID)
Est exonérée d'impôt la plus value réalisée sur la cession d'un élément de l'actif immobilisé à la
condition que l'entreprise réinvestisse une somme égale au prix des disponibilités dégagés (prix
de cession + amortissements ou plus value augmentée du prix d'acquisition du bien), et en outre,
que la plus value ainsi exonérée soit affectée à l'amortissement de l'immobilisation acquise en
réemploi.
Le réinvestissement est subordonné à certaines conditions :
- Il doit être effectué dans un délai de 03 ans à compter de la date de clôture de l'exercice de
réalisation;
- L'exonération de la plus value est subordonnée à la production d'un engagement de réinvestir
annexé à la déclaration des résultats de l'exercice au cours duquel la plus value a été réalisée.
Sanctions en cas de non réinvestissement dans le délai légale :
Si le réemploi n'est pas effectué dans le délai fixe de 03 ans, la plus value est rattachée au
bénéfice de l'exercice au cours duquel expire ce délai (sans pénalité, si le rattachement est fait
spontanément par l'entreprise).
Dans le cas de réemploi partiel, ce réemploi est considéré comme absorbant d'abord le prix de
revient de l'élément cédé, puis seulement ensuite la plus value.
Donc, si le réemploi partiel est inférieur au prix de revient (ou égal), la plus value devient
imposable en totalité dans les conditions de droit commun.

218
Si le réemploi est supérieur au prix de revient, mais malgré tout insuffisant, la plus value devient
imposable en partie.
Exonération des Plus Value des cessions effectuées dans le cadre des Opérations de
privatisation des entreprises publique (ART 102 LF 96 - dispositions non codifiées).
Les plus values réalisées par les entreprises publiques privatisées lors des cessions d'éléments
d'actifs sont exonérées d'IBS et ne seront pas, par conséquent, réintégrées au bénéfice servant de
base pour le calcul de cet impôt et ce, quelle que soit la date de leur acquisition..
Exonération des Plus Values Réalisées entre des Sociétés appartenant à un même Groupe
Les plus values sur cessions d'actif réalisées entre des sociétés appartenant à un même groupe au
sens de l'article 138 bis du CID et imposées selon le bilan consolidé, sont exonérées de l'IBS.
Exonération des PV de Cessions à Titre Onéreux des Valeurs Mobilières cotées en Bourse
(ART 47 LF 98 - Disposition non Codifiées).
Les plus values provenant des opérations de cessions à titre onéreux des valeurs mobilières
cotées en bourse sont exonérées pour une durée de 03 ans de l'IBS à compter du 1er janvier
1998.
La cotation en bourse étant posée comme condition par le législateur pour l'octroi de cet
avantage, il s'en suit que les plus values résultant des opérations de cession à titre onéreux des
valeurs mobilières non cotées en bourse, ne sont pas éligibles à cette exonération.
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Système d’amortissement
Article 174 du CIDTA
Modifié par les articles 11 de la loi de finances 2008 et 12 de la loi de finances 2010.
1)- Est applicable de plein droit, pour toutes les immobilisations, le système d‘amortissement
linéaire.
2) - a)- Toutefois, l‘amortissement des équipements concourant directement à la production au
niveau des entreprises autres que les immeubles d‘habitation, les chantiers et les locaux servant à
l‘exercice de la profession, peut être calculé suivant le système d‘amortissement dégressif.
L‘amortissement dégressif est également applicable aux entreprises du secteur touristique pour
les bâtiments et locaux servant à l‘exercice de l‘activité de tourisme.
b)- L‘amortissement dégressif s‘applique annuellement sur la valeur résiduelle du bien à amortir.
c)- Les coefficients utilisés pour le calcul de l‘amortissement dégressif sont fixés respectivement
à 1,5, 2 et 2,5 selon que la durée normale d‘utilisation des équipements est de trois (3) ou quatre
(4) ans, de cinq (5) ou six (6) ans, ou supérieure à six (6) ans.
d)- Pour bénéficier de l‘amortissement dégressif, les entreprises susvisées soumises au régime
d‘imposition d‘après le bénéfice réel doivent obligatoirement opter pour ce type
d‘amortissement.
L‘option qui est irrévocable pour les mêmes immobilisations doit être formulée par écrit lors de
la production de la déclaration des résultats de l‘exercice clos.
La liste des équipements susceptibles d‘être soumis à l‘amortissement dégressif, est établie par
voie réglementaire.
e)- Pour les biens figurant sur la liste prévue à l‘article précédent, l‘amortissement dégressif est
calculé sur la base du prix d‘achat ou de revient.
3)- Par ailleurs, les entreprises peuvent procéder à l‘amortissement de leurs investissements
suivant le système d‘amortissement progressif.
L‘amortissement progressif est obtenu en multipliant la base amortissable par une fraction
admettant comme numérateur le nombre d‘années correspondant à la durée d‘utilisation déjà
courue, et comme dénominateur n (n + 1) ; ― n‖, étant le nombre d‘années d‘amortissement.

219
Les entreprises doivent, pour bénéficier de ce système d‘amortissement, joindre une lettre
d‘option à leur déclaration annuelle.
L‘option pour l‘amortissement progressif exclut, en ce qui concerne les investissements qui y
sont soumis, la pratique d‘un autre type d‘amortissement.
Les Amortissements :
Règles fiscales
Certains éléments de l'activité immobilisé perdent progressivement de leur valeur, au fur et à
mesure des années, soit parce qu'ils se démodent (usure ou obsolescence).
A la limite, il arrivera un moment où ces éléments auront perdu la totalité de leur valeur, leur
remplacement deviendra nécessaire.
L'amortissement a précisément pour double objet :
D'une part, de permettre aux entreprises d'imputer sur les résultats les pertes non réalisés mais
latentes provenant de la dépréciation normale de certains éléments immobilisés.
L'amortissement vient donc diminuer le bénéfice imposable.
Il est considéré comme une charge qui, suivant les règles comptables, est déduite sous le nom de
« dotations aux amortissements »;
- D'autres part, de permettre aux entreprises de constituer en franchise impôts sur le bénéfice, des
resserves qui leur permettront de renouveler les éléments de l'actif immobilisé ou périmé.
Ces resserves figurant au bilan sous l'intitulé « Amortissement » soit au passif, soit à l'actif en
élément soustractif.
Règles fiscales régissant les amortissements :
a)- 1ere Règle :
Pas d'amortissement sans dépréciation:
Seuls les éléments de l'actif immobilisé qui se déprécient avec le temps ou par obsolescence font
l'objet de dotations aux amortissements
Exemple :
Bâtiments, matériels et outillage, matériels de transport, équipement de bureau, etc.
A contrario, les éléments qui ne s'usent pas avec le temps, tels que les terrains ou les fonds de
commerce, ne pourront pas être amortis;
Leur dépréciation éventuelle pourra être le cas échéant déduite de la comptabilité par voie de «
dotations aux prévisions ».
b)- 2eme Règle :
La dépréciation doit être à la charge de l'entreprise :
L'amortissement correspond à une dépréciation de l'actif, donc un élément qui ne fait pas partie
de l'actif ne saurait donner lieu à amortissement
Exemple
Un industriel locataire d'une usine n'est pas autorisé à déduire de ses bénéfices l'amortissement
de cette dernière).
c)- 3eme Règle :
L'amortissement est limité aux de prix de revient :
Le total des amortissements pratiqués à raison d'une immobilisation ne peut être supérieur à la
valeur brute de cette immobilisation.
d)- 4eme Règle :
Le législateur a voulu s'opposer à ce qu'une même somme puisse être considérée comme un
bénéfice dans la comptabilité de l'entreprise et comme une charge pour la détermination du
bénéfice fiscal.
Il résulte de cela que la déduction d'amortissement extra comptable est interdite.
Règles spéciales à certaines immobilisations :
a)- Amortissement des véhicules de tourisme:

220
La base de calcul des annuités d'amortissement s déductibles est limitée pour ce qui est des
véhicules de tourisme, à une valeur de d'acquisition unitaire de 1 000.000 DA.
Exemple
Comptabilisation d‘une dotation d‘amortissement de 240.000,00 pour un véhicule de tourisme
acquis en date du 07 Janvier 2015 pour le prix de 1.200.000.00 amortissable en cinq (05) années
selon le système linéaire.
calcule
Déduction faite 240 000.00
Prix d‘acquisition 1 200 000.00
Amortissement autorisé sur 1 000 000.00
Montant 1 000 000.00 X 20% = 200 000.00
Réintégration 240 000.00 – 200 000.00 = 40 000.00
Ce plafond ne s'applique pas lorsque le véhicule constitue l'outil principal de l'activité de
l'entreprise.
Remarque
Les éléments de faible valeur dont le montant hors taxe n‘excède pas 30.000 DA peuvent être
constatés comme charge déductible de l‘exercice de leur attachement ;
Exemple
Acquisition d‘une photocopieuse pour 28 000.00
1)- Vous pouvez l‘amortir
2)- Ou constaté comme charge
- Les biens acquis à titre gratuit sont inscrits à l‘actif pour leur valeur vénale.
Par ailleurs, il est rappelé qu‘au plan fiscal, les dispositions de l‘article 174 du CIDTA fixent des
conditions pour le recours aux méthodes d‘amortissement autres que le système linéaire.
Dans la mesure où ces conditions ne sont pas respectées, la dotation admise en déduction est
égale à celle obtenue suivant ce système.
L‘excédent d‘amortissement qui a été comptabilisé est réintégré et l‘insuffisance est déduite.
Le montant de cette régularisation est déterminé dans le tableau n°5 de la liasse.
b)- Amortissement des immobilisations ouvrant droit à la déduction financière de la TVA :
Pour les biens ouvrant droit à la déduction financière, l'amortissement est, pour l'assiette de
l'impôt IBS, calculé sur la base du prix d'achat ou de revient diminué de la déduction à laquelle
ils ont donné lieu au titre de la TVA.
Les Différents Types d'Amortissements (ART 174 du CID)
Il existe en Algérie 3 types d'amortissement autorisés par l'article 174 du CID.
Le 1er est de droit commun :
C‘est l'amortissement linéaire;
Les deux autres ont un caractère optionnel :
Ce sont les amortissements dégressifs et progressifs.
L'Amortissement Linéaire :(ART 174-1 du CID)
L'amortissement linéaire consiste à calculer les valeurs de la dépréciation en répartissant le prix
de revient de l'immobilisation à amortir, par fractions égales, sur le nombre d'années pendant
lesquelles elle pourra être utilisée.
Quelques taux admis par l'administration ou la jurisprudence :
Ils sont donnés à titre indicatif car une certaine latitude Taux d'amortissement annuel
doit être laissée aux entreprises en cette matière.
Nature des Immobilisations
Maisons d'habitations ordinaires 1à2%
Maisons Ouvriers 3à4%
Bâtiments Commerciaux 2à5%

221
Mobiliers 5%
Matériels 10 %
Matériels Automobiles 20 à 25 %
Agencement 10 %
Équipement de Bureau 10 %
Outillage 33 %
b)- Conditions d'application :
L'option pour ce système d'amortissement implique le réunion de trois conditions :
- Les entreprises concernées doivent être soumise au régime d'imposition d'après le bénéfice
réel;
- Elles sont tenues d'en faire mention sur simple lettre adressé à l'administration fiscale du dépôt
de la déclaration annuelle, en spécifiant la nature des immobilisations soumises à cet
amortissement, ainsi que la date de leur acquisition ou création.
L'option une fois faite et qui n'implique pas l'autorisation de l'administration fiscale est
irrévocable pour les investissements qu'elle concerne;
- Les biens concernés doivent avoir une durée normale d'utilisation au moins égale à trois ans au
moment de leur acquisition par l'entreprise.
L'Amortissement Progressif :
a)- Champ d'application :
Contrairement à l'amortissement dégressif, le système d'amortissement progressif est ouvert à
l'ensemble des investissements amortissables;
Il ne fixe pas de liste quant aux investissements susceptibles d'y ouvrir droit.
Mais ce type d'amortissement offre des possibilités d'autofinancement réduites aux entreprises
durant les premières années de la période d'amortissement.
b)- Conditions d'application :
Ce type d'amortissement est subordonné à une seule condition :
Il s'agit d'une demande d'option formulée par l'entreprise et jointe à sa déclaration annuelle. Cette
demande n'implique pas d'autorisation de la part de l'administration fiscale, et, une fois faite, est
irrévocable pour les investissements concernés.
Remarque :
Contrairement à l'amortissement linéaire, la règle du « Prorata temporis » ne trouve pas à
s'appliquer dans les amortissements dégressif et progressif.
L'Amortissement Dégressif (ART 174-2 du CID)
a)- Champ d'application :
Cet amortissement s'applique aux immobilisations concourant directement à la production : la
liste de ces équipements a été fixée par le décret exécutif N° 92-271 du 06/07/92 (JO N° 52 du
08/07/92).
Les immeubles, les chantiers, les bâtiments et les locaux servant à l'exercice de la profession sont
exclus de ce mode d'amortissement, exception faite pour les entreprises relevant du secteur
touristique qui bénéficient de cet avantage lorsque les locaux en cause sont affectés ou destinés à
l'exercice de l'activité touristique.
b)- Conditions d'application :
L'option pour ce système d'amortissement implique le réunion de trois conditions :
- Les entreprises concernées doivent être soumise au régime d'imposition d'après le bénéfice
réel;
- Elles sont tenues d'en faire mention sur simple lettre adressé à l'administration fiscale du dépôt
de la déclaration annuelle, en spécifiant la nature des immobilisations soumises à cet
amortissement, ainsi que la date de leur acquisition ou création.

222
L'option une fois faite et qui n'implique pas l'autorisation de l'administration fiscale est
irrévocable pour les investissements qu'elle concerne;
- Les biens concernés doivent avoir une durée normale d'utilisation au moins égale à trois ans au
moment de leur acquisition par l'entreprise.
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Entreprises de navigation maritime ou aérienne
Article 175
Les bénéfices réalisés par les entreprises de navigation maritime ou aérienne établies à l‘étranger
et provenant de l‘exploitation de navires ou d‘aéronefs étrangers, sont exonérés d‘impôt à
condition qu‘une exemption réciproque et équivalente soit accordée aux entreprises algériennes
de même nature.
Les modalités de l‘exemption et les impôts compris dans l‘exonération sont fixés, pour chaque
pays, par une convention ou un accord bilatéral.
Introduction
La liberté de circulation des biens et services s‘est traduite par un développement d‘un trafic
important de marchandises et de personnes.
Les secteurs maritime et aérien captent plus des trois quart du volume de celui-ci.
Suite à ce développement, les services liés au transport international ont connu, quant à eux, une
expansion considérable dans la mesure où ils constituent un secteur pourvoyeur de ressources
importantes en devises pour les économies des pays.
Parmi ces services, l‘avitaillement occupe une place importante et, à ce titre, le législateur l‘a
doté, au plan fiscal, d‘un statut lui accordant le bénéfice de l‘exonération en matière de TVA.
En effet, s‘agissant d‘un impôt frappant la consommation, celui-ci ne trouvera pas, logiquement,
à s‘appliquer sur des opérations portant sur des biens et services dont le lieu de consommation se
trouve hors du cadre de la souveraineté nationale.
Cet avantage est, toutefois, subordonné à l‘octroi du même régime par les pays dans lesquels se
rendent les navires et aéronefs nationaux.
Le présent bulletin d‘information fiscale a pour objet de déterminer la nature de cette activité, de
définir le cadre légal de son exercice et de fixer le régime fiscal qui lui est applicable.
1)- Qu’est ce qu’on entend par avitaillement ?
L’avitaillement désigne un ensemble d’opérations consistant en l’approvisionnement des
navires et aéronefs en marchandises destinées à :
1)- La consommation par les passagers et les membres de l‘équipage de bord ;
2)- La vente aux passagers à bord ;
3)- L‘utilisation pour le fonctionnement et l‘entretien de ces moyens de transport.
2)- Exercice de l’activité d’avitaillement :
L'exercice de l'activité d'avitaillement des navires et aéronefs empruntant un trafic international
est libre.
A cet effet, toute personne physique ou morale est habilitée à exercer cette activité dès son
inscription au registre de commerce dans les conditions fixées par la législation et la
règlementation en vigueur.
3)- Obligations des personnes exerçant l’activité d’avitaillement :
a)- Les personnes exerçant l‘activité d‘avitaillement sont tenues de se faire connaître des services
des douanes territorialement compétents en déclarant notamment:
- les personnels intervenant dans la zone sous douane et d'une manière générale dans les
enceintes portuaires et aéroportuaires;
- les moyens de transport utilisés;
- l'étendue de son champ d'intervention géographique;

223
- les gammes de produits commercialisés;
- la surface financière;
- le registre de commerce.
b)- l‘activité doit être exercée sous le régime de l‘entrepôt sous douane (entrepôt commercial).
Ainsi, les marchandises acquises en suspension des droits et taxes dans le cadre de cette activité
doivent être acheminées vers les entrepôts dont il s‘agit.
c)- pour les marchandises acquises localement et passibles de droits indirects il est fait obligation
aux personnes exerçant l‘activité en cause de prendre la qualité d'entrepositaire auprès de
l'administration fiscale en vue du bénéfice du régime de la suspension des droits indirects.
d)- Le règlement financier des livraisons au titre de l'avitaillement et le rapatriement du produit
de la vente de marchandises doivent obéir à la réglementation en vigueur sur les changes.
4)- Les produits concernés par l’avitaillement :
On entend par produits d‘avitaillement, les vivres et les provisions destinés à la consommation
par l‘équipage et les passagers ou à être utilisés pour les besoins de bord :
1 Article 1er du décret exécutif n° 92-96 du 3 mars 1992 relatif à l'activité d'avitaillement.
1)- Les produits à consommer :
1-1)- les marchandises fournies à titre gratuit ou vendues :
Il s‘agit des marchandises destinées à être consommées par les passagers et les membres de
l‘équipage, qu‘elles soient vendues ou non (produits alimentaires, produits d‘entretien du corps,
eau…..etc.).
1-2)- Les produits de soute :
Ce sont les produits combustibles :
Pour les carburants marine (Fuel et gas-oil (diesel-oil):
L'avitaillement des navires peut se faire soit à l'intérieur de l'enceinte portuaire soit à l‘extérieur
(au large).
Pour cela, les distributeurs doivent disposer des équipements et installations nécessaires
conformes aux normes techniques pour l'exercice de l'activité.
Pour la carburante aviation (Kérosène):
L‘avitaillement des aéronefs s‘opère à partir des cuves à kérosène installées sur les plateformes
aéroportuaires.
Celles-ci sont, soit reliées directement par un système de canalisations souterraines aux postes
d'avitaillement des aéronefs, soit déchargées à l'aide de camions citernes.
1-3)- Les consommables :
Ce sont les produits d‘avitaillement nécessaires pour le fonctionnement et l‘entretien des navires
et qui ne se consomment pas à leur première utilisation :
Exemple :
- préparations et articles de nettoyage ;
- peinture, vernis, solvants, produits anticorrosion et antirouille ;
- Gaz pour le soudage …
2)- Les produits à emporter :
Il s‘agit des marchandises destinées à être vendues aux passagers et aux membres de l‘équipage
et qui peuvent être emportées par ces derniers lors du débarquement.
Il est signalé que les quantités des produits destinés à l‘avitaillement ne doivent pas dépasser les
besoins nécessaires des navires et aéronefs appréciés en fonction du nombre de passagers et des
membres de l‘équipage ainsi que de la durée du voyage.
5)-Traitement fiscal des opérations d’avitaillement :
5-1)- En matière de TVA :
A)- Octroi d’une exonération :

224
Les opérations d‘avitaillement sont, aux termes des dispositions de l‘article 9 du code des taxes
sur le chiffre d‘affaires, exonérées de TVA en ce qu‘elles sont assimilées à de l‘exportation.
Cette exonération est accordée à titre de réciprocité pour :
A-1)- Les livraisons de biens destinés à l'avitaillement des navires nationaux et étrangers
armés au cabotage international et des aéronefs des compagnies de navigation aérienne :
Sont notamment visés les produits ci-après :
- Appareil servant à la communication : (téléphone, fax, télex, talkie-walkie, instruments de
navigations (radar, gyro, compas,)…).
- Matériel destiné à l‘usage quotidien (chaises, armoires, téléviseurs, réfrigérateurs…) ;
- Produits de pont et de machines (amarre, matériel de lutte contre l‘incendie, matériel de
sauvetage…).
Il en est de même pour les aéronefs pour ce qui est des livraisons de produits, objets, articles et
équipements nécessaires pour les besoins du bord.
A-2)- Les prestations de services réalisées au profit des navires et aéronefs :
I) navires :
I-1)- Prestations réalisées pour les besoins propres du navire :
- Remorquage : ce sont les opérations consistant dans la traction du navire lors de son accostage
ou en quittant le quai de débarquement ;
- Pilotage ;
- Pilotin : transport depuis le quai jusqu‘à la rade ;
- Amarrage ;
- Fourniture d‘eau ;
- Garbage : enlèvement détritus ;
- Déballastage et/ou ballastage : opérations consistant à vider ou remplir de l‘eau de mer les
ballasts du navire en vue de la recherche de son équilibre ;
- Saisissage ;
- Mouillage : c‘est une zone d‘abri dans laquelle un bateau peut s‘amarrer ;
- Balayage quai ;
- Courtage : prestations réalisées par un courtier et consistant en l‘assistance du capitaine du
bâtiment dans les formalités administratives et commerciales du navire (diverses déclarations à
remplir aux débarquements et escales, recherche du fret, vente de la cargaison) ;
- Commissions de consignation des navires ; la consignation consiste en la prise en charge de
l‘ensemble des besoins du navire en vertu d‘un mandat établi par l‘armateur ou l‘affréteur dudit
navire au profit des entreprises habilitées en la matière.
- Commissions de recrutement de fret ;
- Opérations de téléphones réalisées à bord ;
- Expertise maritime et visites (y compris les expertises techniques, les expertises liées à
l‘évaluation des dommages subis par les navires, l‘examen de carènes et les visites de sécurité) ;
- Redevances portuaires : séjour des navires, droits de quai, droit de stationnement, assistance en
mer, location de vedettes… ;
- Opérations d‘entretien du navire (du navire lui-même, du matériel de bord, opérations de
blanchissage réalisées pour le compte du navire) ;
- Transbordement des marchandises ;
- Utilisation des installations portuaires ;
- Gardiennage du navire.
I-2)- Prestations réalisées pour le besoin de leurs cargaisons :
- Location de conteneurs ;
- Utilisation des gares maritimes ;

225
- Embarquement et débarquement des passagers (y compris la location de matériel et
équipements nécessaires à ces opérations) ;
- Chargement et déchargement du navire (y compris la location de matériels servant à ces
opérations);
- Opérations de pompages : opérations entrant dans le cadre de manutention ;
- Assurances avaries /navire ; il s‘agit du contrat d‘assurance portant sur le corps du navire et de
sa cargaison ainsi que les travaux d‘expertise liés à l‘évaluation des avaries subies par les
navires, leur cargaison (y compris l‘évaluation des dommages subis par les passagers) et les
indemnités d‘assurance destinées à la réparation du préjudice en résultant.
I-3)- Prestations consistant en la prise en charge de conteneurs vides pour le compte des
armateurs :
Il s’agit essentiellement des prestations suivantes :
- Réception des conteneurs vides ;
- Entreposage ;
- Transport et déchargement ;
- Chargement sur moyen de transport ;
- Surveillance et réparation de containers.
II)( Aéronefs :
II-1)- Prestations réalisées pour leurs propres besoins :
- Atterrissage et décollage (y compris l‘usage des dispositifs d‘éclairage) ;
- Prestations techniques liées à l‘arrivée, au stationnement et au départ des aéronefs (y compris
toutes les opérations réalisées par les consignataires et agents aériens depuis l‘arrivée jusqu‘au
départ des aéronefs) ;
- Réparation nettoyage et entretien des aéronefs et des matériels et équipements de bord
(y compris le gardiennage, le sauvetage, le service de prévention et de lutte contre l‘incendie, les
visites de sécurité et les expertises techniques dont celles relatives à l‘évaluation des dommages
subis par les aéronefs et les indemnités d‘assurance destinées à la réparation du préjudice en
résultant) ;
- Utilisation des installations aéroportuaires pour la réception des passagers et des marchandises ;
- Usage des installations destinées à l‘avitaillement des aéronefs ;
- Stationnement, amarrage et abris des aéronefs.
II-2)- Prestations réalisées pour le besoin de leurs cargaisons :
- Embarquement et débarquement des passagers et de leurs bagages :
- Assistance aux passagers (y compris les travaux d‘expertise liés à l‘évaluation des dommages
subis par ces derniers ainsi que les indemnités d‘assurance servant à la réparation du préjudice
qui en résulte) ;
- L‘enregistrement des passagers et de leurs bagages.
- Chargement et déchargement des aéronefs : sont concernés notamment :
- La location des contenants et de matériels de protection des marchandises ;
- Gardiennage et magasinage des marchandises (y compris les prestations liées aux expertises
portant sur l‘évaluation des dommages subis par celles-ci ainsi que les indemnités d‘assurances
servant à la réparation du préjudice qui en résulte),
- Manutention des marchandises accessoires au chargement et au déchargement des aéronefs ;
- Location de matériel et équipements nécessaires au trafic aérien utilisés sur l‘aire des aéroports.
LISTE DES PAYS ACCORDANT L’EXONERATION DE LA TAXE SUR LA VALEUR
AJOUTEE (TVA) POUR LES PRESTATIONS FOURNIES AUX NAVIRES
NATIONAUX ALLEMAGNE
FRANCE
BELGIQUE

226
ESPAGNE
HOLLANDE
ITALIE
CANADA
USA
TURQUIE
PORTUGAL
SINGAPOUR
JAPON
GRANDE BRETAGNE
DANEMARK
NORVEGE
CROATIE
GRECE
ROUMANIE
CHINE
COREE
SUISSE
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Déclaration des commissions, courtages, ristournes, honoraires et rémunérations diverses
Modifié par l’article 3 de la loi de finances 2002 et l’article 16 de la loi de finances 2017
Article 176
Les chefs d‘entreprises, ainsi qui à l‘occasion de l‘exercice de leur profession, versent à des tiers
ne faisant point partie de leur personnel salarié, des honoraires, redevances pour brevets,
licences, marques de fabrique, frais d‘assistance technique, de siège et autres rémunérations,
doivent déclarer ces sommes sur un état faisant ressortir les nom, prénoms, numéros
d‘identification fiscales des bénéficiaires, raison sociale et adresse des bénéficiaires ainsi que le
montant des sommes perçues par chacun de ces derniers, à joindre à la déclaration annuelle de
résultat.
Ces sommes sont assujetties à l‘impôt sur le revenu global ou à l‘impôt sur les bénéfices des
sociétés, selon le cas.
La partie versante qui n‘a pas déclaré les sommes visées au présent article ou qui n‘a pas
répondu dans le délai de trente (30) jours à la mise en demeure prévue par l‘article 192, perd le
droit de porter lesdites sommes dans ses frais professionnels pour l‘établissement de ses propres
impositions.
L‘application de cette sanction ne met pas obstacle à celle de l‘amende prévue à l‘article 192−2,
ni à l‘imposition des mêmes sommes au nom du bénéficiaire conformément à l‘alinéa précédent.
En outre, la non production dans les délais prescrits de l‘état susvisé suivant les conditions
prévues ci-dessus, est assimilée à un cas de manœuvres frauduleuses tel que défini par les
articles 303 et suivants.
Il en résulte que les auteurs de l‘infraction précitée s‘exposent aux sanctions fiscales et pénales
applicables à leur propre imposition, prévues respectivement aux articles 303 et suivants.
Commissions et courtages, redevances, honoraires, sous-traitance, rémunérations diverses
et frais de siège (liasse fiscale N°12)
Ce tableau, qui constitue une obligation selon les dispositions de l’article 176 du CIDTA,
est destiné à la présentation des dépenses relatives
- aux commissions et courtages,

227
- redevances,
- honoraires,
- sous-traitances,
- rémunérations diverses et
- frais de siège.
- Les sommes versées doivent être reprises dans le tableau n°12 comme indiqué ci-après :
COLONNE 1 :
Identité et forme juridique des personnes et des sociétés bénéficiaires ;
COLONNE 2 :
Numéro de l‘identifiant fiscal de chaque bénéficiaire (NIF) ;
COLONNE 3 :
Adresse exacte du siège et du lieu d‘exercice des bénéficiaires.
COLONNE 3 :
- Montant du règlement effectué pour le compte de chaque bénéficiaire.
- D‘après les dispositions de l‘article 176 du CIDTA, la partie versante
- qui n'a pas déclaré les sommes visées, ou
- qui n'a pas répondu dans le délai de trente (30) jours à la mise en demeure prévue par
l'article 192,
- perd le droit de porter lesdites sommes dans ses frais professionnels pour l'établissement de
ses propres impositions.
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Les droits d’auteur ou d’inventeur
Article 177
1)- Les entreprises, sociétés ou associations qui procèdent à l‘encaissement et au versement des
droits d‘auteur ou d‘inventeur, sont tenues de déclarer dans les conditions prévues à l‘article 176,
le montant des sommes dépassant 20 DA par an, qu‘elles versent à leurs membres ou à leurs
mandants.
2)- Toutefois, dans le cas de cession ou de cessation en totalité ou en partie de l‘entreprise ou de
cessation de l‘exercice de la profession, l‘état visé au paragraphe 1 ci-dessus doit être produit
dans les conditions fixées aux articles 132 et 195.
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Infraction
Article 178
Toute infraction aux prescriptions de l‘article 176 donne lieu à l‘application de l‘amende prévue
à l‘article 192−2.
Remarque
Article 192
2)- Le contribuable qui n‘a pas fourni dans les délais prescrits ou à l‘appui de sa déclaration, les
documents et renseignements dont la production est exigée par les articles 152, 153 et 180 du
code des impôts directs et taxes assimilées est passible d‘une amende fiscale de 1.000 DA autant
de fois qu‘il est relevé d‘omission ou d‘inexactitude dans les documents produits.
Dans le cas où les documents en cause n‘ont pas été fournis dans un délai de trente (30) jours à
compter de la mise en demeure adressée à l‘intéressé par pli recommandé avec avis de réception,
il est procédé à une taxation d‘office et le montant des droits est majoré de 25%.

228
Les déclarations spéciales prévues aux articles 18, 44, 53 et 59 ainsi que leurs documents
annexes, qui servent au contrôle du revenu dégagé par la déclaration de l‘impôt sur le revenu
global sont assimilées, pour l‘application des dispositions des alinéas 1 et 2 du présent
paragraphe, à des pièces justificatives.
Les dispositions du présent article sont applicables à l‘impôt forfaitaire unique.
Remarque
Prise en charge au plan fiscal des avaries.
Monsieur,
Par correspondance visée en référence, vous me faites part de difficultés quant au
traitement et à la prise en charge des avaries de produits laitiers ne pouvant attendre
l‘établissement de PV de constat par les services fiscaux, tel que prévu par la procédure en
vigueur.
En réponse,
J‘ai l‘honneur de porter à votre connaissance qu‘il convient au préalable de distinguer, dans votre
cas, deux catégories de produit :
- les avaries relatives aux matières premières, intrants et éléments entrant dans la fabrication
ainsi que le produit fini lui-même ;
- les avaries pouvant survenir lors du processus de fabrication.
Concernant le premier cas de figure, la prise en charge par le service des avaries demeure
conditionnée par un procès verbal de constat devant être établi par les services habilités en
présence d‘un agent de l‘inspection des impôts territorialement compétente.
Pour les marchandises ou matières premières avariées dans des enceintes portuaires, les PV
établis par les experts maritimes sont valablement admis.
S‘agissant des autres produits et matières premières avariés ou détériorés au cours du processus
de fabrication et ne pouvant être conservé pour les considérations d‘hygiène et de santé publique,
il vous appartient de procéder à leur destruction, sous votre responsabilité à charge de produire
les pièces techniques ou comptables justifiant les charges exceptionnelles supportées.

---------------oo00oo--------------
Identité et l’indication de domicile réel
Article 179
1)- Toute personne, société ou collectivité, qui fait profession de payer des intérêts, dividendes,
revenus et autres produits des valeurs mobilières ou dont la profession comporte, à titre
accessoire, des opérations de cette nature, ne peut effectuer, de ce chef, aucun paiement, ni
ouvrir aucun compte sans exiger du requérant la justification de son identité et l‘indication de
son domicile réel.
Elle est en outre, tenue de remettre au directeur des impôts du lieu de l‘établissement payeur
dans des conditions qui sont arrêtées par décision du directeur général des impôts, le relevé des
sommes payées par elle sous quelque forme que ce soit, sur présentation de coupons.
Ce relevé indique, pour chaque requérant, ses nom et prénoms, son domicile réel et le montant
net des sommes par lui touchées ou la valeur de l‘avantage en nature dont il a bénéficié.
Le directeur général des impôts peut prescrire par décision, que ce montant net sera détaillé par
nature de valeur.
Ces mêmes obligations incombent aux collectivités pour les dividendes et intérêts de leurs
propres actions, parts ou obligations qu‘elles paient à des personnes ou sociétés autres que celles
qui sont chargées du service de leurs coupons.

229
Les personnes, sociétés et collectivités soumises aux prescriptions du présent article et qui ne s‘y
conformeraient pas ou qui porteraient sciemment des renseignements inexacts sur les relevés
fournis par elles à l‘administration, sont passibles de l‘amende prévue à l‘article 192−2, pour
chaque omission ou inexactitude.
Des arrêtés du ministre chargé des finances fixent les conditions dans lesquelles les caisses
publiques sont tenues d‘appliquer ces dispositions.
2)- Les coupons présentés, sont, sauf preuve contraire, réputés propriété du requérant. Dans le
cas où celui−ci présenterait des coupons pour le compte de tiers, il a la faculté de remettre à
l‘établissement payeur une liste indiquant les noms, prénoms et domicile réel des propriétaires
véritables ainsi que le montant des coupons appartenant à chacun d‘eux.
L‘établissement payeur annexe sur cette liste, un relevé fourni en exécution du deuxième alinéa
du 1.
Les peines de l‘article 303 sont applicables à celui qui est convaincu d‘avoir encaissé sous son
nom des coupons appartenant à des tiers en vue de faire échapper ces derniers à l‘application de
l‘impôt.
Les livres, pièces et documents de nature à permettre la vérification des relevés prévus au présent
article, qui ne sont pas soumis à un délai de conservation plus étendu, doivent, sous les sanctions
édictées par l‘article 314 êtres conservés dans le bureau, l‘agence ou la succursale où ils ont été
établis, et mis à la disposition des agents de l‘administration des impôts directs jusqu‘à la fin de
la quatrième année suivant celle au cours de laquelle les paiements correspondants ont été
effectués.
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Obligations comptables
Article 180
Tenue de la comptabilité
Les entreprises sont tenues de respecter les définitions édictées par le système comptable
financier, sous réserve que celles-ci ne soient pas incompatibles avec les règles fiscales
applicables pour l‘assiette de l‘impôt (cf. article6 de la loi de finances complémentaire pour
2009).et 141 ter du CIDTA)
Cadre légal et réglementaire du système comptable financier
- Loi N° 07-11 du 25/11/2007 portant système comptable financier
- Décret exécutif N° 08-156 de la 26/05/2008 portante application de la loi N° 07-11 du
25/11/2007.
- Arrêté du 26/07/2008 fixant les règles d‘évaluation et de comptabilisation du système
comptable financier.
Dans le cas ou cette comptabilité est tenue en langue étrangère admise, une traduction certifiée
par un traducteur agrée doit être présentée à toute réquisition de l'inspecteur.
En outre, il est tenu d'indiquer dans votre déclaration annuelle le montant du chiffre
d'affaires, le numéro d'inscription au registre de commerce ainsi que le nom et l'adresse du
ou des comptables ou experts chargés de tenir la comptabilité ou d'en déterminer ou d'en
contrôler les résultats généraux, en précisant si ces techniciens font ou non partie du
personnel salarié de l‘entreprise.
Aussi, il est joint à la déclaration, les observations essentielles et les conclusions signées qui
ont pu être remises par les experts comptables ou les comptables agréés chargés par vous,
dans les limites de leur compétence d'établir, de contrôler ou apprécier le bilan et les comptes
de résultats d'exploitation. (Art 152 du CIDTA)
Présentation des documents comptables

230
Il est tenu de présenter à toute réquisition de l'inspecteur, tous documents comptables,
inventaires, copies de lettres, pièces de recettes et de dépenses, de nature à justifier l'exactitude
des résultats indiqués dans la déclaration.
Conservation des documents comptables
Les livres, les documents comptables ainsi que les pièces justificatives, notamment les
factures d'achats, sur lesquels s'exerce le droit de contrôle et d'enquête pendant un délai de dix
(10) ans. (Art 12 du code de commerce)
Ce délai commence à courir, en ce qui concerne les livres, de la date de la dernière écriture et
pour les pièces justificatives, de la date à laquelle elles ont été établies.
---------------oo00oo--------------
Etats annexes à la déclaration annuelle
Article 181 du CIDTA
1)-Les personnes morales autres que celles visées aux 2 et 3 ci−dessous sont tenues de fournir à
l‘inspecteur des impôts directs, en même temps que la déclaration annuelle prévue à l‘ article
151, un état indiquant :
a)- Les comptes-rendus et les extraits de délibération des conseils d‘administration ou des
actionnaires. Les entreprises d‘assurances ou de réassurances, de capitalisation ou d‘épargne,
remettent, en outre un double du compte−rendu détaillé et des tableaux annexes qu‘elles
fournissent à la direction des assurances.
b)- Les noms, prénoms, qualités et domiciles des membres de leur conseil d‘administration, ainsi
que le montant des tantièmes et jetons de présence versés à chacun d‘eux au cours de l‘année
précédente.
c)- Le montant des sommes versées à chacun des associés ou actionnaires au cours de l‘année
précédente à titre d‘intérêts, dividendes ou autres produits et le montant des sommes mises à leur
disposition au cours de la même année, directement ou par personnes ou sociétés interposées, à
titre d‘avances, de prêts ou d‘acomptes, ainsi que les noms, prénoms et domicile des intéressés.
2)- Les gérants des sociétés à responsabilité limitée sont tenus de fournir, dans les conditions
prévues au paragraphe 1, un état indiquant :
a)- Les noms, prénoms, qualité et domicile des associés.
b)- Le nombre de parts sociales appartenant en toute propriété ou en usufruit à chaque associé.
c)- Le montant des sommes versées à chacun des associés pendant la période retenue pour
l‘assiette de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés à titre de traitements, émoluments et
indemnités, remboursements forfaitaires de frais ou autres rémunérations de leurs fonctions dans
la société, et l‘année au cours de laquelle ces versements ont été effectués.
d)- Le montant des sommes versées à chacun des associés au cours de l‘année précédente, à titre
d‘intérêts, dividendes ou autres produits de leurs parts sociales, ainsi que le montant des sommes
mises à leur disposition au cours de la même année, directement ou par personnes ou sociétés
interposées à titre d‘avances, de prêts ou d‘acomptes.
3)- Les sociétés de personnes et les sociétés en participation qui n‘ont pas opté pour le régime
fiscal des sociétés de capitaux sont tenues de fournir en même temps que la déclaration annuelle
prévue par les articles 15 (abrogé par l’article 3 de la loi de finances 2007),18, 28 (abrogé par
l’article 6 de la loi de finances 2015.) et 30 (abrogé par l’article 200 de la loi de finances
pour 2002) (dispositions transférées au code de procédures fiscales).un état indiquant :
- les noms, prénoms et domicile des associés ou membres ;
- la part des bénéfices de l‘exercice ou des exercices clos au cours de l‘année précédente
correspondant aux droits de chacun des associés ou membres.

231
---------------oo00oo--------------
Infraction
Article 182
Toute infraction aux prescriptions de l‘article ci-dessus donne lieu à l‘application de l‘amende
prévue à l‘article 192-2.
Article 192
2)- Le contribuable qui n‘a pas fourni dans les délais prescrits ou à l‘appui de sa déclaration, les
documents et renseignements dont la production est exigée par les articles 152, 153 et 180 du
code des impôts directs et taxes assimilées est passible d‘une amende fiscale de 1.000 DA autant
de fois qu‘il est relevé d‘omission ou d‘inexactitude dans les documents produits.
Dans le cas où les documents en cause n‘ont pas été fournis dans un délai de trente (30) jours à
compter de la mise en demeure adressée à l‘intéressé par pli recommandé avec avis de réception,
il est procédé à une taxation d‘office et le montant des droits est majoré de 25%.
Les déclarations spéciales prévues aux articles 18, 44, 53 et 59 ainsi que leurs documents
annexes, qui servent au contrôle du revenu dégagé par la déclaration de l‘impôt sur le revenu
global sont assimilées, pour l‘application des dispositions des alinéas 1 et 2 du présent
paragraphe, à des pièces justificatives.
Les dispositions du présent article sont applicables à l‘impôt forfaitaire unique.
---------------oo00oo--------------
Comptes ouverts utilisés dans le cadre d’une activité commerciale
Article 182 bis.
Créé par l’article 9 de la loi de finances 2006.
Les personnes physiques, les associations et sociétés domiciliées ou établies en Algérie et
soumises à la déclaration fiscale doivent déclarer, en même temps que leur déclaration de
revenus, les références des comptes ouverts utilisés dans le cadre d‘une activité commerciale,
dans un délai de deux (2) mois à compter de la date d‘ouverture, d‘utilisation ou de clôture de
leurs comptes par elles à l‘étranger. Chaque compte doit faire l‘objet d‘une déclaration distincte.
Le défaut de déclaration des comptes est sanctionné d‘une amende fiscale de 500.000 DA par
compte non déclaré.
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Déclaration des transferts
Article 182 ter du CIDTA
Créé par l’article 10 de la loi de finances 2009.
Les transferts, à quel que titre que ce soit, de fonds au profit de personnes physiques ou morales
non résidentes en Algérie doivent être préalablement déclarés aux services fiscaux
territorialement compétents.
Une attestation précisant le traitement fiscal des sommes objet du transfert en est remise, au plus
tard dans un délai de sept (7) jours à compter de la date du dépôt de la déclaration, au déclarant
en vue de sa production à l‘appui du dossier de demande de transfert. Ce délai de sept (7) jours
n‘est pas applicable en cas de non-respect des obligations fiscales. Dans ce cas, l‘attestation n‘est
délivrée qu‘après régularisation de la situation fiscale.
L‘attestation précise, notamment, les prélèvements fiscaux effectués ou à défaut, les références
des lois et règlements accordant l‘exonération ou la réduction.

232
Les établissements bancaires doivent exiger, à l‘appui de la demande de transfert, l‘attestation
visée au paragraphe précédent.
Sont dispensées de cette obligation les sommes versées en rémunération d‘opérations
d‘importation soumises à la taxe de domiciliation bancaire.
Les modèles de déclaration et d‘attestation, ainsi que les modalités d‘application du présent
article sont fixés par arrêté du ministre chargé des finances.
DECLARATION DE TRANSFERT
Nature du transfert :
- Rapatriement de capitaux ;
- Remboursements ;
- Produits de cession, de désinvestissement ou de liquidation ;
- Redevances ;
- Intérêts ;
- Dividendes (revenus de capitaux) ;
- Autres (à préciser).
Lieu de dépôt de la déclaration :
- Au niveau de la direction des grandes entreprises (DGE).
- Au niveau de la direction des impôts de wilaya (DIW).
Date limite de dépôt de la déclaration :
Avant toute opération de transfert.
Imprimé à utiliser :
Formulaire de demande de transfert, fourni par la direction des grandes entreprises (DGE), la
direction des impôts de wilaya (DIW) ou téléchargeable sur le site de la DGI
(www.mfdgi.gov.dz) ou de la DGE
Personnes devant souscrire la déclaration :
Cette déclaration est souscrite, selon le cas par :
- Le contractant algérien (entité ordonnatrice), lorsqu‘il s‘agit de personnes morales ou
physiques n‘ayant pas d‘installation permanente en Algérie, et qui y exerce dans le cadre d‘un
contrat de prestation de services ou de travaux immobiliers, accompagnés ou non, de fournitures
ou d‘équipements; ou
- La personne morale ou physique qui envisage de rapatrier les revenus de capitaux ou de
transférer des produits de cession, de désinvestissement ou de liquidation, ainsi que des
redevances, des intérêts ou des dividendes.
Dossier à joindre :
- Formulaire de demande de transfert ;
- Procuration ou lettre de pouvoir des personnes désignées pour le dépôt et le retrait ;
- Copies des contrats et avenants ;
- Copie de factures domiciliées à la banque ou tout document en tenant lieu justifiant l‘objet du
transfert
- Copie de l‘engagement de ne pas céder lorsque l‘importation porte sur un achat d‘équipement
pour les propres besoins de l‘entreprise ;
- Copie de l‘ordre de transfert du contractant algérien;
- Justificatif de paiements des impôts et taxes, des contrats objet des demandes de transferts
(copie des G50 au titre de laquelle les paiements ont été opérés lorsque les contrats sont passibles
du régime du droit commun au titre des retenues opérées accompagnées d‘un bordereau avis,

233
extrait d‘un carnet à souche IBS fourni par l‘administration fiscale, daté et signé par la partie
versante, lorsque les contrats sont passibles de la retenue à la source).
- Copie des bilans dûment certifiés par les services fiscaux gestionnaires, copie des PV de l‘AG,
statuts, copie du registre de commerce, rapport du commissaire aux comptes justifiant les
distributions des dividendes ;
- Extrait de rôle activité et au titre de la TAP des entreprises relevant du régime du droit
commun.
- Certificats de mise à jour C20 (ex 930) délivré par l‘inspection de rattachement faisant ressortir
la moralité fiscale et l‘observation des obligations fiscales (pour les dossiers relevant des DIW
hors DGE) ;
- Copie de la carte NIF ou NIS selon le cas (pour les dossiers relevant des DIW hors DGE) ;
Remarque :
1)- Une attestation précisant le traitement fiscal des sommes objet de transfert, doit être remise
au déclarant, au plus tard dans un délai de sept (07) jours à compter du dépôt de cette
déclaration.
Ce délai n‘est pas applicable en cas de non respect des obligations fiscales par l‘opérateur
étranger intervenant en Algérie, ou par ses sous-traitants non établis en Algérie.
Dans ce cas, l‘attestation ne peut être délivrée qu‘après régularisation de la situation fiscale du
bénéficiaire des sommes à transférer.
2)- Sont dispensées de cette obligation les sommes versées en rémunération d‘opérations
d‘importation soumises à la taxe de domiciliation bancaire.
Par opérations d‘importation soumises à la taxe de domiciliation bancaire, il y a lieu d‘entendre
les importations de biens ou de marchandises destinés à la revente en l‘état.
Déclaration de transfert de fonds

Nature du transfert Rapatriement de capitaux


Remboursements
Produits de cession, de désinvestissement ou de
liquidation
Redevances
Intérêts
Dividendes (revenus de capitaux)
Autres (à préciser)
Lieu de dépôt de administration fiscale( DGE, CDI, Inspection) du lieu
la déclaration d’imposition.
Date limite de dépôt avant toute opération de transfert.
de la
déclaration
Imprimé à utiliser imprimé prévu par l'Instruction n° 61/MF/DG/09 du 21
janvier 2009
Personnes devant personnes qui procedent au transfert de fonds vers
souscrire la l'étranger au profit des personnes physiques ou morales
déclaration non résidentes.

Une attestation précisant le traitement fiscal des sommes objet de transfert, doit être remise au
déclarant, au plus tard dans un délai de sept (07) jours à compter du dépôt de cette déclaration.
Sont dispensées de cette obligation les sommes versées en rémunération d‘opérations
d‘importation soumises à la taxe de domiciliation bancaire.

234
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Déclaration d’existence
Article 183
Modifié par l’article 14 de la loi de finances 2007.
Les contribuables relevant de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés ou de l‘impôt sur le revenu
global ou de l‘impôt forfaitaire unique doivent, dans les trente (30) jours du début de leur
activité, souscrire auprès de l‘inspection d‘assiette des impôts directs dont ils dépendent, une
déclaration conforme au modèle fourni par l‘administration.
Cette déclaration appuyée d‘un extrait de naissance établi en bonne et due forme par les services
d‘état civil de la commune de naissance pour les contribuables de nationalité algérienne ou
étrangère nés sur le territoire national, doit comporter notamment les nom, prénoms, raison
sociale et adresse en Algérie et en dehors de l‘Algérie, s‘il s‘agit de personnes physiques ou
morales de nationalité étrangère.
En outre, en ce qui concerne ces dernières, la déclaration doit être appuyée d‘un exemplaire
certifié conforme du ou des contrats d‘études ou de travaux que ces personnes étrangères sont
chargées de réaliser en Algérie.
Lorsque l‘assujettit possède en même temps que son établissement principal, une ou plusieurs
unités, il doit souscrire une déclaration d‘existence globale au niveau de l‘entreprise à
l‘inspection des impôts directs compétente.
Cette déclaration globale devra indiquer pour toutes les composantes de l‘entreprise, tous les
renseignements susvisés.
Nature de l’impôt
IRG, IBS ou IFU (ART 183 CIDTA).
Lieu de dépôt de la déclaration
Inspection des impôts, CDI, CPI, dont relève le lieu d‘exercice de l‘activité.
Date limite de dépôt de la déclaration
Dans les trente (30) jours du début de l‘activité.
Imprimé à utiliser
Série G n°8
Personnes devant souscrire la déclaration
Tout nouveau contribuable exerçant une activité imposable.
Documents à joindre à la déclaration
i)- Un extrait de naissance établi par les services d‘état civil de la commune de naissance.
ii)- Les personnes physiques ou morales de nationalité étrangère doivent produire un exemplaire
certifié conforme du ou des contrats d‘études ou des travaux dont elles sont chargées de réaliser
en Algérie.
Lorsque le contribuable possède en même temps que son établissement principal, une ou
plusieurs succursales ou agences, une déclaration d‘existence globale est souscrite auprès de
l‘inspection des Impôts du lieu d‘implantation du siège social ou de l‘établissement principal (art
183 CIDTA).
Déclaration d'existence

Nature de l’impôt IRG, IBS


Lieu de dépôt de Inspection des impôts dont relève le lieu d’exercice de
la déclaration l’activité. Lorsque le contribuable possède en même
temps que son établissement principal, une ou plusieurs
succursales ou agence, une déclaration d’existence

235
globale est souscrite auprès de l’inspection des Impôts
du lieu d’implantation du siège social ou de
l’établissement principal.
Date limite de dépôt de Dans les trente (30) jours du début de l’activité.
la déclaration
Imprimé à utiliser Série G n°8
Personnes devant Tout nouveau contribuable exerçant une activité
souscrire la déclaration imposable.
Documents à joindre à la -un extrait de naissance établie par les services d’état
déclaration civil de la commune de naissance
- copie de statut
- copie de registre de commerce
- copie de boal
- spécimen de signature de gérant
- copie contrat de location
- résidence
- copie pièce d’identité
- agrément pour profession libérale
-les personnes physiques ou morales de nationalité
étrangère doivent produire un exemplaire certifié
conforme du ou des contrats d’études ou des travaux
dont elles sont chargées de réaliser en Algérie.

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Changement du lieu d’imposition
Article 184
Lorsqu‘un contribuable a déplacé, soit le siège de la direction de son entreprise ou exploitation,
soit le lieu de son principal établissement ou de l‘exercice de sa profession, soit son domicile ou
sa résidence principale, les cotisations dont il est redevable au titre de l‘impôt sur le revenu
global ou de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés, tant pour l‘exercice au cours duquel s‘est
produit le changement que pour les exercices antérieurs non atteints par la prescription, peuvent
valablement être établis au lieu d‘imposition qui correspond à la nouvelle situation.
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Réévaluation des actifs
Article 185
Modifiés par les articles 14 de la loi de finances 1996 et 10 de la loi de finances
complémentaire 2009.
La plus value résultant de la réévaluation d‘immobilisations, à la date d‘entrée du nouveau
système comptable financier, sera rapportée au résultat fiscal dans un délai maximum de cinq (5)
ans.
I)-Encrage juridique
321-23
Lorsque la valeur comptable d‘un actif augmente à la suite d‘une réévaluation, l‘augmentation
est créditée directement en capitaux propres sous le libellé écart de réévaluation.

236
Toutefois une réévaluation positive est comptabilisée en produit dans la mesure où elle
compense une réévaluation négative du même actif, antérieurement comptabilisée en charge.
321-24
Lorsque la réévaluation d‘un actif fait apparaître une perte de valeur (réévaluation négative),
cette perte de valeur est imputée en priorité sur l‘écart de réévaluation antérieurement
comptabilisé en capitaux propres au titre de ce même actif.
Le solde éventuel (écart de réévaluation net négatif) est constaté en charge.
322-5
Les participations et créances rattachées détenues dans l’unique perspective de leur cession
ultérieure ainsi que les titres immobilisés de l’activité de portefeuille sont considérés
comme des instruments financiers disponibles à la vente et sont évalués, après leur
comptabilisation initiale, à leur juste valeur qui correspond notamment :
- pour les titres cotés, au cours moyen du dernier mois de l‘exercice,
- pour les titres non cotés à leur valeur probable de négociation, cette valeur pouvant être
déterminée à partir de modèles et techniques d‘évaluation généralement admis.
Les écarts d‘évaluation dégagés lors de cette évaluation à la juste valeur sont comptabilisés
directement en diminution ou en augmentation des capitaux propres.
Les montants ainsi constatés en capitaux propres sont repris en résultat net de l’exercice
- lorsque l‘actif financier est vendu, recouvré ou transféré,
- ou s‘il apparaît une indication objective de dépréciation de l‘actif (dans ce cas, la perte nette
cumulée comptabilisée directement en capitaux propres doit être sortie des capitaux propres et
enregistrée dans le résultat net de l‘exercice, en tant que perte de valeur).
Lors de la sortie d‘un instrument financier disponible à la vente, les écarts constatés par rapport à
la comptabilisation initiale sont portés en résultat, sans compensation entre les charges et les
produits relatifs à des actifs différents, sauf dans le cas d‘instruments financiers
En cas de comptabilisation de valeurs réévaluées :
- variation au cours de l‘exercice et ventilation de l‘écart de réévaluation ;
- mention de la part du capital correspondant à une incorporation de l‘écart de réévaluation ;
- indication des informations en coûts historiques pour les immobilisations réévaluées, par la
mise en évidence des compléments de valeur et des amortissements supplémentaires qui s‘y
rapportent.
n)- Montant des intérêts et des frais accessoires éventuellement inclus dans le coût de production
d‘immobilisations et de stocks fabriqués par l‘entreprise.
o)- Etat des échéances des créances et des dettes à la date d‘arrêté des comptes, (en distinguant
les éléments à moins d‘un an d‘échéance, à échéance comprise entre un et cinq ans, et à plus de
cinq ans d‘échéance).
p)- Méthode de détermination de la valeur comptable des titres, méthode de traitement des
changements de valeur de marché pour les placements comptabilisés à la valeur de marché.de
couverture
II)- Comptabilisation des réévaluations d’immobilisations
Les immobilisations rentrent dans le patrimoine d‘une entreprise et y sont évaluées à un coût
d’entrée. Celui-ci est un coût historique, basé sur le cours de dinar au jour de l‘acquisition du
bien.
En théorie, ce coût n‘est jamais modifié.
Pourtant, dans certains cas (et notamment du fait de l‘inflation), certaines immobilisations
peuvent prendre de la valeur.
Leur valeur réelle s‘éloigne ainsi de leur valeur nette comptable.

237
Afin de respecter le principe d‘image fidèle, le Code de Commerce et le Plan Comptable
Algérien ont introduit la notion de réévaluation libre.
Rappels concernant la réévaluation libre d’immobilisations
La réévaluation libre est une pratique qui ne peut concerner que les immobilisations
corporelles et les immobilisations financières.
Les immobilisations incorporelles en sont expressément exclues.
L‘écart de réévaluation qui est dégagé suite à une réévaluation
libre ne peut jamais être distribué, ni imputé sur des pertes (sauf s‘il a été, au préalable,
incorporé au capital).
En pratique, c‘est la valeur nette comptable qui est comparée à la valeur actuelle du bien (et donc
réévaluée).
Comptabilisation d’une réévaluation libre d’immobilisations
Écritures comptables lors de la pratique de la réévaluation libre
Voici les écritures comptables à enregistrer lorsque l’immobilisation est réévaluée :
On débite le compte 21 « Immobilisations corporelles » ou le compte 26 « Participations » ;
Et on crédite le compte 1052 « Écart de réévaluation libre » pour la différence entre la VNC et
la valeur actuelle réévaluée.
Si l‘entreprise avait pratiqué des amortissements dérogatoires sur le bien réévalué, elle doit
rapporter au compte de résultat ceux qui ne l‘auraient pas encore été :
On débite le compte 145 « Amortissements dérogatoires » ;
Et on crédite le compte 78725 « Reprise sur amortissements dérogatoires ».
Fiscalement :
Le produit issu d‘une réévaluation libre est imposable immédiatement et en totalité.
Il convient donc, lors de l‘exercice de réévaluation libre, de procéder à une réintégration
extracomptable de l‘écart.
Exemple :
Une entreprise avait acquis un bien amortissable le 01/01/N-5 pour 100 000.00 HT (amorti sur
10 ans).
Au 31/12/N-1, ce bien est réévalué à 150 000.00s.
Sa valeur nette comptable est de 50 000.00.
L‘écart de réévaluation est donc de 100 000.00.
Il doit être comptabilisé selon l’écriture ci-dessus :
Débit du compte 21 « Immobilisations corporelles » pour 100 000.00 par le crédit du compte
1052 « Écart de réévaluation libre » pour 100 000.00.
Cette somme (100 000.00) va devoir supporter l‘impôt malgré qu‘elle soit comptabilisée dans un
compte de bilan
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Le supplément des dotations aux amortissements
Article 186
Modifiés par les articles 14 de la loi de finances 1996 et 10 de la loi de finances
complémentaire 2009.
Le supplément des dotations aux amortissements dégagé des opérations de réévaluation sera
rapporté au résultat de l‘année.
Écritures comptables au cours des années suivantes
L‘immobilisation réévaluée est amortie sur sa nouvelle valeur sur le même plan
d’amortissement qu‘auparavant.

238
Si l‘entreprise réalise un bénéfice, elle devra transférer une partie de l‘écart de réévaluation
libre dans un compte de réserve distribuable (uniquement pour la fraction du supplément
d‘amortissement relatif à la partie réévaluée de l‘immobilisation).
Reprise de l’exemple ci-dessus :
Au 31/12/N-1, il reste 5 années d‘amortissement sur le bien.
Les dotations aux amortissement se calculent sur la valeur nette comptable réévaluée (soit sur
150 000 euros).
L’écriture qu’il conviendra d’enregistrer au 31/12/N est la suivante :
Débit du compte 681 « Dotations aux amortissements » pour 30 000.00 par le crédit du compte
281 « Amortissements des immobilisations corporelles » pour 30 000.00.
Imaginons que l’entreprise ait réalisé des bénéfices au titre de l’année N, elle devra
également procéder à la comptabilisation de l’écriture suivante :
Débit du compte 1052 « Écart de réévaluation libre » par le crédit du compte 1068 « Autres
réserves » pour 20 000.00 [(150 000/5)-(100 000/10)].
Écritures comptables lors de la cession du bien réévalué
La comptabilisation de la cession d‘un bien réévalué est identique à celle d‘une cession d’une
immobilisation classique
Enfin, le solde du compte 1052 « Écart de réévaluation libre » doit être transféré dans un
compte de réserve distribuable.
Fiscalement : aucune correction ne doit être effectuée.
L‘écart de réévaluation ayant déjà été imposé, le calcul de la plus ou moins-value de cession se
fait à partir des valeurs réévaluées.
Reprise de l‘exemple ci-dessus : le 31/12/N+1, l‘entreprise vend le bien réévalué pour
100 000.00.
Voici les écritures comptables qu’elle va enregistrer :
Comptabilisation de la facture de vente :
Débit du compte 411 « Clients » pour 120 000.00, crédit du compte 4457 « TVA collectée » et
crédit du compte 775 « Produits de cession d‘éléments d‘actif » pour 100 000.00;
Constatation de la sortie de l’immobilisation :
Débit du compte 675 « Valeur nette comptable des éléments d‘actif cédés » pour 90 000.00,
débit du compte 281 « Amortissements des immobilisations corporelles » pour 110 000.99 et
crédit du compte 21 « Immobilisations corporelles » pour 200 000.00 ;
Transfert du solde du compte d’écart de réévaluation libre :
Débit du compte 1052 « Écart de réévaluation libre » et crédit du compte 1068 « Autres
réserves » pour 80 000.00.
Conclusion :
La pratique de la méthode de réévaluation libre des immobilisations a des conséquences
comptables.
Elle occasionne des écritures comptables particulières et certains retraitements fiscaux.
De plus, une information spéciale doit être insérée dans l‘annexe des comptes annuels.
De la fiscalité de la réévaluation des immobilisations corporelles et incorporelles
Il ressort que la problématique de la comptabilité et de la fiscalité de la réévaluation des
immobilisations amortissables et non amortissables se pose de façon récurrente.
La réévaluation, dans le référentiel SCF, est un acte de gestion.
Elle doit faire néanmoins l‘objet d‘une approbation par les organes sociaux conformément à
l‘article 717 du code de commerce relatif aux changements de méthodes. Mais elle demeure libre
au sens où il n‘y a pas de dispositions législatives spécifiques préalable, comme au temps du
PCN75, à son application.

