Froid Recueil Du Frigoriste
Froid Recueil Du Frigoriste
Froid Recueil Du Frigoriste
Les compresseurs
Le compresseur semi-hermétique
Le compresseur hermétique
Les calculs de la puissance d’un compresseur
Les évaporateurs
Les condenseurs
Le manifold
La récupération transition substitution
L’initiation à la régulation
Les détendeurs
Les thermostats
Les pressostats
Les régulateurs
Les dégivrages
Le dégivrage par gaz chaud
Le dégivrage par inversion de cycle
La machine à glaçons
La machine à absorption
L’initiation au dépannage
TABLE DES MATIERES
La pression
Mesure et contrôle de la pression
La température page 5
Mesure et contrôle de la température page 5
Les différentes échelles de température page 6
Table de conversion des différentes échelles page 6
La chaleur page 7
Table de conversion page 7
Transmission de chaleur page 8
Le manifold page 98
En passant de l’état solide à l’état liquide, la glace absorbe une quantité de chaleur déterminée, dite
chaleur latente de fusion, égale à 80 kcal par kg de glace. Cette chaleur était empruntée aux produits
enfermés.
5) La machine à absorption:
En 1862, Ferdinand CARRE construit une machine qui utilise la propriété de l’ammoniac de se
dissoudre dans l’eau froide. Le fonctionnement de la machine de CARRE peut se décrire succinctement:
Deux vases sont reliés entre eux par une canalisation. Le premier contient un mélange eau +
ammoniac. Lorsqu’il est chauffé modérément, seul des vapeurs d’ammoniac s’en échappent pour se
condenser dans le second vase. Si l’on refroidit le premier vase, l’ammoniac voudra y retourner pour s’y
dissoudre. Il lui faudra avant trouver une quantité de chaleur suffisante à sa vaporisation. Ce sont des
denrées sur le second vase qui fourniront l’apport calorifique nécessaire.
Introduction:
La thermophysique est une branche de la physique classique qui traite des phénomènes physiques
en relation avec les manifestations de chaleur. La thermophysique comprend de nombreuses sous branches
dont:
- la thermométrie qui concerne la mesure des températures,
- la dilatométrie qui étudie les lois de dilatation des solides, liquides ou des gaz,
- la calorimétrie qui permet de déterminer les capacités thermiques massiques,
- la thermocinétique qui traite de la propagation de la chaleur.
1) La pression :
11) Définition:
On appelle pression l'action d'une force s'exerçant de façon uniforme sur une surface.
1N
1Pa =
1m2
122) La pression atmosphérique = 101300 Pa. Pour des raison de facilité d'emploi nous
utilisons le m bar ou comme dans le froid le bars. 1 bar = 100000 Pa
Attention: la pression absolue est utilisée sur certaines réglettes de correspondance et sur les diagrammes
enthalpiques.
14) Appareils de mesure et de contrôle de la pression:
Le baromètre:
C'est un instrument servant à mesurer les pression d'air. Cela permet de prévoir les changements
atmosphériques.
Le manomètre:
C'est l'outil indispensable du frigoriste. Il mesure la pression des fluides.
Le pressostat:
Il contrôle l'installation frigorifique. Il permet sa régulation ou sa protection.
2) La température
21) Définition:
C'est le niveau atteint par la chaleur dans un corps.
Tous les corps sont composés de molécules animées d'un mouvement continuel. Cette agitation
augmente en vigueur lorsqu'un corps est chauffé. Par contre, elle ralentie lorsque le corps est
refroidi.
A la température -273,15°C cette agitation cesse complètement.
242) Conversion de °F en °C
Exemple: 50°F
pour ce faire il faut: enlever 32 50 - 32 = 18
multiplier par 5 18 x 5= 90
diviser par 9 90/9=10°C
25)Table de conversion:
°C °F °C °F °C °F °C °F
-20 -4 9 48.2 38 100.4 67 152.6
-19 -2.2 10 50 39 102.2 68 154.4
-18 -0.4 11 51.8 40 104 69 156.2
-17 1.4 12 53.6 41 105.8 70 158
-16 3.2 13 55.4 42 107.6 71 159.8
-15 5 14 57.2 43 109.4 72 161.6
-14 6.8 15 59 44 111.2 73 163.4
-13 8.6 16 60.8 45 113 74 165.2
-12 10.4 17 62.6 46 114.8 75 167
-11 12.2 18 64.4 47 116.6 76 168.8
-10 14 19 66.2 48 118.4 77 170.6
-9 15.8 20 68 49 120.2 78 172.4
-8 17.6 21 69.8 50 122 79 174.2
-7 19.4 22 71.6 51 123.8 80 176
-6 21.2 23 73.4 52 125.6 81 177.8
-5 23 24 75.2 53 127.4 82 179.6
-4 24.8 25 77 54 129.2 83 181.4
-3 26.6 26 78.8 55 131 84 183.2
-2 28.4 27 80.6 56 132.8 85 185
-1 30.2 28 82.4 57 134.6 86 186.8
0 32 29 84.2 58 136.4 87 188.6
1 33.8 30 86 59 138.2 88 190.4
2 35.6 31 87.8 60 140 89 192.2
3 37.4 32 89.6 61 141.8 90 194
4 39.2 33 91.4 62 143.6 91 195.8
5 41 34 93.2 63 145.4 92 197.6
6 42.8 35 95 64 147.2 93 199.4
7 44.6 36 96.8 65 149 94 201.2
8 46.4 37 98.6 66 150.8 95 203
3) La chaleur:
31) Définition:
C'est une des formes de l'énergie qui a pour effet d'élever la température, de dilater, de faire fondre,
de vaporiser ou de décomposer un corps.
Pour la compréhension, nous allons dans un premier temps raisonner par la calorie.
Avant la mise en place du joules, nous avions à notre disposition la calorie vue au dessus et la
frigorie (son inverse).
1Fg = 1 kcal
Unité legale: le joule
Il est possible de transformer une quantité de chaleur en un travail et inversement. Une seule unité
suffit pour représenter ces 2 formes d'énergie.
1BTU 1052,6 0,2931 107,64 0,252 0, 3986 x10 -3 1 2 , 931x10-4 0, 393 x10 -3
PAS
D'ECHANGE
0°C 90°C
341) La conduction:
La transmission de chaleur par conduction, se fait dans la matière par contact direct.
La vitesse de propagation dépend du pouvoir thermique des matériaux traversés.
342) La convection:
Naturelle: le médium entre en mouvement par différence de densité, les parties chaudes étant plus légères
et véhiculant la chaleur.
Forcée: le médium est mis en mouvement par un moyen mécanique, la vitesse améliore l'échange
thermique.
343) Le rayonnement
La transmission de chaleur par rayonnement, se fait par l’émission et la réception d’ondes
électromagnétiques.
Un corps chaud émet une ou plusieurs radiations électromagnétiques qui sont absorbées puis
transformées en chaleur par le corps froid (ex: le soleil).
Les corps peint en noir rayonnent plus que les autres. Leur pouvoir émissif est supérieur
(condenseur de réfrigérateur ménager).
Récupération de calories
NOTICE
ExtraHeat
01 - 2005
ExtraHeat Interne
EHI
ExtraHeat Externe
EHE
3300-0191-818 01 05 034 00 11
RÉCUPÉRATION DE CALORIES "ExtraHeat"
SOMMAIRE
1. GÉNÉRALITÉS page 1
1.1. Avertissement "
1.2. Principe de fonctionnement "
1.2.1. ExtraHeat Interne 100 à 500 litres page 2
1.2.2. ExtraHeat Externe 100 à 1000 litres page 3
1.3. Dimensions et caractéristiques page 4
1.3.1. ExtraHeat Interne 100/200 et 300/500 litres "
1.3.2. Couples puissance frigorifique / ballon page 5
1.3.3. Caractéristiques des échangeurs tubulaires "
1.3.4. Caractéristiques des ballons WT pour EHE page 6
1.3.5. Couples puissance frigorifique / échangeurs PH page 8
1.3.6. Dimensions des échangeurs externes PH "
1.3.7. Schémas de principe ExtraHeat Externe page 9
1.4. Dimensions des tuyauteries et raccordements page 10
1.5. Complément de charge "
1.5.1. En fonction de l'échangeur de chaleur "
1.5.2. En fonction des tubulures de liaison "
LEXIQUE
EH : [ExtraHeat]
Ensemble de la gamme récupérateur de calories.
EHI : [ExtraHeat Interne]
Récupérateur de calories à échangeur interne.
EHE : [ExtraHeat Externe]
Récupérateur de calories à échangeur externe.
PH : [PlateHeater]
Échangeur de chaleur à plaques brasées.
WT : [WaterTank]
Ballon de stockage.
NOTICE D'INSTALLATION
RÉCUPÉRATION DE CALORIES "ExtraHeat"
1. GÉNÉRALITÉS
1.1. Avertissement
LISEZ ATTENTIVEMENT CETTE NOTICE AVANT D'INSTALLER L'APPAREIL. Conservez cette
notice afin de la mettre à disposition de tout intervenant ultérieur.
Notre responsabilité ne saurait être engagée pour les dommages causés par une mauvaise
installation ou par le non respect des instructions se trouvant dans ce document.
En particulier, nous vous rappelons que l'installation doit être effectuée par un personnel
qualifié, dans le respect des prescriptions relatives aux montages frigorifiques et montages
de canalisation eau.
- Local
Installer l'appareil dans un local à l'abri du gel.
Pour les appareils muraux, s'assurer que la cloison est capable de supporter le poids de
l'appareil rempli d'eau.
Si le local est humide en permanence ou dans une ambiance le plus souvent supérieure
à 35 °C : prévoir une aération du local.
- Installation
L’installateur doit réaliser le montage en conformité avec la réglementation en vigueur
localement.
L’installateur doit mettre à disposition les moyens appropriés pour éviter que la
température de l’eau aux différents points de puisage n’excède pas 65°C (cf directive
européenne 98/83 du 3/11/98).
- Limites de garantie
Sont exclues des garanties les défaillances dues à :
- Des conditions d'environnement anormales :
* Local soumis au gel ou aux intempéries.
* Alimentation en eau présentant des critères d'agressivité anormaux.
- Une pression réseau supérieure à 5 bar.
- L'absence ou le montage incorrect du groupe de sécurité.
- Un raccordement hydraulique incorrect (absence de raccord diélectrique …).
- Un entretien défectueux :
* Dissolution complète de l'anode en magnésium.
* Absence de détartrage.
L’échangeur de chaleur peut être interne au ballon d’eau chaude (échangeur tubulaire des
modèles ExtraHeat Interne) ou externe (échangeurs à plaques PH des modèles ExtraHeat
Externe).
Le chauffe-eau peut être constitué d’un ballon WT 100 à 400 litres équipé d’une résistance
électrique.
Une autre solution consiste à ajouter une résistance électrique installée au tiers supérieur
des récupérateurs EHI 300 & 500 et des ballons WT 500 à 1000 litres. Celle-ci permet de
réaliser à la demande le complément de chauffe de la partie supérieure du ballon.
Ces modèles compacts sont caractérisés par un échangeur de chaleur tubulaire plongé
dans la partie inférieure du ballon d’eau chaude. L’installation hydraulique est donc
limitée à l’alimentation en eau.
Les récupérateurs EHI sont particulièrement adaptés au montage simple groupe et
dans le cas d’eau calcaire (nécessite un détartrage moins fréquent qu’un échangeur à
plaques).
Utilisation
Échangeur eau chaude
de chaleur
Chauffe-eau
Les gaz "haute pression" en sortie de compresseur cèdent une partie de leur chaleur à
un flux d'eau circulant dans un échangeur à plaques. L'eau, prélevée en partie
inférieure du ballon de stockage, traverse l'échangeur avant d'être refoulée par le
circulateur dans la partie supérieure du ballon. Un clapet thermostatique régule le débit
afin d'obtenir une température d'eau supérieure à 50°C. Ainsi, après quelques minutes
de réfrigération du lait, l'utilisateur dispose d'une certaine quantité d'eau chaude à
50°C minimum.
440 230
D
Type EHI 100 EHI 200
175
Capacité 100 L 200 L
529
Ø 505 505
A 910 1570
B
A
C
B - 798
Ø
C 748 1048
D 113 473
Poids net 31 kg 49 kg
Ø 3/4’’
Fixation murale par étrier pour les
récupérateurs EHI 100 et EHI 200.
Ø 1”
Eau chaude
E 770 770
E
1”
F 300 300
Ø
G 300 300
Poids net 71 kg 125 kg
G
45°
ch 50 Hz 60 Hz
1,5 100 L 100 L
2 100 L 100 L
2,5 100 L 100 L ou 200 L
3 100 L ou 200 L 200 L ou 300 L
3,5 200 L 200 L ou 300 L
4 200 L 200 L ou 300 L
4,5 200 L ou 300 L 200 L ou 300 L
5 200 L ou 300 L 200 L ou 300 L
6 200 L ou 300 L 300 L ou 500 L
6,5 200 L ou 300 L 300 L ou 500 L
7,5 300 L ou 500 L 300 L ou 500 L
9 300 L ou 500 L 2 x 200 L
10 2 x 200 L 2 x 200 L
12 2 x 200 L 2 x 300 L ou 2 x 500 L
13 2 x 300 L 2 x 300 L ou 2 x 500 L
15 2 x 300 L ou 2 x 500 L 2 x 300 L ou 2 x 500 L
Ballon Échangeur
100 L 21 spires Ø 90 mm
200 L 28 spires Ø 90 mm
300/500 L 20 spires Ø 170 mm
WT 100 - 200
440 230
D
175
529
B
A
Ø
Ø
A
A
E
’
4’
E
3/
’
1’
Ø
Ø
G
F
G
45° 45°
Échangeur horizontal
Ø 1”
Eau chaude
Eau froide
A
1”
Ø
G
45°
50 Hz 60 Hz
ch échangeur ballon échangeur ballon
1,5 6 plaques 1 x 100 L 6 plaques 1 x 100 L
2 6 plaques 1 x 100 L 6 plaques 1 x 100 L
2,5 6 plaques 1 x 100 L 10 plaques 1 x 100 L ou 1 x 200 L
3 10 plaques 1 x 100 L ou 1 x 200 L 10 plaques 1 x 200 L ou 1 x 300 L
3,5 10 plaques 1 x 100 L ou 1 x 200 L 10 plaques 1 x 200 L ou 1 x 300 L
4 10 plaques 1 x 200 L ou 1 x 300 L 10 plaques 1 x 200 L ou 1 x 300 L
4,5 10 plaques 1 x 200 L ou 1 x 300 L 10 plaques 1 x 200 L ou 1 x 300 L
5 10 plaques 1 x 200 L ou 1 x 300 L 10 plaques 1 x 200 L ou 1 x 300 L
6 10 plaques 1 x 200 L ou 1 x 300 L 10 plaques 1 x 300 L ou 1 x 400 L
6,5 10 plaques 1 x 200 L ou 300 L ou 400 L 10 plaques 1 x 300 L ou 1 x 400 L
7,5 10 plaques 1 x 300 L ou 1 x 400 L 16 plaques 1 x 400 L ou 1 x 500 L
9 16 plaques 1 x 400 L ou 1 x 500 L 16 plaques 1 x 400 L ou 500 L ou 750 L
10 16 plaques 1 x 400 L ou 500 L ou 750 L 16 plaques 1 x 500 L ou 750 L ou 1000 L
12 16 plaques 1 x 500 L ou 750 L ou 1000 L 16 plaques 1 x 500 L ou 750 L ou 1000 L
13 16 plaques 1 x 500 L ou 750 L ou 1000 L 16 plaques 1 x 500 L ou 750 L ou 1000 L
15 16 plaques 1 x 500 L ou 750 L ou 1000 L 16 plaques 1 x 500 L ou 750 L ou 1000 L
220
292
6 plaques : 52 mm
10 plaques : 61 mm
143
16 plaques : 80 mm
5 4 Eau chaude
3 5 4
2 3
2
1 Ballon
100/200 litres
3
Ballon
1 300/1000 litres
3
Eau froide
Eau chaude
Eau froide
6 6
5 Eau chaude
4
3
2
1 Échangeur "PH"
2 Circulateur
3 Vanne 15/21
Ballon 4 Ballon de stockage "EHE"
300/1000 litres
5 Purgeur
1
6 Groupe de sécurité
3
Eau froide
6
Puissance
du compresseur Ø des tubes cuivre
en Ch
1,5 3/8" 10 mm x 1
2 1/2" 12 mm x 1
2,5 1/2" 12 mm x 1
3 1/2" 12 mm x 1
4,5 5/8"
5 5/8"
6 5/8"
6,5 5/8"
7,5 3/4"
9 7/8"
10 7/8"
12 7/8"
13 7/8"
15 1 1/8"
Sur les appareils dépourvus de réservoir dont les longueurs de ligne liquide sont
supérieures à 5 m, il y a lieu d'ajouter les quantités de fluide suivantes :
- Ø 3/8" : 50 g/m au-delà de 5 m.
- Ø 1/2" : 100 g/m au-delà de 5 m.
- Ø 5/8" : 150 g/m au-delà de 5 m.
- Ø 3/4" : 200 g/m au-delà de 5 m.
- Ø 7/8" : 250 g/m
- Ø 1" : 350 g/m.
- Ø 1 1/8" : 400 g/m.
100 mm maxi
NOTA :
Les informations "visuelles" de remplissage du voyant liquide doivent être traitées avec
discernement. Il se peut que dans certains cas extrêmes le débit de fluide puisse paraître
insuffisant (eau très froide dans le ballon, ambiance extérieure élevée et lait chaud au
contact de l'évaporateur) cet état de fait, assez rare, ne doit pas faire l'objet d'un autre
complément de charge car lorsque la situation sera redevenue "normale" ce fluide
rajouté ponctuellement deviendrait excédentaire et peut provoquer des interventions du
pressostat haute pression.
Ne pas oublier que lors d'une intervention sur le circuit frigorifique il doit être possible
de rappeler la totalité de la charge dans le condenseur tout en gardant une marge de
sécurité d'au minimum 10 %. Le remplissage excessif d'un condenseur ou d'un
réservoir, risque de provoquer une violente explosion et d'occasionner des blessures
graves. Si cette clause ne peut être respectée, il y a lieu de mettre en place, en aval du
condenseur, un réservoir liquide de volume adéquat (ne pas installer de vanne de
service entre le condenseur et le réservoir).
Figure : 1 Photo : 1
Ballon
Intérieur du ballon
Joint de bride
Photo : 2
Photo : 3
Figure : 4
EHI 300/500
Figure : 2
Figure : 1
EHI 100/200
Rep. Désignation Fourniture
1 Arrivée eau froide
2 Robinet d'arrêt
3 Réducteur de pression éventuel
4 Groupe de sécurité x
5 Evacuation vanne de sécurité
2 6 Départ eau chaude
7
7 Raccord diélectrique x
Ø 20/27 (3/4”)
3
4 5 1
EHI 300/500 6
Ø 26/34 (1”)
2
3
1
Isolation
IMPORTANT : Toute "chasse de gaz" réalisée en utilisant le fréon du circuit est interdite.
En cas de fausse manipulation ayant entraîné une perte importante de fréon ou une
introduction d'air dans le circuit, il y a lieu de récupérer la totalité de la charge de
l'installation et de procéder à une nouvelle mise sous vide. La charge sera refaite avec
rigueur à l'aide d'une balance de précision. Se reporter impérativement à la plaque
d'identification de l'appareil pour connaître la nature et le poids de fluide.
Seul le respect d'une charge précise peut garantir l'obtention des performances optimales et
le bon fonctionnement du refroidisseur.
6 A B N
I 1
D
E J 2
H G T 5 F 4 3 C
Vannes de service
1 - Vanne de refoulement compresseur 4 voies Rotalock.
2 - Vanne d'entrée condenseur 2 voies.
3 - Vanne de sortie condenseur 2 voies.
4 - Vanne d'isolement 3 voies.
5 - Électrovanne.
6 - Vanne aspiration compresseur 4 voies Rotalock.
- R-404A
1er ventilateur 3300-0223-050 14-19 bar
2e ventilateur 3300-0223-536 16-21 bar
- R-22
1er ventilateur 3300-0222-712 11-16 bar
2e ventilateur 3300-0223-050 14-19 bar
- Les ensembles de ventilation sont monophasés si la puissance du compresseur est < à 7,5
cv.
- Utiliser 1 contacteur [3300-0222-995] par ensemble de ventilation lorsque la puissance du
compresseur est ≥ à 7,5 cv.
