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EXERCICES DELECTROCINETIQUE Prepa CAPES

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EXERCICES D’ELECTROCINETIQUE

Prépa CAPES Physique


Luc Lasne, 01/10/2008

Partie 1 : Régime continu et manipulation des circuits électriques

Exercice 1 : Loi de maille et loi des nœuds


On considère le circuit représenté ci contre dans lequel la source de R3 I
I I2
tension E est considérée comme idéale. I1 3

1) Ecrire toutes les lois de maille associées à ce circuit. E


2) Ecrire toutes les lois des nœuds associées à ce circuit. R1 R2 R4
3) Résoudre le système d’équations obtenu et calculer la valeur de
l’intensité du courant I (on prendra pour cela : E=10V,
R1=R2=20Ω, R3=R4=5Ω ).
4) Retrouver le résultat précédent par une approche plus simple et plus rapide à préciser.
5) Le générateur est maintenant considéré comme imparfait et présente une résistance de sortie (en série)
R=50Ω. Calculer alors l’expression littérale et la valeur du nouveau courant I. Le caractère « imparfait » du
générateur est il dans ce cas un frein au bon fonctionnement du circuit ?

Exercice 2 : Diviseur de tension et adaptation de résistances


On s’intéresse au montage en courant continu représenté sur la figure R1 R3
ci-contre. A
6) L’interrupteur K étant ouvert, calculer le plus simplement possible I1 I3
K
I
I2
l’expression de la tension V2 en fonction des données du circuit.
7) En déduire l’expression de la tension V en utilisant la formule du E
R2 V2 R4 V R
« diviseur de tension ». On appellera cette tension particulière V0.
8) On ferme l’interrupteur K sur une résistance R=0Ω ( la résistance
R4 est alors « court-circuitée »). Simplifier le schéma équivalent
au circuit et calculer la valeur de l’intensité du courant qui traverse B
R dans ce cas : Icc.
9) En justifiant le fait que le circuit est « linéaire », représenter la courbe d’évolution de la tension V en
fonction de I.
10) Proposer alors un modèle équivalent au circuit représenté à gauche des points A et B. Comment s’appelle ce
modèle ?
11) En déduire alors l’expression de V et de I pour une valeur quelconque de R.
12) A.N. : R=10kΩ, R1=R2=R3=R4=20kΩ, E=15 V.
13) Calculer quelle valeur minimale de R assure le fait que la tension V ne tombe pas en dessous de 90% de la
tension à vide. A quoi peut servir le fait de réfléchir à cette considération ?

Exercice 3 : Transformation de Kennelly 100 Ω 50 Ω


On considère le circuit représenté sur la figure ci-contre. L’objectif de
I I1
l’exercice est de calculer la valeur du courant I et du courant I1. E=
14) Il est difficile de résoudre rapidement ce problème. Quelle 10 V 100 Ω 100 Ω
transformation est-il alors possible de mettre en œuvre ? 50 Ω
15) Effectuer la modification envisagée et calculer le plus rapidement
200 Ω
possible les valeurs des courants demandées.
16) Calculer pour finir l’intégralité des courants apparaissant dans les
diverses branches du schéma de base.

Exercice 4 : Modèle de Thévenin et de Norton


On s’intéresse à la détermination théorique de la valeur de la tension
VAB apparaissant sur le schéma du circuit ci contre :
1) Calculer les composantes du modèle équivalent de Thévenin du
circuit situé à gauche des points A et B.
2) Résoudre alors la maille restante et calculer la valeur de VAB.
3) Faire la manipulation également en considérant les modèles
équivalents de Norton des différentes branches.
4) Conclure sur l’adéquation de chaque méthode à ce problème
précis.
Exercice 5 : Pont de Wheatstone
Le « pont de Wheatstone » est un circuit classique de l’électronique
très utilisé en instrumentation. La figure ci contre représente le circuit I R1 R3
électrique correspondant, sur lequel la résistance R4, qui est celle à E
mesurer, est éventuellement sujette à variations. La mesure classique
par pont de Wheatstone consiste en la lecture de la tension UAB par un
B V A

voltmètre supposé de résistance interne infinie et un réglage fin de la R2 R4 ?


résistance R4, qui est souvent une résistance ajustable de précision.
1) Calculer le plus « intelligemment » possible l’expression de la M
tension UAB en fonction des grandeurs du circuit.
2) En déduire la condition permettant d’obtenir UAB=0.
3) Proposer alors une méthode permettant la mesure de la résistance R4.
4) On suppose à présent que ce sont les variations ∆R de la résistance R4 qui constituent l’objectif de la mesure
(ces variations peuvent dépendre d’une grandeur physique à mesurer par cet intermédiaire). Calculer
l’expression de la tension UAB correspondant au fait que R4= R4repos+∆R et R4repos R1= R2 R3.
5) En déduire l’intérêt de la mesure. Préciser l’écriture de ma tension de mesure dans le cas où R4repos= R1= R2
=R3=R.
6) On suppose pour finir que R4 souffre d’une perturbation ∆R’ quelconque telle que : R4= R4repos+∆R+∆R’.
Proposer une précaution à prendre permettant que ∆R’ ne modifie pas la mesure de UAB.

Exercice 6 : Autour d’un composant non linéaire : la diode


La diode D est un composant non linéaire, très utilisé en I1 D I2 I
électronique, qui ne conduit pas le courant électrique tant que la R1
tension à ses bornes est inférieure à un seuil : US. Au delà de ce R2 R
seuil elle se comporte à peu près comme une résistance faible (dite
« dynamique ») : r. Dans le circuit ci-contre, on s’intéresse à la E1 E2
détermination théorique du courant I en fonction des valeurs de la
tension E1.
1) Tracer la « caractéristique » de la diode, c’est à dire la courbe ID=f(UD).
2) En analysant « intelligemment » le circuit, calculer l’expression du courant I en fonction des grandeurs du
circuit et d’hypothèses à préciser.
3) Représenter alors la courbe I=f(E1) en considérant les données suivantes : E1∈[0 , 20V], E2=10V, R1=5Ω,
R2=5Ω, R=5Ω, r=3Ω, US=0,7V.

Exercice 7 : Diviseur de courant


Le circuit ci-contre est appelé « diviseur de courant ». C’est également un circuit
« classique » de l’électricité mais il comporte un nuance par rapport au diviseur de I0 I2
I1
tension...
4) Calculer l’expression du courant I2 en fonction des autres grandeurs du circuit. I0
R1 R2
5) Noter l’analogie avec le diviseur de tension et préciser la nuance à ne pas
oublier.
6) Que représente la « source de courant » apparaissant dans ce circuit ? comment
la réalise t’on en pratique ? Quelle est la limite du fonctionnement d’une telle
source ?

