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Jean Marquès Rivière

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Jean Marquès-Rivière

Jean-Marie Rivière, dit Jean Marquès-Rivière (31 juillet 1903 -


2000), est un orientaliste, essayiste, journaliste et scénariste Jean Marquès-Rivière
français. Fasciné dans sa jeunesse par le bouddhisme tibétain, la
théosophie et le traditionnalisme de René Guénon, il devient, au
milieu des années 1920, membre de la Grande Loge de France,
avant de rompre, en 1931, avec la franc-maçonnerie et de se
tourner vers le fascisme. Sous l'Occupation allemande, il
collabore avec les nazis au sein du Service des sociétés secrètes et
s'investit dans la propagandeantimaçonnique et antisémite avec le
film Forces occultes et les expositions Le Juif et la France et La
franc-maçonnerie, fossoyeuse de la paix. Ayant fui à l'étranger
dès 1944 et trouvé refuge en Espagne franquiste, il est condamné
à mort par contumace et à la dégradation nationale en 1949.

Sommaire
Biographie Marquès-Rivière lors de la présentation du film Forces
Élève de Jacques Bacot occultes le 9 mars 1943.
Adepte de la franc-maçonnerie
Biographie
Spécialiste de la magie tantrique
Collaborateur sous l'Occupation Naissance 31 juillet 1903
Directeur adjoint au Service de police des Paris
sociétés secrètes
Co-rédacteur en chef de la revue Décès 2000
Documents maçonniques Lyon
Co-organisateur de l'expositionLa franc- Nom de Jean-Marie Rivière
maçonnerie, fossoyeuse de la paix
naissance
Organisateur de l'expositionLe Juif et la
France Nationalité Français
Scénariste du film Forces occultes
Activités Journaliste, scénariste, écrivain
Condamné à mort par contumace
Réfugié en Espagne franquiste Autres informations

Publications Distinctions Ordre de la Francisque


Notes et références Prix Eugène-Carrière(d) (1941)
Voir aussi
Bibliographie
Liens externes

Biographie

Élève de Jacques Bacot


Dès sa jeunesse, Jean Marquès-Rivière est fasciné par le bouddhisme tibétain et le tantrisme. Élève de Jacques Bacot, Il étudie le
1
sanscrit et le tibétain à la Sorbonne .

Se prenant d'intérêt pour la théosophie, il fréquente la Société théosophique et publie des articles dans la Revue théosophique (1928-
1
1929), alors qu'il est encore étudiant .

Bien que n'ayant jamais été au Tibet ni en Inde, il publie, en 1929, À l'ombre des monastères thibétains, autobiographie imaginaire
qui participe au phénomène d'occultisation du Tibet en affirmant l'existence dans cette région de trois maîtres du monde, puis, en
1930, Vers Bénarès. La Ville Sainte. L'histoire merveilleuse de Li-Log Le Guru Thibétain. Un demi-siècle plus tard, en 1982, dans
2
l'épilogue d'une réédition du premier livre , Jean Marquès-Rivière reconnaîtra que ses textes n'étaient que la transcription des rêves
3
nocturnes du jeune étudiant surmené qu'il était.

Adepte de la franc-maçonnerie
Intéressé par la franc-maçonnerie, Jean Marquès-Rivière devient, au milieu des années 1920, membre de la loge Théba de la Grande
4 5
loge de France . Il y fait la connaissance de René Guénon et s'intéresse au traditionalisme . Il est introduit dans le cercle de la revue
6
occultiste Le Voile d'Isis par Guénon (qui en est le rédacteur en chef). Il y publie des articles en 1930-1931.

Rapidement déçu par la franc-maçonnerie, il démissionne de sa loge et publie, en 1931, La trahison spirituelle de la franc-
7
maçonnerie , pamphlet virulent dans lequel il affirme que « La franc-maçonnerie est une pseudo-Eglise, contrefaçon d'initiations
8
antiques et de rites religieux vénérables, musée sans valeur de symboles incompris et maniés par des primaires. .»

