Solaris 10 Vers Solaris 11
Solaris 10 Vers Solaris 11
Solaris 10 Vers Solaris 11
Solaris 11
Référence : E25932
Mars 2012 E25932-03
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120424@25097
Table des matières
Préface .....................................................................................................................................................9
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Table des matières
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Table des matières
7
Table des matières
Le manuel Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 aborde les différents aspects de la
transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 et fournit des informations sur la transition
depuis Oracle Solaris 11 Express et depuis les versions antérieures d'Oracle Solaris 11.
Remarque – Cette version d'Oracle Solaris prend en charge des systèmes utilisant les
architectures de processeur SPARC et x86. Pour connaître les systèmes pris en charge,
reportez-vous aux Oracle Solaris OS: Hardware Compatibility Lists. Ce document présente les
différences d'implémentation en fonction des divers types de plates-formes.
Pour connaître les systèmes pris en charge, reportez-vous aux listes de la page Oracle Solaris OS:
Hardware Compatibility Lists.
Utilisateurs de ce manuel
Ce manuel s'adresse aux personnes chargées de l'administration d'un ou de plusieurs systèmes
exécutant la version 11 d'Oracle Solaris. Pour utiliser ce manuel, vous devez posséder une à
deux années d'expérience en matière d'administration de systèmes UNIX. Une formation en
administration de systèmes UNIX peut se révéler utile.
Initialisation et arrêt d’Oracle Solaris sur les plates-formes SPARC Initialisation et arrêt d'un système, gestion des services
d'initialisation, modification du comportement d'initialisation,
initialisation à partir de ZFS, gestion de l'archive d'amorçage et
dépannage de l'initialisation sur les plates-formes SPARC
Initialisation et arrêt d’Oracle Solaris sur les plates-formes x86 Initialisation et arrêt d'un système, gestion des services
d'initialisation, modification du comportement d'initialisation,
initialisation à partir de ZFS, gestion de l'archive d'amorçage et
dépannage de l'initialisation sur les plates-formes x86
9
Préface
Administration d’Oracle Solaris : Tâches courantes Utilisation des commandes Oracle Solaris, initialisation et arrêt
d'un système, gestion des comptes d'utilisateurs et des groupes,
gestion des services, des pannes matérielles, des informations
système, des ressources système et des performances du système,
gestion du logiciel, de l'impression, de la console et des terminaux,
et résolution des problèmes logiciels et système
Administration d’Oracle Solaris : Périphériques et systèmes de Médias amovibles, disques et périphériques, systèmes de fichiers,
fichiers et sauvegarde et restauration des données
Administration d’Oracle Solaris : Services IP Administration de réseau TCP/IP, administration d'adresses IPv4
et IPv6, DHCP, IPsec, IKE, filtre IP et IPQoS
Oracle Solaris Administration: Naming and Directory Services Services d'annuaire et de noms DNS, NIS et LDAP, y compris
transition de NIS à LDAP
Administration d’Oracle Solaris : interfaces réseau et virtualisation Configuration d'interface IP manuelle et automatique, y compris
réseau la configuration sans fil Wi-Fi ; administration des ponts, réseaux
locaux virtuels (VLAN), agrégations, LLDP et IPMP ; gestion des
ressources et cartes d'interface réseau virtuelles
Administration d’Oracle Solaris : Services réseau Serveurs cache Web, services à facteur temps, systèmes de fichiers
de réseau (NFS et Autofs), messagerie, SLP et PPP
Administration Oracle Solaris : Oracle Solaris Zones, Oracle Fonctions de gestion des ressources, permettant de contrôler la
Solaris 10 Zones et gestion des ressources façon dont les applications utilisent les ressources système
disponibles ; technologie de partitionnement logiciel Oracle
Solaris Zones, qui virtualise les services de système d'exploitation
pour créer un environnement isolé pour les applications en cours
d'exécution ; et Oracle Solaris 10 Zones, qui héberge les
environnements Oracle Solaris 10 en cours d'exécution sur le
noyau Oracle Solaris 11
Administration d’Oracle Solaris : services de sécurité Audit, gestion des périphériques, sécurité des fichiers, BART,
services Kerberos, PAM, structure cryptographique, structure de
gestion des clés, privilèges, RBAC, SASL, Secure Shell et analyse
des virus
