Démarche D'audit Légal PDF
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Son indépendance ;
L’absence d’incompatibilités (personnelles, financières et
professionnelles) ;
L’appartenance à un réseau ;
Sur ses compétences ;
Sur une prise de connaissance globale de l’entité ;
Sur une prise de contact avec le commissaire aux comptes prédécesseur.
1.1. L’indépendance
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- L’un des membres de l’équipe de contrôle légal, y compris les personnes
ayant un rôle de consultation ou d’expertise sur les travaux de contrôle
légal ;
- L’un des membres de la direction de la société de commissaire aux
comptes ;
- Les associés du bureau auquel appartient le signataire, le bureau
s’entendant d’un sous-groupe distinct défini par une société de
commissaires aux comptes sur la base de critères géographiques ou
d’organisation.
Il existe un lien familial entre deux personnes lorsque :
Le lien familial est également constitué entre l’une de ces personnes et les
ascendants ou descendants de son conjoint, de la personne avec laquelle elle est
liée par un pacte civil de solidarité et de son concubin.
- L’obtention d’un prêt ou d’une avance, sous quelque forme que ce soit, de
la part de la personne ou de l’entité ;
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Art. 29 C.déontologie : Relève un lien professionnel toute situation qui établit
entre le commissaire aux comptes et la personne ou entité dont il certifie les
comptes un intérêt commercial ou financier commun en dehors des opérations
courantes conclues aux conditions habituelles de marché.
Art L. 822-11 C.com : Lorsqu’un commissaire aux comptes est affilié à un réseau
dont les membres ont un intérêt économique commun, il ne peut certifier les
comptes d’un personne qui est affilié à ce réseau en vertu d’un contrat ou bien
parce qu’il en est membre.
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L’objectif de cette lettre est de définir les principes que doit respecter le
commissaire aux comptes et de poser l’ensemble des conditions dans lesquelles
se dérouleront la mission (calendrier, volume d’heures, honoraires, …). En outre,
elle est destinée à prémunir tout malentendu ou litiges.
2.1. Présentation
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composition de son capital et de son gouvernement d’entreprise, sa
politique d’investissement, son organisation et son financement ainsi que
le choix des méthodes comptables appliquées ;
- Les moyens mis en place par l’entité pour identifier les risques liés à son
activité et leur incidence sur les comptes et pour définir les actions à
mettre en œuvre en réponse à ces risques ;
- Les principaux moyens mis en œuvre par l’entité pour s’assurer du bon
fonctionnement du contrôle, ainsi que la manière dont sont mises en
œuvre les actions correctives ;
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Aux catégories d’opérations ayant un caractère significatif pour les
comptes pris dans leur ensemble ;
Ces outils doivent permettre au commissaire aux comptes d’évaluer les points
forts et les points faibles du contrôle interne et d’apprécier dans quelle mesure il
pourra s’appuyer sur ce contrôle pour déterminer son programme de contrôle des
comptes.
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Afin évaluer le risque d’anomalies significatives le commissaire aux comptes
utilise un ou des seuils de signification. Il s’agit d’un montant au-delà duquel une
anomalie significative, seule ou cumulée avec d’autres, peut influencer le
jugement fondé sur les comptes.
Pour ce faire, Le commissaire aux comptes identifie les critères à partir desquels,
par application de taux ou d’autres modalités de calcul, il détermine le seuil ou
les seuils de signification.
- Le résultat courant ;
- Le résultat net ;
- Le chiffre d’affaires ;
- Les capitaux propres, ou
- L’endettement net.
Pour apprécier si des seuils de signification d’un montant moins élevé que le seuil
de signification retenu au niveau des comptes pris dans leur ensemble sont
nécessaires pour certaines catégories d’opérations, certains soldes comptables
ou certaines informations fournies dans l’annexe, le commissaire aux comptes
prend notamment en compte :
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Au cours de la réalisation de son audit, le commissaire aux comptes doit
prendre en considération le fait que le risque d’anomalies significatives puisse
résulter de fraudes.