Schéma Monophasé
X1 X1 X1 X1
N L1 L2 L3
1 3 5
KM 1
2 4 6 X2 11
101
102
103
X2 10 X2 13
F1.31 P F1.32 P
X2 5 X2 6 X2 7 X2 9 X2 12
101
102
103
16
18
N
U V W U V U V
M1 M 1.1 M 1.2
M M M
3 1 1
r1
2
tr
tr
eu
eau
eau
ss
il
il
re
t
en
en
mp
.v
.v
Co
Schémas Triphasé
X1 X1 X1 X1 X2 62
N
L1
L2
L3
B2 P
1 3 5 1 3 5 1 3 5 X2 61
KM 1 KM 1.1 KM 1.2
2 4 6 2 4 6 2 4 6
B3 P
X2 60
X1 8
F1.31 P F1.32 P
122
111
101
102
103
121
123
112
113
X2 63 X2 64
X1 28 X1 29
U1 V1 W1 U1 V1 W1 U1 V1 W1
16
18
A1 A1
M3 M4 M5
KM 1 KM 1.1 KM 1.2 EV1
A2 A2
1
1
r
2
tr
tr
eu
eau
eau
ss
il
il
nt
nt
mp
ve
ve
M.
M.
2.8. Entretien
1. IMPORTANT : PÉRIODIQUEMENT (au moins une fois par mois), il est nécessaire de mettre
pendant quelques secondes le groupe de sécurité en position de vidange. Cette manœuvre
permet d'évacuer d'éventuels dépôts pouvant à la longue obstruer la soupape du groupe
de sécurité. Le non respect de cette règle peut entraîner une détérioration de la cuve du
ballon (non couverte par la garantie).
3. DÉTARTRAGE
- Cette opération doit être réalisée par un installateur agréé. A effectuer tous les 2 ans dans
les régions où l'eau est particulièrement "dure" (> TH 15° Français).
- Tout démontage de l'échangeur implique le remplacement du joint.
h
3.1.2. Installation des ballons 300 à 1000 litres
10 cm
70
10
60
80
80
20
50
40
30 Éléments fournis
avec le ballon.
120 90
4 3 2
110
100 90
Arrivée
eau froide.
10
5
80
4
20
3
Sortie
40 eau chaude. 1 4 3
70 10
60 80
80 20
50
40
Sortie eau chaude
30
3
4
7
8 90 120
Montage
pour 500
à 1000 L.
Montage
pour 300
et 400 L.
90 100
6 : Adaptateur
uniquement pour 10
750 et 1000 L.
4 3 1 80
20
Eléments fournis
avec le ballon.
40
70 10
80
60
20
80
50
40
Sortie eau chaude
30
3
4
7
8 90 120
Montage
pour 500
à 1000 L.
110
Montage
pour 300
et 400 L.
90 120
6 : Adaptateur
uniquement pour 10
750 et 1000 L.
80
4 3 1
20
Eléments fournis
avec le ballon.
40
70
60 10
80 80
50 20
110
120 30
100 10
80
90 20
40
10
70
60
30
50
20
40
10 40 30 20
IMPORTANT : Toute "chasse de gaz" réalisée en utilisant le fréon du circuit est interdite.
En cas de fausse manipulation ayant entraîné une perte importante de fréon ou une
introduction d'air dans le circuit, il y a lieu de récupérer la totalité de la charge de
l'installation et de procéder à une nouvelle mise sous vide. La charge sera refaite avec
rigueur à l'aide d'une balance de précision. Se reporter impérativement à la plaque
d'identification de l'appareil pour connaître la nature et le poids de fluide.
Seul le respect d'une charge précise peut garantir l'obtention des performances optimales et
le bon fonctionnement du refroidisseur. L'installation et les conditions réelles de
fonctionnement peuvent nécessiter une ouverture du détendeur et un complément de charge
en fluide frigorigène (voir chapitre 1.4. : Dimensions des tuyauteries et raccordements).
Réfrigérant
Réfrigérant Réfrigérant
Réfrigérant
Réfrigérant Réfrigérant
O
6 A B K L M
N
P
I 1
D
E J 2
H G T 5 F 4 3 C
Vannnes de service
1 - Vanne de refoulement compresseur 4 voies Rotalock
2 - Vanne d'entrée condenseur 2 voies
3 - Vanne de sortie condenseur 2 voies
4 - Vanne d'isolement de plateau 3 voies
5 - Électrovanne
6 - Vanne aspiration compresseur 4 voies Rotalock
* Le groupe frigorifique doit obligatoirement être équipé d'un réservoir liquide afin
d'assurer une bonne alimentation des détendeurs thermostatiques dans toutes les
conditions de fonctionnement. Si le réservoir est ajouté, la charge de fluide totale ne
devra pas dépasser la charge de base du refroidisseur + 70% du volume du réservoir
pour des questions de sécurité. Respecter impérativement les valeurs de réglage
maximum de la vanne de régulation de pression de condensation :
- R-404A : 22 bar maxi
- R-22 : 19 bar maxi
* Installer le capillaire de by-pass selon le schéma ci-après.
* Réguler les moto ventilateurs comme indiqué au chapitre 3.4.
Réservoir liquide
Puissance en Ch
Modèle Référence
1,5 à 3 RSV4
3,5 à 6,5 RSV6
7,5 à 10 RSV8
13 à 15 RSV10
O
6 A B 7 K L M
N
P
I 1 S
E J 2 D
H G T 5 F 4 3 R C
Vannnes de service
1 - Vanne de refoulement compresseur 4 voies Rotalock
2 - Vanne d'entrée condenseur 2 voies
3 - Vanne de sortie condenseur 2 voies
4 - Vanne d'isolement de plateau 3 voies
5 - Électrovanne
6 - Vanne aspiration compresseur 4 voies Rotalock
7 - Vanne à pression constante
- R-404A
1er ventilateur 3300-0223-050 14-19 bar
2e ventilateur 3300-0223-536 16-21 bar
- R-22
1er ventilateur 3300-0222-712 11-16 bar
2e ventilateur 3300-0223-050 14-19 bar
- Les ensembles de ventilation sont monophasés si la puissance du compresseur est < à 7,5
cv.
- Utiliser 1 contacteur [3300-0222-995] par ensemble de ventilation lorsque la puissance du
compresseur est ≥ à 7,5 cv.
X1 X1 X1 X1
X1 X1 X1 X1
N L1 L2 L3
N
L1
L2
L3
1 3 5 13
KM 1 KM 1
2 4 6 14
1 3 5
KM 1
2 4 6 X2 11
101
102
103
X2 10 X2 13
F1.31 P F1.32 P
101
102
103
U
X2 5 X2 6 X2 7 X2 9 X2 12
M 30
101
102
103
U1 V1 W1
16
18
N
U V W U V U V
M1 M 1.1 M 1.2 M3
M M M
3 1 1
1
r
r1
eu
1
ur
utr
utr
eu
ss
aet
lea
lea
ss
re
ul
ti
ti
re
irc
en
en
mp
mp
C
.v
.v
Co
Co
Schémas Triphasé
X1 X1 X1 X1 X2 62
N
L1
L2
L3
B2 P
1 3 5 1 3 5 1 3 5 X2 61
KM 1 KM 1.1 KM 1.2
2 4 6 2 4 6 2 4 6
B3 P
X2 60
X1 8
F1.31 P F1.32 P
122
111
101
102
103
121
123
112
113
X2 63 X2 64
X1 28 X1 29
U1 V1 W1 U1 V1 W1 U1 V1 W1
16
18
A1 A1
M3 M4 M5
KM 1 KM 1.1 KM 1.2 EV1
A2 A2
1
1
r
2
tr
tr
eu
eau
eau
ss
il
il
nt
nt
mp
ve
ve
M.
M.
3.6. Entretien
1. IMPORTANT : PÉRIODIQUEMENT (au moins une fois par mois), il est nécessaire de mettre
pendant quelques secondes le groupe de sécurité en position de vidange. Cette manœuvre
permet d'évacuer d'éventuels dépôts pouvant à la longue obstruer la soupape du groupe
de sécurité. Le non respect de cette règle peut entraîner une détérioration de la cuve du
ballon (non couvert par la garantie).
3. DÉTARTRAGE
- Cette opération doit être réalisée par un installateur agréé. A effectuer tous les 2 ans dans
les régions où l'eau est particulièrement "dure" (> TH 15° Français).
Tout ce qui est matière dans le monde peut exister que dans trois états:
solidification condensation
fusion vaporisation
sublimation
2) La vaporisation:
Elle peut s'effectuer sous deux formes:
- Par ébullition, c'est à dire vaporisation d'un liquide avec formation de bulle au sein de ce liquide.
- Par évaporation, c'est à dire avec formation de vapeur à la surface de ce liquide.
151°C à 5 bars
100°C à 1 bars
Exemple de température d'ébullition de l'eau 68°C à 0,3 bars
sous différente pression: 12,7°C à 0,015 bars
6,7°C à 0,010 bars
Au niveau de la mer l'eau bout donc à 100°C, par contre en montagne à 3000 m elle boue à 89,4°C.
3) La condensation:
On obtient la condensation d'une vapeur par deux moyens:
-Par compression
-Par refroidissement
La plupart des gaz peuvent être liquéfiés sous l'action d'une pression croissante. Mais on obtient à
une certaine pression un équilibre dynamique entre le liquide et sa vapeur. Chaque molécule de vapeur qui
se condense implique la vaporisation d'une molécule de liquide.
A cette pression de saturation correspond une température appelée température critique.
4) La sublimation:
C'est le passage direct de l'état solide à l'état gazeux.
Cette propriété n'appartient qu'à certain corps.
Ce phénomène se produit à pression constante à une température bien déterminée.
Exemple: la neige carbonique, la naphtaline.
C'est la quantité de chaleur qui provoque une variation de la température d'un corps considéré, sans
pour autant modifier l'état physique de ce corps.
Q = m c ∆t
6) Exemple de calcul:
Nous avons 15 kg de glace à -10°C, nous voulons les porter à une température de 120°C.
Quelle quantité de chaleur faut-il pour avoir de la vapeur à 120°C?
CHALEUR LATENTE CHALEUR SENSIBLE
Q2 Q1
Q4 Q3
Q5
1) Généralités:
Les liquides ont besoin pour se vaporiser d’une importante quantité de chaleur. Certains liquides
ayant une température d’ébullition basse (le R12 à -29,8 C; le R22 à -40,8 C; le R 502 à -45,6 C) absorbent
la chaleur des denrées ou autres matières pour changer d’état.
C’est ce principe qui est généralement utilisé pour produire du froid. Réfrigérateurs, congélateurs,
armoire frigorifiques, chambres froides, conteners, climatiseurs, fabriques de glaçons ect... possèdent tous
un circuit fermé dans lequel circule un fluide frigorigène.
Ce fluide subit des transformations importantes dans les appareils suivants:
- l’évaporateur,
- le compresseur,
- le condenseur,
- le détendeur.
22) Le compresseur:
Le compresseur a pour role de mettre en mouvement le fluide frigorigène. Pour cela, il aspire les
vapeurs froides produites dans l’évaporateur, puis les refoule dans le condenseur. Il a aussi pour role, de
comprimer ces vapeurs pour qu’elles puissent se condenser à température ambiante.
23) Le condenseur:
Le condenseur a pour role d’évacuer d’une part la chaleur prise à l’évaporateur, d’autre part
l’équivalent calorifique du travail de compression et parfois des effets joules.
C’est un échangeur thermique entre le fluide frigorigène qui se condense et le médium de refroidissement
(air ou eau).
24) Le détendeur:
Comme le compresseur, c’est le point de séparation HP et BP. De plus, il doit laisser passer dans
l’évaporateur, la quantité de liquide juste nécessaire qui doit être vaporisée dans l’évaporateur et qui peut
être aspirée par le compresseur.
3) Schéma simplifié d’une installation:
C’est dans les échangeurs thermiques (évaporateur et condenseur) que s’effectuent les changements
d’état. Il existe dans ces deux organes une relation pression température, ce qui permet de connaitre les
températures d’ébullition et de condensation.
4) Circuit frigorifique:
COMPRESSEUR SEMI HERMETIQUE OU HERMETIQUE ACCESSIBLE
1) Conception:
Le compresseur et le moteur
d'entraînement sont groupés à
l'intérieur d'un carter commun
hermétique exempt de presse-
étoupe.
.
L'utilisation d'éléments boulonnés nous permet d'obtenir une étanchéité uniquement statique ainsi que
l'accessibilité.
Le compresseur est prévu pour fonctionner avec tous les fluides frigorigènes. Cette réalisation offre
des avantages certains:
2) Alimentation en huile:
4
Schéma n°2: Principe de
réalisation des compresseurs avec
pompe à huile et moteur incorporé
refroidi par gaz aspiré.
3 1
Sur les compresseurs refroidis par gaz aspiré, est montée une pompe à huile (4) entraînée par
l'arbre. Un voyant (3) permet de contrôler le niveau d'huile à l'intérieur du carter. Le niveau d'huile normal
correspond au milieu du voyant. La pompe travaillant dans les deux sens est protégée par un filtre à huile.
La pression d'huile aval accessible par un raccord permet le branchement du pressostat d'huile dont l'autre
soufflet se raccorde sur la BP.
4
1
Ces pompes sont généralement des pompes à engrenages internes. En fonctionnement, seule la roue
à denture interne (2) est entraînée par l’arbre du motocompresseur, le pignon (3) monté fou sur l’axe
excentrique (4) qui lui sert de support. La mise en rotation du pignon (3) provoque automatiquement
l’orientation du support lunule (4) qui ne peut pivoter que de 180°.
Un clapet de décharge limite la pression de lubrification.
Pour assurer un fonctionnement sûr dans des conditions instables, il est recommandé de conserver
le niveau maximum d'huile.
Un niveau trop bas, même temporaire, est néfaste pour le graissage et peut entraîner la détérioration
des éléments tournants.
Important:
Pendant le fonctionnement des installations frigorifiques, une certaine quantité d'huile est entraînée
dans le circuit par le fluide frigorigène. Cela peut provoquer un manque d'huile dans le compresseur. Il faut
donc en tenir compte lors du remplissage du carter.
Un perçage réalisé entre la chambre d'aspiration et le carter permet d'équilibrer la pression à
l'intérieur du compresseur. La chambre d'aspiration en conçue de manière telle que l'huile ramenée par les
gaz aspirés puisse se séparer et retourner au carter grâce à cet orifice (2).
Le compartiment du moteur est séparé du carter. L'huile, qui se sépare du flux de gaz à l'intérieur
du compartiment du moteur, peut retourner au carter par l'intermédiaire d'un clapet de retenue (1) monté
sur la paroi de séparation.
3) Protection électrique:
Les moteurs à courant triphasé équipant les compresseurs semi-hermétiques ont leurs enroulements
statoriques équipés de trois sondes de température (thermistance ou thermorésistance) montées en série et
reliées à la plaque à borne par deux fiches branchées au déclencheur du moteur.
Exemple: KRIWAN
4) Refroidissement du moteur:
41) Sur les petites puissances (jusqu'à 4 CV):
411) Par air:
La carcasse recouverte d'ailettes doit se trouver dans le courant d'air du ventilateur du condenseur.
Dans le cas d'un condenseur à air éloigné ou d'un condenseur à eau, un ventilateur annexe sera
installé.
5) Résistance de carter:
En cas de basse température ambiante (hiver), au niveau du compresseur apparaît le risque de
condensation des vapeurs dans le carter à l'arrêt de l'installation.
Lorsque ces valeurs (P et t°) permettent de vérifier voir de dépasser. La relation pression-
température du fluide, le changement d'état s'effectue (le fluide frigorigène à l'état vapeur se condense).
Pour l'imiter ce risque, certains compresseurs sont livrés avec des résistances de carter ou avec une
réservation dans le bas du bloc. Sous tension à l'arrêt du compresseur, elle maintient une température
d'huile empêchant la condensation du fluide à l'état vapeur.
En cas d’arrêt prolongé du compresseur il convient de mettre sous tension la résistance de carter, 3
heures avant la mise en fonctionnement du groupe frigorifique.
LE COMPRESSEUR HERMETIQUE
Introduction:
La recherche de la réduction des sources de fuites que sont les joints et la garniture d'étanchéité,
ainsi que la présentation de plus en plus compacte du matériel frigorifique ont amené les fabricants à
produire des compresseurs frigorifiques avec moteur et compresseur logé dans un même carter.
Bien qu'ayant une petite cylindrée en début de gamme, (environ 2,5 cm3) la puissance frigorifique
est relativement importante au vu de l'encombrement de ce type de compresseur.
1) Description:
A l'extérieur: le compresseur se présente comme une enveloppe en acier constituée de deux parties
soudées électriquement. L'enveloppe renferme le mécanisme et le moteur électrique. Deux tuyauteries
d'aspiration (une pour les vapeurs aspirées l'autre pour raccorder le manomètre BP) et une tuyauterie de
refoulement sont soudées sur l'enveloppe.
Sur certains compresseurs, deux tuyauteries supplémentaires assurant le refroidissement d'huile
sont soudées en partie inférieure du bloc. Un boîtier contenant les connections électriques du moteur
assure le logement des organes de sécurité et de régulation électrique. A la partie inférieure trois ou quatre
pattes de fixation sont soudées sur l'enveloppe.
A l'intérieur:
Le compresseur de type alternatif à piston est accouplé directement sur l'arbre du moteur. La partie
basse de l'arbre qui est creux plonge dans l'huile du carter.
La partie haute comporte un mamelon sur lequel est monté l'ensemble bielle et piston.
Le moteur électrique et le compresseur sont posés ou suspendus par des ressorts leur assurant une
certaine mobilité à l'arrêt et au démarrage.
2) Refroidissement:
Il est réalisé exclusivement par les vapeurs froides revenant de l'évaporateur. Ces vapeurs
refroidissent directement le bobinage électrique et le compresseur.
L'huile de lubrification pulvérisée sur la partie supérieure de l'arbre améliore le refroidissement de
l'ensemble.
Le refroidissement du compresseur hermétique peut-être complété par un flux d'air venant du
condenseur ou d'un ventilateur annexe.
Dans le cas de température élevée un serpentin de fluide précondensé vient refroidir l'huile en
s'évaporant.
3) Lubrification:
L'huile montant dans l'arbre commun et dans les bielles par des canalisations percées lubrifie les
parties et les pièces en mouvement.
4) Moteurs électriques:
Monophasé pour les petites puissances de 75 à 2250 watts ( 1/10 à 3 cv ).
Triphasé de 860 watts à plus de 10 kw.
Pour améliorer le couple moteur un condensateur est quelquefois monté en série avec l'enroulement
de démarrage. Le couple de démarrage restant assez faible il est impératif que la HP s'égalise avec la BP
avant chaque départ.
Ceci est obtenu avec l'emploi de détendeur automatique possédant un léger bypassage permanent
(ou d'un détendeur capillaire); d'un thermostat à différentiel supérieur ou égal à 7°C en élément.
S
M
NOTA: Ce type de compresseur ne doit jamais être mis en route sans son système PTC. Une plaque
signalétique le rappelle:
INTERNAL WINDING PROTESTOR
NO START WITHOUT STARTING DEVICE
S M
Le relais de tension est utilisé pour des puissances supérieures à 750 watts.
Le fonctionnement de ce relais est basé sur le fait que la tension aux bornes de l'enroulement
auxiliaire croît en fonction de la vitesse du moteur. A l'arrêt du moteur, le contact mobile de la bobine est
fermé. Lors de la mise en route, la tension aux bornes de l'enroulement auxiliaire est insuffisante pour
permettre à la bobine d'ouvrir son contact. La tension augmente régulièrement au fur et à mesure de
l'accroissement de la vitesse du moteur.
Lorsque la vitesse nominale est atteinte, la tension est suffisante pour provoquer l'ouverture du
contact et couper ainsi l'alimentation de l'enroulement auxiliaire. Lorsque le moteur tourne sur
l'enroulement principal la tension diminue mais reste suffisante pour maintenir le contact ouvert.
M S
Le relais d'intensité est utilisé pour des puissances inférieures à 750 watts.
Le contact attiré par la bobine lors de la mise sous tension de l'enroulement principal, est relâché
lorsque l'intensité a diminué (marche normale).
L'alimentation de l'enroulement auxiliaire est coupée.
CALCUL DE LA PUISSANCE D’UN COMPRESSEUR
1) Caractéristiques géométriques:
Elles découlent des dimensions du compresseur.
C: Cylindrée en cm3
πD 2 D: Alésage du cylindre en mm
C= x l x N x 10 −3 l: Course du piston en mm
4
N: Nombre de cylindres
12) Le volume horaire balayé correspond au volume balayé par les pistons pendant 1 heure:
2) Caractéristiques thermiques:
21) Le volume aspiré horaire Vasp. correspond au volume de vapeurs aspiré pendant
une heure.L'aspiration a lieu pendant la course utile c.u.:
23) Le débit masse du fluide: nombre de kg de fluide ayant circulé dans le compresseur en une
heure:
qm: Débit masse en kg/h
Vasp Vasp: en m3/h
qm =
v' v’: Volume massique du fluide à l'aspiration
en m3/kg
Ce taux variant en sens inverse du rendement volumétrique. En considérant cette variation linéaire
cela donne
ηv = 1 − 0,05 xΤ
3) Diagramme de clapeyron:
Deux facteurs peuvent faire modifier le rendement volumétrique. Ceux-ci sont apparents sur le
diagramme de Clapeyron.
