A t0451f
A t0451f
A t0451f
ISSN 10142
-909
manuels
sur le contrôle de la qualité
des produits alimentaires
«¡•¡¡i
mm
:
ssskkIÍSS•
W S H S•
1 * - sJPP^&i
IÜÜI
1
f3k m
j|Bgigg¡
MB»
ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR
L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE ROME
K^Ri
ÉTUDE FAO: ALIMENTATION ET NUTRITION 14/12
manuels
sur le contrôle de la qualité
des produits alimentaires
12. assurance de la qualité dans
le laboratoire d'analyse
microbiologique des aliments
M-82
ISBN 92-5-203053-0
Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite,
mise en mémoire dans un système de recherche bibliographique ni transmise sous
quelque forme ou par quelque procédé que ce soit: électronique, mécanique, par
photocopie ou autre, sans autorisation préalable. Adresser une demande motivée
au Directeur de la Division des publications, Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture, Viale delle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italie, en
indiquant les passages ou illustrations en cause.
© F AO 1992
AVANT-PROPOS
Aucun système national de contrôle des aliments ne saurait se passer d'un service
de laboratoires dotés de compétences en matière d'analyse chimique et microbiologique.
Dans chacun de ces domaines techniques, il faut appliquer des spécifications et des
procédures différentes afin de pouvoir organiser et maintenir des activités analytiques de
haute qualité.
La version provisoire du manuel a été revue par les experts suivants: M. B. Amia,
Directeur de l'Institut central de recherche technologique sur les aliments, Mysore, Inde;
M. T. Karki, Directeur du Laboratoire central de recherche bromatologique, Ministère de
l'agriculture, Katmandou, Népal; M. H. Leonhardt, Directeur de la Coopération scientifique
internationale, Institut Robert von Ostertag, Berlin, Allemagne; et M. H. Mol, ancien
Directeur du Service national d'inspection des aliments, Utrecht, Pays-Bas. La FAO
remercie chaleureusement ces experts de leur précieuse collaboration.
Le manuel est à la disposition des particuliers et des organisations. Observations
et suggestions en vue de leur incorporation éventuelle dans des éditions ultérieures du
manuel devraient être envoyées à l'adresse suivante:
Les méthodes d'analyse décrites dans le présent manuel doivent être appliquées par
un personnel qualifié dans un laboratoire dûment équipé. De même que pour beaucoup
d'autres travaux de laboratoire, les méthodes indiquées comportent parfois la manipulation
de substances dangereuses.
Pour que ces méthodes soient exécutées correctement en toute sécurité, il est
indispensable que le personnel de laboratoire observe des normes de sécurité.
Bien qu'on ait accordé le plus grand soin à la présentation des informations ci-
incluses, la FAO décline expressément toute responsabilité pour les dommages de toutes
sortes que les usagers pourraient encourir par suite de l'application des méthodes décrites.
Page
1. ADMINISTRATION 1
2.1 Définition 10
2.2 Préparation 10
2.3 Le manuel sur l'assurance de la qualité 12
2.4 Application 12
2.5 Références 14
3. LE LABORATOIRE 15
4. PERSONNEL 22
5.1 Responsabilité 29
5.2 Identification et intégrité 30
5.3 Echantillonnage aux fins d'analyse 31
5.4 Entreposage et destruction des échantillons 32
5.5 Emballage et expédition 32
5.6 Références 36
6. MATERIEL 37
8. SUBSTANCES ETALONS 61
9. METHODOLOGIE 66
11.1 Repérage 76
11.2 Fiches d'échantillonnage 77
11.3 Comptes rendus d'analyse 79
11.4 Autres documents 83
1. ADMINISTRATION
Le laboratoire a pour objectif principal de fournir des résultats fiables, point qui
doit donc faire l'objet d'une attention approfondie. En fait, tout laboratoire dont les résultats
seraient trop souvent peu sûrs ne saurait certainement être agréé dans un dispositif
gouvernemental. Garantir la qualité des résultats ne représente pas une tâche ou activité
supplé- mentaire facultative; il s'agit de l'un des instruments indispensables dont disposent
le directeur et son personnel pour assurer la pleine réalisation de leurs opérations.
Les objectifs en matière de qualité doivent être aussi réalistes que ceux concernant
d'autres domaines. On pourrait dire que l'objectif général du laboratoire est de fournir des
données analytiques d'une exactitude et d'une fiabilité adéquates en un laps de temps
acceptable et pour un coût convenable.
L'objectif qualitatif pourrait être considéré comme étant aussi sûr que possible s'il
permet d'obtenir à peu près le résultat juste. Cela mérite quelques explications. Que faut-il
entendre par "aussi sûr que possible"? Cette expression signifie que l'objectif est tellement
sûr que, s'il se révélait ultérieurement incorrect, les raisons de ce fait ne devraient pas
porter atteinte à l'intégrité, à la probité et à la compétence technique du personnel du
laboratoire. Et comment faut-il comprendre "à peu près"? Cela veut dire obtenir un résultat
suffisamment bon pour les fins auxquelles il sera utilisé. Si un échantillon présente une
grave carence en un élément particulier, l'entité précise de la carence n'aura probablement
pas une grande importance pratique pour, par exemple, un recours en justice ou le refus
d'une livraison. Si la quantité de l'élément considéré est voisine de la limite légale,
l'exactitude du résultat de l'analyse, lorsque celui-ci s'approche de la limite, compte plus
que le degré de précision de la méthode. Ainsi, exactitude et précision doivent être plus
élevées dans le cas des échantillons marginaux que pour ceux qui s'écartent beaucoup d'une
norme ou d'une limite.
- 2 -
être un analyste expérimenté dont les compétences techniques lui vaudront le respect de ses
collègues. Le responsable de l'assurance de la qualité devra s'efforcer de comprendre les
principes de l'AQ et de les appliquer correctement.
Le chargé de l'AQ doit pouvoir disposer d'inspecteurs qui seront habituellement
choisis parmi les analystes. Une équipe de deux personnes suffira dans un petit laboratoire
pour inspecter toutes les sections, y compris les services administratifs, mais non les leurs
propres. Dans un plus grand laboratoire, le chef de l'unité aura peut-être besoin de
collaborateurs permanents, mais les effectifs demeurent généralement faibles. Une
proportion adéquate sera probablement d'un chargé de l'AQ pour dix à vingt analystes. Plus
la variété des analyses effectuées est grande et le niveau général d'expérience est bas, plus
l'assurance de la qualité est nécessaire.
L'unité de l'assurance de la qualité a pour fonction d'élaborer le plan ou le manuel
d'assurance de la qualité et de veiller à ce que le personnel du laboratoire applique le
programme. Elle assure la liaison entre l'administration, qui a fourni les fonds pour
permettre le succès du programme, et le personnel du laboratoire, qui est directement
responsable de la réalisation pratique du programme. L'unité fait appel aux employés, en
particulier les analystes et le chef d'équipe, pour obtenir les données techniques nécessaires
durant la rédaction du plan d'assurance de la qualité.
L'unité AQ fait directement rapport à l'administration. Son personnel doit non
seulement programmer et diriger les inspections, mais encore adresser à l'administration des
recommandations sur la base des résultats de ces enquêtes, recommander à la direction la
politique à suivre en matière d'assurance de la qualité, participer à son élaboration,
identifier les besoins de formation du personnel et émettre des directives concernant tous
les aspects pratiques du programme AQ.
Un des moyens dont dispose l'administration pour appuyer ces activités est de
porter une attention vigilante aux inspections et aux mesures de suivi. Ces interventions
régulières et assez formelles suscitent la discipline requise pour l'application constante du
programme. Le titulaire de l'unité d'assurance de la qualité et, en tant que de besoin, ses
colla- borateurs doivent pouvoir consulter directement le directeur du laboratoire ou son
adjoint. De cette façon, il sera possible d'examiner sans délai un rapport d'inspection ou
une irrégularité et de prendre immédiatement les mesures qui s'imposent.
Il faudrait organiser une ou deux fois par an des réunions d'étude au cours
desquelles, en consultation avec le chef AQ et les analystes principaux, l'administration
pourra décider des modifications à apporter éventuellement à la politique et au programme.
La nécessité de telles modifications découlera des inspections relatives à la qualité.
Responsabilités de l'analyste
L'analyste joue un rôle clé dans la mise en oeuvre du programme d'assurance de
la qualité. L'analyste dûment formé est responsable de la qualité des données et des activités
connexes du laboratoire; c'est la première personne capable de déceler un mauvais
fonctionnement du système analytique. Le personnel du laboratoire d'analyse doit être en
mesure de faire la distinction entre une irrégularité normale due au hasard et une faute
anormale.
- 8 -
1.5 Références
Les publications signalées ci-dessous contiennent des données générales sur la
gestion des programmes d'assurance de la qualité:
1. NAMAS Executive 1989. General criteria of Competence for Calibration and
Testing Laboratories. National Physical Laboratory, Teddington, TW11 OLW,
U.K.
2. Uelner, A.F. 1984. The Watchdog of the Industry, Concepts, Toxicol. 1 (93-102)
Karger, Basel.
3. Kilshaw, D. Quality Control & Assurance, MLW, June 1986, pp 25 and 26.
4. Loftus, P. 1986. Quality Assurance. Water Bulletin Supplement 21.3.86, pp 3 and
4.
5. Waddell, A. 1988. The Importance of Quality, International Good Laboratory
Practice Conference, Stratford, England.
6. Taylor J.K. The Quest for Quality Assurance, American Laboratory, October
1985, 67-75.
7. Anonyme. 1984. Report of Task Force "D" at the International Laboratory
Accreditation Conference, London, U.K. Department of Trade and Industry,
London, U.K.
8. Garfield, F.M. 1984. Quality Assurance Principles for Analytical Laboratories.
Association of Official Analytical Chemists, Arlington, VA.
9. Taylor, J.K. 1987. Quality Assurance of Chemical Measurements, Lewis
Publishers, Inc., Chelsea, MI.
10. Weatherwax, J., and P.G. Martin. 1986. Manuals of Food Quality Control. 1. The
Food Control Laboratory, 2nd ed. Food and Agriculture Organization of the United
Nations, Rome, Italy.
- 10-
2.1 Définition
Un programme d'assurance de la qualité peut être défini comme étant un
mécanisme qui sert à garantir que les données produites par un laboratoire sont de la plus
haute qualité. Pour obtenir cette garantie, il faut veiller à ce que toutes les opérations du
laboratoire soient faites comme il se doit. En outre, la documentation disponible permet de
réactualiser les données selon les besoins.
2.2 Préparation
La préparation d'un programme d'assurance de la qualité doit tenir compte de tous
ses divers éléments. L'Institut national de la sécurité et de la médecine du travail des Etats-
Unis (1) a identifié plus de vingt éléments qui peuvent être inclus dans un programme
d'assurance de la qualité:
a) Exposé des objectifs
b) Déclarations de politiques
c) Organisation
d) Planification qualitative
e) Procédures opérationnelles standard
f) Registres
g) Procédures de garde
h) Mesures correctives
i) Formation en matière de qualité
j) Contrôle de la documentation
k) Etalonnage des appareils
1) Maintenance préventive
m) Réactifs et étalons de référence
n) Achats et contrôles
o) Identification et contrôle des échantillons
P) Analyses et contrôles en laboratoire
q) Programmes d'essais inter et intralaboratoires
r) Manutention, entreposage et fourniture des échantillons
s) Contrôle qualitatif statistique
t) Validation des données
u) Inspection du système
L'élément e), à savoir Procédures opérationnelles standard (POS), décrit toutes les
procédures autres que les méthodes d'analyse. Il peut s'agir d'une procédure administrative
de routine non analytique, par exemple le montage d'un instrument, ou d'une quelconque
autre procédure appliquée dans le laboratoire. En général, les POS décrivent des activités
de manière suffisamment détaillée pour qu'elles puissent être effectuées sans supervision et,
parfois, sans formation préalable. Une méthode d'analyse peut figurer dans les POS, mais
il vaut mieux qu'elle fasse l'objet d'un document distinct. L'assurance de la qualité couvre
toutes les opérations d'un laboratoire, et non uniquement les analyses. Toutes ces opérations
sont contrôlées et ne peuvent l'être que s'il existe un relevé écrit de ces activités (ou peut-
-11 -
être un enregistrement sur ordinateur, mais dans ce cas on dispose de sorties d'imprimante).
L'ensemble de ces documents écrits constituent les POS.
Il n'est pas indispensable que tous les 21 éléments précités soient pris en compte
dans un programme d'assurance de la qualité. Une importance variable pourra être attachée
à chacun de ces éléments selon le programme en cause. Garfield (2) propose une
formulation beaucoup plus simple des programmes d'assurance de la qualité, prévoyant trois
éléments essentiels:
du plan d'assurance de la qualité, l'unité bénéficie du concours technique des analystes. Une
fois formulé par l'unité et approuvé par l'administration, le plan d'assurance de la qualité
devient opérationnel. Dès lors, les analystes sont responsables de son application
journalière. L'unité AQ vérifie périodiquement le niveau d'observation du plan et transmet
ses rapports et recommandations à l'administration qui intervient en conséquence pour
faciliter la réalisation du programme.
- 14 -
2.5 Références
4. U.S. Food and Drug Administration. 1982. Bureau of Foods Laboratory Quality
Assurance Manual. U.S. Food and Drug Administration, Washington, DC.
- 15 -
3. LE LABORATOIRE
Même si les plans définitifs du laboratoire sont établis par des architectes et des
ingénieurs, les analystes devraient être consultés à propos de certaines décisions qui
affecteront en fin de compte leur milieu et leurs conditions de travail. On expose ci-après
divers points que les analystes devraient examiner au cas où ils seraient appelés à participer
à la conception de leur laboratoire.
Généralités
Il faut aussi prévoir l'emplacement des services auxiliaires, par exemple un atelier,
à moins de pouvoir faire appel à des contractants extérieurs pour tout ce qui touche à la
maintenance du laboratoire (plomberie, électricité, appareils électroniques et électriques non
utilisés pour les analyses).
Il faut aussi prévoir des locaux pour le secrétariat, des toilettes et des lavabos, ainsi
qu'une cantine, même simple, sans oublier des magasins pour les échantillons,
l'équipement, les produits chimiques et la verrerie. Le lieu de stockage des échantillons doit
être protégé contre les parasites.
Le laboratoire de microbiologie
L'idéal serait que le laboratoire de microbiologie soit non pas un local polyvalent,
mais comporte une série de salles séparées pour l'entreposage de la verrerie, le stockage
des milieux déshydratés, la préparation et la stérilisation des milieux, l'animalerie
(éventuellement), la décontamination des substances pathogènes ou dangereuses, ainsi que
pour le personnel. Les laboratoires de réglementation ont besoin de locaux distincts pour
entreposer les échantillons à analyser et garder des portions d'échantillons déjà analysés.
En réalité, cela n'est pas toujours possible et il faut alors parvenir à une solution de
compromis. De nombreux laboratoires de microbiologie disposent d'une seule pièce avec
une paillasse centrale où sont préparés milieux et réactifs et où sont effectuées les analyses
micro- biologiques. Dans cette pièce peuvent aussi être aménagés des espaces de grandeurs
diverses pour le stockage des milieux et de la verrerie. D'autres opérations, comme la
décontamination des matières pathogènes, l'entreposage des échantillons à analyser, le
- 16-
Alors que les grands laboratoires de microbiologie peuvent faire nettoyer leur
verrerie par un service centralisé indépendant, le personnel des petits laboratoires devra
probablement laver sa propre verrerie. Si tel est le cas, la verrerie peut être lavée dans la
pièce contenant l'autoclave de décontamination ou, au besoin, dans celle où se trouvent
deux autoclaves (décontamination et stérilisation).
Pour faciliter une évacuation rapide en cas d'incendie, etc., il faut ménager au
moins deux issues de secours dans chaque local, si la chose est réalisable. Les entrées
devraient être conçues de manière à réduire au minimum le transit des personnes.
Comme les microbiologistes doivent rester debout plusieurs heures pendant une
journée de travail normale, les sols devraient être relativement confortables. Il est
recommandé d'utiliser des carreaux de céramique résistants, imperméables et faciles à
nettoyer. Pour accroître le confort, des tapis de caoutchouc peuvent être disposés en divers
points choisis du laboratoire. Il est déconseillé de mettre des plaques de linoléum sur des
- 17 -
dalles de ciment car les interstices entre les plaques ne peuvent être correctement nettoyés.
En outre, avec le temps, le linoléum se fendillera, créant ainsi de nouvelles zones propices
à la prolifération des bactéries.
Généralités
Le laboratoire de microbiologie
des filtres à air et la fréquence optimale de leur remplacement, ainsi qu'à détecter
d'éventuelles sources environnementales de contamination des échantillons.
Les sols, les paillasses et autres superficies du bâtiment doivent être nettoyés. Il
faut aussi nettoyer les sorbonnes, les dépoussiéreurs, le matériel et la verrerie. Les
congélateurs et les réfrigérateurs doivent être vidés et nettoyés de temps à autre, sans nuire
à l'intégrité de leur contenu. Les préposés au nettoyage dépourvus de formation technique
peuvent hésiter quelque peu à nettoyer le matériel analytique de crainte de l'endommager.
Inversement, les analystes peuvent redouter leurs interventions. Dans ce cas, l'adminis-
tration devra décider que les analystes s'occuperont du lavage de leur matériel, tandis que
le personnel de nettoyage sera responsable des autres secteurs. Il faudra alors établir des
plans de nettoyage diversifiés.
II faudrait tenir des relevés des opérations de nettoyage, qui permettront d'établir
que ces dernières ont été effectuée conformément au programme prévu. On devrait aussi
s'assurer de temps à autre du degré du propreté du laboratoire.
3.4 Références
1. Weatherwax, J., and P.G. Martin. 1986. Manuals of Food Quality Control. 1. The
Food Control Laboratory, 2nd ed. Food and Agriculture Organization of the United
Nations, Rome, Italy.
2. American Public Health Association. 1984. Compendium of Methods for the
Microbiological Examination of Foods, 2nd éd., M.L. Speck (Ed.). American
Public Health Association, Washington, DC.
- 22 -
4. PERSONNEL
Un laboratoire type de microbiologie alimentaire a généralement deux catégories
de techniciens, les analystes qui effectuent les analyses et le personnel auxiliaire qui, formé
et supervisé par les analystes, prépare les milieux de culture et les solutions, nettoie la
verrerie et les appareils, et pèse les portions à analyser.
