Mémoire de Fin D'etude - Final-Idrissi Kaitouni Abdelali
Mémoire de Fin D'etude - Final-Idrissi Kaitouni Abdelali
Mémoire de Fin D'etude - Final-Idrissi Kaitouni Abdelali
Soutenu le :
Réalisé à : OCP Jorf Lasfar
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Remerciements
Mes sincères remerciements s’adressent à mon parrain de stage M. FESSAS, pour m’avoir donné
l’opportunité d’effectuer.
Je voudrais aussi remercier M. BANAN Mohammed et Monsieur TALBI, agents OCP au sein du
complexe JFC2 pour toute l’aide qu’ils m’ont fournie durant toute la période de mon stage.
J’adresse toute ma reconnaissance envers Monsieur Ali HADDI, pour avoir accepté d’encadrer
mon projet, pour tous les conseils et remarques concises qu’il m’a donné, et surtout pour sa
disponibilité à chaque instant, Merci Monsieur.
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Contents
3.1. PROBLEMATIQUE ...................................................................................................... 11
3.2. SOLUTION .................................................................................................................... 11
3.3. METHODOLOGIE DE TRAVAIL ............................................................................... 12
3.4. CONCLUSION .............................................................................................................. 13
3.1. BLACKOUT .................................................................................................................... 4
3.2. DELESTAGE / RELESTAGE DES RESEAUX ELECTRIQUES ................................. 6
1.1. DIAGRAMME D’EXIGENCES ..................................................................................... 9
1.2. DIAGRAMME DE CAS D’UTILISATION ................................................................. 10
1.3. DIAGRAMME DE DEFINITION DE BLOC ............................................................... 11
1.4. DIAGRAMME DE BLOC INTERNES ........................................................................ 12
1.5. MACHINE A ETATS FINIS ......................................................................................... 13
Unité OSBL / TG / SAP ............................................................................................................ 14
3.1. TEXTE DE LA NORME NFC15-105 ........................................................................... 43
3.2. Bilan des puissances Conformément au texte de la norme NFC 15-105 ....................... 44
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Introduction Générale
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Chapitre I : Présentation de l’organisme
d’accueil et du cadre du projet
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ET DU CADRE DU
PROJET
1 INTRODUCTION
OCP (Office Chérifien des Phosphates) est un des leaders mondiaux sur le marché du
phosphate et des produits dérivés, est un acteur de référence incontournable sur le marché
international depuis sa création en 1920.
Grâce à sa maitrise de toute la chaine de valeur de l’industrie des phosphates, OCP offre à ses
clients une large gamme de produits phosphatés, Il est le premier exportateur mondial de roches et
d’acide phosphorique, et l’un des plus importants producteurs d’engrais.
2 OCP GROUP
Le Maroc possède les réserves les plus importantes de phosphate dans le monde, elles sont de
l’ordre de 51.8 Milliards de Tonnes de Minerai, ce qui représente 75% des réserves mondiales, et
pour profiter de ces ressources le groupe OCP (Office Chérifien des Phosphates) a été créé.
Ce groupe est spécialisé dans l’extraction, la valorisation, et la commercialisation du Phosphate et
de ses dérivées. Chaque année, plus de 23 millions de tonnes de minerais sont extraits du sous-sol
marocain qui recèle les trois-quarts des réserves mondiales.
Principalement utilisé dans la fabrication de l’acide phosphorique et des engrais, le phosphate
provient des sites de Khouribga, Benguérir, Youssoufia et Boucraâ-Laâyoune. Selon les cas, le
minerai subit une ou plusieurs opérations de traitement (criblage, séchage, calcination, flottation,
enrichissement à sec…). Une fois traité il est exporté tel quel ou livré aux industries chimiques du
Groupe, à Jorf Lasfar ou à Safi, pour être transformé en produits commercialisables :
Premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses formes, le groupe OCP écoule 95% de
sa production en dehors des frontières nationales. Opérateur international, il rayonne sur les cinq
continents de la planète et réalise un chiffre d’affaires annuel de 1.3 milliards de dollars.
Le secteur d’activité du Groupe Office Chérifien des Phosphates comporte, en plus de l’extraction
des phosphates, la valorisation et la commercialisation de ce minerai et de ses produits dérivés.
Chaque année, plus de 30 millions de tonnes de minerais sont extraites du sous-sol marocain qui
recèle les trois-quarts des réserves mondiales. La renommée nationale et internationale acquise par
le Groupe est le fruit d’une stratégie de développement réussie, une organisation structurée, une
politique efficace de commercialisation et de la dynamique des partenariats adoptées par l’Office.
Actuellement, l’OCP est leader du marché des phosphates.
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ET DU CADRE DU
PROJET
phosphorique, avec une exigence sans cesse réaffirmée : améliore la qualité de ses produits tout
en maintenant un niveau élevé en matière de sécurité et de protection de l’environnement. Le
chiffre d’affaire est de l’ordre de 5 milliards d’euro. Son effectif actuel est de l’ordre de 18000
employés dont 857 ingénieurs.
Moteur de l’économie nationale, le Groupe OCP joue pleinement son rôle d’entreprise citoyenne.
Cette volonté se traduit par la promotion de nombreuses initiatives, notamment en faveur du
développement régional et de la création d’entreprise.
Date Evénement
1921 Extraction souterraine au pôle mine Khouribga
1931 Ouverture du centre minier de Youssoufia
1952 Mise en œuvre de l’extraction à Khouribga
1965 Démarrage de Maroc chimie I qui fut la première unité de valorisation pour la
fabrication d’acide phosphorique et d’engrais à Safi
1975 Création du groupe OCP intégrant les filiales
1981 Démarrage de Maroc Phosphore II à Safi
1986 Démarrage du site de valorisation des phosphates à Jorf Lasfar
(El Jadida)
1998 Construction de l’usine EMAPHOS pour l’acide phosphorique purifié entre le
Maroc, la Belgique, et l’Allemagne
1999 Construction de l’usine IMACID (Indo Maroc Phosphore) de fabrication d’acide
phosphorique en partenariat avec l’Inde
2005 Création de la Société "Bunge Maroc Phosphore" S.A en Joint-venture entre l’OCP
et le Brésil
2006 Construction de l’usine PMP (Pakistan Maroc Phosphore) d’une ligne pour la
fabrication d’acide phosphorique en partenariat avec le Pakistan
2007 Construction de l’usine BMP (Brésil Maroc Phosphore) d’une ligne pour la
fabrication d’acide phosphorique en partenariat avec le Brésil
2009 Démarrage de Bunge Maroc Phosphore
2011 Démarrage de plusieurs unités industrielles (Laverie Merah Lahrach, STEP)
2015 Démarrage de la 1ère unité ODI pour la production d’engrais (JFC1)
2016 Démarrage de la 2ème unité ODI pour la production d’engrais (JFC2)
Tableau 01 : aperçu historique de l’OCP Group
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ET DU CADRE DU
PROJET
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ET DU CADRE DU
PROJET
Ce projet est réalisé pour le compte roupe Office Chérifien des Phosphates (OCP SA), qui en est
le maitre d’ouvrage. Vu son importance, le projet des JFC implique plusieurs intervenants, experts
en tous les domaines, que ça soit Electriques, Mécaniques ou travaux de construction.
