PDF Entreprise Et Son Environnement
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RESUME THEORIQUE
&
49
OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
DE SITUATION
INTENTION POURSUIVIE
Acquérir la compétence pour connaître l’entreprise
Analyser l’environnement de l’entreprise
En tenant compte des précisions en participant aux activités proposées selon le
plan de mise en situation, les conditions et les critères qui suivent.
Précision
• Connaître l’entreprise
• Comprendre les interpolations entre les fonctions de l’entreprise et
l’environnement.
• Prendre conscience des influences extérieures.
• Evaluer sa capacité d’analyser l’environnement de l’entreprise
enquêtée.
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Identifier l’entreprise
Expliquer les rôles de chaque fonction ;
Savoir classer les différents formes d’entreprise
Analyser les flux d’informations
Connaître la structure de l’entreprise
CONDITIONS D’ENCADREMENT
CRITERES DE PARTICIPATION
PHASE 1 :
• Recueille des données sur la majorité des sujets à traiter.
PHASE 2 :
PHASE 3 :
SOMMAIRE
I. Introduction
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II. L’approche traditionnelle de l’entreprise.
I. Introduction
I. Introduction
I. Introduction
I. Introduction
52
CHAPITRE 6 : STRUCTURES DE L’ENTREPRISE
I. Introduction
I. Introduction
I. Introduction
EVALUATION
L’entreprise est une unité de biens et de service, ainsi qu’une unité de répartition des richesses (approche
traditionnelle). C’est également un système (approche systémique) autant des caractéristiques propres.
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II. L’APPROCHE TRADITIONNELLE DE L’ENTREPRISE
Pour fabriquer des biens et des services, l’entreprise (qu’elle soit industrielle ou commerciale doit combiner
différents facteurs de production ; le tableau suivant en présente les caractéristiques :
Le but de l’entreprise est d’atteindre l’efficacité maximale afin de minimiser ses coûts et de réaliser des
profits. pour cela, elle recherche la meilleure combinaison possible des facteurs de production.
Les richesses créées- encore appelées »valeur ajoutée » servent par la suite à rémunérer l’ensemble des
agents économiques ayant participer à l’activité de production de l’entreprise.
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Agents rémunérés Nature la rémunération
Le personnel Salaire
L’entreprise
Revenusnondistribués
la part de chaque agent à la richesse créées dépend du degré de participation de celui-ci à l’activité
économique.
3. De l’organisation au système
De ce fait, votre lycée est une organisation structurée (chacun a sa place et sa fonction dans l’établissement),
composée d’un ensemble d’éléments (organiques et non organiques) en relation entre eux en vue d’atteindre
un objectif (éduquer et former les élèves, en faire des bacheliers,..) cette organisation est appelée également
un système.
Selon Joël de Rosnay, un système est « un ensemble d’éléments en interaction dynamique organisé en
fonction d’un but ». Un lycée, mais aussi une entreprise sont considérés comme des systèmes.
4. Le système-entreprise
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C’est en transformant efficacement les flux (ou ressources) que le système-entreprise est susceptible
d’atteindre les objectifs qu’il s’assigne. Ce processus peut être décrit par les opérations suivantes :
Ressources :
− Matière
première
Transformation Objectif à
− Energie en vue de atteindre
− Information l’objectif
− monnaie
Feed-back positif
Objectifs
réalisés
Objectifs à
atteindre Décision Exécution
Objectifs
non réalisés
Ajustement des Ajustement des
objectifs décisions
Feed-back négatif
Transfor Modificatio
mation du Action et Sstème- n de
système Sstème- l’environne
entrepri
entrepris ment
se
e
Réactions conjointes
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IV. LES CARACTERESTIQUE DU SYSTEME-ENTREPRISE
L’entreprise est une unité structurée, constituée d’organes hiérarchisés et spécialisés, et d’un certain nombre
de liaison les reliant.
a. Les organes
b. Les liaisons
L’entreprise est en relation avec son environnement économique, technologique, fiscal,….par des flux
d’entrée et des flux de sortie.
− Flux d’entrée :
• Facteurs de production (ex. : main d’œuvre, matériel, matière premières)
• Financiers (capitaux)
• D’information (ex. : technologies nouvelles, législation, études de marché,….)
− Flux de sortie :
• Produits et services,
• Financiers (dépenses, revenus),
• D’information (publicité, bilan,….).
