Support de Cours Loi D'ohm PDF
Support de Cours Loi D'ohm PDF
Support de Cours Loi D'ohm PDF
Objet de la leçon
Démontrer la loi d’Ohm à l’aide de multimètres numériques. La loi d’Ohm est démontrée par le biais d’activités
pratiques et ludiques. Les enseignants utilisent des multimètres pour recueillir et représenter graphiquement des
données afin de montrer que la tension et le courant sont liés par des fonctions linéaires dans les résistors
ordinaires et par des fonctions de puissance dans les ampoules électriques.
Sommaire de la leçon
La loi d’Ohm (U = I x R) est démontrée par le biais d’activités pratiques et ludiques. Les enseignants utilisent des
multimètres pour recueillir et représenter graphiquement des données afin de montrer que la tension et le courant
sont liés par des fonctions linéaires dans les résistors ordinaires et par des fonctions de puissance dans les
ampoules électriques.
Niveaux d’âge
10-18 ans.
Objectifs
Etudier la loi d’Ohm.
Apprendre à utiliser un multimètre numérique pour recueillir des données.
Explorer les concepts de tension et de courant.
U=IxR
U = Tension (la tension est la différence de potentiel électrique entre deux points sur un fil conducteur. La tension
se mesure en volts et provient de sources diverses comme les prises de courant et les piles.)
I = Courant (le courant se mesure en ampères. Le courant est le déplacement de particules chargées à travers un
matériau conducteur entre la source de tension et une masse.
R = Résistance (la résistance est l’opposition exercée par un corps au passage d’un courant électrique. La
résistance se mesure en ohms. Les ampoules et les cafetières électriques sont des exemples d’objets avec une
résistance.)
Ces activités consistent à utiliser une pile d’une tension nominale de six volts (en reliant en série quatre piles
sèches d’une tension nominale d’1,5 volt) en vue de :
Faire passer du courant à travers un élément de circuit simple, puis mesurer et enregistrer le courant et la
tension qui traversent l’élément, en faisant varier le nombre de piles d’une à quatre.
Reporter sur le graphique les points qui représentent les tensions et courants enregistrés.
Tracer une courbe de meilleur ajustement entre les points de données correspondant à l’élément testé.
Répéter le processus pour deux ou trois différents éléments du circuit de résistance.
Comparer les courbes et réaliser des observations sur la nature des courbes pour chaque élément.
Ressources/Matériaux
Voir les feuilles de travail des élèves et les documents de ressource aux enseignants.
Liens Internet
TryEngineering (www.tryengineering.org)
Musée virtuel IEEE (www.ieee-virtual-museum.org) (en anglais)
International Technology Education Association Standards for Technological Literacy (en anglais)
(www.iteawww.org/TAA/PDFs/ListingofSTLContentStandards.pdf)
McREL Compendium of Standards and Benchmarks (en anglais)
(www.mcrel.org/standards-benchmarks) Une compilation des normes en matière de contenu des
programmes scolaires de la maternelle au secondaire, en formats recherche et navigation.
Principes et normes en matière de mathématiques scolaires établis par le Conseil national américain des
enseignants en mathématiques (en anglais) (www.nctm.org/standards)
National Science Education Standards (en anglais) (www.nsta.org/standards)
La loi d’Ohm (www.ohmslaw.com) (en anglais)
« Ohm's Law, Electrical Math and Voltage Drop Calculations », de Tom Henry. ISBN : 0945495269
« A Short History of Nearly Everything », de Bill Bryson. Éditeur : Broadway. ISBN : 0767908171
Citer des exemples de résistors à la maison. Dresser une liste de tous les exemples d’objets contenant une
résistance que l’on trouve dans une cuisine.
Références
Ralph D. Painter
section Côte ouest de la Floride, Etats-Unis, de l’IEEE
URL : http://ewh.ieee.org/r3/floridawc
U=IxR
U = Tension (la tension est la différence de potentiel électrique entre deux points sur un fil conducteur. La tension
se mesure en volts et provient de sources diverses comme les prises de courant et les piles.)
I = Courant (le courant se mesure en ampères. Le courant est le déplacement de particules chargées à travers un
matériau conducteur entre la source de tension et une masse.
