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Memoir Jacques 1

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INTRODUCTION

La Côte d’Ivoire, pendant ces 15 dernières années a effectué un bond


démographique important avec une population estimée aujourd‘hui à 24.29
million d’habitants contre 16.58 million d’habitants dans les années 2000.

Cette évolution démographique a impacté plusieurs domaines dont l’élevage qui


a vu sa demande en terme de production s’accroitre considérablement.

En moyenne, la production nationale avicole s’élève à 49 828 millions d’unités


avec une importation de 420 tonnes par ans. La viande de volaille autrefois
marginalisé, représente aujourd’hui la principale protéine consommée par les
ivoiriens, car un ivoirien consomme aujourd’hui en moyenne 2 poulets par mois
contre 2 poulets par ans. Par là nous constatons que la consommation de viande
de volaille s’est accrue considérablement pouvant ainsi porter atteinte à la santé
des consommateurs si la qualité n’est pas préservée. Aussi ce secteur est
pourvoyeur d’emplois avec plus de 200 milles emplois, dont 70 milles directs et
130 milles emplois indirects. Aussi celle-ci réalise un chiffre d’affaires de près
de 250 milliards de francs CFA / an.

Cependant, de nombreux élevages restent encore semi-industrialisés rencontrant


ainsi d’énormes difficultés dans le cadre de la nutrition, de l’hygiène et de la
santé. Car le niveau technique des exploitants (fermiers) est très bas. Les normes
techniques et sanitaires ne sont pas respectées dans de nombreuses fermes.
L’utilisation intensive de médicaments chimiques pour résoudre les problèmes
de santé rencontrés est devenue chose courante. La côte d’ivoire à travers son
ministère des ressources animales et halieutiques désire atteindre une
production de plus de 60.000 tonnes d’ici 2021.

De ce fait, des solutions alternatives doivent être trouvées afin d’atteindre


l’objectif de 60.000 tonnes en réduisant l’utilisation des médicaments chimiques
et par conséquent réduire l’impact des résidus dans la viande et les œufs.

C’est dans cette optique que la société CPV-A a bien voulu innover en apportant
à la prophylaxie traditionnelle utilisée, une alternative nouvelle avec les produits
bio, procurant aux bêtes une santé durable et une sécurité dans la consommation
de ces derniers. Cette nouvelle approche nous amène à étudier le sujet suivant :
<< STRATEGIE DE VENTE DES MEDICAMENTS BIO POUR
L’AVICULTURE >>.

1
APPROCHE METHODOLOGIQUE

I- PROBLEMATIQUE

1- Problème

Les produits chimiques utilisés dans l’alimentation de la volaille est une vielle
pratique qui demeure jusqu’à ce jour. L’on dirait même qu’elle est à la base de
l’aviculture. Le monde de consommation de masse dans lequel nous vivons ces
dernières années, a amené les éleveurs à rechercher une plus grande productivité
au détriment de la qualité. L’on met sur le marché des poulets qui ne sont pas en
maturité, des œufs contenant des résidus de produits chimiques et bien d’autres
volailles impropres à la consommation.
La CPV-A forte de son expérience dans le domaine de l’aviculture décide
d’améliorer la production des fermiers en introduisant l’alimentation bio en vue
de réduire la production de poulets découlant de produits chimiques. Pour en
arriver à des poulets proches de ceux dits africains, mais à partir d’une
production industrielle.
Cependant nous nous posons la question de savoir, comment amener les
fermiers à acheter les produits veto bio.

2- Questions de recherche

2-1-Question principale

Comment amener les aviculteurs à acheter les produits bio?

2-2-Questions secondaires
- Les médicaments véto présents sur le marché sont-ils compétitifs au niveau du
prix et de la qualité ?
- Le marché des médicaments répond t- il aux attentes des éleveurs ?
- Les médicaments véto offrent ils une production saine ?
- La communication est-elle adaptée à la politique commerciale de l’entreprise ?

II- OBJECTIF DE L’ETUDE


1- Objectif principal

Booster l’achat des produits bio par les éleveurs avicoles.

2
2- Objectifs secondaires
- Evaluer la compétitivité des médicaments véto bio.
- Comprendre les attentes des éleveurs dans l’achat de produits avicoles.
- Evaluer les avantages qu’offrent les médicaments bio
- Promouvoir les produits de la CPV- A

III- HYPOTHESES

-Si les produits bio étaient compétitifs, cela permettra de booster leur niveau de
vente.

-Si la société CPV-A lançait une grande phase de distribution d’échantillon ou


d’essai de produit avec garantie, les médicaments bio entreraient vite dans les
habitudes d’achat des éleveurs.

-Si la société organisait des séminaires de rencontres et d’informations dans les


grandes zones d’élevages afin de comprendre les attentes des éleveurs alors les
médicaments bios seraient vite accepter par les éleveurs.

IV- METHODOLOGIE

Pour mener notre étude nous avons observé les étapes suivantes :
1- Recherche documentaire

Il s’agit pour nous, d’explorer tous les documents issus de la filière avicole en
côte d’ivoire ; documents venant du Ministère des Ressources Animales et
Halieutique.
Aussi nous avons utilisé les données disponibles à la CPV-A de même que ceux
de l’IPRAVI.

2- Entretiens (etude qualitative)

Les entretiens avec les différents responsables de la société CPV-A notamment


la direction générale, nous ont permis de faire connaissance avec les procédures
d’importation et de commercialisation des médicaments et accessoires
vétérinaires. Les échanges avec les employés nous ont permis de recueillir des
informations sur la clientèle en rapport avec notre étude.

3
Nous avons trois types d’attentes et d’orientations d’achat de la clientèle du fait
des trois phases critiques de l’élevage avicole

-phase de démarrage : (c’est-à-dire de permettre aux nouveaux poussins


d’évoluer sans stress et sans maladies).

-phase des coccidioses : (qui intervient après 21 jours et provoque des diarrhées
entrainant la mort des poussins).

-phase des maladies respiratoires : (cette phase provoque des toux due au
manque d’entretien des bâtiments dans lesquels ils sont logés).

Au vu de ces différentes attentes et orientations d’achat de la clientèle, le


responsable en sa qualité de docteur vétérinaire orientera ses produits vers ces
différents problèmes que rencontre la clientèle en leur proposant une solution
adéquate afin de pallier à cette situation.

3- Investigation

Pour vérifier les hypothèses de l’étude, nous avons aussi mené des investigations
qui nous ont conduit à faire des observations participatives grâce à des entretiens
libres avec des personnes ressources. (Éleveurs, docteurs vétérinaires et le
personnel de l’entreprise).

4- Observation

L’observation se présenteraient comme une expérience de sélection et de recueil


d’informations sur un phénomène, un objet d’étude en vue de dégager des
hypothèses ou de vérifier celles découlant d’observations antérieures. Elle
consiste donc à noter au jour le jour, tout ce qui se passe sous nos yeux, de la
manière dont cela se produit, de tout ce qui se dit et se fait. Cela nous a permis
ici de déterminer les besoins et les attentes des clients à partir de visite sur
certains sites d’expérimentation.

4
V- INTERET DE L’ETUDE

1- Intérêt personnel

Cette étude nous permet en tant qu’étudiant de confronter nos connaissances


théoriques acquises en Licence professionnelle en marketing négociation et
commerce international aux réalités de l’entreprise .Elle nous permet aussi
concomitamment de valider notre licence professionnelle en vue de notre
admission définitive.

2- Intérêt pour l’entreprise

Notre étude constituera pour CPV-A une contribution au système d’information


marketing. La société pourra à partir de nos recommandations explorer d’autres
pistes de développement de l’action commerciale.

VI- LIMITE DE L’ETUDE

Les informations obtenues lors de nos études relèvent essentiellement du terrain


car nous n’avons pas pu accéder aux données de la concurrence et de certains
documents confidentiels de l’entreprise.

VII- PLAN DU MEMOIRE

Notre mémoire se structure autour de trois (03) grandes parties :

D’abord, la première partie parlera de la présentation du cadre de l’étude.


Ensuite la deuxième partie concernera le diagnostic de la CPV-A. Enfin la
troisième partie évoquera les objectifs et les stratégies.

5
PREMIERE PARTIE :

PRESENTATION DU CADRE DE L’ETUDE

Dans cette partie, nous présenterons le secteur d’activité de la CPV-A, son


historique et sa création. Ses activités à ce jour, les produits qu’elle
commercialise et le processus de commercialisation.

6
CHAPITRE I : ENVIRONNEMENT ET CADRE

Dans ce chapitre nous présenterons l’environnement de la filière avicole en


Côte d’Ivoire ensuite le cadre institutionnel.

