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BROCHURE D'EXERCICES D'ANALYSE

MATHEMATIQUE I

AVEC RAPPELS DE COURS, ENONCES D'EXERCICES


AVEC REPONSES ET CERTAINS CORRIGES DETAILLES

par

Pr. OSMANOV Hamid et KHELIFATI Saddek (M.C.A)

Année 2013
Brochure d’exercices d’analyse mathématique I par
OSMANOV H et KHELIFATI S
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BROCHURE D’EXERCICES D’ANALYSE MATHEMATIQUE I

AVEC RAPPELS DE COURS, ENONCES D’EXERCICES


AVEC REPONSES ET CERTAINS CORRIGES DETAILLES

par

OSMANOV Hamid KHELIFATI Saddek

Réédition 2013
Brochure d’exercices d’analyse mathématique I par
OSMANOV H et KHELIFATI S
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PREFACE.

Cette première partie d’une brochure est destinée aux étudiants de première année de tronc
commun d’université qui servira de support pédagogique tant pour l’étudiant que pour
l’enseignant chargé des T.D, et ne prétend pas remplacer la diversité des ouvrages existant en la
matière. Elle englobe les chapitres suivants d’analyse mathématique I:
1. Nombres réels.——————————————————–p 006
2. Suites numériques.—————————————————p 033
3. Fonctions réelles. Fonctions usuelles et élémentaires.———p 074
4. Limites et continuité.————————————————p 108
5. Fonctions dérivables.————————————————p 163
6. Formule de Taylor. Développements limités.——————-p 212
7. Etude des fonctions.————————————————-p 256

Le nombre d’exercices proposés couvre suffisamment le programme d’analyse I de première


année universitaire. Si le nombre d’exercices théoriques est plus restreint que ceux à caratère
calculatoire, cela est dû à la nature du tronc commun de première année qui regroupe plusieurs
filières, à savoir: sciences exactes, technologie et informatique; mais cela ne signifie pas que la
théorie n’est pas importante en technologie et en informatique. Seulement, nous pensons que les
étudiants peuvent apprendre à être rigoureux en argumentant les calculs à l’aide des résultats
théoriques connus. Ceci d’une part. D’autre part , l’apparition de logiciels informatiques, pouvant
effectuer même le calcul symbolique, ne doit pas faire oublier que la connaissance des théories
qui sont à la base des méthodes de calcul, est une nécessité pour permettre d’abord, de les
comprendre, ensuite de les améliorer; et, pourquoi pas, de les développer ou même d’en
concevoir de nouvelles.
Cependant ce n’est qu’en résolvant beaucoup d’exercices que l’étudiant pourra comprendre
et assimiler la théorie. Ceux qui se limitent à la seule théorie ou à recopier les solutions des
exercices ne retiendront pas grand chose et n’iront pas loin dans leurs études. Car les
mathématiques se sont avérées incontournables dans presque toutes les disciplines scientifiques.
Certains exercices sont plus techniques que théoriques et inversement. La plupart des
exercices sont inspirés de certains manuels d’exercices, en français et en russe et de séries
d’exercices.

Chaque chapitre se divise en quatre parties:


1) rappels du cours sur le chapitre en question,
2) énoncés des exercices, généralement suivant le plan du cours,
3) réponses aux exercices,
4) corrigés détaillés de certains exercices.
Aussi, nous conseillons à l’étudiant :
1 o / de réviser le cours en question,
2 o / de lire attentivement les exercices,
3 o / de revoir la ou les parties du cours en relation avec l’exercice,
4 o / de résoudre les exercices avant de regarder les réponses ou les corrigés donnés, en
respectant les questions posées, c’est à dire respecter la démarche proposée dans l’énoncé,
5 o / de ne pas se décourager à la première difficulté rencontrée,
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5 o / d’être rigoureux, c’est à dire justifier les calculs par les résultats théoriques connus,
6 o / de simplifier si possible les calculs à chaque étape tout en respectant les règles de
simplification ( on a constaté que de nombreux étudiants ne simplifient pas les expressions
mathématiques obtenues, ce qui engendre souvent des erreurs),
7 o / d’être logique et ne pas abuser de l’utilisation des ”donc” sans justification,
8 o / d’éviter de raisonner souvent par analogie ou par automatisme, tel que ”l’invention” de
nouvelles formules, comme par exemple arctgx  arccos arcsin x , qui est fausse evidemment,
x
9 o / d’essayer de trouver la méthode la plus simple et qui correspond à celle demandée.

P.S.
1) Des erreurs, que se soit sur le plan du texte, des énoncés, des réponses ou des corrigés,
peuvent être relevées. Nous prions tout lecteur de les signaler aux auteurs pour une éventuelle
correction.
2) Toute suggestion ou remarque pour améliorer cette brochure sont les bienvenues.
3) Nous remercions tous les collègues ayant contribué de près ou de loin à la confection de
cette brochure.

Symboles logiques et mathématiques.

1) : égalité, x  y : x est égal à y


2) : ou, a  b : a ou b
3) : et, a  b : a et b
4) : implication,
a  b : a implique b ou a donc b;
a : condition suffisante de b; pour que b, il suffit a
b : condition nécessaire de a; pour que a, il faut ab
5) : équivalence, a  b : a est équivalente à b :
condition nécessaire et suffisante,
pour que a, il faut et il suffit b,
a si et seulement b
6) : appartenance, a  A : a appartient à A
7) : inclusion, A  B : A est inclus dans B
8) : Contenance, B  A : B contient A
9) : intersection, A  B : A inter B
10) : réunion, A  B : A union B
11)  : vide
12) , : inégalités larges, x  y : x est inférieur ou égal à y
13) y  x : y est supérieur ou égal à x
16) , : inégalités strictes, x  y : x est strictement inférieur à y
y  y : y est strictement supérieur à x
17)  : infini;
18) N : ensemble des nombres entiers naturels;
19) Z : ensemble des nombres entiers relatifs,
20) Q : ensemble des nombres rationnels;
21) R : ensemble des nombres réels;
22) R  Q : ensemble des nombres irrationnels.
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Alphabet grec

 : alpha  : bêta
;  : gamma ;  : phi
;  : delta :
 : Dzêta  : epsilon
 : rho  : tau
;  : têta ;  : pi
;  : sigma  : nû
;  : lambda  : mû
;  : oméga ;  : Ksi
;  : Psi  : nû
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Types de raisonnement mathématique.

Les principaux types de raisonnement mathématiques sont les suivants:

1) Raisonnement déductif. Il se base sur le raisonnement logique suivant: si p est une


proposition vraie et si la proposition p  q est vraie, alors q est vraie.
C’est le raisonnement le plus utilisé qui consiste à déduire un résultat à partir d’axiomes ou
de propositions déjà démontrées ou supposées vraies, par une suite finie d’implications logiques
de la forme suivante: supposons qu’on veut démontrer que la proposition q est vraie sachant que
la proposition p, appelée hypothèse, est vraie, alors la chaîne des implications suivantes
p  p 1  p 2 . . .  p n  q,
où p 1 , p 2 , . . . . , p n sont des résultats vrais intermédiaires, implique en fin de compte que q est
vraie.

2) Raisonnement par la contraposée. Il se base sur l’équivalence logique suivante:


p  q  q  p.
Ainsi, si on veut démontrer que la relation p  q est vraie, il faut et il suffit de démontrer
la relation q  p, appelée contraposée de la première.

3) Raisonnement par l’absurde. Il se base sur le principe de tiers exclu, c’est à dire qu’en
mathématiques une proposition est soit vraie, soit fausse. Il consiste, pour démontrer qu’une
proposition p soit vraie, à supposer qu’elle est fausse, c’est à dire que p est vraie. Alors, par un
raisonnement logique, on aboutit à une absurdité ou à une contradiction avec l’hypothèse ou avec
un résultat établi comme vrai. Dans ce cas p est fausse, donc p est vraie.

4) Raisonnement par récurrence. Celui-ci permet de démontrer qu’une proprosition Pn,


dépendant de l’entier n, soit vraie à partir de n 0 fixé. Il constiste:
i) à démontrer que Pn 0  est vraie,
ii) à supposer que Pn, n  n 0 est vraie et démontrer que Pn  1 est vraie.
Alors, on conclut que Pn est vraie n  n 0 .
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Chapitre I. Nombres réels. Eléments de topologie.


Rappels de cours.

§1. Nombres réels et leurs propriétés.

I. 1. Développement décimal. On rappelle que l’ensemble des entiers naturels est noté par
N 0, 1, 2, . . . , n , . . . , l’ensemble des nombres entiers relatifs
par: Z  . . . , n, . . . , 2, 1, 0, 1, 2, . . . , n, . . .   0, 1, 2, . . . , n, . . .  où  n vérifie
l’équation n  a  0, n  N, et l’ensemble des nombres rationnels est défini par
p p
Q  r  q , p, q  Z , q  0  q , p  Z , q  N 
qui, muni des lois somme et produit, est un corps commutatif dans lequel: x, y  Z,
l’équation by  a  x y  0 admet des solutions.
p
On démontre que tout nombre rationnel q peut s’écrire, en plus de sa forme fractionnaire,
p
comme un développement décimal limité de la forme: q   0 ,  1  2 . . .  n ou illimité périodique
de la forme :
p
q   0 ,  1  2 . . .  n  1  2 . . .  m . 1  2 . . .  m  1  2 . . .  m . . . avec  0  N ,  k ,  j  0, 1, . . . , 9
et  1  2 . . .  m étant la période.

Définition.
1. On appelle nombre irrationnel tout développement décimal illimité non périodique.
2. On appelle ensemble des nombres réels l’ensemble, noté R, formé des nombres
rationnels et irrationnels .

Ainsi, tout nombre réel s’écrit comme un développpement décimal illimité, périodique ou
non :
déf.
x  R  x   0 ,  1  2 . . . , avec  0  N et  k  0, 1, 2, . . . , 9, k  1, 2, . . .
Voir exercices 1.1 à 1.5.
Remarque. Il existe d’autres méthodes pour définir l’ensemble des nombres réels à partir de
l’ensemble des rationnels Q, à savoir la méthode des coupures ou sections de Dedekind, ainsi
que la méthode des suites fondamentales dans Q. On montre que ces définitions aboutissent au
même ensemble formel des nombres réels.

I.2. Définition axiomatique des nombres réels. L’ensemble des nombres réels est un
ensemble, noté R, muni de deux lois de composition internes: somme, notée ”" et produit, noté
”. ”, ainsi que d’une relation d’ordre, notée , satisfaisant aux axiomes suivants:

A 1 . x  y  y  x, x, y  R commutativité;
A 2 . x  y  z  x  y  z, x, y, z  R associativité;
A 3 : e  R, appelé élément neutre , noté e  0, vérifiant :
x  0  0  x  x, x  R;
A 4 . x  R , x   R, appelé élément symétrique de x, noté x   x,
vérifiant: x  x  0;
A 5 . x. y  y. x, x, y  R ;
A 6 . x. y. z  x. y. z , x, y, z  R;
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A 7 . x   R, x   0, appelé élément unité et noté x   1, vérifiant:


x. 1  1. x  x, x  R ;
A 8 . x  R, x  0, x   R, appelé élément inverse de x et noté
x   x 1 ou x   1x vérifiant: x. x 1  1;
A 9 . x. y  z  x. y  x. z, x, y, z  R distributivité;
A 10 x  x , x  R;
A 11 . x  y  y  x  x  y;
A 12 .  x  z  z  y   x  y transitivité);
A 13 . x, y  R, on a soit x  y, soit y  x ordre total
A 14 . x  y  x  z  y  z, z  R ;
A 15 . (x  y et z  0  x. z  y. z ;
A 16 . axiome de coupure ou de continuité).
Si X, Y  R tels que x  X, y  Y, x  y, alors c  R : x  c  y
On définit la relation d’ordre stricte par: x  y  x  y et x  y.
A partir de l’axiomatique, on construit l’ensemble, N, des nombres dits naturels, l’ensemble,
Z, des nombres dits relatifs et l’ensemble, Q, des nombres dits rationnels avec N  Z  Q.
Tout nombre réel qui n’est pas rationnel est dit irrationnel.

I.3. Puissance, exponentielle et logarithme d’un nombre réel. En plus des opérations
somme et produit, on définit la puissance entière d’un nombre réel x  0 par:
x 0  1, x n  x n1 . x, n  1,
et on démontre que la racine n-ième d’un nombre réel positif a, a  0, existe toujours dans
R et elle est unique, c’est à dire il existe un seul x  0 tel que x n  a. On note dans ce cas
1
x  n a ou x  a n .
De même, on démontre que:
i) si a  0, a  1 et x  R, alors il existe un seul nombre réel y, noté y  a x , appelé
puissance de a avec exposant réel ou exponentielle de base a de x;
ii) si a  0, a  1 et y  0, alors il existe un seul nombre réel x, noté x  log a y, appelé
logatithme de y de base a.
En résumé, si a  0 et a  1 :
y  a x , x  R  x  log a y, y  0.
Le nombre a  R tel que log a a  1 est appelé nombre de Néper, désigné par a  e
(e  2, 718 281 829. . . . Dans ce cas, on note l’exponentielle par e x ou expx
et log e x  log x ou ln x, appelé logarithme népérien.

Propriétés de l’exponentielle et du logarithme. a  0, a  1


i) x, y  R : a xy  a x a y ;
ii) x  R : a x  1x ,
a
iii) x, y  R : a x  y  a xy ;
x
iv) x  R, b  0, b  1 :  a  x  a x ;
b b
v) x, y  0 : log a xy  log a x  log a y;
vi) x, y  0 : log a xy  log a x  log a y;
log x
vii) x  0 : log a x  ;
log a

viii) si a  1, alors x  x   a x  a x et log a x  log a x  .
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I.4. Valeur absolue d’un nombre réel.


On définit la valeur absolue de x  R par
x si x  0,
|x| 
x si x  0.
Voir exercices 1.11. à 1.17.

I.5. Intervalles de R. Une partie I  R est un intervalle si et seulement si elle vérifie la


propriété suivante: x, y  I, x  y, alors z  R : x  z  y  z  I.
On montre que les intervalles de R sont de la forme suivante:
i. Intervalles bornés d’extrémités a et b a  b :
a) a, b  x  R : a  x  b, b) a, b  x  R : a  x  b,
c) a, b  x  R : a  x  b ; d a, b  x  R : a  x  b,
ii. Intervalles non bornés d’extrémité a  R :
a) a,   x  R : x  a, b) a,   x  R : x  a,
c)  , a  x  R : x  a, d) , a  x  R : x  a,
e) ,   R  x  R    x  .
f) ,   R  x  R    x  .

I.6. Bornes supérieure et inférieure d’un ensemble de R.


Définition 1. On dit que l’ensemble X  R est :
1) majoré ou borné supérieurement s’il existe un nombre M  R,
appelé majorant de X tel que x  X, on ait x  M ;
2) minoré ou borné inférieurement s’il existe un nombre réel m  R,
appelé minorant de X, tel que x  X, on ait x  m;
3) borné s’il est à la fois majoré et minoré.
S’il existe x 0  X tel que M  x 0 ou m  x 0 , alors on a
M  max X ou m  min X.

Définition 2. On appelle borne supérieure (resp. borne inférieure) de l’ensemble X, le plus


petit des majorants, noté sup X  resp. le plus grand des minorants, noté inf X.
Les deux théorèmes suivants sont vrais:
Théorème 1.
i) Les bornes supérieure et inférieure d’une partie de R, si elles existent, sont uniques.
ii) Toute partie de R majorée (resp. minorée) possède une borne supérieure (resp.
inférieure).
Remarque. La propriété ii) du théorème 1, appelée propriété de la borne supérieure, n’est
pas vraie dans l’ensemble des nombres rationnels Q. (Voir exercice 1.26).

Théorème 2.
i). Si X est un ensemble majoré de R et M  R, alors:
1 M est un majorant de X,
M  sup X 
2   0, x  X : M    x  M.
ii). Si X est un ensemble minoré de R et m  R, alors:
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1 m est un minorant de X ,
m  inf X 
2   0, x  X : m  x  m  .
Voir exercices 1.16 à 1.25.

I.7. Propriété d’Archimède et ses conséquences.


On démontre que l’ensemble R vérifie le principe d’Archimède suivant:
x  R, n  N : n  x.
Cette propriété s’écrit aussi comme suit:
h  0, x  R, n  Z : nh  x.
Comme première conséquence du principe d’Archimède, on montre que
x  R, n  Z : n  x  n  1.
Défintion. Le nombre entier n  Z vérifiant la relation précédente est appelé
partie entière de x.
C’est le plus grands des entiers inférieurs à x.
Par exemple: E0, 21  0, E 2   1, E1, 23  2.
Voir exercice 1.28.
Comme deuxième conséquence du principe d’Archimède, on peut démontrer le lemme
suivant:
Lemme. (Propriété de densité):
i) Pour tous nombres réels a, b a  b, il existe un nombre rationnel r
tel que a  r  b.
ii) Pour tous nombres réels a, b a  b, il existe un nombre irrationnel s
tel que a  s  b.
Voir exercice 1.27

I.8. Approximations d’un nombre réel. Soit x 0 la valeur exacte d’une grandeur numérique
quelconque et x une valeur approchée de x 0 . La quantité x  x 0  x est appelée erreur et
|x|  |x 0  x|, erreur absolue.
On note alors x 0  x. Le nombre x est dite valeur approchée par défaut si x  x 0 ou si
x  0 et valeur approchée par excès si x  x 0 ou x  0. Par exemple si x 0  2 , alors
x  1, 414 est une valeur approchée par défaut et x  1, 415, par excès, car
1, 414  2  1, 415.
On montre, (d’après le lemme précédent) qu’on peut toujours approcher un nombre réel par
un nombre rationnel avec une précision aussi grande qu’on veut. En effet, soit le nombre réel
positif
x   0 ,  1  2 . . .  n . . . , où  0  N,  1 ,  2 , . . .  0, 1, 2, . . . , 9.
Posons :
x n   0 ,  1  2 . . .  n et y n   0 ,  1  2 . . .  n  1   0 ,  1  2 . . .  n   1 n .
10
Dans ce cas, on a x n , y n  Q et x n  x  y n . Le nombre rationnel x n est dite valeur
approchée par défaut de x, et y n , valeur approchée par excés. Comme |x n  y n |  1 n ,
10
alors on a:
|x  x n |  1 n et |x  y n |  1 n .
10 10
Définition. On appelle erreur relative absolue d’une valeur approchée le rapport de l’erreur
absolue sur le module de la valeur approchée, notée
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10
|x 0  x| |x|
x   .
|x| |x|

I.9. Raisonnement par récurrence. Le raisonnement par récurrence consiste en ce qui suit:
soit pn une relation mathématique dépendant du nombre entier n  N. Pour établir que cette
relation est vraie pour tout n  n 0 , il suffit de montrer que:
1 o  pn 0  est vraie;
2 o  si pn est vraie pour n  n 0 , alors pn  1 est vraie.
Dans ces conditions, pn est vraie n  n 0 .
Voir exercices 1.30 à 1.36.

§ 2. Eléments de topologie dans R

I.10. Ensembles ouverts, fermés dans R. Comme généralisation de la notion d’intervalle


ouvert, on a celle d’ensemble ouvert.
Définition.
i) Un ensemble O  R est dit ouvert si pour tout x  O, il existe un intervalle ouvert I  R
contenu entièrement dans O et contenant lui-même le point x;
ii) un ensemble F  R est dit fermé si son complémentaire dans R est ouvert.
Exemples.
1) Les intervalles a, b, , a, a, , ,  sont des ouverts.
2) Les intervalles a, , , a, ,  sont des fermés. Ainsi, R est à la fois ouvert et
fermé. De même pour l’ensemble vide . En fait, on montre que ce sont les seuls ensembles de R
à la fois ouverts et fermés.

I.11. Notion de voisinage d’un point. Après la notion d’ouvert, celle d’un voisinage est très
importante dans l’étude de la convergence ou de limite.
Définition Soit x  R. On appelle voisinage du point x tout sous-ensemble V de R
contenant un ouvert O contenant lui-même le point x.
Exemples.
1) L’intervalle ouvert I  a, b est un voisinage de tout x  I et tout ensemble de la forme
x  , x  ,   0, est dit  voisinage de x.
2) L’intervalle fermé E  a, b est un voisinage de tout point x  a, b, mais il n’est pas un
voisinage des points a et b. En effet, x  a, b, on a a, b  E et x  a, b, mais, d’après la
définition d’un intervalle, il n’existe aucun intervalle ouvert contenant a ou b et contenu dans
a, b.
3) Les ensembles N, Z et Q ne sont des voisinages d’aucun de leurs points.

I.12. Points adhérents, points d’accumulation, points isolés. Certains points de R jouent
un rôle particulier par rapport à certains sous-ensembles.
Définition. Soit E  R. On dit que le point x 0  R est :
i) un point adhérent de E si tout intervalle ouvert contenant x 0 rencontre E;
ii) un point d’accumulation de E si tout intervalle ouvert contenant x 0 rencontre E en un
point autre que x 0 ;
iii) un point isolé de E s’il est adhérent à E mais il n’est pas un point d’accumulation de E.
L’ensemble des points adhérents de E est noté E, appelé adhérence de E, tandis que
l’ensemble des points d’accumulation de E est noté E  , appelé ensemble dérivé de E.
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Exemples.
1) Soit E  0, 1  2. Dans ce cas, l’ensemble des points adhérents à E est l’ensemble
E  0, 1  2. Tout point x  0, 1  E est un point d’accumulation et l’ensemble des
points d’accumulation est E   0, 1. Le point x 0  2  E est un point adhérent à E, mais ce
n’est pas un point d’accumulation. C’est un point isolé. De même les points x  0, x  1 sont
des points d’accumulation, donc adhérents, mais ils n’appartiennent pas à E.
2) Soit E  0, 1, 1 , . . . , 1
n , . . . . Alors, dans ce cas, E  E, c’est à dire que l’ensemble
2
des points adhérents à E est égal à E et l’ensemble des points d’accumulation est l’ensemble à un
seul point 0, E   0.
3) Tous les points relatifs de Z sont isolés dans Z.
Voir exercices 1.38 à 43.

I.13. Densité de Q dans R.


Définition. On dit que l’ensemble A  R est dense dans R si tout intervalle ouvert ( ou
ensemble ouvert) de R rencontre A, et on note A  R.
Cela signifie que: A  R  a, b  R : a  b a, bA  .
Lemme. L’ensemble des rationnels Q est dense dans R, Q  R.

§ 3.Sous-ensembles de R.

I.14. Ensembles dénombrables. Une des propriétés des ensembles est la notion de
"quantité" de ses éléments.
Définition 2. On dit que deux ensembles A et B sont équipotents s’il existe une bijection f de
A sur B, c’est à dire: b  B, !a  A : b  fa.

Définition 2. On dit qu’un ensemble A  R est fini s’il existe un nombre n  N tel que A
soit équipotent à l’ensemble 1, 2, . . . , n. A est dit infini s’il n’est pas fini.

Si A est fini, il s’écrit sous la forme A  x 1 , x 2 , . . . , x n  et il est clair que le nombre de ses
éléments est égal à n. On note, alors CardA  n. Les ensembles N, Z, Q, R sont infinis.
Parmi les ensembles infinis, les ensemles dénombrables jouent un rôle particulier.

Définition 3. Un ensemble A est dit dénombrable s’il est équipotent à l’ensemble des
nombres naturels N  .

Dans ce cas, tout ensemble dénombrable peut se mettre sous la forme d’un ensemble
numéroté ou indéxé par les nombres naturels, c’est à dire
A  x 1 , x 2 , . . . , x n , x n1 , . . . .
On dit aussi que A est un ensemble discret. On note dans ce cas, CardA  CardN  a.
Par exemple, l’ensemble des nombres naturels pairs (resp. impairs) est dénombrable.

I.15. Ensembles de puissance continue. Le lemme suivant est vrai:


Lemme. L’ensemble des points du segment 0, 1 n’est pas dénombrable.
Définition. Un ensemble A de R est dit de puissance continue s’il est équipotent au segment
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12

0, 1. On note CardA  Card0, 1  c.


On montre que tous les intervalles de R bornés ou non ont la puissance du continu.

Voir exercices 1.42 et 1.43.


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13

Enoncés des exercices du chapitre I.

Exercice 1.1.
i) Démontrer que les nombres suivants ne sont pas rationnels:
1 2 ; 2 3 ; 3 2  3; 4 n p  p étant premier et n  1;
5 log 10 5; 6 2  3 ; 7 log 3 p  p étant premier;
8   n, n  Z.
2
ii) Montrer que les nombres a  3 7  5 2  3 7  5 2
13  5 17 13  5 17
et b  3  3 sont rationnels.
2 2

Exercice 1.2. Trouver les développements décimaux des nombres réels suivants:
1 15 ; 2 1; 3 13 ; 4 2 ; 5) 1000 ( pour ces deux derniers nombres,
4 7
donner quelques décimales); 6 31 ; 7 21 .
17 5
p
Exercice 1.3. Démontrer que tout nombre de la forme s r admet un développement
25
décimal limité.

Exercice 1.4. Ecrire sous forme fractionnaire les développements décimaux suivants:
1 1, 2; 2 0, 9; 3 3, 003; 4 0, 312; 5 2, 340.
Généralisation: donner la formule générale permettant d’écrire un développement décimal
positif sous sa forme fractionnaire.

Exercice 1.5. Soient a et b deux entiers naturels premiers entre eux tels que
a  b. Démontrer qu’il existe des entiers naturels a 0 , a 1 , . . . , a n tels que:
a  a0  1 .
b a1  1
a 2  . 1. .
... 1
a n1  a1n

Exercice 1.6. A partir du système d’axiomes, démontrer:


i) que les éléments neutre, symétrique, unité et inverse sont uniques;
ii) les propriétés suivantes de R:  x, y, z, w  R :
1) l’équation x  a  y admet une solution unique a  R;
2) si x  0, alors l’équation x. a  y admet une solution unique a  R;
3) x. 0  0. x  0;
4)  x  1x; xy  xy  x. y, 1x  x, xx  x. x;
5) x. y  0  x  0  y  0 ;
6) x  y  y  z  x  z; 7) x  y  y  z  x  z;
8) x  y  x  z  y  z;
9) x  y et z  w  x  z  y  w même chose pour l’inégalité stricte);
10) x  y  w  z  x  w  y  z;
11) x  y  y  x en particulier x  0  x  0;
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14

12) x  y  y  xen particulier x  0  x  0;


13) x  y  z  0  xz  yz;
14) i) x  0  y  0  x. y  0, ii x  0  y  0  x. y  0,
iii) x  0  y  0  x. y  0, iv) x  0  y  0  x. y  0;
15) x  y  z  0  x. z  yz; 16) x  0  x 2  x. x  0 ;
1 1
17) x  0  x  x  0 ; 18) 0  x  y  0  1y  1x ;
19) 0  1;
20) i) 0  x  1  0  x n  x m  1 si n  m n, m  N;
ii) x  1  x n  x m  1 si n  m n, m  N;
21) 0  x  y  0  x n  y n , n  N  ;

Exercice 1.7. Démontrer que les propositions suivantes sont vraies dans R:
xy
1) x  y  x   y;
2
2 a  R :  a  y  x  a  x  y;
3 (  0, x  y     x  y;
4) si x 1  y 1 , x 2  y 2 , . . . , x n  y n , alors:
n n
i)  xk   yk,
k1 k1 n n
ii) x i  0, i  1, 2, . . . , n  0  x k  y k . .
k1 k1

Exercice 1.8. Soit x  R. Démontrer les relations suivantes::


1 x, y  R : x 2  y 2  2xy et en déduire que x  R  , x  1x  2;
2 x, y, z  R  : x  y 2  4xy et en déduire la relation:
x  yy  zz  x  8xyz;
3) x, y, z  R  : x  y  z  1  1x  1y  1z  9 .

Exercice 1.9. Dire si les propositions suivantes sont vraies ou fausses dans R :
1 x, y : x  y  3;
2 y, x : x  y  3;
3 x, y : x  y  3;
4 x, y : x  y  3;
5 x, y : x  y  x  y  0;
6 x, y :  x  y  z : x  z  y ;
7 x, y : x 2  2y 2 ;
8 x : x 2  x  x  1  x  0 ;
9 x : x  2  x  3  2  x  3;
10 x :  x 2  x;
11 a, b, c :  x : ax 2  bx  c  0  b 2  4ac  0;
12 b, a, x : x 2  ax  b  0;
13 b, a, x : x 2  ax  b  0;
14 a, b, x : x 2  ax  b  0 .

Exercice 1.10. Etablir le sens exact des propositions suivantes et les écrire à l’aide de
symboles logiques, ainsi que leurs négations.:
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15

1 le nombre x 0 est une solution de l’équation fx  0;


2 le nombre x 0 est la solution unique de l’équation fx  0;
3 l’équation fx  0 admet une solution réelle;
4 l’ensemble X  R est majoré;
5 le nombre m est le plus petit élément de X;
6 l’ensemble X admet un plus petit élément;
7 le nombre m  Z est un diviseur du nombre n  Z;
8 si le nombre n  Z est divisible par 2 et par 3, alors il est divisible par 6;
9 le nombre p  N est premier.

Exercice 1.11. Démontrer les relations suivantes: x, y  R,


n n
1 |x  y|  |x|  |y|;  en général  x i  |x i |
k1 k1
2) ||x|  |y||  |x  y|;
3) ||x  a|  |y  b||  |x  y|  |a  b|;
4 |x|  y  y  x  y;
5 x  0  1x  1 ;
|x|
6 a  x  b et a  y  b  |x  y|  b  a;
|x  y| |x| |y|
7   ;
1  |x  y| 1  |x| 1  |y|
8 x 2  y 2  |x|  |y|;
9 |x  y|  |x|  |y| ;
10) |ax  by|  a  b 2 x  y 2 .
11 |x  y|  |x|  |y|  x. y  0;
12 x  y  z  z  y  x  |x  y|  |y  z|  |x  z|;
13) x 2  y 2  0  |x|  |y|  0  x  y  0;
14) (  0, |x|     x  0.

Exercice 1.12 Résoudre dans R les équations suivantes:


1 |3x  4|  1 ; 2 x 2  x 3  0; 3 |x 2  2x  3|  1;
2
4 x  2 2  x  2; 5 2x  1  1; 6 |x  1|  |x  1|  2;
x1
7) |x  1|  |x  1|  |x  3|.

Exercice 1.13. Résoudre dans R les inéquations suivantes:


1 |x  1|  0, 01; 2 |x  2|  5; 3 |x  2|  |x|;
4 |2x  1|  |x  1|; 5 |x  1|  |x  1|  10; 6||x  1|  |x  1||  1;
7 |x1  x|  0, 05; 8) |x  1|  |x  1|  |x  3|.

Exercice 1.14. Soient X  x 1 , x 2 , . . . , x n  et Y  y 1 , y 2 , . . . , y n  deux parties finies de R.


Démontrer les inégalités suivantes:
2
n n n
1  xiyi   x 2i .  y 21 (inégalité de Cauchy-Schwartz);
i1 i1 i1
n n n
2  x i  y i  2   x 2i   y 2i (inégalité de Minkowski).
i1 i1 i1
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Exercice 1.15. Soient x, y  R. On appelle distance entre les points x et y le nombre,


noté dx, y, défini par: dx, y  |x  y|.
Montrer que la distance vérifie les propriétés suivantes: x, y, z  R,
1 dx, y  0 et dx, y  0  x  y; 2 dx, y  dy, x;
3 dx, y  dx, z  dz, y.
Ces trois propriétés définissent en général une distance. Les nombres dx, y suivants
définissent-ils une distance? Sinon, quelles sont les propriétés non vérifiées:
i dx, y  max|x|, |y|; ii dx, y  |x|  |y|; iii dx, y  x 2  y 2 .

Exercice 1.16. Soient x, y  R. Démontrer les relations suivantes:


1 maxx, y   minx, y; 2 minx, y   maxx, y;
3 x  y   max|x|, |y|  x  y  max|x|, |y|;
4 minx, y  1 x  y  |x  y|; 5 maxx, y  1 x  y  |x  y|.
2 2

Exercice 1.17. Soient X  x 1 , x 2 , . . . , x n  et Y  y 1 , y 2 , . . . , y n  deux


sous-ensembles finis de R tels que y i  0, i  1, 2, . . . , n. On pose m  min X et
M  max X. Montrer que:
n
1 |max x i  max y i |  max|x i  y i |  |x i  y i |;
i1
x 1 y 1  x 2 y 2 . . . x n y n
2) m  y 1  y 2 . . . y n  M ;
3 en déduire que: inf y 11 , y 22 , . . . , xy nn
x x  xy 1  x 2 . . . x n  sup x1 , x2 , . . . , xn .
1  y 2 . . . y n y1 y2 yn

Exercice 1.18. Soient X et Y deux parties non vides de R. Montrer que:


1 si X  Y et Y est majoré, alors sup X existe et sup X  sup Y;
2 si X  Y et X est minoré, alors inf Y existe et inf Y  inf X.
Donner des exemples où on a des égalités.
3 Si X, Y sont bornées, alors X  Y est bornée et on a :
i supX  Y  maxsup X, sup Y,
ii infX  Y  mininf X, inf Y;
4 Si X et Y sont bornées, alors X  Y est bornée et on a:
i maxinf X, inf Y  infX  Y  supX  Y,
ii supX  Y  minsup X, sup Y.

Exercice 1.19. Soient X, Y deux parties bornées non vides de R. On désigne par:
X  x, x  X, X  Y  x  y, x  X, y  Y ,
X  Y  x  y, x  X, y  Y et XY  xy, x  X, y  Y .
Montrer que:
1 infX   sup X; 2 supX   inf X;
3 infX  Y  inf X  inf Y; 4 supX  Y  sup X  sup Y;
5 supX  Y  sup X  inf Y;
6 X, Y  R   inf XY  inf X. inf Y et sup XY  sup X. sup Y.

Exercice 1.20. Soit x  R. Posons x   maxx, 0 et x   minx, 0. Montrer alors que:
x  x  x et |x|  x   x  .
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Exercice 1.21. Pour chacun des ensembles suivants, déterminer la borne supérieure, la borne
inférieure, le plus grand élément et le plus petit élément s’ils existent:
1 E 1  1, 1 , 1 , . . . , 1
n ,... ; 2 E 2  2  1 
n, n  N ;
2 3
3 E 3  1 n  3 , n  N  ; 4 E 4  1  2n , n  N  ;
5n 3n
5 E 5  m 1  1 , m, n  N  ;
n
6 E 6  1  n , 1  n , n  N ;
2 2n  1 2 2n  1
7 E 7  m 
n , m, n  N , m  n ;
8) E 9  0, 3; 9 E 10  0, 2;
10 E 11  a, b  c c  b  a; 11 E 12  1x , 1  x  2 ;
12 E 13  1x , 1  x  2 ; 13 E 14   1x , 1  x  2 .

Exercice 1.22. Soit X un ensemble non vide et borné de R  et


Y  y  R : y 2  X et y  0 . Montrer que:
1 Y est borné; 2 sup Y  sup X ; 3 inf Y  inf X .

Exercice 1.23. Soit X un ensemble non vide et borné de R.


On pose Y  |x|, x  X . Montrer que:
1) Y est borné; 2) sup Y  max|inf X|, |sup X|;
3) 0  inf Y  min|inf X|, |sup X|.

Exercice 1.24. Soient X et Y deux ensembles non vides et bornés de R tels que :
i) x  X, y  Y : x  y. Montrer que sup X  inf Y;
ii) x  X, y  Y : x  y. Montrer que sup X  sup Y;

Exercice 1.25. Soit X un ensemble non vide et borné de R.


1) Montrer que sup|x  y| : x, y  X existe. On note dX ce nombre qu’on appelle
diamètre de X.
2) Montrer que dX  sup X  inf X.
3) Montrer que:   0, x, y  X : |x  y|  sup X  inf X  .
4) En déduire que: dX  sup X  inf X.

Exercice 1.26. Montrer que l’ensemble X  r  Q : r2  2 n’admet pas de borne


supérieure dans Q.
Exercice 1.27. Montrer que a, b  R, a  b :
1) r  Q : a  r  b (ind. utiliser le principe d’Archimède);
2) s  R  Q : a  s  b ind. poser   a ,   b et utiliser 1).
2 2

Exercice 1.28. Soient x, y  R  . Démontrer les résultats suivants:


1) x  1  Ex  x;
2 Ex  y  Ex  Ey   avec   0 ou 1;
3 Ex  y  Ex  Ey   avec   0 ou 1;
4 Ex  Ex  1 2 n1
n   Ex  n  . . . Ex  n   Enx;
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Enx
5 E n  Ex; 6) Résoudre l’équation x  Ex.
7) A-t-on E2x  2Ex?

Dans la suite des exercices, on considère la définition suivante:


C kn  n! , 0  k  n.
k!n  k!
Exercice 1.29.
i) Montrer que: 1 C kn  C nk
n ; 2 C kn  C k1
n  C kn1 .
n k
Cn
ii) Calculer  ;
k1
k0

Exercice 1.30.
i) Démontrer par récurrence la formule suivante, appelée binôme de Newton:
a, b  R, n  N  ,
n
a  b  C kn a nk b k .
n

k0
ii) En déduire les sommes suivantes:
1 i i
1  C in ; 2  1 i C in ; 3  2i
Cn.
0in 0in 0in

Exercice 1.31. Calculer les expressions suivantes


n n
1  1 ; 2  1 ;
kk  1 kk  1k  2
k1
n k1
n
3  1 1
k  1 2
; 4  1 2
k  1 3  1
;
k1
n nk1
5  k  1C kn ; 6  k  1C kn ;
n k1 k1
n n
7  C 2k
2n ; 8  C kn  2 ; 9  kC kn .
k1 k0 k1

Exercice 1.32. Démontrer par récurrence sur n  N  les égalités suivantes:


n n
nn  1 nn  12n  1
1)  k  ; 2 )  k2  ;
2 6
k1 k1
n 2 n1
n
3)  k3  k ; 4)  2 k  2 n  1;
k1 k1 k0n
n
2nn  12n  1
5)  2k  2
3
; 6)  2k 3  2n 2 n  1 2 ;
k1
n k1

7)  k.k!  n  1!  1;
k1
n n
8)  1
2k  12k  1
 n ;
2n  1
9)  2k  1 2  C 32n1 ;
k1 k1
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n
nn  1n  2
10)  kk  1  3
;
k1
n
nn  12n  13n 2  3n  1
11)  k4  30
;
k1
n
12)  1 k1 k 2  1 n1 nn2 1 .
k1

Exercice 1.33.
i Démontrer la formule suivante:
n
 kk  1. . . k  m  1  1 nn  1. . . n  m
m1
k1
ii) En appliquant cette formule calculer les sommes suivantes:
1 1. 2  2. 3 . . . n. n  1; 2) 1. 2. 3  2. 3. 4 . . . nn  1n  2;
3) 1. 2. 3. 4  2. 3. 4. 5 . . . nn  1n  2n  3.

Exercice 1.34.
i) Montrer que n  N  et x  R : 1  x n  1  x1  x  x 2 . . . x n1
ii) En déduire que:
1 1  1  1 . . .  1n  2;
2 4 2
2 a  R, b  R : a n  b n  a  ba n1  a n2 b  a n3 b 2 . . . ab n2  b n1 .
iii) Montrer que n  N  , a  0 : 1  1  a 1  na  1 a 1
n  1a  1 n .

Exercice 1.35. Soient x 1 , x 2 . . . , x n des nombres réels de même signe, supérieurs à -1.
Démontrer l’inégalité suivante, appelée inégalité de Bernoulli:
1  x 1 1  x 2 . . . 1  x n   1  x 1  x 2 . . . x n . 

En déduire l’inégalité: 1  x  1  nx si x  1 et n  N .
n

Exercice 1.36.. Démontrer par récurrence sur n  N les inégalités suivantes:


1 n  2 n ; 2 n  2 n1  2, n  0;
n1
3 n!  n  1 , n  1, voir 2; 4 2! 4!. . . 2n!  n  1! n , n  0;
n

2
5 1 3 . . . 2n  1  1 , n  0;
2 4 2n 2n  1
6 1  1  1 . . .  1  n , n  2;
2 3 n
7 n n1  n  1 n , n  3; 8 2n!  2 2n . n! 2 ;
2n1
9  1  1;
nk
10 2n!  4n n! 2 .
n1
k1

Exercice 1.37. Soit X  x 1 , x 2 , . . . , x n  une partie finie de R. Les nombres réels suivants:
X  x 1  x 2 n. . . x n , X  1 et X  n x 1 x 2 . . . x n
1  1 . . .  1
x1 x2 xn
si x i  0, i  1, 2, . . . , n, sont appelées respectivement moyenne arithmétique, moyenne
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20

harmonique et moyenne géométrique.


Soient m  min X, M  max X.
i Montrer que si m  0, alors:
1 m  X  M; 2 m  X  M; 3 m  X  M.
Montrer qu’on a des égalités si et seulement si x 1  x 2 . . .  x n .
ii Désignons par log X  log x 1 , log x 2 , . . . , log x n , 1  x11 , x12 , . . . , x1n
X
Montrer que:
1 1   1 ; 2 1   1 ; 3 log X  log X.
X X X X
iii Montrer que si Y  y 1 , y 2 , . . . , y n  et x i, y i  0, i  1, 2, . . . , n, alors, on a:
1 X  Y  X  Y; 2 XY  X. Y.
iv Démontrer les inégalités:
X  X  n , x i  0, i  1, 2, . . . , n.
X
Montrer qu’on a des égalités si x 1  x 2 . . .  x n .

Exercice 1.38. Soient a, b, c, d  R, a  b, c  d. Etablir tous les cas possibles où la


réunion et l’intersection de l’intervalle d’extrémités a et b avec l’intervalle d’extrémités c et d
sont des intervalles en précisant leur nature topologique.

Exercice 1.39. Démontrer les propriétés suivantes:


1) Toute réunion d’un nombre fini ou infini d’ouverts est un ouvert.
2) Toute intersection d’un nombre fini d’ouverts est un ouvert.
3) Toute intersection d’un nombre fini ou infini de fermés est un fermé.
4) Toute réunion d’un nombre fini de fermés est un fermé.

Exercice 1.40. Donner un exemple:


1) d’une intersection infinie d’ouverts qui ne soit pas un ouvert;
2) d’une réunion infinie de fermés qui ne soit pas un fermé.

Exercice 1.41. Montrer l’ensemble F  0, 1, 1 , 1 , . . . , 1


n ,...
2 3
1) est fermé;
2) admet un seul point d’accumulation à savoir x 0  0.

Exercice 1.42. Montrer que les ensembles suivants: l’ensemble des nombres pairs,
l’ensemble des nombres impairs, l’ensemble Z et l’ensemble Q sont dénombrables.

Exercice 1.43. Montrer que le segment 0, 1 n’est pas dénombrable. (Utiliser le théorème
des segments emboîtés ou les développements décimaux).
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Réponses aux exercices du chapitre I.

Exercice 1.1. ii) a  2, b  1.


Exercice 1.2. 1 3, 75; 2 0, 9; 3 1, 857142; 4 1, 4142. . . ;
5 31, 623. . . ; 6 1, 8235294117647058; 7 4, 2.
Exercice 1.4. 1 11 ; 2 1; 3 901 ; 4 103 ; 5 2338 .
9 300 330 999
  . . . n12. . .   12. . . n
Généralisation:    0 ,  1  2 . . .  n  1  2 . . .      0  1 2 si
99. . . 9 00. . . 0
 n
  0.
Exercice 1.9. 1 Vraie; 2 Fausse; 3 Vraie; 4 Fausse; 5 Vraie;
6 Vraie; 7 Fausse; 8 Vraie; 9 Vraie; 10 Fausse;
11 Vraie; 12 Fausse; 13 Vraie; 14 Fausse.
Exercice 1.12. 1 3 , 7 ; 2 1, 0; 3 ; 4 1, 2; 5 0, 2; 6 0;
2 6
7) 1, 5.
Exercice 1.13. 1  1, 01  x  0, 99; 2 x  3 et x  7; 3 1  x;
4 0  x  2 ; 5 5  x  5; 6  1  x  1 ;
3 2 2
5  30 5  20 5  20 5  30
7 x et x ; 8) x  1, 5.
10 10 10 10
Exercice 1.15. i oui; ii oui; iii oui.
Exercice 1.21. 1 sup E 1  max E 1  1, inf E 1  0, min E 1 n’existe pas;
2 sup E 2  2, max E 2 n’existe pas, inf E 2  min E 2  1 n  1;
3 sup E 3  max E 3  13 n  2, inf E 3  1, min E 3 n’existe pas;
10
4 sup E 4  2, max E 4 n’existe pas, inf E 4  min E 4  1 n  1;
4
5 sup E 5  max E 5  2 m  n  1, inf E 5  0, min E 5 n’existe pas;
6 sup E 6  max E 6  5 , inf E 2  min E 2   1 n  1;
6 2
7 sup E 7  1, max E 7 n’existe pas , inf E 7  0, min E 7 n’existe pas;
8) sup E 9  max E 9  3, inf E 9  0, min E 9 n’existe pas;
9 sup E 10  max E 10  2, inf E 10  min E 10  0;
10 sup E 11  max E 11  c, inf E 11  min E 11  a;
11 sup E 12  max E 12  1 x  1, inf E 12  min E 12  1 x  2;
2
12 sup E 13  1, max E 13 n’existe pas, inf E 13  1 , min E 13 n’existe pas;
2
13 sup E 14  max E 14   1 x  2, inf E 14  min E 14  1 x  1.
2
Exercice 1.28. 6) x  Z; 7 non. Exercice 1.29. ii) 1 2 n1  1.
n1
n
Exercice 1.30. ii) 1) 2 ; 2 0; 3 n . 1
2
Exercice 131. 1 1  1 ; 2 1 1  1 ; 3 1 n  2 ;
n1 2 2 n  1n  2 2 n1
n
4 2 1  1 ; 5  k  1C kn  n2 n1  2 n  1;
3 n  1n  2
n k1

6  k  1C kn  n2 n1
 2  1; 7 2 2n1 ; . 8 C n2n .
n

k1
Exercice 1.33. ii) 1 1 nn  1n  2 m  2;
3
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2) 1 nn  1n  2n  3 m  3;


4
3) 1 nn  1n  2n  3n  4 m  4.
5
Exercice 1.38 On a des intervalles si a  c  b  d :
1) ouvert: a, b  c, d  a, d; 2) semi-ouvert: a, b  c, d a, d;
3) semi-ouvert: a, bc, d a, d; 4) fermé: a, bc, d  a, d.
Exercice 1.40. 1) O n   1 1 1
n , n , 2) F n  n , 1 , n  1, 2, . . .
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Corrigés de certains exercices du chapitre I.

Exercice 1.1.
1 2  Q? Montrons que si (a, b  N  N  et a, b premiers entre-eux,
alors 2  a . Raisonnons par l’absurde, c’est à dire supposons que
b
2  a  Q, a  Z, b  Z  avec a et b premiers entre-eux et trouvons une
b
contradiction. En élevant au carrée, on obtient l’égalité : 2b 2  a 2 , c’est à dire que a 2 est
un entier pair, et dans ce cas a est aussi pair. Soit alors a  2k. En remplaçant dans l’égalité (*)
et après simplification, on obtient b 2  2k 2 , c’est à dire que b 2 est un entier pair, et dans ce cas,
b est aussi pair. Ceci contredit le fait que a et b sont premiers entre-eux. Donc l’hypothèse que
2  Q est fausse, c’est à dire 2  Q.
Remarque. On peut faire d’autres démonstrations.
3 2  3  Q? Dans cet exercice, on utilise le résultat de 1). En effet, supposons que
2  3  r  Q. D’après le fait que la somme est une opération interne dans et que 3  Q,
alors on aurait 2  r  3  Q. Ce qui contredit le résultat de l’exercice 1). Donc 2  3  Q.

ii) En élevant l’égalité a  3 7  5 2  3 7  5 2 à la puissance 3, et après simplification


et arrangement des termes, on obtient l’équation suivante:
a 3  3a  14  0, dont les solutions sont a  2, a  1  i 6 et a  1  i 6 . Comme
a  R, alors a  2  Q.
13  5 17 13  5 17
Même démonstration pour b  3  3  1.
2 2

Exercice 1.2. 2 Première méthode à l’aide de la série géométrique. Sachant que


1  q  q 2 . . . q n  q n1 . . .  1 si 0  q  1, alors
1q
0, 999. . . 99. . .  9  9 2  9 3 . . .  9 n  9 . . . 
10 10 10 10 10 n1

9 1  1  1 . . .  1  1 . . .  9 1 1  1.
10 10 2 10 3 10 n 10 n1 1  10
1

Deuxième méthode. Posons x  0, 99. . . 9. . . . En supposant que la mutiplicaion par 10 n


signifie déplacer la virgule de n places vers la droite, on obtient
10x  9, 99. . . 9. . . et, alors
9x  10x  x  9, 99. . . 9. . .   0, 99. . . 9. . .   9  x  1.
Exercice 1.6. i)
- Montrons que l’élément neutre est unique pour l’opération somme dans la définition
axiomatique. Soient 0 1 et 0 2 deux éléments neutres, mais alors, on auraient, en utilisant une
première fois 0 1 comme élément neutre, ensuite 0 2 , comme élément neutre: 0 2  0 1  0 2 et
0 1  0 2  0 1 , et comme 0 2  0 1  0 1  0 2 , d’après la commutativité (axiome i), on conclut que
01  02.
- Montrons que l’élément symétrique est unique pour l’opération somme dans la définition
axiomatique. Soient x 1 et x 2 deux éléments symétriques de x  R, mais alors, on auraient, en
utilisant les axiomes A 3, A 4 et A 2
 x 1  x 1  0  x 1  x  x 2   x 1  x  x 2  0  x 2  x 2 , c’est à dire x 1  x 2 .
Pour l’unicité des éléments unité et inverse, les démonstrations sont analogues aux deux
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précédentes.

ii) Démontrons pour l’exemple les propriétés 3), 10) et 20).


 3) Soit x  R. On a, d’après les axiomes A 3 , A 7 , et A 9 .
x  x. 0  x. 1  x. 0  x1  0  x. 1  x,
donc x. 0 est un élément neutre pour la loi somme, comme celui-ci est unique, alors x. 0  0.
6) Comme y  z  y  z, alors par transitivité (axiome A 12 ), on a
x  y et y  z  x  y et y  z  x  z.
Si x  z, alors on aurait, z  y et y  z, c’est à dire que z  y, ce qui contredit la condition
y  z. Donc x  z.
11) Soit x  y. D’après les axiomes A 1 , A 2 , A 3 , A 4 , et A 14 , on déduit les relations suivantes:
x  y  x  x  y  x  x  x  y  y  x  y 
 0  y  0  x  y  x.
Si y  0, alors on a: x  0  0  x.
19) Supposons que 1  0. D’après l’axiome A 7 et la propriété 14) ii) (supposée
démontrée), on a 1  0 et
1  0  1  0  1  1. 1  0,
c’est à dire 1  0. Ce qui contredit l’hypothèse. Donc 0  1.

Exercice 1.7. Démontrons les relations 1) et 2).


1 On a, d’après la propriété 8 de l’exercice 1.6:
x  y  x  x  y  x et x  y  y  y  2x  x  y et x  y  2y 
xy 2y xy
 2x  x  y  2y  2x   x  y.
2 2 2 2
2 Utilisons le raisonnement par la contraposée, c’est à dire si p et q sont deux propositions,
alors
p  q  q  p .
Considérons p  a  R :  a  y  x  a et q  x  y . Supposons que
xy
q  y  x est vraie. Alors, d’après la relation 1) précédente, il existe a  : y  a  x,
2
c’est à dire a  R : a  y et a  x . Donc q  p .

Exercice 1.8. Démontrons les relations 1) et 2):


1 On a 0  x  y 2  x 2  y 2  2xy  x 2  y 2  2xy.
2 D’après 1), on a x 2  y 2  2xy  x  y 2  x 2  y 2  2xy  4xy, on obtient alors, en
faisant le produit
x  y 2  4xy
y  z 2  4yz  x  y 2 y  z 2 z  x 2  64. x 2 y 2 z 2 .
z  x 2  4zx
Comme, x, y, z  0, en prenant la racine carrée, on obtient le résultat.

Exercice 1.11. Démontrons les relations 2) et 11).


2) D’après la relation 1), on a
|x|  |x  y  y|  |x  y|  |y|  |x|  |y|  |x  y|.
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De la même manière, en inversant les rôles entre x et y, on obtient


|y|  |x|  |y  x|  |x  y|, ces deux inégalités signifient que ||x|  |y||  |x  y|.
11 On a: |x  y|  |x|  |y|  x  y 2  |x|  |y| 2 
 xy  |x|. |y|  |xy|  xy  0.

Exercice 1.14. 1 Pour tout   R, on a


2
n n n n
0  x i  y i   2
x 2i  2  xiyi  2
 y 21
i1 i1 i1 i1
n
qui est une inéquation toujours  0,   R. Comme  y 21  0, alors son discriminant doit
i1
2
n n n
être  0, c’est à dire que     xiyi   x 2i  y 21  0.
i1 i1 i1
Ce qui est équivalent à l’inégalité demandée.
2 Indication: utiliser 1)

Exercice 1.16. Démontrons les relations 1) et 4).


1 maxx, y  y,
1 Si x  y, alors ,
2 y  x et minx, y  y,
et donc y  maxx, y   minx, y.
2) Démonstration analogue.
4) Supposons x  y. Alors on a minx, y  x et |x  y|  y  x, par conséquent
minx, y  x  1 x  y  y  x  1 x  y  |x  y|.
2 2
Exercice 1.17. 1 Il est facile de voir que
n
max|x i  y i |  |x i  y i | i  1, 2, . . . , n.
k1
Démontrons que: |max x i  max y i |  max|x i  y i | , i  1, 2, . . . , n. On a
x i  x i  y i   y i  max|x i  y i |  max y i , 1  i  n.
De cette inégalité, on déduit que
max x i  max y i  max|x i  y i |, 1  i  n 1
De la même façon, on montre que i i  1, 2, . . . , n
y i  y i  x i   x i  max|x i  y i |  max|x i | 
 max y i  max x i  max|x i  y i | 2
En combinant 1 et 2 on obtient
 max|x i  y i |  max x i  max y i  max|x i  y i | , 1  i  n.
Et donc |max x i  max y i |  max|x i  y i |, 1  i  n.

Exercice 1.18. Démontrons 1).


1 Si Y est majoré alors M  R, y  Y, y  M.
Comme X  Y, alors x  X, x  Y et x  M.
Donc l’ensemble X est majoré et sup X existe d’après le théorème d’existence de la borne
supérieure. En particulier, comme
y  Y, y  sup Y, alors x  X  Y  x  sup Y,
donc sup Y est un majorant de X, d’où sup X  sup Y.
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Exercice 1.19. Démontrons 2), 4) et 5).


2 On a
(x  X,  x  X et  x  supX  x  X,  supX  x,
donc  supX  inf X, car  supX est un minorant de X. Ce qui est équivalent
à supX   inf X. Inversement, on a :
x  X, inf X  x  x  X,  x   inf X,
donc supX   inf X, car  inf X est un majorant de X. Les deux inégalités impliquent
que supX   inf X.
4) On a x  X, x  supX et y  Y, y  supY et, alors
x  X, y  Y, x  y  sup X  sup Y,
c’est à dire que M  sup X  sup Y est un majorant de X  Y. Montrons que M est en fait le
plus petit majorant de l’ensemble X  Y. Supposons qu’il existe un majorant M 1 de X  Y tel
M 1  M. Dans ce cas, on a M  M 1  0 et, d’après la définition de la borne supérieure pour
  M  M 1  0, x  X et  y  Y tels que:
2
x  supX  M  M 1 , y  supY  M  M 1 . Mais alors, en faisant la somme de ces deux
2 2
inégalités, on obtient x  y  X  Y et x  y  supX  supY  M  M 1  M 1 . Cela
signifie que M 1 n’est pas un majorant de l’ensemble X  Y. Ce qui contredit l’hypothèse sur M 1 .
5 On a, d’après 1) et 4) supX  Y  sup X  supY  sup X   inf Y  sup X  inf Y.

Exercice 1.21. 2) E 2  2  1 n,n  N


On a E 2  1, 3 , 5 , 7 , . . . . . Il est facile de voire que


2 3 4
1  2 1 n  2 , n  N .

C’est-à-dire l’ensemble E 2 est borné et 2 est le majorant de cet ensemble . Montrons que
SupE 2  2.
Pour cela il faut montrer que   0,  n    , t.q. 2  1
n  2  . D’où on obtient que
n .1
Alors   0,  n   N  , par exemple premier naturel n verifiant l’inégalité
n  1 n existe puisque
R est archimedien) t.q. 2  1n  2  . Ainsi , on trove que SupE 2  2 et 2  E 2 . Cela
singfie que il
n’existe pas max E 2 . Le plus petit élément de l’ensemble E 2 est 1. Donc
min E 2  inf E 2  1.
4) E 4  1  2n , n  N 
3n
On représent l’ensemble E 4 comme suit:
E 4  2  7 , n  N  . Alors n  N  , 2  7  2, c.à.d. l’ensemble E 2 est majoré
3n 3n
par 2.
Montrons que sup E 4  2.
n  N  , 2  7  2
3n
sup E 4  2 
  0,  n   N  , t.q. 2  7  2
3  n
Nous allons choisir n  à partir de l’inégalitée 2  7  2  . D’où on trouve que
3n
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27

n  7  3.
Alors au lieu de n  , on peut prendre le premier naturel verifiant l’inégalitée n  7  3.
D’où il vient que
sup E 4  2. Il est facile de voire que n  N  , 1  2n  1 et pour n  1,
3n 4
1  2n  1 .
3n 4
Alors min E 4  inf E 4  1 .
4
11). E 12  1x , 1  x  2 .
D’où 1x  1 , 1 . Alors max E 12  sup E 12  1 et min E 12  inf E 12  1 .
2 2

Exercice 1.26. Montrons que l’ensemble X  x  Q : x 2  2 n’admet pas de borne


supérieure dans Q. En effet, on a X  x  Q :  2  x  2 et supposons que
c  sup X existe dans Q. Considérons l’ensemble
Y yQ:y 2 .
Il est clair que x  X, y  Y, on a x  y et x  c. Montrons que c  X et c  Y.
Supposons que c  X, c’est à dire c  2 . Comme Q est archimédien, alors il existe n  N tel
que 1  2  c 2 , et donc
n 2c  1
c 1
2
 c 2  2c 1 2c  1  2,
n  n2  c 
2
n n
ce qui signifie que c  1 1
n  X et c  c  n , or ceci contredit le fait que x  X, x  c.
Supposons maintenant que c  Y, c’est à dire que c  2 . Il existe alors m  N  tel que
1  c 2  2 , et donc
m 2c
c m1 2  c 2  2c  1  c 2  2c  2,
m m2 m
ce qui signifie que c  m 1  Y et c  c  1 , or ceci contredit le fait que y  Y, c  y.
m
Ainsi les inégalités c  2 et c  2 sont impossibles, donc c  2 . Ceci montre aussi
l’existence de nombres irrationnels.

Exercice 1.27. 1) Comme a  b, alors b  a  0. D’après la propriété d’Archimède, il


existe n  N tel que 0  1 1
n  b  a. Soit h  n . Pour x  a, il existe, d’après la deuxième
forme du principe d’Archimède, m  Z tel que: m  1 1 m
n  a  n . Montrons que
m  b. Supposons que m  b, alors on aura m  1 1  a  b  m , qui implique que
n n n n
ba  1 n . Ceci contredit l’inégalité 1  b  a. Et l’on conclut que a  m  b.
n n
 
2) Soient ,   R,   . Posons a  et b  . D’après 1), il existe un nombre
2 2
rationnel r vérifiant a  r  b. Ceci implique   r 2   et le nombre r 2 est irrationnel,
car le produit d’un nombre rationnel par un nombre irrationnel est irrationnel.

Exercice 1.28. Soient x, y  R  . Démontrons 1), 5) et 7).


1) D’après la définition de la partie entière d’un nombre réel, on a Ex  x  Ex  1 et,
alors Ex  x et Ex  x  1. En combinant ces deux inégalités, on trouve
x  1  Ex  x.
5 D’une part, on a , par définition Ex  x  Ex  1. En multipliant par n l’inégalité de
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gauche, on obtient nEx  nx  nEx  Enx, car nEx  Z. Donc


Enx Enx
Ex  n  Ex  E n 1.
Enx Enx
D’autre part, Enx  nx  n xE n  Ex 2. Les inégalités (1) et
Enx
(2) impliquent que E n  Ex.
7) L’égalité E2x  2Ex n’est pas vraie en général . Par exemple, si x  1 alors
2
E2. 1   E1  1 et 2. E 1   20  0.
2 2

Exercice 1.29. Démontrons 2). On a


C kn  C k1  n!  n! 
n
k!. n  k! k  1!. n  k  1!
 n! 1  1 
k  1!. n  k! k nk1
n! n1 n  1!
   C kn1 .
k  1!. n  k! kn  k  1 k!. n  k  1!
Exercice 1.30.
i) Démonstration par récurrence. Désigons la formule par Pn On trouve pour
1
n  1 : a  b   C m1 a 1m b m  C 01 a 1 b 0  C 11 a 0 b 1  a  b.
m0
Donc la proposition P1 est vraie.Supposons que la proposition Pn est vraie et démontrons
que Pn  1 est vraie aussi. Nous avons :
n n
a  b n1
 a  b a  b 
n
C mn a nm b m . a  b  C mn a n1m b m 
m0 m0
n n n1
 C mn a nm b m1  C 0n a n1 b 0  C mn a n1m b m  C mn a nm b m1 
m0 m1 m0
n
 C nn a 0 b n1  a n1  C mn  C m1
n a b  b n1 
n1m m

m1
n n1
a n1
 C mn1 a n1m b m b n1
 C mn1 a n1m b m .
m1 m0
Nous avons démontré que la proposition Pn  1 est vraie. Alors Pn est vraie pour n  1.
ii) Démontrons 1). Pour cela posons x  1 dans la formule du binôme de Newton,
n n
1  x n  C kn 1 nk x k . On obtient alors 1  1 n  2 n  C kn 1 nk . 1 k .
k0 k0

Exercice 1.31.. Calculons 1), 2) 4) et 9).


n
1) Application de la formule:  a k  a k1   a 1  a n1 . On a
k1
n n

 1
kk  1
 1  1
k k1

k1 k1
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29

 1  1  1  1  1  1 . . .  1  1 1  1  1 1 ,
2 2 3 3 4 n1 n n n1 n1
car tous les autres termes se neutralisent ( en se ”téléscopant”).
2) Même démonstration que dans 1). On a
n n

 1  1  k2k 
kk  1k  2 2 kk  1k  2
k1 k1
n n
 1
2
 1
kk  1
 1
2
 1
k  1k  2

k1 k1
n n
 1
2
  1k  1  1
k1 2
  k 1 1  1 
k2
k1 k1

 1 1  1   1  1  1  
2 n1 2 11 n2
 11  1 .
2 2 n  1n  2
4) On a
n n n
k  1 3  1 kk  1k  2  1
P  1  2    
k  1  1
3
k  1  1
3 k  2k  1k  1
k1 k1 k1

1. 2. 3  1. 2. 3. 4  1. 3. 4. 5  1. . n  1nn  1  1n. n  1n  2  1
32. 1  1. 43. 2  1. 54. 3  1. . . n  1nn  1  1n  2nn  1  1
1. 2. 3. . . n  2n  1nn  1n  2  1 2n  1n  2  1
  
3. 3. 4. 5. . . n. n  1n  2 3n  1n  2
2 n  1n  2  1
 . .
n  1n  2 3
9 On a:
n! n! n  1!
kC kn  k.  n  nC k1
n1 .
k!n  k! k  1!n  k! k  1!n  k!
n n n
Alors  kC kn  nC k1
n1  n. 2
n1
, car  C k1
n1  2
n1
.
k1 k1 k1
Exercice 1.32. Démontrons 2) et 8).
nn  12n  1
2 Désignons par Pn la proposition: 1 2  2 2 . . . n 2  . Pour n  1 :
6
11  11  2
on a: 1 2   1. Alors la proposition P1 est vraie.
6
Supposons que Pn est vraie et démontrons Pn  1. Nous avons :
nn  12n  1
1 2  2 2 . . . n 2  n  1 2   n  1 2 
6
n2n  1 n  1n  22n  3
 n  1  n  1 2n  7n  6 
2
 n  1 .
6 6 6
Donc la proposition Pn est vraie n  1.
7) Pour n  1 on trouve :1. 1!  1  1!  1  1  1. Supposons que Pn est vraie et
démontrons Pn  1. On a:
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30

n1 n

 k. k!  k. k!  n  1. n  1!  n  1!  1  n  1n  1! 


k1 k1

 n  1!1  n  1  1  n  2!  1,
donc pn  1 est vraie.

Exercice 1.33. Par récurrence. Désignons par Pn la proposition:


n

 kk  1. . . k  m  1  1 nn  1. . . n  m.


m1
k1
Pour n  1, on a:
1 . 1. 2. . . 1  m  11  m  1. 2. . . m  1. 2. . . m
1. 2. . . 1  m  1 
m1
Alors P1 est satisfaite. Supposons que Pn est vraie et démontrons que Pn  1 est vraie
aussi. On a
n1 n

 kk  1. . . k  m  1  kk  1. . . k  m  1  n  1n  2. . . n  m 


m1 m1

1 nn  1. . . n  m  n  1n  2. . . n  m 


m1
 n  1n  2. . . n  m n  1  1 n  1n  2. . . n  mn  m  1.
m1 m1
On a montré que Pn  1 est vraie. Alors Pn est vraie n  1.

Exercice 1.35. Soient x 1 , x 2 , . . . , x n des nombres réels de même signe supérieure à -1.
Démontrons l’inégalité 1  x 1 1  x 2 . . . 1  x n   1  x 1  x 2 . . . x n  par recurrence.
Pour n  1, on trouve 1  x 1  1  x 1 . Supposons  vraie pour n , démontrons la pour n  1.
On a, en utilisant la formule (*) et les facteurs sont  0, pour
n  1. 1  x 1 1  x 2 . . . 1  x n 1  x n1   1  x 1  x 2 . . . x n 1  x n1  
 1  x 1  x 2 . . . x n  x n1 1  x 1  x 2 . . . x n  
 1  x 1  x 2 . . . x n  x n1  x n1 x 1  x 2 . . . x n  
 1  x 1  x 2 . . . x n  x n1 , car le dernier facteur est  0.
Donc l’inégalité de Bernoulli est vraie n  N  . En posant x 1  x 2 . . .  x n  x  1, on
déduit que 1  x n  1  nx.

Exercice 1.36. Démontrons les inégalités 5) et 9).


5 Pour n  1, on a 1  1  3  2. Ce qui est vrai. Supposons l’inégalité vraie
2 3
pour n et démontrons la pour n  1. On a
1 3 . . . 2n  1 . 2n  1  1  1 . 2n  1 
2n  1

2 4 2n 2n  1 2n  1 2n  2 2n  2

1 2n  3 2n  1 1
  ,
2n  3 2n  2 2n  3
2n  3 2n  1
car  1 ( qui est facile à démontrer). Donc l’inégalité est vraie n  N  .
2n  2
9) Pour n  1, on a 1  1  1  13  1. Supposons l’inégalité vraie pour
11 12 13 12
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n et démontrons la pour n  1. On a,
2n11 2n3

 1
n  1  k
 1
n  1  k

k1 k1

1  1 . . .  1  1  1  1 .
n2 n3 3n  1 3n  2 3n  3 3n  4
En ajoutant et en retranchant 1 , on obtient
n1
2n11 2n

 1
n  1  k
 1
n  1  k
 1 
n1
1
3n  2
 1
3n  3
 1
3n  4

k1 k0

 1 1  1  1  1  1,
3n  2 3n  3 3n  4 n1
car on montre facilement que
1  1  1  1  2 0
3n  2 3n  3 3n  4 n1 33n  2n  13n  4
Exercice 1.39.1) Soit O  O  une réunion, finie ou infinie, d’ouverts et x 0  O. Il

existe alors  tel que x 0  O  . Comme O  est un ouvert, il contient un intervalle ouvert
contenant x 0 et I x 0  O   O. Donc la réunion O est un ouvert.
2) Elle découle du fait que l’intersection d’un nombre fini d’intervalles ouverts contenant x 0
est un intervalle ouvert contenant x 0 .
3) Elle découle de la relation C R   F   C R F  , et de la propriété 1).

n n
4) Elle découle de la relation C R  Fi  C R F i et de la propriété 2).
i1 i1

Exercice 1.40. 1) Exemple d’ouverts dont l’intersection infinie n’est pas un ouvert. Soient
les ouverts O n   1 1
n , n , n  1, 2, . . . , alors leur intersection n’est pas un ouvert. En effet,
on a
 

 O n   1 1
n, n  0,
n1 n1
qui est un ensemble fermé.
2) Exemple de fermés dont la réunion infinie n’est pas un fermé. Soient les fermés
Fn  1 n , 1 , n  1, 2, . . . , alors leur réunion n’est pas un fermé. En effet, on a


 F n  0, 1, qui n’est pas fermé. En effet, x 0, 1, n  N tel que 1
n  x, et alors
n1  

n , 1 0, 1  F n . Inversement, F n 0, 1  F n 0, 1.


x  1
n1 n1

Exercice 1.41. Démontrons 1) On a CF   , 01, 1  1 , 1 . . . 1,  qui est une
2 2 3
réunion d’intervalles ouverts, donc le complémentaire de F est, d’après l’exercice 1.40, 1),
ouvert. Et, donc, F  CCF est fermé.
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Exercice 1.43. Supposons que 0, 1 est dénombrable, donc il s’écrit sous la forme
x 1 , x 2 , x 3 , . . . , x n , . . . . Partageons le segment 0, 1 en trois parties égales par les points 1
3
et 2 . On obtient, alors trois segments 0, 1 , 1 , 2 , 2 , 1 dont, au moins l’un d’eux
3 3 3 3 3
ne contient pas x 1 . Désignons par I 1 ce segment et partageons le en trois parties égales, et,
comme précédemment, l’un d’eux ne contient pas x 2 . Soit I 2 ce segment. On répète la même
opération pour ce segment en le partageant en trois segments égaux dont l’un, qu’on désigne par
I 3 , ne contient pas x 3 . En poursuivant indéfiniment ce processus, on obtient une suite de
segments emboîtés I 1  I 2  I 3 . . .  I n . . . tels que la longueur de chaque segment |I n |
vérifie |I n |  1n , n  1, 2, 3, . . . et x n  I n  a n , b n , n  1, 2, 3, . . . D’après le théorème
3 
des segments emboîtés, il existe un seul point c  I n , c’est à dire que c  I n , n  1,
n1
donc c  x n , n  1. Comme c  0, 1, on conclut que 0, 1 n’est pas dénombrable.
Remarque. On peut démontrer cet exercice en utilisant les développements décimaux des
nombres réels. Supposons que 0, 1 est dénombrable. Il s’écrit donc sous la
forme 0, 1  x 1 , x 2 , . . . , x n , . . .  avec
x 1  0,  11  12 . . .  1n . . . ;
x 2  0,  21  22 . . .  2n . . . ;
...............
x 2  0,  n1  n2 . . .  nn . . . ; . . .
Cependant le nombre x  0,  1  2 . . .  n . . . avec n  N : 0   n  9 et  n   nn ,
appartient à 0, 1 mais x  x n , n  N.
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Chapitre II. SUITES NUMERIQUES.

Rappels de cours.

II.1. Limite d’une suite numérique. On dit que la suite numérique u 1 , u 2 , . . . , u n , . . . admet la
limite   R (ou converge vers ) si
  0, n   N, n : n  n   |u n  |  .
On note alors lim u n  .
n

II.2. Limite infinie.


L’écriture symbolique lim u n   signifie que
n
A  0, n A  N, n : n  n A  |u n |  A.
Plus particulièrement:
lim u n    A  0, n A  N, n : n  n A  u n  A;
n
lim u n    A  0, n A  N, n : n  n A  u n  A.
n

Définition 1. i) La suite u n  est dite infiniment grande si lim u n  .


n
ii) La suite u n  est dite infiniment petite si lim u n  0.
n

Définition 2. La suite u n  est dite divergente si elle n’admet pas de limite finie.

Terminologie: on dit qu’une propriété Pn, dépendant de n  N, est vraie pour n assez
grand ou à patir d’un certain rang s’il existe q  N tal que n  N : n  q  Pn est
vraie).

II.3. Critères d’existence de la limite.


Critère n 1: Toute suite croissante majorée (resp. décroissante minorée) admet une limite.
Critère n 2: Critère de Cauchy. Pour qu’une suite numérique soit convergente, il faut et il
suffit qu’elle vérifie le critère de Cauchy suivant:
  0, n   N, p, q  N : p  n  , q  n   |u p  u q |  .
ou bien
  0, n   N, n : n  n  , p  1  |u np  u n |  .

Critère 3: (théorème des trois suites). Soient x n , y n  et z n  trois suites vérifiant:


i) y n  x n  z n , à partir d’un certain rang,
ii) lim y n  lim z n  ,
n n
alors lim x n  
n

Critère n 4: (de comparaison). Soient x n  et y n  deux suites vérifiant:


i) y n  x n , à partir d’un certain rang,
ii) lim y n   resp. lim x n  .
n n
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Alors lim x n  , resp. lim y n  .


n n

II.4. Inégalités et opérations sur les limites. Si les suites x n  et y n  convergent, alors on a
i) x n  y n n  n 0   lim x n  lim y n ;
n n
ii) lim x n  y n   lim x n  lim y n ;
n n n
iii) lim x n y n   lim x n . lim y n ; lim x n    lim x n   R;
n n n n n
lim x n
iv) lim xy nn  n si lim y  0;
n lim y n n n
n
v) lim |x n |  lim x n ;
n n

II.5. Limites remarquables. Les relations suivantes sont vraies:


n
i) la limite lim 1  1n    existe, notée   e où la limite e est appelée
n
nombre de Néper avec 2  e  3.
ii) suite géométrique
 0 si |q|  1,
  si |q|  1
lim q n
n  1 si q  1,
n’existe pas si q  1.

Les théorèmes suivants sont vrais:


Théorème 1. Si u n  0 n  1 et lim u n    0, alors   R, on a
n

lim u n  lim u n  .
n n
En particulier: m  N, on a
lim m un  m lim u n  m

n n

avec u n  0 si m est pair et u n quelconque si m est impair. (voir exercice 2.5).


Théorème 2. Si a  0, a  1, u n  0 n  1 et   0, alors on a
lim log a u n   log a lim u n  log a .
n n
Théorème 3. Si a  0 et lim u n  , alors
n
lim u n
lim a u n  a n  a.
n
Remarque. On admettra les formules suivantes souvent utilisées dans le calcul des limites de
suites:
i) lim x n  a  1, lim y n  b  lim x ynn  a b ;
n n n
lim y n x n 1
ii) lim x n  1, lim y n  ,  lim x ynn  e n .
n n n

II.6. Suites adjacentes. On dit que deux suites u n  et v n  sont adjacentes si l’une est
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croissante, l’autre décroissante et lim u n  v n   0.


n
Proposition. Deux suites adjacentes sont convergentes et ont même limite.

II.7. Suites extraites. Soit u n  une suite numérique. La suite u n k  est une sous-suite ou
suite extraite de u n  si la suite des indices n k  est strictement croissante et u n k  u n  , c’est à
dire que n 1  n 2 . . .  n k . . . et u n k  u n , n  1 . On note u n k   u n .
Les théorèmes suivants sont vrais:

Théorème 1. Si u n  est convergente vers   R, alors toute sous-suite de u n  converge


aussi vers .

Théorème 2. Si les deux sous-suites u 2n  et u 2n1  de la suite u n  converge vers la même


limite , alors u n  converge aussi vers .
Voir exercices: 2.3 et 2.25. i), a).

II.8. Suites récurrentes. Soit f : D  R  D. On dit que la suite u n  est une suite
récurrente définie par f si u 1 est donné et u n1  fu n , n  1.
Propriétés.
i) Si f est croissante, alors:
a u n  est croissante si fu 1   u 1  0,
b u n  est décroissante si fu 1   u 1  0.
ii) Si f est décroissante, alors la quantité u n1  u n est alternativement positive et négative.

Théorème. Soit une suite récurrente u n  définie par f : D  D.


Si lim u n    R et si f est continue, alors la limite  vérifie l’équation
n
f  .

II.9. Limite inférieure et limite supérieure d’une suite. Soit u n  une suite numérique. On
dit que le nombre a  R est une valeur d’adhérence de u n  s’il existe une sous-suite
u n k   u n  convergente vers a.
L’ensemble des valeurs d’adhérence de la suite u n  est noté Adu n   R.
Définition. On appelle limite supérieure (resp. inférieure) de la suite u n  la borne supérieure
( resp. la borne inférieure) de Adu n  qu’on note limu n (resp. limu n .
En fait, on a limu n  max Adu n   R et limu n  min Adu n   R.
Exemple. Soit la suite u n  définie par
1 si n  3k,
3
un  1  1 si n  3k  1,
k
2 si n  3k  2.
La suite u n  contient trois sous-suites convergentes, à savoir u 3k , u 3k1  et u 3k2  qui
convergent respectivement vers 1 , 1 et 2. Donc les nombres 1 , 1 et 2 sont des valeurs
3 3
d’adhérences de la suite u n  qui est divergente.
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Enoncés des exercices du chapitre II.


Partie corrigée.

Exercice 2.1. En appliquant la définition de la limite d’une suite, démontrer que chacune des
suites u n  suivantes converge vers la limite  indiquée:
i)
1 n1
1 u n  1 n ,   0; 2 u n   1 n ,   0; 3 u n  n ,   0;
2  1 n
1  1 n
4 u n  n ,   0; 5 u n  n , 0
(expliquer sur un dessin le sens de la convergence de chacune de ces cinq suites);
ii)
6 u n  4n  1 ,   2 ; 7) u n  5n 2  1 ,   5
2
2n  1 7n  1 7
2

8 u n  n 2  n  2 ,   1 ;
2 n 1
9 u n  n ,   1;
2n  3n  1 2 n
10 u n  n  2  n  1 ,   0; 11) u n  q n |q|  1 ,   1 ;
1q
k0
12) u n  loglog n,   ; 13) u n 0, 11. . . 1,   ;1
9
n fois 1
cos n  3n  7
3
14) u n  ,   0; 15) u n  n!n ,   0;
n 5
2 n
16) u n  n a a  1,   1; 17) u n  2 n ,   .

Exercice 2.2. i) Soit la suite u n  donnée par la formule générale


2 n  1 n
un  , n  N.
2n
Montrer que lim u n  1. Pour quelles valeurs de n, l’écart entre u n et sa limite est-il en
n
valeur absolue inférieur à    0 et inférieur à 10 4 .
n2  a2
ii) Soit la suite u n  donnée par la formule générale u n  n , n  N.
Montrer que lim u n  1. Pour quelle valeur de n, l’écart entre u n et sa limite est-il en
n
valeur absolue inférieur à    0.

Exercice 2.3. Montrer que si les suites v n  et w n  convergent vers la même limite , alors la
suite alternée v 1 , w 1 , v 2 , w 2 , . . . , v n , w n , . . . converge aussi vers .

Exercice 2.4. Soit une suite numérique u n . Montrer que


n
i) lim u n    lim n  u k  .
1
n n
k1
ii) En déduire que si v n  est une suite numérique telle lim v n1  v n   , alors
n
lim vnn  .
n
iii) La réciproque de la question i) est-elle vraie?

Exercice 2.5. Soit une suite u n  telle que : u n  0, n  1 et lim u n  . Démontrer que
n
lim p un  p
 p  N.
n
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Exercice 2.6. En utilisant le théorème des trois suites, calculer lim u n si:
n
ncos n  sin n
1) u n  ; 2 u n  n n1  n ;
n  1 2
n
3) u n  n  1 k  n k 0  k  1; 4) u n  2 n ;
n k
n k1n

5 u n  n ; 6) u n  1 ;
n3  k k  n2
k1 n k1

7) u n  12  Ekx; 8) u n  n 3n  2 ;
n
k1
9 u n  nn a  1; 10 u n  n 2n  3 ;
a
11) u n  an a  0.
1  a1  a 2 . . . 1  a n 

Exercice 2.7. Démontrer les égalités suivantes:


k
1 lim nn  0, (généralisation: lim n n  0 a  1, k  N;
n 2 n a
n n
2 lim 2  0, généralisation: lim a  0 a  R;
n n! n n!
3 lim nq n  0 |q|  1;
n
4 lim a  1 a  0, (généralisation: lim n a p
n  1, p  N;
n n
log a n log a n
5 lim
n
n  0 a  1 (généralisation n lim
n
 0,   0;
6 lim n n p  1  p  N;
n n
7 lim 1  0 indication: montrer que n!  n ;
n n n! 3
8) lim n!n  0.
n n
Commenter ces résultats.

Exercice 2.8. Soit a 1 , a 2 , . . . , a m des nombres réels strictement positifs et A  max a i .


i1...m
Montrer que lim n a n1  a n2 . . . a nm  A.
n

Exercice 2.9. Calculer lim u n où:


n
n  5 3  nn  7 2
2 u n  n  1  3n  1 ;
2 2
1) u n  ;
n 2 2n  1 6n  1
n  1 4  n  1 4
3) u n  ;
n 2  1 2  n 2  1 2
n  1 m  n  2 m . . . n  k m
4 u n   kn k, m  N;
n m1
5) u n  1  2 . . . n ; 6) u n  n 2  2n  5  n;
n2
2n 2  n  1
7) u n  n 2  n  n; 8 u n  ;
3n  1n  n  4
9) u n  3
n 3  2n 2  n; 10 u n  n 3 1  2 n 1 ;
2
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n2  1  n 3
11) u n  ; 12 u n  n 1  33  1 ;
3
n n n
3 2 3 n
3
n2  n n  n  2n
2 3 5
13) u n  ; 14 u n  ;
n2 n2  n5  1
n
15) u n  3 n1  3n; 16) u n  1 ;
kk  1
k1 n
17) u n  1  1 . . .  1 ; 18) u n  1 ;
1. 3 3. 5 2n  12n  1 kk  1k  2
nk1
19) u n  1  2 . . . n 2 ; 20) u n  2k  1  2n  1 ;
2 2

n 3 n1 2
k1
21) u n  n 3/2 n3  1  n3  1 ; 22 u n  2n  cos n ;
5n  1 3n  1
1 n  1
23) u n  1  2  3 . . . n  n ; 24) u n  n ;
n2 2 1  1 n
n2
1 n
25) u n  1  1  12 . . .  n ; 26) u n  n  3n . . .  2n n 1 ;
1
3 3 3 2 2 2
27) u n  n  n  n . . . 1 n1 n
1 2 3 28) u n  1  2  3  4  5 . . . 2n ;
n ;
n 2  1  4n 2  1
2 2 2n  1 2
29) u n  1 3  3 3 . . .  ;
n n 2 n3
30) u n  1  a  a 2 . . . a n |a|  1, |b|  1;
n

1  b  b . . . b
a  1 n  1 2n  1 n
31) u n  a  1; 32) u n  ;
a  1  1
n
3n  n
1 n 6 n  5 n1
33) u n  2 n  3 n ;
n2 n3
34) u n  n ;
2 3 5  1 n1 6 n1
2 n  3 n
35) u n  n  n1
3
3n ; 36) u n  ;
n3 2 n1  3 n1
1
2 n
37) u n  1  1 ;
2 n
38) u n  ;
2 nn  1 n  2!
5  n  1!
40) u n  4 4 n 2 2 1 ;
n 2 n
39) u n  n ;
3  n  2! n  n!
3 n n
2

41) u n  1 ; 42) u n  ;
0, 3 n . n! n 3 !
n
2 2  n  1!
u n  n3  1 ;
n
43) u n  ; 44)
n3  n!
n n!  1
45) u n  n 10 n
 n! ; 46) u n  0, 233. . . 3;
2  n  1!
n fois 3
n  2!  n  1! n  1! 2
47) u n  , 48) u n  ;
n  3! 2n  1!
3

49) u n  2 4 2 8 2 . . . 2n 2 ;
50) u n  n  n  an  b a, b  0;
51) u n  n 4  2n  1  n 2 2n  1.

Exercice 2.10. Parmi les suites suivantes, montrer celles qui sont bornées
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2  1 n
1 u n  n 1 ;  1
n
2 u n  n;
2 3
3) u n  n  1 2 n
n cos 4 ; 4) u n  100  n ;
n2  1
n
n  1 n
5) u n  1 ; 6) u n  ;
k! 3n  1
k0
7) u n  n cos n ; 8) u n  n  1 n ;
n
9) u n  1 ; 10 u n  nn |q|  1;
kk  1 q
k0
1 n n  25
11) u n  ; 12) u n  n2  1  n ;
n2  4
n
13) u n  252  n ; 14 u n 
3
1 .
n  10 kn
k1

Exercice 2.11.
i) Soit une suite u n  et un réel k  1. On suppose qu’il existe n 0  N
tel que u n1  ku n , n  n 0 . Montrer que lim u n  .
n
ii) Soit u n  une suite de réels strictement positifs telle que
lim uun1n
    1. Montrer que lim u n  .
n n

3 n  3 n
Exercice 2.12. Considérons les suites u n  et
3n
3  3
n n
vn  , n  1. Montrer que la suite u n  ne possède pas de limite tandis que la
5n
suite v n  converge et préciser sa limite.

n2
Exercice 2.13. Etudier la nature de la suite définie par u n  n .
k1 n  2k
2

Exercice 2.14 . Etudier la monotonie des suites suivantes et en déduire eventuellement leur
nature:
2 u n  n 4 1 ;
3
1) u n  1 n  1n; n
n n
3) u n  1 ; 4) u n  1 ;
nk kn
k1 k1
12  22  . . .  n2 n
1 , p  2, 3, . . . ;
5) u n  ; 6) u n  
n2 kp
k1
n n2
7) u n  1 ; 8) u n  1 ;
k1
k  n2 k1
n  2k
2
n n
9) u n  1; 10) u n  1 ;
k k!
k1 k1
n! 1. 3. 5. . . 2n  1
11) u n  ; 12) u n  .
1. 3. 5. . . 2n  1 2. 4. 6. . . 2n
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n  1!
13 u n  ; 14) u n  1 n  n;
1  1 1  2 . . . 1  n 
15) u n  10 n ; 16) u n  n 2  kn en fonction de k.
2n  1!

Exercice 2.15. Soient les suites:


n
un  1  1 et v n  1  1 n1 , n  1, 2, . . . .
n n
i Démontrer que la suite u n  est strictement croissante , majorée et que
la suite y n  est décroissante, minorée.
ii En déduire que lim u n  lim v n .
n n
Cette limite est désignée par e , appelée nombre de Néper, c.à.d. que:
n
lim 1  1 n  e.
n

Exercice 2.16. Démontrer les inégalités suivantes:


1 n n  n!  e n n ; 2) 1  1 n  e  1 1 n1
;
e 2 n n
3 en déduire que 1  log 1  1  1  n  N  ;
n1 n n
n
Exercice 2.17. Sachant que lim 1  1 n  e,
n
i) montrer que lim 1  1  1 . . .  1  e.
n 1! 2! n!
ii) En déduire la formule:e  2  1  1 . . .  1   n avec 0   n  1 et que le
2! 3! n! n!. n
nombre e est irrationnel.
iii) Calculer le nombre e à 10 5 prés.
n
Exercice 2.18 Généralisation de la formule lim 1 1 n  e.
n
Soient u n  et v n  deux suites arbitraires telles que lim u n  ,
n
lim v n   et u n , v n n’appartiennent pas à l’intervalle 1, 0.
n
Montrer alors que
un vn
lim 1  u1n  lim 1  v1n  e.
n n

Remarque. On supposera dans la suite que la proposition suivante est vraie: si lim x n  
xnyn n
et lim y n    R, alors lim 1  x1n  e.
n n

Exercice 2.19. Calculer lim u n si:


n n
n
1) u n  1  1 ; 2) u n  1  nk k  N  ;
nk
3) u n  1  1
2n
; 4) u n  n  1 n2 ;
n n3
2n n2
5) u n  2 n
 1 ; 6) u n  2 n
 3 ;
2n 2
2n  1 n
n
7) u n  n 2  1
2
; 8) u n  1  1 ;
n 2 nn  1
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42
n n
9) u n  n2  n ; 10) u n  n2  n  1 .
n  2n  2
2
n2  n  1

Exercice 2.20. En appliquant le critère de Cauchy étudier la nature des suites suivantes
définies par:
n
1) u n  coska a  R,   2; (indication: 1  1  1 ;
k n2 n1 n
k1
n
2) u n  a k  k ||  1, |a k |  M k  N;
k1
n n
3) u n  1 ; 4) u n  1   2,   N; 5) u n  cos 1
n;
k! k
k1
n nk1 n
6) u n  1 ; 7) u n  1 ; 8) u n  1 ;
k k log k
k1 k1 k2
9) u n  1  1 1  1 . . . 1  1n .
2 4 2

Exercice 2.21. Soit la suite x n  vérifiant la condition:


|x n1  x n |  a n 0  a  1 .
Montrer que x n  est une suite de Cauchy.

Exercice 2.22.
i) a) Soit u n  une suite telle que les deux sous-suites u 2n  et u 2n1  soient
convergentes vers la même limite . Montrer que la suite u n  converge aussi vers .
b) Soit u n  une suite telle que les trois sous-suites (u 2n1 , u 2n  et u 3n  soient
convergentes. Montrer que: lim u 2n  lim u 2n1 . Conclure.
n n
ii) a) On considère la suite u n  définie par:
u n  1  1  1  . . .  1 n 1 , n  1.
2! 4! 2n!
Montrer que les deux sous-suites u 2n1  et u 2n  sont adjacentes . Conclure.
b) On considère la suite u n  définie par:
u 1  2, u n1  2  u n  n  1.
1) Etudier la monotonie de u n , n  2.
2) Etudier ensuite les deux sous-suites u 2n1  et u 2n . Conclure.

Exercice 2.23.
n
a) Soient les suites u n  et v n  définies par: u n  1 et v n  u n  1 .
k! n. n!
k1
i) Montrer que u n  et v n  sont adjacentes.
ii) En déduire que n  N  , on a u n  e  v n .
iii) En prenant n  5 trouver une valeur approché de e, puis évaluer l’erreur commise.
b) Montrer que les suites u n  et v n  sont adjacentes si:
n
1) u n  2 1 2 et v n  u n  1 2 , n  2;
k k  1 3n
k1
n
2) u n  1p et vn  un  1 , p  2, n  2.
k n p1
k1
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43

Exercice 2.24. Trouver le terme général de chacune des suites suivantes:


1 x n  nx n1 et x 1  1;
2 x n est définie comme suit : x 2n  nn  1x 2n1 , x 2n1  1n x 2n et x 1  x 2  1.
2

Exercice 2.25. Soit la suite u n  définie par:


1 n1
u n  1  1  1  1 . . .   n , n  1.
2 3 4
i Montrer que les suites u 2k  et u 2k1  sont adjacentes.
ii En déduire la nature de u n .

u 1  a,
Exercice 2.26. Soit la suite u n  définie par
u n1  6  u n , n  1.
i) Montrer que la suite u n  est strictement croissante dans le cas a  0 et strictement
décroissante dans le cas a  4.
ii) En déduire sa nature pour a  0 et si elle converge, alors calculer sa limite.

u 1  0,
Exercice 2.27. Soit la suite u n  définie par
u n1  u n  u1n , n  1.
Montrer que lim u n  . (Raisonner par l’absurde).
n

u 1  1,
Exercice 2.28. Etudier la nature de la suite définie par
u n1  1  u1n , n  1.
et calculer sa limite si elle existe. (Utiliser l’exercice 2.25 i a)).

u 1  a, a  1,
Exercice 2.29. Soit la suite récurrente
u n1  u 2n  1n , n  1.
2
i) Montrer que n  1, u n  1.
ii) Montrer que u n  est convergente.
n
iii) Calculer de deux manières différentes  u 2k1  u 2k .
k1
iv)En déduire que u n  converge et calculer sa limite.
v) Soit E  u n , n  1 . Déterminer sup E et inf E.

Exercice 2.30. ( autre formulation de l’exercice 2.29). Soit la suite récurrente


u 1  a, a  1,
u n1  u 2n  1n , n  1.
2
i) Montrer que n  1, u n1  u n  1 . Déduire que u n  est convergente (utiliser le
2 n1
critère de Cauchy).
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44

ii) Etudier la suite u 2n . En déduire la limite de u n .

Exercice 2.31.. On considère une suite u n  de nombres réels telle que


|u n1  u n |  k|u n  u n1 |, n  n 0 n  N  , 0  k  1.
i) Monter que n  1, |u n1  u n |  k n |u 2  u 1 |.
ii) Montrer que pour tous entiers p, q vérifiant 0  q  p, on a
q
|u p  u q |  k |u 2  u 1 |.
1k
iii) En déduire la nature de u n .
iv) Démontrer d’une autre manière que la suite u n  est convergente ( utiliser le critère de
Cauchy).
v) Application: quelle est la nature de la suite u n  définie par
u 1  b  R,
u n1  a sin u n  b, n  1 a, b  R, 0  a  1.
(Ind. On admettra que |sin x|  |x|, x  R.

Exercice 2.32. Soit la suite récurrente


u1  a , a  0,
u 2n  3a
u n1  u n , n  1.
3u 2n  a
i) Montrer que n  2, u n  a .
ii) Montrer que u n  converge et calculer sa limite.

u1  1 ,
Exercice 2.33. Soit la suite récurrente définie par 2
u n1  u 2n  3 , n  1.
16
i) Montrer que n  1, 1  u n  3 .
4 4
ii) Etudier la nature de la suite u n  et calculer sa limite si elle est convergente.
iii) Soit E  u n , n  1 . Déterminer sup E et inf E.

0  u 1  1,
Exercice 2.34. Soit la suite numérique définie par
u n1  1  u n , n  1.
2  un
i) Montrer que n  1, 0  u n  1.
ii) Montrer que u n  est monotone en précisant les valeurs de u 1 pour lesquelles u n  est
croissante, respectivement décroissante.
iii) Montrer que la suite u n  est convergente. Sa limite dépend-elle de u 1 ?

u 1  0,
Exercice 2.35. Soient u n  la suite définie par
u n1  1 u n  1, n  1.
2
et v n  la suite définie par: v n  u n  a, n  1, a  R.
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i) Déterminer a pour que la suite v n  soit une suite géométrique de raison 1 .


2
ii) Calculer la limite de u n , ainsi que celle de v n .

Exercice 2.36.
u 1  ,
1) Soit la suite numérique définie par
u n1  2  u n , n  1.
Etudier la nature de la suite u n  dans les cas suivants:
i)   1, ii   2, iii   3 et calculer sa limite si elle existe. Tracer son graphe.
u 1  ,
2) Mêmes questions si u n  est définie par
u n1  4 u n  u 2n , n  1,
3
dans les cas: i)   ,1 ii   1 , iii   . 7
6 2 6
Tracer leurs graphes.

u 1  0,
Exercice 2.37. Soit la suite numérique définie par 1 , n  1.
u n1 
1  un
i) Montrer que n  1, u n  0.
ii) Trouver la limite éventuelle de u n  qu’on désignera par .
iii) Montrer que n  1, |u n1  |  1 |u n  |.
2
iv) En déduire que u n  converge vers .

u 1  R,
Exercice 2.38. Soit la suite numérique définie par u 2n
u n1  8 , n  1.
2
i) En posant v n  u 2n  16, n  1, montrer que la suite v n  est une suite géométrique dont
on déterminera la raison.
ii) En déduire la nature de u n .

Exercice 2.39. Soit a  0. On construit la suite suivante:

u1  a , u2  a  a , u3  a  a  a , . . . , un  a  a  . . .  a , . . .

n fois

i Ecrire la formule récurrente de u n1 en fonction de u n, n  1.


ii Calculer lim u n .
n

Exercice 2.40. Soit a  0. On définit la suite u n  par:


u 1  0 et u n1  1 u n  uan , n  1.
2
i Montrer que cette suite est minorée par a et est décroissante.
ii En déduire la limite de cette suite.
iii Quel est le sens à donner à cette limite?
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u1  1
Exercice 2.41 Soit la suite récurrente
u n1  u n  3 , n  1.
2 2u n
i) Montrer que n  2, u n  3 . ii) Etudier la monotonie de la suite u n .
iii) En déduire que u n  converge et calculer sa limite.
iv) Soit E  u n , n  1 . Déterminer sup E et inf E.

u 1  0,
Exercice 2.42. Soit la suite récurrente
u n1  7u n  4 , n  1.
3u n  3
i) Montrer que n  1, 0  u n  2 et que u n  est monotone.
ii) En déduire que u n  converge. Calculer sa limite.

Exercice 2.43. Etudier les suites suivantes définies par:


1 u 1  2 , u n  2  u n , n  1 ; 2) u 1  13, u n1  12  u n ;
3
3) u 1  1, u n1  2  u n ;
2
4) u 1  , u n1  4  u3n ;
7
6
5 u 1  1, u n1  log1  u n ; 6 0  u 1  1, u n1  u n 2  u n ;
7 u 1  1, u n1  1 ; 8) u 1  3, u n1  1  u6n ;
3  un
9) u 1  8 , u n1  u1n  3 .
17 2

Exercice 2.44. A l’aide des suites récurrentes, calculer la limite suivante:


n
lim a  a  1 .
n n!

