Referentiel Ouvrages Assainissement
Referentiel Ouvrages Assainissement
Referentiel Ouvrages Assainissement
d'Assainissement
Les ouvrages
SOMMAIRE
Edition mars 2017
RÉFÉRENTIEL Conception et gestion des ouvrages d'assainissement
Il n’a pas pour objet de rappeler les modes de construction des ouvrages qui sont régis par les
textes réglementaires et normes en vigueur.
Documents de référence
Les travaux d’assainissement sont exécutés conformément aux normes et réglementations en
vigueur et notamment :
la ville et son assainissement : principes, méthodes et outils pour une meilleure intégra-
tion dans le cycle de l’eau. Edition MEDD / Direction de l’Eau - CERTU.
au CCTG :
- Fascicule 70 « ouvrage assainissement » Titre 1 pour les réseaux et Titre 2 pour les
ouvrages de gestion des EP.
- Fascicule 74 pour les réservoirs et ouvrages de stockage en béton.
- Fascicule 73 pour les stations de pompages.
- Fascicule 35 pour les aménagements paysagers.
au règlement de voirie,
- Un plan de situation (échelle 1/1000ème). Il y est indiqué la position du terrain, les limites
des bassins versants et d’apport en traits mixtes, l’implantation des réseaux d’assainissement en
traits continus.
- Un plan d’implantation (échelle 1/500ème ou 1/200ème). Il y est indiqué de manière
précise et suivant les symboliques normalisées la position des collecteurs d’assainissement, des
regards, des bouches d’égout, des branchements et tout autre ouvrage d'assainissement.
- Un carnet de détails des différents ouvrages.
- Les profils en long (côtes TN, voirie, radiers des collecteurs et branchements, diamètres…)
- La note de calcul précisant le découpage des bassins élémentaires et le tableau
d’assemblage, le diamètre des canalisations et la nature des tuyaux, la pente et le débit
d’évacuation, le respect des conditions d’auto curage.
- Une notice technique détaillée comprenant notamment les plans de détails et le cas
échéant la note de calcul des ouvrages particuliers (bassin de rétention, ouvrage de traitement,
poste de relèvement, refoulement, chambres de raccordement…).
- Les dossiers réglementaires qui ont été nécessaires pour la création des ouvrages (gestion
des eaux pluviales notamment).
Les canalisations principales ont un diamètre intérieur de 300 mm minimum et sont conformes
aux normes en vigueur ; les canalisations secondaires utilisées pour les dessertes intérieures et les
eaux pluviales auront un diamètre intérieur minimum de 250 mm.
La pente doit garantir un autocurage sans vitesse excessive et être au minimum de 5 mm/m,
sauf dérogation expresse accordée par la Métropole.
La couverture de la conduite doit répondre aux conditions de pose du fournisseur, y compris
durant la phase travaux.
L’implantation des réseaux et ouvrages d’assainissement doit se faire sous la voirie, de préférence
à l’axe, et en aucun cas sous stationnement (cf fiche 1 pour plus de détails).
Dans le cas contraire, une servitude de non construction et de non plantation est nécessaire, soit
1m50 de part et d’autre du collecteur.
Tous les regards de visite sont accessibles par tous types de poids lourds hydrocureurs (à minima
16 tonnes) pour l’entretien et le nettoyage du réseau. Les regards d'accès ne doivent pas être sous
stationnement.
Les branchements des immeubles bâtis, de diamètre ø160 minimum, comportent un ouvrage
monobloc accessible et contrôlable visuellement appelé « boite de branchement » placé sous le
domaine public, le plus près possible de la limite de propriété, permettant le contrôle et l’entretien
du branchement.
Les réseaux et branchements ainsi que la qualité des rejets des effluents devront respecter le
règlement du service public d’assainissement collectif.
Les grilles d’eaux pluviales sont raccordées individuellement sur les réseaux par une conduite de
diamètre ø 200 minimum sur un regard de visite de préférence.
Toute station de relevage ou de refoulement mise en place et destinée à être rétrocédée doit
respecter les prescriptions techniques de la Métropole relatives à ces ouvrages. Ces prescriptions
spécifiques sont disponibles auprès du service exploitation « usines ».
Toute perturbation grave se produisant sur le réseau public par le fait de négligence ou de malfa-
çon impliquant la responsabilité du particulier, entraîne la suspension du service de desserte pou-
vant aller jusqu’à l’obturation du branchement ou du raccordement incriminé. Les frais inhérents
à ces travaux et au nettoyage des réseaux publics sont mis à la charge du pétitionnaire.
Les prescriptions techniques des éléments constitutifs des réseaux sont décrites dans les fiches 1
à 6.
En conséquence, ses représentants ont libre accès sur les chantiers et sont habilités à émettre,
auprès du pétitionnaire, des avis ou observations sur la façon dont les travaux sont exécutés, de
manière à ce qu’ils soient conformes aux prescriptions du présent document.
Les représentants de la Métropole sont avertis des réunions de chantiers et peuvent y assister tant
que besoin.
En cas de non-conformité, la Métropole se réserve la possibilité de refuser le raccordement au
réseau public d’assainissement dans l’attente de sa mise en conformité.
En cas de doute sérieux sur la conformité des ouvrages réalisés, les vérifications pourront consis-
ter à faire exécuter des sondages dont les frais seront supportés par le pétitionnaire si la non-
conformité supposée est reconnue à la suite d’une expertise contradictoire.
Dans le cas contraire, les frais avancés par la Métropole restent à sa charge.
Les regards d'accès au réseau permettent d'accéder au réseau d'assainissement afin d'y péné-
trer si sa dimension est suffisante (ouvrage visitable), ou simplemement de l 'inspecter et d'assurer
sa maintenance et son entretien.
On peut donc répertorier les regards : - d'accès pour visite,
- d'entretien pour curage ou descente de matériel,
- d'aération (qui peuvent être de dimension inférieure).
Cheminée
Branchement
d'accès s
ccè
a
d'
d
g ar
Re
Les regards d'accès doivent dans certains cas comporter des équipements de sécurité :
2 Règles de conception
Consignes de l'exploitant pour le positionnement des cheminées d'accès lors de
la construction d'un collecteur :
Cheminée d'aération
Cheminée de visite et
branchement d'accès
Cheminée d'aération
Les regards d'accès et de curage doivent être positionnés hors voie circulée dans la mesure du
possible, et le cas échéant, ils doivent gêner au minimum le trafic :
2 2
Les regards doivent être au niveau de la chaussée, et à priori au niveau du terrain naturel.
Sur terrain naturel avec risque inondation, le regard sera sur-élevé et protégé par un enrochement.
Chaussée
Terrain naturel
risque inondation
3 Matériaux
Les regards d'accès au réseau sont le plus souvent en béton, préfabriqués ou bétonnés sur place
selon les cas.
Ils sont recouverts obligatoirement sur voie de circulation de tampons de classe D400 (trafic
lourd), en fonte (identifiés Grand Lyon), usinés et conformes à la norme EN 124 et titulaires de la
marque NF ou équivalent. Sur espaces verts ou autre espace non pratiqué par des véhicules, le
tampon sera de classe D250.
4 Conditions de réception
- Essais d'étanchéité sur les cheminées,
- Vérifier la bonne ouverture des tampons,
- Vérifier l'accès,
- Vérifier les moyens de sécurité (échelle, ...),
- Vérifier le retrait des coffrages et autres déchets,
- Vérifier le compactage au-dessus de la canalisation d'accès.
6 Plans
Regard d'accès préfabriqué (jusqu'à 6m)
Articulation
2.00
0.25
0.25
Articulation
1.00
2.00
Vue de face
Articulation
2.00 minimum
4. Protection diélectrique
Elles sont destinées à isoler électriquement les éléments métal-
liques présents dans le réseau.
2 Règles de conception
1. Echelles, échelons et crinolines
Les caractéristiques à respecter seront les suivantes :
- Montant : Profils fermés d'épaisseur minimale 3mm,
Contrainte de rupture minimale 25 hectobars,
Effort d'écartement minimum sans déformation permanente 400 daN.
- Barreaux : Tubes striés d'épaisseur minimale 3mm,
Charge minimale admissible sans déformation permanente 240 daN.