Oracle Solaris Administration: SMB and Windows Interoperability Service SMB, qui permet de configurer un système Oracle Solaris
afin de rendre disponibles les partages SMB aux clients SMB ;
client SMB, qui permet d'accéder aux partages SMB ; et service de
mappage d'identités natif, qui permet de mettre en
correspondance des identités de groupe et d'utilisateur entre les
systèmes Oracle Solaris et les systèmes Windows
Administration d’Oracle Solaris : Systèmes de fichiers ZFS Création et gestion de pools de stockage et de systèmes de fichiers
ZFS, instantanés, clones, sauvegardes à l'aide de listes de contrôle
d'accès (ACL) pour protéger des fichiers ZFS, utilisation de Solaris
ZFS sur un système Oracle Solaris avec des zones installées,
volumes émulés et dépannage et récupération de données
Configuration et administration d’Oracle Solaris Trusted Installation, configuration et administration système, spécifique à
Extensions Trusted Extensions
Directives de sécurité d’Oracle Solaris 11 Sécurisation d'un système Oracle Solaris, et scénarios d'utilisation
de ses fonctions de sécurité (zones, ZFS et Trusted Extensions)
Transition d’Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 Fournit des informations et des exemples d'administration
système pour effectuer la transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle
Solaris 11 dans les domaines de la gestion de l'installation, des
périphériques, des disques et des systèmes de fichiers, de la gestion
des logiciels, de la mise en réseau, de l'administration système, de
la sécurité, de la virtualisation, des fonctionnalités de bureau, de la
gestion des comptes utilisateur, et des environnements utilisateur
Conventions typographiques
Le tableau ci-dessous décrit les conventions typographiques utilisées dans ce manuel.
AaBbCc123 Noms des commandes, fichiers et répertoires, Modifiez votre fichier .login.
ainsi que messages système.
Utilisez ls -a pour afficher la liste
de tous les fichiers.
nom_machine% Vous avez reçu du
courrier.
11
Préface
Shell Invite
C shell nom_machine%
Conventions générales
Vous devez connaître les conventions ci-dessous qui sont utilisées dans ce manuel.
■ Lorsque vous suivez les étapes ou utilisez les exemples, veillez à saisir entre guillemets
doubles ("), guillemets simples à gauche (‘), et guillemets simples à droite(’) exactement
comme indiqué.
■ La touche appelée Retour est intitulée Entrée sur certains claviers.
■ Le chemin racine comprend habituellement les répertoires /usr/sbin , /usr/bin et /etc,
de sorte que les étapes de ce manuel indiquent les commandes dans ces répertoires sans les
noms de chemin absolu. Les étapes qui utilisent les commandes dans d'autres répertoires
moins courants affichent les chemins d'accès absolus dans les exemples.
Ce chapitre contient des informations générales sur la transition d'Oracle Solaris 10 à Oracle
Solaris 11.
Pour plus d'information sur la transition d'Oracle Solaris 11 Express vers Oracle Solaris 11,
reportez-vous à l'Annexe A, “Transition de versions antérieures vers Oracle Solaris 11”. Pour
plus d'informations sur une fonction particulière, reportez-vous à la documentation du
produit.
13
Comparaison d'Oracle Solaris 10 et d'Oracle Solaris 11
Il est bien connu que la plupart des applications Oracle Solaris 10 fonctionnent sous Oracle
Solaris 11. Vous pouvez exécuter les applications prises en charge en l'état. Vous pouvez
également exécuter des applications utilisant des fonctions exclues d'Oracle Solaris 11 dans un
environnement virtuel Oracle Solaris 10. Reportez-vous au Chapitre 10, “Gestion des versions
d'Oracle Solaris dans un environnement virtuel”. Afin de déterminer si des applications Oracle
Solaris 10 peuvent être exécutées sous Oracle Solaris 11, utilisez l'outil de vérification de
compatibilité disponible à l'adresse :
http://www.oracle.com/
technetwork/indexes/samplecode/solaris-sample-522122.html
http://www.oracle.com/
technetwork/articles/systems-hardware-architecture/
o10-015-s11-isv-adoption-198348.pdf
Notez que ce guide ne fournit pas d'informations sur chacune des nouvelles fonctions d'Oracle
Solaris 11, pas plus qu'il ne mentionne toutes les fonctions exclues de ce système d'exploitation.
En outre, ce guide ne fournit pas d'informations détaillées sur chaque fonction qui a changé
depuis Oracle Solaris 11 Express.
■ Pour plus d'informations sur les nouvelles fonctions, visitez le site http://
www.oracle.com/
technetwork/server-storage/solaris11/documentation/
fr-solaris-11-whatsnew-201111-1388224.pdf.