Les auxiliaires devraient comprendre l'importance de leurs fonctions et savoir
quand signaler à leur chef toute circonstance dépassant leurs connaissances et compétences.
On ne discutera pas ici de la formation du personnel auxiliaire puisqu'elle relève
directement des cadres et que ses fonctions sont habituellement bien définies. La discussion
portera sur l'analyste, lequel peut transmettre une partie de ses connaissances au personnel
auxiliaire.
4.1 Sélection et qualifications
La sélection du personnel repose sur un principe simple: choisir le candidat le
mieux qualifié pour chaque poste. Les avis de vacance devraient comporter une description
détaillée du poste à pourvoir, couvrant au moins trois éléments: 1) un paragraphe introductif
résumant les fonctions assignées au poste et indiquant avec exactitude la place de ce dernier
dans l'organigramme; 2) description détaillée de toutes les tâches et responsabilités de
l'analyste; 3) indication du niveau général de supervision et du degré d'autonomie de
l'analyste dans son travail.
Certains postes d'analyste dans un laboratoire de microbiologie n'exigent pas
nécessairement une formation universitaire. Lors du choix des candidats, il faudrait alors
tenir compte de l'expérience pratique, notamment dans la spécialité du poste à remplir.
Indépendamment de ses études et de son expérience, le candidat doit être
physiquement capable d'assumer les fonctions du poste. Le candidat retenu doit être en
mesure de manipuler les flacons, tubes à essai, boîtes de Petri et autre verrerie de manière
correcte et avec rapidité, d'utiliser et d'entretenir le matériel de laboratoire et de pouvoir
travailler debout ou assis pendant de longues périodes.
Il faut aussi prendre en considération la personnalité de l'analyste. Dans certains
cas, celui-ci devra faire partie d'une équipe et être capable de collaborer avec ses collègues
à la réalisation d'un objectif commun. Dans d'autres, il devra travailler de façon plus
indépendante. La description de poste devrait indiquer clairement le type de travail à
accomplir afin d'éviter des conflits de personnalité.
Le superviseur immédiat, qui connaît parfaitement la nature du poste et travaillera
quotidiennement avec l'analyste, devrait participer à la sélection finale du candidat.
- 23 -
4.2 Formation
La formation devrait être organisée en vue de la réalisation des objectifs du
laboratoire en général. Un cadre supérieur devrait être chargé de la formation. Les besoins
en matière de formation dépendent des objectifs définis du laboratoire. Il faudra parfois
assurer une formation dans des domaines analytiques précis, habituellement sur place car
il est peu probable que les écoles avoisinantes délivrent un tel enseignement. Il importe
aussi que les analystes connaissent bien les principes scientifiques des méthodes qu'ils
utilisent. Cette connaissance devrait avoir été acquise lors des études académiques mais, en
cas de lacunes, celles-ci doivent être identifiées et comblées par le biais de cours de brève
durée, de séminaires, de lectures ou de formation sur place. C'est l'interprétation des
résultats qui exige le plus de compétences. Celles-ci peuvent généralement s'acquérir sur
le tas, cas par cas.
Les objectifs généraux de la formation pourraient être définis comme suit:
1. garantir que les analystes connaissent à fond les techniques d'analyse;
2. garantir que les analystes développent leur esprit analytique et perfectionnent
leurs compétences interprétatives;
3. garantir que les analystes fournissent des données analytiques d'un degré
d'exactitude connu et significatives, et concourent à la réalisation des
objectifs du laboratoire.
Chaque nouvel employé devrait recevoir des informations générales sur son milieu
de travail: horaire, charge de travail, présentation aux collègues et administrateurs,
emplacement de la bibliothèque, repas, congés, rémunération, emplacement des laboratoires,
méthodes d'élimination des déchets et des matières contaminées, mesures de sécurité et
vêtements de travail.
Le nouvel analyste est alors prêt à suivre un programme de formation scientifique
sous la direction du superviseur ou d'un analyste d'encadrement. Cette formation devrait
se faire directement entre l'instructeur et l'analyste et être conduite en trois étapes. Durant
la première phase, l'analyste se familiarise avec tous les aspects du programme d'assurance
de la qualité, notamment le fonctionnement et l'entretien des appareils, l'établissement de
la documentation relative aux échantillons, la préparation des fiches de travail des analystes,
etc. Selon l'ampleur et/ou les particularités du programme d'assurance de la qualité, cette
formation pourra durer deux à quatre semaines.
La deuxième phase de la formation pourrait porter sur l'étude des méthodes
d'analyse en général, l'utilisation des appareils et la préparation des solutions, des étalons,
des milieux, etc. Cette étape peut durer environ deux semaines.
La troisième phase est la plus longue. Elle concerne les techniques analytiques
spécifiques du laboratoire. Dans tous les laboratoires de microbiologie alimentaires, il faut
enseigner au minimum les méthodes d'identification et/ou de dénombrement des organismes
ou groupes d'organismes ci-après: microflore aérobie totale (dénombrement standard sur
plaque, dénombrement des aérobies sur plaque ou dénombrement des mésophiles sur
- 24 -
Généralités
Il se peut que, pour faire bonne impression, un directeur de laboratoire charge son
"meilleur" analyste d'examiner ces échantillons d'épreuve. Sachant qu'il s'agit d'une
vérification, l'analyste fera certainement de son mieux. Pour évaluer avec plus de précision
la capacité d'un analyste, le superviseur et/ou le directeur du laboratoire peut décider de
cacher à l'analyste que les substances à examiner sont en fait des échantillons d'épreuve.
Durant leur période d'instruction initiale, les analystes devraient être informés qu'ils
pourront être appelés à analyser de tels échantillons dans le cadre du programme
d'assurance de la qualité pour apporter la preuve de leur compétence relativement à certains
types d'analyses. Il importe que chaque année le plus grand nombre possible d'analystes
aient la possibilité d'examiner des échantillons d'épreuve.
présenter une concentration de l'élément à laquelle l'épreuve doit permettre d'opérer une
distinction entre résultats positifs et résultats négatifs (seuil de détermination). Les analystes
examinent les échantillons d'épreuve et communiquent leurs résultats au laboratoire de
référence en indiquant s'ils sont positifs ou négatifs.
Un résultat faussement négatif peut aussi s'expliquer par une distribution non
uniforme de l'organisme dans l'échantillon. Bien que l'idéal serait d'utiliser des échantillons
d'épreuve homogènes, dans bien des cas la réalité est totalement différente. Il est beaucoup
plus difficile d'obtenir une répartition uniforme d'un microorganisme dans un milieu solide
que dans un milieu liquide. On peut même imaginer qu'un microorganisme soit absent d'un
échantillon ayant reçu un inoculum très dilué, ce qui conduira à un résultat faussement
négatif.
Bien que les résultats faussement positifs aient une importance moindre que les
résultats faussement négatifs, il ne faut pas en sous-estimer la gravité. Quand la proportion
de résultats faussement positifs dépasse 10 %, il est impossible d'interpréter les résultats
de l'analyse en ce qui concerne la présence ou l'absence de pathogènes (1).
- 27 -
Un autre type d'évaluation est constitué par les études interlaboratoires qui
permettent de tester l'efficacité d'une méthode. Le laboratoire de référence prépare des
échantillons d'épreuve homogènes et les envoie aux analystes des laboratoires participants.
Travaillant de façon autonome, les analystes examinent les échantillons d'épreuve avec la
méthode à valider et transmettent leurs résultats au laboratoire de référence. Celui-ci
procède à une analyse statistique et l'efficacité de la méthode est exprimée en termes
d'exactitude, de reproductibilité et de répétabilité. Chaque analyste reçoit un exemplaire de
cette évaluation, ce qui lui permet de comparer ses aptitudes avec celles des autres
participants.
Références
5. ECHANTILLONS
5.1 Responsabilité
Le type de registre à tenir dépend des circonstances. Il peut s'agir d'un registre
relativement complexe comme celui adopté par la FDA (Food and Drug Administration) des
Etats-Unis (voir Annexe 4), ou d'un modèle plus simple. Si l'on ne dispose pas d'un
système informatique, il est recommandé de recourir à des fiches qui peuvent être plus
facilement regroupées, classées et consultées. Les fiches doivent cependant contenir un
minimum de données. Celles-ci peuvent ou non se trouver dans d'autres documents
d'échantillonnage (par exemple rapport de prélèvement, fiche d'analyse, etc.) et permettent
de suivre l'échantillon du moment dès son prélèvement à celui de son élimination. Les
données et informations minimales à consigner sur la fiche sont les suivantes:
1. Numéro de l'échantillon. ]
Kpour repérer la fiche)
2. Nom du produit. ]
3. Date du prélèvement.
Si la décongélation doit être plus rapide, le sous-échantillon peut être décongelé à une
température inférieure à 45° pendant 15 minutes. La décongélation rapide doit se faire sous
agitation constante dans un bain-marie à thermostat. Il ne faut pas retirer le produit de son
conteneur pour en favoriser la décongélation.
Après avoir prélevé les portions d'essai, mais avant que ne commence l'examen
microbiologique, l'analyste doit décider s'il convient d'analyser les portions
individuellement ou collectivement. Toutefois, à quelques rares exceptions près, les portions
destinées à l'analyse microbiologique sont en général examinées individuellement, surtout
s'il faut dénombrer ou quantifier les microorganismes.
5.4 Entreposage et destruction des échantillons
Entre le moment de la réception au laboratoire et le début de l'analyse, les
échantillons de denrées périssables non congelées doivent être conservés à une température
comprise entre 0 et 4°, et les aliments congelés doivent être maintenus dans cet état. Tous
les échantillons périssables et congelés devraient être examinés dans les 36 heures suivant
leur arrivée. Les échantillons périssables qui ne peuvent être examinés dans les 36 heures
consécutives à leur prélèvement devraient être congelés. Toutefois, la congélation
d'échantillons microbiologiques réfrigérés risque de détériorer ou même de tuer les cellules
microbiennes. Par conséquent, il ne faudrait recourir à cette pratique qu'en dernier ressort
et non de façon systématique.
Dans le cas d'échantillons microbiologiques de produits de la pêche non congelés,
des mesures spéciales de conservation sont applicables (1). Ces échantillons devraient être
examinés dans les 6 heures qui suivent leur prélèvement. Les échantillons conservés à 0-4°
pendant plus de 24 heures ne devraient pas être analysés.
Les denrées non périssables en boîte ou sèches peuvent être entreposées à la
température ambiante.
Une fois que les portions d'essai ont été extraites de l'échantillon, la partie restante
est à nouveau emmagasinée. Selon le type des denrées, les échantillons devraient être
conservés dans les conditions recommandées à l'Annexe 6.
Les portions de réserve des échantillons microbiologiques contenant des
microorganismes pathogènes et/ou des toxines microbiennes devraient être étuvées avant
leur élimination. Les aliments secs devraient être étuvés en plus faibles quantités (0,5 -
1 kg) pour garantir une pénétration adéquate de la vapeur afin de détruire tous les
organismes pathogènes viables. Il convient d'ajouter environ 1 litre d'eau par 500 g
d'aliment sec pour permettre une production suffisante de vapeur pendant le cycle de
stérilisation. Au besoin, l'échantillon de réserve sec peut être additionné d'eau pour
dissoudre ou défaire les gros grumeaux de matière solide.
5.5 Emballage et expédition
En règle générale, l'inspecteur ou le collecteur est responsable de l'emballage et
de l'expédition des échantillons de produits alimentaires. A l'occasion, cependant, l'analyste
devra envoyer un échantillon à un autre laboratoire pour une analyse de confirmation ou
- 33 -
pour une autre raison. Les échantillons doivent être emballés et expédiés de telle sorte que
leur intégrité soit maintenue. Le conteneur où se trouve l'aliment peut être placé dans un
sac en matière plastique et fermé hermétiquement au moyen d'un plomb ou d'une agrafe
métallique. Les récipients rigides comme les bocaux de verre peuvent être fermés avec de
la cire à cacheter qui pourra porter une marque officielle d'identification.
Les échantillons congelés à expédier devraient être conditionnés avec de la neige
carbonique dans des cartons isothermes. Des précautions particulières doivent être observées
dans ce cas: ne pas manipuler la neige carbonique à mains nues, ne pas la transporter dans
un véhicule insuffisamment ventilé, ne pas la mettre dans des conteneurs hermétiquement
fermés qui pourraient exploser sous l'effet d'une pression excessive, et indiquer clairement
que le paquet contient de la neige carbonique de manière que le transporteur prenne les
précautions nécessaires. La congélation à la neige carbonique n'est efficace que pendant
48 heures au maximum. Il ne faut jamais utiliser moins de 15 kg de neige carbonique pour
une expédition d'une douzaine d'heures. Avec un échantillon pesant moins de 15 kg, utiliser
15 kg de neige carbonique et en ajouter 1 kg pour chaque portion supplémentaire de 500 g
d'échantillon. La quantité de neige carbonique devrait être augmentée si le transport dure
longtemps ou lorsque le temps est particulièrement chaud. Dans tous les paquets contenant
de la neige carbonique, celle-ci devrait autant que possible être également répartie. Si des
sous-échantillons ont été mis dans des sacs en matière plastique, il faut envelopper la neige
carbonique de feuilles de papier pour éviter qu'elle ne touche directement les sacs. En effet,
le froid intense engendré par la neige carbonique rend les matières plastiques friables.
Pour s'assurer que les échantillons microbiologiques ne se sont pas décongelés
durant le transport, on peut placer dans le paquet un conteneur, identique à ceux des
échantillons, et le remplir à moitié d'éthylène-glycol. A l'arrivée au laboratoire, on pourra
mesurer et noter la température du conteneur témoin. Comme autre indicateur de
décongélation, on peut utiliser un sac étanche rempli de glace en écailles.
Pour expédier des échantillons périssables sous réfrigération, il est possible
d'employer soit de la glace normale, soit des sachets commerciaux de gel cryogène. Comme
ces sachets contiennent un produit chimique, il faudrait les placer dans des sacs en matière
plastique hermétiquement fermés pour protéger l'échantillon de toute contamination au cas
où le sachet de cryogène se romprait durant le transport. On devrait utiliser des conteneurs
ou des caisses isothermes. Pour s'assurer que la température maximale requise n'a pas été
dépassée durant le transport, on peut inclure dans le paquet un conteneur d'eau du même
type que celui renfermant les échantillons. A l'arrivée, la température de l'eau peut être
mesurée et notée.
Les échantillons secs non périssables devraient être conditionnés dans des boîtes de
carton fort avec des matériaux d'emballage appropriés pour éviter toute rupture pendant le
transport.
Les échantillons devraient être acheminés le plus rapidement possible et le
transporteur devrait aviser le destinataire du moment où on lui livrera l'échantillon.
L'emballage et l'expédition d'agents étiologiques ou d'autres produits biologiques
requièrent des précaution spéciales. Une solution serait de conditionner ces substances dans
des conteneurs étanchéisés à l'intérieur pour empêcher toute fuite. Pour l'envoi de produits
- 34 -
non secs, le récipient interne devrait être emballé avec suffisamment de matériel amortisseur
absorbant capable de s'imprégner du contenu en cas de fuites. Le matériel amortisseur et
le récipient interne de produit liquide ou pâteux devraient ensuite être placés dans un
conteneur externe imperméable et hermétiquement fermé; ce dernier peut aussi servir de
conteneur de transport.
La procédure de transport des cultures recommandée par l'American Type Culture
Collection (2) est la suivante (voir figure 1): la culture est sur une lame oblique contenue
dans un tube à couvercle à vis (conteneur primaire) hermétiquement fermé avec un ruban
adhésif; le tube est bien protégé par du matériel d'emballage absorbant dans le conteneur
secondaire, lui aussi à couvercle à vis et hermétiquement fermé avec un ruban adhésif; le
conteneur secondaire est placé dans le conteneur d'expédition et protégé avec du matériel
absorbant; enfin, le couvercle est vissé et, à l'extérieur du conteneur de transport, sont
apposées une étiquette avec l'adresse du destinataire et une autre qui signale la présence
d'agents étiologiques.
- 35 -
CONTENEUR
PRIMAIRE DE
LA CULTURE
EMBALLAGE ET ETIQUETAGE
DES AGENTS ETIOLOGIQUES
MATERIEL
ABSORBANT
COUVERCLE
CONTENEUR
SECONDAIRE
COUVERCLE
RUBAN
ETANCHE
CULTURE
CODE DU
SPECIMEN
(HSM 3.203)
CONTENEUR
D'EXPEDITION
ETIQUETTE
MATERIEL
AE
ABSORBANT
ADRESSE DU
DESTINATAIRE
Figure 1
- 36 -
5.6 Références
1. American Public Health Association. 1985. Laboratory Procedures for the
Examination of Seawater and Shellfish, 5th éd., A.E. Greenberg and D.A. Hunt
(Eds.). American Public Health Association, Washington, DC.
2. ATCC Quality Control Methods for Cell Lines. 1985. R.J. Hay (Ed.). American
Type Culture Collection, Rockville, MD.
- 37 -
6. MATERIEL
Bains-marie
Des bains-marie thermostatiques devraient être utilisés chaque fois que la
température doit être maintenue à une valeur constante à 0,1° près. Le couvercle devrait
être bien ajusté pour éviter une évaporation excessive de l'eau.
Le rôle essentiel de l'entretien est de prévenir ou de retarder les dommages dus à
la corrosion. Il faut contrôler souvent les bains-marie, car une corrosion négligée peut finir
par détériorer la pompe à eau et d'autres pièces. Un bain-marie qui demeurera inutilisé
pendant plus de deux semaines doit être vidé, lavé avec un détergent léger et soigneusement
épongé avec un chiffon souple. Lorsque les bains-marie sont en fonction, on peut ajouter
à l'eau un inhibiteur de corrosion. Seule de l'eau distillée devrait être employée dans les
bains-marie.
Réfrigérateurs et congélateurs
Tout laboratoire de microbiologie alimentaire devrait avoir un réfrigérateur réglé
à 4° et un congélateur réglé à -20° pour la conservation des échantillons, spécimens,
milieux, sérums, réactifs et cultures. La température à maintenir dans les réfrigérateurs et
les congélateurs devrait être indiquée à l'extérieur de ces appareils.
Il faudrait nettoyer les parois externes au moins une fois par mois avec un chiffon
humide. Le compartiment de congélation des réfrigérateurs devrait être dégivré tous les 3
mois et toutes les surfaces internes devraient être nettoyées. Le congélateur devrait être
dégivré tous les 6 mois et toutes les surfaces internes devraient être nettoyées. Le système
d'alarme signalant une température excessivement élevée dans les réfrigérateurs et les
congélateurs devrait être maintenu en état de marche. Tous les récipients placés dans ces
appareils devraient avoir une étiquette portant les mentions suivantes: identification du
produit, nom du responsable et date du dépôt dans le réfrigérateur ou le congélateur.