- Les échelles doivent être démontables, et seront munies en tête d'une crosse escamotable à
bout recourbé non amovible en aluminium avec fourrure tube acier de hauteur 1,60 m.
- Le haut et le bas des montants doivent être obturés.
- Les dimensions caractéristiques sont les suivantes :
. Distance entre l'échelle et le mur : 150 à 200mm,
. Largeur normale entre montants : de 400 à 480mm,
. Distance entre barreaux d'axe en axe : 250mm.
- les échelles doivent être vissées et non scellées afin de permettre un meilleur contrôle.
- les échelons scellés sont également à proscrire car ils causent plus de dommages à l'ouvrage
lorsqu'ils sont abîmés (reprise de génie civil + coûteuse).
3. Trappes et Caillebotis
Leur résistance aux charges et surcharges devra corres-
pondre aux exigences fixées par le maître d'œuvre dans
l’ordre d’intervention ou le bon de commande.
4. Protection diélectrique
Lorsque des équipements en aluminium seront fixés sur
une structure métallique d'une autre nature, un joint
diélectrique sera interposé.
4 Plans
Main courante
sous tampon
1. Les bouches d'égout sont les éléments (ponctuels) d'un réseau d'assainissement permettant
l'introduction des eaux de ruissellement dans le réseau.
Elles peuvent être avec ou sans grille, avec ou sans puisard.
La présence ou non de grille est déterminée en fonction du débit d'eau à collecter, mais aussi de
la présence ou non de déchets végétaux.
En amont d'ouvrages sensibles (drain ou Structure Alvéolaire Légère), il est envisageable de
mettre des paniers sous les grilles pour piéger les flottants. Cependant, leur entretien manuel est
chronophage, ils sont donc à utiliser de façon exceptionnelle.
Les puisards sont de petits bassins de dessablement au fond d'un regard, d'une bouche d'égout
ou un petit ouvrage maçonné situé sous le fil d'eau d'un colllecteur.
2. Les tabourets (ou regards de branchement) sont des dispositifs qui permettent de raccorder les
canalisations privatives d'eaux usées ou d'eaux pluviales à la conduite de raccordement à l'égout
public. Le tuyau de branchement doit faire à minima 160mm de diamètre afin de permettre le
curage et le passage caméra.
26 Fi c he n° 3 : l e s é qu i p em en ts de su r fa ce - m a rs 2017
2 Règles de conception
- Les caniveaux fente et les caniveaux grilles sont interdits compte tenu des expériences
passées et de l'analyse faite des coûts d'exploitation et de la pérennité de ces ouvrages.
Cependant, dans des cas très exceptionnels de réhabilitation de places ou d’espaces à valeur
architecturale particulière (et contraint par un brevet architectural par exemple), une dérogation
pourra être acceptée et le service Exploitation devra être consulté, le plus en amont possible, afin
de définir le type, la configuration, et les accès indispensables à son exploitation. Les profils
devront être auto-curants avec une pente intérieure au minimum d'1cm/m.
- Grille sélective : le choix entre une bouche d’engouffrement ou une grille doit être fait en fonc-
tion de la localisation, des activités à proximité, de la fréquence et du type passage (piétons,
routier…). Attention, si beaucoup d’arbres, il y a un risque d’obstruction de la grille par les feuilles.
Le type de grille sélective (espacement, verrouillage, cadre, profil) doit être choisi au cas par cas en
fonction de la localisation : consulter le service Exploitation au cas par cas.
- Les bouches d'égout se positionnent en général à proximité d'un tampon (pour favoriser leur
entretien), on les trouve donc au minimum tous les 50m environ. Les bouches d'égout sans
puisard doivent être pentées à 15% pour les eaux usées. On évitera de placer des bouches d'égout
sur des emplacements sensibles aux odeurs (terrasses de café, fenêtres, etc...).
- Les Siphoïdes sont à utiliser en cas de problème d’odeur ou pour piéger des flottants, mais ne
doivent pas être généralisés car lorsqu’un siphoïde se bouche, il reste en eau et on est "aveugle"
pour le désobstruer. D'autres dispositifs anti-odeurs peuvent être installés.
Les coudes plongeurs doivent être en forme de T ou amovible afin de permettre le passage d’un
tuyau d’aspiration. Le fond des bouches d'égout avec un coude plongeur ne doit pas être penté.
- Les bouches d'égout avec puisard présentent l'inconvénient de favoriser la multiplication des
moustiques en raison de l'eau stagnante au fond du puisard. De plus, l'accessibilité en centre ville
pour les poids-lourds de curage est difficile.
C'est pourquoi, il est recommandé de ne plus les utiliser en ville.
Cependant, une bouche d'égout sans puisard ne permet pas l'installation de coude ou siphon
anti-odeur.
S'ils sont utilisés les puisards devront alors faire au minimum 30cm de manière à pouvoir utiliser
un arpaillou pour l'extraction et le fond du puisard doit être plat et poreux dans le cas d'un réseau
pluvial pour faciliter l'extraction.
La présence ou non d'un puisard s'étudie au cas par cas.
Cas particuliers :
- Présence d’un ouvrage de gestion des eaux pluviales enterré (rétention et/ou infiltration
centrale) : il vaut mieux un dessableur unique en amont du bassin de rétention dans lequel se
piquent des bouches d'égout sans puisard plutôt que d’équiper chaque bouche d'égout d’un
puisard.
- Présence d'un ouvrage sensible au colmatage (drain ou Structure Alvéolaire Légère) : les
flottants doivent être piégés en amont pour protéger l’ouvrage sensible. Il est alors envisageable
de mettre des paniers sous les grilles. Attention car les paniers nécessitent un entretien manuel
chronophage, ils ne doivent pas être multipliés, mais être utilisés ponctuellement pour protéger
des ouvrages sensibles uniquement.
Fi c he n° 3 : l e s é qu i p em en ts de su r fa ce - m a rs 2017 27
3 Conditions de réception
A déterminer en fonction des ouvrages et de leur réalisation :
- essais d'étanchéité,
- essais de roulement.
4 Maintenance
- Dégager régulièrement les grilles des déchets les obstruant et empêchant le bon écoulement de
l'eau dans le réseau.
- Curer les puisards une fois par an.
5 Plans
Grille sélective
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Regards GRILLE avec PANIER
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TABOURET Syphoïde
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TABOURET GRILLE sans puisard
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BOUCHE d'ÉGOUT à PUISARD sous TROTTOIR
Réseau d'eau pluviale
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BOUCHE d'ÉGOUT à PUISARD sous TROTTOIR
avec fond en béton poreux - Réseau d'eau pluviale
34 Fi c he n° 3 : l e s é qu i p em en ts de su r fa ce - m a rs 2017
BOUCHE d'ÉGOUT à PUISARD sous TROTTOIR
avec fond percé - Réseau d'eau pluviale
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TABOURET GRILLE à PUISARD avec fond en
béton poreux - Réseau d'eau pluviale
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TABOURET GRILLE à PUISARD avec fond percé
Réseau d'eau pluviale
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BOUCHE d'ÉGOUT sous TROTTOIR -
Réseau unitaire et eaux usées
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BOUCHE d'ÉGOUT sous CHAUSSÉE
Réseau unitaire et eaux usées
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4 Les branchements et
FICHE n°
raccordements au réseau
Le présent document fixe les règles minimales à
respecter pour la conception et la réalisation des
branchements à l’égout, sous voie publique.
Il fixe également les conditions de la remise
d’ouvrage des dits branchements à la Métropole
de Lyon ‐ Direction de l’Eau.
Canalisation de branchement
‐ Diamètre :
- branchement EU (réseau séparatif ) > 150mm,
- branchement (réseau unitaire ou eaux pluviales) > 200mm.
‐ Pente minimale souhaitée : > 3 % sauf conditions particulières liées à la topographie des lieux
ou à l’encombrement du sous‐sol. Les coudes, les changements de direction et de pente sont
proscrits.
‐ Nature des matériaux :
- béton centrifugé armé,
- polyéthylène, polypropylène, polyester renforcé de verre, pvc, grès, fonte ductile répon-
dant à une certification de conformité aux normes NF ou européenne.
Le matériau sera choisi chez le même fabricant ou à défaut de manière compatible avec les pièces
du dispositif de raccordement.