■ Pour plus d'informations sur les fonctions exclues, visitez le site http://www.oracle.com/
technetwork/systems/end-of-notices/eonsolaris11-392732.html.
■ Pour plus d'informations sur la mise à niveau d'un système Oracle Solaris 11 Express ou
Oracle Solaris 11 Early Adopter, reportez-vous aux Notes de version Oracle Solaris 11 .
■ Pour plus d'informations sur plates-formes matérielles Sun d'Oracle et la configuration
système requise du système d'exploitation Oracle Solaris correspondante, consultez la page
http://www.oracle.com/technetwork/systems/software-stacks/stacks/index.html.
Initialisation SPARC : initialisez en mode de Le mode de secours n'est pas “Amorce du système,
(récupération) secours en saisissant boot -F pris en charge sur les récupération et
failsafe à l'invite ok PROM. plates-formes SPARC et x86. modifications de la
En fonction de la condition plate-forme”
x86 : initialisez en mode de
d'erreur, initialisez en mode à la page 111
secours en sélectionnant
monoutilisateur ou effectuez
l'entrée de secours dans le
les étapes de récupération.
menu GRUB pendant
l'initialisation.
Systèmes de fichiers Systèmes de fichiers racine Système de fichiers racine Chapitre 5, “Gestion
(par défaut) UFS et Solaris Volume ZFS (par défaut) des systèmes de
Manager fichiers”
TABLEAU 1–1 Comparaison des fonctions d'Oracle Solaris 10 et d'Oracle Solaris 11 (Suite)
Fonction ou commande Oracle Solaris 10 Oracle Solaris 11 Voir
Installation (autre) Installation d'une archive Reportez-vous à la section Notes de version Oracle
Flash Oracle Solaris “Amorce du système, Solaris 11
récupération et
modifications de la
plate-forme” à la page 111.
Configuration Oracle Solaris DHCP et autres DHCP Internet Systems Chapitre 10, “A propos
réseau (DHCP) services de noms Consortium (ISC) et ancien de DHCP
DHCP Sun (présentation)” du
manuel Administration
d’Oracle Solaris :
Services IP
Gestion de la root en tant que compte root en tant que rôle Chapitre 9, “Gestion de
sécurité utilisateur la sécurité”
TABLEAU 1–1 Comparaison des fonctions d'Oracle Solaris 10 et d'Oracle Solaris 11 (Suite)
Fonction ou commande Oracle Solaris 10 Oracle Solaris 11 Voir
TABLEAU 1–1 Comparaison des fonctions d'Oracle Solaris 10 et d'Oracle Solaris 11 (Suite)
Fonction ou commande Oracle Solaris 10 Oracle Solaris 11 Voir
saf, sac, sacadm, nlsadmin, pmadm, Le mode ttymon express est toujours pris “Modifications apportées
ttyadm et listen en charge par les services SMF suivants : à la console système, aux
■ svc:/system/console-login:terma services de terminal et à la
/usr/include/listen.h, getty,
■ svc:/system/console-login:termb gestion de l'alimentation”
/usr/lib/saf/nlps_server,
à la page 108
/var/saf, /etc/saf, ttymon (modes
sac et getty uniquement) et ports
(fonctionnalité sac)
Pour plus d'informations sur les anciennes commandes qui ne sont plus prises en charge,
reportez-vous aux Notes de version Oracle Solaris 11 .
Le tableau suivant décrit les outils et fonctions disponibles pour réaliser une transition vers
Oracle Solaris 11.
Utilitaire de migration JumpStart Permet de convertir les règles et les Transition de JumpStart d’Oracle
(js2ai) profils JumpStart d'Oracle Solaris 10 au programme
Solaris 10 dans un format d’installation automatisée d’Oracle
compatible avec les entrées d'un Solaris 11
manifeste AI.
Fonction de migration shadow ZFS Permet de faire migrer les données Chapitre 4, “Gestion des fonctions
d'un système de fichiers existant de stockage”
vers un nouveau système de
fichiers.
Prise en charge des zones Oracle Permet de migrer les Chapitre 10, “Gestion des versions
Solaris 10 par Oracle Solaris 11 environnements d'applications d'Oracle Solaris dans un
Oracle Solaris 10 vers un système environnement virtuel”
Oracle Solaris 11.
Partage de fichiers NFS et Permet d'accéder aux fichiers Chapitre 5, “Gestion des systèmes
migration de pools partagés sur un système Oracle de fichiers”
Solaris 11 à partir d'un système
Oracle Solaris 10.
