Diagramme Fer Carbone
Diagramme Fer Carbone
Diagramme Fer Carbone
INTRODUCTION……………………………………………………………………...2
I. GENERALITES………………………………………………………………..3
1. Le fer et ses caractéristiques……………………………………………...4
2. Le carbone et ses caractéristiques...………………………………………5
3. La cémentite………………………………………………………………5
4. Alliage fer-carbone……………………………………………………….6
5. Les phases………………………………………………………………...6
II. DIAGRAMME D’EQUILIBRE……………………………………………….7
1. Définition…………………………………………………………………8
2. Différents types de diagrammes d’équilibre…………………………….. 8
3. Elaboration d’un diagramme binaire……………………………………..8
III. DIAGRAMME FER-CARBONE…………………………………………....10
1. Les différents types de diagrammes fer-carbone……………………......11
2. Conditions d’utilisation…………………………………………………12
A. DIAGRAMME FER-CEMENTITE……………………………………. 12
1. Présentation……………………………………………………………..12
2. Définition des constituants micrographiques…………………………...13
3. Les points et lignes caractéristiques du diagramme…………………….14
4. Les transformations……………………………………………………..16
5. Principe de lecture du diagramme………………………………………17
B. TRANSFORMATION DES ACIERS ET FONTES…………………... 18
1. Généralités………………………………………………………………18
2. Désignations normalisées……………………………………………….20
IV. APPLICATION DES DIAGRAMMES D’EQUILIBRE…………………..23
1. En fonderie et en traitements thermiques……………………………….24
2. Dans le domaine de l’assemblage des métaux………………………….24
CONCLUSION………………………………………………………………………. 26
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………27
ANNEXE………………………………………………………………………………28
Les matériaux utilisés par l’ingénieur ou le technicien supérieur sont rarement à l’état pur
car difficilement utilisables dans l’industrie du fait de leurs propriétés mécaniques et
chimiques inappropriées. L’addition d’un ou plusieurs éléments (métaux et métalloïde) à un
élément pur peut profondément modifier ses propriétés. Les mélanges ainsi obtenus se
nomment alliages métalliques. Ils comportent plusieurs phases distinctes. Celles-ci vont par
ailleurs influencer les propriétés des matériaux par leur nature et leur répartition.
Il existe une très grande variété d’alliage métallique. Parmi les plus répandus, on a les
alliages du fer et du carbone. L’état thermodynamique d’équilibre des alliages fer-carbone
s’étudie au travers du diagramme binaire Fe-C.
Apprendre à lire, interpréter et utiliser les diagrammes d'équilibre binaires (ou diagrammes
de phases) est donc d'une importance fondamentale en métallurgie. L’étude du cas particulier
du diagramme Fer-Carbone permet d’avoir des compléments d’informations sur la formation
des différentes phases du fer mais aussi sur la présence et le rôle que joue le corps d’addition
c’est-à-dire le carbone dans l’alliage.
Le fer est l’élément chimique le plus abondant et le plus utilisé de tous les métaux. Il
constitue plus de 90 % des métaux raffinés dans le monde. Le fer est surtout utilisé après
traitement chimique pour la fabrication du fer forgé, des aciers et d’autres alliages. Le tableau
ci-après résume les informations sur le fer :
Domaine
Type de fer Structure cristalline
d’existence (°C)
Cubique centré
Fer En dessous de 770
Le carbone est un élément chimique appartenant à la famille des metalloïdes. Il est essentiel
à l’existence des organismes vivants et possède de nombreuses applications industrielles.
3. La cémentite
La cémentite ou carbone de fer (Fe3C) est une combinaison chimique de fer et de carbone
dont la teneur en carbone peut atteindre 6,67 %. Elle est magnétique jusqu'à 210°C et très
dure mais fragile. Sa température de fusion est d’environ 1216°C et celle de curie est
d’environ 206.85°C. La microstructure de la cémentite peut se présenter dans les aciers sous
les formes suivantes :
Lamellaire dans la perlite lamellaire
Grains dans les aciers ayant subit un traitement thermique de recuit
Précipités inter-granulaires dans les aciers ayant un pourcentage de carbone supérieur
à 0,8 %.