Exercice 2.45. Soit la suite v n  définie à l’aide de la suite u n  par:


v 1  u 1 , v n1  u n1  u n , n  2,
avec ||  1. Calculer lim u n si lim v n  b.
n n

Exercice 2.46. Calculer la limite de la suite u n  définie par les formules:


u 1  a, u 2  b,
u n  u n2  u n1 , n  3.
2

Exercice 2.47. Soient les suites récurrentes définies par


u 1  a  R, v 1  b  R,
,
u n1  u n v n , n  1. v n1  1 u n  v n , n  1.
2
Montrer que
i) n  1, u n  et v n  sont à termes positifs; ii) n  1, u n  v n ;
n
iii) u n  et v n  sont monotones; iv) v n  u n   1 v 1  u 1 .
2
v) Conclure.
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Exercice 2.48. Soient a, b, u 1 , u 2  R avec 0  a  b. Pour tout n  N  , on définit


u n1  au n  bv n , v n1  av n  bu n , n  1.
ab ab
i) Montrer que n  1, u n  v n .
ii) Etudier la monotonie des suites u n  et v n .
iii) Exprimer v n  u n en fonction de v 1  u 1 . Déduire que u n  et v n  sont adjacentes.
iv) Exprimer v n  u n en fonction de v 1  u 1 . Déterminer la limite de chacune des suites u n 
et v n .

Exercice 2.49. Soit u n  une suite monotone. Montrer que si u n  admet une sous-suite
convergente vers , alors lim u n  .
n

Exercice 2.50. Soit u n  une suite telle que u n  0 et lim uun1


n
 .
n
i) Montrer que si: 1) ||  1, alors lim u n  0; 2) ||  1, alors u n  est divergente.
n
ii) Montrer que si u n  0, n  1, alors lim n u n  .
n
iii) En déduire les limites des suites suivantes définies par:
1) u n  n ; 2 u n  1
n n n  1n  2. . . 2n  1 ;
n n!

n! 2
3 u n  n .
2n  1!

Exercice 2.51.
i) Soit la suite u n  vérifiant la relation:
0  u mn  u m  u n , m, n  1, 2, . . . .
u n
Montrer que lim n existe.
n
ii). Montrer que si lim u n  a, lim v n  b, alors lim maxu n , v n   maxa, b.
n n n

Exercice 2.52. Etudier la nature de la suite suivante et calculer sa limite


u n  1  1 . . .  n  1 .
n1 n2 n

Exercice 2.53. Trouver inf u n , sup u n , limu n et lim u n si:


n n
1 n 1  1 n
1) u n  1  1 n; 2 u n  n  ;
2
3) u n  1 n1 2  3 4) u n  1  n n
n ; n1
cos
2
;
1 n
5) u n  n ; 6) u n  1 n;
n

7) u n  1  n sin n ; 8) u n  n2  1 n ;


2
9) u n  1 ; 10) u n  n  1 cos 2n ;
n  10, 2 n1 3
1  1 n n nn1
11) u n  n ; 12) u n  1  21 n1  31 2 .

Exercice 2.54. Calculer limu n et lim u n si:


n n
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1) u n  n 2 cos 2n ; 2) u n  n sin 2 n ; 3) u n  1 n


1  n 2 n n3 n1 4 n  sin 3 ;
1  1 2  1 n
4) u n  ; 5) u n  1  1 n  1  sin 4
n n
2n  3
(indication: étudier les sous suites u 8nj , j  0, 1, 2, . . . , 7.

Exercice 2.55. Calculer les valeurs d’adhérence des suites suivantes:


1) 1 , 1 , 1 , 3 , 1 , 7 , . . . ;
2 2 4 4 8 8
2) 1, 1 , 1  1 , 1 , 1  1 , 1  1 , 1 , 1  1 , 1  1 , 1  1 , 1 , . . .
2 2 3 3 2 3 4 4 2 4 3 4 5
3) u n  3 1  1 n  1 n
2; 4) u n  1 a  b  1 n a  b.
2

Exerice 2.56. Démontrer que les suites u n  et v n   u n n n  admettent les mêmes valeurs
d’adhérence.

Exercice 2.57. Démontrer que si u n  0, n  1 et


si lim sup u n . lim sup u1n  1, alors la suite u n  converge.

Exercice 2.58. Indiquer, en justifiant vos réponses, si les affirmations suivantes sont vraies
ou fausses:
1) u n  n bornée u n  n converge;
2) u n  n converge u n  n bornée;
3) n u n  0 et u n  n décroissante  lim u n  0;
n
4) n u n  0 et lim u n  0  u n  n décroissante;
n
5) n u n  0 et u n  n strictement croissante  lim u n  ;
n
6) u n  n non majorée lim u n  ;
n
7) n u 2n  0 et u 2n1  0  u n  n diverge;
8) u n  n converge vers     sup u n , n  1 ;
9) u n  n converge vers   u n  , à partir d’un certain rang;
10) lim u n   et u n  n décroissante  n u n  ;
n
11) lim u n   et u n  n croissante  n u n  ;
n
12) lim u n1  u n   0  u n  n est de Cauchy;
n
13) u 2n  et (u 2n1  sont adjacentes u n  n converge;
14) u n  et v n  divergent u n  v n  n diverge;
15) u n  et v n  majorées u n  v n  n majorée;
16) u n  et v n  majorées u n . v n  n majorée;
17) u n  et v n  croissantes u n . v n  n croissantes;
18) u n  converge et v n  diverge u n  v n  converge;
19) u n ) converge et v n ) diverge u n . v n  diverge;
20) u n ) et v n ) divergent u n . v n  diverge;
21) u n ) et v n ) divergent u n  v n  diverge;
22) Si lim u n  0 et v n  une suite arbitraire, alors lim u n . v n  0.
n n
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49

Réponses aux exercices du chapitre II.

Exercice 2.1. 1) E 1  1; 2 E 1  1; 3) E 1  1;
4 E 3  1; 5 E 2  1; 6) E 1 3  1  1, ;
2
7) E 1 12  7  1; 8) E 7   1; 9) E 1   1;
7  4 2
1 log|1  q|
 1  1; 12) A  0, Ee e   1;
A
10) E  1  1; 11) E
2 log|q|
13) E log 10 1  1; 14) E 1  1; 15) E 1  1 ;
9
log a log A 2
16) E  1; 17) A  0, E  1.
log1   log 2
Exercice 2.2. i) si   10 4 , n   Elog 2 10 4   1  14; ii) n   E a   1.
2
Exercice 2.4. iii) Non, car la suite u n   1 n  n’est pas convergente, alors que
n
1 1  1  0.
n
xn  1
n  1 k  n 2 n
k1

Exercice 2.6. 1)   0; 2)   1 ; 3)   0; 4)   1; 5)   0;
2
6)   1; 7)   x ; 8)   1; 9)   0; 10)   1; 11   0.
2
kk  1
Exercice 2.9. 1)   1; 2)    1 ; 3)   ; 4)   m ;
6 2
5)   1 ; 6)   1; 7)   1 ; 8)   2 ; 9)   2 ; 10)   1 ;
2 2 3 3 3
11)   1; 12)   1 ; 13)   0; 14)   0; 15)   0;
3
16)   1; 17)   1 ; 18)   1 ; 19)   1 ; 20)    3 ;
2 4 3 2
21)   1; 22)   2 ; 23)    1 ; 24)   1; 25)   3 ;
5 2 4
26)   3; 27)   1 ; 28)    1 ; 29)   4 ; 30)   1  b ;
2 3 3 1a
31)   1 si |a  1|  1,   0 si a  0,   1 si |a  1|  1;
32)   2 ; 33)   27; 34)   1 ; 35   1 ; 36   1 ; 37)   0; 38)   0;
3 6 3 3
39)   0; 40)   0; 41)   0; 42)   0; 43)   1;
44)   0; 45)   0; 46)   7 ; 47)   0; 48)   ;
30
Exercice 2.10.
1) non bornée ; 2) bornée ; 3) bornée; 4) non bornée ; 5) bornée ; 6) bornée ;
7) non bornée; 8) non bornée; 9) bornée ; 10) non bornée; 11) bornée ;
12) non bornée; 13) non bornée; 14) bornée.
Exercice 2.12. lim v n  0. Exercice 2.13. Diverge:   .
n
Exercice 2.14. 1) non monotone (div.); 2) décroissante (conv.);
3) strictement croissante (conv.); 4) croissante (convergente);
5) croissante (div.); 6) strictement croissante (conv); 7) croissante ( conv.);
8) croissante ( conv.); 9) croissante (div.); 10) croissante (conv.); 11) décroissante ( conv.);
12) décroissante (convergente); 13) décroissante (convergente);
14) non monotone; 15) décroissante (conv.);
16) croissante pour n  E k  1  (conv.).
2
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50

Exercice 2.17. ii) e  2, 71828.


Exercice 2.19. 1)   e; 2)   e k ; 3   e 2 ; 4   e 4 ;
5   e; 6)   1; 7)   e ; 3
8   1; 9   e 1 ; 10   e 2 .
Exercice 2.20. 1) converge; 2) converge; 3) converge; 4) converge;
5) converge; 6) diverge; 7) diverge; 8) diverge; 9) converge;
Exercice 2.23. a) iii) e  2, 71828.
n!n  1! n!n  1!
Exercice 2.24. 1) x n  n! 2 x 2n  nn1
, x 2n1  nn1
.
2 2 2 2
Exercice2.25.ii) u n converge. Exercice 2.26. ii)   3.
1 5
Exercice 2.28.   . Exercice 2.29. iv)   a 2  1 ,
2
v sup E  a 2  1 , inf E  a.
Exercice 2.31. iii) converge. Exercice 2.32. ii)   a .
Exercice 2.33. ii)   . iii) sup E n  max E n  u 1  1 et inf E n  1 .
1
4 2 4
Exercice 2.34. iii) non. Exercice 2.35. i) a  1; ii lim u n  2, lim v n  4.
Exercice 2.36. 1) i)   1    2, ii)   2    2 ,
iii)   3    2. 2) i-iii)   1 .
3
5 1
Exercice 2.37. ii)   . Exercice 2.38. ii)   4.
2
Exercice 2.39. ii)   1 1  1  4a . Exercice 2.40. ii)   a .
2
Exercice 2.41. iii)   3 . iv) sup E  max E  2, inf E  min E  1.
Exercice 2.42. ii)   2.
Exercice 2.43 1   2; 2   4; 3 div. ; 4 conv; 5   0; 6   1;
7 div. ; 8 conv; 9 conv.

Exercice 2.44.   0. Exercice 2.45. .
1
Exercice 2.46.   a  2b . Exercice 2.47. v) lim u n lim v n .
3 n n
Exercice 2.50. ii) Applications. 1.   e 2.   4e ; 3   1 .
4
Exercice 2.52.   log 2.
Exercice 2.53. 1) 0; 1; 1; 1; 2) 1; 1, 5; 0; 1; 3) 3, 5; 5;  2; 2; 4) 0; 2; 0; 2;
5) 0; ; 0; ; 6) ;  ;  ;  ; 7) ;  ;  ;  ;
8) ;  1;  ;  ; 9) 5; 1, 25; 0; 0; 10) 0, 5; 1;  0, 5; 1
11)  2 ; 1, 5 ;  1; 1; 12) 4; 6;  4; 6.
3
3 3
Exercice 2.54. 1) 0, 5; 1; 2) 0; 1 3)  ; ; 4) 0; 2 ;
2 2
2
5) e  ; e  1.
2
Exercice 2.55. 1) Adu n   0, 1; 2) Adu n   0, 1, 1 , 1 , . . . ;
2 3
3) Adu n   1, 5; 4) Adu n   a, b. 
Exercice 2.58. 1) Fausse; 2) vraie, 3) Fausse, 4) Fausse, 5) Fausse, 6) Fausse,
7) Fausse, 8) Fausse, 9) Fausse, 10) Vraie, 11) Vraie, 12) Fausse, 13) Vraie,
14) Fausse, 15) Vraie, 16) Vraie, 17) Fause
18) Fausse; 19) Fausse, 20) Fausse; 21) Fausse; 22) Fausse.
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51

Corrigés détaillés de certains exercices du chapitre II.

Exercice 2.1. Soit   0 donné. Cherchons un rang n   N correspondant à  vérifiant la


relation n  n   |u n  |  . Pour cela, on cherche les n  N vérifiant l’inéquation
|u n  |   pour u n ,  et  donnés. Appliquons cette méthode pour les cas suivants. Remarquons
que si l’inéquation ne peut être résolue directement, on peut faire des majorations indirectes du
type |u n  |  fn et ensuite chercher les n vérifiant fn  .
6) u n  4n  1 , n  1,   2. On a
2n  1
|u n  |    4n  1  2    3  3  .
2n  1 2n  1 2n  1
Cette dernière inégalité est vérifiée pour tous les n  1 3  1 et en posant
2
n  E 1 3 1  1,
2 
on en déduit, d’après les équivalences précédentes que
n  N n  n   4n  1  2  .
2n  1
Par exemple, si   0, 01, alors
n   E 1 3  1  1  E 1 300  1  1  150,
2 2
et donc n  150, 4n  1  2  0, 01.
2n  1

7) u n  5n 2  1 ,   5 . On a
2

7n  1 7
|u n  |    5n 2  1  5   
2
12 
7n  1 7 77n 2  1
 49n 2  7  12 1 12
  n  7  7.
Dans ce cas, on prend n   E 1 12  7  1, et on en déduit, d’après les équivalences
7 
précédentes que
n  n  , 5n 2  1  5  .
2

7n  1 7
Par exemple, si   0, 001, alors
n   E 1 12  7  1  E 1 12007  1  16
7  7
et donc n  16, 5n 2
 1  5  0, 001.
7n 2  1 7
n
1  q n1
11) Sachant que  qk  1q
q  1 et log|q|  0, alors
k0
1  q n1 q n1 |q| n1
|u n  |   1   
1q 1q 1q |1  q|
log|1  q|
 |q| n1  |1  q|  n  1  .
log|q|
log|1  q|
Il suffit donc de choisir n   E  1  1.
log|q|
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52

12) Soit A  0, assez grand. On a log log n  A  n  e e . Il suffit de prendre


A

n A  Ee e   1.
A

15) u n  n!n ,   0. Première méthode (majoration indirecte): on a


n
n!  0  1. 2. 3. . . n  1n  1 2 3 . . . n  1 n  1 1. 1. 1. . . 1  1 .
nn n. n. n. . . . . . n. n n n n n n n n
1
Donc pour les n vérifiant n  , on a aussi n  . Il suffit donc de prendre n!
n
n   E 1   1.
Deuxième méthode (majoration directe, plus efficace). On a
n!  0  1. 2. . . . E 2  E 2   1 . . . n  1n  1 1 . . . 1 1. . . 1. 1 
n n
1 .
nn n. n. . . . . . n. n. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n. n 2 2 2 n
E 
2 2
n
E  fois
2

Donc pour les n vérifiant 1  , on a aussi n!n  . On a


n
2 E
2
 n
1    E n   log 2 1 et donc n  2 log 2 1
n
E 
2 2 2
Il suffit donc de prendre n   E 2 log 2 1  1  1.
Remarque. La deuxième méthode est plus rapide que la première, car la majoration est
directe dans la deuxième. Par exemple si   0, 01, alors on trouve pour la première méthode
n   E 1   1  101, tandis que pour la deuxième méthode, on trouve
0, 01
n   E 2 log 2 1  1  1  15, donc l’inégalité n!n  0, 01 est vérifiée à partir de n  101
0, 01 n
dans la première méthode et à partir de n  15, dans la deuxième.

2 n  1 n
Exercice 2.2. i) u n  , n  1. On a
2n
2 n  1 n
|u n  1|   1  1n  
2n 2
si n  log 2 1 . Si   10 4 , alors on prend n   Elog 2 10 4   1  14.

Exercice 2.3. Soient lim v n lim w n  . Soit   0. Il existe alors n 1 , n 2   N tels
n n
que n  n 1 , |v n  |   et n  n 2 , |w n  |  . Posons n   maxn 1 , n 2  et désignons
par u k  la suite alternée: v 1 , w 1 , v 2 , w 2 , . . . , v n , w n , . . . . Dans ce cas:n  n  , on a
|v n  |   si k  2n  1,
|u k  | 
|w n  |   si k  2n.
Il suffit de prendre k   2n  .
n
Exercice 2.4. i) Soient lim u n   et x n  1
n
n  u n , n  1. Soit   0. D’une part, il
k1
existe alors n   1 tel que n  n  , |u n  |   . D’autre part, n  n  on a
2
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53

n  1 n n  1 n
u k  
|x n  |  1
n  uk  1
n  u k  n
n   n  u kn  
k1 kn  k1 kn 
n  1 n
 1
n  |u k |  1
n  |u k  |.
k1 kn 
Le premier terme de la dernière somme tend vers zéro car n  est fixé et
n  1
lim 1
n
n  0. C’est à dire on a lim
n
1
n  |u k |  0. Dans ce cas, il existe n 0  1 tel
k1
n  1
que n  n 0 : 1
n  |u k |  
2
k1
Pour le deuxième terme, on a |u k  |   , k  n  et, comme n n n   1, alors
2
n
1  |u k  |  n  n     ,
n n 2 2
kn 
n
c’est à dire que lim
n
1
n  |u k  |  0. En prenant q  maxn  , n 0 , alors n  q, on
kn 
a |x n  |      , c’est à dire que
2 2
lim x n  .
n
ii) Posons u n  v n1  v n , n  1. On a par hypothèse, lim u n  . D’après i), on en déduit,
n
après simplification de la somme, que
n n
 lim
n
1
n  uk lim
n
1
n  v k1  v k  lim
n
1 v n  v 1 
n 
k1 k1

lim vnn lim vn1 lim vnn ,


n n n
car lim vn1  0.
n
iii) Non, car la suite u n   1 n  n’est pas convergente, alors que
n
1 1  1  0.
n
xn  1
n  1 k  n 2 n
k1

Exercice 2.5. Premier cas Soit lim u n    0


n
et p  N. lim u n    u n     n , n  1 avec lim  n  0, et, donc, à partir d’un certain
n n
rang, on a | n |  . Mais alors, on peut considérer que  n  1, n  1.

On a p u n  p    n  p  p 1   n . Montrons que lim p 1   n  1.
 n 
1 Soit  n  0, n  1. On a 1   n  1 et, comme 0  | n |   

0  n  1, alors , à partir de l’inégalitée 1   n  1  1   n on obtient
| |
  
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54

 1  p 1  n  1 
| n |
1
 
D’où 1  n  p 1   n  1   n .
| |
  
| n | | n |
Puisque lim 1    lim 1    1, d’après le critère de trois suites on trouve:
n  n 
lim p 1   n  1.
n 
2) Soit  1   n  0, n  1. On a alors 0  1   n  1 et
 
0  1  n  p 1  n  1, car 1   n  1.
 
  
D’après le critère des trois suites, on en déduit que
lim p 1   n  1 et donc lim p u n  p  .
n  n
Deuxième cas Soit   0. Alors u n    u n  . p p

Exercice 2.6.
1) On a
ncos n  sin n n|cos n|  |sin n| n1  1
0  |u n |     2 2n  0.
n  1 2 n  1 2
n  1 2 n  2n  1 n
ncos n  sin n
Donc, d’après le théorème des trois suites, lim  0.
n n  1 2

2) On a
un  n n1  n  n 1  1 ,
n1  n 1 1  1
n
mais on a aussi, d’après l’exercice 2.5:
1 1 
n  1 n 1  1  2,

et donc lim n n1  n  1.


n 2
n
5) u n  n . On a, pour tout k,
n3  k
k1
1kn: n 0  3n  n3  12 .
n3  k n 1 n n
En faisant la somme terme à terme, on obtient
n n
0  3 n  12  n 12  1  0.
n n
n k n n
k1 k1 n

D’après le théorème des trois suites, lim  n  0.


n n3  k
k1

10) u n  n 2n  3 . On a
n  3, n
2n  n
2n  3  n
3n ,
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et comme lim n 2n lim n 3n  1, alors on obtient


n n
lim n
2n  3  1.
n

Exercice 2.7.
1) D’après la formule du binôme de Newton:
nn  1 nn  1n  2
2 n  1  1 n  1  n   . . . 1,
2! 3!
nn  1
on déduit que 2 n  et 0  nn  2 n  2 .
2 2 nn  1 n1
Comme lim 2  0, alors, d’après le théorème des trois suites, que lim nn  0.
n n  1 n 2
Remarque. On peut résoudre cet exercice à l’aide de la définition de la limite d’une suite.

2) Premier cas |a|  1. On a


a n  1  0,
n! n! n
d’où le résultat, d’après le thorème des trois suites.
Deuxième cas |a|  1. Soit k  Ea, fixé. On a, alors k  a  k  1 et pour tout n  k
n |a| |a| |a| |a| |a| |a| k |a| nk
0 a  ... ... n   0,
n! 1 2 k k1 k! k1 n
|a|
car  1. D’où le resultat, d’après le théorème des trois suites.
k1

log a n n  0 b  1, alors, à


5) u n  n a  1. Sachant (voir exercice 2.7, 1)) que lim n b
n

partir d’un certain rang, on a :


1  n  1.
bn bn
Soit   0. Posons b  a  avec a  1. Les inégalités précédentes deviennent alors
1  n  1  1  n  a n .
a n a n
En appliquant le logarithme de base a ( qui est strictement croissant) à ces inégalités, on
obtient
log a n
0  log a n  n  0  n  ,
log a n
pour n suffisamment grand, donc lim
n
n  0.
log a n
Remarque. On peut montrer que   0, lim  0.
n n

7) u n 1 . Par récurrence, on montre que n!  n n , n  1. D’où il découle que


n n! 3
n
n!  n  0  0  1  3 n,
3 n n!

Comme lim 3n  0, alors, d’après le théorème des trois suites, on obtient le résultat.
n
Commentaire. Les relations 1), 2) et 8) montrent, respectivement, que a n a  1 croît plus
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rapidement que la puissance n k k  N, . que n! croît plus rapidement que l’eponentielle
a n a  1 et que n n croît plus rapidement que n!.

Exercice 2.8. On a
A n a n1  a n2 . . . a nm  A n m  A. 1  1,
n
d’après l’exercice 2.1, 16).

Exercice 2.9.
2) On a, après calcul et simplification
u n  n  1  3n  1 . . .  2n  4n
2 2 2
 1.
2n  1 6n  1 12n  8n  1 n 6
2

3) On a, après calcul et simplification


n  1 4  n  1 4 2n 2  1
un  . . .  n  .
n 2  1 2  n 2  1 2 n

4) On a, d’après la formule du binôme de Newton:


n  1 m  n  2 m . . . n  k m
un   kn 
n m1
n m  C 1m n m1 . . . 1  n m  C 1m n m1 2 . . . 2 m  . . . 
 
n m1
n m  C 1m n m1 k . . . k m   kn m
 
n m1
C 1 n m1 1  2 . . . k  C 2m n m2 1  2 2 . . . k 2  . . . 1  2 m . . . k m 
 m 
n m1
kk  1 C 2 1  2 2 . . . k 2  . . . k m  m kk  1 .
. . .  1  2 m1
m
m  m n
2 n n 2
9) On a
3
n 3  2n 2  n 3 n 3  2n 2  2  n 3 n 3  2n 2  n 2
un  3
n 3  2n 2  n  
3 n 3  2n 2  2  n 3 n 3  2n 2  n 2

 2n 2  2.
3
n2 3 1  2 2 2
n  31 n 1
n

12) On a, d’après la formule a  b   3 a  3 b  3 a 2  3 ab  3 b 2  :

3 3
1  33  1
un  n 3 1 
3 1  n n 
3 n3 3 2 1
1  33  1  33
3 3
1
n n
 1  1  1
2 1 2 1 3
n
1  33
3
 1  33
3
1 1  0 3  1  0 3  1
n n
17) On a, d’après la relation 1  1 1  1 et après
2k  12k  1 2 2k  1 2k  1
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57

simplification:
n n
u n  1  1  1  1  1 1  1 ,
2k  12k  1 2 2k  1 2k  1 2 2n  1
k1 k1

et donc lim u n  lim 1 1  1   1 1  0  1 .


n n 2 2n  1 2 2

24) On a
1 n 1 n
1  n
n 1 1 n
1  n 1 n
un     1  0  1.
1  1 n 1 n
1 n
n 01
n2 1 n 2
1 2
1
n n
28) On a, après calcul
1  3  5 . . . 2n  1  2  4 . . . 2n
un  
n 2  1  4n 2  1
n1  2n  1 n2  2n

 2 2  n  1  1.
n  1  4n  1
2 2 n 12 3
n 1  12  4  12
n n

30) On a
1  a n1
u n  1  a  a 2 . . . a n  1  n1
a  1  b . 1  a n1  1  b
2 n

1  b  b . . . b 1b 1  a 1  b n1 n 1  a


1b
car lim q n  0 si |q|  1.
n

33) On a
3 n2  2  n2  3  2  n2  3
un  2 n  3n   9 0  3  27.
n2 n3
3 9 3
2 3 3  2 n  1
n
 2 n  1 n 01
3 3

n
45) On a, d’après la limite remarquable lim a  0 :
n n!

n  1! 10 n  1
n  1! n1
u n  n10  n!  0  0  0.
n

2  n  1! 2 n 01
n
n  1! 1
n  1!

47) On a
n  2!  n  1! n  1!n  2  1
un    1  0.
n  3! n  1!n  2n  3 n  2 n

Exercice 2.10.
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58

1) La suite définie par u n  n 1 est la suite


n

1, 2, 1 , 4, 1 , 6, 1 , . . . , 2k, 1 ,...
3 5 7 2k  1
c’est à dire que
1 si n  2k  1,
un  2k  1
2k si n  2k.
Pour tout A  0 (assez grand), il existe, d’après la propriété d’Archimède, n  2k tel que
u n  2k  A. Donc la suite u n  n’est pas majorée, c’est à dire qu’elle n’est pas bornée.

11) On a
1 n n  25 |1 n n|  25 n  25 
|u n |   
n2  4 n2  4 n2  4
 n  25  1  25  27 ,
n2 4 2 2
donc u n  est bornée.

14) On a
n
0  u n  1  1  1 . .  1  1  1 . .  1 
nn
kn 1n 2n 1n 1n 1n
k1
 n 1
1n
donc la suite u n  est bornée.

Exercice 2.14.
2) u n  n 4 1  0, n  1. On obtient, après calcul
3

n
n  1 3  1
 n 4 1   n  3n  3n  3n 4 4 6n  4n  1  0,
3 6 5 4 3 2
u 2n1  u 2n 
n  1 4
n n  1 n
donc la suite u n  est décroissante. Comme u n  0, n  1, alors elle est minorée, donc elle
est convergente.
3) On a, d’une part:
u n1  u n  1  1 . . .  1  1 
1  n  1 2  n  1 n  n  1 2n  1
1  1 . . .  1  1 
1n 2n n  1  n 2n
 1  1  1  1  1 
2n  1 2n  1 1n 2n  1 2n  1
 1 0
22n  1n  1
donc la suite u n  est strictement croissante. D’autre part, on a (voir exo. 2.13, 14)):
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59

un  1  1 . . .  1  1  1  1 . . .  1 
1n 2n n  1  n 2n 1n 1n 1n
 n  1.
n1
Donc (u n  est majorée et par suite, elle est convergente.
n
nn  12n  1 n  12n  1
5) On a u n  k 2 
2
 , n  1 et alors
n 6n 2 6n
k1
u n1  n  22n  3n 3
 7n 2  6n  1,
un  2n
n  1n  12n  1 2n  5n 2  4n  1
3

donc la suite u n  est croissante. D’autre part, on a


n  12n  1 n  12n  1
un    2n  1  v n .
6n 6n  1 6
v n  n’étant pas majorée, alors u n  n’est pas majorée et donc lim u n  .
n n

6) u n  1 p  2. On a, d’une part:


kp
k1
n1
u n1  1p  u n  1  un,
k n  1 2
k1
donc u n  est strictement croissante. D’autre part, on a
u n  1  1p  1p . . .  1p  1  12  12 . . .  12 
2 3 n 2 3 n
1 1 1  1  1     1  1  . . .  1  1
1
 1
1. 2

2. 3
. . . 
n  1n 2 2 3 n1 n 
 2 1 n  2,
c’est à dire que la suite u n  est majorée. Etant croissante et majorée, elle est donc
convergente.
9) On a
n1 n
u n1  1  1  1  u n  1  u n ,
k k n1 n1
k1 k1
donc la suite u n  est strictement croissante.
Montrons qu’elle n’est pas bornée. En effet, en regroupant les termes comme suit
1  1  1  1  1 . . .  1  1 . . .  1 . . .
2 3 4 5 8 9 16
 1 1  1  1  1 . . .  1  1 . . .  1 . . . 
2 4 4 8 8 16 16
 1 1  2  4  8 . . .  1  1  1  1  1 . . .
2 4 8 16 2 2 2 2
Soit la suite v n  définie par v n 1  12  1  1 . . .  1  n .
2 2 2 2
nfois
n
Comme lim n  , on conclut que lim  1  , c’est à dire que u n  diverge.
n 2 n k
k1
12) On a
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60

u n1  1. 3. 5. . . 2n  12n  1 2. 4. 6. . . 2n  2n  1  1,


un 2. 4. 6. . . . 2n2n  2 1. 3. 5. . . 2n  1 2n  2
donc la suite u n  est décroissante, et comme u n  0, n  1, alors elle est convergente.

Exercice 2.15.
n n1
Soit u n  1  1 n et v n  1  1n , n  1.
i) D’après la formule de Bernoulli, 1   n  1  n, n  1,   1, on a
n1 n1
1  1 1  1
u n1  n1  n1 n  1 . . . 
un 1 n
1 n
1 n 1 n
n1 n1 n1
nn  2 n1  n  1 2  1 n1  1 n1 
 n n 1 n
n  1 2 n  1 2 n  1 2

 1 n1 n1  1 1 n1  1


n  1 2 n n1 n
donc la suite u n  est croissante. De même pour v n , on obtient, après calcul:
n1 n1
vn 1 1
n 1 1
n 1
v n1  n2
 
1 1 1 1 1 1
n1 n1 n1
n1
n  1 n1 n1  1 n1 
 1
n  1 2  1
n1 n2 n  1 2  1 n2

 1 n1 n1  1 1 n  1  1,
n  1 2  1 n2 n1 n2
donc v n  est décroissante.
n1
ii) On a v n  1  1 n  u n 1  1
n   u n , n  1. Sachant que
lim 1  1 n  1, alors on obtient que
n
lim u n lim v n  e.
n n

Exercice 2.16.
1 1
1) Par récurrence. Pour n  1, on a 1  1e  1  e 1 car 2  e.
e 2
Supposons que les inégalités
n n  n!  e n n
e 2
sont vraies pour n. Alors, pour n  1, on a, d’une part:
n  1!  n!n  1  e n n  1  e n  1 2  e n1
n n1 n n1
n ,
2 2 n1 2
n
n  1 1 et d’autre part, on a
car n 
n1 1 n 1 2

n  1!  n!n  1  ne n  1  n e 1 n1


n1 n n1
n n e ,
n1 e
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61
n
n  1 1
car n  e .
n1 1 n 1
2) On a, d’après l’exercice 2.15,
n
un  1  1 n  e et v n  e, n  1.
on en déduit que
n n1
1 1 n  e  1 1 n . 1
3) En appliquant la fonction logarithme aux inégalités (1), on obtient
n log 1  1n  1  n  1 log 1  n ,
1

d’où
1  log 1  1  1 .
n1 n n

Exercice 2.17.
i) On a, d’après la formule du binôme de Newton:
n nn  1 1
un  1  1 n  1n1 n  . . .  n! 1n 
2 n 2 n! n
nn  1 1 nn  1n  2. . . n  k  1 1
 1n1 n  . . .  
2! n2 k! nk
nn  1 nn  1n  2. . . n  k  1
 11 1 n. n . . .  1 
2! k! n . n. n. . .n
 1  1  1 1  1 1 1 2 k1
2! n  . . .  k! 1  n 1  n . . . 1  n 
Pour k fixé, chacun des facteurs entre parenthèses converge vers 1 quand n  , et alors
lim u n  1  1  1 . . .  1  x k ,
n 2! k!
c’est à dire, on a
e  x k  1  1  1 . . .  1 , k  1.
2! k!
Montrons que u n  1  1  1 1
. . .  . On a
2! n!
1 1  n  . . .  1 1  1
1 2 n1
un  1  1 
2! n! n 1  n . . . 1  n  
 1  1  1 . . .  1  x n , n  1.
2! n!
Et alors, on a
u n  x n  e, n  1.
Comme lim u n  e, on en déduit que
n

lim x n lim 1  1  1 . . .  1  e.
n n 1! 2! n!
Fixons n et étudions x nm  x n , m  1. On a x nm  x n 
1  1  1 . . .  1 . . .  1  1  1  1 . . .  1 
1! 2! n! n  m! 1! 2! n!
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62

 1  1 . . .  1 
n  1! n  2! n  m!

 1 1 1  1 . . .  1 
n  1! n2 n  2n  3 n  2. . . n  m

 1 1 1  1 . . .  1 
n  1! n2 n  2 2 n  2 m
1 1
1 n  2 m1 1 1 1 n2 
  
n  1! 1 1 n  1! 1  1 n  1! n  1
n2 n2
 1 n22  1 n2  1 1 ,
n! n  1 n! nn  2 n! n
c’est à dire que x nm  x n  1 1 . Comme, pour n fixé, on a lim x nm  e, alors
n! n m

0  e  xn  1 .
n!n
En posant
 n  e  x n avec 0   n  1, n  1,
1
n!n
on obtient que
e  x n   n  1  1  1 . . .  1   n , n  1, avec 0   n  1.
n!n 1! 2! n! n!n
p
Montrons que le nombre e n’est pas rationnel. Supposons que e  q  Q. Alors, on a
p q
e  q  1  1  1 . . .  1  , 0   q  1.
1! 2! q! q!q
En multipliant par q!q, on obtient p. q!  a   q avec a  N, et, donc on aurait
 q  pq!  a  N, ce qui est impossible, car 0   q  1. On conclut que e  Q.
ii) Calculons e à 10 5 . Cela signifie qu’on cherche n tel que l’erreur soit inférieure à 10 5 ,
c’est à dire
 n  e  x n  10 5 .
Dans ce cas, comme 0   n  1, on a
 n   n  1  10 5  n!n  10 5  n  8.
n!n n!n
En prenant n  8, on trouve alors
e  2  1  1 . . .  1  2, 71828.
2! 3! 8!

n
Exercice 2.18. Sachant que lim 1  1 n  e, alors pour   0, il existe n   1 tel que
n n
n  n  , 1 1 n  e  . En particulier, pour toute suite strictement
croissante n k   n de nombres naturels convergeant vers  , alors on a
nk
n k  n  , 1  n1k  e  .
Soit lim u k   et n k  Eu k . Alors on a
k
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63
nk uk n k 1
nk  uk  nk  1  1 1  1  u1k  1  n1k .
nk  1
nk n k 1
Comme lim 1 1 lim 1  n1k  e, on conclut, d’après le théorème des
k nk  1 k
trois suites, que
uk
lim 1  u1k  e.
k
Soit lim v k   v k  1. En posant u k  v k , k  1, alors
k
lim u k   et on a
k
vk u k uk
1  v1k  1  u1k  1 1 
uk  1
u k 1
 1 1 1 1  1. e  e.
uk  1 uk  1 k

Exercice 2.19.
1) On a, d’après l’exercice 2.18:
n nkk
un  1  1  1
1 
nk nk
nk k
 1 1 1 1  e. 1  0 k  e.
nk nk n
4) On a
n
1 1
un  n1 n2
 n1 n
n1 2

n n1 2

n3 n3 n3 1 3
n
n3
n
n 1
1
1  n 1
 n1 2
 e 3 1 2  14 .
n 3 n3 n e e
1 3
n
3

5) On a, d’après l’exercice 2.18:


2n 2n
u n  2 n 1
n
 1  1n  e,
2 2 n
car lim 2  .
n
n

10) On a
n
n2  n  1
n
n 2  n  1  2n 2n
n
un    1
n2  n  1 n2  n  1 n2  n  1
n2  n  1 2nn
2n n2  n  1
 11  e 2  12 ,
n 2  2n  2 n e
n  2
avec dans l’exercice 2.18. u n  n  n  1   et
2
2n n
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64

vn  2nn  2.
n 2  n  1 n

Exercice 2.20. Application du critère de Cauchy:


  0, n   1, p, q : p  n  , q  n   |u p  u q |  
   R : lim u n  .
n
1) On a pour q  p
cosp  1 cosp  2 cos q
|u q  u p |   . . .  
p  1 
p  2  q
 1  1 . . .  1  1  1 . . .  12 .
p  1  p  2  q p  1 2 p  2 2 q
Comme on a
1  1  1,
m2 m1 m
alors
|u q  u p |  1  1 1  1
 . . .  1  1 
p p1 p1 p2 q1 q
qp q
 1 1
p  q  pq  pq  p  
1

si p  1 . Il suffit de prendre alors n   E 1 p   1 pour que la critère de Cauchy soit


vérifié, c’est à dire p, q  n  , on a |u q  u p |  . Donc la suite u n  n est convergente.

2) On a
q q qp1

|u q  u p |   ak k
M  ||  M||
k p1
 || k 
kp1 kp1 k0

1  ||
qp
M || p1  
 M|| p1 
1  ||
1  ||
1  || 1  ||
si || p1  , c’est à dire si p  1  log ||  , car log||  0. Donc en
M M
1  ||
posant n   E log ||   1  1, on obtient que si p, q  n  , alors |u q  u p |  , c’est
M
à dire que la suite u n  est de Cauchy, donc convergente.

6) On a
|u q  u p |  1  1 . . .  1  1  1 . . .  1  q  p .
p1 p2 q q q q q
Si q  2p, alors on aurait
2p  p
|u q  u p |   1.
2p 2
1
Donc si   , n  1, p  n, q  n, q  2p et |u q  u p |  . Cela signifie que la suite
2
u n  n’est pas de Cauchy, donc elle est divergente.
Remarque. On peut montrer que lim u n  .
n
7) u n  1  1  1 . . .  1 . Comme 1  1 n , on peut montrer comme dans
2 3 n n
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65

l’exercice 6) précédent que la suite u n  n’est pas de Cauchy.

8) Même chose que pour l’exercice 7), car on a 1  1 , n  2.


log n n

Exercice 2.25. Posons v k  u 2k et w k  u 2k1 , k  1.


i) On a alors
v k1  v k  u 2k2  u 2k 
 1  1 . . .  1  1  1  1  1 . . .  1 
2 2n 2n  1 2n  2 2 2n
 1  1  0,
2n  1 2n  2
donc la suite v k   u 2k  est croissante. De même, on trouve que
w k1  w k  1  1  0, donc la suite w k   u 2k1  est décroissante.
2n  3 2n  2
ii) On a
wk  vk  1  0,
2n  1 n
et, alors les suites u 2k1  et u 2k  sont adjacentes, donc elles convergent vers la même limite
  R. D’après l’exercice 2.3), la suite u n , qui est la suite: w 1 , v 1 , w 2 , v 2 , . . . , w n , v n , . . .
converge aussi vers .

Exercice 2.27. u n1  u n  u1n , n  1. Tout d’abord, on a u n  0, n  1 et


u n1  u n  u1n  0,
donc la suite u n  est strictement croissante. D’autre part, supposons que
lim u n    R,   0. Alors  vérifie l’équation
n

   1  0  1,
 
ce qui est impossible. De même, il est imposible que   0. Comme u n  est croissante et ne
converge pas vers un nombre fini, alors on conclut que
lim u n  .
n

Exercice 2.28. On a u 1  1  0. Supposons que u n  0, alors


u n1  1  u1n  0, donc n  1, u n  0.
Etudions la monotonie de u n . On a
u n1  u n  1  u1n  1  u n1 1  uun1  un ,
n1 . u n
et comme le signe du dénominateur est strictement positif, alors le signe de u n1  u n est
celui de u n1  u n . De la même manière, le signe de cette dernière différence sera celui de
u n2  u n1 . Ainsi le signe de u n1  u n sera alternativement positif et négatif. Donc la suite u n 
n’est pas monotone. Pour étudier la nature de la suite u n , étudions les sous-suites définies par
v n  u 2n1 et w n  u 2n , n  1, qui sont toutes deux strictement positives. On a
v n1  v n  u 2n1  u 2n1  1  u12n  1  u 2n21  uu2n2  u 2n 
2n2 . u 2n

 u 2n21. u 2n 1
1  u 2n3 1
 1  u 2n1 
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66

 u 2n2u.2n1  u 2n3 v n  v n1


u 2n . u 2n3 . u 2n1  u 2n2 . u 2n . u 2n3 . u 2n1 .
Comme le dénominateur est strictement positif, alors le signe de v n1  v n est celui de
v n  v n1 . Par induction, on déduit que le signe de v n1  v n sera celui de
v 2  v 1  u 3  u 1  1  u12  1  u12  1  0 car u 2  1  u11  1  1  2. Donc la suite
2
v n   u 2n1  est croissante. De la même manière, on démontre que la suite w n   u 2n  est
décroissante.
D’autre part, on a
w n  v n  u 2n  u 2n1  1  u 2n1 1  1  u 2n21  uu2n2  u 2n1 
2n2 . u 2n1

 u 2n21. u 2n1 1  u 2n3 1   1  1 u 2n2  u 2n3


u 2n2  u 2n1 u 2n2  2 u 2n3 

. . .  u 2  u 1
An
avec A n  u 2n1 u 2n2  u 2n3  . . . . u 2 u 1 . Montrons que lim A n  . En effet, pour cela
2 2 2
n
montrons que 3  u n  2, n  1. On a
2
u 2  1  1  2,
1
et supposons que 3  u n  2. Alors on a 1  u1n  2 et
2 2 3
1 1 1
 1  un  1  2  3  u n1  2.
2 3 2
Ceci implique que
4n4
An  3  ,
2 n
et lim w n  v n   0, c’est à dire que les suites u 2n1  et u 2n  sont adjacentes et convergent
n
donc vers la même limite . D’après l’exercice 2.25, i) a, on a
lim u n     0 qui vérifie l’équation
n
1 5 1 5
  1  1  2    1  0    ou   .
 2 2
1 5
Comme u n  0, n  1, alors   .
2

Exercice 2.31.
i) On a
|u n1  u n |  k|u n  u n1 |  kk|u n1  u n2 |  k 2 |u n1  u n2 | . . . 
 k n1 |u 2  u 1 |.
ii) Soient 0  p  q. On a, d’après i)
|u q  u p |  |u q  u q1 |  |u q1  u q2 | . . . |u p1  u p | 
 k q2  k q3 . . . k p1 |u 2  u 1 | 

 k p1 k qp1  k qp2 . . . 1|u 2  u 1 |  k p1 1  k


qp
|u 2  u 1 | 
1k
p1
 k |u  u 1 |.
1k 2
iii) Pour u 2  u 1 et   0, on a
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67

k p1 |u 2  u 1 |    k p1  1  k   p  1  log 1  k .


1k |u 2  u 1 | k
|u 2  u 1 |
1  k
Donc si on prend n   E log k  1  1, alors on obtient que
|u 2  u 1 |
p, q  n  , |u q  u p |  ,
c’est à dire que la suite u n  est de Cauchy, donc elle converge.

Exercice 2.33. u 1  1 , u n1  u 2n  3 , n  1.


2 16
i) On a 1  u 1  1  3 . Supposons que 1  u n  3 . Alors
4 2 4 4 4
1  u2  9  1  3  u2  3  9  3 
n n
16 16 16 16 16 16 16
 1  u n1  . 3
4 4
ii) On a u 2  u 1 
2 3  1  3  7  u 1 . Supposons que u n  u n1 , alors on a
16 4 16 16
u n1  u n  u 2n  3  u 2n1  3  u 2n  u 2n1  u n  u n1 u n  u n1   0,
4 4
car u n  u n1  0 par hypothèse et u n  u n1  0. Donc la suite u n  est décroissante.
Comme elle est minorée, u n  0, n  1, alors elle converge. Soit  sa limite, alors  vérifie
   2  3  16 2  16  3  0.
16

On a deux solutions  1  3 et  2  1 . Comme u 1  1 et u n  est décroissante, alors on a


4 4 2
  1.
4
iii) Comme u n  est décroissante, alors sup E n  max E n  u 1  1
2
et inf E n lim u n  1 .
n 4

Exercice 2.36.
1) u 1  , u n1  2  u n , n  1. On a
u n1  u n  2  u n  2  u n1  u n  u n1 ,
2  u n  2  u n1
comme le dénominateur est positif, alors u n1  u n est du signe u n  u n1 , qui, de la même
manière, est du signe u n1  u n2 . Ainsi, par induction, u n1  u n est en fin de compte du signe de
u2  u1.
i) Soit   u 1  1  0. Alors on a u 2  u 1  2  1  1  3  1  0, donc dans ce cas,
u n  est, croissante. Montrons que u n  2, n  1. Par hypothèse, on a u 1  1  2. Supposons
que u n  2, alors on a
u n1  2  un  2  2  2,
donc u n  est majorée par 2, par conséquent elle est convergente. Sa limite  vérifie
  2     2    2  0    1 ou   2.
Comme u n  1 et u n  est croissante, alors   2.
ii) Soit   u 1  2  0. Alors on a u 2  u 1  2  2  2  0, donc u 2  u 1 . On montre
par récurrence que u n  2, n  1. C’est une suite constante et donc,   2.
iii) Soit   u 1  3  0. Alors on a u 2  u 1  2  3  3  5  3  0, donc dans ce cas,
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u n  est décroissante. Montrons que u n  2, n  1. Par hypothèse, on a u 1  3  2.


Supposons que u n  2, alors on a
u n1  2  un  2  2  2,
donc u n  est minorée par 2, par conséquent elle est convergente. Sa limite  vérifie
  2     2    2  0    1 ou   2.
Comme u n  2 et u n  est décroissante, alors   2.
2) u 1  , u n1  4 u n  u 2n , n  1. Soit   1 .
3 6
On montre que u n  est croissante,u n  est majorée (0  u n  1 ,
3
1 1
et lim u n  . On a u 1  , u 2  7  u 1 . Posons u n  u n1 et démontrons
n 3 6 36
que u n1  u n . Nous avons u n1  u n  4 u n  u 2n  u n  u n  1  u n . Montrons que
3 3
n  1, u n  1 . En effet u 1  1  1 . Posons u n  1 et démontrons que u n1  1 .
3 6 3 3 2 2
3
On a u n  1 1
 u n    2  un  1  2  un  1 
3 2 32 3 3 2 3 2
3
  2  un  1  4  2  un  4  1  1  u n1  1  .
3 3 9 3 9 3 3 3
Alors de ( et   découle que u n1  u n  0 n  1. Ainsi la suite u n  est croissante et
majorée.
Posons lim u n   où  est la solution de l’équation   4    2 . D’où   1 .
n 3 3
D’une façon analogue on etudie les autres cas.

Exercice 2.40. u 1  0, a  0, u n1  1 u n  uan , n  1.


2
i) Montrons que u n  a , n  1. D’une part, on a u 1  0 et si u n  0, alors u n1  0.
D’autre part,
u 2n  2u n a  a u n  a  2
u n1  a  1 u n  uan  a    0,
2 2u n 2u n
donc u n  a , n  2.
ii) On a
u 2  2u n u n  a a  u 2n
u n1  u n  1 u n  uan  u n  n   0,
2 2u n 2u n
car, d’après i), u n  a , donc la suite u n  est décroissante. Comme elle est minorée par
a , alors elle converge vers une limite   R qui vérifie l’équation
  1   a  2  a  0     a .
2 
Comme u n  0, n  1, alors   a .
iii) La limite  est donc la racine du nombre a figurant dans la défintion de u n . Par
conséquent, on peut calculer approximativement la racine d’un nombre réel positif en prenant
comme valeur approchée un terme de la suite u n tel que l’erreur soit inférieure à   0 donné,
c’est à dire on choisit le rang n  N tel que |u n  a |  .

Exercice 2.46. u 1  a, u 2  b, u n1  u n1  u n , n  2.


2
Première méthode: on a
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u k1  u k  u k1  u k  u k  u k1  u k   u k  u k1 


2 2 2
1
  1  u k1  u k2 
2
u k1  u k2  . . . 
2 2 22
1 k1
 u 2  u 1 .
2 k1
Et alors, on obtient
n1 n1
u n   u k1  u k   u 1  1 k1
u 2  u 1   u 1 
2
k1 k1

n1
1 1 n1

 b  a  1 k1
 a  b  a 2  a,
2 1 1
k1 2
En passant à la limite, on obtient

lim u n  b  a 10  a  2b  a .
n 1 1 3
2
Deuxième méthode. Cherchons u n sous la forme u n  q n , q  0. On a
q n2  q n1 q1
u n  u n2  u n1  q n   q2  
2 2 2
q 1   1 ou q 2  1.
2
La dernière équation est aussi vérifié par u n  q n1  q n2 , n  1.
Cherchons ,  tels que u 1  a, u 2  b. On a
a  u 1  q 1  q 2
   a  2b ,   4 b  a,
b  u2  q 21  q 22 3 3
1 n
en remplaçant dans u n , on trouve u n  a  2b  b  a  a  2b .
3 3. 2 n2 n 3

Exercice 2.49. Soit u n  croissante et u n k   u n  telle que lim u n k  . Montrons que


k
lim u n  . En effet, soit   0. Il existe alors k   N tel que k  k  ,     u n k    . Si
n
u n  n’était pas majorée, alors il existerait n 0  k  tel que u n 0    , mais alors n k  n 0 , on
aurait u n k     (contradiction). Donc u n  est majoprée (par    et comme elle est
croissante, alors elle converge. Sachant que sa sous-suite u n k  converge vers , alors u n 
converge aussi vers  car toute sous-suite d’une suite convergente converge vers la même limite..

Exercice 2.50.
i)
1) Soit ||  1. Soit   0 et q tels que 0  ||    q  1. Alors on a
lim uun1
n
 ||  n   1, n  n  : uun1n
 ||    q.
n
Soit n  n  et écrivons successivement ces inégalités pour k  n  , n   1, n   2, . . . , n  1 :
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70

u n  1
u n q
u n  2
u n  1 q

u n1  q
u n2
un
u n1  q.
En multipliant terme à terme ces inégalités, on obtient
un  |u n |  |u n  |q nn  , n  n  .
un  q
nn 

Comme 0  q  1 et lim q nn   q n  lim q n  0, alors on en déduit que lim u n  0.


n n n
2) Soit ||  1. Soit   0 et p tels que 1  p  ||  . Alors on a
lim uun1
n
 ||  n   1, n  n  : uun1
n
 p.
n
Comme dans i), soit n  n  et écrivons successivement ces inégalités pour
k  n  , n   1, n   2, . . . , n  1 :
u n  1
u n p
u n  2
u n  1  p

u n1  p
u n2
un
u n1  p.
En multipliant terme à terme ces inégalités, on obtient
un  |u n |  |u n  |p nn  , n  n  .
un  p
nn 

Comme p  1 et lim p nn   p n  . lim p n  , alors on en déduit que


n n
lim |u n |  , et donc la suite u n  diverge, car elle est non bornée.
n
ii) Comme u n  0, alors on a   0. Supposons d’abord que   0 et soit   0.
lim uun1    n   1, n  n  :     uun1   .
n n 2 n 2
Soit n  n  , en multipliant ces inégalités termes à termes et après simplification, on trouve
    n1n   uun1      n1n   u n      n1n   u n1  u n      n1n 
2 n 2 2 2
.      n1 u n1  n1    .
un un
 n1
  2  n  2   2  n  2
un
Sachant que lim n a  lim n1 a  1, a  0, et si a   0, on obtient
n n     n 
2
lim n1
un 
       et lim n1
un
        ,
n   2  n  2 2 n   2  n  2 2
c’est à dire que pour     , n 1 , n 2 , n  n 1 , n  n 2 , on a
2
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71

             
un
2 2 n1 
   n 2 2 2
2
et
     .          
un
2 2     n 
n1 2 2 2
2
d’où l’on déduit, en prenant les inégalités extrèmes, que n  maxn  , n 1 , n 2 , on a
    n1 u n1    . Cela signifie que lim n u n  .
n
Applications.
n
n
1) On a u n  
n n  n  v n , n  1. et, d’après ii), il suffit de calculer
n n! n!
lim vvn1
n
. On a
n
v n1  n  1 n1 n!  n  1 n  1  1 n  e,
vn n  1! n n nn n n

donc lim n  e.
n n n!
2) De la même manière, on a
n  1n  2. . . 2n  1
un  1 n n n  1n  2. . . 2n  1  n  n vn .
nn
et après calcul
v n1  4n 2  2n n n
 4n
2
 2n 1  1 n  4 .
vn n  2n  1 n  1
2
n  2n  1
2 n n
e
Donc lim u n  e . 4
n

Exercice 2.51. On a
0  u n  u n11  u n1  u 1  u n2  2u 1 
 u n3  3u 1 . . .  nu 1  0  unn  u 1 ,
c’est à dire que la suite  unn  est bornée. Posons   inf unn et soit   0 arbitraire.
D’après la caractérisation de la borne inférieure d’une suite, il existe m  1 tel que
  umm     . Posons n  qm  r, r  0, 1, 2, . . . , m  1, alors on a
2
u n  u qmr u m  u m . . . u m u r  qu m  u r .
qfois
Ce qui implique que
u n  u qmr  qu m  u r  u m . qm  u r ,
n n n n m n n
qm qm u 
et comme n  qm  r  1 et pour n assez grand, n  , alors on déduit que
r
2
  unn  umm  unr          
2 2
pour n assez grand. D’après le théorème des trois suites, lim unn  .
n

Exercice 2.53.
1 n 1  1 n
2) Les éléments de la suite u n  n  sont tous contenus dans les sous-suites
2
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72

u 2n1  1 et u 2n  1  1. Comme la suite u 2n1  est croissante, la suite u 2n ,


2n  1 2n
décroissante et que u 2n1  u 2n , alors on en déduit que
lim u n  lim u 2n1  0 et lim u n  lim u 2n  1.
n n n n
On a supu n   u 2  3 et infu n   u 1  1.
2

4) De même que dans 2), les éléments de la suite u n  1  n cos n sont tous contenus
n1 2
 2n  1
dans les sous-suites u 2n1  1  2n 1 cos  1 et u 2n  1  2n cos 2n , la
2n 2 2n  1 2
suite u 2n  étant elle-même contenue dans les sous-suites
u 4n2  et u 4n . On a
4n  2
u 4n2  1  4n  2 cos  1  4n  2  1 , u 2n1
4n  1 2 4n  1
u 4n  1  4n cos 2n  1  4n  1  u 2n1 , et u 4n2  u 2n1  u 4n .
4n  11 4n  1
Comme u 4n2  est décroissante et u 4n , croissante, alors
infu n  lim u n  lim u 4n2   1  1  0
n n
et
supu n   lim u n  lim u 4n  1  1  2.
n n
7) Considérer les sous-suites u 4n3  et u 4n1  de u 2n1  et la suite u 2n . On trouve
infu n    lim u n et supu n   limu n  .
n

Exercice 2.54.
2) Comme pour l’exercice 53, tous les termes de la suites u n  font parties des sous-suites
u 4n3 , u 4n2 , u 4n1  et u 4n . On trouve
u 4n3  1 ; lim u 4n2  1, lim u 4n1  1 , lim u 4n  0
2 n n 2 n
et alors lim u n  0; limu n  1.
n

Exercice 2.55.
1) La suite u n  se compose des deux suites u n  1n et u n  2 n 1 . Comme on a
n
2 2
lim u n  0 et lim u n  1, alors Adu n   0, 1.
n n

4) De même qu’en 1), la suite u n  se compose des suites


u 2n  1 a  b  a  b  a et u 2n1  1 a  b  a  b  b.
2 2
Comme on a lim u 2n  a et lim u 2n1 b, alors Adu n   a, b. 
n n

Exercice 2.56. Comme lim n n  1, alors lim pn p n  1 si p n  est une suite arbitraire de
n n
nombres naturels strictement croissante. Soit  une valeur d’adhérence de u n  et lim u p n  .
n
Alors on a
lim v p n  lim upn . pn pn  lim u p n . lim pn p n  . 1  .
n n n n
Inversement, supposons que lim v q n   et q n  une suite strictement croissante de nombres
n
naturels, c’est à dire  est une valeur d’adhérence de la suite v n . Comme n n  0, alors on a
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lim v q n
v pn 
lim u q n  lim  n
  .
n n qn q n lim qn qn 1
n
Ainsi les suites u n  et v n  ont les mêmes valeurs d’adhérence.
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Chapitre III. Fonctions réelle d’une variable réelle. Fonctions usuelles.


Rappels de cours.

§1. Fonctions réelles. Généralités.

III.1. Notion de fonction.


On appelle fonction numérique définie sur un ensemble X  R toute opération ou
application qui à tout élément de X lui associe un seul élément de R.
On note f : X  R ou x  y  fx, x  X. X  D f est appelé domaine de définition de
f; fX  Im f  y  R : x  X, y  fx est l’ensemble des valeurs de cette fonction,
appelé ensemble image de f; si x  x 0  X, y 0  fx 0   fx  xx 0 est la valeur prise par f au
point x 0 . On distinguera la fonction désignée par f , qui est une opération ou loi, de l’image de x
par f désigné par fx qui est un nombre.

III.2. Graphe d’une fonction. C’est l’ensemble (ou lieu géométrique) des points Mx, y tels
que x  X et y  fx qui est une ligne du plan R 2 , appelée courbe représentative de f sur X ou
courbe d’équation y  fx, x  X, notée:
G f  x, y  R 2 : x  X, y  fx  X  fX.

III.3. Opérations sur les fonctions réelles.


a) Egalité, inégalité. On dit que les fonctions f et g sont égales sur un ensemble X  R si
elles sont définies sur X et si fx  gx, x  X. On note, dans ce cas: f  g sur X. De même,
on définit les inégalités entre f et g sur X par:
i) f  g sur X  fx  gx, x  X ;
ii) f  g sur X  fx  gx, x  X;
iii) f  g sur X  fx  gx, x  X ;
iv) f  g sur X  fx  gx, x  X.

b) Opérations arithmétiques. Soient f, g : X  R et   R. On définit les opérations


suivantes sur f et g, x  X:
i) la somme : f  gx  fx  gx ;
ii) la différence : f  gx  fx  gx; .
iii) le produit : fgx  fxgx;
iv) le produit de f par le scalaire  : fx  fx;
f fx
v) le rapport de f par g , si g  0, g x  .
gx

c) Composition de fonctions. Soient f : X  R et g : Y  R telles que fX  Y. Alors


on définit une nouvelle fonction, appelée fonction composée de f par g , définie sur X par:
gofx  gfx, x  X .
Exemple. La fonction hx  1  x 3 , x  , 1, est la composition de f et g, où
fx  1  x 3  y, x  R, gy  y , y  0, c’est à dire que
z  hx  gofx  gfx  g1  x 3   1  x 3 , x  , 1 :
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d) Restriction. Prolongements.
Définition 1. Soit une fonction f : X  R  et X 1  X . On appelle fonction restriction
ou restriction de f au sous-ensemble X 1 la fonction g, définie sur X 1 par:
gx  fx , x  X 1 , qu’on note, généralement, par: f X 1 , c’est à dire que g  f X 1 sur X 1 .

Définition 2. Soit la fonction g : X 1  R et X 1  X. On appelle prolongement de g à


l’ensemble X toute fonction f définie sur X, telle que
fx  gx, x  X 1 ,
c’est à dire que f  g sur X 1 .
Remarque. La fonction f admet une seule restriction sur X 1 , notée donc f  X 1 tandis que g
peut admettre une infinité de prolongement sur X.

III.4. Racines d’une fonction réelle. Soit f : X  R.


Définition 1. On appelle racine ou zéro de la fonction f tout point de X où f s’annule.
Cela signifie que c’est une solution de l’équation fx  0. Géométriquement, les racines
d’une fonction sont les abscisses des points d’intersection du graphe de f avec l’axe des abscisses.

Définition 2. On dit que le nombre x 0 est une racine (ou zéro) d’ordre (de multiplicité)
k  N  de la fonction f si x 0 est une racine de f et fx  x  x 0  k gx, x  X, où
g : X  R et gx 0   0. Le nombre naturel k est appelé ordre de multiplicité de la racine x 0
de l’équation fx  0 dans X .
Si k  1, on dit que x 0 est une racine simple ou d’ordre un. Si k  n, on dit que c’est une
racine n  ième ou d’ordre n.

Exemples.
1) La fonction fx  1  x 2 possède deux racines simples dans l’intervalle 1, 1 qui sont
x  1 et x  1.
2) La même fonction fx  1  x 2 définie dans 1, 1 ne possède aucune racine.

III.5. Parité. Fonctions paires et impaires.


Définition 1. On dit qu’un ensemble X  R est symétrique (par rapport à l’origine) si :
x : x  X  x  X.
On note, dans ce cas, X  X.

Définition 2. Soit f : X  R, X  X. On dit que :


i f est paire sur X si fx  fx, x  X ;
ii f est impaire sur X si fx  f x , x  X .
Géométriquement, si f est paire, alors son graphe est symétrique par rapport à l’axe des
ordonnées Oy et si f est impaire, alors il est symétrique par rapport à l’origine des axes.

III.6. Périodicité. Fonctions périodiques.


Définition 1. On dit que la fonction f : X  R est périodique, de période 
ou  périodique s’il existe un nombre   0 tel que:
1) x  X, alors x    X et x    X,
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2) f vérifie la propriété suivante, appelée propriété de périodicité :


fx    fx , x  X .

Définition 2. Soit f une fonction périodique . On appelle plus petite période de f le nombre
T  0, égal au plus petit des nombres   0, s’il existe, vérifiant la condition de périodicité de
la définition 1):
T  min   0 : fx    fx, x  X .
D’où: fx  T  fx , x  X.

III.7. Monotonie. Fonctions monotones. Soit f : X  R et I  X.


Définition . On dit que la fonction f est:
i) croissante ( resp. décroissante) sur I si :
x, x   I : x  x   fx  fx   (resp. x  x   fx  fx  ;
ii) strictement croissante (resp. strictement décroissante) sur I si :
x, x   I : x  x   fx  fx   (resp. (x  x   fx  fx  .
iii) monotone ( resp. strictement monotone) sur I si elle est croissante ou décroissante (resp.
strictement croissante ou strictement décroissante ) sur I.

Remarque. Certains étudiants commettent l’erreur suivante pour étudier la monotonie en


comparant les valeurs fx et fx  1 par analogie aux suites. Ce qui est faux dans le cas des
fonctions à variable continue.

III.8. Fonctions bornées. Suprémum et infimum d’une fonction réelle. Soit f : X  R et


fX  Y.
Définition 1 On dit que:
i) f est majorée (resp. minorée) sur X si l’image Y  fX est majorée (resp. minorée, c’est à
dire:
M  R resp. m  R : fx  M (resp. m  fx , x  X,
les nombres M et m sont appelés respectivement majorant et minorant de f;
ii) f est bornée sur X si: m, M  R : m  f  M , x  X 
  c  0 : |fx|  c , x  X;
iii) f n’est pas bornée si: A  0, x  X : |fx|  A .

Définition 2 . On appelle borne supérieure ( resp. borne inférieure) de f sur X le plus petit
des majorants (resp. le plus grand des minorants) de Imf, s’il existe, notée sup f ou sup fx ou
X xX
sup fX (resp. inf f ou inf fx ou inf fX.
X xX

Les théorèmes suivants sont vrais:


Théorème 1 (d’unicité). Les bornes supérieure et inférieure d’une fonction, si elles existent,
sont uniques.
Théorème 2 (d’existence). Toute fonction réelle majorée ( resp. minorée ) admet une borne
supérieure ( resp. une borne inférieure).
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III.9. Maximum et minimum d’une fonction. Soit f : X  R.


Définition . On dit que la fonction f admet une plus grande valeur (resp. une plus petite
valeur ) au point x 0  X si :
fx  fx 0  (resp. fx  fx 0 , x  X .
Dans ces cas, la valeur y 0  fx 0  est appelée valeur maximale ( resp. minimale) ou
maximum (resp. minimum) absolu de f sur X, notée
y 0  fx 0  max f, ou y 0 max fx, ou y 0  max  xx0 f
X xX
(resp. y 0 min f, ou y 0 min fx, ou y 0  min  xx0 f.
X xX
Les valeurs maximale et minimale sont dites extrémums.

III.10. Fonctions injectives, surjectives, bijectives. Soit f : X  Y.


Définition. On dit que la fonction f est :
i injective si x, x   X : x  x   fx  fx   ;
ii surjective si y  Y, x  X : y  fx ;
iii bijective si elle est à la fois injective et surjective.

Propriétés. On a les équivalences suivantes:


i) f injective  x, x   X : fx  fx    x  x   
y  Y, l’équation y  fx admet au plus une solution dans X;
ii) f surjective  Y  fX  y  Y, l’équation y  fx admet au moins une solution
dans X ;
iii) f bijective  y  Y, l’équation y  fx admet une et une seule solution dans X.

III.11. Fonctions inversibles. Inverse d’une fonction.


Définition 1. On dit que la fonction f : X  Y  R est inversible s’il existe une fonction
g : Y  X vérifiant les conditions :
fogy  y, y  Y et gofx  x, x  X .
Ces conditions peuvent s’écrire comme suit: fog  id Y et gof  id X où id Y et id X sont
respectivement les fonctions identités dans Y et dans X, c’est à dire id X x  x, x  X et
id Y y  y, y  Y.

Théorème. Si la fonction f est inversible de X sur Y, alors la fonction g : Y  X vérifiant


les conditions de la définition 1 est unique.

Définition 2. La fonction g : Y  X de la définition 1) est appelée fonction inverse ou


fonction réciproque de f : X  Y et est notée f 1 , c’est à dire que:
fof 1  id Y et f 1 of  id X .
On a y  fx, x  X  x  f 1 y, y  Y.

Propriétés. Soient f et h deux fonctions inversibles, alors f 1 et h 1 sont inversibles et on a


1) f 1  1  f;
2) f  h 1  h 1  f 1 .
3) f strictement croissante (resp. strictement décroissante)  f 1 strictement croissante
(resp. strictement décroissante).
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III.12. Graphe d’une fonction inverse. Soient G f le graphe d’une fonction inversible f et
G f 1  x, f 1 x , x  X le graphe dans le repère cartésien Oxy de son inverse f 1 avec
f 1 : X  Y. Dans ce cas, d’après les conditions de la définition 1, on a
x, y  G f 1  y  f 1 x, x  X  x  fy, y  Y  y, x  G f ,
c’est à dire que le graphe G f 1 de la fonction inverse f 1 est symétrique au graphe G f par
rapport à la première bissectrice d’équation y  x. On a:
G f 1  x, y  R 2 : x  X, y  f 1 x  x, f 1 x, x  X  fy, y : y  Y.
Propriété. Si f : X  Y et g : Y  Z sont inversibles, lors g  f : X  Z est inversible et
on a
g  f 1  f 1  g 1 .

§ 2. Fonctions usuelles. Fonctions élémentaires.

III.13. Fonctions usuelles.


Définition. On appelle fonctions usuelles les fonctions suivantes:
1) la fonction puissance ;
2) la fonction exponentielle de base a  a  0 , a  1;
3) la fonction logarithme de base a a  0 , a  1 ;
4) les fonctions trigonométriques: sinus, cosinus, tangente et cotangente;
5) les fonctions trigonométriques inverses : arcsinus, arccosinus,
arctangente, arccotangente .
Notations:
1) y  x  ,   R;
2) y  a x a  0, a  1, x  R;
3) y  log a x a  0, a  1, x  0;
4) i) y  sin x, x  R,
ii y  cos x, x  R,
iii y tgx, x    k k  Z,
2
iv y ctgx, x  k k  Z;
5) i) y  arcsin x, x  1, 1,
ii y  arccos x, x  1, 1,
iii y arctgx, x  R,
iv y arcctgx, x  R.

III.14. Fonctions élémentaires.


Définition . On appelle fonction élémentaire toute fonction réelle obtenue à partir de
fonctions usuelles à l’aide d’un nombre fini d’opérations arithmétiques et de compositions de
fonctions.
Parmi les fonctions élémentaires, il y a:
i) les fonctions rationnelles suivantes:
1) fonction rationnelle entière ou fonction polynômiale
x  y  Px  a 0  a 1 x  a 2 x 2  . . .  a n x n , x  R où a 0 , a 1 , a 2 , . . . , a n  R
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avec a n  0, définie sur l’ensemble R où l’expression Px  a 0  a 1 x  a 2 x 2 . . . a n x n est


appelée polynôme réel de degré n  N qu’on note deg P  n;

2) fonction rationnelle fractionnaire de la forme


a0  a1x  a2x2  . . .  anxn Px
y 
b0  b1x  b2x  . . .  bmx
2 m Qx
avec a 0 , a 1 , . . . , a n , b 0 , b 1 , . . . , b m  R, a n  0, b m  0, définie sur l’ensemble:
D  x  R : Qx  0;
ii) les fonctions irrationnelles définies comme suit:
Définition. On appelle fonction irrationnelle toute fonction y  fx, qui n’est pas
rationnelle, obtenue par la composition d’un nombre fini de fonctions rationnelles, de fonctions
puissances avec des exposants fractionnaires et des quatre opérations arithmétiques.

x  x 5  2x  3
Exemples. 1) y  3
1  x2 , 2 y .
x2  1

iii) les fonctions hyperboliques suivantes:


1) sinus hyperbolique définie par:
x
y  sh x  e  e , x  R;
x

2
2) cosinus hyperbolique définie par:
x
y  ch x  e  e , x  R;
x

2
3) tangente hyperbolique définie par:
x
ex  e
y  th x  sh x  x x , x  R;
ch x e e
4) cotangente hyperbolique définie par:
x x
chx e e
y cthx   x x , x 
 0.
shx e e

iv) les fonctions hyperboliques inverses suivantes:

1) argument sinus hyperbolique: .y argshx définie par:


y  shx, x  R  x  argshy, y  R.
2) argument cosinus hyperbolique:y  argchx définie par
y  chx , x  0,   x  arg chy , y  1,  .
3) argument tangente hyperbolique: y  argth x définie par
y  thx , x  R  x  argth y , y  1, 1 .
4) argument cotangente hyperbolique y argcth x définie par
y  cthx , x  R   x  argcth y , y  , 1  1, .
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80

Enoncés des exercices du chapitre III.

Exercice 3.1. Dans un triangle ABC (figure 1), de base AC  b et de hauteur BD  h, est
inscrit un rectangle KLMN dont la hauteur est NM  x. Exprimer le périmètre p du
rectangleKLMN ainsi que sa surface S comme fonction de x . Tracer les graphes de p  px et
S  Sx.

Exercice 3.2. Soit un carré de côté a . On mène une droite  parallèle à la diagonale
principale et coupant le carré comme le montre la figure 2. On désigne par x la distance entre le
sommet A et la droite  . Exprimer la surface S limitée par le carré et la droite ( en fonction
de x . Tracer son graphe.

Exercice 3.3. Sur la figure 3 est représenté un mécanisme de manivelle. Le rayon du volant
est R et la longueur de la bielle est a . Le volant tourne uniformément dans le sens des aiguilles
d’une montre en faisant n tours par seconde. A l’instant t  0 , quand la bielle et la manivelle
forment une même ligne droite (”point mort”), le patin (A) se trouve au point O . Trouver la
dépendance du mouvement x du patin (A) en fonction du temps t .

Dessin
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81

Exercice 3.4. Les formules suivantes définissent-elles des fonctions:


1) y  x  1x  x ? 2 y   x ?
3 y  x  1?
2 2
4 y   x ?

Exercice 3.5. Déterminer le domaine de définition de chacune des fonctions suivantes:


2
1) y  x 2 ; 2 y  3x  x 3 ; 3 y  |x  1| ;
1x
4 y  2  x  x 2 ; 5 y  x 2  x  1 ; 6 y  x ;
6x
7 y  x  2 1  x ; 8 y  x  1  2 1  x  x 2  1 ;
1x
1  |x| 1 ;
9 y  ; 10 y  x  11 y  logx 2  4;
2  |x| 2x
12 y  log 2  x ; 13 y  log 2 log 3 log 4 x; 14 y  logsin  x ;
2x
15 y  lg1  lgx 2  5x  16; 16 y  1  x2;
log1  x
17 y  3  logx 3  x; 18 y  log x1 x 2  3x  2;
4  x2
x
19 y  ; 20 y  sin 2x  sin 3x 0  x  2; 21 y  4 logtgx ;
sin x
22 y  log sinx  3  16  x 2 ; 23 y  x  3 1  log2x  1;
x2
24 y  log 2 x  5 ; 25 y  cos x ; 2
x  10x  24
26 y  1  3 sin x ; 27 y  arcsinx  1;
sin x
28 y  arccos2 sin x; 29 y  arccos 2x ;
1x
30 y  3  x  arccos 3  2x ; 31 y  arcsin1  x  lglg x;
5
32 y  x 2
 1 ; 33 y  2x!
Ex

Exercice 3.6. Quel est l’image fD de l’ensemble D par la fonction f si:
1 fx  2x  5, D  2, 2; 2 fx  x 2 , D  1, 3 ;
3 fx  x 2  2x  3, D  R;
4 fx  |x|, D  x  R : 1  |x|  2;
5 fx  |x  1|, D  0, 1; 6 fx  x , D  0, 1;
2
2x 1
7 fx  2x , D  R; 8 fx  x  x 2 , D  0, 1;
x 1
9 fx  log 3 x, D  0, 1; 10 fx  1 arctg x , D  R;
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82

11 fx  x sgnx, D  R.

Exercice 3.7. Trouver les ensembles images des fonctions suivantes tout en précisant leurs
domaines de définition:
3 y  x x 4 ;
2
1) y  22x ; 2 y  x  1x ;
x 9
4 y  5  2x ; 5 y  1  |x| ; 6 y  8  2x  x 2 ;
7 y  2x  1  x 2 ; 8 y  x 2  2x  2 ; 9 y  logx  3;
10 y  log1  2 cos x; 11 y  sin x  cos x; 12 y  sin x ;
4 4

14 y  e x 2 ;
2
13 y  1  2|sin 2x|; 15 y  4 x  2 x  1;
16 y  arccos 2x 2 ; 17 y  arcsinlg x ;
1x 10
18 y  arcsin 1  x ; 19 y  2 arccos1x ; 20 y  1 x .
2
2

Exercice 3.8. Soit la fonction fu définie pour 0  u  1. Trouver les domaines de
définition des fonctions suivantes:
Ex.
1 y  fsin x; 2 y  fln x; 3 y  f x .

Exercice 3.9. Soit fx  1 a x  a x  a  0. Démontrer que:


2
fx  y  fx  y  2fxfy.

Exercice 3.10. Soit f une fonction vérifaint la relation fx  fy  fz. Déterminer z, si:
1) fx  ax; 2 fx  arctgx |x|  1;
3 fx  1x ; 4 fx  log 1  x .
1x

Exercice 3.11. Trouver x , x, x , x si:


1 x  x 2 et x  2 x ; 2 x sgnx et x  1x ;
3) x  1  x et x  x 2 ; 4 x  x 2 et x  x ;
0 si x  0, 0 si x  0,
5 x  et x  .
x si x  0 x 2 si x  0

Exercice 3.12. Soit f n x ff. . . fx.


nfois
Trouver f n x si fx  x .
1  x2

Exercice 3.13. Trouver fx si:


1) fx  1  x 2  3x  2; 2 fx  1x   x 2  12 ;
x
3 f 1x   x  1  x 2 . ; 4 f x   x 2 .
1x

Exercice 3.14. Décomposer les fonctions suivantes en une chaîne de fonctions usuelles dont
on précisera les domaines de définition:
1 y  sin 3 x ; 2 y  3 1  x 2 ;
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83

3 y  3 3x2 ;
2
4 y  1  log 2 x .

Exercice 3.15. Déterminer les ensembles où les fonctions suivantes s’annulent, sont positives
et négatives:
1 y  2  3x; 2 y  2  x  x 2 ; 3 y  sin  x;
4 y  log 2x ; 5 y  x  |x|1  x;
1x
6 y  1  exp 1x  1; 7 y  Ex ; 8 y  2 x1 .

Exercice 3.16. Etudier la parité des fonctions suivantes:


1 y  x  x 2 ; 2 y  1  x; 3 y  3x  x 3 ;
3
4 y  x 2 ; 5 y  |10  x|  |10  x|;
1x
6 y  1  x  x 2  1  x  x 2 ; 7 y  3 1  x 2  3 1  x 2 ;
8 y  log2x  1  4x 2 ; 9 y  log 1  x ; 10 y  a x  a x a  0;
1  x
12 y  a x  1 ; 13 y  x. a x  1 ;
x x
11 y  x x ;
a 1 a 1 a 1
14 y  sin x  cos x; 15 y  x  sin x; 16 y  x 2  cos x;
17 y  sin xtgx; 18 y  cosx  1.

Exercice 3.17. Démontrer les propositions suivantes:


i toute fonction réelle définie sur l’intervalle l, l , l  0, est la somme d’une fonction
paire et d’une fonction impaire et appliquer le résultat aux fonctions suivantes:
1 fx  x  1 3 , 2 fx  x 4 3 ,
x
3 fx  sinx  1, 4 fx  1 |x  1|;
x1
ii le produit de deux fonctions paires ou impaires est une fonction paire ;
iii le produit d’une fonction paire par une fonction impaire est une fonction impaire.

Exercice 3.18. Parmi les fonctions suivantes indiquer celles qui sont périodiques et calculer
leur plus petite période si elle existe:
1 fx  A cos x  B sin x; 2 fx  sin x  1 sin 2x  1 sin 3x;
2 3
3 fx  2tg x  3tg x ; 4 fx  sin 2 x;
2 3
5 fx  sin x 2 ; 6 fx  tgx ;
7 fx  sin x  sinx 2 ; 8 fx  sin 2x  sin 2 3x;
9 fx  sin 4x  5 sin 6x; 10 fx  tgx  sin x;
11 fx  sincos x; 12 fx  cossin x;
13 fx  sin 4 x  cos 4 x; 14 fx  log 1  sin x ;
1  sin x
15) fx  Ex; 16 fx  x  Ex;
17) fx  sin 2 . x  1 ; 18 fx tg x .

Exercice 3.19. Démontrer que pour la fonction de Dirichlet définie par:


1 si x  Q ,
fx 
0 si x  Q,
tout nombre rationnel est une période. Admet-elle une plus petite période?
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Exercice 3.20. Démontrer que la somme et le produit de fonctions périodiques, définies sur
un même ensemble et dont les périodes sont rationnelles, sont périodiques. Que peut-on dire si
les périodes ne sont pas rationnelles?

Exercice 3.21. Etudier la monotonie des fonctions suivantes dans les intervalles indiqués:
1 y  tgx, x    ,  ; 2 y  sin x, x    ,  ;
2 2 2 2
3 y  x 2 , x  R  et x  R  ; 4 y  cos x 0  x  ;
5 y  ctgx 0  x  .

Exercice 3.22. Déterminer les intervalles de monotonie des fonctions suivantes:


1 y  x ; 2 y  |x|  x; 3 y  chx;
4 y  x 3 ; 5 y  ax  b ; 6 y  logx  x 2  1 ;
cx  d
7 y  log x 10; 8 y  ln4x  x 2 ; 9 y  lg1  x 3 ;
10 y  a a  0 ;
x
11 y  2  2 ;
1x x1
12 y  sin x;
13 y  2x  sin x; 14 y  cos x; 15 y  tg x ;
16 y  ctg x.

Exercice 3.23. Soient f, g deux fonctions réelles définies sur un même ensemble X de R.
Montrer que:
i) si f et g sont croissantes (resp. décroissantes) sur X, alors f  g est croissante
(resp. décroissante) sur X;
ii) si f  0, g  0 et si toutes les deux sont croissantes ou décroissantes
sur X, alors f. g est croissante;
iii) si f  0, g  0 et si l’une est croissante, l’autre décroissante,
alors f. g est décroissante;
iv) si f est croissante (respectivement décroissante) et strictement positive
sur X, alors 1 est décroissante (respectivement croissante) sur X.
f

Exercice 3.24. Soient f, ,  trois fonctions strictement croissantes. Démontrer que


x  fx  x  x  ffx  x. ,

Exercice 3.25.
i) Etudier si les fonctions suivantes sont majorées, minorées, bornées ou non:
1) fx  1  x 4 sur R; 2 fx  log x. sin 2 
2

1x x sur 0, a a  0.


ii) Trouver les inf f, sup f ainsi que max f, min f s’il existent des fonctions suivantes:
1 fx  x 2 sur 2, 5; 2 fx  2x 2 sur 0, ;
1x
3 fx  1 sur R; 4 fx  x  1 , x  0, ;
1  x2 x
5 fx  4 sin x  12 sin x  5;
2
6 fx  cos x ;
1  cos x
7 fx  tg 2 x  ctg 2 x; 8 fx  cos x. tgx;
9 fx arctg|x|.
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Exercice 3.26. Montrer que la fonction y  1x cos 1x n’est bornée dans aucun voisinage de
x  0 et n’est pas infiniment grande.

Exercice 3.27. On considère la fonction f définie par: fx  cos x  Ecos x.
i Montrer que cette fonction est bornée inférieurement et supérieurement. Les deux bornes
sont-elles atteintes?
ii Tracer son graphe .

Exercice 3.28. Soient f et g deux fonctions réelles bornées sur une partie X de R. Montrer
que:
1) sup fx  gx sup fx sup gx;
xX xX xX
2) sup fx inf gx sup fx  gx;
xX xX xX
3) si f et g sont positives sur X, alors:
i) sup fx. gx sup fx. sup gx;
xX xX xX
ii) sup fx. inf gx sup fx. gx;
xX xX xX
4) si f est strictement positive sur X, alors:
i) sup 1  1 inf fx  0; ii) inf 1  1 .
xX
fx inf fx xX xX
fx sup fx
xX xX

Exercice 3.29. Déterminer les fonctions inverses des fonctions suivantes si elles existent et
ainsi que leurs domaines de définition:
1 y  2  3x, x  R;
2 y  x 2 sur: i    x  0, ii 0  x  ;
3 y  x 2 sur R;
4 y  1  x 2 sur: i  1  x  1, ii  1  x  0, iii 0  x  1;
5 y  x ; 6 y  x  1 x  1; 7 y  1  3 x ;
1x x1
x si    x  0 ,
8 y  1  x 3 ; 9 y  ;
2x si 0  x  
x si -  x  1 ,
x
10 y  sh x  e  e ,    x   ;
x
11 y  x 2 si 1  x  4 ,
2
2 x si 4  x  .

Exercice 3.30. Démontrer que les fonctions suivantes sont mutuellement inverses :
1 fx  1 , x  2 et gx  2x x 1 , x  0;
x2
2 fx  x 2  1, x  , 0 et gx   x  1 , x  1, ;
1  x2
3 fx  e 2 , x  0,  et gx  1  2 ln1  x , x   e , 0;
4 fx  ln e x  1 , x  0;  et gx  fx;
x
e 1
5 fx  sin x, x   , 3 et gx    arcsin x, x  1, 1;
2 2
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arctgx  , x  0
6 fx  tgx, x  , 0, x    et gx 
2 arctgx, x  0.

Exercice 3.31. Soit u n  une suite récurrente définie par u 1  X  R, u 1 donné et


u n1  fu n , n  1 avec f une fonction définie de X dans X, fX  X.
i) Montrer que si f est croissante sur X, alors:
a) la suite u n  est croissante si u 2  u 1  0,
b) la suite u n  est décroissante si u 2  u 1  0.
ii) Montrer que si f est décroissante sur X, alors la quantité u n1  u n est alternativement
positive et négative.
iii) Tracer le graphe de la suite u n  pour chacun des cas en supposant qu’elle converge vers
une limite finie   R.

Exercice 3.32. Calculer :


1 sin13/12 ; 2 tg11/12; 3 ctg17/12 ;
4 sin34/3 ; 5 tg15/4 .

Exercice 3.33. Simplifier les expressions suivantes:


sin 2 19  0, 5  sin 2 0, 5  17, 5. sin0, 5  3
1 ;
cos3/2  0, 5. tg0, 5  2, 5
2 sin a . cos a . cos 2  a   sin 2  a  ;
3 3 3 3
3 sin 2b  sin b ; 4 cos 2 .
1  cos 2b  cos b cot 2 1  tan 2 1

Exercice 3.34.
En faisant le changement de variable : t  tgx/2 , calculer les expressions suivantes:
1 2 cos x ; 2 1  sin x  cos x ; 3 1  sin x  2 cos x .
1  sin x  cos x 1  2 sin x  cos x tg x  ctg x

Exercice 3.35. Mettre sous forme de produits les expressions suivantes:


1 sin 2 x  sin 2 y ;
2 cos x  cos 2x  cos 3x  cos 4x ; 3 sin x  sin 2x  sin 3x  sin 4x .

Exercice 3.36. Calculer:


1 cos 2a si tga  1 ; tan a  1 ; 2 sin 2a si tg a  2;
3 3
3 ctg 2a si tg a  5 .

Exercice 3.37.
i) Calculer  k1 sin kx et  k1 cos kx.
n n

ii) Démontrer l’inégalité:


n n
sin  xk   sin x k 0  x k   , k  1, 2, . . .  .
k1 k1
En déduire l’inégalité: |sin nx|  n sin x .

Exercice 3.38. Démontrer que l’expression a sin x  b cos x peut s’écrire sous la forme :
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A cosx   où A  a 2  b 2 .

Exercice 3.39. Calculer:


1 sinarcsin1/2  /2; 2 tg arccos 3 /2  arcsin1 ;
3 arcsinsin 7/3; 4 arctgtg13/4;
5 arcsincos107/4; 6 arccoscos 23/6.

Exercice 3.40. Résoudre les équations suivantes:


1 6 sin 2 x  5 sin x  1  0 ; 2 6 cos 2 x  5 sin x  5  0 ;
3 cos 2x  sin x  0 ; 4 tg x  2 ctg x  3 ;
5 3 sin 2 x  4 sin x  cos 2 x  0 ; 6 sin 2 x  sin 2x  0 ;
8 5 x 2x1  25 ;
2
7 7 x2  3 49 ;
9 6 x1  35. 6 x1  71 ; 10 4 x  5. 2 x  4  0 ;
11 log 2 x  4x  3  3 ;
2
12 log 5 2x  3  log 5 x  1 ;
13 log x x 2  2x  2  1.

Exercice 3.41. Résoudre les inégalités suivantes:


1 |x  3|  |x  2|  1 ; 2 2x  1  x  1  2 ;
x1 2x  1
3 cos x  5 cos x  6  0 ;
2 5
4   3x1
 64 ;
4 125
5 5. 5 . 0, 2  2 ;
x2 x
6 x  4x  3  |2  3x| ;
2

7 log 1 x  2x  3  0 ;
2
8 log x x 2  2x  0 ;
3
9 log 1 tg x  log 1 ctg x; 10 1 tg x  4 ctg x  4 ;
2 2 3 3
11 cos 2 x  2 sin x  0 .
3

Exercice 3.42. Etablir les formules suivantes:


1 x  1, 1, cosarcsin x  sinarccos x  1  x 2 ;
2 x  1, 1, arcsin x arccosx   ;
2
3) x  1, 1, arccos x  arccosx  ;
4) arcsin x  arcsin y  1  arcsin x 1  y 2  y 1  x 2  ,
0 si xy  0 ou x 2  y 2  1,
|x|  1, |y|  1 avec  
sgnx si xy  0 et x 2  y 2  1;
5) arccos x  arccos y  1  arccos xy  1  x 2 . 1  y 2  2,
0 si x  y  0,
|x|  1, |y|  1 avec  
1 si x  y  0;
6 x  R , cosarctgx  sinarcctgx  1 ;
1  x2
7 x  R, arctgx arcctgx   ;
2
8 x  R, sinarctgx  cosarcctgx  x ;
1  x2
9) x  1, 1R, tg(arcsin x  x ;
1  x2
xy
10 arctg x  arctg y  arctg si xy  1 ;
1  xy
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88
xy
11 arctg x  arctg y  arctg   avec   x, y  1, 0, 1;
1  xy
12) x  0, arctg x  arctg 1x sgnx  ;
2
13 arctg1  x  arctg x  arctg 1 si x  0;
1  x  x2

Exercice 3.43. Préciser dans quels intervalles, les relations suivantes sont vraies?
1 arctg x arcctg 1x ; 2 arctg x arcctg 1x  ;
3 arctg x  arctg 1  arctg 1  x ; 4 arctg x  arctg 1    arctg 1  x ;
1x 1x
5 arccos 1  x 2
 2 arctg x; 6) arccos 1  x arcsinx;
2
1  x2
1  x2
7) arccos 1  x 2  arcsinx; 8) tgarccos x  x ;

Exercice 3.44. Simplifier les expressions suivantes tout en précisant le domaine de


définition:
1 cos2 arccos x ; 2 sin3 arcsin x; 3 sin 2  1 arccos x;
2
4) arcsin2x 1  x 2 ; 5 arcsin2x 2  1; 6) tg2 arccos x;
1  x2  1
7 arcsin 1  sin x ; 8 arctg 1  x 2  x ; 9) arctg x ;
2
10 arctg 1  cos x ; 11 sinarccos x  2arctgx; 12) tgarcsin x arctgx.
1  cos x

Exercice 3.45.
i) Résoudre les équations suivantes:
1 arcsin x  arcsin 4  arcsin 5 ; 2 arccos x  arcsin 1  arccos 1 ;
5 13 3 4
3 2x  arcsin
2 tg x
; 4 arctg 2x  arctg x   ;
1  tg 2 x 4
5 arccos 1  x 2  arcsin x; 6 arcsin x  2arctgx;
7 arcsin x  arccos x  2arctg2x   ; 8) arcsin2x  arcsinx 3   arcsin x.
2
ii) Montrer que l’équation suivante admet une solution unique
arctgx  1  arctgx  arctg1  x  0.
iii) Résoudre l’équation
arctgx  1  arctgx  arctg1  x   .
2
Exercice 3.46.
i) Calculer la limite lim cos a n .
n
ii) Montrer que les suites u n  sin n et v n  cos n divergent.
iii) Etudier la nature des suites:
tgn  tg1
a) w n tgn ind. tgn  1  ;
1  tgntg1
n
b) z n  1  1k  (indication: utiliser x  0, log1  x  x.
2
k1

Exercice 3.47.
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i) Calculer: 1 arctg1/2  arctg1/5  arctg1/8 ;


2 1  ch x  ch 2x  . . .  ch nx ; 3 sh x  sh 2x . . .  sh nx.

ii) Montrer que:


n
1) x  R, n  Z, chx  shx chnx shnx;
n
2) x  R, n  Z, chx  shx chnx shnx.
iii) A l’aide de la formule du binôme, montrer que:
m
1) ch(mx  C km ch mk x. sh k x k  0 mod 2;
k0
m
2) sh(mx  C km ch mk x. sh k x k  1 mod 2.
k0
iv) Linéariser: 1) ch 4 x; 2 sh 2 x; 3 ch 5 x.

Exercice 3.48. Démontrer les formules suivantes:


1 arg sh x  log x  x 2  1 , x  R ;
2 argch x  log x  x 2  1 , x  1;
3 argth x  1 log 1  x ,  1  x  1 ;
2 1x
4 argcth x  1 log 1  x , |x|  1 .
2 1x

Exercice 3.49. Montrer que x  R, sh3x  3chx  4sh 3 x. En déduire que


arg sh3x  4x 3   3 arg sh x.

Exercice 3.50. Etablir les formules:


1) x  R, chargshx  1  x 2 ; 2) x  1, shargchx  x 2  1 ;
1 thx
3) x  R, chx  ; 4) x  R, shx  .
2 2
1  th x 1  th x

Exercice 3.51. Simplifier les expressions suivantes tout en explicitant le domaine de


définition:
1) argch2ch 2 x  1; 2 argch 1  ch x ; 3) ch2argthx;
2
1  thx
4) sh 1 argchx; 5) log ; 6 th(argshx.
2 1  thx

Exercice 3.52 Connaissant les graphes des fonctions usuelles, tracer ceux des fonctions
suivantes:
1 y  2x 2  4x  5; 2 y  2x  x 2  2; 3 y  x x  R, x  0;
1x
4 y  y 0  ax  x 0  2 avec: i) a  0, ii) a  0 ;
5 y  y 0  x k x 0 x 0 , y 0  R  avec: i) k  0 , ii) k  0 ;
6 y  Ex, x  R; 7 y  4  x 2 ; 8 y   9  x 2 ;
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1 si x  0
9 y  x  Ex; 10 y  sgnx  0 si x  0 ;
1si x  0
11 y  |x  1|; 12 y  sgnx 2 ; 13 y  |x 2  1|  2;
14 y  2 |x|  1; 15 y  x 1 ; 16 y  log 3 x 2  1;
2 1
17 y  log 1/2 |x  3|; 18 y  cos x  |sin x|; 19 y  sinarcsin x;
20 y  arcsinsin x; 21 y  cosarccos x; 22 y  arccoscos x;
23 y  log sin x ; 24 y  1  sin x   sin x ;
25) y  |arctgx  1| ; 26 y  x sgncos x ; 27 y  sin 2 x ;
2
28 arcsinsin 2x.

Exercice 3.53. Représenter le graphe d’une suite convergente: lim x n  x.


n

Exercice 3.54. Sur un axe d’origine O, on considère les points A,B,I,J, d’abscisses
respectives -3,3,1,9. Désignons par x l’abscisse d’un point M quelconque de l’axe.
i Soit f l’application de R vers R telle que fx  MA  2MB. Représenter graphiquement f.
fx fx
ii Démontrer que l’un des rapports ou reste constant lorsque x varie.
MI MJ

Exercice 3.55. Représenter sur le plan Oxy l’ensemble des points x, y vérifiant les relations
suivantes:
1 xy  0 ; 2 |x|  |y|  1 ;
3 ||x|  |y||  1 ; 4 |x  y|  |x  y|  1 .

Exercice 3.56. Construire les graphes des fonctions implicites suivantes:


1 x 2  xy  y 2  1 (ellipse) ; 2 x  y  1 (parabole);
3 x  y  4 astroide) ;
2/3 2/3
4 sin x  sin y ;
5 x  |x|  y  |y| .

Exercice 3.57. Construire les graphes des fonctions y  yx définies paramétriquement:
1 x  1  t , y  1  t 2 ; 2 x  t  1 , y  t  12 ;
t t
3 x  cos 10t , y  sin t (ellipse) ; 4 x  ch t , y  sh t ;
5 x  2t  sin t , y  21  cos t .

Exercice 3.58. Construire les graphes des fonctions , données en coordonnées polaires:
r  r ,
1 r   (Spirale d’Archimède) ; 2 r   ( spirale hyperbolique) ;

3 r  21  cos  (cardioïde) ; 4   r r  1 ;
r1
5   2 sin r.
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91

Réponses aux exercices du chapitre III.