239
La réévaluation d‘une immobilisation amortissable ou non constitue un changement de
méthodes, pas au sens d‘IAS 08, mais au sens d‘IAS 16 (immobilisations corporelles) et d‘IAS
38 (immobilisations incorporelles).
Conséquence comptable :
On n‘utilise pas le report à nouveau ou les réserves pour constater l‘écart de réévaluation positif
ou négatif mais le compte 105, sous réserve que la réévaluation négative éventuelle vienne en
compensation d‘une réévaluation positive antérieure.
En effet, lorsque l‘écart de réévaluation antérieur est épuisé, le surplus éventuel de perte de
valeur est constaté en résultat.
Conséquence fiscale
Immobilisation corporelle ou incorporelle amortissable
L‘écart de réévaluation positif est rapporté au résultat au rythme des amortissements additionnels
induits par la réévaluation jusqu‘à son épuisement (cf. article 186 du CIDTA).
Il y a un impôt différé passif, IDP, à comptabiliser (cf. § 2, infra) en contrepartie du compte 105.
La charge constatée lors d‘une réévaluation nette négative (excédant l‘écart positif
antérieurement constaté) est une perte de valeur non déductible fiscalement (seules les pertes de
valeurs sur stocks et créances sont déductibles).
Immobilisation corporelle ou incorporelle non amortissable
La réévaluation positive n‘est pas imposable tant que l‘actif est dans le bilan de l‘entité (car le
CIDTA est muet sur la question).
Elle le deviendra lors de la cession ultérieure1 de l‘actif selon SIC 212 (§ 5) interprétant la
norme comptable internationale IAS 12 « impôts sur le résultat » qui fonde l‘approche du SCF
en matière d‘impôts différés.
Dans ce cas, on constate un IDP déterminé sur la base du taux de l‘IBS applicable à la clôture et
du taux de plus-value à court ou long terme selon le cas, soit si l‘IBS est de 25% et
l‘immobilisation est à céder dans 4 ans, pour un taux de 25 % x35 % (taux de plus value à long
terme)= 8,75%.
La réévaluation nette négative est une perte de valeur non déductible.
Réévaluation d’un immeuble de placement
Un immeuble de placement est une immobilisation corporelle particulière comptabilisée à la date
de clôture selon la méthode (préférentielle) de la juste valeur.
Aucune disposition fiscale particulière ne traite de cette problématique.
Il est à rappeler que la réévaluation négative ou positive de l‘immeuble de placement impacte le
résultat et non les capitaux propres.
En matière fiscale, les pertes et les produits sur juste valeur d‘une telle immobilisation sont
respectivement réintégrés et déduits fiscalement, à la clôture. Mais pas d‘imposition différée, car
la réintégration et la déduction ont un caractère permanent
Conséquences comptables
La différence entre les amortissements sur la valeur d‘origine et ceux induits par la valeur
réévaluée peuvent être virés directement aux capitaux propres (report à nouveau ou écart
d‘évaluation) sur la durée d‘utilité résiduelle par le débit du compte 105 sans transiter par le
résultat (cf. IAS 16, § 41).
Le SCF est muet sur la question. Le compte 105 peut aussi dans sa totalité être viré aux comptes
106 ou 11, in fine, lors de la sortie du bien de l‘actif.
Traitement comptable de la fiscalité différée
Le SCF n‘aborde pas la fiscalité différée d‘un changement de méthode ou de la correction
d‘erreur ou d‘omission3.

240
Un « avis » du CNC, publié en 2014, traite bien de la fiscalité différée liée à un écart de
réévaluation mais de façon très limitative car se réduisant au traitement de l‘écart hérité du
PCN75 dont il étend le dispositif aux écarts nouveaux (cf. titre II, § 2).
Une normalisation plus complète est donc attendue de la part du normalisateur officiel.
Pour une immobilisation amortissable
- Lors de la constatation de la réévaluation positive : débit du compte 105 à crédit du compte 134
calculé selon le taux d‘IBS applicable à la clôture.
- Lors de la reprise annuelle des amortissements additionnels : débit du 134 par le crédit du
compte 693 (charges d‘impôts différés : ici, charges bien sûr négatives).
Pour une immobilisation non amortissable
- Lors de la constatation d‘une réévaluation positive : même écriture initiale que ci-dessus :
compte 105 à 134.
-Lors de la cession (et non à la clôture) : 134 à 693 (au taux de 8,75% dans l‘hypothèse de la
fixité des taux initiaux d‘IBS et de la plus value long terme et d‘une cession dépassant l‘horizon
de 3 ans).
Observations : on me reproche depuis longtemps de recourir aux IFRS alors que les entités
algériennes appliquent le SCF. Ma réponse a toujours été qu‘on applique le SCF lorsque
l‘opération à traiter est résolue par notre référentiel national.
Dans le cas contraire, on doit recourir aux IAS-IFRS up to date pour trouver la solution, car le
SCF n‘est qu‘un succédané non abouti du référentiel international.
D‘ailleurs, je pense que l‘on ne peut comprendre le SCF sans une appropriation préalable des
IAS IFRS.
Ma position est confortée par la règlementation récente4 qui oblige le CNC à aller vers les
référentiels internationaux de comptabilité et d‘audit.
Conséquence fiscale
Immobilisation corporelle ou incorporelle amortissable
L‘écart de réévaluation positif est rapporté au résultat au rythme des amortissements additionnels
induits par la réévaluation jusqu‘à son épuisement (cf. article 186 du CIDTA). Il y a un impôt
différé passif, IDP, à comptabiliser (cf. § 2, infra) en contrepartie du compte 105.
La charge constatée lors d‘une réévaluation nette négative (excédant l‘écart positif
antérieurement constaté) est une perte de valeur non déductible fiscalement (seules les pertes de
valeurs sur stocks et créances sont déductibles).
Immobilisation corporelle ou incorporelle non amortissable
La réévaluation positive n‘est pas imposable tant que l‘actif est dans le bilan de l‘entité (car le
CIDTA est muet sur la question).
Elle le deviendra lors de la cession ultérieure1 de l‘actif selon SIC 212 (§ 5) interprétant la
norme comptable internationale IAS 12 « impôts sur le résultat » qui fonde l‘approche du SCF
en matière d‘impôts différés. Dans ce cas, on constate un IDP déterminé sur la base du taux de
l‘IBS applicable à la clôture et du taux de plus-value à court ou long terme selon le cas, soit si
l‘IBS est de 25% et l‘immobilisation est à céder dans 4 ans, pour un taux de 25%x35% (taux de
plus value à long terme)=8,75%.
La réévaluation nette négative est une perte de valeur non déductible.
Réévaluation d’un immeuble de placement
Un immeuble de placement est une immobilisation corporelle particulière comptabilisée à la date
de clôture selon la méthode (préférentielle) de la juste valeur.
Aucune disposition fiscale particulière ne traite de cette problématique.
Il est à rappeler que la réévaluation négative ou positive de l‘immeuble de placement impacte le
résultat et non les capitaux propres.

241
En matière fiscale, les pertes et les produits sur juste valeur d‘une telle immobilisation sont
respectivement réintégrés et déduits fiscalement, à la clôture. Mais pas d‘imposition différée, car
la réintégration et la déduction ont un caractère permanent
Conséquences comptables
La différence entre les amortissements sur la valeur d‘origine et ceux induits par la valeur
réévaluée peuvent être virés directement aux capitaux propres (report à nouveau ou écart
d‘évaluation) sur la durée d‘utilité résiduelle par le débit du compte 105 sans transiter par le
résultat (cf. IAS 16, § 41).
Le SCF est muet sur la question. Le compte 105 peut aussi dans sa totalité être viré aux comptes
106 ou 11, in fine, lors de la sortie du bien de l‘actif.
Traitement comptable de la fiscalité différée
Le SCF n‘aborde pas la fiscalité différée d‘un changement de méthode ou de la correction
d‘erreur ou d‘omission3.
Un « avis » du CNC, publié en 2014, traite bien de la fiscalité différée liée à un écart de
réévaluation mais de façon très limitative car se réduisant au traitement de l‘écart hérité du
PCN75 dont il étend le dispositif aux écarts nouveaux (cf. titre II, § 2).
Une normalisation plus complète est donc attendue de la part du normalisateur officiel.
Pour une immobilisation amortissable
- Lors de la constatation de la réévaluation positive : débit du compte 105 à crédit du compte 134
calculé selon le taux d‘IBS applicable à la clôture.
- Lors de la reprise annuelle des amortissements additionnels : débit du 134 par le crédit du
compte 693 (charges d‘impôts différés : ici, charges bien sûr négatives).
Pour une immobilisation non amortissable
- Lors de la constatation d‘une réévaluation positive : même écriture initiale que ci-dessus :
compte 105 à 134.
- Lors de la cession (et non à la clôture) : 134 à 693 (au taux de 8,75% dans l‘hypothèse de la
fixité des taux initiaux d‘IBS et de la plus value long terme et d‘une cession dépassant l‘horizon
de 3 ans).
Observations : on me reproche depuis longtemps de recourir aux IFRS alors que les entités
algériennes appliquent le SCF. Ma réponse a toujours été qu‘on applique le SCF lorsque
l‘opération à traiter est résolue par notre référentiel national.
Dans le cas contraire, on doit recourir aux IAS-IFRS up to date pour trouver la solution, car le
SCF n‘est qu‘un succédané non abouti du référentiel international.
D‘ailleurs, je pense que l‘on ne peut comprendre le SCF sans une appropriation préalable des
IAS IFRS.
Ma position est confortée par la règlementation récente4 qui oblige le CNC à aller vers les
référentiels internationaux de comptabilité et d‘audit.
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Imposition des bénéfices indirectement transférés hors d’Algérie
Article 187
Imposition des bénéfices indirectement transférés hors d’Algérie :
Les bénéfices anormalement et indirectement transférés hors d‘Algérie sont réintégrés dans les
résultats soumis à l‘impôt algérien.
Le transfert de bénéfices visé est celui qui s‘opère, dans les rapports internationaux, entre entités
dépendantes.
Ces règles s‘appliquent également aux entreprises liées (dépendantes) exploitées en Algérie.

242
Les produits à intégrer à l’assiette imposable sont ceux indirectement transférés aux
entreprises situées hors d’Algérie par le biais :
- de la majoration ou de la diminution des prix d‘achat ou de vente ;
- du versement de redevances excessives ou sans contreparties ;
- de l‘octroi de prêts sans intérêts ou à un taux réduit ;
- de la renonciation aux intérêts stipulés par les contrats de prêts ;
- de l‘attribution d‘un avantage hors de proportion avec le service obtenu ;
- ou de tous autres moyens.
L‘administration fiscale peut demander, lors des vérifications de comptabilité, à ces entreprises
de fournir des informations juridiques, économiques, fiscales, comptables et méthodologiques
sur les modalités selon lesquelles a été défini le prix des transactions entre une entreprise et des
entreprises situées dans des pays avec lesquels l‘Algérie n‘a pas encore conclu de convention
fiscale.
Le défaut de réponse à cette demande entraîne la détermination des produits imposables par
l‘administration fiscale à partir d‘éléments dont elle dispose et par comparaison avec les produits
imposables des entreprises similaires exploitées normalement.
Cas des sociétés apparentées relevant de la DGE :
Les sociétés relevant de la DGE lorsqu‘elles sont apparentées sont tenues de mettre à la
disposition de l‘administration fiscale, en plus des déclarations prévues à l‘article 161 du code
des procédures fiscales, une documentation permettant de justifier la politique des prix de
transfert pratiquée dans le cadre des opérations de toute nature réalisées avec des sociétés liées
au sens des dispositions de l‘article 141 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Le défaut de production ou la production incomplète de cette documentation, dans un délai de
trente (30) jours à partir de la notification par pli recommandé avec avis de réception, entraîne la
réintégration des bénéfices transférés majorés d‘une amende de 25 % de ces bénéfices transférés.
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Les ingénieurs des mines
Article 188
Les ingénieurs des mines peuvent aux lieus et place des agents des impôts directs ou
concurremment avec ces agents, être appelés à vérifier les déclarations des contribuables
exerçant une activité minière et des entreprises exploitant des carrières.
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Les bénéfices indirectement transférés
Article 189
Pour l‘établissement de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés dus par les entreprises qui sont
sous la dépendance ou qui possèdent le contrôle d‘entreprises situées hors de l‘Algérie, les
bénéfices indirectement transférés à ces dernières, soit par voie de majoration ou de diminution
des prix d‘achat ou de vente soit par tout autre moyen, sont incorporés aux résultats accusés par
les comptabilités.
Il est procédé de même à l‘égard des entreprises qui sont sous la dépendance d‘une entreprise ou
d‘un groupe possédant également le contrôle d‘entreprises situées hors d‘Algérie.
A défaut d‘éléments précis pour opérer les redressements prévus à l‘alinéa précédent, les
produits imposables sont déterminés par comparaison avec ceux des entreprises similaires
exploitées normalement.

243
Imposition des bénéfices indirectement transférés entre entreprises dépendantes exploitées
en Algérie.
I)- INTEGRATION DES BENEFICES INDIRECTEMENT TRANSFERES ENTRE
ENTREPRISES DEPENDANTES EXPLOITEES EN ALGERIE :
L‘article 9 de la loi de finances pour 2008 a modifié les dispositions de l‘article 141 bis du code
des impôts directs et taxes assimilées, à l‘effet, d‘étendre la possibilité de remettre en cause, pour
l‘établissement du bénéfice imposable, les bénéfices anormalement et indirectement transférés
hors d‘Algérie entre entreprises dépendantes, aux entreprises locales ayant entre elles des liens
de dépendance sous quelque forme qu‘elles soient.
II)- LES FORMES DE DEPENDANCES ENTRE ENTITES :
La dépendance entre deux ou plusieurs entités peut être juridique (part prépondérante du capital,
majorité absolue des suffrages ou fonctions comportant le pouvoir de décision), de fait ou
économique (lien de dépendance contractuel tel que les contrats de sous-traitance).
III)- LE TRANSFERTS INDIRECTS DE BENEFICES :
Il s‘agit notamment, des prix de transactions commerciales ne relevant pas de la gestion normale
de l‘entreprise, le versement en rémunération de droits incorporels, les répartitions de frais et
charges (frais de siège, débours, …) les relations entre siège et établissements secondaires,
….etc.
Ainsi, le transfert indirect de bénéfices entre les entités dépendantes, peut résulter :
- de la technique de transfert des prix, par la minoration des prix de vente ou la majoration des
prix d‘acquisition pratiqués;
- des abondons de créances non justifiées ;
- des avances faites ou consenties avec un faible taux d‘intérêt ou sans intérêt ;
- des redevances d‘un montant excessif amoindri ;
- de la non rémunération de prestations fournies ou de la rémunération des services fictifs ;
- des commissions excessives.
IV)- MODALITES DE MISE EN OEUVRE :
Les transactions entre entreprises apparentées doivent être effectuées en respectant « le principe
de pleine concurrence ».
Ce principe signifie que le prix a été fixé dans les conditions normales du marché, à l‘exclusion
de toutes pratiques déloyales.
C‘est en vertu de ce principe et conformément aux dispositions de l‘article 141 bis du code des
impôts directs et taxes assimilées, que l‘administration fiscale a la possibilité d‘apprécier la
normalité des prix de transactions conclues entre une entreprise et d‘autres entreprises liées, de
procéder à la rectification du prix de la transaction par rapport à celui découlant de la pleine
concurrence et, d‘en opérer, le cas échéant, les réintégrations nécessaires conformément à la
réglementation fiscale en vigueur.
Lorsque le prix de marché fait défaut, les services doivent adopter le prix comparable qui est le
prix qu‘auraient pratiqué deux entités indépendantes similaires réalisant une transaction
comparable.
Pour établir la comparabilité, les services doivent tenir compte :
- d‘une part, de la nature du produit, sa qualité, sa nouveauté, du délai de livraison, de la
présence d‘éléments incorporels attachés au produit et au degré de finition ;
- d‘autre part, des conditions de transaction, notamment le volume des ventes, le niveau de
marché auquel se situe la transaction, la localisation géographique, la date de la transaction, les
accessoires à la vente et la présence d‘éléments incorporels attachés à la transaction.
En ce qui concerne les prestations des services, il y a lieu de comparer :
- la nature du service ;

244
- le savoir-faire attaché au service ;
- le délai d‘exécution.
V. CAS PRATIQUES :
1)- Exemple de minoration du prix de vente :
Soit une filiale qui vend à sa société mère, 1.000 unités d‘une marchandise à un prix unitaire de
15.000 DA
Or, dans les conditions normales de marché, c‘est à dire de pleine concurrence, la même
marchandise se vend à 25.000 DA.
La quotte part du prix soustraite à l’impôt est de :
25.000 DA – 15.000 DA =10.000 DA.
Le montant du bénéfice transféré et que les services fiscaux doivent réintégrer dans le bénéfice
imposable de la filiale en cause, est de :
10.000 DA x 1.000 = 10.000.000 DA.
2)- Exemple de majoration du prix d’achat :
Soit une filiale d‘une entreprise algérienne qui acquiert auprès de celle-ci 500 moteurs coûtant
unitairement 200.000 DA.
Sur le marché le prix de ce moteur n‘excède pas 120.000 DA.
Le montant que les services doivent déduire des charges déductibles est de :
200.000 DA – 120.000 DA = 80.000 DA.
80.000 DA x 500 = 40.000.000 DA.
3)- Exemple d’abandon de créances injustifié :
Soit une filiale d‘une entreprise algérienne qui fait bénéficier cette dernière d‘un abandon de
créances qui s‘avère injustifié compte tenu de la situation économique et financière des deux
entreprises.
Les services sont en droit, dans pareille situation, de rejeter la déductibilité du bénéfice
imposable de la filiale, du montant des créances ainsi abandonnées.
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Minimum d’imposition à l’IRG ou l’IBS.
Article 190
Le minimum forfaitaire d‘imposition à l‘IRG où à l‘IBS, institué par l‘article 46 de la loi de
finances pour 2006, doit être exigé en paiement aux contribuables bénéficiaires de régimes
privilégiés ANDI, ANSEJ ou CNAC, ainsi qu‘à ceux suivis au régime fiscal de droit commun,
dont les déclarations annuelles souscrites portent la mention « Néant », pour n‘avoir pas exercé
d‘activité au titre de l‘exercice en question.
Les contribuables ayant bénéficié d‘avantages fiscaux au titre de la phase exploitation, en
application de régimes privilégiés ANDI, ANSEJ, ANGEM ou autre, qui leur sont accordés, ne
sont pas soumis à l‘imposition minimum forfaitaire visée en objet, dans la mesure où ils sont
détenteurs de décisions d‘exonération totale de leurs résultats.
Par contre, les contribuables suivis au régime fiscal de droit commun, ayant souscrit des
déclarations annuelles (G4, G11 ter et G13) frappées de la mention « Néant » ou reprenant des
résultats déficitaires, sont quant à eux, passibles de l‘imposition forfaitaire en question.
Il en est également de même pour ceux n‘ayant pas déposé de déclarations ci-avant citées,
conformément aux dispositions de l‘article 46 – paragraphe 2 repris supra et ce, en l‘absence
d‘éléments tangibles permettant d‘asseoir une taxation d‘office à leur encontre.
Remarque
les dispositions des articles 5 et 6 de la loi de finances pour 2002

245
- créé un article 190 bis au sein du code des impôts directs et taxes assimilées traitant du sort
réservé aux rehaussements résultant d'un contrôle effectué par les services fiscaux d'un
contribuable bénéficiant des avantages fiscaux constatant une insuffisance de déclaration;
- modifié les dispositions du paragraphe 3 de l'article 193 du code des impôts directs et taxes
assimilées pour énumérer les actes susceptibles de recevoir la qualification de manœuvres
frauduleuses.
I)- Rappel des droits en cas de rehaussement dû à une insuffisance de déclaration constatée
lors du contrôle par les services fiscaux de contribuables bénéficiant des avantages fiscaux:
L'article 5 de la loi de finances pour 2002 a créé au sein du CID un article 190 bis pour énoncer
explicitement que:" lorsqu'à l'issue d'un contrôle effectué par les services fiscaux, d'un
contribuable bénéficiant d'avantages fiscaux, une insuffisance de déclaration est constatée en
matière de chiffre d'affaires, de résultats, de salaires versés, les rehaussements qui en résultent
font l'objet de rappel des droits et taxes correspondants, dans les conditions de droit commun et
ce, nonobstant l'exonération accordée".
Ainsi, se trouve clairement établi que l'état d'exonération ne saurait constituer un obstacle pour
les services pour procéder au rappel des droits éludés suite aux rehaussements opérés en cas
d'insuffisance de déclaration relevée lors de contrôle des contribuables bénéficiant d'avantages
fiscaux.
Il est procédé au rappel de droits lorsque l'insuffisance constatée concerne:
- le chiffre d'affaires;
- les résultats (bénéfice ou revenu);
- les salaires versés.
Le rappel de droits portera sur les droits et taxes correspondant à la matière objet de
l'insuffisance.
Il va sans dire que ce rappel concernera, par voie de conséquence, et au titre de la dissimulation,
les impôts frappant les revenus des associés.
Il est précisé, à cet égard, que les rappels des droits éludés doivent être opérés que les
insuffisances soient dues à une intention frauduleuse ou non.
II)- Cas de manœuvres frauduleuses:
L'article 6 de la loi de finances pour 2002 a modifié les dispositions de l'article 193-3 du
code des impôts directs et taxes assimilées pour énumérer les actes susceptibles de recevoir
la qualification de manœuvres frauduleuses notamment:
1)- la dissimulation ou la tentative de dissimulation par toute personne, des sommes ou produits
auxquels s'appliquent la taxe sur la valeur ajoutée dont elle est redevable et, plus
particulièrement, les ventes sans facture;
2/)- la production de pièces fausses ou inexactes à l'appui de demandes tendant à obtenir, soit le
dégrèvement, la remise, la décharge ou la restitution de la taxe sur la valeur ajoutée, soit le
bénéfice d'avantages fiscaux en faveur de certaines catégories de contribuables;
3)- le fait d'avoir sciemment omis de passer ou de faire passer des écritures, ou d'avoir passé ou
fit passer des écritures inexactes ou fictives, au livre journal et au livre d'inventaire prévus par les
articles 9 et 10 du code de commerce ou dans les documents qui en tiennent lieu.
Cette disposition n'est applicable que pour les irrégularités concernant des exercices dont les
écritures ont été arrêtées.
4)- le fait pour un contribuable d'organiser son insolvabilité ou de mettre obstacle par d'autres
manœuvres au recouvrement de tout impôt ou taxe dont il est redevable;
5)- tout acte, manœuvre ou comportement impliquant l'intention manifeste d'éluder ou de
retarder le paiement de tout ou partie du montant des impôts et taxes tels qu'il ressort des
déclarations déposées;

246
III)- Prescriptions:
Lors du contrôle des déclarations produites par les contribuables bénéficiaires des avantages
fiscaux accordés dans le cadre des régimes préférentiels, les services doivent s'attacher à
s'assurer que ces derniers ont observé strictement les obligations qui leur sont prescrites par la
législation fiscale notamment, celles:
- de tenir une comptabilité régulière te probante, avec tous les documents prévus par la
réglementation en vigueur permettant de justifier l'inexactitude des résultats et des chiffres
d'affaires réalisés;
- d'établir des factures faisant apparaître, d'une manière distincte, le montant de la TVA en sus du
prix;
- de souscrire la déclaration d'existence, la déclaration mensuelle relative aux droits au comptant
et aux retenues à la source et la déclaration annelle relative à l'IRG ou l'IBS selon le cas;
- d'acquitter la TVA correspondant au chiffre d'affaires imposable et à l'IRG/salaires et ce, à
compter de l'entrée en exploitation de l'activité.
De même que les services se doivent d'accorder une attention toute particulière aux déclarations
faisant état d'un déficit.
A cet égard, ils doivent s'assurer du caractère régulier de la comptabilité et des données des
documents sous-tendant le déficit.

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Avantages fiscaux insuffisance de déclaration
Article 190 bis du CIDTA
Lorsque, à l‘issue d‘un contrôle effectué par les services fiscaux, d‘un contribuable bénéficiant
d‘avantages fiscaux, une insuffisance de déclaration est constatée en matière de chiffre
d‘affaires, de résultat de salaires versés, les rehaussements qui en résultent font l‘objet d‘un
rappel des droits et taxes correspondants, dans les conditions de droit commun et ce, nonobstant
l‘exonération accordée.
Remarque
L‘octroi du régime dont il s‘agit ne dispense en aucun cas ces promoteurs de l‘obligation de
déclarer leurs chiffres d‘affaires même exonérés.
Ils sont tenus par ailleurs, au même titre que toute entreprise commerciale, relevant du régime de
droit commun de remplir un certain nombre de formalités obligatoires d‘ordre comptable et
fiscal.
- Obligations comptables : tenue d‘une comptabilité régulière et probante, aves tous les
documents prévus par la réglementation en vigueur permettant de justifier l‘exactitude des
résultats et des chiffres d‘affaires réalisés
- Obligation de facturation : établissement de factures faisant apparaitre, d‘une manière distincte,
le montant de la TVA en sus du prix ;
- Obligations déclaratives : déclaration d‘existence, souscription de la déclaration mensuelle
relative aux droits au comptant et retenues à la source, et la déclaration annuelle inhérente à
l‘IRG et l‘IBS selon le cas ;
- Obligation de paiement : de la TVA correspondant au chiffre d‘affaire imposable et
l‘IRG/Salaires et ce à compter de l‘entrée en exploitation de l‘activité.
Lorsque, dans le cadre de contrôles effectués par les services fiscaux, une insuffisance de
déclaration est constatée en matière de chiffre d‘affaires ou de résultat se rapportant à des
activités bénéficiant de l‘exonération, les montants des droits éludés feront l‘objet de rappel et de

247
taxation au regard des impôts et taxes pour lesquels ils sont assujettis avec application éventuelle
de pénalités y afférentes dans les mêmes conditions de droit commun.
Il convient notamment d‘apporter une attention particulière aux dossiers de contribuables
dégageant des résultats déficitaires répétés pendant la période d‘exonération qui peuvent influer
sur les résultats de la période post exonération en s‘installant ainsi dans une situation de non
paiement des impôts pour une très longue durée.
Eu égard aux présomptions de fraude fiscale et aux pertes budgétaires qui peuvent découler du
régime fiscal privilégié, un contrôle et un suivi rigoureux de la situation fiscale de ces
contribuables doivent être opérés.
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La vérification de la situation fiscale (VASF)
Article 191
La vérification de la situation fiscale (VASF)
Dans la dernière partie de notre article, nous traiterons de la VASF appelée aussi vérification
personnelle.
Cette vérification diffère des autres types de vérification en ce sens qu‘elle ne concerne que
l‘impôt sur le revenu (IRG).
Aux termes de l‘article 21 du code des procédures, la VASF est définie comme étant un contrôle
de la « cohérence entre, d‘une part, les revenus déclarés et, d‘autre part, la situation patrimoniale,
la situation de trésorerie et les éléments du train de vie des membres du foyer fiscal ».
En d‘autres termes la VASF est un examen contradictoire entre les revenus déclarés et les
dépenses effectuées par le contribuable.
Toute incohérence constatée fait l‘objet d‘un redressement en matière d‘IRG.
Dans le cadre de cette vérification l‘administration examine tous les documents lui permettant
d‘expliquer les encaissements et les décaissements du contribuable relevés de comptes, livret
CNEP, etc…..)
Les textes l‘organisant sont identiques à ceux régissant la vérification de comptabilité à
l‘exception de la date de la première intervention des agents vérificateurs qui est de quinze jours
et de la durée du déroulement de l‘opération de vérification qui est d‘une année
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Recensement annuel des contribuables des activités et des biens immobiliers
Article 191 bis du CIDTA
Créé par l’article 16 de la loi de finances 1996 et modifié par l’article 10 de la loi de
finances 2006.
Chaque année l‘Administration Fiscale procède à un recensement des contribuables, des activités
et des biens immobiliers bâtis et non bâtis.
Les services en charge de l‗urbanisme et de la construction doivent communiquer à la direction
des impôts de Wilaya du ressort de leur circonscription territoriale les informations relatives au
recensement et à l‘achèvement des opérations de construction, de démolition et de modification
portant sur les immeubles.
Le recensement urbain vise :
- les immeubles bâtis et non bâtis ;
- les activités commerciales ;
- les activités non commerciales ;
- les activités exercées au domicile ;
- la recherche d'autres sources de revenu.

248
Les informations ainsi collectées serviront à la mise à jour des documents tenus par
l’inspection :
- le bulletin de recensement 2.TER ;
- le dossier fiscal.
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Majorations d’impôt - amendes fiscales
Majorations pour défaut ou retard de déclaration
Article 192 :
Modifié par les articles 9 de la loi de finances 2000, 38 de la loi de finances 2001, 22 de la loi
de finances 2003, 11 de la loi de finances 2006, 15 de la loi de finances 2007, 9 de la loi de
finances 2009, 6 de la loi de finances complémentaire 2010 et 2 de la loi de finances 2013 et
modifié par l’article 16 pour la loi de finances pour 2017.
1)- Le contribuable qui n‘a pas produit la déclaration annuelle, selon le cas, soit à l‘impôt sur le
revenu, soit à l‘impôt sur les bénéfices des sociétés est imposé d‘office et sa cotisation est
majorée de 25 %.
Cette majoration est ramenée à 10 % ou 20 % dans les conditions fixées par l‘article 322.
Si la déclaration n‘est pas parvenue à l‘administration dans un délai de trente (30) jours à partir
de la notification par pli recommandé avec avis de réception d‘avoir à la produire dans ce délai,
une majoration de 35% est applicable.
2)- Le contribuable qui n‘a pas fourni dans les délais prescrits ou à l‘appui de sa déclaration, les
documents et renseignements dont la production est exigée par les articles 152, 153 et 180 du
code des impôts directs et taxes assimilées est passible d‘une amende fiscale de 1.000 DA autant
de fois qu‘il est relevé d‘omission ou d‘inexactitude dans les documents produits.
Dans le cas où les documents en cause n‘ont pas été fournis dans un délai de trente (30) jours à
compter de la mise en demeure adressée à l‘intéressé par pli recommandé avec avis de réception,
il est procédé à une taxation d‘office et le montant des droits est majoré de 25%.
Les déclarations spéciales prévues aux articles 18, 44, 53 et 59 ainsi que leurs documents
annexes, qui servent au contrôle du revenu dégagé par la déclaration de l‘impôt sur le revenu
global sont assimilées, pour l‘application des dispositions des alinéas 1 et 2 du présent
paragraphe, à des pièces justificatives.
Les dispositions du présent article sont applicables à l‘impôt forfaitaire unique.
3)- Le défaut de production ou la production incomplète de la documentation, exigée en vertu
des dispositions de l‘article 169 bis du code des procédures fiscales, dans le délai de trente (30)
jours à partir de la notification, par pli recommandé avec avis de réception, entraîne l‘application
d‘une amende d‘un montant de 2.000.000 DA
Si l‘entreprise n‘ayant pas respecté l‘obligation déclarative est contrôlée, il est procédé en plus
de l‘amende citée précédemment, à l‘application d‘une amende supplémentaire égale à 25 % des
bénéfices indirectement transférés au sens des dispositions de l‘article 141 bis du code des
impôts directs et taxes assimilées.
Remarque
Absence et retard de déclaration
I)- Le contribuable qui n‘a pas produit la déclaration annuelle, selon le cas, soit à l‘impôt sur le
revenu, soit à l‘impôt sur les bénéfices des sociétés est imposé d‘office et sa cotisation est
majorée de 25 %.
Cette majoration est ramenée à 10% ou 20% dans les conditions fixées par l‘article 322.
Si la déclaration n‘est pas parvenue à l‘administration dans un délai de trente (30) jours à partir
de la notification par pli recommandé avec avis de réception d‘avoir à la produire dans ce délai,

249
une majoration de 35% est applicable.
Exemple
Mr MEDANI à déposé les 12 G n° 50 relative à l‘année 2015, chiffre d‘affaires 5 000 000, de
moment qu‘il a opté au régime du réel, mais n‘a pas procéder au dépôt de bilan et pièce annexes.
Dans ce cas le service lui adresse une lettre de mise en demeure pour produire son bilan,
1) – bilan non produit
Dans cette hypothèse il y‘a taxation d‘office plus la majoration de 25 %
a)- taxation d’office
Le service procède à la détermination de bénéfice suivant les G n°50 comme suit :
Chiffre d‘affaires = 5 000 000.00
Bénéfice = 5 000 000.00 X 50% (les professions libérale marges comprises entre 40% à 60%) =
2 500 000.00
Droits suivant barème = 743 000.00
b)- majoration de 25%
Droit = 743 000.00
Pénalité = 743 000.00 X 25% = 185 750.00
c)- total à payer
743 000.00 + 185 7550 = 928 750.00
2)- bilan déposé entre le 1 mai et 30 mai
Le bilan déposé application de 10% sur les droits de bénéfice déclaré.
3)- bilan déposé entre le 1 juin et le 30 juin
Le bilan déposé application de 20% sur les droits de bénéfice déclaré.
4)- bilan déposé au delà de 1 juillet
Le bilan déposé application de 25% sur les droits de bénéfice déclaré.
II)- Le contribuable qui n‘a pas fourni dans les délais prescrits ou à l‘appui de sa déclaration, les
documents et renseignements dont la production est exigée par les articles 152, 153 et 180 du
code des impôts directs et taxes assimilées est passible d‘une amende fiscale de 1.000 DA autant
de fois qu‘il est relevé d‘omission ou d‘inexactitude dans les documents produits.
Dans le cas où les documents en cause n‘ont pas été fournis dans un délai de trente (30) jours à
compter de la mise en demeure adressée à l‘intéressé par pli recommandé avec avis de réception,
il est procédé à une taxation d‘office et le montant des droits est majoré de 25%.
Les déclarations spéciales prévues aux articles 18, 28, 44, 53 et 59 ainsi que leurs documents
annexes, qui servent au contrôle du revenu dégagé par la déclaration de l‘impôt sur le revenu
global sont assimilées, pour l‘application des dispositions des alinéas 1 et 2 du présent
paragraphe, à des pièces justificatives.
Les dispositions du présent article sont applicables à l‘impôt forfaitaire unique.
Remarque
Déclarations concernés par l'application de 1.000.00 autant de fois qu‘il est relevé d‘omission ou
d‘inexactitude dans les documents produits.
G 1, G 4, G 11, G 12, G 13, G 16, État des client , État des salaires , Bilan et pièces annexes
(actif ,passif , TCR , état des stocks etc ...............)
Le G 4 par exemple sur lequel doit figurer :
raison sociale
Activité
Adresse
Article
Identifiant
Code activité
Numéro de registre de commerce

250
Numéro de téléphone
Nom prénom ou raison sociale de comptable, adresse ,article, identifiant de celui ci
Une omission ou inexactitude de l'un de ces éléments est passible de 1.000.00
3)- Le défaut de production ou la production incomplète de la documentation, exigée en vertu
des dispositions de l‘article 169 bis du code des procédures fiscales, dans le délai de trente (30)
jours à partir de la notification, par pli recommandé avec avis de réception, entraîne l‘application
d‘une amende d‘un montant de 500.000 DA.
Si l‘entreprise n‘ayant pas respecté l‘obligation déclarative est contrôlée, il est procédé en plus
de l‘amende citée précédemment, à l‘application d‘une amende supplémentaire égale à 25% des
bénéfices indirectement transférés au sens des dispositions de l‘article 141 bis du code des
impôts directs et taxes assimilées. 114 Sous section 2 Majorations pour insuffisance de
déclaration.
Remarque
Concerne les sociétés éligible a la DGE, les sociétés visées à l‘article 160 ci-dessus, lorsqu‘elles
sont apparentées, sont tenues de mettre à la disposition de l‘administration fiscale, en plus des
déclarations prévues à l‘article 161 du même code, une documentation permettant de justifier
la politique des prix de transfert pratiquée dans le cadre des opérations de toute nature
réalisées avec des sociétés liées au sens des dispositions de l‘article 141 du code des impôts
directs et taxes assimilées.
En ce qui concerne les G n°50 et G n°50A ,
Une amende de 500,00 est appliques pour le non dépôt de celle ci et dépôt tardif avec mention
néant.
L'erreur commise par le service fiscal est le non application de l'article Art. 114 du CTCA qui
précise :
Sous réserve des dispositions édictées par les articles 115 et 116 ci–après, toutes infractions aux
dispositions légales ou aux textes réglementaires d‘application relatifs à la taxe sur la valeur
ajoutée sont punies d‘une amende fiscale de 500 à 2.500 DA, et pour la mauvaise interprétation
de l'article de code des impôts direct Le défaut de production dans les délais prescrits du
bordereau − avis visé au paragraphe 3 de l‘article 359, peut donner lieu à l‘application d‘une
pénalité de 500 DA.
Donc en cas d'absence de G n°50 au titre d'un mois l'amende de 500.00 est constatée par rôle et
par l'inspection, qui détient le dossier fiscal, et c‘est elle qui mis en demeure le concerné.
Pénalités de retard en matière de droits au comptant déclaration G n°50
Les pénalités appliquées par le receveur concernent en réalité
- la pénalité d'assiette pour dépôt tardif de la déclaration ;
- et la pénalité de recouvrement pour paiement tardif.
a)- Pénalité d'assiette
La pénalité d'assiette est de 10 %.
Elle est portée à 25 % après mise en demeure du service des impôts si et si seulement le
contribuable n'a pas régularisé sa situation dans un délai d'un mois.
Autrement dit, si le service n'a pas adressé La Mise en Dameur la pénalité exigible est de 10%
quelque soit le nombre de mois de retard.
b)- Pénalité de recouvrement :
- 10% lorsque le règlement intervient avant la fin du mois (dépôt entre le 21 et le 31);
- Une astreinte de 3% par mois de retard ou fraction de mois est rajoutée aux 10% sans que cette
pénalité de recouvrement ne puisse dépasser 25%.
c)- Remarque :
Lorsque le dépôt est intervenu entre le 21 et le 31 du mois il est appliqué une pénalité cumulée
(assiette et recouvrement) de 15% au lieu de 20% (remise de 5%).

251
d)- Dépôt tardif d'une déclaration G n°50 avec mention "Néant" :
Application d'une pénalité de 500 DA quelque soit le nombre de mois de retard.
Exemple 1 :
Dépôt G n°50 de juillet 2015 en date du 25/08/2015 (comporte des droits) :
Application d'une pénalité cumulée de 15 % au lieu de 20%.
Exemple 2 :
Dépôt G n°50 de juillet 2015 en date du 02/09/2015 :
Application pénalité d'assiette : 10%
Application pénalité de recouvrement : 10%
A rajouter une astreinte de 3 % (fraction de mois de retard : septembre 2015).
Soit un total de : 10 + 10 + 3 = 23%
Exemple 3 :
Dépôt G n°50 de juillet 2015 en date du 12/01/2016 :
Application pénalité d'assiette : 10%
Application pénalité de recouvrement : 10%
A rajouter les astreintes de 3% par mois (Nombre de mois de retard : septembre 2015 à janvier
2016 = 5 mois), soit : 5 x 3% = 15%.
Total des pénalités : 10% + 10% + 15% = 35%.
Supposons que le service des impôts a adressé une Lettre de Mise en Demeure en date du
20/11/2015 reçue le 02/12/2015.
Dans ce cas, le chef d'inspection établi un rôle supplémentaire pour mettre à la charge du
contribuable défaillant les 15% de pénalité non recouvrés par le receveur, étant donné que la
pénalité d'assiette n'est plus de 10% mais de 25%.
Exemple 4 :
Dépôt G n°50 de juillet 2015 en date du 25/04/2016 :
Idem que l'exemple ci-dessus même si le nombre de mois de retard est supérieur.
Exemple 5 :
Dépôt G n°50 de juillet 2015 avec mention "Néant" en date du 25/08/2015 :
Application d'une pénalité de 500 DA.
Exemple 6 :
Dépôt G n°50 de juillet 2015 avec mention "Néant" en date du 25/01/2016 :
Application d'une pénalité de 500 DA.
---------------oo00oo----------------
Majorations pour insuffisance de déclaration
Article 193
Modifié par les articles 17 de la loi de finances 1996, 10 de la loi de finances 2000, 38 de la
loi de finances 2001, 6 de la loi de finances 2002, 12 de la loi de finances 2006 et 8 de la loi
de finances 2012.
1)- Lorsqu‘un contribuable, tenu de souscrire des déclarations comportant l‘indication des bases
ou éléments à retenir pour l‘assiette de l‘impôt, déclare ou fait apparaître un revenu ou un
bénéfice insuffisant ou inexact, le montant des droits éludés ou compromis est majoré de:
- 10%, lorsque le montant des droits éludés est inférieur ou égal à cinquante mille dinars
algériens (50.000 DA);
- 15%, lorsque le montant des droits éludés est supérieur à cinquante mille dinars algériens
(50.000 DA) et inférieur ou égal à deux cent mille dinars algériens (200.000 DA) ;
- 25%, lorsque le montant des droits éludés est supérieur à deux cent mille dinars algériens
(200.000 DA).

252
2)- En cas de manœuvres frauduleuses, une majoration correspondant au taux de dissimulation
observé par le contribuable, est applicable.
Ce taux correspond à la proportion des droits dissimulés par rapport aux droits dus au titre du
même exercice.
Cette majoration ne saurait être inférieure à 50 %. Lorsqu‘aucun droit n‘a été versé, le taux
applicable est arrêté à 100%.
Le taux de 100% est également appliqué lorsque les droits éludés concernent des droits devant
être collectés par voie de retenue à la source.115
Sont notamment considérées comme manœuvres frauduleuses:
a)- La dissimulation ou la tentative de dissimulation par toute personne, des sommes ou produits
auxquels s‘appliquent la taxe sur la valeur ajoutée dont elle est redevable et, plus
particulièrement, les ventes sans facture;
b)- La production de pièces fausses ou inexactes à l‘appui de demandes tendant à obtenir, soit le
dégrèvement, la remise, la décharge ou la restitution de la taxe sur la valeur ajoutée, soit le
bénéfice d‘avantages fiscaux en faveur de certaines catégories de redevables.
c)- Le fait d‘avoir sciemment omis de passer ou de faire passer des écritures ou d‘avoir passé ou
fait passer des écritures inexactes ou fictives, au livres journal et au livre d‘inventaire prévus par
les articles 9 et 10 du code de commerce ou dans les documents qui en tiennent lieu.
Cette disposition n‘est applicable que pour les irrégularités concernant des exercices dont les
écritures ont été arrêtées;
d)- Le fait pour un contribuable d‘organiser son insolvabilité ou de mettre obstacle par d‘autres
manœuvres au recouvrement de tout impôt ou taxe dont il est redevable;
e)- Tout acte, manœuvre ou comportement impliquant l‘intention manifeste d‘éluder ou de
retarder le paiement de tout ou partie du montant des impôts et taxes tel qu‘il ressort des
déclarations déposées.
f)- Le fait de se livrer à une activité informelle, est définie comme telle, toute activité non
enregistrée et /ou dépourvue de comptabilité formelle écrite, exercée à titre d‘emploi principal ou
secondaire.
3)- Les majorations prévues au premier paragraphe du présent article se cumulent, le cas échéant,
avec celles prévues à l‘article 192 (premier et deuxième alinéa).
4)- La déclaration du contribuable qui s‘est rendu coupable d‘infraction à la réglementation
économique au cours de l‘année précédant celle de l‘imposition, peut être rectifiée d‘office. Dans
ce cas, les majorations prévues au paragraphe 1 ci-dessus sont appliquées aux droits
correspondants au rehaussement.
5)- Les majorations prévues au présent article et à l‘article 192 sont également applicables dans
les cas de cession, cessation d‘entreprise ou de l‘exercice de la profession.114
1)- Lorsqu‘un contribuable, tenu de souscrire des déclarations comportant l‘indication des bases
ou éléments à retenir pour l‘assiette de l‘impôt, déclare ou fait apparaître un revenu ou un
bénéfice insuffisant ou inexact, le montant des droits éludés ou compromis est majoré de:
- 10 %, lorsque le montant des droits éludés est inférieur ou égal à cinquante mille dinars
algériens (50.000 DA);
- 15 %, lorsque le montant des droits éludés est supérieur à cinquante mille dinars algériens
(50.000 DA) et inférieur ou égal à deux cent mille dinars algériens (200.000 DA) ;
- 25 %, lorsque le montant des droits éludés est supérieur à deux cent mille dinars algériens
(200.000 DA).
Exemple d’application
Chiffre d‘affaires nouveau = 5 000 000.00
Chiffre d‘affaire déclaré = 3 000 000.00
Chiffre d‘affaires dissimulé = 2 000 000.00

253
TAP droit 2 000 000.00 X 2 % = 40 000.00
Pénalité Droits inferieur à 50 000.00, pénalité appliqué 10 %
TVA droit 2 000 000.00 X 17 % = 340 000.00
Pénalité Droit dépassant les 200 000,00 Pénalité à appliqué 25 %
Lorsqu‘aucun droit n‘a été versé, le taux applicable est arrêté à 25 %
2)- En cas de manœuvres frauduleuses, une majoration correspondant au taux de dissimulation
observé par le contribuable, est applicable.
Ce taux correspond à la proportion des droits dissimulés par rapport aux droits dus au titre du
même exercice.
Cette majoration ne saurait être inférieure à 50 %.
Exemple A
Chiffre d‘affaires nouveau = 50 000 000.00
Chiffre d‘affaire déclaré = 30 000 000.00
Chiffre d‘affaires dissimulé = 20 000 000.00
Droit du sur 50 000 000,00 X 2 % = 1 000 000.00
TAP Droit sur 30 000 000.00 X 2 % = 600 000.00
Droit dissimulait 400 000.00
TVA Droit sur 50 000 000.00 X 17 % = 8 500 000.00
TVA Droit sur 30 000 000.00 X 17 % = 5 000 000.00
Droit dissimulait = 3 000 000.00
Remarque
TVA taux de dissimulation = 3 000 000.00/8 500 000.00 = 35.29 %
Pénalité à appliqué 50 %
TAP taux de dissimulation = 400 000.00/ 1000 000.00 = 40 %
Pénalité à appliqué 50 %
Exemple B
Chiffre d‘affaires nouveau = 100 000 000.00
Chiffre d‘affaire déclaré = 30 000 000.00
Chiffre d‘affaires dissimulé = 70 000 000.00
TAP Droit sur 100 000 000.00 X 2 % = 2 000 000.00
TAP Droit sur 30 000 000.00 X 2 % = 600 000.00
Différence = 1 400 000.00
TVA Droit sur 100 000 000.00 X 17 % = 17 000 000.00
TVA Droit sur 30 000 000.00 X 17 % = 5 000 000.00
Différence = 12 000 000.00
Remarque
TAP Taux de dissimulation = 1 400 000/2 000 000.00 = 70 %
Pénalité à appliqué 70 %
TVA Taux de dissimulation 12 000 000.00 / 17 000 000.00 = 70 %
Pénalité à appliqué 70 %
Lorsqu‘aucun droit n‘a été versé, le taux applicable est arrêté à 100%.
Le taux de 100% est également appliqué lorsque les droits éludés concernent des droits devant
être collectés par voie de retenue à la source.
Sont notamment considérées comme manœuvres frauduleuses:
a)- La dissimulation ou la tentative de dissimulation par toute personne, des sommes ou produits
auxquels s‘appliquent la taxe sur la valeur ajoutée dont elle est redevable et, plus
particulièrement, les ventes sans facture;

254
b)- La production de pièces fausses ou inexactes à l‘appui de demandes tendant à obtenir, soit le
dégrèvement, la remise, la décharge ou la restitution de la taxe sur la valeur ajoutée, soit le
bénéfice d‘avantages fiscaux en faveur de certaines catégories de redevables.
c)- Le fait d‘avoir sciemment omis de passer ou de faire passer des écritures ou d‘avoir passé ou
fait passer des écritures inexactes ou fictives, au livres journal et au livre d‘inventaire prévus par
les articles 9 et 10 du code de commerce ou dans les documents qui en tiennent lieu.
Cette disposition n‘est applicable que pour les irrégularités concernant des exercices dont les
écritures ont été arrêtées;
d)- Le fait pour un contribuable d‘organiser son insolvabilité ou de mettre obstacle par d‘autres
manœuvres au recouvrement de tout impôt ou taxe dont il est redevable;
e)- Tout acte, manœuvre ou comportement impliquant l‘intention manifeste d‘éluder ou de
retarder le paiement de tout ou partie du montant des impôts et taxes tel qu‘il ressort des
déclarations déposées.
f)- Le fait de se livrer à une activité informelle, est définie comme telle, toute activité non
enregistrée et /ou dépourvue de comptabilité formelle écrite, exercée à titre d‘emploi principal ou
secondaire.
3)- Les majorations prévues au premier paragraphe du présent article se cumulent, le cas échéant,
avec celles prévues à l‘article 192 (premier et deuxième alinéa).
4)- La déclaration du contribuable qui s‘est rendu coupable d‘infraction à la réglementation
économique au cours de l‘année précédant celle de l‘imposition, peut être rectifiée d‘office. Dans
ce cas, les majorations prévues au paragraphe 1 ci-dessus sont appliquées aux droits
correspondants au rehaussement.
5)- Les majorations prévues au présent article et à l‘article 192 sont également applicables dans
les cas de cession, cessation d‘entreprise ou de l‘exercice de la profession.
NB
Je tien à signaler que l'importance des droits rappelés ne confère nullement de manière
automatique le caractère frauduleux aux manquements constatés lors de la régularisation suivant
l'alinéa (1)
Quelque soit le % dégagé on applique 10 %, 15 % et 25 %
---------------oo00oo----------------
Amendes fiscales
Article194
Modifié par les articles 27 de la loi de finances complémentaire 1992 et 19 de la loi de
finances 1999.
1)- Le contribuable qui n‘a pas souscrit dans les délais requis, la déclaration d‘existence, prévue
à l‘article 183 du présent code, est passible d‘une amende fiscale dont le montant est fixé à
30.000 DA, sans préjudice des sanctions prévues audit code.
2)- Les sociétés et autres personnes morales passibles de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés
qui, directement ou par l‘entremise de tiers, versent à des personnes dont elles ne révèlent pas
l‘identité dans les conditions prévues à l‘article 176, les sommes visées audit article sont
soumises à une pénalité fiscale calculée en appliquant au montant des sommes versées ou
distribuées le double du taux maximum de l‘impôt sur le revenu global.
3)- Sont passibles d‘une amende de cinq mille dinars (5.000 DA), les contribuables relevant du
régime du forfait ou de l‘évaluation administrative qui ne tiennent pas les registres côtés et
paraphés prévus par les articles 15−12° (abrogé par l’article 3 de la loi de finances 2007).et 30
(abrogé par l’article 200 de la loi de finances pour 2002 (dispositions transférées au code de
procédures fiscales).) du présent code.

255
---------------oo00oo----------------
Le retrait de l’agrément
Article 194 bis
Créé par l’article 15 de la loi de finances 2009.
Lorsque les investissements énumérés dans les décisions d‘octroi d‘avantages fiscaux ne sont pas
exécutés ou lorsque les conditions auxquelles l‘octroi de ces décisions ont été subordonnées ne
sont pas remplies, cette inexécution entraîne le retrait de l‘agrément et les personnes physiques
ou morales à qui des avantages fiscaux ont été accordés du fait de l‘agrément, sont déchues du
bénéfice desdits avantages.
Les droits, taxes et redevances dont elles ont été dispensées deviennent immédiatement
exigibles, nonobstant toutes dispositions, contraires, sans préjudice des pénalités de retard de
paiement prévues à l‘article 402 du code des impôts directs et taxes assimilées et décomptées à
compter de la date à laquelle elles auraient dû être acquittées.
Les dispositions du paragraphe précédent s‘appliquent également lorsque le bénéficiaire des
avantages fiscaux se rend coupable postérieurement à la date de décision, de manœuvres
frauduleuses au sens de l‘article 193-2 du code des impôts directs et taxes assimilées et que cette
infraction est sanctionnée par une décision judiciaire ayant autorité de la chose jugée.
---------------oo00oo----------------
FLAGRANCE FISCALE
Article 194 ter
Créé par l’article 7 de la loi de finances complémentaire pour 2010 et modifié par l’article
9 de la loi de finances 2012.
En cas de constat de flagrance dont la procédure est prévue par les dispositions de l‘article 20
quater du code des procédures fiscales, il est fait application par l‘administration fiscale, au titre
des contribuables verbalisés, d‘une amende de 600.000 DA.
Ce paragraphe doit être abrogé
((Ce montant est porté à 1.200.000 DA, si, à la date d‘établissement du procès-verbal de
flagrance fiscale, le chiffre d‘affaires ou les recettes brutes excédent la limite de 5.000.000 DA
prévue en matière de régime de l‘impôt forfaitaire unique par l‘article 282 quinquiès du code des
impôts directs et taxes assimilées.
Ce paragraphe doit être abrogé
((Ce montant est porté à 2.000.000 DA, si à la date d‘établissement du procès-verbal de
flagrance fiscale, le chiffre d‘affaires ou les recettes brutes excèdent 10.000.000 DA prévue en
matière du régime du réel simplifié par l‘article 20 bis du code des impôts directs et taxes
assimilées.))
Outre les sanctions prévues précédemment, le délit de flagrance fiscale soustrait le contribuable
du bénéfice des garanties prévues aux articles 19, 156 et 158 du code des procédures fiscales.
Si le contribuable encourt, au titre de la même période, des sanctions pour d‘autres motifs,
celles-ci se rapportent à des infractions distinctes de celles constitutives de la flagrance fiscale.
Le contribuable encourt alors une pénalité pour chaque infraction et les sanctions s‘appliquent
indépendamment de l‘amende prévue par le présent article.117
Remarque
LA FLAGRANCE FISCALE
A l‘instar de tout pays soucieux de moderniser son système fiscal, l‘Algérie œuvre à ce que le
sien soit attractif et constamment adapté aux exigences socioéconomiques du pays tout en

256
veillant à la répartition équitable de la charge fiscale sur l‘ensemble des contribuables, la
sauvegarde des intérêts du trésor public et l‘instauration du civisme fiscal.
Partant du fait que le système fiscal algérien est un système essentiellement déclaratif, par lequel
les contribuables déclarent eux mêmes les bases imposables, une panoplie de procédures de
contrôle ont été instituées afin de s‘assurer de la véracité des déclarations souscrites et d‘opérer,
le cas échéant, les rectifications et les sanctions qui s‘imposent.
En effet, certains contribuables malintentionnés continuent à user de différentes manœuvres
tendant à échapper aux impositions qui seraient normalement dues, notamment l‘exercice
d‘activité occulte, l‘achat ou la vente sans facture, le détournement d‘avantages fiscaux…etc.
Pour contrecarrer ces pratiques, l‘administration fiscale se dote constamment de nouvelles
procédures afin de lutter efficacement contre ces phénomènes préjudiciables au trésor public.
C‘est dans ce sens que la procédure de flagrance fiscale a été instituée par la loi de finances
complémentaire pour l‘année 2010 dans ses articles 7 et 18 et renforcée par l‘article 12 de la loi
de finances pour l‘année 2013.
Cette procédure offre à l'Administration fiscale des moyens plus efficaces et plus coercitifs pour
endiguer la fraude et l‘évasion fiscales en la munissant d‘un cadre juridique lui permettant, lors
de l‘exercice des droits de visite, d‘enquête, de saisie… etc., d‘intervenir et de stopper une fraude
fiscale en cours et de constater le flagrant délit de fraude, avant même l‘échéance des obligations
déclaratives. Consécutivement à ce constat, le contribuable, en présence de sérieuses
présomptions de fraude et après l‘aval de l‘administration centrale, fera l‘objet d‘un procès
verbal de flagrance fiscale. Etant une procédure nouvelle, ce numéro de la lettre de la DGI se
veut surtout une vulgarisation de la flagrance fiscale dans ses dimensions définitionnelle et
procédurale ainsi que les garanties qui en découlent au profit des contribuables pour éviter tout
abus de droit.
1)- QU’EST CE QUE LA FLAGRANCE FISCALE ?
La flagrance fiscale est une procédure de contrôle non autonome qui s‘effectue dans le cadre des
droits de visite, d‘enquête, de saisie, de communication ou de contrôle, et qui permet à
l‘administration fiscale d‘intervenir pour stopper un délit de fraude fiscale en cours lorsque
suffisamment d‘indices sont réunis en intervenant avant même l‘échéance des obligations
déclarative .
2)- QUELS SONT LES CAS DE DELIT DE FLAGRANCE FISCALE ?
Sont considérés comme étant des cas de flagrance fiscale les faits énumérés ci-après :
- Exercice d‘une activité sans se faire recenser par les services fiscaux ;
- Délivrance de factures, bons de livraison ou tous documents ne correspondant pas à des
marchandises ou des services réellement livrés ;
- Commission d‘infractions d‘achat et de vente sans factures, de marchandises quel que soit leur
lieu de détention, de stockage et d‘entreposage ;
- Présentation de documents et de pièces comptables qui privent la comptabilité de sa valeur
probante, l‘utilisation de logiciels de comptabilité aux fins de fraude ;
- Commission d‘infractions liées à la législation et la réglementation commerciale et du travail
telle que la dissimulation du travail ;
- Détournement des avantages fiscaux accordés au titre des régimes particuliers.
3)- QUELS SONT LES OBJECTIFS DE LA PROCEDURE DE FLAGRANCE FISCALE
?
Les objectifs de la procédure de flagrance fiscale varient du constat de la fraude fiscale jusqu‘à la
sécurisation des recouvrements en passant par un contrôle très rigoureux des activités éphémères.
a)- Constater et stopper une fraude en cours :

257
L‘administration fiscale qui se trouvait dépourvue d‘un support juridique lui permettant de
corriger des situations manifestement frauduleuses constatées lors de l‘exercice de ses droits de
visite, de saisie, d‘enquête de communication et de contrôle, est désormais, bien armée par la
procédure de la flagrance fiscale qui lui donne la latitude de parer à toute manœuvre frauduleuse
organisée par le contribuable en temps réel.
b)- Contrôler les activités éphémères :
A travers cette nouvelle procédure, l‘administration pourra agir efficacement face aux sociétés
éphémères constituées dans le seul but d'évasion fiscale.
En effet, elle permet de contrôler une période d'imposition qui n'est pas achevée en intervenant
avant même l'expiration du délai relatif aux obligations déclaratives.
c)- Renforcer le recouvrement :
En outre, elle permet à l‘administration de sécuriser le recouvrement des créances fiscales
futures en contrecarrant l‘organisation d‘insolvabilité par les contribuables fraudeurs et ce, par
l‘établissement d‘un procès-verbal de flagrance fiscale ainsi que la possibilité de procéder à une
saisie conservatoire des biens
La mise en œuvre de la procédure de flagrance fiscale
1)- CONSTATATION DU FLAGRANT DELIT DE FRAUDE FISCALE :
Dans la mesure où la procédure de la flagrance fiscale n‘est pas une procédure autonome, le
constat du délit de fraude fiscale intervient dans le cadre des procédures déjà existantes, à savoir,
les droits de visite, de saisie, d'enquête, de communication et de contrôle.
En effet, les agents de l‘administration fiscale doivent, dans le cadre de l‘exercice de leurs droits
suscités, faire le constat d‘un délit de flagrance fiscale s‘ils se heurtent à l‘un des cas de
flagrance fiscale susmentionnés.
2)- AVAL DE L’ADMINISTRATION CENTRALE
Sous peine de nullité, la procédure de flagrance fiscale ne peut être mise en application qu'après
accord préalable de l'administration centrale, en l'occurrence la Direction des Recherches et des
Vérifications. En effet, le directeur des grandes entreprises ou les directeurs des impôts de
wilayas, selon le cas, doivent en cas d‘existence de présomptions sérieuses de fraude fiscale,
demander au directeur des recherches et vérifications l‘autorisation de dresser un procès verbal
de constat de flagrance fiscale.
Ce dernier doit se prononcer, dans un délai de quarante-huit (48) heures, par son accord ou son
refus de dresser le procès verbal en question et ce, en fonction de l‘existence effective ou non
d‘un flagrant délit de fraude fiscale. L‘absence de réponse dans le délai susmentionné est
considérée comme un refus implicite.
3)- ACCES DIRECT AUX DOCUMENTS
Etant donné que c‘est à l‘administration fiscale que revient la charge de prouver l‘existence
effective d‘un délit de flagrance fiscale, la législation fiscale en vigueur permet aux agents de
l‘administration fiscale un accès direct aux documents comptables, financiers et sociaux des
personnes concernées, en temps réel et ce, dans le but de déceler d‘éventuels éléments
susceptibles de confirmer l'existence de la fraude.
4)- REDACTION DU PROCES VERBAL DE FLAGRANCE FISCALE :
Le contribuable pris en flagrant délit de fraude fiscale, et après l‘accord préalable du Directeur
des Recherches et des Vérifications, fait immédiatement l‘objet d‘un procès-verbal de flagrance
fiscale.
Ce dernier doit être signé par les agents habilités, en l‘occurrence, ceux ayant au moins le grade
d‘inspecteur et dument assermentés, et contresigné par le contribuable auteur de l‘infraction.
Dans le cas où ce dernier refuse de signer, la mention « refus de signature » est portée sur le
procès verbal. L‘exemplaire original de ce procès verbal est conservé par l‘administration des
impôts et une copie de ce PV est remise au contribuable.