Ce tableau représente l’ensemble des intervenants dans ce projet :
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ET DU CADRE DU
PROJET
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ET DU CADRE DU
PROJET
Ces ateliers qu’on vient de citer fonctionnent selon un processus bien défini qu’on va décrire dans
les paragraphes qui suivent, la figure 03 représente illustre leur répartition sur l’ensemble de l’usine
JFC2.
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ET DU CADRE DU
PROJET
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ET DU CADRE DU
PROJET
Figure 06 : Circuit
Vapeur – Atelier Sulfurique
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ET DU CADRE DU
PROJET
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ET DU CADRE DU
PROJET
3 CONTEXTE DU STAGE
L’amélioration continue dans le milieu industriel constitue l’un des piliers de la concurrence à
l’échelle internationale, de ce fait la majorité des entreprises industrielles placent de grands
budgets dans le but du réinvestissement.
Dans ce contexte, le leader mondial des phosphates pense toujours à valoriser sa roche
précieuse, dont l’abondance n’aura aucune utilité sans traitement. L’OCP mène donc sans relâche
un challenge pour se maintenir en pole position et faire face à une concurrence féroce sur un
marché mondial dont les exigences prennent de plus en plus d’ampleur.
Depuis 2008, le Groupe OCP a annoncé que la maîtrise de ses moyens (transport, électricité,
eau, vapeur…) demeurait un besoin urgent et représentait une question fondamentale pour
l’activité du groupe. Le principal objectif est donc de garantir un coût compétitif à l’échelle
internationale ainsi que d’assurer la diversité des produits proposés sur le marché. Ceci ne serait
possible que par le recours à des solutions ambitieuses et innovantes.
Cette décision démontre, parfaitement, que le Groupe souhaite exploiter son expertise en
matière de management pour renforcer sa croissance économique durable et se transformer en un
véritable producteur vert. Ceci s’est traduit par l’investissement du groupe des budgets colossaux
pour atteindre ces objectifs ambitieux, plus de 100 milliards de Dirham a été investie dans des
relances industrielles stratégiques. Parmi ces projets, figure la construction d’un pipeline d’une
longueur de 235 Kilomètres assurant le transport de la pulpe (mélange phosphate + eau) de
Khouribga à destination de Jorf Lasfar, mais aussi l’inauguration de dix projets phares, les
nouvelles plateformes de production des engrais ODI "Owner Direct Investment", afin de tripler,
entre autres la production.
Dans le cadre de cette stratégie d’amélioration continue que le Groupe OCP a adoptée,
notre projet de fin d’étude portera sur la fiabilisation de l’approvisionnement en énergie électrique
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ET DU CADRE DU
PROJET
au complexe JFC 2, en faisant face aux éventuels effondrements du réseau électrique par chute de
tension (BLACKOUT), chose qui peut provoquer l’arrêt total de la production ainsi que de grands
dégâts matériels.
3.1. PROBLEMATIQUE
La production de l’énergie électrique au complexe JFC2 est assurée par une centrale
thermoélectrique (groupe Turbo-Alternateur) d’une capacité de 71 MVA, cette installation permet
de répondre aux besoins énergétiques journaliers de l’usine ainsi qu’une indépendance
« partielle ». Cependant l’énergie produite sur place ne satisfait pas toujours la demande des
consommateurs de l’usine, d’où la nécessité d’une arrivée du réseau de l’ONEE qui apporte
l’appoint nécessaire pour couvrir le déficit énergétique par le biais de son interconnexion avec le
réseau HT de la plateforme JFC2. Cette arrivée sert aussi à évacuer l’excès de production vers le
réseau ONEE et fait preuve de flexibilité.
L’effondrement du réseau HTB peut avoir lieu à tout moment suite à un déséquilibre entre la
production et la consommation de l’énergie électrique, et ceci amène la plateforme vers un état de
Blackout électrique (coupure de courant générale). Pour y remédier, une source de secours
présentée par un groupe électrogène qui fournit une puissance estimée à (2MVA) est mise en place.
Vu que le groupe électrogène ne fournit que 2 MVA, il est clair qu’il ne pourra couvrir le besoin
en énergie électrique pour toutes les charges existantes à l’usine, pour cette raison nous serons
contraints de trouver une solution technique adéquate pour suspendre momentanément une grande
partie des équipements, et ne maintenir en service que les charges critiques et nécessaires que nous
appellerons par la suite charges névralgiques.
C’est le principe de délestage, une mesure de sécurité pour éviter les risques d’effondrement en
tension ou en fréquence qui pourraient entraîner la coupure de la totalité du réseau. Nous aurons
l’occasion de le définir dans les chapitres qui suivent.
3.2. SOLUTION
Le blackout électrique des installations industrielles représente un événement majeur et
inquiétant, non seulement parce qu’il cause un arrêt de la production, mais aussi pour l’éventualité
de la dégradation des équipements stratégiques.
Face à cet enjeu, la réalisation d’une démarche technique pour l’immunisation de la ligne de
production intégrée de JFC2 contre les conséquences des blackouts se voit une question
incontournable, et ce à travers le traitement des points suivants :
✓ Elaboration d’un bilan de puissance des charges à secourir en priorité par le Groupe
Electrogène existant en cas de coupure électrique.
✓ Etablissement d’un logigramme permettant la réalisation du Délestage / Relestage
automatique des charges non prioritaires.
✓ Proposition d’un programme de délestage / Relestage à implémenter au système numérique
de contrôle commande (SNCC) existant.