Ce brusque revirement fait suite, selon la légende, à son exorcisation par le père jésuite Joseph de Tonquédec, grand exorciste du
diocèse de Paris. En accomplissant le rituel du kalachakra à l'aide d'alcool et de sang, Jean Marquès-Rivière se serait retrouvé au bord
de la folie, persuadé qu'il était d'être sous l'emprise d'une déité tibétaine. Sorti de ce mauvais pas, il publie dans Le Voile d'Isis, en
6, 9
1931, une mise en garde contre ces pratiques, intitulée « Le danger des plans magiques » .

Revenu au catholicisme romain, Jean Marquès-Rivière collabore alors à France catholique et à la Revue internationale des sociétés
secrètes (RISS), sous les pseudonymes de Verax et G. Ellas, avant de rejoindre La Libre Parole, journal antisémite fondé par Édouard
Drumont. En parallèle, il lance sa propre revue anti-maçonnique, Les Documents nouveaux, publiée entre 1933 et 1936, et édite, sous
10
les auspices de la Fédération nationale catholique, plusieurs brochures antimaçonniques .
7
Il publie en 1935 L'organisation secrète de la franc-maçonnerie , où il dénonce « la honteuse dictature [...] de la griffe maçonnique
11
aux ongles sales » .
12
En 1936, il publie l'ouvrage La Chine dans le monde, qui lui vaut le prix d'Académie , et quitte la France pour effectuer un voyage
10
en Inde .

Spécialiste de la magie tantrique


Après avoir passé plusieurs mois en Inde et trouvé là-bas un gourou, Jean Marquès-Rivière, qui est membre de la Société asiatique,
9
publie, en 1937, L'Inde secrète et sa magiepuis Le Yoga tantrique hindou et tibétainet, en 1938, Rituel de magie tantrique .

En 1938, il publie sa thèse, Amulettes, talismans et pantacles dans les traditions orientales et occidentales, ouvrage qui associe un
inventaire des pratiques de la magie à une analyse sous l'angle des archétypes universels que l'auteur rapporte à la tradition
5
primordiale .

Collaborateur sous l'Occupation


Sous l'Occupation, Jean Marquès-Rivière adopte une politique de collaboration avec les nazis et contribue à leur propagande par la
13
publication de pamphlets violemmentantimaçonniques et antisémites . Il devient membre de l'ultra-collaborationisteParti populaire
7
français (PPF) de Jacques Doriot .
S'intéressant aux « succès spectaculaires du national-socialisme »,il publie, en 1941,
sous le titre Les ouvriers et Hitler, une apologie de la politique socio-économique du
IIIe Reich : « L'ouvrier français doit réfléchir. Il faut qu'il contribue à créer, avec
l'Allemagne, l'Europe socialiste ».
5
En 1940, il publie Histoire des doctrines ésotériques , ouvrage qui remporte le prix
14 12
Eugène Carrière de l'Académie française en 1941 .

Affiche du film Forces occultes


Directeur adjoint au Service de police des sociétés secrètes
(1943).
Le 13 août 1940, le gouvernement de Vichy promulgue une loi interdisant toutes les
15
sociétés secrètes en France . Jean Marquès-Rivière devient alors un des
responsables du Service des sociétés secrètes (SSS) confié à Bernard Faÿ,
récemment nommé administrateur général de la Bibliothèque nationale par le
ministre de l’Instruction publique. Ce service, qui est chargé d'éliminer les francs-
5, 16
maçons des cadres de l'activité nationale , est installé symboliquement dans
l’hôtel du Grand Orient de France, rue Cadet à Paris. En avril 1941, le SSS voit
officiellement le jour enzone sud. Le 15 décembre, un Service de police des sociétés
secrètes est créé dans les deux zones : Jean Marquès-Rivière occupe le poste de
17
directeur adjoint pour lazone occupée .

Co-rédacteur en chef de la revueDocuments maçonniques

En 1941, il devient co-rédacteur en chef, avec Robert Vallery-Radot, du mensuel


18
Documents maçonniques , publication que dirige Bernard Faÿ et qui dénonce « la
judéo-maçonnerie et ses filiales ». Il occupera ce poste jusqu'en juin 1944, date où la
19
revue cesse de paraître .