‐ Classe de résistance : conforme aux spécifications du fascicule 70.
‐ Étanchéité : à l’air ou à l’eau conforme aux spécifications du fascicule 70.
‐ Protection : mise en place d’un grillage avertisseur de couleur marron à 0.20 – 030 cm au dessus
de la canalisation.
Remblaiement de la fouille
Le remblaiement de la fouille sera réalisé conformément aux exigences du règlement de voirie et
des prescriptions du gestionnaire de la voirie publique.
Réfection de chaussée
Les réfections de chaussée (réfection provisoire et réfection définitive) seront réalisées conformé-
ment aux dispositions du règlement de voirie et des prescriptions du gestionnaire de la voirie
publique.
4 Conditions de réception
Remise d’ouvrage du branchement
La remise d’ouvrage du branchement à la Métropole de Lyon ‐ Direction de l’Eau est subordonnée
à la conformité du branchement et à la production des documents précités.
Cette remise d’ouvrage sera signifiée au pétitionnaire par un procès‐verbal.
Non‐conformité du branchement
En cas de malfaçon et de non transmission des documents de fin de chantier, la Métropole de
Lyon ‐ Direction de l’Eau se réserve le droit de refuser la remise d’ouvrage, ce qui donnera lieu à
l’émission de réserves.
Le pétitionnaire devra apporter les corrections nécessaires à la levée des réserves pour permettre
la remise d’ouvrage puis la mise en service du branchement.
Joint
Ces ouvrages aériens peuvent aussi jouer un rôle dans la composition de l’espace en prenant la
forme d’ouvrages surfaciques (bassins à ciel ouvert) ou longitudinaux (noues ou fossés).
Bassin de rétention
Noue Fossé
2 Règles de conception
La Direction de l'Eau et en particulier le service Exploitation doivent être associés dès la
conception du projet.
Dimensionnement
• Période de retour : fixée en fonction du zonage ruissellement et de la vulnérabilité à l’aval du site
de rétention. En général elle est fixée à 30 ans mais peut être portée à 50 ou 100 ans en cas de
vulnérabilité forte ou de Plan de Prévention des Risques Naturels pour les Inondations (PPRNI)
avec un règlement spécifique.
• Débit de fuite des bassins :
- infiltration : débit fixé par la perméabilité du sous sol multipliée par la surface dédiée à
l’infiltration.
- rétention : dépend de la taille du bassin versant (BV), des risques de pollution et de
l’exutoire. Le débit est généralement limité à 1l/s vers un réseau unitaire et 3l/s vers un milieu
naturel.
• Traitement de la pollution des eaux pluviales : Il est défini sur la base d’une étude d’incidence
pour les projets >1 ha ou d’une étude simplifiée pour les projets <1ha suivant le modèle dispo-
nible dans le guide Grand Lyon « traitement de la pollution des eaux pluviales et protection des
milieux aquatiques sur le territoire du Grand Lyon ».
Un pendage plus fort pourra être accepté avec des aménagements complémentaires :
- mur, gabions,
- cheminement intermédiaire pour couper la pente.
Dans tous les cas les ruissellements de surface localisés vers le bassin doivent être accompagnés
pour limiter l’érosion des talus.
Étanchéité
Les principes et matériaux sont à faire valider en phase conception.
Les membranes d'étanchéité devront faire l'objet d'une attention particulière (choix du type de
matériau, stockage de rouleaux, pose et contrôle des soudures....).
Vidange
Tous les bassins en eau permanente devront obli-
gatoirement comporter une vidange de fond vers
un exutoire gravitaire pour l’exploitation.
Cas particulier des bassins nécessitants une levée de terre (digue ou barrage)
- Il est recommandé de limiter la hauteur à 2m ou d'avoir un volume inférieur à 50 000m³ car si les
dimensions ou volumes sont supérieurs et qu'une habitation est située à moins de 400m à l’aval,
la levée de terre devient un barrage de classe C soumise à une réglementation particulière.
- Une étude géotechnique spécifique devra être engagée et les moyens de surveillance et
d’exploitation clairement définis en phase conception.
- Aucune plantation d'arbre ou d'arbuste n'est acceptée sur le barrage quelle que soit sa hauteur.
Signalétique / Clôtures
- Les panneaux signalétiques sont spécifiques (voir modèles au paragraphe7).
- Les clôtures sont en treillis soudé de préférence.
- Pour les bassins en eau une échelle limnimétrique permettant de visualiser le niveau des eaux
pour des pluies 5, 10, 30, … ans peut être mise en place.
- Des panneaux de communication sur le projet peuvent également être prévus pour les sites
ouverts au public.
3 Matériaux
Toute installation de matériau devra faire l'objet d'une fiche d'agrément validée par la
Direction de l'Eau (bâche, géomembrane, géotextile, ...)
- Tous les aciers seront galvanisés ou inoxydables.
- Pour les espaces verts, prévoir des espèces autochtones optimisant les conditions d'exploitation
et favoriser un semis dense pour les herbacées afin d'éviter les espèces invasives.
- Utiliser des enrochements non gélifs.
- Privilégier les canalisations de vidange, dans les bassins en remblais, en acier ou âme tôle.
- Si la qualité des matériaux le permet, on privilégiera les matériaux issus du site pour la concep-
tion du bassin et la réalisation du remblais. Les études géotechniques donneront les conditions
de réemplois des déblais.
- Grille anti-intrusion : 9,5cm entre les barreaux.
- Grille de retenue : 5 à 6 cm entre les barreaux.
Une période d'observation de 6 mois est préconisée pour vérifier le bon fonctionnement de
l'ouvrage. La réception se fera alors avec réserve pendant cette période liée à la période
d'observation.
Pour les barrages, un contrôle spécifique devra être fait lors de la première mise en eau.
6
7 Seconde vie des matériaux
- Traitement, valorisation ou élimination des produits de curage en centre de traitement en fonc-
tion de la pollution du bassin versant.
- Les matériaux (type bâche, etc... ) doivent être traités dans les filières adéquates.
- A savoir : une terre excavée est considérée comme un déchet dès lors qu’elle quitte le site.
Cf guide de réutilisation hors site des terres excavées en technique routière et dans des projets
d’aménagement du BRGM de 2012, qui donne les modalités sous lesquelles certaines terres
peuvent être réutilisées dans une optique de développement durable, de protection des popula-
tions et de l’environnement.
Régulateurs à flotteur
1. Régulateur guillotine
3. Écrémeur
Schéma de principe
Sathonay Camp
Dimensionnement
• Période de retour :
En général les noues et les fossés sont dimen-
sionnés pour des pluies moyennes, de période
de retour 5 ans à 10 ans. Dans les secteurs à
forte vulnérabilité à l’aval ou de PPRNI avec un
règlement spécifique le dimensionnement
peut être augmenté ou le système complété
par un espace inondable (bassin, parking)
capable de stocker des pluies pour des périodes
plus importantes (30 à 50 ans) sur une faible
hauteur d’eau (5 à 10 cm maximum).
Oullins, la Saulaie
Le projet doit décrire le dispositif de collecte et d’acheminement des eaux pluviales vers les noues
ou les fossés avec les éléments suivants s’il existe :
• Pour les entrées d’eau par ruissellement : dans le cas ou un risque de stationnement
dans les noues existe, des bordures hautes peuvent être mises en place avec 1 bordure sur 2 ou
avec des bordures en continu et des ouvrages d’engouffrement.
• Pour les entrées d’eau par canalisations :
- risques/présence de mauvais branchements, de DO en amont et traitement prévu,
- apports possibles d’eaux de source / d’eaux industrielles de process.
Dans le cas où les noues et fossés contribuent à acheminer l’eau vers des bassins, la capacité de
rétention complémentaire dans ces ouvrages doit être prise en compte pour limiter le dimension-
nement du bassin.
Dans tous les cas les ruissellements de surface localisés vers le noues doivent être accompagnés
pour limiter l’érosion des talus.
Étanchéité
Ces ouvrages ne nécessitent en prin-
cipe pas d’étanchéité particulière sauf
réglementation particulière (périmètre
de protection rapprochée d’un
captage, sols pollués et zone à risque
avéré de glissement de terrain).