✓ Réalisation d’une simulation logicielle de la solution proposée.
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ET DU CADRE DU
PROJET
En d’autres mots, afin d’anticiper les risques et les détecter au plus tôt, et éviter ainsi le black-out
qui pourrait durer un long moment et engendrer beaucoup de dégâts ; il nous est donc demandé de
réaliser un système de contrôle en temps réel du réseau à travers le DCS Yokogawa. Ceci est dans
le but de détecter l’état du blackout au plus vite et lancer l’ordre de délestage des charges non
prioritaires de manière automatique, en gérant les ordres de priorité de mise en service entre les
différents équipements. Une fois le réseau de la plateforme rétabli, l’installation doit retourner en
marche normale.
Finalité : Automatiser le processus de délestage des charges non prioritaires en cas de Black-out,
ainsi que d’assurer le retour en marche normale une fois le réseau rétabli. Ainsi on peut garantir le
passage de l’alimentation principale vers l’alimentation de secours (le Groupe Electrogène) en
toute sécurité.
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ET DU CADRE DU
PROJET
Et pour résumer ce plan de travail et assurer le bon déroulement de notre stage, nous avons établi
le diagramme de GANTT (figure 09) à l'aide du logiciel GANTT Project.
3.4. CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons mis notre projet dans son cadre représentatif en commençant par la
présentation de l'entreprise puis la présentation de la problématique menée de la solution proposée,
ensuite nous avons défini le cahier des charges. Finalement nous avons tracé le plan à suivre pour
réaliser notre projet après que nous avons précisé notre contribution dans le projet.
Le chapitre suivant sera consacré à la description des installations électriques du complexe JFC2
ainsi que l’étude bibliographique de ce projet à travers laquelle nous allons élaborer la solution
technique convenable.
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Chapitre II : Etude Bibliographique et
Description des installations
CHAPITRE II : DESCRIPTION ET ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
1 INTRODUCTION
Durant ce chapitre, nous allons prendre connaissance dans une première partie de l’architecture
d’approvisionnement en énergie électrique de la plateforme JFC2, dans le but de connaître tous les
éléments concernés par notre sujet et sur lesquels nous agirons pour prévoir la solution technique
adéquate. Par la suite nous allons procéder à une étude bibliographique qui comportera la définition
des principales notions et principes sur lesquels portera notre travail et qui nous aiderons à mieux
comprendre les chapitres qui qui suivent.
2 PRESENTATION DE L’ARCHITECTURE
D’ALIMENTATION
Le départ JFC2 connecté au jeu de barres 60KV au niveau du poste PDE constitue une
arrivée souterraine du poste HTB.
La liaison HTB est constituée de deux liaisons triphasées par câbles unipolaires posés en trèfle et
montés en parallèle, qui partent et aboutissent sur trois boites d’extrémité dont des parafoudres y
raccordés pour permettre l’écoulement vers la terre des surtensions d’origine industrielle ou
atmosphériques. Ensuite un point nœud dont 2 sectionneurs : le premier est un sectionneur de terre,
relié à la terre par sa deuxième extrémité permet la décharge des câbles isolés afin d’éviter le risque
de l’électrocution en cas du toucher du câble, le deuxième est un sectionneur de ligne, sa fermeture
permet l’alimentation de la ligne qui est relié à un combiné de mesure (combine la mesure de la
tension et du courant) et qui est constitué des réducteurs (TC,TP) qui fournissent les mesures des
grandeurs électriques en temps réel à des relais numériques multifonctions pour la protection de la
travée, ce combiné est connecté à un disjoncteur de type SF6,ce dernier relié à un sectionneur de
barres et puis aux 03 barres fixées en toit du poste constituant les 03 phases.
Le jeu de barres alimente directement les 2 départs HTB triphasés traversant un mur de séparation
et connectés à deux transformateurs abaisseurs de tension (60kv/10kv) montés en parallèle. Ces 2
départs débitent directement sur le tableau Moyenne tension 522AEM01 (10KV) (voir figure 10),
pour la zone Moyenne tension, ils représentent des arrivées qu’on appellera parfois « Incomer 1 et
2 ».
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CHAPITRE II : DESCRIPTION ET ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Jeu de Barres
Principal
60KV
Sectionneur
de barres
Disjonteur
Combiné de
mesure
Sectionneur
de ligne
Transformateu
r abaisseur
(60kv/10kv)
Le paragraphe qui suit comporte la définition et le rôle des différents équipements représentés sur
la figure 11.
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CHAPITRE II : DESCRIPTION ET ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Le Sectionneur MALT :
Les sectionneurs permettent d'isoler physiquement des parties du poste. Ils n'ont aucun
pouvoir de coupure et sont donc utilisés pour isoler des sections qui ont été mises hors tension
grâce à un disjoncteur.
En fonction de leur localisation et de leur rôle dans le schéma du poste, on parle de sectionneurs
d'aiguillage (permettant de sélectionner à quelle barre une travée est reliée) ou de sectionneur
général de la ligne qui permet d’isoler ou de lier la ligne aux réseaux. Les sectionneurs de mise à
la terre (MALT) sont des sectionneurs particuliers dont une des extrémités est relié au circuit de
terre du poste. En fonctionnement normal, les MALT sont ouverts.
Pour éviter la manœuvre accidentelle d'un sectionneur lorsque les travées sont sous tension, un
système de verrouillage est installé dans les postes HTB ODI2 et PDE. Les sectionneurs utilisés
sont commandés mécaniquement et ils sont muni de huit contacts qui renseigne l’état de ce dernier
quatre à ouverture et les autres sont à fermeture, deux contacts (l’un a ouverture et l’autre a fermeture)
qui sont utilisés.
Le disjoncteur E.I.B :
Il s’ouvre alors automatiquement. Après élimination du défaut, il suffit de le réarmer par une action
manuelle sur la manette.
Pour tous les postes le disjoncteur utilisé est un disjoncteur à petit volume d’huile 72,5 Kv de E.I.B
Son principe est basé sur la détente et la compression d’un ressort à l’aide d’un moteur Électrique:
lors de l’enclenchement le moteur tourne pour la détente du ressort, un fin de course donne l’ordre
d’arrêt du moteur en lui indique que le ressort est prêt au prochaine déclenchement, si un défaut
est présent le ressort tendu rejoint sa position d’équilibre en heurtant les pôles du disjoncteur ceci
provoque l’ouverture de ce dernier. Pour un bon fonctionnement du disjoncteur on doit vérifier
l’alimentation du moteur électrique, et l’état de la fin course ainsi que l’état de disjoncteur.