- Le facteur mécanique proportionnel à l'espace nuisible (fig. 31).
- Le facteur pressostatique est proportionnel au taux de compression (fig. 32).
4) Puissance frigorifique:
La puissance frigorifique du compresseur doit etre normalement égale à celle produite à
l'évaporateur. Elle dépend:
- de la température d'évaporation,
- de la température de condensation,
- de la vitesse de rotation,
- du fluide utilisé.
qm x ∆h
Φ0 =
3600
Φ0 Φ
qm = qm = 0
q0m ∆h
EXEMPLE DE CALCULDE PUISSANCE D'UN COMPRESSEUR
Données imposées
Température ambiante extérieure: +25°C
Température ambiante intérieure: 0°C
∆t évaporateur: 10 K
∆t condenseur: 10 K
Fluide: R 12
Compresseur: 2 CK 34 710 tr/mn
alésage: 34 mm
course: 30 mm
nbre de cylindre: 2
Surchauffe aspiration: 5°C
Sous refroidissement: 5°C
2) Calculs et solutions:
21) Cylindrée du compresseur:
π D2 3.14 x 3. 4 2
C= xl x N = x 3 x 2 = 54 , 44 cm3
4 4
Φ o = qm ∆h
= 23, 987 ( 350 − 228 )
= 23, 987 x 122 = 2926 KJ / h
RAPPEL:
kcal/h = 1,163 W = 4,18 kJ/h
W = 0,864 kcal/h = 3,6 kJ/h
kJ/h = 0,239 kcal = 0,278 W
LES EVAPORATEURS
1) Généralités:
11) Rôle:
C’est un échangeur dans lequel le fluide frigorigène liquide, après détente, est évaporé à
température constante en prélevant de la chaleur au milieu ambiant à refroidir.
L'évaporateur doit assurer le passage du flux calorifique provenant du médium à refroidir au fluide
frigorigène ceci ce faisant à température constante (R12 - R22 - R502) par libération de la chaleur latente
de vaporisation. L'absorption de ce flux calorifique ne nécessite pas de zones fonctionnelles contrairement
au condenseur car le fluide est déjà détendu et à température d'évaporation.
Nous voyons sur le schéma ci-dessus que l'évaporateur est rempli d'un mélange hétérogène de
liquide et de vapeur, mélange d'autant plus riche en vapeur que l'on s'éloigne du point d'injection
Séparant les deux courants fluides: une paroi métallique d'épaisseur e mm baignée sur ces deux
surfaces par des fluides en circulation dont les températures en tout point de l'évaporateur sont telles que
θf > θo.
Dans ces conditions nous nous retrouvons au point de vue transmission de chaleur en présence d'un
"mur homogène" et l'échange se fera:
- par convection du fluide frigorigène à la surface interne du tube,
- par conduction à travers la paroi,
- par convection de la surface extérieure du tube au médium à refroidir.
En pratique les conditions sont telles que la paroi interne sera tapissée par un film d'huile d'une part
et d'autre part nous observerons la présence de givre sur la surface extérieure du tube. En réalité notre "mur
homogène" est donc un "mur composé".
TYPES K W/m2°K
à serpentin 70 à 95
230 à 290
Refroidisseur à immersion à grilles 400 à 470
intensifs 580
de
à ruissellement 930 à 1400
Dans les conditions indiquées nous voyons que l'écart moyen sera égal à la moyenne des écarts
extrêmes
- soit l'écart d'entrée ∆ θe = θe - θo,
- soit l'écart à la sortie ∆ θs = θs - θo.
∆θe + ∆θs
∆θ =
2
θe − θo + θs − θo θe + θs
valeur de l'écart moyen ∆θ = = − θo
2 2
θe + θs
si = θmon a ∆θ = θm − θo
2
L'écart moyen ∆ θ est égal à la différence entre la température moyenne du fluide à refroidir et la
température de vaporisation.
∆ϑ max − ∆ϑ min
∆m =
∆ϑ max
In
∆ϑ min
∆ϑ max ∆ϑ max
avec In = 2 , 30 log
Λϑ min ∆ϑ min
3
∆θ max + 3 ∆θ min
Formule de BASER: ∆θm= ( )3
2
Suivant le calcul employé pour cet écart moyen une variation de 1°C peut amener à une erreur de
30% sur la puissance de l'évaporateur
∆θ = θa - θe en °K (degré Kelvin).
K et S: leurs valeurs sont fixées et déterminées par la conception de l’évaporateur.
θ: ses valeurs oscillent autour d’une donnée moyenne déterminée par la conception de
l’évaporateur
a: Evaporateur refroidisseur d’air:
le ∆θ diminue pour une ventilation supérieure et inversement.
fig. 1 fig.2
Mode de
circulation CATEGORIE CATEGORIE CATEGORIE CATEGORIE
de l'air 1 2 3 4
Températures 9 à 12°C
POSITIVES PULSE 3 à 5° C 5 à 7° C 7 à 9° C et au dessus
Sur le document suivant nous avons classé par catégorie les denrées en fonction de leur humidité
relative
∆θ total de 4 à 6 K.
∆θ total 14 à 20 K.
34) Fabrique de crème glacée:
L’évaporateur en forme de serpentin est immergé dans une saumure “ex: glycol” dans laquelle
baigne le bol de fabrication de crème glacée.
La température de congélation de la saumure se situe très en dessous de la température
d’évaporation.
∆θ total (réfrigérant-crème glacée): 14 à 20 K
6) Puissance:
La puissance frigorifique des évaporateurs est donnée par la formule Φ = K.S.∆ϑ. Celle-ci est
fonction du ∆ϑ de l’évaporateur et donc de la température d’évaporation. Les constructeurs donnent pour
chaque évaporateur les puissances pour une température d’évaporation et un ∆ϑ (voir tableau).
Les valeurs de puissances peuvent être reportées sur un diagramme Φ = f (ϑo). Il permettra de
relever la puissance frigorifique pour des températures d’évaporation autres que celles données par le
constructeur
En reprenant l’exemple du tableau ci-dessus on trace la courbe correspondant à la valeur donnée
dans le tableau
b: ϑo = - 5°C
∆ϑ = 8°C → Φ = 15,46 kW
c: ϑ0 = - 8°C
∆ϑ = 5°C → Φ = 9,8 kW
LES CONDENSEURS
1) Généralités :
11) Rôle :
C’est un échangeur dans lequel le fluide frigorigène gazeux, après compression, est condensé à
température constante en libérant dans le médium (air ou eau) la chaleur récupérée à l’évaporateur plus la
chaleur de compression.
Le condenseur se divise en trois parties délimitées par les paramètres de fonctionnement :
- la zone de désurchauffe,
- la zone de condensation,
- la zone de sous refroidissement.
En pratique les conditions de fonctionnement sont telles que malgré les précautions prises nous
avons toujours de l'huile à l'intérieur du circuit et de la poussière ou du tartre à l'extérieur. Ces éléments
augmenteront l'épaisseur de la paroi de séparation et réagiront au passage du flux calorifique en fonction
de leur épaisseur.
Le transfert du flux calorifique sera différent suivant les zones d'où variation du coefficient de
transmission de chaleur. Le calcul du coefficient global se fera comme pour l'évaporateur. Le K
constructeur étant un K moyen on tiendra surtout compte du médium et de la surface d'échange.
L'absorption du flux calorifique dû à la désurchauffe, condensation, sous refroidissement ne peut-
être réalisée par le médium de condensation que:
- par élévation de sa température (absorption de chaleur sensible),
- par changement partiel d'état physique (chaleur latente de vaporisation).
condenseurs
à chaleur
latente à ruissellement et contre courant
2) Condenseur à air :
On utilise l’air ambiant pour absorber la chaleur que le condenseur doit dissiper.
L’air a une très faible chaleur massique : Cpas = 1,02 kJ/kg°K. (ou 0,28 Wh/kg )
Le coefficient K en W/m².K est faible lorsque l’un ou les deux fluides sont des vapeurs.
Ces deux caractéristiques font que :
S = la surface d’échange du condenseur doit être importante,
le volume d’air cyclé sur le condenseur doit être important, ceci implique des appareils
rapidement encombrants équipant seulement les installations ménagères et commerciales.
∆θ = 20 K
22) Condenseur à air à circulation forcée :
Lorsque la surface du condenseur est trop importante, il est indispensable d’utiliser une ventilation.
La constitution du condenseur est identique à celle de l’évaporateur, c’est un tube lisse serti d’une
multitude d’ailettes augmentant la surface d’échange. Le condenseur est ventilé par une hélice montée en
bout d’arbre pour les groupes ouverts ou par un ou plusieurs motoventilateurs sur les groupes hermétiques.
Circulation de l'air :
Pour une vitesse moyenne w m/s de circulation de l'air sur le faisceau de condensation le sens de
circulation de l'air parait indifférent quant à la valeur de K
Ces hypothèses théoriques le choix du sens (soufflant ou aspirant) se fera de manière à obtenir le
rendement maximum du condenseur qui se traduira par l'obtention de la température de condensation la
plus basse possible.
fig.1
fig.2
fig.4
fig.3
Le choix des ventilateurs et surtout le nombre ont eux aussi une importance capitale.
Considérons deux condenseurs de même surface d'échange mais de section frontale proche du carré (fig.5)
et rectangulaire (fig.6):
fig.5 fig.6
Ayant même surface ces deux condenseurs pouvant évacuer le même flux thermique
nécessiteraient logiquement le même débit d'air donc le même ventilateur. En réalité nous constatons que
compte tenu de la conception de ces condenseurs les zones mal ventilées sont très importantes sur le
second.
fig.7
Le sens de rotation de l’hélice doit être respecté pour brasser l’air avec la partie concave des
pales.Pour certains ventilateurs aspirants le flux d'air pourra servir à refroidir le moteur électrique et le
groupe.
∆θ = 15 K
Aéroréfrigerant
4) Entretien :
41) Condenseur à refroidissement par air :
- dépoussiérage à l’air comprimé,
- nettoyage éventuel au solvant (White Spirit),
- redressement des ailettes,
- vérification du centrage de l’hélice du ventilateur,
- vérification du sens de rotation de l’hélice pour brasser l’air avec la partie concave des pôles.
42) Condenseur à refroidissement par eau :
- rinçage du circuit eau par un solvant,
- détartrage mécanique ou par détartrant,
- vérification du bon débit d’eau:
si le débit est faible: le ∆θ augmente,
si le débit est élevé: le coût s’élève.
LES FLUIDES FRIGORIGENES
QUEL AVENIR
POUR
NOTRE PLANETE...
1) Sécurité d’emploi:
11) Toxicologie:
AEL: Limite Admissible d’Exposition.
Avant d’être commercialisé, le fluide frigorigène subit une série de test pour déterminer son degré
de toxicité. La connaissance de la toxicité permet de déterminer l’AEL c’est à dire la quantité maximum de
fluide qui pourra être mélangé à l’air sans provoquer la moindre gêne à une personne qui le respire pendant
8 heures.
Plus l’AEL est faible plus le fluide est toxique.
L’AEL est donné en ppm (correspond à des mg/kg ou encore à des cm3/m3).
12) Environnement
ODP: Potentiel de Destruction de l’Ozone
Les fluides qui s’échappent dans l’air ambiant sont entraînés vers le haut et finissent par atteindre la
couche d’ozone.
Une fois là-haut, sous l’effet du soleil, les molécules de fluide se décomposent et libèrent leurs
atomes de chlore. Le chlore, sous l’influence des rayons solaires, agit sur la couche d’ozone
stratosphérique et la détruit.
Qu'est ce que la couche d'ozone?
( doc Du Pont )
La nouvelle génération de fluides est composée de produits sans chlore et chaque fluide est
dorénavant doté d’un indice ODP correspondant à sa faculté à détruire l’ozone.
L’ODP est égale à zéro pour un fluide sans action sur l’ozone.
Effet de serre:
(chaleur piégée par le CO²).
( doc Du Pont )
Si aucune action n'est menée, une augmentation de 2,5°C de la température moyenne de la terre est
prévue pour 2050, (d'après une modélisation vérifiée et confirmée en 1995 par l'ONU) des pays entiers
seraient inondés et 150 Millions de personnes seraient alors sans abri.
ESI = 0,65 x C x n
(dans lequel C représente la consommation annuelle d'énergie électrique)
En fait, étant donné que les installations perdront de moins en moins de fluide, le facteur
prédominant dans l’ESG et la consommation d’énergie du système frigorifique.
On cherchera donc à utiliser des systèmes ayant le meilleur COP (coefficient de performance)
possible.
R 11 1 1 60 1000 N
R 12 0.9 2.8 120 1000 N
R 22 0.04 0.32 15 1000 N
NH 3 0 0 25 O
R 123 0.013 0.017 10 N
R 134a 0 0.24 15 1000 N
R 404A 0 0.9 1000 N
R 502 0.15 4 1000 N
Pour le GWP la référence est le R 11 mais si on prend le CO² comme référence égale à 1 les fluides
frigorigènes ont un GWP d'environ 3000.
Durée de vie:
Afin que les fluides provoquent le moins de dégât possible s’ils sont accidentellement libérés dans
l’atmosphère, les producteurs proposent des fluides avec une courte durée de vie. Les fluides contenant de
l’hydrogène sont les mieux placés.
Les CFC sont interdits dans la CEE depuis le 01/01/95, les HCFC sont réglementés depuis le
01/01/96. A cette même date, ils sont interdit dans les réfrigérateurs et les congélateurs ménagers, dans les
climatiseurs de voiture et de transport par route.
Au 01/01/1998 ils sont interdit pour la climatisation dans les transports par rail.
Au 01/01/2000 pour les entrepôts frigorifiques et les équipement ayant une puissance à l’arbre
supérieure à 150 kW.
Exemples:
R 12
R = fluide frigorigène
Unité = 2 ⇒ 2 atomes de fluor
Dizaine = 1 ⇒ 1 - 1 = 0 atome d'hydrogène F
Centaine = 0 ⇒ 0 + 1 = 1 atome de carbone ⏐
donc F = 2 H = 0 C = 1 CL ⎯ C ⎯ CL
⇒ CCL2F2 Dichlorodifluorométhane ⏐
F
R 22
R = fluide frigorigène
Unité = 2 atomes de fluor
Dizaine = 2 ⇒ 2-1 = 1 atome d'hydrogène F
Centaine = 0+1 = 1 atome de carbone donc F = 2 H = 1 C = 1 ⏐
⇒ CHCLF2 Chlorodifluorométhane H ⎯ C ⎯ CL
⏐
F
H C C H F C C H
F F F H
R 134 R 134a
5) Tableau récapitulatif:
R 12 R 22 R 502 R 134 a
désignation chimique dichlorodifluoro chlorodifluoro mélange tétrafluoro
méthane méthane azéotrope éthane
formule chimique CCL2F2 CHCLF2 R 22: 48,8 % CH2F-CF3
R 115: 51,2 %
écart de distillation 0 0 0 0
R 134a
R 409A
lorsqu'il est dificile d'adapter
le R 134a sauf A /C auto
systèmes neufs
R 404A
conversion des
systèmes existants
R 22 systèmes neufs
R 502
62) Le remplacement du R 502:
conversion des
R 408A systèmes existants
conversion des
systèmes existants
R 407C
systèmes neufs
R 22 jusqu'en 2015
réfrigération
R 404A com merciales
R 401A: R22 53 % - R124 34% - R142b 13% R 408A: R22 47 % - R125 7 % - R 143a 46 %
R 402A: R22 38 % - R125 60 % - PROPANE 2 % R 409A: R 22 60 % - R 124 25 % - R 142b 15%
R 404A: R134a 4 % - R125 44 % - R143a 52 % R 410A: R32 50 % - R125 50%
R 407C: R134a 52% - R32 23 % - R125 25 % R 413A: R218 6% - R134a 88% - R600a (iso butane) 6 %
NOTES:
évaporateur condensation
compresseur
BP HP
détendeur
Evaporateur:
Dans l’évaporateur le fluide se vaporise, la chaleur latente de vaporisation étant fournie par le médium de
refroidissement qui se refroidi.
Etat du fluide à l’entrée: mélange liquide vapeur (80% liquide- 20% vapeur),
Etat du fluide à la sortie: vapeur basse pression surchauffée (régime sec).
Compresseur:
Il absorbe les vapeurs issues de l’évaporateur, les compriment et les refoulent vers le condenseur.
Etat du fluide à l’entrée: vapeurs BP surchauffées
Etat du fluide à la sortie: vapeurs HP surchauffées
Condenseur:
Il va liquéfier les vapeurs refoulées par le compresseur et sous refroidir le liquide condensé.
Etat du fluide à l’entrée: vapeurs HP surchauffées
Etat du fluide à la sortie: liquide HP sous refroidi.
Détendeur:
Il permet à partir du liquide HP sortant du condenseur (où de la bouteille) d’alimenter l’évaporateur en
liquide BP basse température.
Etat du fluide à l’entrée: liquide HP sous refroidi
Etat du fluide à la sortie: mélange liquide-vapeur (80 % liquide 20% vapeur).
1) Présentation du diagramme:
Toutes les caractéristiques thermodynamiques d’un fluide ainsi que ces différents états (liquide ou
vapeur) sont représentés graphiquement sur le diagramme enthalpique.
L’utilisation de ce diagramme permet d’une manière simple de représenter l’évolution du fluide
frigorigène au cours de chaque transformation. Le diagramme est un outil pratique c’est une représentation
graphique de toutes les évolutions qu’un fluide peut subir. Il s’agit de sa carte d’identité.
2) Coordonnées du diagramme:
Pour permettre une représentation plus facile on a transformé l’axe des ordonnées en log de P,
(échelle logarithmique). C’est pourquoi ce diagramme est également appelé diagramme H log de P.
3) Isobare:
5) Isochore:
Les isochores sont très utiles pour calculer le débit masse traversant le compresseur.
Elles permettent de déterminer la vitesse de circulation du fluide dans les tuyauteries d’aspirations et de
refoulement.
6) Isotherme:
8) L’ isotitre:
Pour résumer le titre est la proportion en masse prise par la
C’est la courbe indiquant le titre du fluide qui vapeur dans la zone de mélange.
correspond au rapport de la masse de vapeur
sur la masse totale du fluide.
Lorsque le fluide est en équilibre à l’état
liquide l’isotitre est égale à 0. Lorsque le
fluide est en équilibre à l’état vapeur
saturante l’isotitre est égale à 1.
log.p
0°C 60°C
h
point pression en bar enthalpie kJ/kg température en °C état titre
log.p
θ S
x V
H h
9) Les unités:
Les unités de chaques courbes sont:
- L’ENTHALPIE kJ/kg
- LA PRESSION bar
- LE VOLUME MASSIQUE m3/kg
- LA TEMPERATURE °C
- L’ENTROPIE kJ/kgK
- LE TITRE n’a pas d’unité car c’est un rapport de deux masses.
L’évaporation du liquide se fait grâce à la chaleur cédée par le milieu à refroidir. La chaleur cédée
est entièrement absorbée par le fluide frigorigène. C’est seulement à partir du point J que les vapeurs vont
commencer à ce surchauffées pour atteindre le bulbe au point A.
L’absorption de chaleur dans l’évaporateur provoque l’évaporation du liquide, mais aussi une
augmentation de l’enthalpie, la pression reste constante. La production frigorifique massique est donnée
par la différence d’enthalpie entre les points
A et I soit:
Qo = hA - hI = 404 - 230 = 174 kJ/kg
Comme Qo représente la chaleur échangée au niveau de l’évaporateur, on peut la qualifier de
production frigorifique nette puisque c’est la production réellement utilisée pour refroidir le milieu
ambiant.
Mais entre A et B les vapeurs continuent à s’échauffer. La production frigorifique brute Qob est
donnée par la différence d’enthalpie entre hB hI.
Qob =hB - hI = 409 - 230 = 179 kJ/kg
13) La compression:
La compression permet d’élever la pression du fluide. Celle-ci se fait lorsque le fluide est à l’état
gazeux. L’équivalent calorifique de ce travail mécanique correspond à la quantité de chaleur absorbée par
le fluide pendant la compression. Celle-ci sera considérée comme adiabatique.
log.p
S
θk= 39°C 82°C
Si le compresseur est parfait:
Energie dépensée par le compresseur:
Qc = h2 -h1
Qc = 454 -409
0°C Qc = 45 kJ/kg de vapeur comprimée
x=1
h1 h2 h
Mais dans tous les cas Qc = H2 - H1 représente la quantité de chaleur donnée au fluide, que ce soit
en équivalent thermique de compression au delà de la chaleur dissipée par les irréversibilités du
compresseur.