3 Matériaux
Toute installation de matériau devra faire l'objet d'une fiche d'agrément (bâche, géomembrane,
géotextile, ...)
• Matériaux de surface : terre végétale (réemploi en général de la terre végétale en place avant
les travaux).
• Sous couche : sol en place lorsqu’il présente une perméabilité moyenne à forte (≥10-5 m/s) ou
matériau granulaire propre présentant un indice de vide minimum de 20% avec peu de fine.
2
• Drains : drains agricoles ou drain routier CR8 ou CR16 de ø300mm.
• Cloisons : elles peuvent être réalisées en bois ou en béton et doivent comporter une vidange de
fond et une surverse.
• Bois de construction : les bois proviendrons de forêts certifiés SFC ou PEFC, ne seront pas traités
et les essences seront non exotiques.
• Végétaux : utilisation d'essences variées autochtones, adaptées au milieu présentant des alter-
nances sec/humide. La végétalisation n’est n'est pas limitée au gazon. Elle doit être adaptée aux
besoins de l'aménagement dans son ensemble et aux usages futurs, comme aux préconisations
du futur exploitant. L’entretien des végétaux doit être limité. À ce titre les végétaux couvre-sol
sont à préconiser.
• Précautions en phase de chantier : veiller à ne pas compacter le sol à l'emplacement des noues
et risquer de colmater la structure (attention au phasage des travaux et à l'évolution de l'environ-
nement).
Les noues devront également être protégées des eaux de ruissellement de chantier (boues,
laitance) qui peuvent colmater, et du stationnement sauvage.
Lors de la réalisation, une attention particulière sera portée sur la réalisation du profil altimétrique
pour une collecte directe des eaux de ruissellement.
• Contrôles de réception :
- Inspection visuelle pour détecter les parties colmatées éventuelles.
- Levé topographique de récolement avec une précision de + ou - 1cm pour déterminer :
- la conformité géométrique et altimétrique des ouvrages réalisés par rapport au plan de
conception,
- le bon raccordement des eaux de ruissellement amont et le raccordement aval éventuel
(respect des fils d’eau prescrits),
- le nombre et l’espacement des cloisons éventuelles et les diamètres des ajutages entre
cloisons,
- la propreté des ouvrages,
- l’accès aux drains éventuels et une inspection visible de ces drains.
• Documents à produire :
- Convention d'entretien (en particulier pour les espaces verts).
L'entretien courant consiste en l'enlèvement manuel des détritus ou des déchets végétaux
(feuilles des arbres), des tontes régulières des surfaces enherbées et l'entretien de la végétation.
Plus la pente de la noue est douce et plus l'entretien est facile.
2 Règles de conception
La Direction de l'Eau et en particulier le service Exploitation doivent être associés dès la
conception du projet.
Dimensionnement :
• Période de retour : en général les tranchées sont dimensionnées pour des pluies moyennes de
période de retour 5 à 10 ans. Dans les secteurs à forte vulnérabilité à l’aval ou de PPRNI avec un
règlement spécifique le dimensionnement peut être augmenté ou le système complété par un
espace inondable (bassin, parking) capable de stocker des pluies pour des périodes plus impor-
tantes (30 à 50 ans) sur une faible hauteur d’eau (5 à 10 cm maximum).
Dans le cas où les tranchées contribuent à acheminer l’eau vers des ouvrages d’infiltration, la capa-
cité de rétention complémentaire dans ces ouvrages doit être prise en compte pour limiter le
dimensionnement des ouvrages d’infiltration.
Étanchéité et drainage :
Ces ouvrages ne nécessitent en principe pas d’étanchéité particulière sauf réglementation parti-
culière (périmètre de protection rapprochée d’un captage, sols pollués et zone à risque avéré de
glissement de terrain).
Un drainage de fond peut être mis en place en cas de vidange vers un exutoire superficiel. Il n’est
pas nécessaire de le dérouler sur toute la longueur (2 à 3m suffisent avant l'exutoire).
Cloisonnement :
Pour des tranchées réalisées avec des pentes de profil en long supérieurs à 2% des cloisons
peuvent être mise en place pour optimiser la capacité de stockage. Les cloisons fonctionnent
idéalement par surverse. Elles doivent comporter une orifice de vidange.
Dans ce cas chaque cloison devra être «visitable» et équipée d’un regard de visite.
Limiteur de débit :
Ces limiteurs de débits ne sont nécessaire qu’en cas de vidange de la tranchée vers un autre
exutoire et hors infiltration.
Compte tenu des très faibles débits de restitution, des limiteurs de débit type plaque à trous ou
vortex sont préconisés pour les rejets en réseau unitaire. En cas de rejet vers un réseau pluvial ou
vers le milieu naturel, ils ne sont pas nécessaires (le massif drainant joue un rôle de tampon).
Accès :
Les drains et cloisons doivent être accessibles via des regards de dimensions 0.60x0.60 minimum
si la profondeur n’excède pas 1m50. Au-delà on prendra les mêmes mesures que pour un réseau
de collecte.
Un camion d’exploitation (26t) doit pouvoir stationner au droit des tranchées pour le curage de
drains éventuels.
3 Matériaux
Toute installation de matériau devra faire l'objet d'une fiche d'agrément (bâche, géomem-
brane, géotextile, ...)
• Géotextiles :
Ils sont éventuellement mis en place entre le sol existant et les matériaux de remplissage de la
tranchée. La présence de géotextile dépend des caractéristiques des sols dans lesquels seront
installées les tranchées ; des profondeurs d’installation et des usages prévus. En cas de mise en
place de géotextile, pour les tranchées d’infiltration, la perméabilité du géotextile est 10 fois supé-
rieure à la perméabilité du sol.
• Matériaux de remplissage :
- grave non traitée propre 30/80 ou galets avec minimum de vide de 30%,
- matériaux préfabriqués en béton type hydrocil (50 à 60 % de vide) ou SAUL (80 à 90 % de vide),
- matériaux de demolition : béton concassé propre exempt de fine et de polluant avec un mini-
mum de vide de 30%.
• Cloisons : Béton ou géomembrane étanche avec boite de branchement pour regard de visite.
La propreté des matériaux fera l’objet d’un contrôle systématique par le maître d’œuvre à la
livraison sur le chantier et lors de la mise en œuvre.
Les matériaux de stockage feront l’objet d’un contrôle systématique sur site de la teneur en vide
(remplissage d’une cuve étanche de matériaux et mesure du volume d’eau nécessaire pour le satu-
rer).
• Documents à produire :
- Fiche de pré-réception validée par l’exploitant,
- Dossier des ouvrages exécutés (DOE),
- Dossier d'intervention ultérieur sur l'ouvrage (DIUO),
- Manuel de gestion d'exploitation suivant le modèle fourni par ESX,
- Levé topographique de récolement avec une précision de + ou - 1cm.
5 Maintenance
- Un contrôle visuel des tranchées superficielles est réalisé régulièrement (fréquence adaptée en
fonction du milieu récepteur) et obligatoirement après un événement pluvieux.
Lorsqu’une tranchée d'infiltration est colmatée, les matériaux de remplissage sont enlevés, la tran-
chée est légèrement élargie et de nouveau matériaux sont remis en place.
- Pour les tranchées superficielles, l'entretien consiste en l'enlèvement des détritus ou des déchets
végétaux (feuilles des arbres) de la surface de la tranchée. Le désherbage chimique des surfaces
raccordées à la tranchée ainsi que celle de la tranchée sont proscrits.
- Le nettoiement est adapté au revêtement de surface mis en place. En fonction de sa nature et de
l’accessibilité, le nettoiement doit être manuel ou mécanique.
La durée de vie d’une tranchée d’infiltration ou de rétention est estimée à 30 ans sans entretien de
la structure interne.
Ces ouvrages enterrés prennent une forme ponctuelle (puits d’infiltration), longitudinale
(tranchées) ou surfacique (structures réservoirs ou bassin de rétention). Ils peuvent se situer sous
voirie ou espaces verts afin de réduire considérablement l’emprise en surface en comparaison des
ouvrages aériens de gestion des eaux pluviales. Le choix d’une
technique par rapport à une autre se fait en fonction du
volume de rétention nécessaire et de l’espace disponible. La
capacité de stockage de ces ouvrages permet de les classer
ainsi (par ordre croissant) : les puits d’infiltration, les tranchées
puis les structures réservoirs. Ces ouvrages sont rarement
visitables.