258
Les conséquences de la procédure
La procédure de flagrance fiscale entraîne des conséquences fiscales au regard des régimes
d‘imposition, des procédures de contrôle et du droit de reprise, à savoir:
- La possibilité d‘établissement d‘une saisie conservatoire par l‘administration :
Une fois le procès-verbal de flagrance fiscale dressé, l'administration fiscale peut pratiquer une
saisie conservatoire à l‘encontre du contribuable verbalisé.
Cette saisie peut porter, notamment, sur des biens meubles ou immeubles ou sur des comptes
bancaires ou des valeurs mobilières conformément aux textes en vigueur.
- L‘exclusion du bénéfice de la franchise de la TVA et des régimes dérogatoires ;
- La possibilité de renouveler une vérification de comptabilité achevée ;
- La possibilité d‘élargissement des durées de vérification sur place ;
- La prorogation du délai de prescription de deux (2) ans ;
- L‘exclusion du droit au sursis légal de paiement de 20 % et de l‘échéancier de paiement ;
- L‘inscription au fichier national des fraudeurs ;
- L‘application des amendes prévues par l‘article 194 ter du code des impôts directs et taxes
assimilées.
Les garanties offertes aux contribuables
En dépit des prérogatives accordées aux agents de l‘administration lors d‘une flagrance fiscale,
la législation fiscale a offert aux contribuables, dans un souci d‘éviter un abus de droit, les
garanties ci-après:
1)- Obligation pour l‘administration de fournir la preuve que les agissements du contribuable ou
sa situation menacent le recouvrement de la créance fiscale future.
2)- Le contribuable ayant fait l‘objet d‘un procès-verbal de flagrance fiscale, peut saisir la
juridiction administrative compétente, dès la réception de ce dernier, conformément aux
procédures en vigueur prévues par le code des procédures civiles et administratives.
3)- Obtention de la main levée sur les biens objet d’une saisie conservatoire dans les cas ci-
après :
- Si après réclamation, le juge prononce la mainlevée ;
- S‘il procède au paiement des impositions dues au titre de l‘exercice ou de la période
comprenant celle couverte par le procès-verbal de flagrance
---------------oo00oo----------------
Cession ou cessation d’entreprise
Généralités
Article 195
Dans le cas de cession ou de cessation, en totalité ou en partie d‘une entreprise soumise au
régime d‘imposition du bénéfice réel, l‘impôt dû en raison des bénéfices qui n‘ont pas encore été
taxés, est immédiatement établi.
Le retrait d‘agrément prévu à l‘article 141 de la loi relative à la monnaie et au crédit est assimilé
à une cessation d‘activité.
Les contribuables doivent, dans un délai de dix (10) jours déterminé comme il est indiqué ci-
après, aviser l‘inspecteur de la cession ou de la cessation et lui faire connaître la date à laquelle,
elle a été ou sera effective, ainsi que s‘il y a lieu, le nom, prénoms et adresse du cessionnaire.
Le délai de dix (10) jours commence à courir :
- Lorsqu‘il s‘agit de la vente ou de la cession d‘un fonds de commerce, du jour où la vente ou la
cession a été publiée dans un journal d‘annonces légales ;

259
- Lorsqu‘il s‘agit de la vente ou de la cession d‘autres entreprises, du jour où l‘acquéreur ou le
cessionnaire a pris effectivement la direction des exploitations ;
- Lorsqu‘il s‘agit de la cessation d‘entreprise, du jour de la fermeture définitive des
établissements ;
- Lorsqu‘il s‘agit d‘un retrait d‘agrément à compter de la date de ce retrait.
---------------oo00oo----------------
Modalités d’imposition des entreprises soumises au régime réel
Article 196
1)- Les personnes morales et les personnes physiques imposées d‘après leur bénéfice réel sont
tenues de produire dans le délai de dix (10) jours prévu à l‘article précédent, outre les
renseignements visés audit article, leur déclaration de cession ou cessation au niveau de
l‘entreprise à l‘inspecteur des impôts directs du lieu d‘implantation du siège social ou de
l‘établissement principal, selon le cas, dans les formes fixées à l‘article 152.
2)- Pour la détermination du bénéfice réel, il est fait application des dispositions de l‘article 173.
À cet effet, les redevables doivent indiquer dans leur déclaration le montant net des plus−values
visées audit article et fournir à l‘appui toutes justifications utiles.
3)- Si les contribuables ne produisent pas les renseignements et la déclaration visés
respectivement à l‘article précédent et au présent article ou si, invités à fournir à l‘appui de la
déclaration de leur bénéfice les justifications nécessaires, ils s‘abstiennent de les donner dans les
dix (10) jours qui suivent la réception de l‘avis qui leur est adressé à cet effet, les bases
d‘imposition sont arrêtées d‘office et il est fait application de la majoration de droits prévus à
l‘article 192.
En cas d‘insuffisance de déclaration ou d‘inexactitude dans les renseignements fournis à l‘appui
de la déclaration du bénéfice, l‘impôt est majoré ainsi qu‘il est prévu à l‘article 193.
4)- En cas de cession, qu‘elle ait lieu à titre onéreux ou à titre gracieux, qu‘il s‘agisse d‘une
vente forcée ou volontaire, le cessionnaire peut être rendu responsable solidairement avec le
cédant du paiement des impôts afférents aux bénéfices réalisés par ce dernier pendant l‘année ou
l‘exercice de la cession jusqu‘au jour de celle−ci ainsi qu‘aux bénéfices de l‘année ou de
l‘exercice précédent lorsque la cession étant intervenue pendant le délai normal de déclaration,
ces bénéfices n‘ont pas été déclarés par le cédant avant la date de cession.
Toutefois, le cessionnaire n‘est responsable que jusqu‘à concurrence du prix du fonds de
commerce si la cession a été faite à titre onéreux ou de la valeur retenue pour la liquidation du
droit de mutation entre vifs si elle a eu lieu à titre gratuit, et il ne peut être mis en cause que
pendant un délai d‘un (01) an qui commence à courir du jour de la déclaration prévue à l‘article
précédent si elle est faite dans le délai imparti par le dit article, ou du dernier jour de ce délai à
défaut de déclaration.
5)- La transformation d‘une société par actions ou à responsabilité limitée en une société de
personnes est considérée comme une cessation d‘entreprise au sens des dispositions du présent
article.
6)- Les dispositions de l‘article précédent et du présent article sont applicables dans le cas de
décès de l‘exploitant soumis au régime d‘imposition du réel. Dans ce cas, les renseignements
nécessaires pour l‘établissement de l‘impôt sont produits par les ayants droit du défunt dans les
six (06) mois de la date du décès.
---------------oo00oo----------------
IMPOSITIONS DIRECTES PERCUES AU PROFIT DES COLLECTIVITES LOCALES

260
DISPOSITIONS GENERALES
Article 197
Modifié par les articles 18 de la loi de finances 1996 et 14 de la loi de finances 2011.
Les wilayas, les communes et le fonds commun des collectivités locales, disposent des
impositions suivantes :
1)- Impositions perçues au profit des wilayas, des communes et du fonds commun des
collectivités locales :
- La taxe sur l‘activité professionnelle.
2)- Impositions perçues au profit exclusif des communes :
- La taxe foncière,
- La taxe d‘assainissement.
---------------oo00oo----------------
Les taux de taxes revenant aux wilayas
Article 198
Les taux de taxes revenant aux wilayas et aux communes, sont fixés, s‘il y a lieu, chaque année
par ces collectivités conformément à la loi.
---------------oo00oo----------------
Le montant du produit attendu au titre des impôts et taxes
Article 199
Modifié par les articles 14 de la loi de finances 1995 et 13 de la loi de finance pour 2010.
Pour la préparation de leurs budgets, le directeur des impôts de wilaya notifie, chaque année, à la
wilaya, aux communes et au fonds commun des collectivités locales, le montant du produit
attendu au titre des impôts et taxes dont ses services assurent la répartition selon les affectations
prévues aux articles 197, 222 et 282 du présent code et l‘article 161 du code des taxes sur le
chiffre d‘affaires.
Les prévisions à inscrire au budget de l‘année sont arrêtées sur la base des derniers résultats de
recouvrements connus.
Toutefois, et dans l‘attente de la mise en place des crédits budgétaires au titre d‘un exercice
donné, les communes sont autorisées à procéder, durant le premier trimestre civil de chaque
année, au payement à découvert, des dépenses à caractère obligatoire.
Les redressements y afférents des écritures seront opérés, durant le même exercice, selon les
règles comptables en vigueur.
La liste des dépenses et les conditions de leur prise en charge sont fixées par arrêté
interministériel du ministre chargé de l‘intérieur et des collectivités locales et du ministre chargé
des finances.
---------------oo00oo----------------
Versements du fonds commun des collectivités locales
Article 200
Modifié par les articles 15 de la loi de finances 1995 et 16 de la loi de finances 2009.
Il est paré aux insuffisances entre les prévisions de recettes fiscales telles que prévues à l‘article
199 ci-dessus et les recouvrements, par versements du fonds commun des collectivités locales
dans les conditions qui seront fixées par voie réglementaire.
---------------oo00oo----------------

261
DISPOSITIONS RELATIVES AUX ACTIVITES INDUSTRIELLES, COMMERCIALES
ET ARTISANALES.
Article 201
DISPOSITIONS RELATIVES AUX ACTIVITES INDUSTRIELLES, COMMERCIALES
ET ARTISANALES.
Les contribuables soumis au régime de l‘impôt forfaitaire unique sont tenus de souscrire et de faire
parvenir à l‘inspecteur des impôts du lieu d‘implantation de l‘activité, une déclaration prévisionnelle dont
le modèle est fixé par l‘administration fiscale.
Cette déclaration doit être souscrite entre le 1er et le 30 juin de chaque année.
Ils doivent tenir et présenter à toute réquisition de l‘administration fiscale, un registre côté et
paraphé par les services fiscaux, récapitulé par année, contenant le détail de leurs achats, appuyé
des factures et de toutes pièces justificatives.
En outre, ils doivent également tenir dans les mêmes conditions, un registre côté et paraphé,
contenant le détail de leurs ventes.
De même, les contribuables exerçant une activité de prestation sont tenus d‘avoir et de
communiquer à toute réquisition de l‘administration fiscale, un livre journal suivi au jour le jour
et représentant le détail de leurs recettes professionnelles.
---------------oo00oo----------------
Option au régime du réel
Article 202
Les contribuables relevant du régime de l‘impôt forfaitaire unique peuvent opter pour
l‘imposition d‘après le régime du bénéfice réel.
L‘option est notifiée à l‘administration fiscale avant le 1er février de la première année au titre de
laquelle les contribuables désirent appliqués le régime du bénéfice réel.
L‘option est valable pour ladite année et les deux années suivantes pendant lesquelles elle est
irrévocable.
L‘option est reconduite tacitement par période de trois ans.
Elle est irrévocable pendant cette période.
Les contribuables qui désirent renoncer à l‘option doivent notifier leur choix à l‘administration
fiscale avant le 1er février de l‘année suivant la période au cours de laquelle ladite option a été
exercée ou reconduite tacitement.
---------------oo00oo----------------
IFU les nouveaux contribuables
Article 203
Les nouveaux contribuables, sont tenus de souscrire la déclaration prévue à l‘article 1er du
présent code et de s‘acquitter spontanément du montant de l‘impôt forfaitaire unique dû.
Cette déclaration doit être souscrite avant le 1er janvier de l’année du début de leur activité.
---------------oo00oo----------------
Dénonciation de l’impôt forfaitaire unique
Article 203 bis
La soumission des contribuables au régime de l‘impôt forfaitaire unique peut être dénoncée par
l‘administration fiscale sur la base d‘informations dûment fondées, lorsque le chiffre d‘affaires

262
rectifié, par elle, excède les seuils prévus à l‘article 282 ter du code des impôts directs et taxes
assimilées.
Seuils de trente millions de dinars (30.000.000 DA)
---------------oo00oo----------------
Procédure de fixation des bénéfices pour l'activité agricole
Article 204
Le revenu agricole à retenir dans les bases de l‘impôt sur le revenu, est un revenu net qui tient
compte des charges.
Le montant des charges d‘exploitation déductible est déterminé par spéculation et par zone de
potentialité conformément aux prescriptions de l‘article 10 ci-dessous.
Le revenu agricole est déterminé pour chaque exploitation agricole, en fonction de la nature des
cultures, des superficies implantées ou du rendement moyen.
Il est fait application des tarifs moyens à l‘hectare ou à l‘unité, selon le cas.
Ils sont situés chacun entre un minimum et un maximum établis par wilaya.
---------------oo00oo----------------
Procédure de fixation des bénéfices pour l'activité d'élevage
Article 205
Pour l‘activité d‘élevage, le revenu correspond au croît des espèces bovines, ovines et caprines.
Il est déterminé en fonction du nombre de bêtes par espèce et de leur valeur vénale moyenne, à
laquelle il est appliqué un tarif en tenant compte d‘un abattement déterminé conformément aux
prescriptions de l‘article 10 ci-dessous.
---------------oo00oo----------------
Procédure de fixation des tarifs et obligations
Article 206
Pour les activités avicoles, ostréicoles, mytilicoles et les produits d‘exploitation de
champignonnières, le revenu est déterminé en fonction du nombre et des quantités réalisés.
En ce qui concerne l‘activité apicole, le revenu est déterminé en fonction du nombre de ruches.
Chaque unité ou quantité ci-dessus est assortie d‘un tarif.
Remarque.
Activité ostréicoles il s‘git de l‘élevage des huitres
Activité Mytilicoles
Activité conchylicole il s‘agit de l‘élevage de coquillages
Activité piscicole il s‘agit de l‘élevage de poisson
Activité Apicole il s‘agit de l‘élevage d‘abeilles
Activité de champignonnière en galerie sous terrain et sur terrain
Activité cuniculicole il s‘agit de l‘élevage de lapins
Activité Avicole il s‘agit de l‘élevage d‘oiseaux de toutes espèces et volaille
Procédure de fixation des tarifs
Les tarifs visés aux articles 7 à 9 ci-dessus sont fixés, selon le cas, par zone de potentialité ou
unité, ainsi que par wilaya et par commune ou un ensemble de communes, par une commission
de wilaya composée du représentant de l‘administration fiscale, de celui de l‘administration
chargée de l‘agriculture et de celui de la chambre d‘agriculture.
Les tarifs ainsi fixés sont homologués par décision du directeur général des impôts avant le 1er
Mars de chaque année pour les revenus de l‘année précédente.

263
A défaut, les derniers tarifs connus sont reconduits.
Les modalités d‘application de cet article, notamment les critères de classification sont définis
par voie réglementaire.
Obligation de déclaration
Tout exploitant agricole ou éleveur est tenu de souscrire et de faire parvenir, à l‘inspecteur des
impôts du lieu d‘implantation de l‘exploitation, au plus tard le 30 avril de chaque année, une
déclaration spéciale de leurs revenus agricoles. Imprimé à utiliser Série G n° 15
Cette déclaration doit comporter les indications ci-après :
- La superficie cultivée par nature de culture ou le nombre de palmiers recensés ;
- Le nombre de bêtes par espèce : bovine, ovine, caprine, volaille et lapine ;
- Le nombre de ruches ;
- Les quantités réalisées dans les activités ostréicoles, mytilicoles et l‘exploitation de
champignonnières en galeries souterraines.
Lorsque le délai de la déclaration expire un jour de congé légal, l‘échéance est reportée au
premier jour ouvrable qui suit.
Personnes devant souscrire la déclaration
- Les agriculteurs, éleveurs et membres des exploitations agricoles collectives.
- Les aviculteurs, apiculteurs ostréiculteurs, mytiliculteurs, cuniculiculteurs ainsi que les
exploitants des champignonnières en galeries souterraines
- Les activités avicoles et cuniculicoles ne sont retenues comme activité agricoles que
lorsqu‘elles sont exercées par l‘agriculteur dans son exploitation, et qu‘elles n‘ont pas un
caractère industriel
---------------oo00oo----------------
Ces ressources sont affectées au budget de l’Etat.
Article 207
1)- Les frais d‘assiette et de perception des taxes et impositions cités à l‘article 197, sont à la
charge du fonds commun des collectivités locales.
Ces frais se rapportent uniquement aux dépenses d‘imprimés et de personnel.
2)- Le remboursement de ces frais au budget de l‘Etat est effectué sur la base de 4 % du montant
des constatations.
3)- Les sommes ainsi dues par le fonds commun des collectivités locales, sont versées au trésor,
dans le courant du mois de janvier de chaque année, sur production d‘un décompte établi par
l‘administration fiscale.
Ces ressources sont affectées au budget de l‘Etat.
---------------oo00oo----------------
LES PROCEDURES DE CONTRÔLE DE L'IMPÔT

Contrôle des déclarations


Article 208
1)- L‘administration fiscale contrôle les déclarations ainsi que les actes utilisés pour
l‘établissement de tout impôt, droit, taxe et redevance.
Elle peut également exercer le droit de contrôle à l‘égard des institutions et organismes n‘ayant
pas la qualité de commerçant et qui payent des salaires, des honoraires ou des rémunérations de
toute nature.

264
Les institutions et organismes concernés doivent présenter à l‘administration fiscale, sur sa
demande, les livres et documents de comptabilité dont ils disposent.
Heures d’interventions
2)- L‘exercice du droit de contrôle s‘opère au niveau des établissements et entreprises concernés
durant les heures d‘ouverture au public et d‘activité.
Remarque
- du 1er Octobre au 31 Mars, du six (6) heures du matin jusqu‘à six (6) heures du soir.
- du 1er Avril au 30 Septembre, du cinq (5) heures du matin jusqu‘à huit (8) heures du soir.
- avoir accès la nuit dans les fabriques, ateliers, distilleries et autres établissements soumis à leur
surveillance, lorsque ces établissements sont ouverts au public ou bien lorsqu‘il résulte des
déclarations des industriels ou commerçants que leurs établissements sont en activité.
---------------oo00oo----------------
Procédures de vérifications et de réponses
Article 209
- L‘inspecteur vérifie les déclarations.
- Les demandes d‘explications et de justifications sont faites par écrit.
- L‘inspecteur peut également demander à examiner les documents comptables afférents aux
indications, opérations et données objet du contrôle.
Il entend les intéressés, lorsque leur audition lui paraît nécessaire, ou lorsqu‘ils demandent à
fournir des explications verbales.
- Lorsque le contribuable refuse de répondre à une demande verbale, ou lorsque la réponse faite
à cette demande est considérée comme un refus de répondre à tout ou partie des points à
éclaircir, l‘inspecteur doit renouveler sa demande par écrit.
- Les demandes écrites doivent indiquer explicitement les points sur lesquels l‘inspecteur
juge nécessaire d’obtenir des éclaircissements ou des justifications et assigner au contribuable,
pour fournir sa réponse, un délai qui ne peut être inférieur à trente (30) jours.
Remarque
Les demandes d'éclaircissements ont pour but d‘obtenir des explications des contribuables en
vue de l‘établissement de l‘impôt sur le revenu.
- Elles peuvent porter sur les différends points de la déclaration.
- Elles ont pour but de demander des explications sur des discordances et des contradictions
relevées.
Les demandes de justifications portent sur certaines situations et charges précises telles que :
- situation de famille ;
- charges retranchées du revenu global ;
- lorsque le service est en possession d‘éléments permettant d‘établir que le contribuable peut
avoir des revenus plus importants que ceux qu‘il ait déclarés.
En cas d‘absence de réponse dans un délai de vingt (20) jours ou lorsque la réponse est jugée
insuffisante ou incomplète, le contribuable encourt la taxation d‘office.
- L'inspecteur peut rectifier les déclarations, mais il doit, au préalable, sous peine de nullité de la
procédure d‘imposition, adresser au contribuable la rectification qu'il envisage en lui indiquant,
pour chaque point de redressement de manière explicite, les motifs et les articles du code des
impôts correspondants, ainsi que les bases d‘imposition et le calcul des impositions en découlant.
- Il invite, en même temps, l'intéressé à faire parvenir son acceptation ou ses observations dans
un délai de trente (30) jours.

265
- Le défaut de réponse dans ce délai équivaut à une acceptation tacite.
- La notification de redressement est envoyée par lettre recommandée ou remise au
contribuable avec accusé de réception.
Après expiration du délai de réponse, l'inspecteur fixe la base de l'imposition qui sera également
notifiée au contribuable sous réserve du droit de réclamation de l'intéressé après établissement du
rôle de régularisation.
- Les déclarations des contribuables qui ne fournissent pas à l‘appui les renseignements et
documents prévus par l‘article 152 du code des impôts directs et taxes assimilées peuvent faire
l‘objet de rectification d’office.
- Toutefois, lorsque le contribuable a produit, à la requête de l‘inspecteur, une comptabilité
régulière en la forme et propre à justifier le résultat déclaré, ce résultat ne peut être rectifié que
suivant la procédure contradictoire telle que décrite ci-dessus.
Procédure contradictoire de rectification des déclarations.
La Direction Régionale des Impôts de Chlef, vient de me faire part d'un nombre important
d'affaires contentieuses ayant donné lieu à des dégrèvements prononcés en raison de la non
application par les services d'assiette, des dispositions de l'article 36 de la Loi de Finances pour
2009, modifiant et complétant l'article 19 du Code des Procédures Fiscales (CPF).
En effet, l'examen des recours contentieux ·introduits au titre des différentes phases
contentieuses tant administratives que judiciaires, a permis de relever que par la contestation
d'impositions découlant de régularisations opérées par les services d'assiettes, les contribuables
formulent régulièrement des demandes sur le non respect des dispositions de l‘article 19 du Code
des Procédures Fiscales, notamment celles introduites par l'article 36 de la Loi de Finances pour
2009.
Par leurs recours les requérants font état de vices de forme commis par les services d'assiette au
titre de la phase contradictoire, préalablement à l'émission des rôles de régularisations, remettant
ainsi en cause la régularité de la procédure d'imposition, et ce, nonobstant le bien fondé des
rappels opérés.
Ce manquement aux règles régissant la phase contradictoire de rectification des déclarations a eu
pour effet de porter préjudice au Trésor Public, par la prononciation de dégrèvements importants
et à l'Administration Fiscale, par la genèse de contentieux fiscaux alourdissant sa charge et
limitant son efficience.
Aussi, afin de remédier à cette situation dommageable, j'ai l'honneur de rappeler aux
services fiscaux les modalités d'application des dispositions de l'article 36 de la Loi de
Finances pour 2009 introduites en matière de rectification des déclarations, lesquelles
portent sur :
- Les règles d'établissement de la notification initiale de redressements.
- L'envoi de la notification initiale de redressements.
- L'institution d'une notification définitive de redressements.
Ces points sont traités par la présente instruction dans l'ordre suivant :
1)- Economie des mesures introduites par l'article 36 de la Loi de Finances pour 2009.
2)- Contenu et modalités d'application des nouvelles dispositions de l'article 19 ou CPF.
3)- Mise; en oeuvre des dispositions de l‘article 36 de la Loi de Finances pour 2009 et
traitement des contentieux y relatifs.
4)- Imprimés à utiliser.
Economie des mesures introduites par l’article 36 de la loi de finances pour 2009
L’article 19 du CPF régissant le contrôle et la rectification des déclarations, en vigueur
avant l'intervention de la Loi de Finances pour 2009, stipulait en son volet relatif à la
procédure contradictoire de rectification des déclarations, que l'inspecteur doit :

266
- informer le contribuable des rectifications envisagées, en lui indiquant pour chaque point de
redressement et de manière explicite, les motifs et les articles du code des impôts
correspondants.
- inviter le contribuable à faire parvenir sa réponse dans un délai de Trente (30) jours.
- fixer la base d'imposition lors du défaut de réponse dans ce délai.
Concernant le premier point, il a été observé dans la pratique, que les notifications de
redresseraient (C4) adressées aux contribuables reprenaient très sommairement les motifs des
rappels envisagés.
Aussi, les articles des codes des impôts sur lesquels se fondent les rappels étaient rarement cités.
Cette situation a eu pour effet, d'une part, de mettre les contribuables dans une réelle difficulté
d'apporter des éléments de réponse précis et probants, susceptibles de confirmer la véracité de
leurs déclarations souscrites, et d'autre part, de donner lieu dans certains cas à des rappels
d'impôts indus, abandonnés en phase contentieuse suite notamment à la reconsidération de la
position initiale des chefs de services gestionnaires.
D'autre part, les contribuables éprouvaient la même difficulté pour formuler, en phase
contentieuse, des points de contestation clairs et précis.
En outre, en phase d'instruction, la tache de l'agent s'avérait difficile, eu égard aux insuffisantes
relevées sur les notifications de redressements, ne lui permettant pas de procéder à un
rapprochement entre les éléments objet de rappels et ceux contestés.
Ainsi, devant cette situation l‘agent instructeur était contraint de réexaminer la totalité des pièces
présentée lors des deux phases (contradictoire et contentieuse) au lieu de se limiter à examiner
celles qui ont été rejetées lors de la phase contradictoire ou nouvellement présentées, et ce, afin
d'éviter de prononcer injustement des avis de rejet non motivés, ce qui se répercutait
négativement sur les délais de traitement du contentieux.
Par ailleurs, et dans certains cas contentieux, les contribuables prétendaient n'avoir jamais
bénéficié de débat contradictoire en raison de l'absence totale de la notification de redressements.
Ainsi, dans un souci de renforcer les droits des contribuables et d'optimiser le rôle des services
fiscaux tant au niveau assiette que contentieux, des aménagements ont été apportés audit article
19 par l'adoption des dispositions de l'article 36 de la loi de Finances pour 2009.
2)- Contenu et modalités d'application des nouvelles dispositions de l'article 19 du CPF :
Les mesures introduites par l'article 36 de la Loi de Finances pour 2009, concernent différents
aspects de la procédure de redressements enclenchée suite à un contrôle des déclarations,
lesquels sont repris comme suit :
2.1)- Les règles d'établissement des notifications initiales de redressements :
Remarque
Les modifications introduites par l’article 36 de la loi de finance pour 2016 tendent en
premier lieu à considérer comme nulle toute procédure de rectification des déclarations
dont la notification initiale de redressement ne reprend pas un certains nombre d’éléments
et d’informations en sus de ceux mentionnes par l’article 19 du CPF préalablement à sa
modification.
En effet, par ces nouvelles dispositions, il incombe à l'inspecteur chef de service gestionnaire de
porté à la connaissance du contribuable, par l‘envoi d‘une notification initiale de redressements,
l'origine de la rectification envisagée, ses motifs, les articles de lois ou codes des impôts la
motivant, les bases d'impositions reconsidérées à cet effet et le détail de son calcul.
A titre d'exemple, il est indiqué que toute notification initiale de redressements élaborée suite à
l'exploitation de bulletins de recoupements doit reprendre les noms ou raison sociale du client ou
du fournisseur, son adresse, le montant de la transaction, ainsi que l'année de sa réalisation.

267
Aussi, pour les reconstitutions des chiffres d'affaires et bénéfices, les taux de marge à retenir
doivent également être précisés, qu'ils s'agissent de ceux pratiqués par des activités similaires ou
ceux repris à partir des brochures de références.
Concernant le calcul des droits, la notification initiale de redressements doit indiquer, pour
chaque impôt et taxe, les bases d'impositions reconsidérées, celles éventuellement déclarées, les
rehaussements à rappeler, la nature et le taux de l'impôt, la nature et le taux de la pénalité à
appliquer avec mention des articles des codes des impôts les régissant et le montant global du
rappel (droits et pénalités).
2.2)- L'envoi de la notification initiale de redressements :
Les dispositions de l'article 36 de la Loi de Finances pour 2009 ont apporté une précision quant
au mode d'envoi des notifications initiales de redressements.
A ce titre, ces dispositions énoncent expressément que la notification initiale de redressements
doit être adressée au contribuable par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise au
contribuable contre accusé de réception.
A cet égard, il convient de préciser que tout manquement à cette règle viciera la procédure de
rectification des déclarations.
Il est rappelé aussi, les services d'assiette devront à chaque envoi de rectification initiale de
redressements conserver la preuve du respect de cette obligation afin de faire face aux
allégations des contribuables pouvant être formulées dans ce sens, en phase contentieuse.
2.3)- L'institution d'une notification définitive de redressements :
Avant l'introduction de la Loi de Finances pour 2009, les rôles de régularisations des déclarations
des contribuables étaient émis sans que ces derniers n'aient été tenus informés de leurs éléments
de réponse admis au titre de la phase contradictoire.
Afin de remédier à cette situation, les dispositions de l'article 36 de la Loi de Finances pour 2009
ont instauré une notification définitive de redressements, par laquelle il est communiqué au
contribuable, après l'expiration du délai de réponse de trente (30) jours, les bases d'imposition
définitivement arrêtées.
L'envoi de la notification définitive de redressements constitue, à cet effet, en sus des éléments
devant obligatoirement être mentionnés sur la notification initiale de redressements, une
condition sine qua non de la régularité de la procédure de redressement.
En outre, la notification définitive de redressements ne doit être transmise au contribuable qu'à la
fin du délai de réponse de trente (30) jours qui lui est légalement imparti.
En effet, le non respect dudit délai de réponse par l'administration Fiscale constitue un vice de
forme remettant en cause la procédure de rectification des déclarations
Les modalités d'établissement de la notification définitive de redressements dépendent des
suites réservées par le contribuable à la notification initiale de redressements, et ce, comme
suit :
Le contribuable répond dans le délai de trente (30) jours :
Les bases d'imposition arrêtées sur la notification définitive de redressements, doivent être
fixées après examen minutieux des éléments de réponse formulés par le contribuable dans
le délai de réponse de trente (30) jours qui lui a été imparti.
Dans la pratique, cette mesure se concrétise d‘une part, par la précision au contribuable des
bases d'impositions définitivement retenues et des éléments de sa réponse pris en compte et ceux
rejetés, et d'autre part, par la mention des droits et pénalités à rappeler devant être portés sur le
rôle individuel de régularisation, dans la mesure où aucun délai de réponse n'est accordé au
contribuable après l'envoi de la notification définitive de redressements.
Toutefois, la notification définitive de redressements ne devra en aucun cas mentionner de
nouveaux chefs de redressements résultant de nouveaux éléments à justifier (encaissements,
achats, charges déclarées, taxes sur achats déduits ... etc.), ou même de nouveaux taux d'impôts

268
ou pénalités, auquel cas il devra être accordé un délai supplémentaire de réponse ou être mis
en oeuvre une nouvelle procédure contradictoire de rectification des déclarations
(notification initiale de redressements délai de réponse de trente (30) jours - notification
définitive de redressements).
Aussi, pour une meilleure compréhension de chacune des deux situations pouvant se présenter, il
convient de se référer à l'exemple ci-après :
Exemple
Par notification initiale de redressement, l‘inspection à précisé au contribuable que l‘examen de
ses déclarations sur chiffres d‘affaires souscrites au titre de l‘exercice 2008, n‘a pas permis de
confirmer la déclaration en matière de TAP et TVA, d‘un encaissement d‘un montant de
300 000.00, objet d‘un bulletin de recoupement, en lui précisant le nom de client, la date
d‘encaissement et la nature de l‘opération concernée.
A cet égard, il lui a été demandé de justifier, dans un délai de 30 jours, la déclaration dudit CA, a
défaut du quoi il fera l‘objet d‘un rappel de droits en matière de TVA et TAP avec l‘application
d‘un taux de pénalités de 25 % pour insuffisance de déclaration, et ce en lui mentionnant les
articles des codes des impôts (CPF, CIDTA et TCA) sur lesquels font fondés les redressement s
envisagés.
1èr cas
Après examen de la réponse introduite par le contribuable dans le délai de trente jours, le service
a jugé les éléments de sa réponse non probants et a transmis au contribuable une notification
définitive de redressement en reprenant l‘ensemble des bases, droits et pénalités initialement
notifiés ainsi que de nouveaux rappels au titre des mêmes impôts et taxes avec l‘application du
même taux de pénalités, mais sur un autre encaissement, de 500 000,00 objet d‘un nouveau
bulletin de recoupement.
Dans ce cas la procédure de redressement engagé au titre du CA de 300 000.00 et régulière et ne
souffre d‘aucune irrégularité, cependant toute rectification de déclaration envisagée aurait due
s‘opérer dans le cadre d‘‘une nouvelle procédure contradictoire de redressement, par l‘envoi
d‘une nouvelle notification initiale de redressement, l‘octroi d‘un nouveau délai de réponse, à
l‘expiration duquel il est transmis une nouvelle notification définitive de redressement.
2ème cas
Après examen de la réponse introduite par le contribuable dans le délai de trente jours, le service
a jugé les éléments de sa réponse non probants et lui a transmis une notification de redressement
définitive en reprenant l‘ensemble des bases TAP et TVA initialement notifié avec le maintien
du taux de pénalités et droits TVA et TAP a rappeler.
Cependant, il a été constaté qu‘en matière de TVA une erreur portant sur le taux applicable a été
commis lors de l‘élaboration de la notification initiale de redressement, ainsi il a été initialement
notifié au contribuable des rappels de droits par l‘application du taux réduit de 7 % au lieux du
taux plein de 17 %.
Cette erreur a été corrigée par le service lors de l‘établissement lors de la notification définitive
de redressement en retenant le taux de 17 %.
Toutefois, s‘‘agissant d‘un rappel de droits supplémentaires, le rôle individuel devant reprendre
les rappels TVA ne peut être émis qu‘après l‘octroi d‘un délai supplémentaire de réponse au
contribuable au terme duquel une autre notification définitive de redressement sera établie.
Le contribuable ne répond pas à la notification initiale de redressements :
L'absence de réponse à la notification initiale de redressements est assimilée, en application des
dispositions de l'article 36 de la loi de Finances Pour 2009 à· une acceptation tacite des
réédifications de déclarations envisagées initialement.
Dans ce cas, là notification· définitive de redressements devra préciser au contribuable le
maintien des éléments initialement notifiés en lui rappelant clairement les bases d'impositions et

269
rappel des droits et pénalité arrêté définitivement, sans pour autant porté sur de nouveau
éléments ou chefs de redressements, auxquels cas il faudra respecter la démarche définie dans
l'exemple précédent.
Le contribuable répond après expiration du délai de réponse requis :
Afin d'éviter des contentieux inutiles, il est recommandé aux services d'assiette d'admettre les
éléments de réponse jugés probants, introduits après l'expiration du délai de réponse de trente
(30) jours et avant l'envoi de la notification de redressements définitive.
En effet, il a été observé que des éléments de réponse rejetés en raison de leur formulation hors
délai sont repris par les chefs de services gestionnaires pour motiver, lors des phases
contentieuses, la reconsidération de leurs positions initiales de rectification des déclarations.
2.4)- Mode d'envoi de la notification de redressements définitive :
A fin de pouvoir justifier, au titre des différentes phases contentieuses, le respect de cette mesure
par les services gestionnaires, la notification de redressements définitive doit être transmise au
contribuable par lettre recommandée avec accusé de réception, ou remise à ce dernier contre
accusé de réception.
3)- Mise en oeuvre des dispositions de l'article 36 de la LF pour 2009 et traitement des
contentieux y relatifs :
Les mesures fiscales introduites au sein de l'article 19 du CPF, par l'adoption de l'article 36 de la
Loi de finances pour 2009, sont entrées en vigueur le 01 janvier 2009 et concernent de ce fait
toutes les régularisations opérées à compter de cette date.
Ainsi, toute réclamation contentieuse portant sur des régularisations opérées à compter de cette
date, aux termes de laquelle il est fait état du non respect des dispositions de l'article 36 de la Loi
de Finances pour 2009 devra être traitée au regard des éléments développes dans la présente
instruction.
4)- Imprimés à utiliser :
Pour la notification définitive de redressements il y'a lieu d'utiliser l'imprimé joint en annexe,
lequel reprend en sa première page la date et référence de la notification initiale de
redressements, la date d'introduction de la réponse, la nature d'impôts et taxes à rappeler, la
période concernée et le paragraphe de l'article 36 de la LF 2009 instaurant ladite notification.
Quant à la deuxième page, elle concerne le détail des redressements définitivement retenus et
doit contenir les éléments de réponse maintenus et ceux rejetés, les bases d'impositions
définitives ainsi que le calcul des rappels de droits et pénalités correspondant.
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Remise en cause la sincérité des actes ou des conventions
Article 210
Lors du contrôle des déclarations ainsi que les actes utilisés pour l'établissement de tout impôt,
droit, taxe et redevance, l'administration fiscale est en droit de remettre en cause la sincérité
des actes ou des conventions, conclus par des contribuables, dissimulant la portée véritable d'un
contrat à l'aide de clauses tendant à éluder ou atténuer les charges fiscales.
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Vérification de comptabilité
Article 211
1)- Les agents de l‘administration fiscale peuvent procéder à la vérification de comptabilité des
contribuables et effectuer toutes investigations nécessaires à l‘assiette et au contrôle de l‘impôt.

270
La vérification de comptabilité est un ensemble d‘opérations ayant pour objet le contrôle des
déclarations fiscales souscrites par les contribuables.
La vérification des livres et documents comptables doit se dérouler sur place sauf demande
contraire du contribuable formulée par écrit et acceptée par le service ou cas de force majeure
dûment constaté par le service.
2)- Les vérifications de comptabilité ne peuvent être entreprises que par des agents de
l'administration fiscale ayant au moins le grade d‘inspecteur.
3)- Le contrôle de l‘administration s‘exerce quelque soit le support utilisé pour la conservation
de l‘information.
Lorsque la comptabilité est tenue au moyen de systèmes informatisés, le contrôle peut porter sur
l‘ensemble des informations, données et traitements qui concourent directement ou indirectement
à la formation des résultats comptables ou fiscaux.
Les opérations de vérification peuvent être effectuées soit sur place, sur le propre matériel
informatique du contribuable, soit au niveau du service, sur demande expresse du contribuable,
telle que prévue par les dispositions de l‘article 20-1 ci-dessus.
Dans ce cas, le contribuable est tenu de mettre à la disposition de l‘administration toutes copies
et tous supports de documents servant de base à la comptabilité informatisée.
L’envoi d’un avis de vérification préalable
4)- Une vérification de comptabilité ne peut être entreprise sans que le contribuable en ait été
préalablement informé par l‘envoi ou la remise avec accusé de réception d‘un avis de
vérification accompagné de la charte des droits et obligations du contribuable vérifié et qu‘il ait
disposé d‘un délai minimum de préparation de dix jours à compter de la date de réception de cet
avis.
L’avis de vérification doit préciser :
L‘avis de vérification doit préciser les noms, prénoms, grades des vérificateurs, la date et l‘heure
de la première intervention, la période à vérifier, les droits, impôts, taxes et redevances
concernées, les documents à consulter et mentionner expressément, à peine de nullité de la
procédure, que le contribuable a la faculté de se faire assister par un conseil de son choix au
cours du contrôle.
En cas de changement des vérificateurs, le contribuable est tenu informé.
En cas de contrôle inopiné tendant à la constatation matérielle des éléments physiques de
l‘exploitation ou de l‘existence et de l‘état des documents comptables, l‘avis de vérification de
comptabilité est remis au début des opérations de contrôle.
L‘examen au fond des documents comptables ne peut commencer qu‘à l‘issue du délai de
préparation précité.
Une durée de vérification limitée
5)- Modifié par l'article 43 de la LF 2017
Sous peine de nullité de la procédure, la vérification sur place de livres et documents
comptables ne peut s’étendre sur une durée supérieure à trois mois, en ce qui concerne :
La durée de vérification sur place est prorogée du délai accordé au contribuable vérifié, en vertu
des dispositions de l’article 20 ter du code des procédures fiscales, pour répondre aux demandes
d’éclaircissement ou de justifications lorsqu’il y a transferts indirects de bénéfices au sens des
dispositions de l’article 141 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Ce délai peut être prorogé de six mois, lorsque l’administration fiscale adresse, dans le cadre de
l’assistance administrative et d’échange de renseignements, des demandes d’informations à
d’autres administrations fiscales.
- les entreprises de prestations de services, lorsque leur chiffre d‘affaires annuel n‘excède pas
1.000.000 DA pour chacun des exercices vérifiés ;
- toutes les autres entreprises, lorsque leur chiffre d‘affaires annuel n‘excède pas 2.000.000
DA, pour chacun des exercices vérifiés.

271
Ce délai est porté à six mois pour les entreprises ci-dessus, lorsque leur chiffre d‘affaires annuel
n‘excède pas respectivement 5.000.000 DA et 10.000.000 DA pour chacun des exercices
vérifiés.
Dans tous les autres cas, la durée de la vérification sur place ne doit pas dépasser neuf mois.
La fin des travaux de vérification sur place doit être constatée par un procès-verbal, que le
contribuable vérifié est invité à contresigner.
Mention est faite éventuellement sur le procès-verbal en cas de refus de signature par ce dernier.
La durée de vérification sur place est prorogée du délai accordé au contribuable vérifié, en vertu
des dispositions de l‘article 20 ter du présent Code, pour répondre aux demandes
d‘éclaircissement ou de justification lorsqu‘il y a transferts indirects de bénéfices au sens des
dispositions de l‘article 141 du CIDTA.
La durée du contrôle sur place n‘est pas opposable à l‘administration pour l‘instruction des
observations ou des requêtes formulées par le contribuable après la fin des opérations de
vérification sur place.
En outre, les durées de contrôle sur place fixées ci-dessus ne sont pas applicables dans les cas de
manœuvres frauduleuses dûment établies ou lorsque le contribuable a fourni des renseignements
incomplets ou inexacts durant la vérification ou n‘a pas répondu dans les délais aux demandes
d‘éclaircissement ou de justification prévues à l‘article 19 ci-dessus.
Assistance d’un conseil
6)- Sous peine de nullité de la procédure, la notification de redressement doit mentionner que le
contribuable a la faculté de se faire assister d'un conseil de son choix pour discuter les
propositions de rehaussement ou pour y répondre.
La notification de redressement
La notification de redressement est adressée par lettre recommandée avec accusé de réception ou
remise au contribuable contre accusé de réception.
La notification de redressement doit être suffisamment détaillée et motivée, elle doit également
reprendre les dispositions des articles sur lesquels reposent les redressements, de manière à
permettre au contribuable de reconstituer les bases d'imposition et de formuler ses observations
ou de faire connaître son acceptation.
Le contribuable dispose d'un délai de quarante (40) jours pour faire parvenir ses observations ou
son acceptation.
Le défaut de réponse dans ce délai équivaut à une acceptation tacite.
Avant l'expiration du délai de réponse, l'agent vérificateur doit donner toutes explications
verbales utiles au contribuable sur le contenu de la notification si ce dernier en fait la demande.
Il peut également, après la réponse, entendre le contribuable lorsque son audition paraît utile ou
lorsque ce dernier demande à fournir des explications complémentaires.
Lorsque l'agent vérificateur rejette les observations du contribuable, il doit l'en informer par
correspondance également détaillée et motivée.
Si cette dernière fait ressortir un nouveau chef de redressements ou la prise en compte de
nouveaux éléments non repris dans la notification initiale, un délai de réponse supplémentaire de
quarante (40) jours est accordé au contribuable pour faire parvenir ses observations.
Le contribuable vérifié doit être informé, dans le cadre de la notification de redressements, qu‘il
a la possibilité de solliciter dans sa réponse l‘arbitrage pour des questions de fait ou de droit,
selon le cas, du directeur des grandes entreprises, du directeur des impôts de wilaya, du chef du
centre des impôts, ou du chef du service des recherches et vérifications.
Une convocation écrite, devant préciser la date et l‘heure, est adressée au contribuable vérifié
pour l‘inviter à un débat contradictoire clôturant les travaux de vérification.
Le contribuable vérifié peut se faire assister par un conseil de son choix.

272
Lorsque l'agent vérificateur rejette les observations du contribuable, il doit l'en informer par
correspondance également détaillée et motivée.
Si cette dernière fait ressortir un nouveau chef de redressement ou la prise en compte de
nouveaux éléments non repris dans la notification initiale, un délai de réponse supplémentaire de
quarante (40) jours est accordé au contribuable pour faire parvenir ses observations. (Paragraphe
ajouté par l‘Art. 10 de la LF 2013)
Droit de réponse
7)- En cas d‘acceptation expresse, la base d‘imposition arrêtée devient définitive et ne peut plus
être remise en cause par l‘administration, sauf dans le cas où le contribuable a usé de manœuvres
frauduleuses ou a fourni des renseignements incomplets ou inexacts durant la vérification, ni
contestée par voie de recours contentieux par le contribuable.
8)- modifie par l’article 25 de la loi de finance pour 2016
Sous réserve des dispositions de l‘article 96 ci-dessous, lorsque la vérification de comptabilité au
titre d‘une période déterminée, au regard d‘un impôt ou taxe ou d‘un groupe d‘impôts ou taxes,
est achevée et sauf cas où le contribuable a usé de manœuvres frauduleuses ou fourni des
renseignements incomplets ou inexacts durant la vérification, l‘Administration ne peut plus
procéder à un nouveau contrôle des mêmes écritures, factures ou mémoires au regard des mêmes
impôts et taxes relatifs a la période vérifiée.
L’établissement d’un PV de constatation
9)- Le défaut de présentation de comptabilité est constaté par procès-verbal que le contribuable
est invité à contresigner et doit faire l'objet d'une mise en demeure par laquelle le contribuable
est invité à la présenter dans un délai n'excédant pas huit (8) jours.
Mention est faite de son refus éventuel de signer le procès-verbal.
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Vérification ponctuelle de comptabilité
Article 212
1)- Les agents de l'administration fiscale peuvent procéder à la vérification ponctuelle de
comptabilité d'un ou de plusieurs impôts, à tout ou partie de la période non prescrite, ou un
groupe d'opérations ou données comptables portant sur une période inférieure à un exercice
fiscal.
Il est également procédé à cette vérification lorsque l'administration fiscale remet en cause la
sincérité des actes ou des conventions, conclus par des contribuables, dissimulant la portée
véritable d'un contrat à l‘aide de clauses tendant à éluder ou atténuer les charges fiscales.
Lors de cette vérification, il peut être exigé des contribuables vérifiés les documents comptables
et les pièces justificatives à l‘instar des factures, des contrats, des bons de commande ou de
livraison, inhérentes aux droits, impôts, taxes et redevances concernés par la vérification. Cette
vérification ne saurait, en aucun cas, donner lieu à un examen approfondi et critique de
l‘ensemble de la comptabilité du contribuable.
2)- La vérification ponctuelle de comptabilité obéit aux mêmes règles, à l‘exception des points
énumérés aux paragraphes 4) et 5) applicables dans le cas d‘une vérification générale décrite ci-
dessus.
L’envoi d’un avis de vérification préalable
3)- La vérification ponctuelle ne peut être entreprise sans que le contribuable ait été
préalablement informé par l‘envoi ou la remise avec accusé de réception d‘un avis de
vérification accompagné de la charte des droits et obligations du contribuable vérifié et qu‘il ait
disposé d‘un délai minimum de préparation de dix (10) j ours à compter de la date de réception
de cet avis.

273
L‘avis de vérification doit préciser en plus des éléments portés sur l‘avis se vérification de
comptabilité cités précédemment, le caractère ponctuel de la vérification et doit renseigner sur la
nature des opérations à vérifier.
Une durée de vérification limitée
4)- Sous peine de nullité de la procédure, la vérification sur place des livres et documents ne peut
s‘étendre sur une durée supérieure à deux mois.
La fin des travaux de vérification sur place doit être constatée par un procès-verbal sur le procès
verbal en cas de refus de signature par ce dernier.
La durée de vérification sur place est prorogée du délai accordé au contribuable vérifié, en vertu
des dispositions de l‘article 20 ter du code des procédures fiscales, pour répondre aux demandes
d‘éclaircissement ou de justifications lorsqu‘il y a présomption de transferts indirects de
bénéfices au sens des dispositions de l‘article 141 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Ce délai peut être prorogé de six mois, lorsque l‘administration fiscale adresse, dans le cadre de
l‘assistance administrative et d‘échange de renseignements, des demandes d‘informations à
d‘autres administrations fiscales.
Au cours des vérifications prévues aux articles 20 et 20 bis ci-dessus, les agents de
l'administration fiscale doivent, en présence d'éléments faisant présumer des transferts indirects
de bénéfices au sens des dispositions de l'article 141 bis du code des impôts directs et taxes
assimilées, demander à l'entreprise des informations et documents précisant la nature des
relations entre cette entreprise et une ou plusieurs entreprises situées hors d'Algérie, la méthode
de détermination des prix de transfert liés aux opérations industrielles, commerciales ou
financières avec les entreprises situées hors d'Algérie, le cas échéant, les contreparties
consenties, les activités exercées par les entreprises situées hors d'Algérie liées par des
opérations industrielles, commerciales ou financières à l'entreprise vérifiée ainsi que le
traitement fiscal réservé à ces opérations.
Pour les entreprises membres d'un groupe de sociétés, la documentation est identique à celle
exigée, en vertu des dispositions de l‘article 169 bis du code des procédures fiscales, aux sociétés
apparentées visées à l‘article 160 du code des procédures fiscales.
Les entreprises qui tiennent une comptabilité analytique sont tenues de la présenter à toute
réquisition des agents vérificateurs.
Les demandes écrites doivent indiquer explicitement les points sur lesquels l‘inspecteur juge
nécessaire d‘obtenir des informations et documents et, ce, en précisant l‘entreprise étrangère
visée, le produit objet de la transaction ou l‘activité concernée par la vérification ainsi que le
pays ou le territoire concerné.
Le délai de réponse est le même que celui prévu par l'article 19 ci-dessus.
1)- Nonobstant toutes dispositions relatives au contrôle et à la vérification fiscale, les agents de
l'administration fiscale ayant au moins le grade d‘inspecteur et dûment assermentés peuvent, en
cas de circonstances susceptibles de menacer le recouvrement de créances fiscales futures,
dresser un procès-verbal de flagrance fiscale à l'encontre des contribuables exerçant des activités
relevant du régime de droit commun et des régimes particuliers en matière d‘imposition.
La flagrance fiscale est un contrôle opéré par l‘administration fiscale et qui s‘effectue avant toute
manœuvre organisée par le contribuable visant, notamment, l‘organisation d‘insolvabilité.
Cette procédure permet à l‘administration fiscale d‘intervenir pour stopper une fraude en cours,
lorsque suffisamment d‘indices sont réunis.
Elle permet, également, à l‘administration d‘avoir un accès direct aux documents comptables,
financiers et sociaux des personnes concernées, en un temps réel et, ce, même pour une période
au titre de laquelle l‘obligation déclarative, prévue par la législation fiscale en vigueur, n‘est pas
échue.

274
2)- Sous peine de nullité de la procédure, la mise en application de la procédure de flagrance
fiscale est subordonnée à l‘accord préalable de l‘administration centrale.
Un procès-verbal de flagrance fiscale, dont le modèle est établi par l‘administration est signé par
l‘agent de l'administration fiscale et contresigné par le contribuable auteur de l‘infraction. En cas
de refus de signer, mention en est faite sur le procès-verbal. L'original du procès-verbal est
conservé par l'administration des impôts et copie est remise au contribuable verbalisé.
3)- La procédure de flagrance fiscale entraine des conséquences fiscales au regard des régimes
d'imposition, des procédures de contrôle, et du droit de reprise notamment :
- la possibilité d'établissement de saisie conservatoire par l'administration ;
- l'exclusion du bénéfice de la franchise de la TVA et des régimes dérogatoires ;
- la possibilité de renouveler une vérification de comptabilité achevée ;
- la possibilité d'élargissement des durées de vérification sur place ;
- la prorogation du délai de prescription de deux (2) ans ;
- l'exclusion du droit au sursis légal de paiement de 20 % et de l'échéancier de paiement ;
- l'application des amendes prévues par l'article 194 ter du code des impôts direct et taxes
assimilées ;
- l'inscription au fichier national des fraudeurs.
4)- Le contribuable ayant fait l‘objet d‘une flagrance fiscale peut saisir la juridiction
administrative compétente, dès la réception du procès-verbal de flagrance, conformément aux
procédures en vigueur.
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Vérification approfondie de la situation fiscale d'ensemble
Article 213
1)- Les agents de l‘Administration fiscale peuvent procéder à la vérification approfondie de la
situation fiscale d‘ensemble des personnes physiques au regard de l‘impôt sur le revenu global,
qu'elles aient ou non leur domicile fiscal en Algérie, lorsqu'elles y ont des obligations au titre de
cet impôt A l‘occasion de cette vérification, les agents vérificateurs contrôlent la cohérence
entre, d‘une part, les revenus déclarés et, d‘autre part, la situation patrimoniale, la situation de
trésorerie et les éléments du train de
vie des membres du foyer fiscal au sens de l‘article 6 du code des impôts directs et taxes
assimilées.
Lorsque la situation patrimoniale et les éléments du train de vie d‘une personne non recensée
fiscalement font apparaître l‘existence d‘activités ou de revenus occultes, une vérification de la
situation fiscale d‘ensemble peut être entreprise.
2)- La vérification approfondie de situation fiscale d‘ensemble ne peut être entreprise que par des
agents de l‘Administration fiscale ayant au moins le grade d'inspecteur.
L’envoi d’un avis de vérification préalable
3)- Une vérification approfondie de situation fiscale d‘ensemble d‘une personne physique au
regard de l‘impôt sur le revenu ne peut être entreprise sans que le contribuable en ait été
préalablement informé par l‘envoi ou la remise avec accusé de réception d‘un avis de
vérification accompagné de la charte des droits et obligations du contribuable vérifié et qu‘il ait
disposé d‘un délai minimum de préparation de quinze (15) jours à compter de la date de
réception.
L‘avis de vérification doit préciser la période à vérifier et mentionner expressément, à peine de
nullité de la procédure que le contribuable a la faculté de se faire assister durant le contrôle par
un conseil de son choix.
Une durée de vérification limitée

275
4)- Sous peine de nullité de l‘imposition, la vérification approfondie de situation fiscale
d‘ensemble ne peut s‘étendre sur une période supérieure à un an à compter de la date de
réception ou de remise de l‘avis de vérification, prévue au paragraphe 3 ci-dessus, jusqu‘à la date
de la notification de redressement.
Prorogation de délai
Cette période est prorogée du délai accordé, le cas échéant, au contribuable et, à la demande de
celui-ci, pour répondre aux demandes d‘éclaircissement ou de justification des avoirs et revenus
d‘avoirs à l‘étranger.
Elle est également prorogée des trente jours prévus à l‘article 19 ci-dessus et des délais
nécessaires à l‘administration pour obtenir les relevés de compte lorsque le contribuable n‘a pas
usé de sa faculté de les produire dans le délai de trente jours à compter de la demande de
l‘administration ou pour recevoir les renseignements demandés aux autorités étrangères, lorsque
le contribuable a pu disposer de revenus à l‘étranger ou en provenance de l‘étranger.
La période mentionnée au troisième alinéa ci-dessus est portée à deux mois en cas de découverte,
en cours de contrôle, d‘une activité occulte.
La période mentionnée au troisième alinéa ci-dessus est portée à deux ans en cas de découverte,
en cours de contrôle, d‘une activité occulte.
La notification de redressement
5)- Lorsque à la suite d‘une vérification approfondie de situation fiscale d‘ensemble d‘une
personne physique au regard de l‘impôt sur le revenu, l‘agent vérificateur a arrêté les bases
d‘imposition, l‘Administration doit porter les résultats à la connaissance du contribuable même
en l‘absence de redressement, par lettre recommandée avec accusé de réception dans les
conditions prévues à l‘article 20-6 ci-dessus.
La notification de redressement peut être remise au contribuable contre accusé de réception.
La notification de redressement doit être suffisamment détaillée et motivée, elle doit également
reprendre les dispositions des articles sur lesquels reposent les redressements de manière à
permettre au contribuable de reconstituer les bases d'imposition et de formuler ses observations
ou de faire connaître son acceptation.
Le contribuable dispose d‘un délai de quarante (40) jours pour faire parvenir ses observations ou
son acceptation. Le défaut de réponse dans ce délai équivaut à une acceptation tacite.
Avant l‘expiration du délai de réponse, l‘agent vérificateur doit donner toutes explications
verbales utiles au contribuable sur le contenu de la notification, si ce dernier en fait la demande.
Il peut également après la réponse, entendre le contribuable, lorsque son audition paraît utile ou
lorsque ce dernier demande à fournir des explications complémentaires.
Lorsque l'agent vérificateur rejette les observations du contribuable, il doit l'en informer par
correspondance également détaillée et motivée.
Si cette dernière fait ressortir un nouveau chef de redressements ou la prise en compte de
nouveaux éléments non repris dans le cadre de la notification initiale, un délai de réponse
supplémentaire de quarante (40) jours est accordé au contribuable pour faire parvenir ses
observations.
Le contribuable vérifié doit être informé, dans le cadre de la notification de redressement, qu‘il a
la possibilité de solliciter dans sa réponse l‘arbitrage pour des questions de fait ou de droit, selon
le cas, du directeur des impôts de wilaya ou du chef du service des recherches et vérifications.
Une convocation écrite, devant préciser la date et l‘heure, est adressée au contribuable vérifié
pour l‘inviter à un débat contradictoire clôturant les travaux de vérification.
Le contribuable vérifié peut se faire assister par un conseil de son choix.
Lorsque l'agent vérificateur rejette les observations du contribuable, il doit l'en informer par
correspondance également détaillée et motivée. Si cette dernière fait ressortir un nouveau chef de
redressement ou la prise en compte de nouveaux éléments non repris dans la notification initiale,

276
un délai de réponse supplémentaire de quarante (40) jours est accordé au contribuable pour faire
parvenir ses observations.
6)- modifie par l’article 26 de la loi de finance pour 2016
Sous réserve des dispositions de l‘article 96 ci-dessous, lorsqu‘une vérification approfondie de
situation fiscales d‘ensemble au regard de l‘impôt sur le revenu est achevée, l‘administration
fiscale ne peut procéder a une nouvelle vérification ou ou a un contrôle sur pièces pour la même
période et pour le même impôt, sauf si le contribuable a fourni des renseignements incomplets ou
inexacts durant la vérification ou a usé de manœuvres frauduleuses.
Nouveauté
Interdiction au service d’assiette de procéder a un contrôle sur pièces portant sur les
déclarations fiscales qui ont étés déjà examinés.
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DROIT DE VISITE
Article 214
Pour l‘exercice de son droit de contrôle et lorsqu‘il existe des présomptions de pratiques
frauduleuses, l‘administration fiscale peut autoriser, sous les conditions prévues à l‘article 35 ci-
dessous, les agents ayant au moins le grade d‘inspecteur dûment habilités à effectuer des visites
en tous lieux en vue de rechercher, recueillir et saisir toutes pièces, documents, supports ou
éléments matériels susceptibles de justifier des agissements
visant à se soustraire à l‘assiette, au contrôle et au paiement de l‘impôt.
Le droit de visite ne peut être autorisé que par une ordonnance du président du tribunal
territorialement compétent ou d‘un juge délégué par lui.
La demande d‘autorisation soumise à l‘autorité judiciaire par le responsable de l‘administration
fiscale habilité, doit être fondée et comporter toutes les indications en possession de
l‘administration de nature à justifier la visite et préciser notamment :
- l‘identification de la personne physique ou morale concernée par la visite ;
- l‘adresse des lieux à visiter ;
- les éléments de fait et de droit qui laissent présumer l‘existence de manœuvres frauduleuses
dont la preuve est recherchée ;
- le nom, le grade et la qualité des agents chargés de procéder aux opérations de visite.
La visite et la saisie des documents et biens constituant la preuve de manœuvres frauduleuses
sont effectués sous l‘autorité et le contrôle du juge.
A cette fin, le Procureur de la République désigne un officier de la police judiciaire et donne
toutes instructions aux agents qui participent à cette opération.
L‘ordonnance autorisant la visite est notifiée sur place au moment de la visite, à la personne
désignée, à son représentant ou à tout occupant des lieux qui reçoit copie contre accusé de
réception ou émargement sur un procès-verbal.
La notification est réputée faite à la date de réception figurant sur l‘avis.
En cas d‘absence de la personne concernée, de son représentant ou d‘un quelconque occupant
des lieux, l‘ordonnance est notifiée, après la visite, par lettre recommandée avec accusé de
réception.
En cas d‘absence de toute personne sur les lieux, l‘officier de police judiciaire requiert à cet effet
deux témoins pris en dehors du personnel relevant de son autorité ou de celle de l‘administration
fiscale. En cas d‘impossibilité de requérir deux témoins, l‘officier de police judiciaire fait appel à
un huissier de justice.
Les opérations de visite ne peuvent être réalisées avant six (6) heures du matin ni après