4. Alliage fer-carbone
En pratique, le fer pur s’emploie qu’à l’état d’alliage avec d’autres corps. Il subsiste
toujours dans ces alliages un peu d’impuretés (soufre, phosphore) qu’il est impossible
d’éliminer complètement à l’affinage du minerai de fer qui contient ces corps. Tous les
alliages à base de fer ayant comme deuxième constituant le carbone portent le nom commun
d’acier. Le carbone joue un rôle fondamental : il durcit le fer et rend possible le phénomène
de la trempe.
5. Les phases
Les phases sont les parties homogènes d’un système. Elles sont caractérisées par :
1. Définition
Dans les conditions d'équilibre prévues, le diagramme d'équilibre représente les domaines
d'existence des différentes phases rencontrées dans un plan température-composition. Il
permet, le plus souvent, de prévoir la morphologie, la composition ainsi que la proportion des
phases en présence. Les diagrammes d'équilibre sont donc des documents de base pour le
métallurgiste. Ils lui permettent de connaître les conditions à respecter pour obtenir certaines
phases ou, au contraire, pour éviter leur formation, et ceci afin d'obtenir les propriétés désirées
pour l'alliage considéré, alliage destiné à un emploi donné.
Binaire (2 composants)
Ternaire (3 composants)
Quaternaire (4 composants)
etc.
Ainsi, un diagramme porte le nom de l’alliage qu’il représente. C’est le cas du diagramme
binaire fer-carbone. Dans la suite du travail, les diagrammes d’équilibre que nous étudierons
se rapportent aux alliages binaires.
La courbe correspondant au liquidus, est la ligne de formation (ou disparition) des premières
gouttes (ou dernières) de liquide. Au-dessus de cette ligne, il n'y a que du liquide.
La courbe correspondant au solidus, est la ligne de formation (ou disparition) des premières
germes (ou dernières) de solide. En-dessous de cette courbe, il n'y a que du solide.
Le carbone dont le point de fusion est supérieur à 3500°C est soluble dans le fer et peut se
cristalliser à l'état pur en formant le graphite ou se combiner avec le fer en formant une phase
intermétallique Fe3C appelée cémentite ou carbone de fer.
Lorsque le refroidissement du métal liquide est lent les atomes de carbone se cristallisent en
formant le graphite et dans le cas contraire on a la formation de la cémentite (Fe3C), qui ne
peut se décomposer à la température ambiante. Mais à un maintien de température supérieure
à 500°C et une durée très longue, la cémentite peut se décomposer en graphite.
La présence aussi du silicium peut favoriser la décomposition de la cémentite (formation du
graphite). On a donc l'existence de deux diagrammes d'équilibres :
a. Le diagramme fer-cémentite
b. Le diagramme fer-graphite
Le diagramme d'équilibre stable fer-graphite est caractérisé par la présence de carbone libre
C correspondant aux fontes grises, produits titrant au moins 2% de carbone. Il ressemble
beaucoup au précédent, cependant la verticale du solidus correspondant à la cémentite (à
6,67% de carbone) n'existant plus, le diagramme se poursuit jusqu'au carbone pur: dans
l'analyse précédente, il suffit donc de remplacer le terme cémentite par graphite, mais l'étude
se limite aux faibles teneurs en carbone.
2. Conditions d’utilisation
Ces diagrammes ne sont valables en toute rigueur que pour les alliages formés
exclusivement de fer et de carbone. Si un ou plusieurs éléments interviennent en faible
proportion, le diagramme obtenu reste très voisin du diagramme théorique. C’est ainsi que
l’on peut utiliser le diagramme fer-carbone pour les aciers ordinaires. Mais si la proportion
de l’élément étranger augmente, le diagramme peut être profondément modifié.