Devanture de l'expositionLe Juif et la


Co-organisateur de l'expositionLa franc-maçonnerie, fossoyeuse de la
France en septembre 1941.
paix

Conjointement avec Bernard Faÿ et Jacques de Lesdain, il organise, à Paris, au Petit


Palais, à partir de l’été 1941, l'exposition La franc-maçonnerie, fossoyeuse de la paix, censée démontrer les dangers du complot
11
maçonnique. Il en rédige le catalogue. Elle circule àBordeaux, Rouen, Lille, Nancy, puis à Berlin au cours de l'été 1942 .

Organisateur de l'expositionLe Juif et la France


20
Sollicité par Bernard Faÿ , il est l'organisateur officiel de l'exposition Le Juif et la France, qui se tient à Paris, au palais Berlitz, de
5, 21
septembre 1941 à janvier 1942, sous la houlette de l'Institut d'études des questions juives (IEQJ) financé par l'Allemagne . Il
collabore aussi, à partir de 1943, à l'hebdomadaireAu Pilori, publication à l'antisémitisme virulent.

Scénariste du film Forces occultes

Il est le scénariste de Forces occultes (1943), film de propagande du réalisateur collaborationniste Paul Riche, pseudonyme de Jean
22
Mamy, lui aussi ancien franc-maçon passé au PPF . Ce film, qui dénonce la franc-maçonnerie, le parlementarisme et les Juifs, est
commandité par la Propaganda Abteilung, délégation du ministère de la Propagande du IIIe Reich dans la France occupée. Le film
raconte l'histoire d'un parlementaire intègre (en fait d'extrême-droite) qui devient franc-maçon avant de se rendre compte que le but
réel de la franc-maçonnerie, alliée aux Juifs et aux Anglo-américains, est d'entraîner la France dans une guerre contre l'Allemagne
23
nazie . L’affiche est réalisée par les graphistes de Nova-Films sur une idée de Jean Marquès-Rivière. Le film est présenté au tout-
Paris collaborationniste le 9 mars 1943 en séance privée sur les Champs-Elysées puis diffusé à Paris et en province, où il connaît un
24
réel succès quoique de courte durée .
Pour Pierre-Yves Beaurepaire, « Le sous-titre du moyen-métrage est parfaitement révélateur du [scénario de la conspiration qui des
rives de l’Atlantique des années 1770 au mois de juin 1940 a précipité la France dans le chaos] : « Les mystères de la Franc-
maçonnerie dévoilés pour la première fois à l'écran ». On notera d’ailleurs que, récemment réédité avec un commentaire critique, le
film a longtemps été reçu dans la mouvance d’extrême-droite comme un quasi documentaire, « prouvant » la nature mortifère de
l’Ordre maçonnique, au point que la Cinémathèque de Paris hésitait à en prêter des copies (sic) même pour des projections
25
universitaires. » .
26
Il a reçu la Francisque .

Condamné à mort par contumace


Après la guerre, Jean Marquès-Rivière, qui a fui à l'étranger en 1944, est absent au procès du Service des sociétés secrètes qui s'ouvre
le 25 novembre 1946 aux assises du Palais de justice de Paris. Sa cause est disjointe et fait l'objet d'une procédure de contumace en
27
même temps que Raymond Resseguier etRobert Vallery-Radot. Il est condamné à la peine de mort . Lors d'un autre procès, celui de
7, 11
l'Abwehr, toujours absent, il est condamné à mort et à ladégradation nationale en 1949 .

Réfugié en Espagne franquiste


5
Réfugié en Espagne franquiste, où il obtient une chaire d'orientaliste àMadrid , Jean Marquès-Rivière ne fait plus guère parler de lui,
mais plusieurs de ses livres, parmi les moins polémiques, seront réédités : À l'ombre des monastères thibétains et Histoire des
doctrines ésotériques.
28
En 1985, il publie chez Laffont à Paris, sous le nom de Jean M. Rivière, un livre,Kalachakra - Initiation tantrique du Dalaï-Lama .