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L’entreprise poursuit une double finalité :
− une finalité à caractère personnel (ex. : prestige, pouvoir, profit et sécurité de l’entrepreneur
et des dirigeant) ;
− une finalité à caractère institutionnel :
• économique (suivre et développement de l’entreprise) ;
• sociale (satisfaction du personnel) ;
• sociétale (intégration dans l’environnement, satisfaction des besoins,..)
Les finalités sont caractérisées par des objectifs fixés par les dirigeants, comme par exemple :
− doubler la production dans cinq ans ; − augmenter annuellement les salaires de
5%.
SYNTEHESE
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Approche traditionnelle Approche systémique
L’entreprise e tant
qu’unité de production …DIRIGE FINALISE
et de répartition Les décisions L’entreprise
sont prises par poursuit des
un groupe buts précis :
d’hommes recherche du
organisé et profit, de la
hiérarchisé croissance
• Produire des
biens et des ….OUVERT
services en L’entreprise est en relation
combinant des avec son environnement
facteurs de économique, technique
production
• Distribuer des
revenus en
partageant les
richesses réées
(valeur
ajoutée)
Dans le systéme-entreprise, la bonne gestion des flux de matières, de produits et d’information est
tributaire de la bonne gestion de l’élément humain. Le pilotage moderne consiste à mieux cibler l’action
afin de mobiliser les hommes pour une plus grande productivité, une meilleure qualité et un faible coût
social.
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II. LE ROLE SOCIAL DE L’ENTREPRISE
Pendant longtemps, le facteur travail a été considéré par les entreprises comme un facteur de
production comme les autres, P rogressivement a émergé le rôle vital des hommes et
des groupes de travail dans la bonne marche de l’entreprise.
F.W.Taylor, au début siècle, et ses successeurs considèrent que pour obtenir le maximum du
facteur travail, il faut :
− Une division des tâches qui conduit au travail à la chaîne ;
− Une rémunération individuelle basée sur le rendement ; −
Une structure hiérarchique rigide.
Cette forme d’organisation du travail, appelé organisation scientifique du travail (OST) conduit à de
nombreux dysfonctionnement : mauvaise qualité du travail, absentéisme, grève,..
Une grand part des ces dysfonctionnement sont dus à l’absence de prise en compte à la fois de l’homme en
tant qu’individu et de l’homme faisant partie intégrante d’un groupe social.
a. Fondements
L’établissement d’un bilan social est obligatoire en France depuis 1977 (code de travail art.L438-3 Dalloz)
pour toute entreprise dont le nombre de salariés est au moins égal à 300
L’entreprise marocaine, faute d’obligation légale, ne tiennent pas une comptabilité sociale.
b. Buts
Comparer les bilans sociaux des entreprises de la même branche ou de même secteur
les données du bilan sont regroupées dans les sept grandes rubriques suivantes : l’emploi, la rémunération
et charges accessoires ; les conditions d’hygiène et de sécurité ; les autres conditions de travail ; la formation
; les relations professionnelles ; les autres œuvres sociales de l’entreprise.
Le bilan social décrit la situation de l’entreprise sur le plan social, enregistre les réalisations effectives et
mesure les changements intervenus au cours de l’exercice.
Il permet en outre de :
Informer des dirigeant et le personnel sur la situation social à un moment donné ; faire des choix
stratégiques dans le domaine social ; développer le concertation dans une entreprise où on fait de plus en
plus appel au personnel pour définir les objectif ; contrôler la réalisation des objectifs sociaux en comparant
deux ou plusieurs bilans successifs.
Le bilan social est une mine de renseignement sur la situation sociale de l’entreprise. son exploitation est sa
lecteurs permettent de saisir des faits apparents du fonctionnement de la firme et d’éclairer un certain nombre
de données sociales relatives notamment : à l’emploi, à la rémunération , aux conditions d’hygiène et de
sécurité, aux conditions de travail et à la formation.
Une lecture du bilan social de l’entreprise nous permet de nous rendre compte de l’effort de
production de cette dernier .ce coût social peut être considéré comme lié directement ou
indirectement à la production.
Rémunération du personnel :
62
Elle est composée de :
− Salaires (à l’heure, à la pièce , à la tâche, forfaitaire,….)
− Primes (ancienneté, rendement, assiduité,..)
− Indemnités de déplacement, de panier, de risque,
− Avantage en nature et en numéraire (logement de fonction, voiture de service, eau,
électricité,…).
C’est l’ensembles des éléments du coût social qui influe sur la production où la productivité d’une manière
indirecte et qui s’inscrit dans le cadre de la protection des ressources humaines.
