Tutu PDF
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Situer le personnage
Étudier le personnage,
Celui que l’on surnommait l’Ange noir, le Prince
c’est étudier l’histoire
des ténèbres, le Sorcerer, est reconnu par beaucoup
comme l’un des plus grands génies de la musique
du jazz moderne
du 20e siècle. Innovateur, instigateur, précurseur, Nous l’avons dit, Miles Davis est souvent à l’origine
chercheur, découvreur de talents, aiguilleur, devin, des styles et des courants. En ce sens, on peut le
Miles Davis Très vite, Miles Davis prit conscience que la Juilliard
School ne correspondait pas à ses attentes :
à l’école du be-bop « J’apprenais davantage en sortant en ville : l’école
Quand Miles Davis (né le 25 mai 1926 à Alton, finit par m’ennuyer. Et puis elle était si orientée
Illinois, USA) arrive à New York à la fin de l’été blanc, si raciste… J’apprendrais plus en un concert
1944, âgé de dix-huit ans, il a essentiellement deux au Minton’s qu’en deux ans à la Juilliard4. »
objectifs en tête, ou deux qualités : apprendre et Apprendre et rencontrer devint vite « apprendre
rencontrer. Préceptes qu’il gardera toute sa vie. en rencontrant » et ce, en participant aux jam-
Apprendre, il doit le faire à la Juilliard Graduate sessions avec les plus grands musiciens du moment :
School of Music, où il entre le 30 septembre3. « Faire le bœuf quand je le voulais avec les gros
Rencontrer, rejoindre ou plutôt retrouver ses bonnets. C’est à ça que je songeais pendant mes
idoles, à savoir les boppers Charlie Parker et Dizzy cours à la Juilliard, au lieu d’avoir la tête à ce
Gillespie, est évidemment la motivation première, qu’on m’enseignait. C’est pourquoi j’ai fini par en
et même l’unique. partir. Ils ne m’apprenaient rien, n’avaient rien
Ce désir, qui devient une véritable obsession, est à m’apprendre, avec leurs préjugés contre toute
né quand Miles Davis les voit pour la première fois la musique noire. Or, c’était ça que j’étais venu
au sein du big band de Billy Eckstine à Saint Louis, étudier5. »
où il se joint à eux pour un remplacement. Les Ainsi, avec son ami Freddie Webster et à l’école
retrouvailles se font quelques semaines plus tard buissonnière de la nuit, les « dictées musicales »
à New York, après qu’il a découvert les hauts lieux se faisaient sur place, en live et en instantané,
du jazz d’avant-garde : du Minton’s Playhouse de partout où Parker et Gillespie pouvaient jouer :
Harlem à la 52 rue, théâtre du be-bop.
e « Ils balançaient tout leur truc si vite qu’il fallait
être là pour tout saisir au vol. On étudiait ce qu’ils
Le be-bop se caractérise par une rupture avec faisaient d’un point de vue technique. On était des
le swing, sur le plan commercial d’une part (ce scientifiques du son. Quand une porte grinçait, on
n’est pas la priorité) et, d’autre part, sur le plan pouvait dire dans quel ton6. »
esthétique par une frénésie qui brille souvent Miles aimait aussi les longues conversations,
par l’excès et la virtuosité (on parle de jazz hot) absorbant tout comme une éponge, attendant
induisant un évident élitisme : des réponses aux questions qu’il se posait et qui
• Tempi souvent très rapides, breaks. le hantaient. Dizzy Gillespie raconte : « On avait
• Progressions harmoniques de plus en plus de grandes discussions sur la musique, sur les
complexes. Sur le plan horizontal, utilisation harmonies, etc. Il venait chez moi, et on jouait
fréquente de 2, 3 ou 4 accords par mesure, volonté du piano. En écoutant mes disques, il me disait
d’éloignement de la tonalité (substitutions harmo- souvent : “Je voudrais que tu m’expliques pourquoi
niques, nombreux emprunts aux tonalités voisines, tu joues telle note dans tel chorus, à tel moment :
ou éloignées par l’utilisation parfois foisonnante d’où vient cette note-là, et celle-là.” Alors je me
de schémas de type II-V-I, accompagnés souvent mettais au piano, je lui montrais l’accord en
par une « majorisation » ou une « minorisation » question, et je pouvais lui désigner la note qui
des degrés). Sur le plan vertical, emploi d’accords l’intriguait tant7. » Apprendre (to learn) s’est vite
de plus en plus riches et variés : septièmes, complété par apprendre (to teach). À son tour,
neuvièmes, onzièmes, treizièmes, mais également Miles Davis raconte toujours à propos de Dizzy
accords augmentés (#5), diminués (b5, m7b5, °), etc. Gillespie : « Mais c’est tout de même moi qui lui
• En outre, certains continuent à creuser en direction Là encore, il faut éviter tout cloisonnement des
des progressions harmoniques jusqu’aux confins et styles. Constitué en 1955, il subira quelques
à l’épuisement du système. Le bop dur le devient transformations, notamment pour les prestations
pas de souligner plus tard que c’est souvent la sorti en 1955 chez Prestige.