Autoclaves
L'autoclave est indispensable pour stériliser la plupart des milieux micro-
biologiques. Il doit être d'une taille suffisante pour stériliser ces milieux sans entassement.
Il est généralement déconseillé d'employer des autoclaves verticaux ou à chargement par
le haut en raison d'un entassement inévitable et de la difficulté de régler et de maintenir une
température de stérilisation adéquate. Il est toujours préférable de recourir à des autoclaves
horizontaux à chargement latéral, en particulier dans les laboratoires qui doivent examiner
un grand nombre d'échantillons. L'autoclave doit pouvoir maintenir une température interne
de 121° sous une pression de 1 bar; il doit être muni d'un thermomètre étalonné pour
mesurer la température dans le compartiment de stérilisation, ainsi que d'un manomètre et
de soupapes de sûreté en raccordement direct avec l'alimentation en vapeur saturée; il doit
aussi être capable d'atteindre en 30 minutes la température souhaitée. L'autoclave devrait
aussi être muni d'un thermomètre enregistreur fournissant un relevé permanent du cycle de
stérilisation.
L'autoclave devrait servir surtout à la stérilisation des milieux et des solutions. Il
n'est pas recommandé de stériliser dans l'autoclave les pipettes et la verrerie graduée, car
l'humidité accumulée nuirait à leur débit.
- 39 -
Les interventions ou ajustements faits sur l'autoclave par des personnes inexpertes
peuvent donner lieu à de graves lésions et/ou à de coûteuses réparations. Celles-ci devraient
être confiées à des spécialistes pleinement familiarisés avec le matériel. L'entretien courant,
en revanche, peut et devrait être effectué par le personnel du laboratoire.
Etant donné que les divers types d'autoclaves diffèrent beaucoup les uns des autres,
on ne donnera ici que des indications générales pour leur entretien. Les travaux de
maintenance peuvent être classés en fonction de leur périodicité: quotidienne, hebdomadaire,
mensuelle et trimestrielle.
Deux opérations devraient être faites chaque jour. Tout d'abord, retirer le relevé
journalier des températures et le conserver comme il convient. En second lieu, l'intérieur
du compartiment de stérilisation doit être nettoyé tous les jours avec une solution peu
concentrée de détergent, rincée à l'eau et séchée avec un chiffon non pelucheux. Il faudrait
aussi enlever le filtre du tuyau d'évacuation pour le libérer de tous fils et sédiments. Le
filtre est ensuite nettoyé au jet et remis en place.
Trois opérations devraient être faites chaque semaine. Premièrement, il faut laver
au jet le tuyau d'évacuation, retirer le filtre et rincer le tuyau avec une solution chaude de
phosphate trisodique (2 cuillères à soupe pour un quart d'eau). Au bout de 5 minutes, on
rincera le tuyau avec un jet d'eau chaude et le filtre sera remis en place. La deuxième
opération consiste à contrôler les signaux de commande et l'état de l'appareil. Après avoir
vidé le compartiment de stérilisation, les interrupteurs à molette sont mis en fonction pour
1 minute. A mesure que la stérilisation procède, il faut observer attentivement le panneau
de commande. Si un témoin demeure éteint, on doit appeler un technicien qualifié. La
troisième opération consiste à laver au jet le générateur de vapeur. Cette opération varie
selon le modèle utilisé et il faudrait suivre les instructions du fabricant.
Une fois par mois, il faudrait graisser les gonds de la porte du compartiment.
Mélangeurs
Mélanger est sans doute l'opération la plus courante durant la préparation de
l'échantillon. Bien souvent, cette opération entraîne une perte de produit. Dans ce cas, le
socle du mélangeur doit être immédiatement désinfecté pour empêcher la contamination
d'autres échantillons et du lieu de travail. Une fois désinfecté, le socle devrait être lavé avec
une solution chaude de détergent, puis rincé pour éviter l'accumulation de dépôts secs.
Hotte à flux laminaire
Toutes les analyses microbiologiques comportant la présence d'organismes
pathogènes, utilisation de milieux stériles ou le contrôle de la stérilité d'aliments en
conserve devraient se faire sous des hottes à flux laminaire, si possible du type à courant
vertical. Le filtre principal et le filtre aspirateur d'air empoussiéré de grande capacité
(HEPA) devraient pouvoir éliminer 99,99 % des particules d'un diamètre minimal de
0,3 micromètre. L'équipement standard devrait comprendre une prise électrique protégée
contre les éclaboussures, d'un robinet de gaz à électro-aimant, d'une connexion de régime
avec la pompe à vide, d'un adaptateur pour l'installation d'aspiration, d'un compteur
d'heures de fonctionnement et d'une lampe fluorescente extérieure. Contrairement à la
pratique courante, les hottes ne doivent pas fonctionner en permanence ou pendant de
longues périodes, par exemple durant tout le week-end. Elles ne doivent être opérationnelles
qu'au moment où l'on doit les utiliser. Il n'est non plus pas conseillé d'utiliser sous la hotte
des becs Bunsen, Fisher, etc. L'emploi de ces brûleurs pourrait créer une colonne d'air
ascendante plus puissante que le flux d'air stérilisé descendant en provenance du filtre
HEPA, ce qui annulerait l'efficacité de la hotte.
Il faut vérifier les filtres une fois par mois, détecter les obturations et les
accumulations de poussière, et les remplacer au besoin. Il faut aussi libérer l'installation
d'aspiration d'éventuelles obstructions et nettoyer deux fois par mois les lampes
fluorescentes avec un chiffon souple imbibé d'éthanol. Tous les trois mois, il faut contrôler
les lampes à rayons ultraviolets avec un photomètre. Si la lampe émet moins de 80 % de
son débit nominal, elle devrait être remplacée. Comme les rayons ultraviolets ne sont pas
pénétrants, la hotte doit être entièrement vidée pour garantir l'efficacité de la lampe. Celle-
ci devrait être allumée 10 minutes avant l'utilisation de la hotte et n'être éteinte que
10 minutes après la fin de l'analyse.
L'intérieur de la hotte doit être désinfecté non seulement avec la lampe UV, mais
encore avec des solutions appropriées. Il est recommandé d'utiliser des désinfectants
différents avant et après l'analyse pour obtenir une action bactéricide optimale. L'efficacité
de la désinfection peut être vérifiée à l'aide de plaques RODAC (méthode par contact direct
à la gélose, voir Annexe 3). Les résultats de ces vérifications devraient être consignés dans
un registre contenant les informations suivantes: date, lieu ou site d'échantillonnage dans
la hotte, désinfectant utilisé avant et après l'analyse, dénombrement microbiologique, nom
de l'analyste.
Microscopes
La plupart des typages taxonomiques effectués dans un laboratoire de microbiologie
reposent sur l'examen microscopique des caractères morphologiques et des réactions de
- 42 -
6.2 Etalonnage
Etuves à incubation
Réfrigérateurs et congélateurs
La température interne des réfrigérateurs et congélateurs doit être régulée avec des
thermomètres à immersion partielle étalonnés par rapport à un thermomètre de référence
approprié. Les graduations de ces thermomètres pour basses températures ne devraient pas
dépasser I . La méthode d'étalonnage est identique à celle qui a été décrite pour les
o
thermomètres à immersion partielle. Les données d'étalonnage doivent être consignées dans
le registre des températures. Tous les thermomètres pour basses températures devraient être
étalonnés une fois par an.
Autoclaves
En dehors des opérations courantes de nettoyage et d'entretien par les laborantins,
tout étalonnage ou ajustement devrait être effectué exclusivement par des spécialistes. Il est
recommandé de conclure des contrats d'entretien annuel des autoclaves.
Fours à air chaud
La température interne des fours à air chaud doit être régulée avec des
thermomètres capables de mesurer des températures jusqu'à 200°. Leurs graduations ne
devraient pas être supérieures à I . Ces thermomètres devraient être étalonnés par rapport
o
que ce soit: il faut mettre une quantité adéquate de solution de remplissage dans l'électrode,
tous les échantillons et solutions tampons doivent être à la même température (à moins
d'utiliser un correcteur de température automatique) avant la lecture des mesures, et les
solutions tampons et d'essai doivent être remuées avec un agitateur magnétique pendant la
prise des mesures.
Mélangeurs
Il est recommandé d'employer un mélangeur du commerce à vitesse variable. Bien
que les vitesses de rotation soient habituellement indiquées en tours par minute (tpm) par
le fabricant, il convient d'étalonner les mélangeurs tous les trois mois avec un cinémomètre,
de préférence photoélectrique, pour mesurer le nombre effectif de tpm pour chaque vitesse
indiquée. Les données d'étalonnage devraient être consignées dans un registre,
accompagnées des informations suivantes: date, numéro du mélangeur, nombre de tpm
mesurés pour chaque vitesse, et nom de l'analyste.
Hotte à flux laminaire
Il n'est pas nécessaire que l'analyste procède à un étalonnage.
Microscopes
Voir Annexe 8.
6.3 Tests de performance
Etuves à incubation
Pour tester le fonctionnement des étuves à air, on mesure la température et
l'humidité. La température intérieure se vérifie avec des thermomètres étalonnés, deux fois
par jour: le matin avant de commencer les analyses et l'après-midi à la fin du travail. Si
l'on utilise un thermomètre enregistreur, une seule lecture journalière est suffisante. Les
températures avant et après correction sont consignées dans un registre où sont en outre
indiqués le numéro de l'étuve, la position des étagères, la date, l'heure, le numéro du
thermomètre et le nom de l'analyste. En cas d'utilisation d'un thermographe, les
enregistrements doivent être conservés à part pendant au moins 3 ans. Les fiches
d'enregistrement doivent être paraphées et datées lors de leur insertion dans le thermographe
et lors de leur retrait. La température intérieure des étuves à air doit se maintenir à une
valeur constante, avec une marge de tolérance de ± 2° et si possible de + I . o
Le taux d'humidité à l'intérieur de l'étuve est déterminé indirectement tous les trois
mois par calcul du pourcentage de la perte pondérale de plaques de gélose incubées dans
des conditions spécifiées. Une méthode simple consiste à disposer en divers endroits de
l'étuve des plaques couvertes de 15 x 100 mm contenant 20 ml de gélose solidifiée. Après
incubation à 35° pendant 48 ± 2 heures, on calcule le pourcentage de perte pondérale de
la gélose. Les données suivantes devraient être inscrites dans le registre contenant les
relevés de température: numéro de l'étuve, position des étagères, date et heure du début de
l'incubation, poids de 20 ml de gélose avant incubation, date et heure de la fin de
l'incubation, poids de 20 ml de gélose après incubation, quantité et pourcentage de perte
-46-
Bains-marie
Réfrigérateurs et congélateurs
Bien que le son d'un avertisseur de température élevée puisse signaler une
défaillance du réfrigérateur ou du congélateur, il faut surveiller leur température une fois
par jour à l'aide de thermomètres étalonnés. Dans les grands réfrigérateurs, il faudrait
placer des thermomètres sur les étagères supérieure, médiane et inférieure; un seul
thermomètre suffira dans le cas des congélateurs et des réfrigérateurs ménagers. Les
températures relevées devraient être consignées dans un registre, en même temps que le
numéro de l'appareil, la date, l'heure et les initiales de l'analyste.
Autoclaves
La performance des fours à air chaud s'évalue par la mesure des températures au
moyen d'un thermomètre étalonné ou d'un thermographe. Il convient de tenir un registre
indiquant la date, l'heure, le numéro du lot, la durée de la stérilisation, la température
effective et le nom de l'analyste pour chaque opération. Il est aussi recommandé d'employer
des indicateurs disponibles sur le marché.
Balances
L'exactitude des pesées devrait être contrôlée tous les trois mois avec des poids
étalonnés. Si une balance ne correspond pas aux spécifications du fabricant, un représentant
du constructeur ou un technicien autorisé devrait procéder aux réglages nécessaires.
pH-mètres
Pour rétablir l'efficacité des électrodes, il faut nettoyer la pointe et les autres
surfaces contaminées. Les couches protéiques peuvent être enlevées avec de la pepsine ou
de l'acide chlorhydrique 0,1 M- Pour supprimer les concrétions de matières inorganiques,
on peut laver la pointe des électrodes avec de l'acide éthylènediaminetétracétique. Dans le
cas des pellicules graisseuses ou huileuses, la pointe des électrodes peut être nettoyée avec
de l'acétone, du méthanol ou de l'éther diéthylique.
- 48 -
Mélangeurs
On contrôle une fois par mois le rendement de la hotte à flux laminaire en exposant
des boîtes de gélose au sang au courant d'air pendant 1 heure. Les boîtes sont ensuite
incubées à 35° et examinées au bout de 24 et 48 heures. Aucune colonie ne devrait être
observée. Au cas où une ou plusieurs boîtes présentent des colonies, il faut répéter le test
pour déterminer si la contamination est due à un mauvais fonctionnement de la hotte ou à
un défaut de la technique d'analyse. Si trois essais consécutifs indiquent la présence d'une
contamination, on en déduit que la hotte fonctionne mal: un technicien devrait être appelé
pour vérifier le débit de l'air et rechercher s'il existe des trous dans les filtres ou dans la
hotte. Les résultats de la surveillance microbiologique devraient être notés dans un registre
avec les informations suivantes: date et heure de l'exposition des boîtes de Petri,
emplacement exact des échantillonnages effectués dans la hotte, dénombrements
microbiologiques (éventuels) et nom de l'analyste. Le diagnostic du technicien devrait être
consigné dans un registre.
Après la mise en place d'une nouvelle lampe à rayons ultraviolets, puis tous les 3
mois, il faudrait en vérifier l'efficacité. La procédure à suivre est décrite à l'Annexe 9.
Microscopes
6.4 Verrerie
car la présence d'ébréchures pourrait provoquer des fuites du contenu du flacon lorsque
l'analyste procède aux dilutions.
Les bouchons ou couvercles neufs en matière plastique des flacons pour dilution
doivent être traités afin d'éliminer tout résidu toxique. Il faudrait les passer à l'autoclave
à deux reprises quand ils sont immergés dans de l'eau distillée ou bien les laver deux fois
dans une solution détergente chaude.
Etant donné que des résidus acides ou alcalins peuvent demeurer sur la verrerie
après nettoyage, il convient de vérifier le pH de lots aléatoires de verrerie en ajoutant
quelques gouttes de bleu de bromothymol à 0,04 % et noter la réaction colorée. Cet
indicateur vire au jaune (acide), au bleu-vert (neutre) et au bleu (basique) dans l'intervalle
de pH compris entre 6,5 et 7,3. Pour préparer la solution de bleu de bromothymol à
0,04 %, ajouter 16 ml de NaOH 0,01 N à 0,1 g de bleu de bromothymol et diluer à 250 ml
avec de l'eau distillée.
En plus du contrôle du pH, il faut vérifier chaque année si les superficies de la
verrerie lavée ne présentent pas de dépôts de substances bactériostatiques ou bactéricides.
La procédure à suivre est décrite à l'Annexe 10. Les résultats devraient être consignés dans
un registre avec les informations suivantes: date, nom du détergent utilisé pour laver la
verrerie, provenance et numéro de lot ou numéro de contrôle des boîtes de Petri
préstérilisées, fabricant et numéro de lot de la gélose pour dénombrement sur plaque,
dénombrements microbiologiques et nom de l'analyste.
La stérilité de la verrerie de laboratoire devrait être contrôlée systématiquement.
On peut vérifier par sondages les boîtes de Petri stérilisées en versant de la gélose dans des
boîtes prises au hasard, en incubant les plaques solidifiées et en recherchant la présence de
colonies. Il faut contrôler la stérilité des objets tels que le matériel d'échantillonnage, les
flacons pour dilution et les pipettes en les rinçant avec du tampon phosphaté de Butterfield
et en filtrant les liquides de rinçage à travers une membrane; celle-ci est placée sur un
milieu non sélectif et incubée dans les conditions prescrites par la méthode. Pour contrôler
les tubes à essai stérilisés, on peut y verser du bouillon liquide au thyoglycolate et observer
la présence éventuelle de colonies après incubation.
Toute la verrerie graduée devrait répondre aux spécifications de l'American Public
Health Association (5). Les pipettes et les flacons pour dilution devraient satisfaire aux
exigences du NBS ou d'un organisme de normalisation équivalent. Les traits de jauge
ébréchés des flacons pour dilution et les marques des cylindres gradués devrait être vérifiés
par comparaison avec un cylindre certifié par le NBS. On peut utiliser des instruments
jetables en matière plastique à condition de contrôler de façon aléatoire mais systématique
leur toxicité et l'exactitude des traits de jauge.
- 51 -
6.5 Références
3. U.S. Food and Drug Administration. 1984. Bacteriological Analytical Manual, 6th
ed. Association of Official Analytical Chemists, Arlington, VA.
5. American Public Health Association. 1985. Standard Methods for the Examination
of Dairy Products, 15th ed. G.H. Richardson (Ed.). American Public Health
Association, Washington, DC.
- 52 -
Les méthodes sont habituellement décrites en termes généraux, de sorte qu'il est
rarement recommandé d'employer telle ou telle marque particulière de milieu. Mais il est
parfois bon d'utiliser une marque déterminée lorsque sa supériorité est patente.
Il ne faudrait pas commander en une seule fois une quantité de milieux supérieure
à un an d'utilisation. Dans les climats très humides, les milieux déshydratés une fois ouverts
peuvent s'agglomérer, ce qui risque de nuire à leur performance. En outre, les milieux
alcalins peuvent absorber de l'anhydride carbonique et voir ainsi leur pH se modifier. Dans
la mesure du possible, il faudrait exiger que les flacons de milieux de culture du commerce
portent une date de péremption. L'étiquette de tous les milieux déshydratés devrait présenter
les mentions suivantes: date de réception, date d'ouverture et date limite d'utilisation. Si la
date de péremption n'est pas indiquée, le milieu ne devrait plus être utilisé au-delà d'un an
après sa réception au laboratoire. Les milieux visiblement altérés (décoloration,
agglutination ou humidité excessive) devraient être éliminés.
*
Divers réactifs sérologiques, comme les sérums de typage, sont souvent employés
pour l'identification des microorganismes. Presque toujours, ces sérums ont une date limite
de validité. Dans la majorité des laboratoires, les quantités commandées en une seule fois
ne devraient pas dépasser les besoins de 6 mois de travail.
