Etudes Sur L Hysterie Freud Breuer 1895
Etudes Sur L Hysterie Freud Breuer 1895
Etudes Sur L Hysterie Freud Breuer 1895
1882
:
Freud
s'intéresse
à
la
suggestion
et
à
l'hypnose
dans
le
traitement
des
symptômes
hystériques.
"Les
études
sur
l'hystérie"
rendent-‐compte
de
10
ans
de
travaux
cliniques
et
présentent
5
cas
cliniques.
"Psychothérapie
de
l'hystérie"
est
l'introduction
de
Freud
qui
relate
la
genèse
de
la
"Méthode
cathartique"
découverte
par
Breuer
entre
1880
et
1895
:
Evoquer
souvenir
événements
traumatiques.
Peu
à
peu
la
méthode
des
"associations
libres"
se
développe.
Il
s'agit
du
cours
spontané
des
pensées
pour
se
frayer
un
chemin
jusqu'aux
souvenirs
pathogènes
réprimés.
Cela
ne
se
fera
pas
sans
repérer
et
analyser
les
résistances
Associations
libres"
-‐-‐>
les
résistances,
le
transfert,
la
symbolique
du
langage,
l'élaboration
psychique
in
chap
IV.
Abréaction
abandonnée
Freud
étudie
avec
Ernst
BRÜCKE.
En1895
à
39
ans
il
est
chercheur
en
neuropathologie
et
praticien
.
En
1891
il
publie
sur
le
résultat
de
ses
recherches
sur
"l'aphasie
&
paralysies
infantiles".
Il
est
aussi
le
précurseur
de
la
théorie
neuronale
(Walder)
et
met
en
évidence
les
effets
pharmacologique
de
la
cocaïne.
En
1895
il
emménage
au
19
Berggasse
st.
à
Viennes
et
est
nommé
Privat-‐Docent
à
titre
honorifique
en
raison
de
ses
travaux
en
neurophysiologie.
Breuer
est
le
médecin
de
Anna
O.
Il
utilise
l'hypnose
pour
traiter
l'hystérie.
Il
est
le
médecin
de
Brentano
et
Brahms.
Entre
1876-‐82
il
travaille
dans
le
laboratoire
de
recherches
en
neurophysiologie
avec
E.
Brücke
où
il
rencontrera
avec
Freud.
Bernheim : l'hypnose suggestion par la parole et non par magnétisme du regard.
1893
Breuer
(mort
en1925)
&
Freud
"Communications
préliminaires"
sur
M.
cathartique
1896
Fin
de
collaboration
Breuer
nie
facteurs
sexuels
dans
l'hystérie.
Les
mécanismes
psychiques
des
phénomènes
hystériques.
On
utilise
l'hypnose
pour
se
souvenir
de
l'époque
où
le
symptôme
apparaît,
souvent
dans
l'enfance.
Le
traumatisme
et
son
souvenir
"agissent
à
la
manière
d'un
corps
étranger
qui,
longtemps
encore
après
son
irruption,
continue
à
jouer
un
rôle
actif".
©http://freud-‐reader.over-‐blog.com/etudes-‐sur-‐l-‐hysterie-‐s.-‐freud-‐et-‐j.-‐breuer-‐1895d-‐6
1
La
disparition
du
symptôme
suit
l'évocation
du
souvenir
traumatique
:
"A
notre
très
grande
surprise,
nous
découvrîmes
que
chacun
des
symptômes
hystériques
disparaissait
immédiatement
et
sans
retour
...
»
"...
quand
on
réussissait
à
mettre
en
pleine
lumière
le
souvenir
de
l'accident
déclenchant
et
à
éveiller
l'affect
lié
à
ce
dernier
et
quand
ensuite,
le
malade
décrivait
ce
qui
lui
était
arrivé
de
façon
fort
détaillée
et
en
donnant
à
son
émotion
une
expression
verbale"
P.4
"Un
souvenir
dénué
de
toute
charge
affective
est
presque
toujours
totalement
inefficace".