Il s’agit essentiellement des frais d’hygiène et de sécurité, des frais se rapportant à la formation et des frais
relatifs aux œuvres sociales.
63
SYNTHESE
64
ROLE SOCIAL BILAN SOCIAL
- créer des emplois Contient des indicateurs chiffrés
- Distribuer des revenus dont l’analyse permet de découvrir
- Satisfaire les besoins les fragilités de l’entreprise :
des individus et des - emploi
groupes e travail - relations professionnelles
(formation, - rémunérations
information) - formation
- Œuvrer dans le - conditions de travail
domaine social pour - accidents de travail
satisfaire et s’attacher - œuvres sociales et
le personnel. conditions de vie dan s
l’entreprise
L’ENTREPRISE
ET LE SOCIAL
COUT SOCIAL
Le « social » engendre des
coûts, calculés
périodiquement :
- rémunérations
- charges sociales
- frais d’hygiène et de
sécurité
- frais de formation
- œuvres sociales.
I. INTRODUCTION
De l’artisan menuisier travaillant seul ou en famille à la Royal Air Maroc (RAM) qui compte environ
53000 salariés, on observe une grande diversité d’entreprise .Pour effectuer un classement des
entreprises, on utilise des critères permettant de faire des regroupement .Il est par ailleurs intéressant
d’étudier les évolutions dans le temps du résultat de ces classements…
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II. LES CRITERES DE CLASSIFICATION DES ENTREPRISES :
En raison de la diversité des entreprises /doc 1//doc2/, de multiples classifications sont opérées.
1- Critères juridiques :
En fonction de la (ou des) personne(s) qui détient le capital, et les objectifs retenus par
l’entreprise, on distingue deux types d’entreprises :
A partir de 1990, il a été décidé, en vertu de la loi 39-89, d’autoriser le transfert d’une partie des
entreprises publiques au secteur privé. Le mouvement de privatisation à concerne au départ plus d’une
certaines d’entreprises publiques.
2-Critères dimensionnels :
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Les éléments ci-dessous pris séparément ou ensemble permettent de distinguer les petite,
moyennes et grandes entreprises :
Le résultat de
La valeur L’effectif Les capitaux
Le chiffre d’affaires l’entreprise
ajoutée propres
Ce critère permet par Elle permet de Il dépend des Ils mesurent les Il traduit la performance
comparaison avec ses mesurer la contraintes de fonds apportés de l’entreprise .Mais il
concurrents, de mesurer la part richesse créée. la fonction par les dépend de l’application
de marché de l’entreprise. productive. propriétaires de règles fiscales et
comptables.
Selon la nature de leur activité, les entreprises sont aussi classées par branche ou par secteur .Une même
entreprise peut se trouve classées dans plusieurs branche. Elle est par contre toujours classée dans un même
secteur, celui qui correspond à son activité principale /doc3/. Ainsi l’entreprise ONCF quia a de nombreuse
activités (transport ferroviaire, hôtellerie, fabrication industrielle,…) est classée dans plusieurs branches et
dans un secteur qui correspond à son activité principale, les transports et communications.
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1/La classification juridique :
Entreprises Entreprises du
privées ENTREPRISES secteur public
Les entreprises individuelles représentent plus de 60% de l’ensemble des entreprises. Bien que la
responsabilité du propriétaire soit totale, les entreprises individuelles présentent l’avantage d’être des
structure simples à créer.Cette forme juridique est le plus souvent l’avantage retenue par des artisans,
commerçant, exploitant agricoles et les petites entreprises industrielles ou de services.
Les sociétés permettent de regrouper les apports de plusieurs associés. C’est particulièrement vrai de la
société anonyme qui doit comprendre au moins 7 actionnaires et qui est la forme juridique des grandes
entreprises.
La SARL est une structure simple qui permet de limiter la responsabilité financière des associer au montant
de leurs apports.
L’apparition de ce secteur au Maroc est liée à des raisons politiques, économiques et sociales. Un certain
nombre d’entreprises appartenant à ce secteur ont été privatisées depuis 1990, d’autre le sera au cours
d’années à venir. L’Etat ne conservera que les entreprises publiques jugées d’intérêt stratégique pour le
pays(ex. :RAM).
-Les entreprises semi-publiques : ce sont des entreprises contrôlées par les pouvoirs publics (choix des
investissements, niveau des prix, politique de l’emploi..) mais où des personnes privées participent au
financement ou à la gestion.