I- ENVIRONNEMENT

La Cote d’ Ivoire, située en Afrique de l’ouest avec une population d’environ


24 .000.000 d’habitants est depuis les années 60 un pays où se pratique
l’élevage. Cependant, nombreux de ces élevages étaient traditionnels et ne
disposant pas d’encadrement techniques suffisants afin de réussir et d’accroitre
leur production. Dans le soucis de pallier à cela l’Etat crée des centres d’élevage
avicole dans certaines villes du pays (BINGERVILLE
,BOUAKE ,DALOA).Aussi met à la disposition des éleveurs des structures
d’encadrement techniques gratuite (SODEPRA ,SIPRA).En 1994, avec
l’avènement du PAS (programme d’ajustement structurel) et le libéralisme, l’on
a assisté à la privatisation de ces différentes structures. Dès lors plusieurs
organisations privée ont vu le jour (IPRAVI).Ce vent nouveau a permis à la
filière avicole ivoirienne de franchir le cap du modernisme car elle est
pourvoyeuse d’emplois avec plus de 200. 000 emplois, dont 70. 000 directs et
130. 000 emplois indirects. Aussi celle-ci réalise un chiffre d’affaires de près de
250.milliards de francs CFA. Elle constitue le principal débouché pour les
produits agricoles et les sous-produits agro-industriels, notamment le maïs, le
tourteau de coton, le tourteau de soja, etc.…

1- PRODUCTION AVICOLE NATIONALE

1.1- Poussin d’un jour

En 2016, la filière avicole ivoirienne compte un cheptel reproducteur de plus de


700. 000 têtes. Une production de 45. 250. 000 de poussins d’un jour dont 38.
375. 000 de poussins chair et 6. 831.000 de poussins ponte. Ces poussins ont été
produits par une trentaine de couvoirs ayant une capacité de production annuelle
allant jusqu’à 70.millions de poussins d’un jour. (Source IPRAVI 2016)

1.2- Viande de volaille

La viande de volaille étant de plus en plus consommée par les ivoiriens occupe
aujourd’hui une place importante dans les habitudes alimentaire de ceux-ci. En
2016, la filière avicole a produit en termes de viande de volaille 49.828 tonnes

7
avec 41.852 Tonnes de poulets de chair et 7.976 Tonnes de poules de réforme.
(Source IPRAVI 2016). Cependant malgré cette production la côte d’ivoire a
pour objectif d’atteindre l’autosuffisance en terme de viande de volaille afin de
mettre à la disposition des consommateurs une offre qui est supérieur ou égale à
la demande.

1.3- Production d’œufs

Les œufs étant des dérivés de l’élevage avicole et entrant dans les habitudes de
consommation nécessite que l’on porte une attention particulière. En 2016, la
production d’œufs s’élève à 1.581.000 d’unités. (Source IPRAVI 2016). A cet
effet le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques à travers ses
objectifs comme l’amélioration des techniques de production veut augmenter
cette production afin de couvrir au mieux la demande.

2- IMPORTATION AVICOLE NATIONAL

2.1-Viande de volailles importées

Dans le souci de pallier le déficit de l’offre national en matière de viande de


volaille et d’œufs le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques va
susciter des importations européennes comme la France afin de faire face à la
demande. Cependant à travers son dynamise et sa volonté d’accroitre cette
production local ce dit ministère grâce à sa politique qui est d’aider les fermiers
financièrement, matériellement et humainement va aboutir à une baisse du
volume des importations.
Nous remarquons une diminution des importations due à la croissance de la
production locale. Les importations en 2016 de viande de volailles sont de 420
tonnes contre 2.212 tonnes en 2001. (Source IPRAVI 2016)

3- CONSOMMATION PAR HABITANT ANNUELLE

3.1-Consommation annuelle de viande de volaille

La consommation de viande de volaille annuelle par habitants en 2016 est de


2,12 kg contre 1.9 kg en 2001. (Source IPRAVI 2016)

8
3.2- consommation annuelle d’œufs

En 2016, 67 œufs sont consommés par habitant contre 30 en 2001. (Source


IPRAVI 2016)

Poules de reformes : Poulet produit en vue d’utiliser les œufs pour une éventuel
reproduction.

Poulet de chair : Poulet destiné à une consommation rapide et direct.

4- LES DIFFERENTS ACTEURS DE LA FILIERES AVICOLE

4.1-IPRAVI

L’Interprofession Avicole Ivoirienne (IPRAVI) a été créée en 1995. L’IPRAVI


compte à ce jour, trois collèges d’activités, qui sont : le collège des producteurs,
le collège des agro-industriels et le collège des revendeurs

4.1.1- Le collège des producteurs

Le collège des producteurs regroupe les éleveurs de volailles modernes,


principalement les éleveurs de poulets de chair et les producteurs d’œufs de
consommation. Les membres du collège des producteurs sont actuellement issus
de deux associations de base, à savoir l’ANAVICI et l’UACI. Au plan national,
ce sont au moins, 2 200 opérateurs qui y exercent, avec environ 1 500 éleveurs
de poulets de chair et 700 producteurs d’œufs de consommation.

4.1.2- Le collège des agro-industriels

Le collège des agro-industriels de la filière avicole comprend les accouveurs, les


importateurs de poussins d’un jour, les fabricants d’aliments de volaille, les
abattoirs et les centres de conditionnement d’œufs, les charcuteries. Les
membres du collège des agro-industriels sont actuellement issus d’une seule
association de base appelée INTERAVI. Au plan national, une trentaine
d’opérateurs exercent au sein de ce dit collège.

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4.1.3- Le collège des revendeurs

Le collège des revendeurs de produits avicoles comprend les revendeurs de


volailles modernes et d’œufs de consommation. Les membres du collège des
revendeurs de produits avicoles sont actuellement issus d’une seule association
de base appelée ANAREV CI. Au plan national, il y a environ 1 500 revendeurs
de produits avicoles.

4.2- Les vétérinaires

Ce sont l’ensemble des docteurs vétérinaire qui contribuent à l’aboutissement


d’une production saine. Ils sont regroupés en association appelé l’ADVCI avec
un responsable d’expérience élu pour un mandat de deux ans. Il existe en plus
un conseil national de l’ordre des vétérinaires de Cote d’ Ivoire qui a pour
mission de définir avec le ministère de tutelle les statuts et règlements qui
régissent ce domaine d’activité.

4.3- Les importateurs et grossistes vétérinaires

En Côte D’Ivoire il existe huit (8) importateurs et grossistes de médicaments


vétérinaires regroupés en association appelé GVC. Ce sont entre autre : CPV-A,
CODIVET SA, SN PROVECI, CIPROVET, AGROVET-CI, ALL VET,
MAILVAGE, PROVETO. Leur rôle est de fournir les médicaments vétérinaires
permettant de traiter ou prévenir les maladies qui interviennent pendant la
période de production. Aussi ils ont pour mission d’accompagner les fermiers en
leur prodiguant des conseils et les techniques dont ils ont besoin afin de leur
permettre de réussir leurs élevages.

4.4-Ministère des Ressources Animales et Halieutiques

Le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques ivoirien fut créer en Avril


2004 et est dirigé par un Ministre nommé par le gouvernement. Celui-ci, a pour
mission de réguler ce secteur en faisant la promotion, en établissant des
orientations et des objectifs afin d’atteindre l’autosuffisance en productions
avicoles et traiter les questions de maladies virales comme la grippe aviaire. Par
ailleurs, le ministère assure ces tâches par diverses directions centrales dont la
Direction des Productions d’Elevage (DPE).

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II- LE CADRE INSTITUTIONNEL

1- Généralités

La centrale de Prophylaxie Vétérinaire Afrique (CPV –A) est une société


anonyme unipersonnelle avec un capital de 10 000 000 de francs CFA. Elle est
spécialisée dans la distribution de matériels et médicaments vétérinaires, Qu’elle
importe d’Asie et d’Afrique.

La société a son siège social à Abidjan et emploie dix-sept personnes. L’Agence


principale de la CPV-A est situé à Marcory zone 3, angle rue de la glacière et
rue du canal. Dans le souci d’élargir son réseau de distribution, et d’assurer un
service plus proche de la clientèle, la CPV-A a ouvert quatre dépôts à Abidjan et
aussi dans certaines localités (Bingerville, Bouaké, Daloa, Bouaflé, Agnibilekro,
Abengourou).