Il faudrait procéder tous les 3 mois à un inventaire des milieux déshydratés, des
sérums lyophilisés et des produits chimiques. Les substances dont la date de péremption est
dépassée devraient être éliminées. On ne doit en aucun cas employer des produits périmés
- 53 -
pour des recherches d'importance critiques comme l'analyse d'échantillons à des fins
réglementaires, l'analyse d'échantillons pour le contrôle de la qualité ou le rassemblement
de données analytiques destinées à la publication.
7.2 Préparation et emploi
Dans la préparation des milieux et réactifs microbiologiques, la qualité de l'eau
utilisée revêt une importance capitale (1). Il faudrait toujours se servir d'eau distillée ou si
possible déionisée. A titre d'exemple, on peut signaler que les fluorures, parfois ajoutés
intentionnellement à l'eau courante, ne sont pas éliminés par la distillation.
L'American Public Health Association (APHA) a publié des directives (2) pour la
conduite de tests visant à déterminer l'idonéité de l'eau servant à préparer les milieux et
réactifs microbiologiques. Ces directives figurent à l'Annexe 11.
Chaque fois qu'il ouvre un flacon de milieu déshydraté ou de composé chimique
ou une ampoule de sérum lyophilisé, l'analyste devrait y apposer ses initiales et la date. Les
données relatives à la préparation de tous les milieux réhydratés et des réactifs chimiques
devraient être consignées dans un registre. Dans le cas des milieux réhydratés, ces données
devrait comprendre le nom du milieu déshydraté, la provenance commerciale, le numéro
du lot, le nom du préparateur, la date de la préparation, la quantité du milieu déshydraté
prélevée, le volume d'eau ajoutée, le pH ajusté final avant le passage à l'autoclave et la
durée de l'incubation. En ce qui concerne la préparation des solutions de réactifs, les
renseignements suivants devraient être notés: liste de tous les produits chimiques utilisés,
provenance commerciale, numéro des lots, nom du préparateur, date de la préparation,
quantité(s) de produit(s) chimique(s) prélevée(s) et volume de l'eau ajoutée.
Lorsqu'il prépare des milieux de culture réhydratés, l'analyste devrait utiliser des
récipients d'une capacité équivalant au moins au double du volume final du milieu. Pour
empêcher que le milieu déshydraté n'adhère sur le fond du récipient de préparation, il
convient de verser dans celui-ci environ un quart du volume total d'eau avant d'introduire
le milieu déshydraté. Il faut bien agiter le contenu pour mouiller le milieu et obtenir une
pâte. Le restant de l'eau est ajouté à cette pâte en 2 ou 3 portions. La plupart des milieux
déshydratés se dissolvent facilement sous l'effet de l'agitation et d'un chauffage modéré;
toutefois, certains milieux tels que le bouillon au tétrathionate ou la gélose au sulfite de
bismuth contiennent un ou plusieurs ingrédients insolubles. Il faut veiller à ne pas trop
chauffer les milieux de culture car ils peuvent s'altérer s'ils sont exposés à une température
élevée pendant une période prolongée. Il peut être nécessaire d'agiter fréquemment ou
constamment le mélange pour éviter une surchauffe. On peut utiliser à cet effet un agitateur
magnétique sur plaque chauffante.
Dans la majorité des cas, le pH final des milieux microbiologiques est spécifié. Il
faut les mesurer avec un pH-mètre, et non avec un papier indicateur, aussi bien avant
qu'après la stérilisation. Il pourra être nécessaire d'ajuster le pH avec de l'HCl 1 N ou du
NaOH 1 N avant le passage à l'autoclave afin d'obtenir le pH final après stérilisation, selon
la méthode indiquée par le fabricant.
- 54 -
pouvoir être stérilisés en autoclave à 121° pendant 10 minutes. La filtration devrait se faire
autant que possible dans une hotte à flux laminaire ou une enceinte de sécurité.
- 55 -
Comme certains réactifs sont autostérilisants, il n'est pas nécessaire de les passer
à l'autoclave ni de les filtrer. On prépare quelques solutions colorantes, par exemple, en
ajoutant de l'eau stérile au colorant dans un récipient stérile et en laissant la solution
s'autostériliser.
7.3 Conservabilité et conditions d'entreposage
La durée de conservation des milieux déshydratés et des sérums lyophilisés est
fonction de la date de péremption; celle des produits chimiques organiques est moins facile
à déterminer. Il est à la fois scientifiquement valable et économiquement rentable d'éliminer
les produits chimiques 2 ans après leur réception au laboratoire. Toutefois, si l'apparence
du produit présente des modifications manifestes avant cette date, il faudrait l'éliminer. Les
stocks de milieux déshydratés, de sérums lyophilisés et de produits chimiques devraient être
soumis à rotation pour réduire au minimum la quantité de matériel caduc dont il faut se
débarrasser. Le contenu des flacons ouverts de milieux déshydratés devrait être utilisé dans
les 6 mois ou éliminé. Dans les climats humides, il peut être nécessaire de garder dans un
exsiccateur les flacons ouverts de milieux déshydratés.
Les milieux déshydratés et les produits chimiques devraient être entreposés dans
un lieu frais et sec, protégé contre les rayons solaires ou une lumière artificielle directe. Si
l'espace est suffisant, il faudrait conserver les flacons de milieux déshydratés dans leur
emballage original pour mieux les protéger contre la lumière et la poussière. Les sérums
lyophilisés sont normalement entreposés sous réfrigération comme recommandé par le
fabricant.
Les directives servant à déterminer la durée de conservation des milieux réhydratés,
des sérums et des réactifs chimiques ne sont pas aussi précises que dans le cas des milieux
déshydratés et des réactifs lyophilisés. Plusieurs facteurs influent sur la conservabilité des
milieux réhydratés: volume du milieu, température d'entreposage, type de récipient, type
de fermeture du récipeint et nature propre du milieu de culture. De la gélose ou du bouillon
en tubes à bouchon fileté se conservent jusqu'à 3 mois à 4°. Ces mêmes substances en
tubes à couvercle encliqueté se conservent pendant une semaine au maximum à 4°. Dans
le cas des tubes sous réfrigération contenant des ampoules de fermentation inversée, il faut
les examiner à la température ambiante avant utilisation pour s'assurer qu'il n'y a pas de
bulles gazeuses faussement positives. Pour déterminer les déperditions d'humidité dans les
tubes de bouillon, on marque le niveau initial du liquide dans plusieurs tubes de chaque lot
de milieux fraîchement préparés. Si la perte estimative dépasse 10 % du volume initial, les
tubes doivent être éliminés. Les boîtes de Petri à couvercle non étanche dans des sachets
scellés de matière plastique se conservent jusqu'à 2 semaines à 4°, alors que la gélose en
grands flacons à bouchon fileté peut être gardée pendant 3 mois à cette température. Tous
les milieux réhydratés sans exception doivent être conservés à l'abri de la lumière.
Les directives ci-dessus ne sont pas applicables dans tous les cas. Par exemple,
certains milieux sélectifs peuvent perdre leur sélectivité avec le temps et doivent être
préparés de façon extemporanée, tandis que d'autres milieux doivent être préparés à
l'avance. Dans ces cas, les directives générales recommandées plus haut ne sont pas
valables.
-56-
Les sérums réhydratés ne devraient pas être conservés pendant plus de 30 jours.
Parfois, ces milieux deviennent troubles ou contiennent un précipité. Avant d'utiliser ces
sérums, il faut les clarifier et vérifier qu'ils réagissent correctement avec des cultures
témoins. Les sérums réhydratés ne devraient pas séjourner longtemps à la température
ambiante. En cours d'entreposage, il ne faudrait pas les congeler et décongeler à diverses
reprises, car cela abaisserait leur teneur en anticorps.
Chaque fois qu'un nouveau lot de milieu déshydraté parvient au laboratoire, il faut
mesurer sa performance par rapport aux spécifications concernant les normes physiques et
la productivité. Pour ce qui est des normes physiques, les milieux déshydratés devraient être
secs et non agglutinés. La plupart de ces milieux devraient être totalement solubles dans
l'eau distillée; à cet égard, le bouillon au tétrathionate et la gélose en sulfite de bismuth
constituent des exceptions notoires. Après réhydratation, la majorité des bouillons devraient
être transparents ou translucides, mais, ici encore, il y a des exceptions. Le pH non ajusté
devrait être relativement proche ( ± 0,1 unité de pH) du pH final indiqué par le fabricant.
comme suit:
Tjx-x)2
V. a-1
où x est toute valeur observée, x est la moyenne de toutes les valeurs observées et n est le
nombre de déterminations. La valeur î du test de Student se calcule avec la formule suivante:
fn
-i
Si t ne dépasse pas 2,78 les deux lots ne donnent pas des dénombrements
sensiblement différents et le lot testé est acceptable à condition que la dimension et l'aspect
des colonies soient typiques. Si t est supérieur à 2,78 les dénombrements obtenus avec le
lot testé et le lot de référence sont sensiblement différents et le lot testé n'est pas acceptable.
On peut tester de façon semblable les milieux non sélectifs liquides en utilisant des
méthodes de dilution-extinction pour comparer les lots nouveaux et les lots standard.
Les spécifications pour les sérums du commerce portent sur l'aspect physique du
matériel réhydraté et sur l'intensité des réactions d'agglutination avec des cultures témoins
connues. Les sérums réhydratés doivent être limpides, de couleur ambre ou paille, et sans
précipité. Il peut advenir qu'une fiole de sérum réhydraté dégage une odeur extrêmement
désagréable sans autre anomalie. Si ce sérum réagit fortement avec des cultures connues,
il peut être utilisé.
verre, et le précipité résultant d'une réaction positive est grossier et granuleux. Les
réactions flagellaires peuvent prendre jusqu'à 1 heure, tandis que les somatiques sont
relativement rapides (1 à 2 minutes, selon l'organisme en cause). Les réactions
d'agglutination sont généralement quantifiées comme suit:
+ + + + agglutination totale
+ + + agglutination à 75 %
+ + agglutination à 50 %
+ agglutination à 25 %
± agglutination à moins de 25 %
agglutination nulle
Les spécifications pour les réactifs chimiques sont applicables aux agents sélectifs
et aux colorants utilisés en microbiologie. Des colorants, des produits tensio-actifs, des
antibiotiques, des sulfamides et des solutions d'ions métalliques servent couramment
d'agents sélectifs dans plusieurs types de milieux. Le degré de pureté et, donc, de toxicité
de ces agents sélectifs varie d'une marque à l'autre, voire d'un lot à l'autre d'un même
fabricant.
Deux systèmes sont utilisés pour déterminer la toxicité relative de divers agents
sélectifs. Le premier consiste à inoculer 1 ml d'une culture préenrichie (dilution 105) de
l'organisme cible dans des tubes distincts contenant 10 ml d'une solution d'enrichissement
sélective préparée avec le lot standard et le lot testé de l'agent sélectif. Après incubation
dans les conditions prescrites, le nombre d'organismes cibles dans le milieu
d'enrichissement sélectif est déterminé soit par la technique du nombre le plus probable, soit
par celle de l'étalement sur plaque. Si les dénombrements obtenus avec le lot testé
équivalent à au moins 90 % des numérations fournies par le lot standard, le lot examiné est
acceptable.
Des colorants sont utilisés pour colorer des spores bactériennes, des flagellés et des
parois cellulaires, ainsi que pour faciliter l'observation de certaines réactions comportant
la production d'entérotoxines. A la différence des spécifications pour les agents sélectifs,
celles applicables aux colorants sont non pas quantitatives mais plutôt subjectives. Des
cultures témoins donnant des réactions de coloration connues sont colorées avec les
colorants appropriés. Si les caractères morphologiques à détecter (par exemple spores) sont
nettement visibles, le colorant est acceptable. Etant donné que les différences entre diverses
- 59 -
techniques de coloration peuvent donner lieu à des variations dans les réactions colorées,
tout colorant qui donne initialement un résultat inacceptable devrait être réexaminé par le
même analyste et, si possible, par au moins un autre analyste. Il est aussi recommandé de
réexaminer le colorant avec d'autres cultures témoins.
- 60 -
7.5 Références
1. Geldreich, E.E., and H.F. Clark. 1965. Distilled suitability for microbiological
applications. J. Milk Food Technol. 28:351-355.
2. American Public Health Association. 1985. Standard Methods for the Examination
of Water and Wastewater, 16th éd., A.E. Greenberg, R.R. Trussell and L.S.
Clesceri (Eds.). American Public Health Association, Washington, DC.
3. American Public Health Association. 1985. Standard Methods for the Examination
of Dairy Products, 15th éd., G.H. Richardson (Ed.). American Public Health
Association, Washington, DC.
- 61 -
8. SUBSTANCES ETALONS
Les substances étalons fondamentales sont des produits homogènes dont les
propriétés - identité, pureté et activité - ont été mesurées et certifiées par le National
Institute of Standards and Technology, l'U.S. Pharmacopeial Convention, l'American
Society for Testing and Materials ou un autre organisme équivalent. Les chimistes utilisent
ces étalons pour préparer des étalons de travail pour l'analyse de produits chimiques et
médicamenteux.
Aux Etats-Unis, les principales sources de cultures de références sont les suivantes:
3. Difco Laboratories
P.O. Box 1058
Detroit, MI 48232
L'American Type Culture Collection (ATCC) est de loin le plus grand producteur
de ces cultures. Les Difco Laboratories et les BBL Microbiology Systems sont surtout des
distributeurs qui s'approvisionnent essentiellement auprès d'ATCC. Les cultures sont en
général lyophilisées et chaque souche de culture ATCC a son propre numéro codé
d'identification ou de référence. Le plus souvent, les cultures lyophilisées sont fournies en
ampoules de verre et conservées sous réfrigération (4-8°) avant emploi.
En plus des poudres lyophilisées, les distributeurs commerciaux peuvent fournir des
cultures ATCC sous forme de disques de papier filtre imprégnés. Aussi bien les cultures
lyophilisées que celles sur disques ont une date limite d'utilisation au-delà de laquelle elles
ne devraient pas être employées. Lorsqu'il passe commande de ces cultures, l'analyste
- 62 -
devrait procéder à une rotation des stocks. En outre, il devrait effectuer tous les trois mois
un inventaire de ces cultures de référence du commerce. Les cultures dont la date limite
d'utilisation est dépassée devraient être passées à l'autoclave et détruites.
Après avoir réhydraté les cultures lyophilisées ou sur disques, l'analyste doit
conserver les cultures mères. Les conditions de conservation varient d'un microorganisme
à l'autre. Les méthodes d'entreposage des organismes les plus utilisés en microbiologie
alimentaire sont décrites à l'Annexe 12.
L'analyste devrait aussi tenir un registre contenant les données suivantes: nom de
la culture (genre et espèce), désignation de la souche, provenance de la culture
(commerciale ou originale, par exemple type d'aliment ou de spécimen clinique à partir
duquel la culture a été initialement isolée), date de réception, date de réhydratation, date
de préparation en série de toutes les sous-cultures à partir de la culture mère réhydratée,
nom de tous les milieux utilisés (prolifération, purification et entreposage), durée et
température d'incubation pour la prolifération et la purification, température d'entreposage,
localisation de la culture et initiales de l'analyste qui effectue chaque opération
d'entreposage.
Pureté
8.5 Références
1. Ewing, W.H. 1986. Edwards and Ewing's Identification of Enterobacteriaceae. 4th
ed. Elsevier Science Publishing Co., Inc., New York, NY.
2. Krieg, N.R. 1984. Bergey's Manual of Systematic Microbiology, Vol. 1. Williams
and Wilkins, Baltimore, MD.
3. Sneath, P.H.A. 1986. Bergey's Manual of Systematic Microbiology,
Vol. 2. Williams and Wilkins, Baltimore, MD.
-66-
9. METHODOLOGIE
Les méthodes doivent être choisies en fonction de leurs mérites, dont les plus
importants au plan technique sont les suivants:
été soumises à des études interlaboratoires, alors que le BAM contient diverses méthodes
qui ne l'ont pas été. En outre, les méthodes BAM sont applicables à une gamme plus
étendue d'aliments que ne le sont les méthodes recommandées par l'AOAC.
L'American Public Health Association (APHA) a publié un Compendium of
Methods for the Microbiological Examination of Foods (3) qui est similaire aux recueils de
l'AOAC et de l'USFDA. Comme dans le cas du BAM, certaines méthodes de l'APHA ont
fait l'objet d'études interlaboratoires, les autres non. Une différence importante entre ces
trois répertoires est en rapport avec le mode de présentation. L'OMA et le BAM ne donnent
guère ou pas d'explications sur les étapes analytiques de leurs méthodes. En revanche, le
manuel de l'APHA fournit des informations générales sur les diverses procédures, indique
les précautions à observer, signale les limites de chaque méthode, donne des clés pour
l'interprétation des résultats et présente de nombreuses références.
Santé et Bien-Etre Canada (4) a publié également une série de méthodes pour
l'analyse microbiologique des aliments; celles-ci servent à identifier et/ou à dénombrer une
grande variété de microorganismes dont la présence dans les denrées alimentaires peut avoir
de l'importance.
Le quatrième volume d'une série de manuels sur le contrôle de la qualité des
produits alimentaires, publiés par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et
l'agriculture (FAO), est consacré à l'analyse microbiologique des aliments (5). Ce manuel
a été préparé "en vue de constituer une source de documentation unique sur les méthodes
et informations utiles pour l'examen microbiologique, le contrôle de la qualité et la
surveillance des produits alimentaires dans les pays en développement". Il a été conçu en
vue d'un emploi quotidien dans les programmes de qualité et de sécurité des aliments et il
contient des renseignements pratiques à cette fin. Il est actuellement en cours de révision.
Plusieurs autres organisations internationales s'intéressent aux critères
microbiologiques applicables aux aliments, en liaison avec la protection de la santé publique
dans le monde entier, ainsi qu'à l'élaboration, à l'étude et à la normalisation des méthodes
microbiologiques utilisées par les analystes de divers pays qui participent au commerce
international. Parmi ces organisations, on peut citer la Commission internationale sur les
spécifications microbiologiques pour les aliments, la Commission du Codex Alimentarius,
le Comité du Codex sur l'hygiène alimentaire, le Comité mixte FAO/OMS d'experts de
l'hygiène alimentaire, la Fédération internationale de laiterie et l'Association internationale
de science et de technologie céréalières.