-Les entreprises publiques : L’Etat détient l’intégralité du capital, et le pouvoir absolu de décision et
décision.
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2/La classification économique :
a- Selon l’effectif
L’application des critères de mesure de la taille conduit à distinguer les très petites entreprises, les petites
et moyennes entreprises (PME) et les grandes entreprises .Le plus souvent, c’est le critère des effectifs qui
est retenu pour réaliser cette partition .On distingue ainsi :
La grande entreprise
La petite et moyenne entreprise
Les très petites entreprises 100
10à99 salariés
( TPE) 0à9 salariés
Le chiffre d’affaires et la valeur ajoutée dégagée sont également des critères valables de classification .Le
code des « investissement industriels » de 1983 considère comme PME toute entreprises dont le CA ne
dépasse pas 7,5 millions de dirhams.
La nomenclature marocaine des activités économiques qui permet de définir aussi bien les branches que
les secteurs comporte 9 secteurs codés de 01à09 et 47 branches codées de 01à47 et fait apparaître
également les branches rattachées à chaque secteur d’activité.
L’analyse juridique classique masque souvent les liens financiers existant entre entreprises. On
constate cependant que de plus en plus d’entreprises appartiennent à un groupe .L’indépendance en
1956 et surtout la loi sur la marocanisation promulguée en 1973 on poussée à la généralisation des
groupes et à la naissance des groupes marocaine public et privés en tant que forme dominante dans
l’économie marocaine.
La structure du groupe se matérialise souvent sous forme d’organigramme, dont un exemple est fourni
par le cas de la SNI (Société Nationale d’Investissement, privatisée en 1994).
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AUTOMOBILES AGRO-ALIMENTAIRE CIMENT
RENAULT MAROC 50% BRASSERIEDE TANGER 99.72% CADEM 42..97%
RIM 50% BRANOMA 60.98% LAFARGE 40%
BERLIET 35.68% BRANOMADU MAROC 34.74% ASMAR 34%
SOMACA 8% LESIEUR AFRIQUE 19.6% CINOUCA 30.35%
AUTO-HALL 3.18% COSUMAR 11.1% CIMENT DU MAROC 12.5%
CHIMIE-MINES ET AUTRE
Finance-assurance SNI SCE 30.92%
Ohio 94% CARNAUD 20.93%
DIAC MAROC 55.67% GENERAL TIRE 20.8%
SOMACOVAM 50.09% CMT 20%
DIAC LEASING 42% CELLULOSE 18.03%
CREDIT EQDOM 29.94 CHMICOLOR 2.16%
MAROC LEASING 23.3% SAMIR 1.05%
AL AMANE 15% ICOZ 0.8%
BCP 6.84% COMMERCIAL CHERIF TEX 0.69%
UIBAN 3.88% LONGOMETAL AOULI 0.38%
BNDE 2.68% 34.82% REBAB &CIE 0.25%
CIH 2.2% FENIEBROSSETTE
BMCI 0.61%
Pour des raison économiques et financières, les entreprises cherchent à se regrouper poids des grandes
entreprises est donc très important dans l’activité économique. Cependant, on constate ce dernières années
une très grande vitalité des petites et moyennes entreprises, générée notamment par les divers
encouragement accordés jeunes promoteurs.
3/ Le secteur informel :
Le secteur informel est une réalité sociale et économique dont il faut mesurer la signification sur le plan
de l’entreprise marocaine.
Le secteur informel, selon une enquête réalisée par la direction des statiques regroupes les entreprises
non structurées, localisées dans le seul milieu urbain. On estime leur nombre à 250000 unités, réalisant une
production de 31 milliards de dirhams et une valeur ajoutée de 21 milliards de dirhams, ce qui ressente
environ 12% du produit intérieur brut (PIB).
SYNTHESE :
CRITERES CLASSIFICATION
Secteurs d’activité
Par nature de l’activité
économique Branches (par produit)
Depuis longtemps, les économistes libéraux pensent que la seule fonction-objectif de l’entreprise est la
maximisation du profit. Tout récemment, l’entreprise s’est vue contrainte d’ajuster son attitude sous l’effet
d’une double action : interne menée par ses dirigeants, ses salariés et ses actionnaires ; externe favorisée par
les acteurs composant son environnement (consommateurs, fournisseurs, collectivités locales, Ĕtat,
organismes financiers…).