Il
s'agit
de
retrouver
l'Emotion
originelle
à
l'évocation
du
souvenir.
"C'est
de
réminiscences
surtout
que
souffre
l'hystérique"
p.5
Le
langage
joue
un
rôle
dans
l'effet
cathartique.
L'effacement
du
souvenir
pathogène
implique
une
décharge
émotionnelle
:
vengeance
et
larmes
.
Le
langage
est
l'équivalent
de
l'acte.
L'affect
est
abréagi
à
peu
près
de
la
même
façon.
Pas
de
trace
des
incidents
originaires
mais
plutôt
souvenirs
pénibles
que
le
malade
"maintenait
repoussait,
hors
de
sa
pensée
consciente"
p7
Les
phénomènes
hystériques
sont
dus
à
une
dissociation
du
conscient,
c'est-‐à-‐dire
une
double
conscience
provoquée
par
un
état
hypnoïde.
Donc
l'hystérie
est
le
résultat
d'un
traumatisme
grave
qui
produit
une
répression
pénible
avec
dissociat
des
gpes
de
représentation
pathogènes.
"Anna O."
Alias
Bertha
Pappenheim,
21
ans
:
C'est
le
cas
princeps.
C'est
le
cas
que
rapporte
et
Josef
Breuer
dans
"Etudes
sur
l'hystérie".
Elle
souffre
de
symptômes
hystériques
:
toux
nerveuse,
variation
de
l'humeur,
trouble
de
la
vision,
paralysie
côté
droit,
"absence"et
hallucinations
et
troubles
du
langage.
La
reemémoration
et
l'abréaction
se
produisent
dans
un
état
proche
de
l'auto-‐hypnose
que
Breuer
nomme
l'état
hypnoïde.
Il
utilisera
ensuite
l'hypnose.
Anna
O
appellera
ce
procédé
de
guérison
par
la
parole
"talking
cure"
et
"chimney
sweeping".
Breuer
lui
parle
de
"narration
dépurative".
Anna
O.
au
chevet
de
son
père
malade,
hallucine
un
serpent
qui
veut
mordre
son
père.
Alors
qu'elle
veut
le
chasser
son
bras
est
ankylosé
sur
le
dossier
de
la
chaise.
L'hallucination
angoissante
se
répète
fréquemment,
accompagnée
de
la
paralysie
du
bras
droit,
et
ne
parle
qu'anglais,
oubliant
l'allemand.
Lorsque
Anna
O
put
se
remémorer
l'épisode
au
chevet
de
son
père,
la
paralysie
du
bras
droit
disparut
et
elle
retrouva
l'usage
de
l'allemand.
Alias
Fanny
Moser,
veuve
aisée
de
41
ans.
Par
S.
Freud.
Freud
abandonne
l'hypnose
pour
la
méthode
des
associations
libres.
©http://freud-‐reader.over-‐blog.com/etudes-‐sur-‐l-‐hysterie-‐s.-‐freud-‐et-‐j.-‐breuer-‐1895d-‐6
2
Emmy
von
N.
souffre
de
graves
phobies
à
la
vue
des
animaux.
La
patiente
à
Freud
"Restez
tranquille
!
Ne
dites
rien.
Ne
me
touchez
pas".
Emmy
souffre
moins
d'une
hystérie
de
conversion
que
de
symptômes
psychiques
hystériques,
avec
angoisse,
dépression
et
des
phobies
L'origine
de
cette
hystérie
est
à
mettre
au
compte
de
la
répression
de
l'élément
sexue
quil
joue
un
rôle
"..plus
que
tout
autre
capable
de
fournir
des
traumatismes"
p.80
Elle
est
une
jeune
gouvernante
anglaise
qui
souffre
d'une
perte
de
l'odorat
et
a
des
hallucinations
olfactives
d'odeur
de
brulé.