Les méthodes ne manquent donc pas; le problème est de déterminer celles qu'il
convient d'utiliser. La décision est en général prise par l'administration après examen de
facteurs tels que la fiabilité, la durée et le coût de l'analyse (voir section 1.1). Les méthodes
retenues doivent être pratiques; toutefois, ce qui est jugé pratique dans un laboratoire peut
ne pas l'être dans un autre. Il faudra donc se prononcer cas par cas sur l'applicabilité
pratique et l'acceptabilité finale de toute méthode.
Les administrateurs des laboratoires chargés de la certification microbiologique des
exportations doivent tenir compte des méthodes d'analyse utilisées par le ou les pays
importateurs. Il est toujours judicieux d'utiliser les méthodes employées par les autorités
- 68 -
les milieux utilisés pour les essais. Pour préparer les témoins de ce type, on inocule
l'organisme étranger à la recherche dans le milieu initial, qui passe ensuite par toutes les
étapes de la procédure à l'instar des échantillons d'essai.
Le troisième type de témoin analytique négatif - témoin environnemental - offre une
garantie raisonnable que le milieu ambiant n'est pas une source de l'élément à doser. A
quelques exceptions près, on expose à cet effet le milieu initial à l'air libre pendant toutes
les opérations analytiques faites le premier jour des analyses. Par exemple, le témoin peut
être un flacon ouvert de bouillon lactosé s'il s'agit d'identifier Salmonella dans des oeufs
en poudre; un flacon ouvert de bouillon de soja-trypticase pour rechercher Salmonella dans
de la levure active déshydratée; un tube ouvert de bouillon au sulfate de lauryle-tryptose
pour dénombrer les coliformes; ou une plaque de milieu de Baird-Parker pour le
dénombrement de Staphylococcus aureus. Toutefois, si l'on entend dénombrer la microflore
aérobie totale dans un produit alimentaire, il ne convient pas d'exposer une boîte de Petri
à l'air libre pendant toute la durée de l'analyse. Dans ce cas, il y a lieu d'exposer à l'air
libre pendant 15 minutes une boîte de Petri de 15 x 100 mm contenant 20 ml de gélose pour
numération. La présence d'au maximum 15 colonies dans la boîte incubée signifie que
l'environnement du laboratoire est satisfaisant pour réaliser un dénombrement total (voir
section 3.2, Surveillance de l'environnement). Après le premier jour d'analyse, tous les
témoins environnementaux négatifs sont traités de la même manière que les échantillons
d'essai. Les témoins environnementaux négatifs peuvent comprendre des milieux témoins
négatifs.
Stérilité de la verrerie
Voir section 6.4.
Cultures témoins pour les bains-marie
Voir section 6.3.
9.3 Validation des méthodes
Avant d'utiliser systématiquement une méthode dans un laboratoire, il faut qu'elle
soit convenablement validée par une organisation extérieure et par le laboratoire lui-même.
La plus grande organisation chargée de la validation des méthodes d'analyse est
certainement l'AOAC qui a pour fonction essentielle "d'élaborer, améliorer, développer,
tester et adopter des méthodes uniformes, précises et exactes pour l'analyse des produits
alimentaires" (6). Avant d'être officiellement acceptée par l'AOAC, une méthode doit
satisfaire à trois critères.
Tout d'abord, la méthode doit donner des résultats d'un degré prévisible de
précision et d'exactitude quand elle est appliquée par des analystes qualifiés. La précision
permet d'apprécier la variabilité des résultats obtenus avec la méthode dans un laboratoire
et entre différents laboratoires. L'exactitude indique la mesure dans laquelle la méthode
donne la proportion réelle de l'élément analysé.
- 70 -
Le troisième critère est la "disponibilité" de la méthode: elle ne doit pas être grevée
d'un "secret commercial" ni comporter la consultation de documents confidentiels
inaccessibles à tous les analystes intéressés. Dans la mesure du possible, l'AOAC encourage
la description des méthodes en termes généraux.
Toute méthode répondant à ces critères doit faire l'objet d'une étude
interlaboratoires satisfaisante avant d'être reconnue officiellement par l'AOAC. L'étude
interlaboratoires est le mécanisme utilisé pour valider une méthode de manière officielle:
des analystes compétents et expérimentés, travaillant de façon indépendante dans différents
laboratoires, utilisent une méthode donnée pour analyser un organisme déterminé dans des
échantillons d'essai homogènes. Il s'agit de démontrer qu'une méthode peut être employée
dans plusieurs laboratoires indépendants pour fournir des résultats essentiellement
équivalents. Des recommandations pour la conduite des études interlaboratoires figurent
dans une autre publication (7).
Troisièmement, il peut être bon de savoir que l'utilisation de la méthode dans tel
ou tel laboratoire peut donner lieu à des problèmes. Une étude interlaboratoires est alors
effectuée dans des conditions strictement contrôlées et, même si la méthode a précédemment
été déclarée fiable, rapide et rentable, il se pourrait que pour une raison inconnue elle ne
puisse absolument pas être utilisée systématiquement dans un laboratoire particulier.
Dans la mesure du possible, la méthode à valider devrait être comparée avec une
méthode existante ou standard. Durant la procédure de validation ou de revalidation d'une
méthode, l'analyste devrait utiliser des aliments naturellement contaminés par l'organisme
à analyser. Si de tels aliments ne sont pas disponibles, l'analyste contaminera
artificiellement les produits avec l'organisme cible. En préparant les échantillons d'essai
pour une étude de validation, l'analyste devrait envisager la possibilité d'utiliser des cellules
cibles affaiblies et normales; le type et le degré de stress (congélation, déshydratation,
chauffage, irradiation et chloration); les doses d'inoculation; l'inclusion d'organismes non
cibles; l'utilisation d'organismes atypiques; et le nombre d'échantillons d'essai. Andrews
(8) a donné des indications relatives à la préparation des échantillons destinés aux études
interlaboratoires de l'AOAC sur les méthodes de microbiologie alimentaire. Ces mêmes
recommandations peuvent aussi être adaptées aux fins de la préparation des échantillons
d'essai pour une étude de validation réalisée par un seul laboratoire.
9.5 Références
1. Association of Official Analytical Chemists. 1990. Official Methods of Analysis,
15th éd., K. Helrich (Ed.). Association of Official Analytical Chemists, Arlington,
VA.
2. U.S. Food and Drug Administration. 1984. Bacteriological Analytical Manual, 6th
ed. Association of Official Analytical Chemists, Arlington, VA.
3. American Public Health Association. 1984. Compendium of Methods for the
Microbiological Examination of Foods, 2nd éd., M.L. Speck (Ed.). American
Public Health Association, Washington, DC.
4. Health Protection Branch. 1989. Compendium of Analytical Methods for the
Microbiological Analysis of, and the Detection of, Extraneous Materials in Foods.
Poly Science Publications, Inc., Montreal, Canada.
5. Refai, M.K. 1979. Manuels sur le contrôle de la qualité des produits alimentaires.
4. Analyse microbiologique. Organisation des Nations Unies pour l'alimentation
et l'agriculture, Rome, Italie.
6. Association of Official Analytical Chemists. 1982. Handbook for AOAC Members,
5th ed. Association of Official Analytical Chemists, Arlington, VA.
7. Committee on Interlaboratory Studies. 1988. Guidelines for collaborative study
procedure to validate characteristics of a method of analysis. J. Assoc. Off. Anal.
Chem. 71:160-172.
8. Andrews, W.H. 1987. Recommendations for preparing test samples for AOAC
collaborative studies of microbiological procedures for foods. J. Assoc. Off. Anal.
Chem. 70:931-936.
- 73 -
dépoussiérées et désinfectées au moins une fois par mois. La partie supérieure des
paillasses, les clayettes, les portes vitrées et les lavabos doivent être désinfectés avant
chaque expérience.
La température et l'humidité de l'animalerie doivent être contrôlées en permanence
par un hygrothermographe. En théorie, la température devrait être maintenue entre 18 et
26°, et l'humidité entre 40 et 70 %.
Pour la température, l'hygro thermographe sera étalonné comme indiqué à la section
6.2. Pour l'humidité, on placera l'hygrothermographe dans un sac en polyéthilène avec une
tasse d'eau. Au bout de 6 heures, on admet que l'hygrométrie devrait raisonnablement être
de 96 %, c'est-à-dire située dans la gamme de sensibilité de l'instrument. Au besoin, on
peut régler le stylet inscripteur pour refléter ce niveau d'humidité sur le diagramme.
Les papiers pour diagrammes circulaires de l'hygrothermographe devraient être
remplacés chaque semaine pour éviter les surimpressions. L'analyste qui insère et retire les
papiers devrait parapher et dater ces enregistrements. Une fois retirés, les enregistrements
devraient être conservés dans un registre.
L'analyste devrait contrôler l'illumination du local. Il faudrait y installer une
minuterie électrique pour maintenir des cycles jour/nuit normaux, c'est-à-dire une alternance
de 12 heures de lumière et d'obscurité.
10.4 Cages
Les souris devraient être gardées dans des cages en matière plastique ou en acier
inoxydable faciles à nettoyer. Il faudrait changer au moins deux fois par semaine les cages,
les couvertures des cages et les litières.
Les cages devraient être suffisamment spacieuses pour éviter tout encombrement,
et avoir une hauteur de 13 cm. La superficie dont a besoin une souris dépend de son poids:
39 cm /10 g; 52 cm /10-15 g; 77 cm /15-25 g; et 97 cm /plus de 25 g.
2 2 2 2
Chaque cage devrait porter une étiquette avec les mentions suivantes: numéro du
programme et/ou de l'expérience, type de toxine ou de bactérie inoculée, date de
l'inoculation, dose inoculée, nom du chercheur. Ces renseignements devraient aussi figurer
dans un registre.
10.5 Soins et alimentation
Il convient de nourrir les souris avec un aliment du commerce nutritionnellement
équilibré. Les souris gestantes devraient recevoir un aliment commercial spécialement
formulé. Les aliments pour souris devraient être changés deux fois par semaine, et les
bouteilles d'eau trois fois. Il faudrait tenir un registre indiquant la fréquence du
remplacement des aliments et de l'eau.
Il faudrait contrôler chaque jour la santé et l'aspect général des souris. Parmi les
symptômes de maladie chez les souris, on peut citer les suivants: amaigrissement,
diminution de l'activité et perte de poils avec zones d'alopécie, notamment autour du cou
-75 -
et sur le dos. Les souris qui semblent malades devraient être mises en quarantaine jusqu'à
disparition des symptômes. Celles qui ne guérissent pas doivent être sacrifiées, passées à
l'autoclave et éliminées comme indiqué à la section 10.8.
10.6 Sélection aux fins d'analyse
Pour réduire au minimum le risque d'erreur dans le choix des souris pour les
travaux de laboratoire, on peut utiliser la méthode aléatoire ci-après. Toutes les souris d'un
même lot qui ont subi la période de quarantaine et se sont acclimatées sont pesées et placées
dans des cages séparées en fonction de leur poids.
Voici un exemple de sélection aléatoire: soit un lot de 10 souris, 5 dans la cage de
poids "x" et 5 dans la cage de poids "y". Si deux groupes expérimentaux doivent être testés,
on met dans chaque groupe une souris de la cage "x". Puis une souris de la cage "y" est
jointe à chaque groupe. Et ainsi de suite jusqu'à ce que chaque groupe expérimental compte
5 souris. Il pourra falloir redistribuer quelques souris afin que l'écart des poids moyens de
chaque groupe ne dépasse pas 3-6 g.
Une fois que les souris ont été affectées à un groupe expérimental, on peut les
munir d'une étiquette ou leur colorer la queue pour les reconnaître. Pour préparer des
colorants rouges (safranine O), violets (cristal violet) ou verts (vert brillant), dissoudre 0,1 g
de colorant dans 100 ml dans un mélange en quantités égales d'acétone et d'alcool. Ces
réactifs devraient être identifiés et étiquetés comme indiqué à la section 7.2. On applique
le colorant sur la queue des souris avec un tampon de coton.
10.7 Contention et voies d'injection
Les procédures de contention et d'injection des souris de laboratoire sont décrites
à l'Annexe 14. Bien qu'il existe plusieurs voies d'injection (intrapéritonéale,
intramusculaire, sous-cutanée, intradermique, intraveineuse, et par sonde), c'est la voie
intrapéritonéale qui est la plus utilisée en microbiologie.
10.8 Elimination
Toutes les souris inoculées, même celles qui survivent à l'injection expérimentale,
doivent être sacrifiées (Annexe 15), si nécessaire, et passées à l'autoclave. Les souris non
inoculées qui sont mortes pour des raisons apparemment naturelles ou inexpliquées doivent
passer à l'autoclave. En outre, leurs litières et leurs cages doivent être autoclavées. Il est
recommandé que tous les matériels soient traités à l'autoclave pendant au moins 30 et si
possible 45 minutes, à 121°. Les carcasses des animaux autoclavés doivent être incinérés.
-76-
11. DOCUMENTATION
Les registres devraient aussi être tenus de manière que, si une seconde analyse
s'impose, celle-ci puisse se faire dans les mêmes conditions et de la même façon que la
première. Tous les renseignements et calculs devraient être consignés clairement, si possible
à l'encre. Les données erronées devraient être biffées tout en demeurant lisibles, et les
indications correctes devraient être inscrites au-dessus.
Les registres doivent être conservés pendant une durée minimale, souvent fixée par
la législation nationale, et protégés contre les détournements, les disparitions et les dégâts.
Dans le cas de registres informatisés, il faut prévoir des codes de sécurité.
11.1 Repérage
Dans la plupart des cas, l'échantillon est prélevé par un inspecteur et non par
l'analyste du laboratoire. L'échantillon est scellé et envoyé au laboratoire, avec un compte
rendu du prélèvement. Quand un échantillon parvient au laboratoire, le responsable de la
garde des échantillons inscrit dans un registre les données permettant de l'identifier et de
le retrouver, la date d'arrivée et le nom de la personne chargée de son entreposage. Le chef
du laboratoire désigne un ou plusieurs analystes pour analyser l'échantillon. Le registre des
échantillons contient aussi la date de consignation et le nom des agents entre les mains
desquels est passé l'échantillon.
Tous les résultats de l'analyse de l'échantillon sont notés dans le compte rendu
analytique, et un rapport contenant une version abrégée de ce dernier est préparé. Ce
rapport et le compte rendu d'analyse sont envoyés aux archives où ils pourront être
retrouvés, le cas échéant. Il faut noter le nom des personnes qui retirent et remettent en
place ces documents, ainsi que la date des opérations en cause.
l'échantillon, tous les éléments de cette documentation devant être cohérents. On devrait
pouvoir choisir un échantillon en tout point de son passage dans le laboratoire, retrouver
tous les documents y relatifs, reconstruire son histoire du moment de son arrivée au
laboratoire et recueillir toute donnée pertinente.
11.2 Fiches d'échantillonnage
La fiche d'échantillonnage est normalement remplie par l'inspecteur. L'analyste doit
toutefois veiller à ce que les données de la fiche correspondent exactement à l'identité de
l'échantillon envoyé au laboratoire et s'assurer que les renseignements de son compte rendu
(section 11.3) correspondent à celles de la fiche d'échantillonnage.
Un exemple de fiche d'échantillonnage figure à l'Annexe 17. Il s'agit du formulaire
utilisé par la Food and Drug Administration des Etats-Unis pour ses besoins propres. Etant
donné que certains points n'intéressent pas d'autres agences ou organisations, on
n'examinera ici que ceux d'application générale.
a. Point 1, Introduction. Toutes informations spéciales concernant l'état du lot
ou la manutention de l'échantillon.
b. Point 2, Type d'échantillon. On peut distinguer divers types d'échantillons.
Les échantillons officiels sont ceux qui, s'ils contreviennent aux normes,
servent de base à des actions juridiques. Les échantillons d'investigation sont
prélevés pour étayer des observations ou corroborer des conclusions
réglementaires ou autres, et comprennent les prélèvements à l'usine (matières
premières et produits finis, pour déterminer les conditions de fabrication), les
échantillons d'enquête (pour fournir des données sur les pratiques
industrielles relatives à une question particulière), et les échantillons
d'instance (en cas de lésion et d'intoxication). Les échantillons en rapport
avec les normes alimentaires fournissent des données servant à l'élaboration
des spécifications microbiologiques pour les aliments.
c. Point 3, Numéro de l'échantillon. Chaque échantillon porte un numéro non
réutilisable.
d. Point 7, Date du prélèvement. Si le prélèvement a pris plus d'un jour, il faut
indiquer l'intervalle de temps (par exemple ler-3 avril 1989).
e. Point 12, Echantillons connexes. On indique le numéro des autres
échantillons de la même livraison ou d'autres échantillons éventuellement
apparentés.
f. Point 17, Nom et identification du produit. On indique la dénomination
précise du produit. A cet effet, il faut signaler le type de conditionnement
(vrac, sac de papier, récipient jetable, bocal en matière plastique, etc.), ainsi
que les mentions pertinentes de l'étiquette (marque, appellation générique,
contenu, nom et adresse du fabricant ou du distributeur, code).
- 78 -
h. Point 19, Codes de fabrication. Il faut indiquer tous les codes, numéros des
lots et codes de contrôle des lots figurant sur les étiquettes, cartons et
emballages.
i. Point 20, Fabricant. Il faut noter le nom et l'adresse (rue, ville, Etat et code
postal) du fabricant.
j. Point 21, Transporteur. Il faut noter le nom et l'adresse (rue, ville, Etat et
code postal) du transporteur.
k. Point 22, Négociant. Il faut noter le nom et l'adresse (rue, ville, Etat, code
postal) et le numéro de téléphone du négociant d'où provient l'échantillon.
h. Si plus d'un analyste ont participé à l'analyse, il faut indiquer clairement sur
la fiche qui a brisé le cachetage et qui a effectuée chaque phase de l'analyse.
Un exemple de compte rendu d'analyse figure à l'Annexe 18. Sur cette fiche, les
renseignements à donner sont les suivants:
i. Point 9, Etiquetage. On indiquera dans les espaces blancs avant les mentions
"ORIGINAUX JOINTS" et "COPIES JOINTES" le nombre de chaque type
d'étiquette soumise par l'analyste et/ou l'inspecteur dans son rapport.