Il meurt en 2000 à Lyon.

Publications
Étude, in Zam Bhotiva,Asia Mysteriosa – L'Oracle de Force Astrale comme moyen de communication avec 'Les
Petites Lumières d'Orient'– Précédé d'une préface de Fernand Divoire et d'études parMaurice Magre et J.
Marquès-Rivière, Dorbon-aîné, 1929, 152 pages.

À l'ombre des monastères thibétains, préface de Maurice Magre, Paris et Neufchâtel, éditions V ictor Attinger,
29
1930, 196 p. (compte rendu de René Guénon dansLe Voile d'Isis, décembre 1929) ; édition revue et définitive
avec une postface de l'auteur, Milano, Archè / Paris, diffusion Dervy-livres, 1981 ; édition en roumain :La umbra
mânăstirilor tibetane, Editura Moldova, 1994, 142 pages.

Vers Bénarès. La ville sainte. L'histoire merveilleuse de Li-Log, le guru thibétain, Paris, éditions Victor Attinger,
Orient 7, 1930, 169 pages ; édition en italien :Verso Benares - La Citta' Santa. La storia meravigliosa di Li-Log, il
Guru tibetano, Edizioni PiZeta, 2009.

La Trahison spirituelle de la Franc-Maçonnerie, Éd. des Portiques, Paris, 1931, 286 p. ; nouvelle édition revue et
augmentée en 1941, Jean Renard, 302 pages ; réédition par Déterna, 292 pages ; édition en roumainTrădarea:
spirituală a francmasoneriei, Deceneu.

Les Dangers des plans magiques, Paris, Bibliothèque Chacornac, 1931, 14 pages (extrait de la revueLe Voile
d'Isis).

avec William Henry (Alec Mellor),Les grands secrets de la franc-maçonnerie, Paris, Éditions Baudinière, 1935,
221 pages.

La Chine dans le monde. La Révolution chinoise de 1912 à 1935 , préface du R. P. Joseph de Reviers de Mauny,
Paris, Payot, « Collection d'études, de documents et de témoignages pour servir à l'histoire de notre temps »,
1935.

L'URSS dans le monde, préface de Georges Viance, Paris, Payot, « Collection d'études, de documents et de
témoignages pour servir à l'histoire de notre temps », 1935.

L'Organisation secrète de la franc-maçonnerie


, Paris, Éditions Baudinière , coll. « La vie documentée », 1936, 269
pages.
Le bouddhisme au Thibet, Paris, Éditions Baudinière, 1936, 254 pages (compte rendu de René Guénon dans
Le
29
Voile d'Isis, juillet 1936) .

L'Inde secrète et sa magie, Paris, Les Œuvres françaises, 1937, 182 pages (compte rendu de René Guénon dans
29
Le Voile d'Isis, décembre 1937) .

avec François de Boisjoslin,La Presse aux ordres de la franc-maçonnerie, Office de propagande nationale
(O.P.N.), 1938, 57 pages.

Comment la Franc-Maçonnerie fait une Révolution


, Paris, Éditions Baudinière, 1938.

Amulettes, talismans et pantacles dans les traditions orientales et occidentales , préface de Paul Masson-Oursel,
Paris, Payot, 1938, 369 pages ; édition en italien :Amuleti, Talismani e Pantacoli, I principi e lascienza dei
Talismani nelle tradizioni orientali e occidentali, Edizioni Mediterranee, Roma, 1984, 324 pagine ; réédition en
français en 1972, chez Payot, 365 pages compte
( rendu par F. Secret, dans Revue de l'histoire des religions,
année 1974, 186-2, pp. 227-228).

Le yoga tantrique hindou et thibétain, Paris, Librairie Véga, collection «Asie », 1938, 127 pages (compte rendu de
29
René Guénon dans Le Voile d'Isis, octobre 1938) ; édition en langue anglaise :Tantric Yoga: Hindu and Tibetan,
traduit par H. E. Kennedy, éditeur : Rider & Co, Londres, 1971, 126 pages ; également en 1998 par Book Faith
India, 126 pages.