R = Résistance (la résistance est l’opposition exercée par un corps au passage d’un courant électrique. La
résistance se mesure en ohms. Les ampoules et les cafetières électriques sont des exemples d’objets avec une
résistance.)
Matériel
Un résistor de 47 ohms, un autre de 100 ohms et une ampoule de lampe torche no 40 (6,3 volts, 150 mA en
nominal) sont les trois éléments de circuit recommandés pour cet exercice. Le matériel illustré ici fait intervenir
un testeur de continuité constitué d’un support de quatre piles AA reliées en série avec une mini-douille à vis. Le
fil nu relié au support de pile et le fil nu relié à la douille sont terminés sur deux petites plaques de renforcement
en laiton. Les objets dont la continuité sera testée sont utilisés pour combler l’écart étroit entre les plaques de
renforcement en laiton. Des instructions complètes expliquant comment monter le testeur de continuité sont
fournies dans l’annexe 1.
L’utilisation de piles C ou D, soit dans un support de quatre piles, soit dans des supports de piles individuels reliés
en série conviendra tout aussi bien pour cet exercice. Des schémas de principe et des photos du montage
secondaire avec supports de piles individuels sont présentés dans l’annexe 2.
Même si l’exercice peut être réalisé avec un seul compteur, il est préférable d’utiliser deux multimètres par poste
de travail. Un multimètre est réglé sur l’échelle de 200 milliampères pour mesurer le courant qui traverse
l’élément du circuit testé et un second multimètre est réglé sur l’échelle de 20 volts pour mesurer la différence de
potentiel (tension) dans l’élément du circuit testé. Pratiquement n’importe quel modèle de multimètre numérique
ou analogique peut être employé. D’autre part, trois ou quatre fils d’essai courts avec pinces crocodile sont requis
pour réaliser toutes les interconnexions. Une liste complète du matériel et des coûts estimés est fournie dans
l’annexe 3.
Suivez les instructions pas à pas fournies dans la documentation de l’annexe 5 distribuée aux élèves afin de
recueillir les données et de tracer les courbes U-I pour l’ampoule et un ou deux résistors fixes.
La figure 4 montre le graphique et la feuille de données présentant les données types relevées par les élèves avec
l’ampoule et les résistors.
Figure 4
Une fois que les élèves ont relevé les données et tracé les courbes sur les graphiques, ils peuvent entamer leurs
observations sur la relation entre les tensions et les courants mesurés dans les résistors. Demandez aux élèves de
réaliser les activités de découverte décrites dans les pages suivantes. Selon vos élèves, ces activités de découverte
peuvent être effectuées en individuel ou en groupe. Les valeurs utilisées comme exemples dans l’activité de
découverte ci-dessous proviennent des données types relevées par les élèves montrées dans la figure 4.
1. Dans votre graphique, tracez une ligne horizontale au niveau U = 5 volts et tracez des lignes verticales
descendant des intersections de la ligne horizontale et des courbes correspondant aux résistors de 100 et
47 ohms, comme montré dans le schéma suivant.
Reportez les valeurs, en milliampères, de I100 et I 47, dans les espaces blancs ci-dessous, puis convertissez
ces valeurs en ampères en multipliant par 1 amp / 1 000 milliampères.
2. À partir des valeurs en amps de I100 et I47, calculez les résistances R100 et R47.
Comparez les valeurs R100 et R47 obtenues dans la question 3 ci-dessus aux valeurs nominales 100 et 47
ohms des résistors.
E = 5V
I100 I 47
Les équations de la ligne sur les graphiques U-I peuvent être écrites en substituant les valeurs R100 et R47
déduites des données précédentes.
U = R100 I = ( 96 ohms) I
U = R47 I = ( 46 ohms) I
Insérez une valeur de 0,050 amp (50 milliampères) dans les équations précédentes et calculez les tensions
résultantes pour les résistors de 100 et 47 ohms.
Reportez ces deux points sur vos graphiques pour confirmer que les points se trouvent sur ou très près des
lignes correspondant aux résistors de 100 et 47 ohms.