Exercice 8 : Réseau R-2R


Dans certains circuits de l’électronique numérique (convertisseurs analogiques / numériques), on trouve une
association particulière de résistances : le réseau R-2R (voir figure ci-dessous).
R A1 R A2 R An R
AA

2R 2R 2R R

MB

7) Calculer la résistance équivalente à tout le réseau, vue entre les points A et M.


8) Calculer également l’expression des tensions VA1M, VA2M, ..., VAnM.
9) Quelle peut être l’utilité d’un tel dispositif ?
Partie 2 : Régimes transitoires et récepteurs linéaires élémentaires

Exercice 1 : Charge de condensateur K R1=100kΩ


Le circuit représenté ci-contre fait apparaître un condensateur
C dont la charge est possible à la fermeture de E=
K’ C=10µF vc
l’interrupteur K. A t=0, on considère le condensateur +10V
déchargé, on ferme alors K.
1) Sans aucun calcul, préciser quelles sont les valeurs de vC(0), vC(∝), iC(0+), iC(∝).
2) En utilisant les lois fondamentales des circuits, écrire l’équation différentielle qui en découle sous la forme
qui vous semble la plus adaptée au problème (pour t≥0).
3) Résoudre cette équation et écrire l’expression de vC(t) et iC(t).
4) Représenter ces deux grandeurs sur un graphique en fonction du temps et retrouver les résultats de la
question 1. Préciser quelle est la valeur de la tension vc à t=0,1s , t=1s , t=10s . Conclure.
5) A t=t1=1s, on ouvre K et on ferme K’. Déterminer les expressions de vC(t) et iC(t) pour t>t1 et les représenter.

Exercice 2 : Décharge et imperfection d’un condensateur (suite de l’exercice 1)


Le circuit considéré dans cet exercice est le même que celui utilisé pour l’exercice 1. Au temps t=t1>>10s, on
ouvre l’interrupteur K sans fermer K’.
6) Que se passe t’il alors dans le circuit ?
7) En réalité, pour un grand nombre de condensateurs bon marché, on observe une décharge assez rapide de la
tension vC. Ceci est du à une résistance parasite R2 dont il faut tenir compte, en parallèle avec C. Représenter
alors le schéma équivalent au circuit réel.
8) En supposant, pour simplifier que le nouveau temps t=0 est calé sur l’ouverture de l’interrupteur, calculer les
évolutions de vC(t) et les représenter sur un graphique en fonction du temps.
9) En tenant compte de la résistance parasite R2=200kΩ, est-ce que la charge de C s’effectue bien
conformément aux calculs effectués dans l’exercice 1 ?
10) Résoudre donc à nouveau le régime transitoire correspondant à la charge de C (on reprendra t=0 comme
origine de la fermeture après décharge complète) et représenter à nouveau vC(t).
11) Le phénomène étudié peut intervenir dans le cadre d’un montage ou d’un TP. Expliquer alors les
précautions à prendre pour l’éviter ou l’expliquer.

Exercice 3 : Régime transitoire


On s’intéresse au montage représenté ci-contre :
1) Calculer la valeur de la résistance équivalente existant entre les points A 200 kΩ
A et B : RAB.
2) Calculer également la valeur de la capacité équivalente entre les points 50 kΩ 60 kΩ
B et M : CBM. B
3) Représenter alors le schéma équivalent le plus simple du circuit lorsque E=10 V
l’interrupteur est en position « fermé ». 20 µF
10 µF
4) Exprimer la constante de temps τ du circuit en fonction de RAB et CBM ;
calculer sa valeur.
M
5) Représenter graphiquement en fonction du temps l’allure de la tension
VBM(t) en supposant que l’interrupteur a été fermé au temps t = 0 et
qu’au préalable la tension VBM valait : VBM(0) = 5 V. Faire apparaître VBM(0), VBM(∞) et τ.
6) Calculer pour finir la valeur du courant dans la résistance de 50kΩ à t=3s.

Exercice 4 : Equilibrage de la tension de deux condensateurs


On considère le condensateur parfait C1, chargé à la valeur initiale U0=10V (voir i(t) K
figure). Au temps t=0, on ferme l’interrupteur K de telle manière à ce que C1 charge le C1 C2
condensateur C2. U0
1) Quelle est l’expression de la charge Q0 initialement stockée par C1 ?
2) Ecrire les équation électriques associées à ce circuit pour t ≥0. M
3) Ecrire l’équation de conservation de la charge et en déduire l’expression des
charges finales Q1 et Q2 des deux condensateurs.
4) Ecrire également la valeur de la tension finale des deux condensateurs. Calculer alors l’énergie stockée par
les deux condensateurs en équilibre de tension. Commenter ce résultat.
5) Pour éviter cette contradiction, il faut introduire dans le circuit la résistance équivalente des fils : R.
Dessiner le nouveau schéma équivalent et trouver l’équation différentielle la plus simple permettant de
calculer i(t) pour tout t≥0.
6) Préciser, sans calcul la valeur de i(0+) et écrire alors l’expression générale de i(t) pour tout t≥0.
7) Ecrire l’expression de la puissance consommée par la résistance R et, en intégrant cette dernière,
l’expression de l’énergie consommée par R entre t=0 et t=∝.
8) Comparer cette expression à la différence des énergies remarquée à la question 4. Commenter.
9) Cette expression dépend-elle de R ? Commenter.

Exercice 5 : Transitoire de courant dans une inductance


On s’intéresse au circuit représenté ci-contre, dans lequel on K i(t)
i1(t)
commute brutalement la tension E sur une « charge inductive »
de type R-L série. Au départ on considère la diode D absente. D
R
E
10) Avec la loi des mailles, former et résoudre l’équation
différentielle en i(t). Ecrire alors l’expression de i(t) à partir L
de la fermeture de l’interrupteur, on précisera à cette
occasion l’expression de la constante de temps τ.
11) Représenter l’évolution de i(t)et noter sur le graphe les grandeurs remarquables.
12) Au temps t=t1>>τ , on ouvre l’interrupteur K. Calculer alors la tension qui se reporte sur cet interrupteur et
commenter ce résultat. Expliquer alors physiquement ce qui se produit dans ce circuit.
13) Pour palier le problème mis en évidence, on considère la diode D en fonction. Quel est l’état de conduction
de cette diode lorsque K est fermé ?
14) A l’ouverture (toujours au temps t=t1>>τ ) de K, montrer que D rentre systématiquement en conduction.
15) Représenter alors le schéma équivalent du circuit en supposant D parfaite. Ecrire la nouvelle équation de
maille, la nouvelle équation différentielle et la résoudre.
16) Représenter sur le graphe l’évolution du courant dans le cas de l’utilisation de la diode et dans le cas de son
absence. Commenter.
17) Comment s’appelle une telle diode en électronique ? Expliquer dans quelles circonstances son usage est
systématique et quel est le problème général posé par la coupure des courants dans les charges inductives.