La surchauffe due à la compression est:82 - 39 = 43°C.
14) La détente:
Au passage de l’orifice calibré du détendeur, le liquide subit un laminage qui provoque la chute de
pression avec vaporisation partielle du fluide.
Représentation n°2
25°C 34°C 39°C
H G F
A l’entrée du détendeur H on mesure une
pression sensiblement identique à G (en
négligeant les pertes de charges). Par
contre la température chute à 25°C.
230 242
L’échange de chaleur entre la tuyauterie liquide à 34°C et l’air ambiant à donc provoqué un sous
refroidissement supplémentaire soit un SR total de 14°C (39°C -25°C). La différence d’enthalpique entre
G et H correspond à la chaleur cédée à l’air ambiant.
Dans ce cas : hG - hH = 242 - 230 = 12 kJ/kg de fluide.
condensation
d c
é o
t m
e p
n
t
e
évaporation
+ 40 θk
+ 32
θk
log.p
Tout le liquide étant vaporisé dans
l’évaporateur, les vapeurs se réchauffent
légèrement à la sortie de l’évaporateur ainsi
que dans la tuyauterie d’aspiration.
-25°C
θ 0 = -30°C
Sk
Représentation log. p
d’un cycle pratique:
5 4 3 2
Si l’on reporte sur le diagramme
enthalpique tous ces phénomènes
(sans pertes de charges) on obtient le 6
cycle suivant:
7 8 1
h
Représentation d’un
cycle avec fluide
à glissement:
Nota:
l’isotherme dans la zone de mélange ne
suit pas l’isobare
log.p
3 2
4
Représentation 5
d’un 6
cycle frigorifique réel: 7
8 1
condenseur
4 3
5 4 3
5 2 2
1
d é te n d e u r
c o m p re s s e u r
6 7 8 1
7 8
6
é v a p o r a te u r
NOTES:
Le COP de Carnot:
Le COP de Carnot = To / Tc - To
Le cycle de Carnot de la machine frigorifique est un cycle ditherme. C’est à dire qu’il s’effectue
entre deux sources qui sont:
- l’évaporateur,
- le condenseur.
Il faut savoir qu’aucune machine frigorifique n’atteint un tel coefficient d’efficacité. L’intérêt cycle
de Carnot est de permettre la comparaison avec d’autres cycles ( Rankine, Molier, Enthalpique) ou d’un
cycle réel.
LES HUILES
DECOUVRIR
LES HUILES:
UNE NECESSITE !!
1) Son rôle:
- assurer la lubrification des pièces en mouvement et donc, retard de l'usure (palier, chemise,
piston, segment, clapet, etc...),
- améliorer l'étanchéité des organes de compression,
- contribuer au refroidissement du compresseur,
3) Ses caractéristiques:
Les plus intéressantes sont:
Stabilité: c’est sa résistance à l’altération, sa rigidité diélectrique et son comportement avec les
différents composants.
Viscosité: c’est sa résistance à l’écoulement, qui dépend essentiellement de la température et de la
solubilité du fluide frigorigène dans l’huile.
Solubilité: particularités de l'huile à dissoudre les vapeurs de fluide frigorigène.
Viscosité cinématique: résistance de l'huile à l'écoulement par rapport à l'eau en mm²/s, (eau =
1mm²/s).
Hygroscopie (ou teneur en eau): propriété des huiles à absorber l’humidité de l’air.
Miscibilité: propriété que possède une huile à se mélanger au fluide frigorigène liquide pour
former un mélange homogène.
Quelques conseils:
La viscosité est déterminée par les fabricants de compresseurs.
Afin d’assurer un retour d’huile correct dans la conduite d’aspiration, les vitesses suivantes sont
recommandées:
- 3,5 m/s dans les conduites horizontales,
- 7,5 m/s dans les conduites verticales.
Cette vitesse ne doit pas dépasser 15 m/s pour ne pas causer de bruit et également pour éviter une
chute excessive de pression. Une tubulure bien conçue descend en pente oblique vers le compresseur et
comporte des pièges au bas des conduites verticales.
Un séparateur d’huile permet d’éliminer ou du moins de réduire les problèmes de circulation. Il
doit être envisagé dans tous les systèmes comportant des tubulures longues ou compliquées ainsi que dans
ceux où la vitesse de circulation du réfrigérant gazeux est basse.
Ne pas oublier:
il est difficile de nettoyer un séparateur après un grillage moteur (hermétique est semi-hermétique).
Effectuer le complément avant installation et prévoir l’isolation du compresseur,
son installation représente un coût.
72) L’oxydation:
Essentiellement due au contact de l’oxygène de l’air. (couleur foncée).
73) Le moussage:
Pendant les périodes d’arrêt, les vapeurs de fluide frigorigène viennent se dissoudre dans l’huile
(solubilité). Ce phénomène apparaît au redémarrage quand la pression baisse et la température augmente, il
casse le film d’huile qui sépare les pièces mobiles.
La solution usuelle consiste à installer un réchauffeur de carter. C’est une résistance qui
s’enclenche à l’arrêt du compresseur et se déclenche environ 10 minutes après le redémarrage.
76) Le cuivrage:
L’une des actions caractéristiques des acides est de causer la migration du cuivre d’un endroit à
l’autre du système ou il finit par se déposer. Il finit par détériorer les pièces en mouvement.
Les solutions:
Si vous devez effectuer la vidange du compresseur, remettez la quantité exacte préconisée par le
fabricant de compresseur et à défaut remplacez par la même quantité. Mettre le carter en dépression
(pompe à vide), un flexible entre le raccord de remplissage et le bidon d’huile ou le récipient.
Pensez à nettoyer le filtre d’aspiration, et attention a l’hygroscopie de l’huile.
- Toute la gamme Zerol est constituée d’huiles synthétiques alkylbenzènes. Zerol est un nom
regroupant une gamme de 5 produits: 55, 150, 250, 350 et 500 qui correspondent à différents grades de
viscosité. L’utilisation d’un grade ou d’un autre est définie par le type d’installation.
- Grade viscosité en fonction de l’application, consulter Esso pour plus de précisions.
- La gamme Emkarate RL de ICI est composée de lubrifiants synthétiques de type ester, utilisable
avec des substituts HFC ainsi que les HCFC. Ils sont disponibles dans une large gamme de viscosité, de 20
à 230 centistocks à 40°C, le type de compresseur (vis, spirale, rotatif, centrifuge, piston...) déterminant le
choix de la viscosité, donc du grade Emkarate RL (22, 32, 46, 68,...) à utiliser.
- Les huiles semi-synthétiques (mélange d’huile minérale Suniso GS et d’alkylbenzène) peuvent
aussi être utilisées avec les fluides MP39 jusqu’au 69S.
Fluides Remplace le Castrol Chevron Elf Esso ICI Mobil Shell Sun Oil (4)
(1) (2) (3)
HCFC 22 R22 Icemat 266 ou 299 (min.) Zerol (synth) Elfrima RL (min.) Barel Zérice S Huiles min. GA 155/300 (min) Clavus G (min.) Suniso GS (min.)
Icematic SW (synth.) AL (synth.) (synth) semi-synth. GA SHC 400 Frigo 2786 et
Emkarate RL (synth) (synth) 2212 (semi-synth.)
HFC R134a R12 pour installation Icematic SW (synth.) Emkarate RL (synth) EAL Arctic (synth) Lubester (synth.) Suniso SL (synth.)
neuve et conversion
HCFC R401A R12 en conversion Icematic 2284 (synth.) Zerol (synth) Planetelf ACD (synth.) Zérice S Huiles min. GA 155/300 (min) 2212 (semi-synth.) Suniso GS (min.)
Icematic SW (synth.) (synth) semi-synth. GA SHC 400
MP 39
Emkarate RL (synth) (synth)
HCFC R401B R12 en conversion Icematic 2284 (synth.) Barel AL (synth.) Zérice S Huiles semi-synth. GA 155/300 (min) 2212 (semi-synth.) Suniso GS (min.)
Icematic SW (synth.) (synth) Emkarate RL (synth) GA SHC 400
MP 66
(synth)
HCFC FX56 R12 en conversion Icematic SW ou 2284 Zerol (synth) Barel AL (synth.) Zérice S Huiles semi-synth. GA 155/300 (min) 2212 (semi-synth.) Suniso GS (min.)
(synth.) (synth) Emkarate RL (synth)
Icematic 266 ou 299 (min.)
HCFC FX57 R500 en conversion Icematic SW ou 2284 Zerol (synth) Elfrima FR (min.) Zérice S Huiles semi-synth. GA 155/300 (min) 2212 (semi-synth.) Suniso GS (min.)
(synth.) (synth) Emkarate RL (synth)
Icematic 266 ou 299 (min.)
HCFC R402A R502 en conversion Icematic 2284 (synth.) Zerol (synth) Elfrima FR (min.) Zérice S Huiles semi-synth. GA SHC 400 2212 (semi-synth.) Suniso GS (min.)
(synth) Emkarate RL (synth) (synth)
HP 80
HCFC R402B R502 en conversion Icematic SW ou 2284 Zerol (synth) Elfrima FR (min.) Zérice S Huiles semi-synth. GA SHC 400 2212 (semi-synth.) Suniso GS (min.)
(synth.) si séparateur efficace (synth) Emkarate RL (synth) (synth)
HP 81
Icematic 266 ou 299 (min.) Barel AL (synth.) EAL Arctic (synth)
Planetelf ACD (synth.)
HCFC R403A R502 en conversion Icematic SW ou 2284 Elfrima FR (min.) Huiles semi-synth. GA SHC 400 Clavus G (min.) Suniso GS (min.)
(synth.) si séparateur efficace Emkarate RL (synth) (synth) 2212 (semi-synth.)
69 L
Icematic 266 ou 299 (min.) Barel AL (synth.) EAL Arctic (synth)
Planetelf ACD (synth.)
HCFC R403B R502 en conversion Icematic 2284 (synth.) Elfrima FR (min.) Huiles semi-synth. GA SHC 400 Clavus G (min.) Suniso GS (min.)
Icematic SW (synth.) si séparateur efficace Emkarate RL (synth) (synth) 2212 (semi-synth.)
69 S
Barel AL (synth.) EAL Arctic (synth)
Planetelf ACD (synth.)
HCFC R408A R502 en conversion Icematic SW ou 2284 Zerol (synth) Elfrima FR (min.) Zérice S Huiles semi-synth. GA SHC 400 2212 (semi-synth.) Suniso SL (synth.)
(synth.) si séparateur efficace (synth) Emkarate RL (synth) (synth)
FX 10
Icematic 266 ou 299 (min.) Barel AL (synth.) EAL Arctic (synth)
Planetelf ACD (synth.)
HFC R404A R502 pour installation Icematic SW (synth.) Planetelf ACD (synth.) Emkarate RL (synth) EAL Arctic (synth) Lubester (synth.) Suniso SL (synth.)
neuve
HFC AZ50 R502 pour installation Icematic SW (synth.) Planetelf ACD (synth.) Emkarate RL (synth) EAL Arctic (synth) Lubester (synth.) Suniso SL (synth.)
neuve
HFC R407A R502 pour installation Icematic SW (synth.) Planetelf ACD (synth.) Emkarate RL (synth) EAL Arctic (synth) Lubester (synth.) Suniso SL (synth.)
Kléa 60 neuve
HFC R407B R502 pour installation Icematic SW (synth.) Planetelf ACD (synth.) Emkarate RL (synth) EAL Arctic (synth) Lubester (synth.) Suniso SL (synth.)
Kléa 61 neuve
LES MONMETRES / LE MANIFOLD
1) Rôle:
Gradués en bar relatifs (Pa = 0 bar) les manomètres indiquent directement la basse et la haute pression.
Gradués également en température pour les différent fluides (R 12, R 22, R 502).
Remarque: pour les nouveaux fluides (HFC 134 a et 404 A) il faudra utiliser une paire de manifold
spéciale qui ne devra en aucun cas servir pour des CFC ou HCFC.
Les vannes trois voies du compresseur permettent le branchement du manifold sans arrêter le
groupe frigorifique.
1° Dévisser les capuchons des vannes HP et BP du compresseur,
2° sur chaque vanne dévisser le presse étoupe du carré de manoeuvre,
3° fermer les vannes HP et BP sur l'arrière,
4° dévisser les bouchons des prises pressostatiques,
5° brancher respectivement les flexibles bleu sur la BP et rouge sur la HP,
6° visser les vannes compresseur d'un quart de tour vers l'avant,
7° stabiliser les aiguilles des monomètres en agissant sur les vannes compresseurs,
8° resserrer les presse-étoupes.
5) Démontage du manifold:
Afin de limiter la quantité de fluide perdue (ainsi que l'huile) et aussi en raison des pressions qui
agissent dans le circuit, le démontage doit s'effectuer dans l'ordre suivant.
1° Desserrer les presses étoupes des vannes,
2° fermer la vanne HP du compresseur sur l'arrière,
3° s'assurer que le flexible jaune est fermer, puis ouvrir la vanne HP du manifold.Ouvrir lentement la
vanne BP pour by-passer. Faire attention aux pressions car le manomètre BP à une pression maxi
d'utilisation inférieure au mano HP,
4° le compresseur tournant il aspirera le fluide qui se trouve dans les flexibles,
5° lorsque les pressions des manomètres sont identiques fermer les vannes du by-pass,
6° fermer la vanne BP du compresseur sur l'arrière,
7° enlever les flexibles des vannes compresseur,
8° replacer les bouchons des prises pressostatiques,
9° mettre les vannes compresseur 1/4 sur l'avant si besoin est,
10° resserrer les presse-étoupes et remettre les bouchons de vannes,
11° nettoyer les éventuelles traces d'huile.
RECUPERATION DU FLUIDE, TRANSITION - SUBSTITUTION
Deux possibilités:
- par banc de récupération,
- par bouteille tirée au vide
Récupération supérieure à 80 %
2) Par banc de récupération:
Dans la mesure du possible, et pour gagner du temps, il est préférable d’utiliser une bouteille de
récupération tirée au vide. Mais il est possible de travailler avec une bouteille de récupération possédant
déjà du fluide, attention dans ce cas il faut être certain que le fluide de l’installation ne soit pas pollué.
SCHEMA DE TRANSFERT
GAZEUX
Mise en place des flexibles: schéma d’auto vidange phase 2 (respecter les couleurs , et la position
des balls valves).
AUTO VIDANGE
PHASE 2
Lorsque l’on doit effectuer une récupération de fluide, quelle que soit la méthode utilisée, il ne faut
jamais remplir la bouteille de récupération à 100%; mais se limiter à 80% de sa capacité.
vidange du compresseur
si le % et corecte,
procéder aux opérations de substitution des matériels
TRANSITION SUBSTITUTION
PROCEDURE PROCEDURE
DE DE
RECONVERSION RECONVERSION
SIMPLE SPECIALE
BI TRANSITION SUBSTITUTION
ETAGES
PROCEDURE PROCEDURE
DE DE
RECONVERSION RECONVERSION
SIMPLE SPECIALE
LES APPAREILS ANNEXES DU CIRCUIT FRIGORIFIQUE
11) Rôle:
- Dans un premier temps, ce gros piège à liquide accumule l'huile et le fluide liquide, protégeant le
compresseur des aspirations de liquide occasionnelles.
- Dans un deuxième temps, il évapore le fluide liquide et ramène l'huile au compresseur.
12) Emplacement:
Sur le tube d'aspiration le plus près possible du compresseur et disposé si possible dans le flux d'air
du condenseur.
14) Fonctionnement:
Les vapeurs saturantes huilées se libèrent par gravité du fluide liquide et de l'huile dans la bouteille
d'aspiration. Le compresseur aspire les vapeurs sèches à la partie supérieure de la bouteille. Un petit orifice
percé dans le tube d'aspiration à la partie basse de la bouteille permet en fonctionnement le retour
permanent de l'huile. L'évaporation du fluide liquide obtenue par la chaleur ambiante extérieure, elle est
améliorée si la bouteille est placée dans le flux d'air du condenseur. La bouteille anti-coups de liquide
nécessite un apport de chaleur supplémentaire dans les régions froides (local des groupes non chauffé en
montagne). Cette chaleur peut être apportée par un cordon chauffant enroulé à la partie basse de la
bouteille d'aspiration ou par un serpentin du liquide HP associant l'échangeur de chaleur et la bouteille
d'aspiration.
15) Montage:
Choix du modèle: hoisir un appareil ayant un diamètre de raccordement, égal ou supérieur au
diamètre du tube d'aspiration et ensuite une puissance voisine de celle du compresseur. a tuyauterie sortant
de la bouteille d'aspiration doit toujours descendre vers l'aspiration du compresseur pour permettre le
retour permanent de l'huile. e petit orifice percé dans le tube d'aspiration est souvent accessible par
l'intérieur d'un des deux raccordements ou par une vis de visite.
2) Le tube sécheur:
21) Définition:
C'est la partie du tube d'aspiration à l'intérieur de la chambre.
22) Utilité:
Il permet d'évaporer les dernières gouttelettes sortant de l'évaporateur à certaines périodes du
cycle de fonctionnement (démarrage en particulier).
23) Avantage:
Protége le compresseur des coups de liquide; permet d'augmenter la puissance frigorifique de
l'évaporateur par:
- éloignement du bulbe du détendeur de la sortie d'évaporateur;
- déplacement de la surchauffe de l'évaporateur dans le tube sécheur.
Ainsi l'évaporateur sert totalement et uniquement au changement d'état.
24) Montage:
Disposer une partie du tube sécheur dans le courant d'air entrant de l'évaporateur; dans sa deuxième
partie respecter une légère pente en direction du compresseur ou disposer un ou plusieurs pièges à huile.
25) Longueur du tube sécheur:
Avec le bulbe installé au un tiers sur le tube sécheur, sa longueur minimum est fonction de son
diamètre et de la température d'évaporation.
3/8 2 3
1/2 2,5 4
5/8 3,5 5
3/4 4 6
31) Rôle:
Recevoir le fluide liquéfié venant du condenseur, assurer l'alimentation en liquide au détendeur
grâce à son tube plongeur et contenir les variations de charges dû aux conditions climatiques.
32) Conception:
En tôle d'acier ils ont des dimensions qui leur permettent de contenir la charge en fluide de
l'installation.
Dans les groupes ménagers hermétiques fonctionnant avec un tube capillaire, le réservoir est
supprimé. Le fluide liquéfié va directement du condenseur à l'évaporateur. Dans ce cas particulier, le
condenseur doit avoir une capacité suffisante pour contenir la charge du fluide et éviter aussi les
surpressions qui pourraient résulter d'une obstruction du tube capillaire.
4) Le voyant liquide:
41) Description:
42) Rôle:
1° Renseigne sur la présence d'humidité dans le circuit:
- pastille verte = circuit sain
- pastille jaune = circuit humide à partir:
de 35 PPM pour le R12
de 125 PPM pour le R22
2° Permet de visualiser l’état du fluide (un manque de fluide par l'apparition de bulles dans le
voyant).
5) L'échangeur de chaleur:
SOUS-REFROIDIR au maximum le
liquide arrivant au détendeur.
SURCHAUFFER quelques fois les
vapeurs aspirées au compresseu
51) Pourquoi un sous-refroidissement maximum?
Car la chaleur enlevée dans la chambre est égale à la chaleur de vaporisation du liquide-chaleur
ôter au liquide dans le détendeur.
53) Conception:
1: Chambre externe
2: chambre interne
Dans la chambre interne 2 se trouvent des sections à ailettes décalées, ce qui permet d’obtenir un
passage des gaz en turbulence avec une résistance de passage minimale. Le passage est direct sans
changement de direction ni poches d’huile. A travers l’étroit espace environnant 1, le réfrigérant circule à
contre courant des gaz.
Un fil incorporé commande le passage et assure l’échange de chaleur max. Comme le liquide chaud
traverse la chambre à l’intérieur de l’enveloppe extérieure, celle-ci est normalement protégée contre la
condensation.
Deux tubes concentriques recouverts d'ailettes assurent un bon échange thermique entre les deux
fluides circulant à contre courant.
Plus simplement en rapprochant le tube d'aspiration de celui de la ligne liquide sans une même
gaine isolante, l'installateur conçoit un échangeur de chaleur.
Dans le froid ménager le tube capillaire passe dans le tube d'aspiration.
6) Séparateur d'huile:
61) Rôle:
Séparer l'huile des vapeurs surchauffées refoulées par le compresseur et la ramener au carter.
63) Fonctionnement:
64) Raccordement:
Le séparateur monté vertical se raccorde sur le refoulement du compresseur. L'entrée se fait par le
bas et la sortie par le haut. Un troisième tube (1/4-3/8) relie le bas du séparateur au carter du compresseur
et se nomme le retour d'huile.