2- Historique

Le monopole de la distribution de produit et matériel vétérinaire, était détenu


par la société de développement de la production animal(SODEPRA) ; mais
après sa dissolution en 1993, plusieurs sociétés privées sont créés pour essayer
de combler le déficit de distribution de produit vétérinaire La CPV-A est donc
l’une de ces sociétés crées pour aider les éleveurs et particulier à maintenir les
bêtes en bonne santé.

La centrale de prophylaxie vétérinaire (CPV-A) créer en 1994, avait pour


activité principale la distribution de matériels et médicaments vétérinaires.
En effet voulant se faire connaitre en Afrique, elle a donc décidé de changer
d’appellation.

Ainsi, le 1er Octobre 2006 elle devient donc Centrale de Prophylaxie


Vétérinaire Afrique (CPV-A).

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III- ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA CPV-A

1- Organisation de la CPV-A

La CPV-A, organise ses activités, autour des services suivants :

 La direction générale
 Le service administratif et comptable
 Le service transit
 Le magasin central
 Le service à la clientèle des GIE (groupements d’intérêts économiques)

ORGANIGRAMME DE LA CPV-A

DIRECTEUR
GENERAL

SERVICE SERVICE ADMINISTRATIF MAGASIN


TRANSIT ET COMPTABLE CENTRAL

SOURCE : CENTRALE DE PROPHYLAXIE VETERINAIRE-AFRIQUE 2018

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2- Fonctionnement de la CPV – A

2-1. La Direction générale

Elle s’occupe de la politique générale de l’entreprise. Cette politique


comprenant des attributions à savoir la stratégie commerciale qui consiste à
mettre à la disposition des clients de l’entreprise, les produits de la CPV-A en
quantité, qualité et temps.
C’est stratégie commerciale est soutenue par une gestion administrative, dont il
a la supervision.
Les produits étant quelque peu techniques, leur promotion nécessite une
approche quelque peu minutieuse à cause des risques encourus dans
l’utilisation. La direction générale se charge alors d’initier des rencontres avec
les partenaires au vu d’une présentation professionnelle qui sera par la suite
entretenu par les technico-commerciaux.
En dernier ressort la direction générale, se charge de la passation des
commandes et de calculs des coûts (coût de revient et prix de revient).

2-2. Le service administrative et comptable

Ce service, sous le regard attentif du Directeur Général, assure la paie du


personnel, passe les écritures comptables pour les déclarations, garantit le
fonctionnement de l’activité par une planification du règlement des fournisseurs.
Ce service s’occupe également de tous les mouvements de stocks jusqu’aux
inventaires.

2-3. Le service transit

Le déclarant en douane assure la liaison entre l’entreprise et tout


ce qui est du service extérieur dans le cadre de l’importation des produits.

2-4. Le magasin central

Le magasin central, est le lieu de stockage de tous les produits dès leur arrivés
du port ou de l’aéroport, avant toute distribution interne ou externe. Il procède
au rangement des produits selon leur type, vérifie les différentes livraisons

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effectuées en sortant les produits en fonction des commandes des clients, en
éditant les factures de chaque commande.
Dans le souci d’avoir une concordance dans la gestion des flux.
Le magasin central doit enregistrer chaque facture éditée à la comptabilité, faire
les inventaires de stock en fin de mois avec le comptable, doit rendre compte au
directeur général en cas de problème. Pour finir le magasin central suit les dates
de péremption des produits pour le lancement des promotions.

2-5. La clientèle

La clientèle de la Centrale de Prophylaxie Vétérinaire Afrique est constituée de


12 principaux clients repartis en groupements d’éleveurs(GE) et quelques
clients ponctuels.
Les groupements d’éleveurs se composent comme suit :
GE ANYAMA ; GE ABIDJAN ; GE AGNIBILEKRO ; GE ABENGOUROU ;
GE ABOBO ; GE BINGERVILLE ; GE BOUAFLE ; GE BOUAKE ; GE
BAOUKE ; GE DALOA ; GE KORHOGO ; GE PK17.
En effet les GE (groupements d’éleveurs) sont des associations d’éleveurs qui à
travers un représentant opère des achats groupés dans le souci de réduire leur
coût d’achat et par conséquent accroitre leur profit. Ceux-ci bénéficient de
nombreux avantages en termes de prix

Les clients ponctuels comprennent  entre autres :


Ferme NAWOYA ; Clinique du Lycée Technique ; TOURE MAN. En effet, ces
principaux clients passent leur commande qui leur est ensuite livrée par le
magasin central accompagné d’un bordereau de livraison et de la facture.

IV- PRESENTATION DES MEDICAMENTS BIO

1- Définition

En générale, le médicament se définit comme toute substance ou composition


possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies
humaines ou animales leur permettant d’établir des diagnostics médicaux ou de
restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une
action pharmacologique, immunologique ou métabolique.

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2- Les médicaments bio

Les médicaments bio sont constitués a 100% d’extraits de plantes dont les
actions médicales sont multiples car, ils ont une action globale en ce sens où ils
interviennent sur plusieurs fonctions métaboliques afin de booster tous les
organes du corps et de guérir efficacement toutes les anomalies de l’organisme.
Aussi ceux-ci sont rapidement absorbables et ne représente aucuns risques
d’effets secondaires et pas de résidu dans la viande et les œufs.

3- Classification des médicaments bio

Les médicaments bio sont repartis en plusieurs catégories :


- Santé de l’appareil respiratoire
- Vitamines et minéraux
- Santé de l’appareil digestif
- Hépato protecteurs ou santé des articulations
- Gestion de stress
- Booster

3.1- Santé de l’appareil respiratoire

L’appareil respiratoire est la partie qui subit le plus d’attaque chez les volailles
car elles sont en contact permanent avec les bactéries et les mucus issus de leurs
selles. A ce effet nous avons le médicament Phytocuff qui aide a corrigé ces
infections et permet à la volaille d’être en bonne santé et garantir sa croissance
dans les délais impartis.

Phytocuff est une préparation à base de menthe naturelle qui favorise le bon
fonctionnement du système respiratoire. Phytocuff aide à stimuler la fonction
des voies respiratoires, à protéger contre les infections bactériennes et virales, à
réduire le stress, à améliorer la consommation de l’utilisation des aliments et à
maintenir les voies respiratoires en bon état.

3.2- Vitamines et minéraux

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Les vitamines et minéraux se présentent comme des petits éléments de
l’organisme, mais très important et vital car ils permettent à l’organisme de
booster sa croissance. C’est ainsi que nous avons :

 E.POWER

E. power est un complément alimentaire à base de plantes qui a été mis au point
pour soutenir la croissance rapide, améliorer la production d’œufs et d’aider les
sujets à faire face au stress et à l’anxiété. E. power contient de la vitamine E et
du sélénium, qui joue un rôle reconnaissable dans le système métabolique et
immunitaire du bétail et de la volaille.

 ALPHA AD3E WITH VITAMINE C

Alpha AD3E avec vitamine C est une préparation complète pour renforcer le
mécanisme de protection naturel et améliorer la résistance physiologique aux
infections. Alpha AD3E avec la vitamine C stimule la reproductivité et la
croissance normale, améliore la résistance à l’infection, améliore la croissance
de la microflore intestinal pour une meilleur ingestion, absorption et digestion.

3.3-Santé de l’appareil digestif

L’appareil digestif ce présente comme un mécanisme permettant aux volailles


de se nourrir, de digérer et ensuite de le redistribuer dans l’organisme cependant
celui-ci rencontre par moment des attaques de certains micro-organisme (vers) et
autres bactéries qui pourraient même tuer les bêtes. L’appareil digestif joue un
rôle moteur dans le développement de la volaille. Pour remédier à ces problèmes
éventuels la CPV –A propose : COCCISAN

La préparation à base de plantes coccisan favorise la santé intestinale des


volailles. Il aide à maintenir la couche protectrice afin de préserver le
fonctionnement du tractus intestinal de risques de micro-organismes et de
contaminants.il contribue à stimuler l’appétit, favorise une utilisation optimale
de la nourriture. Il renforce les parois intestinales des sujets.

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3.4- Hépato protecteurs

Les hépato protecteurs permettent de protéger les articulations et de cicatriser


rapidement les cellules endommagées. C’est ainsi que nous avons :

 ARTHROSAN

Arthrosan est un mélange d’ingrédients à base de plantes qui améliore la


mobilité, procure un confort de mouvement, protège les articulations et la
dégénérescence osseuse. Le complément alimentaire arthrosan favorise la
croissance et le développement des os, améliore la capacité et la flexibilité du
cartilage et des ligaments, réduit le temps de cicatrisation des plaies, favorise le
nettoyage des os et renforce les os en croissance.