Pour les économistes libéraux, le seul but que doit poursuivre l’entreprise est la maximisation du
profit. D’ailleurs, ceux-ci avançent l’idée que cette recherche a des conséquences sociales positives
: en cherchant son intérêt individuel, l’entrepreneur concourt en effet à la réalisation de l’intérêt
général de toute la société.
71
b. La réalisation du profit maximum
La recherche de la maximisation du profit (ou, pour simplifier, le bénéfice comptable) nécessite une
double action : réduire les charges et augmenter les profits.
…. De matière première :
• Choix des fournisseurs qui offrent les meilleures conditions de
vente (bonne qualité, prix bas…) ;
• Contrôle du personnel et des machines pour éviter tout gaspillage
de matière première
…de personnel :
• Ajustement des programmes de recrutement et de formation aux
exigences du marché ;
• Introduction, selon les besoins de l’entreprise, de la robotisation, de
l’information.
…financières :
• Gestion optimale des éléments de trésorerie et des différents besoin
d’exploitation de l’entreprise (réduction du délai de crédit,
augmentation du délai de crédit fournisseur, stock zéro,..)
72
III. LA FORMATION CONTINUE
La formation continue où permanant est, par définition, la formation professionnelle destinée aux
salariés des entreprises. C’est l’ensemble de mesures adoptées pour la formation des travailleurs,
mesures prise entre l’Etat et les employeurs.
On peut schématiser sa place dans l’entreprise suivante :
Changements Marché de
l’entreprise
technologiques
− Par contre, lorsque le changement est global, la formation concerne l’ensemble du personnel aussi bien
technique qu’administratif et nécessite la mise en place par l’entreprise d’une véritable politique de
formation continue. Il est souhaitable de recourir à une politique de formation interne.
73
2. Les intervenants dans la formation professionnelle
a. L’OFPPT
Crée en 1974, l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail s’est investi d’une
mission qui consiste à développer la formation professionnelle et à l’adapte aux besoins de l’économie
du pays .il assure deux types de formation :
− Une formation initiale classique
− Une formation continue, spécifique à l’entreprise.
L’OFPPT assure plus de 70% de l’ensemble des prestations de formation continue au maroc. Il est le
principal opérateur de la formation avec 169 établissements de formation, 48500 stagiaires et 5400 agents.
L’objectif de l’office est de mettre à la disposition des entreprises des jeunes bien formés.
b. Les grandes offices et régies : ils ont mis en place des centres de formation adaptés
à leur propres besoin.
c. Les établissement privés de la formation professionnelle
Aujourd’hui, on se limite plus seulement à définir l’entreprise comme un agent économique dot la fonction
est de produire des biens et des services pour le marché en vue de réaliser un profit immédiat, mais comme
un système en échange permanent avec son environnement.
L’acte de production conduit l’entreprise à relations, en amont et en aval, avec d’autre agent économique.
Ces relations se traduisent par un certain nombre d’opération lui conférant des rôles économiques :
− L’investissement en capital fixe (machines industrielles, matériel de transport…) et capital
circulant (Matière première, emballage…) permettant ainsi aux autres entreprise d’écouler
leurs produits ;
− L’investissement en capital humain qui contribue à résorber une partie de chômage ;
− L’achat de certain services nécessaire à la promotion où à la circulation des biens créés
(études de marché, transport….) se qui facilitent le développement du secteur tertiaire ;
− La participation aux recettes fiscales locales(taxe urbaine, taxe d’édilité…) ou nationales
(IGR,IS…) cette contribution fiscale des entre^prise aide à la réalisation de certains projets
économiques et sociaux (hôpitaux, universités, autoroutes…) ;
74
− La contribution à la réduction des déficits de la balance commerciale avec l’entrée des
devises, par le biais de l’exportation ;
− La contribution à l’élévation du bien-être collectif par la création d’effets externes positif
(éclairage public, construction des routes….)
Depuis peu, l’entreprise est amenée à entamer un dialogue constant avec son environnement ; par ce biais,
elle contribue à mettre en place un climat social et culturel favorable à se propre développement ainsi qu’au
développement local.
Actuellement, l’entreprise s’intéresse beaucoup aux spécificités de la région où elle se trouve et essai
d’assumer une part de responsabilité dans son tissu social.
Par l’insertion sociale, l’entreprise vise à dynamiser son image. Elle arrive à cette fin en recourant à
plusieurs moyens de communication : publicité, parrainage, mécénat…
Conscients de l’importance des moyens de communication dans l’instauration d’une image l’entreprise, les
pouvoirs publics ont réglementé certaines de ces techniques. Il s’agit en sport précise dans son article 30
que parmi les objectifs du parrainage on trouve : « (…promotion, sous toutes ses formes, de l’entreprise
concernée ».