65) Au montage:
Disposez sur le retour d'huile un voyant vertical pour visualiser facilement les retours intermittents
d'huile ainsi qu'une vanne à main pour isoler le séparateur en cas de démontage.
Remplir le séparateur avec une huile de même qualité que le groupe jusqu'à ouverture du pointeau.
67) Le montage d’un séparateur d’huile est souhaitable sur une installation:
- Commerciale ou industrielle lorsque le compresseur n'est pas équipé de réchauffage carter.
- Chargée avec un fluide dont la miscibilité est très faible avec l'huile (R22 - R502).
- De puissance élevée où la dépense se justifie.
- A basse température d'évaporation (négative).
71) Inconvénients:
Les conséquences de la présence d'humidité dans le circuit frigorifique sont:
- blocage du pointeau du détendeur,
- détérioration de l'huile,
- hydrolyse du fluide frigorigène.
Pour les fluides chlorofluorés les produits utilisés actuellement sont le gel de silice (silicagel) et les
cribles moléculaires.
73) Isotherme d'adsorption d'eau sur les trois agents chimiques à 25°C:
capacité déshydratante
Tamis moléculaire
Gel de silice
Alumine activéé
% d'humidité relative
741) Choix:
Le choix du raccordement est en fonction du diamètre de la tuyauterie liquide. Le volume est
proportionnel à la quantité de fluide contenue dans l'installation. Ils existent avec des rapports à visser
mâle ou à souder femelle.
742) Montage:
Il doit être monté sur la ligne liquide et alimenté dans le sens de la flèche. Uniquement pour les
charges granuleuses de la cartouche, la position verticale et l'alimentation de haut en bas doivent être
respectées. Par le bruit de friction des grains dus à l’agitation, on peut identifier avant son montage un
déshydrateur à charge granuleuse.
744) Conclusion:
Fondamentalement, l'humidité peut être visible ou invisible. L'humidité visible, c'est l'eau que
l'on aperçoit à l'oeil nu, qu'elle prenne la forme de liquide, de pluie, de nuages, de vapeurs, etc. De temps
à autre, on peut trouver de l'eau dans une installation, mais c'est assez inhabituel.
L'humidité invisible, c'est la vapeur d'eau que l'on ne peut apercevoir. Cette forme d'humidité
existe partout, dans tous les solides, tous les liquides et tous les gaz.
Sa teneur dans l'air s'exprime sous forme d'humidité relative. C'est cette humidité invisible qui
engendre les principales difficultés dans les installations frigorifiques.
Une simple goutte d'eau peut paraître inoffensive mais, pour une installation frigorifique, c'est une
véritable catastrophe, l'ennemi numéro un que doivent combattre les spécialistes en appareils de
refroidissement. Ce qui fait de cette humidité un ennemi si redoutable, c'est qu'elle peut pénétrer
facilement dans une installation alors qu'il est difficile de l'en faire sortir.
On voit ainsi combien l'humidité peut représenter une catastrophe dans une installation frigorifique.
Elle est responsable des blocages par glaçons, de la corrosion, détériore les soupapes, forme des
acides, lesquels entraînent l'apparition de boues qui, à leur tour, obstruent les filtres, les soupapes, et les
tubes. Il n'est guère surprenant qu'on considère l'humidité comme l'ennemi n°1 d'une installation
frigorifique.
Pour supprimer les problèmes dus à l'humidité, il convient de prendre des précautions et des
mesures destinées à éliminer celle-là dans une installation et pour ce faire, l'un des moyens les plus
efficaces consiste à utiliser de l'azote et effectuer un tirage au à vide poussée pour déshydrater au
maximum.
Applications:
Ses applications sont:
- nettoyage,
- décontamination,
- dépollution du fluide frigorigène.
Fonctionnement:
Un aimant permanent à l'entrée assure le piégeage immédiat de toute particule d'acier.
Une cartouche filtre spéciale garantie une filtration inférieure à 10µ. La présence d'alumine activée, de
tamis moléculaire, de charbon actif et de gel de silice permet d'adsorber l'humidité, les acides, de retenir
les résidus et les boues d'huile, de fixer les cires.
Recommandation:
81) Généralités:
La vanne électromagnétique également appelée vanne solénoïde ou électrovanne est placée en
différents endroits du circuit frigorifique et des circuits secondaires pour conduire de façon automatique la
circulation d'un fluide. Elle est le plus souvent asservie au fonctionnement de l'installation.
811) Description:
Elle est composée d'un corps à deux ou trois voies et d'une partie électrique comportant une bobine
électromagnétique. Il existe différents types de vannes suivant le diamètre de l'orifice à obturer.
812) Rôle:
Elle établit la circulation du fluide quand le compresseur est mis en service et l'interrompt quand il
est arrêté.
4: Bobine
16: Induit
18: Clapet de vanne
28: Joint
36: Broche AMP
37: Prise AMP
40: Capuchon
49: Corps de vanne
52: Bouchon verrouillage
83: siège
821) Description:
La vanne comprend: un corps en laiton matricé, en acier matricé ou en fonte pour l'ammoniac, avec
un raccord d'entrée et de sortie.
Une bobine placée autour d'un tube en métal amagnétique, à l'intérieur du tube, une masselotte en
fer doux qui joue le rôle de plongeur, qui porte à sa partie inférieure une pastille en caoutchouc synthétique
ou de Téflon formant clapet qui repose sur son siège.
822) Fonctionnement:
La bobine n'étant pas sous-tension au repos, la masselotte portant le clapet repose sur son siège. La
bobine est sous-tension, la masselotte est appelée par le champ magnétique et libère l'orifice de passage du
fluide. La force attractive de la bobine étant faible, cette disposition ne peut être appliquée qu'aux petits
orifices de 3 à 4 mm.
832) Fonctionnement:
Au repos, le clapet obture l'orifice pilote. Grâce au trou d'égalisation percé dans la membrane, la
pression au-dessus et au-dessous du clapet est la même. A l'alimentation de la bobine, le champ
magnétique crée appelle le plongeur entraînant le clapet qui libère ainsi l'orifice pilote. Le fluide situé au-
dessus de la membrane s'écoule et la pression en amont soulève ainsi la membrane libérant ainsi le passage
principal.
A l'ouverture de l'interrupteur automatique, l'induit tombe sur l'orifice pilote et le ferme, la pression
remonte au-dessus de la membrane et devient égale à la pression amont. Le poids de la masselotte rend
alors la force de fermeture prépondérante.
VANNEAPISTONACLAPETPILOTE
piston
orifice pilote
orifice de remplissage
841) Description:
Identique à la vanne à servocommande à membrane sauf que la membrane est remplacée par un
piston disposant d'un orifice pilote et d'un orifice de remplissage.
842) Fonctionnement:
Il est identique à la vanne servocommande à membrane, le piston remplaçant alors la membrane.
Pour l'ouverture de la membrane ou du clapet, il est nécessaire d'avoir une pression différentielle de
20 à 50 mb entre les forces amont et aval du clapet principal. Les orifices de passage ont un diamètre de 25
à 50 mm
85) Choix d’une électrovanne:
Déterminer:
- le type de raccordement (à souder, ou visser, mâle ou femelle),
- le diamètre du raccord,
- la tension d'utilisation,
- la fréquence,
- la température du fluide véhiculé (détérioration des clapets et membranes à haute ou basse
température, étanchéité du système électrique par presse étoupe de raccordement en cas de condensation
ou production de vapeur d'eau).
86) Montage:
Toujours horizontal pour assurer la retombée du clapet hors tension, alimentée dans le sens de la
flèche, bobine étanche et raccordement par presse étoupe en cas de condensation. Montage d'un filtre en
amont pour les vannes à commande directe.
Définition:
C’est maintenir une grandeur physique à une valeur constante pour optimiser une
installation, afin de réaliser des économies d'énergie.
Vision schématique:
vanne du radiateur
pro céd é
gra n deu r
pertu rba trice
o rg a n e d e rég la ge
a ctio nn eu r g ra nd eu r son d e
rég la nte d ’a m bia n ce
+
sign a l sortie régu lée - m esu re
con sig ne
déb it d’ea u ch a u d e
0 a 200L
pour 4 m il faut 0L
‘’ 2 m ‘’ ‘’ 100 L 2m
‘’ 1m ‘’ ‘’ 200 L
0 = mini
100L = normale consigne = 2m
200L = maxi
Pour avoir le phénomène de point de consigne variable on connecte le signal de sortie régulée du
régulateur maître, au signal de consigne du régulateur esclave. Il n’y a qu’une seule sortie régulée.
+ -
10 a 50% 50 a 100%
d e la so r tie r ég u lée
m esu re
co n sig n e
T ° d ép a rt
g ra n d e u r ré g lé e
prod .
ea u
cha u de
u t il is a t i o n
eau chau de
m esu re
s i g n a l s o r t ie r é g u lé e c o n sig n e
G .p e r tu r b lo i
5) La sonde:
La sonde est constituée de deux éléments: du capteur et du transmetteur.
Le capteur récupère l'information, le transmetteur traduit cette information en un signal que le
régulateur pourra interpréter. Ce signal s'appelle le SIGNAL MESURE.
51) Le capteur:
C’est l’élément sensible.
PTC si la T° augmante la résistance augmente,
NTC si la T° diminue la résistance augmente.
NI 1000 Nickel 1000 Ω à 0°C sauf JONHSON 21°C.
PT 1000 Platine 1000 Ω à 0°C
PT 100 Platine 100 Ω à 0°C (elles ont une sensibilité plus grande).
52) Le transmetteur:
Il convertit la résistance en un signal de régulation standardisé: en électrique: de 0 à 10V, de 0 à 20
mA, de 4 à 20mA, en pneumatique: de 3 à 15 PSI (0.2 à 1b).
6) Le régulateur:
Il est composé: d’un comparateur et d’un amplificateur.
61) Le comparateur:
il compare la mesure à la consigne,
la mesure est un signal de régulation qui provient de la sonde de mesure,
la consigne est locale ou à distance.
Pour régler le comparateur il faut obligatoirement connaître la plage de la sonde pour régler la
consigne.
Lorsque l’on choisi une sonde il faut choisir celle dont la valeur corresponde au milieu de la plage
de mesure.
NF NO
NF NO
7) La valeur d’équilibre:
C’est la valeur de sortie du régulateur lorsque MESURE = CONSIGNE.
- elle peut être non réglable, mais il faut la connaître,
- soit réglable mais imposable,
- soit totalement réglable.
Exemple:
quand mesure = consigne valeur envoyée sur l’actionneur:
pour une NF = 0V (pour une régulation 0à 10V)
Elle sert à avoir une stabilité de régulation, sa valeur dépend du procédé et du matériel.
8) Algorithme de régulation (mode de régulation):
L'algorithme de régulation est le pourcentage du signal de sortie régulé en fonction du signal
entré/mesure.
Il existe deux sortes d'algorithme de régulation:
81) à action discontinue 0 ou 1
Il ne prend que deux états stables, mini et maxi, c’est une régulation tout ou rien.
so rtie
ré g u lé e a c tio n d ire c te
10V 1
D IF F
0V 0
-2 0 T ° a m b ia n te
0 4V 10V
C O N S IG N E
so r tie
r é g u lé e a c tio n in d ir e c te
10V 1
D IF F
0V 0
-2 0 T ° a m b ia n te
0 4V 10V
C O N S IG N E
g a in
3 0V 0 %
BP
0 20 4 0 °C
0 5 10V
3 9 15PSI
m in i m axi
LES DETENDEURS
1) Le détendeur capillaire:
Le détendeur capillaire permet d’assurer la détente du fluide frigorigène et l’alimentation de
l’évaporateur en fluide détendu. Il relie le condenseur avec l’évaporateur. Ce mode d’alimentation est
réservé aux installations frigorifiques de faible puissance, ils sont actuellement utilisés sur des installations
de plusieurs milliers de watts desservies par des motocompresseurs hermétiques.
La détente du fluide frigorigène est obtenue par chute de pression lors de son passage dans le tube.
Afin d’éviter une vaporisation partielle dans le tube, celui-ci fait corps avec la tuyauterie d’aspiration; la
formation de bulles gênerait la circulation du fluide.
A l’arrêt du compresseur nous aurons continuité de débit jusqu’à égalisation des pressions entre
condenseur et évaporateur, cela facilitera ultérieurement un démarrage du compresseur et permettra
l’utilisation d’un moteur à faible couple de démarrage; par contre l’utilisation d’un tube capillaire exclut la
possibilité de réserve de liquide condensé entre le condenseur et le tube capillaire car à l’arrêt le fluide
liquide s’écoulerait dans l’évaporateur, l’engorgerait et pourrait provoquer des coups de liquide au
compresseur.
Le débit d’un tube capillaire et les conditions dans lesquelles il alimente un évaporateur dépendent
de facteurs divers et étrangers à la variation de la charge calorifique.
En premier lieu la perte de charge trop faible, c’est à dire avec un capillaire trop court. Nous
risquons des entraînements de gaz et des condensations dans l’évaporateur, d’où suralimentation de celui-
ci.
Perte de charge trop forte, c’est à dire un capillaire trop long.
Le condenseur se remplie excessivement de liquide et son efficacité diminue, l’évaporateur étant sous
alimenté la pression décroît jusqu’à obtention d’un régime stable de travail pour le compresseur et cela au
détriment du rendement globale de l’installation.
Une augmentation de pression de condensation peut provoquer également une suralimentation de
l’évaporateur, par contre, une condensation à température trop basse, donc à pression trop faible,
provoquera une sous alimentation.
Les influences de ces éléments extérieurs à la variation de la charge calorifique nous montrent que
le tube capillaire ne permet pas un ajustement automatique du débit de fluide à l’évaporateur en fonction
de la charge calorifique de celui-ci, d’où nécessité de faire appel à d’autres appareils qui permettront
d’obtenir cet ajustement de débit afin d’assurer un fonctionnement souple de l’installation en fonction de la
charge calorifique fournie par l’évaporateur.
Ces considérations font ressortir pourquoi l’alimentation par tube capillaire est réservé aux
évaporateurs dont la charge calorifique varie peu et pour des puissances frigorifiques modestes.
Si l’on ne dispose pas pour fabriquer le capillaire de remplacement de tube de caractéristiques
identiques à celui d’origine, la longueur approximative du nouveau capillaire peut être calculée:
22) Montage:
Il doit être placé à l’entrée et le plus près possible de l’évaporateur. Son bulbe bien fixé doit avoir
un bon contact thermique à la sortie de l’évaporateur sur le tube d’aspiration afin d’enregistrer en
permanence la température des vapeurs quittant l’évaporateur.
Il ne faut surtout pas monter le bulbe dans la position qui correspond à 6 heures car, entre autres, le
retour d’huile venant de l’évaporateur peut gêner le signal du bulbe.
Le bulbe doit détecter la température de la vapeur d’aspiration surchauffée et ne doit pas être placé
de manière à être influencé par des sources de chaleur étrangères telles que:
-air de retour,
-moteur de ventilateur ou de conduite d’aspiration,
-ouverture de porte, sinon l’isoler.
Le bulbe ne doit pas être monté à coté d’une masse métallique (effet d’accumulation de chaleur)
mais 30 cm avant et après un échangeur de chaleur.
On doit toujours le placer après le collecteur d’aspiration.
Toujours le fixer avec la bride livrée avec le détendeur, ficelle, fil de fer où ruban adhésif sont à
proscrire.
3) Action du débit masse sur le détendeur thermostatique:
31) Premier principe de base:
plus le ∆p au détendeur est important plus celui-ci laisse passer de fluide.
P
∆p
∆p
∆p
T
-2 0 0 +10
33) Le débit masse est constant en tout point de l’installation. Il existe deux formules pour le
calculer:
Règle sur le débit masse au compresseur: le débit masse du compresseur diminue au fur et à
mesure que la pression d’évaporation diminue. Car le volume massique en phase vapeur augmente
inversement à la pression d’évaporation, le rendement de l’installation diminue lorsque la pression
d’évaporation diminue puisque le volume balayé de l’installation reste constant.
Il faut toujours faire en sorte d’avoir l’égalité entre les deux débits masse, si le détendeur laisse
passer trop de fluide le compresseur prend des coups de liquide et s’il n’est pas assez alimenté la puissance
frigorifique diminue.
Q0
EVAPO RAT EUR
2000 W
CO M PRESSEUR
1750 W
1500 W
point de
1250 W fonctionnement
1000 W
4) Complément d’information:
Le passage offert au liquide est rétréci (parfois inférieur au millimètre), il débouche coté
évaporateur, dans une tuyauterie de diamètre nettement plus important, donc dans un volume bien plus
important, que celui occupé par le liquide avant la traversée du détendeur.
Ceci provoque une forte chute de pression. Elle passe par exemple de 16 à 2 bar, soit un ∆p de 14
bar.
Le fluide se détend dans le grand volume qui lui est offert et, pour occuper tout l’espace il se
vaporise partiellement ( 20 % ), en réalité le fluide frigorigène se vaporise pour absorber sa température.
Exemple: à l’entrée du détendeur on a 1 kg/h de liquide à 25°C, à la sortie du détendeur on a 1 kg/h
de liquide à -10°C.
Pendant la traversée du détendeur, il n’y a pas d’échange de chaleur avec l’extérieur ce qui fait que
l’enthalpie est la même à l’entrée et à la sortie du détendeur. Comme il n’y a pas d’apport de chaleur par
l’extérieur pendant ce temps extrêmement court, pour se vaporiser il ne peut prendre la chaleur nécessaire
à sa vaporisation qu’à lui même. C’est ainsi qu’une partie du liquide se vaporise pour refroidir l’ensemble.
5) La surchauffe:
Avant de commencer à régler un détendeur il faut avoir pris connaissance du réglage usine de celui-
ci. Par exemple le Danfoss et régler pour une surchauffe de 4 à 6°C avec un bulbe à 0°C.
Attention sa valeur varie en fonction de la température d’évaporation sans pour autant agir sur quoi
que ce soit.
su r c h a u ffe
°C
10
T o°C
-3 0 -4
6) Fonctionnement:
Les forces intervenantes dans le fonctionnement sont:
- le train thermostatique chargé en fluide convertie la température relevée au bulbe en pression dans
le soufflet,
- la pression d’évaporation,
- le réglage du ressort réglant la surchauffe.
PB
vers
o u v er tu r e
schéma de fonctionnement:
vers
fe r m e t u r e
P0 PR
PB < Po + PR
PB
Po
PR
fe r m e t u r e
PB vers
o u v e r tu r e
Po PR
PB éq u ilibr e
Po PR
PB = Po + PR ⇒ 1 + 0.6 = 1.6 b
soit une température de -4°C, ce qui nous donne une surchauffe de 6K.
Avec le réglage usine notre détendeur est trop fermé, car nous voulons une SK de 5K. Il faut le
régler pour avoir la surchauffe désirée:
SK de 6K SK de 5K
-4°C -5°C
PB = PR + Po
PR = PB - po
PR = 1,45 - 1
PR = 0,45
Dans notre cas il faut donc changer la pression du bulbe, c’est à dire diminuer la température des
vapeurs à son niveau. La température d’évaporation est de -25°C, la surchauffe souhaiter est de 5K donc
une température au niveau du bulbe de -20°C, ce qui fait une pression en fin de cycle correspondant à:
Il est à noter qu’au cours de la descente en température de la chambre froide, nous allons nous
retrouver devant plusieurs phases d’équilibre. La première sera l’ouverture maximum du détendeur pour
arriver en final à la position d’équilibre avec un optimal optimum du détendeur.
h
Evaporateur avec pertes de charges:
log .p
p0 entrée évap
p0 sortie évap
h
De ce fait la température lue par le bulbe du détendeur est elle aussi plus basse, donc une pression
au niveau du soufflet moins importante.
Pourquoi mettre un détendeur thermostatique à égalisation de pression externe?
Si on alimente un évaporateur à forte perte de charge avec un détendeur thermostatique à
égalisation de pression interne que ce passe-t-il?
Pour avoir une bonne approche de la réalité, nous allons prendre un exemple:
- chambre froide à 0°C,
- ∆t de l’évaporateur 10K,
- surchauffe de 5K,
- fluide R134 a,
- pertes de charge évaporateur 0,5b,
- le fluide dans le bulbe du détendeur possède les mêmes caractéristiques que le fluide dans
l’installation.
p0 = 1b
pr = 0,3b (réglé)
pb = 0,8b ( to’ + 5°C )
p0’ = 0,5b
En fin de cycle on sait que l’on doit avoir équilibre des forces donc:
pb = pr + p0
remplaçons les forces par leurs valeurs:
0,8 = 1 + 0,3
On se rend compte que ce résultat est absurde. Par contre il nous indique que le détendeur est
fermé, alors qu’il devrait être ouvert. En tenant compte de la perte de charge dans l’évaporateur, en fin de
cycle on obtient l’équilibre des forces, donc un remplissage correct de l’évaporateur ainsi qu’une bonne
surchauffe.