Exercice 6 : Lien entre les équation temporelles et le « filtrage » d’un régime permanent sinusoïdal
Les circuits passifs qui utilisent des condensateurs et des inductances, lorsqu’ils sont destinés à des signaux
(tensions) alternatifs, présentent des caractéristiques qui dépendent de la fréquence des signaux d’entrée. En cela,
ils forment naturellement des « filtres » qui atténuent ou pas, ou « coupent » ou pas, certaines plages de
fréquence. Il sont ainsi un rôle de discrimination en fonction de la fréquence, ce qui correspond bien à une sorte
de filtrage. Cette fonction est très importante en électronique et donc assez présente dans les sujets de problèmes.

Il est tout d’abord possible de comprendre la notion de « filtre »


R iC(t)
sur un exemple simple, appelé « filtre passe bas passif »
et représenté sur la figure ci-contre :
18) Quelle équation relie la tension vs(t) et le courant ic(t) ? ve (t) C vS(t)
19) Si on suppose que vs = Vsmax.cos(ωt) quelle sera l'expression
littérale de ic ?
20) Que représente la valeur ω ? par quoi est elle fixée ?
21) A quoi est équivalent le circuit si ω est très petit , c'est à dire dans un domaine de « basses fréquences » ?
22) A quoi est équivalent le circuit si ω est très grand, c'est à dire dans un domaine de « hautes fréquences » ?
Justifier alors l'appellation « passe bas ».
23) Montrer que l'équation de maille de ce circuit revient à : ve= RC. dvS +vS . Remplacer alors vs par sa forme
dt
sinusoïdale vs = vsmax.cos(ωt).
24) A quoi est équivalente l'équation ainsi formée si ω >> 1/RC ?
25) A quoi est équivalente l'équation ainsi formée si ω << 1/RC ?
26) Représenter alors l’évolution simplifiée du « gain du filtre » |vs/ve| en décibels sur un graphe donnant en
ordonnées : GdB=20.Log(|vs/ve|) et en abscisses ω en échelle logarithmique. Le tracé obtenu, classiquement
représenté en échelle semi-Log, s’appelle « diagramme de Bode » et constitue un support très commun en
électronique pour l’étude des filtres.
27) Que représente la pulsation particulière ωc = 1/RC pour ce circuit ?
28) A quoi ressemblerait un filtre "passe haut" ? un filtre "passe bande" ?

Il est toutefois très maladroit d’effectuer un travail théorique sur un filtre en manipulant ainsi les équations
différentielles. En pratique on écrit les équations du circuit en « notation complexe », ce qui permet l’utilisation
des impédances et des pratiques associées.
29) Retrouver ainsi tous les résultats des questions précédentes en analysant le module du gain complexe :
G=VS / VE , extrait par exemple à partir de la formule du diviseur de tension.
Partie 3 : Régime alternatif sinusoïdal

Exercice 1 : Charge « inductive »


La tension d’entrée du circuit représenté ci-contre est sinusoïdale et présente L=31,8 mH
une valeur efficace Ve=230 V à la fréquence f=50 Hz. Le récepteur, ou encore
la « charge », correspond à l’association d’une résistance et d’une Ve R=10 Ω Vs
inductance. On s’intéresse à la détermination de toutes les grandeurs I
électriques en régime permanent sinusoïdal du circuit.
30) Calculer la valeur de la réactance X associée à l’inductance du circuit.
31) Préciser l’expression et la valeur de l’impédance complexe Z équivalente à la charge.
32) Déterminer alors l’expression et la valeur du courant (en écriture complexe) I, et de la tension VS.
33) En déduire la valeur efficace et le déphasage par rapport à Ve du courant I et de la tension VS.
34) Représenter l’intégralité des grandeurs sur un diagramme de Fresnel.
35) Calculer la valeur de la puissance consommée par la résistance R et la valeur de la puissance fournie par la
source Ve. Commenter.

Exercice 2 : Charge inductive « compensée » (suite de l’exercice 1)


Le circuit considéré est le même que dans l’exercice 1. Si l’objectif du circuit est « énergétique », c’est à dire si
le but est de fournir à la charge une puissance donnée, les conséquences du déphasage ϕ amené par l’inductance
sont importantes. On s’intéresse à comprendre pourquoi et quelles solutions sont possibles pour améliorer les
conditions du transfert de puissance.
1) Ecrire la relation qui existe entre la puissance P fournie à la charge et le courant I consommé.
2) A t’on intérêt à ce que la charge présente un déphasage ϕ important ?
3) Si la présence de l’inductance est inévitable, il existe une solution, pour en annuler les effets, qui est de
placer un condensateur C en parallèle avec la source de tension. Représenter le nouveau montage considéré.
4) Calculer alors l’expression de l’impédance équivalente à ce montage.
5) En déduire l’expression de la capacité C permettant d’annuler le déphasage ϕ. Faire l’application
numérique.
6) En supposant cette condition réalisée, préciser à quoi est alors équivalent, en terme d’impédance, le nouveau
montage (il y a deux manières de traiter cette question... le mieux est de suivre les deux et de remarquer la
simplicité de l’une des deux par rapport à l’autre).

Exercice 3 : Comparaison alternatif / continu


Un radiateur est constitué d'un enroulement de fil électrique représentant une résistance R=30 Ω et une
inductance L=50 mH.
1) Représenter le schéma électrique du circuit.
2) Calculer la tension continue sous laquelle il faut placer le radiateur de telle manière à ce qu'il dissipe une
puissance P=1500 W en régime permanent. En déduire l'intensité du courant qui le traverse alors.
3) On désire à présent mettre ce radiateur sous une tension sinusoïdale à 50 Hz. Calculer la valeur efficace du
courant permettant de dissiper P=1500 W dans la résistance.
4) En déduire la valeur efficace de la tension nécessaire à la production de cette puissance. Commenter ces
valeurs.
5) Mêmes questions pour une tension de fréquence 400 Hz. Pourquoi étudier également le circuit pour cette
valeur de fréquence ? Le radiateur « fonctionnerait » il sous une tension de 240 V de fréquence 400 Hz?
6) Que devient la comparaison entre la solution continue et alternative si on néglige l'inductance de
l'enroulement ?