Exercice 3.1. Px  2b  21  b x 0  x  h;


h
Sx  bx1  x  0  x  h.
h
2
a 2  x 2 si 0  x  a ,
Exercice 3.2. Sx  2
2
a 2  x 2 si a  x  a 2.
2
Exercice 3.3. x  R1  cos   a  a 2  R 2 sin 2  ,   2nt, n  N.
Exercice 3.4. 1) non; 2) non; 3) non; 4) oui, D f  0.
Exercice 3.5.
1) R; 2   ,  3   0, 3 ; 3 R; 4 1, 2; 5) R; 6 0, 6;
7 1, 1; 8 1; 9   , 21, 1 2, ; 10   2, 0;
11)   , 22, ; 12   2, 2; 13 4, ;
14) 1  x  1 et  1  x   1 , k  N;
2k  1 2k 2k  1 2k  2
15) 2, 3; 16 2, 00, 1; 17   1, 01, 22, ;
18)   1, 00, 12, ; 19 0, 1, 2, 3, . . . ;
20) 0,   4 , 3    2; 21 k   , k   , k  Z;
3 3 2 4 2
22) 3  2, 3  3, 4; 23  3 , 22, ;
2
24) 4, 56, ;
25 0  |x|   , 4k  1   |x|  4k  1  , k  N  ;
2 2 2
26 2k, 2k  1, k  Z;
27) 0, 2; 28 k   , k   , k  Z;
6 6
29)  1 , 1; 30 1, 3; 31 1, 2; 32   , 01, ;
3
33) n , n  N.
2
Exercice 3.6.
1) 9, 1; 2 1, 9; 3 4, ; ; 4 1, 2; 5 0, 1; 6 R  0, 1;
7 0, 1; 8 0, 1 ; 9   , 0; 10  1 , 1 ; 11 R  1, 1.
2 2 2
Exercice 3.7.
1) R,  1 , 1 ; 2 R  ,   , 2  2, ; 3 R  ,     4  4, ;
3 3
4   , 5 , 0, ;
2
5 1, 1, 0, 1; 6 4, 2, 0, 3; 7 1, 0; 8 R, 1, ;
9   3, , R; 10    2k, 5  2k k  Z,   , log 3;
3 3
11 R,  1 , 1; 12  4 2 k 2 , 2k  1 2  2 , 0, 1; 13 R, 1, 1;
2
kN
14 R, e 2 , ; 15 R,  3 , ; 16 R, 0, ;
4
17 1, 100,   ,  ; 18 1, 1, 0,  ;
2 2 4
 p
19 0, 2, 1, 2 ; 20 , p, q  Z , 1, 1.
2q  1
Exercice 3.8. 1) 2k, 2k  1, k  Z; 2 1, e; 3 R   N.
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xy x. y xy
Exercice 3.10. 1) z  x  y; 2 z  ; 3 z  x  y ; 4 z  .
1  xy 1  xy
2 x
Exercice 3.11. 1) o  x 4 , o  2 x , o  2 2x , o  2 2 ;
2 o  sgnx, o  o  sgnx, o  x x  0;
3 o  x, o  1  x 2 , o  1  x 2 , o  x 4 ;
4 o  x 4 , o  |x|, o  x, o  x;
5 o  , o  , o  0, o  0.
Exercice 3.12. f n x  x , n  1, 2, . . .
1  nx 2
Exercice 3.13. 1 fx  x 2  5x  6; 2 fx  x 2  2, |x|  2;
1  1  x2 x 2
3 fx  x ; 4 fx  .
1x
Exercice 3.14.
1 x  t  sin x  y  t 3  sin 3 x;
2 x  t  1  x 2  y  3 t  3 1  x 2 ;
3 x  t  3x  2 2  y  3 t  3 3x2 ;
2

4 x  t  log x  s  1  t 2  y  s  1  log 2 x .
Exercice 3.15. 1  2 ,   2 , ,   ,  2 ;
3 3 3
2) 1, 2,   1, 2,   , 12, ;
3) 1 n , n  Z ,   2n  1 , 2n ,   2n  2 , 2n  1 ;
 1 1 1 1
nZ  nZ 

4) 1,   , 1, 0, 1; 5)   , 0  1, 0, 1, 1, ;


6) 1,   , 01, , 0, 1; 7) 0, 1, 1, ,   , 0; 8) , R, .
Exercice 3.16. 1) ni paire, ni impaire; 2) ni paire, ni impaire; 3) impaire;
4) impaire; 5) impaire; 6) impaire; 7) paire; 8) impaire; 9) impaire; 10) paire;
11) ni paire, ni impaire; 12) impaire; 13) paire; 14) ni paire, ni impaire; 15) impaire;
16) paire; 17) paire; 18) ni paire, ni impaire.
Exercice 3.17. 1) 3x 2  1  x 3  3x; 2  34  13 ;
x x
3) cos x sin 1  sin x cos 1; 4 2 1  2 x .
x 1 x 1
Exercice 3.18. 1) T  2 ; 2) T  2; 3) T  6; 4) T  ;

5) non périodique; 6) T  ; 7) non périodique; 8) T   ;
9) T  ; 10 T  2; 11) T  2; 12 T  ; 13) T   ;
2
14 T  2; 15) non périodique; 16) T  1; 17 T   ; 18 non périodique.
2
Exercice 3.19. Non.
Exercice 3.21. 1) Croissante; 2) croissante;
3) croissante sur R  et décroissante sur R  ; 4) décroissante; 5) décroissante.
Exercice 3.22. 1) décroissante sur R  , croissante sur R  ;
2) décroissante sur R  , constante sur R  ; 3) décroissante sur R  ,
croissante sur R  ; 4) croissante sur R,
5 si ad  bc  0, croissante sur   , d d
c  et   c , ;
6) croissante sur R; 7) décroissante sur 0, 1, croissante sur 1, ;
8) croissante sur 0, 2, décroissante sur 2, 4; 9) croissante sur   1, ;
10) croissante sur R si a  1, décroissante sur R si 0  a  1;
11) décroissante sur R,
12) croissante sur    ,   mod 2, décroissante sur   , 3  mod 2;
2 2 2 2
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93

13) croissante sur R;


14) croissante sur , 0 mod 2, décroissante sur 0,  mod 2;
15) croissante sur    ,   mod ; 16) décroissante sur 0,  mod .
2 2
Exercice 3.25. i) 1) bornée; 2) majorée et non minorée.
ii) 1) sup  max  25, inf  min  4;
2) sup  max  1, inf  min  0; 3) sup  max  1, inf  0, min n’existe pas.
4) sup  , inf  min  2. 5) sup  max  21, inf  min  3;
6) sup  max  1 , inf  ; 7) sup  , inf  min  2;
2
8) sup  1, inf  1; 9) sup  max   , inf  min  0.
2
Exercice 3.29. 1) y  x  2 , R; 2 i y   x , ii y  x ;
3
3 n’est pas inversible;
4) i) n’est pas inversible, ii) y   1  x 2 , x  0, . iii y  1  x 2 , x  0, 1
5) y  x , R  1; 6 y  x  1 , R  1; 7 y  1  x 3 , R;
1x x1
8) y  1  3 x , R; 9) y  x si   x  0, y  x si x  0;
2
10) y  logx  x 2  1 , R;
11) y  x si   x  1, y  x si 1  x  4, y  log 2 x si x  4.
2  6 3
Exercice 3.32. 1) ; 2 3  2; , 3 2  3 , 4  , 5  1.
4 2
Exercice 3.33. 1)  tg 0, 5; 2 1 sin 4a ; 3 tg b; 4 1 2
sin 2.
4 3 4
2t1  t 1  t3  t
2
Exercice 3.34. 1) 1  t; 2 1  t ; 3 .
1  2t 1  t 2  3
Exercice 3.35. 1) sinx  y sinx  y; 2 4 cos x cos x cos 5x ;
2 2
3 4 cos x cos x sin 5x .
2 2
Exercice 3.36. 1) 4 ; 2  4 ; 3  12 .
5 5 5
cos x  cosn  1 x sinn  1 x
Exercice 3.37. i) 2 2 ; ii 2  1.
2 sin x 2 sin x 2
2 2
; 2  3 ; 3  ; 4  ; 5  ; 6  .
3
Exercice 3.39. 1 
2 3 4 4 6
k  1
Exercice 3.40. 1 x  1  k , x  1 arcsin  k k  Z;
k
6 3
2 x    2k k  Z;
2
3) x  1 k1 1   k et x  1   2k;
6 2
4 x  arctg 2  k k  Z, x    2k;
4
2
5 x  arcsin1    2k
2
2
ou x  2k  1  arcsin1   k  Z; 6 x  k, x  arctg 2  k k  Z;
2
7 x  8 ; 8 x  3, x  1; 9 x  1; 10 x  0;
3
11 x  1 , x  5; 12 pas de solution; 13 x  2.
Exercice 3.41. 1 x  0; 2 x  2; 3 pas de solutions;
4 x   2 ; 5 x   log 5 4;
3
2 2 2 2
6 x  ou  x  1  x  3;
4 4
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94

7 1  5  x  1 ou 3  x  1  5 ;
8 2  x  1  2 ; 9 n  x    n n  Z;
4
10 k  arctg 2  x  k  arctg 6  k  x  2  k k  Z
1  10 1  10
11 arcsin  k   x    arcsin  2k k  Z .
3 3
Exercice 3.43. 1 x  0; 2 x  0; 3 x  1; 4 x  1; 5 x  0;
6 0  x  1; 7  1  x  0; 8 1, 1  0.
Exercice 3.44. 1) 2x 2  1, x  1, 1; 2) 3x  4x 3 , x  1, 1;
3) 1  x , x  1, 1;
2
 2  2 2
4) y    2 arcsin x si 1  x  , y  2 arcsin x si x ,
2 2 2
2
y    2 arcsin x si  x  1;
2
5) , y    2 arccos x si 0  x  1, y  2 arccos x  3 si 1  x  0;
2 2
2x 1  x 2  x
6) , x  1, 1; 7)  ; x  R;
2x 2  1 4 2
arctgx
8) 1 arctgx, x  R  ; 9) y  , x  0;
2 2
10) y  x si x  0,  mod 2, y   x si x , 2 mod 2;
2 2
1  x 3  2
11) y  , x  1, 1;
1  x2
x1  1  x 2 
12) y  , x  1, 1.
1  x2  x2
2 2  15
Exercice 3.45. i) 1 x  63 ; 2 x  ; 3 x  0;
65 12
4 x   3  1 17 ; 5 x  0, x  1; 6 x  0, x  1, x  1;
4 4
3
7 x  0, x   ; 8) x  0. iii) x  2, 0, 2.
2
Exercice 3.46.
i) 0 si a  k, 1 si a  2k, n’existe pas si a  2k  1, k  Z;
ii) diverge; iii) a) diverge, b) converge.
1  ch x  ch nx  chn  1x
Exercice 3.47. i) 1)  ; 2 ;
4 21  ch x
shx  shx  shn  1x
3 .
21  ch x
iv) 1) ch 4 x  3  ch2x  ch4x ; 2 sh 2 x  ch2x  1  1
8 2 8 2
Exercice 3.51. 1) 2x, x  R; 2) x si x  0,  x si x  0;
2 2
3) 1  x 2 , |x|  1; 4) x  1 , x  1; 5) x ; 6
2
x , x  R.
1x 2 1  x2
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95

Corrigés détaillés de certains exercices.

Exercice 3.5.
7) y  x  2 1  x . Le domaine de définition est
1x
D  x  R : 1  x  0, 1  x  0 .
1x
1  x1  x  0
On a 1  x  0   1  x  1. Donc D  1, 1.
1x 1x  0

14) y  logsin  
x . Le logarithme existe si sin x  0. Cette inégalité a lieu si

2k  x  2k  1 , k  0, 1, 2, . . . En simplifiant par  , on obtient
2k  1x  2k  1 k  0, 1, 2, . . .
Discutons ces inégalités en fonction de k  Z.
Pour k  0, on a: 0  1x  1  1  x  .
Pour k  1, 2, . . . on a 1 x 1 .
2k  1 2k
Pour k  1, 2, . . . on a 1 x 1 .
2k 2k  1
En regroupant ces différents résultats, on obtient finalement:
1  x  1 ou  1  x   1 , k  N.
2k  1 2k 2k  1 2k  2

18) y  log x1 x 2  3x  2. La fonction est définie si:


x1  0 x  1
x1  1  x0 .
x  3x  2  0
2
  x  1  2  x  
Ces dernières relations montrent que l’ensemble de définition est
D  1, 0  0, 1  2, .

x x0
19) y  . La fonction est définie si k  0, 1, 2, . . . D’où il découle que
sin x x  k
x0
k  0, 1, 2, . . .  x  0 et x  n.
xk
C’est à dire que D  R   N  .

20) y  sin 2x  sin 3x 0  x  2. On a


D  x  0, 2 : sin 2x  0, sin 3x  0
et, en général
sin 2x  0 2k  2x    2k, k  Z
 
sin 3x  0 2k   3x    2k  , k   Z,
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96

k  x  2k  1  , k  Z
 2
 
2k  x  2k  1  , k   Z.

3 3
D’après la condition donnée 0  x  2, on déduit que k  0 ou k  1 ou k  2 et k   0
ou k   1 ou k   2 ou k   3.
En combinant les différentes valeurs de k et k  , on déduit que pour la restriction x  0, 2,
le domaine est alors D  0,   4 , 3    2.
3 3 2

22) y  log sinx  3  16  x 2 . On a


D  x  R : sinx  3  0 et 16  x 2  0 .
et, en général
sinx  3  0 2k  x  3    2k,
 
16  x 2  0 x 2  16
3  2k  x  3    2k

|x|  4.
avec k  Z. Comme pour l’exercice 3.5, 20), la condition |x|  4 implique que k  0 ou
k  1.
3  x  3
Pour k  0 :  3  x  4.
4  x  4
3  2  x  3  
Pour k  1 :  3  2  x  3  .
4  x  4
Alors domaine de définition de la fonction est l’ensemble D  3  2, 3    3, 4.

23) y  x  1  log2x  3.


x2
3

On a D  x  R : x  0, x  2  0 et 2x  3  0 . D’ou
x0 x0
x2  0  x2 xD 3 , 2  2, .
2
2x  3  0 x 3
2

26) y  1  3 sin x . On a D  x  R : sin x  0 et


sin x
sin x  0  2k  x    2k, k  Z.
D   2k, 2k  1.
kZ

28) y  arccos2 sin x. On a D  x  R : 1  2 sin x  1 et


1  2 sin x  1   1  sin x  1
2 2
En résolvant cette double inégalité,on trouve
   k  x    k k  0, 1, 2, . . . ,
6 6
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c’est à dire que


D     k,   k.
6 6
kZ

33) y  2x! La fonction est définie si 2x  n  N  , c’est dire dans


D  n , n  N .
2

Exercice 3.6.
2 2
7) y  2x , D  R. On a: x  R, 0  x 2  x 2  1  0  y  2x  1. C’est à
x 1 x 1
dire fR  0, 1.
Montrons que 0, 1 fR, c’est à dire que f est surjective de R sur 0, 1. Soit y  0, 1,
montrons qu’il existe x  R tel que y  fx. On a
2 y
y  2x  x2   0, car 0  y  1,
x 1 1y
donc y  0, 1, il existe au moins x  R tel que y  fx. Ansi fD  0, 1.

11) y  x sgnx, x  R. On a
x  1  1 si x  0,
y  x  sgnx  0 si x  0,
x  1  1 si x  0.
Il est évident que   R, x sgnx  1.
D’où y  R  1, 1, c’est à dire fR  R  1, 1. De même, comme dans 7), on
montre que fR  R  1, 1.

Exercice 3.7.
1) y  22x . La fonction est définie sur D  R. On sait que a, b  R la relation
x 9
suivante est vraie:
a 2  b 2   2ab  a 2  b 2 .
Nous avons y  22x  1 . 2. x. 3 Ce qui implique que
x 9 3 x2  32
 1 . x 2  3 2  1 2. x. 3  1 . x 2  3 2 ,
2 2
3 x 3 3 x  32
2 3 x2  32
1 1 1 1
et   y  , donc fR   , . Comme pour l’exercice 3.6. 7), on montre que la
3 3 3 3
fonction est surjective de R sur  1 , 1 . Ainsi Im f   1 , 1 .
3 3 3 3

6) y  8  2x  x 2 . Le domaine de définition est le segment 4, 2 et y4  y2  0.


La fonction y  8  2x  x 2  9  x  1 2  0 prend la plus grande valeur si x  1  0,
c’est à dire si x  1. Comme on a y1  3, . alors 0  y  3 et f4, 2  0, 3. Comme
pour l’exercice 3.6. 1), on montre que la fonction est surjective de 4, 2 sur 0, 3 .

10) y  log1  2 cos x. La fonction est définie si


1  2 cos x  0  cos x  1    2k  x  5  2k, k  Z.
2 3 3
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98

Donc le domaine de définition est D   3  2k, 5  2k. Sur ces intervalles, on a:


3
kZ
0  1  2 cos x  3    y  log 3, donc fD   , log 3. Comme pour l’exercice 3.6.
7), on montre que la fonction est surjective de D sur   , log 3. Ainsi Im f   , log 3

11) y  sin 4 x  cos 4 x  sin 2 x  cos 2 x 2  2 sin 2 x. cos 2 x  1  1 sin 2 2x est définie sur
2
D  R. Il est facile de montrer que 1  y  1  1 sin 2 x  1. Donc fR   1 , 1 . Comme
2 2 2
pour l’exercice 3.6. 7), on montre que la fonction est surjective de R sur  1 , 1. Ainsi
2
Im f   1 , 1.
2

15) y  4 x  2 x  1. Le domaine de définition est D  R et la fonction peut s’écrire :


y  2 x  1  2  3 .
2 4
Pour x  1, y  3 . Alors x  R, y  3 , c’est à dire que 3  y  .
4 4 4
Donc fR   3 , . Comme pour l’exercice 3.6. 7), on montre que la fonction est
4
surjective de R sur  3 , . Ainsi Im f   3 , .
4 4

17) y  arcsinlg x . Domaine de définition: D  x  R : 1  lg x  1, x  0. Ce


10 10
qui donne
10 1  x  10.
10
D’où la fonction est définie sur le segment D  1, 100. D’autre part, on a
1  x  100  1  x  10  1  lg x  1. Et comme la fonction arcsin est
10 10 10

définie de 1, 1 sur  ,   , alors    y   . Donc
2 2 2 2
f1, 100   ,    . Comme pour l’exercice 3.6. 7), on montre que la fonction est
2 2
surjective de 1, 100 sur   ,   .
2 2

Exercice 3.8.
1) y  fsin x. Puisque la fonction fu est définie pour 0  u  1 , alors f est définie sur
D  x  R : 0  sin x  1 et 0  sin x  1  2k  x    2k, k  Z,
donc D 2k, 2k  1.
kZ

Ex
3) y  f x . Comme dans l’exemple précédent la fonction est définie si
Ex
0  x  1 et x  0. Comme x  R, Ex  x  Ex  1, alors si x  0, on aurait
Ex
x  1, donc x  0. D’autre part 0  Ex  x  x  n, n  N. Ainsi le domaine de
définition de cette fonction est l’ensemble des réels x  0 et x  n, n  N, c’est à dire
D  R   N  .

Exercice 3.12. On a, pour n  1 : f 1 x  fx  x . Cherchons d’abord la formule


1  x2
de récurrence. Pour n  2, on a:
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99

x x
x 1  x2 1  x2 x
f 2 x  ffx  f    .
1  x2 2
1 x 2
1  2x 2
1 x 1  x2
1  x2
Supposons que f n x  x et démontrons que f n1 x  x .
1  nx 2 1  n  1x 2
On a:
x
f n x 1  nx 2 x
f n1 x  ff n x    .
1 f 2n x 1 x 2
1  n  1x 2
1  nx 2
Donc n  N  : f n x  x .
1  nx 2

Exercice 3.13.
2) fx  1x   x 2  12 , x  0. Posons x  1x  z . On a |z|  2, x  R  . D’où l’on
x
trouve que
x 2  2  12  z 2  x 2  12  z 2  2.
x x
Alors on obtient fz  z 2  2, |z|  2 et en remplaçant z par x on trouve que
fx  x 2  2.

Exercice 3.14. On a
R  R   R   R
f1 f2 f3
x  t  f 1 x  1  x  s  f 2 t  t 2  1  x 2  f 3 s  3 s  3 1  x 2 ,
c’est à dire que fx  f 3 f 2 f 1 x  f 3 of 2 of 1 x.

Exercice 3.15.
5) fx  x  |x|1  x.
a) fx  0  x  |x|1  x  0  x  |x|  0 ou 1  x  0. D’ou x  0 ou x  1.
x  |x|  0 et 1  x  0
b) fx  0  x  |x|1  x  0 
ou x  |x|  0 et 1  x  0.
Pour le premier système des inégalités , on trouve 0  x  1 et pour le deuxième , il n’y a pas
de solutions . Ainsi fx  0 si 0  x  1.
x  |x|  0 et 1  x  0
c) fx  0  x  |x|1  x  0 
ou x  |x|  0 et 1  x  0.
Pour le premier système des inégalités, on trouve : x  0 et x  1. Ce qui implique que
x  1 et pour le deuxième, il n’y a pas de solutions. Ainsi fx  0 si 1  x  .

Exercice 3.16.
8) y  log2x  1  4x 2  La fonction est définie sur R. Alors on a:
fx  log2x  1  4x 2   log 1  4x 2  2x  log 1  4x  4x 
2 2

1  4x 2  2x
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100

 log 1   log2x  1  4x 2   fx  f est une fonction impaire.


1  4x  2x
2

13) fx  x. a x  1 . La fonction est définie sur R. On a:


x
a 1 x
fx  x a x  1  x. 1  a x  x. a x  1  fx
x x
a 1 1a a 1
donc f est une fonction paire.

Exercice 3.17. i)
fx  fx fx  fx
1 fx  x  1 3 . Soient x  et x  . Alors il est facile
2 2
de voir que x est paire, x, impaire et x  x  fx. On a:
x  1 x  1 3  x  1 3   1 6x 2  2  3x 2  1 et
2 2
x  1 x  1 3  x  1 3   1 2x 3  6x  x 3  3x.
2 2
Donc fx  x  1 3  x  x.

Exercice 3.18.
1) fx  A cos x  B sin x, x  R. On a: ,
fx  T  fx  A cosx  T  B sinx  T  A cos x  B sin x  0
 Acosx  T  cos x  Bsinx  T  sin x 
 2A sin 2x  T . sin T  2B cos 2x  T . sin T 
2 2 2 2
 sin T . 2A sin 2x  T  2B cos 2x  T  0, x  R
2 2 2
 sin T  0  T  k k  0, 1, 2, . . .   T  2k .
2 2 
Alors la plus petite période correspond à la valeur k  1. Donc T  2 .

3) y  2tg x  3tg x . Pour tout x du domaine de définition de la fonction et pour T  0


2 3
nous avons :
fx  T  fx  2tg x  T tg x   3tg x  T tg x  
2 2 3 3
2 sin T 3 sin T
 2  3  0.
cos x  T cos x cos x  T cos x
2 2 3 3
Cette équation est vraie pour tout x appartenant au domaine de définition de la fonction
donnée si et seulement si sin T  0 et sin T  0. Donc T  2n et T  3m n, m  N et
2 3
alors
2n  3m  n  m  k  N  n  3k, m  2k.
3 2
c’est à dire que T  6k k  0, 1, 2, . . . . La plus petite période strictement positive est égale
à 6.

5) y  sinx 2 .
Il est facile de voir que x 1  k et x 2  k  1 k  0, 1, 2, . . .  sont deux racines
successives de f. La distance entre deux racines est égale à
x 2  x 1  k  1  k    0. 
k  1  k k
D’où f n’est pas une fonction périodique. En effet si f était périodique de période T et x  est
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101

une racine de f, alors, on aurait


n  N, fx   nT  fx    0.
Donc la suite x n  n , où x n  x   nT, formée de racines de f, contredit (*) car n  1,
x n1  x n  T constante.

10) y tgx  sin x. Sachant que la fonction sinus est périodique, de période 2, et la fonction
tangente de période , alors on a
fx  2 tgx  2  sinx  2 tgx  sin x  fx.
Ainsi T  2 est une période de la fonction en question. On peut facilement montrer que
c’est la plus petite période.

12) y  cossin x, x  R.


Puisque la fonction sinus est une fonction périodique de période 2, alors on a
fx  2  fx  cossinx  2  cossin x  fx.
Donc la fonction est périodique de période 2. On peut facilement montrer que c’est la plus
petite période.

13) y  sin 4 x  cos 4 x, x  R. On a


y  sin 2 x  cos 2 x 2  2 sin 2 x cos 2 x  1  1 sin 2 2x  3  1 cos 4x.
2 4 4
Puisque y  cos kx est une fonction périodiqe de période 2 , alors la période de la fonction
k
donnée est T   .
2

Exercice 3.21.
1) y tgx, x    ,  . Soit x 1 , x 2    ,   arbitraires tels que x 1  x 2 . On a, d’une
2 2 2 2
part,
sinx  x 
y 1  y 2 tgx 1 tgx 2  cos x 11. cos 2x 2 et cos x 1  0, cos x 2  0
et, d’autre part, puisque x 1  x 2  0 et x 1 , x 2    ,  , alors
2 2
  x 1  x 2  0  sinx 1  x 2   0 tgx 1 tgx 2  0 
tgx 1 tgx 2 , x 1, x 2    ,  .
2 2
Donc y tgx est une fonction croissante sur    ,  .
2 2

3) y  x 2 , x  R  et x  R  . Soit x 1 , x 2  R  arbitraires et x 1  x 2 . On a
y 1  y 2  x 21  x 22  x 1  x 2 x 1  x 2   0  y 1  y 2  y  x 2 est croissante sur
R  . Considérons maintenant le cas x  R  . Soit x 1 , x 2  R  arbitraires et x 1  x 2 , alors
y 1  y 2  x 21  x 22  x 1  x 2 x 1  x 2   0  y 1  y 2  y  x 2 est décroissante sur R  .

Exercice 3.22.
9) y  lg1  x 3 , x   1, . Soit x 1 , x 2   1,  arbitraires et x 1  x 2 . On a
1  x 31
y 1  y 2  lg1  x 31   lg1  x 32   lg .
1  x 32
1  x 31 1  x 31
x1  x2  0   1  lg  0  y1  y2  0  y1  y2.
1  x 32 1  x 32
Alors la fonction .y  lg1  x 3  est croissante sur   1, .
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102

10). y  a x a  0, a  1, x  R. Considérons les deux cas


0  a  1 et a  1. Soit x 1 , x 2  R , x 1  x 2 arbitraires et 0  a  1. On a:
y 1  y 2  a x 1  a x 2  a x 2 a x 1 x 2  1  0,
car a  1 si x  0 . D’où y 1  y 2 , c’est à dire que la fonction. y  a x est décroissante pour
x

0  a  1.
Supposons maintenant que a  1. On a:
y 1  y 2  a x 2 a x 1 x 2  1  0,
x 1 x 2
car a  1 pour a  1 et x 1  x 2  0. Donc y  a x est une fonction croissante sur R.

11) y  2 1x  2 x1 , x  R. Soit x 1 , x 2  R arbitraires et x 1  x 2 . On a:


y 1  y 2  2 1x 1  2 1x 2   2 x 2 1  2 x 1 1 
et x 1  x 2  x 1  1  x 2  1  2 x 1 1  2 x 2 1  2 x 2 1  2 x 1 1  0. D’autre part, on a:
x 1  x 2  1  x 1  1  x 2  2 1x 1  2 1x 2  2 1x 1  2 1x 2  0.
Ainsi: y 1  y 2  0  y 1  y 2 . Donc y  2 1x  2 x1 est une fonction décroissante sur R.

Exercice 3.25.
ii) 3) y  1 , x  R. Il est évident que x  R, 0  fx  1. On a
1  x2
max f  sup f  f0  1.
Montrons que inf f  0. En effet, soit   0. On a
1    x2  1    |x|  |1  | .
1x 2  
Cela signifie qu’il existe x  R tel que 1 2  , c’est à dire que inf f  0. Comme
1x
1  0, x  R, alors min f n’existe pas.
1  x2

5) y  4 sin 2 x  12 sin x  5. Posons sin x  z, |z|  1. Alors y  4z 2  12z  5 est une


parabole dont les branches sont orientées vers le haut. Elle coupe l’axe des abscisses aux points
z 1  1 et z 2  5 . Comme y  4z 2  12z  5  2z  3 2  4 et 1  z  1, alors
2 2
max yz  y1  21 et min yz  y1  3. De cette façon nous avons démontré que
max fx  sup fx  21 et min fx  inf fx  3.

9) y arctg|x| x  R. On a: arctg: R       et alors


2 2
arctgx si x  R 
arctg|x|  arctgx si x  R 
0 si x  0.
Ce qui implique que arctg|x|  0; . Donc min f  inf f  0, sup f   , car

2 2
arctg(R    0,   et il n’y a pas de maximum.
2

Exercice 3.29.
1) y  2  3x, x  R  f : R  R est une bijection. Cela signifie qu’elle est inversible et
1 y2
f y  , y  R.
3

3) y  x 2 sur R n’est pas bijective sur R ,donc elle n’est pas inversible.
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103

6) y  x  1 , x   ; 11; . Il est facile de montrer que f est strictement


x1
décroissante sur son domaine de définition. D’où f est inversible et son inverse est
y1
f 1 y  , y   ; 11; .
y1

Exercice 3.30. Deux fonctions f : X  Y et g : Y  X sont mutuellement inverses si et


seulement si
fgy  y, y  Y et gfx  x, x  X.
1) fx  1 , x  2 ; gx  2x x 1 , x  0. On a
x2
f g
X  R  2  Y  R   R
fgx  1  1  x  x, x  0,
gx  2 2x  1  2 2x  1  2x
x
2 1 1 2x2
2fx  1 x  2 x2
gfx     x, x  2.
fx 1 1
x2 x2
Donc f et g sont mutuellment inverses.
1  x2
3) fx  e 2 x  X  0, ,
gx  1  2 lnx , x  Y   e ; 0. On a
1  g 2 x 1  1  2 lnx
fgx  e 2  e 2  e lnx  x, x  Y,
1x 2

gfx  1  2 lnfx  1  2 lne 2   1  2. 1  x  x, x  X.


2
2
Alors f et g sont mutuellement inverses.

5) fx  sin x, x  X    ; 3 ,
2 2
et gx    arcsin x, x  Y  1; 1. On a:
fgx  sin  arcsin x  sinarcsin x  x.
gfx    arcsinsin x      x  x,
car arcsinsin x    x sur   ; 3 .
2 2

Exercice 3.31.
i) a Soit f croissante et fx 1   x 1  0. On a:
x 2  x 1 et x 3  x 2  fx 2   fx 1   0.
Par récurrence supposons que x n  x n1  0. Montrons que x n1  x n  0. On a:
x n1  x n  fx n   fx n1   0 car f est croissante et x n  x n1 , donc x n1  x n , n  1, 2, . . .
b La démonstration est analogue à celle de a).
ii) Soit f décroissante et fx 1   x 1  0, c’est à dire que x 2  x 1 . Alors:
x 3  x 2  fx 2   fx 1   0.
Par récurrence, supposons que x n  x n1 . On a:
x n1  x n  fx n   fx n1   0 ,
car f est décroissante.
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104

Exercice 3.40.
1) 6 sin 2 x  5 sin x  1  3 sin x  12 sin x  1  0 
sin x  1 ou sin x  1 
3 2
 x  1 k arcsin 1  k ou x  1 k   k, k  Z.
3 6

Exercice 3.42.
1) Soit   arcsin x. Alors       et 0  cos   1. D’autre part, on a
2 2
0  cos   1  sin   1  sin 2 arcsin x  1  x 2 .
2

La démonstration est analogue pour l’autre égalité en remarquant que 0    arccos x  .

2) Démontrons que x  1, 1, arcsin x  arccos x   . On a, d’une part


2
.   arcsin x    0    arcsin x  
2 2 2
D’autre part cos   arcsin x  sinarcsin x  x et cosarccos x  x. Donc les valeurs
2
de arccos x et   arcsin x appartiennent au segment 0,  et ont le même cosinus. Cela signifie
2
que   arcsin x  arccos x.
2

6) Démontrons que sinarcctgx  1 , x  R. On a


1  x2
sin 2 arcctgx  1  1  sinarcctgx  1 ,
2
1  ctg arcctgx 1  x 2
1  x2
car arcctgx 0,  et sin   0,  0, . La démonstration analogue pour l’autre
égalité.

7) Soient  arctgx et  arcctgx. Alors on a, d’une part


      et 0    .
2 2
D’autre part, de     arcctgx   et tg  arcctgx ctg, on déduit que:
2 2 2 2
tg  arcctgx  ctgarcctgx  x    arcctgx  arctgx.

2 2

8) Soit  arctgx. On a, d’une part:       avec  1  sin   1 et d’autre part


2 2
2
tg  2 2
sin 2    x 2  sin 2 arctgx  x 2 
2
1  tg  1x 1x

x2 |x|
 sinarctgx   .
1  x2 1  x2
Si x  0, alors   arctgx  0 et donc  1  sin   sinarctgx  0
2
et si x  0, alors 0 arctgx   et donc 0  sin   sinarctgx  1, par conséquent,
2
x  R, sinarctgx  x .
1  x2
La démonstration est analogue pour l’autre égalité.
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105

Exercice 3.44.
1) y  cos2 arccos x. Le domaine de définition est : D  1, 1. Posons
  arccos x  0, . Alors on a
cos 2  cos 2   sin 2   2 cos 2   1  2cosarccos x 2  1  2x 2  1.
Une démonstration analogue donne sin2 arcsin x  2x 1  x 2 , x  1, 1.

4) y  arcsin2x 1  x 2 . Le domaine de définition est :


D  x  R : 1  x 2  0,  1  2x 1  x 2  1  1, 1.
On a, d’une part
x  1, 1      ,   : x  sin  et cos   0.
2 2
et, d’autre part
2x 1  x 2  2 sin  1  sin 2   2 sin  cos   sin 2 

  2 si    2    ,
2
 arcsin2x 1  x 2   arcsinsin 2  2 si    2   ,
2 2
  2 si   2  .
2
En remplaçant   arcsin x et en simplifiant les inégalités de droite, on obtient
 2
  2 arcsin x si  1  x  ,
2
arcsin2x 1  x 2    2 2
2 arcsin x si x ,
2 2
2
  2 arcsin x si  x  1.
2
Remarque. On obtient le même résultat en posant x  cos ,   0, .

6) Le domaine de définition est : D  1, 1. De la formule tg2  2 sin 2 cos  , on déduit
2 cos   1
que
2x 1  x 2
tg2 arccos x  , x  1, 1.
2x 2  1

10) Le domaine de définition est :


D  x  R : 1  cos x1  cos x  0, 1  cos x  0 
 R  2k  1, k  Z .
Comme la fonction est périodique, de période T  2, alors il suffit de l’étudier sur les
intervalles 0,  et , 2.
On trouve, après transformations
2 sin 2 x tg x si x  0, ,
1  cos x  2  tg 2 x  tg x  2
1  cos x 2 x
2 cos
2
2 2 tg x si x , 2,
2
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106

x si x  0, , mod 2


 arctg 1  cos x  arctg tg x  2
1  cos x 2  x si x , 2, mod 2.
2

Exercice 3.45.
2) arccosx  arcsin 1  arccos 1 ? Tout d’abord, on a
3 4
0  arcsin 1   , 0  arccos 1   et 0  arcsin 1  arccos 1  .
3 2 4 2 3 4
Alors
arccos x  arcsin 1  arccos 1  cosarccos x  cosarcsin 1  arccos 1  
3 4 3 4
 cosarcsin 1  cosarccos 1   sinarcsin 1  sinarccos 1 
3 4 3 4
2 2  15
D’où x  1  1 . 1  1 . 1  1   1, 1.
9 4 3 16 12

5) arccos 1  x 2  arcsin x? Notons tout d’abord que |x|  1 et que


x  1, 1, arccos 1  x 2  0,  
2
et, alors pour x  1, 1,
arccos 1  x 2  arcsin x  sinarccos 1  x 2   sinarcsin x
 1  cos 2 arccos 1  x 2   x  1  1  x 2   x  |x|  x  0.
Donc |x|  1 et x  0, c’est à dire que x  0; 1.

6) arcsin x  2arctgx? On a
sinarcsin x  sin2arctgx  x  2 sinarctgx cosarctgx
 x  2. x . 1  x  2x 2  0  x 3  x  0
1x 2
1x 2 1x
 xx  1x  1  0
Alors on a: x  0 ou x  1 ou x  1. On vérifie immédiatement que ces nombres sont
solutions de l’équation donnée.

Exercice 3.50.
2) Première méthode. On a
 e argchx  e logx x 1   e logx x 1  
argchx 2 2
shargchx  e
2 2
x  x 2  1   1
x  x2  1 x  x 2  1  2  1
   x2  1 .
2 2x  x  1 
2

2
Deuxième méthode, on utilise la relation shy  ch y  1 avec y argchx.

Exercice 3.51.
1) On a x  R, 2ch 2 x  1  1 et, alors
2 2
2ch x  1  ch2x  argch2ch x  1  argchch2x  2x.
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107

5) On a, x  R,
x
1  e x  e x
x
1  thx e e 2e x  e 2x  log 1  thx
 x   log e 2x  2x,
1  thx 1 xe x
 e 2e x
1  thx
x
e e
car log e t  t, t  R.
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Chapitre IV. Limites et continuité. Rappels de cours.

§1. limites de fonctions.

IV.1. Notion de voisinage.


i) Une partie V  R est dite voisinage du point x 0  R si elle contient un intervalle ouvert
contenant lui-même x 0 .
Cela signifie que: V est un voisinage de x 0  I  a, b  V et x 0  I.
ii) Une partie V  R est dite voisinage de  resp. de  si elle contient un intervalle
ouvert de la forme a,  (resp.   , a), a  R.
Cela signifie que : V est un voisinage de    I  a,   V   , a V.

IV.2. Notion de limite d’une fonction en un point. Soit f une fonction définie dans un
voisinage V de x 0 , sauf peut-être en x 0 .
On dit que f admet une limite   R quand x tend vers x 0 si
  0,   0, x  V : 0  |x  x 0 |    |fx  |  .
On note, dans ce cas lim fx  .
xx 0

IV.3. Extension de la limite. Soit f une fonction définie dans un ensemble V  R contenant
un intervalle de forme x 0 , a (resp. a, x 0 ).
i) Limite à droite, limite à gauche en un point. On dit que f admet une limite  à droite
(resp. à gauche) en x 0 si:
  0,   0, x  V : 0  x  x 0    |fx  |  
resp. 0  x 0  x    |fx  |  .
On note dans ce cas lim fx  lim fx   (resp. lim fx  lim fx  .
xx 0 0 xx 0 xx 0 0 xx 0
xx 0 xx 0
ii) Limite à l’infini et limite infinie.
1) lim fx      0,   0, x  V : x    |fx  |  ;
x
lim fx      0,   0, x  V : x    |fx  |  ;
x
2) lim fx    A  0,   0, x  V : 0  |x  x 0 |    fx  A;
xx 0
lim fx    A  0,   0, x  V : 0  |x  x 0 |    fx  A.
xx 0
3) lim fx    A  0,   0, x  V : x    fx  A;
x
lim fx    A  0,   0, x  V : x    fx  A.
x
4) lim fx    A  0,   0, x  V : x    fx  A;
x
lim fx    A  0,   0, x  V : x    fx  A.
x

IV.4. Opérations sur les limites. Soient deux fonctions f et g définies dans un voisinage
V de x 0 , sauf peut-être en x 0 , telles que lim fx   et lim gx    . Alors, on a:
xx 0 xx 0
1) lim fx  gx      ;
xx 0
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2) lim fx. gx  .   conséquence lim f n x   n , n  N) ;


xx 0 xx 0
3) lim . fx. gx     R;
xx 0

  si    0;
. fx
4) lim
xx 0 gx 
5) lim |fx|  ||;
xx 0
6) lim n fx  n  si   0, n  N.
xx 0
Remarque. Les propriétés 1-6 restent vraies quand
x  x 0  0, x  x 0  0, x  , x  .

IV.5. Limites remarquables.


x
1 ) lim sin x
x  1; 1  1x
2) lim  e.
x0 x
Pour les autres limites remarquables, voir les exercices 4.4 et 4.11.

IV.6. Limite supérieure et limite inférieure.


Définition 1. On dit que le nombre a  R est une valeur d’adhérence de la fonction f en x 0
s’il existe une suite u n , lim u n  x 0 , u n  x 0 , telle que lim fu n   a.
n n
On désigne par Adx 0  l’ensemble des valeurs d’adhérence de f au point x 0 .

Définition 2. On appelle limite supérieure (resp. limite inférieure) de f en x 0 la borne


supérieure (resp. la borne inférieure) de l’ensemble Adx 0 . On note
lim fx  sup Adx 0  resp. lim fx  inf Adx 0 .
xx 0 xx 0

Exemple. Déterminer Ad0 de la fonction fx  sin 1x . Si |a|  1, alors pour la suite
un  1 , n  1, on a
arcsin a  2n
lim u n  lim 1  0 et lim fx n   lim sin u1n  a.
n n arcsin a  2n n n
Donc tous les points de l’intervalle 1, 1 sont des valeurs d’adhérence, c’est à dire que
1, 1  Ad0. Comme |sin x|  1, x  R, alors f ne peut admettre des valeurs d’adhérence a
telles que |a|  1. Donc Ad0  1, 1. Et l’on déduit que lim sin 1x  sup1, 1  1 et
x0
lim sin 1x  inf1, 1  1.
x0

IV.7. Comparaison de fonctions. Notations de Landau.


Soient deux fonctions f et g définies dans un voisinage V de x 0 , sauf peut être en x 0 .
Définition 1. On dit que f est négligeable devant g en x 0 ou dans un voisinage de x 0 ou
lorsque x  x 0 , s’il existe une fonction h définie dans un voisinage de x 0 , sauf peut être en x 0 ,
telle que fx  hx. gx et lim hx  0.
xx 0
On note dans ce cas f  og x  x 0  et on lit:”f est égale à petit o de g au voisinage de
x 0 . Les équivalences suivantes sont vraies:
f  og x  x 0     0,   0, x  V : 0  |x  x 0 |    |fx|  |gx|
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fx
 lim  0 si gx  0 dans un voisinage de x 0 .
gx
xx 0
Si g  1, alors lim fx  0  f  o1 x  x 0 .
xx 0

Définition 2. On dit que f est dominée par g au voisinage de x 0 ou lorsque x  x 0 , s’il


existe une fonction h définie dans un voisinage V de x 0 , sauf peut être en x 0 , bornée telle que
fx  hx. gx
On note dans ce cas f  Og x  x 0  et on lit:”f est égale à grand O de g au voisinage de
x 0 . Les équivalences suivantes sont vraies:
f  Og x  x 0  
 k  0,   0, x  V : 0  |x  x 0 |    |fx|  k|gx|
fx
 est bornée dans un voisinage de x 0 .
gx
Si g  1, alors fx est bornée dans un voisinage de x 0  f  O1 x  x 0 .

Définition 3. On dit que les fonctions f et g sont équivalentes dans un voisinage de x 0 s’il
existe une fonction h définie dans un voisinage de x 0 , sauf peut être en x 0 , telle que
fx  hx. gx et lim hx  1.
xx 0
On note dans ce cas f  g x  x 0  et on lit:”f est équivalente à g au voisinage de x 0 . Les
équivalences suivantes sont vraies:
fx
f  g x  x 0   lim  1 si gx  0 dans un voisinage de x 0 .
xx 0 gx

Le théorème suivant est vrai:


Théorème. Si f 1  g 1 x  x 0  et f 2  g 2 x  x 0 , alors:
1) f 1 f 2  g 1 g 2 x  x 0  ,
f1 g
2)  g 21 g 2 x  x 0 ,
f2
3) |f 1 |  |g 1 | x  x 0  ,
4) si f 1  0, g 1  0, f 1  g 1 x  x 0 ,   R.

Remarques. En général,
1) on n’a pas f 1  f 2  g 1  g 2 x  x 0 .
2) |f|  |g| x  x 0  n’implique pas f  g x  x 0 .

IV.8. Tableau des équivalences. La notion d’équivalence est très utile dans le calcul des
limites. Pour cela, on donne le tableau des équivalences de certaines fonctions usuelles et
élémentaires les plus utilisées et cela au voisinage de x 0  0 :
1) sin x  x  sin x  x  ox;
2) tgx  x  tgx  x  ox;
3) e x  1  x  e x  1  x  ox;
4) log1  x  x  log1  x  x  ox;
2 2
5) cos x  1   x  cos x  1  x  ox 2 ;
2 2
6) r  Q  , 1  x r  1  rx  1  x r  1  rx  ox;
7) arcsin x  x  arcsin x  x  ox;
8) arctgx  x  arctgx  x  ox;
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9) shx  x  shx  x  ox;


10) ctgx  1x  ctgx  1x  o 1x .

§2. Fonctions continues.

IV.9. Définitions.
Définition 1. On dit qu’une fonction f est continue au point x 0  R si elle est définie dans
un voisinage de x 0 et lim fx  fx 0 .
xx 0

Définition 2. A l’aide des "   " . Soit f une fonction définie dans un voisinage V de
x 0  R. On dit que f est continue en x 0 si:
  0,     0, x  V : |x  x 0 |    |fx  fx 0   |.

Définition 3.  à l’aide des suites. Soit f une fonction définie dans un voisinage V de
x 0  R. On dit que f est continue en x 0 si:
u n   V : lim u n  x 0  lim fu n   fx 0  .
n n
Remarque. Les trois définitions sont équivalentes.

IV.10. Continuité à droite et continuité à gauche.


Définition 1. On dit que la fonction f est continue à droite (resp. à gauche ) au point
x 0  R si elle est définie dans un ensemble de la forme x 0 , a a  0 (resp.de la forme
a, x 0  a  x 0 ) et fx 0  0  fx 0  (resp.fx 0  0  fx 0 ).

Le théorème suivant est vrai:


Théorème. f est continue en x 0 si et seulment si , elle est continue à droite et à gauche au
point x 0 c.à.d. fx 0  0  fx 0   fx 0  0 .

Définition 2. (Continuité sur un ensemble). On dit que f et continue sur un ensemble


X  R si elle est continue en tout point de X.
Si X  a; b, alors en a et b, on considère la continuité à droite au point a et la continuité à
gauche au point b.

IV.11. Discontinuité. Classification des points de discontinuité . Si l’une de trois


conditions citées dans la définition de la continuité de f n’est pas satisfaite , alors f est dite
discontinue en x 0 . C’est à dire
1 soit f n’est pas définie au point x 0 ,
2 soit lim fx n’existe pas,
xx 0
3 soit lim fx  fx 0 .
xx 0
Dans le cas 1 si la limite lim fx   existe, alors en posant fx 0   , on rend la fonction
xx 0
continue en x 0 . On dit que l’on a prolongé f par continuité au point x 0 .

Définition. On dit que le point de discontinuité x 0  R de f est 1 de première espèce


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si fx 0  0 et fx 0  0 existent et sont distinctes, 2 de deuxième espèce si au moins l’une des
limites fx 0  0 et fx 0  0 est infinie ou n’existe pas.

Le théorème suivant est vrai:


Théorème. Toutes les fonctions usuelles et élémentaires réelles sont continues, chacune dans
son domaine de définition.

§3. Propriétés des fonctions continues.

IV.12. Théorèmes relatifs aux fonctions continues. Les théorèmes suivants établissant les
propriétés importantes des fonctions continues sont vrais et doivent être retenus:

Théorème 1. Si f et g sont deux fonctions continues au point x 0  R, alors les fonctions


f
f  g, fg, f   R, g gx 0   0 sont continues en x 0 .

Théorème 2. Si f est continue en x 0 et g continue en y 0  fx 0 , alors la fonction composée


gof est continue en x 0 .

Théorème 3. ( Bolzano-Cauchy). Soit f une fonction définie et continue sur le


segment   a, b telle que fa. fb  0 (c’est à dire que fa et fb sont de signes
contraires), alors il existe, au moins, un point c  a, b vérifiant fc  0 .

Corollaire. Tout polynôme réel de degré impair admet, au moins, une racine réelle.

Théorème 4. (Théorème des valeurs intermédiaires de Bolzano-Cauchy). Soit f une


fonction définie et continue sur un intervalle quelconque I  R et soient
a, b  I a  b . Alors pour tout nombre , compris entre fa et fb, il existe un nombre
c  a, b tel que fc  .

Corollaire 1. L’image d’un intervalle par une fonction continue est un intervalle.

Corollaire 2. Pour qu’une fonction monotone sur un intervalle soit continue, il faut et il
suffit que son ensemble image soit un intervalle.

Théorème 5. (Théorème de la fonction réciproque). Soit f une fonction définie, strictement


croissante (resp.strictement décroissante) et continue sur un intervalle quelconque I  R. Alors
f admet une fonction réciproque définie, strictement croissante ( resp strictement décroissante )
et continue sur l’intervalle J  fI.

Il est clair que si I  a, b, alors on a fa, b  fa, fb si f est croissante et
fa, b  fb, fa si f est décroissante.

Théorème 6. (Premier théorème de Weirstrass). Toute fonction définie et continue sur un


segment a, b est bornée.
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Théorème 7. (Deuxième théorème de Weirstrass). Soit f une fonction définie et continue


sur un segment a, b a  b. Alors f atteint ses bornes supérieure et inférieure, c’est à dire :
 x 1 , x 2  a, b : fx 1  sup fx et fx 2   inf fx.
a,b a,b

Cela signifie que fx 1  max fx et fx 2  min fx.


a,b a,b

IV.13. Continuité uniforme.


Définition. Soit f une fonction définie dans un intervalle I  R. On dit qu’elle est
uniformément continue sur I si elle vérifie:
  0,   0, x, x   I : 0  |x  x  |    |fx  fx  |  .
Conséquence. Toute fonction uniformément continue sur un intervalle est continue en tout
point de cet intervalle. L’inverse est faux.

Théorème de Cantor. Soit f une fonction définie et continue sur un segment a, b. Alors f
est uniformément continue sur a, b.
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Enoncés des exercices du chapitre IV.

Exercice 4.1. A l’aide de la définition ”  " , démontrer les limites suivantes:


1) lim 7x  2  9; 2) lim x 2  4;
x1 x2
3) lim x 2  1  3 ;
2
4 1
lim  0;
x2 x  1 5 log x
x0 
5 lim 2  ; 6 lim x  8  ;
x1 x  1 x4 x  4
2

8 lim x 2  1  1.
2
7 lim 2 4  0;
x x  3x  5 x x  1

Exercice 4.2. Démontrer les relations suivantes (de continuité des fonctions usuelles) avec x 0
appartenant au domaine de définition de chacune des fonctions données :
1) lim x n  x n0 n  N; 2) lim n x  n x 0 x 0  0, n  N  ;
xx 0 xx 0
3) lima x a x 0 ; 4 lim log x  log x 0 ;
xx 0 xx 0

5) lim sin x  sin x 0 ; 6) lim cos x  cos x 0 ;


xx 0 xx 0
7) limtgx tgx 0 ; 8 limctgx ctgx 0 ;
xx 0 xx 0
9 lim arcsin x  arcsin x 0 ; 10 lim arccos x  arccos x;
xx 0 xx 0
11 limarctgx arctgx 0 ; 12 lim |x|  |x 0 |.
xx 0 xx 0

Exercice 4.3. Démontrer, à l’aide de la définition , les limites suivantes:


 si a  1 , 0 si a  1 ;
1) lim a x  2) lim a x 
x 0 si 0  a  1 ; x  si 0  a  1 ;
 si a  1 ,  si a  1,
3 lim log a x  4 lim log a x 
x  si 0  a  1; x0  si 0  a  1;
5 lim arctgx   ; 6 
lim arctgx   .
x 2 x 2

Exercice 4.4.
i) Soit le polynôme Px  a 0  a 1 x  a 2 x 2  . . .  a n x n où
a i  R , i  0, 1, . . . , n, a n  0.
Démontrer que:
lim |Px|  .
x
ii) Soit la fraction rationnelle:
a  a1x  a2x2  . . .  anxn
Rx  0 , a 0 , a 1 , . . . . a n , b 0 , b 1 , . . . , b m  R, n, m  N.
b 0  b 1 x  b 2 x 2  . . . b m x m
Démontrer que :
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115

 , nm,
n an , n  m ,
lim Rx lim a n x m  bn
x x b m x
0, nm.

Exercice 4.5. Calculer les limites des expressions rationnelles suivantes:


1) lim x2  1 ; 2) lim x2  1
x0 2x  x  1 2x 2  x  1
2
x1
x2  1 ; x  a  1x  a
2
3) lim 4 lim ;
x 2x  x  1 x 3  an 3
2
xa
1  x  1  5x
5
1  mx  1  nx m
5) lim ; 6 lim m, n  N.
x0 x2  x5 x0 x2
5
 x  i
i1 2x  3 20 3x  2 30
7) lim ; 8 lim ;
x 5x  1 2x  1 50
5
x
1  x1  2x1  3x  1
10) lim x 2 3x  2x ;
3 2
9) lim x ;
x0 x2 x x6
11 lim 3 x 3
 x  2 ; 12 lim 1  3 ;
x1 x  x  x  1
2
x1 1x 1  x3
13) lim 1  2 1 ; 14 lim x2  x4 ;
x2 xx  2 2
x  3x  2 x1 x 2
 5x  4 3x 2
 3x  2
15) lim x 7
 5x 5
 4x 3
; 16) lim 2 x 4
 5x ;
x0 4x 7  3x 3 x x  3x  1
x3 18 lim x 2 3x  x ;
2 3 2
17 lim  x ;
x 2x  1
2 2x  1 x x 1
100
 x  i 10
19) lim x 2 4x  5 ;
2
20 lim i110 ;
x1 x 1 x x  10 10
21 lim x 50  2x  1 ; x 2
100 2
22) lim ;
x1 x  2x  1 x0 3x 2
 5x  1
x  h 3  x 3 x  1 5  x  2 5 . . . x  n 5
23 lim .; 24 lim ;
h0 h x x5  n5
25) lim 4 x 2 2 ; x2 x4
2
26 lim  ;
x 2 x  x  1 x1 x 2  5x  4 3x 2  3x  2
3x 2  2x  13x  x  2
2
27) lim lim 1  3 ; 28) lim ;
x20 x2 2x 8  x3 x 2x  1 4x 2
29) lim x 3 2x  1 ; lim x  x . . . x  n n  N;
2 2 n
30
x1 x x x1 x1

Exercice 4.6. Calculer les limites des expressions irrationnelles suivantes.


Indication. Dans cet exercice, on pourra utiliser l’exercice 4.2 et les techniques suivantes: a)
faire un calcul direct si possible; b) transformer l’expression irrationnelle en une expression
rationnelle par un changement de variables; c) ramener les radicaux du numérateur vers le
dénominateur et inversement:
x1 1 x  2  3 x  20
1) lim ; 2 lim ;
x0 3 x  1  1 x7 4 x  9  2
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116
m x 1
3) lim ; 4 lim x x 2  2x  2 x 2  x  x ;
n x  1 x
x1
x  x 2  1  n  x  x 2  1  n
5) lim 3
x 3  3x 2  x 2  2x ; 6) lim ;
x x xn
x2  1  x x  13  2 x  1
7) lim ; 8 lim ;
x 4
x x x
3 x3 x2  9
3 x  6  2 4 x  2
9) lim ; 10 lim ;
x2 x 8
3
x16 x 4
x  a  xa n 1  x  1
11) lim a  0; 12) lim x n  N;
xa x2  a2 x0

3 1 
x  41 x
3 4 3 27  x  3 27  x
13 lim ; 14) lim ;
x0 1 1 x x0 x  2 3 x4
2
15 lim 3  2 ; 16) lim x x x  x ;
x1 1  x 1  3 x x

x x x
17 lim 3x  1 ; 18 lim ;
x 5x  3 x x x1
x  x1 1 1x 1
19 lim ; 20 lim ;
x1 x2  1 x0 x2
x2  4  2
21 lim .
x0
x2  9  3

Exercice 4.7. Calculer les limites des expressions trigonométriques suivantes:


tgx  sin x
1) lim 1  cos 2
x; 2 lim ;
x0 x x0 sin 3 x
3) lim sin 5x  sin 3x ; 4 lim cos x  2cos 3x ;
x0 sin x x0 x
5) lim 1  cos x  sin x ; 6 lim tan 2x tan   x ;
x0 1  sin px  cos px x 4
4
7) lim xctg3x; 8 lim 1  xtg x ;
x0 x1 2
9) lim sin x  sin a ; 10 lim cos x  cos a ;
xa
xa xa
xa
tgx  tga
12 lim tan x  3 tan
3
11) lim x  a ; x
xa x cosx   ;
3 6
tga  xtga  x  tg 2 a 1  ctg 3 x
13) lim ; 14 lim ;
x0 x2 x
4
2  ctgx  ctg 3 x
1  tgx  1  sin x sina  2x  2 sina  x  sin a
15) lim 3
; 16) lim ;
x0 x x0 x2
cos x  3 cos x
17 lim 1  x ;
2
18) lim ;
x1 sin x x0 sin 2 x
1  cos x 2
19 lim 2 sin2 x  sin x  1 ; 20) lim
2
;
x 2 sin x  3 sin x  1 x0 1  cos x
6
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117

1  cos x sinx   
21 lim ; 22) lim 3 ;
x0 1  cos x x 1  2 cos x
3
23 lim sin x; 24 lim 1  cos 5x ;
x
x x 1  cos 4x

25) lim 3 arcsin x .


x0 4x

 , f  0. Démontrer les résultats


Exercice 4.8. Limites du type lim fx gx x 0  R
xx 0
suivants:
i si lim fx  a et lim gx  b a, b  R , alors lim fx gx  a b ;
xx 0 xx 0 xx 0
ii) si lim fx  a  1 et lim gx  , alors:
xx 0 xx 0
 , |a|  1 ,
lim fx gx 
xx 0 0 , |a|  1 ;
lim fx1gx
iii) si lim fx  1 et lim gx  , alors :lim fx gx e xx0 .
xx 0 xx 0 xx 0

Exercice 4.9. Calculer les limites suivantes.


Indication. Dans cet exercice on peut utiliser l’exercice 4.2, ainsi que l’exercice 4.8.
2

1) lim x  3 2x1 ; 2 lim x2 x


x x  2 x 2x  1
1 x 1 x

3) a lim 1x 1x


, b lim 1x 1x
;
x0 2x x1 2x
1 x

c lim 1x 1x


;
1
4) lim1  sin x x ;
x 2x x0
1 x1
5 lim cos x ; x2 6) lim x 2  1 x1 ;
x0 cos 2x 2 x x2  1
x
x2  1 8) lim tg   x
ctgx
7 lim ; ;
x x2  2 x0 4
9 lim sin x tgx ; 10) lim x 1  2x ;
x x0
2
lim n  x ; x  a x;
n
11 n xa 12) lim
n1 x
2
log x  log a
13 lim 1  x 2  ctg x ; 14) lim xa a  0;
x0 xa
15 lim xlogx  1  log x; 16) lim 1  sin x ctgx ;
x x0
1 1
1  tgx sin x
lim sin x
xa
17 lim ; 18) ;
x0 1  sin x xa sin a
log a 1  x 1
19 lim x ; 20) lim cos x sin x ;
x0 x0
logx  h  logx  h  2 log x
21) lim 2
x  0;
h0
1
h
lim 1  x2 x x ; 23 lim a x 1 a  0;
x 2 x
22)
x0 1  x3 x0
1  x a  1 
24) lim x ; 25 lim 1  cos 2
x   R;
x0 x0 x
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 
x
26) lim ax  x a a  0; 27 lim x   a  a  0;
xa
a xa x  a
28) lim n n x  1 x  0; 29 lim log1  2 x  log1  3x  ;
n x x
1 2x1 log 10 x  1
30) lim ; 31 lim ;
x x2 x10 x  10
3 1  x  1  sin x
32) lim ; 33 lim x log 2 10  x ;
x0 log1  x x 5x
35 lim 1  cot x ;
log cos ax
34) lim ;
x0 log cos bx 1 log tan x
x
4
log cos 
x ; 1
36) lim 37 lim x3 x  1;
x 1 x
x2 1
39 lim e  e ;
1 7x 2x
38) lim x 2 4 x  4 x1 ;
x x0 tan x
3 x2
40) lim 1  tan 2 x  x ; 41 lim x 2
 4 ;
x0 x x 2  4
1 1
42) lim lim 1x x x
; 43 lim1  3x 4  sin 2 x ;
x0 x0 x0
1
 log cos x
44) limcos x x2 ; 45 lim ;
x0 x0 x2
2
46) limcos 6x cot x ; 47 limloge  x cot x ;
x0 x0

lim cosh 2x  1 ;
log cosh 5x
48) 49 lim ;
x0 cos x  1 x0 x2
50) lim e sinh 3x
 e sinh x ; 51 lim x 2  log cosh x 2 ;
x0 tanh x 1 x
3x
52) lim cosh 2x x ; x
2
53) lim
x 2  x
;
x0 cosh x
x3
54 lim tan   x 3x  x  1
tan 2x 2 1x
; 55) lim
x 2x 2  x  1
;
x 8
4
1
56) limcos x x2 .
x0

Exercice 4.10. Calculer les limites latérales suivantes:


1) lim x  3 ; 2 lim 2  x2 3) lim 2  x 1/x ;
x30 |x  3| x20 4  x x00
tan4x   1 log1  e x 
4 lim ; 5 lim ; 6 lim ;

x  2x   x0 1  e
1/x x x
4 2
x 2 si x  1 ,
|sin x|
7 lim x ; 8 lim 1/2 si x  1 , 9) lim arctg 1 .
x0 10 x10 1x
x si x  1 ;

Exercice 4.11. Démontrer les limites suivantes ( à retenir):


x x
a a
1) lim x   ; en déduire que lim k   a 1, k  0 ;
x x x
log a x
2) lim  0 a  1, k  0 ;
x xk
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3) lim x k log a x  0  a  1, k  0;


x0
0 si k  1,
4) lim sin kax  a si k  1,
x0
x
 si k  1.

x  x2  a2
Exercice 4.12. Calculer h  lim fx  lim fx si fx  log .
x x x  x2  b2

Exercice 4.13. Dans cet exercice, on pourra utiliser les résultats des exercices précédents.
Calculer les limites suivantes , si elles existent:
arctg2  x  sinx  2 2 4
1  x2  x3  1
1) lim ; 2) lim ;
x2 x2  4 x0 log cos x
x 3 10 x cos x  sin 3 x 2 sin x 2  x 3  log1  x
3) lim ; 4) lim ;
x0
1  1  x3 x0
x x x
x arctg x e 7 3 x  1 sin 2x  2tgx 2  1  cos 2x 3
5) lim ; 6) lim ;
x0 tg 3 x log1  3x x0 7
tg 6x  sin 6 x
x
logx 2  e 
7) lim 2x
quand a x  0 , b x  ;
logx 4  e 
cosa  2x  2 cosa  x  cos a 2  2 cos x
8) lim ; 9) lim ;
x0 x 2
x   4x
4
10) lim x  2 logx  2  2x  1 logx  1  x log x ;
x
x2  1
x x
11) lim 2e x  1  1 ; 12) lim x cos x ;
x0 x0

13) lim x   arctan x ;


x 4 x1
14) lim x 2  x  x quand a x  , b x   ;
ax bx
e e
15) lim sin logx  1  sin log x; 16) lim ;
x
x0 sin ax  sin bx
log 1  x
17) lim 1x ; 18) lim xE 1x ;
x0 arctg1  x  arctg1  x x0

19) lim sh x  x  sh x  x ;
2 2
20) lim x  log chchx ;
x x
1 1 log1  x x
21) lim x 2 e x  e 1  x ; 22) x
lim  1 log x ;
x log x
23) lim a x chx;
x
x  x2  1  x  x2  1
9  2x  5
3 3

24) lim x ; 25) lim ;


x x8 3 x  2

x 2 sin 1x 3
x  x 2  3 x  2x 3
26 lim ; 27) lim ;
x0 sin x x0 3 x  3 2x  2x 2
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lim x  3 1  x 3 ;
28 x 29) lim x
x0 1  cos x
30 lim cos ax k cos bx k  R; 31 lim x 3 E 13 ;
x0 x x0 x
x 1  2x 3
32) lim ; 33) lim ;
x Ex  1 x4 x 2
3 x  1 2  3 x  1 2
log2  e 3x 
34 lim
x
3 x ; 35) lim
x log3  e 2x 
;
x2
36) lim e  cos x.
x0 sin 2 x

Exercice 4.14. Démontrer que les limites suivantes n’existent pas:


1 lim cos x ; 2 lim sin 1x ;
x x0
3 lim x  Ex; 4 lim coslog|x| ;
x x0
0, x0 1, x0,
5 lim g  fx si: fx  et gx 
x0 x cos 1x , x  0 , 0, x  0 .

Exercice 4.15. Soit la limite: lim x 2  1  ax  b 0.


x x1
i) Touver a et b.
ii) Quelle est la signification géométrique de cette relation?

Exercice 4.16. Démontrer le théorème de Cauchy suivant: si la fonction y  fx est définie
sur l’intervalle a,  et est bornée sur tout intervalle borné a, b b  R , alors:
fx
i lim x  lim fx  1  fx;
x x
1 fx  1
ii lim fx x  lim fx  c  0,
x x fx
en supposant que les limites dans les parties de droite existent.

Exercice 4.17. Soit la fonction y  fx définie dans l’intervalle a,  et vérifiant les
conditions suivantes:
i) f est bornée dans tout intervalle borné a, b ; ii) lim fx  1  fx   .
x
fx
Montrer alors que: lim x  .
x

Exercice 4.18. Soit la fonction y  fx définie sur l’intervalle a,  et vérifiant les
conditions suivantes:
i) f est bornée sur tout intervalle borné a, b ;
ii) pour un certain entier naturel n , il existe une limite finie ou infinie de :
fx  1  fx
lim .
x xn
Montrer alors que: lim n1 
fx  .
x x n1
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Exercice 4.19. Démontrer les formules suivantes ( à retenir): n  N ,


1 lim 1  nx
n
e x  x  R ;
n
2 n
2 lim 1  x  x  ...  x e x x  R .
n 1! 2! n!

Exercice 4.20. Trouver les fonctions limites suivantes: n  N,


2 n
1 y  lim n 1  x n  x x  0; 2 y  lim x n2 x  0;
n 2 n 2 2n  x 2n
2n x
xtg  x
3 y  lim 4 x  0; 4 lim n |x| n  |y| n ;
2n x
n tg 1 n
n 4
5 y  lim x ; 6 y  lim x  1arctgx n ;
n 1  x n
n
7 y  lim n 1  e nx1 .
n

Exercice 4.21.
i) Calculer les limites suivantes : n  N,
1 lim x n1  x n2  . . .  x 2n ;
n n  1! n  2! 2n!
2 lim 1  x1  x 2 1  x 4  . . . 1  x 2n  si |x|  1 ;
n
3 lim cos x cos x . . . cos xn x  0;
n 2 4 2
4 lim tg   2 1 tg  . . . 2 n tg n  indication: tgx ctgx  2ctg2x;
n 4 2. 4 2 .4
ii 1) Calculer la somme
S n  arctg 1  arctg 1  arctg 1 . . .  arctg 1 2 .
2 8 18 2n
2 En déduire la limite de S n n  .

Exercice 4.22. Soit la fonction y  fx  sin 1x . Démontrer que pour tout réel a, vérifiant
la condition 1  a  1, on peut choisir une suite x n  0 quand n   telle que
lim fx n   a.
n

Exercice 4.23. Dans un cercle de rayon r on inscrit un carré, puis dans ce carré, on inscrit un
autre cercle dans lequel on inscrit de nouveau un carré ; on poursuit ce processus n fois . On
demande de calculer la limite de la somme des surfaces de tous les cercles ainsi que la limite de
la somme des surfaces de tous les carrés ainsi inscrits.

Exercice 4.24. Calculer limfx et limfx quand:


i) x  0 si:
1 fx  sin 2 1x  2 arctg 1 ;
x 2 fx  2  x 2  cos 1x ;
1
sec 2 x
3 fx  1  cos 2 1x 1
avec secx  cos x
ind. utiliser:   log1    ;
1
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ii) x   si:
1) fx  sin x; 2 fx  x 2 cos 2 x;
2
3 fx  2 sin x ; 4) fx  x x  0.
1  x 2 sin 2 x

Exercice 4.25.
i) Démontrer que les fonction suivantes ne sont pas bornées au voisinage de l’infini:
1) y  x sin x ; 2 y  x cos x.
Sont-elles infiniment grandes? Montrer leurs comportements sur un dessin.
ii) Mêmes questions pour:
1) y  1x cos 1x  x  0 ; 2) y  xarctgx x   ;
3 y  2  sin x log x x   ; 4 y  1  sin x log x x  ;
5) y  2 x arcsin(sinx x  .

Exercice 4.26. Est-ce que les fonctions y  log sin x et y  log cos x sont bornées sur leur
domaine de définition?

Exercice 4.27. Démontrer les égalités suivantes quand:


i) x  0. :
1) 2x  x 2  Ox; 2 x sin x  Ox 3/2 ;
3) x sin 1x  O|x|; 4 log x  o 1    0 x  0;
x
1
5) arctg x  O1; 6 1  x  1  nx  ox si n  N  ; ;
n

7) 2x 3  3x 2  ox.

ii) x   :
1) 2x 3  3x 2  1  Ox 3 ; 2) x2  1  O 1x ;
x 1
arctgx
3) x  x 2 sin x  Ox 2 ; 4  O 12 ;
1  x2 x
5) log x  ox   si   0 ; p x 1
6 x e  o q si p, q  N  .
x

Exercice 4.28. Pour x  x 0 , montrer que:


i f  og  f  Og ; ii Og  Og  Og ;
iii ogO1  og ; iv og  Og  Og ;
v OgO1  Og ; vi Oog  og ;
vii oOg  og ; viii oog  og ;
ix OOg  Og .
Donner une interprétation de ces formules.

Exercice 4.29. Pour x  x 0 , montrer que :


f  g  f  g  of  f  g  og  f  g1  o1
fx
lim  1 si gx  0.
xx 0 gx
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123

Exercice 4.30. Démontrer que la relation ”f  g" est une relation d’équivalence.

Exercice 4.31. Montrer que:


1 x  x  x  x x   ;
2 x x x  8 x x  0  0 ;
3 x 2  x log 100 x  x 2 x   ;
a0  a1x  . . .  anxn n
4  a n x m x  ;
b0  b1x  . . .  bmx m bmx
3/2
5 x  1  x  1  2 x   1 1x x  .
4

Exercice 4.32. Montrer que:


2
1) arcsinx arctgx argshx argthx  x; 2) chx  1  x
0 x 0 0 0 0 2 x
3 chx  shx  e ; 4 ) chx  shx  e ;
  2   2
5) argch1  x  2x ; 6) argchx  argshx  log x.
0  

Exercice 4.33.
1) Soient f, g deux fonctions définies et positives dans un voisinage de x 0  R. On suppose
que f  g.
x 0 
i) A-t-on log f  log g? Considérer l’exemple suivant:
x 0 
fx  1  x  sin 2 x, gx  1  x, x 0  0.
2
ii)Montrer que si lim fx lim gx  0 ou lim fx lim gx  , alors log f  log g.
xx 0 xx 0 xx 0 xx 0 x 0 
iii) A-t-on e  e ? Considérer l’exemple suivant:
f g
x 0 
fx  14 , gx  14  12 , x 0  0.
x x x
iv) Montrer que e f  e g lim fx  gx  0.
x 0  xx 0
v) Montrer que n f  n g n  N.
x 0 

2) Application: calculer les limites suivantes:


i) lim|sin x| tan x ; ii lim |tan x| cos x .
x0 x
2

Exercice 4.34 . Démontrer la formule asymptotique suivante:


p
x 2  px  q  x   O 1x , x  .
2

Exercice 4.35. Soient


fx  x sin x, gx  x  sin x et hx  x 2  sin 2 x ;
pour deux quelconques de ces trois fonctions  et  , a-t-on   O x  ?
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124

Exercice 4.36. Comparer les fonctions f n x  x n n  N quand:


a) x  , b x  0 :
i entre-elles ; ii avec la fonction gx e x x  .

Exercice 4.37. Comparer les fonctions f n x  n x n  N quand:


a) x  , b x  0 :
i entre -elles ( en fonction de n ; ii avec la fonction gx  log x x  .

Exercice 4.38. Les fonctions y  1  x et y  1  x sont-elles infiniment petites lorsque


1x
x  1? Quel est l’ordre de comparaison entre-elles?

Exercice 4.39. Montrer que lorsque x  1 les infiniment petits fx  1  x et


gx  a1  k x  avec a  0 et k  N  sont du même ordre. Pour quelle valeur de a sont-ils
équivalents?

Exercice 4.40. Les propositions suivantes sont-elles vraies ou fausses ?


P 1  : x  o x , x  0  ; P 2  : x 2  ox 2  1 , x  ;
P 3  : sin x  x  ox , x  0; P 4  : 1  x 2  cos x  ox 2 , x  0;
P 5  : of  of  of , x  x 0 ; P 6  : ox 2   ox  ox, x  0;
P 7  : ln1  x  x  o1 , x  0; P 8  : x 3  ox 4 , x  ;
P 9  : e  e  sin 2x  sin x, x  0.
2x x

Exercice 4.41. Trouver l’ordre des infiniment petits suivants si :


1) 3 1  3 x  1, x  0; 2 e x  1, x  0  ;
3 e sin x  1, x  0; 4 log1  x sin x , x  0  ;
2
5 e x  cos x, x  0; 6) e x  cos x, x  0;
7) sin 1  x  1, x  0; 8 arcsin 4  x 2  2, x  0.

Exercice 4.42. Trouver les parties principales de la forme . x  des fonctions suivantes dans
les voisinages indiqués:
1 2x  3x 3  x 5 x  0 ; 2 1  x  1  x x  0
3) 2x  x  x x  0 ; 4) 1  2x  3 1  3x x  0;
2e x  cos x  1 2  x 5  2
4

5) x  0; 6 tgx  sin x x  0 ;


9 x4
4
7 1  xcos x x  0 ; 8 e x  cos x x  0
2

9) sin 2 2x  arcsin 2 x  2 arctan x 2 x  0;


10 log1  x 2   2 3 e x  1 2 x  0 ;
11 arcsin 4  x 2  2 , x  0 ; 12 1  x  1  x  2, x  0;
13) a  x 3  a a  0 (x  0; 14) 3
x 2  x x  0 .
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Exercice 4.43. Pour x  1, déterminer les parties principales de la forme x  1  des
fonctions suivantes:
1 x 3  3x  2 ; 2 3 1  x ; 3 log x ; 4 e x  e; 5 x x  1 .

Exercice 4.44. Pour x  , déterminer les parties principales de la forme . x  des
fonctions suivantes:
1 x 2  210x  1000; 2 2x 5 ; 3 3 x 2  x  x ;
x  3x  1
3

4 1  1  x . ; 5) 2x  x  x .


Exercice 4.45. Pour x  , déterminer les parties principales de la forme  1x des
fonctions suivantes:
1 x4  1 ; 2 x  1  x ;
x 1
3 1x sin 1x ; 4 x  2  2 x  1  x
1
5) 1  cos 1  cos x .


Exercice 4.46. Pour x  1, déterminer les parties principales de la formes  1 des
x1
fonctions suivantes:
1 x2 ; 2 1x ; 3 x ;
x 1
2 1x 3 1  x

1 log x
4 ; 5 .
sin x 1  x 2

Exercice 4.47. A l’aide des équivalences ou des symboles de Landau, calculer les limites
suivantes:
arcsin x
1  x2
1 lim ; 2 lim sin 3x sin 5x ;
x0 log1  x x0 x  x 3  2
4 lim cos x  cos 2x ;
log x
3 lim ;
x1 1  x x0 1  cos x
2 2  cos x  sin x 3
5 lim ;
x 1  sin 2x
4
2
log 1  1  x 2  x 3  1  x  x 4
2
6 lim ;
x0 sin log 1  tan e sin 2 x  e cos x  1  e
x2 x2
sinh 2 x ; a b
7 lim 8 lim x x 2  a 0, b 0 ;
x0 logsinh 3x x0 a  b 
cosh x  1 log1  x 2  1  e x  arccos x 2
9) lim ; 10 lim ;
x0 x 2  x 3  arctan x x0 sinh x 3 1  x  1

12 lim 1x log e x 1 ;


log cos ax x
11) lim b  0;
x0 log cos bx x
arg cosh x  arg sinh x 2
13) lim tan 4x  tan 2x ; 14 lim ;
x0 log1  x x logx 2  x 2
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x 3 10 x cos x  sin 3 x x arcsin x e 7 3 x  1


15) lim ; 16) lim ;
x0
1  1  x3 x0 tan 3 x ln1  3x
sin 2x  2 tan x  1  cos 2x 3
2
17) lim .
x0 tan 7 6x  sin 6 x

§2. Exercices sur la continuité

Exercice 4.48. Etudier la continuité des fonctions suivantes:


0, x  0,
x 2 si 0  x  1 x, 0  x  1,
1 y  ; 2) y 
2  x si 1  x  2 x  4x  2 , 1  x  3,
2

4x , x  3;
sin x , x  0, sin x ; x  0,
3 y  x ; 4 y  |x| ;
1, x  0; 1, x0;
x  sin 1 , x  0,
5 y  x 6) y  Ex;
0, x  0 ,   R;
7 y  x  E x ; 8) y  x  Ex;
xE 1x  si x  0
9 y  xEx; 10 y 
1 si x  0;
11) y  E 1x ; 12) y  sgnx;
1 
13 y  sgnsin x; 14) y  e 2
x si x  0,
0 si x  0;
x  |x| sin x si 0  x  1,
15) y  x ; 16) y 
log x si 1  x  2.

Exercice 4.49. Etablir s’il existe des valeurs de a, pour lesquelles les fonctions suivantes
sont continues au point x 0 indiqué:
ax 2  1, si x  0 , x 2  4 si x  2
1) y  2) y  x2
x , si x  0; x 0  0, a si x  2, x 0  2;
1 si x  1 x si x  0,
3) y  1  x 2 4) y  ln1  2x
a si x  1, x 0  1; a si x  0; x 0  0,
1  x si x  1 , x 0  1,
x sin 1x si x  0,
5 y  1  x3 6) y 
a si x  1; a si x  0, x 0  0;
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sin 1x si x  0, cos x si x  0, ,
7) y  8) y 
a si x  0, x 0  0; ax  1 si x  0 x 0  0;
1  x n  1
si x  0 , n  N,
9) y  x
a si x  0; x 0  0.

Exercice 4.50. Pour quelles valeurs des paramètres a, et b, figurant dans les définitions des
fonctions suivantes, celles-ci sont continues dans leurs domaines de définition ou dans les
domaines indiqués?
x  1 3 si x  0
x si |x|  1
1 y  ax  b si 0  x  1 2 y 
x 2  ax  b si |x|  1;
x si x  1;
x  1 2 2 sin x si x   ,
si |x|  1 2
x2  1 
3 y  4 y  a sin x  b si x  ,
a si x  1 2 2
cos x si x   .
b si x  1; 2
x cos x
2 si x    , 3 , x  0, x  ,
sin x 2 2
5 y 
a si x  0,
b si x  .
Tracer le graphe de la fonction 4).

Exercice 4.51. Peut-on prolonger par continuité les fonctions suivantes aux points indiqués
1 fx arctg 1 en x  2 ; 2 fx  1  x sin 1x en x  0 ;
x2
log1  x  log1  x
3 fx  x 3  1 en x  1 ;
2
4 fx  x en x  0 ;
x 1 2
sh x
5) fx  sin x sin 1x en x  0; 6) fx  en x  0;
logch3x
1x 1 1
7) y  lim en x  0; 8) y  1  x x en x  0;
x0 3 1  x  1

tg2x
9) y  x en x  0; 10) y  x ln x 2 en x  0;
cos x  sin x , x   ,
x  4
11) y  4 en x 0   .
4
 2 x , x  
4 4

Exercice 4.52. Déterminer les points de discontinuité , ainsi que leurs espèces, des fonctions
suivantes:
|2x  7|
1 y  2 x  1 ;
2
2 ;
x  3x  2 2x  7
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|x  2| 1  cos x ;
3 y  ; 4 y 
arctgx  2 4  x2
5 y sgnsin  x ; 6 y  2 1 ;
x x  1
7  y  lim 1  x3 ; 8 y arctg 1x ;
x1 1  x
9 y  x arctan 1x ; 10 y  x ;
sin x
11  y  cos 2 1x ; 12 y  1 ;
ln x
1 ,x0
1 x1
13 y  e x x ; 14 y  x  1 2 , 0  x  2 ;
1  x, 2  x
1 ; |x  1|
15 y  16 y  ;
x2  x4 x2  x3
1 x  1 2  x  1 2
17 y  ; 18 y  lim ;
x  Ex x0 x2  x
19) y  ctgx  ctg x .

Exercice 4.53. Démontrer que:


1 si x  Q ,
i) la fonction définie par fx  n’est continue en aucun point de R;
0 si x  R  Q ,
x 2 si x  Q ,
ii) la fonction fx  est continue seulement au point x  0.
x 2 si x  R  Q ,

Exercice 4.54.
i Dire, en justifiant la réponse, si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses:
1) La somme de deux fonctions discontinues est discontinue.
2) Le produit de deux fonctions discontinues est discontinu.

ii L’image d’un intervalle ouvert par une fonction continue est-elle un intervalle ouvert?
Décrire tous les cas possibles de l’image d’un intervalle quelconque par une fonction continue.

iii) Donner des exemples de fonctions continues sur un intervalle dont l’ensemble image est:
1) un segment , 2) un intervalle , 3) un semi-intervalle.

Exercice 4.55. Soient fx  1  3xEx et gx  2E 2 x. Etudier la continuité de
f, g, f  g au point x 0  2. Commenter.

Exercice 4.56. Etablir la continuité des fonctions fgx et gfx , si


1) fx sgnx et gx  1  x 2 ;
2) fx sgnx et gx  x1  x 2 
3) fx sgnx et gx  1  x  Ex.
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Exercice 4.57. Démontrer que si fx est continue, alors Fx  |fx| est aussi continue.

Exercice 4.58. Démontrer que les points de discontinuité d’une fonction monotone bornée
ne peuvent être que des points de discontinuité de première espèce.

Exercice 4.59.
i) Démontrer que toute fonction continue et périodique sur R est bornée.
ii) Démontrer que toute fonction périodique et monotone sur R est constante.
iii) Démontrer que toute fonction périodique ayant une limite en  est constante.

Exercice 4.60. Soient f, g : a, b  R continues telles que fa  ga et


fb  gb. Montrer qu’il existe un point c  a, b tel que fc  gc.

Exercice 4.61. Montrer que si la fonction f est continue sur a, b, alors les fonctions
mx  inf ft et Mx  sup ft
atx atx
sont continues sur a, b.

Exercice 4.62. Montrer que si f, g sont continues sur X, alors les fonctions
x  minfx, gx et x  maxfx, gx
sont continues sur X.

Exercice 4.63. Montrer que si la fonction f est continue sur l’intervalle (borné ou non) a, b
et si lim fx et lim fx existent (finies), alors f est bornée sur a, b. Atteint-elle ses bornes ?
xa xb

Exercice 4.64.
i) Soit une fonction définie sur a, b, continue et inversible .Démontrer que cette fonction
est strictement monotone a, b.
ii) Démontrer que si f est définie et monotone sur a, b et si l’ensemble des valeurs de f est
compris entre fa et fb , alors f est continue sur a, b.
sin 1x , x  0 ,
iii) Montrer que la fonction fx 
0, x0
prend sur tout segment 0, a a  0 toutes valeurs intermédiaires entre f0 et fa, mais
elle n’est pas continue sur 0, a. Quel est le sens de cet exercice?

Exercice 4.65. Déterminer les branches univoques continues de la fonction inverse pour les
fonctions suivantes en donnant une explication géométrique:
1) y  x 2 ; 2 y  sin x ; 3) y  2x  x 2 ;
4 y  2x ; 5 y  cos x; 6 y tgx.
1  x2

Exercice 4.66.
i) Soit f : a, b  R, continue et telle que fa  fb. Soient p et q deux réels strictement
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positifs. Montrer que’il existe c  a, b tel que


pfa  qfb  p  qfc.
ii) Soit f : a, b  a, b continue. Démontrer que:   a, b tel que f  .

Exercice 4.67. (Continuité et limite séquentielle). Soient f, g deux fonctions continues sur Q.
Montrer que : f  Q  g  Q  f  g sur R.

Exercice 4.68. Soit f une fonction monotone sur 0, . Montrer que les propositions
suivantes sont équivalentes:
i) f continue à droite en x 0  0;
ii) la suite f 1
n tend vers f0.
n1

Exercice 4.69 . Démontrer que toute fonction définie, continue et injective sur un intervalle I
est monotone.

Exercice 4.70. A -t-on l’équivalence suivante:


f continue en x 0   f est définie en x 0 et lim fx 0  h  fx 0  h  0 ?
h0

Exercice 4.71. Soit f la fonction définie sur 2,  par fx  logx  2  x.
i) Montrer que l’équation fx  0 admet exactement 2 solutions a et b telles que
2  a  0  b.
(Indication. On pourra supposer que f est strictement monotone sur chacun des intervalles
  2, 1 et   1, .
ii) En déduire que la suite u n  n définie par u 1  0 et u n  log2  u n , n  1 converge vers
b.

Exercice 4.72.
i) Montrer que les équations suivantes admettent au moins une solution réelle sur a, b :
1) x 5  2x 2  3 si a, b  1, 2; 2 cos x  3x  0 si a, b    , 2;
1
2
3) e x  log|x  1|  0 si a, b  0, 1.
ii) Montrer que l’équation tgx  x admet un ensemble infini de solutions.

Exercice 4.73. Soit f la fonction définie sur R par fx  x 3  x  1. Trouver un intervalle
a, b vérifiant 0  b  a  1 et dans lequel la fonction f s’annule.
8

Exercice 4.74. Pour   0 déterminer     0 vérifiant la condition de continuité


uniforme de f sur l’intervalle donné si:
1) fx  5x  3   x  ; 2 fx  x 2  2x  1 2  x  5;
3) fx  1x 0, 1  x  1; 4 fx  n x 0  x  ;
5) fx  2 sin x  cos x   x  .

Exercice 4.75. Démontrer que si la fonction f est bornée, monotone et continue sur
a, b, alors elle est uniformement continue sur a, b.
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Exercice 4.76. Etudier la continuité uniforme des fonctions suivantes dans les intervalles
donnés:
1 y  x 1  x  ; 2 y  x 1  x  1;
4  x2
3) y  x : i   x   et
2
ii) x  R;
4) y  ln x 0  x  1; 5) y  sin x
x 0  x  ;
6 y  e x cos 1x 0  x  1; 7) y  arctgx   x  ;
8 y  x sin x 0  x  .

Exercice 4.77. Montrer que les fonctions suivantes sont continues et bornées sur les
intervalles indiqués, mais elles ne sont pas uniformément continues:
1) . fx  sin x sur 0, 1; 2 fx  sin x 2 sur R ;
3 fx e x cos 1x sur 0, 1.

Exercice 4.78. Démontrer que la fonction fx  x  sin x :


i n’est pas bornée sur R,
ii est uniformément continue sur R.

Exercice 4.79.
i) a Démontrer que si f est uniformement continue sur a, b   a  b  , alors
les limites lim fx  A et lim fx  B existent.
xa0 xb0
b Que peut-on dire si a   ou b  ?
ii) Démontrer que si f est définie et continue sur a,  et si lim fx existe et est finie, alors
x
f est uniformément continue.

Exercice 4.80. Démontrer que pour que la fonction f définie et continue dans l’intervalle
a, b soit prolongeable par continuité sur a, b, il faut et il suffit qu’elle soit uniformement
continue sur a, b.

Exercice 4.81. Démontrer que la somme et le produit d’un nombre fini des fonctions
uniformement continues sur a, b sont uniformément continus sur a, b.

Exercice 4.82. Soit f : a, b  a, b telle que x 1 , x 2  a, b : |fx 1   fx 2 |  |x 1  x 2 |.
Montrer que f est continue sur a, b et que l’équation fx  x admet une solution unique.

Exercice 4.83. (Définition axiomatique de la fonction linéaire). Déterminer la fonction f


définie sur R vérifiant les conditions suivantes:
i) fx  x    fx  fx  , x, x   R ;
ii) f est continue en x  0 ;

Exercice 4.84.. Définition axiomatique de la fonction puissance. Soit f une fonction définie
sur R  vérifiant les conditions:
i) fx. x    fx. fx  , x x   R  ;
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132

ii) f est continue en x  1.


Montrer que la fonction f est de la forme fx  x  ,   R.

Exercice 4.85. Définition axiomatique de la fonction exponentielle. Soit f une fonction


définie sur R vérifiant les conditions:
i) fx  x    fx. fx  , x, x   R;
ii) f1  a, a  0, a  1;
iii) f est continue en x  0.
Montrer que la fonction f est de la forme fx  a x .

Exercice 4.86. Définition axiomatique de la fonction logarithme. Soit f une fonction définie
sur R  vérifiant les conditions:
i) fx. x    fx  fx  , x, x   R  ;
ii) f est continue en x  1.
Montrer que la fonction f est de la forme fx  log a x, où a  0, a  1.

Exercice 4.87. Définition axiomatique des fonctions sinus et cosinus. Soient f, g deux
fonctions définies sur R vérifiant les conditions:
i) fx  x    fxgx    fx  gx et
gx  x    gxgx    fxfx  , x, x   R;
ii) f0  0, g0  1, f    1, g    0 ;
2 2
iii) si 0  x   , alors 0  fx  x.
2
Montrer que fx et gx existent et sont uniques. On les note fx  sin x
et gx  cos x, x  R.
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133

Réponses aux exercices du chapitre 4.

mnn  m
Exercice 4.5. 1) 1; 2 2 ; 3 1 ; 4 a  21 ; 5 10; 6 ; 7 5 5 ;
3 2 3a 2
30
8 3 ; 9 6; 10  2 ; 11 ; 12  1; 13 ; 14 0; 15 4 ;
2 5 3
16 ; 17 1 ; 18 3; 19 3; 20 100; 21 49 ; 22  2; 23 3x 2 ;
4 24
3 1 nn  1
24 n; 25 0; 26 0; 27 ; 28  ; 29 0; 30 .
4 2 2
Exercice 4.6. 1) 3 ; 2 112 ; 3 m n ; 4  1 ; 5 2; 6 2 n ; 7  1;
2 27 4
1 1 1 2a
8  ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 1 7
n ; 13 36 ; 14 27 ;
2
16 144 4 2a
2
15 1 ; 16 1 ; 17 3 ; 18 1; 19 ; 20  ; 21 3 .
2 2 5 2 2
Exercice 4.7. 1) 1 ; 2 1 ; 3 2; 4 4; 5 1 p ; 6 1 ; 7 1 ; 8 2 ;

2 2 2 3
9 cos a; 10  sin a; 11 1 ; 12  24; 13  cos 2a ; 14 ; 15 1 ;
3
2 4 4 4
cos x cos a
2 ; 18  1 ; 19  3; 20 2 ; 21 0; 22 3
16  sin a; 17  ; 23 0;
12 3
24 25 ; 25 3 .
16 4
Exercice 4.9. 1) e 10 ; 2 0; 3 a 1 , b 2 , c 1; 4 e; 5 e 3/2 ; 6 1;
2 3
7 e 3 ; 8 e 2 ; 9 1; 10 e 2 ; 11 e x1 ; 12 e 2a ; 13 e; 14 1 a ; 15 1;
16 e; 17 1; 18 e ctga , a  k  1; 19 log a e; 20 1; 21  12 ; 22 2 ;
x 3
  
23 log a; 24 a; 25 ; 26 a log a  1; 27 a
a ; 28 log x; 29 3 log 2;
2 
; 32  2 ; 33 5 ; 34 a 2 ; 35 1; 36   ; 37 log 3;
2 2
30 0; 31 1
10 ln 10 3 ln 2 b 2
38 log 4; 39 5; 40 e 3 ; 41 e 8 ; 42 1 ; 43 1; 44 e ; 45  1 ;
e 2
18 e 1
46 e ; 47 e ; 48  4; 49 25 3
; 50 2; 51 log 2; 52 e 2 ; 53 e 6 ;
2
54 ; 55 0; 56 e  2  1 .
1

2
Exercice 4.10. 1) 1; 2  ; 3  , 0; 4 2; 5 0; 1; 6 1; 0; 7  1;
8  1; 9  . 
2
2
Exercice 4.12. log b 2 .
a
Exercice 4.13. 1) 1 ; 2 1 ; 3  2; 4 2; ; 5 7 ; 6 12; 7 a 1 ; b 1 ;
4 2 3 2 2
2 1/2 1
8  cos a; 9  ; 10 0; 11 e ; 12 e ; 13 ; 14 a  ,
2
4 2
b 1 ; 15 0; 16 1; 17 2; 18 1; 19  ; 20  ; 21 1; 22 1;
2
23 0; 24 0; 25 12 ; 26 0; 27 0; 28  , 0; 29 1;
5
30 0 si k  2, b 2
 a 2
si k  2,  si k  2;
2
31 1 ; 32 1; 33 4 ; 34  log 2; 35 3 ; 36 3 .
3 2 2
Exercice 4.15. i) a  1, b  1; ii la droite y  x  1 est une asymptote.
2
Exercice 4.20. 1) y  1 si 0  x  1, y  x si 1  x  2, y  x si x  2;
2
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134

2) y  0 si 0  x  1, y  2 2 si x  2, y  x 2 si x  2;
3) y  x si 0  x  1 et 4k  1  x  4k  1,
y  x si 4k  3  x  4k  2 et 4k  2  x  4k  1,
y  1  x  x si x  2k  1, k  N  ;
2
4) contour du carré: max|x|, |y|  1; 5 y  0 si 0  x  1, y  1 si x  1,
2
y  1 si 1  x  ;
6) y  0 si1  x  1 et y   x  1 si x  1;
2
7 y  1 si x  1, y  e x1 si x  1.
Exercice 4.21. i) 1 0; 2 1 ; 3 sin x 1
x ; 4  .
1x
lim S n   .
ii) 1) S n arctg n  1 ; 2 n
n2 4
Exercice 4.23. 2r 2 ; 4r 2 .
Exercice 4.24. i) 1 2;  1; 2 2;  2; 3 e; 2. ii) 1) 1;  1;
2  ; 0; 3 2; 1 ; 4  ; 0.
2
Exercice 4.25. i) 1) non; 2) non. ii) 1) non; 2) oui; 3) oui; 4) non; 5) non.
Exercice 4.26. non, non.
Exercice 4.33. 1) i) non, iii) non; 2) i) 1; ii) 1 .
Exercice 4.35. g  Of; g  Oh; f  Oh.
a ox  , x  0 si k  ,
Exercice 4.36. a) i) x k 
b ox n  , x   si k  n.
ii) x n  oe x , x   , n  N.
a o  x , x  0  si k  ,
Exercice 4.37. a) i) k x  ;
b o n x  , x   si k  n.
ii) log x  o n x , x   , n  N.
Exercice 4.38. Même ordre.
Exercice 4.39. a  k.
Exercice 4.40. 1 vraie; 2 fausse; 3 vraie; 4 fausse; 5 vraie; 6 vraie;
7) vraie; 8 vraie; 9 vraie.
Exercice 4.41. 1) 1 ; 2 1 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 2; 7 1; 8 2.
3 2 3 2
Exercice 4.42. 1) 2x; 2 x; 3 8 x ; 4 1 x 2 ; 5) 4 x 4 ; 6 x ; 7 x ; 8 3x ;
2 2
2 9
3
2 2 2
9 7x ; 10  2 x ; 11
2 3 2 x ; 12  x ; 13 x ; 14  x .
4 4 2 a
3 x  1
Exercice 4.43. 1) 3x  1 2 ; 2 ; 3 x  1; 4 ex  1; 5 x  1.
3 2

Exercice 4.44. 1) x 2 ; 2 2x 2 ; 3 3 x 2 ; 4 8 x ; 5 2x .
1/2
Exercice 4.45. 1 13 ; 2 1 1x ; 3 1 2 ; 4  1 1 3/2 ; 5 1 .
x 2 x 4 x 8x 4
1/2 1/3
Exercice 4.46. 1 1 1 ; 2 2 1 ; 3 1 1 ;
2 x1 1x 3 3 1x
4  1 1 ; 5 1 .
1x x1
Exercice 4.47. 1  1; 2 15; 3  1; 4 3; 5 3 2 ; 6
2 3 ; 7 2 ;
22  e 9
2
8 1 a 1
; 9) 0; 10 ; 11) 2 ; 12 1; 13) 2; 14 ; 15) 2; 16) ; 17) 12. 7
log a b 4 3
b
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135

Exercice 4.48. 1) f  C0, 2; ; 2) f  CR; 3) f  CR; 4) f  CR   ;


5)   0, f  CR  ;
6 f  CR  Z; 7 f  CR   n 2 , n  N  ; 8 f  CR  Z; 9 f  CR  Z  ;
10 f  CR  1 , k  Z  ; 11) f  CR   1 , k  Z  ; 12 f  CR  ;
k k
13 f  CR  k, k  Z ; 14 f  CR; 15 f  CR  ; 16 f  C0, 2.
Exercice 4.49. 1) ; 2 a  4; 3 ; 4 a  1 ; 5 a  1 ; 6 a  0; 7 ;
2 3
8) a  1; 9 a  n.
Exercice 4.50. 1 a  2, b  1 sur R; 2 a  1, b  1 sur R;
3 ; 4) a  1, b  1; 5 a  1, b   .
2
Exercice 4.51. 1) non; 2) oui: f0  1; 3 oui : f0  2 ; 4 oui : f0  2;
3
5) oui: f0  0; 6 oui : f0  2 ; 7 oui : f0  3 ; 8 oui : f0  e;
9 2
9) oui: f0  2; 10 oui : f0  0; 11 oui : f     2 .
4
Exercice 4.52. 1) x  1, 2 2 e espèce; 2) x  7 1 e espèce;
2
3 x  2 1 e espèce; 4 x  2 point éliminable);
5 x k  1 , k  Z  1 e espèce, x  0 2 e espèce; 6 x  0, x  1 2 e espèce;
k
7) x  1 point éliminable); 8) x  0 1 e espèce; 9 x  0 point éliminable);
10) x  1 point éliminable); 11) x  0 2 e espèce;
12 x  0 point éliminable), x  1 2 e espèce; 13 x  0 2 e espèce;
14 x  0, x  2 1 e espèce; 15) x  0, x  1, x  1 2 e espèce;
16) x  0, 2 e espèce, x  1 1 e espèce; 17)
x k  k, k  Z 2 e espèce; 18 x  1 2 e espèce;
19) x  0 2 e espèce.
Exercice 4.54. i) 1) Fausse; 2) fausse; ii) non.
Exercice 4.56. 1) gof discontinue en x  0, fog  CR;
2) fog discontinue en x  1, 0, 1 1 e espèce, . gof  CR;
3) fog  CR, gof  CR.
Exercice 4.65. 1) x   y y  0, x  y y  0;
2 x k  1 k arcsin y  k, k  Z, y  1, 1;
1  1  y2
3 x  1  1  y , y  1; 4 x  y , |y|  1, y  0;
5) x k  2k  arccos y, k  Z,  1  y  1; 6 x k arctgy  k, k  Z.
Exercice 4.70. Non, par exemple la fonction fx  sgnx .
Exercice 4.73.  5 , 3 .
8 4
Exercice 4.74. 1)    ; 2    ; 3   . 10 2 ; 4    n   1; 5    .
5 8 2
Exercice 4.76. 1)
unif. ; 2 unif. ; 3 i unif. , ii non; 4 non; 5 unif. ; 6 non; 7 unif; 8) non.
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136

Corrigés détaillés de certains exercices.