critique qui forge et utilise les termes. Or, quoi de - Cookin’ with the Miles Davis Quintet, enregistré en
plus dangereux que de cloisonner la musique dans 1956, sorti en 1956 chez Prestige.
des catégories, dans des schémas ? À l’écoute - Relaxin’ with the Miles Davis Quintet, enregistré en
1956, sorti en 1957 chez Prestige.
de la discographie de Miles Davis, on s’aperçoit
- Steamin’ with the Miles Davis Quintet, enregistré
vite qu’il ne se laisse pas étiqueter facilement
en 1956, sorti en 1961 chez Prestige.
ou classer dans un genre en particulier et passe
- Workin’ with the Miles Davis Quintet, enregistré en
volontiers d’un univers à l’autre au sein d’un
1956, sorti en 1957 chez Prestige.
disque, voire d’un morceau. La chronologie de
- Round about Midnight, enregistré en 1955 et en
ces courants n’est donc pas suivie par le musicien
1956, sorti en 1957 chez Columbia.
qui est en perpétuel et constant aller-retour entre
ces mouvements. Bien au contraire, il s’efforce
d’explorer, d’impulser ou de cristalliser d’autres
L’esprit concertant
voies : Gil Evans, arrangeur et compositeur, offre à son
- Dig, enregistré et sorti en 1951 chez Prestige. ami Miles Davis l’occasion de s’exprimer en
- Miles Davis and Horns, enregistré en 1951 et 1953, soliste au sein de big bands réunis spécialement
sorti en album en 1956 chez Prestige. pour les enregistrements. Rencontres avec la
- Miles Davis Volume 1, enregistré en 1952 et 1954, musique classique, l’opéra, la musique espagnole,
sorti en album en 1955 chez Blue Note. la musique brésilienne… Le son du soliste, au
- Miles Davis Volume 2, enregistré en 1953, sorti en bugle comme à la trompette, flirte avec le lamento
album en 1955 chez Blue Note. et atteint des sommets de lyrisme, d’expression et
- Blue Haze, enregistré en 1953 et 1954, sorti en de sensualité17.
album en 1954 chez Prestige. - Miles Ahead, enregistré et sorti en 1957 chez
- Walkin’, enregistré en 1954, sorti en album en Columbia.
1957 chez Prestige. - Porgy and Bess, enregistré en 1958 et sorti en
- Bags’ Groove, enregistré en 1954, sorti en 1954 1959 chez Columbia.
chez Prestige. - Sketches of Spain, enregistré en 1959 et 1960,
- Miles Davis and the Modern Jazz Giants, enregistré sorti en 1960 chez Columbia.
en 1954 et 1956, sorti en album en 1959, chez - Quiet Nights, enregistré en 1962 et 1963, sorti en
Prestige. 1963 chez Columbia.
- The Musings of Miles, enregistré et sorti en 1955,
chez Prestige. Transition vers le jazz modal
- Blue Moods, enregistré et sorti en 1955, chez - La Musique du film Ascenseur pour l’échafaud,
Debut Records. enregistrée et sortie en 1957 chez Fontana.
- Miles Davis Quintet / Sextet and Milt Jackson, - Milestones, enregistré et sorti en 1958 chez
enregistré et sorti en 1955 chez Prestige. Columbia.
leurs couleurs. En rencontrant des théoriciens Wayne Shorter, saxophone ténor ; Herbie Hancock,
comme, par exemple, George Russell qui l’encourage piano ; Ron Carter, contrebasse ; Tony Williams,
dans cette voie, il va peu à peu bâtir une esthétique batterie) est un véritable laboratoire dans lequel
qui fleurira à la fin des années 1950 dans son toute idée est expérimentée. Rythmes, harmonies,
nouveau sextet. Mais avant, les premiers exemples modes, bien sûr, mais aussi et surtout l’interaction
d’application de cette longue réflexion ne avec les autres, le jeu en groupe.
manquent pas dans son œuvre déjà enregistrée. Par exemple, face au free jazz d’Ornette Coleman,
En voici les prémices : de Don Cherry, d’Eric Dolphy, Miles Davis qui, pour
- Absence délibérée d’accompagnement du piano une fois, n’est pas à l’origine du mouvement et n’y
à la demande18. adhère pas, va réagir à sa façon en s’entourant de
- Interruption du mouvement harmonique en musiciens qui, au contraire, y sont très sensibles.
cours de morceau, attente ou repos sur un ou deux Cette opposition de vues va donner naissance à un
accords . 19 concept : le controlled freedom (liberté contrôlée), se
- Suppression de progressions harmoniques traduisant par un jeu très libre avec, notamment,
fonctionnelles au profit d’accords « statiques » . 20 l’émancipation du batteur, lequel ne se contente
- Improvisation et musique sur pédale (une seule
21 plus d’accompagner, mais interagit avec le soliste.