Exercice 4 : Diviseur de courant en sinusoïdal I1 1/j0,002 4 Ω


I
Du circuit représenté ci-contre, on ne connaît que la valeur du courant
total absorbé : I=2,5 A ainsi que les valeurs des impédances notées sur la I2 j.40 Ω 10 Ω
figure. V
7) Calculer la valeur de la tension efficace V appliquée à cette charge.
8) En déduire les valeurs de I1 et I 2 .
9) Retrouver ces valeurs par l’application de la formule du diviseur de courant (les admittances seront
directement calculées à la calculatrice en calcul complexe).
10) Représenter l’intégralité des grandeurs sur un diagramme de Fresnel.
11) Ecrire l'expression littérale de la puissance active P et de la puissance réactive Q consommées par cette
charge. Faire l’application numérique.
12) Calculer les éléments du circuit le plus simple équivalent à cette charge.
Exercice 5 : Adaptation d’impédances
« L’adaptation d’impédances » constitue l’ensemble des règles Zs I
permettant d’optimiser l’échange de tension ou l’échange de puissance
entre un générateur et un récepteur. V Z VZ
1) Préciser les raisons qui justifient la modélisation de la source par
une tension et une impédance en série.
2) En utilisant ZS=RS+j.XS et Z=R+j.X, écrire l’expression de la Générateur Récepteur
valeur efficace du courant I. ou «Source» ou «Charge»
3) En déduire l’expression de la puissance active reçue par
l’impédance Z.
4) Calculer alors l’expression de la réactance X permettant de maximiser le transfert de puissance (R, RS et XS
étant constantes).
5) Cette condition étant réalisée, calculer l’expression de la résistance R permettant de maximiser le transfert
de puissance (X, RS et XS étant constantes).
6) En déduire la règle d’adaptation d’impédances portant sur ZS et Z permettant de maximiser le transfert de
puissance.
7) Préciser, lorsque cette condition est réalisée, quel est le rendement énergétique associé au circuit.
Commenter cette valeur.
8) Etablir l’expression de la tension VS en fonction de V et des impédances.
9) En déduire la règle d’adaptation d’impédances permettant de maximiser la valeur de Vs .

Exercice 6 : Représentation vectorielle des courants et tensions


I j10Ω -j5Ω
On considère le circuit représenté ci contre où V est la
représentation complexe d'une tension sinusoïdale de valeur
efficace V=100 V et de fréquence 50 Hz. Les composants de ce
V 20Ω
circuit sont directement caractérisés par la valeur de leur
impédance complexe.
1) Calculer la valeur efficace I du courant I.
2) Calculer la phase du courant I si on considère la tension V à l'origine des phases. Ecrire alors l'expression
temporelle de la tension v(t) et du courant i(t).
3) Ecrire la loi de maille qui régit ce circuit.
4) Représenter tous les complexes formant cette loi de maille sur un diagramme vectoriel dans le plan
complexe (diagramme de Fresnel).

Exercice 7 : Régime transitoire d’un circuit alimenté en alternatif sinusoïdal


On s’intéresse au calcul complet de l’expression du courant i(t) circulant dans le L
circuit représenté ci contre. L’association L-R représente un récepteur ramené à
son schéma équivalent et, au temps t=0, on ferme l’interrupteur de mise sous ve(t) R
tension. La tension d’alimentation s’écrit : ve(t)=V.√2.sin( ωt+ψ). i(t)
1) Que représente la grandeur V ? Pourquoi est elle utilisée ?
2) Que représente le terme ψ dans l’expression de la tension d’entrée ?
3) Ecrire l’équation de maille du circuit pour t>0.
4) Mettre cette équation sous la forme (la plus efficace) d’une équation différentielle en i(t).
5) Résoudre alors le plus rapidement possible cette équation de manière à obtenir l’expression générale de i(t).
6) Représenter l’allure de l’évolution de i(t) dans le cas où ψ=0. Conclure sur l’intérêt de l’étude.

Exercice 8 : Régime transitoire RLC et « fonction de transfert »


Pour travailler également sur les circuits à transitoires du deuxième ordre, il est L
conseillé de :
1) Traiter les questions 3), 4), 5), et 6) de l’exercice précédent à partir du ve(t) R
schéma du circuit « RLC série » représenté ci contre. i(t) C
2) En supposant l’interrupteur fermé depuis un temps très long (régime
permanent), déterminer l’expression de la « fonction de transfert » :
T(j ω)=I(j ω) / Ve(j ω).
3) Représenter le « diagramme de Bode » de cette fonction de la pulsation ω.
4) Déterminer que est le schéma équivalent du circuit à la pulsation ω0 = 1 . Comment s’appelle cette
LC
pulsation et le phénomène qui y est associé. Quel type de filtre représente ainsi ce circuit ?
5) Reprendre le même travail dans le cas d’un circuit « RLC parallèle ».
Partie 4 : Energies et Puissances électriques

Exercice 1 : Formulations des énergies et puissances associées aux différents dipôles


Dans tout l’exercice, on s’intéresse à déterminer l’expression des puissances et des énergies associées aux
dipôles linéaires de base de l’électricité.
1) Rappeler la relation existant entre la puissance associée à un dipôle électrique et son énergie. Préciser les
unités des grandeurs introduites.
2) Rappeler l’expression de la puissance instantanée associée à un dipôle électrique traversé par le courant i(t)
et sous la tension v(t). Préciser les conventions en vigueur définissant le signe de cette puissance.
3) En déduire l’expression de l’énergie stockée par un condensateur placé sous la tension v(t).
4) En déduire également l’expression de l’énergie stockée par une inductance traversée par le courant i(t).
5) Dans le cas particulier de l’inductance associée à un circuit magnétique de longueur L, de section S , de
volume V et bobiné par N spires, manipuler la formule obtenue de manière à extraire l’expression de
l’énergie magnétique stockée en fonction des grandeurs du magnétisme.
6) Ecrire enfin l’énergie et la puissance instantanée associées à une résistance R traversée par le courant i(t) ou
sous la tension v(t).
7) En déduire les expressions des puissances moyennes P associées aux trois récepteurs précédents lorsqu’ils
sont utilisés dans le cadre d’un régime périodique. En quoi cette puissance particulière est-elle importante ?

