Usine SIAPE II SKHIRA
Usine SIAPE II SKHIRA
Usine SIAPE II SKHIRA
Mémoire Master
Electrotechnique et Automatisme
Avancé
Présenté par
CHIAB Sassi
Réalisé à
1.1 Introduction
Skhira
Gabès
Sfax
Mdhilla
1985 : Création d'une nouvelle usine sous le nom d'Engrais de Gabès (EG) pour
la production de DAP.
L’usine ASP de Skhira, connu sous le nom de SIAPE II, a été créée en 1988. Elle
était fondée pour produire les deux qualités d’acide phosphorique marchand suivantes :
L’acide phosphorique en 54% de P2O5.
Section de régulation
Les moteurs MT et BT
2.1 Introduction
Avant de réaliser un système de supervision du réseau électrique dans l’usine, il est
primordial de bien comprendre le contexte et l’intérêt de l’efficacité énergétique
électrique et connaitre les différentes solutions techniques que nous aboutissons à
l’amélioration de qualité d’énergie électrique. Aussi importante que l’aspect technique
du projet, une définition précise des problématiques qui en découlent ne pourra qu’être
bénéfique. Dans ce cadre, nous avons consacré ce chapitre à l’explication des
problématiques. Ensuite, nous allons vous présenter la recherche bibliographique qu’on
a faite sur l’efficacité énergétique électrique et les différentes méthodes
d’améliorations.
2.2 Problématiques
Depuis l’année 2011, le coût de la consommation d’énergie électrique de l’usine de
Skhira et les autres usines de GCT a augmenté énormément. Cette augmentation est
expliquée par le fait que les usines de GCT depuis 2011 jusqu’au maintenant ne
produisaient même pas les 50% de ses capacités nominales ce qui influe directement
sur la production d’énergie électrique des Groupe-turboalternateurs « GTA » qui a
diminuée aussi. Par conséquence, le GCT était obligé de consommer d’énergie de la
STEG plus qu’en produire. En outre, les prix d’énergie électrique (Mill/kWh) qui ont
augmentés, alourdissent les factures de consommation d’énergie de GCT. C’est les
raisons pour lesquelles, l’application d’une stratégie d’économie d’énergie électrique
est primordiale.
Clauses particulières
Le tableau ci-dessous montre les paramètres électriques contractuels entre la STEG
et SIAPEII.
Valeurs/Caractéristiques
Pour atteindre ces objectifs et avoir une installation électrique assez performante, il faut
qu’on mette en place des appareils de mesures adéquates afin de mesurer les paramètres
électriques en temps réel. Ces paramètres nous permettent d’analyser la situation de
l’installation tout au long de chaque phase de fonctionnement de système et proposer
des solutions d’optimisation possibles.
L’amélioration de l’efficacité énergétique d’une installation se fait essentiellement par :
Dans cette partie on vous donne une démarche structurée à suivre pour bien
réussir un diagnostic énergétique, en fait il existe trois étapes primordiales [1] :
C’est la première étape importante de la mission. Elle sert à rechercher les éléments
dimensionnels (schéma unifilaire de l’installation, dossiers technique des machines,
etc.). Et rechercher les éléments économiques (factures de STEG, Coûts de
maintenance des installations, etc.). Les éléments techniques récupérés nous
permettrons de préciser les paramètres à mesurer et à enregistrer et l’emplacement des
appareils de mesure.
Au cours de cette étape on peut rencontrer plusieurs difficultés, par exemple on peut
trouver des dossiers techniques incomplets ou bien ne sont pas mis à jour. Aussi lorsque
les équipements installés sont anciens « constructeur disparu », il est impossible de
retrouver les éléments dimensionnels.
Dans cette étape on met en place les différents matériels d’instrumentation, en suite
on choisit les intervalles d’enregistrement. Les enregistrements obtenus seront analysés
en effectuant un calcul complémentaire si nécessaire. Les grandeurs à mesurées sont:
(tension, intensité, taux d’harmonique, puissance active et réactive, FP et la puissance
apparente…).
Une norme est un ensemble des règles qu’un constructeur ou industriel suivre
pour définir le produit qu’il fabrique aussi bien pour faire les tests nécessaire de
conformité sur ses produits. Dans le cadre d’efficacité énergétique il y a plusieurs
normes qui entrent en vigueur. Le tableau 1.1 résume les normes les plus utilisés
d’efficacité énergétique.