277
vingt (20) heures et doivent être effectuées en présence de la personne concernée, de son
représentant ou tout occupant des lieux.
A l‘issue de la visite, un procès-verbal relatant le déroulement des opérations et consignant les
constatations relevées est dressé.
Il comporte notamment :
- l‘identification des personnes ayant réalisé les opérations de visite ;
- l‘identification et la qualité des personnes ayant assisté au déroulement de la visite (l‘intéressé,
son représentant, tout autre occupant, les témoins choisis …) ;
- la date et l‘heure de l‘intervention ;
- l‘inventaire des pièces, objets et documents saisis.
Si l‘inventaire sur place présente des difficultés, les pièces et documents saisis sont placés sous
scellés.
L‘occupant des lieux ou son représentant est tenu informé de la possibilité d‘assister à
l‘ouverture des scellés en présence de l‘officier de la police judiciaire qui aura lieu dans les
locaux de l‘administration ou dans ceux du commissariat de police de l‘arrondissement
dont relèvent les lieux visités.
Une copie du Procès-verbal de l‘inventaire est remise à l‘intéressé, à l‘occupant des lieux ou à
son représentant. Les originaux du procès-verbal sont adressés au juge qui a autorisé la visite.
Les pièces, documents et objets saisis doivent être restitués au contribuable concerné dans un
délai de six mois à compter de la date de la remise du procès verbal d‘inventaire à l‘intéressé ou
à l‘occupant des lieux ou à son représentant.
L‘officier de police judiciaire et les agents de l‘administration fiscale sont tenus au respect du
secret professionnel.
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Procédure Contradictoire de Redressement et Le rejet de comptabilité
Article 215
Procédure Contradictoire de Redressement
Lorsqu'à la suite d'une vérification de comptabilité, l'agent vérificateur a arrêté les bases
d'imposition, l'administration doit notifier les résultats aux contribuables et ce, même en
l'absence de redressement.
L'administration est tenue également de répondre aux observations du contribuable.
Le rejet de comptabilité
Le rejet de comptabilité, à la suite d'une vérification de comptabilité, ne peut intervenir que dans
le cas où l'administration démontre son caractère non probant lorsque:
- la tenue des livres, documents comptables et pièces justificatives n'est pas conforme aux
dispositions des articles 9 à 11 du code de commerce, au système comptable financier et autres
législations et règlementations en vigueur ;
- la comptabilité comporte des erreurs, omissions ou inexactitudes répétées liées aux
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Procédure d'imposition d'office
Article 216
Il est procédé à l‘évaluation d‘office des bases d‘imposition du redevable sans préjudice des
autres sanctions prévues par ailleurs :
1)- lorsque le contrôle, l‘enquête ou le droit de visite ne peut avoir lieu de son fait ou du fait des
tiers ;

278
2)- s‘il ne détient pas de comptabilité régulière ou de livre spécial prévu aux articles 66 et 69 du
code des taxes sur le chiffre d‘affaires, permettant de justifier le chiffre d‘affaires déclaré ;
3)- dans le cas où il n‘a pas souscrit des relevés de chiffre d‘affaires prévus par l‘article 76 du
code des taxes sur le chiffre d‘affaires, au moins un (1) mois après que le service l‘ait mis en
demeure, par lettre recommandée avec accusé de réception, de régulariser sa situation;
4)- s‘il n‘a pas fait sa déclaration et dont le revenu net déterminé comme il est dit aux articles 85
à 98 du code des impôts directs et taxes assimilées dépasse le total exonéré de l‘impôt.
5)- s‘il s‘est abstenu de répondre aux demandes d‘éclaircissements et de justifications de
l‘inspecteur et du vérificateur.
6)- lorsque la comptabilité n‘est pas présentée après expiration du délai de huit (8) jours prévu
dans l‘article 20-9 du code des procédures fiscales, sauf cas de force majeure.
7)- dans le cas où les dépenses personnelles ostensibles et notoires et les revenus en nature
dépassent le total exonéré et qui n‘a pas fait de déclaration ou dont le revenu déclaré après
défalcation faite des charges énumérées à l‘article 85 du code des impôts directs, est inférieur au
total des mêmes dépenses, revenus non déclarés ou dissimulés et revenus en nature.
En ce qui concerne ces contribuables, la base d‘imposition est, à défaut d‘éléments certains
permettant de leur attribuer un revenu supérieur, fixée à une somme égale au montant des
dépenses, des revenus non déclarés ou dissimulés et des revenus en nature diminué du montant
des revenus affranchis de l‘impôt, en vertu de l‘article 86 du code des impôts directs.
Dans le cas visé au présent paragraphe, l‘inspecteur, préalablement à l‘établissement du rôle,
notifie la base de taxation au contribuable qui dispose d‘un délai de vingt (20) jours pour
présenter ses observations.
La base d‘imposition est déterminée d‘après les conditions prévues à l‘alinéa précédent sans que
le contribuable puisse faire échec à cette évaluation en faisant valoir qu‘il aurait utilisé des
capitaux ou réalisé des gains en capital ou qu‘il recevait périodiquement ou non des libéralités
d‘un tiers.
Les dépenses, revenus non déclarés ou dissimulés et revenus visés ci-dessus sont ceux existant à
la date de leur constatation même si ces dépenses ont été réalisées sur plusieurs années.
8)- modifié par l’article 30 de la loi de finances 2014.
Lorsqu‘il s‘agit d‘entreprise étrangère ne disposant pas d‘installation professionnelle en
Algérie qui, passible de l‘impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les bénéfices des sociétés s‘est
abstenue de répondre à la demande du service des Impôts, l‘invitant à désigner un représentant
en Algérie.
Modifié par l’article 30 de la loi de finances 2014.
En cas de désaccord avec l‘inspecteur, le contribuable taxé d‘office ne peut obtenir, par la voie
contentieuse, la décharge ou la réduction de la cotisation qui lui a été assignée qu‘en apportant la
preuve de l‘exagération de son imposition.
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Assiette de l’Impôt
Article 317
1)- Les attributions dévolues aux inspecteurs des impôts directs peuvent êtres exercées par les
contrôleurs des impôts directs qui disposent à l‘égard des contribuables des mêmes pouvoirs que
les inspecteurs.
2)- Les attributions dévolues par les textes en vigueur, aux fonctionnaires de l‘administration des
impôts directs, de l‘administration des contributions diverses, de l‘administration de
l‘enregistrement et du timbre, de l‘administration des domaines et de l‘organisation foncière et
de l‘administration des douanes peuvent êtres exercées par les fonctionnaires issus de l‘une ou de

279
l‘autre de ces administrations dans les conditions fixées par arrêté du ministre chargé des
finances en conformité avec les textes en vigueur et dans les limites de sa compétence.
Ces fonctionnaires sont assujettis aux mêmes obligations, notamment en matière de secret
professionnel et disposent, au regard des contribuables, des mêmes pouvoirs que les
fonctionnaires dont ils exercent les attributions.
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Procès verbaux, les infractions
Article 318
Modifié par l’article 33 de la loi de finances 1997.
Les agents de l‘administration fiscale ayant au moins le grade de contrôleur sont habilités,
conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, à constater, au moyen de procès
verbaux, les infractions en matière de prix, défaut d‘affichage des prix et défaut de présentation
des factures d‘achat.
Les procès-verbaux relatifs aux infractions liées à la législation et à la réglementation des prix
sont instruits à la diligence des services territorialement compétents chargés de la concurrence et
des prix.
Les majorations constatées en sus des marges commerciales autorisées, sont considérées comme
des prélèvements fiscaux perçus indûment et à ce titre, feront l‘objet d‘une imposition d‘office
par l‘administration fiscale.
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Droits simples déduction des rehaussements apportés aux bases d’imposition.
Article 319
En cas de vérification simultanée des taxes sur le chiffre d‘affaires et taxes assimilées et de
l‘impôt sur le revenu ou de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés, selon le cas, les droits simples
résultants de la vérification sont admis, sans demande préalable du contribuable, en déduction
des rehaussements apportés aux bases d‘imposition.
Cette imputation sera effectuée suivant les modalités ci-après :
1)- Le supplément de taxes sur le chiffre d‘affaires et taxes assimilées afférent aux opérations
effectuées au cours d‘un exercice donné est, pour l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global ou de
l‘impôt sur les bénéfices des sociétés, déductible des résultats du même exercice.
2)- Si des dégrèvements ou restitutions sont ultérieurement accordés sur le montant des taxes et
impôts ayant donné lieu à l‘imputation visée au paragraphe 1 du présent article, le montant de
ces dégrèvements ou restitutions est, le cas échéant, rattaché dans les conditions de droit
commun aux bénéfices ou revenus de l‘exercice ou de l‘année en cours à la date de
l‘ordonnancement.
3)- Les dispositions des paragraphes 1 et 2 du présent article sont applicables dans les mêmes
conditions, en cas de vérifications séparées des taxes sur le chiffre d‘affaires et taxes assimilées
et de l‘impôt sur le revenu ou de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés.
Toutefois, l‘imputation prévue en ce qui concerne les taxes sur le chiffre d‘affaires et taxes
assimilées n‘est effectuée que si la vérification des bases de ces taxes est achevée antérieurement
à celle des bases de l‘impôt sur le revenu global et de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés
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Assistance par un conseil
Article 320

280
Toute proposition de rehaussement formulée à l‘occasion d‘un contrôle fiscal est nulle, si elle ne
mentionne pas que le contribuable a la faculté de se faire assister par un conseil de son choix
pour discuter cette proposition ou pour y répondre.
Tout contribuable peut se faire assister, au cours de la vérification de sa comptabilité d‘un
conseil de son choix et doit être averti de cette faculté à peine de nullité de la procédure.
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L’évaluation d’office des bases d’imposition.
Article 321
Si le contrôle fiscal ne peut avoir lieu du fait du contribuable ou de tiers, il est procédé à
l‘évaluation d‘office des bases d‘imposition.
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Le dépôt tardif des déclarations
Article 322
Modifié par les articles 29 de la loi de finances 1996 et 13 de la loi de finances 2001.
Lorsque les déclarations visées aux articles 99, 151 et 224 ont été produites après l‘expiration
des délais fixés par lesdits articles, mais dans les deux (2) mois suivant la date d‘expiration de
ces délais, le taux de la majoration de 25 % pour défaut de déclaration prévue à l‘article 192 est
ramené à 10 %, si la durée de retard n‘excède pas un (1) mois et à 20 %, dans le cas contraire.
Le dépôt tardif des déclarations portant la mention « néant» et celles souscrites par les
contribuables bénéficiant d‘une exonération ou dont les résultats sont déficitaires entraîne
l‘application d‘une amende de :
- 2.500 DA, lorsque le retard est égal à un mois ;
- 5.000 DA, lorsque le retard est supérieur à un mois et inférieur à deux mois ;
- 10.000 DA, lorsque le retard est supérieur à deux mois.
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Les déclarations G n°1, G n°4 et G n11
Article 323
Modifié par l’article 67 de la loi de finances pour 2017
Les déclarations prévues par les articles 99, 151 et 224 doivent êtres produites dans les délais
fixés auxdits articles.
Toutes les déclarations sont rédigées sur l’imprimé de la déclaration, pouvant être remis sous
format électronique, est fourni par l’administration fiscale
Les déclarations doivent êtres signées par les contribuables ou par les personnes dûment
habilitées à le faire.
Il en est accusé réception au contribuable sur un récépissé du modèle réglementaire qu‘il
annexera à sa déclaration après y avoir indiqué son nom, prénoms et adresse exacts.
Ce récépissé lui sera renvoyé après apposition du cachet de l‘administration.
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ROLES ET AVERTISSEMENTS
Établissement et mise en recouvrement des rôles
Article 324

281
1)- Sauf dispositions spéciales précisées au présent code, les sommes servant de base à l‘assiette
des impôts directs et taxes assimilées, sont arrondies au dinar inférieur, si elles n‘atteignent pas
dix (10) dinars, à la dizaine de dinars inférieure dans le cas contraire.
Les taux à retenir pour le calcul des droits dus au titre des impositions directes locales, sont fixés
par la loi.
Les cotisations relatives aux impôts directs et taxes assimilées, sont arrondies à la dizaine de
centimes la plus voisine, les fractions inférieures à cinq (5) centimes, étant négligées et les
fractions égales ou supérieures à cinq (5) centimes, étant comptées pour dix (10) centimes.
Il en est de même du montant des droits en sus, majorations, réductions et dégrèvements.
Lorsque le montant total des cotisations comprises sous un article du rôle n‘excède pas dix (10)
dinars, lesdites cotisations ne sont pas perçues.
2)- Sous réserve des cas particuliers prévus par la législation les cotisations d‘impôts directs et de
taxes assimilées, sont établies d‘après la situation au 1er Janvier de l‘année d‘imposition
considérée et conformément à la législation en vigueur à cette date.
Les modifications y apportées, le cas échéant, par la loi entrent en vigueur, sauf dispositions
contraires de ladite loi, à compter du 1er Janvier de l‘année de l‘ouverture de l‘exercice
budgétaire.
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FISCALITE DES ENTREPRISES ETRANGERES

Article 325
1)-société étrangère existence convention deux cas:
i)- existence d‘établissement stable IBS TAP TVA
ii)- non existence d‘établissement stable TVA
2)- société étrangère non existence de convention deux cas:
i)- prestation 24% (possibilité d‘option au droit commun)
ii)- travaux TAP TVA IBS

DROIT COMMUN
Généralités :
Les sociétés étrangères réalisant des affaires en Algérie, dans le cadre du droit commun,
sont soumises notamment aux impôts et taxes suivants :
- sur leur chiffre d‘affaires :
- taxe sur la valeur ajoutée – TVA
- taxe sur l‘activité professionnelle – TAP
- sur leur bénéfice :
- impôt sur le bénéfice des sociétés – IBS
- sur les biens immeubles bâtis et non bâtis dont ils sont propriétaires ou qu‘ils occupent :
- taxe foncière
- taxe d‘assainissement
Les sociétés étrangères n‘ayant pas d‘installation professionnelle permanente en Algérie et
intervenant dans le domaine de la construction et des travaux publics, de manière contractuelle,
avec des partenaires algériens, sont également soumises à ce régime fiscal.
Si le marché conclu se rapporte à des prestations de services, l‘entreprise étrangère non installée
en Algérie est soumise au régime fiscal dérogatoire de la retenue à la source.

282
Si un contrat conclu a pour objet la réalisation de travaux immobiliers et comporte
accessoirement des prestations de services, l‘existence d‘un établissement stable en Algérie
entraîne l‘assujettissement du contrat dans son intégralité au régime de droit commun, et ce, sans
tenir compte de la particularité de chaque activité.
Si une entreprise étrangère a conclu des contrats distincts de travaux immobiliers et de
prestations de services, l‘existence d‘un établissement stable en Algérie entraîne
l‘assujettissement au régime du droit commun de l‘ensemble des contrats conclus par
l‘entreprise, quelle que soit la nature des travaux à effectuer.
Toutefois, en raison du maintien du régime de la retenue à la source en matière de prestations de
services, les contrats y afférents sont assujettis à ce régime.
Néanmoins, l‘entreprise a la possibilité, en vertu des dispositions de l‘article 156 bis du code des
impôts directs, d‘opter pour le régime du réel.
L'existence de conventions internationales, qui en Algérie sont supérieures à la loi interne, a des
effets sur l‘assujettissement des sociétés étrangères au régime fiscal algérien.
En matière conventionnelle, l‘imposition d‘une entreprise non résidente est déterminée selon
qu‘elle dispose ou non d‘un établissement stable.
A ce titre, la notion «d‘établissement stable», qui rejoint à quelques exceptions près les règles de
territorialité prévues en droit interne des Etats, désigne une installation fixe d‘affaires par
l‘intermédiaire de laquelle une entreprise exerce tout ou partie de son activité.
Dès l‘instant où il est établi qu‘une entreprise étrangère dispose d‘un établissement stable, celle-
ci est soumise à l‘imposition dans les conditions de droit commun.
Une attention particulière est accordée au cas du chantier de construction qui, quoiqu‘il constitue
une installation fixe, n‘est considéré comme établissement stable par les dispositions
conventionnelles qu‘au-delà d‘une période définie bilatéralement.
Celle-ci ne peut excéder généralement douze mois.
Passé le délai prévu conventionnellement, l‘entreprise sera considérée comme disposant d‘un
établissement stable et sera soumise au droit commun sur l‘ensemble de l‘activité déployée à ce
titre.
Cinq conventions conclues par l‘Algérie sont entrées en vigueur et produisent leurs effets (cf.
Supra : environnement des affaires).
Ainsi un chantier est considéré comme un établissement stable si sa durée excède :
- trois mois dans le cadre de la convention avec l‘Italie ;
- trois mois dans le cadre de la convention entre les pays de l‘UMA ;
- six mois dans le cadre de la convention avec la Turquie ;
- six mois dans le cadre de la convention avec la Roumanie ;
- bien que la convention avec la France ne prévoie pas de délai, le chantier de construction n‘est
considéré comme établissement stable que si sa durée excède six mois et ce, en application de la
clause de la nation la plus favorisée prévue par l‘article 5 – 4 ° de cette convention.
La durée du chantier est déterminée à partir de la date à laquelle l‘entrepreneur débute son
activité et ce, jusqu‘à la date où les travaux sont terminés ou définitivement abandonnés.
Cependant, le décompte de la durée continue à s‘opérer même en cas d‘interruption momentanée
des travaux, due par exemple à des intempéries ou à un manque de moyens humains ou
matériels, ou en cas de sous-traitance d‘une partie des travaux.
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Le délai imparti à l’administration pour la mise en recouvrement des rôles est fixé à quatre
(4) ans.
Article 326

283
1)- Sous réserve des dispositions particulières prévues à l‘article 327, le délai imparti à
l‘administration pour la mise en recouvrement des rôles motivés par la réparation des omissions
ou insuffisances constatées dans l‘assiette des impôts directs et taxes assimilées ou par
l‘application des sanctions fiscales auxquelles donne lieu l‘établissement des impôts en cause, est
fixé à quatre (4) ans.
Pour l‘assiette des droits simples et des pénalités proportionnelles à ces droits, le délai de
prescription précité, court à compter du dernier jour de l‘année au cours de laquelle est
intervenue la clôture de la période dont les revenus sont soumis à la taxation.
Pour l‘assiette des pénalités fixes à caractère fiscal, le délai de prescription court du dernier jour
de l‘année au cours de laquelle a été commise l‘infraction considérée.
Toutefois, ce délai ne peut en aucun cas, être inférieur au délai dont dispose l‘administration
pour assurer l‘établissement des droits compromis par l‘infraction en cause.
Le délai de prescription prévu ci-dessus est prorogé de deux (2) ans dès lors que l‘administration,
après avoir établi que le contribuable se livrait à des manœuvres frauduleuses, a engagé une
action judiciaire à son encontre.
2)- Le même délai est imparti à l‘administration pour la mise en recouvrement des rôles
supplémentaires établis en matière de taxes perçues au profit des collectivités locales et de
certains établissements.
Le point de départ de ce délai, étant toutefois fixé, dans ce cas, au 1er Janvier de l‘année au titre
de laquelle est établie l‘imposition.
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Impôts et taxes établis par voie de rôle
Article 327
1)- Toute erreur commise soit, sur la nature, soit sur le lieu d‘imposition de l‘un quelconque des
impôts et taxes établis par voie de rôle peut sans préjudice du délai fixé par l‘article 326 être
réparé jusqu‘à l‘expiration de la deuxième année suivant celle de la décision qui a prononcé la
décharge de l‘impôt initial.
2)- Toute omission ou insuffisance d‘imposition révélée, soit par une instance devant les
tribunaux répressifs, soit à la suite de l‘ouverture de la succession d‘un contribuable ou de celle
de son conjoint, peut, sans préjudice du délai fixé à l‘article 326, êtres réparés jusqu‘à
l‘expiration de la deuxième année qui suit celle de la décision qui a clos l‘instance ou celle de la
déclaration de succession.
Les impositions établies après le décès du contribuable, en vertu du présent article, ainsi que
toutes autres impositions dues par les héritiers du Chef du défunt, constituent, une dette
déductible de l‘actif, successoral pour la perception des droits de mutation par décès.
Elles ne sont pas admises en déduction du revenu des héritiers pour l‘établissement de l‘impôt
sur le revenu global dont ces derniers sont passibles.
3)- abrogé par l’article 200 de la loi de finances 2002 (dispositions transférées au code de
procédures fiscales).
Remarque
L‘article 326 du CIDTA fixe les délais de reprise par l‘Administration pour l‘assiette des droits
et pénalités qui en tout état de cause, ne peuvent dépasser le délai de quatre années qui court.
1)- à compter du dernier jour de l‘année au cours de laquelle est intervenue la clôture de la
période dont les revenus sont soumis à la taxation ;
2) - pour l‘assiette des pénalités fixes à caractère fiscal, le délai de prescription court du dernier
jour de l‘année au cours de laquelle a été commise l‘infraction considérée ;

284
S‘agissant de la prorogation du délai d‘une année prévue à l‘article 327/3, celui-ci n‘est valable
qu‘en cas de vérification de comptabilité effectuée dans les conditions fixées par les articles 190
et 191 du CID et ne peut par conséquent être étendue aux régularisations opérées par les
Inspections des Impôts.
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LES PROCEDURES CONTENTIEUSES

LE CONTENTIEUX DE L'IMPOT
Article 328
Les réclamations relatives aux impôts, taxes, droits ou amendes établis par le service des impôts,
ressortissent au recours contentieux, lorsqu‘elles tendent à obtenir, soit la réparation d‘erreurs
commises dans l‘assiette ou le calcul des impositions, soit le bénéfice d‘un droit résultant d‘une
disposition législative ou réglementaire.
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Procédure préalable auprès de l'administration des impôts
Article 329
Modifié par l’article 59 de la loi de finances pour 2003 et modifié et complété par l’article
42 de la loi de finances pour 2007.
Les réclamations relatives aux impôts, taxes, droits et amendes visés à l‘article 70 ci-dessus,
doivent être adressées selon le cas, au directeur des impôts de la wilaya, au chef du centre des
impôts ou au chef du centre de proximité des impôts, dont dépend le lieu d‘imposition.
Un récépissé est délivré aux contribuables.
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Délais
Article 330
1)- Sous réserve des cas prévus aux paragraphes ci-dessous, les réclamations sont recevables
jusqu‘au 31 Décembre de la deuxième année suivant celle de la mise en recouvrement du rôle ou
de la réalisation des évènements qui motivent ces réclamations.
2)- Le délai de réclamation expire :
- Le 31 Décembre de la deuxième année suivant celle au cours de laquelle le contribuable a reçu
de nouveaux avertissements, dans le cas où à la suite d‘erreur d‘expédition, de tels
avertissements lui ont été adressés par le service des impôts dont il relève ;
- Le 31 Décembre de la deuxième année suivant celle au cours de laquelle le contribuable a eu
connaissance certaine de l‘existence d‘impositions indûment réclamées par suite de faux ou
double emploi.
3)- Lorsque l’impôt ne donne pas lieu à l’établissement d’un rôle, les réclamations sont
présentées
- S‘il s‘agit de contestations relatives à l‘application des retenues effectuées à la source, jusqu‘au
31 Décembre de la deuxième année suivant celle au cours de laquelle ces retenues ont été
opérées ;
- Dans les autres cas, jusqu‘au 31 Décembre de la deuxième année suivant celle au titre de
laquelle l‘impôt est versé.
4)- Abrogé (Art. 15 LF 2013).
5)- Abrogé (Art. 33 LFC 2015).
6)- crée par l’article 45 de la loi de finances pour 2017

285
La réclamation portant contestation d’une décision prononcée sur une demande de
remboursement de crédits de TVA doit être présentée, au plus tard, à l’expiration du
quatrième mois qui suit la date de notification de la décision contestée.
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Forme et contenu des réclamations
Article 331
Modifié par l'article 44 de la LF 2007 - Modifié par l'article 35 de la LF pour 2012
1)- Les réclamations doivent être individuelles.
Toutefois, les contribuables imposés collectivement et les membres de sociétés de personnes qui
contestent les impôts à la charge de la société peuvent formuler une réclamation collective.
2)- Les réclamations ne sont pas soumises aux droits de timbre.
3)- Il doit être présenté une réclamation distincte par lieu d‘imposition.
4)- Sous peine de non recevabilité, toute réclamation doit :
- mentionner la contribution contestée ;
- indiquer, à défaut de la production de l‘avertissement, le numéro de l‘article du rôle sous lequel
figure cette contribution et, dans le cas où l‘impôt ne donne pas lieu à l‘établissement d‘un rôle,
être accompagnée d‘une pièce justifiant le montant de la retenue ou du versement ;
- contenir l‘exposé sommaire des moyens et les conclusions de la partie ;
- porter la signature manuscrite de son auteur.
Cependant, l‘administration invite le contribuable, par lettre recommandée avec accusé de
réception, à compléter, dans un délai de trente jours à compter de la date de réception, son
dossier de réclamation et à présenter toute pièce justificative citée par ses soins, susceptible
d‘appuyer ses contestations.
Les délais prévus aux articles 76 et 77 ne commencent à courir qu‘à compter de la réception par
l‘administration de la réponse du contribuable.
Si aucune réponse n‘intervient dans le délai de 30 jours susmentionné ou que la réponse demeure
incomplète, le directeur des impôts de la wilaya, le chef du centre des impôts ou le chef du centre
de proximité des impôts notifie une décision de rejet pour irrecevabilité.
Le contribuable, s‘il le juge utile, peut porter cette décision, soit devant la commission de
recours, soit devant le tribunal administratif dans les conditions fixées respectivement par les
articles 80, 81, 81 bis et 82 du code des procédures fiscales.
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Sursis légal de paiement
Article 332
1)- Le contribuable qui, par une réclamation contentieuse introduite dans les conditions fixées
par les articles 72, 73 et 75 du présent code, conteste le bien-fondé ou le montant des impositions
mises à sa charge, peut surseoir à la partie contestée desdites impositions, s‘il réclame avant
l‘intervention de la décision prise sur cette réclamation, le bénéfice des dispositions contenues
dans le présent article, à la condition de constituer des garanties propres à assurer le
recouvrement des droits contestés.
A défaut de constitution de garanties, le contribuable peut surseoir au paiement de la partie
contestée, en s‘acquittant auprès du receveur des impôts compétent, d‘un montant égal à 30%
des impositions objet de litige.
2)- L‘application de cette mesure est réservée uniquement aux réclamations contentieuses issues
de contrôles fiscaux.
Les réclamations se rapportant à des impositions assorties des majorations pour manœuvres
frauduleuses en sont exclues.

286
3)- L‘octroi d‘un sursis légal de paiement a pour effet de différer le recouvrement des droits
restants jusqu‘à l‘intervention de la décision contentieuse.
4)- Le sursis légal de paiement octroyé peut faire l‘objet de dénonciation par l‘autorité
compétente, en cas de survenance d‘événements susceptibles de menacer le recouvrement de la
dette fiscale objet dudit sursis
5)- Le recouvrement des impositions contestées par suite de double emploi ou d‘erreurs
matérielles dûment constatés par l‘administration fiscale est suspendu jusqu‘à l‘intervention de la
décision contentieuse, sans que le contribuable ne soit astreint à la constitution de garanties ou au
paiement du montant de 30% des impositions objet de contentieux.
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Le mandat
Article 333
Toute personne, qui introduit ou soutient pour autrui une réclamation ou un recours devant la
commission compétente, doit justifier d‘un mandat régulier établi sur un imprimé fourni par
l‘administration fiscale, non soumis au droit de timbre, ni à la formalité de l‘enregistrement.
Toute personne titulaire d‘un mandat et qui n‘intervient pas au titre de son activité
professionnelle, est tenue de faire légaliser sa signature auprès des services communaux
habilités.
Toutefois, la production d‘un mandat n‘est pas exigée des avocats régulièrement inscrits au
barreau, non plus des salariés de l‘entreprise concernée. Il en est de même, si le signataire a été
mis personnellement en demeure d‘acquitter les cotisations visées dans la réclamation.
Tout réclamant où auteur d‘un recours domicilié à l‘étranger doit faire élection de domicile en
Algérie.
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Instruction des réclamations - Délai pour statuer
Article 334
Modifié par les articles 59 de la loi de finances 2003, 39 de la loi de finances 2005, 46 de la
loi de finances pour 2007, 36 de la loi de finances pour 2012 et 16 de la loi de finances 2013.
1)- Les réclamations sont instruites par le service ayant établi l‘imposition.
Il peut être statué immédiatement sur les réclamations viciées en la forme, les rendant
définitivement irrecevables, sans préjudice des dispositions de l‘article 95-1 du présent code.
Toutefois, le plaignant peut corriger le vice de forme et revenir devant le service ayant établi
l‘imposition et ce, nonobstant les dispositions de l‘article 95-1 du présent Code applicables dans
le cas de commission d‘erreur apparente lors de l‘établissement des impôts.
2)- Les chefs des centres des impôts et de proximité des impôts statuent sur les réclamations
relevant de leur compétence respective dans un délai de quatre mois à compter de la date de
réception de la réclamation.
Ce délai est fixé à six mois, lorsque la réclamation relève de la compétence du directeur des
impôts de wilaya.
Il est porté à huit mois pour les affaires contentieuses qui requièrent l‘avis conforme de
l‘administration centrale.
Pour les réclamations introduites par les contribuables relevant du régime de l‘impôt forfaitaire
unique, ce délai est ramené à deux mois.
3) Abrogé. (Abrogé par l’art. 36 de la LF 2012)
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287
Réclamation relevant de la compétence de l'Administration centrale
Article 335
Modifié par les articles 25 de la loi de finances pour 2008, 38 de la loi de finances 2012 et 46
de la loi de finances 2015 et l’article 47 de la loi de finances pour 2017
1)- Sans préjudice des dispositions de l‘article 79 ci-dessous, le directeur des impôts de wilaya
statue sur les réclamations contentieuses, et introduites par les contribuables relevant de sa
compétence territoriale.
2)- Sous réserve des dispositions de l‘article 78 du présent code, le chef du centre des impôts
statue au nom du directeur des impôts de wilaya sur les réclamations contentieuses et les
demandes de remboursement de crédits de TVA introduites par les contribuables relevant de son
centre.
Le pouvoir du chef du centre des impôts s‘exerce pour prononcer des décisions contentieuses
portant sur des affaires dont le montant est inférieur ou égal à cinquante millions de dinars
(5.000.000 DA), ainsi que sur des demandes de remboursement des crédits de TVA dont le
montant est inférieur ou égal à cinquante millions de dinars
(50.000.000 DA).
3)- Sous réserve des dispositions de l‘article 78 du présent code, le chef du centre de proximité
des impôts statue au nom du directeur des impôts de wilaya sur les réclamations contentieuses,
introduites par les contribuables relevant de son centre.
Le pouvoir du chef du centre de proximité des impôts s‘exerce pour prononcer des décisions
contentieuses portant sur des affaires dont le montant est inférieur ou égal à
vingt millions de dinars (20.000.000 DA).
4)- Les seuils de compétence repris aux alinéas 1, 2 et 3 du présent article, s‘entendent droits,
amendes et pénalités d‘assiette comprises, découlant d‘une même procédure d‘imposition.
5)- Les décisions rendues respectivement par le directeur des impôts de wilaya, le chef du centre
des impôts et le chef du centre de proximité des impôts, doivent, quelle que soit la nature,
indiquer les motifs et les dispositions des articles sur lesquels elles sont fondées.
La décision contentieuse doit être adressée au contribuable contre accusé de réception.
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Délégation du pouvoir du Directeur des Impôts de Wilaya
Article 336
Le directeur des impôts de wilaya peut déléguer son pouvoir de décision aux agents placés sous
son autorité.
Les conditions d‘octroi de cette délégation sont fixées par décision du directeur général des
impôts.
Le chef du centre des impôts et le chef du centre de proximité des impôts peuvent déléguer leur
pouvoir de décision aux agents placés sous leur autorité.
Les conditions d‘octroi de leurs délégations respectives sont fixées par décision du directeur
général des impôts.
Les délégations de signature suscitées s‘exercent, selon le cas, sur les réclamations contentieuses
ainsi que sur les demandes de remboursements des crédits de TVA.
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Domaine de compétence du Directeur des Impôts de Wilaya
Article 337
1)- Le directeur des impôts de wilaya, le chef du centre des impôts et le chef du centre de
proximité des impôts, sous réserve des dispositions de l‘article 72 du présent Code, se

288
prononcent sur les réclamations relatives aux montants des impositions relevant de leur
compétence respective.
Toutefois, lorsque la réclamation contentieuse porte sur des montants excédant 50.000.000 DA,
l‘avis conforme de l‘administration centrale est requis.
Dans ce cas, le délai pour statuer est porté à huit mois.
Le directeur des impôts de wilaya statue sur les demandes de remboursement des crédits de la
TVA. Il est tenu de requérir l‘avis conforme de l‘administration centrale lorsqu‘elles portent sur
des montants excédant 50.000.000 DA.
2)- Sous réserve des dispositions de l‘article 78 ci-dessous, le chef du centre des impôts et le chef
du centre de proximité des impôts statuent au nom du directeur des impôts de wilaya sur les
réclamations relatives aux impôts, taxes, droits et amendes relevant de leur compétence.
Le pouvoir de statuer du chef du centre des impôts s‘exerce pour prononcer des décisions de
dégrèvement d‘admission partielle ou de rejet portant sur des affaires d‘un montant global
maximum de 10.000.000 DA.
Le pouvoir de statuer du chef du centre de proximité des impôts s‘exerce pour prononcer des
décisions portant sur des affaires d‘un montant global maximum de 5.000.000 DA.
Les seuils de compétence repris aux alinéas 1 et 2 du présent article s‘entendent droits, amendes
et pénalités d‘assiette comprises, découlant d‘une même procédure d‘imposition.
3)- Les décisions rendues respectivement par le directeur des impôts de wilaya, le chef du centre
des impôts ou le chef du centre de proximité des impôts, doivent, quelle que soit leur nature,
indiquer les motifs et les dispositions des articles sur lesquels elles sont fondées.
La décision doit être adressée au contribuable contre accusé de réception.
L‘avis conforme de l‘administration centrale est requis, sur saisine du directeur des impôts de
wilaya, à l‘égard de toute réclamation contentieuse dont le montant excède cent cinquante
millions de dinars (150.000.000 DA).
Le seuil de compétence de l‘administration est apprécié suivant les critères définis par les
dispositions de l‘article 77-4 ci-dessus.
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Procédure devant les commissions de recours
Article 338
Modifié par l'article 49 de la LF 2007 - Modifié par l'article 42 de la LF 2009 - Modifié par
l'article 40 de la LF pour 2012
1)- Le contribuable qui n‘est pas satisfait de la décision rendue sur sa réclamation, selon le cas,
par le directeur des grandes entreprises, le directeur des impôts de wilaya, le chef du centre des
impôts et le chef du centre de proximité des impôts, a la faculté de saisir la commission de
recours compétente prévue aux articles ci-après, dans un délai de quatre (04) mois à compter de
la date de réception de la décision de l‘administration.
2)- Le recours n‘est pas suspensif de paiement.
Toutefois, le réclamant qui saisit la commission de recours bénéficie des dispositions de l‘article
74 du code des procédures fiscales en s‘acquittant à nouveau d‘une somme égale à 20% des
droits et pénalités restant en litige.
3)- Le recours devant la commission ne peut avoir lieu après la saisine du tribunal administratif.
4)- Les recours doivent être adressés par les contribuables au président de la commission de
recours.
Ils sont soumis aux règles de forme prévues aux articles 73 et 75 du présent Code.
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Avis des commissions de recours
Article 339
1)- modifié par l’article 28 de la loi de finance pour 2016
Les commissions de recours émettent un avis sur les demandes des contribuables relatives aux
impôts directs et taxes assimilées ainsi que sur les taxes sur le chiffre d’affaires et tendant à
obtenir, soit la réparation d‘erreurs commises dans l‘assiette ou le calcul de l‘impôt, soit le
bénéfice d‘un droit résultant d‘une disposition législative ou règlementaire.
2)- modifié par l’article 28 de la loi de finance pour 2016
Les commissions de recours doivent se prononcer expressément, par le rejet ou l‘acceptation, sur
les recours dont elles sont saisies dans un délai de quatre (04) mois à compter de la date de
présentation au président de la commission.
Si la commission ne s‘est pas prononcée dans le délai susmentionné, ce silence vaut rejet
implicite du recours.
Dans ce cas, le contribuable peut saisir le tribunal administratif dans le délai de quatre (04) mois
à compter de l‘expiration du délai imparti à la commission pour se prononcer.
3)- modifié par l’article 28 de la loi de finance pour 2016
Les avis rendus par les commissions doivent être motivés et doivent, s‘ils infirment le rapport de
l‘administration, préciser les montants des dégrèvements ou décharges susceptibles d‘être
accordés aux requérants.
Les dégrèvements ou décharges intervenus sont portés à la connaissance du contribuable à
l‘issue de la réunion de la commission par son président.
La décision correspondante est notifiée au contribuable dans un délai d‘un mois par, selon le cas,
le directeur des grandes entreprises, le directeur des impôts de la wilaya.
4)- modifié par l’article 28 de la loi de finance pour 2016
A l‘exception de ceux prononcés en violation manifeste d‘une disposition de loi ou de la
réglementation en vigueur, les avis rendus par la commission de recoure sont exécutoire.
Lorsque l‘avis de la commission a été prononcé en violation manifeste d‘une disposition de loi
ou de la réglementation en vigueur, le directeur des grades entreprises et le directeur des impôts
de wilaya émet une décision de rejet motivée, laquelle devra être notifiée au contribuable.
5)- Créé par l’article 28 de la loi de finance pour 2016
A l‘exception des représentants de l‘administration fiscale, les membres des commissions de
recoures sont désignés pour un mondât de 3 ans, renouvelables.
Il est attribué aux membres des commissions de recoures une indemnité de présence et de
participation dont le montant et les modalités d‘octroi sont fixés par arrêté du ministre chargé des
finances.
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Il est institué les commissions de recours suivantes
Article 340
Créé par l'article 50 de la LF 2007 - Modifié par l'article 43 de la LF 2009 et 49 de la loi de
finances 2015, et modifié par l’article 29 de la loi de finance pour 2016 et article 48 de la loi
de finances pour 2017
1)- Il est institué, auprès de chaque wilaya, une commission de recours des impôts directs et
des taxes sur le chiffres d’affaires, composée comme suit :
- un (1) commissaire aux comptes désigné par le président de la chambre nationale des
commissaires aux comptes, président ;
- Un (1) membre de l‘assemblé populaire de wilaya ;

290
- Un (1) représentant de la direction chargé de commerce de la wilaya ayant le rang de sous-
directeur ;
- Un (1) représentant de la direction chargé de l‘industrie de la wilaya ayant le rang de sous-
directeur ;.
- un (1) représentant de la chambre nationale des commissaires aux comptes ;.
- Un (1) représentant de la chambre algérienne de commerce et de l‘industrie siégeant dans la
wilaya ;
- le directeur des impôts de wilaya, ou selon le cas, le chef de centre des impôts ou le chef de
centre de
En cas de décès, de démission ou de révocation d‘un membre de la commission, il est procédé à
une nouvelle désignation.
La commission peut s‘adjoindre, au besoin, un expert fonctionnaire et qui a voix consultative.
Les fonctions de secrétaire et de rapporteur sont assuré par un agent ayant au moins un grade
d‘inspecteur centrale des impôts, désigné par le directeur des impôts de wilaya.
Les membres de la commission sont soumis aux obligations du secret professionnel prévues par
les articles 65 et suivants du code des procédures fiscales.
La commission est appelé a émettre un avis sur les demandes portant sur les affaires
contentieuses montant total des droits et pénalités (impôts directs et taxes sur le chiffre d‘affaires
est inférieur ou égal à deux million de dinars (20.000.000 DA) et pour lesquelles l‘administration
a préalablement rendu une décision de rejet total ou partiel ;
- les demandes formulées par les contribuables relevant des centres de proximité des impôts.
La commission se réunit sur convocation de son président deux fois par mois
La réunion de la commission ne peut se tenir valablement qu‘en présence de la majorité de ses
membres.
La commission convoque les contribuables ou leurs représentants pour les entendre
A cet effet, elle doit leurs notifier la convocation vingt 20 jours avant la date de la réunion.
Les avis de la commission doivent êtres approuvés à la majorité des membres présents.
En cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante.
Ces avis, signés du président de la commission, sont notifiés par le secrétaire, selon le cas, au
directeur des impôts de la wilaya dans un délai de dix (10) jours, à compter de la date de clôture
des travaux de la commission.
2)- il est institué, auprès de chaque région, une commission de recours des impôts directs et
des taxes sur le chiffre d’affaires composée comme suit :
- Un expert comptable désigné par le président de l‘ordre national des experts comptables,
président
- le directeur régional des impôts ou son représentant ayant ou moins un rang de sous-directeur
- Un représentant de la direction régionale du trésor ayant un rang de sous directeur
- Un (1) représentant de la direction chargé de commerce de la wilaya ayant le rang de sous-
directeur ;
- Un (01) représentant de la direction chargé de l‘industrie de la wilaya de lieu de situation de la
direction régionale des impôts ayant le rang de sous-directeur
- Un (1) représentant de la chambre algérienne de commerce et de l‘industrie ;
- Un (1) représentant de la chambre algérienne d‘agriculture siégeant dans la wilaya
- Un représentant de l‘ordre national des experts comptables ;
En cas de décès, de démission ou de révocation d‘un membre de la commission, il est procédé à
une nouvelle désignation.
La commission peut s‘adjoindre, au besoin, un expert fonctionnaire et qui a voix consultative.
Les fonctions de secrétaire et de rapporteur sont assurées par un agent ayant au moins un grade
d‘inspecteur central des impôts, désigné par le directeur régional des impôts.

291
Les membres de la commission sont soumis aux obligations du secret professionnel prévues par
les articles 65 et suivants du code des procédures fiscales.
La commission est appelé a émettre un avis sur les demandes portant sur les affaires
contentieuses montant total des droits et pénalités (impôts directs et taxes sur le chiffre d‘affaires
est supérieur à deux million de dinars (20.000.000 DA) et inférieure ou égale à soixante dix
millions de dinars (70 000 000.00) pour lesquelles l‘administration a préalablement rendu une
décision de rejet total ou partiel ;
La commission se réunit sur convocation de son président une fois par mois
La réunion de la commission ne peut se tenir valablement qu‘en présence de la majorité de ses
membres
La commission convoque les contribuables ou leurs représentants pour les entendre
A cet effet, elle doit leurs notifier la convocation vingt 20 jours avant la date de la réunion.
Les avis de la commission doivent êtres approuvés à la majorité des membres présents.
En cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante.
Ces avis, signés du président de la commission, sont notifiés par le secrétaire, selon le cas, au
directeur des impôts de la wilaya dans un délai de dix (10) jours, à compter de la date de clôture
des travaux de la commission.
3)- il est institué, auprès du ministère chargé des finances une commission centrale de recoure
des impôts et des taxes sur le chiffres d‘affaires, composée comme suit :
- le ministre chargé des finances ou son représentant dument mandaté, président
- Un (1) représentant du ministère de la justice ayant au mois le rang de directeur
- Un (1) représentant du ministère de commerce ayant au mois le rang de directeur
- Un (1) représentant du ministère de l‘industrie et de la petite et moyenne entreprise ayant au
mois le rang de directeur
- Un (1) représentant de conseil national de comptabilité ayant au mois le rang de directeur
- Un (1) représentant de la chambre de commerce et de l‘industrie
- Un (1) représentant de la chambre nationale de l‘agriculture
- Le directeur des grandes entreprises.
En cas de décès, de démission ou de révocation d‘un membre de la commission, il est procédé à
une nouvelle désignation.
La commission peut s‘adjoindre, au besoin, un expert fonctionnaire et qui a voix consultative.
Le sous directeur chargé des commissions des recours à la direction générale des impôts est
désigné en qualité de rapporteur de la commission
Le secrétariat de la commission est assuré par le service de la direction générale des impôts
Ses membres sont désignes par le directeur générales des impôts
La commission centrale de recours est appelée à émettre un avis sur :
Les recours formulés par les contribuables relevant de la direction des grandes entreprises, et
pour lesquelles cette dernière a préalablement rendu une décision de rejet total ou partiel ;
Les affaires dont le montant total des droits et pénalités (impôts directs et taxes sur le chiffre
d‘affaires est excède soixante dix million de dinars (70.000.000 DA) et pour lesquelles
l‘administration a préalablement rendu une décision de rejet total ou partiel
La commission se réunit sur convocation de son président deux fois par mois
La réunion de la commission ne peut se tenir valablement qu‘en présence de la majorité de ses
membres.
La commission convoque les contribuables ou leurs représentants pour les entendre
A cet effet, elle doit leurs notifier la convocation vingt 20 jours avant la date de la réunion.
La commission peut également entendre le directeur des impôts de wilaya concerné, à l‘effet de
lui fournir des éclaircissements nécessaires aux traitements des affaires contentieuses relevant de
sa compétence territoriale

292
Les avis de la commission doivent êtres approuvés à la majorité des membres présents.
En cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante.
Ces avis, signés du président de la commission, sont notifiés par le secrétaire, selon le cas, au
directeur des impôts de la wilaya compétant ou au directeur des grandes entreprises dans un délai
de vingt (20) jours, à compter de la date de clôture des travaux de la commission.
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Procédure devant le tribunal Administratif
Dispositions générales
Article 341
1)- Les décisions rendues par le directeur des impôts de la wilaya, le chef du centre des impôts et
le chef du centre de proximité des impôts sur les réclamations contentieuses et qui ne donnent
pas satisfaction aux intéressés, ainsi que les décisions prises d‘office en matière de mutation de
cote, conformément aux dispositions de l‘article 95 ci-dessous, peuvent être attaquées devant le
tribunal administratif.
L‘action près du tribunal administratif doit être introduite dans le délai de quatre (4) mois à partir
du jour de la réception de l‘avis par lequel le directeur des impôts de la wilaya notifie au
contribuable la décision prise sur sa réclamation, que cette notification soit faite avant ou après
l‘expiration des délais visés aux articles 76-2 et 77 du code des procédures fiscales.
Peuvent également être portées devant le tribunal administratif compétent, dans le même délai
que ci-dessus, les décisions notifiées par l‘administration après avis émis par les commissions de
recours de daïra, de wilaya et centrale prévues à l‘article 81 bis du présent code.
2)- Tout réclamant qui n‘a pas reçu avis de la décision du directeur des impôts de la wilaya, dans
les délais prévus aux articles 76-2 et 77 ci-dessus, peut soumettre le litige au tribunal
administratif dans les quatre (4) mois qui suivent le délai précité.
3)- Le recours n‘est pas suspensif des droits contestés.
Par contre, le recouvrement des pénalités exigibles se trouve réservé jusqu‘à ce que la décision
juridictionnelle ait été prononcée et soit devenue définitive. Toutefois, le redevable peut surseoir
au paiement de la somme principale contestée, à la condition de constituer des garanties propres
à assurer le recouvrement de l‘impôt.
La demande de sursis de paiement doit être introduite conformément aux dispositions de l‘article
834 du code de procédure civile et administrative. Le tribunal administratif statue par
ordonnance conformément aux dispositions de l‘article 836 du code de procédure civile et
administrative.
Ladite ordonnance est susceptible d‘appel devant le Conseil d‘Etat dans un délai de quinze (15)
jours à dater de sa notification.
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Conditions de forme
Article 342
Modifié par l'article 28 de la LF 2008
1)- Les requêtes doivent être signées par leur auteur lorsqu‘elles sont introduites par un
représentant.
Les dispositions de l‘article 75 ci-dessus sont applicables.
2)- Toute requête doit contenir explicitement l‘exposé des moyens et, lorsqu‘elle fait suite à une
décision du directeur des impôts de la wilaya, être accompagnée de l‘avis de notification de la
décision contestée.

293
3)- Le réclamant ne peut contester devant le tribunal administratif des cotisations différentes de
celles qu‘il a mentionnées dans sa réclamation au directeur des impôts de la wilaya.
Mais dans la limite du dégrèvement primitivement sollicité, il peut faire toutes conclusions
nouvelles à condition de les formuler explicitement dans sa requête introductive d‘instance.
4)- A l‘exception du défaut de signature de la réclamation initiale, les vices de forme prévus à
l‘article 73 ci-dessus peuvent, lorsqu‘ils ont motivé le rejet d‘une réclamation par le directeur des
impôts de la wilaya, être utilement couverts dans la requête adressée au tribunal administratif.
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Supplément d'instruction, contre vérification et expertise
Article 343
1)- Les seules mesures spéciales d'instruction qui peuvent être prescrites en matière d'impôts
directs et de taxes sur le chiffre d‘affaires sont la contre vérification et l'expertise.
2)-Abrogé.
3)- Dans le cas où le tribunal administratif juge nécessaire d'ordonner une contre vérification,
cette opération est faite, en présence du réclamant ou de son représentant, par un agent du service
des impôts autre que celui qui a procédé au premier contrôle.
L‘agent chargé de la contre vérification est désigné par le directeur des impôts de wilaya.
Le jugement ordonnant cette mesure fixe la mission de l‘agent et le délai dans lequel il doit
effectuer sa mission.
L'agent chargé de la contre vérification rédige un rapport, mentionne les observations du
réclamant, les résultats de son contrôle et donne son avis.
Le directeur des impôts de wilaya procède au dépôt du rapport auprès du greffe du tribunal
administratif qui a ordonné cette mesure. .
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L’expertise
Article 344
1)- L‘expertise peut être ordonnée par le tribunal administratif, soit d‘office, soit sur la demande
du contribuable ou sur celle du directeur des impôts.
Le jugement ordonnant cette mesure d‘instruction fixe la mission des experts.
2)- L‘expertise est faite par un seul expert nommé par le tribunal administratif. Toutefois, elle est
confiée à trois (03) experts si l‘une des parties le demande.
Dans ce cas, chaque partie désigne son expert et le troisième est nommé par le tribunal
administratif.
3)- Ne peuvent être désignés comme experts, les fonctionnaires qui ont pris part à l‘établissement
de l‘impôt contesté, ni les personnes qui ont exprimé une opinion dans l‘affaire litigieuse ou qui
ont été constituées représentants par l‘une des parties au cours de l‘instruction.
4)- Chaque partie peut demander la récusation de l‘expert du tribunal administratif et de celui de
l‘autre partie.
Le directeur des impôts de la wilaya ayant qualité pour introduire la demande de récusation au
nom de l‘administration.
La demande doit être motivée, et adressée au tribunal administratif dans un délai de huit (8) jours
francs à compter de celui où la partie a reçu notification du nom de l‘expert dont elle en
entreprend la récusation et, au plus tard, dès le début de l‘expertise.
Elle est jugée d‘urgence après mise en cause de la partie adverse.
5)- Dans le cas où un expert n‘accepte pas ou ne remplit pas la mission qui lui a été confiée, un
autre est désigné à sa place.
6)- L‘expertise est dirigée par l‘expert nommé par le tribunal administratif.

294
Il fixe le jour et l‘heure du début des opérations et prévient le service fiscal concerné ainsi que le
réclamant et le cas échéant, les autres experts, au moins dix (10) jours à l‘avance.
7)- Les experts se rendent sur les lieux en présence du représentant de l'administration
fiscale et du réclamant et/ou de son représentant.
Ils remplissent la mission qui leur a été confiée par le tribunal administratif.
L'agent de l'administration rédige un procès-verbal et y joint son avis.
Les experts rédigent, soit un rapport commun, soit des rapports séparés.
8)- Le procès-verbal et les rapports des experts sont déposés au greffe du tribunal administratif
où les parties dûment avisées peuvent en prendre connaissance pendant un délai de vingt (20)
jours francs.
9)- Les modalités de prise en charge des frais d‘expertise sont celles édictées par les dispositions
du code de procédure civile et administrative.
10)- Si le tribunal administratif estime que l‘expertise a été incorrecte et incomplète, il peut
ordonner une nouvelle expertise complémentaire qui est faite dans les conditions spécifiées ci-
dessus.
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Le désistement
Article 345
Modifié par l'article 30 de la LF 2008
1)- Tout réclamant qui désire se désister de sa demande, doit le faire connaître avant le jugement,
par lettre, sur papier libre, signée par lui-même ou par son représentant.
2)- L‘intervention qui est admise de la part de ceux qui justifient d‘un intérêt à la solution d‘un
litige en matière d‘impôts et taxes ou d‘amendes fiscales doit être formulée sur papier libre avant
le jugement.
---------------oo00oo----------------
Conclusions reconventionnelles du Directeur des Impôts de wilaya
Article 346
Modifié par l'article 31 de la LF 2008
Le directeur des impôts de la wilaya, peut au cours de l‘instance, présenter des conclusions
reconventionnelles tendant à l‘annulation ou à la réformation de la décision prise sur la
réclamation primitive.
Ces conclusions sont communiquées au réclamant.
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Procédures civiles et administratives
Article 347
Les affaires portées devant la juridiction administrative sont jugées conformément aux
dispositions de la loi portant code des procédures civiles et administratives.

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Procédures devant le Conseil d'Etat
Article 348

295
Les jugements rendus par les juridictions administratives, peuvent être attaqués devant le conseil
d‘Etat par voie d‘appel dans les conditions et suivant les procédures prévues par la loi portant
code des procédures civiles et administratives.
Le directeur chargé des Grandes Entreprises et le directeur des impôts de wilaya, dans leur
domaine de compétence respectif, peuvent faire appel des arrêts de la chambre administrative
rendus en matière d‘impôts directs et de taxes de toute nature assis par le service des impôts.
Le délai imparti pour saisir le conseil d‘Etat court, pour l‘administration fiscale, à compter du
jour de la notification faite au service fiscal concerné.
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LE RECOURS GRACIEUX
Article 349
L'autorité administrative connait, conformément aux lois et règlements en vigueur, des demandes
tendant à obtenir de sa bienveillance à titre gracieux, en cas d'indigence ou de gène mettant les
redevables dans l'impossibilité de se libérer envers le Trésor, remise ou modération d'impôts
directs régulièrement établis, de majorations d'impôts ou d'amendes fiscales.
Elle statue, également, conformément aux lois et règlements, sur les demandes des receveurs
tendant à l'admission en non-valeur des cotes irrécouvrables, à l'admission en surséance ou à une
décharge de responsabilité.
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Demande des Contribuables
Article 350
Modifié par les articles 40 de la loi de finances 2005, 44 de la loi de finances 2009, 48 de la
loi de finances pour 2011 et 42 de la loi de finances 2012.
1)- Les contribuables peuvent, en cas d‘indigence ou de gêne les mettant dans l‘impossibilité de
se libérer envers le Trésor, solliciter la remise ou la modération des impôts directs régulièrement
établis.
Ils peuvent également solliciter la remise ou la modération de majoration d‘impôts ou d‘amendes
fiscales qu‘ils ont encourues pour inobservation des prescriptions légales.
Les demandes doivent être adressées au directeur des impôts de la wilaya dont dépend le lieu de
l‘imposition et être accompagnées de l‘avertissement ou, à défaut, de la production de cette
pièce, indiquer le numéro de l‘article du rôle sous lequel figure l‘imposition qu‘elles concernent.
Elles peuvent être soumises à l‘avis du président de l‘assemblée populaire communale, lorsqu‘il
s‘agit de demandes concernant les impôts et taxes affectés au budget des communes.
Ces remises ou modérations sont accordées au redevable de bonne foi suivant des éléments
devant être recherchés dans sa ponctualité habituelle, au regard de ses obligations fiscales, ainsi
que dans les efforts consentis pour se libérer de sa dette.
L‘administration fiscale ne peut accorder, en cas de fraude, remise ou modération des impôts,
pénalités et amendes fiscales encourus en matière fiscale.
2)- Ces demandes sont examinées sous réserve des limitations et conditions suivantes :
- en matière de taxes sur le chiffre d‘affaires, les amendes établies en application de l‘article 128
du CTCA ne peuvent faire l‘objet, en tout ou partie, d‘une remise gracieuse de la part de
l‘administration.
La remise ou modération de pénalités en matière de taxes sur le chiffre d‘affaires ne peut être
sollicitée par le redevable qu‘après règlement des droits en principal;
- les remises des amendes fiscales édictées par le Code des impôts indirects, consenties par
l‘administration, ne doivent pas avoir pour effet de ramener l‘amende infligée au contrevenant à

296
un chiffre inférieur au montant de l‘indemnité de retard qui serait exigible s‘il était fait
application des dispositions de l‘article 540 de ce même Code.
3)- Le pouvoir de statuer sur les demandes des contribuables est dévolu au :
- directeur régional des impôts territorialement compétent, après avis de la commission instituée
à cet effet, à l‘échelon régional, lorsque la somme demandée en remise ou en modération excède
5.000.000 DA ;
- directeur des impôts de wilaya, après avis de la commission instituée à cet effet, à l‘échelon de
wilaya, lorsque la somme demandée en remise ou en modération est inférieure ou égale à
5.000.000 DA.
La création, la composition et le fonctionnement des commissions précitées sont fixés par
décision du directeur général des impôts.
Les décisions prises par le directeur des impôts de wilaya sont susceptibles de recours devant le
directeur régional des impôts territorialement compétent. Les décisions sont notifiées aux
intéressés dans les conditions fixées par l‘article 292 du code des impôts directs et taxes
assimilées.
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Le pouvoir de statuer sur ces demandes est dévolu
Article 351
Créé par l’article 18 de la LF 2013
1)- L'administration peut accorder, sur la demande du contribuable et par voie contractuelle, une
atténuation d'amendes fiscales ou de majorations d'impôts.
Le pouvoir de statuer sur ces demandes est dévolu :
- au directeur des impôts de wilaya après qu'elles aient été soumises à la commission prévue à
l'article 93 du présent code lorsque le montant total des amendes fiscales et pénalités, pour lequel
la remise conditionnelle est sollicitée, est inférieur ou égal à la somme de 5.000.000 DA ;
- au directeur régional des impôts après qu'elles aient été soumises à la commission prévue à
l'article 93 du présent code lorsque le montant total des amendes fiscales et pénalités, pour lequel
la remise conditionnelle est sollicitée, excède la somme de 5.000.000 DA.
2)- Pour bénéficier de ce dispositif, le contribuable est tenu de formuler une demande écrite
auprès de l'autorité compétente, par laquelle il sollicite une remise conditionnelle.
L'administration fiscale notifie, dans un délai maximum de trente (30) jours, une proposition de
remise conditionnelle au contribuable par lettre recommandée contre accusé de réception dans
laquelle est mentionnés le montant proposé à la remise ainsi que l'échéancier des versements de
l'imposition.
Un délai de réponse de trente (30) jours est accordé au contribuable pour faire parvenir son
acceptation ou son refus.
En cas d'acceptation par le contribuable, une décision de remise conditionnelle est notifiée à ce
dernier par lettre recommandée contre accusé de réception.
Lorsqu'une remise conditionnelle est devenue définitive après accomplissement des obligations
qu'elle prévoit et approbation de l'autorité compétente, aucune procédure contentieuse ne peut
plus être engagée ou reprise pour remettre en cause les pénalités et amendes qui ont fait l'objet de
cette remise ou les droits y rattachés.
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Demande des Receveurs des impôts
Article 352
Modifié par l'article 44 de la LF 2009) (Modifié par l'article 43 de la LF pour 2012

297
1)- Les receveurs des impôts peuvent, à partir de la cinquième (05) année qui suit la date de mise
en recouvrement du rôle, demander l‘admission en non-valeur des cotes irrécouvrables.
Les motifs et les justifications de l‘irrécouvrabilité seront précisés par voie réglementaire.
L‘admission en non-valeur a pour seul effet de décharger le receveur des impôts de sa
responsabilité, mais ne libère pas les contribuables à l‘égard desquels l‘action coercitive doit être
reprise, s‘ils reviennent à meilleure fortune, tant que la prescription n‘est pas acquise.
Le pouvoir de statuer sur les demandes est dévolu au directeur régional des impôts et au
directeur des impôts de la wilaya selon les modalités et le degré de compétence fixés à l‘article
93 du code des procédures fiscales.
2)- A l‘issue de la dixième année qui suit la date de mise en recouvrement du rôle, les côtes qui
n‘ont pu être recouvrées font l‘objet d‘une admission en surséance.
La surséance est prononcée par le directeur des impôts de wilaya.
3)- Peuvent seules, faire l‘objet de demandes en décharge ou en atténuation de responsabilité, les
cotes qui, ayant figuré sur des états de cotes irrécouvrables, ont été rejetées desdits états.
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DEGREVEMENT D'OFFICE - DEGREVEMENTS - COMPENSATIONS
Dégrèvement d'office
Article 353
1)- Le directeur des impôts de wilaya, le chef de centre des impôts et le chef du centre de
proximité des impôts, selon le cas et dans le domaine de leur compétence respective, peuvent
prononcer, en tout temps et d‘office, le dégrèvement des cotes ou portion de cotes portant sur les
contributions et taxes à l‘égard desquelles les services ont dûment relevé des erreurs manifestes
commises lors de leur établissement.
Ces dégrèvements peuvent entrainer des mutations d‘office de cotes aux profits des nouveaux
contribuables
2)- Les dégrèvements et mutations de cote prévus au paragraphe 1er ci-dessus, peuvent être
proposés par les inspecteurs des impôts et les receveurs.
3)- Les propositions formulées par les receveurs dans les conditions prévues au paragraphe 2 ci-
dessus, sont portées sur des relevés qu‘ils adressent à l‘inspection des impôts pour suite à donner.
4) - Abrogé par l’article 52 de la loi de finances pour 2007.
5) - Abrogé par l’article 52 de la loi de finances pour 2007.
6) - Abrogé complété par l’article 59 de la loi de finances pour 2003 et abrogé par l’article
52 de la loi de finances pour 2007
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Dégrèvements - compensations
Article 353-a
1)- Lorsqu‘un contribuable demande la décharge ou la réduction d‘une imposition quelconque,
l‘administration peut, à tout moment de la procédure et nonobstant les délais généraux de
prescription de l’action de l’administration, fixés par le présent code pour chaque droit,
impôt ou taxe, opposer toutes compensations, dans la limite de l’imposition contestée, entre
les dégrèvements constatées au cours de l‘instruction dans l‘assiette ou le calcul de l‘imposition
contestée.
2)- Nonobstant les dispositions du paragraphe 1er, lorsque la réclamation concerne les
évaluations foncières des propriétés bâties, la compensation s‘exerce entre les impositions
afférentes aux divers éléments de la propriété ou d‘un établissement unique cotisés sous l‘article
du rôle visé dans la réclamation, même s‘ils sont inscrits séparément à la matrice cadastrale.