note de basse répétée ou/et tenue). Dans cette énergie, l’improvisateur abandonne
- Exploration et improvisation sur un unique souvent la grille harmonique au profit, entre
mode22. autres, d’accords de couleurs qui suivent le
Par cette recherche, de nouvelles « cadences » soliste, voire de silences time no changes sur
harmoniques 23
vont naître ou/et des accords un libre contrepoint de la contrebasse25. La
spécifiques vont être utilisés, induisant tel ou musique fonctionne essentiellement grâce à
tel mode. Dans cette musique, inutile a priori de l’écoute et sur de vagues repères, des grimoires
se soucier des grilles et des contraintes qui en qui intriguent, déconcertent, tout en influençant
découlent, il s’agit de laisser libre cours à son considérablement les musiciens à venir.
inventivité mélodique et narrative. Très vite, des - E.S.P., enregistré et sorti en 1965 chez Columbia/
questions vont se poser et des réponses vite être Legacy. E.s.p. signifie Extra sensoriel perception
apportées, déjouant ce principe : ajouter ou non (perception extrasensorielle). Tout est dit, avec cet
des notes étrangères aux modes, par exemple des album sur la « télépathie » de ce groupe.
chromatismes, est-ce possible ? Peut-on « moduler - Miles Smiles, enregistré en 1966 et sorti en 1967
» réellement, c’est-à-dire changer de mode (et non chez Columbia.
• Une importance donnée au funk et aux rythmes du jazz : Mike Stern, John Scofield, Marcus Miller,
binaires avec l’influence de Jimi Hendrix, James Bob Berg, Kenny Garret, etc. Les formations sont
Brown, Sly Stone. L’apparition des percussions. malgré tout instables, à l’image d’un caractère
• Une nouvelle tentative de simplification dans la devenu imprévisible.
conception de la musique : approche plus ouverte - The Man with the Horn, enregistré en 1980 et
sur l’improvisation, simples esquisses de thèmes 1981, sorti en 1981 chez Columbia.
ou simples indications, pour une plus grande - We Want Miles, enregistré en 1981, sorti en 1982
écoute et une plus grande liberté. Les morceaux chez Columbia.
sont plus longs, durant souvent le temps d’une - Star People, enregistré en 1982 et 1983, sorti en
face de disque vinyle (+ de 20’). 1983 chez Columbia.
- Decoy, sorti en 1984 chez Columbia.
Cette nouvelle expérience va rencontrer un
- You’re under Arrest, enregistré en 1984 et 1985,
grand succès populaire et commercial, surtout
sorti en 1985 chez Columbia.
avec l’album Bitches Brew ainsi que l’improbable
- Aura, enregistré en 1985, sorti en 1989 chez
consécration du concert au festival de l’île de
Columbia.
Wight devant près de six cent mille personnes. Les
- Tutu, enregistré en 1986, sorti en 1986 chez
musiciens qui vont l’entourer tour à tour deviendront
Warner Bros.
très rapidement les chefs de file remarquables du
- Siesta, B.O. du film éponyme enregistrée en 1987,
jazz fusion : Chick Corea (Return to Forever), John
sortie en 1987 chez Warner Bros.
McLaughlin, Billy Cobham (Mahavishnu Orchestra,
et Shakti pour McLaughlin), Joe Zawinul et Wayne - Amandla, enregistré en 1988 et 1989, sorti en
Shorter (Weather Report), Herbie Hancock (The 1989 chez Warner Bros.
Headhunters), etc. Pour des raisons de santé, Miles - Doo-Bop, enregistré en 1991, sorti en 1992 chez
a laissé germer cette idée. Et quand il arrive à Los électronique ; Jason Miles, programmation synthé ;
Angeles, tout d’abord surpris de se retrouver seul, Adam Holzman, synthé additionnel ; Paulinho da
il se laisse tenter et commence l’arrangement et Costa, percussions.
l’enregistrement. Il s’appuie sur un travail préalable On rappellera que ce titre, qui donne son nom à
déjà enregistré et, en outre, sur ses talents de l’album, renvoie à Desmond Tutu, prix Nobel de la
polyinstrumentiste (basses, guitare, saxophone Paix en 1984 pour sa lutte contre l’apartheid.
soprano, clarinette basse, batterie, programmation Tomaas, 5’38” (Miles Davis, Marcus Miller) :
boîtes à rythme et synthétiseurs), tout en invitant Miles Davis, trompette ; Marcus Miller, basse,
des musiciens additionnels. guitare, saxophone soprano, clarinette basse,
Cette « rupture » peut correspondre, dans la programmation boîte à rythme ; Jason Miles,
nouvelle démarche de Miles Davis rendue possible programmation synthé ; Adam Holzman, synthé
grâce à l’évolution de la conception même de additionnel ; Bernard Wright, synthé additionnel ;
la musique (accessibilité à l’ingénierie du son), Omar Hakim, batterie et percussions.