Rituel de magie tantrique hindoue : Yantra Chintâmani (le joyau des tantras), traduit pour la première fois en
français et précédé d'une étude sur le tantrisme par J. Marquès-Rivière, membre de la société Asiatique et de la
société de géographie, Paris, Librairie Véga, 1939, 186 pages (compte rendu de René Guénon dans Le Voile
29
d'Isis, janvier 1940) .

Histoire des doctrines ésotériques, Paris, Payot, coll. «Aux confins de la science », 1940, 362 pages ; rééd.
1971 ; édition en italien :Storia delle dottrine esoteriche, Edizioni Mediterranee, 1984, 336 pages.

Exposition : Le Juif et la France au Palais Berlitz


, Préface de P. Lézine, Paris, Institut d'études des questions
juives, (s. d.) [1941], 32 pages.

Les ouvriers et Hitler, Paris, Éditions Le Pont, 1941.

Exposition maçonnique de Rouen, guide du visiteur


, 1941.

Histoire de la franc-maçonnerie française, Paris, Jean Renard, 1941, 268 pages compte
( rendu par Jordan
Édouard, dans Revue d'histoire de l'Église de France, année 1941, 112, pp. 261-264).

Les Rituels secrets de la Franc-Maçonnerie d'après les archives du Grand Orient et de la Grande Loge de France
,
Paris, Plon, 1941, 310 pages ; édition en roumain Ritualurile
: secrete ale francmasoneriei, Editura HERALD,
Bucuresti, 2008, Limba Romana.

Préface de Tempête sur le Temple, toute la vérité sur la Franc-maçonnerie , Champagnole (Jura), Gresset ;
Genève, H. Trono ; (Morez, Jura, Impr. du 'Patriote'), 1943, VI-86 pages.

Réglements et constitution de la franc-maçonnerie


, Paris, Jean-Renard, 1943, 409 pages.

Exposition maçonnique de Rouen, guide du visiteur


, [ca 1944].

Le Taoïsme, Paris, 1950.

Sainte Upanisad de la Bhagavad Gita. Introduction, commentaire et texte trad. du sanskrit


, Archè, Milano, 1979.

Lettres de Bénarès, Éditions Albin Michel, 1982.

Kalachakra. Initiation tantrique du Dalaï-Lama , Robert Laffont, Paris, 1985 ; édition en italien : Kalachakra.
Iniziazione tantrica del dalai lama, Edizioni Mediterranee, Roma, 1988.

Un yoga pour l'Occident: l'Asparsa yoga, Arché.