Exercice 4.1. On désigne par Vx 0  un voisinage de x 0  R. Dans l’application de la


définition de la limite d’une fonction, comme pour la limite d’une suite, à savoir:
déf.
lim fx 0       0,    0, x  Vx 0  : |x  x 0 |    |fx  |  ,
xx 0
la recherche de   ou des x vérifiant l’inégalité |fx  |   peut se faire de manière directe ou
indirecte, par des majorations où l’on doit faire apparaitre |x  x 0 |.

3) Soit   0 arbitraire. Il s’agit de trouver   0 tel que


x  V2  2 : 0  |x  2|    fx  3  .
5
On a
2|x 2  4| 2|x  2||x  2|
fx  3  x 2  1  3 
2
 .
5 x 1 5 5x  1
2
5x 2  1
Considérons le voisinage V 1, 3 du point x  2. Dans ce voisinage les inégalitées
suivantes sont vraies:
x  2  5, 1  1 et x2  2  5 .
x2  1 2 x 1 2
Il en résulte que
2|x  2||x  2| 2|x  2| 5
0  |x  2|    fx  3    |x  2|  ,
5 5x 2  1 5 2
si 0  |x  2|    . Par conséquent on peut choisir      tel que
x  V2 : 0  |x  2|    fx  3  .
5
Cela signifie que lim fx  3 .
x2 5

5) Soit A  0 arbitraire. Il s’agit de trouver   A  0 tel que.


0  |x  1|    2  A.
x  1 2
De cette dernière inégalité, on déduit que
x  1 2  2  |x  1|  2 .
A A
Ainsi il suffit de prendre A  2 pour que l’on ait
A
A  0,   A  A2  0, x  V1, |x  1|    fx  A.
C’est à dire que lim fx  .
x1

Exercice 4.2.
1) y  x n n  N. Soit   0 arbitraire tel que 0    1. Nous avons alors:
|fx  fx 0 |  |x n  x n0 |  |x  x 0 |. |x n1  x n2 . x 0  x n3 . x 20 . . . x n1
0 | 

 |x  x 0 |. |x| n1  |x| n2 . |x 0 |  |x| n3 . |x 0 | 2 . . . |x 0 | n1 .


Considérons le voisinage V x 0  1, x 0  1 de x 0 . Dans ce cas, x  V : |x|  |x 0 |  1. et,
alors
|fx  fx 0 |  |x  x 0 ||x 0 |  1 n1  |x 0 |  1 n2 |x 0 |  |x 0 |  1 n3 |x 0 | 2 . . . |x 0 | n1   
si |x  x 0 |  , x 0  avec
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137

, x 0    .
|x 0 |  1 n1  |x 0 |  1 n2 |x 0 |  |x 0 |  1 n3 |x 0 | 2 . . . |x 0 | n1
.
Ainsi on a démontré que   0,    , x 0   0 tel que
|x  x 0 |    |x n  x n0 |   lim x n  x n0 .
xx 0
Comme x 0  R est un point arbitraire, alors y  x n  N est continue sur R.
n

2 y  n x . Soit x 0  R  arbitraire. Comme x 0  0, alors on considère x  0 dans un


voisinage de x 0 .
a) Cas x 0  0. On a:
|fx  fx 0 |  | n x  n x 0 | 
|x  x 0 |
 
 n x  n1   n x  n2  n x 0  . . .  n x  n x 0  n2   n x 0  n1
|x  x 0 |
 
 n x 0  n1
si |x  x 0 |  , x 0  avec , x 0    n x 0  n1 . Ainsi
  0,    n x 0  n1 , x  Vx 0 , |x  x 0 |    |fx  fx 0 |  .
b) Cas x 0  0. On a f0  0. Alors
|fx  f0|  | n x  0|  | n x |  
si |x|  , 0 avec , 0   n .
Donc la fonction fx  n x est continue sur R  , n  N.

5 y  sin x. Soit x 0  R arbitraire. On a


x  x 0 . cos x  x 0
|fx  fx 0 |  |sin x  sin x 0 |  2 sin 
2 2
 2. x  x 0 . 1  |x  x 0 |.
2
Alors   0,   , x 0      tel que
x  Vx 0 , |x  x 0 |    |sin x  sin x 0 |  .
On conclut que y  sin x est continue sur R.

11 y arctgx. Soit x 0  R arbitraire.


a) Cas x 0  0. Soit h  0 très petit tel que x 0  h  0 et posons
t arctgx 0  h arctgx 0 .
Comme tgt  |t| , alors on obtient
x 0  h  x 0
arctgx 0  h  arctgx 0  |t|  tgt  
1  x 0 . x 0  h
|h| h
   h  .
|1  x 20  x 0 h| 1  x 20
Il suffit de choisir donc   .
Donc   0      0 tel que
x  Vx 0 , |x  x 0 |    arctgx 0  h  arctgx 0  .
b) Cas x 0  0. Comme arctgx 0   arctgx 0 , alors la démonstration est analogue à celle
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138

donnée en a).
c) Cas x 0  0. On a arctgx  arctg0  arctgx  |x|. Alors limarctgx arctg0  0.
x0
Ainsi y arctgx est continue sur R.

12 y  |x|. Soit x 0  R. On a |fx  fx 0 |  ||x|  |x 0 ||  |x  x 0 |. Si |x  x 0 |   avec


, x 0   , alors |fx  fx 0 |  |x  x 0 |  . Ainsi fx  |x| est continue sur R.

Exercice 4.5.
1) On a directement lim x2  1  02  1  1.
x0 2x 2  x  1 2. 0 2  0  1

2) lim x2  1  0 F. I. . Factorisons le numérateur et dénominateur et puis


x1 2x 2
 x  1 0
simplifions par x  1. car x  1 et x  1. On obtient ainsi
x2  1 x  1x  1 x  1
lim  lim lim  2.
x1 2x 2
 x  1 x1 x  12x  1 x1 2x  1 3

1  mx n  1  nx m
6) lim 2
 0 F. I. . On a, d’après la formule du binôme de Newton
x0 x 0
1  mx n  1  nx m

x22
1  C n mx  C n mx  C n mx . . . mx n
1 2 3 3
 
x2 3
1  C m nx  C m nx  C m nx . . . nx
1 2 2 3 m
 
x2
x C n m  C n m x . . . m x  C m n  C m n x . . . n m x m2 
2 2 2 3 3 n n2 2 2 3 3
 
x2
 C n m  C n m x . . . m x  C m n  C m n x . . . n x .
2 2 3 3 n n2 2 2 3 3 m m2

En passant à la limite quand x  0, on obtient


1  mx n  1  nx m
lim 
x0 x2
lim C 2n m 2  C 3n m 3 x . . . m n x n2  C 2m n 2  C 3m n 3 x . . . n m x m2  
x0
nn  1m 2 mm  1n 2 mnn  m
 C 2n m 2  C 2m n 2    .
2 2 2

2x  3 20 3x  2 30
8) lim    F. I. ? On a
x 2x  1 50

2x  3 20 3x  2 30 x 20 2  3x  20 x 30 3  2x  30
lim  lim 
x 2x  1 50 x x 50 2  1x  50
2  3x  20 3  2x  30 20 30
lim  2 .503   3  30 .
x 2  1x  50 2 2

17) lim x3  x
2
    F. I. ? On a
x 2x  1
2 2x  1
lim 2x 2 x  2x  x 
3 2 4 3 4 2
lim x  x
x 2x  1
2 2x  1 x 2x  12x  1
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x3  x2 x 3 1  1x 
lim lim  1.
x 2x 2  12x  1 x x 3 2  1 2  1  4
x2 x

21) lim x 50  2x  1  0 F. I. ? On a


100

x1 x  2x  1 0
x 100  1  2x  1
lim x 50  2x  1 lim
100

x1 x  2x  1 x1 x 50  1  2x  1
x  1x 99  x 98 . . . x  1  2x  1
lim 
x1 x  1x  x 48 . . . x  1  2x  1
49

x  x . . . x  1  2
99 98
lim  100  2  49 .
x1 x
49
 x 48 . . . x  1  2 50  2 24

Exercice 4.6. Dans cet exercice, il sagit souvent de transformer l’expression irrationnelle en
une expression rationnelle en appliquant la formule
a n  b n  a  ba n1  a n2 b  a n3 b 2 . . . a 2 b n3  ab n2  b n1 , n  2,
et utiliser les relations 1) et 2) de l’exercice 4.2.

x  2  3 x  20
2) lim  0 F. I? On a
4 x  9  2 0
x7
x  2  x  20
3  x  2  3  3  3 x  20 
lim lim 
4 x  9  2 4 x  9  2
x7 x7
x  2  3 3  3 x  20 x2 3 3  3 x  20

lim x7 x7 lim x7  x7 .
4 x  9  2 4 x  9  2 4 x  9  2
x7 x7
x7 x7 x7
Calculons les limites du numérateur et du dénominateur séparément pour chacune des
fractions. On a:
x2 3  x  2  3 x  2  3
lim lim 
x7 x7 x7 x  7 x  2  3
lim x29 lim 1  1;
x7 x  7 x  2  3 x7 x  2  3 6
3  3 x  20 3  x  20
3 9  3 x  20  3 x  20 2
3

lim lim 
x7 x7 x7 x  7 9  3 3 x  20  3 x  20 2
lim 27  x  20 
x7 x  79  3 3 x  20  3 x  20 2 
lim 1  1 ;
x7 9  3 3 x  20  3 x  20 2 27
4 x  9  2  4 x  9  2 4 x  9  2
lim lim 
x7 x7 x7 x  7 4 x  9  2
x9 4  x  9  4 x  9  4
 1 lim  1 lim 
4 x7 x  7 4 x7 x  7 x  9  4
 1 lim x  9  16  1 lim 1  1 .
4 x7 x  7 x  9  4 4 x7 x  9  4 32
Ainsi, en remplaçant dans (*), on obtient:
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140
1 1
x  2  3 x  20
lim  6 27  112 .
4 x  9  2 1 27
x7
32
m x  1
3) lim  0 F. I. ? Posons x  t mn . Dans ce cas, d’après les relations 1) et 2) de
n x  1 0
x1
l’exercice 4.2., on a x  1  t  1. Et donc
m x  1 t  1t n1  t n2 . . . 1
lim tm  1  lim
n
lim 
x1 n x  1 t1 t  1 t1 t  1t  t m2 . . . 1
m1

lim tm1  t m2 . . . 1  1  1 . . . 1  m


n1 n2
n.
t1 t t . . . 1 1  1 . . . 1

4) lim x x 2  2x  2 x 2  x  x     F. I. ? On a
x
lim x x 2  2x  2 x 2  x  x 
x
 lim x x 2  2x  x 2  x  x  x2  x 
x
x x 2  2x  x 2  x  x 2  2x  x 2  x  xx  x 2  x x  x 2  x 
 lim   
x x 2  2x  x 2  x x  x2  x
xx 2  2x  x 2  x xx 2  x 2  x
 lim  
x x 2  2x  x 2  x x  x2  x
 lim x2  x2 
x x 2  2x  x 2  x x  x2  x
x 2 x  x 2  2x 
 lim 
x  x 2  2x  x 2  x x  x 2  x 
x 2 x 2  x 2  2x
 lim 
x  x 2  2x  x 2  x x  x 2  x x  x 2  2x 

 lim 2x 3 
x 2 1
x  1  x  1  x 1  1  x 1  1  x 
3 1 2

 lim 2  1.
4
x
 1  2x  1  1x 1  1  1x 1  1  2x 

5 lim 3
x 3  3x 2  x 2  2x     F. I. ? Tout d’abord transformons l’expression
x
sous le signe de la limite de la façon suivante:
lim 3 x 3  3x 2  x 2  2x  lim x  3x 2  x   x 2  2x  x
3 3

x x

 lim x 3  3x 2  x 3  x  2x  x
2 2

x 3 x 3  3x 2  2  x 3 x 3  3x 2  x 2  x 2  2x  x

 lim 3x 2  2x 
x 3 x  3x 
3
 x 3 x 3  3x 2  x 2
2 2
x 2  2x  x

 lim 3x 2  2x  3  2  2.
3 2
x
x 2  3 1  3x  2  x 3 1  3x  1 x 1  2x  1
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141
3 x6 2
9) lim  0 F. I. ? On a
x2 x 3
 8 0
3 x  6  2 3 x  6  2  3 x  6 2  2 3 x  6  4

lim  lim 
x2 x3  8 x2 x 3  8 3 x  6 2  2 3 x  6  4
 lim x68 
x2 x  2x 2  2x  4 3 x  6 2  2 3 x  6  4

 lim 1  1  1 .
x2 x 2  2x  4 3 x  6 2  2 3 x  6  4 12. 12 144

x  a  xa
11) lim  0 F. I. ? On a
xa x a
2 2 0
x  a  xa x  a xa
  
x2  a2 x2  a2 x2  a2
xa 1 xa 1 .
   
x a  x  a
2 2 x  a x  a  x  a  x a
x  a  xa xa 1
Donc lim lim   1 .
xa x a
2 2 xa x  a  x  a  x  a 2a

1x 1
n
12) lim x  0 F. I. ? Posons n 1  x  t  0. Alors, on a
x0 0
1  x  t n , x  t n  1 et x  0  t  1.
Par conséquent
n 1  x  1
lim x lim tn  1 lim t1 
t1 t  1 t1 t  1t  t n2 . . . 1
n1
x0
lim n1 n2 1  1
 t . . . 1 n.
t1 t

Exercice 4.7.
8) lim 1  xtg  x  0.  F. I. ? Posons x  1  t. Alors, on a
x1 2
x  t  1 et x  1  t  0.
Ainsi
lim 1  xtg  x  lim t. tg  t  1  lim t. ctg  t  lim t 
x1 2 t0 2 t0 2 t0 tg
t
t 2
 lim 2 .  2  2.

t0 tg
t
3
2
tg x  3tgx 0 
12) lim
 cosx     0 F. I. ? Posons x  3  t. Alors on a
x
3 6
x  t   et x     t  0.
3 3
Ainsi
tgt   tg t     3
2
3
tg x  3tgx 3 3
lim
 cosx     lim cost   
x t0
3 6 2
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142

tgt   tgt     3 tgt     3 


lim 3 3 3 
t0  sin t
tgt     tg  
 
lim tgt  tgt    3  3 3 
t0 3 3  sin t
sint     
 
lim[tgt  tgt    3  3 3  6. 1  24.
t0 3 3  sin t cost    cos  cos 2 
3 3 3

1  tgx  1  sin x
15) lim  0 F. I. ? On a
x0 x3 0
1  tgx  1  sin x tgx  sin x
lim 3
 lim 
x0 x x0 x  1  tgx  1  sin x 
3

sin x1  cos x


lim 
x0  1  tgx  1  sin x x 3 cos x
sin x. 2 sin 2 x
 lim 1 2 
3
x0 1  tgx  1  sin x x

sin 2 x
lim 1 sin x 2  1 . 1. 1 1 2  1 .
x 2 2 2 4
x0 1  tgx  1  sin x 2 x
2

cos x  3 cos x
18) lim  0 F. I. ? Posons 6 cos x  t  0. Sachant que
x0 sin 2 x 0
lim cos x  1, alors on a:
x0
cos x  t 6 et x  0  t  1.
Ainsi
cos x  3 cos x t 2 t  1
lim t  t12 lim
3 2
lim 
t1 1  t t1 1  t1  t  t . . . t 
2 2 11
x0 sin x
  lim t2  1 .
t1 1  t  t 2
. . . t 11
 12

1  cos x
21) lim  0 F. I. ? On a
x0 1  cos x 0

1  cos x 1  cos x . 1
lim lim 
x0 1  cos x x0 1  cos x 2 x
2 sin
x 2
2
2 sin
lim 1 2 
x0 1  cos x x
2 sin 2
2
x 2
sin 2 x 2  
lim 1 2 .x . 2 .  2 2 
x0 1  cos x  x 2 4 2 x x
2 sin
2
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143

x 2
sin 2 x   2
lim 1 2 . 2 .  x . 4x  lim 1 . 1. 1. 0  0.
1  cos x x
  4 x0 2
2 x
x0
2 sin 2
2

Exercice 4.9. Dans cet exercice, on pourra utiliser les résultats des exercices 4.2 et 4.8,
supposés résolus.
2) lim  x  2  x  ? Comme
2

x 2x  1
lim  x  2   1  1 et lim x 2  .
x 2x  1 2 x
On déduit que directement lim  x  2  x  0.
2

x 2x  1

1 x

3) c) lim 1  x 1x
?
x 2x
1 x 1 x
Comme lim 1  x  1 et lim  lim  lim 1  0, alors
x 2  x 2 x 1x x 1x x 1  x
1 x
lim 1  x
0
1x  1  1.
x 2x 2

1
5) lim cos x x 2  1  F. I. ? Nous avons, d’après l’exercice 4.8
x0 cos 2x
x 3x
1 lim
1 cos x 1 lim
1 2 sin 2 sin 2
lim cos x x 2  e x0 x 2 cos 2x  e x0 x 2 cos 2x 
x0 cos 2x
sin x sin 3x
lim
2 . 2 . 2
x0 cos 2x x . 2 3x . 2 1 3 3
e 2 2 3  e 2. 2 . 2  e 2 .

8) lim tg   x
ctgx
 1  ? On a, d’après l’exercice 4.8.:
x0 4
 x1 limctgx
1tgx
1
lim tg   x
ctgx lim ctgx tg
 e x0 4  e x0 1tgx

x0 4
2tgxctgx 2
lim lim
 e x0 1tgx  e x0 1tgx  e 2 .

11) Comme dans 8), on a


n  x 1 x  1n
lim nx n
 e n
lim n
n1
lim
 e n n  1  e x1 .
n n1

14) lim ln xx 
a
ln a  0 ? On a a  0 et
xa 0
lim ln xx 

ln a lim 1 ln1  x  a  
a xa a
xa xa
1 x  a a 1 x  a a
 a lim ln1  a  x  a  a ln lim 1  a  x  a  1 1
a ln e  a .
xa xa
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144

ln a 1  x
19) lim x  0 F. I. ? On a, d’après l’exercice 4.2 et la formule
x0 0
1
lim 1  x x  e :
x0
ln a 1  x 1 1
lim x lim 1x ln a 1  x lim ln a 1  x x  ln a lim 1  x x  log a e.
x0 x0 x0 x0

lnx  h  lnx  h  2 ln x
21) lim 2
 0 F. I. ? On a, d’après 19):
h0 h 0
ln1  h2 
lnx  h  lnx  h  2 ln x lnx  h   ln x
2 2 2
x2 
lim lim lim
h0 h2 h0 h2 h0 h2
2 2
ln1  2 h h
ln1  2 
lim  12 2
x   1 lim
2 2
x   12 1   12 .
h0 x h
 2 x h0 h
 2 x x
x x

23) lim a x 1  0 F. I? Posons a x  1  t . Alors on a:


x

x0 0
x  log a 1  t et (x  0  t  0.
Ainsi, d’après 19), on a
lim a x 1 lim
x
t lim 1  1  ln a.
x0 t0 log a 1  t t0 log a 1  t log a e
t

1  x a  1
24) lim x  0 F. I. ? On a, d’après 19) et 23)
x0 0
1  x a  1 a ln1x
 1 . a ln1  x 
lim x lim e x
x0 x0 a ln1  x
a ln1x
 1 lim a ln1  x
lim e x  ln e. a  1. a  a.
x0 a ln1  x x0

x
26) lim ax  x a  0 F. I. ? On a, d’aprrès 23) et 24)
xa
a 0
x a
lim a  ax 
x a
 a a  x a  a a lim a xa  1  a a lim 1   a  
xa
a xa
xa xa
xa
x  a
1  a   1 a
 a a ln a  a a lim x  a .a 
xa
a
1  x a a  a  1
 a a ln a  a a1 lim xa  a a ln a  a a1 . a  a a ln ae .
xa
a
 
27) lim x   a   0 F. I. ? Posons x  a  t . Alors on a
xa x  a 0
x  a  t et x  a  t  0.
Ainsi, d’après 24)
  t  a   a  1  at    1 t
lim x   a  lim  
lim a 
. a . 1 
xa x  a t0 t  a  a t0
t 1  t   1 a
a a
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145

1  at    1 t
 a  lim . lim a   a  .
t0
t t0 1 
t   1 
a a

29) lim ln1  2 x  ln1  3x   0.  F. I.  ?


x
ln1  t
a) cas x  . On a, d’après la relation lim  1,
t0
t
lim ln1  2 x  ln1  3x   lim ln 2 x 1  1x  ln1  3x  
x x 2
 lim x ln 2  ln1  x  ln1  3x  
1
x 2
3
ln1  x 
 lim 3 ln 2  ln1  1x  ln1  3x   3 ln 2. 1  0  3 ln 2.
x 3 2
x
b) Cas x  . On a, comme dans a):
lim ln1  2 x  ln1  3x   ln1  0 ln1  0  0.
x

3 1  x  1  sin x
32). lim  0 ? On a, d’après les résultats précédents
x0 ln1  x 0
3 1  x  1
lim  1 , lim sin x  1 et lim log1  x  1.
x 3 x x
x0 x0 x0
Alors
3 1x 1 1 1
3 1  x  1  sin x x  sin
x
x
lim lim  3  2.
x0 ln1  x x0 ln1  x 1 3
x

ln1  t
34) lim ln cos ax  0 F. I. ? On a, d’après les relations lim 1
x0 ln cos bx 0 t0
t
lim sin t   et l’exercice 4.2:
t0
t
ln1  cos ax  1 ln1  2 sin 2 ax 
lim ln cos ax lim lim 2 
x0 ln cos bx x0 ln1  cos bx  1 x0 ln1  2 sin 2 bx 
2
ln1  2 sin 2 ax  2 sin 2 ax  2 sin 2 bx  2 2
lim 2 2 2  1. a 2 . 1  a 2 .
2 ax
x0 2 sin  2 sin 2 bx  ln1  2 sin 2 bx  b b
2 2 2

36) lim x 2 ln cos 


x  . 0 F. I? On a
x
lim x 2 ln cos 
x lim x 2 ln1  cos  x  1 
x x
ln1  2 sin 2  
2  2x 2 sin 2  
lim x ln1  2 sin
2
 lim x 2
2 

x 2x x 2 sin 2x
2x
1 1
38) lim x 2 4 x 4 x1  . 0? On a, d’après 24)
x
1
1 1 1 4 xx1  1
lim x 2
4 x 4 x1 lim 4 x1 . 1

x x
x2
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146
1
1 4 xx1 1
lim 4 x1 . lim . lim x  1. ln 4. 1  ln 4.
x x 1 x x  1
xx  1

1
42) lim 1x x x  1  F. I. ? On a, d’après l’exercice 4.8):
x0
1 1
lim x 1x x1
lim 1x x x
 e x0 .
x0
Calculons lim 1x 1  x  x  1 . On a
x0
1x x1 1x x1
lim 1x 1x x1 lim 
x0 1x x1 x0 x
1  x  1  x 2
1  x1  1  x
lim lim 
x0 x 1x x1 x0 x 1x x1
  lim 1x  1.
x0 1x x1 2
1 
1
Par conséquent lim 1x x x  e 2  1 .
x0 e

2
46) lim cos 6x ctg x
 1  ? On a, comme pour 42) précédent:
x0
2 2
2 lim ctg xcos 6x1 lim ctg x2 sin 2 3x
lim cos 6x ctg x
 e x0  e x0 
x0
2 sin 2 3x sin 2 3x 9x 2
lim cos 2 x. 2lim .
 e x0 sin 2 x e x0 3x 2 sin 2 x  e 18 .

50) lim e
sh3x
 e shx  0 ? On a, d’après 24)
x0 thx 0
 e shx lim e  1  e shx  1 sh3x. shx
sh3x sh3x
lim e . 
x0 thx x0 thx sh3x. shx
lim e
sh3x
 1 . sh3x lim e shx  1 . shx  1. 3  1. 1  2,
x0 sh3x thx x0 shx thx
shax
 1  1, lim shbx shbx
car lim e lim x b  1. 1. b  b.
x0 shax x0 thx x0 bx thx

51) lim x 2  lnchx 2     ? On a, d’après l’exercice 4.2.4)


x
x 2 2 2
lim x 2  lnchx 2  lim ln e x  ln e  e  lim ln x 22e x 2 
2 x x

x x 2 x e e


x2
 ln lim x 2 2e  ln lim 2  ln 2.
x e  e x x 1  e 2x
2 2

Exercice 4.13. Pour résoudre les exercices suivants, il sagit souvent de transformer les
expressions données et utiliser les résultats déjà connus ou démontrés.
arctg2  x  sinx  2 2 arctgt
1 lim  0 F. I.  ? On a, d’après lim  1,
x2
x 4
2 0 t0
t
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147

arctg2  x  sinx  2 2 arctg2  x sinx  2 2


lim lim  
x2 x2  4 x2 x2  4 x2  4
arctg2  x sinx  2 2 x  2
  lim . 1  .   1  1. 0   1 .
x2 2  x x  2 x  2 2 x  2 4 4

x 3 10 x cos x  sin 3 x x 3 10 x cos x  sin 3 x1  1  x 3 


3 On a lim lim 
x0 1  1  x3 x0 1  1  x 3  1  1  x 3 
x 3 10 x cos x sin 3 x 1  1  x 3   2.
lim  
x0 x 3 x 3

10 lim x  2 logx  2  2x  1 logx  1  x log x     F. I.  


x
 lim x logx  2  2x logx  1  x log x  2 logx  2  2 logx  1 
x

x  2 x2 x x 1  1  x1 x  2
 lim log   lim log x1  log ee . 1  0.
x x  1 2x1
x 1
1  x  x x  1

1 lim
1 cos x 1
12 lim x cos x  lim cos x  x  1  F. I.   e x00 x 
x00 x00
2
x
2 x 1 lim sin
2
2 sin 
 lim
2 2 x00 x 1
e x00
x e 2  e 2  1 .
e

16 lim e ax  e bx lim e  1  1  e .


ax bx

x0 sin ax  sin bx x0 sin ax  sin bx


Calculons lim e ax
 1 et lim e bx  1 . On a
x0 sin ax  sin bx x0 sin ax  sin bx
lim e ax  1 lim  e ax 1 .
ax
ax 
x0 sin ax  sin bx x0 sin ax  sin bx
abx
lim e ax 1  1 lim e ax 1
ax ax
x 2 1 
x0 2 sin a  b x cos a  b x a  b x0 sin a  b x cos  b x
a
2 2 2 2
 1 . a. 1. 1  a .
ab 1 ab
De même, on trouve que lim e bx  1  b . En faisant la différence, on obtient
x0 sin ax  sin bx ab
que lim e ax
 e bx
 a  b  1.
x0 sin ax  sin bx ab ab

18 lim xE 1x   . 0 F. I. ?


x0
Cas x  0. On a 1x  1  E 1x   1x . 0  1  x  xE 1x   1.
Puisque lim 1  x  lim 1  1, on déduit que lim xE 1x   1.
x0  x0  x0 
La démonstration est analogue si x  0.
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148

3 x  x2  1  3 x  x2  1
24 On a lim x 
x

3 x 3 1  1  12  3 1  1  12
x x
 lim x 
x

 lim 1 1  1  12  3 1  1  12  0. 2  0.
3
x 3
x2 x x

ln2  e 3x 
35) lim  0 F. I. ? Pour calculer cette limite transformons l’expression
x ln3  e 
2x 0
sous la signe de la limite de la manière suivante:
ln2  e 3x  ln e 3x 1  23x  3x  ln1  23x 
lim lim e lim e 
x ln3  e 
2x
x ln e 2x 1  1  x 2x  ln1  1 
e 2x e 2x
ln1  3x 2
x 3 e
x
 lim  30  3.
x ln1  32x  20 2
x 2 e
x

2 2
36) lim e  cos x  0 ? On sait que lim e x  1  1 et lim x 2  1,
x
2
x0 sin x 0 x0 x2 x0 sin x
2

et, alors on a
x2 x2 x2 2 sin 2 x
lim e  cos x lim e  1  1  cos x lim e  1 . x 2
 2 
x0 sin 2 x x0 sin 2 x x0 x2 sin 2 x sin 2 x
x2 2 sin 2 x
lim e  1 . lim x 2
lim 2  1 1  3.
2 x
x0 x2 x0 sin x
2
x0 4 sin cos 2 x 2 2
2 2

Exercice 4. 14.
4 lim coslog|x| ? Soient les deux sous suites
x0
x n  1
1 , n  1.et x n 

2n
e 2n
e  2
On a, d’une part lim x n  lim x n  0 et, d’autre part
n n
lim fx n   lim coslog|x n |  lim cos   2n  0,
n n n 2
lim fx n   lim coslog|x n |  lim cos 2n  1.
n n n
Alors, d’après la définition de la limite d’une fonction à l’aide des suites, la fonction
fx  coslog|x| n’admet pas la limite en x  0.

Exercice 4.20.
2
1 y lim n 1  x n   x  n x  0.
n 2
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149

Si 0  x  1, alors
2
1 n 1  xn   x n  n 11 1  3 3
2 2
Si 1  x  2, alors2
2
x n 1  x n   x  n  x n 1n  1   x  n  x n 3 .
2 x 2
Si 2  x   , alors
x2  n 1  xn   x2 n  x2 n  2 n   2 n  1  x2 n 3 .
2 2 2 x2 x 2
Puisque lim 3  1 , on déduit que
n
n
1, si 0  x  1,
y x , si 1  x  2, .
x 2 , si 2  x  .
2
xtg  x   x
2n

3 y  lim 4 x  0  ? On a plusieurs cas:


2n x
n tg  1
4
a premier cas: 0 tg 2  x  1 si 0  x  1 et 4k  1  x  4k  1k  1, 2, 3, . . . . Alors
4
on a
xtg  x   x
2n
x. 0 x
y  lim 2n x
4   x car lim tg 2n  x   0.
n tg  1 0  1 n 4
4
b Deuxième cas: tg 2n  x   1 si x  2k  1, k  1, 2, . . . Dans ce cas, on trouve
4
xtg  x   x
2n
4 x x
y  lim 2n x
 .
n tg  1 2
4
c Troisième cas: tg 2 x  1 si 4k  3  x  4k  2, 4k  2  x  4k  1, k  1, 2, . . .
4
Alors
x
2n x
x  2n
xtg   x tg  x 
y  lim 4
2n x
 lim 4  x  0  x.
n tg  1 n 1  2n 1 10
4 tg  x 
4
Ainsi
x si 0  x  1 et 4k  1  x  4k  1, k  1, 2, . . . ,
y x x
si x  2k  1, k  1, 2, . . . ,
2
x si 4k  3  x  4k  2, 4k  2  x  4k  1, k  1, 2, . . .

Exercice 4. 21.
n1 n2 2n
1 lim  x  x . . .  x   ? D’après l’exercice 4. 19 2 , on a
n n  1! n  2! 2n!
2 n
lim y n  e , si y n  1  x  x . . .  x x  R.
x
n 1! 2! n!
Alors
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150

x n1  x n2 . . .  x 2n  y 2n  y n .
n  1! n  2! 2n!
Et donc
lim  x n1  x n2 . . .  x 2n  lim y 2n  y n  
n n  1! n  2! 2n! n
lim y 2n lim y 2n  e x  e x  0.
n n

3 On a, en appliquant successivement la formule sin 2x  2 sin x cos x :


cos x cos x . . . cos xn . 2 sin xn 
x x
x  0, y lim cos cos . . . cos n  lim x 2 4 2 2 
n 2 4 2 n 2 sin xn
2 x
cos x cos x . . . cos n1 x . sin x
n1
cos x cos x . . . cos n2 x
. sin n2
lim 2 4 2 2 lim 2 4 2 2 
n 2 sin xn n 2 2 sin xn
2 x 2
n
. . . lim n sin x x  sin x
x lim
2
x  x .
sin x
n 2 sin n n sin n
2 2

Exercice 4.24.
i
1 fx  sin 2 1x  2 arctg 1 . Comme 0  sin 2 1  1 et 1  2 arctg 1  1,
x x  x
on a, d’une part, pour x n   n1 , n  1, lim sin 2 1  0  infsin 2 1 
n
xn x
2 1 2 2 1
et, d’autre part: lim  arctg x n   arctg  1  inf  arctg x , donc,
n
lim fx  lim sin 2 x1n  
2 arctg 1
x n  0  1  1.
x0 n

Une démonstration analogue donne, pour x n   1 , n1:


 2k
2
lim fx  lim sin    arctg 1
2 1 2  1  1  2.
x0 n xn xn

2) fx  2  x 2  cos 1x . On a, pour x n  1 n  1, 2, 3, . . .


1  2n
lim cos x1n  1  infcos 1x  et lim2  x 2   2. Alors
n x0

limf x  lim 2  2 1  cos 1  2n  2.


x0
n  1  2n 2
Une démonstration analogue donne pour x n  1 , n  1.
2n
lim fx lim 2  1  cos 2n  2. 1  2.
x0 n 4 2 n 2

ii) 1). fx  sin x, x  . On sait que 1  sin x  1. Considérons les deux suites de la
forme:
x n    2n et x n     2n, n  1 On a, d’une part
 

2 2
lim x n lim x n  
n n
et, d’autre part
fx n   sin   2n  sin   1 et fx n   sin   2n  sin    1.
2 2 2 2
Par conséquent lim fx  1 et lim fx  1.
x x
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151

4) fx  x , x  0. Il est évident que fx  0, x  0. Comme dans ii) 1)


1  x sin 2 x
2
choisissons deux suites de la forme x n  2n et x n    2n. On a lim x n  lim x n  ,
2 n n
et
lim fx n   lim 2n     et
n n 1  2n sin 2n
2 2 10
  2n
lim fx n   lim 2 
n n 1  
  2n 2 sin 2    2n
2
  2n 2
 lim 2
n 1  
  2n 2  0. 1  0
2
Par conséquent lim fx   et lim fx  0.
x x

Exercice 4.27.
i) 1) 2x  x 2  Ox x  0? Comme 2x  x
x 2  |2  x|  2  |x|  3 dans le

voisinage   1, 1 de x  0, alors 2x 
x
x 2 est bornée dans ce voisinage. Ce qui signifie que
2x  x 2  Ox (x  0.

x sin 1x
3) x sin 1x  O|x| x  0? Comme  sin 1x  1 x  0, alors
|x|
x sin 1x  O|x| x  0.

5) arctg 1x  O1 x  0? Puisque arctg: R  ]  ,  , alors


2 2
u  R arctgu   . Donc arctg 1x   (x  0 et, alors arctg 1x  O1 x  0.
2 2

6) 1  x n  1  nx  ox x  0? On a, pour tout n  N  :


nn  1 2 nn  1n  2 3
1  x n  1  nx  x  x . . . x n 
2 3!
nn  1 nn  1n  2 2
 1  nx  x x x . . . x n1 .
2 3!
nn  1 nn  1n  2 2
Comme lim  x x . . . x n1   0, alors
x0 2 3!
1  x n  1  nx  ox x  0.

ii) 1) 2x 3  3x 2  1  Ox 3  x  ? Comme x  , on peut considérer que x  1 et,


alors: x 1, , on a
2x 3  3x 2  1  2  3  1  2  3  1  2  3  1  6.
x3 x x3 x x3
Donc 2x  3x  1  Ox  x  .
3 2 3

Exercice 4.31.
2) x  x  x  8 x x  0? Il suffit de montrer pour cela que:
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152

x x  x
lim  1. Nous avons, d’après l’exercice 4.2., 2):
x0 8 x
x x x x 4x x 1
lim lim 
x0 8 x x0 8 x
8 x 4
x3  x 1
lim lim 4
x3  x  1  1.
x0 8 x x0

Exercice 4.33.
1)
i) En général ln f n’est pas équivalente à ln g. En effet considérons l’exemple suivant
fx  1  x  sin 2 x et gx  1  x, x 0  0. On a, d’une part:
2
fx 1  x  sin 2 x
lim lim 2  1,
x0 gx x0 1x
donc f  g x  0.
D’autre part, ln fx  ln1  x  sin 2 x  x  sin 2 x et ln gx  ln1  x  x et alors
2 0 2 0
ln1  x  sin 2
x x  sin 2 x
ln fx 2
lim lim lim 2 x lim 1  sin x
x sin x  2 ;
1
x0lnx x0ln1  x x0 2 x0
c’est à dire que ln fx et ln gx ne sont pas équivalentes au point x 0  0.

p
Exercice 4.34.  O 1x  x  ? Comme
x 2  px  q  x 
2 p
x 2  px  q  x   
p 2 p
 x 2  px  q  x   x 2  px  q  x  
 2 2 
p
x  px  q  x 
2
2
p 2 p2
x  px  q  x  
2
q
 2 4
p  p ,
x  px  q  x 
2
x  px  q  x 
2
2 2
comme x  0, on déduit que
p2
q
p 4
et x 2  px  q  x    1x . .
2 p q p
1 x  2 1
x 2x
p2 p2
q q
4 4
Or lim  , et donc
p q p 2
x
1 x  2 1
x 2x
p2
q
4
 C au voisinage de .
p q p
1 x  2 1
x 2x
p
De cette façon nous avons démontré que x 2  px  q  x    C. 1x pour
2
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153
p
x  . Ce qui signifie que x 2  px  q  x   O 1x  x  .
2

Exercice 4.39. Les fonctions fx  1  x , gx  a1  k x  x  1 a  0 sont


infiniment petites (x  1 car lim fx lim gx  0. Montrons qu’elles sont du même ordre en
x1 x1
calculant
lim
fx
 lim 1  x . Pour cela, posons x  t k . Et, alors on a x  1  t  1
x1 gx x0 a1  kx
et
1  t1  t  t 2 . . . t k1 
lim 1  t lim
fx k
lim 
x1 gx t1 a1  t t1 a1  t
lim 1  t  t a. . . t
2 k1
 ak  0.
t1
Par conséquent les deux fonctions fx et gx sont des fonctions infiniment petites de
même ordre. Si a  k , alors elles seront équivalentes.

Exercice 4.41.
4) fx  ln1  x sin x  x  0 . Comme ln1  x sin x   x sin x , alors
0
fx ln1  x sin x  x sin x
lim   lim   lim 
x0 x x0 x x0 x
x sin x sin x
 lim   lim x  lim x 1 sin x
x  1 si   1.
x0 x x0 x x x0
Ainsi f est équivalente à x en x 0  0, c’est à dire elle est un infiniment petit d’ordre 1.

Exercice 4.42. Soit gx  x  p.p.fx.


3) fx  2x  x  x , x  0 . On cherche les valeurs de  et  pour lesquelles
f  g x  0. On a fx  8 x 2 4 x3  x  1 . Donc
1
fx x 8 . 2 4 x3 
lim lim x 1 
x0 gx x0 x 
lim  1 x 18  . lim 2 4 x 3  1 lim x 18   1 ,
x 1  
x0 x0 x0
si   1 et   1 . Par conséquent f  g x  0 , si   1 et   1 , c’est à dire
8 8
que p.p.fx  8 x .

5) fx  2e x  cos x  1 2  x 5  2, x  0. On a
4

2e x  cos x  1 2  x 5  2
4
fx
lim lim 
x0 gx x0 x 
2e x  1  cos x  1 2  x 5
4

lim 
x0 x 
4
2x 4  ox 4   x  ox 4   x 5
lim 4 

x0 x
 1 lim x 4 lim 21  o1  1  o1  x 
x0 x0 4
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154

 9 lim x 4  1 , si   4 et   4.
4 x0 9
Ainsi nous avons démontré que si   4 et   4 , alors f  g x  0, c’est à dire que
9
p.p.fx  4 x 4 .
9

9) fx  sin 2 2x  arcsin 2 x  2arctgx 2 , x  0. On a


fx sin 2 2x  arcsin 2 x  2arctgx 2
lim lim 
x0 gx x0 x 
2x  ox  x  ox  2x  ox 
2 2 2 2
lim 
x0 x 
x 2 2  o1 2  1  o1  21  o1
lim 
x0 x 
  7 lim x 2  1, si   7 et   2.
x0
Par conséquent f  g x  0, si   7 et   2, c’est à dire p.p.fx  7x 2 , x  0.

13) fx  a  x 3  a a  0 x  0. On a


fx a  x3  a 1 lim a  x3  a
lim 
 lim 
  
x0 x x0 x x0 x   a  x 3  a 

  1 lim x 3  1 si   1 et   3.
x0 a  x3  a 2 a
3
Ainsi p.p. fx  x , x  0.
2 a

fx x  x
3 2
14) fx  3
x 2  x x  0. On a lim 
lim .
x0 x x0 x 
Posons x  t 6 , x  0  t  0, alors, on a
lim
fx
 1 lim t 4  t 3  1 lim t  1t 36  1 si   1 et   1.
 
x0 x t0 t 6 t0 2
Donc p.p. fx   x , x  0.

Exercice 4.43. 3) fx  log x, gx  x  1  , x  1. On a log1  x  1  x  1 et


1
log x log1  x  1 x1
lim 
lim lim  1 si     1.
x1 x  1 x1 x  1  x1 x  1

Donc p.p.fx  x  1, x  1.

Exercice 4.44.
5) fx  2x  x  x , gx  x  , x  . Comme

fx  x 2 1  1 , alors
x x3
fx
1
2 1 
lim  lim x 2 lim 2  1x  13   x 2  1,
lim x
x gx x x x x
si   2 et   1 . Alors f  g x   , si   2 et   1 , c’est à dire que
2 2
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155

p.p.fx  2x , x  .

Exercice 4.46.

3) fx  x , gx   1 , x  1. On a
3 1  x 1x
x
3 1  x
lim x 1  x  13  1
lim 

x1  1 x1
1x
si   1 et   1 . Donc p.p.fx  1 , x  1.
3 1x

Exercice 4.47.
1) On a arcsin t  t et log1  u  u. Posons t  x , on a
0 0 1  x2
x t et x  0  t  0 et, alors
1  t2
arcsin x
1  x2 t
lim lim  1.
x0 log1  x t0  t
1  t2

2 sin 3x sin x  3x  x
4) On a cos x  cos 2x  2 2  2 2 2  3.
1  cos x 1  cos x 0 x 2
x0
2

x 3 10 x cos x  sin 3 x
15) lim  0 ?.
x0 1  1  x3 0
3
On a sin 3 x  x 3  ox 3  , 1  x 3  1  x  ox 3 .
2
Par conséquent
x 3 10 x cos x  sin 3 x x 3 10 x cos x  x 3  ox 3 
lim lim 3

x0 1  1  x3 x0 1  1  x  ox 3 
2
x 3  10 x cos x  1  o1 10 x cos x  1  o1
lim lim  2.
x0 x 3  1  o1 x0  1  o1
2 2
73 x
x arcsin x e  1
16) lim  0 ? Comme x  0   3 x  0, on déduit que
x0 tg x ln1  3x
3 0
arcsin x  x , tg 3 x  3 x , et e 7 3 x  1  7 3 x , ln1  3x  3x,
0 0 0 0
et alors, d’après les opérations sur les équivalences:
x arcsin x e 7 3 x  1 x  x 7 3 x  7x 3 x
lim lim lim  7.
x0 tg 3 x ln1  3x x0  3 x 3x x0 3x 3 x  3

sin 2x  2tgx 2  1  cos 2x 3


17) lim 7
 0 ? On obtient après transformations sur les
x0 tg 6x  sin x 6 0
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156

fonctions trigonométriques:
sin 2x  2tgx 2  1  cos 2x 3
lim 7

x0 tg 6x  sin 6 x
2 sin x cos x  2cos
sin x  2  8 sin 6 x
x
lim 7

x0 tg 6x  sin 6 x
4 sin xcos 2 x  1 2  8 sin 6 x cos 2 x
2
lim 7

x0 tg 6x  sin 6 x cos 2 x
4 sin 6 x1  2 cos 2 x 4x  ox 6 1  2 cos 2 x
lim  lim 
x0 6x  ox  x  ox cos x
7 7 6 2
x0 tg 6x  sin 6 x cos 2 x
4x 6 1  o1 6 1  2 cos 2 x
lim 
x0 6x 6x  ox  x 1  o1 cos x
6 6 2

41  o1 6 1  2 cos 2 x 413


lim 6   12.
x0 6 6x  ox  1  o1 cos x
2 01
Remarque. On verra plus loin que cette cette limite se calcule plus facilement à l’aide des
développements limités (voir Chapitre VI, exercice 6.19).

Exercice 4.48.
sin x si x  0
3) fx  x La fonction est continue au point x  0, si
1 si x  0
lim fx  f0  1. Etudions pour cela les limites à droite et à gauche au point x  0.
x0
On a : f0  0  lim sin x  lim sin x  1
x x
x00 x00
f0  0  lim sin x  lim  sin x
et x x  1.
x00 x00
C’est à dire que f0  0  f0  0  1  f0. Donc la f est continue au point x  0. Il est
clair que f est continue en tout point x  0. Donc f  CR.

xE 1x  si x  0
10) y  Si x  1, alors
1 si x  0.
(0  1x  1  E 1x   0  xE 1x   0.
Donc f est continue sur 1, . De même, si x  1, alors
1  1x  0  E 1x   1  xE 1x   x.
Donc f est continue sur   , 1.
Si 1  x  1 alors
k1 k
k  1x  k  1  E 1x   k  xE 1x   kx.
Donc f est continue sur  1 , 1  k  N  . De même, si  1  x   1 , alors
k1 k k k1
k  1  1x  k  E 1x   k  1  xE 1x   k  1x.
Donc f est continue sur  1 , 1  k  N  .
k k1
Etudions la continuité au point x 0  0. Pour cela, on calcule la limite en ce point. Posons,
dans ce cas: x  1
u . Puisque u  Eu   , 0    1, alors on a
x  0  u  
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157

et
lim fx  lim xE 1x  lim u u   1.
x0 x0 u
C’est à dire que f est continue au poin x 0  0. Il reste à étudier la continuité aux points
x k  1 , k  1, 2, . . .  . On a pour ces points:
k
lim xE 1x   1 k  1  1  1 et lim xE 1x   1 . k  1.
x 1k 0 k k x 1k 0 k
Ainsi les points x k  1 , k  1, 2, . . .  sont des points de discontinuité de première
k
espèce. Ainsi, la fonction fx  xE 1x  est continue sur R  1 , k  Z 
k

11) y  E 1x . La démonstration est analogue à celle de l’exercice 4.48.10), sauf au point


x 0  0. En effet, en ce point, on a lim E 1x   . Alors x  0 est le point de discontinuité de
x0
deuxième espèce. Donc la fonction fx  E 1x  est continue sur R   1 , k  Z .
k

13) y sgnsin x. On a


1 si 2k  x  2k  1,
sgnsin x  0 si x  k,
1 si 2k  1  x  2k  2 k  Z
Donc f est constante sur les intervalles 2k  x  2k  1 et
2k  1  x  2k  2, k  Z, donc continue. Etudions maintenant la continuité aux points
x k  k k  Z. Pour cela posons x  k   où 0     et calculons
sgnsink    sgnsin k . On a:
sgnsin k  0, sgnsink   sgncos k sin  sgn1 k sin   1.
Ainsi sgnsink    sgnsin k  1   pour  0, 1. D’où y sgnsin x est
discontinue aux points x k  k k  0, 1, 2, . . . . Donc f est continue sur R  k, k  Z


1 1

14) y  e x2 si x  0 
. Sur R , la fonction y  e 2 est continue, car elle est
x
0 si x  0

1
composée de fonctions usuelles continues. Pour x 0  0, on a f0  0 et fx lim e x 2  0,
x0
car lim 12  . Alors fa fonction f est continue sur R.
x0 x

Exercice 4.49.
x 2  4 si x  2
, x 0  2. On a :lim x  4 lim x  2  4.
2
2) y  x2
x 2
a si x  2. x2 x2

Donc f est continue au point si a  4 et discontinue en ce point si a  4.


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158

x sin 1x , x  0
6) fx  , x 0  0 On a pour tout x  R
a, x0
0  x sin 1x  |x|  0.
x0
Il suffit alors de poser a  0 pour que la fonction f soit continue en x  0.

sin 1x si x  0
7) y  , x 0  0, a  R. Cherchons la limite de f au point
a si x  0
x  0. Considérons les deux sous suites suivantes
xn   1  0 et x n  1
 
 0.
 2n n 2n n
2
Alors
lim fx n   lim sin   2n  1 et lim fx n   lim sin2n  0.
 

n n 2 n n


Donc lim fx n’existe pas. Alors le point x  0 est un point de discontinuité de f pour
x0
n’importe quelle valeur de a.

cos x, x0
8) fx  , x 0  0 On a:
ax  1, x  0,
f0  0  lim fx  lim cos x  1 et f0  0  lim fx  lim ax  1  a.
x00 x00 x00 x00
Si a  1, alors f0  0  f0  0  f0  1. Donc pour a  1, la fonction serait
continue en x  0.

Exercice 4.50.
x cos x
2 x    , 3 , x  0, x  
sin x 2 2
5) fx 
a x0
b x  .

La fonction f est continue sur  , 00, , 3  car elle est composée de fonctions
2 2
usuelles continues. Aux points x  0 et x  , on a:
x cos x
lim fx lim 2 lim x . lim cos x  1
x0 x0 sin x x0 sin x x0 2
et en posant t  x   avec x    t  0 :
x cos x t   cos   t  t  sin t
lim fx lim 2 lim 2 2 lim 2 
x x sin x t0 sin  t t0  sin t
sin t
lim t . 2 . t     .
t0 sin t t .2 2
2
Alors pour a  1 et b   , la fonction sera continue dans   , 3 .
2 2 2

Exercice 4.51.
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1) . fx arctg 1 en x  2. Comme lim 1   et lim 1  , alors


x2 x2  x  2 x2  x  2
lim fx  limarctg 1   et lim fx  limarctg 1    .
x2  x2  x2 2 x2  x2  x2 2
Donc f2  0    f2  0    . Alors la fonction f n’a pas la limite au point x  2.
2 2
On ne peut prolonger cette fonction par continuité au point x  2.

log1  x  log1  x
4) fx  x en x  0. On a
log1  x  log1  x 1 
1
lim fx lim x lim log1  x x  lim log1  x x  1  1  2.
x0 x0 x0 x0
En posant f0  2, alors la fonction f est prolongeable par continuité au point x  0.

5) fx  sin x. sin 1x en x  0. On a


lim fx lim sin x. sin 1x lim  sin x 1 sin x 1
x . x sin x  lim  x . lim x sin x   1. 0  0,
x0 x0 x0 x0 x0
car la fonction y  sin 1x est bornée et lim x  0. En posant f0  0, alors la fonction f est
x0
prolongeable par continuité au point x  0.

Exercice 4.52.
5) fx  sgnsin   
x . On a, pour x  0 : (sin x  0   x  k k  1, 2, . . . . Et
alors, d’après l’exercice 4.48, 12), x k  1 k  1, 2, . . .  sont des points de discontinuité de
k
première espèce. Au point x  0 la limite de la fonction n’existe pas. Ainsi x  0 est un point
de discontinuité de deuxième espèce.

6) fx  1 . La fonction n’est pas définie aux points x  0 et x  1. On a


x 2 x  1
lim fx   et lim fx  . Alors x  0 et x  1 sont des points de discontinuité de
x0 x1
deuxième espèce. Ailleurs elle est continue, c’est à dire sur R  0, 1.

7) fx  1  x3 . La fonction n’est pas définie au point x  1, mais on a:


1x
lim fx  lim 1  x3  1x  lim 1  1.
x1 x1 1  x 1  x1  x  x 2
 x1 1  x  x2
Alors x  1 est un point de discontinuité éliminable. Ailleurs elle est continue, c’est à dire
sur R  1.

1 , x  0,
x1
14) fx . x  1 2 , 0  x  2, Etudions la continuité aux points x  0 et x  2.
1  x, 2  x.
Au point x  0, on a
f0  0  lim fx  lim x  1 2  1, f0  0  lim fx  lim 1  1 et f0  1.
x00 x00 x00 x00 x1
Alors x  0 est un point de discontinuité de première espèce.
Au point x  2, on a
f2  0  lim fx  lim 1  x  1, f2  0  lim fx  lim x  1 2  9
x20 x20 x20 x20
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et f2  9. Puisque f2  0  f2  0, alors x  2 est un point de discontinuité de


première espèce.
Ailleurs elle est continue, c’est à dire sur R  0, 2.

17) fx  1 . Les points pour lesquels x  Ex  0, c’est à dire les points
x  Ex
x  k  Z, sont des points de discontinuité de deuxième espèce, car dans ces cas
lim 1  . Pour x  Z, la fonction x  Ex  x  k si x k, k  1 est continue. Donc
xk x  Ex
l’ensemble Z est l’ensemble de points de discontinuité, de deuxième espèce, de la fonction.

Exercice 4.56.
2) fx  sgnx et gx  x1  x 2 . On a, d’une part
1 si  1  x  0 ou 1  x  
fgx  sgnx1  x 2   0 si x  0,  1, 1
1 si 0  x  1 ou    x  1
De cette facon on trouve, d’après les propriétés de la fonction y  sgnx, que
x  0, x  1, x  1 sont des points de discontinuité de première espèce.
D’autre part
g1  0 si x  0 ,
gfx  gsgnx  g0  0 si x  0
g1  0 si 0  x,
donc gfx  0, x  R, c’est à dire constante, donc elle est continue sur R.

Exercice 4.58. Soit f une fonction monotone et bornée sur un intervalle a, b et soit x 0  a
un point de discontinuité de f. Supposons f croissante. Alors on a
fx  fx 0 , x  a, x 0 ,
c’est à dire que f majorée et croissante sur a, x 0 , et donc lim fx  fx 0  0  fx 0 
xx 0 0
existe et est finie d’après le théorème de convergence des fonctions monotones bornées. Si
fx 0  0  fx 0 , alors serait continue à gauche, sinon on aurait un saut égal à
f  fx 0   fx 0  0. De manière analogue, on montre que lim fx  fx 0  0  fx 0 .
xx 0 0
En conclusion x 0 est un point de discontinuité de première espèce. La démonstration est
analogue pour les autres cas.

Exercice 4.65.
1) y  x 2 . La fonction est continue sur R , strictement décroissante sur   , 0 et
strictement croissante sur 0, . Alors dans chacun de ces intervalles, la fonction admet une
réciproque: x   y  0  y    et x  y 0  y   qui sont des branches continues
univoques.

5) y  cos x, x  R. La fonction y  cos x est continue et strictement monotone sur


k  x  k  1 (décroissante sur 2k  x  2k  1 et croissante
sur 2k  1  x  2k  2, k  0, 1, 2, . . . , alors elle admet une réciproque f 1 y sur
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chacun de ces intervalles. Puisque lim cos x  1 k et lim cos x  1 k1 , alors la
xk xk1
fonction inverse f 1 y existe sur 1, 1.
On sait que x  arccos y, y  1, 1  y  cos x, x  0, . Comme cosinus est paire
et périodique de période 2, alors x    arccos y  2k, k  Z, est aussi solution dans R. Ainsi
l’ensemble des solutions dans R de l’équation y  1, 1, y  cos x s’écrit en fonction de
arccos y comme suit
Arccosy   arccos y  2k, k  Z.

Exercice 4.74.
4) fx  n x 0  x  . Soient   0 arbitraire et x 1  0, x 2  0 arbitraires. On a
deux cas possibles:
i) Supposons que 0  x 1   n et 0  x 2   n , alors
0  n x 1  , 0  n x 2   et |x 1  x 2 |   n    .
Donc, pour    n , |x 1  x 2 |    |fx 1   fx 2 |  n x 1  n x 2  .
ii) Supposons maintenant que au moins l’un des x 1 ou x 2 est supérieur ou égal à  n . Dans
ce cas, nous aurons
n x n1  n x n2 . x
2  n x 1 . x 2 . . .  n x 2   n1 .
n3 2 n1
1 1
En tenant compte de cette inégalité, on déduit que:
fx 1   f x 2   n x 1  n x 2 
|x 1  x 2 | |x  x |
  1 n1 2  
n x n1
1  n x 1 . x 2  n x 1 . x 2 . . .  n x 2
n2 n3 2 n1 
si |x 1  x 2 |   n  .
Alors la fonction est uniformément continue sur l’ensemble 0, . .

Exercice 4.76.
2) fx  x 1  x  1. La fonction f définie et continue sur le segment 1, 1.
4  x2
D’après le théorème de Cantor, f est uniformement continue sur 1, 1.

3) fx  x 2 . i) Sur   , . La fonction fx  x 2 est continue sur le segment , , donc
elle est uniformément continue sur ce segment, d’après le théorème de Cantor. Par conséquent,
elle est uniformément sur l’intervalle   ,  , .
ii) Sur R. Soit les deux suites de points x n  n  1
 
n et x n  n, n  1. On a, d’une part
xn  xn  1
 
n  0,
n
et, d’autre part:
fx n   fx n   n 2  2  12  n 2  2  12  2   pour 0    2.
 

n n
Cela signifie que fx  x 2 n’est pas uniformement continue sur R.
 
4) fx  log x 0  x  1. Soient les suites définies par x n  e n , x n  e n1 , n  1 .
Alors on a
x n  x n  |e n  e n1 |  e  1  0.
 
n1
 
e n
et fx n   f x n   |n  n  1|  1   si  0, 1. Il en résulte que fx  log x n’est
pas uniformément continue sur 0, 1.
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7) fx arctgx, x   , . On a, d’après la relation arctgx  |x|, x  R :


   
|fx    fx  |  arctgx   arctgx   arctg x  x   x  x   |x   x  |   .
1xx 1xx
Alors   0      0
|fx    fx  |  , x  , x   R tels que: |x   x  |   et x  . x   0.
Donc f est uniformement continue sur R.
Remarque. La fonction fx arctgx est lipchitzienne sur R, donc uniformément continue.

Exercice 4.79.
i) a) Si f est uniformément continue sur a, b, alors
  0,     0, x  , x  a, b: |x   x  |    |fx    fx  |  . 
Montrons que f vérifie le critère de Cauchy en a. Alors pour tout x  , x  a, b vérifiant:
|x   a|   et |x   a|   
2 2
on a |x   x  |  |x   a  a  x  |  |x   a|  |x   a|  .
D’après la définition (*) de la continuité uniforme, il découle que |fx    fx  |  . C’est à
dire que f vérifie le critère de Cauchy en a. Alors lim fx  A existe. De la même manière, on
xa0
démontre que lim fx  B existe.
xb0
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Chapitre V. Fonction dérivables. Rappels de cours.

V.1. Dérivée d’une fonction en un point.


Définition. Soit f une fonction définie dans un voisinage du point x 0  R. On dit que f est
dérivable en x 0 si la limite
fx  fx 0 
lim x  x0
xx 0
existe et est finie.

Cette limite est appelée dérivée de f au point x 0 et on la note f x 0 .

V.2.Autres ecritures de la dérivée. En posant x  x 0  x  h appelée accroissement de


la variable x en x 0 , on obtient x  x 0  x  x 0  h et la dérivée s’ecrit alors
 fx 0  x  fx 0  fx 0  h  fx 0 
f x 0   lim lim .
x0
x h0 h

Exemple. Montrons que fx  cos x est dérivable en tout point x  R. En effet, soit x  R
et x un accroissement de x. On a, d’après la continuité de la fonction y  sin x et la relation
lim sin t  1 :
t0
t
fx  x  fx cosx  x  cos x
lim  lim 
x0
x x0
x
sinx  x  sin x sin x
  lim 2 2   lim sinx  x . lim 2   sin x.
x0
x x0 2 x0 x
2

Donc f x   sin x, x  R.

V.3. Différentiabilité.
Définition .On dit qu’une fonction f est différentiable au point x 0  R si
1) elle est définie au voisinage du point x 0 ,
2) il existe un nombre A  R et une fonction  tels que l’accroissement f de f
correspondant à l’accroissement x de x s’écrit:
y  fx  fx  x  fx  A. x  x. x
avec lim x 0.
x0

La proposition suivante est vraie:


Pour qu’une fonction f soit différentiable au point x, il faut et il suffit qu’elle soit dérivable
en ce point.
On démontre que si f est dérivable en x , alors:
1) A  f  x et on a la relation suivante:
y  fx  f  x. x  x. x;
2) f est continue en x (l’inverse est faux, par exemple y  |x| est continue en x  0, mais elle
n’est pas dérivable en ce point (voir le n o V.5 suivant).

V.4.Différentielle.
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164

Définition. L’expression f  x. x est appelée différentielle de f au point x et on la note


comme suit:
dfx  f  xx
En particulier, si y  fx  x, alors dx  dfx  x  x  1. x  x. D’où l’on peut écrire
dfx
la différentielle comme suit: dfx  f  xdx et la dérivée f  x  ou bien
dx
dy
f  x  .
dx

V.5. Dérivées à droite et à gauche en un point.


Définition. On dit que la fonction f est dérivable à droite (resp. à gauche) en x 0  R si le
fx  fx 0 
rapport x  x0 admet une limite (finie) à droite (resp.à gauche).
On les désigne par:
fx  fx 0  fx  fx 0 
f  x 0   lim x  x 0
et f  x 0   lim x  x0 .
xx 0 0 xx 0 0
La proposition suivante est vraie:
Pour que f soit dérivable en x 0 il faut et il suffit que f  x 0  et f  x 0  existent et que
f  x 0   f  x 0 .

Exemple . La fonction y  |x|, définie sur R, possède une dérivée à droite et une dérivée à
gauche au point x  0 qui sont égales à  1 et à 1. En effet :
fx  f0 |x|
f  0  lim  lim x  lim xx  1,
x00 x0 x00 x00
fx  f0
 lim x  lim x
 |x|
f  0  lim x  1.
x00 x  0 x00 x00
Puisque f  x 0   f  x 0 , alors la fonction y  |x| n’est pas dérivable au point x  0, mais
elle continue en ce point.

V.6. Dérivées infinies. On dit que f admet une dérivée infinie en x 0 si la dérivée à droite ou
la dérivée à gauche en x 0 est infinie:
fx  fx 0 
f  x 0   lim x  x0  ,
xx 0 
fx  fx 0 
ou f  x 0   lim x  x0  .
xx 0 

Remarque. f n’est pas dérivable en x 0 si l’une des conditions est vérifiée:


i f  x 0 , f  x 0  existent et f  x 0   f  x 0 ,
ii f  x 0  ou f  x 0  n’existe pas,
iii f  x 0    ou f  x 0   .

V.7. Interprétations physique et géométrique de la dérivée.


i) Interprétation physique. Soit un point matériel se déplaçant sur une droite considérée
comme axe des temps t. En fixant une origine du temps t  0 et en désignant par d  ft la
distance parcourue par le point matériel pendant le temps t, alors la vitesse v à l’instant t t  0
est donnée par la dérivée: vt  f  t.
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ii) Interprétation géométrique. L’existence de la dérivée d’une fonction f au point x 0 est


équivalente à l’existence d’une droite tangente à la courbe C d’équation y  fx au point de
coordonnées Mx 0 , fx 0   C. De même, l’existence d’une dérivée à droite ou à gauche est
équivalente à l’existence d’une demi-tangente à droite ou à gauche.

V.8. Opérations sur les dérivées.


Si c est constante et y  fx et y  gx sont des fonctions dérivables , alors on a:
1 c   0;
2 cf   cf  ;
3 f  g   f   g  ;
4fg   f  g  fg  ;
f f  g  fg 
5  g    v  0;
g2
6 f n    nf n1 f  ;
7 Dérivée d’une fonction composée. Si y  fx et z  gy sont dérivables
respectivement aux points x 0 et y 0  fx 0  , alors la composée gof est dérivable en x 0 et on a
gof  x 0   g  y 0 . f  x 0 .
dgof dg dy
De manière symbolique on note z x  z y y x ou x  y x.
dx dy dx
8) Dérivée de l’inverse d’une fonction. Soient f : X  Y une fonction inversible et
f 1 : Y  X , son inverse, continues respectivement en x 0  X et en y 0  fx 0 . Si f est
dérivable en x 0 telle que f  x 0   0, alors f 1 est dérivable au point y 0  fx 0  et on a
f 1   y 0    1 .
f x 0 
Remarque. La propriété 8) reste vraie si on change les hypothèses comme suit: soit
f : X  Y strictement monotone et continue dans un voisinage V de x 0  X telle que f  x 0 
existe et f  x 0   0. En effet, d’après le théorème de la fonction inverse ( voir chapitre IV sur les
fonctions continues), f est inversible de V sur W  fV et son inverse f 1 est strictement
monotone et continue sur W et dérivable en y  fx 0 .

V.9. Tables dés dérivées des fonctions usuelles et élémentaires. A l’aide de la définition et
des propriétés des dérivées d’une fonction, on démontre que les fonctions usuelles et
élémentaires sont dérivables dans les intervalles indiqués. Les dérivées sont dressées dans une
table qu’on doit retenir.
1 x     x 1 ,   R et x  0.
2 a x    a x ln a a  0, e x    e x .

3 log a x  1 a  0, a  1, x  0, ln|x|   1x .
x ln a
4 sin x   cos x, x  R, cos x    sin x, x  R.
5tgx   1 ,x   k, ctg x    12 , x  k, k  Z.
2 2
cos x sin x
6 arcsin x   1 , |x|  1, arccos x    1 , |x|  1.
1  x2 1  x2
7 arctgx   1 , xR, arcctgx    1 2 , x  R.
1  x2 1x
8 shx  chx, x  R , chx   shx, x  R.
9 thx   12 , x  R, cthx    12 , x  0.
ch x sh x
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166

10) argshx   1 , x  R, argchx   1 , x1,


1  x2 x 1 2

11) arcthx   1 , |x|  1 , argcthx   1 , |x|  1.


1  x2 1  x2

V.10. Dérivée logarithmique. Pour faciliter certains calculs de dérivées, on utilise la dérivée
logarithmique qui est exprimée par le théorème suivant:

Théorème. Soit f une fonction dérivable en x 0 et fx 0   0. Alors la fonction y  log|fx|


est dérivable en x 0 et on a :
f  x 0 
log|fx| xx 0  .
fx 0 
La dérivée logarithmique s’applique au calcul de dérivées de fonctions du type
y  x x , x  0. En effet, soient ,  deux fonctions dérivables sur un intervalle I et
x  0. Alors la fonction y  x x est dérivable sur I. Pour calculer sa dérivée, utilisons
la dérivée logarithmique. On a :
y   x
log y  x log x et log y   y    x log x  x ,
x
et donc
  x
y   x x   x log x  x .
x
Par exemple, si y  x sin x , x  0, alors :
y   x sin x    x sin x cos x. log x  sin x
x .

V.11. Dérivées d’ordres supérieurs. Soit f une fonction dérivable sur un intervalle X  R,
c’est à dire dérivable en tout point de X. On peut définir alors une nouvelle fonction définie sur X
par y  f  x appelée dérivée première de f sur X. De même, si f  est dérivable sur X, on peut
définir la fonction y  f  x  f  x  , appelée dérivée seconde ou d’ordre deux. Par
induction, on définie la dérivée d’ordre n  N  par f n x  f n1 x  , x  X, notée aussi
dnf dy n
par n  .
dx dx n

Une fonction est dite de classe C n X si elle est dérivable sur X jusqu’à l’ordre n et sa dérivée
n  ième est continue sur X. En particulier une fonction est de classe C  X si elle admet des

dérivées de tout ordre sur X, c’est à dire que C  X   C n X.
n1

V.12. Opérations sur les dérivées d’ordres supérieurs. Soient f, g deux fonctions
dérivables jusqu’à l’ordre n  N, alors les relations suivantes sont vraies:
1) f  g n  f n  g n ; 2) f n  f n   R;
n
3) f. g n  C kn f nk g k formule de Leibnitz).
k0
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167

V.13. Différentielles d’ordres supérieurs. Soit y  fx une fonction différentiable sur un
ensemble X  R. Alors, pour tout x  X, la différentielle en ce point correspondant à
l’accroissement h  R tel que x  h  X est donnée par la fonction linéaire:
df x : h  df x h  f  xdxh  f  xh.
Supposons que f est deux fois dérivables sur l’ensemble X. Alors sa différentielle en tout
point x  X, dfx  f  xdx, est appelée différentielle première de f. Comme f  est aussi
dérivable sur X, alors la fonction dy  df est dérivable en tout point x  X, c’est à dire
différentiable en tout point x  X. Dans ce cas, sa différentielle s’écrit:
ddy  ddf  f  xdx  dx.
Sachant que dx ne dépend pas de x, donc f  xdx   f  xdx, on obtient alors
ddy  ddf  f  xdxdx  f  xdx 2 ,
qu’on note d 2 y  d 2 fx  f  xdx 2 , appelée différentielle d’ordre deux de f sur
l’ensemble X. De la même manière, si f est trois fois dérivable sur X, on définit la différentielle
d’ordre trois par d 3 y  f  xdx 3 . Et de façon générale, par induction , on a la définition
suivante:

Définition. Soit f une fonction dérivable jusqu’à l’ordre n  N  sur l’ensemble X  R. On


définit la différentielle d’ordre n de f sur X par:
d 1 y  dy, d n y  dd n1 y  f n xdx n , n  2,
qu’on note d n y  d n f  f n xdx n .

5.14. Théorèmes fondamentaux des fonctions dérivables. Les théorèmes suivants sont
vrais et vu leur importance, ils doivent être bien assimilés.

Théorème 1. (Théorème de Fermat). Soit f une fonction définie et dérivable sur un


intervalle ouvert I  a, b. Si f atteint son maximum ou son minimum en un point c  a, b,
alors f  c  0.

Comme conséquence du théorème de Fermat, on a le théorème de Rolle suivant qui est à la


base de nombreux résultats théoriques et pratiques:

Théorème 2. (Théorème de Rolle). Soit f une fonction vérifiant les conditions suivantes:
1) f est définie et continue sur le segment a, b ;
2) f est dérivable sur l’intervalle ouvert a, b;
3) fa  fb.
Alors il existe un point c  a, b tel que f  c  0.

Géométriquement, le théorème de Rolle signifie que le graphe de f admet au point c, fc
une tangente parallèle à l’axe des abscisses Ox.

Remarques.
1) Les conditions citées dans le théorème précédent sont toutes essentielles. Si l’une d’elles
n’est pas vérifiée, alors le théorème s’avère faux.
2) Le théorème de Rolle signifie aussi que si f admet deux racines x 1 et x 2 , alors la fonction f 
admet une racine comprise entre x 1 et x 2 .
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168

Comme conséquence du théorème de Rolle, on a le théorème de Cauchy suivant, connu sous


le nom de la formule généralisée des accroissements finis.

Théorème 3. (Formule généralisée des accroissements finis). Soient f, g deux fonctions


vérifiant les conditions suivantes:
1) f et g sont définies et continues sur le segment a, b;
2) f et g sont dérivables sur l’intervalle ouvert a, b;
3) g  x  0, x  a, b.
Alors il existe un point c  a, b tel que :
fb  fa f  c
  .
gb  ga g c

Comme cas particulier de la formule généralisée des accroissements finis, on a la formule des
accroissements finis qui a de nombreuses applications théoriques et pratiques.

Théorème 4. (Formule des accroissements finis (A.F.) ou de la moyenne). Soit f une


fonction vérifiant les conditions suivantes :
1) f est définie et continue sur a, b;
2) f est dérivable sur a, b ;
Alors il existe un point c  a, b tel que :
fb  fa  f  cb  a.
Géométriquement, la formule de la moyenne signifie que la courbe C d’équation
y  fx, x  a, b admet au point Mc, fc une tangente T parallèle à la corde passant par
les points Aa, fa et Bb, fb.

Corollaire. Si f est dérivable sur un intervalle I  R, alors, pour tous x 1 , x 2  I, il existe


un point c compris entre x 1 et x 2 tel que : fx 1   fx 2   f  cx 1  x 2 .

V.15. Applications de la dérivée à l’étude de la monotonie.

Théorème 1. Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I  R. Alors f est constante sur
I si et seulement si f  x  0, x  I.

Corollaire. Soient  et  deux fonctions définies et continues sur un intervalle I vérifiant la


condition   x    x , x  I. Alors il existe une constante c  R telle que
x  x  c, x  I.

Théorème 2. Si f est dérivable sur un intervalle I  X, alors on a les relations suivantes:


i f  x  0, x  I  f est croissante sur I;
ii f  x  0, x  I  f est strictement croissante sur I;
iii f  x  0, x  I  f est décroissante sur I;
iv f  x  0, x  I  f est strictement décroissante sur I.

Remarques.
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1) Dans les relations ii et iv, on a des implications et non des équivalences. Par exemple, la
fonction fx  x 3 est strictement croissante sur I  R, mais on n’a pas f   0 sur R, car
f  x x0  3x 2x0  0.
2) Il ne faut pas croire que si f  est positive en un point x 0 , f  x 0   0, alors f est strictement
croissante dans un voisinage de x 0 .
Les équivalences dans ii) et iv) sont obtenues en ajoutant des conditions qui sont données par
le théorme suivant:

Théorème 3. Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I  R . Alors


i f  x  0, x  I,
1 f strictement croissante sur I 
ii f   0 sur tout intervalle J  I.

i f  x  0, x  I,
2 f strictement décroissante sur I 
ii f   0 sur tout intervalle J  I.

Exemple. La fonction fx  x 3 est strictement croissante sur R car :


i f  x  3x 2  0, x  R,
ii f  x  0  x  0, c’est à dire que f   0 sur tout intervalle J  R.

V.16. Applications aux inégalités. On peut appliquer la formule des A.F. pour démontrer
certaines inégalités importantes. Donnons pour cela quelques exemples.
Exemple 1. Montrons que:
x, x   R : |sin x  sin x  |  |x  x  |.
En effet, comme la fonction fx  sin x est dérivable sur R, alors, d’après la formule des
A.F. sur x, x   x  x  , il existe , x    x  tel que
|sin x  sin x  |  sin   x  x    cos  x  x    |x  x  |,
car |cos |  1.

Exemple 2. Montrons que


tgx  x  x , x  0,  .
3
3 2
Posons pour cela: fx tgx  x  x 3
sur 0,  . Comme f0  0, il suffit de montrer
3 2
que f  x  0 sur 0,  . Comme tgx  x  0 sur 0,  , alors on a
2 2
1  1  x  tg x  x 2  0 sur 0,  .
 2
f x  2
cos 2 x 2

V.17. Applications au calcul des limites. Règles de L’Hospital.


Théorème 1 (Première règle de L’Hospital. Limite de la forme 0 .
0
Soient f, g deux fonctions définies et dérivables dans un voisinage épointé U de x 0  R
telles que:
1) gx  0 , g  x  0 sur U ,
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170

2 lim fx lim gx  0 .


xx 0 xx 0
f  x
Si lim  existe, finie ou infinie, alors on a :
xx 0 g x

fx f  x
lim lim  .
xx 0 gx xx 0 g x

Théorème 2. (Deuxième règle de L’Hospital. Limite de la forme   .


Soient f, g deux fonctions définies et dérivables dans un voisinage épointé U de x 0  fini ou
infini) telles que :
1) g  x  0 sur U ;
2 lim fx  , lim gx  .
xx 0 xx 0
f  x
Si la limite suivante : lim  L existe , finie ou infinie, alors:
xx 0 g  x
fx f  x
lim lim   L.
xx 0 gx xx 0 g x

Remarques.
1) Les règles de L’Hospital restent vraies si x  x 0 ou x  x 0 ou x   ou x  . .
f  x fx
2) Si la limite lim  n’existe pas, alors on ne peut rien dire sur lim .
xx 0 g x xx 0 gx
3) L’une des principales erreurs dans l’application de la règle de L’Hospital consiste à écrire
la formule de L’Hospital avant d’avoir établi l’existence de la limite dans le second membre.
f  x fx
D’après la remarque 2), lim  peut ne pas exister, alors que lim peut exister. Ainsi,
xx 0 g x xx 0 gx
si l’on veut appliquer la règle de L’Hospital, il faut d’abord s’assurer de l’existence de
f  x
lim  (finie ou infinie).
xx 0 g x
f  x
4) Si lim   0 ou   
 , et si les fonctions f et g vérifient les conditions du
xx 0 g x 0
théorème, alors on peut répéter la règle. En général, on peut la répéter autant de fois si les
conditions sont vérifiées pour les fonctions admettant des dérivées d’ordres supérieurs.

Exemple. lim x x  
n

x e  F.I.) , n  N. En répétant n fois la règle de L’Hospital, on


obtient:
n n1 nn  1x n2
lim x x  lim nx x  lim . . .  lim n!x  0.
x e x e x ex x e

V.18. Autres formes indéterminées. 0. ,   , 1  ,  0 , 0 0 .

Exemple 1. lim x log x  0.  F.I.). Cependant, on peut écrire :


x0

 
log x
lim x log x  lim  .
x0 x0 1/x
En appliquant la deuxième règle de L’Hospital pour fx  log x et gx  1x , on obtient :
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log x  1/x

  x  0.
1 1/x 2 x0
x
Donc lim x log x  0.
x0

Exemple 2. Calcul des limites du type lim x x , avec x  0 dans un voisinage de
xx 0
x 0 . Dans ce cas, on a : x x  e x log x , et, d’après la continuité de la fonction
exponentielle, on peut utiliser la formule
lim x log x
lim x x  e xx0 .
xx 0
1
Calculons I lim 1  x 2  e x 1x  1  (F.I.). D’après cette dernière formule, on a:
x0
log1x 2 
lim
e x 1x
I  e x0 .
La limite qui se trouve à l’exposant est de la forme 0 (F.I.). On peut appliquer, dans ce cas,
0
la première règle de L’Hospital . On a :
log1  x 2   2x
lim lim lim 2. 1 2 . xx  2 1 . 1  2,
x0 e x
 1  x 
x0 1  x 2
e x
 1 x0 1x 10
car on a : e x  1  x x  0. D’où: I  e 2 .
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Enoncés des exercices du chapitre V.

Exercice 5.1. La loi du mouvement d’un point sur l’axe Ox est donnée par la formule
x  10t  5t 2 , où t est le temps en seconde et x la distance en mètres. Déterminer la vitesse
moyenne du mouvement dans l’intervalle de temps 20  t  20  t et faire les calculs dans les
cas où: i t  1; ii t  0, 1; iii t  0, 01. Quelle est la vitesse du mouvement au
moment t  20?

Exercice 5.2. Calculer


1 f  2 si fx  x 2 sinx  2;
2 f  1 si fx  x  x  1arcsin x .
x1

Exercice 5.3. Calculer f  x 0  et f  x 0  si:


1 fx  |x  1|  |x  1| , x 0  1 ; 2 fx  |sin x| , x 0  0;
x 2
3  fx  1e , x 0  0.

Exercice 5.4. Etudier, à l’aide de la définition, la dérivabilité de la fonction f en x 0 si:


1 fx  |x|  x 2 , x 0  0; 2) fx  x  1x, x 0  1;
x 2 cos 1x , x0
3 fx  , x 0  0; 4 fx  |x  2| , x 0  2;
0, x0
sin 2 x , x2
5) fx  x2 , x 0  2; 6) fx  x|sin x|, x 0  0;
0, x2
1 , |x|  1
7) fx  e , x 0  1.
2 x
x e , |x|  1,

Exercice 5.5. Etudier la dérivabilité des fonctions suivantes:


1) y  |x 3 x  1 2 x  2|; 2 y  |sin x|;
x  1 x  1 2 , si |x|  1,
3 y  |cos x|; 4 y  4 ;
|x|  1, si |x|  1
x3, x  0,
5) y  | 2  x 2 | sin 2 x; 6 y  1
e x , x  0;
x x 
7 y  x  x ; 8 y  x ;
9 y  arcsincos x.

Exercice 5.6.Calculer y  si :
1 y  x 5  4x 3  3x  2 ; 2 y  2 3 x 2  5 x 3  22  x;
x
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173

3 y  1  x3 ; 4 y  sin x  cos x ;
sin x  cos x
3
1  x3
6 y e x ;
2
5 y  sin n x. cos nx ;
7 y  log log log x ; 8 y  arccos 1  x ;
2
9 arctan sin x  cos x ; 10 y arctgthx.
sin x  cos x
11) y  1  3 x  3 ; 12 y arctgx 2  3x  2;
13 y  3 cos 2 x  cos 3 x; 14) y  sin x. e cos x ;
2
15 y  2 sin x ; 16 y  1  tan 2 x  tan 4 x ;
cos 2x
17) y  arcsin sin x ; 18 y  logarctg 1 ;
1x
19 y  sin ln|x|; 20) y  log 32 2x  3 2 ;
x
21 y  10 sin x ; 22 y  sincos 2 x. cossin 2 x;
1x
23) y  e 1  x ; 24 y  a 2  x 2  a. arccos ax ;
1 x
25 y  x ; x 26) y  x ;
1x
27) y  x 2  1 sin x ; 28 y  x sin x ;
xx 2  1
29) y  3 2 ; 30 y  x  x  3 x ;
x  1 2
2  x 2 3  x 3 
31) y  ; 32 y  x x x ;
1  x 2
33 y  cos 2x  2 sin x;
34 y  sincos 2 x; 35 y  sin n x. cos n x;
2
36 y  sin x2 ; 37 y  sinsinsin x;
sin x
38 y  sincos 2 tg 3 x; 39 y tg x ctg x ; :
21 2
40 y tgx  1 tg 3 x  1 tg 5 x; 41 y  2 ;
tg x
3 5
42 y  ln 3. sin xx  cos x ; 43 y  log 3 x 2 ;
3
44 y   a  x  bx  a  ax  b ; 45 y  log 3 1  x 2 ;
b 4
46 y  1  1 ln x 4 ; 47 y  lnln 2 ln 3 x; ;
41  x  4 4 1x
48 y  lnx  x  1 ;
2
49 y  x lnx  1  x 2 ;
50 y  ln tg x ; 51 y  xsinln x  cosln x;
2
52 y  arcsin x ; 53 y  log sin 3 arctge 3x ;
2
2
54 y arctg xa ; 55 y  x arctg x ;
56 y  arcsinsin x; 57 y  arccoscos 2 x;
58 y arctg 1  x ; 59 y  log 3 x 2  sin x;
1x
60 y  1 ; 61 y  sin x cos x  cos x sin x ;
arccos 2 x 2 
62 y  arcsin x  1 ln 1  x ; 63 y arctgtg 2 x;
1  x2 2 1x
1
64 y  xarctgx  ln1  x 2 ;

65 y  x  x x  x x x  0;
2
chx
66 y  lnchx  1 2 ; 67 y  2
 lncth x .
2ch x sh x 2
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174

Exercice 5.7. Trouver les dérivées à droite et à gauche des fonctions:


x 1  x 2 , x  0
1) fx  Ex sin x; 2) fx  |x|
1, x  0;
arctg 1  x , x  1 arcsin x 2 sin 1 , x  0,
3) fx  1x 4) fx  x x
, x  1;
2 0, x  0;
1
1e x , x0
5) fx  6 fx  sin x 2 ;
1 x ,3 4
x  0;
7 fx  1  e x ;
2
8 fx  arcsin 2x .
1  2x 2
x  2arctg 1 ,si x  2
9 fx  |ln|x||; 10 fx  x2
0 si x  2;
1 x, si x  0
11 fx  x1  e x  1 , si x  0 ; 12 fx 
0 , si x  0
3
x 4 ln x ,si x  0;

2x , si x  0
13 fx 
ln1  5 x 7  si x  0.

Exercice 5.8. Calculer les dérivées des fonctions suivantes en précisant les intervalles
d’existence:
1) y  |x|; 2) y  x|x|;
3 y  |1  x 2 1  x 3 |; 4) y  1  x 2  log|x|;
1  cos x , x  0,
5) y  x ; 6 y  3
cos 2 x  1 ;
0, x0
7 y  x x ; 8 y  3x 2  1 ;
3 x 3  1 2

x  |x  1|
9 y  arcsin 1  x 2 ;
2
10 y  ;
1x x  |x  1|
11 y  arcsin2x  1  2arctg 1  x
x ; 12 y  logarcsin 3x;
13 y  log 1  x ; 14 y arctg x ;
1x 1x
cos x  sin x , x   ,
x sin 
x , x  0, ; x  4
15 y  16 y  4
0, x0  2    x, x   ;
4 4
1
17) y  loglog x; 18) y  a a 2 x 2 ;
19 y  arccos 1 ; 20 y  |sin 3 x|;
|x|
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1  x si    x  1
21 y  Ex sin 2 x; 22 y  1  x2  x si 1  x  2
2  x si 2  x  ;

x  a 2 x  b 2 si a  x  b arctgx si |x|  1
23 y  ; 24 y   sgnx  x  1 si |x|  1
0 si x  a, b
4 2
x 2 e x si |x|  1
2
x si x  0
25 y  ; 26 y 
1 si |x|  1; ln1  x si x  0.
e

Exercice 5.9. En utilisant la dérivée logarithmique, calculer y  si :


x  3 2 2x  1
1 y  ; 2 y  x 1  x ;
x  1 3 1x
x
3 y  x x ; 4 y  x sin x .

Exercice 5.10.
x sin 1x si x  0,
i) Montrer que la fonction fx  est continue en x 0  0, mais elle
0 si x  0
n’est pas dérivable en ce point.
|x| n sin 1x si x  0
ii) A quelle condition la fonction fx 
0 si x  0
a) est continue au point x  0, b) est dérivable au point x  0
c) admet une dérivée continue au point x  0 ?
iii) Pour quelles valeurs de n et m m  0, la fonction

|x| n sin 1m , x  0
fx  |x|
0, x0
a) est continue, b) admet une dérivée, c) admet une dérivée continue en x 0  0?

Exercice 5.11. Déterminer les valeurs de  et  pour lesquelles la fonction


arctgx, |x|  1,
fx 
sgnx  x  1 , |x|  1
2
admet une dérivée : i) au point x  1, ii au point x  1.

Exercice 5.12. Déterminer les valeurs de  et  pour lesquelles les fonctions suivantes: a)
sont continues sur R, b) sont dérivables sur R :
x  , x  1,   x 2 , |x|  1,
1) y  ; 2) y  1 , ;
x2, x  1; |x|  1;
|x|
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176

x 3  x, |x|  2,
3) y  1 1 4)
 arcsin x , |x|  2;
2x  2, x  1,
y x  1x  2x  , 1  x  2,
x  1, x . 2.
2

Exercice 5.13. Démontrer que la fonction fx  |x  a|x ne possède pas de dérivée au
point x  a , où x est continue et a  0 . Calculer f  a et f  a.

Exercice 5.14. i) Montrer que la fonction


sin 2 x, x  Q,
fx 
0, x  RQ
admet une dérivée seulement aux points x  k, k  Z.

ii) Montrer que la fonction


x2, x  Q,
fx 
 x2, x  RQ
admet une dérivée seulement au point x  0.

Exercice 5.15.
1 Peut-on affirmer que la somme Fx  fx  gx n’est pas dérivable
au point x  x 0 , si
a) f est dérivable au point x 0 , mais g n’est pas dérivable en ce point;
b) toutes les deux fonctions ne sont pas dérivables au point x 0 ?

2 Peut-on affirmer que le produit Fx  fx. gx n’est pas dérivable
au point x  x 0 , si
a) f est dérivable au point x 0 , mais g n’est pas dérivable en ce point;
b) toutes les deux fonctions ne sont pas dérivables au point x 0 ?

3 Que peut-on dire sur la dérivabilité de la fonction Fx  fgx


au point x  x 0 si
a) f est dérivable au point y  gx 0  , mais g n’est pas dérivable en x 0 ,
b) f n’est pas est dérivable au point y  gx 0  mais g est dérivable
en x  x 0 ,
c) f n’est pas dérivable au point y  gx 0  et g n’ est pas dérivable
en x  x 0 ?
d) Etudier les cas:
i) fx  x 2 , gx  |x|, ii) fx  |x|, gx  x 2 ,
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iii ) fx  2x  |x|, gx  2 x  1 |x|, avec x 0  0.


3 3

4 Peut -on affirmer qu’une fonction f possède: a) une dérivée finie, b) une dérivée infinie,
en un point de discontinuité?.

Exercice 5.16. Montrer que la dérivée d’une fonction paire (resp. impaire) dérivable est
impaire (resp. paire).

Exercice 5.17. Deux bateaux A et B quittent le même port et en même temps. Le bateau A se
dirige vers le nord, tandis que B se dirige vers l’est. A quelle vitesse croît la distance entre A et B
sachant que la vitesse de A est de 30 km/h et celle de B, 40 km/h ?

Exercice 5.18.
x, si 0  x  2
i Soit fx  et Sx la surface délimitée par la courbe y  fx ,
2x  2, si 2  x  
l’axe des abscisses et la perpendiculaire à l’axe des abscisses au point x x  0. Trouver la
forme analytique de Sx et calculer S  x.
ii La fonction Sx est la surface délimitée par l’arc de la circonférence
y  a 2  x 2 , l’axe des abscisses et par deux perpendiculaires à l’axe des abscisses, aux
points 0 et x |x|  a.
Trouver la forme analytique de Sx et calculer S  x.

Exercice 5.19.
i Soit y  x 3  x. Calculer y et dy pour x  2 en donnant à la variable les accroissements
x  1; x  0, 1; x  0, 001. Calculer les valeurs correspondantes de l’erreur
|y  dy|
relative   .
|y|
ii Calculer l’accroissement et la différentielle de la fonction y  x pour x  4 et
x  0, 41. Calculer les erreurs absolues et relatives.

Exercice 5.20. Calculer les différentielles dy si:


log x fx
1 y  xe x ; 2 y  ; 3 y arctg , f, g dérivables).
x gx

Exercice 5.21.
i Trouver une valeur approchée de l’accroissement de la fonction y  sin x lorsque x varie
de 30  à 30  1  .
ii Trouver une valeur approchée de l’accroissement de la fonction y tgx, lorsque x varie
de 45  à 45  10  .

Exercice 5.22. A l’aide de la différentielle, calculer approximativement:


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2, 037 2  3
i 3 1, 02 ; ii arctg1, 05; iii .
2, 037 2  5

Exercice 5.23. Démontrer la formule approximative


a n  x  a  xn1 a  0
na
où x  a x est très petit par rapport à a). A l’aide de cette formule calculer les valeurs
approchées suivantes: a 3 9 ; b 4 80 ; c 7 100 ; d 10 1000 .

Exercice 5.24.
i) Ecrire les équations de la tangente et de la normale à chacune des courbes suivantes aux
points indiqués:
1) y arctg2x, M0, 0; 2) y  cos 2x  2 sin x, M, 1;
3
3) y  x , M6, 27 ; 4) x 3  y 2  2x  6  0, M1, 3;
2  x 2 2
5) 4x 3  3xy 2  5xy  8y 2  9x  14  0, M2, 3;
2 y2 3 3
6) x   1, M1, ;
4 9 2
7 y  x  1 3 3  x aux points: a) A1, 0; b) B2, 3; c) C3, 0.
ii Ecrire les équations des tangentes à la courbe y  x  1x en ses points d’intersection avec
l’axe OX.
iii) Ecrire l’équation de la normale à la courbe y  x  3x  6 au point d’abscisse x  3.
2

x2
iv) Ecrire l’équation de la normale à la courbe y   x  2 à son point d’intersection avec
la bissectrice du premier angle de coordonnées.

Exercice 5.25 .
i) Trouver les points où les tangentes à la courbe y  x 2 x  2 2 sont parallèles à l’axe des
abscisses.
ii) Trouver le point où la tangente à la courbe y  1 est parallèle à l’axe OX.
1  x2
iii) En quels points, la courbe d’équation y  2  x  x 2 admet une tangente:
1 parallèle à Ox;
2 parallèle à la première bissectrice?
iv Dans quelle condition l’axe OX est tangent à la courbe y  x 3  px  q?
v Dans quelle condition sur les coeffcients a,b,c , l’axe OX est tangente à la courbe
y  ax 2  bx  c?
vi) Trouver les points où la tangente à la courbe y  x 3  x  2 est parallèle à la droite
y  4x  10.
vii. Montrer que les tangentes à l’hyperbole y  x  4 en ses points d’intersection avec les
x2
axes de coordonnées sont parallèles .
viii . Etant donnée l’hyperbole y  x  9 trouver l’équation de la tangente qui passe par
x5
l’origine des coordonnées.
ix) Dans les intervalles 1, 1 et 1, 2, déterminer les points où les tangentes à la courbe
d’équation y  x 2  1x  2 sont parallèles à l’axe Ox.
x) Déterminer les points de la courbe y  x 3 où les tangentes en ces points sont parallèles à
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la corde passant par les points A1, 1 et B2, 8.


xi Etant donnée la parabole y  x 2  2x  5, on demande d’écrire l’équation de la tangente
qui est parallèle à la corde passant par les points de la parabole d’abscisses x 1  1 et x 2  3.
xii Trouver la normale à la courbe y  x log x qui est parallèle à la droite 2x  2y  3  0.
xiii) Montrer que les tangentes à la courbe y  1  3x2 aux points d’ordonnée y  1 se
2

3x
coupent à l’origine des coordonnées.

Exercice 5.26.
1) Calculer le coefficient angulaire de la tangente à la parabole y  x 2 :
a) au point 2, 4,
b aux points d’intersection avec la droite y  3x  2.
2) Trouver les points où le coefficient angulaire de la tangente à la parabole cubique est égal
à 3.
3) Trouver le point où la tangente à la parabole y  x 2 :
a est parallèle à l’axe Ox,
b fait un angle de 45 o avec l’axe Ox.
4) Calculer l’angle sous lequel se coupent la parabole y  x 2 et la droite
3x  y  2  0.
5) Pour quelle valeur de la variable indépendante, les tangentes aux courbes y  x 2 et
y  x 3 sont parallèles?
6) En quel point de la parabole y  x 2 la tangente est:
a) parallèle à la droite y  4x  5,
b) perpendiculaire à la droite 2x  6y  5  0,
c) fait un angle de 45 o avec la droite 3x  y  1  0?
7) Calculer les angles sous lesquelles se coupent les courbes:
i y  x  1 et y  x  4x  8 ;
2
x2 16
ii y  x  2 2 et y  4x  x 2  4;
iii y  sin x et y  cos x 0  x  .

Exercice 5.27.
i) Calculer:
1) f0, f  0, f  0 et f  0 si fx  e 2x sin 3x;
sin x , x  0,
2) f  0, f  0 si fx  x
1, x  1.

ii) Calculer les dérivées secondes des fonctions suivantes:


1) y  x 1  x 2 ;
2
2 y  xe x ; 3 y  1 ;
1  x3
4 y  1  x 2 arctgx; 5 y  a 2  x 2 ; 6 y  lnx  1  x 2 ;
7 y  1  x 2 arcsin x ; 8 y  arcsina sin x; 9 y  e x .
2

iii) Calculer f n 0 si:


1 fx  x 2 e ax a  R; 2 fx arctgx .
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Exercice 5.28.
Trouver l’expression générale des dérivées d’ordre n des fonctions suivantes:
1) y  x m ; 2) y  a x ; 3 y  e ax ;
n
4 y  x n 1  x n  en déduire  C kn  2 ; 5 logx  1 2x ;
k0
6 sin x; 7 cos x;
2
8 1 application: calculer:  x  8 ;
x1 1x
9 y  sin ax  cos bx; 10 y  sin 2 x; 11 y  xe x ;
12 y  x ln x; 13 y  lnax  b; 14) y  e x cos x;
2
15) y  cos 3 x; 16 y  x 2 .
1x

Exercice 5.29.
i) Calculer les sommes suivantes:
1 P n x  1  2x  3x 2 . . . nx n1 ;
2 S n x  sin x  sin 2x . . .  sin nx;
3 T n x  1  cos x  cos 2x . . .  cos nx.

ii) Montrer que x  R, la dérivée n  ième de la fonction fx  e x est de la forme


2

f n x  P n xe x où P n est un polynôme de degré n.


2

Exercice 5.30.
x 2n sin 1x , x  0,
i) Démontrer que la fonction fx  possède une dérivée d’ordre n,
0, x0
mais pas d’ordre n  1 en x  0.
1

ii) Démontrer que la fonction fx  e x2 , x  0, est indéfiniment dérivable au
0, x0
point x  0.

Exercice 5.31.
1 Montrer que la fonction y  e x sin x vérifie la relation y   2y   2y  0 ,
et la fonction y  e x sin x, la relation y   2y   2y  0.
2 Montrer que la fonction y  x  3 vérifie la relation 2y   y  1y  .
2

x4
3 Montrer que la fonction y  e 4x  2e x vérifie la relation y   13y   12y  0.
4 Montrer que la fonction y  e x  e  x vérifie la relation xy   1 y   1 y  0.
2 4

Exercice 5.32. Appliquer la formule de Leibniz au calcul des dérivées suivantes:


1 x 2  1 sin x 20 ; 2 e x sin x n ; 3 x 3 sin x n ;
4 x 1 e x  10 ; 5 xshx 100 ; 6 x 2 e 2x  20 ;
n
7 sin ax sin bx .

Exercice 5.33. Trouver les différentielles d’ordres supérieurs des fonctions suivantes à
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l’ordre n indiqué:
1 y  3 x 2 , n  2; 2 y  x n , n  3;
3 y  x  1 3 x  1 3 , n  2; 4 y  sin 2 x, n  2;
5 y  ln 2 x  4 , n  2.