Exercice 2 : Formulations des différents types de puissances en régime sinusoïdal


L’objectif de l’exercice réside dans le fait de retrouver les formulations classiques i(t)
des puissances électriques associées aux régimes sinusoïdaux. On s’intéresse pour

Dipôle
cela à un récepteur linéaire quelconque alimenté par une tension sinusoïdale.
1) Ecrire l’expression de la tension sinusoïdale v(t), de valeur efficace V , de v(t)
pulsation ω et de phase à l’origine nulle.
2) Ecrire l’expression du courant i(t) si celui ci a pour valeur efficace I et une
phase quelconque ϕ, considérée par défaut comme négative.
3) Ecrire alors l’expression de la puissance instantanée p(t) consommée par le dipôle. Calculer alors sa valeur
moyenne P et identifier le résultat obtenu (en fonction de V, I et ϕ ) à une puissance bien connue.
4) Représenter un diagramme de Fresnel représentant V et I, les phaseurs associés aux grandeurs électriques.
Préciser les expressions des projections orthogonales de I sur V.
5) Retrouver alors « vectoriellement » ce que représentent la puissance P ainsi que la puissance dite
« réactive » Q=V.I.sinϕ.
6) Quelle relation lie P, Q et la puissance site « apparente » : S=V.I ? A quoi sert cette dernière grandeur ?
7) Supposons que la tension d’alimentation et le courant soient tributaires des composantes continues <v> et
<i>. Calculer à nouveau l’expression de la puissance moyenne consommée. Commenter ce résultat.
8) Supposons maintenant que le courant consommé ne soit même plus sinusoïdal, et qu’il s’écrive alors comme

sa décomposition en série de Fourier : i(t)=<i >+ ∑I .sin(nωt −ϕ ) .
n =1
n n Calculer dans ces conditions

l’expression des puissances P et S (avec <v>=0 pour simplifier). En considérant que Q= V.I1.sin(ωt), écrire
alors la nouvelle relation qui lie P, Q, S et une grandeur supplémentaire.

Exercice 3 : Puissances et facteur de puissance associés à un dipôle non linéaire


On considère dans cet exercice un dipôle récepteur « non i(t)
linéaire ». Alimenté sous la tension sinusoïdale du réseau Récepteur
électrique, il consomme un courant non sinusoïdal représenté sur v(t) Non Linéaire

la figure ci-contre. Les angles caractérisant l’allure de ce courant


représentent la grandeur θ= ωt qui apparaît dans l’expression de la 400

tension du réseau électrique : Vr =V. 2.sin(ωt) (supposée à 300


v(t)

l’origine des phases, avec V=230 V,ω=2π×50 rad/s). 200


i(t) I0=10 A θ
1) Déterminer l’expression du courant et de la tension efficaces 100
(deg)
consommés par ce récepteur. 0

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330 360 390 420 450
2) En déduire l’expression de la puissance apparente S -100

associée. -200

3) Calculer l’expression littérale de la puissance active -300

consommée. -400

4) En déduire le « facteur de puissance » : k=P/S associé. Quel


peut être l’intérêt de ce facteur ?
5) A t’on alors intérêt de véhiculer des courants non sinusoïdaux sur les réseaux électriques ?
Corrections
Luc Lasne, 10/09/2008

Partie 1 : Régime continu et manipulation des circuits électriques

Exercice 1 : Loi de maille et loi des nœuds


1) E= R1.I1 , E= R2.I 2 , E =−(R3 + R4).I3
2) I = I1+ I2 − I3
3) I1= E =0,5 A= I 2 , I3 = E =1 A , I = I1+ I 2 − I3 =2 A
R1 R3 + R4
4) Une approche plus simple consiste à calculer rapidement la résistance équivalente au montage :
Req = R1// R2 //(R3 + R4)=5 Ω ⇒ I = E =2 A
Req
5) Avec R =50 Ω en série avec Req , la courant devient : I = E =0,18 A . CE courant est très faible
R+ Req
comparé au circuit seul, on montrerait également que la tension appliquée au montage est écroulée par la
résistance interne du générateur … Bref, ça ne fonctionne pas. Il faudrait utiliser un générateur de résistance
interne bien inférieure à 5Ω.

Exercice 2 : Diviseur de tension et adaptation de résistances


1) K étant ouvert, on forme la résistance équivalente : Req = R2 //(R3 + R4)= R2.R3 + R2.R4 . Avec la formule du
R2 + R3 + R4
pont diviseur, on calcule : V2 =
Req .E = R2.R3 + R2.R4 .E .
R1+ Req R1.R2 + R1.R3 + R1.R4 + R2.R3 + R2.R4
2) Pont diviseur encore une fois : V0 = R4 .V2 = R4 . R2.R3 + R2.R4 .E (c’est bien
R3 + R4 R3 + R4 R1.R2 + R1.R3 + R1.R4 + R2.R3 + R2.R4
homogène à une tension …ouf !) R1 R3
3) En court-circuitant la sortie, le circuit se simplifie et devient conforme à la A

figure ci contre. On calcule V2 avec un diviseur de tension sur R2 //R3 : I1


I2 Icc

V2 = R2 // R3 .E = R2.R3 .E . Connaissant cette tension, on E


R1+ R2 // R3 R1.R2 + R1.R3 + R2.R3 R2 V2

en déduit : I cc = V2 = R3 .E
R3 R1.R2 + R1.R3 + R2.R3
B

4) La tension V0 est la tension à vide du montage, c’est à dire celle à courant nul. I cc est le courant de court-
circuit, c’est à dire à tension de sortie nulle. Ces deux points de fonctionnement permettent de tracer la
droite caractéristique du fonctionnement linéaire…
5) Le modèle à proposer est celui de Thévenin (ou de Norton pour les originaux) V0 V
qui permet de faire apparaître la tension à vide, diminuée par la chute de tension
dans la résistance série.
6) La tension de sortie s’écrit alors : V =Eth−Rth.I =V0−Rth.I . Il reste à déterminer Icc I

Rth : on peut « passiver » le circuit et calculer la R équivalente, ou bien écrire : Rth = Eth = V0 . Avec la
Icc Icc
résistance équivalente (le plus simple ici, et non développé) : Rth =(R1 // R2 + R3)// R4 .

7) A.N. : Req =13,33 kΩ , V2 =6 V , V0 =3 V , Rth =(R1 // R2 + R3)// R4 =12 kΩ , I cc = Eth = V0 =0,25 mA .


Rth Rth
0 , 9 . V 0 , 9
8) On écrit : V =0,9.V0 =V0 − Rth.I avec I =V = : 0,9=1− Rth. ou : 0,111= Rth ⇒R=108 kΩ .
0
R R R R
En dessous de cette valeur, la tension V chute en dessous de 90% de la valeur à vide.
Exercice 3 : Transformation de Kennelly 50 Ω
1) La transformation en question est celle de Kennelly, ici le passage 33,33 Ω
triangle – étoile. D’après les formules, dans le cas de l’égalité de I 33,33 Ω I1
toutes les résistances, on trouve le schéma équivalent ci contre : E=
2) On calcule la résistance équivalente au circuit : 10 V 33,33 Ω
50 Ω
Req =33,33+(233,33//133,33)=118,17 Ω . V
200 Ω
Donc I = E =84,6 mA . Ensuite on calcule V =7,17 V . Et on
Req
en déduit : I1 = V =53,87 mA
133,33
3) Connaissant V, I et I1, on retrouve les tensions entre les sommets du triangle de base… on en déduit les
valeurs des courants.