Les conséquences de cette pénétration de l’entreprise dans son tissu social sont nombreuses
− édification de certaines œuvres soci-culturelles (théâtres, mosquées, logements…) −
Organisation de rencontres sportives et culturelles (expositions, rencontres sportives…)
− Aides accordées à certaines couches sociales défavorisées.
SYNTHESE
75
Pénétration du tissu Pénétration du tissu
économique par social par l’entreprise
l’entreprise
Investissements Protection de
Production de Survie l’environnement
biens et service Réalisation des
Contributions Profit projets sociaux
fiscales maximum
Contributions à Aides des
la résorption du couches
déficit de la Croissance défavorisées
balance des
paiements
76
CHAPITRE 5 : L’ORGANISATION INTERNE DE
L’ENTREPRISE
I. INTRODUCTION
Afin d’atteindre les objectifs fixés, d’assurer sa survie, et sa croissance, de s’adopter à l’environnement
et aux changements qui peuvent l’affecter, le système entreprise doit agencer, disposer et coordonner les
éléments dont il dispose de la manière la plus rationnelle possible, trois questions se posent alors :
fonctions
l’entreprise
?
L’idée d’entreprendre engendre l’idée d’organiser dont son premier est l’identification des différentes
tâches, des différentes opérations à accomplir.
Le regroupement de ces tâches et de ces opérations en unités de travail et par activités visant la
réalisation d’un but commun est à la base de la naissance e fonctions
77
2 – les grandes fonctions dans l’entreprise :
Fayol s’est intéressé le premier vers 1910 à un regroupement des activités essentielles en
fonctions :
* inventorier
Comptable * calculer les prix de revient
* déterminer les prix de vente
* calculer les résultats
Avoir le pouvoir, c’est disposer de l’autorité pour donner des ordres, décider et contraindre afin
d’atteindre les objectifs fixés.
Exemples de décisions à prendre en fonction d’un certain nombre d’objectifs préalablement
fixés :
78
Objectifs fixés Exemple
• lutter contre l’absentéisme
Augmenter la productivité par ouvrier … • améliorer la répartition des tâches
entre les différents exécutants
• octroyer des primes de rendement
• etc.
• Responsabiliser les utilisateurs
Réduire la consommation d’énergie • Eliminer le gaspillage
• Introduire un matériel peu
consommateur d’énergie
• etc.
• créer un magasin de vente sur place
améliorer le chiffre d’affaires mensuel de • mener une action publicitaire
l’entreprise • accorder des réductions substantielles
• baisser les prix de vente
Les décisions à prendre se traduisent par l’exercice du pouvoir et peuvent ainsi être de différentes
natures
Les décisions que doit prendre le chef d’entreprise dans l’exercice de ses fonctions sont de
différentes natures. On peut présenter d’une manière simple quelques types de ces décisions :
NATURE EXEMPLE
79
3 – La qualité de la décision :
Les différents éléments composant le système-entreprise doivent être coordonnés afin d’en
rendre le pilotage efficace. A défaut, c’est la cohérence de l’entreprise qui est menacée.
On peut mettre en place plusieurs modes de coordination des différents éléments du système-
entreprise
80
Les principaux facteurs de choix d’une structure
La coordination par objectifs : il s’agit de fixer des objectifs pour chaque exécutant, de telle
manière que les sous-systèmes adaptent leur comportement aux objectifs définis. Cette
coordination se fait par des directives écrites
Exemple :
81
SYNTHESE
Toute organisation nécessite une structure, la structure de l’entreprise pour cette dernière, ce que
représente le squelette pour le corps. En fait, quatre questions se trouvent posées :
82
La structure peut-elle traduire une La
structure fonctionnelle
approche fonctionnelle de l’entreprise
La structure est l’armature de l’organisation qu’est l’entreprise. Elle décrit la façon dont les
tâches sont réparties, la manière dont le pouvoir est exercé et les relations entre les divers éléments du
système (coordination)
Selon Mintzberg, la structure d’une organisation peut être définie comme « la somme totale des
moyens employés pour diviser le travail entre des tâches distincts et pour ensuite assurer la coordination
entre ces tâches »
Une structure est représentée par un organigramme. Celui-ci fait apparaître :
- le processus réel de l’exercice du pouvoir, la répartition des tâches, les liens formels entre
les différents services
Il n’existe pas d structure idéale pour l’entreprise. Le problème revient alors à déterminer les
facteurs qui poussent les entreprises à choisir telle ou telle structure
La taille : généralement, l’évolution de l’organisation passe par une structure personnalisée pour
évoluer vers la structure fonctionnelle, centralisée. Ensuite, avec la diversification des produits,
on adopte une structure divisionnelle et pour retrouver une certaine flexibilité, on peut adopter
une structure matricielle.