Le combiné de mesure :
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CHAPITRE II : DESCRIPTION ET ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
TT :( 60 000/√3) / (100/√3)V
Les combinés de mesure TC-TT devront être munis de protection contre les ouvertures
accidentelles des circuits secondaires. Pour le circuit courant (TC) il ne faut jamais laisser le
secondaire ouvert il faut un court-circuiteur (CCP), et pour le circuit tension (TT) la mise en série
d’un sectionneur porte fusible (SFEL) protège le TT contre le court-circuit.
Lorsque le CCP est fermé et le FSEL est ouvert la protection ou la mesure n’est pas assurée c’est
pour cette raison qu’ils sont munis de contacts qui indique leur état :
o CCP : un contact a fermeture.
o SFEL : deux contacts l’un a l’ouverture et l’autre à fermeture.
Combiné de
mesure
3 ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
3.1. BLACKOUT
Le black-out est un mot anglais désignant une panne de courant au niveau du réseau électrique,
amenant une coupure générale de courant, ce phénomène affecte la stabilité des installations et
peut avoir un impact du moins que l’on puisse dire dangereux. Comme tout problème qu’on a
besoin de résoudre, nous serons amenés à en dénombrer les causes.
a. Causes
D’une manière générale, les causes directes d’un blackout sont celles engendrant une rupture
d’équilibre entre la consommation et la production d’électricité par manque de production
(perte/insuffisance) ou manque de capacité de transport (surcharge), avec des problèmes de
synchronisme (production), d’écroulements de fréquence ou de tension.
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CHAPITRE II : DESCRIPTION ET ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
o Des accidents/incidents (p. ex. courts-circuits provoqués par une tempête, négligences,
malveillances, attentats, etc.)
o Des aléas météorologiques (foudre, tempêtes, gel, inondations, etc.)
o Des déclenchements ou défaillances d’équipements (lignes, centrales, automatismes de
protection, etc.)
o Des erreurs humaines (concepts de sécurité inadéquats, prévisions de charge erronées,
manque de communication ou de coordination, manque d’expérience, fausses manœuvres,
etc.)
Les risques particuliers de blackouts liés à la production et aux réseaux peuvent être un manque
de production locale, un manque d’investissement dans le domaine des réseaux électriques, la
volatilité de certaines productions décentralisées d’énergie renouvelable ou des blackouts externes.
b. Impacts
L’électricité est le vecteur d’énergie le plus pratique et le plus répandu dans les sociétés modernes.
Elle est donc un bien de consommation de première nécessité. De ce fait, les conséquences
économiques, sociales et humaines d’un blackout peuvent être extrêmement nombreuses et graves,
et sont étroitement liées au degré d’évolution, de technicité et d’urbanisation du pays ou de la
région. Elles sont en grande partie immédiates, mais elles entraînent aussi diverses répercussions
qui s’aggravent avec le temps.
On peut citer notamment comme exemples de conséquences :
o Extinction des éclairages (routes, tunnels, bâtiments, caves, voies publiques, etc.) ‒ arrêt
des systèmes de télécommunication (après 2h pour les portables et 4h pour les téléphones
fixes) et des systèmes informatiques (blocage des processus y relatifs, pertes de données,
etc.)
o Arrêt des automates et des dispositifs de régulation divers, arrêt des systèmes de protection
et de sécurité pour les personnes, objets et processus (p. ex. alarmes incendie, antivols,
etc.), avec notamment des risques d’incendie accrus
o Arrêt des feux de circulation (bouchons, accidents, blocage des ambulances, etc.),
o Arrêt des ascenseurs (personnes bloquées dans les ascenseurs, problèmes pour accéder aux
étages élevés particulièrement pour les personnes âgées ou handicapées ou avec des enfants
en bas âge ou autres)
o Arrêt de toutes sortes de machines électriques et de la quasi-totalité des entreprises,
sociétés, commerces et services publics (arrêts ou détériorations de processus divers:
productions, expériences scientifiques, élevages intensifs, transactions commerciales,
bancomats, etc.) ‒
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CHAPITRE II : DESCRIPTION ET ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
o Arrêt des stations de filtration/pompage d’eau potable et d’eau usée (pollution des rivières),
et arrêt plus ou moins rapide de la distribution de l’eau (p. ex. 2 à 4 heures pour Genève),
selon l’existence ou non de réservoirs à gravitation et de leurs capacités
o Arrêt des trams et des trolleybus, des stations d’essence, des gares et des trains, des
aéroports, etc.
o Soins impossibles ou service minimum dans les homes pour personnes âgées (hygiène,
climatisations, repas chauds, dialyses, etc.)
o Arrêt des systèmes de chauffage (y compris chaudières à combustibles fossiles et autres
applications) ou de réfrigération / refroidissement (dégradation et pertes au niveau des
aliments, des médicaments et d’autres produits ou processus), etc.
En pratique, lorsqu’on le subit, un délestage a donc tous les aspects d’une coupure de courant. La
différence étant qu’elle est volontairement déclenchée.
Autrement dit, le délestage est donc l’arme ultime dans le monde de l'électricité. Lorsque le réseau
est sur le point de s'effondrer, que la demande atteint des sommets tels que les lignes à haute tension
ne peuvent plus supporter le poids des mégawatts, alors le gestionnaire des réseau, coupe le courant
dans des régions données.
En clair, le délestage revient à sacrifier l'alimentation d'un petit nombre d'usagers afin de sauver
jusqu'à "toute l'alimentation électrique d'un pays".
Dans notre cas, nous allons attribuer une mesure différente à la notion de délestage dans son
contexte général. Durant le fonctionnement normal, la centrale thermoélectrique du complexe
JFC2 fournit l’usine en énergie électrique de manière à subvenir à tous ses besoins. Outre cela, la
liaison qu’elle possède avec le réseau de l’ONEE permet une certaine flexibilité, un double usage
qui permet à la fois de recevoir de l’électricité à partir du réseau ONEE en cas de déficit, ou encore
évacuer le surplus de production en cas d’excès d’énergie produite.
Au cas où une panne a lieu au niveau du réseau électrique de l’usine, ceci peut induire à une
coupure générale du courant, raison pour laquelle un groupe électrogène est prévu comme source
d’énergie de secours. Notre projet commence donc dans la phase de passage de la source
d’alimentation principale (la centrale thermoélectrique) vers celle du groupe Diesel.