à sa nouvelle passion : la peinture. La bande Tomaas est un hommage à Tommy LiPuma, nouveau
magnétique du magnétophone multipiste, par producteur de Miles Davis chez Warner Bros.
analogie, devient la toile du peintre-musicien. Portia, 6’18” (Marcus Miller) : Miles Davis, trompette ;
Miles Davis avait mesuré tous les aspects de cette Marcus Miller, basse, guitare, saxophone soprano,
nouvelle façon de travailler, avantages comme programmation boîte à rythme ; Jason Miles,
inconvénients : « Je me suis aperçu qu’il était programmation synthé ; Adam Holzman, synthé
désormais trop compliqué d’entrer en studio avec additionnel ; Paulinho da Costa, percussions.
l’orchestre. Certains de ses musiciens pourraient
Davis, trompette ; Marcus Miller, tous les autres Elle se doit d’apporter un éclairage sur l’œuvre
étudiée, d’offrir une meilleure compréhension,
instruments ; Jason Miles, programmation synthé ;
de dégager des pistes, de tirer des exemples, de
Adam Holzman, synthé additionnel. Clin d’œil à
soulever des points et d’explorer les idées, tout
Half Nelson pour le jeu de mots (ancien thème de
en sachant, parfois même, prendre des risques.
Miles composé sur la grille de Lady Bird, de Tad
Elle doit également permettre de construire et de
Dameron). Mais c’est ici, avant tout, une évocation
conforter une culture. Au passage, elle ne manque
de Nelson Mandela, qui recevra le prix Nobel de la
donc pas d’enrichir, de compléter et même de
Paix en 1993 pour l’abolition de l’apartheid, deux
transmettre le vocabulaire technique adapté, tout
ans après la disparition de Miles Davis et près de
en consolidant les bases solfégiques, théoriques,
dix ans après celui de Desmond Tutu. C’est aussi
ainsi que les divers apprentissages.
le patronyme de Prince dont le nom complet est
Elle permet aussi, en retraçant la démarche d’un
Prince Rogers Nelson. Les photographies de la
artiste, d’un courant ou d’une école, d’aborder les
pochette du disque sont d’Irvin Penn d’après une
notions de langage, de style, afin, notamment, de
idée de la créatrice japonaise Eiko Ishioka. .
nourrir la réflexion et de toucher des notions plus
vagues telles que l’esprit de créativité, l’inspiration,
Marcus Miller et de présenter la nouveauté, l’étrangeté ou
« Marcus est tellement hip, tellement dans la l’inconnu aux frontières de la mémoire et de
musique qu’il marche même en musique. Il est l’imaginaire.
pour les droitiers, l’inverse pour les gauchers) et qui fera école et qu’il serait dommage de passer
sous silence. Avec ce titre, Miles Davis, par le biais
de préférence dans le tempo de Tutu, c’est-à-dire
de Marcus Miller, se retrouve donc d’une certaine
environ 70 à la noire.
façon et à nouveau, en rupture avec la tradition.
- Celle du rythme B , d’ajouter, naturellement
Le problème de l’écriture lié s’écrit comme ça… Attention aux dégâts mesure 2 !
avec la même main, une valeur ternaire (double-
à la transcription de la musique Le problème
(figure 2bis). de l’écriture lié
croche), juste avant toutes les croches suivantes
jouant dans cette subdivision àBreak
la transcription de (24
: écriture en 24/16 la musique
doubles croches
(cela revient à jouer en half time shuffle, en doubles jouant
regroupéesdans cette
par 6 en subdivision
4 temps par mesure). Cette façon
Ce petit jeu
croches rythmique
inégales, sur la subdivision
longue-brève). ternaire du
Le contretemps à non
Ce usitée
petit jeu serait celle qui
rythmique sur traduirait le mieux
la subdivision cette
ternaire
demi-temps
la croche estneévidemment
va pas sans poser quelques
conservé. problèmes
C’est ici qu’il musique
du (figure 3).
demi-temps ne va pas sans poser quelques
sur le plan de la notation et entraîne forcément des
devient intéressant de placer l’afterbeat (CC) que
choix : juste, appropriée, adaptée, doublée, autant de problèmes sur leréelle
Break : écriture plan de la notation
doublée et entraîne
« ternairisante » à
l’on pourra matérialiser en claquant des doigts à la « deux temps
forcément » (C
des barré).juste,
choix : L’avantage est dansadaptée,
appropriée, la lecture
façons qui, par ailleurs, ne vont pas sans poser
main gauche (main droite pour les gauchers). plus aisée,
doublée, maisde
autant onfaçons
double le nombre
qui, des ne
par ailleurs, mesures
vont
d’autres difficultés de notation face aux logiciels
-informatiques
Le rythme Cd’édition
présentemusicale.
un jeu sur l’alternance de (figure
pas sans4).poser d’autres difficultés de notation face
l’ajout (on ne le joue que sur la seconde
Break : écriture réelle « ternairisante croche
». Cette écriture, aux
Breaklogiciels informatiques
: écriture réelle doublée d’édition musicale.