83
L’environnement : l’environnement (facilité ou difficulté des prévisions, nombre de concurrents,
technologie fixe ou changeante, marché stable ou turbulent, administration efficace ou non,
etc.) influence fortement le type d’organisation adopté par l’entreprise.
La formation des dirigeants : dans les pays en voie de développement, la structure adoptée par
l’entreprise est généralement très influencée par la formation des dirigeants, leur degré
d’ouverture sur le monde environnant et leur capacité de prévision et d’organisation
84
2-comment peut-elle être schématisée ?
85
3 – quels sont les avantages et les inconvénients de ce type de structure ?
Avantages Inconvénients
* structure simple, facile à mettre en * le responsable est submergé de
place * structure qui permet une tâches, ce qui risque de perturber la marche
communication entre les différents sous- normale du système
systèmes * risque de déformation de l’ordre
* structure où l’autorité et la donné (surtout quand il est oral), vu le
compétence sont bien définies : nombre de niveaux parcourus par ce dernier
Tous les éléments du système ont un * difficulté de trouver les responsables
pouvoir propre délégué compétents dans tous les domaines
Chaque élément du système est
conscient du résultat qu’on attend de
lui
La structure fonctionnelle sans relations hiérarchiques est une organisation qui repose
sur :
86
b – comment peut-elle être schématisée ?
87
2 – La structure fonctionnelle avec relations hiérarchiques : le staff and line La
structure hiérarchico-fonctionnelle repose sur :
1 – La structure matricielle :
88
b – comment peut-elle être schématisée :
NB :
• Les éléments du système sont repérés par leur subordonnée.
Exemple : l'entreprise X appartient au service de l'établissement des plans (abscisse) consacre ses
activités au projet A (ordonnée)
• Une structure matricielle peut correspondre à la réalisation d'un seul projet.
Exemple : construction d'un immeuble, d'une route. Quand le projet ou l'activité est achevé,
l'équipe en place est dissoute et les personnes affectées à ce projet retournent à leurs services
respectifs.
2 – La structure divisionnelle :
Cette structure repose sur une division donnant naissance à la création de sous-systèmes correspondant
soit :
• aux différents produits ou famille de produits fabriqués
• aux différentes zones géographiques dans lesquelles opère le système
• aux différentes catégories de clients du système-entreprise
La structure divisionnelle par produits, par exemple, repose sur une répartition qui se fait par rapport
aux produits ou famille de produits. Chaque division a sa propre structure, ce qui aboutit à une
structure composite.
89
SYNTHÈSE :
I. INTRODUCTION
Afin d’obtenir une description d’ensemble de l’activité économique, il est possible de représenter les
relations qui s’établissent entre les différents agents économiques à l’aide d’un schéma appelé circuit
économique….
Le circuit économique
simplifié
90
Le circuit de base de
Comment représente-t-on l’ensemble l’économie nationale
des flux économiques d’une nation ?
L’activité économique donne naissance à des échanges qui se traduisent, le plus souvent par deux
flux de sens contraires.
On entend par flux, un mouvement de bien, de monnaie, ou plus généralement de toute grandeur
économique entre deux pôles économiques au cours d’une certaine période.
‘tonnes, litres,..).
91
Le plus souvent, un échange économique entre deux agents (ex. achat par client auprès d’une entreprise,
versement de salaires d’une firme à un de ses salariés,…) donne naissance à deux flux de sens opposés :
Un flux réel de « circulation » du bien (la marchandise achetée ou le travail fourni, dans les exemples
cités).
Un flux monétaire, contrepartie du flux précédent (paiement du bien, ou versement du salaire). Dans
la pratique, les opérations économiques révèlent des situations fort diverses : certaines sont unilatérales,
en ce sens qu’elles génèrent un flux unique entre agents ; d’autres sont bilatérales lorsqu’elles se
traduisent par existence de prestations réciproques.
L’ensemble des flux économiques entre agents peut être visualisé de manière schématique
par un circuit.