Le groupe Diesel de l’usine JFC2 fournit une tension de 10KV, donc avant de le connecter avec le
réseau moyenne tension (MT) il nous serait nécessaire de délester toutes les charges de l’usine,
c’est-à-dire inhiber leur commande malgré la disponibilité de la puissance. Ceci assure la sécurité
de fonctionnement du groupe vu son inaptitude à couvrir le besoin de tous les équipements de
l’installation.
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CHAPITRE II : DESCRIPTION ET ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Une fois le délestage est effectué, le couplage du groupe avec le réseau de l’usine est fermé et
l’ordre de relestage n’est envoyé qu’aux charges concernées (jugées prioritaires, l’éclairage et les
chargeurs de batteries à titre d’exemple. Nous aurons l’occasion d’en savoir plus dans le chapitre3
qui fait l’objet de cette étude.
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CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
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CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
La transformation d’un besoin émergeant à une définition d’un système lui apportant une solution
met en oeuvre de multiples activités intellectuelles faisant passer progressivement de concepts
abstraits à la définition rigoureuse de produits. Il est nécessaire de s’appuyer sur des représentations
du problème que de ses solutions possibles à différents niveaux d’abstraction pour appréhender,
conceptualiser, concevoir, estimer, simuler, valider, justifier des choix, communiquer. C’est le rôle
de la modélisation.
Les métiers mis en oeuvre en IS ont, de tous temps, utilisé des modèles allant de représentations
des plus concrètes, telles que les plans ou modèles réduits, aux plus abstraites, telles que les
systèmes d’équations.
L’outil UML représente un outil performant dans le domaine de la modélisation des systèmes, mais
du fait de sa conception fortement guidée par les besoins du passage à la programmation par objets,
un autre langage plus fort a été défini dans le sens de modélisation des systèmes complexes en
ingénierie des systèmes, c’est le Sysml « System modeling language ».
Nous allons modéliser le système de délestage et relestage automatique à travers des diagrammes
afin de bien dégager la finalité souhaitée, ainsi que de répondre parfaitement au besoin subi au sein
de la plateforme JFC2.
Les digrammes à traiter sont les suivants :
➢ Diagramme d’exigences,
➢ Diagramme de cas d’utilisations,
➢ Diagramme de définition blocs,
➢ Diagramme de block interne,
➢ Machine à états finis.
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CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
Un cas d’utilisation représente un ensemble de séquences d’actions qui sont réalisées par le système
et qui produisent un résultat observable intéressant pour un acteur particulier. Chaque cas
d’utilisation spécifie un comportement attendu du système entier, sans imposer le mode de
réalisation de ce comportement. Il permet de décrire ce que le futur système devra faire, sans
spécifier comment il le fera.
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CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
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CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
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CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
Vu que la machine à états finis reste limitée par rapport à la définition des différents modes de
marche et d’arrêts du système, on a opté pour un outil de description des modes de marches et
d’arrêts appelé GEMMA et qui a été formalisé par l’ADEPA.
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CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
C’est la dernière action qui nous tient le plus. Elle permettra de définir les paliers de relestage et
de quelle manière alterner l’alimentation des charges pour les secourir avec un fonctionnement
soulagé du groupe électrogène diesel.
Zone 1 : OSBL/SAP/TG
Type
Tag des Equipement Voltag Puissanc Rôle Dégâts en cas d’arrêt Sensibilit
charge e en e en éà
s (V) (Kw) l’arrêt
515A220BC TG 220V DC
660 7,06 Alimenter les organes de contrôle et de Perte de protection et du contrôle
BATTERY protection de la centrale électrique de la centrale électrique
45 min
Les chargeurs batteries 220 V
CHARGER
Onduleurs et leurs Bypass
523AELP03 400 6
CONTROL FLOOR Eclairage d'urgence pour assurer la Maintenir en
EMERGENCY LIGHTING 400 visibilité et permettre aux occupants une service
523AELP05 PANEL ELP-05 2,5
mobilité sûre au niveau de l’OSBL et la
e
37 | P a g
e
CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
38 | P a g
e
CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
Zone 2 : PAP
Type
Tag des Equipement Voltag Puissanc Rôle Dégâts en cas d’arrêt Sensibilit
charge e en e en éà
s (V) (Kw) l’arrêt
523B220BC PAP 220V DC BATTERY 660 5 Alimenter les équipements de Désactivation de la protection
Les chargeurs batteries 220 V
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CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
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CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
Zone 3 : DAP
Type
Tag des Equipement Voltag Puissanc Rôle Dégâts en cas d’arrêt Sensibilit
charge e en e en éà
s (V) (Kw) l’arrêt
SUBSTATION BUILDING
523CELP02 ELP-01 400 2,5
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CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
DAP PRODUCT AREA,
407AELP22 GARANULATION BULDING 400 6,5
EMERGENCY PANEL 2
CO/FO AREA &DAP
416A-ELP31 STORAGE CONVOYERS 400 0,5
EMERGENCY LIGHTING
PANEL
DAP STORAGE AREA
418A-ELP41 EMERGENCY LIGHTING 400 2
PANEL 1
DAP STORAGE AREA
418A-ELP42 EMERGENCY LIGHTING 400 3
PANEL 2
DAP PRODUCT
418B-ELP51 SCREENING/WEIGHING 400 11
AREA EMERGENCY PANEL
RECLAIMER CONOYERS
418B-ELP51 EMERGENCY LIGHTING 400 1,8
PANEL
ADMINISTRATION
430 A BUILDING EMERGENCY 400 15
LOADS
AMMONIA COMPRESSOR A Régulation de la pression du gaz Risque de surpression du gaz Mainteni
555AAC03M1 660 132 d’ammoniac à l’intérieur de la bac de d’ammoniac au niveau du bac r en
stockage
service
AMMONIA LIQUID STATE Pompage d’ammoniac liquide vers DAP Mainteni
555AAP01M1 PUMP 660 44,5 r en
service
Charges motrices
COMPRESSOR SCREW Lubrification du vis sans fin du Usure , endommagement du vis Mainteni
555AAP03M1 LUBRICATION 660 4 compresseur d’ammoniac sans fin et du compresseur par r en
conséquence
service
AMMONIA GAS Condensation du gaz d’ammoniac pour sa Surpression au niveau des Mainteni
555AAE02M1/ CONDENSATION 660 11 transformation de l’état gaz en état liquide conduites du gaz d’ammoniac r en
M2
service
COMPRESSOR Chauffage d’huile de lubrification du vis Endommagement du vis de Mainteni
555AAE03 LUBRICATING OIL 660 3 du compresser compresseur r en
HEATING RESISTOR
service
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CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
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CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
𝑺 = 𝑷𝒏 × 𝒂 × 𝒃 × 𝒄 × 𝒅
De 1 à 4 kW 0,7 0,7 2
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CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
3. Facteur de simultanéité
La détermination des facteurs de simultanéité c nécessite la connaissance détaillée de l'installation
considérée et l'expérience des conditions d'exploitation, notamment pour les moteurs et les prises
de courant. Il n'est pratiquement pas possible de spécifier des valeurs du facteur c pour chaque
type d'installation, mais, en l'absence d'indications plus précises, la valeur du facteur de
simultanéité peut être prise dans le tableau suivant :
Eclairage 1
Chauffage et conditionnement d’air 1
Prise de courant 0,1 à 0,2 *
Ascenseurs et monte-charge ** :
Le moteur le plus puissant 1
Le moteur suivant 0,75
Les autres 0,60
(*) Dans certains cas, notamment dans les installations industrielles, ce facteur peut être plus
élevé.