Afin d’apprécier ce risque, il doit mettre en œuvre des procédures d’audit qui
consistent à :
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- L’approche générale des travaux ;
- Les procédures d’audit à mettre en œuvre par les membres de l’équipe
d’audit ;
- La nature et l’étendue de la supervision des membres de l’équipe et la
revue de leurs travaux ;
- La nature et l’étendue des ressources nécessaires pour réaliser la mission,
y compris le recours éventuel à des experts ;
- Le cas échéant, la coordination des travaux avec les interventions
d’experts ou d’autres professionnels chargés du contrôle des comptes des
entités comprises dans le périmètre de consolidation.
3.1. Présentation
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approche générale et concevoir et mettre en œuvre des procédures d’audit lui
permettant de fonder son opinion sur les comptes.
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- Lorsqu’il a retenu, dans son évaluation du risque d’anomalies significatives
au niveau des assertions, l’hypothèse selon laquelle les contrôles de
l’entité fonctionnent efficacement ;
Plus le commissaire aux comptes s’appuie sur l’efficacité du contrôle interne dans
l’évaluation du risque d’anomalies significatives, pus il étend les procédures.
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Et de l’analyse des variations significatives ou des tendances
inattendues.
Ces procédures sont utilisées pour aider le commissaire aux comptes à
planifier la nature, le calendrier et l’étendue des autres procédures d’audit.
Par exemple, le commissaire aux comptes peu être amené à élargir ses
contrôles sur les postes de charges de personnel en cas de variations
significatives d’un exercice à l’autre.
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- Sondages : Cette méthode donne à tous les éléments d’une population une
chance d’être sélectionné. Si le commissaire aux comptes retient cette
méthode, il tire du contrôle de ces éléments une conclusion sur toute la
population.
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- Examen des écritures comptables significatives, y compris des
ajustements effectués lors de la clôture des comptes ; et
4.1. Présentation
S’il n’est pas en mesure de collecter ces éléments, il formulera alors une opinion
avec réserve ou un refus de certifier.
4.2. Démarche
Les éléments collectés d’origine externe sont plus fiables que ceux
d’origine interne ;
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Les éléments obtenus directement obtenus par le commissaire aux
comptes sont plus fiables que ceux obtenus par des demandes
d’informations ;
Les éléments collectés sont plus fiables lorsqu’ils sont étayés par
des documents ;
5.1. Présentation
5.2. Démarche
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d’administration ou de surveillance et par la direction après la date
de clôture de l’exercice ;
- Remise par la direction d’une lettre d’affirmation (NEP 580) : Tout au long
de l’audit des comptes, la direction fait, au commissaire aux comptes, des
déclarations orales ou écrites, spontanées ou en réponse à des demandes
spécifiques.
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et à la justification de ses appréciations (NEP 705) et établit son rapport sur les
comptes annuels. Celui-ci comprend trois parties :
5.3.1. Première partie : Opinion sur les comptes annuels (NEP 700)
- Soit certifier sans réserve(s) que les comptes annuels sont réguliers et
sincères et qu’ils donnent une image fidèle du résultat des opérations de
l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la
personne ou de l’entité à la fin de cet exercice ou, pour les comptes
consolidés, du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat
de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la
consolidation.
Cette opinion sera émise lorsque l’audit des comptes mis en œuvre par le
commissaire aux comptes, lui a permis d’obtenir l’assurance élevé que les
comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d’anomalies
significatives.
Lorsque les incidences sur les comptes des limitations aux travaux
du commissaire aux comptes sont clairement circonscrites ;
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Et que la formulation d’une réserve n’est pas suffisante pour
permettre à l’utilisateur des comptes de fonder son jugement en
connaissance de cause.
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- Les informations que les textes légaux et réglementaires font obligation au
commissaire aux comptes de mentionner dans son rapport, telles que :
Une fois le rapport général formalisé, celui-ci doit être déposé au siège
social de la personne ou entité contrôlée au moins jours avant la tenue de
l’assemblée générale.
5.4.1. Rappel
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A défaut, il formule, dans son rapport, ses observations estimées nécessaires.
5.5.1. Rappel
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