298
Remarque
Compensation
En vertu des dispositions de l‘article 96-1° du CPF, l‘administration est autorisée en toute phase
de recours contentieux, à réparer les omissions constatées dans l‘assiette des impôts et taxes
objet de contestation, en procédant à des redressements fiscaux qui viendront en diminution des
dégrèvements devant être accordés à la partie requérante.
Cependant, cette faculté ne peut être appliquée que dans la limite de quatre ans, en matière de
Taxes sur le Chiffre d‘Affaires (CTCA), des Impôts Indirects (CII), des droits d‘enregistrement
et de timbre. Seuls les impôts directs et taxes assimilées bénéficient de la procédure de
compensation au-delà de la période quadriennale, constituant ainsi une situation anachronique,
dans la mesure où certaines catégories de taxes et impôts (CTCA, CII,…etc) représentent des
détentions pour compte, dont le redevable légal n‘assure que la collecte de ses droits.
A ce titre, elle a élargir le recours à la procédure de compensation au-delà de la période de
reprise de quatre ans, à l‘égard de tous les impôts et taxes et non uniquement en matière d‘impôts
directs, telles que prévues par les dispositions actuelles de l‘article 96 du CPF, tout en précisant
que la compensation s‘opère dans la limite de l‘imposition contestée, dans la mesure où
l‘exercice de la procédure en question ne peut donner lieu à l‘émission de nouveaux rôles
d‘imposition, mais à la diminution des dégrèvements devant être accordés à la partie requérante.
Le code des procédures fiscales prévoit en son article 96-1 la compensation contentieuse exercée
par le Directeur des impôts lors de l‘instruction des dossiers contentieux.
En effet, lorsqu‘un contribuable sollicite la décharge ou la réduction d‘une imposition donnée,
l‘administration fiscale peut effectuer la compensation dans la limite de l‘imposition contestée,
entre d‘une part, les dégrèvements reconnus justifiés et d‘autre part, les insuffisances ou
omissions de toutes natures constatées au cours de l‘instruction dans l‘assiette ou le calcul de
l‘imposition concernée.
En revanche, aucun texte fiscal n‘organise la compensation susceptible d‘être mise en œuvre par
les receveurs pour le recouvrement des impositions exigibles.
En effet, la situation fiscale des contribuables qui étaient à la fois débiteurs d‘un impôt et
détenteurs d‘une créance sur le trésor faisaient l‘objet de régularisation suivant deux procédures
distinctes, l‘une pour le recouvrement de la dette fiscale, initiée par le receveur des impôts et
l‘autre pour la décharge ou la restitution d‘impôt accordée par voie contentieuse.
Pour remédier à cette situation, qui est à l‘origine de lourdeurs et d‘allongement des délais de
traitement, la loi de finances pour 2017 a créé au sein du code de procédures fiscales un article
144 ter qui introduire une disposition relative à la compensation en matière de recouvrement
fiscal.
En effet, en dispensant chacune des parties (administration /contribuable) d‘un versement des
montants, ce mécanisme permet de réaliser un apurement total ou partiel des créances fiscales
croisées.
Par ailleurs, il est signalé que le recours à ce dispositif s‘effectuera, d‘une part, dans le cadre du
respect d‘une procédure consistant à notifier au redevable un avis l‘informant de sa mise en
œuvre et, d‘autre part, de la possibilité offerte au contribuable de contester les effets de
l‘exercice par le receveur de cette compensation.
Autrement
Il s’agit des mesures de renforcement des garanties des contribuables
Octroi au Receveur des impôts la possibilité d‘exercer la compensation à condition de notifier au
redevable un avis lui précisant la nature et le montant des sommes affectées au paiement de la
créance constatée dans ses écritures

299
- Le receveur des impôts compétent peut affecter au paiement des impôts, droit, taxes ou/et
pénalités dues par un redevable, les remboursements, dégrèvements ou restitutions d‘impôts,
droits, taxes, ou pénalités constatés au bénéfice de celui-ci.
- Lorsque le receveur des impôts a exercé la compensation, ce dernier est tenu de notifier au
redevable un avis lui précisant la nature et le montant des sommes affecté au paiement de la
créance constatée dans ses écritures.
- Les effets de cette compensation peuvent être contestés dans les formes et délais prévues aux
articles 153 et 153bis du CPF
Cadre juridique
Article 53 de la loi de finances pour 2017
Les dispositions de l’article 96 du code des procédures fiscales sont modifiées et rédigées
comme suit :
Article 96
1)- Lorsqu‘un contribuable demande … … … (sans changement jusqu‘à) … … …, nonobstant
les délais généraux de prescription de l’action de l’administration, fixés par le présent code
pour chaque droit, impôt ou taxe, opposer toutes compensations, dans la limite de
l’imposition contestée, entre les dégrèvements … … … (sans changement jusqu‘à) … … …
constatées dans l‘assiette ou le calcul de l‘imposition, au cours de l‘instruction de la demande.
2)- Nonobstant les dispositions … … … (sans changement) … … … ».
Rédaction nouvelle
Dégrèvements - compensations
Article 96
1)- Lorsqu‘un contribuable demande la décharge ou la réduction d‘une imposition quelconque,
l‘administration peut, à tout moment de la procédure et nonobstant les délais généraux de
prescription de l’action de l’administration, fixés par le présent code pour chaque droit,
impôt ou taxe, opposer toutes compensations, dans la limite de l’imposition contestée, entre
les dégrèvements constatées au cours de l‘instruction dans l‘assiette ou le calcul de l‘imposition
contestée.
2)- Nonobstant les dispositions du paragraphe 1er, lorsque la réclamation concerne les
évaluations foncières des propriétés bâties, la compensation s‘exerce entre les impositions
afférentes aux divers éléments de la propriété ou d‘un établissement unique cotisés sous l‘article
du rôle visé dans la réclamation, même s‘ils sont inscrits séparément à la matrice cadastrale.
Article 56 de la loi de finances pour 2017
Il est créé au sein du code de procédures fiscales un article 144 ter, rédigé comme suit :
Article 144 ter
Le receveur des impôts compétent peut affecter au paiement des impôts, droit, taxes ou/et
pénalités dues par un redevable, les remboursements, dégrèvements ou restitutions d‘impôts,
droits, taxes, ou pénalités constatés au bénéfice de celui-ci.
Lorsque le receveur des impôts a exercé la compensation prévue à cet article, ce dernier est tenu
de notifier au redevable un avis lui précisant la nature et le montant des sommes affecté au
paiement de la créance constatée dans ses écritures.
Les effets de cette compensation peuvent être contestés dans les formes et délais prévues aux
articles 153 et 153bis du CPF.
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Les dégrèvements contentieux et les mutations de cotes
Article 353-b

300
1)- Les dégrèvements contentieux et les mutations de cotes portant sur les impôts directs,
entraînent de plein droit, les dégrèvements et mutations de cotes correspondants aux taxes
établies, d‘après les mêmes bases au profit de l‘Etat et des collectivités locales.
Par dérogation à l‘alinéa précédent, les décisions portant exemption permanente ou temporaire
de la taxe d‘assainissement n‘entraînent le dégrèvement correspondant de la taxe perçue au profit
des collectivités locales en rémunération des services rendus que si les dispositions législatives,
concernant cette taxe, le prévoient expressément.
2)- Le contentieux des taxes locales dont l‘établissement est assuré par le service des impôts est
tant en première instance qu‘en appel, suivi par ce service.
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Les frais d’expertise sont supportés par la partie qui est déboutée de son action.
Article 353-c
1)- Le contribuable ne peut prétendre au remboursement d‘autres frais, ni à l‘allocation de
dommages et intérêts ou d‘indemnités quelconques.
2)- Les frais d‘expertise sont supportés par la partie qui est déboutée de son action.
Toutefois, lorsqu‘une des parties obtient partiellement gain de cause, elle participe aux frais dans
des proportions fixées par la décision judiciaire compte tenu de l‘état du litige au début de
l‘expertise.
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Les avis et notifications relatifs aux réclamations et dégrèvements
Article 353-d
1)- A l‘exception des convocations à l‘audience du tribunal administratif, tous les avis et
notifications relatifs aux réclamations et dégrèvements en matière d‘impôts directs et des taxes
assimilées sont adressés aux contribuables dans les conditions fixées à l‘article 292 du code des
impôts directs et taxes assimilées.
2)- La notification est valablement faite au domicile réel de la partie alors même que celle-ci
aurait constitué mandataire et élu domicile chez ce dernier. Si le contribuable est domicilié hors
d‘Algérie, la notification est faite au domicile élu en Algérie par l‘intéressé sous réserve de
toutes autres procédures spéciales.
3)- Les motifs des décisions de rejet total ou partiel sont reproduits dans la notification adressée
au contribuable.
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Les frais remboursés
Article 353-e
1)- Les dégrèvements de toute nature acquis, les frais remboursés au contribuable ainsi que les
frais d‘expertise mis à la charge de l‘administration sont supportés :
- soit par le trésor, s‘il s‘agit d‘impôts, taxes ou amendes perçus au profit de l‘Etat ;
- soit par le fonds commun des collectivités locales, s‘il s‘agit d‘impositions ou taxes donnant
lieu à un prélèvement pour frais de non valeurs au profit de cet organisme.
Ils font l‘objet de certificats qui sont établis par le Directeur des Impôts de la Wilaya pour servir
de pièces justificatives aux agents du service de recouvrement.
2)- Lorsque le tribunal administratif annule une décision portant décharge ou réduction d‘impôts
directs ou de taxes assimilées, ou met des frais à la charge d‘un contribuable, le directeur des
impôts de la wilaya établit un titre de perception qui est recouvré par le receveur des

301
contributions diverses et dont le montant est exigible selon la procédure applicable en matière
d‘impôts et taxes.
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Dégrèvements spéciaux
Article 353-f
Les contribuables peuvent obtenir le dégrèvement de la taxe foncière :
1)- en cas de désaffectation de l‘immeuble par décision de l‘autorité administrative pour des
motifs liés à la sécurité des personnes et des biens et de l‘application des règles de l‘urbanisme ;
2)- en cas de perte de l‘usage total ou partiel de l‘immeuble consécutivement à un évènement
extraordinaire ;
3)- en cas de démolition même volontaire de la totalité ou d‘une partie d‘un immeuble bâti à
partir de la date de la démolition.
La réclamation doit être présentée à l‘administration fiscale au plus tard le 31 décembre de la
deuxième année suivant celle de la réalisation de l‘événement qui motive la réclamation.
---------------oo00oo----------------
Le dégrèvement total ou partiel de la taxe foncière est accordé au contribuable, en cas de
disparition d’un immeuble
Article 353-g
Le dégrèvement total ou partiel de la taxe foncière est accordé au contribuable, en cas de
disparition d‘un immeuble ou partie d‘immeuble non bâti par suite d‘un événement
extraordinaire, à partir du 1er jour du mois suivant la réalisation de la disparition.
Le dégrèvement est subordonné à la présentation d‘une réclamation à l‘administration fiscale au
plus tard le 31 Décembre de la deuxième année suivant celle de la réalisation de la disparition.
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LE CONTENTIEUX REPRESSIF
Article 353-h
1)- Les poursuites en vue de l‘application des sanctions pénales prévues par les Codes fiscaux
sont engagées sur la plainte du directeur des impôts de wilaya.
2)- Ces plaintes ne peuvent être entreprises, à l‘exception de celles portant sur les infractions
relatives aux droits de garantie et droit de timbre, qu‘après avis conforme de la commission
instituée à cet effet, auprès de la direction régionale des impôts compétente
dont relève la direction des impôts de wilaya.
La création, la composition et le fonctionnement de la commission régionale sont fixés par
décision du directeur général des impôts.
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Retirait de la plainte
Article 353-i
Le directeur des grandes entreprises et le directeur des impôts de wilaya peuvent retirer la plainte
en cas de paiement de 50 % des droits simples et pénalités objet de la poursuite pénale et la
souscription d‘un échéancier de paiement fixé comme suit :
- un délai de paiement de six (6) mois lorsque le montant de la dette fiscale est inférieur à
20.000.000 DA ;

302
- un délai de douze mois lorsque le montant de la dette fiscale est supérieur à 20.000.000
DA et inférieur à 30.000.000 DA ;
- un délai de dix-huit mois lorsque le montant de la dette fiscale excède 30.000.000 DA.
Le retrait de la plainte éteint l‘action publique, conformément à l‘article 6 du Code de procédure
pénale.
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Contentieux Procédure de taxation d'office
Article 353-k
La procédure de la taxation d’office :
Les cas où la procédure de l‘évaluation d‘office des bases d‘imposition du redevable peuvent
être envisagés ainsi que les formes et moyens à mettre en œuvre à ce titre, sont les suivants :
1)- Cas de taxation d’office:
Les cas de taxation d’office sont développés ci-après :
L’opposition au contrôle
L‘opposition au contrôle s‘applique lorsque le contrôle ne peut avoir lieu du fait du redevable ou
du fait de tiers.
Ainsi, l‘impossibilité pour le service d‘effectuer un contrôle peut être liée à l‘opposition du
redevable lui même ou du fait d‘un tiers.
Cette éventualité peut être valablement retenue dans la mesure où l‘intéressé fait manifestement
état de son refus de se soumettre à la vérification du service, usant pour cela, de toutes sortes de
manœuvres.
Toutefois, et compte tenu de la gravité de l‘infraction, le service doit faire preuve de beaucoup
de circonspection pour l‘application de ces dispositions.
En effet, la notion d‘empêchement au contrôle fiscal requiert une disponibilité manifeste du
redevable à faire obstruction aux agents, par attitude délibérée.
Le défaut de comptabilité
Il y a défaut de comptabilité si le redevable ne détient pas de comptabilité régulière ou à défaut,
de livre spécial permettant de justifier le chiffre d‘affaires déclaré.
Le défaut de comptabilité permettant de corroborer les chiffres d‘affaires déclarés entraîne
également la taxation d‘office.
Il demeure entendu que la déclaration du chiffre d‘affaires est en tout état de cause opposable au
redevable, il appartient à ce dernier d‘en justifier l‘exactitude.
L‘absence d‘éléments comptables est de nature à éveiller les doutes du service et par voie de
conséquence, d‘envisager la procédure de l‘évaluation d‘office des bases d‘imposition.
L’inobservation des obligations de déclaration de chiffre d’affaires :
Dans le cas où le redevable n‘a pas souscrit les relevés des chiffres d‘affaires huit jours au plus
tard après que le service l‘ait mis en demeure, par lettre recommandée avec accusé de réception,
de régulariser sa situation, il est procédé à l‘évaluation d‘office.
Les personnes soumises à la TVA doivent selon une périodicité mensuelle ou trimestrielle
déposer auprès du receveur des contributions diverses les relevés des chiffres réalisés.
Le défaut de dépôt de relevé étant une infraction, il n‘est tout de même permis au service de
procéder à la taxation d‘office qu‘après qu‘une mise en demeure d‘avoir à régulariser sa
situation soit faite au redevable.
Le délai de réponse de ce dernier reste toujours fixé à huit (08) jours au delà desquels la
procédure de taxation d‘office peut être valablement utilisée.
La notification de la taxation d’office:

303
La procédure de notification est obligatoire. En conséquence, toute taxation assise à ce titre, doit
faire l‘objet d‘un avis adressé au redevable l‘invitant au règlement du montant retenu.
La procédure de notification au redevable est suivie automatiquement par l‘émission d‘un rôle
immédiatement exigible comportant outre les droits en principal, la pénalité de 25% prévue à
l‘article 115 du code des TCA.
Si le service se trouve, éventuellement, devant des cas de manœuvres frauduleuses nettement
établies il devra faire application des dispositions de l‘article 116-II dudit code, à savoir une
amende de 100% applicable sur l‘intégralité des droits.
Contestation de la taxation d’office :
Introduction des réclamations contentieuses :
L‘imposition d‘office peut faire l‘objet d‘une réclamation devant le Directeur des Impôts de
wilaya compétent qui dispose d‘un délai de quatre (04) mois pour statuer.
Toutefois, lorsque la réclamation porte sur un montant total de droits et pénalités excédant vingt
millions (20.000.000) de dinars, le Directeur des Impôts de Wilaya est tenu de requérir l‘avis
conforme de l‘Administration centrale (Direction Générale des Impôts).
Dans ce cas, le délai susvisé est prorogé de deux (02) mois.
A cet égard, il convient de préciser que le redevable dispose d‘un délai de réclamation qui expire
le 31 décembre de la deuxième année suivant celle de la mise en recouvrement du rôle. Ladite
réclamation doit être présentée dans les mêmes conditions que celles prévues à l‘article 73 du
code des procédures fiscales. Conformément aux dispositions de cet article, la réclamation doit
être rédigée sur papier libre et n‘est soumise à aucun droit de timbre.
Elle doit être individuelle, c‘est à dire qu‘elle ne doit concerner qu‘un contribuable, mais elle
peut être collective dans certains cas.
Pour être recevable, la réclamation doit :
- mentionner avec précision la contribution contestée;
- indiquer à défaut de la production de l‘avertissement le montant du versement;
- contenir l‘exposé sommaire des moyens ainsi que les conclusions du réclamant. le droit de
saisine des commissions de recours:
Le contribuable, non satisfait, de la décision de rejet total ou partiel, notifié, selon le cas, par le
Directeur des impôts de la wilaya, le Directeur des grandes entreprises ou le chef de centre des
impôts, a la faculté de saisir le président de la commission de recours compétent, dans un délai
de quatre (04) mois à compter de la réception de la notification de ladite décision.
L’article 81 bis du code des procédures fiscales (CPF), prévoit trois (03) commissions de
recours des impôts directs et taxes assimilées et de la TVA, dont les compétences sont
précisées comme suit:
- Une commission de recours, instituée auprès de chaque Daïra, qui émet des avis sur les
demandes portant sur un montant de cote (droit et pénalités), inférieur ou égal à deux millions
de dinars (2.000.000 DA) ;
- Une commission de recours, instituée auprès de chaque Wilaya, qui émet des avis sur les
demandes portant sur un montant de cote situé entredeux millions de dinars (2.000.000 DA) et
vingt millions de dinars (20.000.000 DA) ;
- Une commission de recours centrale, instituée auprès du ministère chargé des finances,
appelée à émettre un avis d‘une part, sur les demandes dont le montant de la cote est supérieur à
vingt millions de dinars (20.000.000 DA) et d‘autre part sur celles formulées par les
contribuables relevant de la DGE.
Le droit de saisine des juridictions:
Remarque :

304
- Une convocation doit être notifiée au contribuable ou à son représentant, vingt (20) jours avant
la date de la réunion des commissions de recours.
- La saisine des commissions de recours n‘a pas d‘effet suspensif de paiement.
- Le recours devant les commissions de recours ne peut avoir lieu après la saisine du tribunal
administratif.
Le droit de saisine des juridictions:
Les décisions rendues par le directeur des impôts de la wilaya ou par le chef du centre des
impôts sur les réclamations contentieuses et qui ne donnent pas satisfaction aux intéressés,
peuvent être attaquées devant le tribunal administratif.
Cette action doit être introduite dans le délai de quatre (4) mois à partir du jour de la réception
de l‘avis par lequel le directeur des impôts de la wilaya notifie au contribuable la décision prise
sur sa réclamation, qu‘elle soit faite avant ou après l‘expiration des délais prévus pour statuer
sur cette réclamation.
Les décisions notifiées par l‘administration après avis émis par les commissions de recours,
peuvent également être portées devant le tribunal administratif dans le même délai (4 mois).
Il appartient aussi au réclamant qui n‘a pas reçu avis de la décision du directeur des impôts de la
wilaya dans les délais prévus aux articles 76-2 et 77 du CPF, de soumettre le litige au tribunal
administratif dans les quatre (4) mois qui suivent ces délais.
Il est enfin précisé que le recours introduit auprès de la juridiction n‘est pas suspensif du
paiement des droits en principal. Il permet par contre, dans l‘attente de la décision
juridictionnelle, de réserver le recouvrement des pénalités exigibles.
Possibilité da sanction du dépôt tardif des relevés de chiffre d‘affaires:
Le dépôt tardif des déclarations mensuelles ou trimestrielles est soumis obligatoirement à
une taxation avec application des amendes ou des pénalités fiscales proportionnelles fixées
par l’article 115 du code des T.C.A comme suit:
- 10% pour dépôt tardif.
- 25% après que l‘Administration ait mis en demeure le redevable par lettre recommandée avec
avis de réception de régulariser sa situation dans un délai d‘un mois.
Constatation des infractions par procès verbal:
Les infractions aux dispositions relatives à la taxe sur la valeur ajoutée peuvent être établies par
tous les modes de preuve de droit commun ou constatées par procès verbal dressé par les
fonctionnaires compétents en la matière.
A cet égard, l‘article 111 du Code des Taxes sur le Chiffre d‘Affaires énonce «qu‘il n‘est
préjudicié en rien, au droit de l‘administration de constater par procès-verbal, les infractions
commises par le redevable pendant la période ayant donné lieu à l‘évaluation d‘office de ses
bases d‘imposition».
Il y a lieu, à cet égard, de retenir que la possibilité de la mise en œuvre d‘une procédure
judiciaire contre tout contrevenant est ouverte à l‘administration.
Elle lui permettra de réclamer, en sus des pénalités fiscales qu‘elle aura déjà assis, des peines que
seul le juge de l‘impôt peut décider.
Constatation et poursuite des infractions :
Les modalités de constatation et de poursuite des infractions sont prises en charge par le code des
T.C.A (articles 112) et le code des procédures fiscales (article 20).
A cet effet les agents de l‘Administration fiscale peuvent procédera la vérification de
comptabilité des redevables et à effectuer les investigations nécessaires à l‘assiette et au contrôle
de l‘impôt.
Toutefois, la vérification de comptabilité ne peut être entreprise sans que le redevable ait été
préalablement informé par l‘envoi ou la remise avec accusé de réception, d‘un avis de
vérification accompagné de la charte des droits et obligations du contribuable vérifié et qu‘il ait

305
disposé d‘un délai minimum de préparation de 10 jours à compter de la date de réception de cet
avis.
a)- Le procès verbal acte essentiel des poursuites :
En la matière, il y a lieu de préciser que le procès-verbal, reste en matière judiciaire l‘élément
essentiel des poursuites et le moyen matériel de la preuve.
Rédigé par un agent ayant pris part à la constatation de l‘infraction il fait foi en justice jusqu‘à
preuve contraire et jusqu‘à inscription de faux lorsqu‘il est rédigé par deux agents.
Les règles de forme applicables au procès-verbal n‘étant pas reprises par le code des T.C.A, les
services fiscaux doivent se référer aux dispositions des articles 505 et suivants du code des
impôts indirects; ceci en conformité avec les dispositions de l‘article 112 du code des T.C.A
lequel stipule:
« Elles (les infractions) seront poursuivies et jugées dans les règles propres à chacune des
administrations chargées du recouvrement de cette taxe
L’assistance d’un conseil :
Dans tous les cas, les redevables doivent être informés de la faculté qui leur est conférée par la
loi de se faire assister par un conseil de leur choix au cours des vérifications du service et avant
toute proposition de rehaussement ou de taxation.
L‘inobservation de cette règle entraîne un vice de forme de l‘opération de contrôle.
Il convient de préciser, que la «présence du conseil» après qu‘elle ait été rappelée au
contribuable, ne doit pas constituer un frein à l‘action du service.
En effet, il se peut qu‘abusant de cette faculté, certains redevables peuvent opposer l‘absence du
«conseil» dans un but dilatoire.
Le service ne doit s‘attacher qu‘à énoncer d‘une manière claire la possibilité de l‘assistance d‘un
conseil et entreprendre la vérification dans les conditions normales.
Enfin cette déclaration devant être reproduite, et dans tous les cas et sous peine de nullité, dans
les procès-verbaux, avis de vérification et autres exploits.
c)- Délai de réponse à la notification des résultats d’une vérification :
Le contribuable dispose d‘un délai de quarante (40) jours pour faire parvenir ses observations ou
son acceptation. Le défaut de réponse dans ce délai équivaut à une acceptation tacite.
Avant l‘expiration du délai de réponse, l‘agent vérificateur doit donner toutes explications
verbales utiles au contribuable sur le contenu de la notification si ce dernier en fait la demande.
Il peut également, après la réponse, entendre le contribuable lorsque son audition paraît utile ou
lorsque ce dernier demande à fournir des explications complémentaires.
Lorsque l‘agent vérificateur rejette les observations du contribuable, il doit l‘en informer par
correspondance également détaillée et motivée.
Si cette dernière fait ressortir un nouveau chef de redressements ou la prise en compte de
nouveaux éléments non repris dans la notification initiale, un délai de réponse supplémentaire de
quarante (40) jours est accordé au contribuable pour faire parvenir ses observations.
Dans le cadre d‘une vérification ponctuelle, le délai dont dispose le contribuable pour faire
parvenir ses observations ou son acceptation est fixé à trente (30) jours, à compter de la date de
réception de la notification de redressement (art 24 de LF pour 2010).15-3
Sanctions:
Les infractions aux dispositions légales et aux textes réglementaires régissant la taxe sur la
valeur ajoutée sont sanctionnées par des pénalités fiscales ou des peines correctionnelles selon
qu‘il s‘agisse d‘infractions supposées avoir été commises de bonne foi et sans intention de
fraude ou, au contraire, lorsque l‘infraction est due à des manœuvres frauduleuses commises
sciemment.
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306
Avertissement et extrait de rôle
Article 353-l
Abrogés par l’article 200 de la loi de finances 2002. (Dispositions transférées au code de
procédures fiscales).
Doit être remplacé par l’article 144 du CPF
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EXIGIBILITE ET PAIEMENT DE L’IMPOT

Impôts et taxes émis par voie de rôles


Article 354
Modifié par les articles 31 de la loi de finances 1996 et 30 de la loi de finances 2003.
Les impôts directs produits et taxes assimilées visés par le présent code sont exigibles le premier
jour du troisième mois suivant celui de la mise en recouvrement du rôle.
Ces dispositions ne s'appliquent pas dans tous les cas où l'exigibilité de l'impôt est déterminée
par des dispositions spéciales.
De plus, les rôles primitifs d'un même impôt, lorsqu'ils s'appliquent à deux (2) années
consécutives, ne peuvent être émis à moins de six (6) mois d'intervalle.
Le déménagement hors du ressort de la recette des contributions diverses ou de la recette
municipale à moins que le contribuable n'ait fait connaître avec justification à l'appui, son
nouveau domicile et la vente volontaire ou forcée entraînent exigibilité immédiate de la totalité
de l'impôt dès la mise en recouvrement du rôle.
L'émission complémentaire ou supplémentaire d'un rôle d'impôts directs et taxes assimilées est
exigible à compter du trentième (30ème) jour après sa date de mise en recouvrement. Toutefois,
les rôles supplémentaires établis à la suite d'absence ou d'insuffisance de déclaration sont
exigibles quinze (15) jours après la date de notification.
En cas de cession ou de cessation d'entreprise d'exploitation ou de l'exercice d'une profession
non commerciale ou de décès de l'exploitant ou du contribuable, l'impôt sur le revenu global,
l'impôt sur les bénéfices des sociétés et la taxe sur l‘activité professionnelle établie dans les
conditions prévues aux articles 132, 195, et 229 sont immédiatement exigibles pour la totalité.
Sont également exigibles immédiatement pour la totalité, les droits visés aux articles 33, 34, 54,
60 et 74 ainsi que les amendes fiscales sanctionnant les infractions à la réglementation relative
aux impôts directs et taxes assimilées.
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Régime des acomptes provisionnels IRG
Article 355
Modifié par les articles 23 de la loi de finances 1995, 10 de la loi de finances
complémentaire 2010 et 18 de la loi de finances 2011 et 16 de la loi de finances 2017.
1)- En ce qui concerne les contribuables non salariés, qui auront été compris dans le rôle de
l‘année précédente pour une somme excédant mille cinq cent dinars (1.500 DA), l‘impôt sur le
revenu donne lieu, par dérogation aux dispositions de l‘article 354, à deux (2) versements
d‘acomptes du 20 Février au 20 Mars et du 20 Mai au 20 juin de l‘année suivant celle au titre de
laquelle il a été imposé.
Les personnes physiques et assimilées nouvellement installées qui ne figurent pas sur les rôles
doivent acquitter spontanément leurs acomptes provisionnels sur la base des cotisations qui
auraient été mises à leur charge, au cours de la dernière année d‘imposition si elles avaient été

307
imposées pour les bénéfices et revenus, identiques à ceux réalisés au cours de leur première
année d‘activité.
Le montant de chaque acompte est égal à 30 % des cotisations mises à la charge du contribuable
dans les rôles concernant la dernière année au titre de laquelle il a été imposé.
Les acomptes provisionnels sont calculés et versés au receveur des impôts compétent par les
contribuables visés aux articles 20 bis et 26 du présent code, sans avertissement préalable.
Le montant de chaque acompte est égal à 30 % de l‘impôt afférent au bénéfice du dernier
exercice clos à la date de son échéance, ou, lorsqu‘aucun exercice n‘a été clos au cours d‘une
année, au bénéfice de la dernière période d‘imposition.
Pour ces mêmes contribuables, et à titre transitoire pour l‘exercice 2010, l‘impôt sur le revenu
global donne lieu au versement d‘un seul acompte du 15 octobre 2010 au 15 novembre 2010.
Le montant de cet acompte est déterminé par application au bénéfice de la dernière période
d‘imposition, le taux proportionnel de 20%, sous déduction des acomptes éventuellement réglés
au titre du même exercice 2010.
Par dérogation aux dispositions du paragraphe 3 ci-dessous, la liquidation du solde de l‘impôt est
opérée par ces contribuables et le montant y afférent est versé par eux mêmes, sans avertissement
préalable également, sous déduction des acomptes déjà réglés, au plus tard le jour de la remise
des déclarations prévues aux articles 20 ter et 28 du présent code.
Le paiement du solde de liquidation se fait, pour ces mêmes contribuables, au moyen de la
déclaration annuelle dont le verso tient lieu de bordereau- avis de versement.
2)- A défaut de paiement volontaire, le recouvrement des acomptes exigibles est assuré et
poursuivi dans des conditions fixées par le présent code.
Si l‘un des acomptes ci-dessus visés n‘a pas été intégralement versé le 15 Mars et le 15 juin
correspondant, une majoration de 10 % est appliquée aux sommes non réglées et le cas échéant,
prélevée d‘office sur les versements effectués tardivement.
3)- Le solde de l‘impôt, tel qu‘il résulte de la liquidation opérée par le service des impôts directs,
est recouvré par voie de rôles dans les conditions fixées par l‘article 354.
Toutefois, par dérogation aux règles fixées par l‘article 354 ci-dessus, l‘impôt et la majoration
restant dus sont exigibles en totalité dès la mise en recouvrement des rôles, si tout ou partie d‘un
acompte n‘a pas été versé le 15 Mars et le 15 juin correspondant.
4)- Le contribuable qui estime que le montant des acomptes déjà versés au titre d‘une année est
égal ou supérieur aux cotisations dont il sera finalement redevable pourra se dispenser
d‘effectuer de nouveaux versements d‘acomptes prévus pour cette année en remettant au
receveur des contributions diverses chargé du recouvrement des impôts directs du lieu
d‘imposition, quinze (15) jours avant la date d‘exigibilité du prochain versement à effectuer, une
déclaration datée et signée.
Si à la suite de la mise en recouvrement des rôles, la déclaration faite au receveur des
contributions diverses est reconnue inexacte, le contribuable sera passible des sanctions prévues
au paragraphe 2 du présent article.
5)- Un arrêté du ministre chargé des finances modifiera en tant que de besoin, les dates
d‘exigibilité et les périodes de paiement des acomptes provisionnels.
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Régime des acomptes provisionnels applicable aux entreprises de spectacle.
Article356 ter
Créée par l’article 14 de la loi de finances complémentaire 2008.
Nonobstant les dispositions des articles 356-4 et 356 bis, les entreprises qui organisent des
spectacles de façon régulière ou intermittente, sont assujetties au paiement auprès de la recette

308
des impôts du lieu d‘organisation du spectacle, au titre du 1er exercice d‘activité et dans un délai
d‘un jour après la clôture du spectacle, au paiement d‘un acompte provisionnel égal à 20% du
montant des recettes réalisées.
Cet acompte est déductible de l‘IBS ou de l‘IRG, selon le cas.
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Impôts directs et taxes assimilées
Principe général
Article 367
1)- Sous réserve des dispositions particulières prévues à l‘article 107 ci-dessous, le délai imparti
à l‘administration pour la mise en recouvrement des rôles motivés par la réparation des
omissions ou insuffisances constatées dans l‘assiette des impôts directs et taxes assimilées ou par
l‘application des sanctions fiscales auxquelles donne lieu l‘établissement des impôts en cause, est
fixé à quatre (4) ans.
Pour l‘assiette des droits simples et des pénalités proportionnelles à ces droits, le délai de
prescription précité court à compter du dernier jour de l‘année au cours de laquelle est intervenue
la clôture de la période dont les revenus sont soumis à la taxation.
Pour l‘assiette des pénalités fixes à caractère fiscal, le délai de prescription court du dernier jour
de l‘année au cours de laquelle a été commise l‘infraction en cause.
Toutefois, ce délai ne peut en aucun cas, être inférieur au délai dont dispose l‘Administration
pour assurer l‘établissement des droits compromis par l‘infraction en cause.
Le délai de prescription prévu ci-dessus est prorogé de deux (2) ans, dès lors que
l‘administration, après avoir établi que le contribuable se livrait à des manœuvres frauduleuses,
a engagé une action judiciaire à son encontre.
2)- le même délai est imparti à l‘administration pour la mise en recouvrement des rôles
supplémentaires établis en matière de taxes perçues au profit des collectivités locales et de
certains établissements.
Le point de départ de ce délai, étant toutefois fixé, dans ce cas, au 1er Janvier de l’année au
titre de laquelle est établie l’imposition.
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Tout erreur commise, omission ou insuffisance d’imposition doit être réparée
Article 368
1)- Tout erreur commise soit sur la nature, soit sur le lieu d‘imposition de l‘un quelconque des
impôts et taxes établis par voie de rôles peut, sans préjudice du délai fixé à l‘article précédent,
être réparée jusqu'à l‘expiration de la deuxième année suivant celle de la décision qui a prononcé
la décharge de l‘impôt initial.
2)- Toute omission ou insuffisance d‘imposition révélée, soit par une instance devant les
tribunaux répressifs, soit à la suite de l‘ouverture de la succession d‘un contribuable ou de celle
de son conjoint, peut, sans préjudice du délai fixé à l‘article suscité être réparée jusqu'à
l‘expiration de la deuxième année qui suit celle de la décision qui a clos l‘instance ou celle de la
déclaration de succession.
Les impositions établies après le décès du contribuable, en vertu du présent article, ainsi que
toutes autres impositions dues par les héritiers du chef du défunt, constituent une dette déductible
de l‘actif successoral pour la perception des droits de mutation par décès.
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309
Prescription et restitution en matière de revenus de capitaux mobiliers
Article 369
L‘action du Trésor en recouvrement de la retenue à la source applicable aux revenus de capitaux
mobiliers est soumise à la prescription de quatre (04) ans prévue par l‘article 159 ci-dessous, le
délai a pour point de départ la date de l‘exigibilité des droits et amendes.
L‘action en restitution des sommes indûment ou irrégulièrement perçues par suite d‘une erreur
des parties ou de l‘administration est prescrite par un délai de trois (3) ans à compter du jour
du paiement.
Lorsque les droits sont devenus restituables par suite d‘un événement postérieur, le point de
départ de la prescription prévue précédemment est reporté au jour où s‘est produit cet
événement.
La prescription est interrompue par des demandes signifiées après ouverture du droit au
remboursement.
Elle est également interrompue par une demande motivée adressée par le contribuable au
directeur des impôts de wilaya par lettre recommandée avec accusé de réception.
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Action de l'Administration
Article 369-a
Sous réserve des dispositions particulières édictées à l‘article 568 du Code des Impôts Indirects,
l‘action de l‘administration se prescrit conformément aux règles tracées dans les articles 136 à
139 ci-dessous.
Ces dispositions s‘appliquent dans le domaine des lois économiques, pour asseoir et recouvrer
les droits, taxes, redevances, soultes et autres impositions et pour réprimer les infractions aux lois
et règlements qui régissent ces impositions et taxes.
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Le délai par lequel se prescrit l’action de l’administration est fixé à quatre (04) ans
Article 369-b
Le délai par lequel se prescrit l’action de l’administration est fixé à quatre (04) ans :
1)- pour asseoir et recouvrer les impôts et taxes ;
2)- pour réprimer les infractions aux lois et règlements qui régissent ces impôts et taxes.
Toutefois, lorsque le contrevenant est en état d‘arrestation, l‘assignation à fin de condamnation
devant le tribunal compétent doit être donnée dans le délai d‘un (01) mois à compter du jour de
la clôture du procès – verbal.
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Le délai de prescription court
Article 369-c
Le délai de prescription court :
1)- Sous réserve des dispositions prévues au 2° ci-après, à compter du jour de leur exigibilité,
pour asseoir et recouvrer les droits.
2)- pour réprimer les infractions aux lois et règlements qui régissent ces impôts et taxes,
lorsqu‘elles ont été commises après la date d‘exigibilité de l‘impôt, à partir de la date ou ces
infractions ont été commises.
Toutefois, lorsque le contrevenant est en état d‘arrestation, l‘assignation à fin de condamnation
devant le tribunal compétent doit être donnée dans un délai d‘un (01) mois

310
à compter de la date de la clôture du procès- verbal.
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La prescription est interrompue par
Article 369-d
La prescription est interrompue par :
a)- les demandes signifiées ;
b)- le paiement d‘acomptes ;
c)- les procès-verbaux établis selon les règles propres à chacune des administrations habilitées à
verbaliser ;
d)- les reconnaissances d‘infractions signées par les contrevenants ;
e)- le dépôt d‘une pétition en remise de pénalités ;
f)- tout autre acte interruptif de droit commun.
La notification du titre exécutoire visée à l‘article 487 du Code des Impôts Indirects interrompt
également la prescription courant contre l‘administration et y substitue la prescription de droit
commun.
Nonobstant les dérogations prévues à l‘article 488 du Code des Impôts Indirects, la prescription
courant contre l‘administration se trouve valablement interrompue dans les cas visés audit
article, à la date de la première présentation de la lettre recommandée ou titre exécutoire soit à la
dernière adresse du redevable connue de l‘administration, soit au redevable lui même ou son
fondé de pouvoir.
Les pénalités portées par les arrêts ou jugements se prescrivent par cinq (05) ans révolus à
compter de la date de l‘arrêt du jugement rendu en dernier ressort et, à l‘égard des peines
prononcées par les tribunaux, à compter du jour où ils ont acquis l‘autorité de la chose jugée.
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Paiement de l’Impôt
Article 370
Modifié par l’article 15 de la loi de finances complémentaire 2008, et modifié par l’article 7
de la loi de finance pour 2016
Les impôts et taxes visés par le présent code, sont payables en espèces à la caisse du receveur
détenteur du rôle ou suivant tout autre mode de paiement y compris le prélèvement bancaire, le
virement et le télépaiement.
Nouveauté
Suppression de paragraphe « Les modalités de mise en œuvre des dispositions du présent
article sont fixées par voie réglementaire.», qui n’a pas raison d’être au motif que la loi de
finance est suffisamment claire à ce sujet.
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Paiement de l’Impôt
Article 371
1)- Tout versement d‘impôt donne obligatoirement lieu à la délivrance d‘une quittance extraite
du journal à souches réglementaire.
Les receveurs doivent, en outre, émarger les paiements sur leurs rôles à mesure qu‘il leur en est
fait.
2)- Une déclaration de versement est remise gratuitement par le receveur au contribuable pour
justifier du paiement de ses impôts.

311
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Paiement trimestriel des impôts et taxes payés au comptant ou par voie de retenue à la
source
Article 371 bis
Créé par l’article 30 de la loi de finances1995 et modifié par les articles 24 de la loi de
finances 2007 et 22 de la de finances 2009 et abrogé par l’article 17 de la loi de finances
pour 2017
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Dispositions spéciales
Article 371 ter
Créé par l’article 15 de la loi de finances 2002
Nonobstant toutes dispositions contraires, les locations pour la célébration des fêtes ou
l‘organisation des rencontres, séminaires, meetings, de salles ou aires, à l‘exclusion de celles
situées dans les établissements à vocation touristique ou hôtelière, donnent lieu au versement
d‘un acompte à faire valoir sur le montant de l‘impôt sur le revenu global ou l‘impôt sur les
bénéfices des sociétés, selon le cas.
L‘acompte est calculé au taux de 10 % sur le montant brut des recettes réalisées au courant du
mois.
Le versement de l‘acompte s‘effectue auprès de la recette des impôts du lieu de situation de la
salle ou de l‘aire, dans les vingt (20) premiers jours du mois qui suit celui au courant duquel ont
été réalisées les recettes.
Est également assujetti au versement de l‘acompte visé aux paragraphes précédant l‘organisation
de fêtes foraines.
Remarque
Les dispositions de l'article 15 de la loi de finances pour 2002 relatives à la création au sein du
CID d'une section 6 intitulée " dispositions diverses spéciales" et comprenant l'article 371ter qui
institue un acompte provisionnel mensuel et matière d'IRG et d‘IBS.
I)- Institution d'un acompte provisionnel mensuel de l'IRG ou de l'IBS:
L' article 15 de la loi de finances pour 2002 a créé au sein du titre I de la cinquième partie du
code des impôts directs et taxes assimilées, une section 6 intitulée "dispositions spéciales" et
comprenant l'article 371 ter dont le dispositions instituent un acompte provisionnel mensuel de
l'IRG ou de l'IBS , selon le cas, au titre des locations pour célébration de fêtes ou l'organisation
de rencontres, séminaires, meetings, de salles ou aires, à l'exclusion de celles situées dans les
établissements à vocation touristique ou hôtelière.
Il est noté, par ailleurs, que les recettes procurées par l'organisation de fêtes foraines donnent lieu
également au paiement de cet acompte.
II)- Montant de l'acompte:
Le montant de l'acompte à verser est égal à 10% du montant brut des recettes réalisées au courant
du mois.
Le montant total des acomptes versés , durant un exercice est pris en charge pour le calcul de
l'IRG ou de l'IBS selon le cas dû par les contribuables concerné au titre de la même année.
A)- Exemple de calcul en matière d'IRG:
Soit un contribuable possédant une salle qu'il loue pour la célébration des fêtes de mariage.
1)-Calcul de l'acompte:
Le montant des recettes réalisées au titre su mois de janvier de l'année 2002 s'élève à 20.000 DA.

312
L'acompte provisionnel mensuel de l'IRG= 20.000x 10% =2.000 DA qui sera acquitté avant le
20 février 2002 auprès de la recette des impôts du lieu de situation de la salle.
2)- Déductibilité des acomptes:
Le montant déductible est le montant total des acomptes versés durant l'ensemble des mois de
l'année.
IRG dû = Montant de l'IRG dû par le contribuable au titre de l'ensemble des revenus (y compris
les revenus provenant des locations ayant donné lieu au paiement des acomptes)
- La somme des acomptes versés au titre e l'année considérée.
B)- Exemple de l'acompte:
Soit une entreprise relevant de l'IBS qui possède une aire qu'elle loue pour l'organisation de
meetings.
1)- Calcul de l'acompte:
Cette entreprise a réalisé 120.000 DA de recettes au titre de la location de cette aire durant le
mois de janvier 2002.
Le montant de l'acompte provisionnel mensuel de l'IBS est égal à : 120.000 x 10% =12.000 DA
qui sera acquitté avant le 20 février 2002 auprès de la recette des impôts du lieu de situation de
l'aire.
2)- Déductibilité de l'acompte:
Le montant déductible est le montant total des acomptes versés durant l'ensemble des mois de
l'année.
IBS dû = montant de l'IBS dû par l'entreprise ( compte tenu de ses revenus provenant des
locations ayant donné lieu au paiement des acomptes)
- La somme des acomptes versés au titre de l'année considérée.
III)- Cas d'excédent du montant des acomptes sur l'impôt dû:
Dans le cas où le montant des acomptes versés au cours d'une année donnée excède le
montant de l'impôt dû, au titre de cette année, l'excédant peut donner lieu:
- Soit à un report sur l'exercice suivant;
- Soit à un remboursement.
Les règles régissant l'excédent des acomptes provisionnels telles que prévues par la législation
fiscale en vigueur s'appliquent également aux acomptes ainsi institués .
IV)- Date et lieu de l'acquittement de l'acompte:
L'acompte provisionnel mensuel de l'IRG ou de l'IBS est acquitté auprès de la recette des impôts
du lieu de situation de la salle, de l'aire ou de la foire pour les fêtes foraines dans les vingt
premiers jours du mois qui suit celui au courant duquel ont été réalisées les recettes.

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CDI dépôt trimestriel de G n°50
Article 371 quater
Créé par l’article 32 de la loi de finances 2003 et modifié par l’article 25 de la loi de
finances 2007.
Nonobstant les dispositions des articles 129, 358 et 359 du code des impôts directs et taxes
assimilées, les contribuables relevant des centres des impôts dont le montant des droits payés au
cours de l‘année précédente est inférieur à cent cinquante mille dinars (150.000 DA) sont tenus
de souscrire, pour l‘année suivante, leur déclaration et de s‘acquitter trimestriellement des droits
et taxes exigibles dans les dix (10) jours du mois qui suit le trimestre.
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313
OBLIGATIONS DES TIERS ET PRIVILEGES DU TRESOR EN MATIERE D’IMPOTS
DIRECTS
Article 372
Modifiés par l’article 8 de la loi de finances complémentaire pour 2001.
Le rôle régulièrement mis en recouvrement est exécutoire à l‘égard du contribuable qui
y est inscrit, ainsi qu‘à l‘encontre de ses représentants ou ayants cause et de toute personne ayant
bénéficié d‘un mandat ou d‘une procuration permettant l‘exercice d‘un ou plusieurs actes de
commerce.
Remarque
il vous a été demandé de constituer un fichier des redevables non identifiés, non localisés ou
déclarés insolvables et de le communiquer à l‘IGSF en vue de la montée en charge du fichier
national des personnes non localisées aux adresses indiquées (N.L.A.I) pour le compte de la
Direction de l‘Information et de la Documentation (DID).
En retour, il vous sera adressé, après des recherches multicritères, des renseignements
susceptibles d‘aider à localiser ces redevables et à engager l‘action en recouvrement.
Or, il a été constaté que la mesure préconisée n‘a pas atteint les résultats escomptés, au regard de
la persistance d‘un stock de dettes fiscales qui ne cesse d‘évoluer concernant cette catégorie de
contribuables.
A cet égard, pour donner une nouvelle impulsion à cette action et améliorer grandement
l‘apurement des côtes en souffrance, l‘article 08 de la loi de finances complémentaire pour 2001,
serait d‘un apport appréciable conjugué aux autres moyens de coercition à l‘endroit de ces
redevables défaillants.
En effet, suite aux modifications de l‘article 372 du CID, il est désormais possible de poursuivre
les personnes ayant bénéficié d‘une procuration ou d‘un mandat en vue d‘exercer au lieu et place
des véritables titulaires des registres de commerce.
En conséquence, pour répondre aux directives de Monsieur le Directeur Général quant à
l‘apurement des côtes importantes, il vous appartiendra de reprendre les termes de ma note citée
supra et de veiller à l‘avenir pour que le canevas, dont modèle est ci-joint, transmis à l‘IGSF, soit
dûment annoté par la désignation du bénéficiaire de la procuration, puisé du fichier détenu à
votre niveau ou à défaut en procédant par recoupements auprès des études notariales.
Il me sera accusé réception de la présente note.
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Le cessionnaire d’un fonds de commerce
Article 373
Le cessionnaire d‘un fonds de commerce assujetti à l‘impôt peut être rendu responsable,
solidairement avec le cédant, ou avec les ayants droit de celui−ci, des cotisations visées aux
articles 132 et 229 et établies dans les conditions prévues audits articles. Il en est de même du
successeur d‘un contribuable exerçant une profession non commerciale dans les conditions
prévues aux articles 132 et 238.
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Le propriétaire d’un fonds de commerce
Article 374
Le propriétaire d‘un fonds de commerce est solidairement responsable, avec l‘exploitant de cette
entreprise, des impôts directs établis à raison de l‘exploitation de ce fonds.

314
Toutefois, la responsabilité du propriétaire du fonds de commerce n‘est pas mise en cause,
lorsqu‘il apparaît qu‘il n‘y a pas eu de manœuvres tendant à la collusion d‘intérêts entre lui et
l‘exploitant de son fonds ou lorsque ce même propriétaire fournit à l‘administration fiscale toutes
informations utiles tendant à la recherche et à la poursuite de l‘exploitant poursuivi.
Les entreprises et établissements publics, et autres organismes publics concessionnaires du
domaine public, sont solidairement responsables avec les exploitants ou occupants des locaux ou
parcelles situées sur le domaine public concédé, des impôts directs établis à raison de
l‘exploitation industrielle, commerciale ou professionnelle de ces locaux ou parcelles.
A l‘occasion de la location en gérance libre des fonds de commerce à usage ou à caractère
touristique qui leur ont été concédés, les communes concessionnaires sont tenues d‘inclure dans
le cahier des charges institué par la réglementation en vigueur, une clause astreignant les
locataires gérants au versement d‘un cautionnement égal à trois (3) mois de loyer pour garantir le
paiement des impôts et taxes pouvant êtres établis à raison de l‘activité exercée dans les fonds
donnés en gérance.
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Le propriétaire d’un fonds de commerce
Article 375
Les dispositions des articles 373 et 374 sont applicables à tous les impôts, droits, taxes et
produits de toute nature dus à raison de l‘activité exercée dans le fonds de commerce en cause et
recouvrés par le receveur des contributions diverses.
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L’impôt sur le revenu global établi au nom du chef de famille
Article 376
1)- Chacun des époux, lorsqu‘ils vivent sous le même toit, ainsi que leurs enfants mineurs, est
solidairement responsable sur les biens et revenus dont il dispose postérieurement au mariage,
des impositions assises au nom de son conjoint au titre de l‘impôt sur le revenu.
2)- Le recouvrement de l‘impôt sur le revenu global établi au nom du chef de famille tant en
raison de ses revenus personnels que de ceux de ses enfants qui, habitant avec lui, remplissent les
conditions exigées par l‘article 6−1, pour êtres considérés comme étant à sa charge, peut
valablement être poursuivi à l‘encontre de chacun des enfants, mais seulement dans la proportion
correspondant à celle des revenus propres à chacun d‘eux par rapport à l‘ensemble des revenus
imposés au nom du chef de famille.
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Poursuite et responsabilité de l’un des conjoints
Article 377
Pour le recouvrement des impôts, droits et taxes assis au nom de l‘un des conjoints, les
poursuites, saisies et ventes comprises, peuvent être exercées sur les biens acquis par l‘autre
conjoint à titre onéreux depuis le mariage.
Ces biens sont présumés avoir été acquis avec les deniers appartenant au mari ou à la femme
redevable sauf preuve contraire administrée par le conjoint mis en cause.
Les dispositions de l‘alinéa qui précède s‘appliquent, s‘il y a lieu, aux biens acquis à titre
onéreux par les enfants mineurs des conjoints dans les conditions prévues à l‘alinéa ci-dessus.

315
Les poursuites ne sont pas exercées notamment sur les biens de l‘espèce si le conjoint ou les
enfants mis en cause réalisent des revenus personnels imposables, habituellement déclarés et non
disproportionnés avec la valeur de ces biens.
En cas de réclamation relative aux poursuites exercées, les dispositions des articles 397 et 398,
sont applicables.
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Dettes sociales.
Article 378
Les cotisations relatives à l‘impôt sur le revenu global et à la taxe sur l‘activité professionnelle
comprise dans les rôles au nom des associés en nom collectif, conformément aux dispositions de
l‘article 7, n‘en constituent pas moins des dettes sociales.
---------------oo00oo----------------
LE RECOUVREMENT ACCELERE DU PRODUIT DES REDRESSEMENTS
Article 379
Le recouvrement constitue une partie intégrante du processus de lutte contre la fraude fiscale. Il
représente, en effet, l'acte par lequel se concrétise toute action de redressement.
Il convient, par conséquent, d'accorder une priorité totale au recouvrement forcé des cotes
générées par l'action menée par les différents services fiscaux dans le cadre de la lutte contre la
fraude fiscale.
Est considérée comme générée par l'action menée dans le cadre de la lutte contre la fraude
fiscale, toute cote d'impôts et taxes n'ayant pas fait l'objet de déclaration spontanée par les
contribuables, sachant que les redressements résultant de la pratique des manœuvres
frauduleuses seront poursuivis en toute priorité, (ATD -fermeture temporaire des locaux
professionnels - saisie des biens mobiliers ou immobiliers) les rôles les concernant doivent être
dorénavant annotés en conséquence de la mention « manœuvre frauduleuse ».
A l'issue de la période amiable, les poursuites seront engagées immédiatement à l‘encontre des
contribuables qui seront demeurés récalcitrants nonobstant toutes les facilités offertes pour régler
leur dette fiscale. L'ordre de priorité ci-dessous sera respecté au cours de l'année 1997 en ce qui
concerne les restes à recouvrer.
cotes importantes
Les impositions non réglées dans les délais et après la phase amiable dont le montant est
supérieur à 2.000.000 DA et préalablement arrêtées et répertoriées seront inscrites au programme
du 1er Semestre 1997.
Sauf règlement immédiat, les contribuables débiteurs de ces sommes seront poursuivis jusqu‘au
dernier degré par toutes les voies et moyens de droit.
Les annotations seront portées au fur et à mesure sur les rôles et les documents ouverts à cet
effet.
Dans les recettes où le montant des impositions est inférieur au chiffre fixé ci-dessus, les
poursuites seront engagées pour celles dont le montant varie entre 500.000 DA et 2.000.000 DA.
Des dispositions seront prises pour que cette opération particulière soit menée et achevée
dans le délai fixé ci-dessus et un contrôle sera exercé dans le cadre de l’évaluation de la
Recette indiquée ci après.
Impositions résultants des redressements fiscaux
Ces impositions, qu'elles résultent de vérifications de comptabilités ou de régularisations
réalisées par les Inspections des Impôts ou les brigades mixtes de contrôle, doivent faire l'objet,
toujours après la phase amiable qui pourrait être réduite éventuellement, d'une action prioritaire

316
de recouvrement forcé d'autant qu'il s'agit dans beaucoup de cas de fraude fiscale susceptible de
poursuites pénales conformément à l'article 303 du code des impôts directs.
Réévaluations du montant des transactions en matière d'enregistrement et redressements
en matière de timbre.
De nombreuses côtes concernant ces produits sont négligées dans le cadre de l'action coercitive.
Il apparaît impératif que ces impositions fassent l'objet d'une attention particulière en matière de
poursuites qui seront menées jusqu'au dernier degré. En raison de leur nombre restreint l'action
coercitive devra être soutenue et tous les contribuables qui n'auront pas accepté des facilités sous
forme de calendriers, seront poursuivis au plus tard le 31 Décembre 1997.
Forfaits
Les contribuables soumis au régime du forfait et qui n'ont pas réglé leurs échéances trimestrielles
se verront proposer avant l'exercice des poursuites, le règlement à titre de calendrier, de
l'échéance venant à l'expiration et une échéance non réglée en temps utile.
Dans la mesure où le contribuable refuse cette solution, les poursuites seront engagées après
réitération de la proposition.
La réussite du dispositif développé par la Direction Générale des Impôts en matière de lutte
contre la fraude fiscale dépend de deux éléments.
- l'engagement total et permanent des structures impliquées par le dispositif mis en place, qu'elles
soient opérationnelles ou de soutien ;
- la mise en oeuvre coordonnée de toutes les actions contenues dans le dispositif pour
sauvegarder sa cohérence, car toute action mal engagée en réduit nécessairement l'efficacité.
Une action d'information des responsables fiscaux est prévue dés le mois de février courant pour
leur permettre de prendre connaissance de manière précise et détaillée du nouveau
dispositif de lutte contre la fraude fiscale qu'ils auront en charge de mettre en oeuvre .
L'activité des structures opérationnelles fait l'objet de contrôle à plusieurs niveaux et d'une
évaluation permanente.
C'est à ce prix que les insuffisances seront décelées et corrigées à temps et que les résultats
obtenus par chaque structure seront sanctionnés correctement, qu'ils soient négatifs ou positifs.
Il est demandé à chaque responsable de structure fiscale, à quelque niveau qu'il se trouve, de
déployer les efforts attendus de lui et de prendre les initiatives nécessaires pour que l'action de
l'Administration fiscale, en matière de lutte contre la fraude fiscale progresse rapidement, de
manière à atteindre l'objectif qui lui a été assigné.
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La mise en recouvrement du rôle, sur les meubles et effets mobiliers appartenant aux
redevables
Article 380
Le privilège du trésor en matière d‘impôts directs et taxes assimilées s‘exerce avant tout autre
pendant toute la période légale de recouvrement comptée dans tous les cas à dater de la mise en
recouvrement du rôle, sur les meubles et effets mobiliers appartenant aux redevables en quelque
lieu qu‘ils se trouvent. Ce privilège s‘exerce, lorsqu‘il n‘existe pas d‘hypothèques
conventionnelles, sur tout le matériel servant à l‘exploitation d‘un établissement commercial,
même lorsque ce matériel est réputé immeuble par application des dispositions de l‘article 683
du code civil.
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Les biens mobiliers et immobiliers ayant fait l’objet de saisies
Article 381

317
Le privilège conféré au trésor public par les lois et règlements en vigueur s‘exerce, nonobstant
toutes dispositions contraires, sur tous les biens mobiliers et immobiliers ayant fait l‘objet de
saisies par l‘administration fiscale chargée du recouvrement et notamment par l‘administration
des contributions diverses.
L‘utilisation ou l‘exploitation des biens mobiliers ou immobiliers appréhendés pour valoir gage
et sûreté du trésor privilégié ne pourra être autorisé par le receveur des contributions diverses
poursuivant que si une mainlevée de saisie régulière est donnée par ce comptable.
La main levée est subordonnée au paiement ou à la reprise en charge de la dette fiscale des
propriétaires défaillants de ces biens, sauf mise en oeuvre des dispositions spéciales du présent
code, les receveurs des contributions diverses pourront procéder à la vente des biens saisis et se
faire payer sur le prix.
Le maintien dans les lieux de l‘adjudicataire du fonds de commerce vendu, a lieu de plein droit
sur justification de la copie du procès−verbal de vente délivré par le receveur poursuivant ainsi
que de la quittance constatant le prix acquitté.
Si celui-ci ne couvre pas le montant total de la dette fiscale pour le recouvrement de laquelle les
poursuites sont exercées, le montant du loyer dudit fonds de commerce est versé à due
concurrence entre les mains du receveur en l‘acquit des impôts, droits et taxes grevant le fonds
du chef du propriétaire ou exploitant défaillant.
Les auteurs de détournements d‘objets saisis et leurs complices sont poursuivis et punis
conformément à la législation pénale en vigueur. Est interdit, l‘enlèvement d‘objets saisis ou
l‘attribution de locaux placés sous main de justice par l‘effet de saisie, sans l‘accord préalable du
trésor public (administration des contributions diverses poursuivante).
En outre, au cas où une autorité administrative a bénéficié, des biens saisis ou est responsable du
préjudice subi par le trésor, la valeur des biens enlevés ou attribués, estimée par le service des
domaines est, à défaut de paiement suivant les règles habituelles, prélevés obligatoirement sur les
crédits budgétaires de matériels qui lui sont alloués.
Un titre de recette établi par le receveur chargé du recouvrement et rendu exécutoire par le
directeur des impôts de la wilaya, constituera, de plein droit, ordonnancement sur ces crédits.
Toutefois, le titre de recette n‘est rendu exécutoire qu‘en cas de non restitution desdits bien dans
les délais fixés par mise en demeure adressée aux détenteurs ou aux attributaires des biens
concernés.
Par dérogation aux règles de procédure prévues en matière de vente aux enchères publiques et
sur autorisation écrite de la direction générale des impôts, les receveurs des contributions
diverses peuvent mettre les biens saisis, contre paiement de leur prix, à la disposition des
administrations, des établissements et organismes publics et des entreprises et exploitations
autogérées, en vue de leur utilisation directe.
Le prix de vente est fixé par référence aux prix pratiqués dans le commerce pour des biens
similaires.
Le paiement a lieu au comptant, sauf demande justifiée de délais auprès de l‘administration des
contributions diverses qui fixe les modalités du règlement échelonné auxquelles souscrit
l‘acquéreur sous forme d‘engagement.
Le retard dans les paiements entraîne l‘exigibilité immédiate des sommes non encore acquittées
et le prélèvement d‘office du montant total du solde du prix de vente est opéré à la requête des
receveurs des contributions diverses sur les fonds déposés au compte courant postal ou à tout
autre compte ouvert au nom de l‘acquéreur défaillant et sur toutes autres ressources ou revenu lui
appartenant, à lui destinés ou à des tiers par lui affectés.
Si ce dernier est une administration ou un établissement public délégataire de crédits budgétaires,
les montants dus seront prélevés d‘office sur ces crédits budgétaires. Un titre de recette établi par

318
le receveur chargé du recouvrement et rendu exécutoire par le directeur des impôts de la wilaya,
constituera de plein droit, ordonnancement sur ces crédits.
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Privilège du trésor
Article 382
Modifié par l’article 16 de la loi de finances pour 2001.
Les dispositions des articles 380, 383, 384, 385, 388 et 391 relatives au privilège du trésor et à
son exercice en matière d‘impôts directs et taxes assimilées, sont applicables aux loyers, aux
redevances pour concession d‘eau, aux amendes et condamnations pécuniaires, aux créances
étrangères à l‘impôt et au domaine, ainsi que, en général, à tous les produits dont le
recouvrement, au profit de l‘Etat, des collectivités publiques et des établissements publics, prévu
comme en matière d‘impôts directs, est légalement confié à l‘administration des contributions
diverses.
Toutefois les agents habilités à constater les infractions au code de la route sont tenus d‘informer
les contrevenants de leur faculté de s‘acquitter volontairement des amendes encourues durant le
délai légal de trente (30) jours sous peine de poursuites pénales conformément à la législation en
vigueur.
Le rang respectif des privilèges assortissant les produits et créances visés au présent article
est ainsi fixé
1)- Privilège des impôts directs et taxes assimilées ;
2)- Privilège des créances de l'Etat étrangères à l'impôt et au domaine ;
3)- Privilège des produits et créances autres que fiscaux, revenant aux collectivités publiques
locales et établissements publics ;
4)- Privilège des amendes et condamnations pécuniaires.
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Héritage et paiement des impôts directs et taxes sur la valeur ajoutée due
Article 383
Les agents d‘exécution du greffe, notaires, agents chargés du séquestre et tous autres dépositaires
publics de deniers ne peuvent remettre aux héritiers, créanciers et autres personnes ayant droit de
toucher les sommes séquestrées et déposées qu‘en justifiant du paiement des impôts directs et
taxes sur la valeur ajoutée due par les personnes du chef desquelles lesdites sommes sont
provenues.
Toutefois, les agents et dépositaires précités sont autorisés en tant que de besoin, à payer
directement les contributions qui se trouveraient dues avant de procéder à la délivrance des
deniers et les quittances desdites contributions leur sont passées en compte.
Les dispositions du présent article s‘appliquent également aux liquidateurs des sociétés
dissoutes.
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Privilège de trésor
Article 384
1)- Tous locataires, receveurs, économes et autres dépositaires et débiteurs de deniers provenant
du chef des redevables et subordonnés au privilège du trésor public sont tenus, sur la demande
qui leur en est faite, de payer au receveur des contributions diverses en l‘acquit desdits

319
redevables et sur le montant des fonds qu‘ils doivent ou qui sont ou seront entre leurs mains
jusqu‘à concurrence de tout ou partie des contributions dues par ces derniers.
2)- Les demandes régulièrement faites qui n‘ont pas permis de désintéresser en totalité le trésor
demeurent valables pendant un délai d‘un an, les dépositaires, détenteurs, même en compte
courant, et débiteurs de deniers visés ci-dessus, restent tenues pendant le même délai à compter
de la demande, de verser, au fur et à mesure de leur réception, les fonds provenant du chef des
redevables d‘impôts .
Les dispositions du présent article s‘appliquent également aux gérants, administrateurs,
directeurs généraux, directeurs et liquidateurs des sociétés pour les impôts dus par celles-ci, ainsi
qu‘aux agents comptables ou trésoriers des sociétés agricoles de prévoyance et de tous
organismes de crédit agricole et non agricole des coopératives et des groupements
professionnels.
3)- Lorsque le redevable est une personne morale, le délai durant lequel les dépositaires
détenteurs sont tenus, est fixé à quatre (4) ans.
4)- Les versements effectués viennent en déduction des sommes dues.
Quittance en est délivrée par le receveur des contributions diverses au dépositaire ou détenteur
qui a fait le versement.
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Le privilège attaché à l’impôt direct
Article 385
Le privilège attaché à l‘impôt direct ne préjudicie pas aux autres droits que, comme tout
créancier, le trésor peut exercer sur les biens des contribuables.
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Le privilège attaché à l’impôt
Article 386
Les dispositions des articles 380, 383, 384 et 385 sont applicables aux taxes perçues au profit des
wilayas et des communes, assimilées aux impôts directs ; toutefois, le privilège portant sur les
taxes perçues au profit des wilayas, prend rang immédiatement après celui du trésor et le
privilège créé au profit des taxes communales immédiatement après celui des taxes perçues au
profit des wilayas.
---------------oo00oo----------------
Privilège de trésor
Article 387
Modifié par l’article 15 de la loi de finances pour 2012.
Le privilège prévu aux articles 380 et 386 sera réputé avoir été exercé sur le gage et sera
conservé quelle que soit l‘époque de la réalisation de celui−ci, dès que ce gage aura été
appréhendé par le moyen d‘une saisie.
La demande de paiement visée à l‘article 384 et établie régulièrement produit sur le gage le
même effet.
Celui-ci s‘étend également aux créances conditionnelles ou à terme et à toutes autres créances
déjà nées ou qui naîtront postérieurement à la demande et que le contribuable possède ou
possèdera à l‘encontre du tiers débiteur quelle que soit la date ou ces créances deviendront
effectivement exigibles.