Freud
abandonne
l'hypnose
pour
l'association
libre
avec
une
légère
pression
de
la
main
sur
le
front
de
la
patiente
pour
activer
les
souvenirs.
C'est
le
souvenir
d'un
incident
oublié
mais
conservé
dans
la
mémoire
qui
est
à
l'origine
de
l'effet
pathogène
des
symptômes
hystériques.
Le
conflit
psychique
est
souvent
de
nature
sexuelle
et
l'effet
pathogène
est
dû
à
une
idée
"refoulée
du
conscient
et
exclue
de
l'élaboration
associative".
Miss
Lucy
R...
"était
tombée
secrètement
amoureuse
de
son
patron,
et
qu'elle
reconnut
avoir
réprimé
cet
amour
parce
qu'il
était
sans
espoir"
"Katarina"
Il
s’agit
d’une
thérapie
de
quelques
heures
avec
Jeune
fille
de
18
ans,
fille
d'aubergiste
lors
des
vacances
de
Freud
à
la
montagne
en
août
1893.
Katarina
souffre
d’étouffement
et
de
la
vision
d’un
visage
effrayant.
Les
symptômes
seraient
apparus
deux
ans
plutôt,
après
que
Katarine
ait
été
témoin
d'une
relation
sexuelle
entre
son
"oncle"
et
sa
cousine
Franziska.
Ce
souvenir
rappelle
que
cet
"oncle"
(dans
un
note
Freud
révélera
qu'il
du
père)
avait
tenté
à
plusieurs
reprises
de
séduire
Katarina,
âgée
de
14
ans
à
l'époque
«
L'angoisse
dont
souffre
Katarina
au
cours
de
cet
accès
est
une
angoisse
hystérique,
c’est-‐à-‐dire
la
répétition
de
l'angoisse,
apparue
lors
de
chacun
des
traumatismes
sexuels
».
24
ans
alias
lIona
Weiss
souffre
à
la
jambe
et
de
troubles
atypiques
de
la
marche,
alors
qu'elle
s'occupait
de
son
père
malade.
Son
père
et
sa
soeur
moururent.
Ceci
joue
un
rôle
déterminant
dans
la
cause
de
la
symptomatologie.
1ere
phase
:
patiente
réfractaire
à
l'hypnose.
Association
libre
associée
la
pression
de
la
main
restituant
ce
qui
lui
venait
à
l'esprit
La
1ère
pensée
fut
le
souvenir
d'un
jeune
homme
dont
elle
était
tombée
amoureuse
lorsque
son
père
était
malade.
C'est
pour
cette
raison
qu'elle
renonça
à
cette
idylle
naissante.
©http://freud-‐reader.over-‐blog.com/etudes-‐sur-‐l-‐hysterie-‐s.-‐freud-‐et-‐j.-‐breuer-‐1895d-‐6
3
Lors
du
conflit
interne
la
douleur
des
jambes
se
réveilla.
Il
est
une
fois
de
plus
quetsion
d'un
mécanisme
de
conversion
hystérique.
Cet
amour
fut
le
motif
de
la
1ère
conversion
:
La
cuisse
droite
était
le
lieu
des
douleurs
:
c'était
l'endroit
où
son
père
posait
sa
jambe
très
enflée
lorsqu'elle
en
changeait
le
bandage
"Lors
de
ce
travail
pénible
j'appris
à
attribuer
une
grande
importance
à
la
résistance
dont
faisait
preuve
la
malade
lors
du
rappel
de
ses
souvenirs".
3ème
phase
:
L'arrivée
du
beau
frère
rappelle
à
la
patiente
que
l'apparition
des
douleurs
remontaient
à
la
mort
de
sa
soeur.
Sa
soeur
morte,
elle
pourrait
épouser
son
beau-‐frère.
Mais
cette
idée
heurta
sa
consciente
morale.