A. DIAGRAMME FER-CEMENTITE
1. Présentation
a. La ferrite
C’est une solution solide de carbone dans le fer , c'est à dire que la ferrite est constituée
par du fer renfermant des traces de carbone (faible teneur en carbone, inférieure à 0,02 %),
ainsi que d'autres inclusions.
b. L'austénite
C’est une solution solide de carbone et d’autres inclusions dans le fer γ, La solubilité limite
du carbone dans le fer γ est de 2,14 %. L'austénite est stable à haute température, elle est peu
dure est relativement malléable. La microstructure de l'austénite est composée de grains
polyédriques. Elle peut exister à la température ambiante que dans un état métastable. Elle est
antiferromagnétique c’est-à-dire que son aimantation magnétique est nulle.
c. La cémentite
Selon le diagramme Fe-Fe3C et lors du refroidissement, la cémentite peut exister sous trois
différentes formes de liaisons mais avec la même composition chimique.
d. La perlite
C'est un eutectoïde formé d'un mélange de grains de cémentite sphéroïdaux noyés dans la
ferrite globulaire en couches alternées (88 % de ferrite et 12 % de cémentite). Elle est obtenue
lors du refroidissement et par décomposition de l'austénite à 0,8 % de carbone.
Elle présente dans l’acier ordinaire toujours une teneur en carbone de 0,85 %. La perlite est
dure et assez ductile.
e. Le lédéburite I
f. Le lédéburite II
LIGNES CORRESPONDANCES
Liquidus qui matérialise la température de début de cristallisation de la ferrite δ
AB
à partir de l'alliage liquide
Limite supérieure intérieure de la coexistence des deux phases ferrite δ et
NH et NJ
austénite (A)
ABCD représente donc la ligne liquidus au-dessus de laquelle tous les alliages sont à l'état
liquide, et AHJECF représente la ligne de solidus en-dessous de laquelle tous les alliages se
trouvent à l'état cristallin (solide).
Les points de transformations des aciers jouent un rôle prédominant dans la détermination
des températures des traitements thermiques (trempe, revenu, recuit et cémentation).
Ces points sont notés par A0, A1, A2, A3 et Acm, lors du chauffage ou du refroidissement sont
notés respectivement par AC0, AC1, AC2, AC3 et ACCm et Ar0, Ar1, Ar2, Ar3 et ArCm.
A0 : (T = 210°C) correspond à la transformation lors du chauffage de la cémentite
ferromagnétique en cémentite non magnétique.
A1 : (T = 727°C) correspond à la transformation réversible perlite –austénite.
A2 : point de curie (T = 769°C), au-dessus de cette température le fer perd ses propriétés
magnétiques, cette température est marquée par ligne MO.
A3 : correspond aux températures associées à la ligne SE (Cm est le symbole abrégé de la
cémentite)
Donc les lignes GOS et SE représentent le lieu des points A3 et Acm définissant des
températures variables.
4. Les transformations
a. La transformation péritectique
b. La transformation eutectique
Les alliages liquides titrant de 2,06 à 6,67 % C se solidifient suivant la ligne BC en donnant
de l’austénite primaire suivant la ligne CD en donnant la cémentite primaire.
A la température eutectique de 1147°C, se décompose le liquide eutectique restant (4,3%C)
en austénite (2,06 % C) et cémentite (6,67 % C) selon la réaction eutectique :
Le mélange formé d’austénite (E) et de cémentite (F) est appelé lédéburite selon le nom du
métallurgiste allemand Ledebur.
c. La transformation eutectoïde
Les différentes règles de lecture que nous présenterons dans cette partie s’appliquent dans
n’importe quel domaine biphasé de n’importe quel diagramme d’équilibre binaire.