Un collecteur surdimensionné, avec un régulateur de débit en
aval, peut jouer un rôle de rétention d’eaux pluviales : il est
dimensionné comme une structure réservoir / bassin de réten-
tion (volume à stocker). Le surdimensionnement de réseau est
adapté en milieu urbain dense. La gestion est similaire à une
Charly, rue du Clos Chaland : structure alvéolaire
canalisation (curage).
Les ouvrages enterrés diffèrent selon les critères suivants :
La structure :
- puits d’infiltration : ce sont des ouvrages ponctuels plus ou moins profonds, jusqu’à 5m
- tranchées : ce sont des ouvrages longitudinaux de faible profondeur, c’est à dire adaptés et
adaptables aux surfaces imperméabilisées linéaires (chaussées, trottoirs, pistes cyclables, …).
- les structures réservoirs : ce sont des ouvrages volumiques, de géométrie variable et adaptée à
l’aménagement. Elles ont une emprise importante mais peuvent supporter des usages en surface
(chaussées, voies cyclables, parkings, espaces verts, …).
Les revêtements de surface : ils dépendent du type d’ouvrage, de son mode d’alimentation et
des usages que l’on souhaite y pratiquer :
- pour une alimentation directe par la surface, le revêtement doit être perméable.
- pour une alimentation indirecte par des grilles d'eaux pluviales, avaloirs et drains, la surface peut
être imperméable.
La composition du massif du volume de stockage :
- ce massif peut être vide comme dans le cas de réservoirs en bétons, de tunnels en plastique
extrudé ou de canalisations surdimensionnées.
- ce massif peut être plein : les matériaux de remplissage sont alors choisis en fonction de leurs
caractéristiques mécaniques (résistance à la charge) et hydrauliques (rétentions dans les vides
laissés par le matériau). En fonction du volume à stocker, on pourra choisir un matériau de type
grave ou galet (30% de vide) ou un matériau alvéolaire à plus de 90 % de porosité : structures
alvéolaires ultra légères (SAUL), éléments préfabriqués en béton…
2 Règles de conception
La Direction de l'Eau et en particulier le service Exploitation doivent être associés dès la
conception du projet.
La conception des bassins en SAUL doit respecter les préconisations du guide technique « Les
structures alvéolaires ultra-légères (SAUL) pour la gestion des eaux pluviales » (IFFSTAR, dec 2011).
Dimensionnement hydraulique :
Collecte d’eau dans les bassins et adéquation du système de collecte aux usages
futurs :
L’entrée d’eau dans les bassins se fait ou directement par la surface au travers d’un revêtement
poreux (enrobé poreux, béton poreux, pavé drainants ou à joint large, espace planté…) ou par le
biais de canalisations.
Le projet doit décrire le dispositif de collecte et d’acheminement des eaux pluviales vers les
bassins avec les éléments suivants s’ils existent :
Pour les entrées d’eau par canalisations, les eaux pluviales sont obligatoirement collectées par des
bouches d’égout à puisard équipées de grilles sélectives telles que décrites dans la fiche 3. Un
ouvrage de dessablement d’une capacité de 2 à 6 m³ maximum doit être mis en place en amont
du bassin. On favorisera un dessableur central en amont du bassin plutôt qu'une multitude de
bouches d'égout avec puisard. Dans le cas où le bassin enterré est alimenté par des noues ou des
tranchées drainantes ces ouvrages de prétraitement ne seront pas obligatoires. Une attention
particulière doit être portée sur la question des flottants qui doivent être piégés en amont du
bassin.
Étanchéité :
Ces ouvrages ne nécessitent en principe pas d’étanchéité particulière sauf réglementation parti-
culière (périmètre de protection rapprochée d’un captage, sols pollués et zone à risque avéré de
glissement de terrain).
Un drainage de fond peut être mis en place en cas de vidange vers un exutoire superficiel. Dans le
cas de SAUL, des drains d’alimentation de la structure réservoir peuvent également être néces-
saires dans le cas de risque d’apport de MES important. Ces drains diffuseurs sont directement
intégrés dans la structure ou sont placés dans des matériaux granulaires sous les blocs de SAUL ou
latéralement. Tous ces drains diffuseurs doivent être inspectables et hydrocurables. Pour les drains
non intégrés à la structure le diamètre minimum est de 300mm avec un regard de visite au maxi-
mum tous les 50 mètres. Le réseau de drain sera équipé d’un regard au niveau de l’injection de
l’eau dans l’ouvrage et d’un regard au niveau des drains d’évacuation s’ils sont présents.
Dispositif de ventilation :
Les SAUL (Structures Alvéolaires Ultra Légères)
doivent être équipées d'évents.
Accès :
Les bassins enterrés doivent être curables, il est donc nécessaire que l'accessibilité des poids
lourds de curage au droit du tampon de curage soit assurée et cela doit donc être pris en compte
dès la phase projet. La portance et l'aménagement de surface doivent être adaptés au gabarit du
véhicule de curage. Les points d’entrée et de sortie, tous les équipements (vannes, limitateurs de
débit…) doivent obligatoirement être accessibles via un regard de visite du même type que ceux
des réseaux de collecte. Dans le cas de SAUL, prévoir à minima un accès en amont et un en aval au
niveau de l'exutoire pour entretenir le drain. Les ouvrages maçonnés doivent être visitables
(minimum 1.80 m de haut).
Sur chaque ouvrage maçonné il faut à minima 2 accès par compartiment pour le curage et la
ventilation. Dans le cas de bassins avec plusieurs compartiments, chaque compartiment doit être
accessible pour le contrôle et le curage.
Bassin d’infiltration :
Le bassin devra présenter une épaisseur de sol « non saturé » sous l’infiltration d’un minimum de
1m avec le niveau des plus hautes eaux.
Des piézomètres amont et aval pourront être imposés pour des ouvrages avec des BV > 1ha.
3 Matériaux
Suivant le schéma type ci-après p.85.
• Matériaux refusés :
- pneus recyclés déchiquetés
- pneus recyclés entiers ou cuves métalliques pour des
bassins d’infiltration ou des bassins de rétention ayant pour
exutoire un milieu aquatique superficiel (ruisseau).
• Contrôles de réception :
- Levé topographique de récolement effectué en fouille ouverte avec une précision de + ou - 1 cm
pour déterminer :
- la conformité géométrique et altimétrique des ouvrages réalisés par rapport au plan de
conception/ d’exécution,
- le bon raccordement des eaux de ruissellement amont et le raccordement aval éventuel
(respect des fils d’eau prescrits),
- le nombre et l’espacement des cloisons éventuelles et les diamètres des ajutages entre
cloisons.
- Contrôle de la présence et du bon fonctionnement des équipements (limitation de débit, vanne,
clapet anti retour, surverse…).
- Conformité des accès et leur manoeuvrabilité.
- Accès aux drains éventuels et une inspection visible de ces drains.
- Contrôle de la capacité d’injection dans l’ouvrage et de ses capacités de vidange.
- Propreté des ouvrages.
- Contrôle de la perméabilité des revêtements poreux au perméamètre double anneau (1 point de
contrôle pour 100 m²).
• Documents à produire :
- Fiche de pré-réception validée par l’exploitant,
- Dossier des ouvrages exécutés (DOE),
- Dossier d'intervention ultérieur sur l'ouvrage (DIUO),
- Manuel de gestion d'exploitation suivant le modèle fourni par ESX,
- Convention d'entretien (en particulier pour les espaces verts),
- Essais de perméabilité,
- Levé topographique de récolement avec une précision de + ou - 1 cm.
Les conditions d'entretien sont très variables d'un matériau à un autre et nous disposons de trop
peu de retours d'expérience aujourd'hui pour pouvoir les déterminer avec certitude.
Ste Foy, bassin en cadres préfabriqués et la ligne des plus hautes eaux atteintes
arrivée d'
eau
arrivée d'eau
Cette technique est adaptée pour la gestion des eaux pluviales de petites surfaces imperméables
(6 à 20m²), par exemple le long d’un bâtiment, le long d’une voirie ou sur des parkings à stationne-
ment peu intense. Grâce à leur faible emprise foncière, ils s’intègrent très bien en milieu urbain
dense.