 NEPHROSAN

Nephrosan est une combinaison d’herbes protectrices et stimulantes pour les


reins permettant d’éliminer les toxines et de maintenir la volaille dans un état
sure et sain. Nephrosan est utile dans la gestion de l’insuffisance rénale,
améliore la sécrétion biliaire, élimine les radiaux sans oxygène et aide à réguler
le système excréteur corporel

3.5- Gestion du stress

Le stress est un état dans lequel se retrouvent les volailles lorsqu’ ils sont
confrontés à un nouvel environnement, lorsqu’ ils sont bousculés et lorsque la
température est élevée. A cet effet nous avons :

 ALPHA CHICK

Alpha Chick est un produit unique à base de plante qui accélère la dissolution et
résorption du jaune d’œufs résiduel, cause des premières infections, dans le tube
digestif des poussins. Alpha Chick présente une bonne alternative contre les
antibiotiques qui sont communément utilisé dans l’élevage aviaire aux toutes
premières heures

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 ELECTROSAN

Electrosan est un complément alimentaire enrichi avec une concentration


optimale en électrolytes pour protéger la volaille contre le risque de
déshydratation et de déséquilibre. Il aide à maintenir le ph corporel, protège le
corps contre la perte d’eau et de sel minéraux, favorise la reconstitution des
besoins quotidiens en sels essentiels, maintient les animaux hydratés et renforce
leur force et leur vigueur.

 ALPHACOOL

Alphacool est un complément alimentaire à base de plantes qui contribue à


augmenter la résistance de l’organisme contre le stress thermique et l’anxiété. Il
soutient et aide à promouvoir la capacité de l’organisme à s’adapter aux facteurs
environnementaux sévères.

3.6- Booster

Les boosters. Quant à eux ont une action global car ils interviennent dans toutes
les parties de l’organisme et contribue à l’amélioration global de celui-ci. On a :

 ALPHAIMUNE

Alphaimune est un complément alimentaire qui aide à maintenir la croissance, à


améliorer la santé, aide en tant qu’adaptogène naturel, favorise la différenciation
des cellules de défense, la prise de poids précoce, stimule le tissu corporels,
améliore le processus de rajeunissement et améliore globalement l’immunité.

 ALPHA KK

Alpha kk est un produit unique qui a un effet significatif sur l’amélioration de la


santé des ovaires, la réduction de la graisse abdominale et la santé du foie.
L’utilisation du produit améliore considérablement la production d’œufs,
augmente le poids du jaune, augmente la densité, améliore l’épaisseur de la
coquille d’œuf, diminue la mortalité et finalement améliore la masse et le poids
de l’œuf. A mesure que les poules pondeuses vieillissent leur taux de pontes à
tendance à baisser mais avec l’utilisation d’Alpha kk, la production d’œufs reste
optimale, même après 78 semaines de ponte.

18
4- Comparaisons des médicaments chimiques et bio

Tableau 1

MEDICAMENTS CHIMIQUES MEDICAMENTS BIO

1. bénéficie des résultats, des avancées


1. bénéficie des résultats des sciences
scientifiques et techniques qui pharmaceutiques avec des
comprennent plusieurs disciplines : spécialisations telles que :

 la pharmacodynamie  la phytothérapie
 la pharmacolinetrie  la nutraceutique
 la pharmacie  la phytobiotique

2. ils ont une action sur plusieurs


2. ils sont très spécialisés et ont une fonctions du métabolisme et offrent
action spécifique (agissent sur une une sécurité dans l’emploi
fonction détectée)

3. chez les animaux destinés à la3. chez les animaux destinés à la


consommation il faut observer un délai consommation, ils ne laissent pas de
d’attentes résidu chimique.

Source : Donnée de l’étude.2019

Il s’agit de deux (2) processus de fabrication carrément différents, les


médicaments chimiques utilisent le procès de la pharmacodynamie, la
pharmacolinetrie et la pharmacie. Tandis que les médicaments bio à base de
plantes essentiellement pratique la phytothérapie, la nutraceutique et la
phytobiotique. Les médicaments bio présentent l’avantage de ne pas laisser de
résidu chimique dans la volaille à consommer.

CHAPITRE II : PROCESSUS DE COMMERCIALISATION

19
Dans ce chapitre, nous présenterons le processus de commercialisation tout en
mettant l’accent sur les différentes étapes qui interviennent dans ce processus.

1- LA PASSATION DE COMMANDE

La passation de commande se fait par le directeur générale dès que le besoin se


fait sentir. C’est-à-dire que lorsque le stock diminue ou lorsque la demande
d’un ou de plusieurs produits est forte. Il contact les laboratoires situés pour la
plus part en Asie et qui sont spécialisés dans la fabrication de médicaments. Le
directeur général choisit à partir des catalogues des fournisseurs des produits
qu’il voudrait commercialiser ou propose lui-même des formules aux
fournisseurs.

2- DEDOUANEMENT DES PRODUITS

Dès leur arrivée au Port le service transit de la société prend le relais. Il a pour
mission de convoyer les produits du port ou de l’aéroport vers les locaux de
l’entreprise. Il se charge d’apporter à la douane tous les documents qui attestent
la provenance, la quantité, le type de produit et régler toutes les taxes et droits de
douanes nécessaires au dédouanement des produits.il assure la liaison entre
l’entreprise et les services extérieur concernant les importations.

3- LE STOCKAGE OU L’ENTREPOSAGE DES PRODUITS

Quant au stockage des produits, il se fait immédiatement après la réception des


produits. Ils sont stockés dans l’entrepôt, rangé par catégorie et en ordre. Le
responsable procède à une vérification de la quantité reçu et fait entrée ces
différentes données dans l’ordinateur ou est installé un logiciel de contrôle et de
gestion du stock. Ensuite une partie des produits est conduite vers le magasin
d’approvisionnement où ils seront stockés en entendant leur distribution.

4- LA COMMERCIALISATION PROPREMENT DITE

20
La CPV-A étant une société d’importation et de commercialisation en gros des
médicaments vétérinaires, enregistre comme clients, les détaillants de
médicaments. Ceux sont entre autre les pharmacies, les cabinets vétérinaires, les
gros éleveurs qui utilisent de grande quantités de médicament du fait de
l’étendue de leur élevages.

En effet ceux-ci passent des commandes directement ou par le biais d’un


commissionnaire, leurs commandes sont traiter dans les plus brefs délais et leur
sont livrées directement dans leur locaux ou dans l’endroit indiquer par ceux-ci.
Le mode de règlement est diverses. Les factures peuvent être réglées par
virement bancaire, par chèque, par un compte mobile ou en espèces. C’est
différents clients sont enregistrés dans le ficher client de l’entreprise ou un suivi
est fait afin de récompenser les meilleurs clients et ceux dits ponctuels en leur
octroyant des faveurs ou avantages. C’est en sens que la société mets à leur
disposition des prêts pouvant aller jusqu’ à 1.000.000 de francs CFA et des
réductions spéciales sur certains produits.

Aussi dans le souci de se rapprocher de la clientèle la société va mettre en place


des succursales à Abidjan et dans certaines villes de l’intérieur. Ceux-ci sont
localisés entre autres : à Abidjan (Abobo, yopougon pk17), Bingerville,
Anyama, Daloa, Abengourou.
Ces différentes succursales sont gérées par des représentants placés et des
technico-commerciaux qui sont chargés de vendre et de promouvoir les
différents produits de l’entreprise. L’approvisionnement de leurs locaux se fait
directement de l’entreprise vers les dépôts lorsque que le besoin se fait sentir. Ils
rendent compte directement à la société et procède régulièrement à des
inventaires tout en remontant les informations à l’entreprise.

21
DEUXIEME PARTIE : DIAGNOSTIC DE LA CPV-A

Dans cette partie de l’étude, nous ferons un diagnostic interne de la structure


afin d’en déterminer ses forces et faiblesses. Une analyse de son environnement
externe pour également en ressortir les opportunités et menaces qui s’offrent à la
CVP-A.

CHAPITRE I : DIAGNOSTIC INTERNE


22
D’abord le diagnostic interne permet d’identifier l’ensemble des caractéristiques
spécifiques à l’entreprise. Il s’agit d’éléments que l’entreprise peut influencer
directement et qui constituent des forces et des faiblesses pour cette dernière.

I- Forces

L’analyse des opérations et du mix nous a permis de relever certains aspects de


ladite gestion que nous jugeons positifs, il s’agit entre autre de :

1- Au niveau des produits

Les produits bio de par leurs caractéristiques à base de plantes essentiellement


présentent de nombreux avantages car chacun des produits a une action très
spécifique dans l’alimentation de la volaille et permettent de toucher d’autres
pathologies à partir de la sphère d’intervention qui est très large. La finalité est
une réduction des délais d’attentes entre les vaccins.

