EXERCICES DELECTROCINETIQUE Prepa CAPES
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2R 2R 2R R
MB
Exercice 6 : Lien entre les équation temporelles et le « filtrage » d’un régime permanent sinusoïdal
Les circuits passifs qui utilisent des condensateurs et des inductances, lorsqu’ils sont destinés à des signaux
(tensions) alternatifs, présentent des caractéristiques qui dépendent de la fréquence des signaux d’entrée. En cela,
ils forment naturellement des « filtres » qui atténuent ou pas, ou « coupent » ou pas, certaines plages de
fréquence. Il sont ainsi un rôle de discrimination en fonction de la fréquence, ce qui correspond bien à une sorte
de filtrage. Cette fonction est très importante en électronique et donc assez présente dans les sujets de problèmes.
Il est toutefois très maladroit d’effectuer un travail théorique sur un filtre en manipulant ainsi les équations
différentielles. En pratique on écrit les équations du circuit en « notation complexe », ce qui permet l’utilisation
des impédances et des pratiques associées.
29) Retrouver ainsi tous les résultats des questions précédentes en analysant le module du gain complexe :
G=VS / VE , extrait par exemple à partir de la formule du diviseur de tension.
Partie 3 : Régime alternatif sinusoïdal
Dipôle
cela à un récepteur linéaire quelconque alimenté par une tension sinusoïdale.
1) Ecrire l’expression de la tension sinusoïdale v(t), de valeur efficace V , de v(t)
pulsation ω et de phase à l’origine nulle.
2) Ecrire l’expression du courant i(t) si celui ci a pour valeur efficace I et une
phase quelconque ϕ, considérée par défaut comme négative.
3) Ecrire alors l’expression de la puissance instantanée p(t) consommée par le dipôle. Calculer alors sa valeur
moyenne P et identifier le résultat obtenu (en fonction de V, I et ϕ ) à une puissance bien connue.
4) Représenter un diagramme de Fresnel représentant V et I, les phaseurs associés aux grandeurs électriques.
Préciser les expressions des projections orthogonales de I sur V.
5) Retrouver alors « vectoriellement » ce que représentent la puissance P ainsi que la puissance dite
« réactive » Q=V.I.sinϕ.
6) Quelle relation lie P, Q et la puissance site « apparente » : S=V.I ? A quoi sert cette dernière grandeur ?
7) Supposons que la tension d’alimentation et le courant soient tributaires des composantes continues <v> et
<i>. Calculer à nouveau l’expression de la puissance moyenne consommée. Commenter ce résultat.
8) Supposons maintenant que le courant consommé ne soit même plus sinusoïdal, et qu’il s’écrive alors comme
∞
sa décomposition en série de Fourier : i(t)=<i >+ ∑I .sin(nωt −ϕ ) .
n =1
n n Calculer dans ces conditions
l’expression des puissances P et S (avec <v>=0 pour simplifier). En considérant que Q= V.I1.sin(ωt), écrire
alors la nouvelle relation qui lie P, Q, S et une grandeur supplémentaire.
0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330 360 390 420 450
2) En déduire l’expression de la puissance apparente S -100
associée. -200
consommée. -400
en déduit : I cc = V2 = R3 .E
R3 R1.R2 + R1.R3 + R2.R3
B
4) La tension V0 est la tension à vide du montage, c’est à dire celle à courant nul. I cc est le courant de court-
circuit, c’est à dire à tension de sortie nulle. Ces deux points de fonctionnement permettent de tracer la
droite caractéristique du fonctionnement linéaire…
5) Le modèle à proposer est celui de Thévenin (ou de Norton pour les originaux) V0 V
qui permet de faire apparaître la tension à vide, diminuée par la chute de tension
dans la résistance série.
6) La tension de sortie s’écrit alors : V =Eth−Rth.I =V0−Rth.I . Il reste à déterminer Icc I
Rth : on peut « passiver » le circuit et calculer la R équivalente, ou bien écrire : Rth = Eth = V0 . Avec la
Icc Icc
résistance équivalente (le plus simple ici, et non développé) : Rth =(R1 // R2 + R3)// R4 .
Exercice 6 : Lien entre les équation temporelles et le « filtrage » d’un régime permanent sinusoïdal
dvs(t)
1) ic(t)=C.
dt
2) ic(t)=Cω.VS max .sin(ωt) .
3) ω est la pulsation, elle est fixée par l’alimentation. R
4) ω →0 ⇒ iC →0 , le circuit est équivalent à un circuit
ouvert en « basses fréquences ». ve (t) C vS(t)
ic(t)
5) ω →∞ ⇒ VS max = →0 . Dans les « hautes
Cω..sin(ωt)
fréquences » le circuit est équivalent à un court-circuit en sortie. Le « passe bas » correspond au fait que les
basses fréquences « passent » et que les hautes sont « coupées » par la capacité.
dvs(t)
6) La loi des mailles et ic(t)=C. donnent : ve= RC. dvS +vS . Soit :
dt dt
ve(t)= RCω.VS max .sin(ωt)+VS max .cos(ωt) . GdB
ωc=1/RC ω (log)
7) Si ω >> 1/RC ve(t)≈ RCω.VS max .sin(ωt) et VS max ≈ vS max 0 dB
RCω
8) Si ω << 1/RC ve(t)≈VS max .cos(ωt) et vS (t)≈ve(t) .
-20 dB/décade
9) Voir graphe.
10) La pulsation particulière ωc = 1/RC est la frontière entre les deux
fonctionnements, elle s’appelle « pulsation de coupure ».
11) Voir un précis d’électronique au chapitre concernant les « filtres ».
V Zc 1
12) G= S = = on reconnaît sur cette fonction de transfert le fait que si ω << 1/RC
V e Z R + Z c 1+ j.RCω
VS V
≈1 et si ω >>1/RC S =≈ 1 . La détermination des comportements en fréquence des filtres est
Ve Ve j.RCω
bien sur beaucoup plus simple à partir de la notation complexe…
4) k = P = 6 =0,78
S π
5) On n’a pas intérêt a faire circuler les courants non sinusoïdaux sur le réseau car ils sont l’origine de mauvais
facteurs de puissance. Ici, le courant n’est pas déphasé par rapport à la tension, malgré cela le facteur de
puissance n’est pas unitaire. Ceci est du à une forme de puissance appelée « puissance déformante »…