La pollution harmonique.
Elles peuvent être rangées en quatre autres classes selon le paramètre qu’elles
affectent : fréquence, amplitude ou bien symétrie de la tension, sachant qu’une seule
perturbation peut affecter deux paramètres au même temps [2].
Un creux de tension est caractérisé par deux paramètres comme l’illustre la figure 2.4 :
Profondeur : U U ref U
Durée : T
Cause :
Coté consommateurs, les creux de tension et les coupures sont généralement causés
par les phénomènes qui font un fort appel du courant dans l’installation, en provoquant
à travers les impédances de ligne une chute de tension de profondeur de plus en plus
faible en s’éloignant de la source de perturbation. Dans l’industrie, ces phénomènes se
produisent lors de démarrage des charges de puissance (moteurs de puissance, fours à
arc, chaudière…) qui ont un courant de démarrage assez important.
Quand ils surviennent chez le producteur d’électricité, ces perturbations ont des
origines aléatoires. Les réseaux de transport HT, de distribution MT/BT et l’installation
elle-même sont souvent le siège des défauts qui provoquent des creux de tension ou
même dans des cas extrêmes des coupures brèves ou longues à cause de déclanchement
des appareils de protection et des disjoncteurs. A l’instant de coupure, la tension peut
être entretenue d’environ une seconde à cause de décharge des batteries de
compensation raccordés au réseau [2].
Conséquences :
La plus part des équipements électriques sont perturbés par les creux de tension et les
coupures. Une coupure de quelques secondes peut engendrer des dégâts financiers pour
les industriels dont la procédure de production est en chaine qui ne tolère aucun arrêt.
Le tableau 2.6 résume les conséquences de ce type de perturbation sur les équipements
industriels.
Tableau 2.3 - effets des creux de tension sur les équipements électriques
Equipements Sensibilité et effets
Perte de synchronisme des moteurs
synchrone qui peuvent supporter un creux
de profondeur d’environ 50%.
Moteurs synchrone et
Diminution brutale de couple.
asynchrone
Arrêt des moteurs.
- Perturbés par des creux de profondeur
qui dépasse 25%.
Contacteurs
- Désexcitation des bobines et ouverture
des contacts.
- Sensibles aux creux de tension de
profondeur supérieur ou égale à 10%.
Matériels
informatique - Perte des données.
- Commandes erronées.
- Sensibles aux creux de tension dont la
profondeur dépasse 15%.
- Dysfonctionnement des circuits de
Variateurs de
contrôle de variateur.
vitesse
- Déséquilibre du courant en cas d’un
creux de tension sur une seule phase.
- Perturbés par des creux de tension de
profondeur supérieure à 50% et de
Lampes à décharge et tubes
durée de 50 ms.
fluorescents
- Diminution de durée de vie.
- Extinction.
Normes :
Les normes ‘‘CEI 61000-2-1’’ et ‘‘ CENELEC EN50160’’ définissent un creux de
U
tension comme une baisse de tension U avec 1% 100 90% .Lorsque
U ref
la profondeur en % dépasse 99% selon ces deux normes, le creux de tension devient
une coupure qui se caractérise par un seul paramètre ‘la durée T ’ et si cette dernière
ne dépasse pas 3 minutes, elle est dite une coupure brève. Pour les coupures longues,
elles possèdent une durée supérieure à 3 minutes [2].
Les surtensions comme l’illustre la figure 2.5, sont des perturbations qui s’ajoutent à
la valeur crête de tension nominale d’alimentation d’un équipement électrique. En
triphasé, elles peuvent apparaitre entre phase et neutre ou entre phases Identiquement
aux creux de tension, les surtensions sont caractérisées par l’amplitude et la durée.
Lorsque la durée d’une surtension ne dépasse pas 10 ms, elle est dite transitoire. On
peut analyser ce type de perturbation transitoire à l’aide d’un analyseur de réseau qu’il
nous offre une période d’échantillonnage très faible grâce à sa technologie numérique
intéressante. Il existe deux modes d’appariation d’une surtension :
Cause :
Les surtensions sont généralement causées par des phénomènes atmosphériques comme
les foudres soit par une frappe directe des lignes HT, MT ou BT soit par l’élévation de
potentiel de la terre. D’autre part dans l’industrie, les surtensions apparaissent lors de
la mise en service des batteries de compensation qui provoquent une surtension
transitoire dont la première crête est de 4 fois l’amplitude de tension d’alimentation.