(**) Le courant à prendre en considération pour chaque moteur est égal à son courant nominal
majoré du tiers de son courant de démarrage.
Tableau 4 : Les valeurs usuelles du facteur de simultanéité
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CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
Zone 1 : OSBL/TG/SAP
Absorbed Consumed Load
Tension Puissance Load Diversity
N° Equipement Description Duty W/S Load Eff PF
(V) (Kw) Factor Factor KW KVAR KVA
(Kw)
523A SUBSTATION OSBL & SAP AREA
ADMINISTRATION NUILDING
1 530 EMERGENCY LOAD 400 15,00 C W 1,00 0,8 12,00 1 0,95 12,0 3,94 12,63
A 0
TGBT1-525BEB52 OSBL & SULFURIC ACID
MCC
POTABLE WATER PUMP K
1 525BKP02M1
MOTOR 660 90,00 C W 0,65 1,00 58,50 0,93 0,83 62,90 42,27 75,79
6 515A220BC-1 TG 220V DC BATTERY CHARGER-1 660 7,06 C W 0,80 1,00 5,65 0,85 0,85 6,64 4,12 7,82
7 523AUPS-1 OSBL PLANT UPS INCOMER - 1 660 80 C W 0,60 1,00 48,00 0,90 0,80 53,33 40,00 66,67
8 523AUPS-SCVS OSBL UPS - BYPASS INCOMER 660 80 C W 0,60 1,00 48,00 0,90 0,80 53,33 40,00 66,67
9 525-ABPO4 FIRE WATER PUMP 660 149 C S 0,85 0,00 0,00 0,96 0,87 0,00 0,00 0,00
1 501ABP09M1 BOILER FEED PUMP 660 184,00 C W 0,85 1 156,4 0,90 0,85 173,78 107,70 204,45
1 515AAP05M1 LUBE OIL PUMP MOTOR 660 75 C W 0,85 1,00 63,75 0,90 0,85 70,83 43,90 83,33
STEAM TURBINE JACKING OIL PUMP
2 515AAP07M1 660 5,5 C W 0,85 1,00 4,68 0,90 0,85 5,19 3,22 6,11
A MOTOR
GENERATOR JACKING OIL PUMP A
3 515AAP08M1 MOTOR 660 7,5 C W 0,85 1,00 6,38 0,90 0,85 7,08 4,39 8,33
4 515AAU02M1 TG TURNING GEAR DEVICE MOTOR 660 18,5 C W 0,85 1,00 15,73 0,90 0,85 17,47 10,83 20,56
CLEAN COOLING WATER
5 515AKP03M1 660 200 C W 0,85 1,00 170,00 0,93 0,85 182,80 113,29 215,05
CIRCULATION PUMP K MOTOR
TGBT5 : 523AEC10: SA & UTILITES SWITCHBOARD (MLDB)
SUBSTATION BLDG EMERGECY
1 523AELP01 400 2,5 C W 1,00 0,80 2,00 1,00 0,95 2,00 0,66 2,11
LIGHTING PANNEL
SUBSTATION BLDG EMERGECY
2 523AELP02 400 2,5 C W 1,00 0,80 2,00 1,00 0,95 2,00 0,66 2,11
LIGHTING PANNEL
TG BUILDING /COMPRESSOR/SEA
3 523AELP03 400 6 C W 1,00 0,90 5,40 1,00 0,95 5,40 1,77 5,68
WATER EMERGECY LIGHTING
CONTROL FLOOR EMERGECY
4 523AELP05 400 2,5 C W 1,00 0,80 2,00 1,00 0,95 2,00 0,66 2,11
LIGHTING PANNEL
5 523AELP06 WATER TREATMENT/RAW WATER 400 4,5 C W 1,00 0,90 4,05 1,00 0,95 4,05 1,33 4,26
SA AREA EMERGECY LIGHTING
6 523AELP07 400 2,5 C W 1,00 0,90 2,25 1,00 0,95 2,25 0,74 2,37
PANNEL
MOLTEN SULFER AREA EMERGECY
7 523AELP08 400 4,5 C W 1,00 0,90 4,05 1,00 0,95 4,05 1,33 4,26
LIGHTING PANNEL
SA AREA EMERGECY LIGHTING
8 523AELP09 400 3 C W 1,00 0,90 2,70 1,00 0,95 2,70 0,89 2,84
PANNEL
CHAPITRE III : ANALYSE FONCTIONNELLE ET ETUDE TECHNIQUE
Zone 2 : PAP
2 502AAA03M2 THICKNER RAKE MOTOR* 660 7,5 C W 0,75 1,00 5,63 0,89 0,85 6,33 3,92 7,44
3 502AAA03M3 THICKNER RAKE MOTOR* 660 7,5 C W 0,75 1,00 5,63 0,89 0,85 6,33 3,92 7,44
4 502AAA03M4 THICKNER RAKE MOTOR* 660 7,5 C W 0,75 1,00 5,63 0,89 0,85 6,33 3,92 7,44
ROCK SLURRY RECEIVING TANK A
5 502AAA02M1 AGITATOR 660 200 C W 0,74 1,00 148,00 0,90 0,85 164,44 101,91 193,46
MOTOR*
ROCK SLURRY TANK A AGITATOR
6 502AAA06M1 660 30 C W 0,50 1,00 15,00 0,93 0,85 16,13 10,00 18,98
MOTOR*
ROCK SLURRY RECEIVING TANK B
7 502ABA02M1 AGITATOR 660 200 C W 0,74 0,00 0,00 0,90 0,85 0,00 0,00 0,00
MOTOR*
ROCK SLURRY TANK B AGITATOR
8 502ABA06M1 660 30 C W 0,50 0,00 0,00 0,95 0,85 0,00 0,00 0,00