2- Au niveau du traitement et de la distribution des produits

Les commandes après leur passation par la clientèle sont traitées


immédiatement. Ensuite le service livraison se charge de livrer les produits dans
les locaux des clients ou dans l’endroit indiqué par ceux-ci muni du bon de
livraison et de la facture afin de permettre au client de vérifier la commande et
décharger le bon, ce qui attestera la réception du colis par le client. Cela se fait
de manière ordonnée, dans un conditionnement adapté au type de produit. Les
livraisons se font tous les jours (lundi au samedi de 8h à 16h) et sont
entièrement gratuite.

3- Au niveau de l’organisation du travail et du personnel

Le Directeur Général à travers sa qualification professionnelle et son expérience


professionnelle mettra en place une politique de travail de qualité car lui-même
étant docteur vétérinaire ayant travaillé dans plusieurs structures comme la
SODEPRA et ayant occupé la présidence du conseil de l’ordre des vétérinaires
de côte d’ivoire et connaissant l’aspect important des médicaments et la
nécessité de les mettre à la disposition des clients entreprendra une action sur la
gestion des heures de travail.
C’est en ce sens que les heures de travail sont gérées de telle sorte qu’il n’y a
pas de stop avant la fermeture afin de permettre aux clients d’avoir accès aux

23
produits de l’ouverture jusqu’à la fermeture des locaux. Aussi, les samedis et les
jours fériés, le personnel est présent de 8 heures à 12 heures.
Quant à son expérience professionnelle, il lui permet de bien géré le personnel
en mettant en place une politique de mutation de service des différents
personnels, créant ainsi une polyvalence chez le personnel. Ce qui permet à la
direction de faire des mutations en cas d’absences ou d indisponibilités.

4- Au niveau du contrôle des activités

La direction générale et le service comptable procède régulièrement à des


vérifications sur la gestion des activités (le stock, les ventes, les dépenses et
l’état des comptes). Par conséquent les employés s’engagent à respecter le délai
qui leur sont attribués pour l’exécution des tâches et à rendre le travail qui le
leurs sont confiés de manière propre et convenable, afin d’éviter les sanctions
qui en découlerons si jamais le travail est mal effectué.

II- FAIBLESSES

En plus des forces de l’entreprise, nous avons après analyse décelé des
faiblesses dans la gestion et le fonctionnement de l'entreprise.

1- Au plan administratif

L’on constate des bousculades dans l’exécution des tâches car certains employés
empiètent sur les taches de l’autre tant au niveau de la clientèle qu’au niveau de
l’exercice des taches. L’absence de rigueur dans les procédures rend le travail
des employés difficiles, car les clients se permettent de traiter directement avec
la direction qu’avec les employés. Or la logique voudrait traite d’abord avec les
employés et ensuite avec la direction en cas d’incompréhensions ou de litiges.

2- Au niveau de la communication

L’on relève que la communication est limité car elle se fait de manière interne
aussi elle est descendante et ne tient pas compte des informations que
recueillent les employées qui eux sont en contact permanent avec la clientèle.
3- Au niveau du prix

24
Les prix des produits varient très souvent et cela, d’un client à un autre ce qui
provoque par moment des litiges entre la clientèle et les employés qui eux
respectent les instructions commerciales établies par la direction générale. Aussi
en termes de compétitivité les prix sont parfois excessifs ce qui poussent certains
client a allez vers la concurrence.

4- Au niveau de la gestion et l’entretien du stock

L’entreposage des produits connait de nombreuses difficultés de conservation.


Cela est parfois dû aux conditions climatiques
(Chaleur), aux rongeurs et insectes qui affectent l’état des produits. En effets
les produits sont stockés dans un entrepôt non climatisé et qui n’ai pas à l’abri
des rongeurs et insectes qui commettent des dégâts important. Les produits sont
acheminés ensuite au magasin d’approvisionnement qui lui se charge de les
redistribuer dès que le besoin se fait sentir ou lorsque l’on reçoit une grosse
commande.

Aussi la manipulation du stock par les employées entraine des dégâts sur les
produits. Par exemple.la mauvaise manipulation des cartons contenant des
médicaments sous forme liquide contenus dans des flacons provoque la non
utilisation de ceux-ci. De plus les produits dont l’exposition à la lumière et à
l’air est proscrite sont parfois oubliés et laissés en contact de ces éléments qui
représentent un danger pour eux.

Enfin, le changement de fournisseur du à une mauvaise qualité des produits ou


au prix des produits, le retard dans la passation du fait que le volume du stock
soit encore élevé et le dédouanement des produits crée souvent des problèmes de
ruptures de stock qui freine l’activité pendant un bon moment et affecte la
distribution.

TABLEAU 2: récapitulatif des forces et des faiblesses

25
FORCES FAIBLESSES

 Rapidité de traitement des Problème dans l’exécution des taches


commandes et leur distribution du personnel

 Disponibilité et polyvalence du
personnel  Difficulté de communication

 Suivi rigoureux des activités et des  Mauvaise compétitivité


états financiers

 Efficacité du produit  Difficultés d’entreposage et rupture


de stock

Source : données de l’étude 2019

CHAPITRE II : DIAGNOSTIC EXTERNE

26
Le diagnostic externe de la CPV-A se compose de tout ce qui peut avoir un
impact dans le processus de commercialisation des produits. Ses facteurs
peuvent être locaux ou internationaux. L’analyse consistera à déceler les
opportunités et les menaces pouvant influencer la commercialisation des
produits.

I-Opportunités

1- Environnement démographique favorable

Pays d’Afrique de l’ouest, la Côte d’Ivoire compte environ 24.millions


d’habitants. Ce qui constitue une forte demande en protéine animale car la
consommation de produit avicole est estimée à 40.000 tonnes et peut atteindre
les 60.000 tonnes d’ici 2021 grâce à l’appui du ministère de la production
animales et des ressources halieutiques et l’investissement que reçoit ce secteur
en vue de le moderniser(source MIPARH).Ce facteur représente une aubaine
pour tous ceux qui exercent le métier d’élevage et se présente comme étant une
activité génératrice de revenu du fait de la forte demande. En effet la
consommation de viande a évolué au point ou, un ivoirien consomme
aujourd’hui au moins 2 poulets par mois. Par exemple, le plat communément
appelé<<choukouya>> qui est la viande braisée de bovins, ovins ou caprins
vendu un peu partout en côte d’ivoire a été réorienté à tel point que quand t on
parle aujourd’hui de choukouya on fait allusion à la viande de volaille
précisément la viande de poulet. Aussi la viande de volaille étant par le passé
couteux et consommé seulement pour célébrer un évènement est aujourd’hui
consommée régulièrement dès que l’envie se fait sentir. Cela est dû à la
croissance de la production et à la réduction du coût d’achat de la volaille (3500
à 2000 FCFA l’unité).

2- Environnement sociale favorable

Le 1er Avril 2015, les besoins en protéine animale ont augmenté du fait de la
menace du virus Ebola qui intervient dans le domaine de la viande de brousse.
Par conséquent, le Ministère de tutelle (Ministère Ivoirien des Ressources
Animales et Halieutiques) va interdire la consommation de viande de gibier sur
toute l’étendue du territoire ivoirien. Dès lors, la population ivoirienne se
tournera vers la consommation des produits de l’élevage, d’où un facteur positif
pour les acteurs de la filière avicole. En effet, la potentielle menace de
l’épidémie d’Ebola qu’a vécu la Côte d’Ivoire a accru la consommation de
volailles due aux restrictions gouvernementales instaurées en vue de préserver la
27
population ivoirienne. Les restaurants de viandes de gibiers et la niche de
consommateurs de viandes de brousse se tournent maintenant vers la
consommation de la viande de volailles. Ainsi, ce fléau va accroître la demande
et pousser les fermiers à augmenter leur production afin de satisfaire cette
demande.