Vérification par l’équilibre des forces:
pb = pr + p0’
0,8 = 0,3 + 0,5
Gamme:
N= -40°C → +10°C
N= -40°C → +10°C avec point MOP
B= -60°C → -25°C
B= -60°C → -25°C avec point MOP
Réglage usine:
N et B: 3 x 360°
NMOP et BMOP : 2 x 360°
Tb = -25 ⇒ Pb = 1,5b
Pr =Pb - P0
Pr = 1,5 - 1,05
Pr = 0,45b
-30°C -25°C
∆Pr = 1 - 0,45
∆Pr = 0,55b
si 1b = 3 t
DET 404A- FLUIDE 404A 0,55b = 1,65 t
à ouvrir
ce qui fait au total 4,65 t
Tb = -5 ⇒ Pb = 1,6b
Pr =Pb - P0
-10°C - 5°C Pr = 1,6 - 1
Pr = 0,6b
DET 12- FLUIDE 134a ∆Pr = 0
Donc réglage usine
Tb = T0 + SK
TB = -1°C ⇒ Pb (12) = 2b
Pr =Pb - P0
Pr = 2- 1,4
-10°C -6°C -1°C Pr = 0,6b
∆Pr = 0
DET 12 - FLUIDE MP 39 Donc réglage usine
92) La charge vapeur où MOP (Maximum Operating Pressure; ou Motor Overload Protection):
Celle-ci occupe un faible volume et est relativement légère, généralement quelques milligrammes.
Son degré de remplissage est faible.
Dans ce type de charge, la quantité de liquide introduite dans le bulbe est calculé de façon qu’a une
température légèrement supérieure à la gamme d’utilisation du détendeur tout le liquide soit vaporisé si la
température du bulbe s’élève au-dessus de cette température limite. L’augmentation de pression sur le
soufflet où la membrane ne correspond plus ensuite qu’à celle provoquée par la dilatation d’un gaz à
volume constant (variation relativement faible).
Ce mode de chargement permet au détendeur lors de la mise en service de la machine de
fonctionner comme un détendeur automatique jusqu’à ce que la température du bulbe corresponde à celle
de condensation de la vapeur surchauffée dans le bulbe.
Une fois cette température atteinte le bulbe réagit comme un bulbe à charge vapeur saturé-liquide.
Ce type de charge évite une surcharge au moteur du compresseur lors du démarrage, mais présente
l’inconvénient de risques de condensation de liquide dans la tête du détendeur car celle-ci est à une
température a celle du bulbe.
93) La charge BALLAST (appelée aussi MOP avec ballast où encore charge anti pompage):
Celle-ci accuse le même degré de remplissage que la charge MOP mais un corps poreux (une pierre
poreuse) dit aussi ballast de section carré occupe une grande fraction du bulbe. Ceci a pour effet
d’augmenter l’inertie thermique et donc de modifier le temps d’ouverture et de fermeture du détendeur.
Cette particularité limite les phénomènes de pompage.
1) Principe de fonctionnement:
Les thermostats sont des interrupteurs électriques commandés par la température.
11) rôle:
Son rôle est de régler la température d’une surface froide ou d’une ambiance froide entre deux
limites prédéterminées et aussi voisines que possible de la température réelle que l’on désire obtenir.
Nous aurons donc l’encadrement de la température désirée entre une limite supérieure et une limite
inférieure.
12) description:
Le thermostat comporte obligatoirement:
- un organe de détection (thermomètre),
- un organe de commande (interrupteur électrique),
-un dispositif de liaison mécanique (ce dernier relie l’organe de détection et l’organe de commande).
tige de réglage
rupteur
bras de levier
système de contact
ressort principale
ressort différentiel
soufflet
passage cable
bulbe ou sonde
2) Le thermostat d’ambiance:
Il commande la marche et l’arrêt de l’installation pour entretenir une température ambiante
comprise entre deux valeurs déterminées par le réglage.
3) Le thermostat d’élément:
Le bulbe ou la sonde est placé dans l’évaporateur entre les ailettes ou sur le tube d’aspiration à
l’intérieur de la chambre froide afin d’entretenir une température d’élément (évaporateur ou tube)
comprise entre les valeurs déterminées par le réglage.
52) le train thermostatique possède un bulbe raccordé directement au soufflet ou par un capillaire
court:
- utilisation en ambiance seulement
53) le train thermostatique possède seulement un soufflet directement influencé par la variation de
température:
- utilisation en ambiance seulement
6) Différents types de charges:
7) Réglage et différentiel:
Réglage pratique:
Réglage à +2 / +5°C, on dispose d’un télé-thermomètre pour vérifier l’exactitude des températures.
1° mettre le différentiel au minimum,
2° vérifier la plage de réglage et corriger si nécessaire,
3° calculer et afficher le différentiel (3 K),
4° vérifier la deuxième température et corriger si nécessaire.
2.5
-5
-13.5
-25
Chaud Froid
-7.5 3 4
-15
-21
-32.5
Chaud Froid
START:
Il faut afficher sur la grande fenêtre la valeur d’enclenchement, le différentiel effectuera la coupure.
STOP:
Il faut afficher sur la grande fenêtre la valeur de coupure, le différentiel effectuera l’enclenchement.
LES PRESSOSTATS
- COMMANDE
- SECURITE
- CONTROLE
Fonction:
Ils sont destinés à ouvrir puis fermer un
circuit électrique à des valeurs de pressions
déterminées par le réglage.
11) Rôle:
111) En tant qu’organe de commande
Ils doivent assurer la marche automatique
de l’installation en fonction de la pression
d’évaporation du fluide frigorigène et réglé ainsi
indirectement la température de l’enceinte
refroidie.
Explication:
La machine étant en régime permanent la pression d’évaporation Po a une valeur telle que, en
raison son réglage, les contacts du pressostat son fermés. L’ambiance à refroidir atteignant la température
désirée, la pression d’évaporation s’abaisse en dessous de la valeur réglée pour la coupure.
L’action du ressort de réglage devient prépondérante et les contacts s’ouvrent. La pression
s’élevant durant cet arrêt tend à faire basculer le dispositif de rupture brusque afin de fermer les contacts.
Cette rupture est différée du fait de l’action du ressort du différentiel qui permet d’assurer ainsi
l’écart fonctionnel entre l’arrêt et le départ du compresseur.
Les pressostats BP en commande sont souvent utilisés sur les groupes d’eau glacée pour les
problèmes de gel et aussi sur les machines à plusieurs postes de froid, la pression d’évaporation étant
contrôlée par qui agissent sur les réductions de puissance des compresseurs.
Explication:
Le fonctionnement est le même que celui décrit précédemment mais son réglage n’assure plus le
maintient en température de la chambre froide. Le pressostat mettra à l’arrêt le compresseur en cas de
baisse anormale de la pression d’aspiration.
Le compresseur étant ainsi mis à l’arrêt, la pression remontera lentement et provoquera une remise
en service du compresseur sans pour autant remédier au problème ayant provoqué cette baisse anormale de
la pression. Il agit en sécurité évitant par exemple l’entrée d’air dans le circuit frigorifique.
21) Rôle:
211) En tant qu’organe de régulation :
Explication:
La machine étant en régime permanent, la pression de refoulement est stabilisée à une valeur PK,
qui ne dépend que du débit et de la température d’entée au condenseur du médium de condensation (air ou
eau).
Dans ces conditions de fonctionnement, le réglage du pressostat est tel que les contacts sont fermés.
Pour une cause fortuite (manque d’eau de condensation, air dans le circuit) la pression de refoulement
monte anormalement et risque d’atteindre la valeur dangereuse pour la bonne tenue du matériel; elle va
ainsi atteindre la valeur préréglée pour la coupure; les contacts s’ouvrent.
Le compresseur est mis à l’arrêt. La pression baissant, le ressort de réglage tant à faire basculer le
dispositif de rupture brusque afin de fermer les contacts, le ressort du différentiel retarde cette action
assurant ainsi un écart fonctionnel au pressostat.
3) Pressostat combiné:
Rôle:
rôle de régulation sur le circuit basse
pression et rôle de sécurité sur le circuit haute
pression, rôle de sécurité tant sur le circuit basse
que haute pression.
Fonctionnement:
La machine étant en régime permanent, le pressostat pourra régler le fonctionnement automatique
de l’installation en assurant arrêt et remise en service du compresseur.
L’équipage mobile est alors actionné par l’ensemble soufflet basse pression et ressort
correspondant; si la pression de refoulement devient anormalement haute, c’est alors le soufflet haute
pression qui actionnera l’équipage mobile pour mettre à l’arrêt le compresseur et le remettre en service
lorsque la valeur de refoulement sera redescendue à une valeur normale.
Dans l’un ou l’autre cas, l’action de l’équipage mobile se produit sur le contact à rupture brusque
commun aux deux commandes possibles.
4) Pressostat différentiel:
Rôle:
Le pressostat différentiel a pour rôle d’arrêter le fonctionnement du compresseur si la lubrification
de celui-ci n’est pas assurée avec une pression différentielle au moins égale à celle de la machine.
La valeur absolue de la pression de refoulement de la pompe dépendant de sa pression d’aspiration
(pression régnant dans le carter), c’est donc en fait une différence de pression ou pression différentielle que
nous garantira le pressostat.
Le pressostat différentiel est un appareil de sûreté doublé d’un appareil de signalisation. Il exige un
réarmement manuel après coupure et actionne lors de celle-ci la mise en service d’un dispositif optique ou
sonore de signalisation.
Le compresseur étant mise en service par la fermeture de l’organe de régulation (thermostat par
exemple) l’alimentation de la bobine du discontacteur est assurée par le contact du bilame fermée.
Conjointement, par le jeu du contact pressostatique fermé, la résistance chauffante du bilame est
mise sous tension.
La tige de liaison reliant les soufflets se déplace vers la haut et entraîne le dispositif agissant sur le
contact mobile, le fait basculer en position ouverture interrompant ainsi l’alimentation de la résistance qui
cesse de chauffer le bilame.
Le compresseur continu à tourner, si au démarrage ou en cours de fonctionnement la valeur de la pression
de lubrification ne peut atteindre ou devient inférieure à la valeur Ph = Po + ∆P, l’action du soufflet (le
supérieur) et du ressort devient prépondérante, le contact pressostatique reste ou revient en position
fermeture, la résistance chauffante fera agir le bilame après une temporisation réglée en usine à 45, 60, 90,
120 secondes, le bilame basculera son contact et le compresseur s’arrêtera, l’alimentation de la bobine du
discontacteur du moteur n’étant plus assurée.
5) Description:
Ces automates se décomposent en trois parties principales:
- l'entraînement mécanique,
- l'interrupteur électrique,
- le détecteur.
53) Le détecteur :
C'est l'élément moteur de l'appareil, formé d'un soufflet qui réagit aux différentes pressions, il
transmet ses renseignements au mécanisme.
6) Montage:
Mis à part le pressostat différentiel qui possède un montage particulier suivant les types de
compresseurs, sinon tous les autres sont régies par la même loi.
Ils doivent être toujours fixés plus haut que leur prise de pression et en position horizontale.
Leurs alimentations en pression: tubes supérieurs à 1,5 mm.
DESCRIPTION
2 Tige de réglage de différentiel
16 Culbuteur
3 Bras principal
18 Plaque de verrouillage
5 Tige de réglage haute
19 Bras
7 Ressort principal
11 Raccordement HP
8 Ressort de différentiel
12 Système de contact
10 Raccordement BP
13 Bornes de raccordement
14 Borne de terre
Le raisonnement de réglage pour tout le cas d'application ne se fait pas à l'aide de pression mais en
fonction de la température, seulement ensuite il faut convertir en pression pour adapter le réglage en
fonction du fluide.
Il faudra donc afficher sur la plage de réglage du pressostat ( en fonction de la relation pression /
température du fluide utilise ) la pression équivalente.
Le pressostat HP en contrôle
Le pressostat HP en contrôle doit " maintenir " une température de condensation stable.
Avant de commencer à réfléchir sur les réglages du pressostat, il nous faut connaître le matériel
utilisé (nombre de moto ventilateur au condenseur).
But: faire varier le ∆t du condenseur pour tenter d'avoir une HP stable.
premier cas: mise en route des motoventillateurs en fonction de la température du lieu:
V 1 V 2
1 5 °C 2 5 °C 3 5 °C 4 5 °C
deuxième cas: contrôle de la pression de condensation avec un seul pressostat, donc action sur un
seul ventilateur.
1 V 1
V 2
1 5 °C 2 5 °C 3 5 °C 4 5 °C
Dans ce cas le ventilateur 1 est asservie au compresseur et le ventilateur 2 est la en cas de secours:
température trop élevée, encrassement du condenseur, panne du ventilateur 1.
En sécurité
l’arrêt de la chambre froide sera toujours à 0,1b,
la remise en service sera à la pression correspondant à une température de +2°C.
En commande
Il doit assurer la marche automatique de l’installation en fonction de la relation pression
température (ex: pour une pression équivalente à +2 / +4°C).
On travaillera avec la réglette adaptée au fluide de l’installation et au fluide remplacé (FX56 R12).
Avec la réglette on travaillera avec les pressions aux températures de rosée et de bulle.
R 12 5°C = 2,6b
R 409 A 5°C = 2,4b en vapeur
3,5b en liquide
Dans le deuxième cas à l’ouverture de la vem pour avoir une pression de 3,5b il nous faut être en
présence d’une quantité de liquide importante dans l’évaporateur ou avoir une température ambiante de
+13°C.
Dans le troisième cas, le choix de la moyenne nous admettrons moins de liquide que dans le cas
précédent mais il y aura risque de dépasser la température ambiante de la chambre froide et toujours risque
d’engorgement de l’évaporateur.
Il faut choisir la pression la plus basse car nous ne prendrons en compte que la température
vapeur. Dans ce cas nous éviterons un engorgement de l’évaporateur un dépassement de la
température ambiante.
Calcul du ∆t condenseur
∆t = ϑ k - ϑ amb
28 - 15 = 13 K
20° 20 - 15 = 5 K
= 9K moyen
Réglage :
température ambiante maxi = 30°C
30 + 9 + 5 = 44°C
Pour l’enclenchement
30° = 6,5 B
∆t installation à l’arrêt = 0
30° 30° MOY = 7,2 B
30° = 8,2 B
D’après la loi de DALTON qui énonce que la pression totale d’un mélange de gaz est égale à la
somme des pressions partielles prises par chacun des constituants de ce gaz comme s’il occupait seul le
volume à disposition, on ne pourra choisir que la température de 30°C équivalent à une pression
liquide de 8,2 b.
d’où un réglage à 11b et 8,2b
START:
Il faut afficher sur la grande fenêtre la valeur d’enclenchement, le différentiel effectuera la coupure.
STOP:
Il faut afficher sur la grande fenêtre la valeur de coupure, le différentiel effectuera l’enclenchement.
LES REGULATEUR
12) Avantages :
Régulation de pression précise et ajustage
Plages de capacités et de travail étendues
Amortissement des pulsations
Conception angulaire compacte facilitant l’installation
Conception brassée hermétique
22) Avantages
Régulation de pression précise et ajustage
Plages de capacités et de travail étendues
Amortissement des pulsations
Conception angulaire compacte facilitant l’installation
Conception brassée hermétique
2 : siège du clapet
5 : ressort de réglage
10 : soufflet
11 : clapet
2 : siège du clapet
5 : ressort de réglage
9 : prise manométrique
10 : soufflet
11 : clapet
4) REGULATEUR DE CAPACITE : CPCE + LG
41) Utilisation :
Le régulateur de capacité CPCE sert à maintenir constante la charge du compresseur quelle que soit la charge de l’évaporateur .
Le CPCE est destiné à être installé dans une dérivation entre les côtés basse et haute pression du système frigorifique.
Il est spécialement étudier pour l’injection de gaz chauds entre l’évaporateur et le détendeur
thermostatique . L’injection doit s’effectue par l’intermédiaire d’un mélangeur liquide / gaz LG .
42) Avantages :
Excellente précision de la régulation.
Le raccordement direct à la conduite d’aspiration du système , régule l’injection de gaz chauds indépendamment de la perte de charge de l’évaporateur
Le LG assure un mélange homogène de réfrigérant liquide et gaz chauds dans l’évaporateur .
Le régulateur augmente la vitesse du gaz de l’évaporateur , assurant ainsi un meilleur retour d’huile au compresseur .
Protection contre une température d’évaporation trop basse donc pas de givrage de l’évaporateur .
Le LG peut être utilisé pour les système à dégivrage par gaz chauds ou à cycle inverse .
43) Caractéristiques techniques :
Plage de régulation 0.2→ 6 bar
Température max. du médium +140 °C
Pression de service max.
PB = 21.5 bar
Pression d’essai max.
p’ = 28 bar
5) Disposition des différents régulateurs sur le circuit frigorifique :
6) Réglage et utilisation des différents régulateurs :
Pression ou A Limiter Vanne Montée Régulée par Son Rôles Paramètre OPERATIONS
Température Utilisée de Réglage N° 1 N° 2 N° 3
Pression Vers le bas Vanne à L’aspiration La pression Evite une Pression Ouvrir la Démarrer Lorsque la
d’évaporation pression d’évaporation température d’évaporation vanne au l’installation pression
d’évaporation (Pression d’évaporation relevée sur la maximum d’évaporation
constante d’entrée ) donc une PM de la descend à sa
température vanne pression limite
ambiante trop minimale
basse fermer
progressivement
pour la
stabiliser
Température Vers le bas Vanne L’aspiration La Evite une Température Ouvrir la Démarrer Lorsque la
ambiante thermostatique Le bulbe est température température ambiante vanne au l’installation température
intérieur dans ambiante ambiante trop intérieur maximum descend à sa
l’ambiance intérieur basse relevée au valeur limite
intérieur telethermo- minimale
metre fermer
progressivement
pour la
stabiliser
Pression Vers le haut Régulateur de L’aspiration La pression Limiter le Pression Fermer la Démarrer Ouvrir la vanne
d’aspiration démarrage d’aspiration débit d’aspiration vanne l’installation afin d’obtenir
(Pression de massique au relevée sur la une pression
sortie ) compresseur prise mano d’asp égale à la
donc la BP du pression de
charge du compresseur démarrage
moteur ( sert stabilisée + 0.5
surtout à bar
chaque
démarrage )
Pression ou A Limiter Vanne Montée Régulée par Son Rôles Paramètre OPERATIONS
Température Utilisée de Réglage N° 1 N° 2 N° 3
Pression donc Vers le haut Vanne à eau L’arrivée Pression de Entretenir Pression de Fermer la Démarrer Lorsque La HP
température pressostatique d’eau du condensation une HP cste condensation vanne l’installation monte à la
de à utiliser ( à condenseur ( et une relevée sur la pression limite
condensation utiliser avec 1 le soufflet est consommatio prise mano maximale ,
pressostat HP relié à la n d’eau HP ouvrir
de sécurité prise mano adaptée au progressivement
HP ) fonctionneme pour stabiliser
nt
Pression Vers le bas Régulateur de En by-pass de Pression BP Diminuer le Pression BP Fermer la Démarrer Lorsque la BP
d’aspiration capacité HP en phase ( Pression de volume aspiré relevée sur la vanne l’installation descend à sa
gazeuse vers sortie ) dans prise mano pression limite
la BP l’évaporateur du minimale ouvrir
et éviter une compresseur progressivement
pression BP pour la
trop basse stabiliser
Température Vers le haut Vanne EN by-pass La Eviter des Température Fermer le Démarrer Lorsque la
des vapeurs thermostatique de la HP température vapeurs de détendeur l’installation température de
aspirées d’injection liquide vers de aspirées trop refoulement d’injection. refoulement
alimentée par la BP gazeuse refoulement chaudes qui Régler le arrive à sa
une VEM . entraîneraient thermostat en valeur limite
commandée Les bulbes du une dessous de la haute, le
par un détendeur et température température thermostat doit
thermostat du thermostat de catastrophiqu alimenter la V E
d’élément sont montée refoulement e du fluide. M. Ouvrir le
sur le anormalemen détendeur pour
refoulement t haute stabiliser cette
du température de
compresseur refoulement.
Pression ou A Limiter Vanne Montée Régulée par Son Rôles Paramètre OPERATIONS
Température Utilisée de Réglage N° 1 N° 2 N° 3
Pression de Vers le bas Régulateur de Entre le La pression Maintenir une Pression HP Vanne Démarrer Fermer la vanne
condensation pression de condenseur et de pression de de ouverte. l’installation progressivement
condensation le réservoir condensation condensation condensation pour remonter
(pression égale ou (HP et stabiliser la
amont). supérieur à compresseur). HP du réservoir
une valeur à la HP de
fixe condensation
moins 0.5 ou 1
bar.