Exercice 5.34 .
i) Calculer les dérivées des fonctions implicites y suivantes:
2 y2
1) x 2  2  1; 2 x 3  y 3  3axy  0; 3 y 3  3y  2ax  0;
a b
4) x 4  y 4  x 2 y 2 ; 5 y 2 cos x  a 2 sin 3x ; 6 2y ln y  x;
7) x sin y  cos y  cos 2y  0; 8 y  1  xe y .

ii) Trouver les dérivées des fonctions implicites y suivantes à l’ordre n indiqué:
1 b 2 x 2  a 2 y 2  a 2 b 2 , n  2; 2 x 2  y 2  r 2 , n  3;
3 y tgx  y , n  3; 4 y 3  x 3  3axy  0 , n  2.

Exercice 5.35.
i) Calculer les dérivées y x des fonctions y  yx données sous forme paramétrique:
1) x  sin 2 t, y  cos 2 t 0  t   ;
2
2) x  e t , y  t 3   t  ;
3) x  a cos t, y  b sin t 0  t  ;
4) x  ln sin t , y  ln sin t 0  t  .
2

ii) Trouver les dérivées des fonctions suivantes définies paramétriquement à l’ordre n
indiqué:
1 x  at 2 , y  bt 3 , n  2; 2 x  a cos t, y  b sin t, n  2;
3 x  a cos t, y  a sin t, n  3; 4 x  at cos t, y  at sin t, n  2.
3 3

Exercice 5.36.
i Montrer que la fonction y  x 3  4x 2  7x  10 satisfait aux conditions du théorème de
Rolle dans l’intervalle 1; 2.
ii Montrer que la fonction y  log sin x satisfait aux conditions du théorème de Rolle dans
l’intervalle   ; 5 .
6 6
iii) Vérifier le théorème de Rolle pour la fonctionfx  xx 2  1 sur les segments 1, 1 et
0, 1.

Exercice 5.37.
i) Soit la fonction y  1  3 x 2 . On a y1  y1.
1 Montrer que y  x  0 sur 1, 1 ; 2 y a-t’il contradiction avec le théorème de
Rolle?
ii La fonction y  2 4x prend des valeurs égales aux extrémités de l’intervalle
2

x
1; 1. Verifier que la dérivée de cette fonction ne s’annule en aucun point de
l’intervalle 1; 1. Expliquer cette contradiction avec le théorème de Rolle.
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182

Exercice 5.38. Sans calculer les dérivées de la fonction fx  x  1x  2x  3x  4,
établir combien de racines réelles possède l’équation f  x  0 et indiquer les intervalles qui les
contiennent.

Exercice 5.39. Résoudre l’équation y  x  0 si:


2 y  2x  x  6 ;
2
1) y  x 3  6x 2  9x  12;
x  10x  25
3) y  1 ; 4 y  xx  1 2 x  2 3 .
1  sin 2 x

Exercice 5.40
i Ecrire la formule de Lagrange pour la fonction y  x1  ln x dans l’intervalle
a; b 0  a  b.
ii Montrer que le théorème de Lagrange s’applique à la fonction y  ln x dans l’intervalle
1; e.

Exercice 5.41 . Vérifier le théorème de Lagrange pour les fonctions:


3  x 2 , 0  x  1,
2 x sin 1x , x  0,
i) fx  ii) fx 
1 , 1  x  , 0, x  0,
x
et calculer la valeur intermédiaire c respectivemen sur 0, 2 et sur 1, 1.

Exercice 5.42. Est-ce que la formule des accroissements finis est vraie pour la fonction
y  1x sur a, b ab  0 ?

Exercice 5.43. Ecrire la formule généralisée des A.F. (de Cauchy) pour les fonctions f et g,
si
1 fx  sin x et gx  ln x, x  a; b, 0  a  b;
2 fx  e 2x et gx  1  e x , x  a; b, 0  a  b;
3 fx  x 3 et gx  x 2  1, x  1; 2;
2
4 fx  x  sin 2x et gx  x x , x  1; 2.
2

Exercice 5.44. Démontrer les égalités suivantes:


1 arcsin x  arccos x   ,  1  x  1;
2
2 2arctgx  arcsin 2x 2  sgnx, |x|  1;
1x
1x
3) arctg  1 arcsin x   ,  1  x  1;
1x 2 4
4) arctg x  arcsin x,  1  x  1.
1  x2

Exercice 5.45. Utiliser la formule de Lagrange pour démontrer les inégalités:


i)
1 |sin x  sin x  |  |x  x  |, x, x   R ;
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183

2 arctgx  arctgx   |x  x  | , x, x   R.

ii)
xy x xy
1) x  log y  y si 0  y  x;
xy xy
2)  tgx tgy  si 0  y  x   ;
cos 2 y cos 2 x 2
3
3) x  x  sin x  x, x  0  en déduire lim x x ;
sin
6 x0
4) x  arcsin x  x si x  0, 1;
1  x2
2
5) x  x  log1  x  x si x  0;
2
6 nb n1 a  b  a n  b n  na n1 a  b a  1, n  1.

Exercice 5.46. Trouver les intervalles de monotonie des fonctions suivantes.


1 y  2  x  x 2 ; 2 y  3x  x 3 ; 3 y  2x 2 ;
2
1x
x
4 y  x . n x
5 y  x e ; 6 y  x 2  ln x 2 ;
2
7 y  x  sin x; 8 y  x  2 5 2x  1 4 ; 9 y  x ;
ln x
10 y  lnx  1  x 2 .

Exercice 5.47. Une fonction est dite strictement croissante (resp. strictement décroissante) en
un point x 0  R, si
x : x x 0  , x 0  fx  fx 0  (resp. fx  fx 0 .
Montrer que la fonction
x  sin 12 , x  0,
fx  x
0, x  0.
est strictement croissante au point x  0, mais elle n’est strictement croissante dans aucun
intervalle   ,  de x 0  0.

Exercice 5.48. Démontrer que si:


1) f et g sont dérivables jusqu’au n-ième ordre inclus;
2) f k x 0   g k x 0  k  0, 1, . . . , n  1;
3 f n x  g n x pour x  x 0 ,
alors on a: fx  gx pour x  x 0 .

Exercice 5.49. Démontrer les inégalités suivantes:


1 x   1  x  1,   2, x  1; 2 1  2 log x  x 2 , x  0;
3 n x  n a  n x  a , n  1, x  a  0; 4 2 x  3  1x , x  1;
2x  1
5 ln x  , x1; 6 2xarctgx  ln1  x 2 ;
x1
7 sin x tgx  2x, 0  x   ; 8 e x  1  x, x  0
2
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2
9 chx  1  x , x  0; 10) log x  2 x , si x  0;
2
11) 1  2 cos 3 x  3 cos 2 x, x    ,  ;
3
12 x  x  sin x  x, x  0;
2 2 6
13 tgx  x  x , 0  x   ; 14 x  x  sin x  x 
3 3
x 3  x 5 , x  0;
3 2 6 6 120
15 1  1x  x  e  1  1x  x1 , x  0.
2 2 3
16 x  x  log1  x  x  x  x , x  1;
2 2 3
17 2 x  sin x  x, 0  x   .
2

Exercice 5.50. Soit f une fonction définie sur R telle que: x, y  R
|fx  fy|  x  y 2 .
Montrer que f est constante.

Exercice 5.51. Calculer, à l’aide de la formule des A.F., les limites suivantes:
1 1
1) lim x 2 e x e x1  ; 2 lim  1  1 . . .  1 .
x n 2 log 2 3 log 3 n log n

Exercice 5.52. . Calculer , à l’aide de la règle de L’Hôpital, les limites suivantes:


x
e 1 x  arctgx
1 lim ; 2 lim ;
x0 sin x x0 x 3
x x
e -e  2x log x
3 lim ; 4 lim ;
x0 x  sin x x00 log sin x
5 lim  1  x  ; 6 lim xe 1/x  1 ;
x1 log x log x x
1/x 2
7 lim e  x ;
x 1/x
8 lim x 2 e ;
x0 x0
9 lim x sin x ; 10 lim 1  cos xctgx.
x0 x0
xx  1 sinx  3 
11) lim ; 12) lim ;
x1 log x  x  1 x 1  2 cos x
3
13) lim sin x ; 14) lim cotgx  1x ;
x0 tgx x0
15) lim  x  x 1  ;
1 16) lim   2xtgx
x0 e 1 x
2 x
18) lim  e x  e x ;
x
17) lim x log x;
2
x0 x e e
19) xe x/2 ;
lim 20) lim sin x x ;
x x  e
x
x0
21) lim tgx 2 cos x
; 22) lim 1  x log x ;
x x0
2
chx  cos x tg3x
23 lim ; 24 lim ;
x0 x2 x
2
tgx
tgx  x xctgx  1
25 lim ; 26 lim ;
x0 x  sin x x0 x 2x x
3tg4x  12tgx xe  1  2e  1
27 lim ; 28 lim ;
x0 3 sin 4x  12 sin x x0 x3
lim 1  30 lim a  3a
2 x sin x
29 cos x ; a  0;
x0 x sin x 2
2
x0 x
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185
k
lnsin ax
31 lim ; 32 lim x 1  ln x ;
x0 lnsin bx x0
1 cossin x  cos x
33 lim x x1 ; 34 lim ;
x0 x0 x4
tg
x
35 lim 2  x 2 ; 36 lim 1x  1  1 ;
x1 x0 thx tgx
37 lim tgx tg2x ; 38 lim ctgx sin x ;
x x0
4
40 lim tg x  x ;
1
39 lim ln 1x  x ;
x0 x 2x  1
1

41 lim lnx   0; 42 lim e 100
x2
;
x x x0 x
tgx ctgxa
43 lim   ; 44 lim ln x. ln1  x;
x tga x10

45 lim 1  ctgx ; 46 lim  1  1 ;


x1 log x x1 ln x x1
47 lim x  . ln x   0; x
48 lim x ;
x0  x0 
  arctgx 1
1  x x  e
49 lim 2 ; 50 lim x ;
x 1 log x  1 x0
2 x1
51 lim 1  1 ;
x
 x a a  0;
52 lim ax 
ln1  x a
x0 lnx  1  x 2  xa
a  x x  a x
53 lim a  0; 54 lim x  2 x  x ;
x0 x2 x
55 lim thx x ; 56 lim   2 . arctgx x ;
x x
1 1
57 lim  sin x
x  x2 ; 58 lim  cos x  x 2 ;
x0 x0 chx
1
tgx x 2 x ln x ;
59 lim  x  ; 60 lim
x ln x
x
x0
cos x lnx  a
62 lim e  e ;
tgx x
61 lim ;
xa lne x  e a  x0
tgx  x
63 lim  1  12 ; 64 lim x x  1 ln x;
x0 xarctgx x x0
n x 3
65 lim x e ; 66 lim   2arctg x  x ;
x x
67 lim x lntg    x ; 68 lim  12  12 ;
x 4 x0 x sin x

69 lim        0; 70 lim ln sin x ;
x1 1x 1  x x0 ctgx
x 2    1x 1  x sin x
 ex ;
71 lim ; 72 lim e
x1 x  1 2 x0 sin x  x
tgx  x 2
73 lim 3 ; 74 lim x arcsin x ;
x0 ln 1  x x0 x cos x  sin x
2tg3x  6tgx
75 lim .
x0 3arctgx  arctg3x
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186

Exercice 5.53. Démontrer que si la fonction fx possède dans a; b (fini ou infini) une
dérivée bornée, alors fx est uniformément continue sur a; b.
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187

Réponses aux exercices du chapitre V.

Exercice.5. i v m  215 m/s; ii v m  210, 5m/s ; iii v m  210, 05m/s, 210 m/s.
Exercice 5.2. 1) f  2  4 ; 2 f  1  1   .
4
Exercice 5.3. 1) f  1  2 , f  1  f  1  0 , f  1  2 ;
2) f  0  1 , f  0  1 ; 3 f  0  1 , f  0  1.
Exercice 5.4. 1) Non dérivable; 2) non dérivable; 3) dérivable;
4) non dérivable; 5) dérivable; 6 dérivable; 7) non dérivable.
Exercice 5.5. 1) dérivable sur R  2; 2) dérivable sur R  k, k  Z ;
3)dérivable sur R    k, k  Z ; 4 dérivable sur R  1;
2
5) dérivable sur R; 6) dérivable sur R; 7) dérivable sur R  ;
8) f prolongée par f0  0 est dérivable sur R  ; 9) dérivable sur R  k, k  Z.
15 x
 43  1; 3) 2x 6 3 1  x 3 , x  1;
2 3
Exo.5.6 1) 5x 4  12x 2  3; 2 4 
3 x3 2 x 1x 1x
4 2 ; 5) n sin x. cosn  1x ; 6  2xe ; 7)
n1 x 2 1 x  0;
sin 2x  1 x log x. loglog x
1 1  3 x  2
8) ; 9) 1 ; 10 1 ; 11) ;
1  2x  x 2 ch2x 3 2
x
12 2x  3 ; 13 3 sin 2xcos x  2;
x 4  6x 3  13x 2  12x  5 2
2
tg2x tgx1  2tg x
14) e cos x  sin x; 15 2
cos x 2
; 16
cos 2x 2 4
cos 2 x 1  tg x  tg x
1 cos x ; 18  1 cosln|x|
17) ; 19 x ;
2 sin x 1  sin x 2  2x  x 2  arctan 1
1x
ln 2 2x  3 2 x
sin x  x cos x
20) 12 ; 21 log 10. 10 sin x ;
2x  3 ln 3 2 sin 2 x
22  sin 2x coscos 2x;
1x
23) 1 e 1x ; 24 ax
ax
1  x 1  x 2
1 x
25 x x2 1  ln x; ; 26) x 1  ln x ;
1x 1x 1x
sin x 2x sin x
27) x 2  1  cos logx 2  1
x2  1
x 4  6x 2  1 xx  1 ;
2
28 x sin x cos x ln x  sin x
x ; 29)
3x1  x 4  3 x 2  1 2
6x  3 x  2 3 x
; 31 3x  5x  2x  6x  6x  12 ;
5 4 3 2
30
6x x  1 3

12 x 4 x x x
32 ;
8 x x x x  x
33  2sin 2x  cos x; 34  coscos 2 x sin 2x;
n1 n1
35 n cos 2x cos x sin x
36 sin 2x sin x  22x2cos x sin x ; :
2 2 2

sin x
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2 3 3
3tg x sin2tg x coscos 2 tg x
37 cossinsin x cossin x cos x; 38  ;
2 1
cos 2 x
39 2 ; 40 1 tg 6 x; 41  2 tg 1x 1  tg x ln 2; 42  sin x1  ln 2 33 x ;
sin 22x x2
2
6 ln xx ; 44 a
x
b a
x b a ab x
a log b  x ; 45 6ln x  1 x 2  1 ;
2 2
43 x
b
46 1 ; 47 6 ; 48 1 ;
x1  x  4 2 lnln 3
x ln xx x 1
2

49 ln x  x 2  1  x ; 50 1 ; 51 2 sinln x;


x  1
2 sin x

1 ctg 3 arctge 3x e 3x 2ax ; 55 1 x


52 ; 53 ; 54 ;
4  x2 1  e 6x  3 arctge 3x  2 a x
2 4 2 1x
2sgnsin x cos x 2x  cos x
56 sgncos x; 57 ; 58 2 1 ; 59 ;
cos x  1
2 x  1 x 2
 sin x log 3
60 4x ;
1  x  arccos 3 x 2
4

61 sin cos x1 ctg 2 x  log sin x  cos sin x1 log cos x tg 2 x;
62  x arcsin x3 ; 63 sin 2x ;
sin 4
x  cos 4 x
x  1 2
2

64 arctgx; 65 1  x x 1  ln x  x x . x x  1x  ln 2 x  ln x;


x

66 th 3 x; 67  23 .
sh x
Exo.5.7. 1) f  x  f  x  Ex cos x si x  Z,
f  k  1 k k, f  k  1 k k  1, k  Z;
2) f  x  f  x  21  x si x  0, f  x  f  x  21  x si x  0,

f  0  0, f  0  ;


3) f  x  f  x  1 si x  1, f  1  1 , f  1  1 ;
1  x2 2 2
2sin 1
 arcsin x 2
x sin 1  cos 1 
4) f  x  f  x  x
 x x si x  0;
3
1  x  4 x
f  0 et f  0 n’existent pas;
1 23 x
5)  12 e x si x  0, si x  0, f  0  f  0  0;
x 3 1 x 3
4

2
6) f  x  f  x  x cos x si 2k  |x|  2k  1 , k  N,
sin x 2
f  0  1, f  0  1; f   2k   , f   2k  1   ;
 

xe x
2
7) f  x  f  x  si x  0, f  0  1, f  0  1;
x 2
1e
2sgn1  x2
8) f  x  f  x  si x  1, f  1  1, f  1  1;
1  x2
9 f  x  f  x  x avec   1 si 0  |x|  1,   1 si 1  |x|  ,
f  1  1, f  1  1;
10) f  x  f  x  arctg 1  x2 si x  2,
x2 x  2 2  1
f  2   , f  2    ;
2 2
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1  1  1x e 1/x
11) f  x  f  x  si x  0, f  0  0, f  0  1;
1  e 1/x  2
12) f  x  f  x  1 si x  0, f  x  f  x  3 x  4 log x  1 si x  0,
3
f  0  0, f  0  1;
7 5 x2
13) f  x  f  x  2 si x  0, f  x  f  x  5 si x  0,
1  5 x7
f  0  0, f  0  2.
|x|
Exercice 5.8. 1) x  sgnx, x  0; 2) 2|x|, x  R;
3 x 2  15x  1|x  1|, x  R  1, 1;
4) 2x log|x|  1 x x , x  0; 5) x sin x  cos x  1 , x  0, f  0   1 ;
2

x2 2
6  sin 2x , x  R; 7 x x ln x  1, x  0;
2
3 3 cos 2 x  1
x 2sgnx
8 2x  3 , x  1; 9  , x  R;
3 x 3  1
5
1  x2
10 0 si x  1, 2 si  1  x  1, 4 si x  1;
2x  1 2 2x  1 2
11 0 si 0  x  1; 12 3 , 0  x  1;
arcsin 3x 1  9x 2 3
13 2 ,  1  x  1; 14 1 , x  1;
1  x2
 1  2x  2x 2
x sin x  cos x 
15 x , x  0;
sin x. 1  x    cos x. 1  x   

4 4 , x  ,
16 x    2 4 ;
4
1, x   ;
4
1
a 2 x 2
17) 1 , x  1; 18) a x ln a , |x|  a ;
x ln x 3
a 2  x 2 
19 1 , |x|  1; 20 3sin x|sin x| cos x, x  k, k  Z;
x x  1
2

21 Ex sin 2x, x  R;


22  1 si   x  1, 2x  3 si 1  x  2, 1 si 2  x  ;
23 2x  ax  b2x  b  a si a  x  b; 0 si x  a, b;
24 1 si |x|  1, y   1 si |x|  1
1x 2 2
25 2x1  x 2 e x si|x|  1, y   0 si|x|  1;
2

26 1 si x  0, 1 si x  0.
1x
Exercice 5.9. 1x  3 19x  17 ; 2  x2  x  1 ;
x  1 4
 x1 x  1 2
x1
x x x 2 1
3 x ln x  ln x  x ; 4 x sin x1
cos x ln xx  sin x.
Exercice 5.10
ii) a) n  1, b n  2, c n  2; iii a n  0, b n  1, c c n  1, n  m  1
Exercice 5.11. i)   1,    ; ii   1,     4 .
4 4
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190

Exercice 5.12. 1) a)     1, b   2,   1;


2) a)     1, 2  1, b   3 ,   1 ;
2 2
1 2 3 3  2 3
3) a) 4    , b    ,  ;
12 96 24
4) a) ,  quelconques, b)   5 ,   9 .
2 5
Exercice 5.13. f  a  a, f  a  a.
Exercice 5.15. 1) a) Oui, b) non; 2) a) oui si f  x 0   0, b non.
3) a),b),c): F  fog peut posséder une dérivée; 4) a) non, b) oui.
Exercice 5.17. 50 km/h.
2
Exercice 5.18. i) Sx  x , S  x  x si 0  x  2,
2
Sx  x 2  2x  2 et S  x  2x  2 si x  2;
|x| 2 2 |x|
ii) Sx  a  x 2  a arcsin a , , S  x  a 2  x 2 sgnx si 0  |x|  a.
2 2
y  dy
Exercice 5.19. i) x y dy y  dy 
y
1 18 11 7 0,39,
0,1 1,161 1,1 0,061 0,0526,
0,01 0,110601 0,11 0,000601 0,0055;
ii) y  0, 1, dy  0, 1025, y  dy  0, 0025,   0, 025;
iii)
2  log x
Exercice 5.20. i 1  xe x dx ; ii dx , x  0 ;
2x x
f  xgx  fxg  x
iii) dx.
f 2 x  g 2 x
Exercice 5.21. i) y  0, 00025, sin 30 o 1   0, 50025, ii) 0, 00582.
Exercice 5.22. i) 1, 007 ; ii 0, 8104 ; iii 0, 355.
Exercice 5.23. a) 2, 083 ; b 2, 9907 ; c 1, 938 ; d 1, 9954.
Exercice 5.24. i) 1) y  2x, y   x ; 2) y  2x    1; y   1 x    1;
2 2 2
3) y  27 , x  6; 4) y   5 x  13 et y  6 x  21 ;
2 6 6 5 5
9 2 31 9 96 3 27 3  8
5) y   x  6 et y  x  ; 6) y   x  et y  4 x  ;
2 9 9 4 4 9 18
7 a) y  3 4 x  1, y   1 x  1; b) y  3, x  2, c) x  3, y  0.
3 4

ii) y  2x  2, y  2x  2; iii 27x  3y  79  0; iv 2x  y  1  0.


Exercice 5.25. i) 0, 0, 1, 1, 2, 0; ii) 0, 1; iii 1  1 , 9 , 2 0, 2;
2 4
p 3 q 2
iv   0; v) b  4ac  0 ; vi) 1, 0, 1, 4;
2
3 2
viii 25y  x  0, x  y  0;
2 7 2 7
ix) x 1  , x2  ; x) 1; 1, 1, 1; xi) y  2x  1;
3 3
xii) y  x  32 ; xiii) .Deux tangentes y  x et y  x se coupant en 0, 0.
e
Exercice 5.26.
1) a) k  4; b) k 1  2, k 2  4; 2) 1, 1, 1, 1;
3) a) 0, 0; b)  1 , 1 ; 4)  1 arctg 1 ,  2 arctg 1 ;
2 4 7 13
5) x  0, x  2 ; 6) a) 2, 4; b)  3 , 9 , c) 1, 1,  1 , 1 ;
3 2 4 4 16
7) i)  1  0,  2 arctg 18 , ii arctg 8 ; iii arctg2 2 .
31 15
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191

Exercice 5.27. i) 1 y0  0, y  0  3 ; y  0  12 ; y  0  9,


2 y  0  0, y  0  1 .
3
x3  2x 2 
; 2 2xe x 3  2x 2 ; 3 6x 2x  13 ;
3
2 2
ii) 1) y 
1  x 
2 3/2
1  x 3 
1  x  arctan x  x
2
a2 x
4 2 ; 5 ; 6 
1x 2
2 3
a  x 
2
1  x 2 
3

x 1  x 2   arcsin x aa 2  1 sin x


9 2e x 2x 2  1;
2
7 , 8 ,
2 3
1  x  1  a sin x
2 2 3

iii) 1 nn  1a ; n2


2 y 2k 0  0, y 2k1 0  1 k 2k!.
Exercice 5.28.
1) y n  0 si m  n, y n  nn  1. . . n  m  1x nm si n  m;
2) y n  log n a. a x ; 3) y n  a n e ax ;
n
2n!
4) y n  n!  2n2n  1. . . n  1x n ,  C kn  2  1  ;
k0
n! 2
x  n
5) y n  1 n 2n  2! , n  1;
x  1 n
6) y n  sinx  n  ; 7) y n  cosx  n  ;
2 2
n 1 n n! x 2
8 40 320
8) y     ;
x  1 n1 1  x x  1 9
9) y n  a n sinax  n    b n cosbx  n  ;
2 2
10) y n  2 n1 sin2x  n  1  ;
2
n n n  2! a n n  1!
11) y  e x  n; 12) y  1 n
x
, n  2; 13) y n  1 n1 ;
x n1 ax  b n
14) y n  e x 2 n/2 cosx  n  ; 15) y n  3 cosx  n    3 cos3x  n  ;
n
4 4 2 4 2
1 n1
n! 1 1
16) y n   .
2 x  1 n1 x  1 n1
Exercice 5.29. i) 1 P n x  1  nx , x  1;
n
1x
sin nx . sin n  1 x sin n  1 x cos n x
2) S n x  2 2 ; 3) T n x  2 2 .
sin x sin x
2 n2
Exercice 5.32 1 x 2  379 sin x  40x cos x; : 2 e x 2 2 sinx  n  ;
4
3  n x 3 sinx  n    3n n1 x 2 sinax  n  1   
2 2
 3nn  1 n2 x sinax  n  2   
2
nn  1n  2 n3 sinx  n  3  ;
10
2
k
k A 10
4 e  1 k1 , avec A 10  10. 9. 8. . . . 11  k; 5 100 cosh x  x sinh x ;
x k

k0
x
6 2 e x  20x  95 ;
20 2x 2
a  b n a  b n
7 cos a  bx  n  cos a  bx  n .
2 2
2 2 2
Exercice 5.33. 1  2dx ; 2 nn  1n  2x dx ; n3 3
9 3 x4
3 30x 4  36x 2  6dx 2 ;
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4  4 sin 2xdx 2 ; 5  4  ln x  4 ln x dx 2 .
3

3
x 2 ln 2 x  4
4 4 cos 2 x  2dx 2 ; 5  4  ln x  4 ln x dx 2 .
3

3
x 2 ln 2 x  4
ay  x 2
Exercice 5.34.i) 1) y   b2 x ; 2 y   2
2
; 3 y    2 2 a ;
a y y  xa 3 y 1
y  2x
2 2
y sin x  3a cos 3x
2 2
4) y   xy ; 5 y   ; 6 y   1 ;
2y 2  x 2 2y cos x 2ln y  1
sin y ey .
7) y    ; 8 y  
x cos y  sin y  2 sin 2y 1  xe y
4 2 23y 4  8y 2  5
ii) 1) y 3   b2 3 ; 2 y 3   3r 5 x ; 3 y 3   ;
a y y y8
2a 3 xy
4) y 2   2 .
y  ax 3
Exercice 5.35. i) 1) y x  1 0  x  1; ; 2 y x  3t 2 e t ; 3 y x   b a ctgt;
 2 t
4 y x  1  tg ;
2
d2y
; 2 y x 2   2 b 3 ; 3 y" x 3  cos2 t  74 sin 3 t ;
2 2
ii) 1)  3b
2 2
dx 4a t a sin t 9a cos t sin t
4 y x 2  2  t2 .
acot t  t sin t 3
Exercice 5.37. 2) Non.
Exercice 5.38. Trois racines entre 1, 2, 2, 3 et 3, 4.
Exercice 5.39.
1) x  1, x  3 ; 2 x  7 ; 3) x  k, x  12   k, k  Z;
11
4 x  1, x  5  1 13 , x  5  1 13 , x  2, x  2.
6 6 6 6
Exercice 5.40. i) b1  log b  a1  log a  b  a log c.
Exercice 5.41. i) c  1 ou 2 .
2
Exercice 5.42. Non, car 1x n’est pas dérivable en x  0.
Exercice 5.43. 1 c cos c, a  c  b; 2 2e c a  c  b;
3 3 c, 1  c  2, ;
2
4 1c1  2 cos 2c , 1  c  2.
2 c  c 2 2 c ln 2
Exercice 5.46.
1) Crois. sur , 1 , décrois. sur 1 ,  ;
2 2
2) décrois. sur , 1  1,  , crois. sur 1, 1 décrois. sur1, ;
3) décrois. sur , 1  1,  , crois. sur 1, 1 ;
4) décrois. sur , 0, crois. sur 0, 2 , décrois. sur 2 ,  ;
log 2 log 2
5). crois. sur 0, n, décrois. sur n, ;
6) crois. sur   1, 01, , décrois. sur   , 10, 1.
7) crois. sur R ;
8) crois. sur   ,  1  11 , , décrois. sur   1 , 11 ;
2 8 2 8
9) crois. sur e, , décrois. sur 0, 11, e; 10) crois. sur R
10) crois. sur R.
Exercice 5.51. 1) 0; 2) .
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Exercice 5.52. 1 1; 2 1 ; 3 2 ; 4 1 ; 5  1; 6 1; 7 e 2 ; 8  ;
3
9 1 ; 10 0; 11) 2; 12) 12 3 ; 13) 1; 14) 0; 15) 1 ; 16) 0;
2
17) : 0; 8) 1; 19) 0; 20) 1; 21) e 1 ; 22) 1; 23 1; 24 1 ;
3
25 1 ; 26  1 ; 27 2; 28 1 ; 29 1 ; 30 1 ln a; 31 1;
2 3 2
6 2 6
32 e k ; 33 e 1 ; 34 1 ; 35 e  1; 36 2 ; 37 e 1 ; 38 1; 39 1;
6 2
3
40 1; 41 0; 42 0; 43 e sin 2a 
a  k ; 44 0; 46 1 ;
2 2
47 0; 48 1; 49  1; 50  1 e; 51  1 ; 52 a a log a  1; 53 1 a;
2
2 2
54 2 ; 55 1; 56 e   ; 57 e  6 ; 58 e 1 ; 59 e 3 ; 60 0;
1 1

61 cos a; 62 1; 63 1 ; 64 0; 65 0; 66 2; 67 2;


3
1 1   1
68  ; 69   ; 70 0; 71 ;
3 2 2
72 1; 73 1 ; 74  3; 75 4.
3
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Corrigés détaillés de certains exercices du chapitre V.

Exercice 5.4.
1) fx  |x|  x 2 , x 0  0.
On cherche les dérivées à gauche et à droite au point x 0  0.
fx  f0 |x|  x 2
 lim x x x  lim 1  x  1.
2
f  0  lim  lim x
x0  x  0 x0  x0  x0 
 fx  f0 |x|  x 2 x  x 2
f  0  lim  lim x  lim x  lim 1  x  1.
x0  x0 x0  x0  x0 
Donc la fonction n’est pas dérivable au point x 0  0, car f  0  f  0.

2) fx  x  1Ex. On a
fx  f1 x  1Ex  0
f  1  lim  lim  lim Ex  1.
x1  x1 x1  x1 x1 
 fx  f1 x  1Ex  0
f  1  lim  lim  lim Ex  0.
x1  x1 x1  x1 x1 
Donc la fonction n’est pas dérivable au point x 0  1, puisque f  1  f  1.

1, |x|  1,
7) fx  e , x 0  1. On a
x 2 e x , |x|  1
2

1  1
f1  x  f1
f  1  lim  lim e e 0
x0
x x0
x
et, d’après e x  1  x  ox et h  ox  x 2   h  ox, x  0
f1  x  f1 1  x 2 e 1x  e 1
2

f  1  lim  lim 


x0
x x0
x
1  x 2 e 12xx  e 1
2

 lim 
x0
x
1  2x  x 2 1  2x  x 2  ox  1
 1e lim 
x0
x
1  2x  x  ox  2x  4x  ox  1
2 2
 1e lim 
x0
x
5x 2  ox
 1e lim  0.
x0
x
Donc f  1  f  1 et f est dérivable au point x  1. De la même manière, on démontre
que f est dérivable au point x  1.

Exercice 5.5.
5) fx  | 2  x 2 | sin 2 x sgn 2  x 2  2  x 2  sin 2 x. On a pour x   :
f  x  2sgn 2  x 2 x sin 2 x  | 2  x 2 | sin 2x.
Etudions maintenant la dérivée de f aux points x  . On a
fx  f | 2  x 2 | sin 2 x
f    lim x  lim x 
x0 x0
 lim   xsgn  x sin 2 x  0.
x0
fx  f | 2  x 2 | sin 2 x
f    lim x  lim x 
x0 x0
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195

 lim   xsgn  x sin 2 x  0.


x0
Ainsi on a démontré que f est dérivable aux points x  . D’autre part

f x  2x sin 2 xsgn 2  x 2   | 2  x 2 | sin 2x est égale à zéro aux points x  . Donc
x  R on a : f  x  2x sin 2 xsgn 2  x 2   | 2  x 2 | sin 2x.

Exercice 5.7.
1) Il est clair que sin x est dérivable x  R et que Ex est dérivable pour x  k k  Z
avec f  x  f  x  f  x  Ex cos x x  k, k  Z. Au point x  k , d’après la définition
de la dérivée, on trouve que:
fx  fk Ex sin x  Ek sin k
f  k lim lim 
xk  x  k xk  xk
Ex sin x Eu  k sin u  k
lim  lim u 
xk  xk u0
Eu  ksin u cos k  cos u sin k Eu  k sin u
 lim u  1 k lim u 
u0
  u0
1 k k
 1 lim Eu  k. lim sinuu  1 k  lim Eu  k 
k
u0  u0  u0  1 k k  1.
Donc f  k  1 k k et f  k  1 k k  1.

6) fx  sin x 2 La fonction y  u est dérivable si u  0 et u  sin x 2 est dérivable


x  R. Donc si sin x 2  0, alors d’après la règle de dérivation , on trouve que
2
f  x  f  x  f  x  2x cos x .
sin x 2
Mais sin x  0 si 2k  x    2k, k  N , c’est à dire si
2 2

2k  |x|    2k k  0, 1, 2, . . . . Dans ce cas, il suffit d’étudier la dérivée à droite



aux points x k  2k et la dérivée à gauche aux points x k    2k . On a:
fx  h  fx f 2k  h  f 2k 
f   2k   lim  lim 
h0 h h0 h
sin 2k  h 2 sin2k  2h 2k  h 2 
 lim  lim 
h0 h h0 h
sin2 2k  hh sin2 2k  hh 2 2k  h
 lim  lim .  .
h0 h h0 h2 2k  h h
f 2k  1  h  f 2k  1 
f   2k  1   lim 
h0 h
 sin2h 2k  1  h 2 
 lim  .
h0 h

9) fx  |ln|x||, x  0. Ecrivons cette fonction sous la forme suivante:


fx  ln|x|. sgnln|x|. Si |x|  1, on a
ln|x| si |x|  1
fx  ln|x|. sgnln|x| 
 ln|x| si |x|  1,
et, comme ln|x|   1x si x  0, alors
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196

1 si |x|  1
f  x  f  x  f  x  x  1x sgnln|x|.si |x|  1.
 1x si |x|  1,
ln1  h
Etudions la dérivabilité de f aux points x  1. On a, d’après lim 1
h0 h
f1  h  f1 |ln|1  h|| |h| ln1  h
f  1  lim  lim  lim .  1,
h0 h h0 h h0 h h
f1  h  f1 |ln|1  h|| |h| ln1  h
f  1  lim  lim  lim .  1,
h0 h h0 h h0 h h

x si x  0
1
11) fx  1e x Si x  0, alors
0 si x  0.
1 1
1  e x   x 12 e x
f  x  f  x  f  x   x   x 
1 1
1e x 1  e 
x 2
1
x  1  xe x
 1
.
x1  e x  2
Calculons f  0. On a:
h 0
 f0  h  f0 1  eh
1
1
f  0  lim  lim lim 1
 0.
h0 h h0 h 0 1  e h
h 0
f0  h  f0 1  e
1
1

f  0  lim  lim h
 lim  1  1.
h0 h h0 h h0 1  e h
1
10

2x, si x  0
13) fx  On a
ln1  5 x 7  si x  0.
pour x  0 : f  x  f  x  f  x  2x   2,
2
5
x
pour x  0 : f  x  f  x  f  x  ln1  5 x 7    7 .
5 1  5 x7
Calculons maintenant f  0 et f  0. On a
fx  f0 ln1  5 x 7  ln1  5 x 7  5
x7
f  0  lim x  lim x  lim . lim x  0.
5 7
x0 x0 x0 x x0
 fx  f0 2x
f  0  lim x  lim x  2.
x0 x0

Exercice 5.8.
2) y  x|x|. Ecrivons cette fonction sous la forme y  x 2 sgnx. En appliquant la règle de
dérivation du produit, on trouve pour x  0, y   2xsgnx  2|x| et pour x  0:
x 2 sgnx  0
f  0  lim  lim xsgnx  0.
x0
x x0
D’autre part y   2|x| est aussi égale à zéro pour x  0. Ainsi x  R , y   2|x|.
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197

3) y  |x  1 2 x  1 3 |. Ecrivons cette fonction sous la forme


y  x  1 2 x  1 3 sgnx  1. Les fonctions x  1 2 et x  1 3 sont dérivables x  R et
la fonction sgnx  1 est dérivable pour x  1. On obtient pour x  1 :
y   2x  1x  1 3 sgnx  1  3x  1 2 x  1 2 sgnx  1 
 x  1x  1 2 5x  1sgnx  1  x 2  15x  1|x  1|.
Calculons maintenant f  1 et f  1. On a
fx  f1 |x  1 2 x  1 3 |
f  1  lim  lim 
x10 x1 x10 x1
|x  1|
 lim x  1 2 x  1 2 .  lim x  1 2 x  1 2 . sgnx  1  0.
x10 x  1 x10
fx  f1 |x  1 2 x  1 3 |
f  1  lim  lim 
x10 x1 x10 x1
|x  1|
 lim x  1 2 x  1 2 .  lim x  1 2 x  1 2 . sgnx  1  0.
x10 x  1 x10
Donc f  1  0. Ainsi x  R, f  x  x 2  15x  1|x  1|.

21) fx  Ex sin 2 x. Il est facile de voir que pour x  k, k  Z , la fonction est
dérivable et, d’après la règle de dérivation d’un produit, on trouve:
f  x  Ex. 2 sin x cos x.   Ex sin 2x.
Calculons maintenant f  k et f  k. On a
fk  h  fk Ek  h sin 2 k  h
f  k  lim  lim 
h0 h h0 h
Ek  h sin 2 h
 lim  lim Ek  h sin h sin h  0.
h0 h h0 h
Donc x  R on a : y   Ex sin 2x.

22) D’une part, les fonctions 1  x, 1  x2  x et 2  x possèdent des dérivées dans
les domaines considérés telles que:
1, si    x  1
y  2x  3, si 1  x  2
1, si 2  x  
Calculons maintenant les dérivées à gauche et à droite aux points x  1 , x  2.
On a:
1  x  0 1  x2  x  0
f  1  lim  1, f  1  lim  1,
x1 x  1 x1 x1
1  x2  x  0 2  x  0
f  2  lim  0, f  2  lim  1,
x1 x  2 x2 x2
donc f est dérivable en x  1, mais elle n’est pas dérivable en x  2.

24) D’une part, les fonctions arctgx et  sgnx  x  1 sont dérivables respectivement
4 2
dans les domaines |x|  1 et |x|  1. D’autre part, on a
1 , si |x|  1
y  1  x2
1 , si |x|  1.
2
Calculons maintenant les dérivées de la fonction aux points x  1.Etudions les dérivées à
gauche et à droite en ces points. On a, d’après l’exercice 3.42. 11):
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198

fx  f1 arctgx  arctg1


f  1  lim  lim 
x10 x1 x10 x1
arctg x  1
 lim 1 arctg x  1   lim 1x . 1  1.
x10 x  1 1  x x10 x  1 1x 2
1x
 sgnx  x  1  
fx  f1

f  1  lim  lim 4 2 4 
x10 x1 x10 x1
  x1  
 lim 4 2 4  lim x  1  .
x10 x  1 x10 2x  1
 sgnx  x  1  
fx  f1
f  1  lim  lim 4 2 4 
x10 x  1 x10 x  1
  x1  
 lim 4 2 4  lim x1  1.
x10 x1 x10 2x  1 2
fx  f1 arctgx  arctg1
f  1  lim  lim 
x10 x1 x10 x1
arctg x  1
 lim 1 arctg x  1  lim 1x . 1  1.
x10 x  1 1  x x10 x  1 1x 2
1x
Alors f est dérivable au point x  1, mais elle n’est pas dérivable au point x  1. Ainsi
1 si  1  x  1

f x  1  x2
1 si |x|  1.
2

Exercice 5.10.
i) Comme |sin t|  1, t  R, on a x sin 1x  |x|  0  f0. Donc f est continue en
x0
x  0. Etudions la dérivabilité en x  0. On a
fx  f0 x sin 1x
f  0 lim lim x lim sin 1x .
x0 x  0 x0 x0
Montrons que cette limite n’existe pas. En effet, en prenant les deux suites
x n  n1 et x   1
n   2n , n  1,
2
elles vérifient les relations suivantes
lim sin x1n  lim sinn  0 et lim sin 1  lim sin   2n  1.
x0 x0 x0 xn x0 2

Ce qui montre que f 0 n’existe pas.
ii) a Comme dans i), on montre que f est continue en x  0, n  1.
b) Etudions la dérivabilité comme dans i). On a
fx  f0 x n sin 1x
f  0 lim lim x lim x n1 sin 1x   0 si n  1  0,
x0 x0 x0 x0

car x sin 1x   |x n1 |  0 si n  1  0. Donc f est dérivable si n  2, 3, . . .


n1
x0
c) Tout d’abord calculons la dérivée de la fonction pour x  0. On a
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199

f  x  nx n1 sin 1x  x n cos 1x .  1x    nx n1 sin 1x  x n2 cos 1x .


Ainsi n  2 :
nx n1 sin 1x  x n2 cos 1x si x  0
f  x 
0, si x  0.
Etudions maintenant la continuité da la fonction gx  f  x. Si x  0, alors gx
comme fonction élémentaire est continue dans son domaine de définition. Il reste à étudier la
continuité au point x  0. On a
gx  nx n1 sin 1x  x n2 cos 1x  x n2 nx sin 1x  cos 1x .
Cas n  2. Comme sinus et cosinus sont bornées, alors
|gx|  |x n2 ||nx|  1  0 si n  2  0.
x0
Cas n  2. On a
gx  2x sin 1x  cos 1x .
Comme dans i), le premier terme tend vers zéro quand x  0 et le deuxième n’a pas de limite
quand x  0. Donc f  est continue en x  0 pour n  2.

iii) a) On a |x| n sin 1m  |x| n  0  f0 n  0. Pour n  0,


|x| x0
1
lim |x| sin m n’existe pas.Donc f est continue si n  0 et m quelconque.
n
x0 |x|
b) On a par définition
|x| n sin 1m |x| n1 . xsgnx. sin 1m
 fx  f0 |x| |x|
f 0 lim lim x lim x 
x0 x  0 x0 x0
lim |x| n1 . sgnx. sin 1m   0, si n  1.
x0 |x|
Donc la dérivée f  x existe en tout point si n  1 et m quelconque..
c) Etudions d’abord la dérivabilité de la fonction fx en x  0. Comme f est fonction
élémentaire, on applique les règles de dérivation. On a donc pour x  0 :
f  x  n|x| n1 sin 1m  cos 1m . m|x| nm1 . sgnx.
|x| |x|
On a, pour n  1
|f  x|  n|x| n1 1  m|x| m   0  f  0 si n  1  m.
x0
Si n  1  m
f  x  n|x| n1 sin 1m  cos 1m . m. sgnx,
|x| |x|
et comme lim cos 1m n’existe pas m  0, alors f  0 n’existe pas.
x0 |x|
D’autre part, f  x n’est pas bornée au voisinage du point x  0 si n  1  0
ou n  m  1  0, c’est à dire si n  1 ou n  m  1. Il suffit de prendre n  m  1 m  0.
Donc f  n’est pas continue en x  0 si n  m  1.
En conclusion f  est continue en x  0 si n  1 et m  n  1.

Exercice 5.12.
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200

  x 2 , si |x|  1
2) fx  1 , si |x|  1. .
|x|
a) Les fonctions   x 2 et 1 sont continues respectivement dans les domaines |x|  1
|x|
et |x|  1. Etudions maintenant la continuité de f aux points x  1. On a
f1  0  lim fx  lim 1  1,
x10 x10 |x|
f1  0  lim fx  lim   x 2     ,
x10 x10
f1  0  lim fx  lim   x 2     ,
x10 x10
f1  0  lim fx  lim 1  1.
x10 x10 |x|
Alors f est continue en x  1 si     1.
b) Comme les fonctions y    x 2 et y  1 sont dérivables respectivement si |x|  1
|x|
et |x|  1, alors f est dérivable si |x|  1. Etudions maintenant la dérivabilité de f aux points
x  1. On a
fx  f1   x 2  1
f  1  lim  lim 
x10 x1 x10 x1
x  
2
x  1x  1
 lim   lim  2.
x10 x1 x10 x1
1 1
 fx  f1 |x| 1  |x|
f  1  lim  lim  lim  1.
x10 x1 x10 x1 x10 |x|x  1
fx  f1   x 2  1 x 2  
f  1  lim  lim  lim 
x10 x1 x10 x1 x10 x1
x  1x  1
  lim  2.
x10 x1
1 1
fx  f1 |x| 1  |x|
f  1  lim  lim  lim  1.
x10 x  1 x10 x  1 x10 |x|x  1
La condition de dérivabilité aux points x  1 est 2  1. Ainsi on obtient le système
  1
2  1
qui a pour solutions:   3 1
et    . Donc la fonction
2 2
1 3  x 2 , si |x|  1
2
fx 
1 , si |x|  1
|x|
est dérivable sur R.

Exercice 5.13. fx  |x  a|x , x  a. Montrons que f n’est pasq dérivable en x  a. En


effet, comme lim
xa
x  a  0, alors
fx  fa |x  a|x  0 |x  a|
lim
xa xa  lim
xa xa  lim
xa x  a x n’existe pas.
Calculons les dérivées à gauche et à droite f  a , f  a. On a
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201

fx  fa |x  a|x x  ax


f  a  lim xa  lim xa  lim xa 
xa0 xa0 xa0
 lim x  a ,
xa0
car x est continue au point x  a, et
fx  fa |x  a|x
f  a  lim xa  lim xa 
xa0 xa0
x  ax
 lim xa  lim x  a.
xa0 xa0

Exercice 5.15.
1) a) Oui, car si F était dérivable en x 0 , alors, comme f est dérivable en ce point, la fonction
g  F  f serait dérivable en x 0 , ce qui contredit l’hypothèse que g n’est pas dérivable en x 0 .
b) En général non, car, par exemple, les fonctions fx  |x| et gx  |x| ne sont pas
dérivables en x  0, alors que Fx  fx  gx  0 l’est.

3) D’après la définition de la dérivée nous avons :


fgx 0  h  fgx 0 
F  x 0  lim 
h0 h
fgx 0  h  fgx 0  gx 0  h  gx 0 
lim . si gx 0  h  gx 0   0.
h0 gx 0  h  gx 0  h
gx 0  h  gx 0 
a) Si lim n’existe pas et f  gx 0   0, alors F  fog n’est pas dérivable
h0 h
en x 0 .
fgx 0  h  fgx 0 
Mais si |gx 0  h  gx 0 |  M. h et lim  0 , alors F  x 0  existe
h0 gx 0  h  gx 0 
et F  x 0   0.

d) Exemple. fx  x 2 et gx  |x|, x 0  0. On a Fx  |x| 2 et


|0  h| 2  0 2
F  0 lim lim h  0.
h0 h h0 h

4) Soit x 0 un point de discontinuité de première espèce de f. On a,sachant


que: fx 0  0  fx 0   0,
fx 0  h  fx 0 
f  x 0   lim  lim fx 0  h  fx 0 . lim 1 
h0 h h0 h0 h
 fx 0  0  fx 0 . lim 1  ;
h0 h
fx 0  h  fx 0 
f  x 0   lim  lim fx 0  h  fx 0 . lim 1 
h0 h h0 h0 h
 fx 0  0  fx 0 . lim 1  .
h0 h
Donc au point de discontinuité, la fonction n’admet pas de dérivée finie.ni à droite ni à
gauche.
Si sgnfx 0  0  fx 0   sgnfx 0  0  fx 0 , alors on peut dire que admet une dérivée
infinie en x 0  0.
Exemple. fx sgnx.
sgn0  h  sgn0
f  0  lim   lim 1  ,
h0 h h0 h
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202

sgn0  h  sgn0
f  0  lim  lim 1  .
h0 h h0 h

Exercice 5.16. Soit une fonction f dérivable et paire sur un intervalle J symétrique par
rapport à l’origine et x  J arbitraire. On a, par définition, et sachant que f est paire:
fx  h  fx fx  h  fx
f  x lim lim 
h0 h h0 h
fx  h  fx fx  h  fx
lim     lim  f  x.
h0 h h0 h
Donc la dérivée d’une fonction paire est impaire.
Supposons maintenant que f est impaire. Dans ce cas, on a:
fx  h  fx fx  h  fx
f  x lim lim 
h0 h h0 h
fx  h  fx fx  h  fx
  lim  lim  f  x.
h0 h h0 h
Donc la dérivée d’une fonction paire est impaire.

Exercice 5.19. On a y  dy  xx, x  0.


x0
i) y  fx  x  fx  f2  1  f2  24  6  18,
dy  f  xx , f  x  3x 2  1 , f  2  11 et dy  11.
L’erreur absolue est |y  dy|  7 et l’erreur relative:
|y  dy|
  7  0, 39.
|y| 18

Exercice 5.21.
i) y  f  x 0 x  cos 30   . 1  0, 0002517. Donc y  0, 00025,
180 60
sin 30  1   sin 30   y  0, 5  0, 00025  0, 50025.

Exercice 5.22.
2, 037 2  3
iii) Calculons approximativement . Considérons la fonction
2, 037 2  5
fx  x 2  3 . Posons x  2 et x  0, 037 et calculons approximativement fx  x.
x2  5
On a: fx  x  fx  f  xx.
2, 037 2  3 16x . 1 . x 2  5 ,
f2, 037   f2  f  2. 0, 037. f  x 
2, 037  5
2
x  5 2 2
2
x2  3
f2  1 , f  2  16 .
3 27
2, 037 2  3
Alors on obtient:  1  16 . 0, 037  0, 355.
2, 037 2  5 3 27

Exercice 5.23. Démontrons la formule approximative:


n an  x  a  x a  0 et x  a.
na n1
1
Tout d’abord, on a n a n  x  a n 1  xn . Considérons la fonction fy  n y yn.
a
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203
1 1
Dans ce cas f1  1 et f  y  1  1
n y n  f 1  n . Alors
n 1  x  f1  f  1. x  1  x .
n
Donc n a n  x  a 1  xn  a1  x n   a  xn1 .
a na na
Exemple. 80  3  1  3 
4 4 4 1  3  0, 0092592  2, 9907.
4. 3 3

Exercice 5.24.
i) 7) fx  x  1 3 3  x , a A1; 0. L’équation de la tangente à la courbe fx au
point M 0 x 0 , y 0  est la suivante:
y  fx 0   f  x 0 x  x 0 .
2
Nous avons f  x  3 3  x  1 x  13  x  3 , f1  0 , f  1  3 4 . En
3
remplaçant dans l’équation de la tangente, on obtient y  3 4 x  1.
L’équation de la normale est la suivante: y  fx 0    1 x  x 0 . On trouve, après
f x 0 
3 2
calcul, que y  0  31 x  1   x  1.
4 2

iv) L’équation de la normale à cette courbe est: y  fx 0   1 x  x 0  où x 0 est


f  x 0 
l’abscisse du point d’intersection de cette courbe avec la bissectrice y  x. On a:
y   x 2 t2  t  2  0
 x   x 2 
yx t x
t  1, t  2
  t  1  x  1.
t x 0
Calculons f1 et f  1. On a f1  1, f  x   1 et f  1   1 . En remplaçant
2 x 2
dans l’équation de la normale, on obtient y  2x  1  0.

Exercice 5.25.
i) y  x 2 x  2 2 . On a y   2xx  2 2  2x 2 x  2. Pour que la tangente à la courbe
donnée soit parallèle à l’axe OX au point d’abscisse x il faut et il suffit que y  x  0, c’est à
dire que 2xx  2 2  2x 2 x  2  4xx  2x  1  0.
En résolvant cette équation algébrique on trouve: x 1  0, x 2  1 et x 3  2. Il s’ensuit que
y 1  0 , y 1  1, y 2  0. Ainsi aux points 0; 0 , 1; 1 , 2; 0 les tangentes à la courbe
donnée sont parallèles à l’axe des abscisses Ox.

iv) y  x 3  px  q. Pour que la courbe donneé admet comme tangente l’axe Ox, il faut
et il suffit que les conditions suivantes soient satisfaites:
yx  0
où x est l’abscisse du point de tangence. Donc
y  x  0
x 3  px  q  0 x 3  px  q  0 x 3  3x 3  q  0
 
3x 2  p  0 p  3x 2 p  3x 2
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204

q
x3 
q x 3
2 p q
 2     3    2  0.
q 3 2
p  3x 2 p  3 3   2
2
Ainsi on a trouvé la condition sur p et q pour laquelle l’axe OX est tangent à la courbe
y  x 3  px  q et l’abscisse du point de tangence.

viii) y  x  9 . y  y 0  f  x 0 x  x 0  et pour x  0  y  0. Donc la tangente à la


x5
courbe passant par 0, 0 vérifie l’équation y  y 0  f  x 0 x  x 0  avec y 0  f  x 0 x 0 . Cherchons
le point de tangence avec la courbe. On a f  x   4 l’équation
x  5 2
0  x0  9   4 0  x 0   x 0  9   4x 0 2
x0  5 x 0  5 2 x0  5 x 0  5
On obtient deux solutions x 0  3 et x 0  15 et alors les pentes de ces deux tangentes sont
égales respectivement à f  3  1 et f  15   1 . D’où les deux équations des tangentes
25
passant par l’origine
y  x et y   x .
25
xi) y  x 2  2x  5. L’équation de la corde passant par les points de la parabole
yy
d’abscisses x 1  1 et x 2  3 s’écrit comme suit: xx2  xx11  y 2  y11 où y 1  x 21  2x 1  5  4
et y 2  x 22  2x 2  5  8. Alors on trouve l’équation de la corde :
x  1  y  4  4x  1  2y  4  y  2x  2.
31 84
Cherchons maintenant l’équation de la tangente à la parabole parallèle à la corde
y  2x  2. On a y  fx 0   f  x 0 x  x 0  avec f  x 0   k  2 et k  2 est le coefficient
angulaire de la corde. D’où: 2x 0  2  2  x 0  2.
Et alors y  f2  f  2x  2  5  2x  2  2x  1. Donc l’équation de la tangente est
y  2x  1.

Exercice 5.26.
7) y  x  1 et y  x  4x  8 . Pour trouver l’angle entre les tangentes à ces deux
2
x2 16
courbes aux points d’intersection, cherchons d’abord ceux des deux courbes. On a:
x  1  x 2  4x  8  x 3  6x 2  0, x  2  x  0 ou x  6.
x2 16
L’équation de la tangente à la courbe y  x  1 au point d’abscisse x  0 est :
x2
y  f0  f  0x où f0  1 , f  x  1 et f  0  1 . Donc y  1 x  1 .
2 x  2 2 4 4 2
De même, l’équation de la tangente à la courbe y  x  4x  8 au point d’abscisse x  0
2
16
est aussi y  1 x  1 .
4 2
Alors l’angle entre les deux courbes données au point d’abscisse x  0 est   0, car les
tangentes aux courbes données au point d’abscisse x  0 coïncident.
Calculons maintenant l’angle entre ces deux courbes au point d’abscisse x  6.
L’équation de la tangente à la courbe y  x  1 au point d’abscisse x  6 est
x2
y  f6  f  6x  6 avec f6  5 et f  6  1 . Donc
4 16
y  f6  f  6x  6  5  1 x  6  1 x  13 ,
4 16 16 8
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205

c’est à dire que y  1 x  13 .


16 8
L’équation de la tangente à la courbe y  x  4x  8 au point d’abscisse x  6
2
16
est y  f6  f  6x  6 avec f6  10 , f  6   1 . Donc
3 2
y  f6  f  6x  6  10  1 x  3   1 x  1 .
3 2 2 3
Cherchons maintenant l’angle entre les deux tangentes y  1 x  13 et
16 8
y   1 x  1 . Les coefficients angulaires sont respectivement k 1  1 et k 2   1 .
2 3 16 2
1  1
tg  k 1  k 2  16 2  18   arctg 18 .
1  k1k2 1 1 31 31
32

Exercice 5.28.
10) y  sin 2 x. Calculons y n . On a, d’après la formule de l’exercice 6),
sin n x  sinx  n  , n  N  ,
2
et
y  1  cos 2x , y   sin 2x et, donc y n  2 n1 sin2x  n  1  , n  1.
2 2

Exercice 5.30.
1

ii) fx  e x2 , si x  0 En dérivant successivement fx pour x  0 , nous
0, si x  0.
obtenons

1 
1 
1
 2  4 6 n 1
f x  3 e x , f x   6  4 e x , . . . , f x  Q 3n  x e x 2
2 2
x x x
où Q 3n  1x  est un polynôme de degré 3n suivant les puissances de 1x .
Calculons la dérivée de f au point x  0. On a

1
fx  f0 x 2
f  0 lim lim e x .
x0 x0 x0
En faisant le changement de la variable suivant 12  z , on trouve, d’après la règle de
x
L’Hospital que
1 1

f  0  lim z 2z  lim z 2z  0.
z e z 2e
Supposons que f n1 0 existe et f n1 0  0. Démontrons alors que f n 0 existe aussi
et est égale à zéro. En effet, on a, d’après la limite remarquable
lim t t  lim a 0  a 1 t .t . . a n t  0, k  N, n  N :
k n

t e t e
1
n1 n1  1 e  x 2 Q 3n2  1x 
f x  f 0 Q 3n3 x
f n 0 lim lim x lim  0.
x0 x0 x0 x0
1
ex 2

Ainsi nous avons démontré que f admet une dérivée n iéme au point x  0, où n est un
nombre natutel arbitraire . Donc f est indéfiniment dérivable au point x  0.

Exercice 5.31.
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206

3) y  e 4x  2e x . Calculons les dérivées y  et y  et remplaçons les dans l’équation


donnée. On a
y   4e 4x  2e x , y   16e 4x  2e x , y   64e 4x  2e x .
En remplaçant dans l’équation, on trouve:
64e 4x  2e x  134e 4x  2e x   12e 4x  2e x  
 64e 4x  2e x  42e 4x  26e x  12e 4x  24e x  0.

Exercice 5.32.
1) Sachant que x k  n  0 si n  k, alors on a
20
  k0 C k20 x 2  1 k sin x 20k 
20
x 2  1 sin x
 x 2  1sin x 20  C 120 x 2  1  sin x 19  C 220 x 2  1  sin x 18 
 x 2  1sinx  10  40x sinx  19   20. 19 . 2!. sinx  18.   
2 2! 2
 x 2  1 sin x  40x cos x  380 sin x 
 x 2  379 sin x  40x cos x.

Exercice 5.34.
ii) 2 On applique la règle de dérivation d’une fonction donnée sous forme implicite:
dy
2x  2yy   0   y    xy .
dx 2
d2y dy x 
y  y 
x y  y 
x y  xy y2  x2
 d    d  x          .
d2x dx dx dx y y2 y2 y2 y3
 2  2
d 3y  d  d y   d  y  x    2yy  2xy  3y y x  y  
2 2 2 3 2
3 dx dx 2 dx 3 6
dx y y
2  2y x y 3  2xy 3  3y 2 . x x 2  y 2 
2xy  2y  3y y
3 4
y y 2
 6
 6
  3xr5 .
y y y

Exercice 5.35.
d2y
ii) x  at 2 , y  bt 3 , ?
dx 2
D’après la règle de dérivation des fonctions données sous forme paramétrique, on a:
dy
dy 2
 dt  3bt  3b t;
dx dx 2at 2a
dt    
d2y
 d  dy   d  dy .  dx  1  y t x t  y t x t .
d2x dx dx dt dx dt x t  3
 
Sachant que y t  6bt et x t  2a , on trouve alors
d2y
 6bt. 2at  2a. 3bt 2  6abt 2  3b .
2
d x 2at 3
8a 3 t 3 4a 2 t

Exercice 5.37.
ii) y  2 4x , x  1, 1. On a
2

x
y1  2  1  1, y1  2  1  1 et y   2x 5 8 .
2
1 1 x
Donc y   0 si x  2. Mais x  2  1; 1. Alors la dérivée de f ne s’annule en
aucun point de 1, 1.
Le théorème de Rolle n’est pas satisfait parce que f n’est pas continue à l’intérieur du
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207

segment 1, 1, à savoir au point x  0.

Exercice 5.38. fx  x  1x  2x  3x  4. La fonction f vérifie les conditions du
théorème de Rolle dans chacun des segments suivants: 1, 2, 2, 3 et 3, 4 et, par conséquent, f 
admet une racine dans chacun de ces segments et se sont les seules, car f  est un polynôme de
degré 3.

Exercice 5.41.
3  x 2 si 0  x  1
i) y  2 Les fonctions 3  x 2 et 1 sont respectivement
1 si 1  x  . 2 x
x
dérivables sur 0; 1 et 1; . Etudions la dérivabilité de f au point x  1. On a
3  x2  1

 lim 1  x
fx f1 2 2
f  1  lim  lim  1.
x10 x1 x10 x1 x10 2x  1
1 1
fx  f1
f  1  lim  lim x  lim 1  x  1.
x10 x  1 x10 x  1 x10 xx  1
 
Donc f  1  f  1 et, alors f est dérivable au point x  1. Ainsi la fonction f est
dérivable sur le segment 0; 2. On applique le théorème de Lagrange sur le segment 0; 2 :
f2  f0  f  c. 2 où 0  c  2 avec f2  1 et f0  3 .
2 2
Calculons f  x. On a
x si 0  x  1
f  x 
 12 si 1  x  2
x

Si 0  c  1, alors f c  c. D’où il decoule que
f2  f0  2c  1  3  2c  c  1 .
2 2 2
Si 1  c  2, alors
f  c   12  f2  f0   22   22  1  c  2 .
c c c
Conclusion: c  1 ou c  2 .
2

Exercice 5.43.
3) Soient fx  x 3 et gx  x 2  1, x  1; 2. Ecrivons le théorème de Cauchy :
f2  f1 f  c
  où 1  c  2.
g2  g1 g c
Ce qui est équivalent à
8  1  3c 2  7  3 c  c  14 .
52 2c 3 2 9

Exercice 5.45.
i) 2) D’apres le théorème de Lagrange on a:
arctgx arctgy arctg  c. x  y

avec f c  1 . Et alors, comme 1  1, on a
1  c2 1  c2
arctgx  arctgy  1 |x  y|  |x  y| ,
1  c2
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208

ii) 2 Appliquons le théorème de Lagrange à la fonction y tgx sur l’intervalle ;  , avec
0       . On a, d’une part, f  f  f  c   avec   c   et
2
 1 
f x  2
. Donc tg tg  . D’autre part, on a:
cos x cos 2 c
0    c      cos 2   cos 2 c  cos 2   0.
2
Donc
1  1  1 .
cos 2  cos 2 c cos 2 
  
Alors   .
cos 2 2
cos c cos 2 
 
Ainsi nous avons démontré que tg tg  .
cos 2  cos 2 

Exercice 5.46.
3) fx  2x 2 . On a
1x
 21  x1  x
f x   0  x  1; 1 et f  x  0  x   ; 11; .
1  x 2
et donc f est strictement croissante sur 1; 1 et strictement décroissante sur chacun des
intervalles   ; 1 et 1; .

7) y  x  sin x . On a y   1  cos x  0 , x  R. Donc y  x  sin x est croissante


sur R.

Exercice 5.48. Posons Fx  fx  gx. On a: F n1 x  f n1 x  g n1 x.
Appliquons le théorème de Lagrange à la fonction F n1 x sur l’intervalle x 0 ; x. On obtient:
F n1 x  F n1 x 0   F n c. x  x 0 , x 0  c  x.
D’autre part, on a
F n c  f n c  g n c  0 et F n1 x 0   f n1 x 0   g n1 x 0   0.
De cette façon, on trouve que F n1 x  0 pour x  x 0 .
De manière analogue, on montre que F n2 x  0 pour x  x 0 . En continuant ce
processus, on arrive à l’inégalité Fx  0 pour x  x 0 . D’où fx  gx pour x  x 0 .

Exercice 5.49.
3) n x  n a  n x  a , si n  1 et x  a  0? Posons fx  n x  n a et
gx  n x  a . On a:
fa  ga  0, f  x  1 , g  x  1 .
n n1
n x n x  a n1
n

On trouve que pour x  a , f  x  g  x. Alors, d’après l’exercice précédent 5.48,
fx  gx pour x  a  0.

4) 2 x  3  1x x  1? Posons fx  2 x et gx  3  1x . On a:


f1  g1, f  x  1 et g  x  12 .
x x
Alors f  x  g  x pour x  1. Donc on déduit, d’après l’exercice 5.48, que fx  gx
pour x  1, c’est à dire 2 x  3  1x x  1.

8) e x  1  x pour x  0? Appliquons le résultat de l’exercice précédent 5.48. Pour cela,


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209

posons fx  e x et gx  1  x. Notons que f0  g0  1 et f  x  g  x x  0.


Alors d’après l’exercice 5.48, on trouve que fx   gx , x  0. 
Pour x  0, posons x  t. On obtient alors : f t  ft  e t et gt  gt  1  t
pour t  0. On a
    
 f0  g0, f t  e t
, g t  1 et f t  g  t pour t  0.

Alors f t  gt pour tout t  0, c’est à dire que e x  1  x pour x  0.

3
12) Posons fx  x  x , hx  sin x , gx  x. Nous avons
6 2
f0  h0  g0  0, f  x  1  x , h  x  cos x et g  x  1.
2
Montrons que f  x  h  x  g  x pour x  0 et x  2k, k  1, 2, . . . .
2
En effet, soit x  f  x  h  x  1  x  cos x, x  0. Dans ce cas
2
  x  x  sin x  0, x  0.
Donc  est strictement décroissante sur 0,  et x  0  0. Ainsi
f  x  g  x, x  0.
De même, on montre que g  x  h  x, x  0. Alors ,d’après l’exercice 5.48), on obtient
que fx  hx  gx pour x  0 et x  2k. Pour x  2k , on a
2k1  4k    0  2k, k  1, 2, . . . . Donc f2k  h2k  g2k, k  1, 2, . . . . Ainsi,
2 2
6
on a démontré que l’inégalité fx  gx  hx, x  0 est vraie.
17) Montrons que sin x   2 x, x  0,  . Cette inégalité est équivalente à
2
sin x  2 , x  0,  .
x  2
sin x
Posons fx  x qui est dérivable sur 0,  . Sachant que x  tgx et cos x  0 sur
2
0,  , on a
2
cos xx  tgx
f  x  x cos x 2 sin x   0, x  0,  .
x x2 2
Donc f est strictement décroissante sur 0,  . Donc fx  f   sur 0,  et,
2 2 2
comme f  C0,   avec f     2 , on obtient fx  2 , x  0,  . L’inégalité

2 2 2
sin x  x se démontre de la même manière avec fx  sin x  x.

Exercice 5.52. Remarques.


i) Les fonctions suivantes vérifient les conditions du théorème de L’Hospital, à savoir elles
sont dérivables dans un voisinage épointé du point considéré.
f n x
ii) Il faut d’abord vérifier que lim n existe avant d’écrire la limite.
xx 0 g x

11) lim xx  x  0 F. I. . On a:


x1 ln x  x  1 0
e x ln x  x  e x ln x ln x  1  1 xe x ln x ln x  1  x
lim  lim  lim 
x1 ln x  x  1

x1 x 1
1
x1 1x
e x ln x ln x  1  xe x ln x ln x  1 2  e x ln x  1
lim  2.
x1 1
Donc lim x x
x
 2.
x1 ln x x1
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210

x
35) lim 2  x tg 2  1  F. I. . Pour appliquer la règle de L’Hospital, ramenons cette
x1
forme indéterminée à celle 0 ou  . Pour cela, remarquons que
0
tg
x limtg
x
.ln2x
lim 2  x 2  e x1 2
x1
Calculons lim tg  x ln2  x. On a:
x1 2
ln2  x
limtg  x ln2  x lim   00 F. I. 
x1 2 x1 ctg x
2
ln2  x  2 sin 2 
x  2.
et lim lim 
x1 ctg  x  x1 2  x
x 2
tg 2.
Donc lim 2  x 2  
x1

44) lim ln x. ln1  x  0.  F. I. . De même que dans l’exemple 35, écrivons
x10
ln1  x
lim ln x. ln1  x  lim  0 F. I. 
x10 x10 1 0
ln x
ln1  x  2
On a lim  lim x ln x  00 (F.I.). Appliquons une deuxième fois la règle de
x10 1  x

x10 1
ln x
L’Hospital à cette dernière limite. On a
x ln 2 x  ln 2 x  x. 2ln x 1x
 lim ln x . 2 ln x  0.
2
lim  lim
x10 1  x

x10 1 x10 1
Donc lim ln x. ln1  x  0.
x10

47) lim x  ln x  0.  F. I. .   0. On a


x00
lim x  ln x  lim lnx    F. I.  et
x00 x00 x
1
ln x  x
lim  
 lim 1
  1 . lim x   0.
x00 x  x00 x x00
Donc lim x  ln x  0.
x00

63) lim  1  12      F. I. . Comme pour l’exemple 35, on a


x0 xarctgx x
x  arctgx
lim  1  12  lim 2  0 F. I. 
x0 xarctgx x x0 x arctgx 0
et
x  arctgx  1 1 2
lim lim 1x 

x0 x 2
arctgx x0 2xarctgx  x2
1  x2
lim x  lim 1  1.
x0 21  x arctgx  x x0 4xarctgx  2  1 3
2
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Donc lim  1  12   1 .
x0 xarctgx x 3
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Chapitre VI. Formule de Taylor. Développements limités.


Rappels de cours.

§1. Formule de Taylor.

VI.1 Formule de Taylor pour un polynôme. Soit


Px  a 0  a 1 x  a 2 x 2  . . .  a n x n
un polynôme réel de degré n  N   a n  0 et soit x 0  R. Le développement de ce
polynôme en puissances de x  x 0 est donné par la formule suivante:
P  x 0  P  x 0  P n x 0 
Px  Px 0   x  x 0   x  x 0  2 . . .  x  x 0  n ,
1! 2! n!
n
P k x 0 
qui s’écrit de façon condensée: Px  x  x 0  k , appelée polynôme de
k!
k0
Taylor de degré n en x 0 .
Par exemple, développons le polynôme Px  x 2  x  1 suivant les puissances de
x  1, c’est à dire écrivons la formule de Taylor de x 2  x  1 en x  1. On a :
P1  1, P  1  x 2  x  1 x1  2x  1 x1  3, P  1  P  x x1  2.
Donc Px  x 2  x  1  1  3x  1  x  1 2 .

VI. 2. Formule générale de Taylor pour une fonction. Soit f une fonction non
polynômiale ayant des dérivées successives jusqu’à l’ordre n  N au point x 0  R. Le
polynôme suivant de degré n
f  x 0  f  x 0  f n x 0 
P n x  fx 0   x  x 0   x  x 0  2 . . .  x  x 0  n
1! 2! n!
est appelé polynôme de Taylor de dégré n de la fonction f en x 0 .
La fonction définie dans le voisinage V de x 0 par R n x; x 0   fx  P n x, est appelée
reste en x 0 . Ainsi, la fonction f s’écrit dans le voisinage V comme suit :
f  x 0   f  x 0  f n x 0 
fx  fx 0   x  x 0   x  x 0  2 . . .  x  x 0  n  R n x; x 0 
1! 2! n!
n
f k x 0 
 x  x 0  k  R n x; x 0   P n x  R n x; x 0 , x  V.
k!
k0
Cette formule est appelée formule générale de Taylor avec reste R d’ordre n de f en x 0 et
le reste peut s’exprimer de différentes manières et dépend des hypothèses faites sur la fonction f.

VI.3. Formule de Taylor avec reste de Peano. Si f est une fonction dérivable jusqu’à
l’ordre n  N au point x 0  R, alors il existe un voisinage V de x 0 dans lequel on a :
f  x 0  f  x 0  f n x 0 
fx  fx 0   x  x 0   x  x 0  2 . . .  x  x 0  n  ox  x 0  n ,
1! 2! n!
appelée formule de Taylor avec reste de Peano. En posant x  x  x 0 , la formule
s’écrit:
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n
f k x 0  k
fx  x  ox n , x  0.
k!
k0

VI.4. Formule de Taylor avec reste de Lagrange. Soit f une fonction définie et dérivable
jusqu’à l’ordre n  1 dans un voisinage V de x 0  R, alors on a les formules suivantes:
f  x 0  f  x 0  f n x 0  f n1 c
fx  fx 0   x  x 0   x  x 0  2 . . .  x  x 0  n  x  x 0  n1
1! 2! n! n  1!
avec c compris entre x 0 et x. ou bien
n
f k x 0  f n1 x 0  x  x 0 
fx  x  x 0  n  x  x 0  n1 , 0    1,
k! n  1!
k0
appelées formules de Taylor avec reste de Lagrange.

VI.5. Formule de Taylor avec reste de Cauchy. Soit f une fonction définie et dérivable
jusqu’à l’ordre n  1 dans un voisinage V de x 0  R, alors on a la formule suivante:x  V,
n
f k x 0  f n1 x 0  x  x 0 
fx  x  x 0  k  1   n x  x 0  n1 , 0    1
k! n!
k0
appelée formule de Taylor avec reste de Cauchy au point x 0 de la fonction f.

VI.6 Formules de Mac-Laurin. Les formules de Mac-Laurin s’obtiennent à partir de celles


de Taylor pour le cas particulier x 0  0. Ainsi au voisinage V du point x 0  0, on a les
différentes formules suivantes:
1) formule de Mac-Laurin avec reste de Peano :
f  0 f  0 2 f n 0 n
fx  f0  x x . . .  x  ox n  x  0,
1! 2! n!
2) formule de Mac-Laurin avec reste de Lagrange:x  V, , 0    1,
f  0 f  0 2 f n 0 n f n1 x n1
fx  f0  x x . . .  x  x ,
1! 2! n! n  1!
3) formule de Mac-Laurin avec reste de Cauchy: x  V, , 0    1,
f  0 f  0 2 f n 0 n f n1 x
fx  f0  x x . . .  x  1   n x n1 .
1! 2! n! n!

VI.7. Application de la formule de Mac-Laurin aux fonctions usuelles. Les fonctions


usuelles suivantes sont toutes indéfiniment dérivables sur les domaines indiqués, par conséquent
les formules de Mac-Laurin s’appliquent jusqu’à n’importe quel ordre.
1) Formule de Mac-Laurin de la fonction exponentielle:
fx e x , x  R . On a e x  n e x , x  R, n  N,
x
2 n e
n  N  , x  R , , 0    1 : e x  1  x  x . . .  x  x n1 .
1! 2! n! n  1!
2) Formule de Mac-Laurin de la fonction logarithme:
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fx  log1  x, x  1. On a


1 n1 n  1!
log1  x n  , x  1 , n  N  ,
1  x n
2 1 n1 x n 1 n x n1
n  N  , x  1, , 0    1 : log1  x  x  x . . .  n  .
2 n  11  x n1
3) Formule de Mac-Laurin de la fonction sinus, fx  sin x, x  R. On
a sin n x  sinx  n  , n  N, D’où p  N, x  R, , 0    1:
2
3 2p1 sinx 2p2
sin x  x  x . . . 1 p x  1 p1 x ,
3! 2p  1! 2p  2!
ou de manière symétrique par rapport à la puissance de x :
3 2p1 cosx 2p1
sin x  x  x . . . 1 p1 x  1 p x .
3! 2p  1! 2p  1!
4) Formule de Mac-Laurin de la fonction cosinus, fx  cos x, x  R. On a
cos n x  cosx  n  , n  N, D’où x  R, p  N, , 0    1:
2
2 2p sinx 2p1
cos x  1  x . . . 1 p x  1 p1 x ,
2! 2p! 2p  1!
ou de manière symétrique
2 2p cosx 2p2
cos x  1  x . . . 1 p x  1 p1 x .
2! 2p! 2p  2!
5) Formule de Mac-Laurin de la fonction fx  1  x  ,   R, x  1. On a
1  x   n    1  2. . .   n  1 1  x n , n  N, et,
alors n  N, x  1, , 0    1,
  1 2   1  2. . .   n  1 n
1  x   1   x  x . . .  x 
1! 2! n!
  1  2. . .   n1  x n1 n1
 x .
n  1!
Cas particuliers.
i)   1. Pour x  1, : , 0    1,
1  1  x  x 2 . . . 1 n x n  1 n1 1 x n1 . 1 
1x 1  x n2 1x
 1  x  x 2 . . . x n  1 x n1 .
1  x n2

1
ii)   , pour x  1, , 0    1, :
2
1. 3. 5. . . 2n  3 n
1  x  1  x  1 x 2 . . . 1 n1 x . . . 
2 2. 4 2. 4. 6. . . 2n
1. 3. . . 2n  1 1
 1 n x n1 .
2. 4. . . 2n  2 1  x n1/2
ou bien
2n  3!! n
1  x  1  x  1 x 2  . . .  1 n1 x . . . 
2 2. 4 2n!!
2n  1!! 1
 1 n x n1 .
2n  2!! 1  x n1/2
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VI.8. Application de la formule de Mac-Laurin au calcul approché. Pour le calcul de


certaines valeurs approchées de nombres on peut utiliser la formule de Taylor avec reste de
Lagrange en prenant la formule d’approximation suivante:
f  0 f  0 2 f n 0 n
fx  f0  x x . . .  x .
1! 2! n!
Si f n1x  M, x  r, r , alors on a la majoration suivante du reste :
f n1 x n1 |x| n1 n1
|R n x|  x M M r  0 r  0.
n  1! n  1! n  1! n
Par exemple , calculer sin 20 o à 10 3 près. On a sin 20 o  sin  et, d’après la formule
9
d’approximation
3 5 2p1
sin x  x  x  x . . . 1 p x  R 2p1 x, x  R,
3! 5! 2p  1!
avec R 2p1 x vérifiant
1 p1 sin x 2p2 x 2p2
|R 2p1 x|  x   0, x  R.
2p  2! 2p  2! p
Pour x   et p  1, on a: R 3  9 . 1  0, 00062  10 3 , ce qui donne
4
9 4!
sin 20 o    
34
. 1  0, 342 à 10 3 près.
9 9 3!

VI. Applications aux inégalités. La formule de Taylor-Lagrange peut être utilisée pour
établir certaines
inégalités. Par exemple, montrons que:
2 2 3
x  0, x  x  log1  x  x  x  x ;
2 2 3
On a respectivement pour n  2 et n  3, x  1,  1 ,  2 0   1 ,  2  1,
2 2 3
log1  x  x  x  1 x 3 et log1  x  x  x  x  1 x4.
2 31   1 x 3 2 3 41   2 x 4
Comme x3  0 et x4  0 si x  0, alors
31   1 x 3
41   2 x 4
2 2 3
x  x  log1  x  x  x  x .
2 2 3

§2. Développements limités et applications.

VI.10. Développements limités.


Définition 1. Soit f une fonction définie dans un voisinage épointé U de x 0 . On dit que f
admet un développement limité d’ordre n en x 0  R s’il existe des nombres réels
a 0 , a 1 , . . . , a n et une fonction x tels que:
x  U, fx  a 0  a 1 x  x 0  . . . a n x  x 0  n  xx  x 0  n avec lim x  0.
xx 0

Le polynôme Px  a 0  a 1 x  x 0  . . . a n x  x 0  de dégré n est appelé partie


n

régulière de f en x 0 . La fonction Rx  xx  x 0  n est appelée reste et on


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216

a: Rx  ox  x 0  n  x  x 0 . Par abréviation, on écrit que f admet un D. L. d’ordre n en


x 0 ou D. L n x 0 .

Définition 2. Soit f définie dans un voisinage V  de l’infini. On dit que f admet un D.L
d’ordre n  N à l’infini s’il existe un polynôme P de degré n tel que
fx  P 1x   o 1n , x  V  .
x
Remarque. Le D. L. de fx à l’infini correspond au D. L. de la fonction

t  f t  f 1  au point t  0 avec t  1x .
t
Les deux théorèmes suivants ( unicité et existence des D.L.) sont vrais:

Théorème 1. Si f admet un développement limité au point x 0 , alors il est unique.

Théorème 2. Si f est dérivable n fois au point x 0 , alors elle admet en ce point le D.L.
d’ordre  n suivant:
n
f  x 0 
fx  x  x 0  k  ox  x 0  n , x  x 0 .
k!
k0
Remarque. Le D.L. d’une fonction peut exister sans que la formule de Mac-Laurin ne soit
applicable, c’est à dire que la condition du théorème 2) est suffisante, mais pas nécessaire.

VI.11. Propriétés des D.L. Soit f une fonction admettant un D. L. d’ordre n  N en x 0 ,


alors les propriétés suivantes sont vraies:
i) lim fx  a 0 , c’est à dire que f est prolongeable par continuité en x 0 .
xx 0
ii) Si n  1, la fonction prolongée est dérivable en x 0 , c’est à dire si a 0  fx 0 , alors:
fx  fx 0 
f  x 0  lim x  x0  a1.
xx 0

iii) s’il existe p, 0  p  n tel que


fx  a p x  x 0  p . . . a n x  x 0  n  ox  x 0  n  x  x 0 ,
alors f  a p x  x 0  p x  x 0 .
Inversement:
f  a p x  x 0  p x  x 0   fx  a p x  x 0  p  ox  x 0  p  x  x 0 
iv) Si x 0  0 et f est paire, alors a 2p1  0,  p  N .
v) Si x 0  0 et f est impaire, alors a 2p  0,  p  N.

Remarques.
1) Le D. L. en x 0 de f n’existe pas si lim fx n’existe pas, en vertu de la propriété i).
xx 0
2) La fonction f peut admettre un D.L. en x 0 , même si elle n’est pas définie en ce point.
3) D’après les propriétés i) et ii), si fx 0   a 0 , alors f est continue en x 0 , et, donc,
f x 0   a 1 et si f admet un D.L. d’ordre n  1, alors elle est dérivable et f  x 0   a 1 .

4) L’existence du D.L. d’ordre n  2 de f n’implique pas l’existence de f n x 0 , même si


fx 0   a 0 .
5) Pour que f soit dérivable en x, x  x 0 , il faut et il suffit que la fonction  le soit aussi
(dans la définition du D.L., cette dernière condition n’est pas exigée).
6) Si f est dérivable en x 0 jusqu’à l’ordre (n  1, alors son D. L. peut s’écrire
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217

fx  a 0  a 1 x  x 0   a 2 x  x 0  2 . . . a n x  x 0  n  Ox  x 0  n1 , x  x 0 .

Exemple. La fonction
1 , x  0
1  x . . . x n  x n1 sin n1
fx  x
0, x  0,
admet le D.L. fx  1  x . . . x n  x n x avec a 0  a 1 . . .  a n  1
1  0, alors que f n’est pas continue en x 0  0, donc elle n’est pas
et x  x sin n1
x x0
dérivable en ce point.

VI.12. Règles d’utilisation. Dans la suite, on considèrera les D.L. au point x 0  0, car on
peut toujours se ramener à ce cas si x 0  0 en faisant le changement de variable t  x  x 0 .
Pour établir le D.L. d’une fonction f, on peut utiliser la formule de Taylor-Peano si f n 0 existe,
en calculant les dérivées successives de f au point x 0  0 : f0, f  0, . . . , f n 0.
Cependant, on peut éviter ces calculs à l’aide d’opérations sur les D.L. Les théorèmes suivants
sont vrais:

Théorème 1. (Troncature). Si f admet un D.L. d’ordre n  N au point x 0  0, alors elle


admet un D.L. d’ordre p, p  n.

Théorème 2. Soit fx  Px   1 xx n et gx  Qx   2 xx n les D.L. d’ordre n  N
respectivement de f et g en x 0  0 , avec
Px  a 0  a 1 x . . . a n x n et Qx  b 0  b 1 x . . . b n x n
f
des polynômes de degré  n . Alors les fonctions f  g, f. g, g si limx  0 , fog si
x0
g0  0 admettent des D.L. d’ordre  n en x 0  0 et on a les D.L. correspondants suivants :
i) fx  gx  Px  Qx   3 x. x n ,  3 x  0 ;
x0
ii) fx. gx  Sx   4 x. x n ,  4 x  0 où Sx est le
x0
polynôme de degré  n, obtenu à partir du produit PxQx;
fx
iii  Tx   5 x. x n ,  5 x  0, Tx étant un polynôme de degré  n, obtenu
gx x0
à partir de la division de Px par Qx suivant les puissances croissantes de x;
iv) si g0  0, alors fgx  Cx   6 x. x n ,  6 x  0 où Cx est le polynôme
x0
de degré  n obtenu à partir du polynôme composé PQx.

VI.13 Table des D.L. des fonctions usuelles et élémentaires. La connaissance des D.L. des
fonctions usuelles et élémentaires est nécessaire pour les utiliser dans certaines applications. On
dressera la table des D.L. des principales fonctions usuelles ( qui vérifient les conditions du
théorème d’existence des D.L.) au n o VI.16, et à partir de laquelle, on peut obtenir d’autres en
utilisant les opérations sur les D.L.

Remarques.
1) Dans la table des D.L., on notera le reste par x. x n , sachant que ce n’est pas la même
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218

fonction . On a , pour tous les  , lim x  0, sans le préciser à chaque fois.
x0
2) Le reste Rx  x. x n peut s’écrire aussi Rx  ox n  x  0.

VI.14. Développements limités généralisés. Soit f une fonction définie dans un voisinage
épointé de x 0  R et n’ayant pas de D.L. en ce point. Si la fonction gx  x  x 0   fx admet
un D.L. en x 0 pour un certain réel   0 de la forme
x  x 0   fx  a 0  a 1 x  x 0  . . . a n x  x 0  n  ox  x 0  n ,
on dit alors que la fonction f admet un développement limité généralisé en x 0 qui s’écrit
fx  1 a 0  a 1 x  x 0  . . . a n x  x 0  n  ox  x 0  n , x  x 0 .
x  x 0 

Exemple. La fonction fx ctgx n’est pas définie en x 0  0 et elle n’admet pas de D.L. en
ce point car on a limctgx  . Cependant, la fonction gx  xctgx admet un D.L. 0. Le
x0
2 4
D.L. de la fonction gx  xctgx d’ordre 4 est: xctgx  1  x  x  ox 4 , donc le D.L.
3 45
généralisée de fx ctgx est
2
ctgx  1x  x  x  ox 3 .
3 45

VI.15. Application des D.L. au calcul des limites. Les fonctions données dans les exemples
suivants admettent toutes des D.L. de tout ordre. Pour le calcul de l’ordre nécessaire des D.L., il
suffit de déterminer celui qui permet de lever l’indétermination.
Exemple 1. Calculer lim sin x3 x  0 F. I. . On a
x0 x 0
3
sin x  x  x6  ox 3  x  0 et
3
x  x  ox 3   x
1  ox    1  0   1 .
3
sin x  x  6  
x3 x3 6 x 3 x0 6 6
2

x
Exemple 2. Calculer lim e 2  cos x  0 F. I. . Connaissant les D.L. des fonctions e x ,
x0 x 3 sin x 0
cos x et sin x, on déduit que
2 2 2
x2 x x 2 4

e 2  1 2  2  ox 4   1  x  x  ox 4  x  0
1! 2! 2 8
et
2 4 2 4

x2 1  x  x  ox 4   1  x  x  ox 4 
e 2  cos x  2 8 2 24 
3
x sin x x 3 x  ox
ox 4 
x 4  ox 4  x4 1  1 0
12 x4
 12   12  1 .
x 4  x 3 ox x 3 ox 10 12
x4 1  x0
x4
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219

VI.16. Table des D.L. des fonctions usuelles.


Dans la suite on note 2. 4. 6. . . 2n  2n!! et 1. 3. 5. . . 2n  1  2n  1!!.
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220

k n
1) ex  1  x  1 x 2 . . .  1 x n  ox n   x  ox n ,
1! 2! n! k!
k0
kn
2) log1  x  x  1 x 2  1 x 3 . . . 1
n x n  ox n   1 k1 x  ox n ,
2 3 k
k0
  1 2   1  2. . .   n  1 n
3) 1  x   1  x  x . . .  x  ox n  
2! n!
n
  1  2. . .   k  1 k
 1  x  ox n ,
k!
k1
n
4) 1  1  x  x 2 . . . x n  ox n   x k  ox n ,
1x
k0
n
5) 1  1  x  x 2  x 3 . . . 1 n x n  ox n   1 k x k  ox n ,
1x
k0
1. 3. 5. . . 2n  3 n
6) 1x  1  x  1 x 2  1. 3 x 3 . . . 1 n11 x  ox n  
2 2. 4 2. 4. 6. 2. 4. 6. . . 2n
n
2k  3!! k
  1 k1 x  ox n .
2k!!
k1

1 1. 3. . . 2n  3 n
7)  1  1 x  1. 3 x 2  1. 3. 5 x 3 . . . 1 n x  ox n  
1x 2 2. 4 2. 4. 6 2. 4. . . 2n
n
1. 3. . . 2k  3 k
  1 k x  ox n ,
2. 4. . . 2k
k0
3 2n1 2k1 n
8) sin x  x  x . . . 1 n x  ox 2n2   1 k x  ox 2n2 ,
3! 2n  1! 2k  1!
k0
n
2 4 2n 2k
9) cos x  1  x  x . . . 1 n x  ox 2n1   1 k x  ox 2n1 ,
2! 4! 2n! 2k!
k0
sin x
10) tgx  cos  x  1 x 3  2 x 5  17 x 7 . . . ox 2n1 ,
x 3 15 315
11) ctgx  cos x  1  1 x  1 x 3  2 x 5 . . . a 2n1 x 2n1 ox 2n2 ,
x
sin x 3 45 945
3 5 1. 3. 5. . . 2n  1 x 2n1
12) arcsin x  x  1 x  1. 3 x . . .   ox 2n2  
2 3 2. 4 5 2. 4. 6. . . 2n 2n  1
n
2k  1!! x 2k1 n
2k! x 2k1
 x   ox 2n2   k  ox 2n2 ,
2k!! 2k  1 4 k! 2 2k  1
k1 k0

  arcsin x    2k! x 2k1  ox 2n1 ,


n
13) arccos x 
2 2
k0
4 k k! 2 2k  1
1 n 2n1 n
1 k 2k1
14) arctgx  x  1 x 3  1 x 5 . . .  x  ox 2n2   x  ox 2n2 ,
3 5 2n  1 2k  1
k0

 arctgx    1 x 2k1  ox 2n2 ,


n k
15) arcctgx 
2 2 2k  1
k0
n
16) shx  x  x . . .  x 2n1  ox 2n2  
3
x 2k1  ox 2n2 ,
1! 3! 2n  1! 2k  1!
k0
2k n
17) chx  1  1 x 2  1 x 4 . . .  1 x 2n  ox 2n1   x  ox 2n1 ,
2 4! 2n! 2k!
k0

shx
18) thx   x  1 x 3  2 x 5  17 x 7 . . . a 2n1 x 2n1  ox 2n2 ,
chx 3 15 315
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221

chx
19) cthx   1x  1 x  1 x 3  2 x 5 . . . a 2n1 x 2n1  ox 2n2 ,
shx 3 45 945

20) argshx  logx  x 2  1  


3 5 1. 3. 5. . . 2n  1 x 2n1
 x  1 x  1. 3 x . . . 1 n  ox 2n2 
2 3 2. 4 5 2. 4. 6. . . 2n 2n  1
n
2k  1!! x 2k1 n
2k  1!! x 2k1
 x  1 k  ox 2n2   1 k  ox 2n2 ,
2n!! 2k  1 2n!! 2k  1
k1 k0

21) argthx  1 log 1  x  x  1 x 3  1 x 5 . . .  1 x 2n1  ox 2n2  


2 1x 3 5 2n  1
n
2k1
  x  ox 2n2 , |x|  1,
2k  1
k0

22) argcthx  1 log 1  x  x  1 x 3  1 x 5 . . .  1 x 2n1  ox 2n2  


2 1x 3 5 2n  1
n 2k1
 x  ox 2n2 , |x|  1.
2k  1
k0
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222

Enoncés des exercices du chapitre VI.


Partie corrigée

Exercice 6.1. Développer les polynômes suivants selon les puissances de x  x 0 :


1 P 1 x  2x 3  3x 2  5x  1 , x 0  1 ;
2 P 2 x  x 4  5x 3  x 2  3x  4 , x 0  4

Exercice 6.2. Ecrire la formule de Taylor pour le polynôme Px  x 4  4x 2  x  3 au


point x 0  1 jusqu’à l’ordre deux avec reste de Lagrange. Calculer  pour les valeurs suivantes
de l’argument:
i x  0 ; ii x  1 ; iii x  2.

Exercice 6.3. Soit f une fonction telle que


n
fx  h  fx  hf  x . . .  h f n x  h,
n!
avec 0    1 et f n1
x  0. Montrer que lim   1 .
h0 n1

Exercice 6.4. Soit fx arctgx. Calculer arctg n 0 et écrire la formule de Mac-Laurin
jusqu’à l’ordre n.

Exercice 6.5. Soit f  C 2 0, 1 et f0  f1  0 telle que |f  x|  A sur 0, 1. Démontrer
que
|f  x|  A sur 0, 1.
2

Exercice 6.6. Ecrire la formule de Taylor avec reste de Lagrange pour chacune des fonctions
suivantes au point x 0 indiqué jusqu’a l’ordre n  N  :
1) fx  1x , x 0  1; 2) fx  xe 2x , x 0  1;
3 fx  ln2x  1, x 0  1 ; 4 fx  x 3 log x, x 0  1;
2
5) fx  sin2x  3, x 0  1; 6 fx  x , x 0  10;
4x
7 . fx  2x  1 , x 0  2; 8 fx  x  7 , x 0  2;
x1 x2x  7
9 fx  2x 2 , x 0  2; 10) fx  x  5 , x 0   1 ;
1 2 x 2x  4 10
11 fx  x  3x , x 0  1; 12) fx  2 x 2
 4x  4 , x 0  2;
x1 x 2 10x  25
13 fx  x 2  4x  5 , x 0  1; 14) fx  x2  5x  7 , x 0  3;
2

x  5x  6 x  9x  20
x 3
 5x 2
 4x  5 x  2 2
15) fx  , x 0  1; 16) fx  , x 0  2;
x 2  5x  6 3x
17) fx  x , x 0  4; 18 fx  log 3 3 3x  1 , x 0  3;
3
19) fx  log 4 x  2 , x 0  3.
5x

Exercice 6.7. Ecire la formule de Taylor avec reste de Peano pour chacune des fonctions
suivantes au point x 0 indiqué jusqu’a l’ordre 2n  N :
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223

fx  e x 2x1 , x 0  1;


2
1)
fx  x  3e 3x 18x , x 0  3;
2
2
3) fx  x  2 log2x 2  8x  11, x 0  2;
4) fx  2 x  1 , x 0  1;
x  2x  5
5 fx  2 x  3 , x 0  2;
x  4x  8
6) fx  x1 , x 0  1;
3x 2  6x  5
7) fx  1 , x 0  1;
2x  x 2
8 fx  x2 , x 0  2;
x  4x  8
2

x  1 3
9 fx  , x 0  1;
x 2  2x  2
10) fx  x  2x  1 , x 0  1;
2

3 x2  x

11 fx  x1 , x 0  1.


x  2x  2
2

Exercice 6.8. Ecire la formule de Taylor avec reste de Peano pour chacune des fonctions
suivantes au point x 0 indiqué jusqu’a l’ordre 2n  1  N :
1) fx  e 2x 8x3 , x 0  2;
2

2) fx  e 2x 12x , x 0  3;
2

3) fx  x  1 2 2 x 2x , x 0  1;


2

4) fx  2 2x  3 , x 0  3 ;
x 2 3x  2 2
5) fx  2x2  8x  5 , x 0  2;
x  4x  3
6) fx  x  2 ln2  x 2  2x, x 0  1;
7) fx  sin 9 x cos 3 x, x 0   ;
2 2 6
8) fx  x   sin x  cos x, x 0    ;
4 4
9) fx  x  x cos x, x 0   1 ;
2
2x  1 2
10) fx  x2 , x 0  2;
x  4x  5
3 2

11) fx  1  4x  4x 2 , x 0  1 ;
x  1x 2
12) fx  log 5 3 2x  1 , x 0  1.
3  2x

Exercice 6.9. Ecrire les formules de Mac-Laurin avec reste de Peano à l’ordre n des
fonctions suivantes:
1) fx  e 5x1 ; 2 fx  e x/2 . x  1;
3 fx  2x  3 log5x  6; 4 fx  sin2x  3;
x
5 fx  cos  2; 6) fx  1 ;
2 1  2x
7 fx  2x  3 ; 8) fx  1 ;
x1 1  x 2
9 fx  1 ; 10 fx  log 2  3x ;
1  4x 3  2x
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224

11 fx  x 2x3e ;


2 x
12 fx  x .
e 3
9  6x  x 2

Exercice 6.10. i) Ecrire les formules de Mac-Laurin avec reste de Peano à l’ordre 2n des
fonctions suivantes:
1 fx  x sin 2 2x; 2) fx  sin 3 x cos x;
3 fx  x 2  1 ; 4 fx  3 x 2  2
4 2
;
x 1 x x x1
x
5) fx sh ; 6 fx  xch3x.
2

ii) Ecrire les formules de Mac-Laurin avec reste de Peano à l’ordre 2n  1 des fonctions
suivantes:
1) fx  cos 3x; 2 fx  x 2 cos 2 x;
3 fx  cos 3x cos 5x; 4) fx  cos 4 x  sin 4 x.