Prenez maintenant le cas de l’ampoule. Vu que la courbe U-I de l’ampoule n’est pas une ligne droite,
comment définit-on sa résistance ? En fait, la résistance de l’ampoule est définie comme le rapport de la
tension au courant, comme dans le cas des résistors fixes. Or, l’exercice suivant démontrera que la
résistance n’est plus une valeur fixe.
La courbe U-I de l’ampoule est illustrée dans le schéma ci-dessous. Tracez deux lignes horizontales aux
niveaux U = 5 V et U = 2 V de sorte qu’elles croisent la courbe, tracez deux lignes verticales descendant
des points d’intersection et lisez les valeurs I2V et I5V sur l’échelle des milliampères.
U=5V
U=2V
I2V I5V
Reportez les valeurs, en milliampères, de I2V et I5V, dans les espaces blancs ci-dessous, puis convertissez ces
valeurs en ampères en multipliant par 1 amp / 1 000 milliampères.
À partir des valeurs en amps de I2V et I5V, calculez les résistances R2V et R5V.
On constate une nette différence entre les valeurs R2V et R5V, ce qui n’est pas surprenant dans la mesure où
la courbe U-I de l’ampoule n’est pas une ligne droite. L’écriture d’une équation exprimant la relation entre
la tension et le courant qui traversent l’ampoule est plus compliquée que le simple fait de reconnaître que la
résistance représente la pente de la courbe U-I, comme dans le cas des résistors fixes. Une équation
parabolique de la forme U = k I2 peut être dérivée en utilisant l’un quelconque des points de données.
Toutefois, la courbe passera généralement par l’origine et par le point utilisé pour déduire la valeur k, mais
d’autres points de données peuvent être situés relativement loin de la courbe. Des équations polynomiales
plus sophistiquées passant par tous les points de données peuvent être dérivées, mais elles impliquent des
traitements mathématiques qui n’entrent pas dans le cadre de cet exercice.
Dans cet exemple, le point 124 mA, 4,36 V sera utilisé pour calculer une valeur k :
La relation entre la tension et le courant dans l’ampoule peut donc être approximée par l’équation ci-
dessous, où U est en volts, I, en milliampères et k, en volts/(milliampères)2.
U = k I2 = 0,000284 volt/(mA)2 I2
Aux fins de comparaison, les données réelles de l’ampoule et les données d’ajustement de courbe sont
reportées dans un graphique commun à la page suivante. À titre d’exemple, le premier point est calculé ci-
dessous.
Dans le cas d’un résistor fixe, la loi d’Ohm est la simple expression de la relation proportionnelle entre la force
électromotrice en volts et le courant en ampères. En règle générale, la loi d’Ohm applicable aux circuits à courant
continu, s’écrit sous la forme suivante :
U = IR Loi d’Ohm
Dans le cas d’un résistor fixe ordinaire, « R » est une constante qui représente la proportionnalité entre les
variables « U » et « I ».
Le fait d’écrire la loi d’Ohm avec des indices inférieurs et de réordonner les valeurs R et I met en évidence la
correspondance entre les valeurs U, R et I et les valeurs y, m et x sous la forme de pente en un point d’une
équation linéaire.
Uy = Rm Ix
Calculatrices graphiques
Les valeurs de tension et de courant mesurées dans les résistors et dans l’ampoule peuvent être entrées dans une
calculatrice graphique (de type TI-83), afin de dériver des équations linéaires ou bicarrées correspondant au
meilleur ajustement. L’analyse de données physiques à l’aide de calculatrices graphiques est un autre bon moyen
de montrer aux élèves le lien entre des concepts mathématiques abstraits et des cas concrets.
Les pièces du testeur de continuité illustré ici sont montées sur une planche en bois de 15 cm de long coupée dans
une pièce de bois aux dimensions nominales de 25,4 mm par 152,4 mm (taille réelle : 19,05 x 139,7 mm). Il n’est
pas essentiel de respecter à la lettre les dimensions de la planche et le positionnement exact des composants. Le
support de piles est monté sur la planche au moyen de deux vis à bois à tête plate no 4 de 12,7 mm de long. La
douille est montée sur la planche au moyen de deux vis à bois à tête plate no 4 de 19,05 mm de long. Les fils
multibrins 20 AWG sont fixés sur la planche avec de la colle appliquée au moyen d’un pistolet d’encollage à
chaud. Les plaques en laiton sont des plaques de renforcement en laiton massif de 12,7 x 50,8 mm, disponibles dans
les quincailleries, les magasins de bricolage et les menuiseries. Les fils sont soudés sur les plaques en laiton à l’aide
d’une brasure tendre à base de colophane d’alliage 60-40. Des informations supplémentaires sur le matériel sont
fournies dans l’Annexe 1.