Toutefois, ce sont des ouvrages à très faible capacité de stockage et sensibles au colmatage. Ils
sont ainsi réservés aux espaces très restreints où aucune autre technique alternative n’est possible.
Par contre, ils peuvent venir en complément de dispositifs de stockage et de traitement des eaux
pluviales (tranchée, fossé ou même bassin de rétention).
Les puits d'infiltration sont interdits en périmètre de protection rapprochée d’un captage, dans les
sols pollués et les zones à risque géotechnique avéré (glissement de terrain, terrain argileux, cavi-
tés, …).
Il est interdit de rejeter les eaux pluviales à la nappe sans filtration au préalable.
Les puits vides sont interdits sur le Grand Lyon (respect d'une zone insaturée de 2m, cf plans).
Dimensionnement :
- Période de retour : en général fixée pour des pluies de 2 à 5 ans. Les puits débordent rapidement
pour des orages intenses et courts. Dans les secteurs où ces débordements ne peuvent pas être
admis, les puits doivent être complétés par des dispositifs de stockage amont (cuves, tranchée de
rétention, …) ou par des espaces inondables à faible hauteur (parkings, …).
- Débit de fuite des puits : le débit est fixé par la perméabilité du sous sol multipliée par la moitié
de la surface de la paroi si celle-ci est largement pourvue d’orifices.
- Traitement de la pollution des eaux pluviales : les puits n’ont pas de fonction de traitement de la
pollution des eaux pluviales.
Collecte d’eau dans les puits et adéquation du système de collecte aux usages futurs
- L’entrée d’eau dans les puits par ruissellement direct des surfaces à drainer est interdite, il se fait
automatiquement par le biais de canalisations via des bouches d’égout à puisard équipées de
grilles sélectives telles que décrites dans la fiche 3.
- Le projet doit décrire le dispositif de collecte et d’acheminement des eaux pluviales vers les puits
avec les éléments suivants s’ils existent :
- risque/présence de mauvais branchements, de DO en amont et traitement prévu.
- apports possibles d’eaux de source / d’eaux industrielles de process.
- Les puits sont fortement déconseillés pour desservir les surfaces en matériaux fins pulvérulent
(type sablé ou ghorre) ou avec des passages d’engins de chantiers ou agricoles.
Étanchéité :
Ces ouvrages ne nécessitent aucune étanchéité (ouvrage d’infiltration).
Zone insaturée
Le puits devra présenter une épaisseur de sol « non saturé » d’un minimum de 2m entre la zone de
filtration et le niveau des plus hautes eaux.
Accès
Les puits sont obligatoirement accessibles et munis de tampons articulés.
Un camion d’exploitation (26t) doit pouvoir stationner au droit du puits pour son curage.
La nature, l’état et la propreté des matériaux feront l’objet d’un contrôle systématique du maître
d’œuvre à la livraison sur le chantier et lors de la mise en oeuvre.
4 Conditions de réception
Toute modification en cours de réalisation doit être suivie et validée par la Direction de
l'Eau.
Contrôles de réception :
- Inspection visuelle avec rapport photos,
- Levé topographique de récolement effectué en fouille ouverte avec une précision de + ou -
1cm pour déterminer :
- la conformité géométrique et altimétrique des ouvrages réalisés par rapport au plan
de conception,
- le bon raccordement des eaux de ruissellement amont et le raccordement aval éven-
tuel (respect des fils d’eau prescrits),
- la propreté des ouvrages.
Documents à produire :
- Fiche de pré-réception validée par l’exploitant,
- Dossier des ouvrages exécutés (DOE),
- Dossier d'intervention ultérieur sur l'ouvrage (DIUO),
- Manuel de gestion d'exploitation suivant le modèle fourni par ESX,
- Convention d'entretien (en particulier pour les espaces verts),
- Essais de perméabilité des noues pour les puits,
- Levé topographique de récolement avec une précision de + ou - 1cm.
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Ces chaussées à structures réservoir sont des ouvrages surfaciques. Elles sont constituées d’une ou
plusieurs couches poreuses en matériaux granulaires ou alvéolaires. L’eau est injectée et évacuée
dans le réservoir via des ouvrages de diffusion et d’évacuation. Les réservoirs étant situés sous les
voiries ou leurs annexes, l’emprise en surface est considérablement réduite (en comparaison des
ouvrages aériens de gestion des eaux pluviales).
Les revêtements de surface : ils dépendent du mode d’alimentation recherché et des usages que
l’on souhaite y pratiquer :
- pour une alimentation directe par la surface, le revêtement doit être perméable.
- pour une alimentation indirecte par des grilles d'eaux pluviales (avaloirs et drains), la surface peut
être imperméable.
Dimensionnement hydraulique :
• Période de retour : fixée en fonction du zonage ruissellement et de la vulnérabilité à l’aval du site
de rétention. En général elle est fixée à 30 ans mais peut être portée à 50 ou 100 ans en cas de
vulnérabilité à l’aval forte ou de PPRNI avec un règlement spécifique.
Dimensionnement mécanique
Les chaussées à structure réservoir doivent également répondre à des contraintes mécaniques :
charges roulantes au-dessus de la structure et charges latérales.
Les paramètres de dimensionnement doivent être conformes au guide technique de conception
et de dimensionnement des structures de chaussées communautaires et au référentiel de concep-
tion et de gestion des espaces publics de la Métropole de Lyon.
Pour les revêtements imperméables la collecte des eaux de ruissellement s’effectue par des
ouvrages d’injection sur lesquels se connectent les drains de diffusion pénétrant dans la structure.
Tous ces drains diffuseurs doivent être inspectables et hydrocurables. Pour les drains non intégrés
à la structure le diamètre minimum est de 300mm avec un regard de visite au maximum tous les
50 mètres. Les drains devront être raccordés à des ouvrages d’injection ou des regards de visites
afin de faciliter les opérations éventuelles d’inspection et de nettoyage.
Les ouvrages d’injection devront être spécialement adaptés en disposant d’une décantation
importante complétée éventuellement par une filtration.
Étanchéité
Ces ouvrages ne nécessitent en principe pas d’étanchéité particulière sauf réglementation particu-
lière (périmètre de protection rapprochée d’un captage, sols pollués et zone à risque avéré de
glissement de terrain).
Un drainage de fond peut être mis en place en cas de vidange vers un exutoire superficiel.
• Limiteurs de débit
Ils sont fonction des débits de fuite :
- Débit de fuite entre 1 et 20 l/s = régulateur à vortex.
- Débit de fuite > 20 l/s = régulateur à flotteur.
Les vannes, et les systèmes à orifice unique ou ajutage sont à limiter car ils présentent peu de possi-
bilité de réglage. Des régulateurs à orifices multiples (cf plans) peuvent être adaptés.
• Dispositif de ventilation
Les chaussées à structure réservoir doivent être équipées d'évents.
Accès :
Certains éléments des chaussées à structure réservoir doivent être curables, il est donc nécessaire
que l'accessibilité des poids lourds de curage au droit du tampon de curage soit assurée et cela doit
donc être pris en compte dès la phase projet. La portance et l'aménagement de surface doivent
être adaptés au gabarit du véhicule de curage. Les points d’entrée et de sortie, tous les équipe-
ments (vannes, limiteurs de débit…) doivent obligatoirement être accessibles via un regard de
visite du même type que ceux des réseaux de collecte. Dans le cas de SAUL, prévoir à minima un
accès en amont et un en aval au niveau de l'exutoire pour entretenir le drain.
Cas de l’infiltration :
Sous la chaussée une épaisseur de sol « non saturé » sous l’infiltration d’un minimum de 1m avec le
niveau des plus hautes eaux devra être présente.
• Couche de surface :
- enrobé ou béton poreux pour des chaussées pistes cyclables, ou parking.
- pavé poreux ou pavé à joint large ou pavés enherbés pour les parkings, trottoirs et autres espaces
publics.
La couche de surface peut ne pas être poreuse. Dans ce cas la structure réservoir devra intégrer en
amont des bouches d’égout à puisard équipées de grilles sélectives amovibles.