HP au Vers le bas Régulateur de Relie le La pression Maintenir une Pression HP Vanne fermée Démarrer Ouvrir la vanne
détendeur pression du refoulement HP (≅ HP HP constante du réservoir. l’installation. progressivement
réservoir (1). du détendeur ). au détendeur pour remonter
compresseur afin de lui et stabiliser la
au réservoir. conserver son HP du réservoir
∆P donc sa à la HP de
puissance. condensation
moins 0.5 ou 1
bar .
LE TUBE CUIVRE ET LES RACCORDS FRIGORIFIQUES
1) Le tube cuivre:
Caractéristiques physiques
Finition: le tube est poli ultérieurement, étuvé, déshydraté, obturé à la pince aux extrémités.
Commercialisation: facturé au poids (kg)
Utilisation:
Propreté:
- écraser après chaque emploi l'extrémité de la couronne et boucher celle de la barre,
- ne pas introduire de copeaux à l'ébavurage,
- ne jamais souffler dans le tube ( humidité ).
Emploi:
- le tube en barre doit être recuit pour le cintrage et l'évasement,
- le tube en couronne est utilisable en son état.
Coupage:
- pour les tubes en diamètre inférieur à 3/6, marquer la trace à la lime puis casser le tube,
- pour les autres diamètres, utiliser le coupe tube et ébavurer,
- en aucun cas utiliser une scie à métaux.
4) Cintrage du ressort:
1/4' - 3/8'- 1/2' - 5/8'
On se sert du ressort afin d'éviter l'aplatissement du tube.
7) Exemples de désignation:
1° 2° 3°
1/8 MALE C
COUDE A VISSER 1/4 à 135° MALE
1/4 MALE
3/8 MALE
1/4 MALE
1/4 MALE
A
1/2 MALE
SOUDER
8) Le raccordement:
Travail du tube cuivre et du raccordement
Il s'agit certainement de l'opération qui devra être réalisée avec le plus de soin. En effet la présence
d'eau, de souillures (particules de cuivre, sable de chantier ) sont des causes de pannes inévitables. L'eau
se mélange au fluide frigorigène pour former de l'acide qui détruira le bobinage du compresseur. Les
particules obstrueront les capillaires et les déshydrateurs.
Le tube est coupé à la dimension voulue à l'aide du coupe-tube. Il est recommandé d'utiliser un tube droit
non bosselé et non coudé. Tout d'abord, il faut tracer un repère autour du tube en appuyant la lame du
coupe-tube contre la surface et en tournant lentement.
Ensuite, le tube est soigneusement coupé en tournant la poignée de l'outil après chaque tour. La lame
coupe le tube peu à peu. Si la poignée est tournée trop rapidement, la coupe sera de mauvaise qualité (
Fig.23 ).
Après la coupe du tube il est nécessaire de l'ébavurer. En effet l'outil coupe le tube en exerçant une
pression ce qui produit par conséquent des bavures.
Elles sont éliminées à l'aide d'une lame fixée sur le coupe-tube ou d'un alésoir spécial. Il ne faut pas
enlever une quantité de métal trop importante pendant cette opération, cela fragiliserait le dudgeon.
Lors de l'élimination des bavures, l'extrémité du tube doit être placée vers le bas afin d'éviter que la
limaille de cuivre n'y pénètre.
Le tube ayant été coupé et ébavuré, le dudgeon peut être réalisé. Avant d'utiliser la dudgeonnière il ne faut
pas oublier d'installer l'écrou dans le tube il ne pourra être monté une fois le dudgeon effectué.
Puis serrer le tube dans les mors. La figure 25 indique la hauteur de dépassement du tube dans les mors.
Un dudgeon terminé a une surface intérieure propre et douce, il est d'épaisseur uniforme. Il faut alors
vérifier que le dudgeon épouse la surface du raccord conique à visser. Si le dudgeon est trop grand, l'écrou
ne pourra pas être vissé, s'il est trop petit, une fuite se produira.
Remarques :
Lors de la connexion il est recommandé d'huilier légèrement les surfaces coniques en contact avec
une huile de compresseur frigorifique. Après avoir vissé l'écrou à la main, le serrage doit être terminé
avec l'aide de deux clefs.
Particularités :
Dans l'éventualité, d'un raccord par brasage (impossibilité de cintrer les tubes) il faut:
- utiliser de la brasure à fort pourcentage d'argent (supérieur à 15%),
- réaliser la brasure sous flux d'azote pour éviter une oxydation des tubes, donc une souillure,
- protéger les éléments déjà soudés avec un chiffon humide.
Dans le cas du brasage du capillaire, il faut faire attention de ne pas le boucher avec la brasure.
Un capillaire doit toujours être remplacé par un capillaire de même longueur et de même section. Pour le
couper, il faut l'inciser avec la lame d'un couteau et le rompre à la main.
SCHEMA FROID
1) Introduction :
Une installation électrique peut être représentée de façon très simplifiée par un schéma facilitant
l'étude de sa constitution et la compréhension du fonctionnement, en particulier lors du dépannage.
Le spécialiste EMF doit être capable de lire et de comprendre un schéma électrique, d'identifier les
composants, de rechercher les caractéristiques d'un composant à changer.
Il existe plusieurs sortes de schéma électrique dont les trois types principaux sont:
- le schéma architectural.
- le schéma de réalisation ou d'implantation.
- le schéma développé.
De ces trois types de schémas, seul le schéma développé nous intéresse particulièrement.
Le schéma développé se compose lui même de deux parties:
- Le circuit de puissance qui est la représentation graphique de l'alimentation et du raccordement
des récepteurs en triphasé, (ou en monophasé, si leur ampérage est important).
- Le circuit de commande qui est la représentation graphique d'une installation électrique en
monophasé, (on y retrouvera les protections, les appareils de commande et les récepteurs monophasés de
faible ampérage).
2) Lecture de schéma :
Pour apprendre à lire, il faut connaître l'alphabet, en schéma c'est le même principe. L'alphabet sera
pour vous l'ensemble des symboles employés en schéma électrique.
Il permettra aux techniciens d'employer un langage commun pour étudier, réaliser et utiliser un
schéma électrique; ces symboles sont normalisés et réunis dans des normes homologuées par tous les pays
(européens notamment).
Les schémas développés du circuit de commande peuvent être représentés entre deux traits
verticaux ou deux traits horizontaux. Cette dernière représentation étant maintenant couramment utilisée
dans l'industrie nous l'adopterons pour la réalisation de nos schémas.
Exemple:
un simple contact à fermeture peut devenir un bouton poussoir en y
ajoutant une commande mécanique
- Le repérage des contacts se fait également avec les repères portés sur les appareils.
Les bornes des contacts des circuits auxiliaires sont repérés par des nombres à deux chiffres.
ex : La lettre B désigne tous les appareils tels que pressostats thermostats ect...
Il existe des tableaux donnant le classement par lettre repère pour chaque sorte de matériel.
52) Tous les thermostats et les pressostats utilisés sont représentés "ouverts" si leur fonction est une
fonction de régulation et " fermés " si leur fonction est une fonction de sécurité.
D'autre part,tous les thermostats et les pressostats utilisés en régulation comme en sécurité
fonctionnent avec une fermeture en 2-3 par montée de pression et une fermeture en 2-1 par baisse de
pression.
53) Parmi les sectionneurs actuellement sur le marché certains possèdent deux contacts de
précoupure, d’autres ne possèdent qu’un seul contact de précoupure.
- 2) Protection interne :
La protection par ipsotherme que l'on trouve sur certains moteurs est bien souvent une protection
que le frigoriste n'a pas à raccorder, car elle fait partie intégrante du moteur. C'est d'ailleurs pour cette
raison que ce type de protection n’apparaît sur aucun schéma.
Les autres appareils seront protégés de façon à assurer une priorité "au froid" .
6) Régulation des circuits frigorifiques :
61) Thermostats :
Le contact inverseur va basculer et se verrouiller dès que la haute pression va atteindre une valeur
anormale. Après recherche du défaut un réarmement manuel permettra de remettre l'appareil en service.
Nous pourrons retrouver ce même type de pressostat en BP mais la manoeuvre des contacts se fera
pour une baisse de pression.
NORMES FRIGORIFIQUES
Introduction :
Une installation fluidique peut être représentée de façon très simplifiée par un schéma facilitant
l'étude de sa constitution et la compréhension du fonctionnement, en particulier lors du dépannage.
Le spécialiste EMF doit être capable de lire et de comprendre un schéma fluidique, d'identifier les
composants, de rechercher les caractéristiques d'un composant à changer.
Tous les symboles suivants vont vous permettre de réaliser le schéma fluidique le plus simple au
schéma le plus compliqué.
Le tableau, vous indique :
- la désignation de l’appareil,
- le symbole générique (dont tous les autres symbole dérivent),
- le symbole dérivé (nouvelle norme),
- le symbole spécifique (ancienne norme).
Le schéma se doit d’être le plus proche de la réalité pour cela, le sens de passage des
différents appareils est a respecter (contre courant ect...), ainsi que l’alimentation et la position
(haut, bas etc...).
Néanmoins, il est souhaitable que les dimensions relatives des éléments à représenter soient
en cohérence avec leurs dimensions réelles.
CHAMBRE FROIDE VENTILEE A TEMPERATURE POSITIVE AUTOMATICITE
PAR THERMOSTAT D'AMBIANCE
1) Avantages:
- pose et réglage facile,
- les températures de conservation sont bien assurées.
2) Inconvenients:
- L'automaticité par thermostat d'ambiance ne tient pas compte des grosses variations d'entrées de
marchandises riches en eau et l'on risque un givrage excessif de l'évaporateur.
L'excès de givre a pour effet de diminuer fortement l'échange entre l'air ambiant de l'enceinte à
refroidir et le fluide frigorigène en ébullition dans l'évaporateur; le givre s'accumule les périodes de
fonctionnement s'allongent jusqu'à ce que le groupe ne s'arrête plus.
- Avec une automaticité par thermostat d'ambiance il faut prévoir un dégivrage régulier de
l'évaporateur, dégivrage manuel ou automatique par interrupteur horaire.
- Cette automaticité présente également l'inconvénient de ne pas tenir compte de la migration du
fluide frigorigène vers l’évaporateur. En effet pendant les périodes d'arrêt du groupe le fluide frigorigène a
tendance à venir s'accumuler dans l'évaporateur et cela risque d'entraîner des coups de liquide au
redémarrage du groupe.
3) Utilsation:
L’utilisation d'une régulation par thermostat d'ambiance peut se concevoir sans problème lorsque:
- l'introduction de denrées riches en eau est régulière et sans excès,
- la température de l'enceinte à refroidir est bien supérieure à 0°C de façon à ce que l'excès de givre
soit moins à craindre,
- les marchandises contiennent peu ou pas d'eau (produits en boite),
- le service est peu important chambre froide de stockage plus que chambre froide de détail.
4) Fonctionnement:
La fermeture du thermostat de régulation B3 par augmentation de la température de l'enceinte met
sous tension la bobine du contacteur groupe KM1 après fermeture de l’interrupteur S1.
Dès que la température de l'enceinte est atteinte le thermostat coupe l'alimentation du groupe. Si
pendant le fonctionnement un problème survient soit au niveau du moteur soit au niveau du circuit
frigorifique HP haute ou BP basse le groupe serait mis à l'arrêt par ouverture de F1 de B1 ou de B2.
Le ventilateur évaporateur est asservi au groupe. Si le groupe fonctionne, le ventilateur fonctionne.
Si le groupe est à l'arrêt le ventilateur est à l'arrêt.
REGULATION PAR PROTECTION MINIMUM
C'est aussi une régulation par thermostat tout ou rien (T.O.R.) avec action directe sur le compresseur mais, pour éviter la libre circulation du fluide
frigorigène dans l'installation pendant les périodes d'arrêt du groupe et les risques de coups de liquide que cela risque d'entraîner on installe sur la conduite liquide
à l'entrée du détendeur (le plus près possible de celui-ci) une vanne électromagnétique (V.E.M.).
On a donc une régulation par thermostat TOR avec action directe sur le groupe et sur la vanne électromagnétique.
Fonctionnement:
Le sectionneur Q est fermé Q1 et Q2 contacts de précoupures étant fermés le circuit de commande est sous tension. S1 est fermé, la température de
l'enceinte à refroidir étant élevée le thermostat B3 se ferme et KM1 contacteur groupe est sous tension. Les contacts de KM1 13-14 et 23-24 sont fermés. Le
ventilateur évaporateur tourne et la VEM est sous tension, de ce fait le fluide frigorigène peut circuler et jouer correctement son rôle.
Lorsque la température de l'enceinte sera atteinte B3 va s'ouvrir, KM1 étant désalimenté ses contacts reviennent en position initiale (ouvert) et M2 ainsi que
Y1 ne sont plus sous tension.
La VEM étant fermée elle empêchera toute migration du fluide vers l'évaporateur. Le fluide frigorigène dans l'évaporateur compte tenu de l'augmentation
de température dans l'enceinte aura tendance à se vaporiser, cette vaporisation pouvant être accentuée par un fonctionnement permanent du ventilateur
évaporateur.
La sécurité de fonctionnement de l'installation étant assurée par F1 (surintensité) et par B1 et B2 lors d'une HP trop importante ou d'une BP trop basse.
Les autres modules sont protégés par des fusibles indépendants afin d'assurer une priorité "au froid".
LE "PUMP-DOWN" ET POURQUOI
1) Définition:
Le "pump-down" c'est à dire le tirage au vide automatique ou unique consiste à vider l'évaporateur
de son fluide frigorigène à chaque arrêt du groupe.
2) Principe:
Le pump-down est réalisé avec le matériel suivant:
- 1 vanne électromagnétique montée sur la conduite liquide de l'installation,
- 1 thermostat d'ambiance,
- 1 pressostat basse pression installé en régulation.
Quand la température est atteinte dans l'enceinte à refroidir le thermostat coupe l'alimentation de la
vanne électromagnétique ce qui interrompt l'arrivée du liquide a l'évaporateur.
Le compresseur continue de fonctionner et aspire le fluide qui se trouve dans l'évaporateur.
Quand la pression dans le circuit basse pression a atteint une valeur suffisamment basse (0,2 b) le
pressostat BP coupe l'alimentation électrique du groupe.
La température de l'enceinte augmentant le thermostat ferme le circuit de la VEM.
La pression dans l'évaporateur ainsi que dans la ligne d'aspiration remonte.
Dès que la pression BP a atteint la valeur correspondant au point d'enclenchement du pressostat
(fonction de la température de fonctionnement de la chambre) le groupe démarre.
3) Utilisation:
Pendant les périodes d'arrêt d'une installation il y a toujours migration du fluide, du point le plus
chaud vers le point le plus froid du circuit. Le fluide a donc tendance à aller s'accumuler dans l'évaporateur
d'où risque de coup de liquide au démarrage du groupe.
D'autre part la concentration d'huile augmente avec la pression. L'utilisation du pump-down faible
BP dans le carter limite donc l'absorption de fluide frigorigène par l'huile.
Cette régulation est intéressante aussi lors du dégivrage de l'évaporateur par résistance électrique
afin d'éviter des pressions trop importantes sur des modules comme le détendeur et les pressostats.
REGULATION PAR TIRAGE AU VIDE AUTOMATIQUE
1) Fontionnement:
Après fermeture du sectionneur Q le circuit de commande est sous tension. L’interrupteur S1 étant
fermé la température de l'ambiance étant au point de consigne le contact de B3 (manoeuvrant à la hausse
de température) se ferme.
La VEM est sous tension et le fluide frigorigène circule librement. La pression BP augmentant B2
ferme son contact (contact se fermant à la hausse de pression) et KM1 est alimenté, le groupe tourne.
Lorsque la température dans l'ambiance est atteinte B3 s'ouvre et la VEM est désalimentée.
Le groupe fonctionne toujours et aspire le fluide dans l'évaporateur. La pression BP chute jusqu'à
atteindre la valeur de réglage du pressostat B2 s'ouvre et interrompt l'alimentation du groupe.
11) Remarque:
Avec une régulation par tirage au vide automatique il faut éviter d'utiliser une résistance de carter
surtout si celle-ci est interne afin de ne pas avoir un fonctionnement du compresseur en cycles courts. Ces
cycles courts pouvant apparaître en cas de vem fuyarde ou de remontée intempestive de pression.
REGULATION PAR TIRAGE AU VIDE UNIQUE
Fonctionnement:
On utilisera pour cette régulation en plus des modules du pump-down auto un relais auxiliaire KA1
pour la ligne de tirage au vide.
S1 est fermé la température dans l'enceinte ayant atteint la consigne B3 se ferme et KA1 est
alimenté. Ses contacts 13-14 et 23-24 se ferment. La VEM est alimentée et le fluide circule naturellement
la BP augmentant B2 se ferme KM1 est alimenté le groupe démarre les contacts KM1 13-14 et 23-24 sont
fermés nous avons donc mise en marche du ventilateur et auto alimentation du contact KA1 23-24, lorsque
la température de consigne est atteinte B3 s'ouvre désalimente KA1.
La VEM n'étant plus sous tension bloque le passage du fluide. Le compresseur aspire le fluide et
vide l'évaporateur ceci étant possible car le contact KM1 23-24 assure l'alimentation de son relais. Lorsque
la pression de consigne est atteinte (0,2 b) B2 s'ouvre et désalimente KM1 le groupe s'arrête
Même si pour une raison quelconque la BP augmente B2 se ferme, les contacts de KA1 et KM1
étant ouvert le groupe ne pourra redémarrer. Le redémarrage ne sera possible qu'à la fermeture de B3 donc
alimentation de KA1.
RECHERCHE D’UN BORNIER
Lors du câblage d’une armoire électrique de chambre froide de nombreux modules peuvent se
situer en dehors de cette armoire (pressostat, thermostat, moteur, VEM etc...) d’autres sur la porte de cette
armoire (voyant, interrupteur etc...).
Tous ces modules auront leurs connexions électriques effectuées sur un bornier.
Pour établir ce bornier il faudra repérer les bornes sur le schéma:
- les numéroter,
- les disposer judicieusement afin d’éviter tout croisement de fils.
Ces dispositions permettront de câbler l’armoire électrique en atelier, de la raccorder sur le chantier
et surtout de faciliter les dépannages.
LES DEGIVRAGES
1) Généralites:
Lorsque, dans les évaporateurs refroidisseurs d'air, la température de la batterie est inférieure à 0°C,
du givre se dépose sur les tubes.
Le givre réduit l'intensité des échanges thermiques et le brassage de l'air. Aussi, est-il nécessaire de
procéder régulièrement au dégivrage de la batterie (évaporateur, gaine, égouttoir...).
Les problèmes essentiels du dégivrage sont:
- le choix du mode de chauffage
- la réduction des pertes de chaleur
- la détermination de la fréquence.
12) Fréquence:
Il convient de dégivrer à la fréquence optimale.
Si la fréquence est trop faible, le coefficient de transmission de chaleur se dégrade et l'efficacité du
système diminue.
Si la fréquence est trop grande, la charge thermique du local est augmentée et il en résulte
également une réduction de l'efficacité du système, d'autant plus sensible que le local est à basse
température.
En général, la fréquence optimale est à définir selon les conditions d'utilisation du local, de la
nature du chargement, et selon les conditions extérieures.
Points à prendre en compte:
- nombre d’ouverture de porte (utilisation du local),
- type d’évaporateur (écartement des ailettes),
- nature du chargement,
- différence de température entre l’intérieure et l’extérieure...
13) Conditions:
Une opération de dégivrage se décompose en trois périodes:
- période de réchauffement durant laquelle la batterie et le givre sont réchauffés à une température
égale à 0°C.
- Période de fusion durant laquelle, en plus de la chaleur nécessaire à l'élimination du givre, il faut
tenir compte de la chaleur nécessaire au séchage de la batterie.
- Période de refroidissement durant laquelle la batterie dégivrée est refroidie jusqu'à la température
de consigne du local.
En général, on considère que la durée du dégivrage ne correspond qu'aux deux premières périodes.
Il est plus exact de définir la durée du dégivrage comme le temps compris entre le début du processus de
dégivrage et le premier arrêt automatique du système frigorifique.
La quantité de chaleur mise en jeu par la fusion du givre est une fraction du bilan global d'une
opération de dégivrage. L'efficacité du dégivrage, peut-être exprimée par le rapport de ces deux quantités
de chaleur.
Il est d'autant plus élevée que:
- la masse de givre à évacuer est importante,
- la durée du dégivrage est brève,
- les pertes sont petites.
Début:
Une opération de dégivrage peut-être provoquée soit quand s'est formée une certaine épaisseur de
givre, soit à intervalles de temps réguliers et prédéterminés.
Dans le premier cas l'épaisseur de givre peut-être appréciée par un détecteur d'épaisseur.
Dans le deuxième cas les opérations de dégivrage sont déclenchées au moyen d'une horloge
(plusieurs fois par jour). Celle-ci arrête la production de froid et déclenche la séquence de dégivrage.
