Techniques Reseau Rla Part 1
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Techniques Reseau Rla Part 1
INTRODUCTION GENERALE…
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VI : LES RAPPORTS
● Evaluations des projets (coût estimé du projet/ coût réel, délai
d’exécution, pénalité….)
● Les avenants (suite article imprévu ou autres …)
● Evaluation de l’entreprise prestataire de service
● Aperçu sur le règlement définitif.
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PARTIE I :
INTRODUCTION GENERALE
Les lignes d’abonnés d’une zone locale (urbaine ou rurale) sont regroupés dans des câbles
multipaires de contenances croissantes en allant de l’abonné vers le répartiteur du centre de
commutation.
Pour assurer la communication entre deux usagers, on a besoin des réseaux locaux d’abonnés
qui sont constitués du groupement des lignes d’abonnés rattachés à un même commutateur (
centre de commutation ).
Ce réseau doit permettre d’assurer la communication entre n’importe quel abonné sur le
territoire national avec n’importe quel abonné national ou international.
En général, un réseau local d’abonnés admet plusieurs dispositifs d’extrémités (RG, S/R, PC)
reliés entre eux par plusieurs câbles.
De point de vue des services, le réseau d’accès a été mis en place pour fournir des services
téléphoniques ordinaires mais il est également utilisé pour donner accès à des services de
transmission de données. Un nombre, croissant d’abonnés utilisent des modems analogiques
pour échanger des données à travers le RTPC sur la même paire en cuivre qui leur sert à
téléphoner (on atteint des débits de 28,8 kbit/s). C’est notamment le cas pour l’accès au réseau
Internet. Les technologies de modem à large bande d’aujourd’hui, comme l’ADSL, permettent
aux usagers résidentiels et à certains usagers professionnels (entreprises individuelles,
professions libérales) avec de plus gros besoins d’accéder à des services en ligne à des débits
beaucoup plus élevés en utilisant l’infrastructure en cuivre existante.
Quant aux entreprises qui ont besoin d’une bande passante encore plus large, d’un accès
symétrique et d’une plus grande flexibilité, on fournit un accès physique supplémentaire au
réseau de données choisi (par exemple le relais de trames). Le réseau numérique à intégration
de services (RNIS) offre une interface de réseau pour les services téléphoniques et de
transmission de données. L’accès de base RNIS actuellement utilisé offre jusqu’à 144 kbit/s (2
canaux à 64 kbit/s et 1 canal à 16 kbit/s) sur une paire en cuivre. Le RNIS assure la connexité
numérique de bout en bout et nécessite, pour cela, des commutateurs numériques modernes et
une terminaison de réseau particulière chez l’abonné(interface U).
Du point de vue des équipements, le réseau d’accès actuel met en œuvre une grande variété de
systèmes développés par différents fournisseurs, dont ils proposent actuellement à ses clients
un vaste catalogue de produits d’accès : multiplexeurs flexible distants, systèmes de
raccordement d’abonné par fibre optique de type FTTH, solutions hybrides fibre et coaxial
(HFC), nœuds d’accès basés sur la hiérarchie numérique synchrone (SDH), nœuds d’accès
d’abonné à 2 Mbit/s, systèmes d’accès radio point à point ou point à multipoint, etc. Ces
systèmes, conçus pour répondre à des besoins particuliers en matière d’accès, ont des
architectures physiques et fonctionnelles différents.
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1.1 Structure de base d’un réseau local d’abonnés :
Les réseaux locaux d’abonnés (RLA) possèdent deux structures ; une rigide et l’autre souple,
comme suit :
structure rigide : Tous les abonnés sont raccordés directement au central à l’aide de
câbles multipaires (noté par T).
structure souple : Cette structure englobe tous les dispositifs d’extrémités, elle est la
plus adaptée et elle permet une grande souplesse à l’égard des extensions , la figure
suivante illustre l’architecture générale d’un RLA.
PC
Commutateur Sous Répartiteur Abonnés
Si ces câbles sont raccordés les uns aux autres sans points de coupures, on réalise une
adduction directe c’est une structure rigide (figure 2). Par contre si les câbles multipaires sont
aboutis les uns aux autres par l’intermédiaire d’un ou plusieurs points de coupures constitués
par des têtes de câbles, le réseau est dit à structure souple (Fig .3).
1
PC
PC 7
1
Central 4
Rep général
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Fig 2: Architecture distribution rigide
Câble de
Branchement
Câble Câble de
transport Câble de
transport
secondaire distribution
primaire
S/R 1
PC
Central
Rep général 7
PC 1
Câble
transport 14
Câble 1
distribution
A partir d’une certaine distance du central local,la sous répartition est uniquement justifiée par
le fait qu’elle permet de diminuer le nombre des paires des câbles de transport par une
réduction du nombre de paires de réserves, favorise la sortie du central téléphonique avec des
câbles de capacité importante, de ce fait limitant l’encombrement des conduites.
Elle permet en outre d’effectuer séparément les extensions des câbles de transports et celles
des câbles de distribution en particulier elle facilite les extensions partielles de la distribution.
Le sous répartiteur constitue un point de coupure sur les lignes d’abonnés facilement
accessible pour la localisation des dérangements.
Le sous répartiteur permet d’éviter un encombrement inutile des câbles de transports par les
lignes supplémentaires qui ont leurs 2 extrémités dans la même zone de sous répartition.
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Lorsqu’un sous répartiteur est situé à la limite des zones d’actions des deux autocommutateurs,
il peut être alimenter en transport à partir des deux commutateurs ce qui est intéressant lorsque
l’un d’eux arrive en état de saturation
Il en résulte que dans la plupart des cas, les réseaux à structure rigide sont progressivement
transformés en réseaux à structure souple par l’implémentation des points de sous répartition.
Il permet , en outre, de réaliser des coupures , des mutations et des interventions pour la
localisation des dérangements .
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