Notes et références
1. Pierre-André Taguieff, La foire aux illuminés (https://books.google.fr/books?id=WSPdtjwpk5EC&lpg=PT56&dq=%22J
ean%20Marqu%C3%A8s-Rivi%C3%A8re%E2%80%8E%22&pg=PT56#v=onepage&q=%22Jean%20Marqu%C3%A
8s-Rivi%C3%A8re%E2%80%8E%22&f=false) , Fayard/Mille et une nuits, 2005, 612 pages, note 23 (livre
électronique Google, n. p).
2. Jean Marquès-Rivière,À l’ombre des monastères tibétains, Milan, Archè, 1982, pp. 209-213.
3. (en) Isrun Engelhardt, Nazis of Tibet. A Twentieth century myth (https://info-buddhism.com/Nazis-of-Tibet-A-Twentiet
h-Century-Myth_Engelhardt.html#SchaeferExpedition) , dans Monica Esposito (dir.), Images of Tibet in the 19th and
20th Centuries, Paris, École française d’Extrême-Orient (EFEO), coll. « Études thématiques 22 », vol. I, 2008, pp. 63-
96 : « Jean Marques-Rivière, a student of Jacques Bacot, in his popular fictional autobiography À l’ombre des
monastères thibétains, contributed to the further “occultization” of ibet
T by positing once again the existence there of
mysterious power figures. (It was not until 1982, in an epilogue to a new edition, that Marques-Rivière admitted that
the texts he presented were accounts of his nightly dreams as a young student, intellectually stretched to the limits of
his capacity during his waking hours.»
4. Denis Andro, « Faiblesses occultes. Les incarnations politiques et spirituelles de Jean Marquès-Rivière », dans
Chroniques d'Histoire Maçonnique, n° 67, 2011.
5. (en) Roland Lardinois, Scholars and Prophets: Sociology of India from France in the 19th-20th Centuries (https://boo
ks.google.fr/books?id=MkcrDwAAQBAJ&pg=P A256&dq=%22Jean+Marqu%C3%A8s-Rivi%C3%A8re%22&hl=en&sa
=X&ved=0ahUKEwjIwoC_nujcAhUhzoUKHVTJAnIQ6AEIMjAC#v=onepage&q=%22Jean%20Marqu%C3%A8s-Rivi%
C3%A8re%22&f=false), Taylor & Francis, 2017, Literary Collections,574 pages, p. 256 : « [...] in France, fascism
never represented a serious tempation in the field of scholarship on India, unlike other countries like Italy , Romania,
and even more so, Nazi Germany. With the notable exception of Mircea Eliade, who could not join the French
University just after the war, because of the very strong hostility against him due to his engagement in the Romanian
Garde de Fer, within the literary fractions studied, we can only count a few Guénonians like Jean Marquès-Rivière
who had seriously compromised themselves with fascim. Previously a Free Mason, author of several narratives on
India, including A l'Ombre des monastères tibétains (1930), preface written by Maurice Magre, an author of
Orientalising inspiration, Jean Marquès-Rivière (born in 1903), who was also a member of the Société asiatique, had
published his thesis on magical practices with Payot in 1938, Amulettes, talismans et pantacles dans les traditions
orientales et occidentales, prefaced by Paul Masson-Oursel. This work, which can be compared to Mircea Eliade's,
combines an inventory of magical practices with an analysis in terms of universal archetypes that the author related
to the same primordial tradition – a point that was met with a certain reserve by Paul Masson-Oursel.etYunder Nazi
occupation, Marquès-Rivière, author of Histoire des doctrines ésotériques (1940), was in charge of the police service
that fought the Anti-Mason battle, and was one of those responsible for the exhibition 'Le Juif et la France' organised
in 1941 at the Berlitz palace by the Institut d'études des questions juives, financed by Germany . Marquès-Rivière,
who was sentenced in absentia just after the war , found refuge in Francoist Spain where he taught on India at the
University of Madrid. »
6. (en) Victor et Victoria Trimondi (Herbert and Mariana Roettgen), The Shadow of the Dalai Lama. Sexuality , Magic
and Politics in Tibetan Buddhism, 2003, Note 1 : « In the thirties, Jean Marques Riviere worked on the journal o Vile