• Géotextile :
Les géotextiles mis en place autour du matériau de la structure réservoir devront avoir une
perméabilité au moins 10 fois supérieure à la perméabilité du sol.
• Réservoir :
- grave non traité poreuse et propre, 30/80 avec un minimum de porosité de 30%,
- ou matériau préfabriqué type hydrocil ou SAUL (vérification de la portance du matériau),
- ou matériau de démolition de béton concassé propre, exempt de fine et de polluants (métaux,
mâchefer, amiante…), présentant une porosité minimum de 30%.
La propreté des matériaux fera l’objet d’un contrôle systématique par le maître d’œuvre à la
livraison sur le chantier et lors de la mise en œuvre. Les matériaux de stockage feront l’objet d’un
contrôle systématique sur site de la teneur en vide (remplissage d’une cuve étanche de maté-
riaux et mesure du volume d’eau nécessaire pour le saturer).
• Contrôles de réception :
- Levé topographique de récolement effectué en fouille ouverte avec une précision de + ou - 1cm
pour déterminer :
- la conformité géométrique et altimétrique des ouvrages réalisés par rapport au plan de
conception/ d’exécution,
- le bon raccordement des eaux de ruissellement amont et le raccordement aval éventuel
(respect des fils d’eau prescrits),
- le nombre et l’espacement des cloisons éventuelles et les diamètres des ajutages entre
cloisons.
- Contrôle de la présence et du bon fonctionnement des équipements (limitation de débit, vanne,
clapet anti retour, surverse…
- Conformité des accès et leur manoeuvrabilité.
- Accès aux drains éventuels et une inspection visible de ces drains.
- Contrôle de la capacité d’injection dans l’ouvrage et de ses capacités de vidange.
- Propreté des ouvrages.
- Contrôle de la perméabilité des revêtements poreux au perméamètre double anneau (1 point
de contrôle pour 100m²).
• Documents à produire :
- Fiche de pré-réception validée par l’exploitant,
- Dossier des ouvrages exécutés (DOE),
- Dossier d'intervention ultérieur sur l'ouvrage (DIUO),
- Manuel de gestion d'exploitation suivant le modèle fourni par ESX,
- Convention d'entretien (en particulier pour les espaces verts),
- Essais de perméabilité,
- Levé topographique de récolement avec une précision de + ou - 1cm.
Les conditions d'entretien sont très variables d'un matériau à un autre et nous disposons de trop
peu de retours d'expérience aujourd'hui pour pouvoir les déterminer avec certitude.
Un piézomètre doit être réalisé, suivi et abandonné selon la norme en vigueur. A ce jour il s’agit de
la norme AFNOR X10-999 d’avril 2007 "réalisation, suivi et abandon d’ouvrages de captage et de
surveillance des eaux souterraines réalisés par forage".
Un piézomètre doit avoir une profondeur et une colonne d’eau suffisante pour permettre les
mesures et les prélèvements en période d’étiage et de supporter le rabattement en cours de pom-
page.
La création d’un piézomètre doit faire l’objet d’une étude réalisée conformément aux règles de
l’art et par un hydrogéologue.
L’occupation du sol en surface devra également être prise en compte dans le choix de la localisa-
tion. En effet, la proximité avec des arbres ou autres éléments pouvant dégrader à terme le piézo-
mètre (enracinement…), devra être évitée tant que possible.
Le piézomètre doit avoir une productivité suffisante pour permettre la purge de celui-ci (à minima
renouvellement de 3 fois le volume en eau du piézomètre) ainsi que le prélèvement d’un échan-
tillon d’environ 10 L d’eau.
2 Règles de conception
En phase conception, les points suivants devront être abordés à minima : type de terrain, usage du
piézomètre et profondeur (profondeur totale de l’ouvrage et hauteur crépinée), débit de pom-
page, diamètre du tubage, géologie et piézométrie, type d’aquifère, terrain superficiel…
Un plan de localisation (coordonnées précises) et une coupe prévisionnelle seront ainsi réalisés et
transmis au foreur.
La hauteur crépinée doit être définie avec soin. Le tubage PVC doit être crépiné au-dessus du
niveau des plus hautes eaux (incluant la variabilité saisonnière et interannuelle du niveau de
nappe) ou d’un banc imperméable, afin de permettre le prélèvement de surnageant à toute
période de l’année. Ainsi la période durant laquelle a été réalisée l’étude hydrogéologique devra
être prise en compte pour définir l’ampleur de la marge à considérer.
Le tube PVC doit accompagner le tubage métallique qui constitue le forage jusqu’à sa partie supé-
rieure.
La tête du piézomètre doit être protégée pour éviter les accidents et les risques d’introduction de
produits polluants. Le haut du tubage doit dépasser d’au moins 50 cm du terrain naturel, et doit
être équipé d’un bouchon étanche et d’un cadenas fermé par une clef spécifique (prendre contact
avec le service exploitation) ou d’une bouche à clef. Lorsque cela est possible, la tête du tubage
doit être protégée dans une buse, fermée par un tampon.
Le diamètre du tubage doit être suffisant pour effectuer les mesures et prélèvements en vue
desquels cet ouvrage a été conçu. Au vue du matériel utilisé pour les prélèvements, le diamètre
intérieur du tube piézométrique ne pourra pas être inférieur à 80mm.
Phase travaux :
Différents types de forage peuvent être employés en fonction du type de terrain et de la profon-
deur du forage.
Toutes les dispositions doivent être prises afin que les travaux de construction du piézomètre
n’altèrent pas la qualité de la nappe.
Après sa construction, le piézomètre doit être développé selon la norme en vigueur. Le dévelop-
pement est indispensable et permet de se prémunir d’un colmatage précoce de l’ouvrage.
A la fin de travaux une coupe réelle de l’ouvrage sera réalisée. Elle contiendra à minima les infor-
mations suivantes :
- le nom du piézomètre (correspondant à l’étude de localisation),
- le nom de l’ouvrage surveillé et le positionnement (amont ou aval) de piézomètre par
rapport à cet ouvrage,
- les coordonnées géographiques du piézomètre en x ; y et z (Lambert II étendu),
- le code BSS attribué par le BRGM,
- la profondeur de l’ouvrage,
- le niveau statique après construction,
- la hauteur crépinée,
- le diamètre intérieur du tube PVC,
- la protection de la tête d’ouvrage,
- les faciès lithologique traversés.
- Les tubes PVC de qualité alimentaires sont recommandés tout comme l’utilisation de tube vissé
(et non collé).
- Le massif filtrant doit être constitué de gravier roulé. Les matériaux les plus fins doivent avoir une
granulométrie supérieure à la taille des crépines.
4 Conditions de réception
D’après l’article 31 du code minier, le maître d’ouvrage a l’obligation, de déclarer l’ouvrage à
l’ingénieur en Chef des Mines (Directeur de la DRIRE ou responsable de la subdivision départe-
mentale). La déclaration se fait en 2 temps : déclaration préalable avant les travaux et transmission
après les travaux des coupes, niveaux d’eau et côtes x, y et z… Le BRGM, sur la base des informa-
tions transmises par la DRIRE, attribue un code BSS (banque sous-sol) à l’ouvrage achevé.
Les piézomètres doivent être réceptionnés en même temps que les ouvrages d’eau pluviale
auxquels ils sont rattachés.
Des contrôles seront effectués à la réception afin de vérifier le bon positionnement et
l’alimentation du piézomètre.
La réception ne pourra avoir lieu que si les documents ci-dessous sont fournis:
Si un doute sur le type d’obstruction du tube ou sur la présence d’éventuels dépôts persiste, un
passage caméra pourra être envisagé.
En cas de besoin, un nettoyage à l’air (airlift) ou à l’eau (hydrolift) peut être envisagé afin de décol-
mater les crépines et d’évacuer les sables du fond du piézomètre.
6 Plans
Coupe type et son équipement
Code BSS :
…………….
des ouvrages
1 Opérations préalables à la réception
Les opérations préalables à la réception sont organisées et coordonnées par le maître d’œuvre
de l’opération. Elles font appel à des prestataires indépendants de l’entreprise qui a réalisé les
travaux.
Tous les nouveaux patrimoines réalisés doivent être intégrés dans le SIG de la Métropole
avec une précision minimum de classe A.