320
La cession des salaires et des appointements privés ou publics des traitements, et soldes des
fonctionnaires civils et militaires, ne sera pas opposable au trésor, créancier privilégié et la
portion saisissable ou cessible lui est attribuée en totalité.
Les proportions dans lesquelles les salaires et les appointements privés ou publics, les
traitements et soldes des fonctionnaires civils et militaires, sont saisissables par le trésor pour le
paiement des impôts, droits et taxes et autres produits privilégiés, sont fixées comme suit :
- 10 %, pour tout salaire net égal ou inférieur au salaire national minimum garanti ;
- 15 %, pour tout salaire net supérieur au salaire national minimum garanti et égal ou inférieur à
deux (02) fois sa valeur;
- 20%, pour tout salaire net supérieur au double du salaire national minimum garanti et égal ou
inférieur à trois (03) fois sa valeur;
- 25 %, pour tout salaire net supérieur à trois (03) fois le salaire national minimum garanti et égal
ou inférieur à quatre (04) fois sa valeur;
- 30 %, pour tout salaire net supérieur à quatre (04) fois le salaire national minimum garanti et
égal ou inférieur à cinq (05) fois sa valeur;
- 40 %, pour tout salaire net supérieur à cinq (05) fois le salaire national minimum garanti et égal
ou inférieur à six (06) fois sa valeur;
- 50 %, pour tout salaire net supérieur à six (06) fois le salaire national minimum garanti.
Les allocations familiales ne sont pas prises en compte dans le calcul du salaire net sus indiqué et
ne peuvent être saisies.198 bis
Les sommes retenues doivent êtres obligatoirement versés au comptable poursuivant au fur et à
mesure des prélèvements effectués et sans attendre que le montant de la créance due au trésor par
le bénéficiaire de la rémunération ait été d‘abord retenu intégralement par l‘employeur ou son
comptable payeur. Sur demande de l‘intéressé, il peut lui être délivré une déclaration de
versement des sommes retenues.
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Hypothèque légal
Article 388
Modifié par les articles 17 de la loi de finances pour 2006 et 16 de la loi de finances pour
2012, et modifié par l’article 8 de la loi de finance pour 2016
Pour le recouvrement des impositions de toute nature et amendes fiscales visés dans le présent
code, le trésor a une hypothèque légal sur tous les biens immobiliers des redevables
Cet hypothèque prend rang à la date de son inscription à la conservation foncière.
Elle ne peut être inscrite qu‘a partir de la date à laquelle le contribuable a encourue une
majoration ou pénalités pour défaut de paiement.
Remarque pour mémoire
L’ancien article
Pour le recouvrement des impositions de toute nature et amendes fiscales dont la perception
incombe au service des contributions diverses, le trésor a une hypothèque légale sur tous les
biens immeubles des redevables et est dispensé de son inscription au bureau des hypothèques.
Cette hypothèque prend automatiquement rang à compter de la date d‘établissement du rôle par
le service de l‘assiette.
Il est fait défense au conservateur foncier de procéder à une inscription pour obligation de
somme, sans que ne lui soit produit un extrait de rôle apuré ou le cas échéant, un échéancier de
paiement au nom du débiteur.

321
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POURSUITES
Article 389
Le contribuable qui n‘a pas acquitté à l‘échéance fixée par la loi, la portion exigible de ses
contributions, peut être poursuivi.
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LES PROCEDURES DE RECOUVREMENT

ROLES ET AVERTISSEMENTS
Etablissement et mise en recouvrement des rôles
Article 390
1)- Les impôts directs et taxes assimilées sont recouvrés en vertu de rôles rendus exécutoires par
le Ministre chargé des Finances ou son représentant.
2)- La date de mise en recouvrement de ces rôles est fixée dans les mêmes conditions.
Cette date est indiquée sur le rôle ainsi que sur les avertissements adressés aux contribuables.
3)- Lorsque des erreurs d‘expédition sont constatées dans les rôles, un état de ces erreurs est
dressé par le Directeur des Impôts de Wilaya et approuvé dans les mêmes conditions que ces
rôles auxquels, il est annexé à titre de pièce justificative.
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Avertissements et rôles
Article 391
1)- Un avertissement est transmis à tout contribuable inscrit au rôle, par le
Receveur des impôts.
Il mentionne en sus du total par côte, les sommes à acquitter, les conditions d‘exigibilité ainsi
que la date de mise en recouvrement.
Un mandat trésor préalablement libellé est joint à l‘avertissement.
Les avertissements relatifs aux impôts et taxes visés à l‘article 291 du code des impôts directs et
taxes assimilées, sont adressés aux contribuables sous pli fermé.
2)- Les receveurs des impôts sont tenus de délivrer, sur papier libre, à toute personne qui en fait
la demande, soit un extrait de rôle ou un bordereau de situation afférents à ses impositions, soit
un certificat de non imposition la concernant. Ils doivent également délivrer dans les mêmes
conditions, à tout contribuable porté au rôle, sous réserve des dispositions de l‘article 291 du
code des impôts directs et taxes assimilées, tout autre extrait de rôle ou certificat de non
imposition.
Cependant, toute délivrance de certificat de non imposition demeure subordonnée à la production
par la personne, si celle-ci est non indigente, d‘une attestation de domiciliation délivrée par le
contrôle des impôts directs de la résidence de l‘intéressé et indiquant, le cas échéant, l‘article et
le montant des impositions émises ou à émettre, au nom de cette dernière. La délivrance de ces
divers documents est gratuite.
Lorsque un impôt ou une taxe n‘a pas été acquitté à la date limite de paiement et à défaut d‘une
réclamation assortie d‘une demande de sursis légal de paiement prévu aux articles 74 et 80-2 du
CPF, le receveur des impôts doit transmettre au redevable une lettre de rappel 15 jours avant la
notification du premier acte de poursuite ».

322
Le receveur des impôts compétent peut affecter au paiement des impôts, droit, taxes ou/et
pénalités dues par un redevable, les remboursements, dégrèvements ou restitutions d‘impôts,
droits, taxes, ou pénalités constatés au bénéfice de celui-ci.
Lorsque le receveur des impôts a exercé la compensation prévue à cet article, ce dernier est tenu
de notifier au redevable un avis lui précisant la nature et le montant des sommes affecté au
paiement de la créance constatée dans ses écritures.
---------------oo00oo----------------
EXERCICE DES POURSUITES
Article 392
Les poursuites sont effectuées par les agents de l‘administration dûment agréés ou les huissiers
de justice.
Elles peuvent éventuellement, être confiées en ce qui concerne la saisie exécution aux huissiers.
Les poursuites procèdent de la force exécutoire donnée aux rôles par le Ministre chargé des
Finances. Les mesures d‘exécution sont la fermeture temporaire des locaux professionnels, la
saisie et la vente.
Toutefois, la fermeture temporaire et la saisie sont obligatoirement précédées d‘un
commandement qui peut être signifié un jour franc après la date d‘exigibilité de l‘impôt.
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Fermeture temporaire et saisie
Article 393
Modifié par l'article 39 de la LF pour 2006
La fermeture temporaire est prononcée par le directeur chargé des grandes entreprises et le
directeur des impôts de wilaya dans leur domaine de compétence respectif, sur rapport du
comptable poursuivant. La durée de fermeture ne peut excéder six (6) mois.
La décision de fermeture est notifiée par l'agent dûment agréé ou l'huissier de justice.
Si dans un délai de dix (10) jours à compter de la date de notification, le contribuable concerné
ne s'est pas libéré de sa dette fiscale ou n'a pas souscrit à un échéancier de paiement
expressément accepté par le receveur poursuivant, la décision de fermeture est mise à exécution
par l'agent de poursuite ou l'huissier de justice.
Le contribuable concerné par la mesure de fermeture temporaire peut faire un recours pour la
main levée sur simple requête au président du tribunal administratif territorialement compétent
qui statue comme en matière de référé, l'administration fiscale entendue ou dûment convoquée.
Le recours ne suspend pas l'exécution de la décision de fermeture temporaire
L‘exercice des poursuites par voie de vente est subordonné à l‘autorisation donnée au receveur,
après avis du directeur chargé des grandes entreprises ou du directeur des impôts de wilaya, par
le wali ou par toute autre autorité en faisant fonction.
A défaut d‘autorisation du wali dans les trente (30) jours qui suivent l‘envoi de la demande au
wali ou à l‘autorité en faisant fonction, le directeur chargé des grandes entreprises ou le directeur
des impôts de wilaya, suivant le cas, peut valablement autoriser le receveur poursuivant à
procéder à la vente.
Cependant, lorsque les objets saisis sont des denrées périssables ou toute autre marchandise
susceptible de se corrompre ou de se libérer ou présentant des dangers pour le voisinage, il peut
être procédé à la vente d‘urgence sur autorisation du directeur chargé des grandes entreprises ou
du directeur des impôts de wilaya dans leur domaine de compétence respectif.
Les actes sont soumis, au point de vue de la forme, aux règles de droit commun.
Toutefois, les commandements peuvent être notifiés par la poste sous pli recommandé.
Ces actes de poursuites ont valeur d'exploits régulièrement signifiés.

323
Dans les cas d‘exigibilité immédiate prévue par l‘article 354 du code des impôts directs et taxes
assimilées, et dans ceux où l‘exigibilité de l‘impôt est déterminée par des dispositions spéciales,
le receveur des impôts peut faire signifier un commandement sans frais au contribuable dès cette
exigibilité.
La saisie peut alors être pratiquée un jour après la signification du commandement.
Tout acte de poursuite est réputé être notifié non seulement pour le recouvrement de la portion
exigible des côtes qui y sont portées, mais encore pour celui de toutes les portions des mêmes
côtes qui viendraient à échoir avant que le contribuable ne soit libéré de sa dette.
En cas de faillite ou de règlement judiciaire, le trésor conserve la faculté de poursuivre
directement le recouvrement de sa créance privilégiée sur tout l‘actif sur lequel porte son
privilège.
Les frais de garde des meubles saisis par l‘administration fiscale sont déterminés suivant les
tarifs qui seront fixés par arrêté du ministre chargé des finances.
Le gardien désigné peut bénéficier, en plus des frais susvisés, du remboursement des dépenses
justifiées sans que le montant de l‘indemnité n‘excède la moitié de la valeur des objets gardés.
Toutefois, si la garde est confiée à une fourrière publique ou à des magasins généraux pratiquant
des tarifs spéciaux, il est fait application desdits tarifs.
Les frais de garde prévus dans le présent article ainsi que d‘autres frais accessoires déterminés
par des textes particuliers sont mis à la charge des contribuables.
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La Vente
Article 394
1)- Il peut être procédé, le cas échéant, sur autorisation visée à l'article 146 ci-dessus à la vente
séparée d'un ou plusieurs éléments corporels d'un fonds de commerce saisi. Toutefois, dans les
dix (10) jours de la notification de la saisie exécution au domicile élu dans ses inscriptions, tout
créancier, inscrit quinze (15) jours au moins avant ladite notification, pourra demander au
receveur poursuivant qu'il soit procédé à la vente globale du fonds de commerce.
2)- Nonobstant toutes dispositions contraires, la vente globale d'un fonds de commerce non visé
par l'ordonnance n° 66-102 du 6 mai 1966 et les textes d'application subséquents est réalisée
dans les formes prévues en matière de vente publique de meubles édictées par l'article 152,
paragraphe 1er du présent code complété par les dispositions particulières qui suivent.
La vente a lieu dix (10) jours après l'apposition d'affiches indiquant les noms, prénoms et
domiciles du propriétaire du fonds de commerce et du receveur poursuivant, l'autorisation en
vertu de laquelle il agit, les divers éléments constitutifs du fonds, la nature de ses opérations, sa
situation, la mise à prix correspondant à l'estimation faite par l'administration de l'enregistrement,
les lieux, jours et heures de l'adjudication, le nom du receveur qui procède à la vente, l'adresse du
bureau de recettes.
Ces affiches sont obligatoirement apposées à la diligence du receveur poursuivant à la porte
principale de l'immeuble et au siège de l'Assemblée populaire communale où le fonds est situé,
du tribunal dans le ressort duquel se trouve le fonds et du bureau du receveur chargé de la vente.
L'affiche sera insérée dix (10) jours avant la vente dans un journal habilité à recevoir les
annonces légales dans la daïra ou la wilaya dans laquelle le fonds est situé.
La publicité sera constatée par une mention faite dans le procès-verbal de vente.
A défaut d'observation des formalités de publicité, la vente ne peut avoir lieu.
Il peut être établi un cahier des charges. Les personnes intéressées pourront consulter, au siège
du receveur chargé de la vente, la copie du bail de location du fonds saisi.
3)- modifié par l’article 39 de la loi de finances pour 2006.

324
Le fonds de commerce est adjugé au plus offrant pour un prix égal ou supérieur à la mise à prix.
Toutefois, en cas d'enchères insuffisantes, le fonds est vendu de gré à gré dans les conditions
prévues à l'article 152 paragraphes 2 et 3 ci-dessous un procès-verbal de vente est établi par le
receveur et copie en est remise à l'acquéreur et au propriétaire de l'immeuble où est exploité le
fonds.
Le prix est payable comptant, tous frais de vente en sus.
L'acte de mutation est dressé par l'inspecteur divisionnaire des affaires domaniales et foncières
de la wilaya, sur le vu du procès-verbal de vente et du cahier des charges, le cas échéant.
Il est soumis à la formalité de l'enregistrement à la charge de l'acquéreur.
En cas de non-paiement du prix ou de la différence résultant de l‘adjudication intervenue sur
folle enchère, des poursuites sont exercées par le receveur compétent, comme en matière
d‘impôts directs, en vertu du procès-verbal de vente ou d‘un titre de perception rendu exécutoire
par le directeur des grandes entreprises et le directeur des impôts de wilaya dans leur domaine de
compétence respectif.
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Les ventes publiques des meubles des contribuables
Article 395
Modifié par l'article 39 de la LF pour 2006
1)- Les ventes publiques des meubles des contribuables en retard sont faites, soit par les agents
de poursuites, soit par les huissiers, soit par les commissaires priseurs.
2)- Si, pour des même meubles, les offres faites au cours de deux séances de vente publique aux
enchères n‘atteignent pas le montant de la mise à prix, le receveur des impôts poursuivant peut
procéder, après autorisation du directeur chargé des grandes entreprises, du directeur régional
des impôts ou du directeur des impôts de wilaya, suivant les règles de compétence fixées par
décision du directeur général des impôts, à la vente de gré à gré pour un montant égal à cette
mise à prix.
Toutefois, la vente de gré à gré ne peut être réalisée que si aucune autre offre, supérieure à celle
déjà enregistrée à cet effet, n'est faite dans les quinze jours à compter de la date d'une troisième
annonce publiée par voie de presse et d'affiches apposées à la porte de la recette des impôts et du
siège de l'assemblée populaire communale du lieu de la vente.
Les demandes des acquéreurs intéressés sont reçues dans ledit délai par le receveur poursuivant.
3)- Toute offre, en vue de l'acquisition de gré à gré, conformément aux dispositions du
paragraphe 2 ci-dessus, ne peut être acceptée que si elle est accompagnée du versement à la
caisse du receveur chargé de la vente, d'une consignation dont le montant est égal au dixième de
cette offre; il n'y est donné suite que dans les conditions prévues audit paragraphe 2.
Le retrait de l'offre avant l'expiration du délai de quinze (15) jours précité ne donne pas lieu à la
restitution de la consignation qui demeure acquise au Trésor.
---------------oo00oo----------------
L'opposition aux poursuites
Article 396
1)- Les contestations relatives au recouvrement des impôts et taxes établis par l‘administration
fiscale doivent être adressées, selon le cas, au directeur des grandes entreprises ou au directeur
des impôts de wilaya dont dépend le receveur ayant exercé les poursuites.
2)- Ces réclamations revêtent :
- soit la forme d‘une opposition à l‘acte de poursuite par la contestation exclusive de la régularité
en la forme de l‘acte de poursuite ;

325
- soit la forme d‘une opposition au recouvrement forcé par la contestation de l‘existence de
l‘obligation de payer, du montant de la dette, de l‘exigibilité du montant réclamé ou de tout autre
motif ne remettant pas en cause l‘assiette et le calcul de l‘impôt.
---------------oo00oo-----------
Les réclamations revêtant la forme d’une opposition à l’acte de poursuite doivent, sous
peine de nullité, être introduites dans un délai de deux (2) mois
Art. 397
1)- Les réclamations revêtant la forme d‘une opposition à l‘acte de poursuite doivent, sous peine
de nullité, être introduites dans un délai de deux (2) mois à compter de la notification de l‘acte
contesté.
Les réclamations revêtant la forme d‘une opposition au recouvrement forcé doivent, sous peine
de nullité, être introduites dans un délai de deux (2) mois à compter de la date de notification du
premier acte de poursuite.
2)- Les réclamations formant opposition aux poursuites doivent être appuyées de toutes
justifications utiles.
3)- Un récépissé attestant de la réception de la demande est remis au contribuable.
4)- Les réclamations relatives aux oppositions aux poursuites prévues à l‘article 153 du code des
procédures fiscales, peuvent être formulées par le redevable lui-même ou la personne solidaire.
Elles sont soumises aux conditions de forme prévues à l‘article 75 de ce code.
5)- Les réclamations ne sont pas soumises aux droits de timbre et doivent, sous peine
d‘irrecevabilité :
- comporter les indications identifiant le requérant;
- indiquer la nature de la poursuite, objet d‘opposition;
- être accompagnée de l‘acte de poursuites motivant l‘opposition.
- comporter les motifs et les moyens justifiant son objet ;
- contenir la signature manuscrite du requérant
L‘administration invite le requérant par lettre recommandée contre accusé de réception, à
régulariser son recours, dans un délai de huit (08) jours à compter de la date de réception, et à
fournir toute pièce justificative citée par ses soins.
Dans ce cas, le délai imparti à l‘administration pour statuer, prévu à l'article 153 ter du présent
code, ne commence à courir qu‘à compter de la réception par l‘administration de la réponse du
contribuable. Si aucune réponse n‘intervient dans le délai de huit (08) jours sus mentionné ou
que la réponse demeure infondée, le directeur des grandes entreprises ou le directeur des impôts
de wilaya, selon leur domaine de compétence respectif, notifie une décision de rejet pour
irrecevabilité du recours formulé.
Le contribuable peut contester cette décision devant le tribunal administratif, dans les conditions
fixées à l‘article 153 ter du code des procédures fiscales.
1)- Le directeur des grandes entreprises et le directeur des impôts de wilaya, dans leur domaine de
compétence respectif, statuent dans un délai de deux (02) mois à compter de la date d‘introduction de la
réclamation.
La décision dûment motivée est notifiée au requérant, par lettre recommandée avec accusé de réception.
A défaut de décision dans ce délai ou si la décision rendue ne lui donne pas satisfaction, le requérant peut
introduire une action devant le tribunal administratif dans un délai de deux (02) mois, à compter de la
date de notification de la décision de l‘administration ou de l‘expiration du délai visé au paragraphe ci-
dessus.
Les jugements rendus par les tribunaux administratifs peuvent être attaqués devant le

326
Conseil d‘Etat par voie d‘appel dans les conditions et suivant les procédures prévues par la loi n°
08-09 du 25 février 2008 portant code de procédure civile et administrative.
Ces recours ne sont pas suspensifs de paiement.
Lorsque, dans le cas de saisie de meubles et autres effets mobiliers pour le paiement des impôts,
droits et taxes poursuivis, il est formé une demande en revendication d‘objets saisis.
Cette demande doit être soumise, en premier lieu, au directeur des grandes entreprises ou au
directeur des impôts de la wilaya, selon leur domaine de compétence respectif.
La demande en revendication d‘objets saisis, appuyée de toutes justifications utiles doit, sous
peine de nullité, être formulée dans un délai d‘un (1) mois à compter de la date à laquelle le
revendicateur a eu connaissance de la saisie. Un récépissé de la demande est remis au
contribuable revendiquant.
Le directeur des grandes entreprises ou le directeur des impôts de wilaya statuent, selon leur
domaine de compétence respectif, dans le mois du dépôt de la demande du revendiquant.
A défaut de décision dans le délai d‘un (1) mois ou si la décision rendue ne lui donne pas
satisfaction, le revendiquant peut introduire une action devant le tribunal administratif.
Ce recours qui n‘est pas suspensif de paiement doit être introduit dans un délai d‘un (1) mois à
compter, soit de l‘expiration du délai imparti au directeur des impôts pour statuer, soit de la
notification de sa décision.
La saisine du tribunal administratif avant l‘expiration du délai imparti au directeur pour statuer
est irrecevable.
Le tribunal administratif statue exclusivement au vu des justifications soumises au directeur des
impôts et le revendiquant n‘est admis ni à lui soumettre des pièces justificatives autres que celles
qu‘il a déjà produites à l‘appui de sa demande, ni à invoquer, dans ses conclusions, des
circonstances de fait autres que celles exposées dans sa demande.
---------------oo00oo-----------
Responsabilité des dirigeants et des gérants de sociétés
Article 398
Lorsque le recouvrement des impositions de toute nature et amendes fiscales dont la perception
appartient au service des impôts dues par une société, a été rendue impossible par des
manœuvres frauduleuses ou l‘inobservation répétée des diverses obligations fiscales, le ou (les)
dirigeant(s) et/ou le ou (les) gérant(s) majoritaire(s) ou minoritaire(s) au sens de l‘article 32 du
code des impôts directs et taxes assimilées, peuvent être rendus solidairement responsables avec
cette société du paiement desdites impositions et amendes.
A cette fin, l‘agent chargé du recouvrement assigne le ou (les) dirigeant(s) ou le ou (les)
gérant(s) devant le président de la cour du lieu du siège de la société qui statue comme en
matière sommaire.
Les voies de recours exercées par le ou les dirigeants ou gérants contre la décision du président
de la cour prononçant leur responsabilité ne font pas obstacle à ce que le comptable prenne à leur
encontre des mesures conservatoires.
---------------oo00oo-----------
SURSIS ET ECHEANCIER DE PAIEMENT
Echéancier de paiement
Article 399
En matière de recouvrement, le receveur des impôts peut accorder des échéanciers de paiement
de tous impôts, droits et taxes de toute nature et généralement de toute créance prise en charge

327
par l‘administration fiscale à tout redevable qui en fait la demande et qui soit compatible avec les
intérêts du Trésor et les possibilités financières du demandeur.
L’échéancier de paiement est accordé pour un délai maximum de 36 mois avec un versement initial
minimum de 10 % du montant de la dette fiscale.
Il peut être exigé des bénéficiaires pour l‘application des dispositions de l‘alinéa ci-dessus, la
constitution de garanties suffisantes en vue de la couverture du montant des impositions pour
lesquelles des délais de paiement sont susceptibles d‘être accordés.
A défaut, il peut être pratiqué une saisie conservatoire sur les facultés contributives du
demandeur qui en conserve toutefois la jouissance.
L‘article 12 du décret n° 63-88 du 18 mars 1963 n‘est pas opposable au Trésor public qui peut
requérir, si les circonstances l‘exigent toute mesure jugée utile à l‘effet de recouvrer les impôts,
droits et taxes exigibles.
Toutefois pour le règlement de ces impôts directs et taxes, le Trésor peut accorder des délais de
paiement.
---------------oo00oo-----------
LA PRESCRIPTION
Article 400
Modifié par l’article 61de la loi de finances pour 2017
Les receveurs qui n'ont mené aucune poursuite contre un contribuable dans un délai de quatre (4) ans
consécutifs, à partir du jour de l'exigibilité des droits, perdent le recours et sont déchus de toute action
contre ce contribuable.
L’octroi du sursis légal de paiement, prévu aux articles 74, 80-2 et 82-3 du présent code suspend la
prescription de quatre ans, citées ci-dessus, jusqu’à ce qu’il soit statué sur le recours contentieux.
La signification d'un des actes de poursuites ci-après, commandement, avis à tiers détenteur, saisie ou
toute autre procédure similaire interrompt la prescription de quatre ans prévue ci-dessus et lui substitue
automatiquement la prescription civile.

---------------oo00oo----------------
Avis ou d’une sommation à tiers détenteur.
Article 401
En matière d‘impôts privilégiés, l‘opposition sur les deniers provenant du chef du redevable
résulte de la demande prévue à l‘article 384 qui revêt, en principe, la forme d‘un avis ou d‘une
sommation à tiers détenteur.
---------------oo00oo----------------
Pénalité de recouvrement
Article 402.
Modifié par les articles 38 de la loi de finances 1996, 26 de la loi de finances 1999, 18 de la
loi de finances 2000, 38 de la loi de finances 2001, 200 de la loi de finances 2002, 34 de la loi
de finances 2003 et 22 de la loi de finances 2007 et 15 de la loi de finances 2017
1)- Le retard dans le paiement des impôts et taxes perçus par voie de rôles, en vertu des
dispositions prévues par les différents codes fiscaux, entraîne, de plein droit, l‘application d‘une
pénalité de 10 %, lorsque le paiement est effectué après un délai de quinze (15) jours à compter
de la date d‘exigibilité.
En cas de non paiement dans les trente (30) jours qui suivent le délai visé à l‘alinéa précédent,
une astreinte de 3 % par mois ou fraction de mois de retard est applicable sans que cette
astreinte, cumulée avec la pénalité fiscale de 10 % ci-dessus, n‘excède pas 25 %.

328
Le paiement tardif de l'impôt forfaitaire unique donne lieu à l'application d'une pénalité de
retard de 10% à compter du premier jour qui suit la date limite de paiement.
En cas de non paiement dans un délai d’un mois, une astreinte de 3 % est appliquée au
titre de chaque mois ou fraction de mois de retard et ce, dans la limite de 25 %.
2)- Le retard dans le paiement des impôts et taxes payables au comptant ou par voie de retenue à
la source dont le recouvrement est assuré par l‘administration fiscale, entraîne l‘application
d‘une majoration de 10 %. Une astreinte de 3 % par mois ou fraction de mois de retard est
applicable à partir du premier jour du mois qui suit la date limite de dépôt des bordereaux-avis de
versement et de paiement des droits correspondants, fixés par les articles 110, 119, 121, 123,
124, 129 -1, 212, 245, 358 −2, 359 -1 et 367-1, sans que cette astreinte, cumulée avec la pénalité
fiscale de 10 %, ci dessus, n‘excède pas 25 %.
Lorsque la pénalité de recouvrement de 10 % se cumule avec la pénalité pour dépôt tardif de la
déclaration, le montant total des deux pénalités est ramené à 15 %, à condition que le dépôt de la
déclaration et le paiement interviennent au plus tard le dernier jour du mois de l‘exigibilité.
3)- La pénalité de 10 % et l‘astreinte prévues au paragraphe 1, ci dessus peuvent
exceptionnellement faire l‘objet d‘une remise gracieuse de la part de l‘administration.
Le pouvoir de statuer sur les demandes des contribuables est dévolu :
- au directeur régional des impôts, après avis de la commission instituée à cet effet à l‘échelon
régional lorsque la pénalité ou l‘indemnité de retard excède la somme de 250.000 DA ;
- au directeur des impôts de wilaya après avis de la commission instituée à cet effet à l‘échelon
de la wilaya, lorsque la pénalité ou l‘indemnité de retard est inférieure ou égale à la somme de
250.000 DA.
La création, la composition et le fonctionnement des commissions précitées sont fixés par
décision du directeur général des impôts.
Les décisions prises par le directeur des impôts de wilaya sont susceptibles de recours devant le
directeur régional territorialement compétent.
4)- abrogé par la l’article 200 de la loi de finances pour 2002.
5)- les pénalités et indemnités de retard visées aux paragraphes précédents sont recouvrées et les
réclamations contentieuses relatives à leur application sont instruites et jugées suivant les règles
inhérentes au recouvrement des droits en principal auxquels elles se rattachent.
pénalité d'assiette pour dépôt tardif de la déclaration ;
- et la pénalité de recouvrement pour paiement tardif.
a)- Pénalité d'assiette
La pénalité d'assiette est de 10 %.
Elle est portée à 25 % après mise en demeure du service des impôts si et si seulement le
contribuable n'a pas régularisé sa situation dans un délai d'un mois.
Autrement dit, si le service n'a pas adressé la Mise en Dameur la pénalité exigible est de 10 %
quelque soit le nombre de mois de retard.
b)- Pénalité de recouvrement :
- 10% lorsque le règlement intervient avant la fin du mois (dépôt entre le 21 et le 31);
- Une astreinte de 3% par mois de retard ou fraction de mois est rajoutée aux 10 % sans que cette
pénalité de recouvrement ne puisse dépasser 25%.
c)- Remarque :
Lorsque le dépôt est intervenu entre le 21 et le 31 du mois il est appliqué une pénalité cumulée
(assiette et recouvrement) de 15 % au lieu de 20% (remise de 5 %).
d)- Dépôt tardif d'une déclaration G n°50 avec mention "Néant" :
Application d'une pénalité de 500 DA quelque soit le nombre de mois de retard.
Exemple 1 :
Dépôt G n°50 de juillet 2015 en date du 25/08/2015 (comporte des droits) :

329
Application d'une pénalité cumulée de 15 % au lieu de 20%.
Exemple 2 :
Dépôt G n°50 de juillet 2015 en date du 02/09/2015 :
Application pénalité d'assiette : 10%
Application pénalité de recouvrement : 10%
A rajouter une astreinte de 3 % (fraction de mois de retard : septembre 2015).
Soit un total de : 10 + 10 + 3 = 23%
Exemple 3 :
Dépôt G n°50 de juillet 2015 en date du 12/01/2016 :
Application pénalité d'assiette : 10 %
Application pénalité de recouvrement : 10 %
A rajouter les astreintes de 3 % par mois (Nombre de mois de retard : septembre 2015 à janvier
2016 = 5 mois), soit : 5 x 3% = 15 %.
Total des pénalités : 10 % + 10 % + 15 % = 35 %.
Supposons que le service des impôts a adressé une lettre de Mise en Demeure en date du
20/11/2015 reçue le 02/12/2015.
Dans ce cas, le chef d'inspection établi un rôle supplémentaire pour mettre à la charge du
contribuable défaillant les 15 % de pénalité non recouvrés par le receveur, étant donné que la
pénalité d'assiette n'est plus de 10 % mais de 25 %.
Exemple 4 :
Dépôt G n°50 de juillet 2015 en date du 25/04/2016 :
Idem que l'exemple ci-dessus même si le nombre de mois de retard est supérieur.
Exemple 5 :
Dépôt G n°50 de juillet 2015 avec mention "Néant" en date du 25/08/2015 :
Application d'une pénalité de 500 DA.
Exemple 6 :
Dépôt G n°50 de juillet 2015 avec mention "Néant" en date du 25/01/2016 :
Application d'une pénalité de 500 DA.
---------------oo00oo----------------
Fermeture temporaire des locaux :
Article 403
La fermeture temporaire des locaux est une mesure administrative destinée à amener les
contribuables récalcitrants à s'acquitter de leur dette fiscale.
Elle n'est mise en application qu'après épuisement de toutes les tentatives de recouvrement
amiable prévues par l'instruction n°167 du 2 Juin 1995 et avant de procéder à la saisie du bien
appartenant à ce contribuable, y compris les locaux ayant fait l'objet d'une fermeture temporaire.
---------------oo00oo----------------
Allocation totale ou proportionnelle en non valeur du montant des pénalités
Article 404
L‘annulation ou la réduction de l‘imposition contestée, entraîne, de plein droit, allocation totale
ou proportionnelle en non valeur du montant des pénalités et des indemnités de retard mises à la
charge du réclamant, ainsi que des frais accessoires aux poursuites au cas où l‘annulation de
l‘imposition est accordée en totalité.
---------------oo00oo----------------

330
INSTALLATION ET RENFORCEMENT DU SERVICE DES POURSUITES :
Article 405
Conformément aux dispositions de l‘arrêté du 29.05.1995 le service des poursuites doit être
installé et organisé dans toutes les recettes des impôts de recouvrement.
1)- Rappel du Rôle de l'Agent de poursuites :
- remise des avertissements
- signification à personne des actes de poursuites sachant que la voie postale est interdite sauf cas
particulier des amendes judiciaires.
- participation à l'action amiable par la remise à personne des convocations.
- saisies et ventes lorsque le concours de l'huissier et du commissaire-priseur n'est pas justifié
Il y a lieu de s'abstenir de leur confier d'autres attributions que celles précisées ci-dessus
1)-Installation du service des poursuites :
Dans les recettes où ce service ne fonctionne pas encore, des mesures urgentes doivent être
prises afin qu'il soit installé dans les plus brefs délais et en tout état de cause au cours du Mois de
Mars 1997.
2)- Renforcement des effectifs :
Afin que ce service puisse fonctionner normalement et que toutes les missions qui lui incombent
soient accomplies il est nécessaire qu'il dispose des moyens humains adéquats.
De ce fait un renforcement des effectifs s'avère impératif et les besoins doivent être satisfaits par
une nouvelle répartition du personnel au sein de la Recette ou des Recettes lorsqu'elles se
trouvent installées dans la même commune et particulièrement dans les Recettes informatisées.
3)- Désignation du chef de service des poursuites :
Un agent qualifié et ayant le sens des responsabilités sera désigné à ce poste.
4)-Tenue et Contrôle de l'agenda des poursuites :
Malgré son importance la tenue de ce document semble avoir été abandonnée excluant toute
évaluation de l'activité des Agents de poursuites. En conséquence, il est devenu impératif de
réintroduire immédiatement l'utilisation de ce registre pour pouvoir orienter et contrôler l'activité
journalière de chaque agent de poursuites.
Au besoin dans les recettes où le document n'est pas disponible, il y a lieu d'aménager un registre
« passe partout » sur lequel la partie de gauche servira aux instructions et la partie droite réservée
à l'exécution et aux nouvelles observations ou lacunes constatées par le Receveur.
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Les receveurs sont responsables du recouvrement des impôts et taxes directs
Article 406
Modifié par l’article 19 de la loi de finances 2011.
Les receveurs sont responsables du recouvrement des impôts et taxes directs dont ils ont pris les
rôles en charge et tenus de justifier de leur entière réalisation dans les conditions fixées par la
législation en vigueur en matière de recouvrement.
Nonobstant les dispositions prévues, notamment aux articles 74 et 80 du code des procédures
fiscales, dans le cas d‘entreprises étrangères n‘ayant pas d‘installation professionnelle
permanente en Algérie et lorsque la dette fiscale se rapporte à un contrat en fin d‘exécution, le
receveur doit, conformément au besoin du paiement immédiat, exiger l‘intégralité des sommes
mises à la charge des contribuables non établis sauf si ces derniers présentent des garanties –
bancaires ou autres – à même d‘assurer le recouvrement ultérieur des sommes dues.

331
---------------oo00oo----------------
453)- Dispositions fiscales non codifiés

DISPOSITIONS NON CODIFIEES

Reconduction des exonérations temporaires accordées dans le cadre de la législation fiscale


antérieure à 1991
Article 109 de la loi de finance pour 1992
Les exonérations temporaires accordées dans le cadre de la législation fiscale antérieure à celle
introduite par la loi de finances pour 1991 et qui ont commencé à produire leurs effets
continueront à s‘appliquer jusqu‘à leur terme au titre des impôts correspondants de la nouvelle
législation fiscale.
---------------oo00oo----------------
Institution d’une taxe sur les activités polluantes.
Article 117 de la loi de finance pour 1992
Il est institué une taxe sur les activités polluantes ou dangereuses pour l‘environnement.
La définition de ces activités est précisée par voie réglementaire.
Le taux de base annuelle est fixé comme suit :
- 3.000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à la déclaration
telle que prévue par le décret n° 88−19 du 26 juillet 1988 relatif aux installations classées et
fixant leur nomenclature ;
- 3.000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à autorisation
que prévue par le décret n°88−19 du 26 juillet 1988 relatif aux installations classées et fixant leur
nomenclature ;
- Pour les installations n‘employant pas plus de deux personnes les taux de base sont réduites à
750 DA pour les installations classées, soumises à la déclaration et à 6.000 DA pour les
installations classées soumises à autorisation.
Un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 6 est indexé à chacune de ces activités en
fonction de sa nature et de son importance.
Le montant de la taxe à percevoir au titre de chacune de ces activités est égal au produit du taux
de base et du coefficient multiplicateur.
Le coefficient multiplicateur pour chacune des activités polluantes ou dangereuses est fixé par
voie réglementaire.
Une pénalité dont le taux est fixé au double du montant de la taxe est appliquée à l‘exploitation
de l‘installation qui au vue de la détermination du taux de la taxe et de sa mise à recouvrement,
ne donne pas les renseignements nécessaires ou fournit des informations fausses.
Le recouvrement de la taxe est effectué par le receveur des contributions diverses de la
Wilaya sur la base des recensements des installations concernées fournies par les services
chargés de l‘environnement.
Le taux de la taxe est majoré de 10 % lorsque le paiement des sommes correspondantes n‘est pas
effectué dans les délais impartis
---------------oo00oo----------------
Codification des dispositions de l’article 38 de la loi de finances pour 1992.
Article 54 de la loi de finances complémentaire pour 1992
Les dispositions introduites par l‘article 38 de la loi de finances pour 1991 et relatives aux
impôts directs et taxes assimilées perçus au profit de l‘Etat, des collectivités et ayant une

332
affectation particulière sont insérées dans un code dénommé «code des impôts directs et taxes
assimilées».
---------------oo00oo----------------
Reconduction de l’impôt sur les revenus de la promotion immobilière antérieure à 1992,
Pour les opérations ayant connu un début d’exécution.
Article 55 de la loi de finances complémentaire pour 1992
Les entreprises soumises à l‘impôt sur les revenus de la promotion immobilière dans le cadre de
la législation fiscale en vigueur jusqu‘au 31 décembre 1991 continuent à êtres imposables à cet
impôt au titre des revenus provenant des opérations de promotion immobilière ayant connu un
début de réalisation avant l‘intervention de la nouvelle législation fiscale et ce, jusqu‘à
l‘achèvement de celle-ci.
---------------oo00oo----------------
Reconduction durant 5 ans des exonérations fiscales prévues par la loi en faveur des
investissements réalisés dans le cadre des activités déclarées prioritaires.
Article 56 de la loi de finances complémentaire pour 1992
Le bénéfice des exonérations fiscales, prévues par la législation fiscale, en faveur des activités
déclarées prioritaires par les plans annuels et pluriannuels de développement, n‘est accordé que
dans la mesure où les activités en cause sont créées et mises en exploitation durant les cinq (05)
années qui suivent la date de publication du plan annuel ou pluriannuel de développement.
Au-delà de cette période les contribuables concernés ne peuvent prétendre audits avantages
fiscaux.
---------------oo00oo----------------
Délivrance du registre de commerce ou de la carte d’artisan
Article 58 de la loi de finances complémentaire pour 1992
La délivrance du registre de commerce ou de la carte d‘artisan, en vue d‘une création ou d‘un
changement d‘activité est subordonnée de la délivrance d‘une attestation justifiant la position
fiscale du postulant
Les personnes exerçant une activité non soumise à la délivrance du registre de commerce ou de
la carte d‘artisan, doivent satisfaire aux mêmes obligations prévues à l‘alinéa précédent.
Remarque
Pour lancer une activité en Algérie, vous devez savoir quelles sont les formes d'exploitation de
votre activité, les formes juridiques de l‘entreprise la plus adaptée à votre activité, les démarches
et les formalités administratives que vous devez entreprendre et les frais de constitution de votre
société.
Les formes d'exploitation de votre activité :
Pour lancer une activité, vous pouvez soit:
- Acquérir ou louer un local;
- Acquérir ou louer un fonds de commerce;
- Acquérir un terrain à bâtir.
Acquérir un local ou un fonds de commerce:
L'acquisition d'un local est :
- Soumis au droit d'enregistrement de 5%,
- Soumise à la taxe de publicité foncière au taux de 1% supportée par l‘acheteur.
L'acquisition d'un fonds de commerce est soumise:
À un droit d'enregistrement de 5% réparti équitablement entre le vendeur et l'acheteur.
Location d'un local ou d'un fonds de commerce:
Deux cas sont à considérer:

333
- Les actes portant bail d'un local à usage commercial ou professionnel ou d'un fonds de
commerce à durée limitée sont assujettis à un droit proportionnel de 2% calculé sur le prix total
du loyer augmenté des charges.
- Les actes portant bail à vie ou à durée illimitée portant sur des locaux sont assujettis à un droit
d'enregistrement de 5%.
- La valeur taxable est déterminée par le capital formé de vingt fois le prix et les charges
annuelles.
Acquisition de terrains à bâtir:
L'acquisition de terrains servant d'assiette de construction de vos installations industrielles
est
- Soumis au droit d'enregistrement de 5%.
- Soumise à la taxe de publicité foncière au taux de 1% supportée par l'acheteur.
Quelles sont les formes juridiques de l'entreprise :
La législation commerciale vous offre la possibilité de choisir la forme de société la plus adaptée
à votre activité et la plus avantageuse du point de vue fiscal.
A ce titre, il est prévu trois formes juridiques d'entreprise:
création d'une entreprise individuelle:
Vous exercez votre activité dans le cadre d'une entreprise individuelle lorsque vous ne recevez
aucun apport de la part d'autres personnes.
Les sociétés de personnes:
Elles comprennent:
L'entreprise individuelle:
Cette forme sociale convient à l'investisseur désirant être son propre patron et seul propriétaire
de son affaire.
Tous les revenus du propriétaire sont imposés au même titre que le bénéfice réalisé par l'activité
de son entreprise individuelle dans le cadre de l'IRG. Aussi, les biens de l'entreprise sont
confondus avec les biens propres de son patron.
Les sociétés en nom collectif (SNC):
Dans ce type de sociétés, les associés ont tous la qualité de commerçant et répondent
indéfiniment et solidairement des dettes sociales.
L'avantage de cette forme juridique présente une organisation statutaire souple et il n'est pas
exigé un capital minimum obligatoire.
Les PME peuvent adopter cette forme sociale lorsqu'elles disposent de faibles capitaux
notamment pour les projets innovants peu consommateurs de fonds propres.
Les sociétés en commandite simple :
Elles se caractérisent par la présence de deux groupes d'associés:
Les commandités qui ont la qualité de commerçant et sont solidairement responsables des dettes
sociales.
Les commanditaires qui sont des associés qui ne répondent des dettes sociales qu'à concurrence
de leurs apports.
Cette forme sociale favorise le développement d'une société familiale par apport de capitaux
nouveaux sans que pour autant que les initiateurs du projet en perdant la maîtrise.
Le SCS est la solution pour une ouverture en douceur du capital.
Les sociétés en participation :
Les sociétés en participation sont des sociétés qui ne sont pas immatriculées au registre de
commerce et dépourvues de la personnalité morale. Leur constitution ne nécessite aucune
formalité, elles sont cependant soumises à l'obligation de souscrire une déclaration d'existence
auprès des services fiscaux.
Elles sont le cadre idéal de sociétés prenant en charge des opérations ponctuelles d'envergure

334
telles que les chantiers de travaux publics et les exploitations agricoles. Cette forme sociale
permet le développement de la sous-traitance par le regroupement des maîtres d'œuvres et les
sous- traitants.
Les sociétés de capitaux:
Elles comprennent:
Les sociétés par action:
La société par actions est constituée entre des associés qui ne supportent les pertes qu'à
concurrence de leurs apports. Le nombre des associés ne peut être inférieur à sept (07) membres.
Leur capital ne peut être inférieur à 5.000.000 DA si la société fait publiquement appel à
l'épargne et 1.000.000 DA dans le cas contraire.
La SPA est une structure par excellence de grandes entreprises susceptibles de dégager des
bénéfices conséquents mais consommatrices de fonds propres par l'ouverture de capital.
Les sociétés en commandite par actions :
Les sociétés en commandite par actions dont le capital social doit être divisé en actions se
caractérisent par l'existence de deux groupes d'associés :
Les commandités qui sont des commerçants indéfiniment et solidairement responsables du passif
social et dont les parts ne sont pas librement cessibles.
Les commanditaires qui, contrairement aux commandités ne sont responsables des dettes de la
société qu'à concurrence de leurs apports et leurs actions, sont librement négociables. Leur
nombre ne peut être inférieur à (03) membres.
Les sociétés à responsabilité limitée (SARL)
Elles sont constituées entre des associés qui ne supportent leurs pertes qu'à concurrence de leurs
apports.
Le capital social ne peut être inférieur à 100.000 DA.
La valeur nominale des parts sociales est fixée à 1.000 DA au moins.
Lorsque cette société ne comporte qu'une seule personne en tant qu'associé unique, elle est
dénommée entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée " EURL".
Cette forme sociale permet la cessibilité des parts sociales. Par contre, elle est contraignante par
le fait qu'il est exigé la libération totale des parts sociales.
le minimum du capital des sociétés est constitué par le minimum légal prévu par le code de
commerce ou les législations spécifiques augmenté des plus-values de réévaluation intégrées au
capital.
Pour les sociétés ayant bénéficié d'avantages fiscaux, le minimum est égal au capital initialement
déclaré majorer des plus-values de réévaluation intégrées au capital.
Les sept Etapes pour créer un commerce
1)- La dénomination de l’entreprise
2)- Le contrat de location ou l’acte de la propriété (en même temps que le statut)
3)- Le statut (en même temps que le contrat de location)
4)- L’immatriculation
5)- La carte fiscale
6)- Le NIS
7)- Le compte bancaire
Première étape
La Dénomination de la société (donner un nom à la société)
Aller au CNRC Inscrire quatre noms pour la société par ordre de préférence + frais qui est dans
les 490DA
Deuxième étapes
Le contrat de location du siège de la société ou bien l‘acte de propriété

335
Aller chez le notaire + huissier de justice + frais inconnus, pour obtenir ―le contrat de location du
siège / il faut ―le statut de la société‖ et pour avoir ―le statut de la société‖ il faut avoir ―le contrat
de location du siège de la société (doit être signé au nom de la société et non au nom d‘une
personne physique)
1-Acte de naissances des associés.
2-Photocopies légalisées des cartes d‘Identités nationales des associés
3-Le statut de la société.
Après la signature des contrats par les concernés, on doit attendre généralement deux semaines à
trois semaines au plus tard un mois afin de recevoir les contrats originaux ainsi qu‘un chèque
avec le montant de notre capital social par les mains de la secrétaire de notre notaire, cela est dû
au passage obligatoire au ―service d‘enregistrement‖
En même temps …
Troisième étapes
La Création du statut (la création de la société officiellement chez le notaire)
1)-Acte de naissances des associés.
2)-Photocopies légalisées des cartes d’identités nationales des associés.
3)-Le contrat de location du siège de la société
4)-Un engagement de la part d’un commissaire aux comptes (qu’on paye 46 800Da/ An
dont 50% c’est-à- dire 23 400 DA à la création de la société et le reste à la fin de l’année)
NOTA :
Ces chiffres ne sont pas exact mais une moyenne d‘après l‘expérience du rédacteur
5)-Le capital social de la société (à partir de 100 000 DA) (Il faut aussi payer le notaire, et faire
des devis comparatifs avant bien entendu)
NOTA:
On trouve presque les mêmes documents dans le contrat de location et le statut, l‘un complète
l‘autre.
Quatrième étapes
L’immatriculation au Centre National des Registres de Commerce (CNRC)
- Demande signée, établie sur des formulaires fournis par le CNRC (Ce document ne vous sera
fourni une fois que vous aurez préparé l‘intégralité du reste du dossier)
- Acte de propriété du local commercial ou contrat de location notarié (au nom de la société)
- Deux (02) exemplaires des statuts portant la création de la société
- 2 Copie de l‘insertion des statuts de la société au BOAL et dans un quotidien national (Avis)
- Extrait d‘acte de naissance et extrait du casier judiciaire des gérants, administrateurs, membres
du directoire ou membres du conseil de surveillance (On ne retire pas forcément l‘extrait du
casier judiciaire à partir du tribunal de la wilaya de notre lieu de naissance mais plutôt à
n‘importe quel tribunal d‘Algérie)
- Quittance justifiant l‘acquittement des droits de timbre prévu par la législation en vigueur
(4.000 DA) aux impôts
- Reçu de versement des droits d‘immatriculation au registre du commerce tel que fixé par la
réglementation en vigueur, payable dans une agence bancaire partenaire du CNRC.
Cinquième étapes
La Carte fiscale.
- Deux copies légalisées du RC
- Deux copies de statut de la société
- Deux copies de l‘acte de propriété du local commercial ou contrat de location notarié (au nom
de la société)
- Extrait de naissance de gérant
- Résidence de gérant

336
- Spécimen de signature de gérant
- Un formulaire fourni par l‘inspection des impôts, rempli, signé et cacheté au nom de la société
à remplirai en trois exemplaires.
Sixième étapes
Le NIS (numéro d’identifiant statistique) L’Office National des Statistiques (ONS)
-Photocopie de la Carte Fiscale
-Photocopie du Registre du Commerce
-Photocopie de la Carte Nationale D‘identité du Gérant
-Photocopie du Statut de Création.
Septième étapes
L’ouverture d’un compte bancaire.
- Registre de commerce
- Carte d‘Immatriculation fiscale
- Statuts de création de l‘entreprise
- Le BOAL
- C n° 20
---------------oo00oo----------------
Reconduction des exonérations temporaires accordées dans le cadre de la législation fiscale
antérieure à 1992.
Article 60 de la loi de finances complémentaire pour 1992
L’article 109 de la loi N°91−25 du 18 décembre 1991 portant loi de finances pour 1992 est
modifié et rédigée comme suit :
Article 109.
Les exonérations temporaires accordées en matière d‘impôts directs et taxes assimilées dans le
cadre de la législation en vigueur avant le 1er janvier 1992 et qui ont commencé à produire leurs
effets, continueront à s‘appliquer jusqu‘à leur terme au titre des impôts correspondants de la
nouvelle législation fiscale.
---------------oo00oo----------------
Octroi d’avantages fiscaux particuliers pour les investissements avec apport en devises.
Article 83 de la loi de finances pour 1993
L‘Etat peut, dans le cadre des opérations d‘investissement, octroyer des avantages fiscaux des
entreprises qui effectuent un apport en devise sous la forme de capitaux ou en nature.
Imputation des impôts directs perçus au profit de l‘Etat.
---------------oo00oo----------------
Imputation des impôts directs perçus au profit de l’Etat.
Article 88 de la loi de finances pour 1993
Le produit brut une contribution directe recouvrée au profit de l‘Etat est imputée définitivement
par les comptables publics signataires, directement aux comptes de recettes budgétaires
appropriés.
---------------oo00oo----------------
Imputation des dégrèvements fiscaux sur le budget général de l’Etat.
Article 89 de la loi de finances pour 1993
Les opérations de dégrèvements fiscaux sont prévues, autorisées et exécutées sur le budget
général de l‘Etat.

337
Les dépenses mandatées à ce titre sont imputables sur les crédits évaluatifs et assignés payables
sur la caisse des trésoriers de Wilaya assignataires.
Les dispositions du présent article seront déterminées en tant que de besoin, par voie
réglementaire et prendront effet à compter du1er janvier 1994.
---------------oo00oo----------------
Institution du code des impôts directs
Article 93 de la loi de finances pour 1994
Les dispositions introduites par l‘article 38 de la loi n° 90-36 du 31 décembre 1990 portant loi de
finances pour 1991, constituent le code des impôts directs et taxes assimilées.
Elles remplacent et abrogent les dispositions annexées à l‘ordonnance n° 76-101 du 9 décembre
1976 portant code des impôts directs et taxes assimilées.
---------------oo00oo----------------
Applicabilité du classement des communes prévu Par l’article 256 du code des impôts
directs.
Article 100 de la loi de finances pour 1994
Le classement des communes par zone et sous- zone annexés au titre V imposition perçues au
profit exclusif des communes − sous titre 1 − taxe foncière − du code des impôts directs et taxes
assimilées est applicable jusqu‘à la date de publication du texte réglementaire prévu à l‘article
256 du code des impôts directs et taxes assimilées
---------------oo00oo----------------
Franchise d’impôt pour la plus-value dégagée par la réévaluation des immobilisations
corporelles.
Article 14 de la loi de finances complémentaire pour 1994
L‘article 70 du décret législatif n° 92-04 du 11 octobre 1992 portant loi de finances
complémentaire pour 1992 est modifié comme sui :
« Art. 70 − La plus-value dégagée par la réévaluation des immobilisations corporelles
amortissables telle qu‘autorisée par l‘article 165 de la loi de finances pour 1992 est inscrite au
passif du bilan en réserves, en franchise d‘impôt. Elle ne peut être distribuée.
Un texte réglementaire précisera, en tant que de besoin, les modalités de mise en oeuvre du
présent article ».
Ordonnance n° 94-03 du 31 décembre 1994 portant loi de finances pour 1995.
---------------oo00oo----------------
Abattement de 50% sur les impôts I.R.G et I.B.S pour les revenus tirés d’activités exercées
dans les wilayas d’Illizi, Tindouf, Adrar, et Tamanghasset.
Article 74 de la loi de finances pour 1995
A titre transitoire, et pour une période de cinq (5) années à compter du 1er janvier
1995, les revenus tirés d‘activités exercées dans les wilayas d‘Illizi, Tindouf, Adrar et
Tamanghasset par les personnes physiques ou des sociétés, ayant leur domicile fiscal et résidant
en permanence dans ces wilayas, bénéficient d‘un abattement de 50% sur le montant de l‘impôt
sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés
(I.B.S).
Les dispositions qui précèdent ne s‘appliquent pas aux revenus des personnes et des sociétés
exerçant dans le secteur des hydrocarbures, à l‘exception des activités de distribution et de
commercialisation des produits pétroliers et gazeux.
Les conditions et modalités d‘application du présent article seront fixées, en tant que de besoin,
par voie réglementaire.