(« simplifiée ») à « deux
de chaque
la plus fidèle,groupe),
surchargeon aurala l’impression
un peu d’un
portée, notamment temps :» (C
Break écriture qu’il faut
barré) réelle adapter comme indiqué
« ternairisante ». Cette
chabada.
en termes de liaisons et de triolets. C’est celle-ci, malgré (écriture la
notation, la plus
plus fidèle,
fidèle surcharge
en termes unde peu
simplification)
la portée,
-tout,
Le que nous rythme
dernier garderons D pour l’analyse,
propose de «naturellement
déplacer » (figure 5).
notamment en termes de liaisons et de triolets.
pour respecter
l’ajout, un peuetcomme
surtout les
illustrer le groove
premières (figuredu
mesures 1). Break celle-ci,
C’est malgré
: écriture en 6/8 (àtout, que: même
2 temps) nous sigarderons
le nombre
«Break
groove » de Tutu.
: écriture En résumé,
simplifiée il s’agit de pas
(ne correspondant placer
à la de mesures
pour est doublé.
l’analyse, Cette écriture
naturellement pourest très intéres-
respecter et
réalité)
ces deuxetfigures
qu’il faut adapter comme
rythmiques ternairesindiqué. Cette
à différents sante, sachant
surtout que,
illustrer le par la
groove, suite
mais et notamment
aussi en
pour sortir du
« adaptation » a priori évidente peut nécessiter des
endroits. concert,réducteur
carcan Miles Davisde voudra lui donner cette
la simplification dimension
dans lequel
années de pratique et poser ou laisser un certain enferme(figure
rythmique
on 6)40. le jazz et bien entendu, pour
volontiers
En conclusion
nombre de questions en suspens (figure 2). Break : en
mettre écriture en 12/8
parallèle (tempo
cette doublé
écriture la caisse
avec celles claire
des
40. Intervi
Miles Davis
http://www
Break
La : d’aucuns du
subdivision iront jusqu’àpar
temps, écrire
sixceetpassage sous
par deux, se retrouvant
autres œuvressur le troisième
imposées bac et (figure
du temps) pourquoi7). pas
3/miles-da
cette forme.
montre Parce
que la que, leur a-t-on
« ternairisation appris,
» de la le jazz
musique se avec celles des œuvres antérieures (figure 1). arrangeme
«pour
adaptation
respecter » aetpriori
surtoutévidente
illustrer peut nécessiter
le groove (figure des1). concert, Miles Davis voudra lui donner cette dimension
Break : écriture en 6/8 (à 2 temps) : même si le nombre
années
Break : de pratique et poser ou laisser un certain rythmique (figure 6)40. par mesure). Cette façon non
Break : écriture
écriture en 24/16
simplifiée (24
(ne doubles
correspondant croches pasregroupées
à la par 6 en
de mesures 4 temps
est doublé. Cette écriture est très intéres- 40. Interview de
nombre de questions en suspens (figure 2).
usitée
réalité) serait cellefaut
et qu’il quiadapter
traduirait le mieux
comme Cette Break
cette musique
indiqué. sante, : écriture
(figure 3).
sachant enque,12/8par (tempo doublé
la suite la caisse claire
et notamment en Miles Davis par e
http://www.ina.f
Break : d’aucuns
« adaptation » airont
priorijusqu’à
évidente écrirepeut cenécessiter
passage sous des se retrouvant
concert, Milessur Davisle troisième
voudra luitemps) donner(figure 7).
cette dimension 3/miles-davis-a-p
cette
années forme. Parce que,
de pratique leur a-t-on
et poser ou laisser appris, un lecertain
jazz rythmique (figure 6)40. arrangements-de
40. Interview d
nombre de questions en suspens (figure 2). Break : écriture en 12/8 (tempo doublé la caisse claire Miles Davis par
http://www.ina
Break : d’aucuns iront jusqu’à écrire ce passage sous se retrouvant sur le troisième temps) (figure 7).
3/miles-davis-a
cette forme. Parce que, leur a-t-on appris, le jazz arrangements-d
Break : écriture réelle doublée « ternairisante » à « deux temps » (C barré). L’avantage est dans la lecture
plus aisée, mais on double le nombre des mesures. Cette notation nécessite une petite gymnastique
d’esprit et quelques précautions pour éviter les confusions et les fautes de langage. Bien indiquer,
notamment pour chaque exemple, le chiffrage 2/2 (C barré) et non 4/4 (qui double le tempo), la pulsation
est naturellement à la blanche (et non à la noire). Exemple de piège fréquent : l’afterbeat à la caisse claire,
qui se retrouve sur la 3e noire, est toujours placé arithmétiquement sur le 2e temps (la deuxième blanche)
et non sur le 3e. Dans ce chiffrage, il n’y a évidemment pas de 3e et de 4e temps, mais une seconde mesure
(figure 4).
Break : écriture en 6/8 (à 2 temps) : même si le nombre de mesures est doublé cette écriture est très
intéressante, sachant que, par la suite et notamment en concert, Miles Davis voudra lui donner cette
dimension rythmique (figure 6)52.