Par exemple, la représentation du circuit économique retraçant le versement du salaire à un
ménage en échange de sa participation à l’activité productive est la suivante :
Travail
Entreprise Ménage
Salaire
Flux réel
Flux monétaire
Lorsqu’il retrace des flux opposés de valeurs identiques, le circuit traduit un équilibre.
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D’une manière plus générale, la construction du circuit économique nécessite deux
regroupements :
Le regroupement des agents individuels en catégories homogènes, les agents
économiques, dénommées également secteurs institutionnels.
Le regroupement des flux économiques de même nature en opérations
(consommation, production,…)
Travail
Salaires
Entreprises Ménages
Biens & Services
Prélèvements obligatoires
Autres agents
Administrations économiques
Services non marchands (entreprises, ménages)
Crédits accordés
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1. Le circuit économique par agents
Le circuit économique le plus simple décrit la manière dont les entreprises créent simultanément des
biens, des services (flux réels) et des revenus (flux monétaires). Ces revenus sont alors perçus par les
ménages en contrepartie de leur participation à l’activité économique, puis dépensés pour l’achat des bien
produits par les entreprises.
Le circuit économique par fonctions met en évidence les trois grands pôles de l’activité économique
: la production, le revenu et la réponse.
Demande de
94
biens, PRODUCTION Distribution du revenu de
consommation et
(salaires, profits, cotisations sociale, de production
impôts, intérêts)
Consommation
Dépense Revenu
Investissement Epargne
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SYNTHESE
L’entreprise est un système ouvert ; elle entretient des relations constantes avec son environnement. Cet
environnement a des incidences sur le comportement de l’entreprise, mais cette dernière influence
également son environnement.
Un Macro-Environnement Un Micro-Environnement
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tant nationaux qu’internationaux. ses concurrents….
L’analyse de l’environnement
Conduit l’entreprise à rechercher
Les facteurs clés de celui-ci
1. Macro-environnement :
Il existe de nombreux facteurs clés de cet environnement qui ont des conséquences pour l’entreprise.
Celle-ci se doit de les connaître pour agir efficacement. Par exemple, une entreprise qui décide de lancer un
nouveau produit doit savoir que la demande future est fonction de multiples facteurs.
2. Micro-environnement :
Le micro-environnement de l’entreprise est constitué par ses partenaires sur le marché. L’entreprise
désirant connaître son environnement spécifique doit apprécier les différents aspects concernant.
Cette étude de l’environnement spécifique constitue le contenu essentiel des études de marché
réaliser par les entreprises.
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Identifier les besoins Déterminer leur nombre Déterminer les
Déterminer leur nombre Evoluer leur taille et leur concurrents directs (biens
Evoluer leurs forces et pouvoir similaires) et les concurrents
leur pouvoir Apprécier les fournisseurs qui indirects (bien de substitution).
Envisager les évolutions disposent d’un monopole… Apprécier leur force et leur
Envisager les évolutions pouvoir
Envisager les évolutions en
termes de rapport de force
Déterminer s’il est
difficile d’entrée) ou d’en
sortir (barrières à la sorite)
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Toutes les variables clés de l’environnement de l’entreprise ont des conséquences sur le comportement de
l’entreprise. La réaction et les décisions éventuelles de l’entreprise constituent sa stratégie.
Par leurs décisions, les entreprises ont un impact sur leur environnement. Ainsi, la présence d’une ou
plusieurs entreprises dans une ville ou une région a des conséquences pour celle-ci. Les effets exercés sur
l’environnement constituent des externalités.
Le plus souvent, les communes ou les autres collectivités territoriales cherchent à favoriser l’implantation
de nouvelles entreprises. Pour cela, elles proposent des mesures incitatives : dences économiques et sociales
favorables des implantations l’emportent sur les externalités négatives.
99
Respect de la nature
et des contraintes écologiques
100
100
SYNTHESE
L’environnement est constitué de l’ensemble des forces extérieures à l’entreprise qui agissent au
profit au à l’encontre de l’entreprise.
Concurrents
Economie
Fournisseur
Culture
Entreprise Clients
Droit
Politique
Concurrents
Les entreprises doivent faire face à des défis économiques, technologiques, sociaux (provenant
des modifications de l’environnement).
L’entreprise agit également sur son environnement d’une façon positive (création d’emplois….)
ou négative (pollution…).
Résumé de Théorie et
Titre du module
Guide de travaux pratique
EVALUATION
Fés-Vêtements