Elles peuvent apparaitre suite à un défaut d’isolement entre phase et terre, lors d’une
surcompensation d’énergie réactive ou bien à cause d’une résonance des branches
composées par des condensateurs et inductances.
Conséquences :
Les effets des surtensions sont nombreux, ils peuvent causer le claquage des
condensateurs et le vieillissement prématuré des équipements. Les circuits de
commande sont perturbés aussi par les surtensions. Dans des cas extrêmes, quand cette
perturbation dépasse les limites exigées, certains dispositifs seront détruits carrément.
Normes :
En triphasé, on dit qu’il y a un déséquilibre lorsque les tensions de trois phases ne sont
pas parfaitement égales en amplitude ou ne sont pas déphasées de 120° les unes par
rapport aux autres, comme l’illustre les courbes de tension de la figure 2.6, qui
représente le résultat de simulation de schéma de la figure 2.7.
Un système triphasé équilibré est caractérisé par les équations des tensions suivantes
avec V1 , V2 et V3 présentent les tensions simples des trois phases 1,2 et 3 :
V1 Vmax sin(t )
2
V2 Vmax sin(t )
3
4
V3 Vmax sin(t )
3
composantes en pratique, on peut utiliser une formule rapprochée, avec V1eff , V2 eff et
V3eff sont les valeurs efficaces de tension des phases 1,2 et 3 [2] :
Conséquences :
Normes :
Cause : La pollution harmonique est causée essentiellement par les charges non
linéaires connectées au réseau, c'est-à-dire les charges qui font un appel du courant non
sinusoïdal même s’ils sont alimentés par une tension sinusoïdale parfaite.
Les principaux générateurs d’harmoniques sont :
La figure 2.9 vous montre la forme d’onde du courant absorbé par un pont redresseur
monophasé représenté dans le schéma de la figure 2.10.
Ces charges sont considérées comme des générateurs des courants harmoniques I h , de
fréquences multiples de 50 Hz, et par conséquence lors de passage de ces courants par
les impédances d’une installation électrique, ils entraient des tensions harmoniques en
polluant les consommateurs voisins (figure 2.10). L’effet de cette pollution est la
distorsion des tensions d’alimentation des consommateurs voisins, comme illustré par
la figure 2.8.
Aussi les condensateurs qui sont installés pour améliorer le facteur de puissance sont
plus lourdement affectés par les courants harmoniques qui les traversent, lorsque ces
courants dépassent la valeur admissible ils peuvent provoquer l’explosion de ces
condensateurs.
Normes :
Le tableau 1.5 montre l’état de l’installation suivant les taux de distorsion harmonique
en courant/tension selon la norme NFC 15-100.
Harmoniques
Harmoniques impairs
impairs non Harmoniques pairs
multiples de 3
multiples de 3
7 5 9 1.5 4 1
13 3 21 0.2 8 0.5
19 1.5 12 0.2
25 1.5
Tableau 2.6 - Etat de l'installation selon la norme NFC 15-100 [3]
Pour atteindre ces objectifs, un diagnostic doit être réalisé, afin d’identifier les
perturbations contre lesquelles on doit agir, choisir les solutions convenables et les
mettre en œuvre.
2.4.3.1 Solutions aux problèmes des creux de tension et des coupures
Pour proposer une solution efficace, il est primordial de faire un diagnostic et prendre
les mesures nécessaires sur site, afin de savoir si les creux et coupures provient de
l’installation elle-même ou bien du réseau.
Coté distributeur d’électricité « STEG », il faut faire des améliorations pour réduire le
nombre de creux de tension et des coupures. La fiabilisation de réseau se fait
essentiellement par, le renouvellement des ouvrages, la mise en souterrain des câbles
de transport d’énergie et la réduction des longueurs des départs. En plus, dans le cas
d’un réseau à neutre impédant, le distributeur peut changer les disjoncteurs
déclencheurs ré-enclencheurs automatiques par des disjoncteurs shunt dont l’avantage
est de mettre à la terre uniquement la phase en défaut, en assurant la continuité
d’alimentation des charges connectées sur les phases saintes.