Exercice 6.11. Etablir à l’aide de la formule de Taylor les relations suivantes


1 x  0,  , x  x  sin x  x  x  x , et montrer qu’on a des égalités si et
3 3 5
2 6 6 120
seulement si x  0;
2
2 i) x  R  , x  x  log1  x  x;
2 n
ii) en déduire la limite lim  1  k2 ;
nk1 n
2 2 3

3) x  R  , x  x  log1  x  x  x  x .
2 2
2 3
4) x  R  , 0  3 1  x  1  x  x  5 x 3 .
3 9 81

Exercice 6.12.
i) Monter que x  R, 1  x  e x voir exercice 5.49.8).
ii) En déduire que pour k  0, 1, la suite u n  n1 converge, avec
u n  1  k1  k 2 . . . 1  k n .

Exercice 6.13.
i Ecrire la formule de Mac-Laurin de fx e x jusqu’à l’ordre n avec reste de Lagrange et
en déduire que le nombre de Néper e n’est pas rationnel.
ii) Calculer le nombre e à 10 6 près.

Exercice 6.14. A l’aide de la formule de Taylor, calculer:


1) e à 10 5 près; 2 log 11 à 10 5 près;
3) sin 1 o à 10 8 près; 4 5 33 à 10 3 près.

Exercice 6.15. Etudier l’existence d’un D.L. à l’ordre n  N au voisinage de x 0  0 pour la


fonction f si:
1) fx  cos 1x ; 2) fx cotgx;
3) fx  x ; 4) fx  arcsinlog1 thx;
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225

Exercice 6.16. Calculer les D.L. des fonctions suivantes en x 0  0 et à l’ordre indiqué:
1) fx  x 2  1 , n  3; 2) fx  1  x  x 2 n  4;
2 2

x 2 1xx
3) fx  1 n  4; 4) fx  2x  1 1  x , n  4 ,
1  x  x2
6) fx  e e 1x , n  6;
x
5) fx  1  x . 3 1  x 2 , n  2;
2
7) fx  e 2xx , n  5; 8) fx  e x  1  2x , n  3;
x
9) fx  x e , n  3;
1  x2
10) fx  1  x ln1  x  1  x ln1  x , n  5.
11) fx  log 1  x  1  x , n  5; 12) fx  cos x. log1  x, n  4;
13) fx  x log1  sin x  x 2 e 3x2 , n  3; 14) fx  sin x , n  5;
2  x4  x6
15) fx  x cos x , n  4; 16) fx  log cos x, n  6;
log1  x
17) fx  1  x cos x, n  4; 18) fx  cos x , n  4;
1x
19) fx tgx , n  5 , 20 fx  cos x , n  5;
21) fx  logx  cos x , n  4; 22) fx  arcsin x , n  5;
1  x2
23) fx  x x , n  4 , 24) fx  sin x. argshx, n  4;
e 1
25) fx  sinlog1  x, n  4; 26) fx  1 2 , n  4;
cos x
27) fx  sintgx, n  7; 28) fx  1  1  x , n  2;
2x
29) fx chx. sh3x, n  5; 30) fx  ; n  3;
chx
31) fx  cosh x  1 , n  4; 32) fx  log2 chx, n  5;
cos x  1
log chx 1
33) fx  cos x , n  5; 34) fx  1  x x n  3;
1
35) fx  1  x  x 2  x , n  4; 36) fx  e sin x , n  4;
37) fx  e , n  4;
cos x
38) fx  cos x sin x , n  5;
1  tgx
39) fx  e cos x , n  4; 40) fx  log , n  5;
1  tgx
1 ch x
x log cos x
41) fx  e , n  2; 42) fx chx. logcos x, n  4;
x  argthx
43) fx  , n  5; 44) fx argshe x , n  4.
x  arctgx

Exercice 6.17. Calculer le DL de chacune des fonctions suivantes aux ordres et aux points
indiqués:
1) fx  2 xx , n  5 , x 0  1 ;
2

2
2) fx  3x 2  6x  4e 2x 4x5 , n  5 , x 0  1;
2

3) fx  x2  1 , n  6, x 0  1;
2

x 2  2x
4) fx  x2  1 , n  4, x 0  ;
x  2x
5) fx  3 x 3  x 2  3 x 3  x 2 , n  2, x 0  ;
6) fx  logx  1  x 2   log 1  x 2 , n  4, x 0  ;
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log x
7) fx  , n  4, x 0  1;
x2
8) fx  log 2 3x 2  24x  50 , n  7 , x 0  4;
9) fx  x 2  x cosx    , n  5 , x 0   ;
2 2
10) fx  cos x sin2x    , n  4 , x 0   ;
4 4
11) fx  tgx , n  3 , x 0   ;
4
12) fx arctg x  1 , n  3 , x 0  ;
x2
1
13 fx  logxtg x , n  3, x 0  .

Exercice 6.18. Calculer le D.L généralisé de chacune des fonctions suivantes aux points et
aux ordres indiqués:
1) fx  1 32x 5x , x 0  0, n  2;
3

x3  x
2) fx  x , x 0  , n  3;
x1
3) fx  x  2 , n  2, x 0  ;
3
x1
4) fx  12 ln1  x, x 0  0, n  3;
x
5) fx  1 , x 0  0, n  3;
ln1  sin x
6 fx  cos x , x 0  0, n  3;
ln1  sin x
7) fx  13 , x 0  0, n  2;
sin x
8 fx arctg x  1 , n  3, x 0  ;
x2
9) fx ctgx, n  5, x 0  0;
10) fx  x2  1 , n  4, x 0  0.
2

x  2x

Exercice 6.19. A l’aide des développements limités, calculer les limites suivantes:
e x sin x  x1  x log1  x  sin x  1  cos x
1) lim ; 2) lim lim ;
x0 x 3
x0 x0 tan x  x
x 2 cos x  e x  1 2 x 2 e 2x  ln1  x 2 
3) lim ; 4) lim ;
x0 sin 3 x x0 x cos x  sin x
ln1  x 3   2 sin x  2x cos x 2
5) lim ;
x0 arctgx 3
1  x . ln1  x  x
6) lim 1x ;
x0 tgx  sin x
3
1  x 3  xctgx  1 x 2 e x  1  2x
7 lim 3 ; 8) lim ;
x0 x cos x  sin x x0 x2
sin x  log1  x
9) lim 12  12 ; 10) lim ;
x0 x sin x x0 e x  1 sin x
ln1  x  1 x 2   sinh x  2 x 2
11) lim x log x ; x  1 12) lim 6 3 ;
x 2 /2
x x0 coshsin x  e
x  3  3 3x  5 
13) lim ; 14) lim 2 x  3 x  12 tg 4 x ;
x10 1  tg 4 x x2
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x  1 sin x log1  x 2 
15) lim ; 16 lim ;
x1 x1 log x x0 x. tgx
2
tg x1  cos x
17) lim ; 18)lim x  sin 2 x ;
x0 x 2 log1  x x0 x 2 sin 2 x
2x  x 4  3 x
19) lim ; 20 lim sin 2x ;
x1 1  4 x3 x0 e 3x
 1
5 1  2x  1
21) lim xe x  sin x ; 22) lim ;
x0 log1  x  xtgx  x x0 4 1  x  1  x
3 cos x  arcsin x  3 3 1  x logx 2  1
23) lim ; 24) lim ;
x0 log1  x 2  x0 xarctgx
25) lim  1x 1x arctan1  x     1  1 log sin x ;
x x
x0 4 2
tgx  lnx  1  x  2
26) lim ;
x0 sin x  x cos x
1
27) lim  1  1 ; 28) lim 3  x  ln x  sin 2 x2 .
x0 sin xarctgx tgx arcsin x x2 2
lnx  1  x 2   x  1 x 3
29) lim 6 ; 30) lim  2  1 ;
x0 x  thx x
2
cos 2
x ln sin x

x 1  sin x  ln1  x ln1  x  1 x 2   shx  2 x 2


31) lim ; 32) lim 6 3 ;
x0 tgx  sin x x0 sin 2x  2x cos x
1sin x
e; e arctgx  ln1  x  1
33) lim e 34) lim ;
x0 tgx x0 2  4  x2
1  cos x e sin x  1  x 2  x cos x
35) lim ; 36) lim ;
x0 tgx x0 ln 3 1  x
3 1  3x  e sin x  3 x 2 ln1  x   1  sin x  1
37) lim 2 ; 38) lim 2 ;
x0 arcsin x  tgx x0 shx  arctgx
1  sh2x  cos x  x
40) lim xe  sin x  x ;
tgx 2
39) lim ;
x0 tgx  arctg sin x x0 x tgx  x 3  tgx
cos x  1  2x  x e 2x  ch2x  2x
41) lim ; 42) lim ;
x 2 tgx  e x  1 tg2x  2 sin x
2
x0 x0
1  cos x sin x sinsin x  x 3 1  x 2
43) lim ; 44) lim ;
x0 x2 x0 x5
2
1  2tgx  e x  x 2 cossh x   4 1  x
5 2
45) lim ; 46) lim ;
arcsin x  sin x x2
x0 x0
chsin x  e 2

x 1  sin x  12 ln1  x 2   x cos  cos x


47) lim ; 48) lim 2 ;
3
x0 tg x x0 sinsin 2 x
2
tgsin x  lnx  5 1  x 2   x
49) lim 6 ; 50) lim 1  x 1/x ;
x0 thx  x 3
  x x0
log cos ax sin x x
51) lim b  0; 52) lim x ;
x0 log cos bx x0 x 1
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1
x
53) lim aa  a ; 54) lim 1 x

x0 ax  1 x x log x
x0

e arcsin x  e sin x ; sin x shx  shx sin x


55) lim 56) lim ;
x0 e arctgx  e tgx x0 tgx thx  thx tgx
cos x1 x
57 lim e x  e sin 2 ; 58) lim xa  ax ;
x0 x3 xa log a x  log x a
x  a x
60) lim 2  ax
tg
59) lim ; 2a ;
xa log a x  1 xa
61) lim xa  ax ; 62) lim sin x  cos x x ;
1

xa sinx  a x0


1
63) lim ctgx ctg2x ; 64 lim sin x 2x ;
x0 x
2
1
65) lim tg 3x  tg3x ; 66) lim 1  atg 2 x x sin x ;
x 2 x0
6

Exercice 6.20. A l’aide les D.L. trouver un équivalent au Vx 0  de chacune des fonctions
suivantes en x 0 indiqué:
1) fx chx  12  5x2 , x 0  0;
2

12  x
2) fx  1  cos x  logcos x, x 0  0;
3) fx arctgarcsin x  arcsinarctgx, x 0  0;
4) fx  x x 2  x 4  1  2 , x 0  ;
5) fx shsin x  sinshx, x 0  0.

Exercice 6.21. Calculer les limites des fonctions suivantes lorsque x   :


3
1) fx  x 2  x  1  x  1  2 x ;
x e x  x 7  2002 log x
2) fx  ;
x 3   x 3  x 2  3 x chx
x  x2  1  3 x  x2  1
3

3) fx  x ;
logx  1  logx  2
4) fx  ;
sin x2  1
x 2
5) fx  x 2 argshx  log 2x ;
6) fx  x 5 arg sh 1x  arcsin 1x  2x ;
7) fx  shx 2  x  shx 2  x ;
8) fx  lim
x
x  logchx;
log1  x x log x
9) fx  ;
log x
x
10) fx  x 1  1x  ex 2 log 1  1x ;
x
11) fx  x 1  1x e ;
1 1
12) fx  x 2 e x  e x1 ;
log1  x x
13) fx   1 log x;
log x
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lim x  x 2 log1  1x .
14) x

2
Exercice 6.22. Soit la fonction f définie par fx  e x 1 , x  0, f0  0.
x

i) Montrer que f admet une réciproque f 1 , définie sur R.


ii) Donner le D.L. de f 1 à l’ordre 5 au voisinage de x  0.

x log x
Exercice 6.23. Montrer que la fonction fx  x  1  1x est un infiniment grand
 
lorsque x   et calculer sa partie principale de la forme x log x.
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230

Réponses aux exercices du chapitre VI.

Exercice 6.1.
i) P 1 x  2x  1 3  9x  1 2  17x  1  9 ;
ii) P 2 x  x  4 4  11x  4 3  37x  4 2  21x  4  56.
Exercice 6.2.
Px  7  11x  1  10x  1 2  41  1  xx  1 3 , 0    1;
i)   1 ; ii   R ; iii   1 .
4 4
0 si n  2p,
Exercice 6.4. i) arctg n 0 
1 p 2p! si n  2p  1.
  1  2. . .   k  1
Dans la suite des réponses: C k  ,   R.
k!
Exercice 6.6. Dans les réponses suivantes, on a 0    1.
n
1 n1 x  1 n1
1)   x  1 k  ;
k0
1  x  1 n2
n
e 2 2 k1 k  2 2 n e 21x1 2x  1  n  1
2)  e 2  x  1 2  x  1 n1 ;
k! n  1!
k1
n
1 k1 1 n
3 ln 2  x  1  k  n1
x  1  n1 ;
k 2 1 2
k1 n  1 1  x  
n
2
61 k
4) x  1  5 x  1 2  11 x  1 3  x  1 k 
2! 3! kk  1k  2k  3
k4
61 n1
 x  1 n1 ;
n  1nn  1n  21  x  1 n2
n 2 k sink   1 2 n1 sin n  1   1  x  1
5  2 x  1 k 2 x  1 n1 ;
k! n  1!
k0
5
n
1 k1 4
6  k1 k1 x  10 k  1 n x  10 n1 ;
7 2 7 14  x  10 n2
nk1
1 n1
7 3  1 k x  2 k  x  2 n1 ;
k1
1  x  2 n2
n
1 k1 2 k
8  k1
 1k1 x  2 k 
k0
3 2
1 n1 1 n 2 n1
  x  2 n1 ;
2  x  2 n2 3  2x  2 n2
n
1 n
9  1 k1 1  1k1 x  2 k  x  2 n1 ;
k0
3 1  x  2 n2
n
1 n1 7. 2 n1
10  7  5  10  k x  1  k  n2
x  1  n1 ;
6 3 21 10 21 1 10
k1   2x  
5 10
n
1 k1 21 n
11) 2  3 x  1  x  1 k
 x  1 n1 ;
2
k2
2 k 2  x  1 n2
n
1 k k  1 1 n1
12  x  2 k  x  2 n1 ;
k2
3 k
1  x  2 n2
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231
n
13 1  1  1k x  1 k 
k1
2
 1 n 1  2 x  1 n1 ;
1  x  1 n2 2  x  1 n2
n
14) 1  3  7k1 x  3 k  1 n 3  7 ;
2
k1
2 x  3  4 n1
x  3  2 n1
n
15) 5  9 x  1  1  1k1 x  1 k 
2 4 2
k2
1 n
1 n
  x  1 n1 ;
x  1  1 n2 x  1  1 n2
n2
1 n
16)  x  2 k2  x  2 n1 ;
k0
x  3 n1
n
2k  2! 1 n 2n!x  4 n1
17) 2  1 k1 x  4 k  ;
k1
k!k  1!2 4k2
n!n  1!2 2n1
4  x  4 2n1

1
n
1 k1 9 k
18) log 26    x  3 k 
3 log 3 3 k 26
k1

1 n2
  9  n1 1 x  3 n1 .
3 log 3 26 1   9 x  3 n1
26
Exercice 6.7.
n
x  1 2k
1) 12   ox  1 2n ;
e k0 k!
n1 k
2  e 27 3 x  3 2k1  ox  3 2n ;
k!
k0
n1
1 k1 2 k
3 x  2 ln 3  x  2 2k1  ox  2 2n ;
k1
3k. k
n1
1
n1 k
4)  k1
x  1 2k1  ox  1 2n ;
k0
4
n
x  2 2k n1 k x  2
2k1
5  1 k1 2k2
  1 2k2
 ox  2 2n ;
k0
2 k0
2
n1 k
6  1 k 3k1 x  1 2k1  ox  1 2n ;
k0 n
2
2k  1!!
7 1  k
x  1 2k  ox  1 2n ;
k1
2 k!
n1
1 k 2k  1!!
8 x  2  x  2 2k1  ox  2 2n ;
2
k1
2 2k1
2k!!
n2
1 k 2k  1!!
9 x  1 
3
k
x  1 2k3  ox  1 2n ;
k1
2 k!
n1
1. 4. 7. . . 3k  2
10 x  1 2  k
x  1 2k2  ox  1 2n ;
k1
3 . k!
n1
2k  1!!
11) x  1  1 k x  1 2k1  ox  1 2n .
2k!
k1
Exercice 6.8.
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232
n
k
1 e 5  2 x  2 2k  ox  2 2n1 ;
k!
n k0
18 k
2  e 2 x  3 2k  ox  3 2n1 ;
k!
k0
n
ln 2 k1
3  x  1 2k  ox  1 2n1 ;
2k  1!
k1n

4  2 2k3 x  3  2k1  ox  3  2n1 ;


2 2
k0n

5 3  x  2 2k  ox  2 2n1 ;
k1
n
x  1 2k n x  1 2k1
6 ln 3  x  1 ln 3    ox  1 2n1 
k k
k1 k1
n

n
1 k . 3 2k
x    2k 
2k
7  1 k1 3. 6 x   2k1

2k  1! 6 22k! 6
k0 k0
 ox    2n1
6
n
2 1 k1
8  x    2k  ox    2n1 ;
2k  1! 4 4
k1
n
1 k1
     2k1
2k1
9  x  1  2k  ox  1  2n1 ;
8 2 2k  1! 42k  1! 2 2
n k1

10)  C k 1 x  2 2k1

 ox  2 2n1 ;
k0 3
n1 5
11  C 2k1 2k
2 x  1  2k2  ox  1  2n1 ;
1 2
2
2 2
k0
n1 2k1
12 2  2 x  1 2k1  ox  1 2n1 .
3 ln 5 2k  1
k1
Exercice 6.9.
n x n
1  5 x k  ox n ; 2 e 2 x  1  1  2kk  1 x k  ox n ;
k
e. k! 2 . k!
k0 n k1

3  3 ln 6  2 ln 6  5 x  1 k 9k  5  5  k1 x k  ox n ;


2 2kk  1 6
k2
n 2 sin3  k 
k  n cos2  k  
4  2 x  ox ; 5 
k n 2 x k  ox n ;
k! k
k0 k0
2 . k!
n n
6  2 k x k  ox n ; 7  3  51 k1 x k  ox n ;
k0 k1
n n
2 k 2k  1!! k
8  k  1x  ox ; k n
9  1 k x  ox n ;
k!
k0 k0
n
4 k  9 k k
10 ln 3  x  ox n ;
2 k. 6 k
k1
n
1 k k
11 3  3  kk  12 k2  x  ox n ;
k!
n k1 1
12  3 3 k 1 k1 C k12 x k  ox n .

k1 3
Exercice 6.10.
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233

1 k1 2 4k1 2k1


n1
i 1  x  ox 2n ;
2k!
k1
n1
1 k 2 2k1 1  2 2k  2k1
2  x  ox 2n ;
2k  1!
k0 n
3 1  x 2  21 k x 2k  ox 2n ;
k2
n
3  1 k 2k n1 1 k1  3 2k1
4  2
x 
2
x  ox 2n ;
k0 k0
n1 n1
2k1 2k
5  x  ox 2n ; 6  3 x 2k1  ox 2n ;
2 2k1 2k  1! 2k!
k0 k0
ii)
n
1 k 3 2k 2k
1  x  ox 2n1 ;
2k!
k0 n

2 x  1 k1
2 2 2k3 x 2k  ox 2n1 ;
2k  2!
k2
n
1 k 2 2k1
3  1  4 2k x 2k  ox 2n1 ;
2k!
k0
n 2k
4 1  1 k 4 x 2k  ox 2n1 .
2k!
k1
Exercice 6.13..
i e x  1  x  12 x 2  16 x 3 . . .  1 x n  1 e x x n1 , 0    1.
n! n  1!
ii e  2, 718 281.
Exercice 6.14.
1) e  1, 64872; 2 log 11  2, 39790;3 sin 1 o  0, 01745241; 43 5 33  2, 012.
Exercice 6.15.1) Le D.L. n’existe pas; 2) Le D.L n’existe pas; 3) Existe; 4) Existe.
Exercice 6.16..
1)  1  3 x 2  ox 3 ; 2) 1  2x  2x 2  2x 4  ox 4 ;
2 4
3) 1  x  x 3  x 4  ox 4 ;
4) 1  3 x  9 x 2  5 x 3  21 x 4  ox 4 ;
2 8 16 128
5) 1  1 x  5 x 2  ox 2 ;
2 24
6) 1  1 x 2  1 x 3  1 x 4  11 x 5  41 x 6  ox 6 ;
2 6 6 120 720
7) 1  2x  x 2  2 x 3  5 x 4  1 x 5  ox 5 ;
3 6 15
8) x 2  1 x 3  ox 3 ; 9) x  x 2  3 x 3  ox 3 ;
3 2
10) 2x  5 x 3  9 x 5  ox 5 ;
3 10
11) ln 2  18 x 2  64 x  ox 5 ;
3 4

12) x  1 x 2  1 x 3  ox 4 ;
2 6
13) 1  e 2 x 2   1  3e 2 x 3  ox 3 ;
2
14) 1 x  1 x 3  59 x 5  ox 5 ;
2 12 240
15) 1  1 x  7 x 2  5 x 3  41 x 4  ox 4 ;
2 12 24 720
16)  1 x 2  1 x 4  1 x 6  ox 7 ;
2 12 45
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234

17) 1  1 x  5 x 2  3 x 3  25 x 4  ox 4 ;
2 8 16 384
18) 1  1 x  1 x 2  1 x 3  49 x 4  ox 4 ;
2 8 16 384
19) x  1 x 3  2 x 5  ox 6 ;
3 15
20) 1  1 x 2  1 x 4  ox 5 ;
4 96
21) x  3 x 2  7 x 3  13 x 4  ox 4 ;
4 12 24
22) x  2 x 3  8 x 5  ox 6 ;
3 15
23) 1  1 x  1 x 2  1 x 4  ox 5 ;
2 12 720
24) x 2  1 x 4  ox 5 ;
3
25) x  1 x 2  1 x 3  ox 4 ;
2 6
26) 1  x 2  2 x 4  ox 5 ;
3
27) x  x  1 x 5  55 x 7  ox 8 ;
1 3
6 40 1008
28) 2  1 x 2  5 x 2 2  ox 2 ;
8 128
29) 3x  6x 3  22 x 5  ox 5 ;
5
30) 2 1  x  17 x 2  15 x 3  ox 3 ;
4 32 128
31)  1  x  1 2 1 x  ox 4 
4
6 72
32) ln 3  1 x 2  ox 5 ;
6
33) 1 x 2  1 x 4  ox 5 ;
2 61
34) 1  x x  e1  1 x  11 x 2  7 x 3   ox 3 
2 24 16
35) e 1  1 x  13 x 2  1 x 3  2687 x 4  ox 4 
2 24 16 5760
36) 1  x  1 x 2  1 x 4  ox 4 ;
2 8
37) e1  1 x 2  1 x 4   ox 4 
2 6
38) 1  1 x 3  ox 5 ;
2
39) e1  1 x 2  1 x 4   ox 4 ;
4 48
40) 2x  4 x 3  4 x 5  ox 6 ; 41) e1  2 x 2   ox 2 .
3 3 45
42)  1 x 2  1 x 4  ox 4 ;
2 3
43)  1  6 x 2  18 x 4  ox 5 .
5 25
2 2 2 3 5 2 4
44) ln 2  1  12 2 x  x  x  x  ox 4 .
8 48 384
Exercice 6.17.
2 4 5
1) 4 2 1  ln 2 x  1  1 ln 2 2 x  1 o x 1 ;
2 2 2 2
2) e 3 1  5x  1 2  8x  1 4  o x  1 5 ;
3) 2x  1  x  1 2  2x  1 3  x  1 4 
 2x  1 5  x  1 6  o x  1 6 ;
4) 1  2x  32  63  124  o 14 ;
x x x x
5) 2  10 1 o 2 . 1
3 81 x 2 x
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235

6) ln 2  1 2  5 4  o 15 ;
4x 32x x
7) x  1  5 x  1 2  13 x  1 3  77 x  1 4  o x  1 4 ;
2 3 12
8) 1  3 x  4 2   9 x  4 4  9 x  4 6  o x  4 7 ;
2 ln 2 8 ln 2 8 ln 2
9) 1 2   1 2  1 x  1  2 
4 8 2
4 5
 1  
2 1 x 1 o x 1 ;
96 2 2 2
2 3
10) 1  1 x  1   9 x  1   1 x  1  
2 2 4 4 4 4 12 4 4
 27 x  1   o x  1  ;
16 4 4
2 3 3
11) 1  x    1 1 x   1 5 x 1 o x 1 ;
4 2 4 6 4 4
12) 1   1  3 2  55 3  o 13 ;
4 4x 8x 96x x
13) 1 2  o 13 .
3x x
Exercice 6.18.
1) 13  2 12  1x  1  x  x 2  ox 2 ;
x x
2) x 2  x  1  1x  12  13  o 13 ;
x x x
3) x 2  x  1  3x  32  o 12 ;
x x
4) 1x  1  1 x  1 x 2  1 x 3  ox 3 
2 3 4 5
5 1x  1  1 x  1 x 2  1 x 3  ox 3 ;
2 12 24 144
6) 1x  1  5 x  5 x 2  1 x 3  ox 3 ;
2 12 24 144
1
7) 3  1  17 x  ox ;2
x 2x 120
8) 14   1  3 2  55 3  o 13 ;
4x 8x 96x x
9) x  x  1 x 3  2 x 5  ox 6 ;
1 1
3 45 945
10)  1  1  3 x  3 x 2  3 x 3  3 x 4  ox 4 .
2x 4 8 16 32 64
Exercice 6.19.
1) 1 ; 2) 3 ; 3  1 4) 1; 4) 6; 5) 4 ; 6  13 ; 7 1; 8) ;
3 2 3 12
9)  1 ; 10) 1 ; 11) 1; 12) . ; 13) ; 14) 16
1
36
; 15) 1 ;
3 2 2
1
3
1 2
16) 0; 17) 0; 18 ; 19 16 ; 20) 2 ; 21) 2; 22) 8 ; 23) 7 ; 24) 1;
9 1
3 15 6
1 3  11
25)  ; 26) ; 27) 1; 28e 4 ; 29 0; 30) 1; 31)  ; 32) 1;
12 2 12
33) 1 e; 34) 0; 35 0; 36)  1 ; 37)  10; 38) 1 ; 39) 7 ;
2 2 8 5
40) 0, 41) 0; 42) 4 ; 43 0; 44) 19 ; 45) 2; 46) ;
9 90 2
1
47)  ; 48) 1 ; 49) ; 50) : e; 51) a 2 ; 52) ; 53) a ln a;
8 4 b
54) 0; 55)  ; 56)  1 ; 57) 1 ; 58 1 a a1 ln a1  ln a;
1
2 2
2 48 2
59) 1 a ln a; 60) e ; 61) a 1  ln a; 62) e; 63) ; 64) 1;
 a
2
1
65) e ; 66) e a .
Exercice 6.20. 1) 1 x 6 ; 2)  1 x 4 ; 3) 1 x 7 ; 4) x 2 2 ; 5) 1 x 7 .
480 8 30 45
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236

Exercice 6.21. 1)  1 ; 2) 0; 3) 0; 4)  1; 5) 1 ; 6) 3 ;
4 4 20
7) ; 8) log 2; 9) e; 10) 0; 11) e ; 12) 1; 13) 1; 14) 1 .
3
2 2
1
Exercice 6.22. f x  x  x  7 x  ox .
5 5
2 12
Exercice 6.23. p.p.fx  1 ln x.
2
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237

Corrigés détaillés de certains exercices du chapitre VI.

Remarque. Dans la suite, on adoptera les notations suivantes:


2n  1!!  1. 3. 5. . . 2n  1 et 2n!!  2. 4. 6. . . 2n.

Exercice 6.3. On a, d’après la formule de Taylor avec reste de Peano,


2 n n1
fx  h  fx  hf  x  h f  x . . .  h f n x  h f n1 x  oh n1 
2! n! n  1!
et, par hypothèse
2 n
fx  h  fx  hf  x  h f  x . . .  h f n x  h.
2! n!
En faisant la différence, on obtient, après simplification:
n n1
0  h f n x  f n x  h  h f n1 x  ohh n 
n! n  1!
f n x  f n x  h f n1 x oh
   n! 
h n1 h
f n1 x oh f n1 x
 n!  0. n!
   nn  1 n h  n1  1 .
f x  f x  h h0 f n1
x n1
h

Exercice 6.4.
i) Soit y arctgx. On a y   1  y  1  x 2   1. D’après la formule de dérivation de
1  x2
Leibnitz,
y  1  x 2  n  0  y n1 1  x 2   2nxy n  nn  1y n1  0,
car 1  x 2  n  0 si n  3. Au point x  0, on obtient:
y n1 0  nn  1y n1 0.

Comme y 0  2x  x0  0 , on déduit que y 2p 0  0 et comme
1  x 2  2
y  0  1  x0  1, on déduit que y 2p1 0  2p  12py 2p1 0 et, alors
1  x2
y 2p1 0  1 p 2p!, c’est à dire
0 si n  2p ,
arctg n o  ;
1 2p! si n  2p  1.
p

3 5 2n1
ii) arctg x  x  x  x . . . 1 n1 x  ox 2n .
3 5 2n  1

Exercice 6.5. D’après la formule de Taylor, avec 0  x  1, on a :


f  c 1  2
sur 0, x : 0  f0  fx  f  xx  x , 0  c 1  x  1 et
2! 
f c 2 
sur x, 1 : 0  f1  fx  f  x1  x  1  x 2 , 0  x  c 2  1.
2!
En faisant la différence et en arrangeant les termes, on obtient
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238

f  c 1  2 f  c 2 
f  x  x  1  x 2 
2! 2!
1  2x  x 2 
 |f  x|  A x 2  A  A 2x 2  2x  1  A . 1  A ,
2! 2! 2 2 2
car 2x 2  2x  1  1 sur 0, 1.

Exercice 6.6. La formule de Taylor d’ordre n avec reste de Lagrange au voisinage du point
x 0 est:
n
f k x 0  f n1 x 0  x  x 0 
fx  x  x 0  k  , 0    1.
k! n  1!
k0

1) fx  1x , x 0  1. Trouvons la formule de récurrence pour calculer f n x. On a


f1  1  1,
1
f  x   12 , f  x  23  1 2 2!3 , f  x   64  1 3 3!4 .
x x x x x
k k k!
A priori, on peut poser f x  1 k1 , et vérifions cette formule pour k  1. On a
x

 k!k  1 k  1!
f k1 x  f k x  1 k k! k1
 1 k1  1 k1 ,
x x k2 x k2
donc f k x  1 k k! , k  N et, alors
x k1
f k 1  k!  x1  1 k k! k1  k!,
x k1
1
enfin
n
fx  1x    x  1 k  1 n1 1  x1  1 n2 x  1 n1 , 0    1.
k0
n
Remarque. On montre en général que 1  1 n n! , n  1.
x  a n x  a n1

2) fx  xe 2x , x 0  1. Calculons f k x d’après la formule de Leibniz:


k
f k x  C ik x i e 2x  ki  C 0k xe 2x  k  C 1k x  e 2x  k1 
i0

 2 k xe 2x  k. 2 k1 e 2x  2 k1 e 2x 2x  k,


et, alors f k 1  2 k e 2  k2 k1 e 2 .
De manière analogue, on a f n1 x  2 n e 2x 2x  n  1 et donc
f n1 1  x  1  2 n e 21x1 21  x  1  n  1 
 2 n e 21x1 2x  1  n  1.
En remplaçant les k-ième et n  1-ième dérivées de f dans la formule de Taylor, on
obtient:
n
k 2 k1 2
xe 2x
 2 e  k2 e x  1 k 
k!
k0
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239

2 n e 21x1 n  1  2x  1


 x  1 n1 , 0    1.
n  1!

4) fx  x 3 log x, x 0  1. On a, comme dans l’exercice 2):


f1  0,
f  x  3x 2 ln x  x 2  x 2 3 ln x  1  f  1  1,
f  x  6x ln x  5x  x6 ln x  5  f  1  5,
f  x  6 ln x  11  f  1  11.
Pour k  4, on a x 3  k  0, et alors
k
x log x
3 k
 C ik x 3  i log ki x  x 3 log k x  C 1k x 3   log k1 x 
i0

 C 2k x 3   log k2 x  C 3k x 3   log k3 x  0.


On a log  x  1x et d’après 1)
k  1!
log k x   1x  k1  1 k1 , k  N  ,
xk
et alors
k  1! k! 3x 2 1 k2 k  2! 
x 3 log x k  k! x 3 1 k1 
k! x k k  1! x k1
k! k  3! k! k  4!
 3. 2x1 k3  3. 21 k4 
2!k  2! x k2 3!k  3! x k3
1 k1 k! 1  3  3. 2 3. 2
  
x k3 k k1 2!k  2 3!k  3
1 k1 k! 1  3  3  1 1 k k! 6
 
x k3 k k1 k2 k3 x k3 kk  1k  2k  3
f k 1 x 3 log x k  x1 6
   1 k , k  4,
k! k! kk  1k  2k  3
et donc
n
x log x  x  1  5 x  1 2  11 x  1 3  1 k
3 6 x  1 k 
2! 3! kk  1k  2k  3
k4

 1 n1 6 x  1 n1 , 0    1.


n  1nn  1n  2. 1  x  1 n2

14) fx  x2  5x  7 , x 0  3. On a
2

x  9x  202
fx  x2  5x  7  1  3  7  f3  1 ,
x  9x  20 x4 x5 2
et, d’après la remarque de l’exercice 1), on a
k k
3  31 k k! et 7  71 k k!
x4 x  4 k1 x5 x  5 k1
et alors
f k x 3 7
 1 k 
k! x  4 k1 x  5 k1
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240

f k 3 3  7 7 , k  1,
 1 k  3
k! 1 k1 1 k1 2 k1 2 k1
donc
x 2  5x  7  1  5 x  3  17 x  3 2 . . .  3  7 x  3 n 
x 2  9x  20 2 4 8 2 n1

 1 n 3  7 
3  x  3  4 n1 3  x  3  5 n1
n
 1  3  7k1 x  3 k  1 n 3  7 , 0    1.
2 2 x  3  4 n1 x  3  2 n1
k1

fx  x  25x  4x  5 , x 0  1. Ecrivons d’abord f comme suit :


3 2
15)
x  5x  6
fx  x  2 2x  5 , ensuite, comme dans 14), décomposons fx. Comme
x  5x  6
2x  5  1  1 , alors fx  x  1  1 .
x 2  5x  6 x2 x3 x2 x3
 1 1 k 1 k1 k! 1 k1 k!
et , donc f x  1   et f x   .
x  2 2 x  3 2 x  2 k1 x  3 k1
Il s’ensuit que f1  5 ; f k 1  k!  k! et
2 2 k1
1 n  1!
n
1 n n  1!
f n1 1  x  1   .
x  1  1 n2 x  1  1 n2
En remplaçant dans la formule de Taylor on obtient
n
x 3  5x 2  4x  5  5  9 x  1  1 1 x  1 k 
x 2  5x  6 2 4 2 k1
k2

1 n 1 n
  x  1 n1 , 0    1.
x  1  1 n2
x  1  1 n2

x  2 2
16) fx   x  2 2 1 , x 0  2. Posons gx  1 . On a
3 kx x3 x3
k 1 k! n1 1 n1 n  1!
g x  et g x  .
x  3 k1 x  3 n2
On ecrit la formule de Taylor pour la fonction de gx.
n
g k 2 g n1 2  x  2
gx  x  2 k  x  2 n1 .
k! n  1!
k0
Comme pour l’exercice 1), la formule de Taylor de g est:
n
1 n1
1 
x3
 x  2 k  x  1 n2
x  2 n1
k0
En multipliant les deux membres de cette formule par x  2 2 , on obtient:
n
1 n
fx  x  2 k2  x  2 n3 , 0    1.
x  1 n2
k0
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241

17) fx  x , x 0  4. Cherchons  x  k . On a


f x  1  f 4  1
 

2 x 4


f x  1  1 1 ,
3
2 x 22 x 
f  x   1   3  1 2 1. 3 5
3 5
4 x  8 x  23 x 
f 4 x  d 3  15  1 3 1. 3. 5 7 ,
dx 8 x  5 16 x 
7
24 x 
On montre par récurrence que
1. 3. 5. . . 2k  3 1. 2. 3. 4. 5. . . . 2k  32k  2
f k x  1 k1 2k1
 1 k1 2k1

2  x
k
2. 4. . . . 2k  2. 2 k  x 
2k  2!
 1 k1 2k1
,k2
k  1!2 2k1  x 
et alors
2k  2! 2k  2!
f k 4  1 k1  1 k1 ,k2
k  1!. 2 2k1 4
2k1
k  1!2 4k2

f k 4 2k  2!


 1 k1 , k  2,
k! k!k  1!2 4k2
donc x  0, , , 0    1 :
n
2k  2! 1 n 2n!x  4 n1
x  2  1 k1 x  4 k
 .
k!k  1!2 4k2 n!n  1!2 2n1 4  x  4 2n1
k1

18) fx  log 3 3 3x  1 , x 0  3. On a


3
1 log 3x  1   1 log 3x  1   1  1 log x  1   1  1 lnx  1 .
3 3 3 3 3 9 3 3 3 9 3 3 ln 3 9
1
Posons gx  lnx  . On a: g x   1  hx. Comme dans la remarque de
9 x 1
9
l’exercice 1), on a,
1 n1 n  1! 1 1 n  1! .
n1
g n x  h n1 x  . Alors f n
x 
x  19  n 3 ln 3 x  19  n
Au point x  3, on a f3 
1 n1 n  1! 1 n1 n  1! 9 n
f n 3  1    et
3 ln 3 3  1  n 3 ln 3 26
9
1 n n!
et f 3  x  3  1
n
.
3 ln 3 3  x  3  1  n
9
Ainsi on obtient la formule:
1 1 1
n
1 k1 9 k
log 3 3x   f3      x  3 k 
3 3 3 ln 3 k 26
k1
1 n x  3 n1
 , 0    1.
3 ln 3 26  x  3 n n  1
9
Autre solution. On a
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242

fx  log 3 3 9x  1  log 3 9x  1 1/3   log 3 3 1/3  1 1 log9x  1  1 


3 3 log 3 3
 1 log26  9x  3  1  1 log 261  9 x  3  1 
3 log 3 3 3 log 3 26 3
log 26  log 1  9 x  3
 26  1 
3 log 3 3
 1 log 26  log 3  log 1  9 x  3
3 log 3 26
Sachant que pour t  1 :
n
log1  t  t  1 t 2  1 t 3  1 t 4 . . . 1 n1 tn  1 n2 1 x n1 ,
2 3 4 1  t n1
n
1 k1 9 k
on obtient: log 3 3 3x  1  1 log 26    x  3 k 
3 3 log 3 3 k 26
k1

1 n2 9 n1 1


   x  3 n1 , 0    1.
3 log 3 26 1   9 x  3 n1
26

Exercice 6.7.
1) fx  e x 2x1 , x 0  1. On a fx  e x1 2  12 e x1 . Posons x  1  t et, alors la
2 2 2

e
formule de Taylor avec reste de Peano de la fonction exponentielle à l’ordre 2n s’écrit
2 4 6 2n
e t  1  t  t  t . . .  t  ot 2n  , t  0.
2

1! 2! 3! n!
En remplaçant t par x  1, on obtient
x  1 2 x  1 4 x  1 6 x  1 2n
e x1  1   ox  1 2n , x  1.
2
  . . . 
1! 2! 3! n!
n
x  1 2k
et donc e x 2x1  12   ox  1 2n , x  1.
2

e k!
k0

4) fx  x1 , x 0  1. Transformons la fonction fx de la façon suivante:


x 2  2x  5
fx  2 x  1  x1. 1 .
x  2x  5 4 1    1 2
x
n 2
En appliquant le développement 1  1 t  ot , on obtient
k k n
1t
k0
n
1  1 k  x  1  2k  ox  1 2n .
1 x  1  2 2
2 k0

Comme s  0,   ox ns     ox n , alors le développement de fx est


n
fx  x  1 .  1 k  x  1  2k  ox  1 2n  
4 2
k0
n
x  1 2k1
 1 k k1  x  1 ox  1 2n  
4 4
k0
n1
x  1 2k1
x  1 2n1
 1 k k1  1 n n1  ox  1 2n1  
k0
4 4
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243
n1
x  1 2k1
 1 k  ox  1 2n  ox  1 2n  
k0
4 k1
n1
x  1 2k1
 1 k k1  ox  1 2n .
k0
4

7) fx  1 , x 0  1. On a : fx  1 , x 0  1. On sait que


2x  x 2 1  x  1 2
n n
1 k 2k  1!! 2k  1!! 2k
1  1  k
t 2  k  ot 2n   1  k
t  ot 2n .
1t 2 2 k! 2 k!
k1 k1
En remplaçant t  x  1 , on obtient x  1  t  0 et
n
2k  1!!
1  1  x  1 2k  ox  1 2n .
2x  x 2 2 k k!
k1

fx  x  2x  1 , x 0  1. Comme dans l’exercice 7), remarquons tout d’abord que


2
10)
3 x2  x

x  1 2
fx  x  2x  1 
2
.
3 x2  x 3 1  x  1 2
Posons t  x  1 2 . Alors x  1  t  0 et on a la formule de gt  1 au
3 1t
voisinage du point t  0 :
1
n
1. 4. 7. . . 3k  2 k
 1  1 k t  ot n .
3 1  t 3 k
. k!
k1
En remplaçant t  x  1 2 , on obtient, comme s  0,   ox ns     ox n , alors le
développement de f est
fx  x  1 2 1 
3 1  x  1 2
n
1. 4. 7. . . 3k  2
 x  1 2  1 2k k
x  1 2k2  ox  1 2n2  
k1
3 . k!
n1
1. 4. 7. . . 3k  2
 x  1 2  k
x  1 2k2  ox  1 2n .
k1
3 . k!

Exercice 6.8.
1) fx  e 2x 8x3 , x 0  2. Comme dans l’exercice 6.7.1), remarquons tout d’abord que
2

fx  e 2x2 5  15 e 2x2


2 2

n e
k
et puis on applique la forrmule e t  t  ot n  avec t  2x  2 2
k!
k0
où x  2  t  0. On obtient ainsi le développement suivant de la fonction donnée:
n
2 k x  2 2k
fx  e 2x 2 8x3
 15
e
 k!
 ox  2 2n1 .
k1

2 2x
3) fx  x  1 2 2 x , x 0  1. On a
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244

fx  1 x  1 2 2 x1  1 x  1 2 e x1 ln 2 .


2 2

2 2
Comme pour l’exercice 1) précédent, en appliquant le développement
n k
e t  t  ot n  , t  0, on obtient:
k!
k0
n
x  1 2k ln 2 k
fx  1 x  1 2
2
 k!
 ox  1 2n  
k0
n n
x  1 2k2 ln 2 k ln 2 k1
 1
2
 k!
 ox  1 2n2   1
2
 k  1!
x  1 2k  ox  1 2n1 .
k0 k1

6) fx  x  2 ln2  x 2  2x , x 0  1. Transformons la fonction donnée de la façon


suivante.
x  1 2
fx  1  x  1 ln3  x  1 2   1  x  1ln 3  ln1   
3
x  1 2 x  1 2
 ln 3  x  1 ln 3  ln1    x  1 ln1  .
3 3
n k x  1 2
Connaissant le D.L. ln1  t    t  ot n  t  0, on obtient, pour t  :
k 3
k1
n n
x  1 2k x  1 2k
fx  ln 3  x  1 ln 3   x  1   ox  1 2n  
k. 3 k k. 3 k
k1 k1
n n
x  1 2k x  1 2k1
 ln 3  x  1 ln 3     ox  1 2n1  
k. 3 k k. 3 k
k1 k1
n
x  1 2k  x  1 2k1
 ln 3  x  1 ln 3  k
 ox  1 2n1 .
k. 3
k1

8) fx  x   sin x  cos x , x 0    . Posons gx  sin x  cos x et faisons le


4 4
changement de la variable: x    t , x  t   . On a x     t  0 et
4 4 4
Gt  gt     sint     cost     sin t cos   cos t sin  
4 4 4 4 4
 cos t cos   sin t sin  
2
. 2 sin t  2 sin t.
4 4 2n
1 k 2k1
Connaissant le D.L. de sin t, on obtient Gt  2  t  ot 2n1 .
2k  1!
k0
Donc
n
1 k
gx  Gx     2  x    2k1  ox    2n1 
4 2k  1! 4 4
k0
et
n
1 k
fx  x   gx  2  x    2k2  ox    2n2  
4 2k  1! 4 4
k0
n
1 k1
 2  x    2k  ox    2n .
2k  1! 4 4
k1
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245

10) fx  x2 , x 0  2. On a, voir l’exercice 6.7, 10), le développement suivant


x  4x  5
3 2

1
n
1. 4. 7. . . 3k  2 k
 1  1 k . t  ot k .
3 1  t 3 k
. k!
k1
En appliquant cette formule, on obtient
fx  x  2 1 
3 1  x  2 2

n
1. 4. 7. . . 3k  2
 x  2 1  1 k . k
x  2 2k  ox  2 2n  
3 . k!
n k1
1. 4. 7. . . 3k  2
 x  2  1 k . k
x  2 2k1  ox  2 2n1 .
k1
3 . k!

Exercice 6.11.
1) x  0,  , x  x  sin x  x  x  x ?
3 3 5
2 6 6 120
On a les formules respectives suivantes pour n  4 et n  5 : x  R,  1 ,  2 ,
3 sin 1 xx 4 3 sin 1 x 4
sin x  x  x  1 2  x x  x , 0   1  1,
3! 4! 3! 4!
3 5 sin 2 xx 6 3 5 sin 2 xx 6
sin x  x  x  x  1 3  x x  x  , 0   2  1.
3! 5! 6! 3! 5! 6!
sin 2 xx 6
 0 si x  0,  , alors
sin 1 x 4
Comme x  0,
4! 6! 2
3 3 5
x x  sin x  x  x  x .
6 6 120
2) ii) Comme log est continue, on a
n n n
log lim  1  k2  lim log  1  k2  lim  log 1  k2 .
n n n n n n
k1 k1 k1
D’après i), on a
n n n
2
 k  1
n2 2
k
n2
 log 1  k2
n
 k2 
n
k1 k1 k1
n n n n
 12
n
 k 1
2
k 2
 log 1  k2
n
 12
n
k
k1 k1 k1 k1
n
nn  1 nn  12n  1 nn  1
 2
 1  log 1  k2 
2n 2 6n 2 n 2n 2
k1
En passant à la limite quang n  , on a obtient
n
1  0  lim
2 n
 log 1  k2
n
 1,
2
k1
donc
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246

n
lim  1  k2  e.
n n
k1

Exercice 6.13.
1) On a e x  1  x  1 x 2  1 x 3 . . .  1 x n  e x x n1 , 0    1.
2 3! n! n  1!
Pour x  1, on a e  1  1  1  1 . . .  1  e 
2 3! n! n  1!
 1  1  1  1 . . .  1  e  1  1  1  1 . . .  1   n , avec 0   
2 3! n! n!n  1 2 3! n! n!

0  n  e 
 1 si n  2, car 1  e  e  3.
n1 p
Si e était rationnel avec e  q , p, q  N, q  0, alors en multipliant la dernière relation,
pour n  q, par q!, on obtiendrait pq  1!  a   q avec a entier, mais alors on
obtiendrait  q  pq  1!  a  N, ce qui est impossible, car 0   q  1. Donc e ne peut être
rationnel.

Exercice 6.14.
1) On a e x  1  x  1 x 2  1 x 3 . . .  1 x n  e x x n1 , 0    1.
2 6 n! n  1!
1
Pour x  , on a
2 
e  1  1  1 12  1 13 . . .  1 1n  e 2 1 .
2 2 2 6 2 n! 2 n  1! 2 n1

Estimons le reste de telle façon que |R n x|  e2 1  10 3 . Sachant que
n  1! 2 n1
2  e  3, on obtient alors

|R n x|  e2 1  3 1 .
n  1! 2 n1 n  1! 2 n1
Cherchons n tel que 3 1  10 3 . On a, d’une part
n  1! 2 n1
  n  1!2 n1  3000.
et, d’autre part 4!2 4  384 et 5!2 5  3840. Donc  est vérifiée à partir de n  5, c’est à
dire que
e  1  1  1 12  1 13  1 14  1 15  6331  1, 648 697
2 2 2 6 2 24 2 120 2 3840
5
c’est à dire qu’on peut prendre e  1, 64867 à 10 près.

2 On a log 11  log1  10  log 101  1   log 10  log1  1 


10 10
et log1  x  x  12 x 2  13 x 3  14 x 4  15 x 5 . . . R n x avec

|R n x|  1 n1 1 x n1  1 1  10 5  n  110 n4  1.


n  11  x n1 n  1 10 n1
Comme 3  110 34  10
4
 1 et 4  110 0  5  1, alors n  4. Donc
2 3 4
log1  1   1  1 1  1 1  1 1  11437  9. 53083  10 2
10 10 2 10 3 10 4 10 120000
et comme log 10  2, 30259, alors
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247

log 11  log 10  log1  1   2, 30259  9, 53083  10 2  2, 397898.


10
5
Donc log 11  2, 39790 à 10 près.

Exercice 6.16.
4) fx  2x  1 1  x , n  4. On a
2
1  x  1  x  x  1. 3 x 3  1. 3. 5 x 4  ox 4 . Alors
2 2. 4 2. 4.2 6 2. 4. 6. 8
fx  2x  1. 1  x  x  1. 3 x 3  1. 3. 5 x 4  ox 4  
2 2. 4 2. 4. 6 2. 4. 6. 8
 1  3 x  9 x 2  3 x 3  21 x 4  ox 4 .
2 8 16 128

fx  e 2xx , n  5. On a e 2xx  e 2x e x . En appliquant le développement limité


2 2 2
7)
n k
e t  t  ot n  pour t  2x et t  x 2 , on obtient
k!
k0
5
2x k 2 3 4 5
e 2x
  ox n   1  2x  2x  8x  16x  32x  ox 5 
k! 1! 2! 3! 4! 5!
k0
x 2  k
3 2 4
et e x 2
  ox 6   1  x  x  ox 5 .
k! 1! 2!
k0
En faisant le produit des D. L. on obtient
2 3 4 5 2 4
fx  1  2x  2x  8x  16x  32x  ox 5  1  x  x  ox 5  
1! 2! 3! 4! 5! 1! 2!
 1  2x  x 2  2 x 3  5 x 4  1 x 5  ox 5 .
3 6 15

10) fx  1  x ln1  x  1  x ln1  x. En appliquant les développements limités


des fonctions ln1  x et ln1  x et en effectuant les opératons élémentaires, on obtient
2 3 4 5
fx  1  xx  x  x  x  x  ox 5  
2 3
3 4
4 5
5
 1  xx   x  x  x  ox 5  
3
3
4 5
4 5 3 4 5 2 3 4 5
 x  x2  x  x  x  x 2  x  x  x  x  x  x  x  x 
2

3
3 44 55 2 3 4 2 3 4 5
 x 2  x  x  x  ox 5   2x  5 x 3  9 x 5  ox 5 .
2 3 4 3 10.
Donc fx  2x  5 x 3  9 x 5  ox 5 .
3 10

17) 1  x cos x 
 1  1 x  1 x 2  1 x 3  5 x 4  ox 4 1  1 x 2  1 x 4  ox 4  
2 8 16 128 2 24
 1  1 x  5 x 2  3 x 3  25 x 4  ox 4 ;
2 8 16 384

19) fx tgx , n  5. On a


sin x , sin x  x  1 x 3  1 x 5  ox 5  et cos x  1  x 2  x 4  ox 4 .
tgx  cos x 6 120 2 24
En effectuant la division des polynômes suivant les puissances croissantes de x, on obtient
x  1 x 3  1 x 5  ox 5 
tgx  6 120  x  1 x 3  2 x 5  ox 6 .
2 4 3 15
1 x  x  ox 
4
2 24
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248

x  1 x 3  3 x 5  ox 5 
22) arcsin x  6 40  x  2 x 3  8 x 5  ox 5 .
1  x2 1  1 x 2  1 x 4  ox 5  3 15
2 8

32) Remarque. Attention à ne pas écrire log2  cosh x  log1  1  cosh x, car
lim 1  cosh x  2  0.
x0
On a, d’une part
1  cosh x
log2  cosh x  log3  1 chx  log 31  
3
1  cosh x 1  cosh x
 log 3  log 1   log 3  log1  t avec t   0
3 3 x0
et, d’autre part,
log1  t  t  12 t 2  13 t 3  14 t 4  15 t 5  ot 5 ,
1  cosh x
cosh x  1  12 x 2  24 x  ox 4 , t 
1 4
  16 x 2  72
1 4
x  ox 5 
3
1  cosh x
et log 1  
3
2
   1 x 2  1 x 4  ox 5   1  1 x 2  1 x 4  ox 5   ox 5  
6 72 2 6 72
 1 x 2   1  1 1 x 4  ox 5   1 x 2  ox 5 
6 72 2 36 6
Donc log2  cosh x  log 3  1 x 2  ox 5 .
6

Exercice 6.17.
4) fx  x2  1 , n  4, x 0  . Posons x  1 , alors on a x    t  0 et
2

x  2x t
1
f t  f   1  t 2
 1  2t  3t 2  6t 3  12t 4  ot 4 .
t 1  2t
Donc
fx  1  2x  32  63  124  o 14 .
x x x x

6) fx  logx  1  x 2   log 1  x 2 , x 0  , n  4. Posons x  1 , alors on a


t
x    t  0 et
logx  1  x 2   log 1  x 2  ln 1  1  12  ln 1  12 
t t t
1 t 1
2
1  t2  1
ln 1  t 2  1  ln 21    log 2  log 1   
2 2
1  t2  1
 log 2  log1  u avec u  .
2
On a t  0  u  0 et
1  t2  1
t 2  1  1  1 t 2  1 t 4  ot 4   u    1 t 2  1 t 4  ot 4 ;
2 8 2 4 16
log1  u  u  1 u 2  1 u 3  1 u 4  ou 4     1 t 2  1 t 4  ot 4  
2 3 4 4 16
2
 1  1 t 2  1 t 4  ot 4   ot 4  
2 4 16
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249

 1 t 2   1  1 1 t 4  ot 4   1 t 2  3 t 4  ot 4 .
4 16 2 16 4 32
et 1 2 1 2 1
lnt  1  t  t  ot , donc
4 4
2 2 4
ln 1  t 2  1  1 lnt 2  1  log 2  1 t 2  3 t 4  ot 4   1 t 2  1 t 4  ot 4  
2 4 32 2 4
  1 t 2   3  1 t 4  ot 4   log 2  1 t 2  5 t 4  ot 4  
4 32 4 4 32
 logx  1  x 2   log 1  x 2  ln 2  1 2  5 4  o 14  x  .
4x 32x x

log x
7) fx  , x 0  1, n  4. On a
x2
log x  log1  x  1 
 x  1  1 x  1 2  1 x  1 3  1 x  1 4  o x  1 4 ,
2 3 4
et x 2  1  2x  1  x  1 2 ,
log x x  1  1 x  1 2  1 x  1 3  1 x  1 4  o x  1 4
donc  2 3 4 
x2 1  2x  1  x  1 2
 x  1  5 x  1 2  13 x  1 3  77 x  1 4  o x  1 4 .
2 3 12

10) fx  cos x sin2x    , x 0   , n  4. Posons x  t   .


4 4 4
On a x     t  0 et
4
Ft  ft     cost   . sin2t     1 cos t  sin tsin 2t  cos 2t.
4 4 4 2
Ecrivons les D.L. d’ordre 4 des fonctions sinus et cosinus :
2 4 3
cos t  1  t  t  ot 4  , sin t  t  t  ot 4  ,
2 4! 4 3! 3
cos 2t  1  2t  2 2t  ot  , sin 2t  2t  4t  ot 4 .
4
3 3
Et alors on a
2 3 4
cos t  sin t  1  t  t  t  t  ot 4  ,
2 6 3
24 4
cos 2t  sin 2t  1  2t  2t 2  4t  2t  ot 4  ,
2 3 4
3 3 3 4
Ft  1 1  t  t  t  t  ot 4  . 1  2t  2t 2  4t  2t  ot 4  
2 2 6 24 3 3
 1  1 t  9 t 2  1 t 3  27 t 4  ot 4 .
2 2 4 12 16
En remplaçant t  x   , on obtient le D.L. demandé qui est:
4
fx  1  1 x     9 x    2  1 x    3  27 x    4  ox    4 .
2 2 4 4 4 12 4 16 4 4

12) fx arctg x  1 , x 0   , n  3. On pose x  1 .


x2 t
Alors x    t  0 et
Ft  f 1   arctg 1  t  arctg 1  t  2t 2  4t 3  ot 3  .
t 2t
En appliquant le D.L.
aa  1 2 aa  1a  2 3
1  u a  1  a u  u  u  ou 3  , on trouve, en posant
1! 2! 3!
u  t  2t 2  4t 3  ot 3  :
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250

1  t  2t 2  4t 3  ot 3   1  1 t  2t 2  3t 3  ot 3   1 t  2t 2  3t 3  ot 3  2 


2 8
 1 t  2t 2  3t 3  ot 3  3  ot  2t 2  3t 3  ot 3  3  
16
 1  t  7 t 2  25 t 3  t 3 t où t est une expression contenant des puissances
2 8 16
positives de x et de ox 3 , donc lim t  0 et alors t 3 t  ot 3  t  0 et on obtient
t0
1  t  2t 2  4t 3  ot 3   1  t  7 t 2  25 t 3  ot 3 
2 8 16
Donc Ft arctg 1  t  2t 2  ot 3  arctg1  t  7 t 2  25 t 3  ot 3 .
2 8 16
Cherchons maintenant le D.L. de gz arctgz au voisinage de z  1, car en posant
z  1  t  7 t 2  25 t 3  ot 3 , alors t  0  z  1. On a
2 8 16
 1  2z  21  z 2 z  8z 2
g z  ; g z   ; g z  
1  z2 1  z 2  2 1  z 2  3
g  1  1 ; g  1   1 ; g  1  1 ; g1   .
2 2 2 4
et
g  1 g  1 g  1
gz arctgz  g1  z  1  z  1 2  z  1 3  oz  1 3  
1! 2! 3!
   1 z  1  1 z  1 2 
1
z  1 3  oz  1 3 .
4 2 4 12
Ayant en vue ce développement, nous obtenons comme dans la première partie
arctg 1  t  7 t 2  25 t 3  ot 3     1  t  7 t 2  25 t 3  ot 3 
2 8 16 2
4 2 2 8 16
 1  t  7 t 2  25 t 3  ot 3   1  t  7 t 2  25 t 3  ot 3  3  ot 3  
4 2 8 16 12 2 8 16
   t  3 t 2  55 t 3  ot 3 .
4 4 8 96
En posant t  1x , on obtient finalement le D.L. de la fonction donnée
fx    1  3 2  55 3  o 13 .
4 4x 8x 96x x
Exercice 6.18..
1) fx  1 32x 5x , x 0  0 , n  2. Comme
3

x x
lim fx lim 1 32x 5x  ,
3

x0 x0 x x
alors la condition nécéssaire de D.L. n’est pas satisfaite, donc f n’admet de D.L. en x  0.
Cherchons son D.L. généralisé. Considérons pour cela la fonction
gx  x  fx  x 3 1  2x 2 x . Comme lim 1  2x 2 x  1, alors
3 3

1x x0 1x


lim gx  0 si   3 et lim gx  1 si   3. Donc on choisit   3 et
x0 x0
hx  x 3 fx  1  2x 2 x avec lim hx  1.
3

1x x0
Pour trouver le D.L. de la fonction h, d’ordre deux au point x  0, appliquons la règle de
division des polynômes suivant les puissances croissantes de x, on trouve alors
hx  1  2x  2x 3  ox 4 . Il en résulte que
fx  13 gx  13  22  2  ox.
x x x

2) fx  x 3 , x 0  , n  3. On a, d’une part x 3   et x


3
 2 1 .
x1 x  1 x x1 t 1  t
D’autre part
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251

t2  1 et 2 t
2
 1  t  t 2  t 3  t 4  t 5  ot 5 . Ce qui implique que
t 1  t x0
2
t 1  t
1  12  1  1  t  t 2  t 3  ot 3 , donc
t 2 1  t t t
x 3  x 2  x  1  1  1  1  o 1 
x1 x x2 x3 x4

6) fx  cos x , x 0  0, n  3. Comme pour l’exercice 1), considérons la


log1  sin x
fonction suivante gx  xfx . Il est facile de voir que lim gx  1. On a
x0
3 5 3
x cos x  x  x  x  ox 5  , sin x  x  x  ox 3  ,
2! 4!3 3
3! 3 3
ln1  sin x  x  x   1 x  x  2  1 x  x  3  1 x  x  4  ox 4  
2 3 4
3! 2 3! 3 3! 4 3!
 x  x  x  x  ox 4  et
2 6 3 12 5
x  x  x  ox 5 
gx  2! 4!  1  x  5 x 2  5 x 3  ox 3 .
2 3 4 2 12 24
x x  x  x  ox .
4
2 6 12
Alors
fx  1x gx  1x  1  5 x  5 x 2  ox 2 .
2 12 24

9) On a cot x  , mais x cot x  1 et


x0 x0
x cot x  1  1 x 2  1 x 4  2 x 6  ox 7 , donc
3 45 945
cot x  x 1  1 x  1 x 3  2 x 5  ox 6 .
3 45 945

Exercice 6.19. Dans cet exercice, il sagit de savoir effectuer les différentes opérations sur les
D.L. et garder le D.L final jusqu’à l’ordre permettant de lever l’indétermination s’il y a une forme
indéterminée. Ceci d’une part. D’autre part, on peut utiliser, dans les calculs, l’une des
équivalences
f
f  og x  x 0 , x 0  R f  g. x, xxlim x  0f  g. o1 g  o1
0
et les applications: f  ox n   f  ox k , x  0, k, 0  k  n
ou f  ox n   f  ox k , x  , k, k  n.

e x sin x  x1  x
1) lim x3
 0 F. I. ? Ecrivons le développement limité d’ordre 3 des
x0 0
fonctions e x et sin x.
2 3 3
e x  1  x  x  x  ox 3 , sin x  x  x  ox 3 .
2! 3! 3!
En multipliant les deux D.L., on obtient
2 3 3
e x . sin x  1  x  x  x  ox 3 . x  x  ox 3   x  x 2  1 x 3  ox 3 .
2! 3! 3! 3
x  x 2
 1 x 3  ox 3   x  x 2
e sin x  x1  x
x
3
lim 3
lim 
x0 x x0 x3
1 x 3  ox 3 
lim 3 3
lim  1  o1  1 .
x0 x x0 3 3
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252

4
x 2 e 2x  ln1  x 2  x 2 1  2x  ox  x 2  x  ox 4 
4) lim lim 2 
x cos x  sin x x 2
x 3
x0 x0 x1   ox  x   ox 3 
2 3 6
x 2  2x 3  x 2  ox 3  2x  ox 3 
lim 3 3
lim  6.
x0 x  x  x  x  ox 3  x0  1 x 3  ox 3 
2 6 3

30) lim 2 
2
1     F. I. . Posons t  x   . On a alors
x cos x log sin x 2
2
x   2 2 
  t  0 et cos x  cos t    sin t  t  3 t  ot 5 ,
2 2 1 4
2 2
1  1  1  1  1 t 2  2 t 4  1 t 6  Ot 7 
cos 2 x sin 2 t t2 3 15 189 675
1  t 2
 1  1 t 2  Ot 4  
t 2  13 t 4  ot 4  3 9
2
1  x   1  O x  12 
2
2
,
cos x 2 3
On a log1  y  y  1 y 2  1 y 3  1 y 4  Oy 5 ,
2 3 4
log sin x  log sint     log cos t  log1  cos t  1 
2
 cos t  1  1 cos t  1 2  1 cos t  1 3  ocos t  1 3 ,
2 3
cos t  1   1 t 2  1 t 4  Ot 5 ,
2 24 2
log sin x  log cos t   1 t 2  1 t 4  ot 4   1  1 t 2  1 t 4  ot 4   ot 3  
2 24 2 2 24
  1 t 2  1 t 4  ot 4  et
2 12
1  1  2t 2  1  1 t 2  ot 2 .
log cos t 1
 t  2 1 t  ot 
4 4 3 18
2 12
Ce qui donne
2
2 
2
1  2 x   1  o1 
cos x log sin x 2 3
2
 2 x  2  1
 1  o1  1  o x  12   1.
3 x
4

lim xe  sin x  x  0 F. I. . Nous avons les développement suivants:


tgx 2
40)
x0 x  x 3
 tgx 0
3 3
tgx  x  x  2 x 5  ox 5  , sin x  x  x  ox 3  ,
3 4 15 6 6
sin x  x 
2 2 x  x  ox   x  ox  ,
6 2 3

3
3 36
x
x ox 3  3 3 3
e tgx  e 3  1  x  x  1 x  x  2  1 x  x  3  ox 3  
2 3
3 2 3 3 3
 1  x  x  2x  ox 3  ,
2 3
3
et xe tgx  x  x 2  x  ox 3 .
2 3 3
Donc xe tgx  sin 2 x  x  x  x 2  x  x 2  x  ox 3   x  ox 3 
3
2 3
2
x  x 3 tgx  x  x 3  x  x  ox 3   2x  ox 3 .
3 3
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253

x 3  ox 3 
Ainsi lim xe  sin x  x lim 2
tgx 2
 3.
x0 x  x 3  tgx x0 2x 3  ox 3  4
3

e 2x  ch2x  2x 1  2x  2x 2  4x3  ox 3   1  2x 2  ox 3   2x


42) lim lim 3 
x0 tg2x  2 sin x x0 2x  8 x 3  ox 3   2x  1 x 3  ox 3 
3 3
4x 3  ox 3 
lim 3 3  4.
x0 3x  ox 3
 9

1  cos x sin x
lim 1  e 3
sin x ln cos x
43) lim 3
 0 F. I.  . On a
x0 x x0 x 0
3
sin x ln cos x  x  x  ox . ln1  cos x  1 
3

3
3! 2 3 2 4
 x  x  ox 3  ln1  x  ox 3   x  x  ox 3 .  x  x  ox 4  
3
3! 2 3! 2 8
  x  ox 3 , et
2
x 3  ox 3 
3 1  cos x sin x
1  e sin x ln cos x  x  ox 3 . Donc lim lim 2 3  1.
2 x0 x3 x0 x 2
sin sin x  x 3 1  x 2 3 5
44) lim 5
 0 F. I. . On a sin x  x  x  x  ox 5 ,
x0 x 0 6 120
3 5 3 5
sinsin x  sin x  sin x  sin x  osin x  x 
5 x  x  ox 5  
6 120 6 120
3 5 3 3 5 5
x  x  x  ox 5  x  x  x  ox 5 
 6 120  6 120  osin 5 x 
6 120
 x  1 x 3  1 x 5  ox 5 ,
3 10
3
1  x 2  1  13 x 2  19 x 4  ox 5  et
sinsin x  x 3 1  x 2  x  1 x 3  1 x 5  ox 5   x 1  13 x 2  19 x 4  ox 5  
3 10
 19 x 5  ox 5 .
90
19 x 5  ox 5 
sinsin x  x 1  x 2
3
Donc  90  19  o1  19 .
x5 x5 90 x0 90

1  2tgx  e x  x 2
45) lim  0 F. I. . On a
x0 arcsin x  sin x 0
3 3 3
arcsin x  sin x  x  x  ox   x  x  ox 3   x  ox 3 ,
3

2
63 6 3
3
e x  1  x  x  x  ox 3 , tgx  x  x  ox 3  et
1! 2! 3! 3
3
1  2tgx  1  2x  2x  ox  
3
3
3 3 3
1  1 2x  2x   18 2x  2x  2  1 2x  2x  3  ox 3  
2 2
3 3
3 16 3
 1x x  5x  ox .
3
2 6
1  2tgx  e x  x 2
Donc lim 
x0 arcsin x  sin x
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254
2 3 2 3
1  x  x  5x  ox 3   1  x  x  x  ox 3   x 2
lim 2 6 1! 2! 3! 
x0 x 3  ox 3 
3
2x 3  ox 3  2  o1
lim 33 lim 3  2.
x0 x  ox 3  x0 1  o1
3 3

2
cos sinh x  5 1  x
5 2
46) lim x 2 /2
 0 F. I. ). On a
x0 cosh sin x  e 0
shx  x  x  ox  sh  x  1 x 3  ox 4 ,
1 3 4 x 1
6 5 5 750
cos x  1  x  1 2 1 x  ox ,
4 4
2 24
cossh x  1  1 sh 2 x  24 sh 4 x  o sh 5x 
1 4
5 2 5 5 4
 1  1  1 x  1 x 3  ox 4  2  1 1 x  1 x 3  ox 4   o sh x
4

2 5 750 24 5 750 5
 cossh x  1  1 x 2  1 x 4  ox 4 ,
5 50 5000
2
5 1  t  1  1 t 2 t  ot 3   5 1  x  1  1 x 2  1 x 4  ox 4 ,
2
5 25 2 10 50
cosh x  1  x  1 2 1 x  ox  
4 4
2 24
cosh sin x  1  sin x  1 sin 4 x  osin 4 x  1  1 x 2  1 x 4  ox 4 ,
1 2
2 24 2 8
x2
et e  2  1  1 x 2  1 x 4  ox 4 . Donc
2 8
2
x
cos sinh  5 1  x
5 2
x 2 /2

cosh sin x  e
1  1 x 2  1 x 4  ox 4   1  1 x 2  1 x 4  ox 4 
 50 5000 10 50 
1 1
1  x  x  ox   1  x  x 4  ox 4 
2 4 4 1 2 1
2 8 2 8
2 x 2  99 x 4  ox 4 
 25 5000  2  199 x 2  ox 2   2 .
1
x  x  ox 
2 4 4 25 5000 x0 25
4

x 1  sin x  1 ln1  x 2   x
47) lim 2  0 F. I. . On a
3 0
x0 tg x
3
1  sin x  1  x  x  ox 3  
3!
3 3 3
 1  x  x   1 x  x  2  1 x  x  3  ox 3  
1
2 3!
2
8 3! 16 3!
 1  x  x  1 x 3  ox 3 ,
24 8 48 3
ln1  x 2   x 2  x  ox 4 , tgx  x  x  ox 3 ,
3
2 3
tg 3 x  x  x  ox 3  3  x 3  ox 3 
3
et x 1  sin x  1 ln1  x 2   x 
2
2 4
 x. 1  x  x  1 x 3  ox 3   1 x 2  x  ox 4   x 
2 8 48 2 2
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255
2 3 4 3
 x  x  x  1 x 4  ox 4   1 x 2  x  ox 4   x   x  ox 3 .
2 8 48 2 2 83
x 1  sin x  1 ln1  x 2   x  x  ox 3 
Par conséquent lim 2 lim 8  1.
x0
3
tg x x0 x 3
 ox 3
 8
2
tgsin x  lnx  1  x 2   x
49) lim 6  0 F. I.  . On a
x0 thx  x   x
3 0
3
sin x  x  x  ox 3 ,
6 3 3 3
tgsin x  tgx  x  ox 3   x  x  1 x  x  3  ox 3   x  1 x 3  ox 3 ,
6 6 3 6 6
3
1  x 2  1  1 x 2  ox 3 ,
3
lnx  1  x 2   ln1  x  1 x 2  ox 3   x  13 x 2   1 x  1 x 2  2 
3 2
2 3
1 1
 x  x   ox   x 
2 3 3 x  ox ,
3

3
3 3 6
thx  x  x  ox 3  ,
3
et thx  x 3   x  x 3  1 x  x 3  3  ox 3   x  4 x 3  ox 3 .
3 3
Par conséquent
2 3 2 2
tgsin x  lnx  1  x 2   x x  x  x  x  x  ox 3 
lim 6 lim 6 6 6 
x0 thx  x 3   x x0
3
x  4x  x  ox 3 
3
x 3  ox 3 
lim 6  1.
3 8
x0  4x  ox 2 
3

Exercice 6.21. 1) En posant x  1 , on obtient: x    t  0 et


t
x 3/2 x  1  x  1  2 x 
3
 1 1 1  1 1 2 1 
t t t t
 t 2  t  t  t 2   2 t t1  1t 2
 5
 .
 t t2
t  1  1  1 t  1 t 2  ot 2 , 1  t  1  1 t  1 t 2  ot 2 .
2 8 2 8

t1  1t 2 1  1 t  1 t 2  ot 2   1  1 t  1 t 2  ot 2   2


 2 8 2 8 
2 2
t t
t 2  ot 2 
 4 2  1.
t t0 4

2
Exercice 6.22. Soit fx  e x 1
x

i) Montrons que f est bijective de R sur R. Montrons d’abord que f est injective. Pour cela
étudions le signe de f  . On a
e x 2x 2  1  1
2
2 x2 x2 x2

f x  2x e  e  1 d e 1
 dx  .
x2 x x2
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256

Il suffit d’étudier le signe de gx  e x 2x 2  1  1 sur R. On a


2

 0, x  0,
 
g x  e 2x  1  1
x2 2
 2xe 2x  1  4xe
x2 2 x2
 2xe 2x  1
x2 2
 0, x  0,
 0, x  0,

donc e 2x  1  1
x2 2
 x0  1 est le minimum, donc f x  0, x  0.
Si x  0, on a alors
2
ex  1  0
 fx  f0 x
2
e x  1  1  0.
f 0 lim x  lim x  lim
x0 x0 x0 x2

Ainsi f x  0, x  R, c’est à dire que f est strictement croissante sur R, donc injective.
Montrons que f est surjective. Comme
x2 x2
lim e 2 1   , lim e 2 1  ,
x x x x
et f strictement croissante, alors on en déduit que f,   , , donc f est
bijective de R sur R. On conclut alors que f 1 existe sur R.
ii) On a f 1 0  0 car f0  0 et f est injective. Cherchons le D.L. de f 1 jusqu’à l’ordre 5
au V0. Posons pour cela
f 1 x  a 0  a 1 x  a 2 x 2  a 3 x 3  a 4 x 4  a 5 x 5  ox 5 .
Comme f est impaire, alors f 1 l’est aussi, donc a 0  a 2  a 4  0. Il reste à trouver
a 1 , a 3 , a 5 . Soit y  fx et alors on a
f 1 y  f 1 fx  x.
Considérons le D.L. de f au V0
x2
y  fx  e x 1  x  1 x 3  1 x 5  ox 5 
2 6
et en le remplaçant dans l’équation précédente, on obtient
3
f 1 y  a 1 x  1 x 3  1 x 5  ox 5   a 3 x  1 x 3  1 x 5  ox 5  
2 6 2 6
5 5
 a 5 x  1 x 3  1 x 5  ox 5   o x  1 x 3  1 x 5  ox 5  
2 6 2 6
 a 1 x  a 1  a 3 x 3  a 1  3a 3  a 5 x 5  ox 5   x,
2 6 2
ce qui implique que a 1  1, a 3   1 , a 5  7 et, alors
2 12
f x  x  x  7 x 5  ox 5 .
1 1 3
2 12
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Chapitre VII. Etude du comportement des fonctions. Rappels de cours.

§1. Monotonie et extrémums.

VII.1. Critères de monotonie pour une fonction dérivable.


Rappels ( voir chapitre V: dérivation).
Théorème. Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I  R, alors:
i) f  cste sur I  f  x  0, x  I;
ii) f  x  0, x  I  f est croissante sur I;
iii) f  x  0, x  I  f est strictement croissante sur I;
iv) f  x  0, x  I  f est décroissante sur I;
v) f  x  0, x  I  f est strictement décroissante sur I.

VII.2. Extrémums.
Définition 1. Soit f une fonction définie sur un intervalle I  R. On dit que f admet
i un maximum ( resp. un minimum) local ou relatif en x 0  I, s’il existe   0 tel que :
x  I : |x  x 0 |    fx  fx 0  resp. fx  fx 0  ,
ii un extrémum local en x 0  I si elle admet un maximum ou minimum local en ce point.

Définition 2. Soit f une fonction définie sur un intervalle I  R. on dit que f atteint
i son maximum ( resp. un minimum) absolu en x 0  I si
fx  fx 0   max f resp. fx  fx 0   min f, x  I,
I I
ii un extrémum absolu en x 0  I si elle admet un maximum ou minimum absolu en ce point.

En résumé, f admet un extrémum au point x 0 si la quantité fx  fx 0  ne change pas de signe
en passant de l’intervalle x 0  , x 0  à l’intervalle x 0 , x 0   où   0.

Remarques.
1) En remplaçant dans les définitions 1) et 2) les inégalités larges par des inégalités strictes,
on dit qu’on a des extrémums strictes.
2) Il est clair que f peut admettre plusieurs extrémums locaux, mais elle n’admet qu’un seul
maximum ou minimum absolus. Cette valeur maximale ou minimale en x 0 est égale à
y 0  fx 0 , .notée respectivement par max fx ou min fx.
xI xI

VII.3. Condition nécessaire pour un extrémum.


Théorème. Si la fonction f est définie dans un voisinage de x 0 , dérivable au point x 0 et
atteint un extrémum quelconque en ce point, alors f  x 0   0.

Remarques.
1) L’inverse de ce théorème est faux. En effet, la fonction y  fx  x 3 n’admet pas
d’extrémum en x  0, alors qu’on a f  0  3x 2x0  0.
2) Si f n’est pas dérivable en un point x 0 , elle peut admettre ou ne pas admettre d’extrémum
en ce point.
3) Si f est définie et dérivable sur un intervalle de la forme a, b ou a, b, elle peut avoir un
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extrémum en a ou en b avec f  a  0 ou f  b  0. Le théorème précise que le point x 0 est un


point intérieur du domaine de définition.

VII.4. Recherche des extrémums. Conditions suffisantes. La recherche des points où une
fonction f, définie sur un ensemble X  R, admet des extrémums se fait,
1/ soit dans l’ensemble des points de X où f  s’annule si f est dérivable,
2/ soit dans l’ensemble des points de X où f  n’existe pas,
3/ soit aux bords de X.
Les points tels que f  x  0 ou bien f  x n’existe pas sont appelés points critiques de f sur
X. Dans la suite, on établit des conditions suffisantes pour que f admette des extrémums.

VII.5. Première condition suffisante.


Théorème . Soit f une fonction définie et continue dans un voisinage V de x 0 , dérivable sur
V, sauf peut être en x 0 . S’il existe   0 tel que x 0  , x 0    V et
f  x  0, x  x 0  , x 0 
i , alors f admet un maximum local en x 0 ;
f  x  0, x  x 0 , x 0  
f  x  0, x  x 0  , x 0 
ii , alors f admet un minimum local en x 0.
f  x  0, x  x 0 , x 0  

VII.6. Deuxième condition suffisante. La deuxième condition suffisante concerne les


fonctions dérivables en tout point de son domaine de définition.

Définition. Soit f une fonction définie dans un voisinage du point x 0  R et dérivable en ce


point. On dit alors que x 0 est un point stationnaire pour f si f  x 0   0.

Théorème. Soit f une fonction définie et dérivable dans un voisinage du point x 0  R telle
que:
1) x 0 est un point stationnaire,
2) f  x 0  existe.
Alors
i f  x 0   0  f admet un minimum local en x 0 ;
ii f  x 0   0  f admet un maximum local en x 0 ;
iii si f  x 0   0, on ne peut rien dire.

Remarque. Le théorème ne s’applique pas aux fonctions non dérivables et aux fonctions
dérivables telles f  ne s’annule pas. Donc la classe des fonctions où se théorème s’applique est
plus étroite.

VII.7. Troisième condition suffisante. Si f  x 0   0, il faut pousser l’étude de f à l’aide de


la formule de Taylor. Si f admet des dérivées d’ordre  3, on a une troisième condition
suffisante donnée par le théorème suivant:
Théorème. Soit f dérivable en x 0 jusqu’à l’ordre n  3 vérifiant
f  x 0   f  x 0   . . .  f n1 x 0   0 et f n x 0   0.
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259

Dans ces conditions:


i si n est pair, alors
1 f admet un minimum local si f n x 0   0,
2 f admet un maximum local si f n x 0   0;
ii si n est impair, alors f n’admet pas d’extrémum en x 0 .

§2. Convéxité. Points d’inflexion.

VII.9. Fonctions convexes. Fonctions concaves. Dans ce n o , on étudie la notion de


convexité qui consiste à déterminer la position de la courbe représentative de cette fonction par
rapport à toute corde passant par deux de ses points, c’est à dire si cette courbe se trouve au
dessus ou au dessous de ces cordes. On donnera tout d’abord une définition géométrique d’une
fonction convexe ( resp. concave), ensuite une autre analytique qui lui est équivalente.

Définition 1. Soit f une fonction réelle définie sur un intervalle I  a, b  R et C sa
courbe représentative sur I. On dit que f est convexe (resp. concave) sur I si x 1 , x 2  I, la
corde, passant par les points de coordonnées M 1 x 1 , fx 1  et M 2 x 2 , fx 2  de la courbe C se
trouve au dessus ( resp. en dessous) de la portion d’arc de C comprise entre M 1 et M 2 .

De manière analytique, la définition 1 est équivalente à la définition suivante:

Définition 2. Soit f une fonction réelle définie sur un intervalle I  R. On dit que f est
convexe (resp. concave) sur I si x 1 , x 2  I, x 1  x 2 , q 1 , q 2  0, q 1  q 2  1, alors
fq 1 x 1  q 2 x 1   q 1 fx 1   q 2 fx 2  resp. fq 1 x 1  q 2 x 1   q 1 fx 1   q 2 fx 2  .

Remarques.
1) Si on a des inégalités strictes, alors on parle de convexité (resp. de concavité) stricte sauf
aux extrémités de l’intervalle s’ils font partie.
2) Si f est concave sur I, alors f est convexe sur I. Ainsi dans la suite on étudiera seulement
les fonctions convexes.

VII.9. Dérivabilité et continuité des fonctions convexes.


Théorème. Soit I  a, b un intervalle de R et f une fonction convexe sur I. Alors:
i) f  x 0 , f  x 0  existent x 0  a, b et on a f  x 0   f  x 0 ;
ii) f est continue en tout point x 0  a, b ;
iii) x 1 , x 2  I, x 1  x 2 , on a f  x 1   f  x 1   f  x 2   f  x 2 .

VII.10. Critères de convexité pour les fonctions dérivables.


Théorème 1. Soit f une fonction définie et dérivable sur l’intervalle I  R. Alors on a les
équivalences suivantes:
i f convexe sur I  f  croissante sur I.
ii f concave sur I  f  décroissante sur I.

Théorème 2. Soit f une fonction deux fois dérivable sur l’intervalle I  R. Alors on a les
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équivalences suivantes
i f convexe sur I  f   0 sur I,
ii f concave sur I  f   0 sur I.

Théorème 3. Soit f une fonction dérivable sur l’intervalle I  R. Alors on a l’équivalence


suivante:
f est convexe (resp. concave) sur I si et seulement si la courbe C représentative de f sur I
se trouve au dessus (resp. en dessous) de toute tangente à la courbe C en tout point
Mx, fx, x  I.

VII.11. Points d’inflexion.


Définition. Soit C la courbe représentative de la fonction y  fx, x  I. On dit que le
point Mx 0 , y 0   C, y 0  fx 0 , est un point d’inflexion de C ou que f admet un point
d’inflexion en x 0 , s’il existe un  voisinage V  x 0  , x 0    I dans lequel f est convexe
d’un coté de x 0 et concave de l’autre.

VII.12. Condition nécessaire d’inflexion pour une fonction deux fois dérivable. Pour les
fonctions ayant des dérivées d’ordre deux, on a une condition nécessaire analogue à celle d’une
fonction admettant un extrémum.

Théorème. Soit f une fonction définie dans un voisinage de x 0 telle que f  x 0  existe. Alors
pour que f admette un point d’inflexion en x 0 , il faut que f  x 0   0.

Remarque. La condition f  x 0   0 est nécessaire, mais pas sufffisante, comme le montre


l’exemple suivant. Soit fx  x 4 , x  R qui est deux fois dérivables sur R et on a
f  x  12x 2  0  x  0, mais en ce point, il n’y a pas d’inflexion, car la fonction est
convexe des deux côtés de x 0  0.

VII.13. Recherche des points d’inflexion. Comme pour la recherche des extrémums d’une
fonction f, on a des conditions suffisantes pour la recherche des points d’inflexion qui se fait soit
aux points où la dérivée seconde s’annule si elle existe, soit aux points où elle n’existe pas.

VII.14. Première condition suffisante d’inflexion.


Théorème. Soit f une fonction définie au voisinage du point x 0  R, deux fois dérivable,
sauf peut être en x 0 . Si f  prend des signes différents à droite et à gauche de x 0 , alors f admet
un point d’inflexion en ce point.

VII.15. Deuxième condition suffisante d’inflexion. Si la fonction f est deux fois dérivable
dans un intervalle, alors, d’après la condition nécessaire, la recherche des points d’inflexion se
fait dans l’ensemble des points tels que f  s’annule. Si f n existe pour n  2, on a le théorème
suivant:

Théorème. Soit f une fonction ayant des dérivées jusqu’à l’ordre n  1, avec n  2, au point
x 0  R et vérifiant les conditions
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f 2 x 0   f 3 x 0   . . .  f n x 0   0 et f n1 x 0   0,


alors:
i f admet un point d’inflexion en x 0 si n est pair,
ii f n’admet pas de point d’inflexion en x 0 si n est impair.

§3. Asymptotes.

Définition. Soit f une fonction définie dans un intervalle I  R, borné ou non, et C la
courbe représentative de f.
1 On dit que la droite d’équation x  x 0  R est une asymptote verticale de la courbe C
si f est définie au voisinage épointé de x 0 et si on a :
lim fx  fx 0  0   ou lim fx  fx 0  0  .
xx 0 0 xx 0 0
2) On dit que la droite y  y 0 est une asymptote horizontale de la courbe C si I n’est pas
borné et on a
lim fx  y 0 .
x
3) On dit que la droite d’équation y  ax  b, a, b  R, est une asymptote oblique de la
courbe C si I n’est pas borné et lim fx   et s’il existe une fonction  telle:
x
fx  ax  b  x, lim x  0,
x
appelée formule asymptotique de f au voisinage de l’infini.

§4. Schéma général du tracé d’une courbe. Exemples.

VII.17. Schéma général du tracé d’une courbe. On peut donner, à l’aide des propriétés
établies précédemment, un schéma général pour tracer le graphe d’une fonction réelle. Ce shéma
est le suivant:

1. Déterminer le domaine de définition de la fonction.


2. Déterminer les symétries ou la période afin de réduire l’ensemble d’étude.
3. Etudier le comportement de la fonction aux bords des intervalles d’étude.
4. Déterminer les asymptotes: verticales, obliques et horizontales.
5. Etudier le sens des variations de la fonction, soit par une étude directe, soit en étudiant les
signes de la dérivée.
6.Déterminer les points stationnaires, les extrémums et les points d’inflexion.
7. Dresser le tableau de variations.
8. Déterminer des points remarquables: points d’intersection avec les axes, points d’arrêt ...
9. Tracer le graphe.
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Enoncés des exercices du chapitre VII.

Exercice 7.1. Démontrer que la fonction polynômiale Px  a 0  a 1 x  a 2 x 2 . . . a n x n


et la fonction rationnelle Rx  a 0  a 1 x  a 2 x2 . . . a n x m sont strictement monotones
2 n

b 0  b 1 x  b 2 x . . . b m x
sur les voisinages   ,  et ,  de  et  respectivement.
x
Exercice 7.2. Montrer que la fonction fx  1  1x est croissante sur les intervalles
, 1 et 1, .

Exercice 7.3.
i) En étudiant les variations de la fonction fx  x  2  log x, montrer que l’équation
x  2  log x a deux solutions réelles  et ,   .
u 1  1,
ii) On considère maintenant la suite u n  définie par
u n1  2  log u n , n  1.
Montrer que u n  converge vers .

Exercice 7.4. Déterminer les extrémums des fonctions suivantes:


1) y  x 3  2ax 2  a 2 x a  0; 2) y  x;
3) y  x a  x ;
2 2
4) y  x  2 2 x  3 3 ;
5) y  x  10x  5 ;
3 2
6) y  2x 3  3x 2 ;
7) y  2x  6x  18x  17;
3 2
8) y  2 x ;
x 2 4
9) y  3x 2
 4x  4 ; 10) y  x 2  3x  2 ;
x 2  x2  1 x  2x  1
11) y  x  ax a  0; 12) y  x  1  x ;
13) y  2x  x 2 ; 14) y  x 2  x 2 ;
15) y  x  3  x ; 16) y  3 x 2  3 x 2  1 ;
17) y  x ; 18) y  x 2 e x ;
x 4
3 2

19) y  3  x 2 e x ; 20) y  x 2  4x  1  lnx 2  4x  4.


21) y  x  log1  x; 22) y  x ;
2
ln x
ln
23) y  x ; x 24) y  x  1 10 e x ;
25) y  x ln x; 26) y  e x sin x
27)  y  cos x  cos x ; 28) y  x  2 cos x;
2
29) y  x  sin x; 30) y  x  2 sin 2 x;
31) y  sin 3 x  cos 3 x; 32) y  ln cos x  cos x;
33) y  x tgx; 34) y  x  2arctgx
35) y  x 2  1arctgx   x 2  x; 36) y  lnx 2  1  2arctgx;
4
x x1
37) y  log e .
x1

Exercice 7.5. Trouver les minimums et maximums absolus des fonctions suivantes:

1 y  x 2  4x  6 , x  3, 10; 2) y  3x 4  6x 2  1, x  2, 2;


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3) y  x 3  3x  3, x  3; 3 ; 4) y  x 3  6x 2  9, x  1; 2;


2
5) y  x 4  8x 2  3, x  1; 2; 6) y  x 5  5x 4  5x 3  1, x  1; 2;
7) y  x 2  1 , x  1; 1; 8 y  1  x 4 , x  0, ;
4 2

x 1 1x
9) y  9x  25 , x  0, 1; 10) y  |x 2  3x  2|, x  10; 10;
1x
11) y  x  1x , x  0, 01; 100; 12) y  5  4x , x  1; 1;
13) y  x  2 x , x  0, 5; 14) y  2 x , x  1; 5;
15) y  x  2 ln x, x   3 , e; 16) y  x ln x , x  1; 5;
2 5
17) y  2 sin x  sin 2x, x  0, 3 ;
2
18) y  cos x  cos   x  cos x cos   x, x  R.
2 2 
3 3
19) y  2arctgx  arcsin 22x , x  R.
x 1

Exercice 7.6. Trouver les bornes inférieure et supérieure de la foncion suivante:


fx  e x cos x 2 sur R.
2

Exercice 7.7.
1) Montrer que parmi tous les rectangles inscrits dans un cercle donné, le carré a une surface
maximum. Montrer aussi que le périmètre est maximum pour le carré.
2) Montrer que parmi tous les triangles isocèles inscrits dans un cercle donné, le triangle
équilateral a un périmètre maximum.
3) Trouver parmi les triangles rectangles dont l’hypoténuse est égale à h, celui qui a une
surface maximale.
4) Trouver la hauteur, parmi les cylindres droits inscrits dans une sphère de rayon R, de celui
qui a un volume maximal.
5) Trouver parmi les cylindres droits inscrits dans une sphère donnée de rayon R celui dont
la surface latérale est maximale.
6) Inscrire dans une sphère de rayon R un prisme triangulaire régulier de volume maximal.
7) Construire un trapèze isocèle de périmètre minimal pour une surface S donnée, l’angle de
la base est égal à .
8) Trouver l’angle au sommet d’un triangle isocèle de surface donnée tel que le rayon du
cercle inscrit soit maximal.
9) Trouver la hauteur d’un cône inscrit dans une sphère de rayon R tel que sa surface latérale
soit maximale.

Exercice 7. 8. Avec une feuille en carton de forme carrée et de côté égal à c , on veut
fabriquer une boîte telle que le volume soit maximal. Pour cela, on découpe à chaque coin un
carré de même côté, ensuite on plie les bords ainsi obtenus. Trouver le côté des carrés découpés
pour que le volume de la boîte soit maximal.

Exercice7. 9. Etudier la convexité de la courbe définie par y  1  3 x aux points


A1, 0, B1, 2 et C0, 1.

Exercice 7.10.
Trouver les points d’inflexion et les intervalles de concavité et de convexité des graphes des
fonctions suivantes:
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1) fx  x 3  5x 2  3x  5; 2) fx  3x 5  5x 4  3x  1;
3 fx  3x 2  x 3 ; 4 fx  1  x 2 ;
5) fx  log x; 6) fx  log1  x 2 ;
7) fx  cos x; 8 fx  x  sin x ;
9) fx  10 x
x log 10 ; 10) fx  e arctgx ;
11 fx e x .
2

Exercice 7.11.
i) Soient x, y, a, b  R  . Montrer que
y xy
x log ax  y log  x  y log .
b ab
ii) Montrer que n  N  , a 1 , a 2 , . . . , a n   R   n :
a 1  a 2 . . . a n  n a . a . . . . a .
n 1 2 n

Exercice 7.12. Soit la fonction relle f définie par fx   loglog x, x  1.
i) Montrer que f est convexe sur 1, .
ii) En déduire que
a, b  1,  : log a  b  log a. log b .
2

Exercice 7.13.
i) En utilisant la convexité de la fonction fx  e x , démontrer que:
a, b  R  , p, q  1,  tels que 1  1  1, on a ab  a p  b q .
p q p q
ii) En déduire l’inégalité de Holdër suivante: a 1 , a 2 , . . . , a n , b 1 , b 2 , . . . , b n   R   2n ,
1 1
n n p n q

 a k b k   a pk  b qk .
k1 k1 k1

Exercice 7.14. Montrer qu’une fonction convexe bornée et continue possède des dérivées à
droite et à gauche en tout point.

Exercice 7.15. Etudier, à l’aide des D.L., les branches infinies des fonctions suivantes et dans
le cas d’existence d’asymptotes obliques, étudier la position relative des courbes et des
asymptotes:
3
1) y  x 3  2ax 2  a 2 x , a  0; 2) y  2x ;
x 9
3 y  x 2  1 ; 4) y  1  x  x 2 ;
5) y  x 2  x  1  x 2  x  1 ; 6 y  x  2  x2 ;
x 9
2

7) y  x3 ; 8) 3 x 3  x 2  x  x 2  x  1 ;
x  1 3
9) y  1 log x 1  x2 ; 10) y  x 2 arctg 1 ;
sin x1 x  1 x1
a
11) y  x  1x e x en fonction de a.
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Exercice 7.16. Soit une fonction définie au voisinage de x 0  R telle que:


fx  a 0  a 1 x  x 0   a k x  x 0  k  x  x 0  k x
avec lim x  0, a k  0, k  2, k  N. En remarquant que y  a 0  a 1 x  x 0  est
xx 0
l’équation de la tangente à la courbe de f en x 0 , étudier suivant la parité de k et le signe de a k , le
comportement de f au voisinage de x 0 .
Application: étude locale de:
1) fx  x 11  3x 6  1 en x 0  0;
2) fx  6 log x  2x 3  9x 2  18x en x 0  1;
3) fx  24e x  24x  12x 2  4x 3  x 4  20 en x 0  0;
log chx
4) fx  cos x  chx en x 0  0.

Exercice 7.17. Soit une fonction définie au voisinage de x 0  R telle que:


fx  ax  b  ck  1k x
x x
avec lim x  0, a, b,  R, c  R  , k  N  . En remarquant que y  ax  b est
x
l’équation de la tangente à la courbe de f, étudier suivant la parité de k et le signe de c, la
position de la courbe de f par rapport à l’asymptote.
Application à: 1) fx  3 x 3  x  1  x 2  x  1 ;
2) fx  3 x 3  x  1  x 2  x  1 .

1 chx
Exercice 7.18. Soit la fonction f définie par fx  e x log cos x , x  0,
1 , x  0.
A l’aide des D.L., déterminer l’équation de la tangente à la courbe (C) représentant f, au point
A d’abscisse zéro, et la position de (C) par rapport à cette tangente au voisinage de A.

Exercice 7.19. Soit la fonction f définie par


fx  e  e , x    ,  .
1sin x
tgx 2 2
i) Calculer le D.L., à l’ordre 3 au voisinage de x  0, de la fonction g définie par
gx  e 1sin x  e.
ii) Montrer que lim fx existe. Calculer cette limite qu’on désignera par . On pose ensuite
x0
f0  .
iii) Montrer que f, ainsi prolongée, est dérivable en x  0. Calculer f  0.
iv) Préciser la position du graphe de f par rapport à la tangente en 0, , au voisinage du
point de contact.