Permet d'importer un pool de
stockage ZFS d'un système Oracle
Solaris 10 dans un système Oracle
Solaris 11.
Installation
Les méthodes d'installation suivantes sont disponibles :
■ x86 : installation graphique à l'aide du Live Media : le programme d'installation graphique
peut être utilisé pour installer Oracle Solaris 11 uniquement sur les plates-formes x86.
L'interface graphique d'installation peut fonctionner avec un minimum de 1 536 Mo de
mémoire. Reportez-vous à la section “Installation d'Oracle Solaris 11 à l'aide d'un média
d'installation” à la page 32.
■ Installation interactive en mode texte (à partir d'un média ou sur le réseau) : le
programme d'installation en mode texte vous permet d'installer Oracle Solaris sur des
systèmes SPARC et x86 à partir d'un média ou sur un réseau.
■ Installation automatisée sur un ou plusieurs systèmes : le programme d'installation
automatisée (AI) installe Oracle Solaris 11 sur un ou plusieurs systèmes client. Similaire à
JumpStart, le programme d'installation automatisée fournit une installation mains-libres.
Vous pouvez également effectuer des installations automatisées qui s'initialisent à partir
d'un média. Reportez-vous à la section “Installation d'Oracle Solaris 11 en utilisant le
programme AI” à la page 36.
AI prend également en charge l'installation de zones. Reportez-vous à la section “Fonctions
de zones Oracle Solaris 11” à la page 134.
Remarque – Il n'existe aucun chemin de mise à niveau d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11.
Vous devez procéder à une nouvelle installation mais commencez par examiner les fonctions de
migration présentées dans le Tableau 1–3. Vous pouvez exécuter la commande pkg update
pour mettre à jour un ou plusieurs packages vers une version plus récente.
Configuration réseau
La configuration réseau dans Oracle Solaris 11 inclut les fonctions clés suivantes :
■ Configuration réseau basée sur les profils : la configuration réseau est basée sur les profils.
Il existe deux modes de configuration : manuel (fixe) et automatique (réactif). La transition
d'un mode vers un autre ne s'effectue plus au niveau des services (comme dans Oracle
Solaris 11 Express), mais au niveau des profils.
■ Service SMF réseau unique : le service SMF svc:/network/physical:default gère la
configuration réseau pour les modes de configuration automatique et en manuel. La sortie
de la commande svcs -a indique que ce service est désactivé.
■ Configuration des services de noms au moyen de SMF : le référentiel principal pour la
configuration de tous les services de noms est désormais le référentiel SMF. Le
comportement précédent, qui exigeait la modification d'un fichier de configuration pour
apporter des changements spécifiques à un service de noms, ne fonctionne plus.
■ Attribution de noms génériques aux liaisons de données : des noms génériques sont
automatiquement attribués aux liaisons de données en respectant la convention de
nommage net0, net1, netN, selon le nombre total de périphériques réseau présents sur le
système.
■ Prise en charge des cartes d'interface réseau virtuelles (VNIC) : ces cartes sont de
nouvelles pseudo-interfaces que vous créez au-dessus des liaisons de données. Associées aux
commutateurs virtuels, les VNIC sont les blocs de construction d'un réseau virtuel. Vous
pouvez créer et modifier des VNIC dans un système ou un environnement de zones.
Reportez-vous à la Partie III, “Virtualisation du réseau et gestion des ressources ” du manuel
Administration d’Oracle Solaris : interfaces réseau et virtualisation réseau.
Les fonctions suivantes facilitent la transition du système de fichiers UFS ou des pools de
stockage ZFS vers des systèmes exécutant Oracle Solaris 11 :
■ Migration de vos données UFS à l'aide de la migration shadow ZFS : la fonction de
migration shadow ZFS permet de faire migrer les données d'un système de fichiers
existant vers un nouveau système de fichiers. Vous pouvez faire migrer un système de
fichiers local vers un nouveau système de fichiers ou bien un système de fichiers NFS vers
un nouveau système de fichiers local. Pour plus d'informations, reportez-vous à la
section “Transition d'un système Oracle Solaris 10 vers un système Oracle Solaris 11”
à la page 20.
■ Migration des pools de stockage Oracle Solaris 10 : les périphériques de stockage
contenant vos pools de stockage ZFS sur un système Oracle Solaris 10 peuvent être
exportés, déconnectés si nécessaire, et importés dans un système Oracle Solaris 11.
■ Migration de vos données UFS : vous pouvez monter à distance les systèmes de fichiers
UFS d'un système Oracle Solaris 10 sur un système Oracle Solaris 11. En outre, un
ufsdump de vos données UFS peut être restauré dans un système de fichiers ZFS à l'aide
de la commande ufsrestore.