On peut aussi utiliser les alimentations statiques sans interruption ‘ASI’, dans le cas
des chaines de fabrication continue qui ne tolèrent aucune coupure d’alimentation ou
bien pour éviter la perte des données dans les ordinateurs. En effet, l’ASI permet de
réguler la tension réseaux pour alimenter les charges par une tension sinusoïdale
parfaite et éviter l’absence d’alimentation par l’intermédiaire des batteries qui prennent
le relais automatiquement dans le cas d’une coupure de tension. Comme illustré par la
figure 2.11, une ASI est constituée essentiellement par 4 éléments principaux [4] :
Notre objectif consiste toujours à réaliser la protection des biens et personnes avec le
meilleur compromis technico-économique. C’est la raison pour laquelle qu’on doit
connaitre l’origine et le degré des surtensions dans l’installation.
On doit aussi bien choisir les équipements qui ont un bon tenu aux surtensions et
mettre en œuvre les protections nécessaires pour protéger le matériels et le personnel.
Il existe plusieurs solutions pour éliminer les surtensions selon leurs types :
Surtensions temporaires :
On peut éliminer les surtensions temporaires par la mise en hors service d’une partie
des batteries de compensation en périodes de consommation faible.
Surtensions de manœuvre :
En basse tension ‘BT’, les compensateurs automatiques statiques dont l’avantage est
de contrôler l’instant d’enclenchement et limiter les surtensions, sont très utiles pour
protéger les charges informatiques et les automates programmables industriels contre
les surtensions transitoires.
La mise d’une inductance de ligne en amont des variateurs de vitesse est indispensable
pour limiter les surtensions transitoires.
L’utilisation des disjoncteurs différentiels insensible aux courants de fuite induits par
les surtensions transitoire de manœuvres ou atmosphériques comme les disjoncteurs
différentiels sélectifs ‘Type S’ ce qui permet d’éviter les déclenchements intempestifs.
Surtensions atmosphérique :
Un paratonnerre (figure 2.12) assure la protection des bâtiments contre les frappes
directes des foudres.
A/Rappels théoriques
Alors pour quantifier la pollution harmonique d’un réseau électrique, on calcul les
paramètres suivant en négligeant les rangs pairs et la composante continue :
Le facteur de crête.
Xn
Xneff
2
La valeur efficace totale de signal déformé ’ X eff ’ est obtenue en calculant la somme
En pratique, pour mesurer la valeur efficace d’un signal déformé, il faut utiliser un
appareil de mesure de technologie TRMS ‘True Root Mean Square’. En effet, l’appareil
de technologie TRMS est capable de mesurer la valeur efficace d’un signal quelle que
soit sa forme. Par contre l’utilisation d’un appareil non TRMS va nous donner des
valeurs erronées ce qui mène à une quantification fausse du signal.
Taux d’harmoniques
Facteur de crête
Le facteur de crête ‘‘ Fc ’’ est l’un des paramètres importants pour la quantification
d’un signal déformé. Il se calcule en divisant la valeur crête par la valeur efficace du
signal. Pour un signal sinusoïdal pur, le facteur de crête est égal à 2 :
X max
Fc 2 1.414
X eff
Dans le cas d’un signal déformé, le facteur de crête prend des valeurs différentes de
2 ce qui indique le non linéarité de charge. Par exemple le facteur de crête du courant
pour les charges informatiques est compris entre 2 et 3. Dans le cas d’un signal carré,
le facteur de crête est égal à un.
Cette solution consiste à séparer les charges polluantes des charges sensibles aux
harmoniques pour être sure que l’effet de la pollution ne sera pas transmis vers ces
récepteurs sensibles. Il est conseillé dans ce contexte, de raccorder les charges non-
linéaires le plus en amont possible de la source pour diminuer la distorsion en tension,
comme l’illustré la figure 1.16. Cette solution permet la limitation des effets des
courants harmoniques et non l’atténuation de ces derniers. Il est possible aussi de
séparer les charges polluantes en les alimentant par un transformateur spécifique mais
cette solution est couteuse par rapport aux autres solutions [6].