MOTOR*
9 502AAP05M1 THICKNER RECIRCULATION PUMP* 660 30 C W 0,70 1,00 21,00 0,95 0,90 22,22 10,76 24,69
1 513AAA11M1 28% CLARIFIER RAKE MOTOR 660 2 C W 0,7 1 1,05 0,95 0,9 1,11 0,54 1,23
9 523B24BC PAP 24V DC BATTERY CHARGER-1 660 1,5 C W 0,70 1,00 1,05 0,85 0,85 1,24 0,77 1,45
10 523B220BC PAP 220V DC BATTERY CHARGER-1 660 5 C W 0,70 1,00 3,50 0,85 0,85 4,12 2,55 4,84
Zone 3 : DAP
Absorbed Consumed Load
Tension Puissance Load Diversity
N° Equipement Description Duty W/S Load Eff PF
(V) (Kw) Factor Factor KW KVAR KVA
(Kw)
523C SUBSTATION : DAP AREA
TGBT1-507AEB51 : DAP MCC
1 555AEB01 AMMONIA COMPRESSOR + AUX 660 154 C W 0,85 1,00 130,9 0,96 0,86 136,35 80,90 158,55
2 507AUPS-2 DAP UPS INCOMER - 2 (STANDBY) 660 64 C W 0,70 1,00 44,80 0,90 0,80 49,78 37,34 62,23
DAP 24V DC BATTERY CHARGER-
3 507A24BC-2 2(STANDBY) 660 1,5 C W 0,70 1,00 1,05 0,85 0,85 1,24 0,77 1,45
DAP 220V DC BATTERY CHARGER-
4 507A220BC-2 660 5 C W 0,70 1,00 3,50 0,85 0,85 4,12 2,55 4,84
2(STANDBY)
TGBT2-523CEG63 : DAP LIGHTING SWITCHBOARD
SUBSTATION BLDG EMERGECY
1 523CELP01 400 1,6 C W 1,00 0,80 1,28 1,00 0,95 1,28 0,42 1,35
LIGHTING PANNEL 01
SUBSTATION BLDG EMERGECY
2 723CELP02 400 2,5 C W 1,00 0,80 2,00 1,00 0,95 2,00 0,66 2,11
LIGHTING PANNEL 02
CONTROL ROOM GRANULATION
3 507AELP11 400 0,5 C W 1,00 0,80 0,40 1,00 0,95 0,40 0,13 0,42
BUILDING
DAP PRODUCT AREA ,
4 507AELP21 400 6,5 C W 1,00 0,90 5,85 1,00 0,95 5,85 1,92 6,16
GRANULATION BUILDING
DAP PRODUCT AREA ,
5 507AELP22 400 6,5 C W 1,00 0,90 5,85 1,00 0,95 5,85 1,92 6,16
GRANULATION BUILDING
DAP PRODUCT AREA ,
6 507AELP23 400 5,5 C W 1,00 0,90 4,95 1,00 0,95 4,95 1,63 5,21
GRANULATION BUILDING
CO/FO AREA & DAP STORAGE
7 516A-ELP-31 400 0,5 C W 1,00 0,90 0,45 1,00 0,95 0,45 0,15 0,47
CONVEYERS
DAP STORAGE AREA EMERGECY
8 518A-ELP-41 400 2 C W 1,00 0,90 1,80 1,00 0,95 1,80 0,59 1,89
LIGHTING PANNEL 01
DAP STORAGE AREA EMERGECY
9 518A-ELP-42 400 3 C W 1,00 0,90 2,70 1,00 0,95 2,70 0,89 2,84
LIGHTING PANNEL 01
DAP PRODUCT SCREENIG/WEIGHING
10 518B-ELP-51 AREA EMERGECY LIGHTING 400 11 C W 1,00 0,90 9,90 1,00 0,95 9,90 3,25 10,42
PANNEL 01
DAP PRODUCT SCREENIG/WEIGHING
11 518B-ELP-52 400 1,8 C W 1,00 0,90 1,62 1,00 0,95 1,62 0,53 1,71
AREA & RECLAIMER CONVEYORS
Tableau 5 : Bilan des puissances détaillé des équipements secourus par EDG
Ci-dessous, est le tableau de synthèse rassemblant les résultats du besoin de la plateforme dans
les deux cas de marche.
P (KW) Q (KVAR) S
Unité Mar normale Black-out Mar normale Black-out (KVA)
OSBL 4011,3 799,53 2532,1 488,51 Mar normale Black-out
SAP 10624,6 180,53 5572,4 109,92 4743,7 936,95
PAP 15525,0 530,69 9449,1 316,16 11997,2 211,36
DAP 10107,9 229,9 6139,7 133,65 18174,5 617,72
Consommation 40268,8 1740,65 23693,4 1048,24 11826,5 265,92
totale 46722,08 2031,9
Cependant, la puissance fournie par le groupe existant ne suffira pas pour couvrir les besoins de la
plateforme, c’est pour cela qu’on optera pour un démarrage par paliers, en démarrant en premier les charges
les plus critiques (à maintenir en service).
C’est la raison pour laquelle nous avons établi l’étude de criticité antérieurement.
Chapitre IV : SOLUTION TECHNIQUE
MISE EN PLACE
I- Analyse du schéma unifilaire de l’ODI [annexe 4]
Le schéma unifilaire de la plateforme JFC2 peut être interprété en passant par trois niveaux de
tension.