Exercice 4 : Modèle de Thévenin et de Norton


1) A gauche des points A et B ne reste qu’un maille. Le courant dans cette maille, étant donné que les deux
générateurs sont en série, vaut : I= 3+10 =1,625 mA . La tension à vide entre les points A et B
3.103 +5.103
vaut donc : Eth =−10+5.103.I =−1,875 V . En ce qui concerne la résistance équivalente de Thévenin de la
partie gauche, elle s’écrit : Rth =5k//3k=1,875 kΩ . Rth A
2) Le montage complet revient donc à une seule maille si on utilise le
I’
modèle de Thévenin de la partie gauche (voir schéma). Le courant dans
6−(−1,875) E3=6V
ce circuit s’écrit : I'= =1,615 mA . La tension voulue Eth
1,875.103 +3.103 VAB

s’écrit ainsi : VAB =6−3.103.I'=1,153 V . R3


3) Pour le modèle de Norton, on évalue le courant de court-circuit sortant de
la partie gauche du circuit. Si on court-circuite A et B, le courant passant B

dans le fil servant à cela vaudra : Icc=+ 3 3 − 10 3 =−1 mA . La


3.10 5.10
résistance équivalente du modèle, est par ailleurs la même que celle de Thévenin. On retrouve ainsi bien la
tension à vide du modèle de Thévenin.
4) Dans cet exercice, l’utilisation du modèle de Norton à gauche de A et B est assez maladroite au regard de la
partie droite du circuit. L’utilisation de Thévenin semble plus adaptée puisqu’elle conduit à la résolution
d’une maille simple où les résistances et les tensions s’ajoutent…

Exercice 5 : Pont de Wheatstone


1) Il suffit d’utiliser intelligemment la formule du pont diviseur pour trouver : U BM = R2 .E et
R1+ R2
U AM = R4 .E , d’où : U AB =U AM −U BM =( R4 − R2 ).E = R4.R1− R2.R3 .E .
R3 + R4 R3 + R4 R1+ R2 (R3 + R4).(R1+ R2)
2) U AB =0 si R4.R1 − R2.R3 = 0 ou encore si R4.R1= R2.R3 .
3) On peut mesurer R4 en choisissant pour R3 (par exemple) une résistance ajustable de précision réglée de telle
manière que U AB =0 . Dans ce cas R4=R3.
(R4repos + ∆R).R1− R2.R3
4) R4= R4repos+∆R et R4repos R1= R2 R3. On écrit alors : U AB = .E . C’est à dire :
(R3 + R4repos +∆R).(R1+ R2)
U AB = ∆R.R1 .E si on suppose que ∆R<< R4repos : U AB = ∆R.R1 .E .
(R3 + R4repos +∆R).(R1+ R2) (R3 + R4repos).(R1+ R2)
5) La mesure est intéressante puisque la tension obtenue est directement proportionnelle à la variation de
résistance. En d’autres termes, le signal à mesurer est linéairement converti en tension. Avec les hypothèses
données, la formule se simplifie en : U AB = ∆R .E .
4R
6) Si R4 souffre de la perturbation ∆R' , il suffit de s’arranger pour que R3 aussi, ce qui est possible en
choisissant pour R3 le même composant que R4 mais non soumis à la variation principale. Les deux ∆R' se
simplifient alors dans la nouvelle expression de U AB = ∆R .E .
4R
Exercice 6 : Autour d’un composant non linéaire : la diode
1) La « caractéristique » de la diode est la courbe ID=f(UD) représentée
VD
ci dessous. On retiendra que la diode est « passante, » si la tension à
A
ses bornes est inférieure au seuil de conduction de 0,7 V.
I1 =ID I
2) Considérons la diode non passante. Dans ce cas I1=0 et le courant I D I2
R1
s’écrit tout simplement : I = E2 =1 A . Il faut alors connaître la
R+ R2 R2 R

tension UAM pour savoir à partir de quelle tension E1 la diode va E1 E2


rentrer en conduction. En utilisant le pont diviseur : M

U AM = R .E2 =5 V correspond ainsi à la tension que E1 doit ID


R+ R2
dépasser de 0,7V pour que D conduise. Si E1>5,7V, il est possible de
calculer rapidement l’équivalent de Thévenin de la partie gauche du
VD
circuit : Rth = ( R1 + r ) // R2 = 3,07 Ω et
0,7 V

Eth = E2 +(E1−0,7− E2). R2 . Dans ces conditions, le courant


R1+ R2 I (A)

s’écrira : I = Eth . On remarquera que I = 1 A quand


Rth + R
1,23
E2
E1=5,7 V , ainsi que I = = 1,23 A quand E1=10,7 V . 1
Rth + R
E1 (V)
3) On représente alors la courbe I=f(E) ci contre : 5,7 10,7

Exercice 7 : Diviseur de courant


Le circuit ci-contre est appelé « diviseur de courant ». C’est également un circuit
« classique » de l’électricité mais il comporte un nuance par rapport au diviseur de I0 I2
I1
tension...
1) Il suffit d’identifier les expressions de l’unique tension du circuit : R1.I1= R2.I 2 I0
R1 R2
et de considérer la loi des nœuds : I = I1+ I 2 . On obtient ainsi : I 2 = R1 .(I − I 2) ,
R2
soit encore : I 2 = R1 .I .
R1+ R2
2) La formule ressemble à celle du diviseur de tension mais les indices 1 et 2 sont à intervertir. Pour ne pas se
tromper, il vaut mieux retenir : I 2 = G2 .I avec G2 = 1 et G1= 1 .
G1+G2 R2 R1
3) La source de courant représente une portion de circuit qui impose une valeur donnée de courant. On la
réalise grâce à des circuits électroniques particuliers... En électrotechnique, une source de courant est définie
comme une source qui impose la continuité (mathématique) du courant. On la réalise en insérant une forte
inductance en série avec un générateur de tension. La limite du fonctionnement est naturellement le circuit
ouvert.