3- Stabilité et situation politique

L’environnement des affaires est favorable grâce à une certaine stabilité


politique depuis la fin de la crise politique de 2010 en Côte d’Ivoire et
également à la mise en œuvre d’un projet d’appui de développement de
l’élevage en Côte d’Ivoire (PADECI) mise en place en 2010 en remplacement
de la SODEPRA. Afin de financer les agro éleveurs et les jeunes éleveurs, les
Organisations Professionnelles d’éleveurs (OPE) et les opérateurs de toutes les
filières d’élevage. Cela favorise l’investissement et l’intégration dans le secteur.
D’où un marché de consommation pour la CPV-A qu’elle contribue à la santé
des animaux et à la rencontre des éleveurs. En effet, l’élevage qui reposait
autrefois sur les importations en terme de protéines animales provenant des
pays comme (France – Burkina Faso, etc…) va connaître des difficultés dues à
la crise postélectorale créant ainsi un déficit en protéines animales et une forte
demande chez la population. Cependant, la fin de cette crise (2010-2011) va
pousser l’Etat à moderniser et à se doter de moyens conséquents en vue
d’atteindre l’autosuffisance en protéines animales (viandes de volailles). Aussi,
dans le souci de réinsérer les jeunes ayant pris une part active dans la crise
postélectorale, le gouvernement va initier des programmes de formation et
d’entreprenariat dans plusieurs secteurs d’activités notamment le métier
d’élevage. Par exemple certains jeunes seront regroupés, formés et aidés
financièrement à disposer d’une ferme afin de produire et d’avoir un revenu.

4- Au plan sanitaire

28
Ces dernières années, l’on constate une certaine orientation vers tous ce qui est
bio. C'est-à-dire naturel. A cet effet, on parle aujourd’hui d’élevage bio qui
garantit une meilleur santé, chez les consommateurs. Cette opportunité
représente pour CPV-A une nouvelle alternative qui vient diversifier sa gamme
en y ajoutant des produits fait à base de plantes. L’OMS, selon une étude visant
à déterminer les raisons de la forte présence des maladies rares telles que le
cancer du foie, pancréas, du diabète et de l’hypertension artérielle va affirmer
que 70% des cas de maladies qui surviennent chez l’homme sont dues à
l’alimentation. Ce constat qui préoccupe bon nombre de consommateurs et
d’entreprises va créer une nouvelle tendance sociale à savoir : « consommer
bio » qui fait allusion à éviter les produits ou aliments chimiques au profit de
ceux dits naturel (sans produits artificiels), afin de garantir une meilleure santé.
C’est dans cette optique que la CPV-A s’inscrit avec sa gamme de produits bio
et souhaite apporter une aide pour solutionner ce problème sanitaire.

III- Menaces

1- Les risques de crise politique

La réussite économique d’une société importatrice de biens repose sur une


stabilité politique qui est favorable aux échanges. En effet, Les crises politiques
pourraient entraver la collaboration avec nos fournisseurs qui se traduit par la
fermeture des frontières. La fluctuation monétaire constitue un des facteurs
pouvant affecter l’approvisionnement en produit de la CPV-A car après
l’épuisement de son stock de sécurité elle peut se retrouver en situation de
pénuries. C’est le cas de la crise post – électorale qu’a vécu la Côte d’Ivoire qui
a affecté négativement l’approvisionnement de produits de la CPV-A. Car,
toutes les frontières étaient fermées et les opérations douanières suspendues. A
ce jour des tensions politique entre les leaders de partis politique menace la
stabilité.

2- Les Risques d’épidémie virale

Les risques de maladies virales dans le secteur de l’élevage peut impacter


négativement la production. D’où la chute du chiffre d’affaire de la CPV-A qui a
pour clients les éleveurs et les vétérinaires. En effet, la filière avicole connaît des
maladies virales à savoir : la Gumboro, la peste aviaire, la bronchite
infectieuse, le corisa aviaire, la grippe aviaire et la maladie de Marek.

29
Celles-ci sont provoquées par la mauvaise condition d’élevage. Nous pouvons
citer entre-autres :

- le non-respect des programmes de vaccination


- La mauvaise qualité du vaccin
- La mauvaise manipulation du vaccin
- Le non-respect des principes de conservation
- Le mauvais entretien des matériaux de travail.
- Le rapprochement des fermes les unes des autres
- L’absence d’encadrement technique (vétérinaire)

Ces facteurs énumérés en amont engendrent de nombreuses maladies virales qui


sévissent dans le domaine avicole dont les plus fatales pour les fermiers et les
entreprises de distribution et de commercialisation de produits vétérinaires sont :
La maladie de Marek et La grippe aviaire.

En effet, ces maladies sont des plus dévastatrices car provoqués par des virus
agressifs qui conduisent à la mise en quarantaine, à l’abattage des volailles et à
la destruction des fermes, dès la détection de la maladie. On note qu’aucun
remède n’est possible à ce jour. Aussi dans le souci d’éviter la propagation l’on
a recours à cette pratique énumérée plus haut. Car si par erreur l’épidémie virale
issue de ces maladies arrivaient à se propager, cela aurait de grande
conséquences pour les fermiers, les sociétés de distribution de médicament véto
et par conséquent les consommateurs de viandes de volaille et d’œufs.

3- La concurrence

Le libéralisme économique établi après la dissolution de la SODEPRA a créé la


naissance de nombreuses structures qui œuvrent dans le secteur de l’élevage.
C’est le cas de ces structures qui importent et commercialisent les médicaments
et accessoires vétérinaires. Ceux-ci forment un groupement nommé GVC
(Groupement des Vétérinaires Grossistes) qui est une association regroupant les
importateurs grossistes de produits vétérinaires et intrants d’élevage. Créée le 29
Novembre 2005 par 7 vétérinaires privés, ce groupement a pour objet :

30
- La création d’un cadre de concertation, de réflexion et aussi de convivialité
- L’approche solidaire de la tutelle et des divers acteurs du secteur d’activité
- La défense des intérêts de ses membres
- L’harmonisation de l’activité  exercée par ses membres dans quelques domaines
- L’élaboration de stratégies de prospection et d’amélioration du secteur

En effet convaincus de la nécessité de s’organiser pour mieux coordonner leurs


actions dans leur secteur d’activité, les vétérinaires grossistes-importateurs créent un
cadre de travail et de concertation, pour rendre leur environnement professionnel plus
convivial, et confraternel et d’autre part, défendre leurs intérêts auprès des tiers. Ce
groupement se compose de (8) huit membres : (ALL VET, CIPROVET, CODIVET
SA, MAILVAGE, AGROVET-CI, CPV-A, PROVETO, SN.PROVECI). Ceux-ci
représentent une véritable menace pour la CPV-A car ils détiennent des parts de
marché aux quelles la société aspire. Ils offrent des prix sensiblement pareil que les
nôtre. Ils ont une meilleur communication que la nôtre à tel point que certains de nos
clients nous confondent à eux. Aussi, la concurrence à travers ces dépôts et magasins
implantés sur toute l’étendue du territoire arrive à se rapprocher de la clientèle et à la
conquérir. Ces méthodes d’action de la concurrence entrave un tant soit peu l’action
commerciale de la CPV-A qui se trouve confronté à un marché dont la concurrence est
rude. Dès lors, la CPV-A se doit de mettre l’accent sur la qualité et la relation client
afin d’écouler ses produits.

TABLEAU 3 : Récapitulatif des menaces et opportunités

31
Opportunités Menaces

- Evolution rapide de la population  - Probable tension politique


- (demande potentielle considérable)

- Accessibilité de la volaille à cause des- Facteur naturel (changement


prix relativement bas climatique) à maitriser au plus vite

- Opportunité au plan sanitaire : - Rude concurrence avec des sociétés


(Recherche d’aliments bio) fortement implantés

Source : données de l’étude 2019

32
TROISIEME PARTIE: OBJECTIFS ET STRATEGIES

Dans cette dernière partie nous mettrons l’accent sur les objectifs qualitatifs et
quantitatifs de la CPV-A, ensuite présenter des stratégies nécessaires à l’atteinte
des objectifs fixés.

33
CHAPITRE I : OBJECTIFS DE LA CPV-A

I- Définition

L’objectif se présente comme étant un résultat précis à atteindre dans un délai


déterminé. Il peut être défini quantitativement et/ou qualitativement. L’objectif
doit être un SMART : Spécifique ; Mesurable ; Ambitieux ; Réalisable ;
Temporel (déterminer sur une période). L’objectif quantitatif se réfère aux
volumes des ventes, aux nombre de clients, aux fréquences d’achats. Quant à
l’objectif qualitatif, il s’agit du nombre de réclamations clients, du nombre de
clients satisfaits et du respect des procédures.

II. Les objectifs qualitatifs et quantitatifs de la CPV-A

1- Objectif qualitatif

L’objectif qualitatif que vise la CPV-A est d’avoir un pourcentage élevé de


client satisfait et un nombre réduit de réclamation afin qu’après le ratio soit
positif. Aussi s’assurer du bon respect des procédures d’utilisation afin
d’atteindre de meilleur résultat. De plus, garantir une bonne relation client dans
le but de conserver et d’accroitre le portefeuille client.