Lorsque l'étiquette est présentée par l'inspecteur, on indiquera dans la case
9, Etiquetage, que l'étiquette était jointe au rapport d'échantillonnage. Si
aucune étiquette n'a été fournie avec l'échantillon ou dans le rapport
d'échantillonnage, on cochera la case "AUCUNE".
a. Le numéro de l'échantillon est inscrit dans l'angle supérieur droit avant que
toute autre mention n'y soit portée. Cela donne à l'analyste l'assurance qu'il
remplit la fiche juste (sans se rapporter au recto) quand plus d'un échantillon
sont analysés en même temps.
b. La méthode utilisée est indiquée avec exactitude. Si des modifications lui ont
été apportées, il faut les signaler et en donner les raisons.
Plusieurs types de feuillets complémentaires peuvent être utilisés pour des analyses
microbiologiques particulières. En voici quelques exemples:
Des registres à couverture rigide et aux pages prénumérotées sont utilisés pour
consigner des données et observations analytiques distinctes de celles provenant de l'analyse
d'un échantillon officiel dont les résultats doivent être inscrits dans le compte rendu
d'analyse et non dans des registres.
- 84 -
Comme indiqué plus haut, toutes les données concernant l'assurance de la qualité
doivent figurer dans des registres: étalonnage des poids et des appareils, maintenance et
réparation de l'équipement, préparation des milieux et des réactifs, surveillance de la qualité
microbiologique de l'air du laboratoire, et surveillance de la température des étuves. Il est
bon de réserver les premières pages des registres pour la table des matières.
En plus des données sur l'assurance de la qualité, on peut consigner dans les
registres des informations sur les recherches. Les directives générales concernant la
rédaction des comptes rendus d'analyse valent aussi pour la transcription des informations
sur les recherches.
Le contrôle du comportement professionnel des analystes a été discuté dans la
section 4.3. Chaque analyse d'un échantillon d'épreuve et ses résultats devraient être
enregistrés. Il faudrait encourager les analystes à consulter périodiquement les dossiers pour
évaluer leur rendement. Les superviseurs devraient examiner périodiquement ces dossiers
pour déterminer s'il convient d'augmenter la fréquence des analyses d'échantillons
d'épreuve ou si une formation supplémentaire est nécessaire.
- 85 -
animaux de laboratoire, etc. Il devrait s'assurer que ces éléments et d'autres facteurs en
rapport avec le contrôle de la qualité sont convenablement documentés selon les dispositions
du programme approuvé d'assurance de la qualité.
12.5 Références
1. International Organization for Standardization. 1982. General requirements for the
technical competence of testing laboratories, ISO/IEC Guide 25-1982(E).
International Organization for Standardization, Switzerland.
2. Anonymous. 1984. Report of Task Force "D" at the International Laboratory
Accreditation Conference, London, U.K. Department of Trade and Industry,
London, U.K.
- 89 -
ANNEXE 1
(signature)
Figure 1
L'agent d'assurance de la qualité inscrira dans le tableau ci-dessous tous les amendements apportés au
manuel AQ.
Figure 2
Modèle d'organigramme
L A B O R A T O I R E DE C O N T R O L E D E S A L I M E N T S
Structure du personnel
DIRECTEUR DU LABORATOIRE
I
ADMINISTRATEUR/DIRECTEUR ADJOINT
ADMINISTRATEUR ADJOINT
rES AD- Analyste adjoint (1) Analyste adjoint (1) Analyste adjoint (1) Analystes adjoints (3) Chercheur scientifique (1)
'S (3)
¡ciens (3) Technicien (1) Analyste adjoint (1) Techniciens (2) Technicien (1) Technicien (2)
Nettoyeurs (4)
- 93 -
Figure 3
NOM DE L'ANALYSTE:
Code de Méthode Date fin Date fin pratique Fin du cours: Approuvé par
la théorie Explication/pratique Signature Signature l'administrateur
méthode démonstration stagiaire instructeur du laboratoire
signature/date
1. Humidité (séchage
en étuve)
2. Humidité (Dean et
Stark)
3. Cendres
4. Lipides
5. Protéines
6. Teneur énergétique
8. Sucres
9. Amidon
10. Sodium
AUTRES QUESTIONS
ANNEXE 2
Contrôle des surfaces -
Méthode par contact au tampon
3. En opérant sous asepsie, saisir l'éponge stérile humidifiée avec des pinces ou des
gants stériles et frotter vigoureusement un mètre carré de la superficie choisie.
6. Transférer des fractions de 1 ml sur des plaques de gélose. Faire d'autres dilutions
au besoin.
ANNEXE 3
Contrôle des surfaces -
Méthode par contact direct sur gélose (méthode RODAC)
1. Acquérir dans le commerce les plaques RODAC ou les préparer dans le
laboratoire. Dans ce dernier cas, remplir des boîtes de Petri (15 x 100 mm) avec
de la gélose pour dénombrement, de sorte que le ménisque de gélose dépasse le
bord de la boîte.
2. Enlever le couvercle de la boîte de Petri et presser la gélose sur la surface à
échantillonner. Exercer une pression circulaire sur le fond de la boîte pour garantir
que le ménisque de gélose entre bien en contact avec la surface examinée.
3. Remettre le couvercle sur les boîtes et les incuber à 35° pendant 48 + 2 heures.
4. Compter les colonies et exprimer les résultats en nombre de colonies par centimètre
carré.
- 98 -
ANNEXE 4
L. S T O R A G E LOCATION 2. N A M E OP PRODUCT 3 . S A M P CE N O
MET:IOO
OF B. V I A fClm-k tmr) D. B/L NO.
SHIPMENT R - o o l A- 5 1 - g
Q p p OBUS OFREIGHT SI AI R ;
\ A o / i < \ Z (3't-onS ¿ S U
i / l o / f s 1 Cïr+»n 9 - t r
¿ s o )
r r e j X . S p ''i J c ^
¿L d. N A M E A N O A O O R E S S C/F R E S P O N S I B L E El RM ~ / ~ )
R f f - O f - J - O f
5. D A T E S A M P L E RECEIVED C . dB aY w
c rof O M fR E eC Ex I V aE Ds ¿ ¿ 6B. OIST/OIV 7. O A T E R E C O R O S
REC'O.
G T A ? ~ D û
8. ' A^EERSONALLY FROM - C. S H I P P E D FROM
MET:IOO
J J o r s / A ^ A - U u a / i e r
OF a . V I A fOirek on¿¡ D. B / L NO.
SHIPMENT
• PP Qaus DFREIGHT OAIR
9. A. NUMBER TYPE CONOITION
SHIPPING
DESCRIPTION
CONTAINERS
OF
B. NUMBER S I 2 £ - T Y P E . ETC. / CONDITION
SHIPMENT SAMPLE
PACKAGES z . ñ r o u / y n z o e r D J ? o k
C. COPY IN F U L L J / ! CONOITION
SEAL
INSCRIPTION 3 - Z , + x 4
2
J - U f r / e *
t
13. SAMPLE A. OATE SON B. D A T E D E S T R O Y E O C. D E S T R U C T I O N METHOO O. A M O U N T D E S T R O Y E D E. BY W H O M F. R E A S O N
DISPOSITION
C o n t i n u e o n r e v e r s e : also r e c o r d o n S A M P L E A C C O U N T A B I L I T Y R E C O R D
r e v e r s e d e t a i l s f o r w h i c h s p a c e is l a c k i n g a b o v e
- 99 -
ANNEXE 5
DATE en
U.S. DEPARTMENT OF ' w - - /o- oo
HEALTH AND HUMAN SERVICES SIGNATURE
S3
PUBLIC HEALTH SERVICE J.
2
FOOD AND DRUG ADMINISTRATION PfUKT NAME & TTTL-E (Investigator, Inspecter, Analyst, etc.)
Dà lias FDA /Leon S' 8<ay&r , fihzijsf Q
SAMPLE N
U.S. DEPARTMENT OF
Ï L l k z J J l /-¿/-F? >
£
HEALTH AND HUMAN SERVICES
PUBLIC HEALTH SERVICE
FOOD AND DRUG ADMINISTRATION
SIGNATURE
"tOoJttu,
Analyst etc.)
> Ci
i
ANNEXE 6
Entreposage des échantillons de produits alimentaires
Denrée Entreposage"
Produits de boulangerie
Pains, petits pains Congélation
Pains, petits crus réfrigérés ou
congelés Congélation
Pâtisseries congelées Congélation
Tartes Congélation
Pâte réfrigérée ou congelée Congélation
Galettes et biscuits Congélation
Autres produits de boulangerie Congélation
Gâteux fourrés de crème Congélation
Boissons
Eau Réfrigération
Boissons non alcooliques Réfrigération
Café instantané Réfrigération
Café en grains Réfrigération
Thé Réfrigération
Thé instantané Réfrigération
- 101 -
Denrée Entreposage8
Produits de pâtisserie
Miel Réfrigération
Produits laitiers
Beurre Réfrigération
Crème Réfrigération
Fromage Congélation
Denrée Entreposage8
Oeufs et dérivés
Produits de la mer
Denrée Entreposage8
Farines et dérivés
Olives Réfrigération
- 104 -
Denrée Entreposage*
Sous-produits divers
Sous-produits oléagineux
(farine de coton) Réfrigération
Sous-produits animaux
(farine d'os) Réfrigération
Sous-produits de poisson
Réfrigération
(farine de poisson)
Réfrigération
Sous-produits de volaille
Réfrigération
Sous-produits de fruits et légumes
- 105 -
Denrée Entreposage 8
Denrée Entreposage8
Légumes et dérivés
ANNEXE 7
1. Avec une feuille de matière plastique souple, couvrir un bac mesurant environ
13 x 23 x 46 cm. Fixer la feuille avec un ruban adhésif afin que l'étanchéité soit
aussi grande que possible.
2. Ménager une ouverture refermable pour introduire et retirer le thermomètre de
référence étalonné par un organisme de normalisation approprié.
3. Verser 4 litres d'eau distillée dans le bac.
4. Placer le thermomètre de référence dans le bac, soutenu de manière à ne pas se
trouver en contact avec ses parois.
5. Boucher convenablement l'ouverture pour empêcher 1 Evaporation de l'eau.
6. Mettre le bulbe du thermomètre à étalonner aussi près que possible du bulbe du
thermomètre de référence.
7. Sceller le bac et le placer dans une étuve réglée plus ou moins à la température à
laquelle le thermomètre sera utilisé.
8. Laisser les thermomètres s'équilibrer pendant au moins 3 heures.
9. Retirer le thermomètre à étalonner et noter sa température à l'aide d'une loupe.
Relever la température à un dixième de degré près.
10. Retirer de l'étuve le bac contenant le thermomètre de référence.
11. Aussi rapidement que possible, extraire le thermomètre de référence et noter la
température qu'il indique à l'aide d'une loupe. Appliquer le facteur de correction
du thermomètre de référence pour obtenir la température exacte.
12. Calculer le facteur de correction (chiffre à ajouter à la lecture du thermomètre à
étalonner, ou à soustraire à cette lecture pour obtenir la température correcte ou
exacte).
13. Inscrire ce facteur de correction et le numéro du thermomètre sur un ruban adhésif
qui sera collé sur le thermomètre à immersion partielle qui vient d'être étalonné.
Consigner ces données d'étalonnage dans le registre des températures.
- 108 -
ANNEXE 8
4. Aligner les deux trames de manière que les lignes de gauche se superposent.
ANNEXE 9
1. Verser de la gélose pour dénombrement (20 ml) dans des boîtes de Petri de
15 x 100 mm.
2. Préparer une série de dilutions au dixième d'une culture d'Enterobacter aerogenes
de manière que 0,5 ml d'inoculum donne 200-250 colonies par boîte.
3. Pour chaque dilution, déposer avec une pipette une volume de 0,5 ml sur la surface
de quatre boîtes de Petri.
4. Avec une baguette de verre stérile, étaler 1'inoculum uniformément sur toute la
surface de la gélose.
5. Répéter cette opération sur les autres boîtes. Utiliser une baguette de verre
différente pour chaque dilution.
6. Pour chaque dilution, ôter le couvercle des quatre boîtes de Petri. Exposer deux
boîtes à la lampe à rayons ultraviolets pendant 2 minutes aux endroits que l'on
désire stériliser. En outre, exposer deux boîtes à la lumière ordinaire pendant
2 minutes.
7. Recouvrir les boîtes et les incuber à 35° pendant 24-48 heures.
8. Retirer les boîtes de l'étuve et dénombrer les colonies. Les boîtes exposées à la
lumière du laboratoire devraient contenir 200-250 colonies. Les boîtes ayant reçu
un inoculum de dilution identique et exposées aux rayons ultraviolets devraient
présenter un nombre de colonies inférieur de 99 %. Si la réduction est de moins
de 80 %, la lampe doit être remplacée. Inscrire les résultats dans un registre.
- 110-
ANNEXE 10
2. Laver de la même manière six autres boîtes de Petri et les rincer 12 fois avec de
l'eau distillée - il s'agira du groupe B.
3. Laver de la même manière six autres boîtes de Petri et les sécher sans les rincer -
il s'agira du groupe C.
6. Dans chaque boîte, verser 1 ml d'une culture pure d'Enterobacter aerogenes qui
donnera 50-150 colonies par boîte.
a. Une différence inférieure à 15 % entre les numérations des boîtes des groupes
A, B, C et D indique qu'il n'y a pas de résidu de détergent à propriété
bactériostatique ou bactéricide ou que les boîtes préstérilisées sont acceptables.
ANNEXE 11
Principe
Verrerie
Réactifs
Il faut utiliser des produits chimiques du plus haut degré de pureté. Les réactifs
sont préparés avec de l'eau fraîchement distillée dans un alambic de verre. Les réactifs
nécessaires sont les suivants:
Faire bouillir les solutions mères pendant 1 à 2 minutes pour détruire les
cellules bactériennes végétatives; les conserver dans des flacons stériles bouchés
à l'émeri à 5° dans l'obscurité pendant 3 mois au maximum. Avant d'utiliser
- 112 -
ANNEXE 12
Conservation des cultures-mères microbiologiques
Bacillus cereus
A. Brève durée
1. Inoculer un tube de gélose incliné et incuber à 30-35° pendant 24 + 2
heures.
2. Maintenir à température ambiante (21-23°) pendant 1-2 jours pour que la
sporulation soit complète.
3. Réfrigérer le bouillon de culture à 4°.
4. Faire des sous-cultures tous les 6 mois.
B. Longue durée
1. Inoculer un tube de gélose incliné et incuber à 30-35° pendant 24 + 2
heures.
2. Maintenir à température ambiante (21-23°) pendant 1-2 jours pour que la
sporulation soit complète.
3. Mettre en suspension avec de l'eau distillée les organismes qui se sont
développés sur la gélose et mélanger 1:1 avec une solution salée de glycérine
à 20 %. Pour préparer cette solution, dissoudre 4,2 g de NaCl et porter le
volume à 800 ml avec de l'eau distillée. Ajouter 12,4 g de K HP0 2 4
10 % de C0 et 5 % de 0 .
2 2
A. Brève durée
1. Inoculer un tube contenant 10 ml d'un bouillon d'acides casaminés, d'extrait
de levure et de sels. Pour préparer ce bouillon, dissoudre les ingrédients
suivants dans 1 litre d'eau distillée: 20 g d'acides casaminés, 6 g d'extrait de
levure, 2,5 g de NaCl et 8,71 g de K HP0 (anhydre). Ajuster le pH de sorte
2 4
B. Longue durée
Clostridium perfringens
A. Brève durée
B. Longue durée
Escherichia coli
A. Brève durée
B. Longue durée
Listeria monocytogenes
A. Brève durée
B. Longue durée
Salmonella
A. Brève durée
B. Longue durée
1. Inoculer une gélose au sang inclinée pour obtenir une prolifération sur la plus
grande partie de la surface et incuber à 35° pendant 24 + 2 heures.
2. Prélever les organismes avec une anse stérile.
3. Inoculer la culture dans un tube contenant de la gélose
semi-solide à base de trypticase (sans rouge de phénol). Pour préparer ce
milieu, dissoudre 20,0 g de trypticase et 3,5 g de gélose dans 1 litre d'eau.
Introduire 1-2 ml dans des tubes de 10 x 75 mm qui seront bouchés avec une
feuille d'aluminium. Stériliser les tubes à 116-118° (sous une pression non
supérieure à 12 livres) pendant 15 minutes. Après refroidissement, boucher
aseptiquement les tubes avec des bouchons de liège macérés pendant
5 minutes dans de la paraffine bouillante.
4. Incuber les tubes inoculés pendant 24 + 2 heures à 35°.
5. Conserver les cultures à température ambiante (21-23°) à l'obscurité.
6. Faire des sous-cultures tous les 3 ans.
Shigella
A. Brève durée
B. Longue durée
Staphylococcus aureus
A. Brève durée
1. Inoculer un tube de 10 ml de bouillon trypticase-soja et incuber à 35°
pendant 24 + 2 heures.
2. Etaler la culture sur une gélose inclinée de trypticase-soja et incuber à 35°
pendant 24 + 2 heures.
3. Conserver à température ambiante (21-23°).
4. Faire des sous-cultures chaque semaine.
B. Longue durée
1. Inoculer un tube de 10 ml de bouillon trypticase-soja et incuber à 35°
pendant 24 + 2 heures.
2. Ajouter du glycérol (concentration finale 20 %) et congeler des portions de
2-3 ml à -80°. Autre formule: ajouter suffisamment d'huile minérale stérile
pour recouvrir la culture sur gélose inclinée de trypticase-soja.
3. Avec les deux types de conservation de longue durée, faire chaque année des
sous-cultures.
4. Autre méthode: ajouter 2 ml de culture de 6-12 heures sur bouillon de
trypticase-soja à 2 ml de glycérol stérile à 80 % dans un cryotube et congeler
immédiatement à -70°. Faire des sous-cultures tous les 6 mois.
Vibrio cholerae
A. Brève durée
1. Inoculer un tube de milieu T,N, par grattage profond du milieu. Préparation
du milieu: dissoudre les ingrédients ci-après dans 1 litre d'eau distillée: 10 g
de trypticase, 10 g de NaCl et 20 g de gélose. Répartir des portions de 4 ml
dans des tubes à bouchon fileté de 13 x 100 mm. Passer à l'autoclave
pendant 15 minutes à 121°. Il n'est pas nécessaire d'ajuster le pH.
2. Dévisser légèrement les bouchons et incuber les tubes inoculés à 35° pendant
24 + 2 heures.
3. Revisser les bouchons et conserver à 4°.
4. Faire des sous-cultures chaque semaine.
B. Longue durée
1. Inoculer un tube de 10 ml de bouillon TjN, et incuber à 35° pendant 6-12
heures.