Exercice 8 : Réseau R-2R


1) Il suffit de partir de la droite et de remonter vers la gauche pour trouver : RAM =2.R .
2) VA1M =VAM / 2 , VA2M =VA1M / 2=VAM / 4 , etc... VAnM =VAM /(2n) .
3) L’utilité est la création très simple d’une série de tensions liées à nue tension de référence. Ce dispositif est
mis en oeuvre par exemple dans les convertisseurs analogiques / numériques de façon à comparer une
tension donnée à n tensions de seuil, obtenues à partir d’une seule et de simples résistances.
Partie 2 : Régimes transitoires et récepteurs linéaires élémentaires

Exercice 1 : Charge de condensateur


1) vC(0)=0 (condensateur déchargé), vC(∝)=E condensateur chargé en régime permanent, iC(0+)=E/R puisque
vC(0)=0 et enfin iC(∝)=0 puisque le condensateur chargé n’admettra plus de courant.
2) K fermé, l’équation de maille s’écrit : E = R1.i(t)+vC (t) avec i=C.dvC , soit donc :
dt
dvC (t)
E = R1.C. +vC (t) . La forme obtenue est idéale puisqu’en faisant apparaître la grandeur cherchée sans
dt
coefficient, celui qui apparaît devant sa dérivée donne directement la constante de temps, ici : τ = R.
1C .
−t
3) L’équation homogène (sans second membre) a pour solution : vC (t)= A.e τ A étant une constante. Une
solution particulière simple correspond au régime permanent du circuit, c’est à dire à vC (t)= E . Ainsi la
−t
solution générale s’écrit : vC (t)= A.e τ + E . Sachant que vC (0)=0= A+ E , on en déduit :
−t dvC (t) E −τt
vC (t)= E(1−e τ ) . Par ailleurs, i(t)=C. = .e .
dt R1
4) On représente les grandeurs ci contre . Par
ailleurs, τ=1s, ainsi
E vC(t)
0 ,1
vC (0,1)≈ E(1−1+ )≈1V ,
τ E/R
vC (1)≈0,63.E =6,3 V et
vC (10)≈E =10 V i(t) t
5) K’ étant fermé à t=t1, il suffit de résoudre la 0 τ t1
nouvelle équation, qui n’est autre que
l’équation homogène du circuit. En
considérant le nouveau t=0 à l’instant t1, la -E/R
−t
formule s’écrira : vC (t)= E.e τ , sinon, sans
(t −t1)

changement d’origine, il faudra écrire : vC(t)= E.e τ pour t≥t1. On représente les évolutions
correspondantes sur le graphique ci dessus.

Exercice 2 : Décharge et imperfection d’un condensateur


(suite de l’exercice 1) K R1=100kΩ
1) Le courant étant nul dans le circuit, le condensateur reste
chargé à 10 V. E=
R2 C vc
2) Voir schéma ci contre : +10V i2
3) La nouvelle équation régissant la tension du condensateur
dvC (t) dvC (t) − t
est : vC (t)= R2.i2 avec i2 =−C , c’est à dire : vC (t)+ R2C. =0 soit : vC (t)= E.e R2.C . Il se
dt dt
produit une décharge analogue à celle du graphe précédent mais de constante de temps R2.C .
4) En réalité, si les deux résistances sont du même ordre de grandeur, le courant total fourni par E se divise
dans les branches du circuit et la charge du condensateur n’est ainsi plus la même que dans le circuit idéal.
vC (t) dvC (t)
5) Dans ce cas les équations sont : E = R1.i(t)+vC (t) avec i(t)= +C , soit donc :
R2 dt
vC (t) dvC (t) dvC (t) dvC (t)
E = R1. + R1C +vC (t) ou : E = R1C +vC (t) soit : R2.E = R2.R1 C +vC (t)
R R dt 1 + R2 R1 + R2
R2 dt 1+ 1
1+ 1 R dt
R2 R2
Cette équation représente la charge du condensateur avec la constante de temps : R2.R1 C et une valeur
R1+ R2
finale de tension : R2.E . (Les courbes ne sont pas représentées ici étant donné que seules les grandeurs
R1+ R2
caractéristiques changent...). Par ailleurs, on voit bien que si R2 est très grande devant R1, ces
caractéristiques reviennent à celles du circuit idéal étudié.
6) Enfin, le phénomène peut intervenir en TP lorsque on utilise une valeur importante, de l’ordre de 100kOhm
à 1MOhm, de la résistance R1 afin de montrer les effets d’une grande constante de temps. On remarque
alors souvent que la tension finale de charge a tendance à chuter... C’est normal puisque cette tension tend
vers R2.E < E .
R1+ R2
Exercice 3 : Régime transitoire A
100 kΩ
1) RAB =60k +50k//200k =100 kΩ
2) CBM =10µ +20µ =30 µF E=10 V
B
3) voir ci contre :
30 µF
4) τ = RAB.CBM =3 s VBM
5) Les allures obtenues sont très classiques, et identiques à celles de l’exercice 1. M
6) A t=3s, la tension aux bornes de RAB est de 10-6,3=3,7 V. La tension aux
bornes de la résistance de 50k est 40 ×3,7=1,48 V . Le courant qui la traverse vaut donc :
40+60
1,48
=29,6 µA .
50000
Exercice 4 : Equilibrage de la tension de deux condensateurs
1) Q0=C1.U0 .

2) i(t)=−C1.dUC1 =C2.dUC2 et UC1=UC2


dt dt
Q0
3) Si UC1=UC2 =U alors Q1+Q2 =(C1+C2).U =Q0 =C1.U 0 (conservation des charges). Ainsi, U =
C1+C2
C1.Q0 C2.Q0
et on en déduit : Q1= et Q2 = .
C1+C2 C1+C2
Q0
4) La tension finale est U = et l’énergie stockée par l’ensemble des deux condensateurs s’écrit :
C1+C2
Q0²
E finale = 1 .C1.U²+ 1 .C2.U²= 1 . . Le problème vient du fait que l’énergie initialement stockée était :
2 2 2 C1+C2
Q0²
Einitiale = 1 .C1.U 0 ²= 1 . Il manque donc dans le bilan énergétique la différence :
2 2 C1
∆E = 1.Q0². C2 … C’est impossible. Autrement dit, le schéma électrique ne permet pas de tenir
2 C1.(C1+C2)
compte de cette différence d’énergie. Il faut alors rajouter un élément de consommation, de pertes, c’est à
dire une résistance.
5) Le circuit équivalent est représenté ci-contre, l’équation de maille s’écrit : i(t) K
uC1(t)= R.i(t)+uC2(t) , en dérivant cette équation, on obtient : C1 R
duC1(t) di(t) duC2(t) −i(t) di(t) i(t) U0
= R. + ou encore : = R. + . En version C2
dt dt dt C1 dt C2
di(t) 1 1 di(t) M
rassemblée : R. +( + )i(t)=0 , soit : R.C1.C2 . +i(t)=0 .
dt C1 C2 C1+C2 dt
−t
6) i(0+)=U 0 et ainsi : i(0+)=U 0 e τ avec τ = R.C1.C2 .
R R C1+C2
∞ 2 ∞ 2
U 0  − 2t  U 0
7) La puissance consommée par R s’écrit : P= R.I² et ER =∫ R.i²(t).dt =− .τ e τ  = .τ . En
0
R 2  0 R 2
2
remplaçant l’expression de τ = R.C1.C2 , on obtient : ER =U 0 .τ = 1.C1.C2.U 0² = 1.Q0². C2 =∆E
C1+C2 R 2 2 (C1+C2) 2 C1.(C1+C2)
8) L’énergie consommée par la résistance est égale à la différence d’énergie attendue dans la première partie de
l’exercice.
9) Cette valeur est indépendante de R. Quelle que soit R, il est nécessaire de tenir compte de la résistance dans
ce circuit pour éviter les discontinuités de tension aux bornes des condensateurs.