1
Exercice 7.20. Soit la fonction f définie par fx  xe 1x 2 , x  R  1.
i) Etudier la variation de f. Montrer que f admet une asymptote lorsque |x|   et préciser
la position du graphe C f  de f par rapport à cette asymptote au voisinage de  et .
ii) On pose f0  . Montrer que, f ainsi prolongée, admet une dérivée à droite au point
x  1. Etudier la convexité et les points d’inflexion de C f .
iii) Tracer le graphe de f.
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266
5
Exercice 7.21. Soit la fonction f définie par fx  1x  12 arctgax  bx 3  x .
x 5
i) Déterminer les nombres réels a et b pour que la droite  d’équation y  2x soit tangente
à la courbe représentative C f  de f au point 0, 0.
ii) En déduire l’allure de C f  au voisinage de 0, 0.

Exercice 7.22. Montrer que la fonction fx  x 4  x 2 a pour asymptote au voisinage de


 la parabole y  x 2  x  1 .
2 8

Exercice 7.23. On considère les courbes d’équations:


et y  1  x  x .
2 3
y 1
1  logx  cos x 1x
i) Montrer qu’elle ont une même tangente au point d’abscisses x  0.
ii) Etudier la positions de cette tangente par rapport aux deux courbes.

Exercice 7.24 . Tracer les courbes représentatives des fonctions suivantes:


2) fx  x2  x  1 ;
2
1) fx  x 3  3x 2  4;
x  22x  1
3) fx  2x ;
3
4) fx  3x 4 ;
x  31 x2  x  2
5 fx  x ; 6 fx  x  x 2  x  1
42  x 2
7 fx  3 1  x 3 ; 8) fx  3 x 3  3x  2 ;
x |x 2  1| 1
9) fx   x ; 10) fx  xe x ;
2
x1
11 fx e x 2 ; 12) fx  1  1x ;
log1  x
log|x  e| 1
13 fx  ; 14) fx  e x xx  2 ;
log|x|
15 f 5 x  cos x  log cos x; 16) fx  cos x  |sin x|;
18) fx  arccos 1  x 2 ;
2
17) fx  arcsin 2x ;
1x 2
1x
19) fx  arcsin1  2x  2 arcsin x ; 20) fx  arctan 2x ;
1x
21) fx  x 2 arctan 1 2 ; 22) fx  1  x 2 arctg 1x ;
1x
23) fx  x  arcsin 1  sin x ; 24) fx  x arctg x x 1 ;
2 2
25) fx arctg 1  x ; 26) fx  arctan x 2  2x  1 ;
2
1  xx x  2x  1
27) fx  1  1x ; 28) fx  1  sin x ctgx ;
1 1
29) fx  2e x  e x  x ; 30) fx  x log x1 .

Exercice 7.25. Tracer le graphe de la fonction y  yx définie par e x logx  yx  1.

x log x
Exercice 7.26. On considère la fonction fx  . Comment choisir f0 et f1
x2  1
pour que f soit continue pour x  0? Est-elle dérivable alors en x  0 et en x  1? Etudier les
variations de f et tracer son graphe.
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267
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268

Réponses aux exercices du chapitre VII.

3
Exercice 7. 4. 1 y max  4a pour x  a ; y min  0 pour x  a;
27 3
2 Pas d’extremum;
4
3 y max  a pour x  a ; y min  0 pour x  0 et pour x  a;
16 2
4 y max  0 pour x  2 ; y min  108 pour x  0;
5 y max  0 pour x  5 et-324 pour x  1; y min  162 pour x  2;
6 y max  0 pour x  0; y min  1 pour x  1;
7 y max  27 pour x  1 ; y min  37 pour x  3;
8 y max  1 pour x  2 ; y min   1 pour x  2.
4 4
9 y max  4 pour x  0 ; y min  8 pour x  2;
3
10 y min   1 pour x  ; 7
24 5
11 y max  2a pour x  a ; y min  2a pour x  a;
12 y max  5 pour x  3 ;
4 4
13 y max  1 pour x  1 ; y min  0 pour x  0 et x  2;
14 y max  1 pour x  1 ; y min  1 pour x  1;
15 y max  13 pour x  11 ; y min  3 pour x  3;
4 4
2
16 y max  4 pour x  
3 ; y min  1 pour x  0;
2
17 y max  3 pour x  2 3 ; y min   3 pour x  2 3 ;
18 y max  42 pour x  2 ; y min  0 pour x  0;
e
19 y max  2e pour x  1 ; y min  6e 3 pour x  3
20 y min  4 pour x  1 et x  3; 21 y min  0 pour x  0.
22 y min  e pour x  e.
23 y max  42 pour x  e 2 ; y min  0 pour x  1;
e
24 y max  10 10 e 9 pour x  9; y min  0 pour x  1;
25 y max  0 pour x  0 , y min   2e pour x  e 2 ;
2 3 2k
26 y max  e 4 en x k  3  2k et
2  4
2  4 2k
y min  e en x k     2k, k  Z;
2 4
27 y max  1 k  1 pour x  k , y min   3 pour x  2k  2 , k  Z;
2 4 3
28 y max aux points x    2k , y min aux points x  5  2k, k  Z;
6 6
29 Pas d’extremum;
5  6 3  12
30 y max  en x    k ,
12 12
5  6 3  12
y min  aux points x  5  k, k  Z;
12 12

31 y max  1 pour x  2k et x  2k  , y max  
2
en x  5  2k, k  Z,
2 2 4
en x    2k, k  Z;
3 2
y min  1 pour x  2k  1 et x  2k  , y min 
2 2 4
32 y max  1 pour x  2k; 33 Pas d’extremum.
34 y max    1 pour x  1; y min  1   pour x  1;
2 2
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269

35 y max  0 pour x  0; y min    1 pour x  1;


4
36 y min  ln 2   , pour x  1; 37 Pas d’extremum.
2
Exercice 7. 5. 1 2; 66, 2 25; 2, 3 15; 5, 4 7; 9,
1 2
5 13; 3, 6 10; 2; 7 2 2  2; 1, 8 pas de minimum, y max  ;
2
9 64, pas de maximum absolue); 10 0; 132, 11 2; 100, 01;
12 1; 3 13 1; 5  2 5 , 14  1 ; 32; 15 2  2 ln 2; e  2;
2
5 3 3
16 e ; 0, 17 2; , 18  3 ; 3 ; 19 ; .
2 4 4
3
2  4
Exercice 7. 6. sup fx  1; inf fx   e .
2
Exercice 7. 7. 3 h . 4 h  2R ; 5 h  R 2 ; 6 h  2R ;
2 3 3
7) cotés lateraux : S 
; 8   ; 9 h  R. 4
sin  3 3
Exercice 7. 8. c .
6
Exercice 7. 9. Au point A la courbe est convexe, au point B elle est concave
et C est un point d’inflexion.
Exercice 7. 10.
1 inflexion en ( 5 ,  250 , concavité sur , 5 , convexité sur  5 , ;
3 27 3 3
2 inflexion en 1; 1, concavité sur , 1, convexité sur 1, ;
3 inflexion en 1; 2, concavité sur 1, , convexité sur , 1;
4 La fonction est concave sur  , .
5 La fonction est concave dans son domaine de définition, R  .
6 inflexion en 1; ln 2, convexe sur , 1  1, ,
concave sur 1, 1.
4k  1 4k  3
7 inflexion en x k    k, k  Z, concavité sur  , ,
2 2 2
4k  3 4k  5
convexité sur  , , k  Z.
2 2
8 inflexion en x k  k, k  Z, concavité sur 2k, 2k  1,
convexité sur 2k  1, 2k  2, k  Z;
9 inflexion en x  10e e , concavité sur 0, 10e e ,
convexité sur 10e e , ;
1
10 inflexion en  1 , e arctg 2 , concavité sur , 1 , convexité sur  1 , .
2 1
2 2
1  1 1
11 inflexion  , e 2 , concavité sur  , ,
2 2 2
convexité ,  1    1 , .
2 2
Exercice 7.15. 1) Branche infinie;
2) y  x , (au dessus si x  0 en dessous si x  0;
3 y  x si x  0 , y  x si x  0 (en dessous);
4 y  x  12  au dessus); 5) y  1 (au dessus);
6) y  2 à gauche, y  2x  2 à droite (en dessous);
7) y  1, x  1; 8 y  56 (au dessus); 9) branche infinie;
10) y  x  1, (au dessus si x  0, en dessous si x  1.); 11) y  x  a.
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270

Corrigés détaillés de certains exercices du chapitre VII.

Exercice 7.4.
1) Cherchons les points critiques de la fonction y  fx  x 3  2ax 2  a 2 a  0. Comme f
est un polynôme, elle est donc deux fois dérivables sur R. Les points critiques, stationnaires dans
ce cas, sont alors les racines de l’équation y   3x 2  4ax  a 2  0, dont les racines sont
x 1  a et x 2  a . Pour déterminer les extrémums de cette fonction, utilisons la deuxième
3
condion suffisante en étudiant le signe de f  aux points critiques. On a y   6x  4a . Et alors
y  a  6a  4a  2a  0 et y   a   6. a  4a  2a  0.
3 3
Donc f admet un minimum en x 1  a, égal à fa  a 3  2a 3  a 3  0 et un maximum en
3 3 3 3
x 2  a , égal à f a   a  2a  a  4a .
3 3 27 9 3 27

13) y  fx  2x  x 2 . La fonction est défine sur l’intervalle 0, 2 et dérivable sur 0, 2,
mais elle ne l’est pas en x  0 et x  2. Sur 0, 2, on a
f  x  1x  0  x  1.
2x  x 2
Donc les points critiques sont x  0, x  1 et x  2. Etudions les extrémums de cette
fonction à l’aide de la première condition suffisante en étudiant le signe de la première dérivée à
gauche et à droite au point x  1. On a
1x  0 si 0  x  1
f  x 
2x  x 2  0 si 1  x  2.
Donc f est croissante sur 0, 1 et décroissante sur 1, 2. Ce qui implique que f admet un
minimum en x  0 et en x  2, égaux respectivement à f0  0 et f2  0, et un maximum
en x  1, égal à f1  1.

27) y  fx  cos x  cos 2x est définie sur R et elle admet des dérivées de tout ordre sur
2
R. Comme elle est périodique, de période 2, il suffit d’étudier son comportement sur
l’intervalle [0; 2. Les points critiques sont les points tels que f  x  0, c’est à dire que
y    sin x  sin 2x  0  sin x  sin 2x  0 
sin x1  2 cos x  0  sin x  0 ou 1  2 cos x  0 
x  k et x   2  2k , k  Z. Sur [0; 2, les points
3
critiques sont x 1  0 , x 2   et x 3  4 . Pour l’étude des extrémums, utilisons la
3
deuxième condition suffisante, à savoir étudions le signe de f  aux points critiques. On a
y    cos x  2 cos 2x. Déterminons la nature de chaque point critique:
1)  y   x 1 0   cos 0  2 cos 0  3  0. Donc , nous avons un maximum au point
x 1  0 égal à f0  3  par périodicité ce maximum est aussi atteint aux points
2
x k  2k k  Z;
2)  y   x 2    cos   2 cos 2  1  2  1  0, donc nous avons un maximum au point
x 1   égal à f   1  par périodicité, ce maximum est aussi atteint aux points
2
x k  2k  1 k  Z;
3)  y   4   cos 4  2 cos 8  1  2. 1  3  0, donc nous avons un
x3 3 3 2 2 2
3
minimumm au point x 3  4 , égal à f 4    3 par périodicité, ce maximum est aussi
3 3 4
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271

atteint aux points x k  4  2k k  Z.


3

Exercice 7.5. Pour trouver les maximums et minimums absolus de cette fonction sur un
segment a, b , on procède de la manière suivante :
i) on recherce tous les maximums et minimums (relatifs) possibles sur le segment a, b;
ii) on détermine la valeur de la fonctionaux extémités du segment en calculant ya et yb.
iii) on choisit la plus grande et la plus petite parmi ces valeurs qui seront la plus grande et la
plus petite valeurs sur le segment considéré.
3) y  x 3  3x  3 , x  3; 3 . Comme f est dérivable, alors on a
2
y   3x 2  3  0  x 1  1 , x 2  1 et y   6x.
Pour x  1, on a y   x1  6  0, et, alors la fonction a un maximum au point x 1  1,
égal à y x 1 1  5.
Pour x  1, on a y   x1  6  0, et, alors la fonction a un minimum au point x 2  1, égal
à  y x 1 1  1.
Calculons maintenant la valeur de la fonction aux extémités de l’intervalle 3, 3 . On a:
2
y 3  15 et y x3  15.
x 8
2
Ainsi les maximum et minimum absolus de la foncton considérée sur le segment 3; 3
2
sont respectivement  y x 1 1  5 et  y x3  15.

10) y  |x 2  3x  2|, x  10; 10. Ecrivons la fonction donnée sous forme suivante:
y  x 2  3x  2. sgnx 2  3x  2. La fonction x 2  3x  2 est dérivable sur R et
sgnx 2  3x  2 dérivable sur R sauf aux points tels que x 2  3x  2  0, c’est à dire x  1
et x  2. Alors y   2x  3sgnx 2  3x  2 si x  1 et x  2 . On a y   0  x 1  3 .
2
Ainsi les points critiques sont: x 1  3 , x 2  1, x 3  2. En comparant les nombres
2
yx 1   1 ; yx 2   0; yx 3   0; y10  132; y10  72,
4
on conclut que le maximum absolu et le minimum absolu de la fonction donnée sur
l’intervalle 10; 10 sont égaux respectivement à 132 et à 0.

16) y  fx  x ln x  , x  1; 5. Pour trouver les maximum et minimum absolus de
5
cette fonction sur le segment considéré, nous allons procèder d’une façon analogue à celle de
l’exemple précédent (n o 10. .f est dérivable sur ce segment et on a
y   ln x   1  0  x  5e et y   5e    1x  x 5  e  0.
5 e 5
Par conséquent, la fonction a un minimum au point x  5e , égal à
5
y 5  5e . ln e    5e . Calculons maintenant les valeurs de la fonction aux extrémités du
x
e 5
segment considéré. On a y x1   ln 5, y x5  0. Donc le maximum absolu de la fonction
sur le segment considéré est égale à 0 et le minimum absolu est égal à  5e .

Exo. 7.23. On a:
fx  1  1  x  2x 2  23 x 3  15 x 4  ox 4 
1  logx  cos x 6 2
et
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272

gx  1  x  2x 2  x 3  x 4  ox 4 .
i) Comme f0  g0  1 et f  0  g  0  1, on en déduit que f et g ont même tangente
en x  0.
ii) L’équation de la tangente est
y  x  1  1  x.
Alors, on a fx  1  x  2x 2  6 x 3  15
23
2
x 4  ox 4   2x 2  ox 2   2x 2 1  o1  0
au V(0), la courbe représentative de f se trouve au dessus de la tangente.
Même chose pour g.

Exo.7.24 24
i) En posant x  1 , on a x    t  0 et
t
fx  x  arctan x x 1  1  arctan1  t  t 1   1   1 t  ot,
t 4 2
fx  x  arctan x x 1  x  1   1  o 1x ;
4 2x
ii) gx  arctan 1  x  14   x  13 x 3  Ox 5  au V0
1x
En posant x  1 , on a :x    t  0 et arctan 1  x  arctan 1  t 
t 1x 1t
  4   t  1 t 3  ot 3    1   1x  1 3  o 13 
1
3 4 3x x
x 
x  arctan x . 1
MINISTERE DE L 'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
FACULTE DES SCIENCES. DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES

OSMANOV Hamid KHELIFATI Saddek

BROCHURE D'EXERCICES D'ANALYSE MATHEMATIQUE 2

PARTIE 2: INTEGRATION.
INTEGRALE INDEFINIE et INTEGRALE DEFINIE

avec rappels de cours, réponses et certains corrigés.

EDITION 2014
1
BROCHURE D’ANALYSE 2
Intégrale indéfinie et intégrale définie avec réponses et corrigés par
OSMANOV H. et KHELIFATI S
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Chapitre VIII. Intégrale indéfinie. Calcul intégral.

L’intégrale indéfinie est le problème inverse de la recherche de la dérivée d’une fonction


donnée.

§1. Primitives. Intégrale indéfinie.

VIII.1. Notion de primitives d’une fonction. Soit f une fonction définie sur un intervalle
I  R . On cherche une fonction F définie et dérivable sur I vérifiant:
F  x  fx, x  I. (1)

Définition. On appelle primitive de f sur I toute fonction F définie et dérivable sur I,


vérifiant l’équation (1).

Théorème. Si f admet une primitive, alors elle en admet une infinité et si F, G sont deux
primitives de f sur I, alors il existe une constante c  R telle que :
Fx  Gx  c, x  I.

VIII.2. Intégrale indéfinie.

Définition. On appelle intégrale indéfinie de f sur I  R l’ensemble des primitives de f


sur I, si elles existent, qu’on note  fxdx, x  I.
Si F est une primitive de f, alors on écrit :
 fxdx  Fx  c , c  R.
En pratique, on désigne souvent par l’intégrale indéfinie une certaine fonction primitive au
lieu de l’ensemble des primitives de f.

VIII.3. Existence de l’intégrale indéfinie. Pour l’existence de l’intégrale indéfinie d’une


fonction f, c’est à dire d’une primitive, on a la condition suffisante suivante:

Théorème. Toute fonction continue sur un intervalle admet une primitive sur cet intervalle.

Conséquence. Les fonctions élémentaires réelles admettent toutes des primitives.


Remarque. Il existe des fonctions n’admettant de primitives au sens de la définition donnée.

§2.Calcul intégral.
2
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Intégrale indéfinie et intégrale définie avec réponses et corrigés par
OSMANOV H. et KHELIFATI S
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L’opération de recherche de l’intégrale indéfinie est appelée intégration ou primitivisation


et pour cela, on dit souvent intégrer une fonction au lieu de calculer son intégrale indéfinie.

VIII.4. Propriétés fondamentales de l’intégrale indéfinie. Les propriétés suivantes sont


vraies:
i) fx  gxdx   fxdx   gxdx ;
ii)  fxdx    fxdx ,   R;

iii)  fxdx  fx ou d  fxdx  fxdx;
iv)  dFx  Fx  c;
v) si  fxdx  Fx  c, alors  fax  bdx  1
a Fax  b  c.

VIII.5. Table des principales intégrales indéfinies. A partir de la table des dérivées des
fonctions élémentaires, on établit la table suivante des primitives de fonctions élémentaires:

i)  0 dx  c ;

ii)  x  dx  x 1  c,   R,   1,


1

iii)  a x dx  a x  c a  0, a  1;
log a
 e x dx  e x  c, x  R;

iv)  dx  log|x|  c  x  0 ;
x

v)  sin x dx   cos x  c ;  cos x dx  sin x  c, x  R;

vi)  dx tgx  c, x    k;


cos 2 x 2
 dx  ctgx  c, x  k, k  Z;
sin 2 x

arcsin x  c ,
vii)  dx  , 1  x  1 ;
1  x2  arccos x  c ,

arctgx  c ,
viii)  dx 
1  x2
, xR;
arcctgx  c ,
3
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ix) shx dx chx  c, x  R; chx dx shx  c, x  R;

x)  dx thx  c , x  R;
2  dx  cthx  c, x  0;
2
ch x sh x

xi)  dx  log x  1  x 2  c argshx  c, x  R;


1x 2

xii)  dx  log x  x 2  1  c |x|  1;


x 1
2

xiii)  dx  1 log 1  x  c 
1  x2 2 1x
argthx  c  1  x  1  ,
 .
argcthx  c |x|  1  .

VIII.6. Méthode directe d’intégration. Cette méthode consiste, grâce aux propriétés des
intégrales et aux transformations sur la fonction à intégrer, à utiliser la table des principales
primitives .

Exemples.
 sin x  2x 2  x  3
1  x2
dx   sin xdx  2  x 2 dx   x dx  3  dx 
1  x2
 cos x  2 x 3  2 x 3  3arctgx  c.
3 3

VIII.7. Méthode du changement de variable. Parmi les méthodes d’intégration les plus
effectives, il y a la méthode du changement de variable qui consiste à écrire la fonction à intégrer
f sous la forme fx  gx.   x. On a le théorème suivant:

Théorème 1. Soient fx  gx.   x, et x  t  x définie et dérivable sur un


intervalle I x  R. Si la fonction t  y  gt admet une primitive Gt sur un intervalle I t
tel que I x   I t , alors la fonction fx  gx  x admet une primitive sur I x et on a
 fxdx   gx.   xdx  Gx  c, c  R. (2)
En particulier le théorème est vrai si g,  et   sont continues.

Méthode pratique. Soit à calculer  fxdx qui peut se mettre sous la forme
 fxdx   gx  xdx telle que g admet une primitive G, alors, d’après le théorème, on
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pose t  x, dt    xdx. Dans ce cas, on a


 fxdx   gtdt  Gt  c  Gx  c.

Exemple. Calculer Fx   sin x . cos x dx. Remarquons tout d’abord que
 sin x . cos xdx   sin x sin  xdx   sin x dsin x.
Ainsi, en posant t  sin x, on obtient :
 sin x . cos xdx   t dt  23 t 3/2  c  23 sin 3/2 x  c.
Parfois le changement de variable n’est pas visible et on peut, dans certains cas, poser
x  t. Plus précisément, on a le théorème suivant:

Théorème 2. Soient f une fonction continue sur I et  : J  I une fonction inversible


telle que   C 1 J. Alors, en posant x  t, on obtient la formule
 fxdx   ft  tdt   gtdt  Gt  c, (3)
avec t   1 x  x, dx    tdt et G une primitive de g. On revient ensuite à la
variable x en remplaçant t   1 x, d’où
 fxdx  G 1 x  c. (4)
Cette méthode est dite méthode de substitution.

Exemple. Calculer  dx
x 2  a 2  3/2
. Dans cet exemple, le changement de variable n’est pas
visible et il est préférable d’utiliser le théorème 2 en faisant le changement suivant:
x  t  atgt. Dans ce cas, on a
3
dx  a dt2 , x 2  a 2  3/2  a 3 ,
cos t cos t
et en remplaçant dans l’intégrale, on obtient, après quelques transformations
trigonométriques:
 x 2 dxa 2  3/2   aa3cos t dt  1  cos tdt  1 sin t  c.
3
2
cos t a2 a2
Comme t arctg ax , alors on a la résultat:
 x 2 dxa 2  3/2  a12 sin arctg 2x  c  a12 2 x 2  c.
x a

Remarques.
1) Le choix du changement de variable doit être judicieux et seule la pratique du calcul
intégral permet de le déterminer.
2) Comme dt  d    xdx dans le théorème 1, il est préférable d’écrire l’intégrale sous
la forme:
 fxdx   gd  F  c.
3) Nous conseillons au lecteur de vérifier les résultats obtenus en calculant leurs dérivées qui
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doivent être égales aux fonctions à intégrer.

VIII.8. Méthode d’intégration par parties. Un grand nombre d’intégrales se calculent par
la méthode d’intégration par parties qui est donnée par le théorème suivant:

Théorème. Soient u, v deux fonctions dérivables sur un intervalle I  R telles que la


fonction u  v admet une primitive sur I. Alors la fonction uv  admet une primitive sur I et on
a:
 uxv  xdx  uxvx   u  xvxdx. (5)
En particulier le théorème est vrai si u, v  C 1 I.

Symboliquement, on écrit:
 u dv  u. v   v du .

Remarques.
1) Le choix de cette méthode n’a de sens que si l’intégrale figurant dans le membre de droite
de la formule (5) est facile à calculer.
2) Le choix des fonctions u et v doit être judicieux et ce n’est que par la pratique des
exercices que l’on pourra plus facilement faire ce choix.
3) La pratique montre qu’un bon nombre d’intégrales susceptibles d’être calculées par la
méthode d’intégration par parties peuvent être classées en trois groupes:

a)  fx log x dx,  fx arcsin x dx,  fx arccos x dx,  fxarctgx dx,
 fxarccos x 2 dx,  fxarctgx 2 dx, . . . dans le cas où f admet une primitive;

b.  Px cos x dx,  Px sin x dx,  Pxe x dx où P est un polynôme


  R, dans ce cas, on pose ux  Px;

c. e x cos x dx, e x sin x dx ,   R,  sinlog xdx,


 coslog xdx, ,   R.

Exemples. Comme pour les exemples précédents, la constante arbitraire est désignée par la
lettre c  R.

1)  xarctgx dx. Posons u arctgx et v   x. Alors on a


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u  1 et v  x 2 et, d’après la formule d’intégration par parties:


1  x2 2
 xarctgxdx  x2 arctgx  12  1 x x 2  x2 arctgx  12  x 11x2 1 dx 
2 2 2 2


2 2
 x arctgx  1 1 1 dx  x arctgx  1 x  arctgc  c 
2 2 1x 2 2 2
 x  1 arctgx  x  c.
2
2 2

2) I 2   x n log x dx  n  1 . Posons ux  log x et v  x  x n .


n1
Alors on a: u  x  1x , vx  x et d’après la formule d’intégration par parties:
n1
 x n log x dx  nx  1 log x  n 1 1  x n dx  nx  1 log x  n 1 1  c.
n1 n1

3) Etablissons une formule récurrente pour calculer l’intégrale


I n1   2 dt 2 n , n  1.
t  a 
On a, en intégrant par parties :
I n   2 dt 2 n  2 t 2 n  2n  2 t 2 n1 dt 
2

t  a  t  a  t  a 
t 2  a 2   a 2
 t
t 2  a 2  n
 2n  t 2  a 2  n1
dt  2 t 2 n  2nI n  2na 2 I n1 ,
t  a 
d’où l’on déduit la formule de récurrence suivante:
I n1  2 t 2 n  2n  21 I n , n  1.
t  a  2ka
Comme I n se calcule en fonction de I n1 , I n1 en fonction de I n2 et ainsi de suite, alors
il revient, en fin de compte, à calculer I 1 qui est égale à:
I 1   2 dt 2  1 t
a arctg a  c.
t a

§3. Intégration de fractions rationnelles.

Les fractions rationnelles forment une classe importante de fonctions dont l’intégrale se
calcule par les méthodes précédentes et dont l’intêret réside dans le fait que:
1  / l’intégration de nombreuses fonctions non rationnelles se ramène à celle de fractions
rationnelles par des changements de variables;
2  / il existe une méthode générale d’intégration d’une fraction rationnelle qui consiste, après
l’avoir transformée, à intégrer une somme finie de fractions plus simples. Pour cela, rappelons le
théorème sur la décomposition d’une fraction rationnelle réelle en une somme finie de fractions ,
appelées éléments simples.
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VIII.9. Décomposition d’une fraction rationnelle en éléments simples.

Théorème fondamental de décomposition. Soient P une fraction rationnelle telle que


Q
deg P  deg Q et
Qx  x  x 1  m 1 x  x 2  m 2 . . . x  x k  m k x 2  p 1 x  q 1  n 1 x 2  p 2 x  q 2  n 2 . . . x 2  p l x  q l  n  ,
avec x 1 , x 2 , . . . , x k , p 1 , q 1 , p 2 , q 2 , . . . , p  , q   R ,
m 1 , m 2 , . . . , m k , n 1 , n 2 , . . . , n   N et  i  p 2i  4q i  0 ,
i  1, 2, . . . , . Alors la fraction rationnelle P se décompose en une somme finie unique
Q
d’éléments simples de première et deuxième espèces comme suit:
P  A 11  A 12 A 1m 1
x  x . . .  
Q 1 x  x 1  2 x  x 1  m 1
A 2m 2
 x A21x 2  A 22 . . .  
x  x 2  2 x  x 2  m 2
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 
A km k
 x Ak1x k  A k2 . . .  
x  x k  2
x  x k  m k
11 x  N 11 M x  N 1n 1
 M  2M 12 x  N 12 2 . . .  2 1n 1 
x2  p1x  q1 x  p 1 x  q 1  x  p 1 x  q 1  n 1
21 x  N 21 M x  N 2n 2
 M  2M 22 x  N 22 2  . . .  2 2n 2 
x  p2x  q2
2
x  p 2 x  q 2  x  p 2 x  q 2  n 2
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 
1 x  N 1 M x  N n 
 M  2M 2 x  N 2 2  . . .  2 n  .
x  px  q
2
x  p  x  q   x  p  x  q   n 
avec A 11 , A 12, . . . , A km k ,
M 11 , N 11 , M 12 , N 12 , . . . , M n  , N n   R ,  i  p 2i  4q i  0, i  1, 2, . . . , .
De manière condensée, cette décomposition s’écrit
k mi  ni
P  A ij M ij x  N ij
Q
 x  x i  j
  x  p i x  q i  j
2
.
i1 j1 i1 j1

VIII.10. Méthode des coefficients indéterminés. Exemple. Pour déterminer les


coefficients A ij , M ij et N ij , on a une méthode générale, dite méthode des coefficients
indéterminés qu’on illustre par l’exemple suivant: soit à décomposer la fraction régulière
 2x  24x 2  x  2 .
Px 3 2

Qx x  1 x  x  1
D’après le théorème, on a la formule de décomposition suivante :
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2x 3  4x 2  x  2  A  B  2Mx  N 
x  1 2 x 2  x  1 x1 x  1 2 x  x  1
Ax  1x 2  x  1  Bx 2  x  1  Mx  Nx  1 2
 
x  1 2 x 2  x  1
A  Mx 3  B  N  2Mx 2  B  M  2Nx  A  B  N
 .
x  1 2 x 2  x  1
En identifiant coefficients dans les numérateurs, on obtient le système d’équations linéaires
suivant:
A  M  2
B  2M  N  4
B  M  2N  1
A  B   N  2.
Ce système admet une solution unique : A  2 , B  3 , M  0 et N  1 . D’où la
décomposition :
2x 3  4x 2  x  2  2  3  2 1 .
x  1 x  x  1
2 2 x  1 x  1 2
x x1

Remarque. La méthode des coefficients indéterminés peut s’avérer longue et parfois il vaut
mieux appliquer la méthode d’élimination dans le cas où le dénominateur Q n’admet que des
racines réelles:
Qx  x  x 1  m 1 x  x 2  m 2 . . . x  x k  m k , x i  x j si i  j.
Dans ce cas, les coefficients A ij sont données par la formule suivante
A ij  1 d P x  x i  m i , i  1, . . . , k, j  1, . . . , m i .
m i  j! dx m i j Q xx i

VIII.11. Méthode d’intégration d’une fraction rationnelle. Soit à intégrer une fraction
Px
rationnelle .
Qx
Premier cas: si P est régulière (i.e.. deg P  deg Q, alors, d’après le théorème
Q
fondamental, on la décompose en une somme finie d’éléments simples qui sont de la forme:
A , Mx  N , A, a, M, N  R, m, n  N, p 2  4q  0. En fonction de m et n,
x  a m x 2  px  q n
intégrer une fraction rationnelle régulière revient à calculer quatre types d’intégrales, à savoir:

type I :  A
x  a dx  A log|x  a|  c cas m  1 ;

type II:  A
x  a m
dx   A
m  1x  a m1
 c cas m  1 ;

type III:  Mx  N dx cas n  1 ;


x 2  px  q
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type IV:  Mx  N
x 2  px  q n
dx  cas n  1.

Algorithme de calcul des intégrales de types III et IV. Sachant que


p2 p2
p 2  4q  0  q   0 et en posant a  q  , on peut écrire :
4 4
p p2 p
x 2  px  q  x   2  q    x   2  a 2 .
2 4 2 p
Pour le calcul des intégrales de types III et IV, on pose t  x  et on a dt  dx.
2

VIII.12. Exemple. Calculer 


x 3  2x 2  x  1
x  1 3 x 2  3x  3 2
dx.

La fraction rationnelle
Px
 x 3  2x 2  x  1 étant régulière, on peut la
Qx x  1 3 x 2  3x  3 2
décomposer en éléments simples suivant la formule :
x 3  2x 2  x  1 
x  1 3 x 2  3x  3 2
 A  B  C  2Mx  N  2 Rx  S 2 .
x1 x  1 2 x  1 3 x  3x  3 x  3x  3
Par la méthode des coefficients indéterminés, on obtient: A  2,
B  2, C  1, M  2, N  2, R  1, S  2 . D’où:
 x x 132x x1
3 2
dx 
x  3x  3 2
2

 2  1 dx   2 dx   1 dx  2  2 x  1 dx   2 x  2 2 dx.
x1 x  1 2 x  1 3 x  3x  3 x  3x  3
Pour les intégrales de types I et II, on obtient :
 2  dx  2 log|x  1|  c, 2  dx   2  c,
x1 x  1 2 x1

 dx
x  1 3
 1
2x  1 2
c .

Pour les intégrales de types III et IV, écrivons d’abord :


x 2  3x  3  x  3  2  3  9   x  3  2  3  t 2  a 2 .
2 4 2 4
3
En posant t  x  3 et a  , on obtient
2 2
t 1
 x 2  3x  3 dx   t 2  2a 2 dt   t 2 t a 2 dt  12  t 2 dt
x  1
 a2

 1 logt 2  a 2   1 arctg at  c,
2 2a
et
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t 1
 x2
x 2  3x  3 2
dx   2 dt 
2  t
t 2  a 2  2
dt  1
2
 dt
t 2  a 2  2
.
t 2  a 2 
La dernière intégrale se calcule d’après la formule de récurrence de l’exemple 3) du n o VIII.8.
Finalement, on trouve après arrangement des termes que
 x x 132x x1
3 2
dx 
x  3x  3 2
2

 2  1  x  2 log|x  1| 
x1 2x  1 2 3x 2  3x  3
4 3 3
 logx 2  3x  3  arctg 2x  3  c.
9 3
Deuxième cas. Si deg p  deg Q, alors en faisant la division euclidienne, on obtient
P  S  R , deg R  deg Q,
Q Q
telle que S est un polynôme et R une fraction rationnelle régulière et, alors on a
Q
 QP dx   Sdx   QR dx.

§ 4. Intégration de certaines classes de fonctions irrationnelles.

Certaines fonctions irrationnelles peuvent se ramener à une intégration de fractions


rationnelles par un changement de variable.

VIII.13. Polynôme et fraction rationnelle de deux variables.

Définition 1. On appelle polynôme de deux variables u, v de degré n toute expression de


la forme:
Pu, v  a 00  a 10 u  a 01 v  a 20 u 2  a 11 uv  a 02 v 2 . . . a n0 u n 
a n1,1 u n1 v  . . .  a 0n v n ,
où a 00 , a 10 , . . . , a 0n  R.

Définition 2. On appelle fraction rationnelle de deux variables u, v tout rapport de deux


polynômes des variables u et v.

Une fraction rationnelle est donc une expression de la forme


Pu, v
Ru, v  ,
Qu, v
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où P, Q sont des polynômes des deux variables u, v.


Dans le cas où u  x, v  x sont des fonctions de la variable x, alors Rx, x
est dite fraction rationnelle de  et .

Exemples.
1 Ru, v  1  u 2  2uv 3 ;
5v 2  u 2 v  3u 4
x  x2  1
2 Rx, x 2  1   , u  x, v  x 2  1 ;
x  5x x  1
2 2

3 Rsin x, cos x  cos 2 x  3 sin x  2 .


cos x sin 2 x  2 cos 2  3 sin x  6

x  x2  1
Remarques. Dans l’exemple 2, la fonction x  Rx  Rx, x 2  1  
x 2  5x x 2  1
est une fonction irrationnelle de la variable x seulement.

VIII.14. Intégrales de la forme R x, n


ax  b
cx  d
dx, ad  bc  0. Dans ce cas, la
fonction R est irrationnelle en x. Posons
t n
ax  b .
cx  d
On obtient, après calcul:
nad  bct n1
t n  ax  b , x  dt  bn ,
n
dx  dt,
cx  d a  ct a  ct n  2
d’où
dt n  b , t nad  bct dt 
n1
R x, n
ax  b
cx  d
dx  R a  ct n a  ct n  2
 R 1 tdt,
où R 1 est une fraction rationnelle en t.

Exemple 1. Calculer l’intégrale I   3 1  x dx .


1x x
En posant t 3  1  x , on obtient après calcul
1x
x  1  t 3 , dx  36t 2 dt,
3 2

1t t  1
d’où
 1  x dx . . .  6 
3
1x x
t3
t  1t 3  1
3
dt  3  3 1  3 1 dt .
t 1 t 1
La dernière intégrale est une intégrale d’une fraction rationnelle en t qu’on peut résoudre par
la méthode exposée précédemment. Le résultat trouvé est:
12
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Intégrale indéfinie et intégrale définie avec réponses et corrigés par
OSMANOV H. et KHELIFATI S
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 1  x dx  log t2  1  3 arctg 1  2t  c, avec t  1x .


2
3 3
1x x t  t2  1
4 3 1x

Remarque. La méthode précédente peut se généraliser aux intégrales de la forme:


m1 m2 mk
 R x, cx  d
ax  b n 1
, ax 
cx  d
b n 2
,..., ax  b
cx  d
n k dx,

en posant t r  ax  b , où r  PPCMn 1 , n 2 , . . . , n k , c’est à dire le plus petit commun


cx  d
multiple de n 1 , n 2 , . . . , n k .

Exemple 2. Calculer l’intégrale  dx . Dans ce cas, on a


x x  5 x 2 
a  d  1, b  c  0, n 1  2, n 2  5 et PPCM2, 5  10. En posant t 10  x, on obtient,
après calcul x  t 5 , 5 x 2  t 4 , dx  10t 9 dt, d’où
 dx  10  5 dt
t t  1
.
x x  x 
5 2

La résolution de cette intégrale d’une fraction rationnelle donne

 dx  log
1 
x
10 x  10
 10  5  10  5  c.
10 x 5 x
x x  x 
5 2
3 10 x 3 2 5 x2

VIII.15. Intégrales de différentielles binômiales de la forme


 x m a  bx n  p dx, où m, n, p sont des nombre rationnels et a, b des nombres réels.
On démontre que ces intégrales peuvent être ramenées à des intégrales de fonctions
rationnelles dans les trois cas suivants
1) Si p est entier, alors on pose x  z k où k est le dénominateur commun des fractions m
et n.
2) Si m n 1 est entier et p fractionnaire, alors on pose a  bx n  z k où k est le
dénominateur de p.
3) Si m n 1 et p sont des nombres fractionnaires mais la somme m n 1  p est un
nombre entier, alors on pose a  nbx  z k , où k est le dénominateur de la fraction p.
n
x

Remarque. En dehors de ces trois cas cités, l’intégrale d’une différentielle binômiale ne peut
être exprimée à l’aide de fonctions élémentaires.

VIII.16. Intégrales de la forme  Rx, ax 2  bx  c dx. Dans ce cas,


y ax 2  bx  c avec a  0, et la fonction R est une fonction irrationnelle en x.
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Intégrale indéfinie et intégrale définie avec réponses et corrigés par
OSMANOV H. et KHELIFATI S
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Méthodes de substitution d’Euler. On a une méthode générale d’intégration pour calculer


ce type d’intégrale qu’on peut transformer en une intégrale d’une fraction rationnelle par des
changements de variable de trois types.

i Première substitution d’Euler. Cas a  0. On pose alors


ax 2  bx  c  t  a x.
Etudions le cas ax 2  bx  c  t  a x. En élevant au carré les deux expressions et en
simplifiant les calculs, on obtient
a t 2  bt  c a a t 2  bt  c a
x  t  c , ax 2  bx  c 
2
, dx  2 dt.
2 atb 2 atb 2 a t  b 2
En remplaçant ces expressions dans l’intégrale, on obtient

 R 2 t at c b , a t2 abtt bc a 2 a2t a btt bc 2 a dt 


2 2
 R 1 tdt,
2

où R 1 est une fraction rationnelle en t.


Les autres cas se traitent de la même manière.

ii Deuxième substitution d’Euler. Cas c  0. On pose alors


ax 2  bx  c  xt  c .
Etudions le cas ax 2  bx  c  xt  c . Après calcul, on obtient
2 ctb c t 2  bt  c c t 2  bt  a c
x , ax 2
 bx  c  , dx  2 dt.
a  t2 a  t2 a  t 2  2
En remplaçant ces expressions dans l’intégrale, on obtient

 R 2 act t2 b , c t abtt 2 c 2 c tabtt 2 2a c dt   R 2 tdt,


2 2

où R 2 est une fraction rationnelle en t.

iii) Troisième substitution d’Euler. Cas où le trinôme ax 2  bx  c a deux racines réelles


distinctes   , c’est à dire que   b 2  4ac  0 et donc
ax 2  bx  c  ax  x  .
On pose alors ax 2  bx  c  tx   ou tx  . Etudions le cas
ax 2  bx  c  tx  .
Après calcul, on obtient
a  t 2 a  t 2a  t
x , ax 2  bx  c  , dx  dt.
t a
2
t a
2
t 2  a 2
En remplaçant ces expressions dans l’intégrale, on obtient
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a  t 2 a  t 2a  t


 t2  a
, 2
t a t 2  a 2
dt   R 3 tdt,
où R 3 est une fraction rationnelle en t.

Remarque. La méthode des substitutions d’Euler est générale pour ces types d’intégrales,
mais elle peut mener à des calculs fastidieux. Il peut exister des méthodes plus simples et plus
judicieuses pour la résolution de certaines intégrales de ce type (voir VIII. 17, cas V).

Exemple. Calculer l’intégrale I 1   dx . Dans cet exemple, on a


1  x x 2  x  1
a  b  c  1. Faisons la première substitution d’Euler en posant
t  x  x2  x  1 .
Elevons les deux expressions au carré et simplifions les termes identiques
t  x 2  t 2  2tx  x 2  x 2  x  1  x1  2t  t 2  1  x  t  1 ,
2
2t  1
d’où
tt  2
x2  x  1  t  x  t  t  1 , dx  2 t  t  12 dt, 1  x 
2 2
.
2t  1 2t  1 2t  1
En remplaçant ces expressions dans l’intégrale I 1 et après simplification, on obtient
  2 t  t  12 dt  2 
2
dx 1 dt 
1  x x  x  1
2 tt  2 t t1
2 2t  1 tt  2
2t  1 2t  1
 1  1 dt  log|t|  log|t  2|  c.
t t2
d’où
x2  x  1  x
 dx  log  c.
1  x x 2  x  1 x2  x  1  x  2

§5. Intégration de certaines classes de fonctions transcendantes.

VIII.17. Intégrales de la forme:  Rsin x, cos xdx, où Rsin x, cos x étant une fonction
transcendante en x.
Pour ce type d’intégrale, on peut faire le changement de variable universel :
t tg x  x  2arctgt.
2
On a dans ce cas:
2tg x 1  tg x
2

sin x  2  2t 2 , cos x  2  1  t 2 , dx  2dt .


1  tg
2 x
1t 1  tg
2 x
1  t2 1  t2
2 2
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En remplaçant ces expressions dans l’intégrale, on obtient:


 R 1 2t , 1  t 2  2dt 2   R 4 tdt,
2

t 1t 1t
2

où R 4 est une fraction rationnelle en t.

Exemple 1. Calculer I   dx . Posons t tg x . On a


5  3 cos x 2
cos x  1  t 2 , dx  2dt 2 . En remplaçant ces expressions dans l’intégrale I, on obtient
2

1t 1t
dx  1 2 dt   dt  1 arctg 2tg x  c.
5  3 cos x 53 1  t 2
1  t 2
1  4t 2 2 2
1t 2

Remarque. La méthode générale exposée pour ce type d’intégrale peut mener à des calculs
parfois très longs. Pour cela, il existe des méthodes plus efficaces et plus simples pour calculer
ces intégrales si la fonction R possède certaines propriétés. Voici quelques cas:
I.
1) Si R sin x, cos x  Rsin x, cos x, on peut poser t  cos x,
2) Si Rsin x,  cos x  Rsin x, cos x, on peut poser t  sin x,
3) Si R sin x,  cos x  Rsin x, cos x, on peut poser t tgx. Ce dernier cas est valable si
on a Rsin 2 x, cos 2 x.

II. Intégrales de la forme  sin m x cos n xdx.


Cas m, n  Q. En posant u  sin x ou u  cos x, on se ramène à une intégrale de
différentielle binômiale.
Cas m, n  Z.
1) Si l’un des deux exposants est pair et l’autre impair, on peut poser t  cos x.
2) Si m  2k  1 et n  2  1, alors on peut poser t  cos 2x et l’intégrale devient
1 1  t  1  t k dt.
 k2
2
3) Si m  2k, n  2, alors on peut poser t tgx et on se ramène au cas I.3), ou bien
comme
sin 2 x  1  cos 2x , cos 2 x  1  cos 2x ,
2 2
alors l’intégrale devient
 sin 2p x cos 2q xdx   1  cos
2
2x p 1  cos 2x q dx.
2
En développant l’expression sous la dernière intégrale, on obtient des intégrales suivant les
puissances paires et impaires de cos 2x. Alors, on peut appliquer le cas 1).

Exemple.  dx
sin 2 x cos 4 x
. On pose t tgx et alors
cos 2 x  1  1 , sin 2 x  t 2 , dx  dt .
1  tg x
2
1  t2 1  t2 1  t2
En remplaçant dans l’intégrale, on obtient:
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1  t 2  2 3
 2
dx   2
dt   12  2  t 2 dt   1  2t  t  C 
t
4
sin x cos x t t 3
3
tg x
  1  2tgx   C.
tgx 3

III. Intégrales de la forme  sin ax cos bxdx. Dans ce cas, on applique les formules de
trigonométrie suivantes:
sin ax cos bxdx  1 sina  bx  sina  bx,
2
sin ax sin bxdx  1 cosa  bx  cosa  bx,
2
cos ax cos bxdx  1 cosa  bx  cosa  bx.
2

IV. Intégrales de la formes  sin n xdx et  cos n xdx. Dans ce cas, on peut linéariser les
fonctions à intégrer suivant les formules:
n  N, cos n x  1n cos nx  C 1n cosn  2x . . .  cosnx,
2
n
1 2
n  2p, sin n x  n cos nx  C 1n cosn  2x 
2
n
 C 2n cosn  4x . . . 1 2 cosnx
n1
1 2
n  2p  1, sin n x  sin cos nx  C 1n cosn  2x 
2n
 C 2n cosn  4x . . . 
où C kn  n! .
k!n  k!

Exemple 1. Calculer  cos 4 xdx. On a


 cos 4 xdx  1 1  cos 2x 2 dx  1 1  2 cos 2x  cos 2 2xdx 
4 4
 1
4
1  2 cos 2x  2 1  cos 4xdx 
1

 1 3 x  sin 2x  1 sin 4x  C.
4 2 8

Exemple 2. Calculer I   sin 2x


cos 4 x  sin 4 x
dx. En posant t tgx, on obtient

 sin 2x
cos 4 x  sin 4 x
dx  2  t dt   2tdt 
1 t 4  1 1  t 2 t4  1
1t 2
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dt 2 
  t   1
2 2
2
 arctgt 2  c  arctg(tg x)  c.

V. Intégration des intégrales abéliennes de la forme  Rx, ax 2  bx  c dx à l’aide de


2
transformatrions trigonométriques si a  0 et c  b 2  0. On peut montrer que cette
4a
intégrale se ramène à une intégrale de la forme  R 1 sin t, cos tdt comme suit:
2
1) Si a  0 et c  b  0, alors
4a
2
 Rx, ax 2  bx  cdx dx   R x, ax  b  2  c  b dx 
2a 4a
2
  Rt, m 2 t 2  n 2 dt, où m 2  a, n 2  c  b .
4a
En posant mt  n tgz, on obtient une intégrale de la forme  R 1 sin z, cos zdz.

2
2) Si a  0 et c  b  0, alors
4a
 Rx, ax 2  bx  c dx   Rt, m 2 t 2  n 2 dt.
n , on obtient une intégrale de la forme  R 2 sin z, cos zdz.
En posant t  m cos z

2
3) Si a  0 et c  b  0, alors
4a
 Rx, ax 2  bx  c dx   Rt, n 2  m 2 t 2 dt.
En posant t  mn sin z, on obtient une intégrale de la forme  R 3 sin z, cos zdz.

2
4) Lorsque a  0 et c  b  0, alors la fonction à intégrer n’a aucun sens.
4a

Exemple. Calculer l’intégrale  dx . En posant x  a sin t, dx  a cos tdt, on


a  x 2  3
2

obtient
 dx   a cos tdt  12  dt2  21  C  12 sin t 
a 2  x 2  3 a 6 cos 6 t a cos t a tgt a cos t
x
 12 a  C  12 x  C.
a x 2 a a 2
 x 2
1 2
a

VIII.19. Intégrale de fonctions transcendantes de la forme  Re x dx.


Dans ce cas, on pose t  e x , et alors on a dt  e x dx  tdx  dx  dt . En remplaçant ces
t
expressions dans l’intégrale, on obtient
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 Re x dx   Rt


t
dt   Rtdt,
où R est une fraction rationnelle en t .

Remarque. La même méthode peut s’appliquer au cas où R est une fraction rationnelle en
shx, chx, thx, cthx. (Voir aussi n o suivant).

x
e 1
Exemple. Calculer  x dx. En posant t  e x , on obtient, après transformation:
e 1
x
 e x  1 dx   tt  11 dtt . . .  2 log1  e x   x  c.
e 1

VIII.20. Intégrale de fonctions transcendantes de la forme  Rshx, chxdx.


Comme pour les intégrales des fractions de fonctions trigonométriques, on peut faire le
changement de variable universel pour ce type d’intégrales en posant: t  th x pour se ramener à
2
une intégrale d’une fraction rationnelle en t. En effet, on a dans ce cas
shx  2t 2 , chx  1  t 2 et dx 
2
2 dt.
1t 1t 1  t2
Alors
 Rshx, chxdx  2  R 2t 2 , 1  t 2
2
dt .
1t 1t 1  t2

Remarque. Comme pour les intégrales de la forme  sin m x cos n xdx, on peut appliquer les
mêmes remarques pour calculer  sh m xch n xdx. Par exemple si m, n sont des nombres rationnels,
alors on se ramène à une intégrale d’une différentielle binômiale en posant t shx ou t chx.

VIII.21. Fonctions dont les primitives ne sont pas des fonctions élémentaires. Certaines
intégrales de fonctions élémentaires simples ne peuvent être calculées par les méthodes exposées
précédemment. Comme par exemple, les intégrales
 e x2 dx,  cos x 2 dx,  sin x 2 dx,  log
dx ,  cos x dx,  sin x dx, 
x x x
dx
1  x3
existent, mais elles ne peuvent pas être exprimées sous forme de fonctions élémentaires,
contrairement aux dérivées de fonctions élémentaires qui sont aussi élémentaires. Dans ces cas,
ces intégrales définissent de nouvelles fonctions réelles, dites fonctions définies par une
intégrales.
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BROCHURE D’ANALYSE 2
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Enoncés des exercices du chapitre VIII.

Exercice 8.1. Vérifier que la fonction


Fx  1 k cos x  2k  1, x  k  1, k, k  Z,
est une primitive de la fonction fx  |sin x|, x  R.

Exercice 8.2.
i) Trouver la primitive de la fonction fx  1 , x  R passant par le point de
1  x2
coordonnées 1, .
ii) Trouver l’erreur dans le raisonnement suivant:
 x dx
1
 log|x  1|  c  log|1  x|  c   dx    dx .
1x x1

Exercice 8.3. Soit F une primitive de la fonction f : R  R.


Démontrer les relations suivantes:
1) si f est impaire, alors F est paire;
2) si f est paire, alors F  F0 est impaire;
3) si f est périodique de période T, F0  FT, alors la fonction F est
périodique de période T sur R.

Exercice 8.4.
i) Soit F  Ca, b, c a, b et f :a, b R continue au point c.
Supposons que F est une primitive de la fonction f sur chacun des
intervalles a, c et c, b. Démontrer que F est une primitive de f sur a, b.
|x|
ii) Montrer que la fonction sgnx  x , x  0 n’admet pas de
0, x  0
primitive sur   1, 1. (Comparer avec i)).

Exercice 8.5. i) En utilisant la table des intégrales, calculer :


1)  n x m dx . 2  x  1x  x  1dx.
x x e x
3 x 2
4  1  cos x dx .
2
3)  dx .
x 3 1  cos 2x
1  2x 2 
5)  tg xdx .
2
6  2 dx .
x 1  x 2 
1  x 2
7)  dx . 8  dx .
cos 2x  sin x2
x1  x 2 
ii) Mettre les intégrales suivantes sous la forme  fxd, ensuite les calculer:
9)  dx . 10  5 8  3x 6 dx .
2x  3 5
11)  sin2x  3dx . 12  dx .
2x  7
20
BROCHURE D’ANALYSE 2
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 lnxx dx .
m
13)  dx . 14
x 2ln x
15)  e x xdx . 16  e x x 2 dx .
3

17)  cos 2 xdx . 18  sin 2 x dx .


19)  dx . 20  cos x sin 3xdx .
1  cos x
 e e x 1 dx .
2x
21)  cos 2x cos 3xdx . 22
23)  x 2  1 dx . 24  3  x dx .
2

x 1 3x
25)  th 2 xdx . 26  cth 2 xdx .
28  2  x5 dx .
x x
27)  2 2x e x dx .
10
4  x2  2 4  x2 2
29) dx. 30  3 16  3 x 2 dx.
16  x 4

Exercice 8.6. A l’aide d’un changement de variable, calculer:


3
1)  dx . 2)  x dx .
1 x1 x1
3  4x  33 dx . 4)  dx .
x  2 x x1
x
5  x  1 dx . 6)  dx .
x x2 xx  1
x
7  dx . 8)  dx.
1 3x1 x  3x
2x
9  ex dx. 10)  dx .
e 1 ex  1
1  ln x ln tgx
11  dx. 12)  dx .
x ln x sin x cos x
13)  dx poser x  1 , ou x  atg t .
x2 a2  x2 t
x2 1  x2
14)  dx . 15  dx .
a2  x2 x4
1  x2
16)  dx . 17  dx .
x2 x x2  9
2

18)  dx . 19  x 2 4  x 2 dx .
x 1  x2
20)  26x  7 dx . 21  3x  2 dx .
3x  7x  1 2  3x  5x 2
22)  3x  6 dx . 23  x3 dx .
x  4x  5
2
4x  4x  3
2

24)  xdx . 25  4 xdx2 .


1  x  2 2
x  6x  5
2
26)  x 2 x 3  1 dx . 27  lnx x dx .
28)  sin 6 x cos xdx . 29  12 cos 1x dx .
x
21
BROCHURE D’ANALYSE 2
Intégrale indéfinie et intégrale définie avec réponses et corrigés par
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sin x
30)  dx . 31  sin xdx .
x 1  cos x
arctg 2 x 2
32)  dx . 33  arccos 2x dx .
1  x2 1  4x 2
3 arcctgx
34)  ln arccos x dx. 35  dx .
1  x 2 arccos x 1  x2

Exercice 8.7. Trouver l’erreur dans le raisonnement suivant:


du  dx, u  x
 dxx  v  1 , dv   1 dx  x 1x   x x12 dx  1   dxx .
x x2

Exercice 8.8. En intégrant par parties, calculer:


1)  x n ln xdx n  1. 2  xarctgxdx .
3)  arccos xdx . 4  arctg x dx .
xarctgx
5)  x cos xdx .
2
6  dx .
1  x2
arcsin x
7)  dx . 8  lnx 2  1dx .
1x
2
9)  x dx2 2 . 10  x3 dx .
1  x  1  x2
11)  x 2 e x dx . 12  x 3 sin xdx .
13)  x 2 cos 2 xdx . 14  ln 2 xdx .
2
15)  ln x dx . 16  e x sin xdx .
5
x
17)  a 2  x 2 dx . 18  arccos 2 xdx .
19)  xtg 2 xdx . 20  x 2 arcsin 2xdx .
21)  x sin 2 xdx . 22  x 3 arctgxdx .
23) x 2  6x  2e 3x dx . 24  arcsin x dx .
x2
25)  lnxx  3 dx . 26  x 2 x 2  a 2 dx .
27)  e ax sin bxdx a 2  b 2  0. 28)  sin ln xdx;
29  e arccos x
dx. 30  cosx x  2 dx .
e

Exercice 8.9. Trouver les formules de récurrence pour les intégrales I n n  N suivantes:
1) I n   x n e ax dx , a  0. 2 I n   ln n xdx .
n
3) I n   x  ln n xdx ,   1. 4 I n   x dx , n  2.
x2  a
5) I n   sin xdx , n  2.
n
6 I n   cos n xdx, n  2 .
7) I n   sh n xdx , n  2. 8 I n   ch n xdx , n  2 .
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9) I n   dxn , n  2 . 10 I n   dxn , n  2 .


sin x ch x
11) I n   2 dx 2 n , n  N, a  0.
x  a 

Exerxice 8.10. A l’aide de la méthode de décomposition des fonctions rationnelles en


éléments simples, calculer les intégrales suivantes:
1)  xdx , 2  2 xdx .
x  12x  1 2x  3x  2
3)  2x  41x  91 dx ,
2
4  3 dx 2 .
x  1x  3x  4 6x  7x  3x
5)  x 3 x  8 dx , 6  x 3 1 dx.
5 4 3

x  4x 4x  x
7)  32xdx , 8  xdx .
2x  14x 2  16x  15 x 4  3x 2  2
2x 2  5dx
10  3 x 2 1
3
9)  4 , dx.
x 25x  6 2
x 3 5x  6x
11)  x 2  3x  2 dx , 12  x3  12 dx.
xx  2x  1 x x
13)  x  2
2
dx , 14  3 x 2 dx .
x1 x x  25x 2  8x  4
15) 
2
x dx , 16  x  2x  3 dx.
x  2 2 x  4 2 x  1x 3  4x 2  3x
17)  4 7x 3 9 2 dx , 18  3x2  13 dx .
3 2

x  5x  6x x  1
19)  dx , 20  3xdx .
xx 2  1 x 1
22  3 x 2  1
4
21)  dx , dx.
1x 2 3
x 2 x  x  1
23)  2x  3x  3 dx , 24  x4 dx .
x  1x 2  2x  5 x 1
25)  2 dx , 26  dx .:
x  1x 2  x x  1 2 x 2  1
27)  3x 3 x 2 3 dx , 28  4 x  26 dx.
2 3

x  1 x  1 x  6x  8
30  x 2 x  21 dx.
3
29)  dx ,
1  x  2 2
x  2

Exercice 8.11. Calculer les intégrales de fonctions irrationnelles suivantes:


1 x1
1)  dx . 2  dx .
1 x 1 3x1
3)  dx . 4  dx .
x1  2 x  3 x  1  4 x  3 x
x3 2  x x1  x1
5)  dx . 6  dx.
x 32x x1  x1
7)  dx . 8  dx .
x x  x 
5 2 x  3 x  24 x

9)  xdx . 10  x  1 dx .
x1  x1 3 x1 x
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Exercice 8.12. (Intégration de différentielles binômiales de la forme x m a  bx n  p dx.


1)  x 1  3 x  4 dx . 2  x 1 1  3 x  3 dx .
3)  dx . 4  dx .
x 3 x2  1 3
1  x3
5)  dx . 6  x 5 3 1  x 3  2 dx .
4
1x 4

3 1  4 x
1  x4
7)  dx . 8  dx .
x5 x
3
1  x3
9)  dx . 10  3 x1  x 2  dx.
x2
x
11)  x 3  x 4 dx . 12  dx.
1  3 x  2
13)  dx .
x 1  x6
6

Exercice 8.13. Calculer les intégrales suivantes par la méthode de substitutions d’Euler:
1)  dx . 2  dx .
x x  4x  4
2
x 2  x  x2
3)  dx . 4  dx .
x x  2x  1
2
x  1 x 2  x  1
2x  x 2
5)  x dx . 6  dx .
2x  3 4x  x 2
7)  x 2  2x  1 dx . 8  3x 2  3x  1 dx .
9)  dx . 10  dx .
x x x1
2
1  x  2x  2
2

11)  3x 3 dx . 12  x4 dx .
x 2  4x  5 x 2  4x  5
1  x2 x  1
13)  dx . 14  dx.
2x 2
x 2 2x 2  2x  1
15)  dx .
x  x2  x  1

Exercice 8.14. Calculer les intégrales des fonctions trigonométriques:


3
1)  sin 3 x cos 2 xdx . 2  sin 4x dx .
cos 4x
3)  dx . 4  sin x dx .
cos x sin 3 x cos 2 x
5)  dx3 . 6  4
dx .
sin x sin x cos 4 x
7)  sin xdx 2 . 8  cos 6 xdx .
1  cos x
9) tg 5 xdx . 10  dx8 .
tg x
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 cos 2 x  sin 2 x dx .
4 4
11)  dx . 12
3
sin x cos 3 x cos x  sin x
13)  dx . 14  dx .
sin x  cos x 5  3 cos x
15)  2  sin x dx . 16  dx .
2  cos x 5  42sin x
17)  dx . 18  sin x dx .
5  4 sin x  3 cos x 1  tgx
19)  dx . 20  dx .
1  sin 2 x 1  sin 4 x
21)  sin xdx;
3
22  cos 4 xdx.
23)  cos 3 x sin 5 xdx; 24  cos 2 x sin 4 xdx; :
2
25)  dx4 ; 26  sin xdx ;
cos x cos 3 x
27) tg 4 xdx; 28 ctg 3 xdx.

Exercice 8.15. Calculer les intégrales des fonctions hyperboliques suivantes:


1) sh 3 xdx; 2 ch 2 xdx;
3) th 3 xdx; 4  2 dx 2 ;
sh x  ch x
5) sh 2 x. ch 2 xdx; 6 ch 4 xdx;
7)  thx dx.

Exercice 8.16. Trouver une primitive de chacune des fonctions suivantes dans les parties
indiquées:
1) fx  e |x| , x  R; 2) fx  |cos x|, x  R;
3) fx  |log x|, x 0, ; 4) fx  Ex|sin x| x  0;
5) fx  1  x 2 si |x|  1 et fx  1  |x| si |x|  1;
6) fx  |1  x|  |1  x|.

Exercice 8.17. (Exercices divers). Calculer les intégrales suivantes en indiquant la méthode
utilisée:
1) x  1 x 2  2x dx; 2)  x sin x cos xdx;
x
3)  e dx; 4  ln cos x dx;
x cos 2 x
5  2x  24x 2  x  2 dx; 6  2x 3 3x 6 dx;
3 2 5 2

x  1 x  x  1 1  3x  x
7) |x|e dx;
x
8  x dx x ;
e 3  e 
x2  x  1
9)  dx; 10  2x  3 dx;
3 x  1
1  x2
11)  sin 4 xdx; 12  lnx  1  x 2 dx;
13)  dx
2
; 14  cos 2x dx;
sin x  tg x
2 cos 2 x
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x  x 2  3x  2
15)  dx; 16)  dx ;
x  x 2  3x  2 sin 3 x cos 5 x
 3  x dx;
3
17) 18) |x 2  2x|dx;
2  2x 2
19)  3x  1 dx; 20  x2 dx;
x 2  2x  2 x 2  7x  12
21)  2x  5 dx; 22  e x x 5 dx .
2

9x 2  6x  2
23 1  e 3x  2 e 3x dx; 24  sin x dx;
e cos x
25  3 x  1 dx ; 26)  dx ;
x1 x sin 4 x  cos 4 x
27  xdx ; 28)  dx3 ;
x 1 x
35 1 cos x

29  1 4 dx; 30  ln x dx;


1x x1  ln 2 x
31)  3x 4
 2x 3  3x 2  1 dx; 32)  1  e x e x dx;
x  2x 2  1 2
2
33)  x3 dx; 34)  sin x cos2 x dx;
1  2x 2 1  sin x
6 x
35)  x7 dx; 36)  dx; :
1  x 4  2 1 3x
37)  e 2x 2 ln x dx; 38)  x5 dx;
1  x2
4
39  3 3x  x 3 dx; 40)  sin 6x dx;
cos x
41)  dx ; 42)  x x 2  2x  2 dx;
1  1  2x  x 2
arctgx n 2
43)  dx; 44  cos 3x dx;
1  x2 sin 3x
4 ctgx
45)  cos3 x dx; 46  dx;
sin x ln sin x
x
47)  3
dx; 48  dx ;
1x 2 5  2x  x 2
49) sin x  |sin x|dx; 50)  max1, x 2 dx;
51)  2x  1 dx; 52)  cos 5 xdx;
9x 2  4
53  x cos3 x dx; 54)  x x x dx;
sin x
a x  b x  2
55)  dx.
axbx

Exercice 8.18. Soit f une fonction monotone, continue et f 1 son inverse.


i) Montrer que si  fxdx  Fx  c, alors
 f 1 xdx  xf 1 x  Ff 1 x  c.
ii) Etudier les exemples suivants:
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1) fx  x n n  0; 2 fx  e x ;


3 fx  arcsin x; 4 fx argthx.
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Réponses aux exercices du chapitre VIII.

Exercice 8.2. i) Fx arctgx  3 , x  R.


4
Exercice 8.5.
mn
1) m n n x n  C; 2) 2  x   x  C;
5
5
3) C  2  e x  ln|x|; 4) 1 tgx  1 x  C
3x x 2 2
1
5) tgx  x  C; 6)  x arctgx  C; 7) tgx  C.
8) ln|x|  2arctgx  C; 9)  1 C
82x  3 4
10)  5 8  3x 11/5  C;
33
11)  1 cos2x  3  C; 12) 1 ln|2x  7|  C;
2 m1
2
13) lnln x  C; 14) ln x  C; 15) 1 e x  C;
2

m  1 2
16)  1 e x  C; 17) 1 sin 2x  1 x  C;
3

3 4 2
18)  1 sin 2x  1 x  C; 19) ctg x  C;
4 2 2
20)  1 cos 4x  1 cos 2x  C; 21) 1 sin x  1 sin 5x  C;
8 4 2 10
22) e x  1x  C; 23) x  2arctgxC;
e
24) x  6 ln|3  x|  C; 25) x thx  C; 26) x cthx  C;
x x
27) 1 e x 2 2x  C; 28)  5  2  C;
1  2 ln 2 ln 5 ln 2
29) arcsin x  2 lnx  x 2  4   C;
2
12 3 2 3 5
30) 4 3 4 x  x  3 3 x 7  C.
5 7

Exercice 8.6.
1)  2 ln1  x  1   2 x  1  C;
2 x1
2) 5x 3  6x 2  8x  16  C
35
11 x1 1
3)   4  C; 4) ln  C.
2x  2 2 x  2 x1 1
5) 2 arctg 1 x  2  2 x  2  C; 6) 2arctg x  C;
2
2
7)  3 3 x  1  3 ln 1  3 x  1  3 3 x  1  C;
2
8) x  2 x  3 3 x  3  3 x   6  6 x   6 6 x  6 ln| 6 x  1|  C;
2 5
2 5
3 ex  1  1
9) 2 e x  1  2 e x  1  C; 10) ln  C;
3 ex  1  1
11) 2 1  ln x  ln|ln x|  2 ln 1  ln x  1  C
12) 1 ln 2 tgx  C ; 13)  12 a 2  x 2  C;
2 a x
2
14) a x 1
arcsin a  x a  x 2  C;
2
2 2
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3
1  x 2  1  x2
15)   C; 16)  x  arcsin x  C;
3x 3
x2  9 |x|
17)  C; 18) ln C
9x 1  1  x2
19) 2 arcsin x  x x 2  2 4  x 2  C;
2 4
20) ln|3x 2  7x  1|  C;
21) 3 ln2  3x  5x 2   11 arctg 10x  3  C;
10 5 31 31
22) 3 x  4x  5  C;
2

23) 1 4x 2  4x  3  5 ln2x  1  4x 2  4x  3   C;
4 4
 C; 25) 1 ln x 2  1  C;
2
24)  1
2x  1
2 8 x 5
26) 2 x 3  1 3  C; 27) 1 ln 3 x  C; 28) 1 sin 7 x  C;
9 3 7
29)  sin 1x  C; 30)  2 cos x  C; 31)  ln1  cos x  C;
32) 1 arctg 3 x  C; 33)  1 arccos 3 2x  C;
3 6 4
34)  ln arccos x  C; 35)  3 arcctgx 3  C.
1 2
2 4

Exercice 8.8.
1) x 1 ln x  1   C; 2) x  1 arctgx  x  C;
n1 2
1n n1 2 2
3) x arccos x  1  x 2   C; 4) xarctg x  x arctg x  C;
2
5) x  1 x sin 2x  1 cos 2x  C;
4 4 8
6) 1  x 2 arctgx  lnx  1  x 2   C;
7) 2 x  1  x arcsin x   C; 8) x ln1  x 2   2x  2arctgx  C;
9)  x  1 arctgx  C;
21  x 2  2
10) x 1  x 
2 2 2 3
1  x 2   C;
3
11)  e x x 2  2x  2  C;
12)  x 3 cos x  3x 2 sin x  6 sin x  6x cos x  C;
13) 1 x 3  1 x 2 sin 2x  1 x cos 2x  1 sin 2x  C;
6 4 4 8
14) xln 2 x  2 ln x  2  C;
15)  8  9 ln 2 x  3 ln x  2  C;
3 4
27 x 
e x sin x  cos x
16)  C;
2 2
17) x a 2  x 2  a ln x  a 2  x 2  C;
2 2
18) x arccos 2 x  2 arccos x. 1  x 2  2x  C;
2
19) xtgx  x  ln|cos x|  C;
2
x 3 2x 2  1 1  4x 2
20) arcsin 2x   C;
3 36
29
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Intégrale indéfinie et intégrale définie avec réponses et corrigés par
OSMANOV H. et KHELIFATI S
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21) x 2  x sin 2x  1 cos 2x  C;


4 4 8
22) x 4  1 arctgx  x 3  x  C;
3x
4 12 4
e
23) x 2  20 x  38   C;
3 3 9
arcsin x 1  1  x2
24)  x  ln  C;
|x|
25)  1 2 ln 3 x  3 ln 2 x  3 ln x  3   C;
2x 2 2 4
x2x 2  a 2 
26) a 2  x 2  1 a 4 ln x  a 2  x 2  C;
8 8
27) a sin bx  b cos bx e ax  C;
a2  b2
xsin ln x  cos ln x
28)  C;
2
x  1  x 2 arccos x
29) e  C;
2
30) sin 2x  cos 2x  2 e 2x  C.
8

Exercice 8.9.
1) I n  1 n
a x e  a I n1 ;
n ax
2) I n  x ln n x  nI n1 ;
1 x n1 x 2  a
 n
n
3) I n  x ln x  n I n1 ; 4) I n  1
n aI n2 ;
  1 n1   1 n
5) I n   cos x sin x  n  1 I n2 ; 6) I n  sin x cos n1 x  n  1 I n2 ;
n
n1
n n1
n n
chxsh x shxch x
7) I n  n  n 1
n I n2 ; 8) I n  n  n 1
n I n2 .
9) I n   cos x  n  2 I n2 ;
n  1 sin n1 x n1
shx
10) I n   n  2 I n2 ;
n  1ch x
n1 n1
11) I n  1 x  2n  3 12 I n1 .
2n  1a 2 x 2  a 2  n1 2n  2 a

Exercice 8.10.
1) ln x  1  C;
2x  1
2) 1 lnx  2 2 2x  1   C;
5
x  1 4 x  4 5
3) ln  C;
x  3 7
4) 3 ln|3x  1|  1 ln|x|  2 ln|2x  3|  C;
11 3 33
5) 1 x 3  1 x 2  4x  2 ln x  5 lnx  2  3 lnx  2  C;
3 2
6) 1 x  ln|x|  7 ln|2x  1|  9 ln|2x  1|  C;
4 16 16
7) ln|2x  1|  6 ln|2x  3|  5 ln|2x  5|  C;
30
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Intégrale indéfinie et intégrale définie avec réponses et corrigés par
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8) ln x 2  2  C;
x2  1
9) 1 ln x  2  1 ln x  3  C;
2 2 x 2 2 3 x 3
10) x  1 ln x  9 ln|x  2|  28 ln|x  3|  C;
6 2 3
11) 6  ln x 2  C;
x1 x1
1 x  1 2
12) x  x  ln  C;
|x|
13) 4 ln x  1  3 lnx  1  C;
x1
14) ln|x  1|  4  C;
x2
15)  1  4  2 ln x  4  C;
x2 x4 x2
1  1 ln x  1x  3
16)  C;
x1 2 |x|
17) 3  5 ln|x|  47 ln|2  x|  20 ln|x  3|  C;
2x 4 4
18)  x  C;
2
x 2  1
|x|
19) ln  C;
x 1
2
|x  1|
20) 1 ln  1 arctg 2x  1  C;
3 x x1
2 3 3
1 ln |x  1| 1 2x  1;
21)  arctg
3 x x1
2 3 3
x 2 |x  1|
22) x  ln arctgx  C;
2 1  x2
3
x 2  2x  5
23) ln  1 arctg x  1  C;
|x  1| 2 2
1 ln x  1  arctgx
24)  C;
4 x1 4 2
25) 1 ln x  1 arctgx  C;
4 x  1 2 x 2  1 2
26)  1  ln|1  x|  1 ln1  x 2   C;
1
21  x 2 4
1 ln x  1  arctgx 
2
27) 7  C;
4 |x  1| x  1 2
ln x  4  3 arctg x 
2 23 x 2
28) arctg  C;
x2  2 2 2 2 2
29) x  1 arctgx  C;
2x 2  1 2
2  x  2 arctg x 2  lnx  2  C.
2
30)
4x 2  2 8 2 2

Exercice 8.11.
31
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1) 2 x  2 ln1  x   C;
2) 6t  3t 2  2t 3  3 t 4  6 t 5  6 t 7  3 ln1  t 2   6arctgt  C,
2 5 7
t  6x1.
3) 3 ln
x3 x
 3 arctg 4 6 x  1  C;
4 1  6 x  2 1  6 x  2 3 x  3 2 7 7
4) 2  4  C;
1  4 x  2 1 4x
5) 3 t 4  3 t 2  3 ln|t  1|  15 lnt 2  t  2 
4 2 4 8
 27 arctg 2t  1  C, t  32x;
8 7 7
2 x x2  1
6) x   1 ln x  x 2  1   C;
2 2 2
7) ln x  10  5  10  5  C;
1  10 x  10 10 x 5 x
3 10 x 3 2 5 x2
8) 2 x  3 x  8 x  6 x  48 x  3 ln1  12 x  
3 4 6 12

2 12 x  1
 33 ln 6 x  12 x  2  171 arctg  C;
2 7 7
9) 6  1 x  1  1 x  1 3  1 3 x  1 4  1 6 x  1 7  1 6 x  1 5  1 3 x  1 2
6 9 8 7 5 4
1x  1x 1  x
10) ln  2arctg  C.
1x  1x 1x

Exercice 8.12.
1) 2  x   24  6 x   36  6 x  
3 11 13
3 11 13
 8  x   6  6 x   C;
5 17
5 17
3 x 23 x  3
2) 3 ln   C;
1 3x 21  3 x  2
3) 1 ln 3 x 2  1  1  1 ln 3 x 2  1 2  3 x 2  1  1 
2 4
3 2 3 x2  1  1
 arctg  C;
2 3
1  x3
4) 1 ln z  z  21  1 arctg 2z  1  C, z 
2 3

x ;
6 z  1 3 3
4
1  x4  x 4
1  x4
5) 1 ln  1 arctg x  C;
4 4
1  x4  x 2
6) 1 3 1  x 3   1 3 1  x 3   C;
8 5
8 5
1 1  x4  1 1  x4
7) ln 2
 1  C;
4 x 4 x4
8) 3 4 x  4 x  3 3 1  4 x  C;
7
3
1  x3 1 arctg 2 3 1  x  x 
3
9)  x 
3 x 3
32
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3
1  x3  x
 1 ln  C;
3 3 1  x 3  2  x 3 1  x 3  x 2
10) t  1 ln t1  1 arctg 2t  1  C,
2t 3  1 6 t t1
2 2 3 3
t  3 1 2x ;
2

x
11) 1 x  x 2  3  1  2x x  x 2  1 ln x  x  1   C, x  0;
3 3 8
12) 6 6 x 5  4 x  18 6 x  3 6 x  21arctg 6 x  C;
5 1 3x
13) 1 ln t  1  1 ln t  t  1  1 arctg t 2  1  C,
2
6 t1 12 t2  t  1 2 3 z 3
t  1x .
6 6

Exercice 8.13.
2  x  x2  2
1) 1 arccos 2  x  C; 2)  1 ln x  1  C;
2 2x 2 2 2
3) arcsin 2  x  C;
x 2
3  3x  2 3x 2  x  1
4) C  1 ln ;
3 x1
5) ln 1  x  2x  x 2  4  C;
x  2x  x 2
x  6  60x  15x 2
6) C  1 ln ;
15 2x  3
7) 1 x  1 x 2  2x  1  ln x  1  x 2  2x  1  C;
2
3
8) 2x  1 3x 2  3x  1  1 3 ln 3x 2  3x  1 
1 2x  1  C;
4 24 2
9) C  3  3 ln 2x  1  2 x 2  x  1  2 ln x  x 2  x  1 ;
22x  1  2 x  x  1 
2 2
1  x  2x  2
2
10)  lnx  1  x 2  2x  2   C;
x1
11) x 2  5x  20 x 2  4x  5  15 ln x  2  x 2  4x  5  C;
12)  1 x 3  7 x 2  95 x  145  x 2  4x  5  35 lnx  2  x 2  4x  5  C;
4 6 24 12 8
2 2  2x 2  x
13) ln  lnx  x 2  1   C;
4 2  2x 2  x
2x 2  2x  1
14) x  C;
15) 3 1
 ln t4  C, t  x  x 2  x  1 .
22t  1 2 |2t  1| 3

Exercice 8.14.
33
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1) cos 3 x 3 cos 2 x  5C; 2) 1  cos1  C;


15 3 cos 3 x x
3)  1  ln tgx  C; 4) tgx  sin 2x  3 x  C;
1
2 4 2
2 sin x
5) C  1 1
cos x  ln tg ; x
2
2 sin 2 x 4 2
2
2
tg x  1tg x  10tg x  1
6) 3
 C;
3tg x
7) C  1 ;
1  cos x
8) 5 x  sin 2x cos 4 x  5 cos 2 x  15  C;
16 12 4 8
9)  1 tg 4 x  1 tg 2 x  ln|cos x|  C;
4 2
10) x  1 ctg 7 x  1 ctg 5 x  1 ctg 3 x ctgx  C;
7 5 3
11) 1 tg 2 x ctg 2 x  2 ln tgx  C;
2
1  tgx
12) 1 ln  1 sin 2x  C;
4 1  tgx 4
ln tg   x   C; 14 1 arctg 2tg x  C;
2
13)
2 8 2 2 2
15) ln2  cos x  4 arctg 1 tg x   C;
3 3 2
16) 2 arctg 5 tg 1 x  4  C;
3 3 2 3
17) C  1 ;
tg x  2
2
cos xcos x  sin x
18)  1 ln|cos x  sin x|  C;
4 4
1 2
19) arctg 2 tgx  C; 20) 1 tgx  arctg 2 tgx  C;
2 2 4
21) 1 cos 3x  3 cos x  C;
12 4
22 1 sin 4x  1 sin 2x  3 x  C;
32 4 8
23) 1 sin 6 x  1 sin 8 x  C
6 8
24 1 sin 6x  1 sin 2x  1 sin 4x  1 x  C;
192 3
64 64 16
tg x
25) tgx   C;
3 2
sin x  cos x ln1  sin x  cos 2 x lncos x
26 1  C;
2 cos 2 x
27) 1 tan 3 x  tan x  x  C;
3
28  1 cot 2 x  lnsin x  C.
2

Exercice 8.15.
1) 1 ch 3 x chx  C;
3
2 1 sh2x  12 x  C;
4
34
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3) C  1 th 2 x  1 ln thx  1  1 ln 1  thx ;
2 2 2
4 1 arctg(sh2x  C;
2
5) 1 sh4x  1 x  C;
32 8
6 1 sh4x  1 sh2x  3 x  C;
32 4 8
7) argth thx arctg thx  C.

Exercice 8.16
1) Fx  2  e x  C si x  0 et Fx  e x  C si x  0;
x  1 ;
2) Fx sgncos x. sin x  2E 
2
3) Fx  x log x  x  C si x  1 et
Fx  x log x  x  2  C si 0  x  1;
Ex
4) Fx   Ex  1 Ex cos x, x  0;
5) Fx  x  1 x 3 si |x|  1 et x1  1 |x|  1 sgnx si |x|  1;
3 2 6
6) Fx  1 1  x|1  x|  1 1  x|1  x|.
2 2

Exercice 8.17.
3
1) 1 x 2  2x  C;
3
2) 1 sin 2x  1 x cos 2x  C;
8 4
3) 2e x  C;
4) tgx. lncos x tgx  x  C;
3
5)  3  2 ln|x  1|  2 3 arctg 2x  1  C;
x1 3 3
6) C  1 ln|1  3x 3  x 6 |;
3
7) e x x  1  C si x  0,  e x x  1  2  C si x  0;
8) C  ln3  e x ;
1  x 2 1x
9) 6 3 1  x 2  1x   1  C;
16 5 7 4
10) 2 1  x 2  3 lnx  1  x 2   C;
11) 1 sin 4x  1 sin 2x  3 x  C;
32 4 8
12) x lnx  1  x 2   1  x 2  C;
tgx
13) C  1 ctgx  1 arctg  ;
2 2 2
14) 2x tgx  C;
15)  5  1  3 ln|t  1|  16 ln|t  2| 
18t  1 6t  1 2 4 27
x  3x  2
2
 17 ln|t  1|  C, t ;
108 x1
1 1 3
16) C  ctg 2 x  tg 4 x  tg 2 x  3 ln tgx ;
2 4 2
35
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17) 3 2 lnx  1  x 2   1 x 2 2  2x 2  1 2  2x 2  C;
23 3
6 3
18) x  x 2 si x  0,  x  x 2 si 0  x  2,
3 3
x 3  x 2  8 si x  2
3 3
19) 3 x 2  2x  2  4 ln x  1  x 2  2x  2  C;
20)  lnx  3  2 lnx  4  C
21) 2 9x 2  6x  2  13 ln3x  1  9x 2  6x  2   C;
9 9
x 2
22)  e x 4  2x 2  2  C;
2
23) 1 1  e 3x   C;
3
9
24) 1  C;
e cos x 2
|t  1|
 3 arctg 1  2t  C , t  3 1  x ;
2
25) ln
t t1
4 3 1x
2
26) C  arctg 2 ctg2x;
2
27) 5 t 4  5 t 9  C, t  5 1  1x ;
4 9
28) sin x
2
 1 ln tg x     C;
2 cos x 2 2 2
2 x2  x 2  1 2 x 2
29) ln 2  arctg  C;
8 x x 2 1 4 1  x2
30) C  1 ln|1  ln 2 x|;
2
31) 3 ln|x  2|  2arctgx  1  C;
21  x 2 
3
32)  2 1  ex  C;
3
33) 1 x  1 1  2x 2   C;
2
6
34) sin x arctgsin x  C;
35) 1 1  ln1  x 4   C;
4 1  x4
36) 6 6 x  2 x  6  6 x   6arctg 6 x  C;
5
5
37) 1 e 2x  C;
2

4
38)  t  2 t 3  1 t 5  C, t  1  x 2 ;
3 5
1 ln t  1  3 arctg 2t  1  C, t  3 3x  x ;
2 3
39) 3t 
2t 3  1 4 t2  t  1 2 3 x
40) 1 tg 5 x  C;
5
1  1  2x  x 2
41) ln t  1  2arctgt  C, t  x ;
t
42) 1 1 t  1 3  1  t  1 2  1 
8 3 t  1 3 t  1 2
 t  1  1  1 ln|t  1|  C,
t1 2
t  x  x 2  2x  2 .
36
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arctgx n1
43)  C si n  1 et ln arctgx  C si n  1;
n1
44) 1 cos 3x  ln tg 3x  C;
3 2 3
45) 3 ln ctg x  3 cos x  cos 2x  C;
2 2 2 2 sin x
46) ln|ln sin x|  C;
47) 2 ln1  x 3   C;
3
48) C  ln1  x  5  2x  x 2 ;
49)  cos x1  sgnsin x  2E  x ;
3
50) x si |x|  1, x  2 sgnx si |x|  1;
3 3
51) 2 9x 2  4  1 ln 3x  9x 2  4  C;
9 3
52) 1 sin 5x  5 sin 3x  5 sin x  C;
80 48 8
53)  1 x2  1 ctx  C;
2 sin x 2
54) 8 8 x 15  C
15 x x
55) 1  b x  a x   2x  C
ln b  ln a a b
37
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Corrigés détaillés de certains exercices du chapitre VIII.

Exercice 8.5.
2)  x  1x  x  1dx 
3 1 1 3
 x 2 xx 2 x  x 2  1dx  x 2  1dx 
3 5
  x 2 dx   dx  2 x 2  x  C  2 x 2 x  x  C.
5 5

4)  1  cos x dx   1  cos2 x dx  1  1 2  1dx 


2 2
1
tgx  x  C.
1  cos 2x 2 cos x 2 cos x 2

1  x 2
8)  dx 
x1  x 2 
  1  x  22x dx   1x  2 2 dx   1x dx   2 2 dx 
2

x1  x  1x 1x


 ln|x|  2arctgx  C.

6 6
10)  5 8  3x 6 dx  8  3x 5 dx   1 8  3x 5 d8  3x 
11
3
 . 1 5 8  3x 5  C   5 5 8  3x 11  C.
3 11 33

16)  e x x 2 dx   1  e x dx 3    1 e x  C.
3 3 3

3 3

27)  2 2x e x dx   4 x e x dx  4e x dx  1 4e x  C  1 4e x .


ln4e ln 4  1

4  x2  2 4  x2
29)  dx 
16  x 4
4  x  2 4  x2
2
 dx   dx  2 dx 
4x . 4x 2 2
4  x2 4  x2
 arcsin x  2 ln x  4  x 2  C.
2

Exercice 8.6.
3
2)  x dx. Posons t  x  1 , alors on a: x  1  t 2 et dx  2tdt.
x1
En remplaçant ces expressions dans l’intégrale donnée, on obtient:
 x dx   1 t t  2tdt  2 1  t 2  3 dt 
3 2 3

x1
 2 1  3t 2  3t 4  t 6 dt 
 2t  2t 3  6 t 5  2 t 7  C 
5 7
38
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 2 x  1  2 x  1 3  6 x  1 5  2 x  1 7  C 
5 7
 2 x  1 5x  6x  8x  16  C.
3 2
35

7)  1 dx. Posons t  3 x  1 . Alors on a x  t 3  1 et dx  3t 2 dt.


1 x1
3

En remplaçant ces expressions dans l’intégrale donnée, on obtient:


dx   3t dt  3  t  1  1 dt  3 t  1  1 dt 
2 2
 1
1 x1
3 1t t1 t1
3
 t  3t  3 ln|t  1|  C 
2 3 3 x  1  3 x  1  3 ln x  1  1  C.
2 3 3
2 2

9)  e 2x dx. Posons t  e x . Alors on a e x dx  dt et dx  dt .


ex  1 t
En remplaçant ces expressions dans l’intégrale donnée, on obtient:
 ex
2x
dx   t
2
dt   t  1  1 dt   t  1  1 dt 
e 1 t1 t t1 t1
 2 t  1 3  2 t  1  C  2 e x  1 3  2 e x  1  C.
3 3

1  ln x
11)  dx. Posons t  1  ln x . Alors on a
x ln x
ln x  t 2  1, x  e t 1 et dx  2te t 1 dt.
2 2

En remplaçant ces expressions dans l’intégrale donnée, on obtient:


 1  ln x dx   t 2t.12te2
t 2 1 2
dt  2  2 t dt  2 1  2 1 dt 
x ln x e . t  1 t 1 t 1
 2  1  1 dt  2t  ln|t  1|  ln|t  1|  C 
t1 t1
 2 1  ln x  ln 1  ln x  1  ln 1  ln x  1  C.

1  x2
15)  dx. Posons x tgt. Alors on a
x4
dx  dt2 1  x 2  1  tg t  1 .
2
et
cos t cos t
En remplaçant ces expressions dans l’intégrale donnée, on obtient:
1
 1 4 x dx   cos4 t . dt2   cos4t dt   dsin4 t   1 3  C.
2

x tg t cos t sin t sin t 3 sin t


tgt x
Comme sin t  cos t. tgt   , alors
2
1  tg t 1  x 2

1  x2 1  x 2  3
 x4
dx  
3x 3
 C.
39
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17)  dx . Posons x  3 . Alors on a dx   32 dt et x 2  92 .


x x 9
2 2 t t t
En remplaçant ces expressions dans l’intégrale donnée, on obtient:
 32 dt
d1  t 2 
 dx  t dt    t d 1  
x2 x2  9 9 9 9 9 1  t2 18 1  t2
t2 t2
x2  9
 1 1  t 2  C  1 1   3x  2  C  1 x  C.
9 9 9

19)  x 2 4  x 2 dx. Posons x  2 sin t. Alors on a dx  2 cos tdt.


En remplaçant ces expressions dans l’intégrale donnée, on obtient:
 x 2 4  x 2 dx   4 sin 2 t 4  4 sin 2 t 2 cos tdt 
 16  sin 2 t cos 2 tdt  4  sin 2 2tdt 
 2 1  cos 4tdt  2t  1 sin 4t  C  2t  sin 2t cos 2t  C 
2
 2t  2 sin t cos tcos 2 t  sin 2 t  C  2 arcsin x  x 2  x 2  4  x 2  C.
2 4

20)  6x  7 dx. Posons 3x 2  7x  1  t. Alors on a 6x  7dx  dt.


3x 2  7x  1
En remplaçant ces expressions dans l’intégeale donnée, on obtient:
 26x  7 dx   dtt  ln|t|  C  ln 3x 2  7x  1  C.
3x  7x  1

23)  x3 dx. Transformons la fonction à intégrer de la façon suivante:


4x  4x  3
2
1 8x  4  3  1
 x  3 dx   8 2 dx 
4x  4x  3
2
4x  4x  3
2
1 8x  4
 8 dx  5  1 dx 
4x 2  4x  3 2 4x 2  4x  3
 1 J1  5 J2.
8 2
Calculons séparément J 1 et J 2 . Pour calculer la première intégrale, posons
4x 2  4x  3  t. Alors on a 8x  4dx  dt. En remplaçant dans J 1 , on obtient
J 1   dt  2 t  C  2 4x 2  4x  3  C.
t
La deuxième intégrale se calcule directement comme suit:
d2x  1
J2   dx  dx  1  
4x  4x  3
2
2x  1  2
2 2 2x  1 2  2
 1 ln 2x  1  2x  1 2  2  C  1 ln 2x  1  4x 2  4x  3  C.
2 2
Ainsi:
 2x  3 dx  14 4x 2  4x  3  54 ln 2x  1  4x 2  4x  3  C.
4x  4x  3
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26)  x 2 x 3  1 dx. Posons t  x 3  1. Alors on a 3x 2 dx  dt.