338
---------------oo00oo----------------
Franchise d‘impôt pour la plus-value dégagée par la réévaluation des immobilisations
corporelles
Article 14 loi de finances complémentaire pour 1994
L‘article 70 du décret législatif n° 92-04 du 11 octobre 1992 portant loi de finances
---------------oo00oo----------------
Modification des renvois d’articles du code des impôts directs
Article 22 de la loi de finances pour 1996
Les références aux articles 219bis, 220, 230, 232, 234-1, 234-2, 234-3, 235, 236, 237 et 238 du
code des impôts directs et taxes assimilées sont remplacées respectivement
par celles des articles 220, 13-1 et 138-1, 217, 219, 222, 223, 224, 224-3, 224-4, 225-1, 226,
227 et 229 du même code.
Article 33
Les références aux articles 364bis, 365, 366, 367, 368 et 369 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont remplacées respectivement par celles des articles365, 357,
358, 359, 360 et 361 du même code.
Remplacement des expressions « taxe sur l‘activité industrielle et commerciale » et « taxe sur
l‘activité non commerciale » par l‘expression « taxe sur l‘activité professionnelle »
---------------oo00oo----------------
Remplacement des expressions « taxe sur l‘activité industrielle et commerciale » et « taxe
sur l‘activité non commerciale » par l‘expression « taxe sur l‘activité professionnelle »
Article 34 de la loi de finances pour 1996
Les expressions taxe sur l‘activité industrielle et commerciale et taxe sur l‘activité des
professions non commerciales sont remplacées par celle de taxe sur l‘activité professionnelle.
Applicabilité à la T.A.P. des exonérations précédemment prévues en matière de T.A.I.C.
---------------oo00oo----------------
Applicabilité à la T.A.P., des exonérations précédemment prévues en matière de T.A.I.C.
Article 35 de la loi de finances pour 1996
Les exonérations de la taxe sur l‘activité industrielle et commerciale prévues par des dispositions
non codifiées continuent à produire leurs effets, sous le nouveau régime, mais uniquement en ce
qui concerne les contribuables exerçant une activité dont les profils relèvent de l‘impôt sur les
bénéfices des sociétés.
---------------oo00oo----------------
Abattement supplémentaire de 300 dinars par mois sur l’I.R.G. en faveur des salariés, sans
enfants à charge
Article 106 de la loi de finances pour 1996
A titre exceptionnel, les salariés célibataires ou mariés sans enfants à charge, dont le revenu
mensuel soumis à cotisation de sécurité sociale est inférieur ou égal à quinze mille (15.000)
dinars par mois, bénéficient d‘un abattement supplémentaire de trois cents (300) dinars par mois
sur l‘impôt sur le revenu global (IRG).
---------------oo00oo----------------
Imposition des plus values de réévaluation
Article 107 de la loi de finances pour 1998

339
Les plus values non affectées, résultant des opérations de réévaluation figurant au bilan des
entreprises au 1er janvier 1995, sont imposables suivants les modalités prévues au paragraphe 2
de l‘article 186 du code des impôts directs et taxes assimilées à raison de la partie des plus values
correspondant aux amortissements complémentaires non encore pratiqués à cette date.
---------------oo00oo----------------
Changement d‘appellation des commissions des impôts directs et de TVA.
Article 41 de la loi de finances pour 1998
Les appellations de :
- Commissions des Impôts Directs, commission de Daïra de recours des Impôts Directs,
Commission, de recours des Impôts Directs de la wilaya, commission centrale de recours des
Impôts Directs figurant respectivement à la section 6, sous−section 1, sous-section 2, sous-
sections 3 du code des impôts direct et taxes assimilées sont remplacés par :
- Commission de Daïra de recours des impôts directs et de la TVA, commission de recours des
impôts directs et de la TVA de la wilaya, commission centrale de recours des impôts directs et de
la TVA.
---------------oo00oo----------------
Exonération des bénéfices imposables tirés des activités de réalisation des logements
sociaux et promotionnels, de l‘impôt sur le revenu global (IRG) et de l‘impôt sur les
bénéfices des sociétés (IBS).
Article 44 de la loi de finances pour 1998
Les bénéfices imposables tirés des activités de réalisation des logements sociaux et
promotionnels aux conditions fixées par un cahier des charges sont exonérés de l‘impôt sur le
revenu global (IRG) et de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS).
Le cahier des charges, ainsi que les modalités d‘application du présent article, sont déterminés
par un arrêté conjoint du Ministre chargé des Finances et du Ministre chargé de l‘Habitat.
---------------oo00oo----------------
Exonération des plus values résultant des opérations de cession à titre onéreux des valeurs
mobilières cotés en bourse, de l‘impôt sur le revenu global.
Article 47 de la loi de finances pour 1998
Sont exonérées de l‘impôt sur le revenu global et de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés, les plus
values résultant des opérations de cession à titre onéreux de valeurs mobilières cotées en bourse,
à partir du 1er janvier 1998 et pour une durée de trois (3) années.
Article 11
Les dispositions de l‘article 106 de l‘ordonnance n° 95-27 du 30 décembre 1995 portant loi de
finances pour 1996 modifiées pour l‘article 69 de l‘ordonnance n° 96-31 du 30 décembre 1996
portant loi de finances pour 1997 sont abrogées.
---------------oo00oo----------------
Abattement supplémentaire de quatre cent cinquante dinars par mois (450/mois) sur l‘IRG
à titre exceptionnel au salariés et mariés sans enfants dont le revenu mensuel n‘excède pas
15.000 DA/mois.
Article 106 de la loi de finances pour 1999
A titre exceptionnel, les salariés célibataires ou mariés sans enfants à charge, dont le revenu
mensuel soumis à cotisation de sécurité sociale est inférieur ou égal à quinze mille dinars par
mois (15.000 DA / mois) bénéficient d‘un abattement supplémentaire de quatre cent cinquante
dinars par mois (450 / mois) sur l‘impôt sur le revenu global (IRG).»

340
---------------oo00oo----------------
Application du régime de la retenu à la source aux entreprises n‘ayant pas d‘installation
professionnelle permanente en Algérie.
Article 16 de la loi de finances pour 1999
Les contrats en cours de date de promulgation de la présente loi continuent de bénéficier du
régime de la retenue à la source applicable aux entreprises étrangères n‘ayant pas d‘installation
professionnelles permanente en Algérie, en vigueur au 31 décembre 1998.
---------------oo00oo----------------
Abattement en matière de versement forfaitaire en ce qui concerne les organismes
employeurs qui procèdent au recrutement de jeunes au terme de leurs contrats de pré-
emploi.
Article 48 de la loi de finances pour 1999
Les organismes employeurs qui procèdent à des recrutements de jeunes au terme de leurs
contrats de pré - emploi bénéficient d‘un abattement en matière de Versement Forfaitaire égal à :
- 100% pour la première année ;
- 50% pour la deuxième année ;
- 30% pour la troisième année.
Les abattements s‘appliquent pour la part correspondant aux rémunérations des jeunes recrutés
dans ce cadre.
Les modalités d‘application du présent article seront fixées par voie réglementaire.
---------------oo00oo----------------
Modification de l‘article 22 du décret exécutif n° 93-12 du 05/101993 relatif à la promotion
de l‘investissement.
Article 49 de la loi de finances pour 1999
L’article 22 du décret législatif n° 93−12 du 05 octobre 1993 relatif à la promotion de
l’investissement est modifié et rédigé comme suit :
Article 22
Sur décision de l’agence, les investissements visés à l’article 20 ci -dessus, peuvent
bénéficier, à dater de leur mise en exploitation des avantages suivants :
- exonération, pendant une période minimum de cinq(05) ans et maximum de dix(10) ans
d‘activité effective, de l‘Impôt sur le Bénéfice des Sociétés (IBS), du Versement Forfaitaire
(VF) et de la Taxe sur l‘Activité Industrielle et Commerciale (TAIC);
- exonération, à compter de la date d‘acquisition, de la taxe foncière sur les activités
immobilières entrant dans le cadre de l‘investissement pour une période minimum de cinq
(05) ans et maximum de dix (10) ans ;
- En cas d‘exportation, exonération de l‘IBS, du VF et de la TAP, au prorata du chiffre d‘affaire
à l‘exportation, après la période d‘activité visée à l‘alinéa premier ci-dessus;
- prise en charge partielle ou totale par l‘Etat des contributions patronales au régime légale de
sécurité sociale au titre des rémunérations versées à l‘ensemble des personnels, pendant une
période de cinq ans susceptible d‘être prolongée sur décision de l‘Agence.
Les modalités d‘application de l‘alinéa ci-dessus sont fixées en tant que de besoin par voie
réglementaire ».
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Exonération des revenus des obligations et titres d‘emprunt négociables de l‘impôt sur le
revenu global pendant une

341
Article 53 de la loi de finances pour 1999
Les revenus des obligations et titres d‘emprunt négociables d‘une durée égale ou supérieure à
cinq ans sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global pendant une période de cinq (05) ans à
compter du 1er janvier 1998.
Loi n° 99 −11 du 15 Ramadan 1420 correspondant au 23 décembre 19pour 2000
Loi n° 99 −11 du 15 Ramadan 1420 correspondant au 23 décembre 1999 portant lois de
finances pour 2000
Article 6 la loi de finances pour 2000
Les revenus provenant des activités exercées par des personnes physiques ou des sociétés dans
les wilayas d‘Illizi, Tindouf, Adrar et Tamanrasset et qui y sont fiscalement domiciliées et
établies de façon permanente, bénéficient d‘une réduction de 50% du montant de l‘impôt sur le
revenu global ou de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés pour une période transitoire de cinq
(05) années à compter du 01 janvier 2000.
Les dispositions précédentes ne s‘appliquent pas aux revenus des personnes et société exerçant
dans le secteur des hydrocarbures à l‘exception des activités de distribution et de
commercialisation des produits pétroliers et gazeux.
Les conditions d‘application du présent article seront précisées en tant que de besoin par voie
règlementaire.
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Répartition des contributions des collectivités locales au fonds de wilaya des initiatives de
jeunes et pratiques sportives.
Article 17 la loi de finances pour 2001
Les dispositions de l’article 50 de la loi n° 2000−06 du 23 décembre 2000 portant loi de
finances pour 2001 sont modifiées et rédigés comme suit :
Article 50.
La contribution des collectivités locales au fonds de Wilaya des initiatives de jeunesse et des
pratiques sportives est fixée comme suit :
- 7 % des recettes fiscales des Wilayas ;
- 4 % des recettes fiscales des communes.
Une quote-part de 3 % des recettes fiscales des communes est grevée d‘affectation spéciale
directe dans leur budget pour le même objet.
Les modalités d‘application du présent article sont fixées par voie réglementaire.»
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Réduction d‘impôt concernant les sommes correspondants à des dons de versements
effectués par les contribuables domiciliées en Algérie.
Article 19 la loi de finances pour 2001
Les sommes correspondant à des dons de versement effectués par les contribuables domiciliés en
Algérie bénéficient d‘une réduction d‘impôt sur le revenu égal à 40 % de leur montant sans que
cela n‘excède 5 % du revenu imposable.
Cette réduction est accordée lorsque ces dons et versements sont consentis :
- aux fondations ou associations reconnues d‘utilité publique ;
- aux œuvres ou organismes intérêt général ayant un caractère éducatif, scientifique, humanitaire,
sportif, pédagogique, culturel ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, à la
défense de l‘environnement naturel ou à la diffusion de la culture
---------------oo00oo----------------

342
Abrogation des dispositions de l›article 99 du décret 93-18 du 29 décembre 1994 portant loi
de finances pour 1994 relatives à la taxe spécifique additionnelle.
Article 20 de la loi de finances pour 2001
Les dispositions de l‘article 99 décret législatif n° 93−18 du 29 décembre 1993 portant loi de
finances pour 1994, modifiées et complétées, relatives à la taxe spécifique additionnelle, sont
abrogées.
Les présentes dispositions prennent effet à compter du premier juillet 2001.
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Avantages fiscaux et douaniers accordés aux biens entrant dans le cadre de la réalisation
d‘investissements concernant le leasing financier.
Article 21 de la loi de finances pour 2001
Les biens entrant dans le cadre de la réalisation de l‘investissement bénéficiant des avantages
fiscaux et douaniers prévus par le décret législatif n°93−12 du 5 octobre 1993 relatif à la
promotion de l‘investissement, lorsqu‘il sont acquis par les crédits bailleurs, dans le cadre de
contrat de leasing financier conclu avec un promoteur bénéficiant des avantages suscités.
Les modalités d‘application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Remarque
Les sociétés de leasing
Les sociétés de leasing bénéficient des avantages fiscaux suivants :
En matière de plus-values de cession professionnelles :
- Les plus-values réalisées lors de la rétrocession d’un élément d’actif par le crédit bailleur
au profit du crédit preneur au titre du transfert de propriété à ce dernier ne sont pas
comprises dans les bénéfices soumis à l’impôt.
- Les plus-values réalisées lors de la cession d’un élément d’actif par le crédit preneur au
crédit bailleur dans un contrat de crédit-bail de type lease-back ne sont pas comprises dans
les bénéfices soumis à l’impôt.
En matière de taxe sur la valeur ajoutée :
- Les opérations d’acquisition de biens effectuées dans le cadre du crédit-bail par les
banques et les établissements financiers bénéficient d’une exonération en matière de TVA.
Régularisation de la TVA :
En cas de levée de l’option d’achat à terme par le crédit preneur, les sociétés de leasing sont
affranchies de l’obligation de reverser le montant de la TVA déduite pour les cessions
opérées dans le cadre des contrats de crédit-bail.
- Exemption de la TVA pour une période transitoire s’étendant jusqu’à la fin de l’année
2018, au profit des loyers versés dans le cadre des contrats de crédit-bail portant sur les
matériels et équipements produits en Algérie ci-après :
- matériels agricoles produits en Algérie;
- matériels et équipements nécessaires à la réalisation des chambres froides et des silos
destinés à la conservation des produits agricoles ;
- matériels et équipements nécessaires à l’irrigation économisant l’eau, utilisés
exclusivement dans le domaine agricole ;
- équipements utilisés dans la réalisation des mini laiteries destinées à la transformation du
lait cru ;
matériels et équipements nécessaires à la culture des olives, à la production et au stockage
de l'huile d'olive.

343
- matériels et équipements nécessaires à la rénovation de moyens de production et de
l'investissement dans l'industrie de transformation.
La liste des matériels et équipements est fixée par un arrêté interministériel.
En matière de droits d’enregistrement :
Dans le cadre d’un contrat de crédit-bail de type lease-back, les mutations de biens
d’équipement ou d’immeubles professionnels rétrocédés par le crédit bailleur au profit du
crédit preneur lors de la levée d’option d’achat sont exemptées des droits d’enregistrement.
En matière d’amortissement :
Les banques, les établissements financiers et les sociétés pratiquant des opérations de
crédit-bail sont autorisés à aligner l'amortissement fiscal des biens acquis dans le cadre du
crédit-bail sur l'amortissement financier du crédit.
En matière de la Taxe de publicité foncière :
Sont exemptés de la taxe de publicité foncière les actes relatifs aux acquisitions
immobilières faites par les banques et les établissements financiers régis par l’ordonnance
n° 03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit, dans le cadre d’un leasing
immobilier ou tout autre crédit immobilier assimilé, destiné au financement
d’investissements effectués par des opérateurs économiques pour usage commercial,
industriel, agricole ou pour l’exercice de professions libérales.
Par ailleurs,
Le crédit bailleur peut prétendre aux avantages fiscaux et douaniers prévus par
l’ordonnance relative au développement de l’investissement dans le cas où les équipements
acquis dans le cadre où le contrat de leasing serait conclu avec un promoteur bénéficiant
des avantages suscités.
En matière de taxe sur l’activité professionnelle :
La partie correspondant au remboursement du crédit dans le cadre du contrat de crédit-
bail financier n'est pas comprise dans le chiffre d'affaires servant de base à la taxe sur
l'activité professionnelle.
En matière d’IRG ou d’IBS:
Les sommes payées à titre de loyers en vertu d’un contrat de crédit-bail international à des
crédits bailleurs non établi en Algérie bénéficient d’un abattement de 60% sur l’assiette de
la retenue à la source de l’impôt.
Autres avantages :
- Assimilation des opérations d’importation et/ou d’exportation d’équipements sous forme
de leasing à des opérations de paiement différé.
Elles obéissent, par conséquent, aux conditions de domiciliation et de paiement applicables
à ces opérations.
- Bénéfice du régime douanier de l’admission temporaire pour les équipements importés
sous forme de leasing pendant la durée du crédit bail qui ne peut excéder cinq (05) années.
Remarque :
L’article 53 de la loi de finances pour 2014 a prévu de maintenir le traitement fiscal des
amortissements des biens acquis dans le cadre des contrats de crédit-bail, applicable avant
l’intervention du SCF, à cet effet :
Le crédit bailleur :
Est réputé fiscalement propriétaire du bien loué, dans les opérations de crédit-bail
effectuées par :
- les banques,
- les établissements financiers
- les sociétés de crédit-bail.

344
Il est tenu de l’inscrire en tant qu’immobilisation et pratiquer l’amortissement fiscal sur la
base de l’amortissement financier du crédit-bail.
Les loyers perçus sont constatés en tant que produits.
Le crédit-preneur :
Est réputé fiscalement locataire du bien loué.
Les loyers payés au crédit-bailleur sont constatés par le crédit-preneur en tant que charge.
Exportations
Les entreprises dont les produits sont destinés à l'exportation bénéficient des avantages
suivants :
En matière de taxe sur la valeur ajoutée :
- Exonération de la TVA;(Art.13 du CTCA) ;
- Bénéfice du régime des achats en franchise de TVA pour les achats ou importations
effectués par les exportateurs, destinés, soit à l'exportation ou à la réexportation en l'état,
soit à être incorporés dans la fabrication, la composition, le conditionnement ou
l'emballage des produits destinés à l'exportation, ainsi que les services liés directement à
l'opération d'exportation. (Art.42-2 du CTCA).
En matière d'impôts directs :
- Exonération de la TAP;
- Exonération permanente de l’IBS des opérations d’exportations génératrices de devises, à
savoir :
- les opérations de ventes destinées à l’exportation ;
- les prestations de services destinées à l’exportation.
Cette exonération est octroyée au prorata du chiffre d’affaire réalisé en devise et elle est
subordonnée à la présentation, aux services fiscaux, d’un document attestant du versement
de ces recettes auprès d’une banque domiciliée en Algérie.
Ne peuvent bénéficier de cette disposition, les transports terrestres, maritimes, aériens, les
réassurances et les banques.

---------------oo00oo----------------
Remplacement des expressions « numéro d‘identification fiscale » et « numéro de la fiche
fiscale » par « numéro d‘identification statistique ».
Article 4 de la loi de finances pour 2002
Les expressions «numéro d‘identification fiscale» et «numéro de la fiche fiscale» prévues aux
articles 212 et 359 du code des impôts directs et taxes assimilées sont remplacées par celle de
«numéro d‘identification statistique».
---------------oo00oo----------------
Désignation des personnes morales relevant obligatoirement de la compétence de la
structure chargé de la gestion des grandes entreprises.
Article 32 de la loi de finances pour 2002
Les personnes morales désignées ci-après relèvent obligatoirement de la compétence de la
structure chargée de la gestion des grandes entreprises prévues par voie réglementaire :
- les sociétés exerçant dans le secteur des hydrocarbures régies par la loi 86 −14 du 19 août
1986 modifiée et complétée ;
- les sociétés implantées en Algérie membres de groupes étrangers ainsi que celles n‘ayant pas
d‘installation professionnelle en Algérie telles que visées par l‘article 156−1 du code des impôts
directs et taxes assimilées ;

345
- les sociétés de capitaux et les sociétés de personnes ayant opté pour le régime fiscal des
sociétés de capitaux telles que visée par l‘article 136 du code des impôts directs et taxes
assimilées dont le chiffre d‘affaires annuel est supérieur ou égal à 100 millions de DA.
- les groupements des sociétés de droit ou de fait, lorsque le chiffre d‘affaires annuel de l‘une des
sociétés membre est supérieur ou égal à 100 millions de DA.
- Membre est supérieur ou égal à 100 millions de DA.
---------------oo00oo----------------
Assujettissement des personnes morales relevant des grandes entreprises aux obligations
fiscales auprès de la structure suscitée.
Article 33 de la loi de finances pour 2002
Les personnes morales énumérées à l‘article ci-dessus sont tenues d‘accomplir toutes leurs
obligations fiscales dans les conditions fixées par voie réglementaire, auprès des services de la
structure citée à l‘article précédent.
---------------oo00oo----------------
Obligations des personnes physiques et morales exerçant une activité industrielle,
commerciale libérale ou artisanale, de mentionner le numéro d‘identification statistique
sur tous leurs documents.
Article 34 de la loi de finances pour 2002
Les personnes physiques et morales exerçant une activité industrielle, commerciale, libérale ou
artisanale doivent mentionner le numéro d‘identification statistique surtout les documents relatifs
à leurs activités.
---------------oo00oo----------------
Désignation des sanctions prévues en cas de défaut de production du numéro
d‘identification statistique ou de communications de renseignements inexacts.
Article 35 de la loi de finances pour 2002
Sans préjudice des sanctions prévues par la législation fiscale en vigueur le défaut de production
du numéro d‘identification statistique ou la communication de renseignements inexacts
entraînent la suspension de :
- la délivrance des différentes attestations de franchise TVA ;
- la délivrance de l‘extrait de rôle ;
- les réfactions prévues à l‘article 219−1° et 219bis du code des impôts directs et taxes assimilées
;
- l‘octroi des sursis légaux de paiement des droits et taxes ;
- la souscription des échéanciers de paiements.
---------------oo00oo----------------
Création d‘une taxe additionnelle sur les produits tabagiques mis à la consommation en
Algérie.
Article 36 de la loi de finances pour 2002
Il est crée une taxe additionnelle sur les produits tabagiques mis à la consommation en Algérie,
dont le tarif est fixé à 02, 50 DA par paquets, bourses où boites.
La taxe additionnelle sur les produits tabagiques est recouvrée dans les mêmes conditions que la
taxe intérieure de consommation.
Le produit de la taxe additionnelle su les produits tabagiques est versé au «Fonds pour les
Urgences et les Activités de Soins Médicaux».

346
Les modalités d‘application de ces dispositions sont précisées en tant que de besoin par voie
réglementaire.
---------------oo00oo----------------
Restitution de la taxe sur la valeur ajoutée ayant grevé les opérations de préservation de
construction de bien wakfs.
Article 37 de la loi de finances pour 2002
La taxe sur la valeur ajoutée ayant grevé les opérations de préservation et de construction de
biens Wakfs telles que définies par la loi n° 91−10 du 27 avril 1991 relative aux biens Wakfs est
restituable.
Les conditions de modalités de restitution de la taxe sont précisées par voie réglementaire.
---------------oo00oo----------------
Institution d‘une taxe sur les carburants.
Article 38 de la loi de finances pour 2002
Il est institué une taxe sur les carburants dont le tarif est fixé à un (01) DA par litre d‘essence
«super» et «normal» avec plomb.
La taxe est prélevée et reversée comme en matière de taxe sur les produits pétroliers.
Le produit de la taxe sur les carburants est affecté à raison de :
- 50 % au compte d‘affectation spéciale n° 302−100 intitulés «Fonds National Routier et
Autoroutier».
- 50 % au compte d‘affectation spéciale n° 302−065 intitulés «Fonds National pour
l‘Environnement et la Dépollution».
---------------oo00oo----------------
Exonération de l‘impôt sur les bénéfices et de la taxe sur l‘activité professionnelle des
établissements publics pour insertions sociales et professionnelles des personnes
handicapées.
Article 39 de la loi de finances pour 2002
L‘établissement public pour insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées est
exonéré de l‘impôt sur les bénéfices et de la taxe sur l‘activité professionnelle.
---------------oo00oo----------------
Abrogation de certains articles des codes des taxes sur le chiffre d‘affaires des impôts
directs et taxes assimilées, de l‘enregistrement, des impôts indirects et du timbre et leur
transfert au code des procédures fiscales.
Article 200 de la loi de finances pour 2002
Les dispositions relatives aux procédures fiscales des articles 15−6, 15−8, 15−9,
15−10, 15−11, 15−12, 17−3, 17−4, 17−5, 27−2, 30, 31, 37, 38, 39, 40, 41, 47, 62, 63, 84,
131, 131bis, 180, 187, 190, 190−5, 191, 283, 287, 288, 289, 290, 309, 310, 311, 312, 313,
314, 315, 316, 325, 327, 327−3, 328, 329 à 353, 379, 390, 391, 392, 393, 394, 395, 396,
397, 398, 399, 400, 402−4 et 405 du code des impôts direct et taxes assimilées, 70, 74, 75,
95−8 et suivant ; 96, 97, 107, 108−2−3−4, 109, 111−bis, 113, 123, 124, 142, 143, 147 à
160, 154−2 du code des taxes sur le chiffre d‘affaires ; 36, 37, 38, 208, 209, 210, 218, 228,
291, 293, 489, 490, 493, 494 et 494bis du code des impôts indirects, 122, 139, 140, 141,
143, 147, 150, 151, 152, 197 à 205, 359, 360, 361, 362, 364, 365 et 365bis du code de
l‘enregistrement et 24, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 38, 39, 40, 41, 42, 48, 49 et 50 du code du timbre,
sont abrogés et transférés au code des procédures fiscales.
---------------oo00oo----------------

347
Exonération de l‘IRG pour une période de 5 ans à compter du 01/01/2003 de certains
produits (voir l‘article).
Article. 63 de la loi de finances pour 2003
- Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global, pour une période de cinq (05) ans à compter du
1er janvier 2003, les produits des actions et titres assimilés cotés en bourse ou des obligations et
titres assimilés d‘une maturité égale ou supérieure à cinq ans, cotés en bourses ou négociés sur
un marché organisé, ainsi que ceux des actions ou part d‘organismes de placements collectifs en
valeurs mobilières.
- Sont également exonérés de l‘impôt sur le revenu global ou de l‘impôt sur le bénéfice des
sociétés, pour une période de cinq (05) ans à compter du 1er janvier 2003, les plus—values
résultant des opérations de cession à titre onéreux des actions et titres assimilés cotés en bourse
ou des obligations et titres assimilés d‘une maturité égale ou supérieur à 5 ans, cotés
en bourse ayant fait l‘objet de négociation sur un marché organisé.
- Sont exemptés des droits d‘enregistrement, pour une période de cinq (05) ans à compter du
1er janvier 2003, les opérations portant sur les valeurs mobilières cotées en bourses ou négociés
sur un marché organisé.
---------------oo00oo----------------
Application de sanction pour défaut de facturation.
Article. 65 de la loi de finances pour 2003
Sans préjudice des sanctions prévues par ailleurs, le défaut de facturation ou de sa présentation
entraîne l‘application d‘une amende dont les tarifs sont fixés comme suit:
- 50.000 DA pour les commerçants détaillants ;
- 500.000 DA pour les commerçants grossistes ;
- 1.000,000 DA pour les producteurs et les importateurs.
En cas de récidive, il est fait application du double de ces tarifs.
La marchandise transportée sans facture ainsi que le matériel de transport de celle-ci est
confisquée lorsqu‘ils appartiennent au propriétaire de la marchandise.
Les agents dûment qualifiés de l‘administration fiscale ayant au moins le grade d‘inspecteur sont
également habilités à constater le défaut de facturation.
Les modalités de mise en oeuvre de cette mesure sont définies par voie réglementaire.
---------------oo00oo----------------
Institution d‘une taxe annuelle d‘habitation due pour tous locaux à usage d‘habitation ou
professionnel situés dans certaines communes.
Article. 67 de la loi de finances pour 2003
Il est institué une taxe annuelle d‘habitation due pour tous les locaux à usage d‘habitation où
professionnel situés dans les communes chefs, lieu de Daïra, ainsi que l‘ensemble des communes
des Wilayas d‘Alger, d‘Annaba, de Constantine et d‘Oran.
Le montant annuel de la taxe d‘habitation est fixé à raison de :
- 300 DA pour les locaux d‘habitation ;
- 1.200 DA pour les locaux professionnels.
Le prélèvement est effectué par l‘entreprise « SONELGAZ « sur les quittances d‘électricité et de
gaz, selon la périodicité des paiements.
Le produit de cette taxe est affecté aux communes.
Les modalités d‘application du présent article seront fixées par voie réglementaire.
---------------oo00oo----------------

348
Réévaluation au plus tard le 31/12/2004 des immobilisations corporelles amortissables et
non amortissables, figurant au bilan clos au 31/12/2002 des entreprises et organismes régies
par le droit commercial.
Article. 71 de la loi de finances pour 2003
Les immobilisations corporelles amortissables et non amortissables, figurant au bilan clos au 31
décembre 2002 des entreprises et organismes régies par le droit commercial peuvent, dans les
conditions précisées par voie réglementaire, êtres réévalués au plus tard le 31 décembre 2004.
Les plus values de réévaluation dégagées au titre de cette opération sont inscrites en franchise
d‘impôts, au compte écart de réévaluation au passif du bilan et doivent être incorporés dans le
fonds social, dans le cadre d‘une augmentation de capital opérée conformément aux procédures
légales en vigueur.
---------------oo00oo----------------
Abattement de 15% sur le montant de l‘IBS dû au titre de leur activité de production de
biens et services pour les petites et moyennes entreprises implantées dans les wilayas de
grand sud.
Article. 8 de la loi de finances pour 2004
Les petites et moyennes entreprises implantées et productrices dans les Wilayas du sud et des
hauts plateaux éligibles au Fonds spécial pour le développement des Wilayas du grand sud et au
Fonds spécial de développement économique des hauts plateaux, bénéficient d‘un abattement de
15 % sur le montant de l‘IBS dû au titre de leur activité de production de biens et services
localisée dans ces Wilayas au profit des Wilayas des hauts plateaux et de 20 % au profit des
Wilayas du sud pour une période de cinq (05) années à compter du 1er janvier 2004.
Sont exclues des dispositions du présent article les entreprises intervenant dans le secteur des
hydrocarbures.
---------------oo00oo----------------
Exonération de l‘IRG et l‘IBS les produits et les plus values de cession des actions et titres
assimilés coté en bourse ainsi que les produits et les plus values de cession des obligations et
titres assimilés coté en bourse .
Article. 26 de la loi de finances pour 2004
Les dispositions de l‘article 63 de la loi n° 02 − 11 du 24 décembre 2002 relative à la loi de
finances pour 2003 sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 63
- Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur les bénéfice s des
sociétés (IBS), pour une période de cinq (05) ans à compter du 1er janvier
2003, les produits et les plus values de cession des actions et titres assimilés cotés en bourse,
ainsi que ceux des actions ou parts d‘organismes de placement collectifs en valeurs
immobilières.
- Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS), les produits et les plus values de cession des obligations et titres assimilées cotés en
bourse ou négociés sur un marché organisé, d‘une échéance minimale de cinq (05) ans, émis au
cours d‘une période de cinq (05) ans à compter du 1er janvier 2003.
Cette exonération porte sur toute la durée de validité du titre émis au cours de cette période.
- Sont exemptés des droits d‘enregistrement, pour une période de cinq (05) ans à compter du
1er janvier 2003, les opérations portant sur des valeurs mobilières cotées en bourse ou négociées
sur un marché organisé.
---------------oo00oo----------------

349
Interdiction de l‘activité commerciale, pour les personnes qui ont fait l‘objet d‘une
condamnation à titre définitif pour fraude fiscale.
Article 29 de la loi de finances pour 2004
Nonobstant les dispositions prévues par ailleurs, les personnes qui ont fait l‘objet d‘une
condamnation à titre définitif pour fraude fiscale sont interdites de l‘exercice de l‘activité
commerciale, au sens de la loi n° 90 −12 du 18 août 1990, modifiée et complétée, relative au
registre de commerce.
---------------oo00oo----------------
Transfert des recours auprès des commissions centrales des impôts directs et de la TVA,
vers les commissions des recours de wilaya ou de Daira.
Article 31 de la loi de finances pour 2004
Les recours pendants auprès de la commission centrale des impôts directs et de TVA, n‘ayant
pas fait l‘objet d‘examen auprès des commissions de recours de wilaya ou de daïra
territorialement compétentes, sont transférées à celles −ci selon les nouveaux seuils de
compétence prévus ci - dessus.
Article 32 de la loi de finances pour 2004
Les recours pendants auprès des commissions de recours de wilaya, n‘ayant pas fait l‘objet
d‘examen auprès des commissions de recours de daïra territorialement compétentes, est
transférées à celles −ci selon les nouveaux seuils de compétence prévus ci − dessus.
---------------oo00oo----------------
Fixation des tarifs de la taxe d‘inscription pour l‘obtention de la carte professionnelle
d‘artisan.
Article 33 de la loi de finances pour 2004
Le tarif de la taxe d‘inscription pour l‘obtention de la carte professionnelle d‘artisan, prévu à
l‘article 105 de l‘ordonnance n° 95 −27 du 30 décembre 1995 portant loi de finances pour 1996,
est fixé à 500 DA pour les artisans.
---------------oo00oo----------------
Modifications des dispositions de l‘article 6 de la loi n° 99-11 du 13/12/1999 portant loi de
finances 2000.
Article. 16 de la loi de finances pour 2005
Les dispositions de l‘article 6 de la loi n°99-11 du 13 décembre 1999 portantloi de finances pour
2000 sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 6
Les revenus provenant des activités exercées par des personnes physiques ou des sociétés dans
les wilayas d‘Illizi, Tindouf, Adrar et Tamanghasset et qui y sont fiscalement domiciliées et
établies de façon permanente, bénéficient d‘une réduction de 50% du montant de l‘impôt sur le
revenu global ou l‘impôt sur le bénéfice des sociétés, pour une période transitoire de cinq (5)
années à compter du 1er janvier 2005.
Les dispositions précédentes ne s‘appliquent pas aux revenus des personnes et sociétés exerçant
dans le secteur des hydrocarbures à l‘exception des activités de distribution et de
commercialisations des produits pétroliers et gaziers.
Les conditions d‘application du présent article seront précisées en tant que de besoin par voie
réglementaire.
---------------oo00oo----------------
Modifications des dispositions de l‘article 71 de la loi n° 02-11 du 24/12/2002 portant loi de
finances 2003.

350
Article. 41 de la loi de finances pour 2005
Les dispositions de l’article 71 de la loi n°02-11 du 24 décembre 2002 portant loi de
finances pour 2003 sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 71.
Les immobilisations corporelles amortissables et non amortissables, figurant au bilan clos le 31
décembre 2002 des entreprises et organismes régis par le droit commercial, peuvent dans les
conditions précisées par voies réglementaire être réévalues au plus tard le 31 décembre 2006.
Les plus values de réévaluation dégagées au titre de cette opération sont inscrites en franchise
d‘impôts, au compte écart de réévaluation au passif du bilan et doivent être incorporés dans le
fonds social, dans le cadre d‘une augmentation de capital opérée conformément aux procédures
légales en vigueur.
---------------oo00oo----------------
Institution du versement spontané au titre de l‘IRG, des revenus de location, des fêtes, des
fêtes foraines et des cirques.
Article. 42 de la loi de finances pour 2005
Les revenus des locations de salles des fêtes, des fêtes foraines et des cirques donnent lieu à un
versement spontané au titre de l‘IRG.
Le taux du versement spontané est fixé à 15% libératoire de l‘impôt.
Le versement spontané est acquitté par le bénéficiaire des revenus.
Le montant du versement spontané est acquitté auprès du receveur des impôts territorialement
compétent avant le vingt (20) du mois qui suit celui durant lequel les sommes ont été encaissées.
---------------oo00oo----------------
Obligation pour les contribuables réalisant des opérations dans les conditions de gros y
compris les importateurs, de présenter à l‘administration fiscale un état actualisé de leurs
clients
Article. 45 de la loi de finances pour 2005
Les contribuables réalisant des opérations dans les conditions de gros y compris les importateurs,
doivent présenter à chaque réquisition de l‘administration fiscale un état de leurs clients
actualisés mensuellement.
L‘état client doit contenir des informations visées à l‘article 224-1 du code des impôts directs et
taxes assimilées.
Le défaut de présentation de cet état est passible d‘une amende de 30.000 DA à 400.000
DA.
En cas de récidive, l‘amende est portée au double.
Cette amende s‘applique, également lorsque les informations fournies dans l‘état client s‘avèrent
inexactes
---------------oo00oo----------------
Loi n° 05-16 du 31 décembre 2005 portant loi de finances pour 2006
Article 18 de la loi de finances pour 2006
Les personnes souscrivant volontairement un contrat d‘assurance de personne (individuel ou
collectif), d‘une durée minimale de huit (08) ans, bénéficient d‘un abattement de 2% avec un
plafond de 20.000 DA sur le montant de la prime nette annuelle soumise à I ‗impôt sur le revenu
global (IRG).
Article 44. de la loi de finances pour 2006
Les dispositions de I ‗article 63 de la loi no 02-1 1 du 24 décembre 2002 portant loi de finances
pour 2003, modifiées par les dispositions de I ‗article 26 de la loi no 03-22 du

351
28 décembre 2003 portant loi de finances pour 2004, sont modifiées, complétées et rédigées
comme suit
Article 63.
Sont exonérés de I ‗impôt sur le revenu global (IRG) ou de I‘impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS) pour une période de cinq (05) ans à compter du l‘er janvier 2003 les produits et les plus
values de cession des actions et titres assimilés cotés en bourse, ainsi que ceux des actions ou
part d‘organismes de placement collectifs en valeurs immobilières.
Sont exonérés de I‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de I‘impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS), les produits et les plus values de cession des obligations et titres assimilés cotés en bourse
ou négociés sur un marché organisé, d‘une échéance minimale de cinq
(05) ans, émis au cours d‘une période de cinq (05) ans à compter du 1 er janvier 2003. Cette
exonération porte sur toute la durée de validité du titre émis au cours de cette période.
Les détenteurs des obligations et titres assimilés qui optent pour I‘encaissement anticipés de
leurs titres avant l‘échéance de cinq (05) ans, doivent s‘acquitter, lors de l‘encaissement, de
I‘impôt au titre des produits réalisés durant la période écoulée de concertation de leurs créances
majoré d‘un intérêt dont le taux est fixé par voie réglementaire.
Les détenteurs des obligations et titres assimilés d‘une échéance inférieure à cinq (05) ans qui
optent pour le report de l‘échéance de leurs titres sur une période minimale de cinq (05) ans
bénéficient de remboursement de I‘impôt déjà payé.
---------------oo00oo----------------
Loi n° 05-16 du 31 décembre 2005 portant loi de finances pour 2006
Article 45 de la loi de finances pour 2006
Les dispositions de I’article 41 de la loi no 04-21 du 29 décembre 2004 portant loi de
finances pour 2005 modifiant I’article 71 de la loi no 02-1 1 du 24 décembre 2002 portant
loi de finances pour 2003, sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 41 de la loi de finances pour 2006
Les immobilisations corporelles amortissables et non amortissables, figurant au bilan clos le 31
décembre 2005 des entreprises et organismes régis par le droit commercial, peuvent, dans les
conditions précisées par voie réglementaire, être réévaluées au plus tard le
31 décembre 2006.»
---------------oo00oo----------------
Loi n° 05-16 du 31 décembre 2005 portant loi de finances pour 2006
Article 46 de la loi de finances pour 2006
Le montant de I‘impôt dû par les personnes physiques au titre de I‘IRG, catégorie BIC et BNC, à
l‘exclusion de celles relevant du régime du forfait, ainsi que les sociétés au titre de I‘IBS, ne peut
être inférieur, pour chaque exercice, et quel que soit le résultat réalisé, à 5. 000 DA.
Ce minimum forfaitaire doit être acquitté, au titre de l‘IRG ou de l‘IBS, dans les 20 premiers
jours du mois qui suit celui de la date légale limite de dépôt de la déclaration annuelle, que cette
déclaration ait été produite ou non.
---------------oo00oo----------------
Loi n° 05-16 du 31 décembre 2005 portant loi de finances pour 2006
Article 47 de la loi de finances pour 2006
Les dispositions de l’article 52 de la Ici n° 03-22 du 8 décembre 2003 portant loi de finances
pour 2004 sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 52.

352
Les investissements réalisés par les personnes éligibles au dispositif de soutien à la création
d‘activités pour les chômeurs promoteurs âgés de trente-cinq (35) à cinquante (50) ans
bénéficient des avantages ci-après:
- application du taux réduit de 5% des droits de douanes sur les équipements importés et entrant
directement dans la réalisation de l‘investissement.
- exonération de la taxe sur la valeur ajoutée des équipements et services entrant directement
dans la réalisation de l‘investissement et destinés aux activités soumises à cette taxe.
-exonération des droits de mutation de propriété pour toutes les acquisitions foncières réalisées
dans le cadre de l‘investissement considéré,
- exemption des droits d‘enregistrement des actes constitutifs de sociétés
Les modalités d‘application du présent article seront précisées par voie réglementaire ».
---------------oo00oo----------------
Loi n° 05-16 du 31 décembre 2005 portant loi de finances pour 2006
Article 48 de la loi de finances pour 2006
Les dispositions de l’article 63 de la no 97-02 du 31 décembre 1997 portant loi de finances
pour 1998, sont modifiées et complétées comme suit:
Article 63.
Le tarif de cette taxe est établi par personne et par journée de séjour.
II ne peut être inférieur à vingt (20) dinars par personnes et par jour, ni supérieur à trente (30)
dinars, sans excéder soixante (60) dinars par famille.
Le tarif de cette taxe est établi par personne et par journée de séjour dans les établissements
classés comme suit :
- 50 DA, pour les hôtels trois étoiles,
- 150 DA, pour les hôtels quatre étoiles,
- 200 DA, pour les hôtels cinq étoiles.
---------------oo00oo----------------
Loi n° 06-04 du 15 juillet 2006 portant loi de finances complémentaire pour 2006
Article 4 de loi de finances complémentaire pour 2006
Les dispositions de l‘article 18 de la loi de finances pour 2006 sont modifiées et rédigées comme
suit :
Les personnes souscrivant volontairement un contrat d‘assurance de personnes (individuel ou
collectif), d‘une durée minimale de huit (08) ans, bénéficient au titre de l‘imputation sur le
revenu global d‘un abattement égal à 25% du montant de la prime nette versée annuellement
dans la limite de 20.000 DA.
Les modalités d‘application du présent article seront définit en tant que de besoin par arrêté du
ministre chargé des finances.
---------------oo00oo----------------
Loi n° 06-04 du 15 juillet 2006 portant loi de finances complémentaire pour 2006
Article 13 de loi de finances complémentaire pour 2006
II est institué, auprès de la Direction Générale des Impôts, un fichier national des fraudeurs
auteurs d‘infractions graves aux législations et réglementations fiscale, commerciale et
douanière.
Les modalités d‘organisation et de gestion de ce fichier seront déterminées par voie
réglementaire.
---------------oo00oo----------------
Loi n° 06-04 du 15 juillet 2006 portant loi de finances complémentaire pour 2006

353
Article 14 loi de finances complémentaire pour 2006
Est exonérée des droits et taxes, la réalisation des infrastructures, d‘équipement et des logements
sociaux au profit de I‘Etat financé par un don externe.
Les modalités d‘application du présent article seront précisées par arrêté du ministre chargé des
finances.
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Loi n° 06-24 du 26 décembre 2006 portant loi de finances pour 2007
Article 54 de la finances pour 2007
Les dispositions de I‘article 32 de la loi de finances pour 2002 sont modifiées et rédigées comme
suit :
Article 32.
Les personnes morales désignées ci-après, relèvent obligatoirement de la compétence de la
structure chargée de la gestion des grandes entreprises prévue par voie réglementaire :
- les sociétés exerçant dans le secteur des hydrocarbures régies par la loi no 86-14 du 14
août 1986, modifiée et complétée;
- les sociétés implantée en Algérie membres des groupes étrangers, ainsi que celles n‘ayant pas
d‘installation professionnelle permanente en Algérie telles que visées par I‘article 156-1 du code
des Impôts Directs et Taxes Assimilées;
- les sociétés de capitaux et les sociétés de personnes ayant opté pour le régime fiscal des
sociétés de capitaux telles que visées par I‘article 136 du code des impôts directs et taxes
assimilées dont le chiffre d‘affaires annuel est supérieur ou égal à un montant fixé par arrêté du
ministre des finances ;
- les groupements de sociétés de droit ou de fait, lorsque le chiffre d‘affaires annuel de l‘une des
sociétés membres est supérieur ou égal à un montant fixé par arrêté du ministre des finances.
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Loi n° 06-24 du 26 décembre 2006 portant loi de finances pour 2007
Article 55 de la loi finances pour 2007
L‘article 38 de la loi no 01-21 du 7 Chaoual 1422 correspondant au 22 décembre
2001 portant loi de finances pour 2002 est modifiées et rédigé comme suit :
Article 38.
II est institué une taxe sur les carburants dont le tarif est fixé comme suit :
- Essences avec plomb (normale et super) : 0,10 dinar par litre ;
- Gasoil : 0,30 dinar par litre.
Le produit de la taxe est prélevé et reversé comme en matière de taxe sur les produits pétroliers.
Le produit de la taxe sur les carburants est affecté à raison de :
- 50% au compte d‘affectation spéciale n° 302-100 intitulé « Fonds national routier et autoroutier
»;
- 50% au compte d‘affectation spéciale n° 302-065 intitulé « Fonds national sur l‘environnement
et la dépollution.
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Loi n° 06-24 du 26 décembre 2006 portant loi de finances pour 2007
Article 56 dé la finances pour 2007
Les dispositions de I’article 45 de la loi no 05-1 6 du 31 décembre 2005 portant loi de
finances pour 2006 modifiant I’article 41 de la loi no 04-21 du 29 décembre 2004 portant loi
de finances pour 2005 modifiant I’article 71 de la loi no 02-1 1 du 24 décembre 2002
portant loi de finances pour 2003, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 45.

354
Les immobilisations corporelles amortissables et non amortissables, figurant au bilan clos le 31
décembre 2006, des entreprises et organismes régis par le droit commercial, peuvent, dans les
conditions précisées par voie réglementaire, être réévaluées au plus tard le
31 décembre 2007.
Les plus-values de réévaluation dégagées au titre de cette opération sont inscrites en franchise
d‘impôt, au compte écart de réévaluation au passif du bilan et doivent être imposées dans le
fonds social dans le cadre d‘une augmentation de capital opérée conformément aux procédures
légales en vigueur».
---------------oo00oo----------------
Ordonnance n° 08-02 du 24 juillet 2008, portant loi de finances complémentaire pour 2008.
Article 26
Les dispositions des articles 59,61, 64 et 65 de la loi no 97-02 du 2 Ramadhan 1418
correspondant au 31 décembre 1997 portant loi de finances pour 1998 et les dispositions de
l‘article 63 de la même loi, modifiées et complétées par les dispositions de l‘article 48 de la loi
no 05-16 du 29 Dhou El Kaada 1426 correspondant au 31 décembre 2005 portant loi de finances
pour 2006 relatives à la taxe de séjour, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 59.
Il est institué une taxe de séjour au profit des communes D.
Article 61.
Les communes peuvent par délibération voter la taxe de séjour à percevoir pour alimenter leur
budget conformément aux dispositions de la loi relative à la commune ».
Article 63.
Le tarif de cette taxe est établi par personne et par journée de séjour.
Elle ne peut être inférieure à cinquante (50) dinars par personne et par jour ni supérieure à
soixante (60) dinars sans excéder cent (100) dinars par famille. Toutefois, pour les
établissements hôteliers classés trois étoiles et plus, le tarif de la taxe de séjour est établi par
personne et par journée de séjour comme suit :
- 200 DA pour les hôtels trois étoiles ;
- 400 DA pour les hôtels quatre étoiles ;
- 600 DA pour les hôtels cinq étoiles. ‗‘
Article 64.
Sont exemptées de la taxe de séjour : Les personnes bénéficiant de prise en charge des caisses de
sécurité sociale.
Article 65
La taxe est perçue par l‘intermédiaire des logeurs, hôteliers et propriétaires de locaux utilisés
pour le logement des curistes ou touristes séjournant dans la commune, et versée par eux et sous
leur responsabilité auprès du trésorier communal ».
---------------oo00oo----------------
Ordonnance n° 08-02 du 24 juillet 2008, portant loi de finances complémentaire pour 2008.
Article 44.
Les dispositions de l‘article 25 de la loi de finances complémentaire pour 2001 sont modifiées et
rédigées comme suit :
Article 25.
Les livres et ouvrages importés et destinés à être vendus dans le cadre des festivals, foires et
salons du livre, organisés sous l‘égide du ministère chargé de la culture, ainsi que le livre
scolaire et universitaire, sont exonérés de tous droits et taxes.
L‘exonération est accordée par contingentement. Les modalités d‘application du présent article,
notamment la détermination des contingents et les organes responsables du suivi,

355
sont définies par voie réglementaire),.
---------------oo00oo----------------
Ordonnance n° 08-02 du 24 juillet 2008, portant loi de finances complémentaire pour 2008.
Article 45.
Les immobilisations corporelles amortissables et non amortissables, figurant au bilan clos au 31
décembre 2007, des banques et établissements financiers, peuvent être réévaluées au plus tard
trois (3) mois après la promulgation de la présente ordonnance.
Les plus-values de réévaluation au titre de cette opération sont inscrites en franchise
d.impôt, au compte écart de réévaluation au passif du bilan.
En cas de cession d‘un actif réévalué, la plus-value éventuelle dégagée au titre de cette cession,
est soumise à imposition dans les conditions prévues par la législation fiscale en
vigueur.
---------------oo00oo----------------
Loi n°08-21 du 30 décembre 2008, portant loi de finance pour 2009
Article 45
Il est créé au sein de la direction générale des impôts, un service des investigations fiscales
chargé, au niveau national, de mener des enquêtes en vue d‘identifier les sources d‘évasions et de
fraudes fiscales.
Le service d‘investigations fiscales créé par décret exécutif dispose d‘antennes régionales qui lui
sont rattachées.
Les modalités de mise en oeuvre de cet article seront définies par voie réglementaire.
---------------oo00oo----------------
Loi n°08-21 du 30 décembre 2008, portant loi de finance pour 2009
Article 46.
Les dispositions de l‘article 63 de la loi n° 02-11 du 24 décembre 2002, portant loi de finances
pour 2003, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 63.
Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS), pour une période de cinq (5) ans à compter du 1er janvier 2009, les produits et les plus-
values de cession des actions et titres assimilés cotés en bourse ainsi que ceux des actions ou
parts d‘organismes de placement collectifs en valeurs mobilières.
Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS), les produits et les plus-values de cession des obligations, titres assimilés et obligations
assimilées du Trésor cotés en bourse ou négociés sur un marché organisé, d‘une échéance
minimale de cinq (5) ans émis au cours d‘une période de cinq (5) ans à compter du 1er janvier
2009. Cette exonération porte sur toute la durée de validité du titre émis au cours de cette
période.
Sont exemptées des droits d‘enregistrement, pour une période de cinq (5) ans, à compter du
1er janvier 2009, les opérations portant sur des valeurs mobilières cotées en bourse ou négociées
sur un marché organisé ».
---------------oo00oo----------------
Loi n°08-21 du 30 décembre 2008, portant loi de finance pour 2009
Article 47
Les plus-values de cession d‘actions ou de parts sociales réalisées par les personnes physiques et
les personnes morales non résidentes donnent lieu à une imposition, respectivement, au titre de
l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou l‘impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS).

356
Cette imposition est fixée au taux de 20% libératoire de l‘impôt.
Pour la mise en oeuvre de cette imposition, les dispositions de l‘article 256 du code de
l‘enregistrement relatives à la libération entre les mains du notaire du un cinquième (1/5) du
montant de la cession trouvent à s‘appliquer.
---------------oo00oo----------------
Loi n°08-21 du 30 décembre 2008, portant loi de finance pour 2009
Article 48.
Le paiement des impôts et taxes de toute nature ne peut être effectué en espèces lorsque le
montant dû excède une somme fixée par un arrêté du ministre chargé des finances.
Loi n°08-21 du 30 décembre 2008, portant loi de finance pour 2009
Article 49
Il est institué une taxe, sous forme d‘un timbre fiscal d‘un montant de dix mille dinars (10.000
DA) pour la délivrance de l‘autorisation pour l‘exercice des activités de consignataire de navire,
de consignataire de la cargaison et de courtier maritime.
---------------oo00oo----------------
Ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009, portant loi de finances complémentaire pour 2009.
Article 22
Les dispositions de l‘article 72 de la loi n° 92-04 du 11 octobre 1992 portant loi de finances
complémentaire pour 1992 sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 72.
Est versé au Trésor le produit net des pénalités et indemnités de retard perçus sur l‘ensemble des
impôts, droits et taxes par l‘administration fiscale.
Il est prélevé un taux annuel de 70% destiné à alimenter le fonds de revenu complémentaire en
faveur du personnel de l‘administration fiscale.
Un arrêté du ministre chargé des finances fixera les structures, la nature et les participants à la
collecte des impôts devant bénéficier de cette indemnité. »
---------------oo00oo----------------
Ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009, portant loi de finances complémentaire pour 2009.
Article 25
Les détournements avérés des avantages fiscaux accordés aux agriculteurs aux fins
d‘exploitation d‘activités autres que celles pour lesquelles les avantages ont été accordés,
entraînent le rappel du paiement des impôts et taxes qui auraient dus être acquittés majorés par
des pénalités de 100%.
---------------oo00oo----------------
Ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009, portant loi de finances complémentaire pour 2009.
Article 27
Le minimum du capital des sociétés est constitué par le minimum légal prévu par le code de
commerce ou les législations spécifiques augmenté des plus-values de réévaluation intégrées au
capital.
Pour les sociétés ayant bénéficié d‘avantages fiscaux, le minimum est égal au capital initialement
déclaré majorer des plus-values de réévaluation intégrées au capital.
---------------oo00oo----------------
Ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009, portant loi de finances complémentaire pour 2009.
Article 28.
Abrogé par l’article 69 de la loi de finances pour 2017

357
Les cessions d‘actions ou de parts sociales des sociétés ayant bénéficié des réévaluations
réglementaires donnent lieu au paiement d‘un droit d‘enregistrement additionnel dont le taux est
fixé à 50%.
Le droit est assis sur le montant de la plus-value dégagée.
Sont également soumises à ce droit les cessions des immobilisations réévaluées. Ce droit est
assis sur le montant de la plus-value de réévaluation.
---------------oo00oo----------------
Ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009, portant loi de finances complémentaire pour 2009.
Article 31
Les impôts, droits et taxes dus dans le cadre de l‘exécution d‘un contrat et légalement incombant
au partenaire étranger, ne peuvent être pris en charge par les institutions, organismes publics et
entreprises de droit algérien.
Ces dispositions s‘appliquent aux contrats conclus à compter de la date de promulgation de la
présente ordonnance.
Les avenants aux contrats initiaux sont considérés comme nouveaux contrats pour l‘application
des présentes prescriptions.
---------------oo00oo----------------
Ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009, portant loi de finances complémentaire pour 2009.
Article 32
Il est institué une taxe applicable aux chargements prépayés.
Elle est due mensuellement par les opérateurs de téléphonie mobile quel que soit le mode de
rechargement.
Le taux de la taxe est fixé à 5 %. Il s‘applique sur le montant du rechargement au titre du mois.
Le produit est versé par les opérateurs concernés au receveur des impôts territorialement
compétent dans les vingt (20) premiers jours du mois suivant
---------------oo00oo----------------
Ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009, portant loi de finances complémentaire pour 2009.
Article 33
Les dispositions de l‘article 63 de la loi n° 02-11 du 24 décembre 2002, portant loi de finances
pour 2003, modifiées et complétées par l‘article 46 de la loi n° 08-21 du 30 décembre 2008
portant loi de finances pour 2009, sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 63
Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS), pour une période de cinq (5) ans à compter du 1er janvier 2008, les produits et les plus-
values de cession des actions et titres assimilés cotés en bourse ainsi que ceux des actions ou
parts d‘organismes de placement collectifs en valeurs mobilières.
Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS), les produits et les plus-values de cession des obligations, titres assimilés et obligations
assimilées du Trésor cotés en bourse ou négociés sur un marché organisé, d‘une échéance
minimale de cinq (5) ans émis au cours d‘une période de cinq (5) ans à compter du 1er janvier
2008.
Cette exonération porte sur toute la durée de validité du titre émis au cours de cette période.
Sont exemptées des droits d‘enregistrement, pour une période de cinq (5) ans, à compter du
1er janvier 2008, les opérations portant sur des valeurs mobilières cotées en bourse ou négociées
sur un marché organisé. »
---------------oo00oo----------------

358
Ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009, portant loi de finances complémentaire pour 2009.
Article 36
Les procédures de domiciliation bancaire et de dédouanement liées aux opérations de commerce
extérieur ne peuvent s‘effectuer que sur la base du numéro d‘identification fiscale attribué par
l‘administration fiscale.
---------------oo00oo---------------
Ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009, portant loi de finances complémentaire pour 2009.
Article 57
Abrogé par l’article 82 de la loi de finances pour 2017
Outre les dispositions de l‘article 142 du code des impôts directs et taxes assimilées, les
contribuables qui bénéficient d‘exonérations ou de réductions en matière de tous impôts, taxes,
droits de douanes et taxes parafiscales et autres dans le cadre des dispositifs de soutien à
l‘investissement, sont tenus de réinvestir la part des bénéfices correspondant à ces exonérations
ou réductions dans un délai de quatre ans à compter de la date de la clôture de l‘exercice dont les
résultats ont été soumis au régime préférentiel.
Le réinvestissement doit être réalisé au titre de chaque exercice ou au titre de plusieurs exercices
consécutifs.
En cas de cumul des exercices, le délai ci-dessus est décompté à partir de la date de clôture du
premier exercice.
Nonobstant toutes dispositions contraires, les prescriptions du présent article s‘appliquent aux
résultats dégagés au titre des exercices 2010 et suivants, ainsi qu‘aux résultats en instance
d‘affectation à la date de promulgation de la loi de finances complémentaire pour
2009.
Le non-respect des présentes dispositions entraîne le reversement de l‘avantage fiscal et
l‘application d‘une amende fiscale de 30%.
Cette obligation ne s‘applique pas lorsque le conseil national de l‘investissement se prononce par
décision dérogatoire de dispense au profit de l‘investisseur de l‘obligation de réinvestissement.
---------------oo00oo---------------
Ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009, portant loi de finances complémentaire pour 2009.
Article 65
Les dispositions de l‘article 54 de la loi n° 04-21 du 29 décembre 2004 portant loi de finances
pour 2005 sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 54.
Outre les avantages prévus à l‘article 52 de la loi n° 03-22 du 4 Dhou El Kaada 1424 28
décembre 2003 portant loi de finances pour 2004, les investissements réalisés par les personnes
éligibles au régime de soutien à la création d‘activités de production régi par la caisse nationale
d‘assurance-chômage, bénéficient, au titre des revenus ou bénéfices des activités agréées, pour
une période de trois (3) années à compter de l‘exercice au cours duquel a débuté l‘activité, de
l‘exonération de l‘impôt sur le revenu global ou de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés, de la
taxe sur l‘activité professionnelle et de la taxe foncière sur les propriétés bâties.
Les modalités d‘application du présent article seront précisées par voie réglementaire. »
---------------oo00oo---------------
Ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009, portant loi de finances complémentaire pour 2009.
Article 70
A compter de la promulgation de la présente loi et jusqu‘au 31 décembre 2012, les sociétés
interbancaires de gestion d‘actifs et les sociétés de recouvrement de créances, bénéficient des
avantages ci-après :

359
- exemption des droits d‘enregistrement au titre de leur constitution ;
- exemption des droits d‘enregistrement de la taxe de publicité foncière au titre des acquisitions
immobilières entrant dans le cadre de leur constitution ;
- exemption des droits de douanes et de la franchise de la taxe sur la valeur ajoutée ;
- exonération de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés et de la taxe sur l‘activité professionnelle
pendant une période de trois (3) ans à compter de la date du début de l‘exercice de l‘activité.
---------------oo00oo---------------
Loi n°09-09 du 30 décembre 2009, portant loi de finance pour 2010
Article 15
Les dispositions de l‘article 6 de la loi n° 99-11 du 15 Ramadhan 1420 correspondant au 23
décembre 1999 portant loi de finances pour 2000 modifié par l‘article 16 de la loi n° 04-21 du 29
décembre 2004 portant loi de finances pour l‘année 2005 sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 6.
Les revenus provenant des activités exercées par des personnes physiques ou des sociétés dans
les wilayas d‘Illizi, Tindouf, Adrar et Tamanghasset, et qui y sont fiscalement domiciliées et
établies de façon permanente, bénéficient d‘une réduction de 50 % du montant de l‘impôt sur le
revenu global ou l‘impôt sur le bénéfice des sociétés, pour une période transitoire de cinq (5)
années à compter du 1er janvier 2010.
Les dispositions précédentes ne s‘appliquent pas aux revenus des personnes et sociétés exerçant
dans le secteur des hydrocarbures à l‘exception des activités de distribution et de
commercialisation des produits pétroliers et gaziers.
Les conditions et modalités d‘application du présent article sont précisées, en tant que de besoin,
par voie réglementaire ».
Les dispositions précédentes ne s‘appliquent pas aux revenus des personnes et société exerçant
dans le secteur des hydrocarbures à l‘exception des activités de distribution et de
commercialisation des produits pétroliers et gazeux.
Les conditions d‘application du présent article seront précisées en tant que de besoin par voie
règlementaire.
---------------oo00oo---------------
Loi n°09-09 du 30 décembre 2009, portant loi de finance pour 2010
Article 28
Les dispositions de l‘article 48 de la loi n° 2000-06 du 23 décembre 2000 portant loi de finances
pour 2001 sont modifiées et rédigées comme suit:
Article 48.
Les activités portant sur les moyens majeurs et les ouvrages de défense sont exemptées de la taxe
sur la valeur ajoutée, de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés et de la taxe sur l‘activité
professionnelle.
Les modalités d‘application des dispositions du présent article sont fixées, en tant que de besoin,
par voie réglementaire».
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Loi n°09-09 du 30 décembre 2009, portant loi de finance pour 2010
Article 32
Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS) les produits et les plus-values de cession des actions et titres assimilés réalisés dans le
cadre d‘une opération d‘introduction à la bourse.

