Refraction de La Lumiere - Refractometre D-Abbe.
Refraction de La Lumiere - Refractometre D-Abbe.
Refraction de La Lumiere - Refractometre D-Abbe.
Partie A
Demi-cylindre
Lampe
Disque optique
Lentille avec un
Diaphragme à
5 fentes
Fig. 2
n = sin i1/sin i2
Tableau 1.
Partie B
Dans le réfractomètre d’Abbe qui sert à la mesure des indices des liquides, deux
prismes de verre (en flint d’indice nv ≈ 1.7) A’C’B’ et ACB identiques rectangles
en C et C’ sont accolés par leurs faces hypothénuses avec interposition d’une
goutte du liquide étudié d’indice ns qui s’étale suivant une lame d’épaisseur très
mince (~ 0.02 mm). La condition ns < nv est nécessaire comme on va le constater.
Une source étendue éclaire A’C’. La surface du verre A’B’ est dépolie, c’est
pourquoi l’angle d’incidence i pour la deuxième surface de séparation AB varie de
0° à 90°.
La surface A’B’ reçoit dans le liquide des rayons ayant toutes les incidences
possibles, y compris l’incidence rasante. La surface AB les transmets à l’intérieur
d’un angle limite l tel que:
ns = nv sin l
Par une mesure directe de l sur un cadran gradué, on peut en déduire
directement ns si nv est connu. Le plan de ce cadran est uniformément éclairé du
côté de D et il est dans l’ombre de l’autre côté.
L schéma optique est représenté sur la figure 4. Avec l’oculaire de la lunette, on
peut observer dans le plan XOZ de la figure3 la ligne qui sépare les parties
éclairée et sombre.
Une alidade rigidement liée aux prismes comporte un vernier mobile devant un
cadran gradué permettant une lecture directe de n avec quatre décimales
exactes. On peut utiliser cet instrument en lumière blanche, en compensant
l’effet de dispersion de l’angle limite avec la longueur d’onde qui rendrait colorée
et floue la courbe limite observée. La compensation est assurée par un ensemble
de deux prismes à vision directe, identiques P1 et P2 qu’on peut faire tourner
(alidade (2) sur la figure 4) simultanément d’angles égaux en sens inverss autour
de l’axe de la lunette de façon à faire varier la dispersion de l’ensemble entre 0
et un certain maximum: on règle le sens et la valeur de cette dispersion afin
d’obtenir la courbe limite la plus nette possible.
Figure 4.
Schéma optique d’un réfractomètre à angle limite.
Etude expérimentale:
1) Soulever le prisme du haut A4C’B’ et placer une ou deux gouttes du liquide
à étudier (solution sucre + eau) sur la surface du deuxième prisme ACB du
bas.
Attention !!
Eviter de rayer les surfaces des prismes.
2) Abaisser le premier prisme et diriger le faisceau lumineux sur la surface
A’C’ du prisme. A l’aide de l’oculaire Oc on obtient la courbe limite M la
plus précise possible.
3) En tournant le vernier (du compensateur), compenser la dispersion qui
rendrait colorée et floue la courbe limite observée et obtenir la courbe
limite la plus nette possible.
4) En tournant le vernier (2), placer la courbe limite avec un repère comme
suit :
Tableau 2.