N = nombre de constituants
P = nombre de phases
Dans les systèmes qui nous intéressent, l’influence de la pression est négligeable. Ainsi nous
avons V = N – P + 1. On a donc, en fonction de N, dans un système biphasé V = 3 – P.
b. La règle de l’horizontale
A une température T donnée, les compositions des phases liquide et solide en présence sont
données par les abscisses des points d’intercession de l’horizontale (de la température T)
correspondant avec le liquidus et le solidus. On obtient ainsi la composition, en pourcentage,
de l’alliage à la température T.
FL + FS = 1 d’où FS = 1 - FL
MLiquide
MSolide
1. Généralités
Les alliages à teneur en carbone inférieure ou égale à 2 %C s'appellent aciers et ceux dont
la teneur en carbone est comprise entre 2 et 6.67 %C s'appellent fontes. Cette délimitation
coïncide avec la solubilité limite du carbone dans l'austénite. L'austénite possède une structure
très plastique, ce qui rend les aciers malléables tandis que les fontes possèdent de bonnes
propriétés de fonderie, un point de fusion plus bas et des retraits plus petits dus à la présence
dans la structure du composant eutectique lédéburite.
a. Les aciers
Les aciers à 0,05 % C : Lorsque la ligne liquidus est atteinte, il y a précipitation des cristaux
primaires Fe dans l’alliage liquide. Après dépassement de la ligne solidus AH (T=1510°C),
la totalité de l’alliage est solidifié et se compose de Fe. A la température 1440°C (ligne NH),
commence la transformation de la ferrite Fe en austénite (γ) pauvre en carbone et selon la
réaction :
Les aciers à 0,80 % C : La cristallisation primaire de cet acier s’effectue comme celle de
l'acier à 0,60% C et la cristallisation secondaire s’effectue sans transformation de la ferrite, à
partir de l’austénite. Il y a transformation eutectoïde directe de l’austénite en perlite. La figure
ci-dessous, montre la structure métallographique (perlite pure) de l’acier eutectoïde.
Les aciers à 0.90% C : La figure ci-dessous montre la structure de cet acier, lequel a été
trempé durant 10 heures à T = 700°C.
b. Les fontes
Dans la fonte, une partie du carbone dissous à l’état solide se précipite sous forme de
graphite ou de carbure. Plusieurs types de fontes existent.
2. Désignation normalisée
a. Les aciers
La désignation commence par la lettre S pour les aciers d’usage général et par la lettre E
pour aciers de construction mécanique. Le nombre qui suit indique la valeur minimale de la
limite d’élasticité (en mégapascals). S’il s’agit d’un acier moulé, la désignation est précédée
de la lettre G.
Les teneurs sont multipliées par un coeficient multiplicateur variable en fonction des éléments
d’alliage (voir tableau ci-après).
COEFICIENT MULTIPLICATEUR
Elément d’alliage Coef Eléme,t d’alliage Coef
Cr, Co, Mn, Ni, Si, W 4 Ce, N, P, S 100
Al, Be, Cu, Mo, Nb, Pb, Ta, Tl, V, Z 10 B 1000
Aciers fortement alliés : teneur d’au moins un élément d’alliage supérireure ou egale à 5%.
La désignation commence par la lettre X suivie de la même désignation que celle des aciers
faiblement alliés, à l’exeption des valeus des teneurs qui sont des pourcentages nominaux
réels.
Les lettres HS
Les nombres indiquants les valeurs des élélments d’alliage dans l’ordre suivant :
Tungsrène (W), Molybdène (Mo), Vanadium (V), Cobalt (Co).
Chaque nombre répresente la teneur moyenne.
b. Les fontes
Fontes à graphite lamellaire : après le prefixe EN, les fontes sont désignées par le symbole
GJL suivi de la valeur en mégapascas de la resistance minimale à la rupture par extension.
Fontes maleables à graphite shéroïdale : après le prefixe EN, les fontes sont désignées par
le symbole (GJMW, GJMB, GJS) suivi de la valeur en mégapascas de la resistance minimale
à la rupture par extension et du pourcentage de l’allongement après rupture.