Exercice 5 : Transitoire de courant dans une inductance


di(t) di(t)
1) La loi des mailles donne : E = R.i(t)+ L. ou encore : E =i(t)+ L . . La constante de temps est
dt R R dt
−t
donc : τ = L . Après résolution, on trouve : i(t)= E (1−e τ ) .
R R
2) L’évolution de i est représentée ci –contre :
3) Si on ouvre l’interrupteur, il se produit une
E/R i(t) sans diode D (arc
discontinuité de courant et L. di =−∞ . La tension
électrique)
dt avec diode D
qui se reporte sur l’interrupteur est alors :
vK = E − R.i − L. di =+∞ . Physiquement, t
dt
l’inductance ne tolère pas de discontinuité de 0 τ t=t1
courant, l’interrupteur sera « claqué » par la
surtension et un arc électrique dissipera l’énergie stockée dans la bobine au moment de la fermeture.
4) Lorsque K est fermé, la diode est sous une tension inverse, elle est donc bloquée.
5) La tension directe sur D s’écrit vd =−R.i(t)− L. di , elle est positive dès lors que le courant s’interrompt un
dt
peu trop brutalement, donc la diode entre en conduction à l’ouverture de K.
6) Le schéma équivalent du circuit en supposant D parfaite revient à un court-circuit de la charge, ainsi :
di(t) −t
0= R.i(t)+ L. . La résolution donne : i(t)= E .e τ si on considère le nouveau temps t=0 à la place de
dt R
t=t1.
7) Voir le graphe. L’évolution du courant dans le cas de l’absence de diode correspond à l’hypothèse d’un arc
électrique maintenu qui court-circuite l’interrupteur.
8) Cette diode s’appelle une diode de roue libre. Son usage est systématique pour protéger les interrupteurs et
organes de commandes qui servent à à commuter des courants dans ces charges inductives (moteurs, relais,
etc…). Le problème général de la coupure du courant continu correspond au fait que l’interruption du
courant fait « claquer » l’interrupteur et « continue » ainsi le courant censé être coupé…

Exercice 6 : Lien entre les équation temporelles et le « filtrage » d’un régime permanent sinusoïdal
dvs(t)
1) ic(t)=C.
dt
2) ic(t)=Cω.VS max .sin(ωt) .
3) ω est la pulsation, elle est fixée par l’alimentation. R
4) ω →0 ⇒ iC →0 , le circuit est équivalent à un circuit
ouvert en « basses fréquences ». ve (t) C vS(t)
ic(t)
5) ω →∞ ⇒ VS max = →0 . Dans les « hautes
Cω..sin(ωt)
fréquences » le circuit est équivalent à un court-circuit en sortie. Le « passe bas » correspond au fait que les
basses fréquences « passent » et que les hautes sont « coupées » par la capacité.
dvs(t)
6) La loi des mailles et ic(t)=C. donnent : ve= RC. dvS +vS . Soit :
dt dt
ve(t)= RCω.VS max .sin(ωt)+VS max .cos(ωt) . GdB
ωc=1/RC ω (log)
7) Si ω >> 1/RC ve(t)≈ RCω.VS max .sin(ωt) et VS max ≈ vS max 0 dB
RCω
8) Si ω << 1/RC ve(t)≈VS max .cos(ωt) et vS (t)≈ve(t) .
-20 dB/décade

9) Voir graphe.
10) La pulsation particulière ωc = 1/RC est la frontière entre les deux
fonctionnements, elle s’appelle « pulsation de coupure ».
11) Voir un précis d’électronique au chapitre concernant les « filtres ».
V Zc 1
12) G= S = = on reconnaît sur cette fonction de transfert le fait que si ω << 1/RC
V e Z R + Z c 1+ j.RCω
VS V
≈1 et si ω >>1/RC S =≈ 1 . La détermination des comportements en fréquence des filtres est
Ve Ve j.RCω
bien sur beaucoup plus simple à partir de la notation complexe…

Partie 3 : Régime alternatif sinusoïdal L=31,8 mH


Ve R=10 Ω Vs
Exercice 1 : Charge « inductive »
1) X = Lω =31,8.10−3×2π ×50=10 Ω I

2) Z = R+ j.X =10+ j.10


V V V
3) I = = et V S = R.I
Z R + j .X
V R.I jLω.I
4) I = I = = V =16,26 A , Arg(I )=−ϕ =−Arc tan( X )=−45° .
Z R² + X² R I
5) Voir graphe.
6) La résistance consomme : PR = R.I²=2,64 kW . La source fournit : Pe =Ve.I.cosϕ =2,64 kW . Ces deux
puissances sont égales, et c’est normal puisque l’inductance ne consomme pas de puissance active.

Exercice 4 : Diviseur de courant


1) On calcule par exemple l’impédance équivalente au circuit :
Z eq = (4 − j.(1 / 0,002)) //(40 + j.10) = 107,97 + j.52,83 . Ainsi :

V = Z eq .I = 107,97² + 52,83² × 2,5 = 300,5 V .


V V I1
2) I1 = = 6 A , I2 = = 7,3 A V
4² + 500² 10² + 40²
3) La formule donne bien sur le même résultat… ϕ I
4) Voir schéma. I2 I1
5) P = 4.I 1 ² + 10.I 2 ² = 677 W ,
Q = −500.I1 ² + 40.I 2 ² = 337,6 VAR
6) Cette charge est équivalente à un circuit R-L (Q>0) dont les valeurs sont : R = P / I ² et
X = L.ω = Q / I ² .

Partie 4 : Energies et Puissances électriques

Exercice 3 : Puissances et facteur de puissance associés à un dipôle non linéaire


π
1) Veff =V , Ieff = 1 ∫i(θ)².dθ = 1 .I0².π = I0
π0 π 3 3

2) S =Veff .Ieff =V.I0


3
π 2π / 3
3) P= 1 ∫v(θ).i(θ).dθ = 1 ∫ I . V. 2.sinθ.dθ = I0.V. 2
π0 π π
0
π /3

4) k = P = 6 =0,78
S π
5) On n’a pas intérêt a faire circuler les courants non sinusoïdaux sur le réseau car ils sont l’origine de mauvais
facteurs de puissance. Ici, le courant n’est pas déphasé par rapport à la tension, malgré cela le facteur de
puissance n’est pas unitaire. Ceci est du à une forme de puissance appelée « puissance déformante »…

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