2- Objectif quantitatif

L’objectif quantitatif pour la CPV-A est de toucher l’ensemble des fermes


présentes sur toute l’étendue du territoire ivoirien qui s’élève à plus de 2000
fermes, obtenir un référencement sur l’ensemble des pharmacies vétos et
humaine. De plus, elle souhaite augmenter sa clientèle qui à travers l’évolution
de leur fréquence d’achat, maximiser le volume des ventes des médicaments bio
afin d’atteindre 40% du marché soit 40% 2000 estimé à 800 fermes.

34
CHAPITRE II : STRATEGIES

Une stratégie s’appréhende comme un ensemble d’actions coordonnées,


d’opérations habiles, de manœuvres en vue d’atteindre un but précis. C’est à dire
un ensemble de conduite à tenir en fonction d’un résultat, une manière de
structurer un travail. Dans ce chapitre, nous définirons des stratégies afin de
réussir le lancement et l’intégration des nouveaux produits commercialisés par
CPV-A.

I- Le référencement des produits bio auprès des clients

1- Référencement

Le référencement d’un produit est le fait d’obtenir le droit d’entrer dans la


gamme de produit proposé par le client moyennent par moment un coût
d’entrée. De ce fait la CPV-A a pour clients les pharmacies catégorisées comme
revendeur et les fermiers qui eux sont les consommateurs directs.
Il faudra sillonner avec une équipe commerciale l’ensemble des pharmacies
existantes afin de présenter les médicaments bios et négocier le référencement.
Quant aux fermiers, elle doit sélectionner dans sa base de donner les fermiers
qui réalisent un gros chiffre d’affaires et qui ont une certaines estime de la part
des autres fermiers afin de leur présenter le produit. Cependant, IL faudra
prévoir plusieurs échantillons des médicaments bios pour les donner aux clients
après chaque visite dans leurs locaux.

2- Communication médias et hors médias

La CPV-A dans le souci de toucher une large cible et atteindre ces objectifs se
doit d’utiliser une communication adaptée compte tenu de la spécificité de la
cible à toucher, nous avons des éleveurs modernes qui utilisent l’internet et
d’autre qui demeure très traditionnel. Il faut pour ce faire mettre en place une
communication qui touche toute la cible à partir d’une sélection rigoureuse des
supports.

35
2. 1 Médias

- La presse écrite : journaux


Prévoir des insertions dans les journaux spécialisés dans le domaine.

- La presse audio : radio


Concevoir un spot radio en français et en langue locale à diffuser sur
Radio CI qui a une large audience.

- Internet

- Publi-reportage
Concevoir un publi-reportage sur la CPV-A et ses produits.

2. 2 Hors médias

La CPV-A, par la communication hors média peut arriver à promouvoir les


médicaments bios. C’est ainsi que nous avons : les séminaires ; les salons de
l’élevage.

Les séminaires : à travers une segmentation des différentes zones d’élevages


afin de réunir les fermiers par zones et leur présenter les médicaments bio.

Les salons : à travers des stands dans les différentes expositions qui réunissent
les acteurs du domaine de l’élevage.

II-LA FERME EXPERIMENTALE

La ferme expérimentale se définit comme un test que l’on réalise sur une ferme
avec un échantillon de poussin nourrit, soigné, entretenu dans le but de mener
une étude et en tirer des conclusions.

1- Mise en œuvre

La CPV-A doit mener des essais afin de montrer les performances de ses
médicaments à base de plantes et ainsi convaincre les clients. C’est dans cette
optique qu’elle doit procéder à la mise en place de ferme expérimentale qui
consistera à sélectionner 100 fermiers sur toute l’étendue du territoire ivoirien.

36
Nous travaillerons avec 100 fermiers repartis de la manière suivante :

ANYAMA 10 Fermiers 250 poussins

ABOBO 10 Fermiers 250 poussins

PK 17 10 Fermiers 250 poussins

BINGERVILLE 10 Fermiers 250 poussins

AGNIBILEKRO 10 Fermiers 250 poussins

ABENGOUROU 10 Fermiers 250 poussins

BOUAFLE 10 Fermiers 250 poussins

DALOA 10 Fermiers 250 poussins

KORHOGO 10 Fermiers 250 poussins

BOUAKE 10 Fermiers 250 poussins

Ces fermiers auront à travers un partenariat 250 poussins, les médicaments bio
et l’appui technique nécessaire à leur encadrement jusqu'à 45 jours. A la fin de
l’expérience des conclusions seront tirées et les recommandations des clients
seront analysées et prise en compte. De par ce fait les produits pourront être
mieux perçus par les fermiers et pourront jugées d’eux même de leurs
efficacités. Il faut noter que ces poulets feront l’objet de dégustation dans les
différentes villes où ils sont élevés.

2- Dégustation

La CPV-A peut organiser des déjeuner au cours desquels des séances de


dégustations s’opéreront .Des consommateurs, fermiers et experts seront
sélectionnés et convies à ce événement afin de confronter le gout et la qualité
des poulets élevés avec des produits bio et cet élevés avec des produits à base
chimique.

Cette stratégie pourra donner le libre choix au X consommateurs et aux fermiers


de donner leurs points de vue sur ces deux types d’élevage et ainsi opérer un
choix.

37
III- BUDGET ISATION

1- Référencement
Tableau 4

Désignation Quantité Prix Unitaire Prix total


Echantillons 100 96.000 9.600.000
(package)

Catalogues
2000 500 1.000.000

Mission
10 200.000 2.000.000

Total - - 12.600.000

Source : données de l’étude 2019

2. a- Communication médias

Tableau 5

Désignation Quantité Prix Unitaire Prix total


Insertion presse 10 50.000 500.000
spécialisée

Conception spot 1 55.000 55.000


Audio – diffusion

Internet Forfait 100.000 100.000

Publi-reportage 01 5.000.000 5.000.000


RTI
Total - - 5.655.000

Source : donnée de l’étude 2019

38
2. b- Communication hors médias

Tableau 6

Désignation Quantité Prix Unitaire Prix total


Séminaires 10 500.000 5.000.000

Salons 02 700.000 1.400.000

Total - - 6.400.000

Source : donnée de l’étude 2019

3-Ferme expérimentale

Tableau 7

Désignation Quantité Prix Unitaire Prix total


Poussins 25.000 500 12.500.000

Encadrement 10 100.000 1.000.000


Total - - 13.500.000

Source : donnée de l’étude 2019

39
4- Dégustation

Tableau 8

Désignation Quantité Prix Unitaire Prix total

Service 10 500.000 5.000.000


restaurateur

Carte
50 500 25.000
d’invitation

Total - - 5.025.000

Source : donnée de l’étude 2019

40
5- Budget général

Tableau 9

Désignation Quantité Prix Unitaire Prix total


REFERENCEMENT

Echantillons (package) 100 96.000 9.600.000

Catalogues 2000 500 1.000.000

Mission 10 200.000 2.000.000


Total - - 12.600.000
COMMUNICATION MEDIA
Insertion presse spécialisée 10 50.000 500.000
Conception spot Audio – diffusion 1 55.000 55.000
Internet Forfait 100.000 100.000
Publi-reportage RTI 01 5.000.000 5.000.000

Total - - 5.655.000
COMMUNICATION HORS
MEDIA

Séminaires
10 500.000 5.000.000
Salons
02 700.000 1.400.000
Total - - 6.400.000
FERME EXPERIMENTALE

Poussins

Encadrement 25.000 500 12.500.000

10 100.000 1.000.000
Total - - 13.500.000

41
DEGUSTATION

Service restaurateur 10 500.000 5.000.000

Carte d’invitation

50 500 25.000

Total - - 5.025.000
TOTAL - - 43.180.000
GENERAL

Source : donnée de l’étude 2019

42
CONCLUSION

La Cote d’Ivoire connait un développement exponentiel de sa population


estimée aujourd’hui à 24 millions d’habitant avec des perspectives de
croissance dans les années avenir impact le niveau de consommation dans tous
les domaines. Dans le cadre des protéines animales spécifiquement la volaille, le
niveau de consommation va croissant du fait de la production de masse avec
près de 2000 fermiers induisant de ce fait une réduction des coûts afin de rendre
le poulet accessible à la majeur partie des ivoiriens. L’aviculture en Côte
d’Ivoire est un secteur bien surveillé et règlementé par le Ministère des
Ressources animales et Halieutique ou intervient beaucoup de spécialites en
l’occurrence la CPV-A dans le domaine de la vente et de l’encadrement des
médicaments révolutionnaires à base de plante essentiellement visant à
améliorer la qualité de production de la volaille et abandonner les anciennes
pratiques à partir de produit purement chimiques qui a la longue donneraient des
maladies. Les produits bio de la CPV-A tendent à produire de la volaille comme
la volaille africaine. Pour l’exercice 2019-2020, la CPV-A compte conquérir
plus de 800 fermiers sur les 2000 et nous pensons que nos recommandations
même si elles sont partiellement suivies permettront de pénétrer le marché de la
vente de médicaments véto bio.