Elle
refoula
cette
idée
intolérable
hors
de
sa
c
onscience
Par
le
mécanisme
d'hystérie
de
conversion
"elle
s'était
créé
des
douleurs
par
une
conversion
réussie
du
psychique
au
somatique".
Breuer
aborde
l’état
hypnoïde
et
la
dissociation
du
psychisme
avec
les
représentations
refoulées
qui
ont
acquis
un
caractère
pathogène.
Les
troubles
hystérique
atteignent
les
personnes
présentant
une
excitabilité
et
une
tendance
à
l’auto-‐hypnose
–
personnalité
hypnoïde.
Il
y
a
aussi
une
prédisposition
à
rejeter
ce
qui
est
sexuel,
particulièrement
dans
la
conversion
hystérique
:
«
La
plupart
des
représentations
ainsi
repoussées
et
converties
ont
un
contenu
sexuel.
»
p.199
Dans
le
dernier
chapitre
Freud
décrit
comment
il
a
amélioré
la
méthode
cathartique.
A
ce
titre
il
revêt
surtout
un
intérêt
historique.
Freud
développe
les
contours
de
ce
qui
devient
la
méthode
cathartique.
Sont
déjà
présentes
les
notions
d’inconscient,
de
résistance,
de
transfert.
La
méthode
cathartique
demandait
beaucoup
trop
de
temps
et
nécessitait
une
entière
confiance
dans
le
thérapeute
pour
que
l’hypnose
fonctionne.
Freud
surmonte
ces
obstacles
pour
aider
le
patient
à
retrouver
ses
souvenirs
pathogènes.
Il
instaure
la
position
allongée,
demande
au
patient
de
fermer
les
yeux
et
de
se
concentrer
sur
ses
souvenirs.
C’est
là
qu’il
découvre
les
résistances
et
les
défenses
qui
empêchent
au
moi
d’accéder
aux
représentations
pathogènes.
Sous
l’action
de
la
censure
le
but
était
de
«
rejeter
hors
du
conscient
et
hors
du
souvenir
»
les
idées
inconciliables".
«
C’était
donc
une
force
psychique
(censure),
une
aversion
du
moi,
qui
avait
primitivement
provoqué
le
rejet
de
l’idée
pathogène
hors
des
associations
et
qui
s’opposait
au
retour
de
celle-‐ci
dans
le
souvenir».
(p.217)
Si
l’émotion
non
liquidées
dépasse
les
limites
du
tolérable,
l’énergie
psychique
se
convertit
en
énergie
somatique
et
donne
lieu
à
un
système
hystérique
selon
le
mécanisme
de
conversion.
Freud
cherchait
à
contrecarrer
les
résistances
en
insistant
et
en
y
ajoutant
une
pression
sur
le
front
pour
faciliter
l’émergence
de
savoirs
pathogènes.
Après
la
découverte
des
associations
libres
il
renonce
à
ce
geste
technique.
©http://freud-‐reader.over-‐blog.com/etudes-‐sur-‐l-‐hysterie-‐s.-‐freud-‐et-‐j.-‐breuer-‐1895d-‐6
4
«
Les
études
sur
l’hystérie
»
fourmillent
de
remarques
cliniques,
techniques
et
théoriques
qui
constitueront
les
bases
de
la
psychanalyse
à
venir.
Trois
concepts
y
seront
introduit
:
la
sexualité,
le
symbolique
et
le
transfert.
La sexualité
«
A
peine
sorti
de
l’Ecole
de
charcot,
je
rougissais
de
la
connexion
entre
l’hystérie
et
le
thème
de
la
sexualité,
à
peu
près
comme
les
patientes
elle-‐mêmes
le
font
en
général
»
(p.
208-‐209)
La
présence
de
traumatisme
d’ordre
sexuel
dans
le
récit
des
patients
met
en
évidence
la
facteur
sexuel.
Ce
facteur
ne
concerne
pas
seulement
l’hystérie
mais
les
psychonévroses
en
général,
les
«
névroses
sexuelles
».