Support de
piles, pour 4 Mini-douille à vis
piles AA
Les plaques en laiton sont recouvertes d’un finissage de vernis pour empêcher le ternissage. Mais ce vernis n’est
pas conducteur et doit donc être entièrement éliminé des plaques en laiton. Ce vernis doit également être éliminé
pour faciliter la soudure. Pour ce faire, utilisez du papier abrasif fin (120 grains).
Les joints à brasure tendre peuvent être réalisés avec un petit fer à souder de 25 watts. Les fils ont été fixés sur les
plaques en laiton avant de monter celles-ci et le support de piles sur la planche.
L’activité « Isolants et conducteur » est une bonne manière d’introduire l’activité « La loi d’Ohm » ou d’entamer
une discussion sur la nature des conducteurs, des isolants et des semi-conducteurs. La planche de conductivité est
un excellent outil pédagogique pour les élèves de tous âges, des classes primaires au lycée.
Les élèves se voient remettre une série de matériaux parmi lesquels ils doivent identifier les objets conducteurs et
les objets non-conducteurs. Lors du tri initial, ils doivent reconnaître les conducteurs en tant que matériaux
permettant de produire de la lumière, quelle qu’en soit l’intensité, et les non-conducteurs en tant que matériaux en
présence desquels aucun signe de lumière n’est visible.
Suggestions de matériaux :
Non-conducteurs : Papier, bâtonnet de glace, élastique, paille en plastique, ficelle.
Conducteurs : Diode de redresseur (par ex. 3A, 50 V Radio Shack 276-1141), résistor d’1/2 watt/47 ohms,
résistor d’1/2 watt/100 ohms, mine de crayon, papier aluminium, pièces de monnaie, ongle en acier, fil en
cuivre.
Une fois qu’ils ont effectué le tri initial, vous pouvez demander aux élèves de séparer les objets conducteurs en
deux groupes : un premier groupe contenant les objets avec lesquels la lumière de l’ampoule est très vive et un
deuxième groupe contenant les objets avec lesquels la lumière de l’ampoule est sensiblement plus faible. Le
premier groupe comprendra des objets fabriqués à partir de métaux courants comme l’aluminium, le cuivre et le
fer.
Le deuxième groupe comprendra des objets qui conduisent suffisamment l’électricité de façon à allumer
l’ampoule, mais pas de manière aussi intense que les conducteurs métalliques, tels que le résistor de 47 ohms, le
résistor de 100 ohms, la diode et la mine de crayon.
Demandez aux élèves de comparer la luminosité de l’ampoule dans un montage en série avec le résistor de
47 ohms par rapport à la luminosité de l’ampoule produite avec le résistor de 100 ohms. Si les piles ne sont plus
très neuves, le filament de l’ampoule brillera probablement à peine avec un résistor de 100 ohms.
La diode est le seul matériau qui conduise le courant dans une direction et pas dans l’autre. Une discussion sur le
fonctionnement de la diode est une bonne manière d’introduire une discussion sur les semi-conducteurs.
La mine de crayon est un autre matériau très intéressant. Il est important de préciser aux élèves que la mine de
crayon ne contient pas de métal, mais une forme de carbone appelée « graphite ». Le fait que les diamants sont
aussi entièrement constitués d’atomes de carbone, mais sont également de bons isolants, montre clairement que
les matériaux doivent leurs propriétés de conduction électrique non seulement au type d’atomes présents, mais
aussi à la disposition des atomes dans une structure cristalline particulière.