L’éducation musicale / Fascicule du baccalauréat /j
114 L’éducation musicale / Fascicule du Baccalauréat 2015 L’éducation musicale / Fascicule du baccalauréat /ju
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Break : 11:24 Page84
écriture en 12/8 (tempo doublé la caisse claire se retrouvant sur le troisième temps) (figure 7).
Le thème est « touché » par la subdivision rythmique loin, fait glisser momentanément la tonalité de Sol
dont nous avons parlé plus haut et offre des exemples mineur dans le mode phrygien. Plus facile le mi
intéressants de placements rythmiques, « en l’air », bécarre (Solm6/9/11) qui induit le mode dorien et le
attachés à cette esthétique (tout comme le rythme mib (MibMaj7/Sol) le mode éolien. Mais, rassurons-
des harmonies du synthé ). Ce thème, joué ici
54 nous, le mode essentiel est celui du blues, comme
par la trompette (avec sourdine Harmon), est en nous le verrons plus bas.
fait doublé au synthé et au saxophone soprano Il faut accepter les dissonances osées ou
(joué par Marcus Miller, polyinstrumentiste). inattendues qui « dramatisent » certains passages
L’anacrouse, ré, a été placée entre parenthèses (comme ici le do#, blue note, sous le fa#, à la
dans la mesure où elle n’est pas toujours exprimée deuxième mesure, qui frotte avec le maintien
(ou remplacée par un sol). L’intervalle mélodique du do à la trompette, le tout sur une basse de ré,
de quinte est présent comme une sorte d’appel accord ambigu que nous avons chiffré La13#9/Ré).
(sol-ré au début et si -fa à la fin). À noter, le jeu
b Tension, présentée ici avec la douceur du timbre,
en questions/réponses de la trompette et du la délicatesse du jeu (et avec le « sustain » du
synthé (son de type 95 GM, Pad 7, Halo) ou, plus synthé 1), la sonorité est savoureuse, mais serait
précisément, jeu de distribution, de répartition de sans doute plus difficile, sans interpeller l’oreille,
ce thème aux deux instruments. avec la percussion d’un piano. Toutes les notes
L’harmonie, exprimée par un son de synthé très de ces accords ne sont pas identiques, certaines
vaporeux (son de type 86 GM, Lead 6, voice) suit ont besoin de douceur, de « maquillage », de
le thème comme une ombre qui plane et menace. préparation, d’autres de plus d’affirmation, c’est
Le relevé et le chiffrage des accords ne sont pas aussi le rôle du mixage et de la programmation
simples et pas forcément conventionnels. Une (notamment sur la « vélocité »), qui évidemment
mesure). Motifs qui finissent par rejoindre et Après un trait de basse (à 1’15.7”), l’ostinato est
compléter, sur le plan mélodique et thématique, la interrompu. Cette partie, transition de quatre
mesures, mène au retour du thème. En revanche,
trompette et le synthé 1.
si la basse est absente, la mélopée improvisée de
Ce thème est repris (à 55”) après une courte
trompette reprend, ponctuée par les synthés avec
transition de deux mesures (à 48.5”) où est reprise
prédominance d’accords en quartes (sol-do, la-ré à
la mélopée improvisée. Puis arrivent les mises
1’19” et do-ré-sol, réb-mib-lab à 1’25”). La rythmique,
en place du break (à 1’08”), déjà évoqué pour les
batterie, percussion, continue de tourner.
problèmes de transcription, mais cette fois-ci avec
Reprise de deux thèmes (à 1’29”) et du break
l’harmonisation et les lignes des basses (figure :
(à 1’56”). Cette fois, la trompette se permet de
Break Tutu avec harmonisation et basses).
commenter cette réexposition en fin de phrase.
La ligne mélodique, en valeurs plus courtes,
semblant plus « rapide », qui sort de la tonalité
cale / Fascicule
e / Fascicule du du baccalauréat
baccalauréat /juillet-août
/juillet-août 2013
2013
Figure 1
Portia
certaine que
tensionc’est bien entendu
« envoûtante le 1cas
» dans cette re pour s’installe
partie d’autres entre la trompette, le saxophone soprano
modes que le
de réexposition du blues.
thème qui se conclut par une autre (non retranscritDialogue
ici), mais également la clarinette (figure : Dialogue) en
sur 8 mesures
phrase au synthé (clavinette), si-mi-la-sol #-mi (présence basse de Marcus Miller (non retranscrite) dans un jeu
Une autre solution qui peut être complémentaire questions/réponses (ou call and response) de
du sol # !). Mais c’est la basse en slap (blues mineur : de discussion collective. Ce pont est globalement en
de celle-ci
mi, sol, la, si b, est
si, ré,àmi),
souligner.
remplissantEn « ajoutant »
beaucoup plus Doun do# Le gimmick
Majeur. la trompette
de la guitareet ainsi
du quesaxophone
les soprano. Bien
que pour
omis la première
dans le modeexposition du thème,
défectif duquithème,
attire voicings
on peut en quartes
quesont la interrompus
mesure (faisant
soit en partie
4/4, les réponses sont
l’attention, prenant un tout premier rôle tant sur le des adaptations décrites) (figure 14).