Dans
différents
articles
publiés
à
la
même
époque
Freud
parle
du
traumatisme
originaire
toujours
lié
à
des
expériences
sexuelles
vécues
dans
l’enfance,
antérieures
à
la
puberté.
Entre
1895-‐
1897
Freud
insiste
sur
le
traumatisme
sexuel
réel
et
ne
fait
aucune
référence
à
la
sexualité
infantile,
au
pulsions
sexuelles.
Bientôt
Freud
modifiera
ses
vues
et
doute
de
la
réalité
de
la
scène
sexuelle
rapportée
:
n’avait-‐elle
pas
été
plutôt
imaginée
que
réellement
vécue
?
Il
considérera
que
le
facteur
traumatique
déterminant
dépend
davantage
du
fantasme
et
de
la
pulsion
que
de
la
réalité
de
la
scène
sexuelle.
Pour
Freud
il
existe
un
déterminisme
symbolique
dans
la
forme
prise
par
les
symptômes
:
la
conversion
constitue
la
forme
la
plus
marquée
du
mécanisme
de
la
symbolisation.
Breuer
souligne
qu’il
s’agit
«
souvent
de
jeux
de
mots
ridicules,
d’associations
par
consonance,
qui
relient
entre
eux
l’affect
et
le
réflexe
»
(p.
166).
Il
est
possible
que
l’hystérique
redonne
«
leur
sens
verbal
primitif
»
à
ses
sensations
et
à
ses
innervations
car
«
il
semble
que
tout
cela
a
eu
jadis
un
sens
littéral
»
(p.145)
Freud
dès
les
premiers
écrits
parle
de
la
nécessité
d’établir
un
rapport
de
confiance.
Lorsqu’il
aborde
la
méthode
cathartique
il
relève
que
l’hypnose
requière
une
«
adhésion
totale
»
de
la
part
du
patient
(p.213).
La
manière
d’éliminer
les
résistance
est
en
lien
avec
la
personnalité
du
médecin,
car
«
dans
de
nombreux
cas,
c’est
elle
seulement
qui
sera
capable
de
supprimer
les
résistances
»
(p.229)
Freud voit deux obstacles à la prise de conscience des résistances :
d’accord un grief personnel envers le médecin est aisé à liquider,
ensuite le patient a peur de s’attacher trop à lui, obstacle plus difficile à surmonter.
Il
en
ajoute
un
troisième
:
«
quand
le
malade
craint
de
reporter
sur
la
personne
du
médecin
les
représentations
pénibles
nées
du
contenu
de
l’analyse.
C’est
là
un
fait
constant
dans
certaines
analyses.
Le
transfert
au
médecin
se
réalise
par
une
fausse
association
».
(p.245)
Une
patiente
avait
désiré
être
prise
dans
les
bras
et
embrassée
par
un
homme
de
son
entourage.
A
la
fin
de
la
séance
elle
fut
saisie
du
même
désir
pour
©http://freud-‐reader.over-‐blog.com/etudes-‐sur-‐l-‐hysterie-‐s.-‐freud-‐et-‐j.-‐breuer-‐1895d-‐6
5
Freud.
Elle
en
fut
épouvantée.
Freud
qualifie
ce
phénomène
de
mésalliance
ou
de
faux
rapport
:
«
Depuis
que
je
sais
cela,
je
puis
chaque
fois
que
ma
personne
se
trouve
ainsi
impliquée,
postuler
l’existence
d’un
transfert
et
d’un
faut
rapport.
Chose
bizarre,
ajoute-‐t-‐il,
les
malades
sont
en
pareil
cas
toujours
dupes
»
(pp.245-‐246).
©http://freud-‐reader.over-‐blog.com/etudes-‐sur-‐l-‐hysterie-‐s.-‐freud-‐et-‐j.-‐breuer-‐1895d-‐6
6