On pourrait croire que la mine de crayon contient du métal car elle a l’aspect du plomb. Le graphite est donc un
bon exemple de conducteur non métallique. Le graphite est aussi un excellent lubrifiant capable de supporter de
hautes températures. Comme le graphite est glissant sans être visqueux comme l’huile de graissage, il est utilisé
pour graisser les verrous et les chaînes de vélo. Grâce à ses doubles propriétés de lubrifiant et de conducteur, le
graphite est un excellent matériau pour faire glisser les contacts électriques. Par exemple, des balais en graphite
sont utilisés pour transmettre le courant électrique aux armatures rotatives des moteurs électriques, tels que ceux
utilisés dans les moteurs de démarrage automobile, les aspirateurs, les perceuses électriques à main et d’autres
appareils.
U=IxR
U = Tension (la tension est la différence de potentiel électrique entre deux points sur un fil conducteur. La tension
se mesure en volts et provient de sources diverses comme les prises de courant et les piles.)
I = Courant (le courant se mesure en ampères. Le courant est le déplacement de particules chargées à travers un
matériau conducteur entre la source de tension et une masse.
R = Résistance (la résistance est l’opposition exercée par un corps au passage d’un courant électrique. La
résistance se mesure en ohms. Les ampoules et les cafetières électriques sont des exemples d’objets avec une
résistance.)
Il est extrêmement important de veiller à ce que le compteur connecté à travers la douille soit réglé sur l’échelle
de 20 volts avant de brancher le compteur sur le circuit. Si le compteur connecté à travers la douille est réglé sur
l’échelle actuelle, ceci engendre une condition de court-circuit risquant de faire sauter le fusible dans le compteur.
De même, il est important que le compteur utilisé pour mesurer le courant soit réglé sur une échelle de
200 milliampères ou plus avant de le brancher sur le circuit, ou le courant tiré risque de faire sauter le fusible
dans le compteur.
Figure 1
Après avoir placé les quatres piles dans le support de piles, mesurez et notez sur la feuille de données la tension et
le courant qui traversent l’ampoule en vue d’obtenir le premier point de données.
Retirez et contournez la pile no 1 comme indiqué dans la figure 2A, en laissant trois piles dans le support. À
nouveau, mesurez et notez sur la feuille de données la tension et le courant qui traversent l’ampoule en vue
d’obtenir le second point de données.
À présent, retirez et contournez les piles no 1 et 2 en ne laissant que deux piles dans le support, comme indiqué
dans la figure 2B. À nouveau, mesurez et notez sur la feuille de données la tension et le courant qui traversent
l’ampoule en vue d’obtenir le troisième point de données.
Enfin, retirez et contournez les piles no 1, 2 et 3 en ne laissant qu’une seule pile dans le support, comme indiqué
dans la figure 2C. À nouveau, mesurez et notez sur la feuille de données la tension et le courant qui traversent
l’ampoule en vue d’obtenir un quatrième point de données.
Etant donné qu’aucun courant ne circule dans l’ampoule quand toutes les piles sont retirées du support, le courant
zéro et la tension zéro peuvent être déduits en tant que cinquième point de données.
Préparez une feuille de papier millimétré avec le courant en milliampères sur l’échelle horizontale et la tension en
volts sur l’échelle verticale, comme illustré à la page suivante. Idéalement, l’échelle horizontale s’étendra de 0 à
175 milliampères et l’échelle verticale, de 0 à 7 volts. Reportez les cinq points de données mesurés avec
l’ampoule et reliez-les en traçant une courbe de meilleur ajustement.
La marche à suivre pour mesurer et enregistrer les données de chaque résistor est pratiquement identique à celle
appliquée avec l’ampoule. Les détails exacts de branchement du résistor au circuit sont illustrés dans la figure 3.
Toutefois, n’oubliez pas de retirer l’ampoule de la douille afin que le courant ne contourne pas le résistor et ne
surcharge le milliampèremètre. Ceci risquerait également de faire sauter le fusible dans le milliampèremètre.
Figure 3
Une fois le premier point de données du résistor mesuré et enregistré, retirez et contournez une pile à la fois afin
d’obtenir les deuxième, troisième et quatrième points de données de la résistance. La procédure de retrait et de
contournement des piles est la même que pour l’ampoule, comme illustré dans les figures précédentes 2A, 2B et
2C. Comme pour l’ampoule, le cinquième point de données correspondant au zéro milliampère et au zéro volt est
déduit pour les résistors. Les données relevées avec l’ampoule et les résistors peuvent être reportées sur la même
feuille et sur le même graphique afin de faciliter la comparaison des courbes obtenues avec chaque élément.