donner une mélodico-rythmique,
plan rythmique, autre explication quetout
sur le à fait sensée :
plan
systématiquement entendues après 3 temps, ce qui
Figure 12
sol# !), juste après qu’il ait fait entendre (à 1’37”) le saxophone soprano (non retranscrit ici), mais
une amorce de gimmick (si, ré, mi, ré, sol, mi, ré, mi/ également la clarinette basse de Marcus Miller
si, ré, mi, ré, mi) qui sera reprise dans la deuxième (non retranscrite) dans un jeu de discussion
partie (à 1’52”). Mais c’est la basse en slap (blues collective. Ce pont est globalement en Do majeur.
mineur : mi, sol, la, sib, si, ré, mi), remplissant Le gimmick de la guitare ainsi que les voicings
beaucoup plus que pour la première exposition en quartes sont interrompus (faisant partie des
du thème, qui attire l’attention, prenant un tout adaptations décrites).
Figure 12
Figure 13
Figure 14
se fait très
voicings dudiscrète), l’occasion
synthé, sur deux foispour Miles Davis
six mesures. de
À noter de l’enharmonie do #-fa # et ré b-sol b dans les accords
de modulation en Do majeur (2e mesure) qui
que les
faire voicings
entendre desnetraits
sontrapides
pas scrupuleusement les
et virtuoses. Puis respectifs des 4e et 5e mesures induisant les tonalités
aboutit plutôt au mode lydien de fa (cadence
mêmes
une que pour
seconde le thème
partie (voir l’exemple)
(à 3’03”), toujoursetimprovisée
conquièrent éloignées de Mi majeur et Ré b majeur (figure 16).
évitée par l’accord de FaMaj 7#11). Une tentative de
encore
par du terrain sur
la trompette, est la tension harmonique
caractérisée formant
par le retour des Nouvelle reprise
modulation en Mi du thème
majeur est(à 3’50”)
tentée (4e mesure),
une sorte de climax, d’autant plus que le trompettiste
harmonies en voicings du synthé, sur deux fois immédiatement suivie en Réb
se dédouble en deux « personnages » qui se complètent, Dans le même esprit que lad’une tentative
précédente, avec quelques
six mesures. À noter que les voicings ne sont pas majeur (5e
mesure) qui avorte également pour
notes de clarinette basse bien audibles sur la fin.
utilisant respectivement une trompette avec sourdine
scrupuleusement les mêmes que pour le thème finalement conclure par une modulation en Do
(Harmon) et une autre ouverte et incisive. Cette montée
(figure : Voicings complémentaires) et conquièrent Intermède et improvisation (à 4’20”)
agogique débouche sur le deuxième pont (figure 15). majeur (6e et 7e mesures) par le biais du II-V-I
encore du terrain sur la tension harmonique D’abord
(Ré m
-Solun
7 bref
-DoM).moment d’accalmie,
La 8e mesure avantquant
veut, la réexposition
à elle,
2e pont de huit mesures (à 3’32”) finale, constitué uniquement de la rythmique : guitare
formant une sorte de climax, d’autant plus que le retourner dans le mode dorien ou éolien de la que
(Modulant) petite intervention du saxophone soprano (à noter le seul sol bécarre, 2e et 4e mesures du gimmick),
trompettiste se dédouble en deux « personnages » le thème appelle (mais on connaît déjà l’histoire du
au début et à la fin, relayée au milieu par la clarinette batterie, ostinato lames, basse et accord synthé. Cet
qui se complètent, utilisant respectivement une gimmick de guitare…).
basse. Ce pont passe successivement d’un mode intermède de quatre mesures fait place à une nouvelle
trompette
dorien de laavec sourdine
(la, si, (Harmon)
do, ré, mi, fa #, sol,et
1reune autreà
mesure) improvisation sur voicings claviers de 2 x 4 mesures.
Figure 15
Figure 16
Portia, composé par Marcus Miller, d’une durée Introduction (0” à 24”)
de 6’19”, dans une « tonalité » principale de la Cette introduction est constituée de deux agrégats
phrygien (mais non restrictive) et sur un tempo de au synthé en fade in (0” à 11”), son de cordes
75 à la noire, est une véritable ballade sentimentale synthétiques (de type 52 en GM) sur un temps lisse
qui laisse une large place à la couleur hispanique. non pulsé, et de l’entrée de l’ostinato de batterie
Réminiscence de la musique espagnole présente (à 11”). Comme dans Tomaas, le morceau évolue
dans Sketches of Spain64 ou de Flamenco Sketches65, sur un rythme de batterie en ostinato et donc sans
Figure 21
130 L’éducation musicale / Fascicule du Baccalauréat 2015
pointés, en l’air, contribue à évoquer de surcroît, galaxie Miles Davis que le trompettiste n’a cessé
sur ce mode phrygien, l’Espagne andalouse et de parcourir sans retour. Et, si dans ce disque,
son caractère, enflammé, emporté, passionné. on ne retrouve naturellement pas l’intégralité de
Miles Davis continue d’improviser sur cette coda, l’héritage de la pensée davisienne, on en retrouve
souvent rejoint dans les pauses par le saxophone étonnamment la sève, la pâte, l’essence, le son et
ainsi que par quelques phrases de fretless. Le l’esprit.