Cette solution est très utilisée notamment dans les onduleurs et les variateurs de
vitesse. Elle consiste à ajouter une inductance ‘inductance de ligne’ en série avec le
récepteur pollueur. Cette inductance dont l’impédance est proportionnelle à la
fréquence, permet de limiter les courants harmoniques de rangs élevés. Lorsqu’on
ajoute cette inductance en amont de convertisseur, on peut remarquer une diminution
des courants harmoniques générés par le convertisseur et ainsi une diminution de taux
de distorsion en tension du
réseau d’alimentation [6].
uadmissible
uL uadmissible Ls
1I1
Tant que l’inductance est installée en série avec le récepteur, on doit choisir alors une
inductance dont le courant efficace qu’elle peut supporter égal au courant nominal du
récepteur.
Inductances anti-harmoniques
Pour protéger les condensateurs de compensation d’énergie réactive contre les forts
courants harmoniques, on installe une inductance anti-harmonique ‘SAH’ en série avec
ceux-ci. L’ensemble constitué par l’inductance anti-harmonique et le condensateur de
compensation forment un circuit résonant caractérisé par la fréquence de résonnance
suivante:
1
LCr 2 1 f r
2 LC
Un filtre passif d’harmonique de type shunt est constitué d’un condensateur et une
inductance placés en série (figure 2.16). Les valeurs de capacité et d’inductance sont
calculé à la fréquence de résonnance correspondant à la fréquence d’harmonique à
filtré, par exemple pour filtrer l’harmonique du rang 5 on choisit f r 250 Hz [5] :
1 LC 2 1
Z 0 fr
C 2 LC
A la résonnance le filtre se comporte comme une résistance faible de telle sorte que le
courant harmonique à éliminer va être acheminée totalement par le filtre (figure 2.17).
Si on veut éliminer plusieurs rangs d’harmoniques, on peut utiliser plusieurs filtres
passifs en parallèles dont les fréquences de résonnances sont les fréquences des rangs à
éliminés.
Le filtrage actif d’harmonique est une solution plus efficace que le filtrage passif. En
fait, le filtre actif fonctionne comme étant un générateur des courants qui s’opposent
aux courants harmoniques crées par les charges non linéaires. Contrairement aux filtres
passifs, les compensateurs actifs permettent d’éliminer plusieurs rangs d’harmoniques
à la fois.
Figure 2.14 - filtres passifs agissant sur Figure 2.15 - courbe d'impédance de deux filtres
plusieurs rangs [6] type shunt en parallèles [6]
Comme l’illustre la figure 1.19, le filtre actif type shunt injecte un courant
‘compensateur’ opposé au courant déformé de la charge pollueur. Ainsi le courant
résultant en
amont de la
charge est un
courant proche de la
sinusoïdale pure.
Figure 2.16 - Principe du filtre actif [6]
Transformateur
d’isolement à secondaire en zigzag
Tous les moteurs et les machines tournantes consomment de l’énergie électrique sous
deux formes :
Le tableau 1.7 montre la différence entre les puissances active, réactive et apparente
en absence et en présence d’harmoniques dans l’installation.
Tableau 2.7 - différence entre les puissances en présence et en absence des
harmoniques
En présence des
En absence
Harmoniques (cas d’une
d’harmoniques
tension sinusoïdale)
P UI cos
Puissance active P P U .I1 cos 1
Q UI sin
Puissance réactive Q Q U .I1 sin 1
S UI P 2 Q 2 D 2
Puissance apparente S S UI P Q2 2
U .I1 1 THDI 2
𝑝 𝑃 𝑐𝑜𝑠𝜑1
Facteur de puissance Fp 𝐹𝑝 = = 𝑐𝑜𝑠𝜑 𝐹𝑝 = =
𝑆 𝑆 √1 + 𝑇𝐻𝐷𝐼2
Facteur de déplacement
DPF cos DPF cos 1
DPF
Sachant que :
NB: Pour une tension sinusoïdale, seul le fondamental transporte la puissance. Par
contre, si la tension est non sinusoïdale tous les harmoniques transportent la puissance.
Pour ces raisons, les industriels sont obligés de produire de l’énergie réactive au plus
près possible des charges par l’installation des batteries de compensation. Le principe
est simple, comme illustré par la figure 2.21, pour réduire la puissance apparente d’une
valeur S2 (réelle) à une valeur S1 (désirée), on doit installer une batterie de
compensation qui fournit la puissance réactive Qc [7] :𝑄𝑐 = 𝑃(𝑡𝑔𝜑2 − 𝑡𝑔𝜑)
Figure 2.19 - Principe de compensation d'énergie [7]
1.1 Conclusion