d'lsis, in which the occult elite of Europe published. The editor was Rene Guenon. During this period Riviere
performed a tantric ritual ("with blood and alcohol”), which left him possessed by aibetanT deity. Only through the
intervention of a Catholic exorcist could he be freed of the possession. In gratitude he reconverted to Christianity . But
several years later he was once again to be found in the Buddhist camp (Robin, 1986, p. 325). »
7. Alain Queruel, Le grand livre de la franc-maçonnerie, Eyrolles, 2015 (lire en ligne (https://books.google.com/books?id
=QbwfCwAAQBAJ&pg=PT181)), p. 178.
8. Josselyne Chourry, Marcel Chourry, Quête Spirituelle (https://books.google.fr/books?id=8Qm_DgAAQBAJ&pg=PT52
3&lpg=PT523&dq=%22Jean+Marqu%C3%A8s-Rivi%C3%A8re%E2%80%8E%22&source=bl&ots=IdldUcSb-y&sig=
RLSi5tHTzpeGN7YFgYjx_eaH8xw&hl=en&sa=X&ved=2ahUKEwjClZfbyYPeAhXGy4UKHQhvBGk4RhDoA TAEegQIA
xAB#v=onepage&q=%22Jean%20Marqu%C3%A8s-Rivi%C3%A8re%E2%80%8E%22&f=false) , tome I, volume 1,
Obrapropia Editorial, 2017, 736 pages, n. p. (livre électronique Google).
9. Bernard Fontaine, Geneviève Béduneau,Mystères et merveilles de l'histoire de France : l'hexagone couronné , J'ai
Lu, 2015, 705 p. (livre électronique Google, n. p.).
10. Kreis Emmanuel, « Les réseaux antijuifs et antimaçonniques autour de la Revue internationale des sociétés secrètes
(RISS) de l’entre-deux-guerres à la période de l’Occupation »(https://www.cairn.info/revue-revue-d-histoire-de-la-sho
ah-2013-1-page-117.htm), Revue d’Histoire de la Shoah, 2013/1 (N° 198), pp. 117-139.
11. Dominique Rossignol, « 13.1943 :Forces occultes, un film de propagande antimaçonnique », in Jacques Duquesne,
Les francs-maçons, FeniXX, 200 pages, n. p. (livre électronique Google).
12. Fiche de Jean Marquès-Rivière(http://www.academie-francaise.fr/jean-marques-riviere) sur le site de l'Académie
française, section « Les prix et fondations ».
13. Alain Rauwel, « Henri de Lubac et leXIXe siècle comme symptôme »(https://www.cairn.info/revue-archives-de-scien
ces-sociales-des-religions-2015-4-page-193.html) , dans Archives de sciences sociales des religions, vol. 172, no. 4,
2015, pp. 193-200 : « Jean Marquès-Rivière, collaborateur notoire, auteur de pamphlets antisémites et
antimaçonniques . »
14. Prix annuel créé en 1941 et destiné à l'auteur d'un ouvrage d'histoire de l'art.
15. Jean-Pierre Bayard, Credo maçonnique, Saint-Jean-de-Braie, éditions Dangles, 2006, p. 9 « : le 13 août, Pétain
dissout les « sociétés secrètes » [...] Le Journal officiel publie les noms des dignitaires maçons qui doivent
démissionner de leurs fonctions publiques. »
16. Compte rendu de Dominique Rossignol,Vichy et les francs-maçons : la liquidation des sociétés secrètes, 1940-1944,
Paris, Jean-Claude Lattès, coll. « J.C. Lattès-histoire », 1981, 332 p., dans Revue d'histoire moderne et
contemporaine, 1984-01 (T. 31), p. 170.
17. Kreis Emmanuel, « Les réseaux antijuifs et antimaçonniques autour de la Revue internationale des sociétés secrètes
(RISS) de l’entre-deux-guerres à la période de l’Occupation »,op. cit..
18. Éric Saunier et al., Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Paris, Le Livre de poche, coll. « La Pochothèque », 2008,
982 p. (ISBN 9782253130321), « Documents maçonniques »,p. 218-219.
19. Kreis Emmanuel, « Les réseaux antijuifs et antimaçonniques autour de la Revue internationale des sociétés secrètes
(RISS) de l’entre-deux-guerres à la période de l’Occupation »,op. cit. : « La rédaction en chef est assurée par Jean
Marquès-Rivière et Robert Vallery-Radot et le secrétariat général par Jacques de Boistel. Dans la droite ligne de la
RISS, la revue se consacre à dénoncer la judéo-maçonnerie et ses filiales, c’est-à-dire les Fraternelles, la Libre
Pensée, la Ligue d’enseignement, la Ligue des droits de l’Homme, le Rotary et le Soroptimist Clubs, la LICRA, les