Exemple : EN-GJS-350-22
Comme application, nous citerons à titre d'exemple trois grands domaines de la métallurgie
où l'utilisation de ces diagrammes est indispensable pour obtenir rapidement l'objectif à
atteindre
Ces diagrammes sont d'une importance fondamentale. Le fondeur peut en tirer les
informations suivantes :
La température minimale à laquelle il faut chauffer un alliage donné pour qu'il soit
totalement liquide,
La nature des transformations susceptibles de se produire, ou d'être partiellement
escamotées,
La température de fin de solidification minimale dans le cas de la diffusion nulle dans
le solide, sachant que la fin de solidification, selon la vitesse de refroidissement, sera
intermédiaire entre cette température minimale et la température théorique donnée par
le diagramme d'équilibre pour l'alliage considéré,
La nature des phases formées et les caractéristiques mécaniques associées (cas des
composés intermétalliques fragiles...) pour un alliage donné,
Quelle composition choisir pour obtenir les caractéristiques voulues (liées à la nature
des phases formées), ou pour éviter la formation de composés indésirables...
La composition des alliages à bas point de fusion avantageux en fonderie
Les diagrammes sont aussi d'une grande utilité dans le domaine des traitements thermiques
c'est-à-dire des transformations à l'état solide.
a. Cas du brasage
Lorsque l'on veut assembler par soudage deux pièces de nature différente, le problème
métallurgique est similaire à celui rencontré avec le brasage en ce qui concerne la nature des
phases qui vont se former entre les deux métaux et les propriétés qui en découlent: la
connaissance des diagrammes est l'un des éléments indispensables pour prévoir le
comportement de la soudure. Si les deux matériaux ont des points de fusion très différents,
des problèmes technologiques s'ajouteront pour les procédés de soudage classique.
Le "soudage diffusion" qui est un procédé d'assemblage à l'état solide permet de s'affranchir
de ce dernier problème. Il permet aussi de résoudre souvent le problème de l'incompatibilité
métallurgique des matériaux à assembler, c'est à dire la formation de composés
intermétalliques fragiles dans l'interface. Pour réaliser une jonction exempte de phases
fragiles, il faut interposer, entre les deux pièces, des couches (feuillards ou dépôts) de métaux
compatibles deux à deux avec leurs voisins immédiats. Le choix de ces intermédiaires ne peut
se faire qu'en consultant les différents diagrammes d'équilibre: seuls les métaux ne formant
pas de phases intermétalliques avec leurs voisins immédiats peuvent convenir.
Cet exposé nous a permis de comprendre que la connaissance des diagrammes de phase est
un outil de base pour le métallurgiste et le métallographe. Ceux-ci renseignent en effet sur :
Les types de transformations qui doivent se produire pendant la solidification et le
refroidissement du solide (ou inversement au chauffage)
Les températures de début et de fin de transformation
La nature des phases en présence
La composition de ces phases à l'équilibre
La proportion des phases présentes à une température donnée (règle des segments
inverses ou règle de l’horizontale appliquée sur les concentrations exprimées en masse %).
Notons aussi que les diagrammes binaires ne peuvent comporter que des domaines étendus à
une ou deux phases. La coexistence de trois phases n’est possible que lors d'une réaction de
type eutectique, péritectique, eutectoïde ou péritectoïde. Il y a donc toujours alternance des
domaines monophasés et biphasés.
L’intérêt de cette étude réside dans le fait qu’elle a été pour nous une opportunité de
concrétiser nos connaissances sur la solidification des métaux, et de savoir lire et utiliser les
diagrammes d’équilibre.
Documents techniques
Webographie
http://search.mywebsearch.com/mywebsearch/GGmain.jhtml?searchfor=digramme+fe
r-carbone&st=kwd
http://www.mywebsearch.com/jsp/cfg_redir2.jsp?id=ZCfox000&fl=0&ptb=mT7AtqN
HuHEbFmChzK9ueQ&url=http://search.mywebsearch.com/mywebsearch/dft_redir.jh
tml&st=kwd&searchfor=diagramma+binaire