En remplaçant ces expressions dans l’intégrale donnée, on obtient:
3
 x 2
x 3
 1 dx  1
3
 t dt  2
9
t 2  C  2  x 3  1 3  C.
9

2
33)  arccos 2x dx. Posons t  arccos 2x. Alors on a:  2dx  dt.
1  4x 2
1  4x 2
En remplaçant dans l’intégrale donnée, on obtient:
 arccos 2x2 dx   12  t 2 dt   12 t3  C   16 arccos 3 2x  C.
2 3

1  4x

Exercice 8.8.
5)  x cos 2 xdx. Avant d’intégrer par parties transformons d’abord l’intégrale comme suit:
 x cos 2 xdx   x. 1  cos
2
2x dx  
x dx   x cos 2x dx  x 2  1  x cos 2xdx.
2 2 4 2
Calculons maintenant  x cos 2xdx. Posons pour cela:
x  u et cos 2xdx  dv. D’où dx  du et v  1 sin 2x et, alors:
2
 x cos 2xdx  x sin 2x  1  sin 2xdx  x sin 2x  1 cos 2x  C.
2 2 2 4
Ainsi
2
 x cos 2 xdx  x  x sin 2x  1 cos 2x  C.
4 4 8

10)  x 3 dx . Posons x 2  u et x dx  dv. Alors on a


1  x2 1  x2
d1  x 2 
du  2xdx et v   x dx  1   1  x2 ,
1  x2 2 1  x2
et
3
 x dx  x 2 1  x 2   2x 1  x 2 dx  x 2 1  x 2   1  x 2 d1  x 2  
1  x2
 x 2 1  x 2  2 1  x 2  3  C.
3

14)  ln 2 xdx. Posons ln 2 x  u et dx  dv. Alors on a du  2 ln x dx


x , v  x et
 ln 2 xdx  x ln 2 x   x. 2 lnx x dx  x ln 2 x  2  ln xdx.
En appliquant encore une fois cette méthode pour l’intégrale  ln xdx ,on obtient
 ln 2 xdx  x ln 2 x  2x ln x   x. dx
x   x ln x  2x ln x  2x  C.
2

17)  a 2  x 2 dx. Posons a 2  x 2  u et dx  dv. Alors on a


du  x dx , v  x et
a2  x2
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 a 2  x 2 dx  x a 2  x 2   x. x dx 
a  x2
2

 x a 2  x 2   x  a  a dx 
2 2 2

a x
2 2

 x a  x   a  x dx  
2 2 2 2 a2 dx 
a2  x2
 x a 2  x 2   a 2  x 2 dx  a 2 ln x  a 2  x 2  C.
D’où
2  a 2  x 2 dx  x a 2  x 2  a 2 ln x  a 2  x 2  C 
 a 2  x 2 dx  1 x a 2  x 2  1 a 2 ln x  a 2  x 2  C.
2 2

4
22)  x 3 arctgxdx. Posons u arctgx et x 3 dx  dv. Alors on a du  dx , v  x et
4 4
1x 2 4
 x 3 arctgxdx  x arctgx   x dx 
4 4 1  x2
 x arctgx  1  x  1 2 1 dx 
4 4

4
4 4 1x
 x arctgx  1  x 2  1  1 2 dx 
4
4 4 1x
 x arctgx  1 x 3  1 x  1 arctgx  C.
4 12 4 4

27)  e ax sin bxdx , a 2  b 2  0. Posons e ax  u et sin bxdx  dv. Alors on a


du  ae ax dx, v   1 cos bx et
b
 e ax sin bxdx   1 e ax cos bx  a  e ax cos bxdx.
b b
On applique maintenant la même méthode pour calculer l’intégrale  e ax cos bxdx en posant
e ax  u , cos bxdx  dv. Alors du  ae ax dx, v  1b sin bx et
 e ax cos bxdx  1 e ax sin bx  a  e ax sin bxdx.
b b
Ainsi on obtient
2
 e ax sin bxdx   1 e ax cos bx  a2 e ax sin bx  a 2  e ax sin bxdx  C.
b b b
D’où
2
1  a 2   e ax sin bxdx   1 e ax cos bx  a2 e ax sin bx  C 
b b b
 e ax sin bxdx   2 b 2 e ax cos bx  2 a 2 e ax sin bx  C 
a ax b a b
 2e 2 a sin bx  b cos ax  C.
a b

Exercice 8.9.
1) J n   x n e ax dx, a  0, n  1. Posons x n  u et e ax dx  dv. Alors on a
du  nx n1 dx , v  1 ax
a e et
a e   a e nx dx 
Jn  xn 1 ax 1 ax n1
 1 a x e  a  x e dx  a x e  a J n1 .
n ax n n1 ax 1 n ax n
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e ax
a x e  a J n1 avec J 0   e dx  a  c.
Ainsi J n  1 n ax n ax

3) J n   x  ln n xdx,   1, n  1. Posons ln n x  u et x  dx  dv. Alors on a


n1 1
du  n ln x x dx , v  x et:
1
1 1 n1
Jn  x . ln n x   x n ln x x dx 
1
1
1
 x . ln n x  n  x  ln n1 x dx 
  1 1 1
 x . ln n x  n J n1 .
1
1 1
Donc J n  x . ln n x  n J n1 .
1 1

5) J n   sin n xdx , n  2. Posons sin n1 x  u et sin xdx  dv. Alors on a


du  n  1 sin n2 x cos xdx , v   cos x et
J n   sin n xdx   cos x sin n1 x  n  1  sin n2 x cos 2 xdx 
  cos x sin n1 x  n  1  sin n2 x1  sin 2 xdx 
  cos x sin n1 x  n  1  sin n2 xdx  n  1  sin n xdx 
  cos x sin n1 x  n  1J n2  n  1J n ,
c’est à dire que
J n  n  1J n   cos x sin n1 x  n  1J n2 et donc
J n   cos x sin
n1
x  n  1 J n1 .
n n

10) J n   dxn , n  2.
ch x
Tout d’abord on transforme l’intégrale donnée et puis on applique la formule d’intégration
par parties:
2 2 2
ch x  sh x sh x
Jn   n  
dx
n dx   n2   n dx 
dx
ch x ch x ch x ch x
shx
 J n2  shx. n dx.
ch x
shx
Posons ensuite shx  u et n dx  dv. Alors on a
ch x
dchx
adu chxdx, v   n  1
n1
et
ch x n  1ch x
shx
J n  J n2   1  dx 
n  1ch x
n1 n  1 ch n2 x
shx
 J n2   1 J n2 
n  1ch x
n1 n1
shx
 n  2 J n2  .
n1 n  1ch x
n1

shx
Donc J n  n  2 J n2  .
n1 n  1ch x
n1
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Exercice 8.10.
5)  x 3 x  8 dx. La fraction x 3 x  8 n’est pas régulière. En faisant la division
5 4 5 4

x  4x x  4x
euclidienne, on obtient
x 5  x 4  8  x 2  x  1  4x 2  16x  8 
x 3  4x x 3  4x
 x x1
2 4x 2
 16x  8 .
xx  2x  2
Décomposons la fraction rationnelle régulière 4x  16x  8 en éléments simples de type
2

xx  2x  2
I. On a la formule de décomposition:
4x 2  16x  8  A  B  D .
xx  2x  2 x x2 x2
En réduisant la fraction du second membre au même dénominateur et en égalisant les
numérateurs, on obtient
4x 2  16x  8  Ax  2x  2  Bxx  2  Dxx  2.
Cette égalité est une idendité en x. En donnant à la variable x les valeurs
x  0 , x  2, x  2, on peut déterminer coefficients A, B, D. On a
x  0  8  4A  A  2.
x  2  40  8B  B  5.
x  2  24  8D  D  3.
Ainsi on obtient la décomposition suivante:
4x 2  16x  8  x 2  x  4  2  5  3 .
xx  2x  2 x x2 x2
D’où
 4x  16x  8 dx  x 2  x  4  2x  5  3 dx 
2

xx  2x  2 x2 x2


3 2
 x  x  4x  2 ln|x|  5 ln|x  2|  3 ln|x  2|  C.
3 2

14)  x 2 dx . Tout d’abord factorisons le dénominateur


x  5x 2  8x  4
3
Qx  x 3  5x 2  8x  4. Nous avons
x 3  5x 2  8x  4  x 3  2x 2  3x 2  6x  2x  4 
 x 2 x  2  3xx  2  2x  2 
 x  2x 2  3x  2  x  2 2 x  1.
Dans ce cas, la fraction rationnelle se décompose en éléments simples de types I et II.
x2  A1  A2  B .
x  5x  8x  4
3 2
x  2 2 x2 x1
En réduisant la fraction du second au même dénominateur et égalisant les numérateurs, on
obtient
x 2  A 1 x  1  A 2 x  2x  1  Bx  2 2 .
En égalisant les coefficients, on obtient le système d’équations suivant :
1  A2  B
0  A 1  3A 2  4B
0  A 1  2A 2  4B
44
BROCHURE D’ANALYSE 2
Intégrale indéfinie et intégrale définie avec réponses et corrigés par
OSMANOV H. et KHELIFATI S
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La résolution de ce système donne: A 1  4, A 2  0, B  1 et la décomposition est:


x2  4  1 .
x  5x  8x  4
3 2
x  2 2 x1
Ainsi
2
 3 x2 dx  4  dx   dx  4  ln|x  1|  C.
x  5x  8x  4 x  2 2 x1 x2

25)  dx . Le dénominateur possède deux racines réelles simples


x 2  1x 2  x
x  0, x  1 et une complexe simple . Dans ce cas , la fraction rationnelle 2 1 se
x  1x 2  x
décompose en éléments simples de types I et III. On a
1  1x  1  21 1x 1
x 2  1xx  1 2x  1 x 1 2 2
A
 x  B  2Mx  N .
x1 x 1
En réduisant la fraction du second membreau même dénominateur et égalisant les
numérateurs, on obtient
1  Ax 2  1x  1  Bx 2  1x  Mx  Nxx  1
et x  0  1  A, x  1  1  2B  B   1 .
2
Pour trouver les coefficients M et N , égalisons les coefficients de x 3 et x 2 . On obtient
0  ABM
,
0  A  B  N.
La résolution du système donne M   1 et N   1 . Par conséquent
2 2
1  1 
x
1  x 2 1 .
x 2  1xx  1 2x  1 2x  1
D’où
 2 dx   1x dx   1 dx   x 2 1 dx 
x  1xx  1 2x  1 2x  1
 ln|x|  ln|x  1|   2
1 1 2xdx   2dx 
1
2 4 x 1 2 x 1
 ln|x|  1 ln|x  1|  1 ln|x 2  1|  1 arctgx  C.
2 4 2
30)  x 2 x  21 dx. Le dénominateur comporte deux racines complexes doubles. La
3

x  2
fraction rationnelle se décompose en éléments simples de types III et IV. Nous avons
x3  x  1  M1x  N1  M2x  N2 .
x 2  2 2 x 2  2 2 x2  2
En réduisant la fraction du second membre au même dénominateur et égalisant les
numérateurs, on obtient
x 3  x  1  M 1 x  N 1  M 2 x  N 2 x 2  2.
En égalisant les coefficients de x 3 , x 2 , x 1 , x 0 , on obtient le système d’équations suivant:
1  M2
0  N2
1  M 1  2M 2
1  N 1  2N 2
En résolvant ce système , on obtient M 2  1 , N 2  0 , M 1  1 , N 1  1. Par
45
BROCHURE D’ANALYSE 2
Intégrale indéfinie et intégrale définie avec réponses et corrigés par
OSMANOV H. et KHELIFATI S
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conséquent
x3  x  1   x  1  x .
x 2  2 2 x 2  2 2 x2  2
D’où
 x 2 x  21 dx    x  1 dx   x dx 
3

x  2 x 2  2 2 x2  2
dx 2  1
   2xdx 2   2 dx 2  1  
x  2 x  2 2 x2  2
dx 2  1
 1  2  1 lnx 2  2   2 dx 2 
2 x  2 2 2 x  2
 1  lnx  2   2 dx 2 .
1 2
2x 2  2 2 x  2
Calculons maintenant l’intégrale  2 dx séparément. On a
x  2 2
 2 dx 2  1  x 2 2  x2 dx  1  2dx  1  x. 2 x 2 dx 
2 2

x  2 2 x  2 2 x 2 2 x  2
 1 arctg x   x. 2
1 x dx.
2 2 2 2 x  2 2
Posons x  u et xdx  dv. On a alors
x 2  2 2
du  dx et v   1
2x 2  2
et
 2 dx 2  1 arctg x  1  1  2dx 
x  2 2 2 2 4x 2
 2 4 x 2
 1 arctg x  1  1 arctg x 
2 2 2 4x 2
 2 4 2 2
 1 arctg x  1 .
4 2 2 4x 2  2
Donc
 x 2 x  21 dx  22 x  1 lnx 2  2  2 arctg x 2  C.
3

x  2 4x  2 2 8 2

Exercice 8.11
1 x1
2)  dx. Comme le plus petit commun multiple (ppcm) de 2 et 3 est 6, alors on
1 3x1
peut poser x  1  t 6 . Ce qui donne x  t 6  1 , dx  6t 5 dt. En remplaçant dans l’intégrale
donnée, nous obtenons
 1  x  1 dx   1  t 2 . 6t 5 dt  6  t  t2 dt 
3 8 5

1 3x1 1t 1t


 6 t  t  t  t  t  1 
6 4 3 2 t  1 dt 
1 2 t 2
dt  1
  6 t 7  6 t 5  3 t 4  2t 3  3t 2  6t  3  2  6  2 dt 
7 5 2 t 1 t 1
  6 6 x  1 7  6 6 x  1 5  3 6 x  1 4 
7 5 2
 2 6 x  1 3  3 6 x  1 2 t 2  6 6 x  1 
 3 ln 6 x  1 2  1  6arctg 6 x  1  C.
46
BROCHURE D’ANALYSE 2
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x1  x1
6)  dx. Tout d’abord trasformons la fonction à intégrer sous la forme
x1  x1
Rx, ax  b . On a
cx  d1
x1 1
x1  x1 x1
 dx   dx.
x1  x1 x1 1
x1
Posons alors x  1  t . Ce qui donne x  2
2 t 2
 1 et dx   24tdt 2 .
x1 t 1 t  1
En substituant dans l’intégrale donnée, on obtient
 x  1  x  1 dx  4  tdt .
x1  x1 t  1 3 t  1
Décomposons maintenant la fraction rationnelle régulière t en éléments
t  1 3 t  1
simples. On a
t  A  B1  B2  B3 .
t  1 t  1
3 t  1 t  1 3
t  1 2 t1
t  At  1  B 1 t  1  B 2 t  1t  1  B 3 t  1t  1 2 .
3

t  1  A  1.
8
t  1  B 1  1 .
2
En égalisant les coefficients de t 3 et t 0 , on déduit
t3 : 0  A  B3  B3   1 .
8
t0 : 0  A  B1  B2  B3  B2   1 .
4
Ainsi nous avons
 tdt 
t  1 3 t  1
 1  dt  1 .  dt  1  dt  1  dt 
8 t1 2 t  1 3 4 t  1 2 8 t1
 1 ln|t  1|  .1 1  .1 1 1
 ln|t  1|  C 
8 4 t  1 2 4 t1 8
 1 ln t  1  t  C.
8 t1 4t  1 2
Donc
 x  1  x  1 dx  4  tdt 
x1  x1 t  1 3 t  1
  1 ln t  1  t  C,
2 t1 t  1 2
avec t  x  1 . En remplaçant t, on obtient
x1
x1  x1 x x2  1

2
dx  x   1 log x  x 2  1  C.
x1  x1 2 2 2

8)  dx . On a : ppcm2, 3, 4  12, alors on pose 12 x  t, et donc


x  3 x  24 x
47
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x  t 12 , dx  12t 11 dt. En remplaçant dans l’intégrale, on obtient


11 8
 dx   6 12t4 dt 3  12  3 t dt 
x  x 2 x
3 4 t  t  2t t t2
 12 t 5  t 3  2t 2  t  4  3t 3  6t  8 dt 
2

t  t 2 2
 12 t  t  2 t  t  4t  12  3t 3  6t  8 dt 
6 4 3 2
6 4 3 2 t t2
 2t  3t  8t  6t  48t  12  3  6t  8 dt.
2
6 4 3 2 3t
t t2
Pour calculer la dernière intégrale, on la décompose en éléments simples. On a
3t 2  6t  8  3t 2  6t  8
t t2
3
t  1t 2  t  2
et
3t 2  6t  8  1  2 1 11 t  17  A  Mt  N .
t  1t 2  t  2 4t  1 t t2 4 2 t1 t2  t  2
3t  6t  8  At  t  2  Mt  Nt  1.
2 2

t2 : 3  A  M
t 1 : 6  A  M  N
t 0 : 8  2A  N.
En résolvant ce système on obtient A  1 , M  11 , N   17 . Ainsi on trouve
4 4 2
3t 2  6t  8  1  11t  34 .
t  1t 2  t  2 4t  1 4t 2  t  2
D’où il découle
 t 3t1t 26tt 8 2 dt 
2

1
  4 dt   11t  34 dt  1 ln|t  1|  1
t1 4t 2  t  2 4 4
 11t  34 dt 
t2  t  2

 1 ln|t  1|  11  2t  1 dt  57
t2  t  2
 dt 
4 8 8t   2  71
2
4
 1 ln|t  1|  11 ln|t 2  t  2|  57 arctg 2t  1  C.
4 8 4 7 7
Donc
 dx 
x  x  24 x
3

 2t 6  3t 4  8t 3  6t 2  48t  12  3t 3  6t  8 dt 
2

t t2
 2t 6  3t 4  8t 3  6t 2  48t  3 ln|t  1| 
 33 ln|t 2  t  2|  171 arctg 2t  1  C 
2 7 7
2 12 x  1
 2 x  3 3 x  8 4 x  6 6 x  48 12 x  3 ln1  12 x   33 ln 6 x  12 x  2  171 arctg
2 7 7

Exercice 8.12.
1)  x  1  3 x  4 dx. On a m  1 , n  1 , p  4, c’est à dire on est dans le premier
2 3
cas (voir cours n o VIII. 15. On pose alors x  z 6 et on a dx  6z 5 dz. Il vient alors que
48
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 x 1  3 x  4 dx   z 3 1  z 2  4 . 6z 5 dz 
 6  z 8 1  4z 2  6z 4  4z 6  z 8 dz 
 6 z 8  4z 10  6z 12  4z 14  z 16 dz 
 2 z 9  24 z 11  36 z 13  8 z 15  6 z 17  C.
3 11 13 5 17
En remplaçant z  6 x , on trouve
 x 1  3 x  4 dx 
 x 2 x  24 6 x 5  x 2 36 6 x  8 x  6 6 x5  C.
3 11 13 5 17

4)  dx . On a m  0 , n  3 , p   1 , m  1  1 et
3 n 3
3
1  x3
m  1  p   1  1  0 est un entier. On est dans le troisième cas (voir cours
n 3 3
n VIII. 15. On pose alors 1 3x  z 3 . Ce qui donne x 
3
o 1 et dx   z 2 dz .
x z 1
3 3 3 z 3  1 4

En remplaçant dans l’intégrale donnée, nous obtenons


z 1
3 3
z 2 dz
 dx   z .    3 z dz.
3
1x 3 3 z  1
3 4 z 1
Décomposons la fraction rationnelle régulière 3 z en éléments simples. On a
z 1
z  z  A  Mz N
z3  1 z  1z 2  z  1 z1 z2  z  1
 z  Az 2  z  1  Mz  Nz  1.
Egalisons les coefficients de z 2 , z 1 , z 0 .
z2 : 0  A  M
z1 : 1  A  N  M
z0 : 0  A  N
En résolvant ce système, on trouve A  1 , M   1 , N  1 . Alors on a
3 3 3
z  1  z1 .
z3  1 3z  1 3z 2  z  1
 dx   3 z dz    1 dz  1  2 z  1 dz 
1
3
1x 3 z 1 3 z1 3 z z1
1 2z  1  3
  ln|z  1|   2 2
1 1 2 dz 
3 3 z z1
2z  1dz
  1 ln|z  1|  1  2  1  2 dz 
3 6 z z1 2 z z1
  1 ln|z  1|  1 ln|z 2  z  1|  1  dz 
3 6 2 z  1  2  3
2 4
  1 ln|z  1|  1 ln|z 2  z  1|  1 arctg 2z  1  C.
3 6 3 3
De cette façon nous avons trouvé que
|z 2  z  1|
 dx  1 ln  1 arctg 2z  1  C
3
1  x3 6 z  1 2 3 3
x 1
3 3
avec z  x .
49
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3 1 4x
8)  dx. On a m   1 , n  1 , p  1 , m n 1  2
x 2 4 3
o
On est dans le deuxième cas (voir cours n VIII. 15. Posons alors
1  4 x  z 3  x  z 3  1 4 , dx  4z 3  1 3 3z 2 dz.
En substituant dans l’intégrale donnée, on obtient
3 1  4 x
z. z 3  1 3 . z 2
 dx  12  dz  12  z 3 z 3  1dz 
x z 3  1 2
 12 z 7  3z 4  C  12  3 1  4 x  7  3 3 1  4 x  4  C 
7 7
 3  4 x  4 x  3 3 1  4 x  C.
7

Exercice 8.13.
1)  dx . :  1 arctanh 1 2x  4 On peut appliquer la première
x x 2  4x  4 2 2 x  2 2
substitution d’Euler en posant: x 2  4x  4  x  t. Ce qui donne
x 2  4x  4  x 2  2xt  t 2 
x  t  4 , dx  4  4t  t2 dt et
2 2
4  2t 22  t
x  4x  4 
2 t 2
 4 t  4  4t  t 2
.
4  2t 4  2t
D’où il découle
4  4t  t 2
22  t 2
 dx  2 dt   22dt 
x x  4x  4
2 t  4 .
4  4t  t 2
t 4
4  2t 4  2t
x 2  4x  4  x
arctg t  C arctg  C.
2 2

4)  dx . Appliquons la première substitution d’Euler.


x  1 x 2  x  1
x 2  x  1  x  t  x 2  x  1  x 2  2xt  t 2 
 x  t  1 , dx  2t  2t 2 2 dt ,
2 2
1  2t 1  2t
x x1 
2 t 2
 1 t  tt 1.
2
1  2t 1  2t
En remplaçant dans l’intégrale donnée, on obtient
2t  2t 2  2
1  2t 2
 dx  2 dt 
x  1 x 2  x  1 t  2t  2 . t  t 2  1
1  2t 1  2t
t1 3
 2 2 dt  2 dt  2 ln C
t  2t  2 t  1  3
2
2 3 t1 3
avec t  x 2  x  1  x.

6)  dx . Le polynôme 4x  x 2 admet deux racines réelles


2x  3 4x  x 2
50
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x  0 et x  4. On peut appliquer la troisième substitution d’Euler en posant


4x  x 2  t. x. Ce qui donne
4x  x 2  x 2 t 2  x  4 , dx   8tdt2 2 ,
1  t2 1  t 
4x  x 2 4t et 2x  3  5  3t 2 .
1t 2
1  t2
En substituant dans l’intégrale, on trouve

8tdt
1  t22
 dx   2  2dt 
2x  3 4x  x 2 5  3t 2
.
4t 3t  5
1  t2 1  t2
3t  15
 2  2 dt 5  2 . 1 ln C
3 t  3 3 2. 5 3t  15
3
4x  x 2
avec t  x .

9)  dx . On applique la première substitution d’Euler en posant


x  x2  x  1
x 2  x  1  x  t. Ce qui donne
x 2  x  1  x 2  2xt  t 2  x  1  t 
2
1  2t
dx  2t  2t 2 2 dt, x  x 2  x  1  t.
2

1  2t
En remplaçant dans l’intégrale, on trouve
2t 2  2t  2
1  2t 2
dt  2  t  t  12 dt.
2
 dx 
t
x  x2  x  1 t1  2t
Décomposons la fraction rationnelle t  t  12 en éléments simples. On a
2

t1  2t
t2  t  1  A  B1  B2 
t1  2t 2 t 1  2t 1  2t 2
 t 2  t  1  A1  2t 2  B 1 t1  2t  B 2 t.
En donnant certaines valeurs à la variable t, on détermine les coefficients inconnues:
t  0  A  1.
t   1  3   1 B2  B2   3 .
2 4 2 2
t  1  3  9A  3B 1  B 2  B 1   3 .
2
Donc, nous avons
3 3
t2  t  1  1  2  2 .
t1  2t 2 t 1  2t 1  2t 2
D’où
 2  t  t  12 dx 
2
 dx
x  x2  x  1 t1  2t
3 3
 2  1 dx  2  2 dx  2  2 dx 
t 1  2t 1  2t 2
 2 ln|t|  3 ln|1  2t|  3  C,
2 21  2t
51
BROCHURE D’ANALYSE 2
Intégrale indéfinie et intégrale définie avec réponses et corrigés par
OSMANOV H. et KHELIFATI S
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avec t  x 2  x  1  x.

Exercice 8.14.
1)  sin 3 x cos 2 xdx   sin 2 x cos 2 x sin xdx  1  cos 2 x cos 2 x sin xdx.
Posons cos x  t. Ce qui donne sin xdx  dt. En remplaçant dans la dernière intégrale, on
obtient
3 5 3 5
 sin 3 x cos 2 xdx   1  t 2 t 2 dt   t  t5  C   cos x  cos5 x  C.
3 3

4) On a
 sin 2x dx   1  cos2 x dx  
4 2 2
1 dx  2  dx   cos 2 xdx 
cos x cos x cos 2 x
 tgx  2x   1  cos 2x dx  tgx  3 x  1 sin 2x  C.
2 2 4

5)  dx3   sin x 3cos x dx   dx   cos x. cos3x dx.


2 2

sin x sin x sin x sin x


Calculons les deux intégrales séparément. Pour la première, on a
dx
cos 2 2x dtg 2x 
 dx  dx    ln tg x  C.
sin x 2 sin 2x cos 2x 2tg 2x tg 2x 2
Pour calculer la deuxième intégrale , nous allons appliquer la méthode d’intégration par
parties. Posons pour cela: cos x  u et cos3x dx  dv. Ce qui donne
sin x
dsin x
du   sin xdx et v     12 ,
sin 3 x 2 sin x
et
 cos x. cos3x dx   cos x2   sin xdx   cos x2   dx 
sin x 2 sin x 2 sin 2 x 2 sin x 2 sin x
 cos x 1
 ln tg x  C.
2 sin 2 x 2 2
En combinant les deux résultats, on obtient
 dx3   cos x2  12 ln tg x  C.
sin x 2 sin x 2

7)  sin x dx. Posons cos x  t. On a alors sin xdx  dt et en remplaçant dans
1  cos x 2
l’intégrale donnée, on obtient
 sin x dx    dt  1  1 .
1  cos x 2 1  t 2 1t 1  cos x

10)  dx8  ctg 8 xdx. Posons ctgx  t. Ce qui donne


tg x
x arcctgx , dx   dt 2 et en remplaçant dans l’intégrale, on obtient
1t 8
 8    t 2 dt   t 6  t 4  t 2  1  1 2 dt 
dx
tg x 1t 1t
7 5 3
 t  t  t  t arcctgt  C 
7 5 3
52
BROCHURE D’ANALYSE 2
Intégrale indéfinie et intégrale définie avec réponses et corrigés par
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7 5 3
ctg x ctg x ctg x
 x   ctgx  C.
7 5 3

12)
 cos 2 x  sin 2 x dx 
4 4

cos x  sin x
cos 2 x  sin 2 x 2  2 sin 2 x cos 2 x
dx   1  2 sin x cos x dx 
2 2

cos 2x cos 2x
1  12 sin 2 2x 2  1  cos 2 2x
 dx   dx  1  dx  1  cos 2xdx 
cos 2x 2 cos 2x 2 cos 2x 2
 1  dx  1 sin 2x  C   1 ln tg   x  1 sin 2x  C 
2 sin   2x 4 4 4 4
2
tgx  1
 1 ln  1 sin 2x  C.
4 tgx  1 4

14)  dx . Pour calculer cette intégrale, appliquons la substitution universelle en


5  3 cos x
posant: tg x  t. Ce qui donne
2
x  2arctgt , dx  2dt 2 , cos x  1  t 2 .
2

1t 1t
En remplaçant dans l’intégrale donnée , on obtient
2dt
 dx  1  t2   2dt 
5  3 cos x 31  t 2  8t 2  2
5
1  t2
 2 dt  arctg2t  C  1 arctg2tg x   C.
1
4t  1 2 2 2

Exercice 8.14.
16)  dx . Cette intégrale peut se calculer par la substitution universelle en posant
5  4 sin x
tg  t. Ce qui donne dx  2dt 2 , sin x  2t 2 et
x
2 1t 1t
2dt
  1t
2
 dx  2  2 dt 
5  4 sin x 5 8t 5t  8t  5
1  t2
 2  dt  2  dt 
5 t  4  2  1  16 5 t  4  2  9
5 25 5 25
5tg x   4
 2 arctg 5t  4  C  2 arctg 2  C.
3 3 3 3

20)  dx . On peut calculer cette intégrale en appliquant la substitution suivante:


1  sin 4 x
tgx  t . Ce qui donne
x arctgt , dx  dt 2 , cos 2 x  1  1 ,
1t 1  tg 2 x 1  t2
2
sin 2 x  cos 2 x. tg 2 x  t 2 .
1t
En remplaçant ces expressions dans l’intégrale, on obtient
53
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dt
 dx  1  t2   1  t 2 dt  1 1 
2
1 
1  sin x
4
1 t 2
 2 1  2t 2 1  2t 2
1t 2

 1 t  1 arctg 2 t  C  1 tgx  1 arctg 2 tgx  C.


2 2 2 2 2 2

Exercice 8.16
5)  2x  24x 2  x  2 dx. La fraction rationnelle régulière se décompose en éléments
3 2

x  1 x  x  1
simples de types I, II et III.
2x 3  4x 2  x  2  A 1  A2  Mx N
x  1 2 x 2  x  1 x1 x  1 2 x2  x  1
Comme précédemment, on obtient
2x 3  4x 2  x  2  A 1 x  1x 2  x  1  A 2 x 2  x  1  Mx  Nx  1 2 .
x3 : 2  A1  M
x 2 : 4  A 2  2M
x 1 : 1  A 2  2N  M
x 0 : 2  A 1  A 2  N.
La résolution de ce système donne A 1  2, A 2  3, M  0, N  1, et,donc:
 2x  24x 2  x  2 dx   2 dx  
3 2
3 dx   2 1 dx 
x  1 x  x  1 x1 x  1 2 x x1
 2 ln|x  1|  3   dx 
x1 1 3 2
x     2

2 2
 2 ln|x  1|  3  2 arctg 2x  1  C.
x1 3 3

x2  x  1
9)  dx. (intégrale d”une fonction irrationnelle de la forme
3 x  1

 Rx, x  1 , 3 x  1 dx. On pose dans ce cas x  1  t 6 . Ce qui donne:


x  t 6  1 et dx  6t 5 dt. En remplaçant dans l’intégrale, on obtient:
 x  x  1 dx 
2

3 x  1

t 6  1 2  t 3
 . 6t 5 dt  6  t 3 t 6  1 2  t 3 dt 
t2
 6 t 15  2t 9  t 3  t 6 dt  3 t 16  6 t 10  3 t 4  6 t 6  C.
13 5 2 7
D’où
 x  x  1 dx  6 3 x  1 2 x  1  x  1  x  1  1  C.
2 2

3 x  1 16 5 7 4

dx
8
16)  3
dx
5
 cos
3
x   13 . 1 6 . dx2 .
sin x cos x sin x cos 5 x tg x cos x cos x
cos 8 x
54
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Posons tgx  t. Alors on a dx  dt , cos 2 x  1  1 .


cos 2 x 1  tg x
2
1  t2
En remplaçant ces expressions dans la dernière intégrale, on trouve
 3 dx 5   1  t3  dt   1  3t 3 3t  t dt 
2 3 2 4 6

sin x cos x t t
  dt3  3  dt  3  tdt   t 3 dt 
t t
2 4
  2  3 ln|t|  3 t  t  C 
1
2t 2 4
1 2 1
  ctg x  tg x  2 tg x  3 ln tgx  C.
4 3 2
2 4

27)  dx   x 3 1  x 1   5 dx. On a m  3 , n  1 ,
1

x 3 5 1  1x
p   15 , m n 1  2. On est dans le premier cas. Posons alors
1  x 1  z 5 . Ce qui donne
4
x  5 1 , dx   5z dz
z 1 z  1 2
5

et
z 5  1 3 4
 dx  5  z . 5z dz 2  5  z 3 z 5  1dz 
x 3 5 1  1x z  1

  5 z 9  5 z 4  C avec z  5 1  1x .
9 4

31)  3x  2x 2 3x 2 1 dx. La fraction rationnelle se décompose en éléments simples de


4 3 2

x  2x  1

la façon suivante:
3x 4  2x 3  3x 2  1  A  M 1 x  N 1  M 2 x  N 2 .
x  2x 2  1 2 x2 x2  1 x 2  1 2
Déterminons maintenant les coefficients. On a
3x 4  2x 3  3x 2  1 
 Ax  1  M 1 x  N 1 x  2x 2  1  M 2 x  N 2 x  2.
2 2

En égalisant les coefficients de x 4 , x 3 , x 2 , x 1 , x 0 on obtient le système d’équations suivant:


x4 : 3  A  M1
x 3 : 2  2M 1  N 1
x 2 : 3  2A  M 1  2N 1  M 2
x 1 : 0  N 1  2M 1  2M 2  N 2
x 0 :  1  A  2N 1  2N 2
En résolvant ce système nous obtenons
A  3, M 1  0, M 2  1, N 1  2, N 2  0.
et donc
 3x  2x 2 3x 2 1 dx   3 dx  2  2dx   2xdx 2 
4 3 2

x  2x  1 x2 x 1 x  1
dx 2
 1
 3 ln|x  2|  2arctgx  1  2 
2 x  1 2
 3 ln|x  2|  2arctgx  1  C.
2x 2  1
55
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38)  x5 dx. On a m  5 , n  2 , p   1 , m n 1  3.
1x 2 2
On est dans le deuxième cas. On pose alors 1  x  z 2 . Ce qui donne
2

x  1  z 2 , dx   zdz et
1  z2
5  1  z2 5
 x dx    z . zdz   1  z 2  2 dz 
1  x2 1  z2
   dz  2  z 2 dz   z 4 dz  z  2 z 3  1 z 5  C.
3 5
En remplaçant z  1  x 2 , on obtient
5
 x dx   1  x 2  2 1  x 2  1  x 2  1 1  x 2  2 1  x 2  C.
1x 2 3 5

41)  dx . On peut appliquer la deuxième substitution


1  1  2x  x 2
d’Euler en posant 1  2x  x 2  xt  1. Ce qui donne
2t  1
1  2x  x 2  x 2 t 2  2xt  1  x  
1  t2
2tt  1
dx  2  4t 2 2t
2
dt , 1  1  2x  x 2  .
1  t  2
1  t2
En remplaçant dans l’intégrale donnée, on obtient
  1  2t  t 2 dt.
2
 dx
1  1  2x  x 2 tt  11  t 
On décompose la fraction rationnelle en éléments simples de la facon suivante:
1  2t  t 2  A  B  Mt  N
tt  11  t 2  t t1 1  t2
 1  2t  t  At  11  t   Bt1  t   Mt  Ntt  1.
2 2 2

t  0  A  1.
t  1  B  1.
En égalisant les coefficients de t 3 , t 2 , on détermine les valeurs de M et N.
t 3 : 0  A  B  M  M  0.
t 2 : 1  A  M  N  N  2.
  1  2t  t 2 dt 
2
 dx
1  1  2x  x 2 tt  11  t 
   dt  
1 1 dt   2 dt  ln t  1  2arctgt  C
t t1 1  t2 t
1  2x  x  1
2
avec t  x .

4
45)  cos3 x dx   cos 3 x. cos3x dx. Appliquons la méthode d’intégration par parties, en
sin x sin x
posant
cos 3 x  u , du  3 cos 2 x sin xdx , cos3x dx  dv , v   1 2 .
sin x 2 sin x
D’où il découle
4 3 2
 cos3 x dx   cos 2x  3  cos x dx 
sin x 2 sin x 2 sin x
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BROCHURE D’ANALYSE 2
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  cos 2x  3  1  sin x dx 
3 2

2 sin x 2 sin x
3
 cos x  3 1 dx  3  sin xdx 
2 sin 23x 2 sin x 2
  cos 2x  3 ln tg 2x  3 cos x  C.
2 sin x 2 2
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BROCHURE D’ANALYSE 2
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Chapitre IX. Intégrale définie (de Riemann)

L’intégrale définie (ou de Riemann) est un puissant outil mathématique dont les applications
sont nombreuses telles que le calcul des aires, le travail d’une force, le calcul de limites de suites
etc.

§1. Construction de l’intégrale de Riemann.

IX.1. Définition de l’intégrale définie. Soient f une fonction définie sur un segment a, b
et a  x 0  x 1  x 2 . . .  x n  b, une subdivision finie quelconque de a, b qu’on désignera
par D. Formons les sommes suivantes, appelées sommes intégrales de
n1
Riemann, D;  i   f i x i où les points  i , x i   i  x i1 sont choisis arbitrairement et
i0
x i  x i1  x i , i  1, 2, . . . , n.

Définition. Le nombre I  R est appelé intégrale définie ou intégrale de Riemann de f sur


le segment a, b si
  0,   0, D,  i :  D    |D,   I|  .
On note dans ce cas
b

I  fxdx
a
et on dit que f est intégrable sur a, b si le nombre I existe (indépendamment du choix des
  .
Remarques.
n1
1) On définit aussi cette intégrale par I lim f i x i avec   max|x i |, i  1, 2, . . . , n,
0 i0
c’est à dire la limite des sommmes intégrales de Riemann, indépendamment du choix des  i
quand   0 (dans ce cas n  .
On désigne par Ra, b l’ensemble des fonctions réelles intégrables au sens de Riemann sur
a, b : f  Ra, b  f est intégrable sur a, b.
2) On peut construire l’intégrale de Riemann suivant une autre démarche en construisant
d’abord l’intégrale de fonctions dites en escaliers (ou étagées), ensuite on la généralise à des
fonctions plus générales. Une fonction est dite en escaliers sur a, b s’il existe une subdivision
D  a  x 0  x 1  x 2 . . .  x n  b de a, b telle que
fx  c i , x  x i1 , x i , c i  R, i  1, 2, . . . , n.
3) Il existe d’autres types d’intégrales: intégrale de Stieljes-Riemann, intégrale de Lebesgue
etc.
4) Comme l’intégrale de Riemann ne dépend pas du choix des  i , alors dans la suite de ce
cours, on notera les sommes intégrales de Riemann liées à la subdivision D par  D au lieu de
D, .
58
BROCHURE D’ANALYSE 2
Intégrale indéfinie et intégrale définie avec réponses et corrigés par
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Exemple. Montrons à l’aide de la définition que c  R,  cdx  cb  a. En effet, dans
a
ce cas fx  c, x  a, b et pour toute subdivision D de a, b et pour tous points  i , on a
n n
 D  f i x i  x i1   c. x i  x i1  
i1 i1

 cx 1  x 0   x 2  x 1  . . . x n  x n1   cx n  x 0   cb  a,


c’est à dire que toutes les sommes intégrales de Riemann sont constantes, égales à cb  a.
b

En particulier,  dx  b  a.
a

§2. Conditions d’intégrabilité d’une fonction.

Dans ce paragraphe, on établit des conditions d’intégrablité d’une fonction sous forme de
théorèmes qu’on admettra.

IX.2. Condition nécessaire.


Théorème. Toute fonction intégrable sur a, b est nécessairement bornée sur ce segment.

Remarques.
1) La réciproque est fausse. Par exemple, la fonction de Dirichlet définie sur 0, 1 par:
1 , x  Q  0, 1 ,
fx 
0 , x  Q  0, 1,
est bornée, mais pas intégrable sur 0, 1  voir exercice 9.5).
2) D’après le théorème, toute fonction non bornée n’est pas intégrable au sens de Riemann.

IX.3. Sommes de Darboux. Propriétés. Pour établir des conditions nécessaires et suffisantes
d’intégrabilité au sens de Riemann, on introduit dans ce n o la notion de sommes intégrales de
Darboux qui sera nécessaire pour la suite.

Soit f une fonction bornée sur a, b et soit D  a  x 0 , x 1 , . . . , x n  b une


subdivision finie de a, b. Comme f est bornée sur chaque segment
x i1 , x i  i  1, 2, . . . , n, alors sur chacun d’eux, m i  inf f et M i  sup f existent.

Définition. Les sommes :


n
S D  M 1 x 1  M 2 x 2 . . . M n x n  M i x 1 ,
i1
59
BROCHURE D’ANALYSE 2
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————————————————————————

n
S D  m 1 x 1  m 2 x 2 . . . m n x n  m i x i .
i1
sont appelées respectivement, sommes supérieure et inférieure de Darboux, correspondant
à la subdivision D de a, b.

IX.4. Propriétés des sommes de Darboux. Les propriétés suivantes sont vraies.

Propriété 1). Pour toute subdivision D de a, b et pour tous les  i , on a : S D   D  S D .

Propriété 2). Pour toute subdivision fixe D de a, b et pour tout   0, on peut choisir les
 i tels que l’on ait: 0  S D   D  .
De même, on peut choisir les  i tels que : 0   D  S D   .
Conséquence. S D sup D;  i  ; S D inf D;  i  .
i i

Propriété 3). Pour toutes subdivisions quelconques D et D  de a, b, on a toujours:


S D  S D  et S D   S D .
Conséquence. L’ensemble des sommes inférieures ( resp. supérieures) de Darboux est
majoré ( resp. minoré).

Définition. Les nombres I  inf S D et I sup S D qui existent et sont appelés


D D
respectivement les intégrales supérieure et inférieure (de Darboux) de f sur a, b.

Propriété 5. I  I .
Conséquence. D, S D  I  I  S D .
n
Propriété 6. S D  S D   i fx i , où  i f  sup |fx    fx" | est appelée
i1 x  ,x"x i1 ,x i 
oscillation de f sur le segment x i1 , x i .

Lemme de Darboux. Le lemme suivant joue un rôle important pour établir des conditions
d’intégrabilité:

Lemme. Ī  lim S D et I  lim S D .


 D 0  D 0

IX.5. Théorème fondamental d’intégrabilité. Dans ce n o , on établit des conditions


nécessaires et suffisantes d’intégrabilité d’une fonction, regroupées dans le théorème
fondamental suivant:

Théorème fondamental. Soit f une fonction définie et bornée sur le segment


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a, b, alors les propositions suivantes sont équivalentes:


1) f est intégrable sur a, b ;
2) lim S D  S D   0;
 D 0
3)   0, il existe une subdivision D de a, b telle que S D  S D   ;
4) Ī  I.

Corollaire. Pour qu’une fonction f soit intégrable sur le segment a, b, il faut et il suffit que
n
lim   i fx i  0.
 D 0
i1

§ 3. Classes de fonctions intégrables.

Dans ce §, on établit des conditions suffisantes d’intégrabilité pour certaines classes


concrètes de fonctions, qui par leurs propriétés satisfont à la condition suffisante du corollaire
précédent.
.
IX.6. Conditions suffisantes d’intégrabilité.

Théorème 1 (Intégrabilité des fonctions continues. Toute fonction continue sur le segment
a, b est intégrable sur ce segment.

Certaines fonctions bornées présentant des points de discontinuité sur un segment peuvent
être intégrables. Pour cela, introduisons la terminologie suivante: on dit qu’un intervalle
I  R recouvre le point x  R ou est un recouvrement du point x  R si x  I. On a le
théorème suivant.

Théorème 2. (Intégrabilité de certaines fonctions discontinues). Si f est une fonction


définie et bornée sur un segment a, b et si   0, il existe un nombre fini d’intervalles
recouvrant tous les points de discontinuité de f dont la somme de leurs longueurs est inférieure à
, alors la fonction f est intégrable sur a, b.

Corollaire. Toute fonction bornée et continue sur un segment a, b, sauf en un nombre fini
de points, est intégrable sur ce segment. En particulier, toute fonction continue par morceaux sur
un segment est intégrable.

Conséquence. Si deux fonctions f, g, définies sur un segment a, b, diffèrent en un


nombre fini de points, alors si l’une est intégrable sur a, b, l’autre l’est aussi et on a:
b b

 fxdx  gxdx.
a b

Théorème 3. (Intégrabilité des fonctions monotones). Toute fonction monotone sur un


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segment a, b est intégrable sur ce segment.

Théorème 4. (Intégrabilité de fonctions composées). Soient f une fonction intégrable sur


un segment a, b M sup f et m  inf f. Si g est une fonction définie et continue sur le
a,b a,b
segment m, M, alors la fonction composée hx  gfx est intégrable sur a, b.

§4. Propriétés des intégrales définies.

Dans ce paragraphe, on étudie certaines propriétés importantes des fonctions intégrables


telles que la linéarité, les formules d’estimation et de moyenne, ainsi que de composition.

IX.7. Opérations sur les fonctions intégrables.

Propriété 1 . Soient f, g  Ra, b. Alors


a) f  g  Ra, b et   R, f  Ra, b, et on a :
b b b

i  fx  gxdx  fxdx  gxdx;


a a a
b b

ii  fxdx    fxdx;


a a

b) f. g  Ra, b et n  N, f n  Ra, b.

b b b

Remarque. Attention, en général:  fx. gxdx  fxdx.  gxdx.


a a a

Propriété 2. Si f est intégrable sur a, b, alors f est intégrable sur
, , ,   a, b.

Cela signifie que: f  R a, b  ,   a, b, f  R , .

Propriété 3). Par convention, on pose :


b a a

 fxdx    fxdx et  fxdx  0 .


a b a

Propriété 4) (Additivité ou relation de Chasles de l’intégrale). Si f est intégrable sur


a, c et sur c, b, alors f est intégrable sur a, b et on a la relation :
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b c b

 fxdx  fxdx  fxdx,


a a c
appelée relation de Chasles pour les intégrales définies.

IX.8. Inégalités. Estimations. Le calcul de certaines intégrales définies n’est pas toujours
possible. Dans ce cas, on donne des estimations en les comparant à d’autres intégrales. Pour cela,
on établit dans ce n o , quelques inégalités importantes.

Propriété 5. Si f  Ra, b et f  0 sur a, b, alors  fxdx  0.


a

Corollaire 1. Si f, g  Ra, b et x  a, b, fx  gx, alors:


b b

 fxdx  gxdx.
a a

Corollaire 2. Si f  Ra, b et x  a, b, m  fx  M, alors :


b

mb  a  fxdx  Mb  a.


a
Propriété 6. Si f  Ra, b et M sup |f|, alors |f|  Ra, b et on a :
a,b
b b

 fxdx  |fx|dx  Mb  a.


a a
Remarque. L’inverse est faux, c’est à dire que |f|  Ra, b n’implique pas
que f  Ra, b. Par exemple, la fonction f définie sur 0, 1 par :
1 , x  Q,
fx 
1, x  Q .
n’est pas intégrable sur 0, 1, mais |f|  1 est intégrable sur 0, 1.

Propriété 7. Soit f continue et positive, f  0, sur a, b. S’il existe x 0  a, b tel que
fx 0   0, alors   0 tel que :
b

 fxdx    0.
a

IX.9. Première formule de la moyenne. Une des formules importantes des intégrales
définies est la formule de la moyenne, appelée aussi formule de Lagrange, dont les applications
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théoriques et pratiques sont nombreuses.

Théorème. Soient f, g  Ra, b. Si g garde un même signe sur a, b, alors il existe un
nombre , m    M avec m  inf f, M sup f, tel que :
a,b a,b
b b

 fxgxdx    gxdx.
a a
Si, de plus, la fonction f est continue sur a, b, alors il existe x 0  a, b tel que :
b b

 fxgxdx  fx 0   gxdx.


a a

Corollaire (formule de la moyenne). Si f  Ra, b, alors il existe , m    M, tel


que :
b

 fxdx  b  a.


a
Si, de plus, f est continue sur a, b, alors il existe x 0  a, b tel que :
b

 fxdx  fx 0 b  a.


a
b

Le nombre réel   1
ba
 fxdx est appelée valeur moyenne de f sur a, b.
a

IX.10.. Deuxième formule de la moyenne.

Théorème. Soient g  Ra, b et f une fonction décroissante (resp. croissante) et positive sur
a, b, alors il existe   a, b tel que
b 

 fxgxdx  fa  gxdx


a a
b b

resp.  fxgxdx  fb  gxdx .


a 

Corollaire ( deuxième formule de la moyenne). Soient g  Ra, b et f une fonction


monotone sur a, b, alors il existe   a, b tel que
b  b

 fxgxdx  fa  gxdx  fb  gxdx.


a a 
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Remarque. Si f n’est pas définie en a ou b, et si fa  0 et fb  0 existent, alors la


deuxième formule de la formule peut se généraliser comme suit:
b  b

 fxgxdx  fa  0  gxdx  fb  0  gxdx.


a a 

§5. Méthodes d’intégration dans les intégrales définies.

Le calcul d’une intégrale à l’aide des sommes intégrales telle que définie au n o [IX.1] n’est
pas toujours commode et peut mener à des calculs compliqués. Cependant, il existe des méthodes
de calcul plus simples, et ce, à l’aide des primitives des fonctions à intégrer. Pour cela, on établit
d’abord la relation entre l’intégrale définie et l’intégrale indéfinie d’une fonction sur un segment
a, b.

IX.11. L’intégrale définie comme fonction d’une de ses bornes. Soit f une fonction
intégrable sur a, b, f  Ra, b. On sait que pour tout ,   a, b, f  R, , en
particulier, x  a, b, f  Ra, x  ou f  Rx, b . Posons:
x

x  ftdt.
a
Il est clair que  est une fonction définie sur a, b avec:
a b

a  ftdt  0 , b  ftdt,


a a
et l’on dit que  est une fonction définie par une intégrale.

Théorème. Si f est intégrable sur a, b, f  Ra, b, alors  est continue sur a, b, c’est
à dire que   Ca, b.

Remarque. La fonction f peut être discontinue sur a, b. On exige seulement qu’elle soit
intégrable sur a, b.

IX.12. Existence de primitives pour une fonction continue.

Théorème. Soit f une fonction intégrable sur a, b et continue en x 0  a, b. Alors la
fonction
x

x  x  ftdt, x  a, b,


a
est dérivable en x 0 et on a :
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  x 0   fx 0 .

Le théorème signifie qu’en tout point de continuité de f, la fonction  est dérivable et sa


dérivée est égale à la valeur prise par f en ce point.

Corollaire. Si f est continue sur a, b, alors elle admet une primitive sur a, b égale à
x

x  ftdt, x  a, b.


a

Ainsi, toute primitive F de f  Ca, b s’écrit


x

Fx  ftdt  c, x  a, b,


a
où c est une constante réelle, c’est à dire que c’est une fonction définie par une intégrale.

Remarques.
x

1) Si f  Ca, b, alors x  a, b d


dx
 ftdt  fx.
a
b

2) Si on prend x  ftdt, alors   x  fx, en vertu de la convention


x
b x

 ftdt    ftdt.
x b
3) On peut introduire à l’aide de l’intégrale définie de nouvelles fonctions définies par des
intégrales qui ne sont pas élémentaires, par exemple:
x x x x

fx  e dt, t 2
fx  sin t dt, fx  cos t dt, . . fx  1 dt a  1 appelées
t t log t
0 0 0 a
respectivement fonction erreur, fonction sinus intégral, cosinus intégral et logarithme intégral.
4) Si f n’est pas continue sur a, b, elle peut admettre ou ne pas admettre des primitives
sur a, b.

IX.13. Formule d’intégration de Newton-Leibnitz. Dans le cas des fonctions continues sur
un segment a, b, on a une formule fondamentale du calcul de l’intégrale de Riemann à l’aide de
primitives, exprimée par le théorème suivant.

Théorème. (Formule de Newton-Leibnitz). Si f est continue sur a, b, et si F est une
primitive de f, alors on a:
b

 ftdt  Fb  Fa.


a
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Exemple.  x dx  1 log1  x 2   1  1 log 2  log 1  1 log 2.


0
1  x2 2 2 2
0

IX.14. Changement de variable dans l’intégrale définie. Comme dans l’intégrale indéfinie,
la méthode du changement de variable s’applique aussi dans le calcul de l’intégrale définie d’une
fonction satisfaisant à certaines conditions. On a le théorème suivant:

Théorème. Soient x  fx une fonction définie sur le segment a, b et t  x  t
une fonction définie sur le segment ,  vérifiant les conditions suivantes:
i) f  Ca, b ;
ii)   C 1 ,  ;
iii) ,   a, b,   a,   b.
Alors on a la formule du changement de variable suivante:

 fxdx  ft   t dt.


b

a 
Remarques.
1) Lors d’un changement de variables, ne pas oublier de changer les bornes.
2) La méthode du changement de variable est souvent plus efficace que la formule de
Newton-Leibnitz comme le montre l’exemple suivant: soit à calculer l’intégrale
1

I  1  x 2 dx. Dans ce cas, il est préférable de faire le changement de variable suivant:


0
posons x  t  sin t. Alors on a
0  0 ,     1,  0,   0, 1,   C 1 0,  , f  C0, 1. D’après la formule du
2 2 2
changement de variable, on a donc:
1 /2 /2 /2

 1  x dx  
2
1  sin t cos t dt  
2
cos t dt  1
2
2
 1  cos 2tdt 
0 0 0 0

 1 t  sin 2t  /2
0  1   0  0  0   .
2 2 2 2 4
Si on veut, dans cet exemple, appliquer la formule de Newton-Leibnitz, ce serait un peu long
pour calculer une primitive de fx  1  x 2 qui est Fx  x 1  x 2  1 arcsin x.
2 2
3) Attention aux conditions du théorème. Trouver l’erreur dans le raisonnement suivant. On
a, d’une part :

 dx  x  0  ,
0
et d’autre part:
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   

 dx  dx 
1
dx
sin 2 x  cos 2 x
 dx
2
.
cos x1  tg x
2
0 0 0 0

En posant t tgx, on obtient dt  dx2 , tg0  0, tg  0. D’où :


cos x
 0

 dx  dt  0.
1  t2
0 0
Donc 0  . Ce qui est absurde!
4) On peut affaiblir les conditions du théorème.

IX.15. Formule d’intégration par parties dans l’intégrale définie. Comme pour le
changement de variable, la méthode d’intégration par parties s’applique aussi dans le calcul de
l’intégrale définie. On a le théorème suivant:

Théorème. Soient u, v deux fonctions ayant des dérivées continues sur le segment
a, b, u, v  C 1 a, b. Alors on a la formule suivante d’intégration par parties:
b b

 uxv x dx  uxvx



 ba  vxu  x dx.
a a

Exemple. Calculer  xe x dx. Posons u  x, v   e x . Alors on a u   1 , v  e x et


1
u, v  C 1 1, 2. Donc
2 2 x

 xe dx  xe
x x
 21  e dx  e x x  1  21  e 2  0  e 2 .
1 1
Remarque. On peut affaiblir les conditions du théorème.

§6. Applications de l’intégrale définie en analyse..

X.16. Calcul de la limite d’une suite numérique. Dans certains cas, le problème du calcul
de la limite d’une suite numérique peut se ramener au calcul d’une intégrale définie si le terme
général de la suite donnée peut se mettre sous la forme d’une somme intégrale de Riemann. En
choisissant de manière adéquate la fonction à intégrer, l’intervalle d’intégration ainsi que les
points  i , alors la limite de la suite donnée n’est finalement que l’intégrale définie de cette
fonction sur l’intervalle choisi. Donnons un exemple de cette méthode.
Soit à calculer la limite de la suite x n  définie par :
x n  1  1 . . .  n  1 , n  1, 2, . . .
n1 n2 n
Ecrivons le terme général x n sous forme d’une somme intégrale de Riemann. On a :
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BROCHURE D’ANALYSE 2
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1  1 . . .  1  1 1  1 1 . . .  1 1
n1 n2 nn n 1 n 2 n 1 n 
1 n 1 n n
n
 1
n
1  n.
i1
1  ni
Dans ce cas, posons x i  ni ,x i  1 1
n , i  1, 2, . . . , n et fx  1  x , x  0, 1.
1

Comme la fonction f est continue sur 0, 1, alors l’intégrale  dx ne dépend pas du choix
1x
0
des  i et on peut prendre  i  x i  ni , i  1, . . . , n, d’où
n
lim 1  1 . . .  1
nn  lim  1 1 1  lim  n 
n n1 n2 n
n i n
i1 n
n 1

 lim  f i . x i  dx  log1  x  1  log 2  log 1  log 2.


n 1x 0
i1 0

IX.17. Formule de Taylor avec reste intégral. Dans ce n o , on donne une nouvelle formule
de Taylor avec reste intégral. On a le théorème suivant.

THEOREME 1. Soit f une fonction définie sur un intervalle I  R ayant une dérivée
d’ordre n  1, n  N, continue au voisinage V  I du point x 0 , c’est à dire f  C n1 V.
Alors x  V, on a
f  x 0  f  x 0  f n x 0 
fx  fx 0   x  x 0   x  x 0  2  . . .  x  x 0  n 
1! 2! n!
 1  x  t n f n1 tdt
x

n! x 0
Cette formule est appelée formule de Taylor pour la fonction f en x 0 avec reste-intégral.

§7. Applications de l’intégrale définie en géométrie.

IX.18. Calcul de l’aire d’une figure plane. Soit f une fonction définie et bornée sur un
segment a, b. La partie du plan Oxy limitée par les droites x  a, x  b, l’axe des abscisses
Ox et la courbe C d’équation y  fx est une figure plane, appelée trapèze curviligne et sa
surface est appelée aire du trapèze curviligne. Désignons par  cette aire et déterminons la
formule permettant de la calculer. Pour cela, on a le théorème suivant:

Théorème. Si f est continue et positive sur a, b, alors on a   fxdx.


a
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Remarques.
b

1) Si f est continue et change de signes un nombre fini de fois, alors   |fx|dx.


a
2) Si f est continue par morceaux sur a, b et si  1 ,  2 , . . . ,  k sont les points de
discontinuité (de première espèce) de cette fonction, alors on a
1 2 n b

   |fx|dx   |fx|dx . . .   |fx|dx   |fx|dx.


a 1  k1 k

Exemple. Calculer l’aire  de la figure plane limitée par les droites x  0, x  , y  0


et y  sin x. On a sin x  0, x  0,  et

  sin xdx   cos x  0   cos   cos 0  1  1  2.


0

IX.19. Aire d’une figure plane limitée par deux courbes. Soient f 1 , f 2 deux fonctions
définies et intégrables ( en particulier continues) sur un segment a, b vérifiant la condition
f 1 x  f 2 x, x  a, b. Alors l’aire de la surface limitée par les droites x  a, x  b et
les courbes d’équations y  f 1 x et y  f 2 x est égale à
b

  f 2 x  f 1 xdx.
a

Exemple. Calculer l’aire de la figure plane limitée par les courbes d’équations y  x 2 et
y  x . Déterminons tout d’abord le segment d’intégration a, b. Pour cela, cherchons les
points d’intersection de ces deux courbes. Aux points d’intersection, les coordonnées sont égales,
d’où
x 2  x  x 4  x  xx 3  1  0  xx  1x 2  x  1  0,
Les racines sont x  0, x  1. Pour x  0, on a y  0 et pour x  1, y  1. D’où les
points d’intersection sont M 1 0, 0 et M 2 1, 1. L’intervalle d’intégration est alors 0, 1 et on a
x  x 2 sur 0, 1, d’où
1

   x  x 2 dx  2 x 3  x  10  2  1  1 .
2 3
3 3 3 3 3
0

IX.20. Aire d’un secteur curvilgne en coordonnées polaires. Soit   f l’équation
d’une courbe en coordonnées polaires où   f est une fonction continue sur , . L’aire
 du secteur délimité par la courbe   f et les rayons vecteurs   ,    se calcule par
la formule
 
  1   2 d  1  f 2 d.
2 2
 
70
BROCHURE D’ANALYSE 2
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OSMANOV H. et KHELIFATI S
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IX.21. Longueur d’un arc de courbe d’équation y  fx, x  a, b. Soit f une fonction
définie et continue sur un ensemble X  R et a, b  X. Pour le calcul de l’arc de courbe
compris entre les points Aa, fa et Bb, fb, on a le théorème suivant.

Théorème. Si f  C 1 a, b, alors la longueur de l’arc de courbe AB est égale à:


b
a
L 1  f  x 2 dx.

Exemple. Calculer la longueur de la chaînette d’équation


x x

y  ach ax  a e a  e a ,  b  x  b b  0, a  0.
2
On obtient après calcul:
y 2  sh ax 1  sh ax  ch ax  ch ax .
2 2 2
et 1  y 2 
D’où
b

L   ch ax dx  1 x b b
a sh a  b  2ash a .
b
Remarque.
1) Si la courbe est définie par des équations paramétriques:
x  t, y  t   t  , où t et t sont des fonctions continues ainsi que leurs
dérivées et   t et   t ne s’annulent pas sur le segment considéré, alors la longueur L est
donnée par la formule:

L    2 t   2 t dt

2) Si la fonction est définie en coordonnées polaires   f,     , alors la longueur
de l’arc de courbe est donnée par la formule:

L      2 d.

Exemple. Calculer la longueur de l’astroïde d’équations: x  a cos 3 t, y  a 3 sin t. La


courbe étant symétrique par rapport aux deux axes de coordonnées, calculons d’abord le quart de
la longueur de cette courbe se trouvant dans le premier quadrant. On a
dx  3a cos 2 t sin t, dy  3a sin 2 t cos t, 0  t   .
dt dt 2
Par conséquent
 
2 2
L  9a 2 cos 4 t sin 2 t  9a 2 cos 2 t sin 4 t dt  3a  cos 2 t sin 2 t dt 
4
0  0
2 
2
 3a  cos t sin tdt  3a sin t 2  3a ,
2 0 2
0
donc L  6a.
71
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Intégrale indéfinie et intégrale définie avec réponses et corrigés par
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IX.22. Volume d’un solide de révolution. Soit f une fonction définie et positive sur un
segment a, b et C sa courbe représentative d’extrémités les points Aa, fa et Bb, fb. La
partie de l’espace R 3 obtenue par la rotation autour de l’axe Ox du trapèze curviligne limité par
les droites x  a, x  b, l’axe Ox et l’arc AB est appelée solide de révolution engendré par f
sur a, b. Pour le calcul du volume V de ce solide de révolution, on a le théorème suivant:

Théorème. Si f est définie, positive et continue sur a, b, alors on a


b
V    f 2 xdx.
a

IX.23. Aire d’une surface de révolution. Soit f une fonction définie et positive sur un
segment a, b et C sa courbe représentative, d’extrémités Aa, fa et Bb, fb, qu’on
désigne par AB. La partie de l’espace R 3 obtenue par la rotation de l’arc de courbe AB autour de
l’axe Ox est appelée surface de révolution engendrée par f sur a, b. Pour le calcul de l’aire
 d’une surface de révolution, on a le théorème suivant:

Théorème. Si f  C 1 a, b, alors on a


b
  2  fx 1  f 2 x dx.
a

§8. Applications en mécanique.

IX.24. Coordonnées du centre de gravité d’une courbe. Soit une courbe matérielle AB
d’équation y  fx, a  x  b. Alors les coordonnées x g , y g  du centre de gravité de la
courbe s’expriment par les intégrales définies suivantes: si f  C 1 a, b,
b b
 x 1  f x dx.
2
 fx 1  f  2 x dx
xg  a
b
, yg  a
b
.
 1  f x dx
2
 1  f  2 x dx
a a

Exemple. Trouver les coordonnées du centre de gravité de la demi-circonférence se trouvant


au dessus de l’axe Ox. L’équation de la courbe est dans ce cas: y  a 2  x 2 ,  a  x  a et
on a:
2
y   x , 1  y 2  1  2 x 2  a .
a x
2 2 a  x a  x2
2

En remplaçant ces expressions dans les formules correspondantes, on obtient:


72
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a
 x. a dx a
a  x2
2 a a 2  x 2
xg  a
 a 0  0.
 a
a
a arcsin x
 aa
 a dx
a

a  x2
2
aa a
 a2  x2 . a dx a  dx
a  x2
2 2
yg  a
a  a
a  2a 2a
a   .
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Enoncés des exercices du chapitre IX.

Exercice 9.1. A l’aide de la défintion de l’intégrale définie, calculer les intégrales suivantes.
b b
1)  dx2 0  a  b; 2  x m dx 0  a  b, m  1;
a
x a
b 1
3)  dx
x 0  a  b; 4  a x dx a  0;
a 0
/2 x
5)  sin xdx; 6  cos tdt.
0 0

Exercice 9.2. Soit f une fonction bornée et croissante sur 0, 1. Montrer que
1 n

 fxdx  1
n  f nk   O 1n , n  .
0 i1

Exercice 9.3. Démontrer que les fonctions suivantes sont intégrables sur les segments
indiqués:
sgn sin 
x , x  0, 1 ,
1) fx  2 sur 0, 1 .
2
0 , x  0;
1  E 1  , x  0,
2) fx  x x sur 0, 1.
0, x  0,

Exercice 9.4. Soit f continue sur un segment a, b sauf au point x 0 a, b qui est un point de
discontinuité de première espèce. Montrer alors que f n’admet pas de primitive sur a, b. En
déduire que toute fonction continue par morceaux sur a, b n’admet pas de primitive sur ce
segment.

Exercice 9.5. Démontrer que la fonction de Dirichlet


0 , si x est irrationnel
x 
1 , si x est rationnel
n’est intégrable sur aucun segment de R.

Exercice 9.6. En appliquant la formule de Newton-Leibniz calculer les intégrales suivantes:


1 16
1)  dx . 2  dx .
11  5x 3 x9  x
2 0
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1 e
3)  e  1 e dx.x 4 x
4  1 xln x dx.
0 1
e3 1
5)  1 dx. 6  xdx .
x 1  ln x x 2  1 2
1 0
3 1
7)  dx dx. 8  dx .
2x 2  3x  2 x 2  4x  5
2 0
 
2 2 3
9)  dx . 10  cos xdx .
 1  cos x  3 sin x
 
2 2
2
 sin 1 dx e
11)  x . 12  ln 3 xdx .
x2
1 1

2 sh2
13)  e 2x cos xdx . 14  dx .
0 sh1
1  x2
2 1
15)  |1  x|dx . 16  dx 0    .
x  2x cos   1
2
0 1
1 
2
17)  x dx6 18  cos 2 xdx
1x 
0
2 4
 x  3 dx
2
19)  sh 3 xdx 20
x2
0 3

3 1
21)  tg xdx 4
22  dx
 4x 2  4x  5
0
6
1 1
23)  x  1 dx. 24  x 2  3x dx.
x 2 x  1 x  1x 2  1
2 0
1 2
25)  dx . 26  dx .
0
x 2  2x  2 3 2  3x  2x 2
4
42
x 2
27)  dx . 28  e 3 dx.
0e
1  2x  1 1e
x

29)  cosln
x
x
dx. 30  dx .
x1  ln 2 x
1 1

1 4
31)  4  x 2 dx 32  cos 3 xdx.
0 0
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 
2 4
33)  dx . 34  dx
1  sin x  cos x 1  2 sin 2 x
0
0
1 3
35)  ch 2 3xdx 36 
xdx
2
 sin x
0
3 
4
37)  ln xdx 38  x 3 sin xdx
1 0
 1
39)  3 sin x dx 40  x2  x 2  12 dx
 0
 
 
2 3
41)  cos 2 x  x sin 2 xdx 42  x 2 sin 5x  cos x  tg 3 xdx
  3
 
2 3
3 2
43)  2x 7  x 5  2x 3  x  1 dx. 44  e x 2 xdx.
 cos 2 x
 0
3
1 e
45)  x 2 1  x 2 dx. 46  dx .
0 1
x 1  ln x

1 2
 e 2x 2e dx.
2x x
47) 48  dx .
e 1  3  cos x
0 3
9 1
49)  x 3 1  x dx 50  x 15 1  3x 8 dx
1 0
2 ln 2
51)  sin x sin 2x sin 3xdx 52  sh 4 xdx.
0 0

Exercice 9.7. A l’aide d’un changement de variable, calculer les intégrales suivantes:
9 8
x
1)  dx 2  xdx
x 1 1x
4 3
1 
ex
3)  dx 4  sin 6 xdx
e x  e x
0 0

4 1
5)  cos xdx 7
6  x 2 dx
1  x 2  3
0 0
1 2
arcsin x
7.  dx 8  dx
0
x1  x 2
x 5
x2  1
1
9)  x 2 1  x 2 dx.
0
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Exercice 9.8. En appliquant la méthode d’intégration par parties, calculer les intégrales
suivantes.
ln 2 e
1)  xe dx . x
2  |ln x|dx .
0 e 1
 1
3)  x sin xdx 4  arccos xdx .
0 0
2 3
5)  x 2 cos xdx . 6  xarctgxdx.
0 0

Exercice 9.9. Calculer les intégrales suivantes:


ln 2
4 |x  1|
1)  dx; 2  1  e 2x dx;
0 |x  2|  |x  3|
0
 1
3)  e x cos 2 xdx; 4  arcsin x dx;
0 0
1
 2n
5)  x sin x dx; 6  2 xdx ;
0 sin 2n x  cos 2n x x x1
0
1 fx
7)  dx, f  C0, 1, fx  0, x  0, 1.
0 fx  f1  x
e 1
8)  x ln x dx;2
9  dx .
0 0
x  1  x2
3
1  x2
10)  dx;
x2
a1
11)  fxdx si f  CR vérifiant la relation:
a
pfx  qfx  1, x, p, q  R avec p  q  0.

Exercice 9.10. En utilisant les sommes intégrales de Riemann, calculer les limites suivantes:
1) lim  12  22 . . .  n 2 1 ;
n n n n
2) lim  2 n 2  2 n 2 . . .  2 n 2 ;
n n 1 n 2 n n
3) lim  1  1 . . .  n  1 ;
n np  1 p n  2p n
4) lim 1  2 . . . n ;
n n p1
2 1
n
1
5) lim  1  kn  2 n ;
n 2
k1
1 2n!
6) lim n n .
n n!
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Exercice 9.11. En négligeant les infiniments petits d’ordres supérieurs, calculer les limites
suivantes:
1) lim 1  1  sin 2  1  2  sin 22 . . . 1  n  1  sin n  1 ;
n
n n n n n n2
n
2) lim sin  1
n .  2  cos k ;
n n
k1 n
 nx  knx  k  1
3) lim k1
x  0;
n n2
1 2 n
4) lim  2 n  2 n 1 . . .  2 n ;
n n1 n 2 n 1 n

Exercice. 9.12. Calculer les dérivées suivantes:


b b
1) d  sin x 2 dx; 2 d  sin x 2 dx;
dx da
a a
b x2
3) d
db
 sin x 2 dx; 4 d  1  t 2 dt;
dx
a 0
x3 cos x
5) d  dt ; 6 d  cost 2 dt.
dx 1  t4 dx
x2 sin x

Exercice 9.13. Calculer les limites suivantes:


x x
 cos t dt 2  arctgt 2 dt.
0 0
1) lim x ; 2 lim ;
x0 x x2  1
2
x sin x
 e dt t2  tgt dt
0 0
3) lim x ; 4 lim tgx .
x
 e dt 2t 2 x0
 sin t dt
0 0

x
x2
Exercice 9.14. Démontrer que  e t 2 dt  e pour x  .
2x
0

Exercice 9.15. Soit f continue et positive sur 0, . Démontrer que la fonction
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BROCHURE D’ANALYSE 2
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x
 tftdt
x  0
x
 ftdt
0
est croissante pour x  0.

Exercice 9.16. Calculer les intégrales suivantes:


2
x 2 , 0  x  1;
1)  fxdx si fx 
0
2  x, 1  x  2;
1 x, 0  x  t;
2)  fxdx si fx 
t 1  x , t  x  1.
0 1t

Exercice 9.17. Calculer la valeur moyenne de chacune des fonctions suivantes sur
l’intervalle indiqué:
1) fx  x  1 dans l’intervalle 1, 4;
x
2) fx  2 1 dans l’intervalle 1, 3 ;
x x 2
3) fx  sin x et gx  sin 2 x dans l’intervalle 0, ;
4) . fx  x 2 dans l’intervalle 0, 2.
e 1

Exercice 9.18. Démontrer les relations suivantes:


1) si la fonction f est continue sur le segment a, b,
b b 1
alors  fxdx  fa  b  xdx  b  a  fa  b  xdx;
a a 0  
2 2
2) si la fonction f est continue sur le segment 0, 1, alors  fcos xdx   fsin xdx.
0 0 

3) si la fonction f est continue sur le segment 0, 1, alors  xfsin xdx    fsin xdx et
2
0 0
appliquer le résultat obtenu au calcul de l’intégrale

 x sin x dx.
1  cos 2 x
0

Exercice 9.19. Soit f une fonction continue sur a, a, a  0. Montrer que
 a fxdx  0
a
1 si f est impaire;
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BROCHURE D’ANALYSE 2
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 a fxdx  2  0 fxdx
a a
2 si f est paire.
Donner une interprétation géométrique de ces deux résultats.

Exercice 9.20. Soit f une fonction continue et périodique sur R, de période T  0. Montrer
que
a  0 fxdx.
aT T
a  R : fxdx 

Exercice 9.21. En introduisant la nouvelle variable t  x  1x , calculer l’intégrale suivante:


2

I   1  x  1x e x x dx
1

1/2

Exercice 9.22. Calculer l’intégrale



e
1
I 2n
cos log 1x dx.

Exercice 9.23. Soit f continue et positive sur a, b, a  b et soit M sup f. Pour n  N  ,
a,b
on pose
1
b n
In   fx n dx .
a
 1
i) Montrer que n  N , I n  Mb  a n .
1
ii) Montrer que   0,   0, I n   n M  .
iii) En déduire lim I n .
n

Exercice 9.24. Soit


/2

I n   sin n xdx, n  N  .
0

i) Démontrer la formule de récurrence I n  n  1


n I n2
ii) Calculer I n et en déduire I 7 et I 8 .

Exercice 9.25. Soit f  Ca, b telle que



, , a      b,  fxdx  0.

80
BROCHURE D’ANALYSE 2
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Montrer que fx  0, x  a, b.

Exercice 9.26. Soit f  C 1 1, a, a  1. Montrer que


Ea

 1 Exf xdx  Eafa  fk,


a

k1
avec Ex est la partie entière de x.

Exercice 9.27. Soit f, g  C0, , g  0 sur 0,  et 1


g croissante sur
0, . Montrer que la fonction
x
 0 fu
hx  x du
 0 gu
est croissante sur 0, .

Exercice 9.28. (Inégalité de Cauchy-Schwartz).


Soit f, g  Ca, b. Montrer que
 a fxgxdx   a f 2 xdx.  a g 2 xdx.
b b b

Exercice 9.29. Soit f continue sur a, b et vérifiant la relation


fx 1   fx 2 
f x 1  x 2   .
2 2
Démontrer que
fa  fb
f a  b    fxdx 
b
b  a.
2 a 2

Applications de l’intégrale définie.

Exercice 9.30.
1) Trouver l’aire de la figure délimitée par les courbes y 2  9x et y  3x.
2) Trouver l’aire de la figure délimitée par l’hyperbole équilatère xy  a 2 ,
l’axe Ox et les droites x  a , x  2a.
3) Trouver l’aire comprise entre la courbe y  4  x 2 et l’axe Ox .
4) Trouver l’aire de la figure délimitée par la courbe y  x 3 , la droite y  8
et l’axe Oy.
5) Trouver l’aire du domaine délimité par une demi-onde de sinusoïde et
l’axe Ox.
2
6) Trouver l’aire comprise entre la courbe y  1 et la parabole y  x .
1x 2 2
81
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7) Calculer l’aire comprise entre la courbe y  xx  1 2 et l’axe Ox.


8) Le cercle x 2  y 2  a 2 est partagé en trois régions par l’hyperbole
2
x 2  y 2  a . Calculer l’aire de chacune de ces régions.
4
9) Calculer l’aire délimitée par la courbe y  |ln x| , l’axe OX et les droites
x  0, 1, x  10.
2 y2
10) Calculer l’aire délimitée par l’ellipse x 2  2  1.
a b
11) Calculer l’aire délimitée par la courbe y 2  x 2 a 2  x 2 .
12) Calculer l’aire délimitée par les courbes y  ln x et y  x ln x.

x2
13) Calculer l’aire délimitée par la courbe y  xe 2 et son asymptote.
14) Calculer l’aire délimitée par la courbe y  1 et son asymptote.
1  x2

Exercice 9.31.
3
1) Calculer la longueur de la courbe y  x 2 entre les limites x  0 et x  4.
2) Calculer la longueur de la courbe y  1  ln cos x entre les limites
x  0 et x   .
4
3) Calculer la longueur de la courbe y  x  x 2  arcsin x .

Exercice 9.32.
1) Calculer la longueur de la courbe définie paramétriquement par
x  at  sin t
y  a1  cos t, 0  t  2.

2) Calculer la longueur de la courbe


x  acos t  t sin tx
y  asin t  t cos t, 0  t  2.

Exercice 9.33.
1) Trouver la longueur de la première spire de la spirale d’Archimede   a
à partir du pôle, 0    2.
||   .
p
2) Calculer la longueur de la courbe  
1  cos  2

Exercice 9.34.
2
2 y
1) On fait tourner l’ellipse x 2  2  1 autour de l’axe Ox . Trouver
a b
le volume du corps de révolution engendré par cette rotation.
2) Trouver le volume engendré par la rotation autour de l’axe Ox d’un arc
de sinusoide y  sin x.
82
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3) La figure délimitée par la parabole y 2  4x et la droite x  4 tourne


autour de l’axe Ox. Trouver le volume du corps de révolution
ainsi engendré.
2
4) On fait tourner la figure y  b ax  3 , 0  x  a autour de l’axe Ox.
Trouver le volume du corps de révolution ainsi engendré.
5) On fait tourner la figure y  2x  x 2 , y  0 autour de l’axe Ox.
Trouver le volume du corps de révolution ainsi engendré.

Exercice 9.35. Calculer le volume du solide compris entre le cylindre de base le cercle de
rayon r  0 et un plan incliné passant par le diamètre de la base du cylindre (voir dessin).
Calculer en particulier le volume si r  10 cm et h  6 cm.

Exercice 9.36.
1) Trouver l’aire de la surface obtenue en faisant tourner la parabole y 2  4ax
autour de l’axe Ox à partir de l’origine au point d’abscisse x  3a.
2) Trouver l’aire de la surface obtenue en faisant tourner l’ellipse
2
x 2  y  1 a  b autour de l’axe Ox.
2
a b2
3) Trouver l’aire de la surface obtenue en faisant tourner la chaînette
y  ach ax |x|  b autour de l’axe Ox.

Exercice 9.37.
2 y2
1) Trouver le centre de gravité du quart d’ellipse x 2  2  1 0  x  a, 0  y  b.
a b
83
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Réponses aux exercices du chapitre IX.

Exercice 9.1. 1) 1 1 b m1  a m1 ; 3 ln b ; 4 a  1 ; 5 1; 6 sin x.


a  b ; 2 m1 a ln a
Exercice 9.6.
e  1 5
1 7 ; 2 12; 3 ; 4 3 ; 5) 2; 6 1 ; 7 1 ln 4 ;
22 5 2 4 5 3
8 arctan 1 ; 9 2; 10) 0; 11 1; 12 6  2e; 13 e  2 ; 14 1;
7 5
15) 1; 16  ; 17  ; 18 ; 19 1 2  3ch2  ch 3 2;
2 sin  12 3
20) 11  7 ln 2; 21  
8 3
; 22 1 arctan 4 ; 23 2 ln 4  1 ;
2 6 27 4 7 3 2
 2 5  1 1
24) ; 25 ln ; 26 ; 27 2  ln 2, 28 e  e 4 ;
4 1 2 2 2 2
29) sin 1; 30  ; 31   1 3 ; 32
5 2
;
4 3 2 12
33 ln 2; 34  ; 35) 1 sinh 6  1 ; 36 9  4 3   1 ln 3 ;
3 3 12 2 36 2 2
37 3 ln 3  2; 38)   6; 39 0, 40
3 8191 , 41  ,
26 2
42 6 sin 1  ; 43 2 3 ; 44) e  1 ; 45  , 46 2 2  1;
4
9 2 16
47 2 arctane    1 ln e  1 ;
2
2 2 2
2 1 6
48) arctan 2  arctan ;
2 2 6
49  468 ; 50 29 , 51 1 ; 52) 3 ln 2  225 .
7 270 6 8 1024

e  1  e2
Exercice 9.7. 1) 7  2 ln 2; 2) 32 ; 3 ln ; 4 5 ; 5) 177 2
3 1 2 16 560

6  ; 7  ; 8 1    8, 9  ,
2 7 3
32 4 32 2 16

Exercice 9.8.
1) 1 ln e ; ; 2 21  1e ; 3 ; 4 1; 5) 4; 6 2  3 .
2 2 3 2

3
Exercice 9.9. 1) 2  9 log 3  3 log 5; 2  ln2  3 ;
4 4 2
3) 3 e   1; 4  ; 5  ; 6 1 ln 3 
2 3
; 7 1 ;
5 3 4 4 2 18 2
8 5e ; 9  ; 10) 2  1 10  ln 2  1  ln 10  3
27 4 3
2a
11 p  q .
Exercice 9.10.
1 1 ; 2  ; 3 ln 2; 4) 1 ; 5 4e ; 6 4e .
2 4 p1
84
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Exercice 9.11.
1 5 , 2  , 3 x  1 , 4 1 .
6 3 2 ln 2
Exercice 9.12.
1) 0; 2  sin a 2 ; 3 sin b 2 ; 4 2x 1  x 4 ;
5) 3x 2  2x ; 6 sin x  cos x cos sin 2 x.
1  x 12 1  x8
Exercice 9.13. 1) 1; 2  ; 3 0; 4 1.
2
4
Exercice 9.16. 1 5 , 2 t .
6 2
Exercice 9.17. 1) 20 , 2 2 ln 6 , 3  2 , 1 , 4 2  ln 2 .
9 5 2 e2  1
Exercice 9.18. 3)  2
.
4
Exercice 9.21. 3 e 5/2 .
2
Exercice 9.22. 4n.
2k  1!! 
si n  2k
2k!! 2
Exercice 9.24. ii) I n 
2k!!
si n  2k  1
2k  1!!
où 2k  1!!  1  3  5 . . . 2k  1 et 2k!!  2  4  6 . . . 2k.
I 7  16 , I 8  35 .
35 256
Exercice 9.30.
1) 1 , 2 a 2 log 2, 3 10 23 , 4 12,
2
5) 2, 6   1 , 7 1 , 8 a 2   
2
ln 3  2 ,
2 3 12 6 8
a2  
2
ln 3  2  et
6 8
2
a 2  2  ln 3  2 ; 9 9. 9  8. 1 1 ;
3 4 ln 10
10) ab; 11 4 a 2 ; 12 3  e; 13 2; 14 .
3
Exercice 9.31.
1) 8 10 10  1, 2 log tg 3 , 3 2.
27 8
Exercice 9.32.
1) 8a; 2 2 2 a.
Exercice 9.33.
1) a 4 2  1  a ln2  4 2  1 , 2) p 2  ln 2  1.
2
Exercice 9.34. 1 4 ab 2 , 2  , 3 32, 4) 3 ab 2 , 5 16 .
2
3 2 7 15
Exercice 9.35. V  2 r 2 h, V  400 cm 3 .
3
Exercice 9.36.
a2  b2
1 56 a 2 ; 2 2b 2  2ab arcsin  ;  ;
3  a
3 a2b  a sinh 2b a .
85
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Exercice 9.37. 4a , 4b .
3 3
86
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Corrigés détaillés de certains exercices du chapitre IX.

Exercice 9.1. Les fonctions considérées dans cet exercice sont continues, et par conséquent
l’intégrale ne dépend pas du choix des points de partage du segment et des points  i .
b
1)  dx2 0  a  b. En partageant le segment a, b en n parties arbitraires par les
xa
points x i i  0, 1, . . . , n et en posant
 i  x i x i1 , 0  x i   i  x i1 i  0, 1, 2, . . . , n  1,
on trouve que
n1 n1 n1 n1
S n  f i x i  12 x i  xx i x
i
i1
 x i1  x i 
x i x i1
i
i0 i0 i0 i0
n1
  x1i  x1i1   1 1
a  b.
i0
b
D’où  dx2 lim S n lim 1  1
a  1 1
a  b.
x n n b
a

b n1
2)  x m dx 0  a  b, m  1. Soit S n  f  i x i . Partageons le segment a, b en
a i0
n parties par les points a  x 0 , x 1 , x 2 , . . . , x n1 , x n  b de façon à ce que ces points forment
la suite géométrique :
x 0  a, x i  x 0 q i , x n  b i  1, 2, . . . , n.
Dans ce cas, on obtient
i n1
q n  xx n0  b a , q  n
b , x i  a b n , S n  f i x i .
a a
i0
Choisissons  i comme suit:  i  x i , i  1, . 2, . . . , n. On obtient ainsi que
n1 im i1 i
S n  a m b n a b n a b n 
a a a
i0
im  1
1 n1
n
a m1
 b
a  n  1  b
a .
i0
n1 im  1
La somme  b n est la somme d’une suite géométrique avec le premier terme
a
i0
m  1
égal à 1 et de raison égale a b n . On a donc
a
n1 im  1 b m1  1
 a b n 
a
,
i0 m1

b n
1
a
et, en remplaçant dans l’expression de S n , on obtient:
87
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 b1
n 1
b m1 1 b m1  a m1  a
1 a 1
S n  a m1 b 
a n 1  n .
m  1 b m  1
b n a n 1
a 1 m  1
m1
n
Alors
1
b 
a n 1
lim.
b n 1
 x dx lim S n 
m b m1
 a m1
. n 
n m  1 b m 1
a a n 1
lim
n m1
n
m1 ln
b
 b
m1
a . a  b m1
a m1
.
m1 b
ln a m 1

Exercice 9.6.
1) On a
1 1 1
d11  5x
 dx  1    1 
11  5x 3 5 11  5x 3
1011  5x 2 2
2 2
  1  1  1  7 .
10 36 72
1 1 1
e x  1 5 e  1 5
3)  e  1 e dx  e x  1 4 de x  1 
x 4 x
 .
5 0
5
0 0

e3 e3
dln x  1 e3
5)  dx  2 1  ln x  2.
1
x 1  ln x 1
1  ln x 1

3 3
 1 ln 4x  2
3
7)  2 dx  1  dx  1 ln 4 .
2x  3x  2 2 3 2 5
x      2 5 4x  8 2 5 3
2 2 4 4

2
10)  cos 3 x dx 
3 sin x


2  
2
1  sin 2 x cos x 2

1 5
  dx   sin x 3  sin x 3 dsin x 
3 sin x
 
 
2  2 
 3 3 2
sin x 2
  3 3
sin x8 2
  3  1  1  3  1  1 
2 
2
8 
2
2 32 8 23 2
88
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21 3 4  36
 .
32
sh2
sh2
14)  dx  ln x  1  x 2 
sh1
1x 2 sh1

 ln sh2  1  sh2  3 sin 8 x 2  ln sh1  1  sh1 2 


 ln|sh2  ch2|  ln|sh1  ch1|  ln e 2  ln e  2  1  1.

1
16)  dx 
x 2  2x cos   1
1
1
 dx  1 arctg x  cos a 1 
x  cos  2  sin 2  sin  sin  1
1
 1 arctg 1  cos a  1 arctg 1  cos a 
sin  sin  sin  sin 
 1 arctgtg    1 arctgctg   
sin  2 sin  2
 1 arctgtg    1 arctgtg     
sin  2 sin  2 2
 1        .
sin  2 2 2 2 sin 
 
40)  e x sin xdx. Comme fx  e x sin x est impaire, alors 
2 2 2
ex sin xdx  0. En effet
 
 0  0 
  e sin xdx    sin xe dx   0 e sin xdx     sinxe dx   0 e x 2 sin xdx 
x2 x2 x2 x 2
0   
   sinxe x dx   e x sin xdx    e x sin xdx   e x sin xdx  0.
2 2 2 2

 0 0 0

43)  2x 7  x 5  2x 3  x  1 dx   /3 2x 7  x 5  2x 3  x dx   /3


/3 1 dx 
/3 cos 2 x /3 cos 2
x /3 cos 2 x

3   3   2 3 , car 2x  x 2 2x  x est impaire.


7 5 3
 0  tgx  /3
/3 
cos x

Exercice 9.7.
9
x
1)  dx. On applique la méthode du changement de variable. Posons pour cela:
x 1
4
x  t, dx  2tdt, et alors, on a
x  4  t  2 et (x  9  t  3.
Ainsi
9 3 3 3
x 2 2
 
 dx  2  t dt  2  t 1 1 dt  2  t  1  1 dt 
x 1 t1 t1 t1
4 2 2 2
2 3
 2 t  t  ln|t  1|  2 9  3  ln 2  22  2  ln 1  7  2 ln 2.
2 2 2
89
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1 1
ex ex
3) On a tout d’abord  dx  dx. Posons ensuite t  e x , et alors, on
e x  e x e 1
2x
0 0
a:
dt  e x dx  dx  dt , x  0  t  1 et (x  1  t  e.
t
Par conséquent:
1 e
ex e e  e2  1
 dx  dt  ln t  t 2
 1  ln .
e x  e x t 2
 1 1 1  2
0 1

  
4 4 4
5) On a  cos 7 2xdx   cos 2 2x 3 cos 2xdx  1  1  sin 2 2x 3 dsin 2x.
2
0 0 0
Posons donc sin 2x  t, et alors:
dsin 2x  dt, (x  0  t  0 et (x    t  1.
4
D’où

4 1 1
 cos 7 2xdx  1  1  t 2  3 dt  1  1  3t 2  3t 4  t 6 dt 
2 2
0 0 0
1
 1 t  t 3  3 t 5  1 t 7   8 .
2 5 7 0 35
Exercice 9.8.
e 1 e
2)  |ln x|dx    ln xdx  ln xdx. Posons
1/e 1/e 1
u  ln x, dv  dx alors du  1x dx et v  x.
En remplaçant dans la formule d’intégration par parties on obtient
e
 |ln x|dx  x ln x  x 11/e  x ln x  x e1  21  1e .
1
e
2
5)  x 2 cos xdx. Posons
0
u  x 2 , dv  cos xdx alors du  2xdx et v  sin x.
En remplaçant dans la formule d’intégration par parties, on obtient
2 2
 x cos xdx  x
2 2
sin x 2
0
 2  x sin xdx.
0 0
Posons encore une fois u  x, dv  sin xdx, alors du  dx et v   cos x. Par conséquent
2 2
 x cos xdx  x
2 2
sin x 2
0
 2x cos x 2
0  2  cos xdx 
0 0
 0  4  2sin x 2
0  4.

Exercice 9.9.
1 On a
90
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|x  1|
0
4
dx 
|x  2|  |x  3|

0 1  x dx   2 x  1 dx   3 x  1   4 x  1 dx  2  9 log 3  3 log 5
1

5  2x 1 5  2x 2 3 2x  5 4 4
3
1  x2
10  dx. Tout d’abord calculons une primitive de la fonction
x2
1
1  x2
x  fx  . On a
x2
1
 1 2 x dx   x 2 1  x 2  2 dx
2

x
C’est une intégrale d’une differentielle binomiale avec:
m  2 , n  2 , p  1 , m n 1   1 et m n 1  p  0, entier.
2 2
Alors on pose 1 2x  t 2 . Ce qui donne
2

x
x 1 , dx   tdt et 1  x 2  t .
t 1
2
t  1
2 3
t 1
2

Par conséquent
 1 2 x dx    tt  1
2 2
tdt 
x t 1
2
t  1 3
2
2
   2 t dt   1  2 1 dt 
t 1 t 1
1 t  1 1  x 2 1  x2  x
 t  ln C    1 ln  C.
2 t1 x 2 2 1  x2  x
Calculons maintenant l’intégrale donnée. On a
3 3
1  x2 1  x 2  1 ln 1  x2  x
 dx   
x2 x2 2 1  x2  x
1 1
2  2  1 2 3 2 1
 ln  ln 
3 2 2 3 2 1
 2  1 2 2 3
 2  2  1 ln  2  2  ln .
3 2 2  3 2
3 2 1

Exercice 9.10.
1) Posons
n1
S n  12  22 . . .  n 2 1  1 n 1n  2
n . . .  n 
n
1  1  i .
n n
n n n i1
La somme S n peut être considérée comme une somme intégrale de la fonction
x  fx  x sur le segment 0, 1 en supposant que ce segment a été partagé en n  1 parties
égales et, comme la fonction est continue, donc intégrable, alors on peut choisir les  i tels que
 i  x i  ni i  1, 2, . . . , n  1. On a dans ce cas
n1 n1 n1 n1
S n  f  i x i   i x i  x i x i  1 i
n  n.
i1 i1 i1 i1
Ainsi
91
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1 1
lim  12  22 . . .  n 2 1  lim S n  xdx  x2  1.
n n n n n 2 0 2
0

2) Tout d’abord transformons la somme S n comme suit:


n
Sn  1
n
1  1 . . .  1
n 2  1
n 
1
.
1 2 1 1n 2 2 1   n i1 1 n
i 2
n
C’est une somme intégrale de la fonction x  fx  1 sur le segment 0, 1. D’où
1  x2
il découle que
1
lim S n  dx 2  arctgx 10   .
n 1x 4
0

Exercice 9.11.
 2 n1 n  1
1) lim 1  1 2
n  sin n 2  1  n  sin n 2 . . . 1  n  sin .
n n2
Comme sin x  x  Ox 3  x  0, on a
3
sin i2  i2  O i 6 , i  1, 2, . . . , n  1.
n n n
Alors
 2 n1 n  1
S n  1  1 2
n  sin n 2  1  n  sin n 2 . . . 1  n  sin 
n1 n1 n1
n2
3
 1  ni  sin i2  1  ni  i2  1  ni O i 6 .
i1
n i1
n i1
n
Montrons que
n1
3
lim 1  ni O i 6  0.
n
i1
n
En effet, il existe une constante   R (commune pour i  1, 2, . . . , n  1 tel que:
3 3
i, O i 6  . i 6 et, alors on a:
n n1 n n1 n1
3 3 3
 1  ni O i 6  1  ni . . i 6  1  ni . . n 6 
i1
n i1
n i1
n
n1
3 3
  n 6  1  ni    n 6 1  1 2 n1
n i1 n n  1  n . . . 1  n 
n  1n
  13  n  1   3 n 3 1  0.
n 2n 2 n n
Par conséquent
n1 n1
lim S n lim 1  ni  i2 lim  n  i 1  i  
n n
n n
i1
n n
i1
1 1
2 3
   x1  xdx   x  x  5 .
2 3 0 6
0
92
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1 2 n
4) lim 2 n  2 n . . .  2 n .
n n1 n 1 n 1
2 n
1 2 n
Transformons S n  2 n  2 n . . .  2 n de la manière suivante:
n1 n 1 n 1
2 n
n i
Sn  1 2n
n  1
 S n  S n
i1 1 
in
n i n i
où S n  1 1 2n
n  2 n et S n  n  1  in . Montrons que lim

S n  0. En effet, cmme
n
i1 i1
i
2 n  2 et in  n, i  1, 2, . . . , n, on déduit l’inégalité
n
0  S n  1  2  2n  2
n.
n 1n nn  1
i1
Donc lim S n  0. Ainsi, on obtient
n
n i 1
lim S n lim S n lim 1
n  2 n  2 x dx  1
n n n ln 2
i1 0
Exercice 9.12.
b b
1) d  sin x 2 dx  0, car  sin x 2 dx est constante.
dx
a a

b b a
2) d  sin x 2 dx   sin 2 a, car d  sin x 2 dx   d  sin x 2 dx.
da da da
a a b

x2
4) d  1  t 2 dt  ?
dx
0
Pour trouver la dérivée de cette intégrale, appliquons la formule de dérivation de l’intégrale
comme étant une fonction composée, à savoir
gx
d  ftdt  fgx. g  x.
dx
0
Alors on obtient
x2
d  1  t 2 dt  2x 1  x 4 .
dx
a

Exercice 9.13.
x
 cos t 2 dt
1) lim 0
x  0 F. I. . Appliquons la première règle de L’Hospital. Les fonctions
x0 0
93
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x
x  fx  cos t 2 dt et x  gx  x vérifient les conditions pour appliquer cette règle. On a
0
dans ce cas

x
 cos t dt 2
2
lim 0

lim cos x  1.
x0 x x0 1
x
 cos t 2 dt
Donc lim 0
x  1.
x0

4) Comme dans l’exercice précédent, on applique la première règle de L’Hospital qui est
applicable. On a

sin x
 tgt dt
tgsin x cos x
0

 
tgx
sintgx . 1 2
 sin t dt cos x
0
tgsin x sin x cos 3 x,
cos 3 x 
sintgx tgx
car tgsin x  sin x  x et la fonction x  x est continue sur 0, . Comme lim
0   0   x0 
sin x
 tgt dt
sin x cos 3 x  1, on déduit que lim 0
 1.
tgx x0  tgx
 sin t dt
0

Exercice 9.15. Calculons tout d’abord la dérivée de x. On a


x x
xfx  ftdt  fx  t ftdt
  x  0
2
0

x
 ftdt
0
x x
fx
 2
x.  ftdt  t ftdt
x
 ftdt 0 0

0
fx
avec, d’une part 2
 0, et d’autre part
x
 ftdt
0
94
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x x x
gx  x  ftdt  t ftdt  x  tftdt  0,
0 0 0
car 0  t  x  x  t  0 et fx  0. Alors   x  0, x  0. Donc  est une
fonction croissante sur 0, .

Exercice 9.17.
1) Si la fonction f est continue sur le segment 1, 4, alors , d’après le théorème de la
moyenne:
b
fc  1  fxdx avec c a, b.
ba
a
Alors la valeur moyenne de la fonction x  fx  x  1 sur le segment 1, 4 est
x
égale à:
4 4
2 x3
fc  1  x 1 dx  1  x  20 .
3 x 3 3 3
1 1

4) y  2 , x  0, 2. Comme dans l’exercice précédent 1), on a


ex  1 2
fc  1  x 2 dx.
2 e 1
0
Pour calculer cette intégrale, appliquons la méthode du changement de variable en posant
e x  t. Et alors, on a e x dx  dt, dx  dt .
t
Déterminons les limites de la nouvelle variable t. On a
x  0  t  e 0  1 et x  2  t  e 2 .
2 e2 e2
fc  1  x 2 dx   dt  1  1 dt 
2 e 1 tt  1 t t1
0 1 1
e2
 ln t  2  ln 2 .
t1 1 e2  1
Exercice 9.30.
1) Trouvons d’abord les points d’intersection des courbes d’équations respectives: y 2  9x
et y  3x dont les ordonnées sont égales et donc on a l’équation 9x  3x. Ce qui donne
9x  9x 2  0  9x1  x  0  x  0, x  1. Comme x  x sur 0, 1, on déduit que
1 1
2 x3 2
S  3 x  3xdx  3  x  3 2  1   1 .
3 2 3 2 2
0 0

3) Comme pour l’exercice précédent 1), les points d’intersection de la parabole y  4  x 2


avec l’axe Ox sont déterminés par l’équation 4  x 2  0 qui donne x  2. Alors on a
2 2
3
S   4  x 2 dx  4x  x  8  8   8  8   32 .
3 2 3 3 3
2
95
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2 y2
10) Désignons l’aire délimitée par la courbe x 2  2  1 par S. Comme cette aire est
a b
symétrique par rapport aux deux axes Ox et Oy, alors il suffit de calculer l’aire de la partie de
cette figure se trouvant dans le premier quadrant. De l’équation de l’ellipse, on déduit que
2
y  b 1  x 2 , 0  x  a, et alors on a
a
a
S  b 1  x 2 dx.
4 a2
0
Pour calculer cette intégrale, on fait le changement de variable suivant:
x  a sin t, dx  a cos tdt.
Dans ce cas
x  0  t  0 et x  a  t   .
2
Par conséquent, comme cos t  0 sur 0, /2, on obtient que
  
2 2 2
S  ab  1  sin 2 t cos tdt  ab  cos 2 tdt  ab  1  cos 2t dt 
4 2
0 0 0

 ab t  sin 2t 2  ab .
2 4 0 4
Donc S  ab.

11) On a x 2 a 2  x 2   0, |x|  a et la courbe y 2  x 2 a 2  x 2  est fermée


y  |x| a 2  x 2  et symétrique par rapport aux axes de coordonnées Ox et Oy. Comme dans
l’exercice précédent 10), on a
a
S  4  x a 2  x 2 dx.
0
Faisons le changement de variable x  a sin t, dx  a cos tdt. Dans ce cas
x  0  t  0 et x  a  t   .
2
Par conséquent

2 
S  4a 3  cos t sin tdt  4a
2 3 cos 3 t 2
 4 a3.
3 0 3
0

Exercice 9.31.
3
1) y  x 2 , x  0 , x  4. La longueur de l’arc d’une courbe y  fx a  x  b,
donnée en coordonnées rectangulaires se calcule suivant la formule:
b
L  1  f 2 x dx
a
3
si f   Ca, b. Comme fx  x 2  C0, 4, alors on a f  x  3 x et
24
4 4 2 1  x 9 3
4
 2
 9
L  1  f x dx  1  x dx  4 
4 9 3
0 0
0
96
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 8 10 10  1.
27

Exercice 9.32.
2) x  acos t  t sin t, y  asin t  t cos t , 0  t  2. La longueur de l’arc d’une
courbe dont l’équation est donnée sous forme paramétrique se calcule selon la formule suivante:
2 2
L  dx 2  dy dt.
dt dt
0
Dans notre cas, on a
2
L  a 2  sin t  sin t  t cos t 2  a 2 cos t  cos t  t sin t 2 dt 
0
2 2 2
2
a  t cos t 2  t sin t 2 dt  a  tdt  a t  2 2 a.
2 0
0 0

Exercice 9.33.
||   . La longueur d’un arc de la courbe dont l’équation est
p
2)  
1  cos  2
donnée en coordonnées polaires se calcule par la formule suivante:
2
L   2   2 d.
0
p sin 
On a    et
1  cos  2
 
2 2
p sin 2 
L   2   2 d   1 d 
  1  cos  1  cos  2
 
2
 2 
2 2
p 2  2 cos  p
 d   2 d 
 1  cos  1  cos  2
 1  cos  1  cos 
 
2   2 
2 2 4
p
  d  p  1 d  2p  dt .
   cos 3 t
 1  cos  cos 0 cos 3
0
2
 2 2
4
Calculons l’intégrale  dt par parties en posant
cos 3 t
0
u  1 , du  sin2t dt et dv  dt2 , v  tgt.
cos t cos t cos t
Donc
   
4  4 4 4
tgt 2
 dt 
cos t
4
  sin 3t dt  2  dt   dt .
cos t
cos 3 t 0 cos t cos 3 t
0  0 0 0
4 
2  dt  2  ln tg t    4
 2  ln tg 3 .
cos 3 t 2 4 0 8
0
97
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Par conséquent L  p 2  ln tg 3 .
8

Exercice 9.34.
2 y2
1) Le volume du corps obtenu par la rotation de l’ellipse x 2  2  1 autour de l’axe Ox
a b
se calcule par la formule suivante:
a a
2
V    y 2 dx    1  x 2 b 2 dx 
a a a
a
 b2 a 2 x  x
2 3
 4 ab 2 .
a 3 a 3

5) y  2x  x 2 , y  0. Déterminons tout d’abord, l’intervalle d’intégration. Pour cela, on a


2x  x 2  0  x  0 et x  2.
Alors le volume V est égal
2 2 2
V    y 2 dx    2x  x 2  2 dx    4x 2  4x 3  x 4 dx 
0 0 0
5 2
  4 x3  x4  x  16 .
3 5 0 15

Exercice 9.36.
3) L’aire de la surface obtenue par la rotation de la chaînette y  a cosh ax |x|  b se
calcule par la formule suivante:
b b
S  2  y 1  y 2 dx  2a  cosh ax 1  sinh 2 ax dx 
b b
b b
1  cosh 2 ax
 2a  cosh 2 ax dx  2a  dx 
2
b b
b
 a x  a sinh ax  a 2b  a sinh b
a .
2 b

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