1. Tracez une ligne horizontale sur votre graphique au niveau U = 5 volts et tracez des lignes verticales qui
descendent des intersections de la ligne horizontale et des courbes obtenues avec les résistors de 100 et
47 ohms, comme illustré dans le schéma ci-dessous.
Reportez les valeurs, en milliampères, de I100 et I 47, dans les espaces blancs ci-dessous, puis convertissez
ces valeurs en ampères en multipliant par 1 amp / 1 000 milliampères.
2. À partir des valeurs en amps de I100 et I47, calculez les résistances R100 et R47.
Comparez les valeurs R100 et R47 obtenues dans la question 3 ci-dessus aux valeurs nominales 100 et 47
ohms des résistors.
E = 5V
I100 I 47
On constate de manière évidente que la résistance d’un résistor fixe correspond à la pente de la ligne qui
définit la relation entre la tension et le courant. Une autre manière de formuler ceci est d’observer que la
tension qui traverse le résistor est proportionnelle au courant qui le traverse. La résistance est tout
simplement la constante de proportionnalité entre la tension et le courant.
Les équations de la ligne sur les graphiques U-I peuvent être écrites en substituant les valeurs R100 et R47
déduites des données précédentes.
Insérez une valeur de 0,050 amp (50 milliampères) dans les équations précédentes et calculez les tensions
résultantes pour les résistors de 100 et 47 ohms.
Reportez ces deux points sur vos graphiques pour confirmer que les points se trouvent sur ou très près des
lignes correspondant aux résistors de 100 et 47 ohms.
Prenez maintenant le cas de l’ampoule. Vu que la courbe U-I de l’ampoule n’est pas une ligne droite,
comment définit-on sa résistance ? En fait, la résistance de l’ampoule est définie comme le rapport de la
tension au courant, comme dans le cas des résistors fixes. Or, l’exercice suivant démontrera que la
résistance n’est plus une valeur fixe.
La courbe U-I de l’ampoule est illustrée dans le schéma ci-dessous. Tracez deux lignes horizontales aux
niveaux U = 5 V et U = 2 V de sorte qu’elles croisent la courbe, tracez deux lignes verticales descendant
des points d’intersection et lisez les valeurs de I2V et I5V sur l’échelle des milliampères.
E=5V
E=2V
I2V I5V
Reportez les valeurs, en milliampères, de I2V et I5V, dans les espaces blancs ci-dessous, puis convertissez ces
valeurs en milliampères en multipliant par 1 amp / 1 000 milliampères.
À partir des valeurs en amps de I2V et I5V, calculez les résistances R2V et R5V.
On constate une nette différence entre les valeurs R2V et R5V, ce qui n’est pas surprenant dans la mesure où
la courbe U-I de l’ampoule n’est pas une ligne droite. L’écriture d’une équation exprimant la relation entre
la tension et le courant qui traversent l’ampoule est plus compliquée que le simple fait de reconnaître que la
résistance représente la pente de la courbe U-I, comme dans le cas des résistors fixes. Une équation
parabolique de la forme U = k I2 peut être dérivée en utilisant l’un quelconque des points de données.
Toutefois, la courbe passera généralement par l’origine et par le point utilisé pour déduire la valeur k, mais
d’autres points de données peuvent être situés relativement loin de la courbe. Des équations polynomiales
plus sophistiquées passant par tous les points de données peuvent être dérivées, mais elles impliquent des
traitements mathématiques qui n’entrent pas dans le cadre de cet exercice.
Utilisez les données relevées pour le point avoisinant 4,5 volts afin de calculer une valeur k :
Utilisez le résultat de votre calcul de k afin de générer une courbe U-I prédite pour l’ampoule. Par
commodité, utilisez les mêmes valeurs de courant que vous avez mesurées avec l’ampoule pour calculer les
valeurs prédites de tension dans l’ampoule.
À titre de comparaison, tracez la courbe U-I prédite pour l’ampoule sur votre graphique d’origine. La
courbe prédite reproduit-elle précisément les données de test obtenues sur toute la plage de fonctionnement
de l’ampoule ?