occultistes et théosophes, les nudistes, etc. »
20. (en) Barbara Will, Unlikely Collaboration: Gertrude Stein, Bernard Faÿ, and the iVchy Dilemma, Columbia University
Press, 2011, Literary Criticism, 320 pages, p. 249, note 82.
21. Les expositions, dans Paris 1940-1944,Le quotidien des Parisiens sous l'Occupation(http://quotidien-parisiens-sous-
occupation.paris.fr/chapitre_les-expositions).
e
22. Yves Hivert-Messeca, L'Europe sous l'acacia : Histoire de la franc-maçonnerie européennes du XVIII siècle à nos
e
jours, vol. 3, XX siècle, Dervy, coll. « L'univers maçonnique »,2015, p. 268.
23. Josselyne Chourry, Marcel Chourry, Quête Spirituelle, op. cit. : « Le film apparut en mars 1943 à Paris. Il racontait en
53 minutes la vie d'un jeune député initié au Grand Orient de France. Ce dernier devait se confronter dès lors à la
corruption et aux scandales politiques du moment ou du passé (comme l'af faire Stavisky) et constater que les francs-
maçons conspiraient avec les Juifs et les Anglo-américains pour entraîner la France dans une guerre contre
l'Allemagne nazie. Ayant manifesté sa désapprobation, on le voyait poignardé lors d'un guet-apens monté par des
Francs-Maçons. »
24. Pierre-Yves Beaurepaire, Cinéma et propagande anti Francs-maçons(https://www.histoire-image.org/fr/etudes/cinem
a-propagande-anti-francs-macons), sur L'Histoire par l'image, septembre 2016.
25. Pierre-Yves Beaurepaire, Théorie de la conspiration(https://s3.amazonaws.com/academia.edu.documents/3627642
5/theorie_de_la_conspiration_Pierre-Yves_Beaurepaire.pdf?AWSAccessKeyId=AKIAIWOWYYGZ2Y53UL3A&Expire
s=1534816887&Signature=sdlmvcF2PD0ObcQD8DQaRCX5kHI%3D&response-content-disposition=inline%3B%20fil
ename%3DTheorie_de_la_conspiration.pdf), in Pierre-Yves Beaurepaire (dir.), Dictionnaire de la Franc-maçonnerie,
Paris, Armand Colin, 2014, p. 307-314.
26. Henry Coston, L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale , Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire »,
2002 (ISBN 2-913044-47-6), p. 129.
27. « TROIS DES DIRIGEANTS de l'ex-service des sociétés secrètes poursuivis par contumace », Le Monde,
28 janvier 1947 (lire en ligne (https://www.lemonde.fr/archives/article/1947/01/28/trois-des-dirigeants-de-l-ex-service-
des-societes-secretes-poursuivis-par-contumace_1894516_1819218.html) , consulté le 25 février 2019)
28. L'ouvrage est recensé parAlexander Berzin dans sa bibliographie des livres traitant du kalachakra Kalachakra:
( A
Bibliography) (https://studybuddhism.com/en/advanced-studies/vajrayana/kalachakra-advanced/kalachakra-a-bibliogr
aphy) mise en ligne sur le sitestudybuddhist.com.
29. René Guénon, Comptes rendus de livres, recueil posthume(https://oeuvre-de-rene-guenon-libre.shost.ca/oeuvre/rec
ueils%20posthumes/Rene%20Guenon%20-%20Recueil%20posthume%20-%20Comptes%20rendus%20de%20livre
s.pdf), Éditions Kariboo, 2015.

Voir aussi

Bibliographie
Dominique Rossignol, Vichy et les francs-maçons : la liquidation des sociétés secrètes, 1940-1944, Paris, Jean-
Claude Lattès, coll. « J.C. Lattès-histoire »,1981, 332 p. (présentation en ligne), [présentation en ligne] (chapitre : Un
professionnel de la propagande et de la répression. Jean Marques-Rivière et le Service des Recherches)

Martine Poulain (dir.), Histoire des bibliothèques françaises, vol. 4 : Les bibliothèques au XXe siècle (1914-1990),
Paris, Éditions du Cercle de la Librairie / Promodis,1992, 793 p. (ISBN 2-7654-0510-7).

Joscelyn Godwin (trad. Gérard Leconte), Arktos : Le Mythe du Pôle dans les sciences, le symbolisme et l'idéologie
nazie, Milano, Archè, 2000, 320 p. (ISBN 9788872521830).

Sylvie Biet, Faiblesses occultes. Les incarnations politiques et spirituelles de Jean Marquès-Rivière, dans
Chroniques d'histoire maçonnique, No 67 (dossier « L’antimaçonnisme en Europe »), 2011, pp. 59-66.

Liens externes
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