dernier motif est joué également par la basse sans Conversations, conseils, codes révélés, grimoires
barrettes de Marcus Miller, juste après le brusque dévoilés ou tout simplement assimilation par
arrêt de la batterie sur la pédale de charleston le jeune musicien de plus de quarante ans de
ouverte et en l’air (savant calcul ou simple recherches du grand maître ? Miles Davis avait
coïncidence ?). cette faculté d’apprendre et de transmettre, de
sentir et de pressentir, d’aimer à sa façon et
Au regard de partager, de bousculer aussi, les codes, les
conventions, la tradition et de lever les interdits sur
de ces trois analyses
les règles ou les habitudes en apportant toujours
Le tandem Marcus Miller/Miles Davis, que et encore de la nouveauté ou des réponses. Avec
l’on retrouve pour les albums suivants Siesta ces trois morceaux, il prouve avec Marcus Miller,
et Amandla, fait incontestablement partie de par l’utilisation de certaines machines, rythmes,
ces inexplicables rencontres créatives, comme élargissements modaux, timbres, espaces et
Pat Metheny/Lyle Mays, Duke Ellington/ autres raffinements harmoniques, que la musique
Billy Strayhorn, ou encore John Lennon/Paul ne s’enferme pas si facilement dans le piège
McCartney, pour ne citer qu’eux. Qui inspire ? Qui des simples concepts, catégories, étiquettes,
commence ? Qui choisit ? Qui décide réellement ? définitions, formules, schémas, écritures, carrures
Qui ajoute quoi à quoi ? Il est difficile de le savoir. ou chiffrages, mais au contraire s’en libère pour
Il est délicat de prétendre expliquer l’alchimie des mieux les réunir.
rapports humains si essentiels et incontournables Mettez vos écouteurs, marchez ou courez, chantez,
pour cet art, ou les ineffables mécanismes de telles jouez, dansez… Sortez de votre chambre et de la
collaborations pourtant réelles. Émulations bénies bibliothèque, ouvrez les fenêtres et les volets. La
comme toutes celles, en termes de quantité et musique de Miles Davis s’écoute et se réécoute.
de qualité, que Miles Davis a vécues. Rencontres Miles n’est plus, mais la voix de sa trompette et
qu’il a souvent su déclencher, susciter ou impulser l’inspiration de sa musique demeurent. Écoutez-
et diriger comme personne, avec, entre autres, les, elles vous parlent. ~
les pianistes John Lewis, Thelonious Monk,
Horace Silver, Red Garland, Bill Evans, Wynton L’essentiel
Kelly, Herbie Hancock, Chick Corea, Joe Zawinul,
Keith Jarrett, Robert Irving III ; les saxophonistes
en quelques lignes
Charlie Parker, Jackie McLean, Sonny Rollins, John Tutu
Coltrane, Cannonball Adderley, Wayne Shorter, Tonalité : Sol mineur blues : sol, sib, do, do#
Dave Liebman, Bill Evans, Bob Berg, Kenny (réb), ré, fa, sol (non restrictif, mode « ouvert »,
Garrett ; les contrebassistes Charles Mingus, Paul présence de mib, mi, lab, la, etc.) .
Chambers, Ron Carter, Michael Henderson, Dave Style : Complainte blues (ou plutôt bluesy).
Holland ; les batteurs Art Blakey, Kenny Clarke, Max Rythme : Binaire/Ternaire. Mesure 4/4. Tempo
Roach, Philly Joe Jones, Elvin Jones, Jimmy Cobb, 71. Durée : 5’15”.
Tony Williams, Jack DeJohnette, Billy Cobham, Formation : Trompette (réverbérée avec sourdine
Al Foster, Bernard Purdie ; les percussionnistes Harmon), saxophone soprano, basse fretless, basse
Airto Moreira, Don Alias, James Mtume Foreman, frettée (+ slap), batterie (boîte à rythme + ajout
Mino Cinelu ; les guitaristes George Benson, John de caisse claire), synthés (sonorités : « orchestra
McLaughlin, Mike Stern, John Scofield ; et autres hit », « voix », « trombone » + sons « électros ») et
musiciens comme Jay Jay Johnson (trombone), Milt percussions (bongos, wood-block, congas, etc).
Jackson (vibraphone). Procédés compositionnels : Ostinato, doublures,
Indéniablement, Marcus Miller a mis en œuvre et riff, anaphore, shunt (fade out).
réalisé cet album pour Warner Bros au regard de la Éléments musicaux à identifier et à repérer :