- Niveau 1 : Haute Tension 60 KV
Comme nous l’avons vu, l’office chérifien des phosphates est à la possession d’un réseau privé
60 KV d’interconnexion entre ses usines et l’ONEE 9. Au niveau de chaque JFC, cela se traduit
par deux éléments. Premièrement, la liaison que possède chacune des JFC avec l’ONEE,
permettant le démarrage de la centrale et l’alimentation des consommateurs en cas de besoin
d’énergie. Deuxièmement, il y a la production propre de la plateforme. Celle-ci est illustrée par
l’appui d’un groupe turbo-alternateur de 71 MVA. Comme ce dernier ne délivre qu’une tension
de 10 KV, un transformateur régleur en charge 10/63 KV (522AEC03) est instauré juste après
afin de convertir la tension en 60 KV, tout en respectant les conditions de synchronisation avec
le réseau national.
2 L’alimentation ONEE n’est utilisée que pour le démarrage des centrales thermoélectriques
ou en déficit énergétique. Une fois l’unité sulfurique produit suffisamment de vapeur à
l’entrainement de la turbine, le groupe turbo alternateur se synchronise avec le réseau ONEE
et alimente la plateforme. L’excès de production est échangé avec l’ONEE.
3 Automatic Transfert switch (ATS) : dispositif qui permet, selon le présent réglage 2/3, le
transfert automatique entre les deux sources afin de permettre la continuité de service. Le
réglage 2/3 signifie que deux disjoncteurs sont fermés et un obligatoirement doit être ouvert.
-Niveau 3 : Basse tension : 660 V et 380 V
Le dernier niveau de l’installation électrique contient des charges électriques qui fonctionnent
en basse tension. Il y on a celles alimentées en 380V et celles nécessitant 660 V. En effet, en
passant par le schéma unifilaire, deux types de transformateurs peuvent être rencontrés. Soit un
transformateur abaisseur 10KV / 690V, à une capacité de 3150 KVA, réservé aux charges
motrices. Sinon un transformateur abaisseur 10KV / 380 V, à une puissance de 630 KVA, dédié
à l’éclairage.
4 REF 615 utilisé pour la protection des transformateurs ; REM 615 est pout les moteurs MT.
5 Système d’automatisation ABB qui permet le contrôle et la gestion de communication entre les relais de
protection numérique et le système de supervision (SCADA) contrôle et commande (DCS).
6 La norme CEI 61850 est la norme internationale pour les communications des postes.
7 Distributed control system, c’est l’équivalent du système numérique de contrôle et de commande (SNCC) en
normalisation française.
2. Architecture de supervision et de commande des équipement basse tension
[annexe 6]
Chaque tableau électrique BT regroupe une série de départs moteurs, départs éclairage…qui
sont sous le contrôle d’une station automate Schneider « Esclave » chargé d’assurer la
communication de données entres les charges et le système numérique de contrôle et commande
SNCC « Maitre ». Selon la figure de l’architecture du réseau BT [annexe 6], on a trois types de
charges :
− Charges motrices à alimentation directe (contrôler par les relais Tesys T), à démarreur
(SSD15) sinon à variateur de vitesse (VFD16).
− Tableau de distribution d’éclairage et puissance (MLDB/MPDB17).
− Chargeur des batteries (BC 24 V et 220V DC) et les onduleurs (UPS18). L’ensemble de
ces équipements est pourvu de la liaison de communication RG45 (Ethernet) permettant
leur échange d’information avec la station automate (DATA CONCENTRATOR). Et
donc avec le DCS.
Tout en démarrant, lorsque l’alternateur est en plein régime, un ordre de délestage est à envoyer au
tableau BT où sont les DATA CONCENTRATOR. C’est cette station automate qui va inhiber la
commande de tous les équipements BT. C’est la mise en attente de la permission de démarrage des
équipements.
8 Soft Starter Drive, ce sont des démarreurs progressifs utilisés afin de réduire les pics des courants lors de
démarrage de certaines charges.
9 Variable frequency Drive, ce sont les variateurs de vitesses, utilisés pour le pilotage en vitesse variable de
moteurs.
10 Main Lighting / Power Distribution Board.
11 Uninterruptible power supply.
A travers un compte rendu de délestage, communiqué au panneau de contrôle du groupe diesel, on
parvient à lui garantir qu’aucune charge ne sera mise sous tension avant le couplage du groupe et
la restauration du réseau électrique MT.
Relestage des charges électriques
Une fois la tension est disponible un ordre de relestage sera donc envoyé aux charges prioritaires
qui doivent obligatoirement être sous tension. Cela est dans le but d’assurer la sécurité pour les
agents présents sur les lieux (éclairage de l’entourage), ou bien pour la préservation des
équipements.
Mesure
Manque tension
Oui
Ouverture des arrivées 522EC02 et 522EC01
Arrivés Alarme,
ouvertes Délestage ?
Non
Oui
Délestage de toutes les charges
Position auto x
Non
Pas défaut DG
Oui
Démarrage du GD et Fermeture du
couplage
UJB>=90%Un
Présence tension
60KV
Oui
Dans notre cas cet étape n’est pas nécessaire par ce que notre projet va être piloté par une FCS
déjà existante, le projet qui pilote la plateforme ODI2 nous a été communiqué comme
ingrédients de travail afin de mener notre étude. De ce fait les programme conçus doivent être
intégré au projet ODI2 existant sur System View.
Après la création des nœuds nous allons par la suite déclarer les cartes d’E/S qui seront
installées dans les nœuds déjà créés.
Pour établir la communication avec la station de floculation, il faut déclarer l’adresse IP de cette
dernière ainsi que l’adresse du registre qui contient les variables. Il y a deux types de variables
: Variables sur 16 bit (E/S analogique) et variables sur un bit.
▪ Logigramme d’INTERLOCK
En fait la source de secours actuelle est placée dans la zone OSBL de la JFC2 et vu
l’élimination de la grande partie des charges de DAP, à l’exception de celles d’ammoniac, nous
avons opté pour l’installation d’un nouveau groupe de secours pour couvrir cette insuffisance.
Et enfin, ce travail a été complété par deux aspects légitimes dans tout projet, à savoir,
l’évaluation financière et l’établissement d’un planning prévisionnel des travaux. L’étude
financière de la solution, a permis d’estimer une enveloppe budgétaire à environ 8.546.704 de
Dirhams, ce qui approprié vu l’ampleur de ce projet et jugé négligeable devant les pertes et les
dégâts qui pourrait être engendrés par l’arrêt de certains équipements névralgiques. Le planning
prévisionnel, quant à lui, a permis d’estimer la durée de réalisation du projet.
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CHAPITRE IV : SOLUTION TECHNIQUE