2. Ajouter 2 ml de culture de 6-12 heures sur bouillon à 2 ml de glycérol
T J N J
Vibrio parahaemolvticus
A. Brève durée
1. Inoculer un tube de milieu de conservation par grattage profond du milieu
semi-solide. Préparation du milieu: dissoudre les ingrédients ci-après dans 1
litre d'eau distillée: 3 g d'extrait de levure, 10 g de peptone, 30 g de NaCl
et 3 g de gélose. Répartir des portions de 4 ml dans des tubes à bouchon
fileté de 13 x 100 mm. Passer à l'autoclave pendant 15 minutes à 121°. Il
n'est pas nécessaire d'ajuster le pH.
2. Dévisser légèrement les bouchons et incuber les tubes inoculés à 35 ° pendant
24 ± 2 heures.
3. Revisser les bouchons et conserver uniquement à température ambiante (21-
23°). Ne pas réfrigérer.
4. Faire des sous-cultures chaque semaine.
B. Longue durée
1. Inoculer un tube de 10 ml de bouillon trypticase-soja avec 3 % de NaCl
(concentration finale) et incuber à 35° pendant 6-12 heures.
2. Mélanger 0,09 ml de sulfoxyde diméthylique stérile avec 1 ml de la culture
dans des cryotubes stériles et congeler immédiatement à -70°.
3. Faire des sous-cultures tous les 6 mois.
Vibrio vulnificus
A. Brève durée
Comme pour V. parahaemolvticus.
Levures et moisissures
A. Brève durée
Avant de faire les sous-cultures, observer les cultures à l'oeil nu pour déceler la
présence éventuelle de contamination par d'autres levures et moisissures. Utiliser un
microscope de dissection pour déterminer la présence d'acariens.
1. Faire un étalement sur une plaque de 30 ml de gélose au dextrose de pomme
de terre additionnée d'acide tartrique ou d'antibiotiques, comme indiqué ci-
dessous. Les antibiotiques sont préférables à l'acide tartrique car les solutions
mères sont d'une préparation relativement facile et n'ont pas un pH faible qui
inhiberait certaines espèces de levures et de moisissures.
- 122 -
Yersinia enterocolitica
Les plasmides servant à la détermination de la pathogénicité peuvent être détruits
si les cultures sont incubées au-dessus de 30° ou si les sous-cultures sont trop fréquentes.
A. Brève durée
1. Inoculer un tube contenant 10 ml d'infusion de veau ou d'infusion de cervelle
et coeur, et incuber à 26° pendant 48 + 2 heures.
2. Etaler la culture sur de la gélose inclinée de trypticase-soja et incuber à 26°
pendant 48 ± 2 heures.
3. Conserver à température ambiante à l'obscurité.
4. Faire des sous-cultures chaque mois.
B. Longue durée
1. Inoculer un tube contenant 10 ml d'infusion de veau ou d'infusion de cervelle
et coeur, et incuber à 26° pendant 48 + 2 heures.
2. Ajouter du glycérol (concentration finale 10-20 %).
3. Congeler des portions de 2-3 ml à -70° ou moins.
4. Faire des sous-cultures tous les 4-6 mois.
- 124 -
ANNEXE 13
Transport:
Réception:
Réceptionnaire -
Description:
Poids - Sexe
Quarantaine:
Observations
Elimination:
Vétérinaire officiel
Date
- 125 -
ANNEXE 14
2. Saisir la souris près de la racine de la queue. Ne pas tenir trop longtemps la souris
par la queue, car cela provoquerait chez elle une situation de stress.
4. Tout en continuant de tenir la souris par la racine de la queue, avec l'autre main
la saisir par la peau de la nuque.
5. Avec la même main qui tient la souris par la nuque, placer la queue de l'animal
entre les doigts de l'analyste pour immobiliser et contrôler la souris.
6. Une main immobilisant complètement l'animal, utiliser l'autre main pour frotter
la zone à injecter avec de l'éthanol à 70 %.
8. Procéder à une aspiration légère avec la seringue pour s'assurer que l'aiguille se
trouve à l'endroit juste. Tout signe de sang ou de liquide indique que l'aiguille est
mal placée; dans ce cas, la retirer puis l'introduire à nouveau.
10. Une fois l'injection faite, placer rapidement la seringue et l'aiguille dans un bac
non perforable, autoclaver et jeter.
ANNEXE 15
A. Dislocation cervicale
4. Appuyer fermement une pièce métallique, par exemple des ciseaux ou une
pince, sur la nuque de la souris.
ANNEXE 16
Exemple d'ordinogramme pour les échantillons à analyser en laboratoire
Opérations effectuées
avec l'article ou l'échantillon Registre établi Données
enregistrées
Registre de responsabilité —|
Identité et lieu d'entreposage de l'article - date et nom
h de la personne qui a entreposé l'article
Entreposage au laboratoire _ J
!
r Nom du nouveau responsable
et date de l'échange
Assignation pour examen i
Aucune
action
officielle Action officielle (p. ex. procès)
Retrait de 'entrepôt
Disposition
Tiré de "Optimizing Chemical Laboratory Performance through the Application of Quality Assurance Principles", par Frederick M. Garfield, Nancy
Palmer et George Schwartzman, Proceedings of a Symposium, Association of Official Analytical Chemists, 94th Annual Meeting, Oct. 22-23,1980,
Washington, D.C. Reproduit avec l'autorisation de l'éditeur.
- 128 -
ANNEXE 17
Vitamin B 2 Harén ífcn-Rx. Glass bottle Ibid in part with stickcn label "Boltcn's 500 CT
Riboflavin tablets 5 milligram******
Distributed by Boltcn Fharmacals, Inc.,ftirtland,>feine 04111**"
16. REASON FOR COLLECTION tIncicste analysis needed Á document assignment. Include CP So. 17. MFG COOES (Labels, pkg. shipping con-
and/or Assignment No. if applicable.) tainers)
Bottle label "71921"
NYK/B2S mero 10-10-89, Label mix-up. Check identity.
Slipping carton "71921-4"
18 MANUFACTURER (Xante, address á ZIP) 19. SHIPPER (Name, address <4 ZIP) 20. DEALER (Name, address. ZIP i telephone1
Margo Drug Cb. Mercy Hospital Pharmacy
2747 Pine St. same as #18 1500 Cuincy Avenue
Yanks rs, >few York 10701 Portland, Maine 04111
207-632-5687
21. SIZE OF L O T F R O M W H I C H SAMPLED 22. EST VALUE 23. RECEIPT ISSUED 24. D A T E SHIPPEO & O O C REF
2 cases/12/500 tab bottles & FDA4 7j|FOA484l NONE
3/500 tab bottles. Stock fran same * $32.00 |XXX 10/9/89 F/B
2 5 . D E S C R I P T I O N OF S A M P L E A N O M E T H O D OF C O L L E C T I O N /Number and size of units, etc.)
Three 500 tablet bottles, taken at random fran shelf stock, all of sane code.
>. I N V O I C E N O . A N O D A T E b. SHIPPING RECOHO (BIL.FIB. Waybill. Affidavit, etc.) NO. AND DATE
#4789 -10-8-89 F/B # 09012 10-9-89
RCDS
36. REMARKS (1f additional space u needed, attach Form FDA 46*0. C/R Continua non Sheer)
* #21. aiioment also cn hand aensists of: 2/100 tablet bottles S 3/1000 tablet bottles labeled
as cn line #15 above, e.xcept for quantity of contents statement. All 27/500 tab. btls. examined
visually and each contained apprax. 80% brown tablets S approx. 20% dark red tablets. All 100 S
1C0C tablet btls. examined visually ccntained uniform-brown tablets.
36. CONSUMER COMPLAINT 37. A M T . S 4.25 38. 704(d) SPL 39. COJ_LECTOR (Typed narze and signature)
NO. OR R E C A L L NO.
CREo.ax c v a YES NO
N/A • A • • • g Sylvia H. Rogers »
COLLECTION REPORT
- 129 -
A N N E X E 1 8
1. P R O D U C T 2. S A M P L E NUMBER
ANALYST WORKSHEET
F r o z e n S r g - j j e j S l g r . ' m p S - t z - 1 2 3
m . H s o l s h J 4 - 3 - " P L * . flU ¿ o k *
r e t e . y e j U t r d - C r o f c g * • C k . ' j Y ^ <Toi¿r& - f r a ? « r t .
10. S U M M A R Y O F A N A L Y S I S . . I . , 1 "II 1 . . J
: C o ^ ; S u I s 1 - 2 1 •. S o * ut.'J* r r > o u + U ? l a s + « « -
Ü 0 S u W i 2 4 - 4 3 - . 1 0 u ' 3 x e J r ? " , r .
C o j e v L O O S o W s 2 4 . - 3 3 c o J e d * X L s - ^ m p c J l o p . í C . 2 r V < * i s .
t n - a + e r ¡ 3 l . R a w m a V e o a l ¡ * - l í « e S u b s .
/ \ r \ a V y 5 » \ 5 : S o t s » - 4 3 « i W n . J <-• 1 • £ • , d
S j ^ p k ^ V e c o r c u s a u r e u s M P N 's U a J ¿ e r o ^ c cou*4.
M - e ^ W o d : A O À C T T v ^ o i l -
tfesuUs: 0 ) S e e S u m ^ r y o £ & U ^ c a l f a j « Z
( 2 j A P C g e o m e - V r i c s v e r s j e »o _sul>.s - C . V s k e d f r o J u c l .
A 4 4 ^ c U m e f t l À •
« x e g - a V ' v e . S p t p ^ a e s ' 3 1 4 .
11. R E S E R V E SAMPLE
C ? « ; g ^fc I 1 - 2 5 e a e . ^ uji'-Us
12. a. A N A L Y S T S I G N A T U g £ ^Si-ofct S e a / 2 1 !
WORK-
SHEET . u>-s 1 c.
CHECK
14. D A T E REPORTED
• 4 - 1 4 -
PAGE I OF I^PAGES
- 130 -
ANNEXE 19
ftlsnc ^L.'RNN
" I
CO.
L
Tdf Y
L a . 4 -3-8»
í CCLI
VI"; 'OSLTIVÇ
W . A= ' L A T E COUNT
ST¿B«YWCCCCCL
SV"2BAML»'„6 MPN P=R G ' A M : 2*GANISVS»'5RGRAM
A £ C D P
1 -J-r\-li'n<»_ CSfnnl \ !
1 I'IVI
J
C, slnr/r^ -lUsw.'RVJ ¡«1 ívenrwjliV Ç5 ®F) 4 ¿o C3 C <3 4 S>O( O O O
- 22 ^Wf-.'^J, a C4pr 2nJ U-csclèr ~ 1:oí PM.>1, loo 1^0 2 4 0 1, _5oo. ooo
23 SVr-OKvo í-ronri nPcK.Va 1 >'o e ¿H3 P.M.>1, too 75 ^3 (, ?oo ¿ ooo
1 melns "nol found in 1/10 im. oortiíín"
- 131 -
F r O E - e n B r e a d e d S l i r . ' m n 2S - i z - 1 a 3
3. M A N U F A C T U R E R ' a. O A T E C O L L E C T E D
L a B U n e S V ; ™ C V X s U . L a . 4 - 2 -
I ) COAGULASE
COLIfOSMS c cou
MPN 'OSlTiVE
STAPHYLOCOCCI A E « C 3 I C PLATE COUNT
SUBSAMPLE DESCRIPTION PER G R A M ! PERCRAA.I' O R G A N I S M S PE H c a AM
F
V P N PER G f l A M I
A 3 c D C
(CODE X L - 4 - 3 )
25 > Ij ( 0 0 7 5 1 3 I. 4 o o r 0 0 0
2 4 > 1, 1 0 0 ^ 3 2 > o i, ? o o , 0 0 0
21 > 1 , ( 0 0 2 4 0 ! , \ o o 2 , (m 0 0 , 0 0 0
12 > 1 , 1 0 0 4 3
2 4 o 1 ( 0 0 . 0 0 0
3 o > 1 , 1 0 0 2 3 1 S o , 0 0 0
3 1 > 1 , 1 0 0 7 5 1 0 0 , 0 0 0
3 2 . > 1 , 1 0 0 I S O 4 t o 2 100,OOÙ
C C o o t Xl-3-37)
3 4 2 l o >Uoo £ , 0 0 , 0 0 0
i
b r e g a d i k r i ' M / i o r a d u r e J 3 - 2 7 - f l > 1 , 1 0 0
i i /
3 5 > 1 , ( 0 0 I S O I, ( 0 0 2 q © 0 . 0 0 0
3 C > 1 , 1 0 0 4 C o 2 , 7 0 0 , 0 0 0
1 3
3 7 > 1 , 1 0 0 4 3 1 3 1. 4 - Ô O . 0 0 0
3 ? > 1 , ( 0 0 7 « J IS Ij 3 o o . 0 0 0
> 1 . 1 0 0 1 , 1 0 0 2 7 ( 5 6 , 0 6 0
4 0 AC, 0 7 . Ç Ij 2 0 0 ; 0 0 0
4 1 > 1 , [ o o
43 2\0" 2 , ? o o . o o o
4 3 * > I, t o o 4C.C> 1, ? 0 0 , O O Û
ANNEXE 20
u
ii Z
3
z
a.
3
- M
- •
CL
3 ?
n
•
z
a.
3 in Z
a.
3
1 1 i \ i 1
3 <2
< 1
a
S 1 ! !Í 1
Ci - i i i i 1
u n
3 T a
I
i1
¡ 1 1
-J 1 1 |
â S <
ii 1 1 1 1 1
U ! 1 1 1 l 1
u-, >
1 1
¡ 1 1 1
u
3 1 I 1 i ! I !
J
S o
u
1 i 1 1 i i 1 1 ! 1 i
u
<
> 1 1 i |
o 1 1
Co û 2
X
3 u
u U -t
>
3
c. 3
•<
1
<3 S
-L
O u
"S CD
3 a l
UJ t»> SJ
i •< -r
V V rvi V
u i V
o* "I i i i i
ai 5 â< 1 1 V 1 5>
u o \ \ N N x
lu \ 1 Z I z 1 i z i i Z i i z
i < a. a. i a. a- a.
Or i 3 1 3 i i -H i 3 l t 3
tel u 1 -r 1 | 1
H 1 il
2 o a -L
¿1 a ( l i i i
<r Œv
§
O —r
l». o
< -M * -u \ i -L i
u > m -w
_1 1 1 V, \ 1 » -s i -v + i i S>»>
O >- +
-j a -V 1 4. 1 •V -y i Ci
tí « H- - r l N
•< T- -t- •V S
1 > 5 1 s 3 -y \ 3
\ \ V N \
> DILUTION ^ r-» m Z
a. - rr z
a.
— z
a. X
CL <->
Z
0-
j 3 3 3 3 3'
« » Q
VJ y z j oí O •or CT
\>
•Q
->• a. o a — Q
Q
O
^ r»
M O-
o" tri"
f* ««r <•< \» TV-
>
3 5 9 5
-f\) \ \ \ \
u u \ U
t-
;
—DILUTION <-4 ïi C
-<L _
N a.
<
m V u
a.
<
a. u
a.
<
> *
^ ~?
r *
+ J ? N W V
- 133 -
UJ
o
a
1 1 ! i i 1
•<
> _ u «
1 i i i u
1- u
- u o
s "
< 9
1 o
o ° i
K-
l/t <
Hi J -h 1
1
2 U
, 1 a: 1
<
- i Ok a
=> < O
O h
< 1 <
(J
< m * ! CO
O
u
U I
o a
1
te
a <
-H S â
S
ôt 1 S ! â
V,
\ \ N
X 2 X z
0. X i
DILUTION a. a. a. 0-
! 2 3
3 3
u
1 1 | 1 1
STAIN
GRAM
a
1 1 1 1
< i J 1 i 1 1 1 1
H
u
1
1 ¡
¡ ¡
a
J 1 1
< + T 1 1
U
1 1
>
1 1
u
1 1
E S C H E R I C H I A COLI
1 ! !
U 1 1
i
>
1
a
1
U i
> -H
<
i
-
-t- !
* 1
u
1'
a
UJ
« -t +
•)
1
u
1 â S 5 â s
o a N \ s S N
UJ i Z z X X z
a. a. 0. CL a.
<
* 3 3 3
u
1 i
.
o
COLIFORM
a
3
GROUP
< +• >
u
H
a
J
< + 5 5 S 1 s
N \ \ N \
. DILUTION Z X X X z
a. a. a. a. a.
a 3 3'
PER P L A T E
c
COLONIES
& 0 ' o
o 0 •0 0
O t \
« »î
<
A PC
Í
G % 1 1
U n 0 6 â
J
0 o 0 0 0
« N ?
ni m
S - 5 à*
V \ s a \ N
U u o
u U" u U
DILUTION a.
•<
a.
-<
a.
<
Or a.
-< a.
y •<
H
PKOOUC T l A M P t E KUMBEH o
oí
> . s c / f o r PACES
F r o t e n b r e ^ d e - A s k r í m p r i - I Z - / 2 2 O
u
UJ
o
o
1 1 1 1 1 1 1 1 ai
<
o a
!
MI _
1 1 1 1
> •<
1 1 1 1 M U
u
t a X 1 1
o
o
o ° < a
1 -1
u
n. 0 l/l < O ...
UJ J
Oí
u UJ
< x S
•< t-
o a
u
< i
< 1/7
O
z <J
u - 1
o o
— Q < i 5 5 5
N
X z X z X
a. 1
OlLUTtON a.
( ( a.
3
a.
3
OL
• 1 • 2
3
u
1 1
< < S
•<
l i 1
O 1 1
M a
-J 1
•<
t i 1 1 1 1
u 1 1 1 1
1 1 1
> 1 1 1 1
_ 2
1
O - 1
O
1
X
>
UJ - 1
u U
i
UJ > t
2 i
" i
u
2
U
o >
< i -
u
» _ „ - -
a \ N \ S
EC
- X Z X Z X
< i 3 3 3
3
u
1
Z o 33
x a. a
P. o
u = « i
-|X O
O U
a
o
< i _
,
5 1 3 a
,
X S
X X z X
DILUTION z
a. a. Q_ o.
o.
3 i 3 3
_ 3
PLATE
COLONIES
0
APC
PER
1
-
0
1
\ N \ \
u ÍJ O <J U
OILUTION a. a. a. Q. a.
•< -< -< •<
>- «<
>
!
N e i j í V i * c
<-i
S U B NO.