43
BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES

1- Ouvrage généraux

- Dictionnaire hachette : apprentissage et maîtrise de la langue française

Collection n 20 – 28 / 05 15/ 8. Année 2018

2- Ouvrages spécifiques

- Cours de marketing stratégie, de promotion des ventes, de communication


marketing et de distribution reçue à AGITEL-FORMATION.

Année 2018

3- Ouvrages interne et mémoire

- Document internes de l’entreprise CPV-A à savoir la documentation sur les


produits et les fichiers clients. Décembre 2018

- Les revus de presse de L’ IPRAVI. Octobre, Novembre, Décembre 2018

- Mémoire de fin de cycle sur la contribution à l’amélioration des opérations du


service shipping a UNICAO. Présenter par AMANIE LEILA Année 2018

4- Webographie

www.mémoireonline.com

www.ipravi.com

www.miparh.com

Wikipédia

Année de consultation : 2019

44
ANNEXES

45
ANNEXE 1 : Gamme de Produits Bio

ANNEXE 2 : E-POWER

46
47
ANNEXE 3 : ALPHA COOL

48
ANNEXE 4 : ALPHA AD3E

49
ANNEXE 5 : ARTHTRO SAN

50
ANNEXE 6 : ALPHAIMMUNE

51
ANNEXE 7 : PHYTOCUFF

52
ANNEXE 8 : HEPHROSAN

53
54
ANNEXE 9 : ELECTROSAN

55
ANNEXE 10 : ALPHA CHICK

56
ANNEXE 11 : COCCISAN

57
ANNEXE 12 : COCCISAN POWDER

58
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE……………………………………………………………………..I

DEDICACE…………………………………………………………………......II

REMERCIEMENTS…………………………………………………………...III

AVANT – PROPOS……………………………………………………………IV

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS…………………………………....V

LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES………………………………...VI

INTRODUCTION……………………………………………………………….1

I- PROBLEMATIQUE………………………………………………….
...2

1- Problème……………………………………………………….......2

2- Questions de recherche…………………………………………….2

2-1- Question principale…………………………………………...2

2-2- Questions secondaires………………………………………...2

II- OBJECTIF DE
L’ETUDE……………………………………………..2

1- Objectif Principal ………………………………………………….2

2- Objectifs secondaires……………………………………………....3

III- HYPOTHESES………………………………………………………..3

IV- APPROCHE METHODOLOGIQUE………………………………....3

1- Recherche documentaire……………………………………….......3

2- Entretiens……………………………………………………….
…..3

3- Investigation………………………………………………………..4

4- Observation………………………………………………………...4

59
V- INTERET DE
L’ETUDE……………………………………………..5

1- Intérêt personnel………………………………………………........5

2- Intérêt pour l’entreprise………………………………………….....5

VI- LIMITE DE L’ETUDE……………………………………………......5

VII- PLAN DU MEMOIRE………………………………………………...5

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE L’ETUDE.......6

CHAP I : ENVIRONNEMENT ET CADRE DE L’ETUDE……………….......7

I- ENVIRONNEMENT…………………………………………………
…..7

1- PRODUCTION AVICOLE NATIONAL…………………………...7

1.1- Poussin d’ jour…………………………………………….......7

1.2- Viande de volaille………………………………………….….7

1.3- Production d’œufs…………………………………………….8

2- IMPORTATION AVICOLE NATIONAL……………………….....8

2.1- Viande de volailles importées……………………………..........8

3- CONSOMMATION PAR HABITANT ANNUELLE……………....8

3.1- Consommation annuelle de viande de volaille……………...…...8

3.2- Consommation annuelle d’œufs…………………………….…...9

4- LES DIFFERENTS ACTEURS DE LA FILIERE AVICOLE……......9

4.1- IPRAVI……………………………………………………….......9

4.1.1- Le collège des producteurs………………………………….…...9

4.1.2- Le collège des agro-industriels………………………..………....9

4.1.3- Le collège des revendeurs…………………………….………..10

4.2- Les vétérinaires…………………………………………...……..10

60
4.3- Les importateurs et grossistes vétérinaires………………...….....10

4.4- Ministère des Ressources Animales et Halieutiques………..…...10

II- LE CADRE INSTITUTIONNEL………………………………..…………11

1- Généralité………………………………………………………..….…...11

2- Historique………………………………………………………..………11

III- ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA CPV-A…..…........12

1- Organisation de la CPV-A………………………………………..
…......12

2- Fonctionnement de la CPV-A……………………………………..……
13

2.1- La direction générale…………………………………………........13

2.2- Le service administratif et comptable………………………...........13

2.3- Le service transit……………………………………...…….…......13

2.4- Le magasin central…………………………………………….......13

2.5- La clientèle………………………………………………….….....14

IV- PRESENTATION DES MEDICAMENTS BIO…………………….........14

1- Définition…………………………………………………………......14

2- Les médicaments bio………………………………………………....15

3- Classification des médicaments bio……………………………….....15

3.1- Santé de l’appareil respiratoire………………………………......15

3.2- Vitamines et minéraux………………………………………......16

3.3- Santé de l’appareil digestif………………………………………16

3.4- Hépato protecteurs………………………………………………17

3.5- Gestion du stress………………………………………………..17

3.6- Booster…………………………………………………………..18

61
4- Comparaisons des médicaments chimiques et bio……………………19

CHAP II : PROCESSUS DE COMMERCIALISATION………………….......20

1- LA PASSATION DE COMMANDE…………………………..…...20

2- DEDOUANEMENT DES PRODUITS…………………………...20

3- LE STOCKAGE OU L’ENTREPOSAGE DES PRODUITS…...20

4- LA COMMERCIALISATION PROPEMENT DITE………….....21

DEUXIEME PARTIE : DIAGNOSTIC DE LA CPV-A………………....22

CHAP I : DIAGNOSTIC INTERNE…………………………………………23

I- Forces…………………………………………………………………
…23

1- Au niveau des produits…………………………………………......23

2- Au niveau du traitement et de la distribution des produits…………23

3- Au niveau de l’organisation du travail et du personnel…………….23

4- Au niveau du contrôle des activités………………………………...24

II- Les faiblesses……………………………………………………...


…….24

1- Au plan
administratif……………………………………………...24

2- Au niveau de la
communication………………………………......24

3- Au niveau du prix……………………………………………........25

4- Au niveau de la gestion et l’entretien du stock……………….......25

CHAP II : DIAGNOSTIC EXTERNE…………………………………..........27

I- Opportunités………………………………………………………...
…...27

1- Environnement démographique favorable…………………............27

62
2- Environnement sociale favorable……………………………...…...27

3- Stabilité et situation politique…………………………….……......28

4- Au plan sanitaire…………………………………………………...29

II- Menaces……………………………………………………..
……...........29

1- Les risques de crise politique………………………………………29

2- Risque d’épidémie virale……………………………….…….........29

3- La concurrence………………………………………………..……30

TROISIEME PARTIE : OBJECTIFS ET STRATEGIES…………………...33

CHAP I : OBJECTIFS DE LA CPV-A…………………………………….......34

I- Définition………………………………………………………………...
34

II- Les objectifs qualitatifs et quantitatifs de la CPV-


A…………………….34

1- Objectif qualitatif……………………………………………….......34

2- Objectif quantitatif…………………………………………….........34

CHAP II : STRATEGIES………………………………………………...….....35

I- Le référencement des produits bio auprès des


clients………………......35

1- Référencement………………………………………………..
…...35

2- Communication médias et hors


médias…………………………...35

a- Médias…………………………………………………………36

b- Hors médias…………………………………………………...36

II- La ferme
expérimentale………………………………………………..36

63
1- Mise en œuvre………………………………………………….....36

2- Dégustation……………………………………………………......3
7

III- Budgétisation………………………………………………………...38

1- Référencement ………………………………………………..
…..38

2. a- Communication media……………………………………….....39

2. b- Communication hors média………………………………….....39

3- Ferme expérimentale……………………………………………...39

4-Dégustation………………………………………………………...40

5-Budget général……………………………………………………..41

CONCLUSION……………………………………………………………….43

BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………..44

ANNEXE……………………………………………………………………….45

TABLE DES MATIERES……………………………………………………...58

64

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