360
Sont exemptées des droits d‘enregistrement les opérations portant sur les opérations
d‘introduction à la bourse.
---------------oo00oo---------------
Loi n°09-09 du 30 décembre 2009, portant loi de finance pour 2010
Article 33
Il est institué un prélèvement de 5 % assis sur le bénéfice net des importateurs et des
distributeurs en gros des médicaments importés pour la revente en l‘état.
Le produit de ce prélèvement est reversé au compte d‘affectation spéciale n° 302-133 intitulé
«Fonds national de sécurité sociale».
---------------oo00oo---------------
Loi n°09-09 du 30 décembre 2009, portant loi de finance pour 2010
Article 34
Nonobstant toutes dispositions contraires, les sommes versées sous forme de cachets ou droits
d‘auteur aux artistes ayant leur domicile fiscal hors d‘Algérie sont soumises à l‘IRG au taux de
15 % libératoire d‘impôt.
---------------oo00oo---------------
Loi n°09-09 du 30 décembre 2009, portant loi de finance pour 2010
Article 44
L‘.article 12 de la loi n° 05-05 du 25 juillet 2005 portant loi de finances complémentaire pour
2005 est modifié et rédigé comme suit:
Article 12
Les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée et les sociétés dont le chiffre d‘affaires
est inférieur à dix millions de dinars (10.000.000 DA) ne sont pas soumises à la certification de
leurs comptes par un commissaire aux comptes».
---------------oo00oo---------------
Loi n°09-09 du 30 décembre 2009, portant loi de finance pour 2010
Article 45
Les dispositions de l‘article 139 du décret législatif n° 93-18 du 29 décembre 1993 portant loi de
finances pour 1994, modifié par l‘article 73 de la loi n° 97-02 du 31 décembre 1997 portant loi
de finances pour 1998, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit:
Article 139
L’article 1er de la loi n° 85-04 du 2 février 1985, modifié et complété, fixant le taux de
cotisation de sécurité sociale est complété par un troisième alinéa ainsi rédigé:
Article1er.
Les taux de cotisation .... (Sans changement jusqu‘à) un taux de 5 % à la charge du travailleur.
La part due au titre de la cotisation sociale perçue sur la rémunération de chaque travailleur
recruté pour la première fois à un poste permanent, ainsi que la rémunération servie à partir du
fond national de soutien à l‘emploi des jeunes, dans le cadre des emplois salariés d‘initiative
locale (ESIL) et des contrats de pré-emploi entrant dans la mise en oeuvre du dispositif de
soutien à l‘emploi des jeunes, du dispositif d‘insertion sociale des jeunes diplômés ainsi que du
dispositif d‘activités d‘insertion sociale, est ramenée de 24 % à 7 %».
---------------oo00oo---------------
Loi n°09-09 du 30 décembre 2009, portant loi de finance pour 2010
Article 46

361
Sont exonérés des droits et taxes, pour une période de trois (3) années, les équipements scéniques
et d‘exposition importés acquis pour le compte de l‘Etat destinés à l‘organisation d‘activités
artistiques, de musées et d‘expositions.
Les modalités d‘application du présent article sont définies par voie réglementaire.
---------------oo00oo---------------
Loi n°09-09 du 30 décembre 2009, portant loi de finance pour 2010
Article 48
Sans préjudice des lois et règlements en vigueur, sont éligibles au dispositif de l‘ordonnance n°
01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée, relative au développement de l‘investissement,
les investissements réalisés par les sociétés ayant pour objet des activités culturelles, notamment
celles relatives à la cinématographie et au livre.
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Ordonnance n°10-01 du 26 août 2010 portant loi de finances complémentaire pour 2010.
Article 22
Les superprofits réalisés dans des conjonctures particulières, hors du secteur des hydrocarbures,
peuvent être soumis à une taxe forfaitaire.
Cette taxe est assise sur les marges exceptionnelles par application d‘un taux qui varie de
30% à 80%.
Les modalités d‘application du présent article sont définies par voie réglementaire.
---------------oo00oo---------------
Ordonnance n°10-01 du 26 août 2010 portant loi de finances complémentaire pour 2010.
Article 25
Les dispositions de l‘article 47 de la loi n° 08-21 du 30 décembre 2008 portant loi de finances
pour 2009 sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 47.
Les plus-values de cession d‘actions ou de parts sociales réalisées par les personnes physiques et
les personnes morales non résidentes donnent lieu à une imposition, respectivement, au titre de
l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou l‘impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS).
Cette imposition est fixée au taux de 20% libératoire de l‘impôt.
Pour la mise en oeuvre de cette imposition, les dispositions de l‘article 256 du code de
l‘enregistrement relatives à la libération entre les mains du notaire de la moitié du montant de la
cession trouvent à s‘appliquer.».
---------------oo00oo---------------
Ordonnance n°10-01 du 26 août 2010 portant loi de finances complémentaire pour 2010.
Article 26
Les véhicules immatriculés dans la catégorie des voitures particulières (VP), de moins de cinq
(5) années d‘âge, figurant dans le bilan des sociétés, ou pris en location par ces mêmes sociétés
durant une période cumulée égale ou supérieure à trois (3) mois au cours d‘un exercice fiscal, par
les sociétés établies en Algérie, sont soumis à une taxe annuelle dont le montant est fixé comme
suit :
Entre 2.500.000 DA et 5.000.000 DA 300 000 D A
Plus de 5.000.000 DA. 500 000 D A
La taxe n‘est toutefois pas applicable aux véhicules destinés exclusivement soit à la vente, soit à
la location, soit à l‘exécution d‘un service de transport à la disposition du public, lorsque ces
opérations correspondent à l‘activité normale de la société propriétaire.
La taxe n‘est pas déductible pour l‘établissement de l‘impôt.

362
La taxe est acquittée à l‘occasion du règlement du solde de liquidation de l‘impôt sur les
bénéfices des sociétés.
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Ordonnance n°10-01 du 26 août 2010 portant loi de finances complémentaire pour 2010.
Article 27
Les dispositions antérieures à la loi de finances pour 2010 relatives aux règles d‘amortissement
dans le cadre des contrats de crédit-bail continuent à s‘appliquer, à titre transitoire, jusqu‘au 31
décembre 2012.
Ainsi, et à titre exceptionnel, le crédit-bailleur, dans le cadre des opérations de crédit-bail,
continue à être fiscalement réputé disposer de la propriété juridique du bien loué, et, à ce titre, il
est le titulaire de pratiquer l‘amortissement de ce bien.
Le crédit-preneur, qui est le propriétaire économique du bien au sens des nouvelles normes
comptables, continue à disposer du droit de déductibilité du bénéfice imposable des loyers qu‘il
verse au crédit-bailleur pratiquant l‘amortissement, jusqu‘à l‘échéance susvisée.
---------------oo00oo---------------
Ordonnance n°10-01 du 26 août 2010 portant loi de finances complémentaire pour 2010.
Article 29
Nonobstant toutes dispositions législatives ou conventionnelles contraires, et en application de la
règle de réciprocité, il est institué un prélèvement applicable aux entreprises étrangères d‘égal
montant à celui applicable par l‘Etat étranger aux entreprises algériennes.
Sont dispensées de ce prélèvement les sociétés constituées en partenariat.
Le produit de ce prélèvement est affecté au budget général de l‘Etat.
Les modalités d‘application du présent article sont définies par un arrêté du ministre chargé des
finances.
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Ordonnance n°10-01 du 26 août 2010 portant loi de finances complémentaire pour 2010.
Article 30
Sont exemptés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS), ainsi que des droits d‘enregistrement, à compter de la date de publication de cette
ordonnance au Journal officiel et jusqu‘au 31 décembre 2015, les produits et les plus-values de
cession des actions et parts sociales des clubs professionnels de football constitués en sociétés.
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Ordonnance n°10-01 du 26 août 2010 portant loi de finances complémentaire pour 2010.
Article 31
Sont exemptés des droits et taxes, à compter de la publication de cette ordonnance au Journal
officiel et jusqu‘au 31 décembre 2013, les équipements et matériels sportifs acquis par les clubs
professionnels de football constitués en sociétés.
Toutefois, le bénéfice de l‘exemption des droits et taxes à l‘importation ne peut être consenti que
lorsqu‘il est dûment établi l‘absence d‘une production locale similaire.
La liste des équipements et des matériels sportifs bénéficiant de cette exemption est fixée par
voie réglementaire.
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Ordonnance n°10-01 du 26 août 2010 portant loi de finances complémentaire pour 2010.
Article 49

363
L‘article 9 de l‘ordonnance n° 01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée, relative au
développement de l‘investissement, est complété et rédigé comme suit :
Article 9.
Outre les incitations fiscales, parafiscales et douanières prévues par le droit commun, les
investissements définis aux articles 1 et 2 ci-dessus bénéficient :
1)- Au titre de leur de leur réalisation telle que visée à l‘article 13 ci-dessous des avantages
suivants :
- application du taux réduit en matière de droit de douane pour les équipements importés et
entrant directement dans la réalisation de l‘investissement ;
- franchise de la TVA pour les biens et services entrant directement dans la réalisation de
l‘investissement ;
- exemption du droit de mutation à titre onéreux pour toutes les acquisitions immobilières
effectuées dans le cadre de l‘investissement concerné.
2)- Au titre de l‘exploitation, pour une durée d‘un (1) à trois (3) ans après constat d‘entrée en
activité établi par les services fiscaux à la diligence de l‘investisseur :
- de l‘exonération de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) ;
- de l‘exonération de la taxe sur l‘activité professionnelle (TAP).
Cette durée peut être portée de trois (3) à cinq (5) ans pour les investissements créant plus de 100
emplois au moment du démarrage de l‘activité.
Ces dispositions s‘appliquent également aux investissements déclarés auprès de l‘ANDI à
compter du 26 juillet 2009.
Cette condition de création d‘emplois ne s‘applique pas aux investissements implantés dans
les localités éligibles au »Fonds Spécial du Sud et des Hauts-Plateaux» .
Le non-respect des conditions liées à l‘octroi de ces avantages entraîne leur retrait.
Les modalités d‘application des présentes dispositions sont fixées, en tant que de besoin, par voie
réglementaire.».
Article 51
Les dispositions de l‘article 65 de la loi de finances pour 2003, modifiées et complétées par les
dispositions de l‘article 17 de la loi de finances complémentaire pour 2006, sont modifiées et
rédigées comme suit :
Article 65
L‘établissement de fausses factures ou de factures de complaisance donne lieu à l‘application
d‘une amende fiscale égale à 50% de leur valeur.
Pour les cas de fraudes ayant trait à l‘émission des fausses factures, cette amende fiscale
s‘applique tant à l‘encontre des personnes ayant procédé à leur établissement qu‘à l‘encontre de
celles au nom desquelles elles ont été établies.
Les agents dûment qualifiés de l‘administration fiscale ayant au moins le grade d‘inspecteur sont
également habilités à constater le défaut de facturation.
La définition de l‘acte d‘établissement de fausses factures ou de factures de complaisance ainsi
que les modalités de mise en application de leurs sanctions sont fixées par un arrêté du ministre
chargé des finances ».
---------------oo00oo---------------
Loi n° 11-11 du 16 Chaâbane 1432 correspondant au 18 juillet 2011portant loi de finances
complémentaire pour 2011.
Article 12
A titre transitoire, bénéficient d‘une exonération de l‘impôt forfaitaire unique au titre des deux
premières années d‘activité, les activités de petits commerces nouvellement installées dans les
sites aménagés par les collectivités locales.

364
A l‘issue de la période d‘exonération, ces activités bénéficient d‘un abattement sur l‘impôt
forfaitaire unique dû et ce, pendant les trois premières années d‘‘imposition.
Cet abattement se présente comme suit :
- 1ère année d‘imposition : un abattement de 70 % ;
- 2ème année d‘imposition : un abattement de 50 % ;
- 3ème année d‘imposition : un abattement de 25 %.
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Loi n° 11-11 du 16 Chaâbane 1432 correspondant au 18 juillet 2011portant loi de finances
complémentaire pour 2011.
Article 13
Les activités exercées par les jeunes promoteurs d‘investissements éligibles à l‘aide du
«Fonds national de soutien à l‘emploi des jeunes», à la «Caisse nationale d‘assurance chômage»
et à « l‘agence nationale de gestion du micro crédit », bénéficient d‘un abattement d‘impôt sur le
revenu global ou l‘impôt sur les bénéfices des sociétés, selon le cas, ainsi que sur la taxe sur
l‘activité professionnelle, dus à l‘issue de la période des exonérations prévue par la législation
fiscale en vigueur et ce, pendant les trois premières années d‘imposition.
Cet abattement se présente comme suit :
- 1ère année d‘imposition : un abattement de 70 % ;
- 2ème année d‘imposition : un abattement de 50 % ;
- 3ème année d‘imposition : un abattement de 25 %.
Bénéficient également de ces abattements pour la période restant à courir les activités visées ci-
dessus ayant bénéficié de l‘exonération et dont la période de l‘abattement demeure en cours, sans
pour autant réclamer la restitution de ce qui a été versé.
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Loi n° 11-16 du 28 décembre 2011 portant loi de finances pour 2011.
Article 53
L‘activité de boulangerie est exemptée de la taxe sur les activités polluantes ou dangereuses pour
l‘environnement.
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Loi n° 11-16 du 28 décembre 2011 portant loi de finances pour 2011.
Article 62
L‘article 2 de l‘ordonnance n° 05-05 du 25 juillet 2005 portant loi de finances complémentaire
pour 2005 modifié par l‘article 63 de l‘ordonnance n° 09-01 du 29 Rajab 1430 correspondant au
22 juillet 2009 portant loi de finances complémentaire pour 2009 est modifié et rédigé comme
suit :
Article 2.
Il est institué une taxe de domiciliation bancaire sur les opérations d‘importation de biens ou
services.
La taxe est acquittée au tarif de 10.000 DA pour toute demande d‘ouverture d‘un dossier de
domiciliation d.une opération d‘importation de biens ou marchandises.
Le tarif de la taxe est fixé à 3% du montant de la domiciliation pour les importations de services.
Sont exemptés de la taxe les biens d‘équipement et matières premières qui ne sont pas destinés à
la revente en l‘état, sous réserve de la souscription préalable à chaque importation d‘un
engagement.
Sont exonérées de cette taxe les importations de services effectués dans le cadre des opérations
de réassurance.

365
La taxe est acquittée auprès des receveurs des impôts et donne lieu à l‘établissement d.une
attestation et à la remise d‘une quittance.
Les modalités d‘application du présent article sont fixées, en tant que de besoin, par voie
réglementaire..
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Loi n° 11-16 du 28 décembre 2011 portant loi de finances pour 2011.
Article 67
Les dispositions de l‘article 11 de l‘ordonnance n°01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée,
relative au développement de l‘investissement, sont modifiées, complétées et rédigées comme
suit :
Article 11
Les investissements portant sur des activités non exclues des avantages et réalisés dans les zones
citées à l‘alinéa 1er de l‘article 10 ci-dessus bénéficient des avantages suivants:
1)- Au titre de la réalisation de l’investissement :
- exemption du droit de mutation à titre onéreux pour toutes les acquisitions immobilières
effectuées dans le cadre de l‘investissement ;
- application du droit fixe en matière d‘enregistrement au taux réduit de deux pour mille (2‰)
pour les actes constitutifs de sociétés et les augmentations de capital ;
- prise en charge partielle ou totale par l‘Etat, après évaluation de l‘agence, des dépenses au titre
des travaux d‘infrastructures nécessaires à la réalisation de l‘investissement ;
- franchise de la TVA pour les biens et services non exclus des avantages, entrant directement
dans la réalisation de l‘investissement, qu‘ils soient importés ou acquis sur le marché local ;
- exonération de droit de douane pour les biens importés non exclus des avantages, entrant
directement dans la réalisation de l‘investissement.
2)- Après constat de mise en exploitation établi par les services fiscaux à la diligence de
l‘investisseur:
- exonération, pendant une période de dix (10) ans d‘activité effective, de l‘impôt sur le bénéfice
des sociétés (IBS) et de la taxe sur l‘activité professionnelle (TAP) ;
- exonération, à compter de la date d‘acquisition, de la taxe foncière sur les propriétés
immobilières entrant dans le cadre de l‘investissement pour une période de dix (10) ans;.
- exemption des droits d‘enregistrement, des frais de publicité foncière, ainsi que de la
rémunération domaniale pour les concessions portant sur les actifs immobiliers consentis pour la
réalisation de projets d‘investissement.
Bénéficient également de ces dispositions les projets d‘investissement ayant été concédés au
préalable par décision du conseil des ministres ».
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Loi n° 11-16 du 28 décembre 2011 portant loi de finances pour 2011.
Article 68
Les dispositions de l‘article 12 ter de l‘ordonnance n°01-03 du 20 août 2001, modifiée et
complétée, relative au développement de l‘investissement, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :
Article 12 ter
Les avantages susceptibles d‘être accordés aux investissements visés à l‘article 12 bis ci-dessus
peuvent comprendre tout ou partie des avantages suivants :
1)- En phase de réalisation, pour une durée maximale de cinq (5) ans :
a)- d‘une exonération et/ou franchise des droits, taxes, impositions et autres prélèvements à
caractère fiscal frappant les acquisitions opérées tant par voie d‘importation que sur le marché
local, des biens et services nécessaires à la réalisation de l‘investissement ;

366
b)- d‘une exonération des droits d‘enregistrement portant sur les mutations des propriétés
immobilières affectées à la production ainsi que la publicité légale dont elles doivent faire l‘objet
;
c)- d‘une exonération des droits d‘enregistrement sur les actes constitutifs de sociétés et les
augmentations de capital ;
d)- d‘une exonération de la taxe foncière sur les propriétés immobilières affectées à la
production.
2)- En phase d‘exploitation, pour une durée maximale de dix (10) années à compter du constat
d‘entrée en exploitation établi par les services fiscaux, à la diligence de l‘investisseur :
a)- d‘une exonération de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés ;
b)- d‘une exonération de la taxe sur l‘activité professionnelle ;
c)- d‘une exemption des droits d‘enregistrement, des frais de publicité foncière, ainsi que de la
rémunération domaniale pour les concessions portant sur des actifs immobiliers consentis pour la
réalisation de projets d‘investissement.
Outre les avantages visés aux alinéas 1 et 2 ci-dessus, des avantages supplémentaires peuvent
être décidés par le conseil national de l‘investissement conformément à la législation en vigueur.
Bénéficient également de ces dispositions les projets d‘investissement ayant été concédés au
préalable par décision du conseil des ministres ».
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Loi n°12-12 du 30 décembre 2012, portant loi de finances pour 2013.
Article 21
Les dispositions de l'article 6 de la loi n° 99-11 du 15 ramadhan 1420 correspondant au 23
décembre 1999 portant loi de finances pour 2000, modifiées par l'article 16 de la loi n° 04-
21 du 29 décembre 2004 portant loi de finances pour l'année 2005, modifié par l'article 15 de la
loi n° 09-09 du 13 moharram 1431 correspondant au 30 décembre 2009 portant loi de finances
pour 2010 sont modifiées et rédigées comme suit
Article 6.
Les revenus provenant des activités exercées par des personnes physiques ou des sociétés dans
les wilayas d‘Illizi, Tindouf, Adrar et Tamanghasset, et qui y sont fiscalement domiciliées et
établies de façon permanente, bénéficient d‘une réduction de 50 % du montant de l‘impôt sur le
revenu global ou l‘impôt sur les bénéfices des sociétés, pour une période transitoire de cinq (05)
années à compter du 1er janvier 2010.
Les dispositions précédentes ne s‘appliquent pas aux revenus des personnes et société exerçant
dans le secteur des hydrocarbures et le secteur des mines à l‘exception des activités de
distribution et de commercialisation des produits pétroliers et gaziers.
Les conditions d‘application du présent article seront précisées, en tant que de besoin, par voie
règlementaire."
---------------oo00oo---------------
Loi n°12-12 du 30 décembre 2012, portant loi de finances pour 2013.
Article 36
Les disposition de l‘article 9 de l‘ordonnance n° 01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée,
relative au développement de l‘investissement, sont modifiées, complétées et rédigées comme
suit :
Article 9
Outre les incitations fiscales, parafiscales et douanières prévues par le droit commun, les
investissements définis aux articles 1 et 2 ci-dessus bénéficient :
1)- Au titre de leur réalisation telle que visée à l‘article 13 ci-dessous des avantages suivants:

367
- application du taux réduit en matière de droit de douane pour les équipements importés et
entrant directement dans la réalisation de l‘investissement ;
- franchise de la TVA pour les biens et services entrant directement dans la réalisation de
l‘investissement;
- exemption du droit de mutation à titre onéreux pour toutes les acquisitions immobilières
effectuées dans le cadre de l‘investissement concerné.
- exemption des droits d'enregistrement, des frais de publicité foncière et de la rémunération
domaniale portant sur les concessions, pour les biens immobiliers bâtis et non bâtis consentis au
titre de la réalisation de projets d'investissement.
Cet avantage s'applique pour la durée minimale de concession consentie.
Bénéficient également de ces dispositions les concessions consenties antérieurement par décision
du Conseil des ministres au profit des projets d'investissement.
2)- Au titre de l‘exploitation, pour une durée d‘un (01) à trois (03) ans après constat d‘entrée en
activité établi par les services fiscaux à la diligence de l‘investisseur :
- de l‘exonération de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) ;
- de l‘exonération de la taxe sur l‘activité professionnelle (TAP).
Cette durée peut être portée de trois (03) à cinq (05) ans pour les investissements créant plus de
100 emplois au moment du démarrage de l‘activité.
Ces dispositions s‘appliquent également aux investissements déclarés auprès de l‘ANDI à
compter du 26 juillet 2009.
Cette condition de création d‘emplois ne s‘applique pas aux investissements implantés dans les
localités éligibles au « Fonds Spécial du Sud et des Hauts-Plateaux» .
Le non-respect des conditions liées à l‘octroi de ces avantages entraîne leur retrait.
Les modalités d‘application des présentes dispositions sont fixées, en tant que de besoin, par voie
réglementaire.»
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Loi n°12-12 du 30 décembre 2012, portant loi de finances pour 2013.
Article 38
Les dispositions de l‘article 11 de l‘ordonnance n°01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée,
relative au développement de l‘investissement, sont modifiées, complétées et rédigées comme
suit :
Article 11.
Les investissements portant sur des activités non exclues des avantages et réalisés dans les zones
citées à l‘alinéa 1er de l‘article 10 ci-dessus bénéficient des avantages suivants:
1)- Au titre de la réalisation de l’investissement :
- exemption du droit de mutation à titre onéreux pour toutes les acquisitions immobilières
effectuées dans le cadre de l‘investissement;
- application du droit fixe en matière d‘enregistrement au taux réduit de deux pour mille (2‰)
pour les actes constitutifs de sociétés et les augmentations de capital;
- prise en charge partielle ou totale par l‘Etat, après évaluation de l‘agence, des dépenses au titre
des travaux d‘infrastructures nécessaires à la réalisation de l‘investissement;
- franchise de la TVA pour les biens et services non exclus des avantages, entrant directement
dans la réalisation de l‘investissement, qu‘ils soient importés ou acquis sur le marché local;
- exonération de droit de douane pour les biens importés non exclus des avantages, entrant
directement dans la réalisation de l‘investissement;
- exemption des droits d'enregistrement, des frais de publicité foncière et de la rémunération
domaniale portant sur les concessions, pour les biens immobiliers bâtis et non bâtis consentis au
titre de la réalisation de projets d'investissement.

368
Cet avantage s'applique pour la durée minimale de concession consentie.
Bénéficient également de ces dispositions les concessions consenties antérieurement par décision
du Conseil des ministres au profit des projets d'investissement.
2)- Après constat de mise en exploitation établi par les services fiscaux à la diligence de
l‘investisseur:
- exonération, pendant une période de dix (10) ans d‘activité effective, de l‘impôt sur les
bénéfices des sociétés (IBS) et de la taxe sur l‘activité professionnelle (TAP);
- exonération, à compter de la date d‘acquisition, de la taxe foncière sur les propriétés
immobilières entrant dans le cadre de l‘investissement pour une période de dix (10) ans;
- exemption des droits d‘enregistrement, des frais de publicité foncière, ainsi que de la
rémunération domaniale pour les concessions portant sur les actifs immobiliers consentis pour la
réalisation de projets d‘investissement.
Bénéficient également de ces dispositions les projets d‘investissement ayant été concédés au
préalable par décision du conseil des ministres ».
---------------oo00oo---------------
Loi n°12-12 du 30 décembre 2012, portant loi de finances pour 2013.
Article 39
Les dispositions de l‘article 12 ter de l‘ordonnance n°01-03 du 20 août 2001, modifiée et
complétée, relative au développement de l‘investissement, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :
Article 12 ter.
Les avantages susceptibles d‘être accordés aux investissements visés à l‘article 12 bis ci-dessus
peuvent comprendre tout ou partie des avantages suivants:
1)- En phase de réalisation, pour une durée maximale de cinq (5) ans:
a)- d‘une exonération et/ou franchise des droits, taxes, impositions et autres prélèvements à
caractère fiscal frappant les acquisitions opérées tant par voie d‘importation que sur le marché
local, des biens et services nécessaires à la réalisation de l‘investissement;
b)- d‘une exonération des droits d‘enregistrement portant sur les mutations des propriétés
immobilières affectées à la production ainsi que la publicité légale dont elles doivent faire
l‘objet;
c)- d‘une exonération des droits d‘enregistrement sur les actes constitutifs de sociétés et les
augmentations de capital;
d)- d‘une exonération de la taxe foncière sur les propriétés immobilières affectées à la
production;
e)- exemption des droits d'enregistrement, des frais de publicité foncière et de la rémunération
domaniale portant sur les concessions, pour les biens immobiliers bâtis et non bâtis consentis au
titre de la réalisation de projets d'investissement.
Cet avantage s'applique pour la durée minimale de concession consentie.
Bénéficient également de ces dispositions les concessions consenties antérieurement par décision
du Conseil des ministres au profit des projets d'investissement.
2)- En phase d‘exploitation, pour une durée maximale de dix (10) années à compter du constat
d‘entrée en exploitation établi par les services fiscaux, à la diligence de l‘investisseur :
a)- d‘une exonération de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) ;
b)- d‘une exonération de la taxe sur l‘activité professionnelle (TAP) ;
c)- d‘une exemption des droits d‘enregistrement, des frais de publicité foncière, ainsi que de la
rémunération domaniale pour les concessions portant sur des actifs immobiliers consentis pour la
réalisation de projets d‘investissement.

369
Outre les avantages visés aux alinéas 1 et 2 ci-dessus, des avantages supplémentaires peuvent
être décidés par le conseil national de l‘investissement conformément à la législation en vigueur.
Bénéficient également de ces dispositions les projets d‘investissement ayant été concédés au
préalable par décision du Conseil des ministres.
3)- Sans préjudice des règles de concurrence, le Conseil National de l'Investissement est habilité
de consentir, pour une période qui ne peut excéder cinq (05) années, des exemptions ou
réduction des droits, impôts ou taxes, y compris la Taxe sur la Valeur Ajoutée grevant les prix
des biens produits par l'investissement entrant dans le cadre des activités industrielles naissantes.
Les modalités d‘application du présent article sont fixées, par voie réglementaire.»
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Loi n°13-08 du 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014.
Article 32
Les activités de collecte du papier usagé et déchets ménagers ainsi que les autres déchets
recyclables exercées par des personnes physiques, sont assimilées à des activités artisanales,
soumises au régime de l’impôt forfaitaire unique, au taux de 5%, et bénéficient
d’exonération et d’allègement fiscaux comme suit :
- les deux premières années : exonération
- troisième année de l‘assujettissement à l‘impôt : réduction de 70% ;
- quatrième année de l‘assujettissement à l‘impôt : réduction de 50% ;
- cinquième année de l‘assujettissement à l‘impôt : réduction de 25%.
Les produits recyclables ainsi que les modalités d‘application de cet article sont fixés par voie
réglementaire.
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Loi n°13-08 du 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014.
Article 33
Les opérations de production d‘engrais azotés (urée et ammoniac) produits localement, destinées
à la vente sur le marché national, bénéficient à compter de l‘exercice 2013, de l‘exonération de
l‘impôt sur les bénéfices des sociétés, pour une période de trois (03) ans.
Le bénéfice de cette exonération est subordonné à la souscription d‘un cahier des charges dont
les conditions sont fixées par voie réglementaire.
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Loi n°13-08 du 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014.
Article 34
Les dispositions de l‘article 34 de la loi de finances pour 2010 sont complétées et rédigées
comme suit :
Article 34
Nonobstant toutes dispositions contraires, les sommes versées sous forme de cachets ou droits
d‘auteur aux artistes ayant leur domicile fiscal hors d‘Algérie, sont soumises à l‘impôt sur le
revenu global (IRG) au taux de 15 %, libératoire d‘impôt.
Toutefois, ne sont pas comprises dans la base de l‘impôt sur le revenu global (IRG), les sommes
perçues par ces mêmes artistes lorsqu‘ils interviennent dans le cadre d‘accords d‘échanges
culturels, des fêtes nationales, festivals et manifestations culturelles et artistiques, organisés sous
tutelle du ministère de la culture et de l‘office national de la culture et de l‘information sous
tutelle ».
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Loi n°13-08 du 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014.

370
Article 44
Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global, les montants dus aux titres des cachets des artistes
nationaux ou étrangers, ayant participé à la célébration du 50ème anniversaire de la fête de
l‘indépendance.
Sont également exonérés des droits de douane dus au titre de l‘importation des équipements
techniques et de décors, à l‘occasion de la cérémonie officielle d‘inauguration de cette fête.
---------------oo00oo---------------
Loi n°13-08 du 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014.
Article 53
Sans préjudice du système comptable financier, le crédit bailleur est réputé fiscalement
propriétaire du bien loué, dans les opérations de crédit-bail effectuées par les banques, les
établissements financiers et les sociétés de crédit-bail.
Il est tenu de l‘inscrire en tant qu‘immobilisation et pratiquer l‘amortissement fiscal sur la base
de l‘amortissement financier du crédit-bail.
Les loyers perçus sont constatés en tant que produits.
Le crédit-preneur est réputé fiscalement locataire du bien loué. Les loyers payés au crédit-
bailleur sont constatés par le crédit-preneur en tant que charge.
---------------oo00oo---------------
Loi n°13-08 du 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014.
Article 58
Les dispositions de l‘article 9 de l‘ordonnance n° 01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée,
relative au développement de l‘investissement, sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 9
Outre les incitations fiscales, parafiscales et douanières prévues par le droit commun, les
investissements définis à l‘article 1 et 2 ci-dessus bénéficient :
1)- Au titre de leur réalisation telle que visée à l‘article 13 ci-dessous des avantages suivants:
- application du taux réduit en matière de droit de douane pour les biens non exclus, importés et
entrant directement dans la réalisation de l‘investissement ;
- franchise de la TVA pour les biens et services non exclus, importés ou acquis localement
entrant directement dans la réalisation de l‘investissement;
- exemption du droit de mutation à titre onéreux pour toutes les acquisitions immobilières
effectuées dans le cadre de l‘investissement concerné.
2)- Au titre de l‘exploitation, après constat d‘entrée en activité établi par les services fiscaux à la
diligence de l‘investisseur pour une durée de trois (03) ans, pour les investissements créant
jusqu‘à cent (100) emplois :
- d‘une exonération de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS);
- d‘une exonération de la taxe sur l‘.activité professionnelle (TAP).
Cette durée est portée de trois (03) à cinq (05) ans pour les investissements créant plus de cent
100 emplois au moment du démarrage de l‘activité.
Ces dispositions s‘appliquent également aux investissements déclarés auprès de l‘ANDI à
compter du 26 juillet 2009.
Cette condition de création d‘emplois ne s‘applique pas aux investissements implantés dans les
localités éligibles au Fonds spécial du sud et des hauts-plateaux.
Le non-respect des conditions liées à l‘octroi de ces avantages entraîne leur retrait.
Les investissements dans les filières stratégiques dont la liste est fixée par le conseil national de
l‘investissement, bénéficient de l‘exonération de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) et de
la taxe sur l‘activité professionnelle (TAP) pendant une durée de cinq (05) ans sans condition de
création d‘emplois».

371
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Loi n°13-08 du 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014.
Article 66
Les sociétés dont les actions ordinaires sont cotées en Bourse bénéficieront d‘une réduction de
l‘impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) égale au taux d‘ouverture de son capital social en
bourse pour une période de cinq (05) ans, à compter du premier janvier 2014.
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Loi n°13-08 du 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014.
Article 67
Les dispositions de l‘article 63 de la loi n° 02-11 du 24 décembre 2002 portant loi de finances
pour 2003 sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 63
- Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) et de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS) pour une période de cinq (05) ans à compter du 1er janvier 2014, les produits des actions et
titres assimilés cotés en bourse ou des obligations et titres assimilés d‘une maturité égale ou
supérieure à cinq ans, cotés en bourses ou négociés sur un marché organisé, ainsi que ceux des
actions ou part d‘organismes de placements collectifs en valeurs mobilières.
- Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS), les produits et les plus-values de cession des obligations, titres assimilés et obligations
assimilées du Trésor cotés en bourse ou négociés sur un marché organisé, d‘une échéance
minimale de cinq (05) ans émis au cours d‘une période de cinq (05) ans à compter du 1er janvier
2014.
Cette exonération porte sur toute la durée de validité du titre émis au cours de cette période.
- Sont exemptées des droits d‘enregistrement, pour une période de cinq (05) ans, à compter du
1er janvier 2014, les opérations portant sur des valeurs mobilières cotées en bourse ou négociées
sur un marché organisé. »
---------------oo00oo---------------
Loi n°13-08 du 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014.
Article 74
Les avantages fiscaux accordés aux promoteurs d‘investissements dans le cadre du dispositif
d‘aide à l‘investissement et du dispositif d‘aide à l‘emploi sont consentis au prorata du taux
d‘intégration des produits fabriqués localement.
Les modalités d‘application du présent article sont précisées par voie règlementaire.
---------------oo00oo---------------
Loi n°14-10 du 30 décembre 2014 portant loi de finances pour 2015.
Article 17
Les dispositions de l‘article 6 de la loi n° 99-11 du 23 décembre 1999 portant loi de finances
pour 2000 modifiée par l‘article 16 de la loi n° 04-21 du 29 décembre 2004 portant loi de
finances pour 2005 modifiée par l‘article 15 de la loi n° 09-09 du 30 décembre 2009 portant loi
de finances pour 2010, modifié par l‘article 21 de la loi n° 12-12 du 26 décembre 2012 portant
loi de finances pour 2013 sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 6
Les revenus provenant des activités exercées par des personnes physiques ou des sociétés dans
les wilayas d‘Illizi, Tindouf, Adrar et Tamenghasset et qui y sont fiscalement domiciliées et
établies de façon permanente, bénéficient d‘une réduction de 50% du montant de l‘impôt sur le

372
revenu global ou l‘impôt sur le bénéfice des sociétés pour une période transitoire de cinq (5)
années à compter du 1er janvier 2015.
Les dispositions précédentes ne s‘appliquent pas aux revenus des personnes et sociétés exerçant
dans le secteur des hydrocarbures à l‘exception des activités de distribution et de
commercialisation des produits pétroliers et gaziers.
Les modalités et les conditions d‘application du présent article seront précisées, en tant que de
besoin, par voie réglementaire».
---------------oo00oo---------------
Loi n°14-10 du 30 décembre 2014 portant loi de finances pour 2015.
Article 52
Les dispositions de l‘article 46 la loi n°05-16 du 29 Dhou El Kaada 1426 correspondant au 31
décembre 2005 portant loi de finances pour 2006 sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 46
Le montant de I‘impôt dû par les personnes physiques au titre de I‘IRG, catégorie BIC et BNC, à
l‘exclusion de celles relevant du régime du forfait, ainsi que les sociétés au titre de I‘IBS, ne peut
être inférieur, pour chaque exercice, et quel que soit le résultat réalisé, à 10.000 DA.
Ce minimum forfaitaire doit être acquitté, au titre de l‘IRG ou de l‘IBS, dans les 20 premiers
jours du mois qui suit celui de la date légale limite de dépôt de la déclaration annuelle, que cette
déclaration ait été produite ou non. »
---------------oo00oo---------------
Loi n°14-10 du 30 décembre 2014 portant loi de finances pour 2015.
Article 73
Les dispositions de l‘article 63 de la loi n° 02-11 du 24 décembre 2002 portant loi de finances
pour 2003, modifiées par l‘article 67 de la loi n° 13-08 du 30 décembre 2013 portant loi de
finances pour 2014, sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 63
- Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS), pour une période de cinq (5) ans à compter du 1er janvier 2013, les produits et les plus-
values de cession des actions et titres assimilés cotés en bourse ainsi que ceux des actions ou
parts d‘organismes de placement collectifs en valeurs mobilières.
- Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS), les produits et les plus-values de cession des obligations, titres assimilés et obligations
assimilés du Trésor cotés en bourse ou négociés sur un marché organisé, d‘une échéance
minimale de cinq (5) ans émis au cours d‘une période de cinq (5) ans à compter du 1er janvier
2013.
Cette exonération porte sur toute la durée de validité du titre émis au cours de cette période.
- Sont exemptées des droits d‘enregistrement, pour une période de cinq (5) ans, à compter du 1er
janvier 2013, les opérations portant sur des valeurs mobilières cotées en bourse ou négociées sur
un marché organisé. »
---------------oo00oo---------------
Loi n°14-10 du 30 décembre 2014 portant loi de finances pour 2015.
Article 74
Les dispositions de l‘article 9 de l‘ordonnance n° 01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée,
relative au développement de l‘investissement, modifiées par l‘article 58 de la loi n° 13- 08 du
27 Safar 1435 correspondant au 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014, sont
modifiées et rédigées comme suit :

373
Article 9
Outre les incitations fiscales, parafiscales et douanières prévues par le droit commun, les
investissements définis aux articles 1 et 2 ci-dessus, bénéficient :
1)- Au titre de leur réalisation telle que visée à l‘article 13 ci-dessous, des avantages suivants :
a)- exonération de droits de douane pour les biens non exclus, importés et entrant directement
dans la réalisation de l‘investissement,
b)- franchise de la TVA pour les biens et services non exclus importés ou acquis localement
entrant directement dans la réalisation de l‘investissement,
c)- exemption du droit de mutation à titre onéreux pour toutes les acquisitions immobilières
effectuées dans le cadre de l‘investissement concerné,
d)- exemption des droits d‘enregistrement, des frais de publicité foncière et de la rémunération
domaniale portant sur les concessions de biens immobiliers bâtis et non bâtis consenties au titre
de la réalisation de projets d‘investissement.
Cet avantage s‘applique pour la durée minimale de la concession consentie.
Bénéficient également de ces dispositions, les concessions consenties antérieurement par
décision du conseil des ministres au profit des projets d‘investissement ainsi qu‘aux
investissements déclarés auprès de l‘agence nationale de développement de l‘investissement
(ANDI).
2)- Au titre de l‘exploitation, après constat d‘entrée en activité établi par les services fiscaux à la
diligence de l‘investisseur pour une durée de trois (3) ans, pour les investissements créant
jusqu‘à cent (100) emplois
- d‘une exonération de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) ;
- d‘une exonération de la taxe sur l‘activité professionnelle (TAP).
Cette durée est portée de trois (3) à cinq (5) ans pour les investissements créant plus de cent
(100) emplois au moment du démarrage de l‘activité.
Ces dispositions s‘appliquent également aux investissements déclarés auprès de l‘ANDI à
compter du 26 juillet 2009.
Cette condition de création d‘emplois ne s‘applique pas aux investissements implantés dans les
localités éligibles au Fonds spécial du Sud et des Hauts-Plateaux.
Le non-respect des conditions liées à l‘octroi de ces avantages entraîne leur retrait.
Les investissements dans les filières stratégiques dont la liste est fixée par le conseil national de
l‘investissement, bénéficient de l‘exonération de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) et de
la taxe sur l‘activité professionnelle (TAP) pendant une durée de cinq (5) ans sans condition de
création d‘emplois ».
---------------oo00oo---------------
Loi n°14-10 du 30 décembre 2014 portant loi de finances pour 2015.
Article 75
Les investissements réalisés dans certaines activités relevant des filières industrielles
énumérées ci-dessous, bénéficient :
- d‘une exonération temporaire pour une période de cinq (5) ans, de l‘impôt sur les bénéfices des
sociétés (IBS) ou de l‘impôt sur le revenu global (IRG) et de la taxe sur l‘activité professionnelle
(TAP),
- d‘une bonification de 3% du taux d.intérêt applicable aux prêts bancaires.
Les filières industrielles ouvrant droit au bénéfice des dispositions précédentes sont :
- sidérurgiques et métallurgiques,
- liants hydrauliques,
- électriques et électroménagers,
- chimie industrielle,

374
- mécanique et automobile,
- pharmaceutiques,
- aéronautique,
-construction et réparation navales,
- technologies avancées,
- industrie agroalimentaire,
- textiles et habillement, cuirs et produits dérivés,
- cuirs et produits dérivés
- bois et industrie du meuble.
Les activités liées à ces filières sont définies par le conseil national de l‘investissement.
Les modalités d‘application du présent article sont définies, en tant que de besoin, par voie
réglementaire.
---------------oo00oo---------------
Loi n°14-10 du 30 décembre 2014 portant loi de finances pour 2015.
Article 79
Les banques, les établissements financiers, les sociétés d‘investissement, les fonds communs de
placement, les sociétés d‘assurances et toute autre société ou organisme financier, sont tenus de
communiquer à la direction générale des impôts, dans les formes et délais requis, les
informations concernant les contribuables des Etats ayant conclu avec l‘Algérie un accord
d‘échange de renseignements à des fins fiscales.
Les modalités d‘application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
---------------oo00oo---------------
Loi n°14-10 du 30 décembre 2014 portant loi de finances pour 2015.
Article 80
Les dispositions de l‘article 30 de l‘ordonnance n° 10-01 du 16 Ramadhan 1431 correspondant
au 26 août 2010 portant loi de finances complémentaire pour 2010, sont modifiées et rédigées
comme suit :
Article 30
Sont exemptés de l‘impôt sur le revenu global (IRG) ou de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés
(IBS), ainsi que des droits d‘enregistrement, à compter de la date de publication de cette loi au
Journal officiel et jusqu‘au 31 décembre 2020, les produits et les plus-values de cession des
actions et parts sociales des clubs professionnels de football constitués en sociétés.
Les bénéfices réalisés par les clubs professionnels de football constitués en sociétés par actions,
sont également exonérés de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS), à compter du 1er janvier
2015 et ce, jusqu‘au 31 décembre 2020 ».
---------------oo00oo---------------
Ordonnance n° 15-01 du 23 juillet 2015, portant loi de finances complémentaire pour 2015.
Article 40
Les contribuables qui procèdent au paiement de 50% de leur dette fiscale et à la souscription
d‘un échéancier de paiement pour les 50% restant et ayant bénéficié de la procédure de retrait de
plainte dans le cadre de l‘application de l‘article 104 bis du code des procédures fiscales,
peuvent, par voie de recours gracieux dans les conditions prévues par les articles 92 et 93 du
code des procédures fiscales, bénéficier de la modération des majorations pour manœuvres
frauduleuses, appliquées antérieurement à l‘année 2012 en matière d‘impôts directs et
antérieurement à 2009 en matière de taxes sur le chiffre d‘affaires.

375
La modération des majorations doit correspondre à la différence entre la sanction fiscale
appliquée antérieurement et celle prévue par les dispositions des articles 193-2 du code des
impôts directs et taxes assimilées et 116-II du code des taxes sur le chiffre d‘affaires.
---------------oo00oo---------------
Ordonnance n° 15-01 du 23 juillet 2015, portant loi de finances complémentaire pour 2015.
Article 41
Les dispositions de l‘article 67 de la loi de finances pour 2003 sont modifiées et rédigées comme
suit :
Article 67
Il est institué une taxe annuelle d‘habitation due pour tous les locaux à usage d‘habitation ou
professionnel.
Le montant annuel de la taxe d‘habitation est fixé à raison de :
1)- 300 et 1.200 DA, respectivement pour les locaux à usage d‘habitation et à usage
professionnel situés dans toutes les communes, exception faite de celles mentionnées dans le
point 2 ci-dessous ;
2)- 600 et 2.400 DA, respectivement pour les locaux à usage d‘habitation et à usage
professionnel pour les communes chefs-lieux de daïras, ainsi que l‘ensemble des communes des
wilayas d‘Alger, de Annaba, de Constantine et d‘Oran.
Le prélèvement de cette taxe est effectué par l‘entreprise « SONELGAZ » sur les quittances
d‘électricité et de gaz, selon la périodicité des paiements.
Le produit de cette taxe est affecté au fonds chargé de la réhabilitation du parc immobilier.
Les modalités d‘application du présent article seront fixées par voie réglementaire.
---------------oo00oo---------------
Ordonnance n° 15-01 du 23 juillet 2015, portant loi de finances complémentaire pour 2015.
Article 43
Il est institué un programme de conformité fiscale volontaire. Les sommes déposées, dans ce
cadre, auprès des banques par toute personne, quelle que soit sa situation, font l‘objet d‘une
taxation forfaitaire libératoire au taux de 7%.
Les sources de ces fonds ou les transactions qui en sont à l‘origine doivent être légitimes et ne
correspondre à aucun acte incriminé par le code pénal et la législation régissant la lutte contre le
blanchiment d‘argent et le financement du terrorisme.
La date limite de mise en oeuvre de ce dispositif est fixée au 31 décembre 2016.
A l‘issue de cette période, les personnes disposant de fonds éligibles à ce programme et n‘y
ayant pas souscrit, feront l‘objet de redressements dans les conditions de droit commun avec
l‘application des pénalités et sanctions prévues en la matière.
Les modalités d‘application des présentes dispositions sont précisées par voie réglementaire.
---------------oo00oo---------------
Ordonnance n° 15-01 du 23 juillet 2015, portant loi de finances complémentaire pour 2015.
Article 49
Les parties, accessoires et composants importés séparément par les sociétés de production de
véhicules industriels et qui font partie des collections destinées aux industries de montage ou
celles dites C.K.D, bénéficient de la fiscalité applicable auxdites collections, conformément à la
législation en vigueur.
Le bénéfice de ladite fiscalité est subordonné à la présentation au dédouanement, de décisions
d‘évaluation technique, en cours de validité, délivrées par le ministère chargé de l‘industrie,
conformément à la réglementation en vigueur.

376
Les dispositions de cet article s‘appliquent pour une période de trois (3) ans à partir du premier
janvier 2015.
Les modalités d‘application de cet article sont déterminées, en tant que de besoin, par voie
réglementaire.
---------------oo00oo---------------
Ordonnance n° 15-01 du 23 juillet 2015, portant loi de finances complémentaire pour 2015.
Article 72
Le régime fiscal et douanier applicable aux huiles brutes et raffinées ainsi qu‘aux tourteaux
importées sera aménagé, au titre des mesures de sauvegarde, dès l‘entrée en exploitation des
industries de trituration des grains oléagineuses.
Un arrêté conjoint des ministres chargés de l‘industrie et des finances déterminera, en tant que de
besoin, les modalités de mise en oeuvre du présent article.
---------------oo00oo---------------
Ordonnance n° 15-01 du 23 juillet 2015, portant loi de finances complémentaire pour 2015.
Article 73
Les dispositions de l‘article 2 de l‘ordonnance n° 05-05 du 25 juillet 2005 portant loi de finances
complémentaire pour 2005, modifiées et complétées par l‘article 63 de la loi de finances
complémentaire pour 2009, sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 2
Il est institué une taxe de domiciliation bancaire sur les opérations d‘importation de biens ou
services.
La taxe est acquittée au taux de 0,3% du montant de l‘importation pour toute demande
d‘ouverture d‘un dossier de domiciliation d‘une opération d‘importation de biens ou de
marchandises, sans que le montant de la taxe ne soit inférieur à 20.000 dinars.
Le tarif de la taxe est fixé à 3% du montant de la domiciliation pour les importations de services.
Sont exemptés de la taxe les biens d‘équipements et matières premières qui ne sont pas destinés
à la revente en l‘état, sous réserve de la souscription préalable à chaque importation d‘un
engagement.
La taxe est acquittée auprès des receveurs des impôts et donne lieu à l‘établissement d‘une
attestation et la remise d‘une quittance.
Les modalités d‘application du présent article sont fixées, en tant que de besoin, par voie
réglementaire
---------------oo00oo---------------
Ordonnance n° 15-01 du 23 juillet 2015, portant loi de finances complémentaire pour 2015.
Article 74
Les personnes exemptées de la taxe de domiciliation bancaire au titre des importations des biens
d‘équipements et matières premières qui ne sont pas destinées à la revente en l‘état, sont
passibles, lorsque l‘engagement qu‘ils ont souscrit n‘a pas été respecté, d‘une amende égale à
deux (2) fois la valeur des ces importations.
---------------oo00oo---------------
Loi n°15-18 du 30 décembre 2015 portant loi de finances pour 2016.
Article 35
Les dispositions de l’article 45 de la loi n°04-21 du 29 décembre 2004 portant loi de
finances pour 2005 sont complétées et rédigées comme suit :
Article 45.

377
Les contribuables réalisant des opérations dans les conditions de gros y compris les importateurs,
les opérateurs et distributeurs ainsi que les grossistes de la téléphonie mobile, doivent présenter à
chaque réquisition de l‘administration fiscale un état de leurs clients actualisé mensuellement.
L‘état client doit contenir des informations visées à l‘article 224-1 du code des impôts directs et
taxes assimilées.
Le défaut de présentation de cet état est passible d‘une amende de 30.000 DA à 400.000 DA.
En cas de récidive, l‘amende est portée au double.
Cette amende s‘applique, également lorsque les informations fournies dans l‘état client s‘avèrent
inexactes.

---------------oo00oo---------------
Loi n°15-18 du 30 décembre 2015 portant loi de finances pour 2016.
Article 36
Nonobstant toutes dispositions prévues par la législation fiscale, les droits et pénalités sont
arrondis lors de leurs recouvrements, au dinar supérieur pour les fractions égales ou supérieures à
cinquante (50) centimes.
Les fractions inférieures à cinquante (50) centimes sont négligées.
---------------oo00oo---------------
Loi n°15-18 du 30 décembre 2015 portant loi de finances pour 2016.
Article 37
Les dispositions de l‘article 67 de la loi de finances pour 2003, modifiées et complétées, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 67
Il est institué une taxe annuelle d‘habitation due pour tous les locaux à usage d‘habitation où
professionnel situés dans les communes chefs, lieu de Daïra, ainsi que l‘ensemble des communes
des Wilayas d‘Alger, d‘Annaba, de Constantine et d‘Oran.
Le prélèvement de cette taxe est effectué par « les sociétés concessionnaires de distribution de
l‘électricité et du gaz » sur les quittances d‘électricité et de gaz, selon la périodicité des
paiements.
Le produit de cette taxe est affecté aux communes.
Les modalités d‘application du présent article seront fixées par voie réglementaire.
---------------oo00oo---------------
Loi n°15-18 du 30 décembre 2015 portant loi de finances pour 2016.
Article 51
Sont modifiées les dispositions de l’article 57 de la n° 09-01 du 22 juillet 2009 portant loi de
finances complémentaire pour 2009, modifiées et complétées par l’article 40 de la loi n° 12-
12 du 26 décembre 2012 portant loi de finances pour 2013 et rédigées comme suit :
Article 57
Outre les dispositions de l‘article 142 du code des impôts directs et taxes assimilées, les
contribuables qui bénéficient d‘exonérations ou de réductions en matière de tous impôts, taxes,
droits de douanes et taxes parafiscales et autres dans le cadre des dispositifs de soutien à
l‘investissement, sont tenus sont tenus de réinvestir 30% la part des bénéfices correspondant à
ces exonérations ou réductions dans un délai de quatre ans à compter de la date de la clôture de
l‘exercice dont les résultats ont été soumis au régime préférentiel.
Le réinvestissement doit être réalisé au titre de chaque exercice ou au titre de plusieurs exercices
consécutifs.

378
En cas de cumul des exercices, le délai ci-dessus est décompté à partir de la date de clôture du
premier exercice.
Nonobstant toutes dispositions contraires, les prescriptions du présent article s‘appliquent aux
résultats dégagés au titre des exercices 2010 et suivants, ainsi qu‘aux résultats en instance
d‘affectation à la date de promulgation de la loi de finances complémentaire pour 2009.
Le non-respect des présentes dispositions entraîne le reversement de l‘avantage fiscal et
l‘application d‘une amende fiscale de 30%.
Cette obligation ne s‘applique pas lorsque le conseil national d‘investissement se prononce par
décision dérogatoire de dispense au profit de l‘investisseur de l‘obligation de réinvestissement.
Les opérateurs étrangers partenaires avec les sociétés nationales demeurent dispensés de
l‘obligation de réinvestir lorsque les avantages consentis ont été injectés dans le prix des biens et
services finis produits. Les sociétés concernées doivent, en vue de bénéficier du transfert des
dividendes, appuyer leur demande par un état justificatif précisant les montants et les périodes de
réalisation des bénéfices en cause.
Les modalités d‘application du présent paragraphe sont fixées, en tant que de besoin, par arrêté
conjoint du ministre chargé des finances et du ministre chargé de la promotion de
l‘investissement ».
---------------oo00oo---------------
Loi n°15-18 du 30 décembre 2015 portant loi de finances pour 2016.
Article 56
Les déclarations mensuelles des différents impôts et taxes peuvent être déposées sans que le
paiement des droits dus ne soit concomitant.
Dans le cas où le paiement des impôts et taxes exigibles dépasse les délais requis, des pénalités
de retard de paiement prévues par la législation en vigueur sont applicables, décomptées à
compter de la date à laquelle elles auraient dû être acquittées.
---------------oo00oo---------------
Article 68 de la loi de finances pour 2017
Les pénalités de retard ne sont pas exigibles lorsque les paiements électroniques effectués dans
les délais impartis, subissent un retard n‘incombant ni au contribuable ni à l‘institution financière
à condition que ce retard n‘excède pas dix (10) jours à compter de la date du paiement.
Remarque
Des progrès en termes de modernisation et de simplification ont été accomplis avec succès par
l‘administration fiscale algérienne, durant ces dernières années et ce, suite à ses performances
tant sur le plan de l‘assouplissement du système fiscal que sur le plan législatif et réglementaire.
La législation fiscale en vigueur a prévu, le développement et l‘élargissement de nouveaux
services électroniques via l‘internet, il s‘agit entre autre de la procédure de télépaiement, qui
s‘inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du système d‘information de la DGI qui est en cours
de finalisation.
Cependant, des problèmes d‘ordre pratique liés aux modalités de virements ont été soulevés par
les utilisateurs du mode de paiement électronique, concernant l‘application des pénalités de
retard sur le paiement des impôts et taxes, ayant dépassés les vingt (20) premiers jours du mois
suivant.
En effet, il a été constaté que le problème de recouvrement des sommes dues, est relatif au délai
consacré par les institutions financières (paiements bancaires ou postales) pour leurs verser au
Trésor public.
A ce titre, il est proposé à travers cette mesure d‘accorder, d‘une part, un délai additif de dix (10)
jours qui suivent la date limite de paiement et d‘autre part, d‘octroyer aux contribuables en

379
question une remise gracieuse des pénalités de recouvrement, au cas où le transfert effectif des
sommes, intervient au plus tard, le 10ème jour qui suit la date limite de paiement.
Toutefois, il y a lieu de signaler que les institutions financières ne peuvent en aucun cas disposer
ou se servir de ces sommes, pour leurs propres opérations, durant les dix (10) jours accordés à
l‘issue de la période légale du paiement des impôts et taxes.
---------------oo00oo---------------
Article 76 de la loi de finances pour 2017
Les dispositions de l.article 32 de l’ordonnance n° 09-01 du 29 Rajab 1430 correspondant
au 22 juillet 2009 portant loi de finances complémentaire pour 2009 sont modifiées et
rédigées comme suit :
Article 32
Il est institué une taxe applicable aux chargements prépayés.
Elle est due mensuellement par les opérateurs de téléphonie mobile quel que soit le mode de
chargement.
Le taux de la taxe est fixé à 7 %.
Il s‘applique sur le montant du rechargement au titre du mois.
Le produit est versé par les opérateurs concernés au receveur des impôts territorialement
compétent dans les vingt (20) premiers jours du mois suivant.
2 % du produit de la taxe sur le montant de rechargement est distribué comme suit :
- 35% au profit des communes ;
- 35% au profit du budget de l‘Etat ;
- 30% au profit du fonds spécial de solidarité nationale
---------------oo00oo---------------
Article 83 de la loi de finances pour 2017
Les dispositions de l’article 63 de la loi n° 02-11 du 24 décembre 2002 portant loi de
finances pour 2003 modifiées par les dispositions de l’article 67 de la loi n° 13-08 du 27
Safar 1435 correspondant au 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014 sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 63
Sont exonères de l‘impôt sur le revenu global (IRG) et de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés
(IBS) pour une période de cinq (5) ans à compter du 1er janvier 2014, … … … (sans
changement jusqu‘à) … … … sont exemptés des droits d‘enregistrement, pour une période de
cinq (5) ans à compter du 1er janvier 2014, les opérations portant sur des valeurs mobilières
cotées en bourse ou négociées sur un marché organisé.
Bénéficie également de l’exonération en matière de l’IBS et de l’’IRG pour une période de
cinq (5) ans aux obligations d’une maturité 03 ans et de 05 ans entrant le cadre des
emprunts nationaux émis par le Trésor public. ».
Rédaction nouvelle
Article 67
Reconduction de l’exonération de l’IRG et de l’IBS pour une période de cinq (05) ans pour
les produits et les plus-values de cession des titres cotés en bourse ou dans un marché
organisé
Pour contribuer à l‘impulsion du marché financier, la loi de finances pour 2014 a reconduit
l‘exonération de l‘IRG ou de l‘IBS accordé pour une période de cinq (5) ans, à compter du1er
janvier 2014, aux produits des actions et titres assimilés cotés en bourse ou des obligations et
titres assimilés d‘une maturité égale ou supérieure à cinq (5) ans cotés en bourse ou négociés sur

380
un marché organisé, ainsi que ceux des actions ou parts d‘organismes de placements collectifs en
valeurs mobilières.
Sont également exonérés de l‘IRG ou de l‘IBS, pour une période de cinq (5) ans à compter du
1er janvier 2014, les produits et les plus-values de cession des obligations et titres assimilés du
trésor ou en bourse ou négociés sur un marché organisé d‘une échéance minimale de cinq (5) ans
émis au cours d‘une période de cinq (05) ans à compter du 1er janvier 2014.
En outre, sont exemptés des droits d‘enregistrement, pour une période de cinq (5) ans à compter
du 1er janvier 2014, les opérations portant sur des valeurs mobilières cotées en bourse ou
négociées sur un marché organisé.
Bénéficie également de l’exonération en matière de l’IBS et de l’’IRG pour une période de
cinq (5) ans aux obligations d’une maturité 03 ans et de 05 ans entrant le cadre des
emprunts nationaux émis par le Trésor public.
Remarque
Cette mesure vise à apporter des aménagement fiscaux au niveau des dispositions de l‘article 63
de la loi n° 02-11 du 24 décembre 2002 portant loi de finances pour 2003 modifiées et
complétées par les dispositions de l‘article 67 de la loi n° 13-08 du 27 Safar 1435 correspondant
au 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014, à l‘effet de prendre en charge
l‘exonération prévue pour les obligations émises pour une durée de trois (3) ans dans le cadre
des emprunts nationaux émis par le Trésor, et leur application pour une période de cinq (5) ans.

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