Séquence:
Un système automatique des opérations de dégivrage comporte, selon le mode de chauffage adopté,
tout ou partie des opérations suivantes:
- vidage de l'évaporateur; arrêt, si nécessaire, du compresseur; arrêt des ventilateurs,
- mise en service du dispositif de chauffage de la batterie et de l'égouttoir,
- mise en froid de la batterie pour la prise en glace des gouttelettes d'eau.
Arrêt:
La fin du dégivrage peut-être commandée:
- Par un thermostat d'élément (fin de dégivrage) qui détermine l'élévation de la température de la
batterie à une valeur supérieure à 0°C.
- Par un pressostat basse-pression qui déclenche quand la pression devient suffisamment élevée.
- Par l'horloge; dans ce cas la durée du dégivrage est prédéterminée. Ce dispositif présente
l'inconvénient d'être aléatoire si la durée est excessive, la dépense énergétique est inutilement accrue, si la
durée est trop courte l'évaporateur est mal dégivré.
Aussi, est-il indispensable, quel que soit le système de commande adopté, de surveiller
attentivement et régulièrement les conditions pratiques dans lesquelles s'opèrent le dégivrage des
évaporateurs.
T° >
Q KM1 M2
groupe ventilateur
évaporateur
13
km 1
14
Q P KM1 KM2
v en tila te ur
h orlog e gro up e
evap orate u r
Pendule de dégivrage:
Alimentée en monophasé 220V puis mise à l’heure, elle doit être programmée pour plusieurs
(quatre en général) dégivrages journalier aux heures creuses d’utilisation de la chambre froide.
Son rôle est de déclencher à heures fixes sur le circuit de commande:
- l’arrêt de la congélation
- et l’alimentation du circuit de dégivrage
En fin de séquence (après dégivrage complet de l’évaporateur) la pendule commande la remise en
congélation.
13
km 1
14
Avantages:
La fermeture retardée du contact supplémentaire permet la réfrigération de l’évaporateur avant sa
ventilation.
Cette temporisation peut être obtenue de façon différente : avec un bloc additionnel temporisé
installé sur KM1 contacteur groupe.
Q
11
ka1
12
tfd
+2+12
tfd
+2+12
6° Cas: régulation identique au 5° cas avec un relais CA en plus équipant les horloges PARAGON
type E 61-21 FR.
Q
tfd
+2+12
13 11
ka1
14 12
tfd
+2+12
13 11
ka1
tfd 14 12
+4+24
Q P KM 1 KA1 KM 3 P KM2
horloge groupe dégivrage relais ventilateur
de rappel evaporateur
LE DEGIVRAGE PAR GAZ CHAUDS
Dans le système de dégivrage par gaz chauds, il y a, en général, pas d’inversion du sens de circulation du fluide frigorigène dans l'évaporateur.
Le compresseur est maintenu ou est mis en service pour procéder au dégivrage.
Le chauffage de l'évaporateur à dégivrer résulte du passage des gaz chauds, la chaleur étant absorbée par la fusion du givre.
Le système frigorifique comporte, outre les constituants usuels, une conduite reliant le refoulement du compresseur à l'entrée de l'évaporateur et un certain
nombre de vannes et de clapets.
En période de dégivrage, l’électrovanne N°1 et l’électrovanne N°2 sont alimentées L'inconvénient principal de ce système est la condensation partielle ou
totale des gaz dans l'évaporateur, nécessitant dont un dispositif de réévaporation.
Le dispositif de réévaporation peut faire intervenir divers modes de chauffage (chauffage par résistances électriques, par accumulateur de chaleur etc...).
Selon le dispositif adopté, le système frigorifique peut comporter divers automates supplémentaires.
Q
tfd
+2+12
Q KM1 P M2 Y1 Y2
v en tilo N .O n°1 N .F n °2
g ro u p e h orlog e
ev ap o froid ch au d
DEGIVRAGE PAR INVERSION DE CYCLE
1) Inversion de cycle:
Dans ce système, la réévaporation du fluide condensé dans l'évaporateur est obtenue par le
condenseur.
Pendant le dégivrage on inverse les rôles de l'évaporateur et du condenseur d'où le nom de
dégivrage par inversion de cycle.
L'inversion du cycle est obtenue par l'intermédiaire d'une vanne à 4 voies également appelée vanne
d'inversion de cycle. Elle comporte un tiroir distributeur commandé par un jeu depistons actionnés par la
pression d'aspiration et contrôlés par une vanne solénoïde.
Cycle refroidissement
Cycle dégivrage
Q KM1 P M2 Y1
ventilo inversion
groupe horloge
evapo de cycle
LES FABRIQUES DE GLACONS
1) Principe:
Piéger sur un évaporateur de l’eau en lui
absorbant sa chaleur sensible (1,16 Wh/kg°C)
jusqu’à 0°C puis sa chaleur latente de
solidification (90 Wh/kg)
démoulage:
1° cas: le ∆θ évaporateur augmentant en cours de congélation (suivant l’épaisseur des glaçons) il
devient maximum en fin de cycle (20 K), arrivé à la température d’évaporation de -18°C un thermostat de
contact ou un pressostat BP à 0,55b au R12 réagit. L’une ou l’autre de ces régulations actionne une
temporisation permettant la finition des glaçons.
Dans l’eau refroidie le calcaire et les sels se précipitent pour former des dépôts. Afin de diluer la
concentration et d’éliminer les précipités, l’eau est toute ou partiellement renouvelée.
5) Installation:
1° Enlever tous les artifices de blocage des suspensions des appareils suivants:
- moteur oscillant d’entraînement des palettes rotatives,
- groupe hermétique,
- contact de poids ect...
2° pour un bon fonctionnement de votre fabrique de glaçons vous devez l’installer dans un local
ventilé non soumis aux vapeurs chaudes ou graisseuses:
- en éloignant la façade condenseur du mur de la pièce,
- en la disposant correctement de niveau à l’aide des pieds réglables,
- en l’alimentant avec une eau froide et filtrée équipée d’une vanne de barrage par élément de
fabrication (en cas de forte pression utiliser un réducteur de pression),
- en utilisant une évacuation d’eau toujours descendante à partir de la cuve de stockage afin de la
garder vide d’eau,
- en utilisant une alimentation électrique avec terre efficace et protection différentielle,
- en vérifiant le bon placement du bulbe du thermostat de cuve de stockage afin de remplir
totalement la réserve avant l’arrêt de la fabrication.
6) Entretien:
Détartrage chimique du circuit d’eau par fonctionnement unique de la pompe de circulation d’eau.
En cas de réparation importante on peut disposer un filtre frigorifique en amont de l’électrovanne
gaz chaud.
Le nettoyage du condenseur doit être fréquent.
1) Historique:
A la fin du XIX siècle quatre types de machines frigorifiques sont proposés sur le marché et parmi
elles, la machine à absorption.
Elle est apparue chronologiquement en 3ème position, après la machine à compression -
évaporation de vapeur liquéfiable et les machines à détente d'air préalablement comprimé mais avant les
machines à évaporation d'eau sous pression réduite qui n'existent presque plus.
En 1850 Ch. TELLIER construit une armoire frigorifique directement refroidie par une machine à
absorption utilisant l'ammoniac. Aucun brevet n'est pris, faute d'argent.
Presque simultanément (1859), Ferdinand CARRE construit une machine basée sur le même
principe et, plus fortuné, prend un brevet.
Cette machine à glace présentée à l'exposition universelle de LONDRES, en 1862 remporte un vif
succès qui ouvre la voie à de nombreuses installations industrielles dans différents pays mais surtout aux
ETATS-UNIS.
Parmi les causes des premiers succès de la machine à absorption, il faut souligner la supériorité du
fluide frigorigène choisit par F. CARRE (l'ammoniac) comparée aux Ethers des machines à compression.
En 1860 par ce principe, les machines produisent jusqu'à 100 kg de glace par heure.
Pendant la guerre de Sécession (1861-1865) Daniel HOLDEN et Thomas RANKIN développent et
perfectionnent la machine "CARRE" (60 tonnes de glace par jour).
A partir de 1875 ces machines ne cessent de prendre de l'ampleur. On s'intéresse aussi à l'utilisation
de l'énergie thermique perdue, comme énergie motrice (vapeur d'échappement, gaz brûlés, etc...). Des
recherches ont lieu sur les mélanges binaires autres que l'ammoniac - eau (étude d'Edmond
ALTENKIRCH).
Entre deux guerres, c'est l'hégémonie du compresseur. Néanmoins la machine à absorption
rencontre un regain de faveur, vers 1930, grâce à la découverte d'un nouveau mélange eau-bromure de
lithium ou l'eau est le fluide frigorigène. (Société SERVEL pour des petites et moyennes machines, Société
CARRIER pour les grosses unités, 2 millions de frigories par heure).
2) Principe de fonctionnement:
L’agrégat est un ensemble hermétique qui se compose de différents éléments dans lesquels il y a
deux circuits: - un gazeux - un liquide.
Une solution riche eau-ammoniac (35% de NH3) est contenue dans un réservoir 1. Par un système
de vases communicants, la solution riche arrive au bouilleur 2. Et est chauffée par une source de chaleur 3.
Qui peut-être une résistance électrique (12V ou 220V), un brûleur à gaz, ou un brûleur à pétrole.
La température atteinte étant de l'ordre de 180°C, l'ammoniac et une petite quantité d'eau se
vaporisent et quittent le bouilleur.
La solution nouvellement appauvrie retombe par gravité dans le fond du bouilleur, elle sera
refroidie par un échangeur de chaleur et dirigée dans l'absorbeur 8.
Par diminution de la température (110°C), la vapeur d'eau se condense et se sépare de l'ammoniac
dans le séparateur ou rectificateur 5. Elle retournera au bouilleur. L'ammoniac pur est désurchauffé puis
condensé dans le condenseur 6. En traversant un échangeur de chaleur le liquide pur se sous-refroidit 9.
Dans l'évaporateur 7, il sera mélangé à une forte proportion d'hydrogène provenant du haut de
l'absorbeur 8. La pression est la même dans le condenseur et dans l'évaporateur. La pression du liquide
d'ammoniac seul, dans l'évaporateur est très faible ce qui favorise sa vaporisation en empruntant la chaleur
du compartiment et des denrées.
Dans l'absorbeur 8, l'hydrogène par sa faible densité est séparé de l'ammoniac. Celui-ci étant
absorbé et dissout par la solution pauvre.
La solution nouvellement enrichie, tombe dans le réservoir, traverse l'échangeur de chaleur où elle
refroidit la solution pauvre circulant à contre-courant puis se dirige dans le bouilleur.
RAPPEL:
L'ammoniac est un gaz toxique et son mélange avec une proportion d'air est explosif
NOTA:
L'extinction de la flamme du brûleur peut souffler la veilleuse. Dans ce cas, il faudra vérifier vos
réglages ou le positionnement de la veilleuse. Le brûleur et la veilleuse peuvent être soufflés aussi par une
aération trop importante ou trop proche. La mise en place d'un pare-vent peut s'avérer utile.
52) La source de chaleur fonctionne correctement mais il n'y a pas ou peu de production de froid:
- vérifier la position de la laine de verre autour du bouilleur, qui doit bien couvrir le point de
chauffe,
- vérifier la bonne aération du condenseur.
Surchauffe:
L'agrégat est conçu pour donner son plein rendement à une température déterminée. Lorsqu'il y a
surchauffe (soit branchement simultané de l'appareil sur électricité et thermique, soit en utilisant un
mauvais détendeur pour l'alimentation gaz), il y cristallisation de l'ammoniac et bouchage d'une partie du
circuit. En secouant, voir en retournant le réfrigérateur, les cristaux se dispersent et l'agrégat pourra
fonctionner de nouveau. Si la panne persiste l'agrégat devra être remplacé.
NOTA:
Lors d'un déplacement, les mouvements du véhicule entraînent, dans tous les cas une diminution du
rendement frigorifique.
BASE POUR UN BON DIAGNOSTIQUE DE PANNE
Pour ce faire il faut se servir de ce que la nature nous a donné c'est à dire nos sens. Nous utiliserons
pour y arriver:
- LE TOUCHER
- L'ODORAT
- LA VUE
- L'OUIE
Grâce à eux en plus d'une meilleure approche de la panne, nous aurons une vue du fonctionnement
de l'installation correcte. Car il faut avoir compris les commandes, contrôles, et sécurités mis en place
avant de commencer à dépanner.
LE TOUCHER
TUYAUTERIE
Présence d'huile:
- sur les tuyauteries,
- au niveau des joints.
a
SENTIR
Déceler une ou des odeurs:
- odeur de brûlé,
- odeur de moisie,
- odeur d'huile,
- odeur de décomposition,
- odeur de vernis,
- odeur de fluide frigorigène (NB: normalement inodore),
- odeur de caoutchouc.
ECOUTER
Ecouter une installation c'est percevoir les bruits normaux, et les bruits anormaux.
Les bruits normaux:
- détendeur,
- horloge,
- compresseur,
- automates,
- ventilation
Les bruits anormaux:
Dans cette catégorie nous pouvons distinguer deux groupes: Les bruits particuliers et les bruits
d'une amplitude trop forte.
Les bruits particuliers:
- Grognement,
- Fuite,
- Contacteur,
- Absence de bruit,
- Ventilation,
- Détendeur.
REGARDER
- Tuyauteries
- Automates
- Machinerie
- Tableau électrique
- Chambre froide
a
Il faut porter un soin tout particulier au condenseur et à l'évaporateur. Ils doivent assurer leur
fonction, être propres, être en parfait état, être dégagés de tout objet pouvant bloquer le passage de l'air, le
flux d'air doit être uniforme.
- BRULE
Tableau électrique - VERNIS
- CAOUTCHOUC
- DECOMPOSITION
- BRULE
Moteur - VERNIS
- CAOUTCHOUC
- BRULE
SENTIR Fluide / Huile - VERNIS
- BRULE
- FREON
- HUILE
Chambre froide - CAOUTCHOUC
- MOISI
- DECOMPOSITION
Automate - BRULE
- HUILE / FREON
- ECRASEMENT
Tuyauterie - TRACE D'HUILE
- REGLAGE
Automate - APPARENCE
- CONNECTION
- PROPRETE
- AILLETTE
Condenseur - OBSTACLE
- VENTILATION
REGARDER
- PRESENCE DE GLACE
Evaporateur - VENTILATION
- PROPRETE
Machinerie - TRACE D'HUILE
- ETAT GENERAL
- PROPRETE
Tableau électrique - ETAT APPAREILLAGE
- ETAT CABLAGE
a
REMARQUABLE
Moteur - TEMPERATURE
TOUCHER
Compresseur (culasse-carter) - TEMPERATURE
- RESISTANCE DE PORTE
Chambre froide - RESISTANCE
- D'ECOULEMENT
Condenseur - TEMPERATURE
Tuyauterie - TEMPERATURE
- CLAPET
Compresseur
- MECANISME
PALIER
ECOUTER - CONTACTEUR
Tableau électrique
- HORLOGE
Tuyauterie - FUITE
a
Vous voilà donc près à être un bon dépanneur pour ce faire,
voici une petite méthode de raisonnement de dépannage
simple et infaillible :
CONSEILS DE DEPANNAGE :
Raisonnez toujours en températures, plutôt qu’en pressions.
Vos raisonnements resteront valables quelque soit le fluide frigorigène utilisé dans l’installation.
Prenez vos mesures (SR, SK…) que lorsque votre installation arrive au régime de fonctionnement.
Panne du détendeur trop petit
Condenseur
Evaporateur
Condenseur
Evaporateur
Condenseur
Evaporateur
Condenseur
Evaporateur
Condenseur encrassé
Filtre encrassé
Manque de débit (pompe ou ventilateur sous dimensionné, tourne à l’envers…)
Bipasse perturbateur du débit du médium
Recyclage du médium
Condenseur sous dimensionné
Panne des incondensables
Dans notre exemple, si la température du médium est de 25°C, cela veut dire qu’il n’y a pas
d’incondensables.
Organigramme
OUI
NON NON
La BP est faible? La HP est faible?
OUI OUI
NON
La surchauffe est grande? COMPRESSEUR TROP PETIT
OUI
NON
Le SR est bon ?
OUI
NON OUI
BP faible :
1. Détendeur trop petit : Grande surchauffe, et un bon sous refroidissement.
2. Pré détente : Grande surchauffe, bon sous refroidissement et delta sur la ligne liquide
3. Manque de charge : Grande surchauffe, mauvais sous refroidissement
4. Evaporateur trop petit : Faible surchauffe, mauvais débit d’air ou encrassé.
HP Faible :
5. Compresseur trop petit
HP haute :
6. Incondensable : bon sous refroidissement (Test : Pression / T° au Manomètre > T° Ambiante)
7. Excès de charge : bon sous refroidissement, test des incondensables négatif
8. Condenseur trop petit : Faible sous refroidissement, mauvais débit d’air, ou encrassé.
Dans chaque famille il existe donc plusieurs causes possibles aux symptômes évoqués.
Cas possibles :
a) Buse mal sélectionnée
b) Détendeur déréglé suite à une intervention
c) Train thermostatique percé
d) Bulbe du détendeur fixé en aval du piquage de l’égalisation externe
e) Le détendeur ne correspond pas au bon fluide frigorigène
f) Détendeur grippé ou mal ouvert
g) HP trop faible : T° de condensation trop faible en hiver (réguler la condensation)
h) Diaphragme à l’évaporateur trop petit
2. La pré détente :
Rappelle des symptômes : BP faible, grande surchauffe, bon sous refroidissement et delta sur la ligne
liquide
Cas possibles :
a) Filtre du deshydrateur bouché, colmaté.
b) Vanne du départ liquide partiellement fermé
c) Electrovanne ouvre mal. Membrane déformée…
d) Mauvaise sélection d’un appareil installé sur la ligne liquide
e) Diamètre de la ligne liquide trop faible
f) La ligne liquide traverse un endroit très chaud
g) Flash gaz
3. Le manque de charge :
Cas possibles :
a) Fuites : rechercher les fuites
b) Problème à une soupape de sécurité
4. Evaporateur trop petit :
Rappelle des symptômes : BP faible, faible surchauffe, mauvais débit d’air ou encrassé.
Cas possibles :
a) Ailettes de l’évaporateur encrassé
b) Filtre à air sales
c) Courroie du ventilo patine ou cassée
d) Poulie mal réglée
e) Le ventilateur tourne à l’envers
f) Prise d’air entre l’évaporateur et le ventilateur
g) Moteur triphasée 380/660 V du ventilateur est couplé en étoile et alimenté en 380
h) Moteur 2 vitesses couplée par erreur sur la petite vitesse.Tubes du distributeur de liquide
bouché
i) Evaporateur mal sélectionné
j) Beaucoup trop d’huile dans l’évaporateur
k) Evaporateur anormalement givré
l) Ventilateur coincé par le givre
m) Air froid recyclé sur l’entrée de l’évaporateur
n) Mauvaise circulation de l’air du aux denrées
o) Les ventilateurs sont hors services.
Cas possibles :
a) Clapets plus étanche ou cassé
b) Joint de la plaque à clapet est trop épais
c) Cylindres rayés
d) Le joint de culasse n’et pas étanche entre la HP et la BP
e) Compresseur trop petit par rapport à l’évaporateur
f) La régulation de capacité ne fonctionne pas ou est mal réglée. 5vanne à pression constante)
g) La soupape de sécurité du compresseur n’est pas étanche.
h) Le flotteur du séparateur d’huile est coincé ouvert
i) La vitesse de rotation du compresseur est trop faible
j) Les charges thermiques sont anormalement élevées. (trop de denrées, porte toujours
ouverte…)
6. Incondensables :
Rappelle des symptômes : HP haute, bon sous refroidissement, (Test : Pression / T° au Manomètre > T°
Ambiante)
Cas possibles :
a) Fausse manœuvre lors d’un tirage à vide, ou lors d’un dépannage, pose des manomètres
7. Excès de charge :
Rappelle des symptômes : HP haute, bon sous refroidissement, test des incondensables négatif
Cas possibles :
a) Erreur lors de la mise en service
b) Bouteille liquide trop petite
8. Condenseur trop petit :
Rappelle des symptômes : HP élevé, faible sous refroidissement, mauvais débit d’air, ou encrassé.
Cas possibles :
a) Tubes et ailettes encrassés
b) Emplacement du condenseur, mal choisi
c) Le ventilo condenseur tourne à l’envers
d) La courroie du ventilateur est cassé ou patine
e) Prise d’air entre le condenseur et le ventilateur
f) Hélice mal positionnée
g) Recyclage d’air chaud sur le condenseur
h) Condenseur a été sélectionné pour une puissance frigorifique trop faible
i) La régulation HP est en panne ou mal réglée
j) Un ventilateur du condenseur ne fonctionne plus