—
:
m c ¿ 3
2
e o j v V r o l -
- 135 -
ANNEXE 21
A c i » V V e a s A - PAGE 2. OF PAGES
SUB
_ M S
3 n»
SUMMARY
x =
O 3
* O C
«
5 J. 1-
u 3
CL O
n UJ
m ir in
7
OTHER
TESTS
Z CAS
Y- n
ÍUTT
1 1 *
SLANT * i
! ! 1 i
! 1 1 1
0 - 1 1 1 1 1
<
u s 5 M i l 1 1
Id - M i l 1
h- 1 !
< Ui
V u - ! 1 1 1 1 1. 1 1 1
I 1
S3 - ! 1 1 1
- ! i 1
»0'_ Y —
* 1 1 1
v»
FACTORS
•
2
û
S o
H
V- < *
- RCUP
LU 1
* POU Y
- 1
1 LYSINE DEC * 1 1
^ MALONATE
II 1
«
«O SUCROSE 1
OU L C I T O L-
<1
| LACTOSE 1 -
C W «-4
KCN 1 1
U Jr
V 1
> 1 |
3 + !
l
T i
1
^ U R E A I -t- -V 1
- +
t
SAS •r -r 1
n. 1 H
î * -- + J. - •+ -t- •1 + 1
rt
h BUTT < <1 < < < < « < <1 « 1
<X> SUANT y.
V
* < ùL 1
ÜJ
m
CE ~
4-•Y 4 . T -¥ » ( 1 1 + C 1 X i 1 1 1 1 t 1 + 1 l M « i l
u < a
i/i U O -- •V/l LU l/> Ul tA UJ Uj û
-j V» U J —t
o IS* LU O LTJ Ui 9 v/"l Lui Cl V Ui Q
lu
cO =r X efi •x X tíí I X 3 X CO 3 X cO X cC 3 X «C cû X I cûl V
i/i oo t- H 1 -
v/> 1 - In 1 - 1—
H ENRICHMENT
o» 1 5 r- _1 f- 1- _1 J - 5 . H
>-J W%
c v j Q | r H w e N T s ï? !-
V/ï
t- t— «
V-
<
. SUB NO. — r-l
SALMONELLA RECORD
- 136 -
ANNEXE 22
Rapport sur la recherche de Shigella
- 137 -
ANNEXE 23
^A «>\J
(J
\J
f^
i
\
û VJ
£
1,» "3®
•-C
ss
h* vj\ I. 1-
-4 £
-
z ¿
« .2. e ps t 2 r 3
S <• V — "Turs
-r i - oo
i-
c 7 ÜJ
ir\ 1 ÙU GJv?«^n rï a ««"S »« í - =
» I2
loi ujJl-
¡¿OJ
>5 O f«5,»
i«i c
\J m vi
o " 2.
£v»
O V o £ --
£
•2 N i "21 «
r»- 1¿ i £
sO<tj
S§
NOt XI0NO3 U3NIV1N03 ionaoud SiS3x 3unnn3 N
,DO
dlOIAY
ON
OS (H
MO»m
x3
- 138 -
ANNEXE 24
PRODUCT _ _
Saison PACE2OF5PAO« S ,,-MO
METHOO OF PREPARATION
ZOO Cjms -ÇîsK V ZOO 5 lerilft Cj e( tufJer
•+• "appro*. to Cj ms s + Pr.'le S3nd ground >n a. $4ep.'le, mor + Sr
s-Vc'^e- pesóle. ^ ^«f* c r." Xu ge J -Ci'\-Vered 4-Wrougl*
MîUfporc C.-Uev ^Jjusi.i V0 pU 6.1. 1-Ul-PoP
Ç; U r ï l e oÇed Cor SCreen.og rema.nJe^ «,40re<i
Û ' C -Cor Con -flrmsWín 4 e S +.
A SuL : .C".\-Wa4-e iieg-t-ed to m.'n a 4- 1 oo'C. (u «d."lu<-ed)
g, Sut - -C.'t-Vrs^e non- i - ^ p i i m i e J
r
v «ut-- i ; u r a V e 4ryps.-n;?«<i . / n o.sJ
— m-t f5ce"'«»f3l/r'
ANALYSTISI DATE
5/3/81
sua TOXICITY NEUTRALIZATION
NO. SCREENN I G TESTUNPROTECTED SUMMARY
PROTECTED
1A
*o
O -1 -z
1b o o o
o -1 -z
IC o o o
1A
o
o -z
26 z 1 1
M'C» protfed
o -1 -Z A 8 E E -3n+i + o*<n ;
2C
2 2 1 2 2 2. Z 2 Z z 0. z O o do4 or 8
s
S«e P 3£ -S for
o -i «Z repes-t "ana^sís
3A o z 0 o o O o i o o o o O O o an t; i + Ni»
3£ o
0 -1 -z
3C o o o
— . —
4A o 1 - " " *
1 1
* NUMBER OF OEAO MC
I E OUT OF 2 INOCULATED
BOTULISM CONTINUATION SHEET
- 139 -
ANNEXE 25
Fruits de mer - Rapport d'analyse bactériologique
!!
o
u 1 ! 1 1 i I 1 \ t o
0 { 1 1 1 I 1 t
ín 2« <2 |
S < r 1 -u I li 1 It i
«a
u; o M 3 ( 1 l i 1 1 11 i <
o
H < 1 i ! i i 1< o
U -f -4
4 - o
_1
K O 4 4- 4 - o
o N u 4 -r
- 4.4 4 4
- ce.
1A J
<t 3 X -f-H 4--r •r
û.
M + 4-4.4- T <
u
.
1 1 en
\
'
>
2 U ! / -rl 1 )
<
a. 4 4 4
-
-i
4 -f II 4-4
-
u 1 1 1 1 1 l
> -t I
v3 1 1 '1 1 1 l
< 0
2 4- '1 4- -r 4 4
Cu -I
O 4-i 1 T l 4-1
u
< u 1
> 1 ' 1 11 1 | I
V
Û ( 1 i ' 1 11 1 r
< y
2
u
-* + + lf 4 4
-
U
J 4 " 1
4 1 i 41- 4
-
u u 1 i 1 i 1 i' t 1
»
u >
vS 1 i 1 i 1 1
3
<.
o.
2 -+- •r 4 --<- + 4 r
4 -1 1 4 -+ +• 4- +
o I 1 > i i 1 I 1
t (III t i / 1 1 1
vi
< N
2
-
\ 4- t -r 4 - -r +
a. tn
+ 4
- - + 4- 1 •f4 -
u
i 4 4 -
T
o 0 4- 4- 4- -
t-T4
-
<
<
J
> •s 3
2 o 4 + 4- -+ 4 4-
0 4
-
LA u O O 0
Cu 3 -r •
+1 O -
t-4 - O -
f -
f- 0
< l-H4- c 4- 4. 4- M O0
CO
* 4.•+ + - 4
- tr
«
~<t
U
> —r
t O 4 X a i 4- ñ -t 4
- c» O»
f
n u s O o 0 O
\s
< •S w u •
+1-*- o J - -f O o T 4 0 4
- a
o-
wt a T (V
o
N 4
Z
- \
"Z
N 4
Z + 4
- S
X
\
X
2 +
< a. 0. a. Q
_ C
L
4 4. s •
4 - 4 •t- 3
U1 U l- t
i- t-1 -r 1 r i •+ - 4 1 t 1 ! 1
t 0 1 1 4 T 1 l 4 4- + 4 T . 11
t. T
c
¡A
o
a u fP
I - -r-* 1 1 I -T 4
-4
y '!
a -f 4 --t-1 •+ l -L,
X
5 < 4 -- t- t O 4-- 4-4 1 o
4 V4
--
4.X 4 j.
O
O
1
1 1!. 1
M '
1
t o 0 4 o O
£€
j i U i 4> 1 -- r-1 l 1 1 -r 4
-4-4- 4- 41 + 4
\A
til
o O
•
0 - f 4 Cs14
V
cr
^ 4- 4-1i
Ci.
I 1 1 Cn 4-4 4 + 0-
s9 4 4-1 4 -*- O®
o 4- J.4 -4 -t 1 1 4-4>4 4 4- 4.
s j
8 •+> 4
- â 4- 1 5
1
» I 1 I 1 a -f 4
-4-4 - a 4.• 4
*
* 4 4. ai
m < 4- 4 H*• 4
O
O •+
4- ( o 1 1 ( r
O
0 4 4.
0
0 4 4
X
-4 4
O
O
«
-u N \
cHCP Z --Z <
4 CI 1 Z X
% <ü "
» ^ M
NDILUTION o a. c M CL O - a. O H m 0. O t
- 4r- a.
• i 1 « 3 1 z i » i » a 1 t J 1 1
* W •
Ui H vim 'O
8o «4 o
_o
"O
V
> O
a- C
0
0
rf
» o O m
n yíj o COI -o >
0
"O
?
U
>< J f o o" 0
o a: a- <s co OO o Ct r-O ^
a u w ri I
T m
r" >t >•
a. el ci
a e» o
*
N N \ N
Î5 O U w U U
OILUTION o
- a. -r a
_
- r* T a
<. - d T
i t
a
<. -
i 1 1 •
< -
i • i i
a
<. -
1
- -HT » <-
- o3 1 «o •
i /i Z — <
-7 T" l-O
*
- 140 -
ANNEXE 26
Environnement
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
- 141 -
8. Des désinfectants ininflammables sont utilisés pour nettoyer les paillasses avant
et après l'analyse des échantillons.
( ) Oui ( ) Non
9. Le système d'élimination des substances pathogènes est satisfaisant.
( ) Oui ( ) Non
10. Des mesures sont prises pour prévenir, supprimer ou réduire l'infestation par
les insectes et les rongeurs.
( ) Oui ( ) Non
11. Quand le laboratoire recourt aux services d'une entreprise commerciale de
désinfestation, il tient un registre indiquant les dates des pulvérisations de
pesticides.
( ) Oui ( ) Non
12. Des normes sont applicables quant à l'intégrité des échantillons et aux
conditions du milieu ambiant (fumer, manger et boire dans le laboratoire). Il
est interdit de fumer, de manger et de boire sur les lieux de travail.
( ) Oui ( ) Non
13. Les carences environnementales indépendantes de la volonté du personnel du
laboratoire sont rapidement signalées à l'administration.
( ) Oui ( ) Non
B. Echantillonnage
1. Avant d'examiner un échantillon, l'analyste s'assure que l'on a appliqué un
plan d'échantillonnage correct.
( ) Oui ( ) Non
2. Si l'échantillon a été mal prélevé, l'échantillonneur en est avisé et est prié de
prélever un échantillon valable.
( ) Oui ( ) Non
3. Il existe un système permettant d'établir qui est responsable des échantillons.
( ) Oui ( ) Non
- 142 -
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
10. Si l'échantillon ne peut être analysé dès son arrivée au laboratoire, l'analyste
s'assure qu'il est entreposé dans des conditions propres à en maintenir
l'intégrité microbiologique.
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
- 143 -
C. Appareils
1. Généralités
a. Tous les appareils se trouvent dans un milieu qui en garantit le bon
fonctionnement.
( ) Oui ( ) Non
b. Tous les appareils sont utilisés conformément aux recommandations du
fabricant.
( ) Oui ( ) Non
c. Les appareils sont étalonnés/normalisés avant emploi et selon les besoins.
( ) Oui ( ) Non
d. Les manuels concernant les appareils se trouvent en un lieu facilement
accessible par le personnel du laboratoire.
( ) Oui ( ) Non
e. Le laboratoire dispose d'un programme de maintenance préventive des
appareils qui peut être appliqué par son propre personnel. Toute
irrégularité dans le fonctionnement des appareils est immédiatement
signalée au superviseur.
( ) Oui ( ) Non
f. Tout appareil non utilisé régulièrement ou ne fonctionnant pas
correctement est immédiatement individualisé.
( ) Oui ( ) Non
g. On tient un registre de la maintenance des appareils du laboratoire.
( ) Oui ( ) Non
h. On connaît les principaux utilisateurs des appareils délicats.
( ) Oui ( ) Non
i. Le personnel sait quoi faire pour la réparation des appareils.
( ) Oui ( ) Non
- 144 -
2. Points spécifiques
a. Etuves
(1) L'enceinte interne est propre et ne présente aucune infiltration.
( ) Oui ( ) Non
(2) La température interne est contrôlée par un ou plusieurs
thermomètres à immersion partielle, dont le nombre dépend de la
dimension de l'étuve. Les relevés sont faits au début et à la fin de
la journée de travail et transcrits dans un registre.
( ) Oui ( ) Non
(3) Les étuves thermostatées à 35° maintiennent cette température,
avec une tolérance de 2°.
( ) Oui ( ) Non
(4) On procède une fois par an à l'étalonnage des thermomètres à
immersion partielle, et les résultats sont enregistrés.
( ) Oui ( ) Non
(5) Les graduations des thermomètres à immersion partielle ne
dépassent pas 0,1°.
( ) Oui ( ) Non
(6) On contrôle quotidiennement les colonnes de mercure liquide des
thermomètres à immersion partielle pour vérifier qu'il n'y a pas
d'interruption.
( ) Oui ( ) Non
(7) Les thermogrammes sont signés et datés lors de leur insertion et de
leur retrait.
( ) Oui ( ) Non
(8) Les thermogrammes sont changés pour éviter toute surimpression.
( ) Oui ( ) Non
(9) Les thermogrammes sont conservés pendant trois ans.
( ) Oui ( ) Non
- 145 -
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
b. Bains-marie
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
(4) Les thermomètres à immersion totale sont étalonnés une fois par an
et les lectures sont enregistrées.
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
OOui ( ) Non
- 146 -
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
c. Réfrigérateurs et congélateurs
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
- 147 -
d. Autoclaves
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
(6) Il n'y a pas de bulles d'air produites dans les fioles de fermentation
pendant la dépressurisation.
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
(9) L'autoclave est révisé chaque année et les résultats sont consignés
dans un registre.
( ) Oui ( ) Non
- 148 -
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
Balances
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
pH-mètres
( ) Oui ( ) Non
- 149 -
(2) Hors emploi, les électrodes de verre sont maintenues dans une
solution tampon à pH 7.
( ) Oui ( ) Non
(3) Hors emploi, les électrodes de référence sont maintenues dans une
solution de KC1 0,1 M-
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
Mélangeurs
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
- 150 -
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
(5) La hotte est révisée chaque année par un technicien qualifié, et les
résultats sont consignés dans un registre.
( ) Oui ( ) Non
Microscopes
( ) Oui ( ) Non
(2) Hors emploi, les microscopes sont protégés de la poussière par une
housse.
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
(5) Les microscopes sont révisés chaque année, et les résultats sont
notés.
( ) Oui ( ) Non
Verrerie
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
- 151 -
6. Les milieux déshydratés et les produits chimiques sont conservés dans des
flacons étanches à l'abri de la poussière, de l'humidité excessive et de la
lumière solaire directe.
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
E. Etalons
( ) Oui ( ) Non
- 153 -
2. Les cultures de référence sont gardées à long et à court terme pour garantir
la viabilité et la stabilité de leurs caractéristiques biochimiques, sérologiques
et pathogéniques.
( ) Oui ( ) Non
Méthodes
1. On applique la méthode d'analyse appropriée. Dans la mesure du possible, il
s'agit d'une méthode officiellement approuvée par une organisation comme
l'Association of Official Analytical Chemists, le Comité nordique d'analyse
des aliments, la Commission internationale des spécifications microbiologiques
pour les aliments, etc.
( ) Oui ( ) Non
2. Toutes les méthodes utilisées sont appliquées au pied de la lettre.
( ) Oui ( ) Non
3. Si des circonstances spéciales exigent la modification d'une méthode officielle,
tous les changements sont notés dans le compte rendu d'analyse.
( ) Oui ( ) Non
4. Quand il faut utiliser une méthode non officielle, celle-ci est validée dans le
laboratoire de l'analyste.
( ) Oui ( ) Non
5. Des témoins appropriés (voir section 9.2) sont utilisés dans chaque analyse
d'échantillons.
( ) Oui ( ) Non
Tests avec animaux
1. Les souris sont placées en quarantaine au moins 1 semaine avant le test.
( ) Oui ( ) Non
2. Le sol de l'animalerie est balayé et nettoyé chaque jour avec un désinfectant.
( ) Oui ( ) Non
3. Les murs de l'animalerie sont désinfectés au moins une fois par mois.
( ) Oui ( ) Non
- 154 -
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
10. Les cages portent des étiquettes ou d'autres formes d'identification complète.
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
- 155 -
14. On applique les procédures appropriées (voir section 10.7) pour immobiliser
et injecter les souris.
( ) Oui ( ) Non
15. On applique les procédures appropriées (voir section 10.8) pour supprimer les
souris.
( ) Oui ( ) Non
Documentation
1. Les données du compte rendu d'analyse sont compatibles avec celles de la
fiche d'échantillonnage.
( ) Oui ( ) Non
2. Le compte rendu d'analyse décrit complètement l'aspect de l'échantillon et
son état lors de sa réception par l'analyste.
( ) Oui ( ) Non
3. Le compte rendu d'analyse reflète de manière complète et exacte la continuité
et l'intégrité de l'échantillon.
( ) Oui ( ) Non
4. Tous les types de milieux et de produits chimiques utilisés, ainsi que leurs
numéros de lot, sont indiqués dans le compte rendu d'analyse.
( ) Oui ( ) Non
5. Toutes les cultures de référence utilisées sont indiquées dans le compte rendu
d'analyse.
( ) Oui ( ) Non
6. Tous les calculs indiqués dans le compte rendu d'analyse ont subi une
vérification de leur exactitude et sont faciles à comprendre.
( ) Oui ( ) Non
7. Quand plusieurs personnes ont participé à l'analyse, leurs noms sont
clairement indiqués dans le compte rendu d'analyse.
( ) Oui ( ) Non
- 156 -
( ) Oui ( ) Non
9. Tous les résultats reportés dans le compte rendu d'analyse sont écrits à
l'encre.
( ) Oui ( ) Non
10. Toute erreur dans le compte rendu d'analyse est biffée d'un seul trait. La
donnée correcte est inscrite au-dessus, paraphée et datée.
( ) Oui ( ) Non
11. Les données figurant sur la fiche de prise en charge de l'échantillon sont
exactes, complètes et compatibles avec celles de la fiche d'échantillonnage et
du compte rendu d'analyse.
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
( ) Oui ( ) Non
14. Les échantillons sont entreposés dans un local propre et bien fermé dans des
conditions appropriées de température et d'humidité.
( ) Oui ( ) Non
ISBN 92-5-203053-0 ISSN 1014-2908
9 ,
M 82 T0451F/1/11.82/1200