Le récolement des ouvrages doit être commandé dès la fin des travaux pour pouvoir servir de
support à la réunion préalable avec les équipes d’exploitation et aux contrôles de conformité des
ouvrages.
Pour ce faire, il est nécessaire de fournir systématiquement un levé topographique et altimé-
trique des éléments de détail des ouvrages sous le forme de plans DWG répondant à la charte
graphique de la Métropole et géolocalisés dans le système de référence RGF93-CC46, ainsi que
le fichier de points de levé du récolement.
- Réseaux, regards et autres ouvrages spéciaux : préciser la nature des matériaux, les
diamètres des canalisations et la date de pose.
- Ouvrages de gestion des eaux pluviales : levé topographique complet de toute
l’emprise des ouvrages et coupes types avec une vision en 3 dimensions ; préciser la nature des
matériaux utilisés et la fonction des ouvrages (rétention, infiltration).
- Ouvrages spéciaux : plan avec coupes pour chaque ouvrage spécial (dessableur,
bassin, déversoir d’orage, …) avec cartouche, plan de situation, et plan de coupes cotés des
ouvrages. Relevé des équipements des ouvrages (vannes, limitateur de débit, canal de
mesure…).
3. Essais de compacité
Les essais de compacité sont effectués par une société accréditée indépendante de l’entreprise
de travaux et du maître d’œuvre, à la charge du maître d’ouvrage, et doivent respecter le règle-
ment de Voirie en vigueur.
Ils sont réalisés à l’achèvement complet des travaux d’assainissement.
Pour les bassins enterrés, des essais de compacité doivent également être réalisés.
Essais et contrôles préalables pour les ouvrages de gestion des eaux pluviales
(bassins, puits, noues, fossés, tranchées drainantes, jardins de pluie, …)
Des essais et contrôles complémentaires sont précisés dans les fiches techniques relatives à ces
ouvrages.
Ils sont systématiquement liés au levé topographique précis des ouvrages qui doit impérative-
ment être réalisé avec une précision de +1 ou -1cm ; et être rendu et validé avant les opérations
préalables à la réception.
ATTENTION : Pour les bassins de rétention enterrés et les chaussées à structure réservoir, des
levés topographique en fouille ouverte sont nécessaires pour repérer tous les équipements des
ouvrages avant la remise en état des terrains ou des espaces publics au dessus.
Ces exigences induisent un récolement avant réception (donc intégré dans les marchés de
travaux).
Ces contrôles préalables feront l’objet sur l’initiative du maître d’œuvre de procès verbaux
contres visés.
En cas de mise en service anticipée du réseau, les ouvrages devront obligatoirement faire l’objet
d’une réception partielle.
Tant que la rétrocession des ouvrages de la Métropole n’est pas prononcée, l’exploitation et le
renouvellement des ouvrages restent à la charge de son propriétaire.
La rétrocession des ouvrages ne sera prononcée qu’après l’achèvement complet des travaux
d’assainissement et des travaux d’aménagement, ainsi qu’après une période de mise en
observation de 1 mois.
Au démarrage de la mise en observation, le propriétaire des ouvrages avisera la Métropole.
Cette période permet de vérifier le bon fonctionnement des ouvrages.
Tout ouvrage d’assainissement qui ne serait pas réalisé selon les prescriptions de la Métro-
pole ne pourra pas être rétrocédé.
Tout ouvrage situé en dehors de l’emprise publique devra faire l’objet, au profit de la Métropole,
d’une servitude gratuite de passage axée sur les collecteurs et aménagée en chaussée lourde dans
le cas d’accès aux regards de visite, de manière à en garantir le libre accès pour l’exploitation, la
réparation et le renouvellement des réseaux. Cette servitude aura une largeur d’emprise de 1.50 m
par rapport aux piédroits extérieurs des collecteurs existants, avec un minimum de 3m par rapport
à l’axe de ceux-ci.
La décision d’incorporation au réseau public des ouvrages dans le cas du classement de l’emprise
dans le domaine public sera conditionnée par :
- la remise des plans de récolement en quatre exemplaires de l’ensemble des travaux
d’assainissement ;
- la remise du rapport des tests concluants d’essais d’étanchéité sur l’ensemble du réseau (y
compris branchements) ;
- la remise du rapport de contrôle télévisuel de l’ensemble du réseau (y compris branche-
ments datant de moins de 3 mois) ;
- la remise du rapport des essais concluants de compacité ;
- la conformité des ouvrages ;
- la remise des servitudes si nécessaire ;
- la remise du PV de rétrocession dûment renseigné et signé (coût, linéaire, nature …).
La Métropole se réserve le droit d’effectuer un test à la fumée.
Dans le cas de non-conformité, l’aménageur sera tenu de remédier aux désordres et de procéder à
un nouveau test à sa charge.
Ces cartographies sont disponibles auprès de la Direction de l’Eau (et annexée au PLU-H-
2018).
(1) L’épaisseur minimum pour les projets de faible envergure est de 1m. Pour les projets soumis à déclaration ou autorisation une étude d’incidence
spécifique devra être engagée pour fixer cette épaisseur minimum.
Ces réseaux aboutissent ensuite à des ouvrages de traitement (station d’épuration ou bassins de
rétention et d’infiltration) qui garantissent au quotidien la bonne adéquation des rejets de la ville
avec la préservation des milieux et qui fonctionnent dans des conditions assez précises de dimen-
sionnement. Leurs performances peuvent être remises en causes par des apports d’eau de ruissel-
lement pluvial trop importants ou trop pollués.
Favoriser l'infiltration de l'eau là où elle tombe et augmenter le couvert végétal sont donc
les meilleures défenses actuelles des villes pour compenser les imperméabilisations nou-
velles.
La Métropole de Lyon dispose d’une trentaine de pluviomètres sur tout le territoire et mesure la
pluie depuis 1988. Cette connaissance permet de définir les pluies pour lesquelles il est nécessaire
d’agir pour limiter les conséquences sur la qualité des milieux récepteurs et sur l’aggravation des
phénomènes d’inondation (crues des ruisseaux et ruissellement de surface).
- les pluies les plus faibles (entre 0.5 et 15mm de hauteur maximum) sont aussi les plus
fréquentes. Elles représentent plus de 80 % des pluies. Bien que faibles, ces pluies provoquent les
premiers déversements sans traitement au milieu naturel, avec des flux de polluants fortement
chargés en eaux usées.
- les pluies moyennes à très fortes (entre 16 et 100mm) représentent quant à elles, 15 à
18% des pluies. Pour les pluies les plus fortes, on les qualifie par une « période de retour » qui
correspond à une analyse statistique de leur survenue (une pluie 10 ans a une chance sur 10 de
survenir dans l’année par exemple). Mais la pluie reste un phénomène très aléatoire et aucune
pluie ne se ressemble. Ainsi, une pluie 5 ans peut se produire sous forme d’orage et produire une
hauteur d’eau cumulée de 35mm en 2 heures. Une pluie 10 ans pour la même durée pourra
produire 41mm d’eau et une pluie 30 ans, 56mm. Sous forme d’averses plus longues, ces mêmes
pluies produiront des hauteurs d’eau de 74mm en une journée (pluie 5 ans), 85mm pour la pluie
10 ans et 101mm pour la pluie 30 ans. Les réseaux d’assainissement de la Métropole ne peuvent
absorber qu’une partie de ces pluies et des débordements vers les milieux naturels mais aussi sur
les voiries peuvent se produire dans les points bas de la ville.
- les pluies extrêmes (>100mm) représentent moins de 2% des pluies. Elles ne peuvent
pas être absorbées par les réseaux d’assainissement et vont ruisseler dans la ville en profitant des
axes d’écoulement naturels ou artificiels qu’elles croiseront sur leur route.
À partir de ces éléments, les niveaux d’actions et les moyens à mettre en œuvre ont été détermi-
nés en fonction de la double ambition de la Métropole pour son territoire :
Le temps de vidange des ouvrages : pour dimensionner un ouvrage de gestion des eaux
pluviales, il est nécessaire de connaitre la pluie « dimensionnante » (hauteur cumulée d’eau de
pluie à prendre en compte ou période de retour) et le temps maximum acceptable pour que
l’ouvrage puisse se vider avant l’arrivée d’une nouvelle pluie.
Septembre 2017