Fonctions de sécurité
Oracle Solaris 11 propose de nouvelles fonctionnalités et des améliorations majeures dans les
domaines suivants :
■ Audit
■ Confinement
■ Sécurité cryptographique
■ Sécurité du réseau
■ Gestion des droits
Virtualisation
Oracle Solaris 11 prend en charge les nouvelles fonctionnalités de virtualisation suivantes :
■ Oracle Solaris 10 Zones
■ Installation automatisée de zones non globales
■ Surveillance des zones
■ Prise en charge des serveurs NFS
■ Virtualisation du réseau
Pour plus d'informations sur ces modifications, reportez-vous au Chapitre 10, “Gestion des
versions d'Oracle Solaris dans un environnement virtuel”.
Environnement de bureau
Oracle Solaris 11 introduit plusieurs changements importants dans l'environnement de bureau.
Le bureau par défaut est à présent Oracle Solaris Desktop, qui inclut GNOME 2.30 de la
fondation GNOME, le navigateur Web Firefox, le client de messagerie Thunderbird et le
gestionnaire de calendrier Lightning de la fondation Mozilla.
Remarque – Dans Oracle Solaris 11, le gestionnaire de connexion est passé de l'environnement
de bureau commun (CDE) au gestionnaire de bureau graphique (GDM) GNOME. Si vous
effectuez la transition d'Oracle Solaris 10 à Oracle Solaris 11, et avez précédemment
personnalisé votre connexion à CDE, vérifiez votre configuration de gestion de l'affichage, car il
peut s'avérer nécessaire d'apporter des modifications à la configuration du GDM pour vous
assurer que tout fonctionne comme prévu. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section
“Dépannage des problèmes liés à la transition du bureau” à la page 150.
Si vous procédez à une mise à niveau à partir d'Oracle Solaris 11 Express, reportez-vous aux
Notes de version Oracle Solaris 11 .
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Configuration requise pour l'installation d'Oracle Solaris 11
Un seul système ou
Méthode d'installation Préparation ? Serveur ? plusieurs
Installation en mode texte via le réseau Oui Oui, pour la récupération de Un seul
l'image d'installation à partir du
serveur
■ Zone de swap et périphérique de vidage : les tailles par défaut des volumes de swap et de
vidage créés par les programmes d'installation d'Oracle Solaris varient en fonction de la
quantité de mémoire sur le système et d'autres variables.
Après l'installation, vous pouvez définir les tailles de votre choix pour les volumes de
swap et de vidage, dès lors qu'elles prennent en charge les opérations du système.
Reportez-vous à la section “Gestion de vos périphériques de swap et de vidage ZFS” du
manuel Administration d’Oracle Solaris : Systèmes de fichiers ZFS.
■ Environnement d'initialisation (BE) : un environnement d'initialisation ZFS fait
environ 4 à 6 Go. Un environnement d'initialisation ZFS cloné à partir d'un autre
environnement d'initialisation ZFS ne requiert pas d'espace disque supplémentaire.
Tenez compte du fait que l'environnement d'initialisation s'accroît lors de mises à jour,
selon le volume de celles-ci. Tous les environnements d'initialisation ZFS d'un même
pool racine utilisent les mêmes périphériques de swap et de vidage.
■ Composants du SE Oracle Solaris : tous les sous-répertoires du système de fichiers
racine faisant partie de l'image du SE doivent se trouver dans le même jeu de données
que le système de fichiers racine, à l'exception de /var. En outre, tous les composants du
SE Oracle Solaris doivent se trouver dans le pool racine, à l'exception des périphériques
de swap et de vidage. Pour plus d'informations sur la configuration requise des disques,
reportez-vous au Chapitre 3, “Gestion des périphériques”.
■ x86 uniquement : prise en charge de l'exécution de plusieurs systèmes d'exploitation :
vous pouvez partitionner le disque qui contiendra le SE, avant de procéder à une installation
ou au cours de l'installation. Reportez-vous à la section “Partitionnement de votre système”
du manuel Installation des systèmes Oracle Solaris 11.
systèmes Oracle Solaris 11. Consultez également les listes de compatibilité matérielle (HCL)
sur le site http://www.oracle.com/webfolder/technetwork/hcl/index.html.
■ x86 : configurez la date et l'heure du système (s'applique uniquement aux plates-formes
x86 installées avec AI). Oracle Solaris 11 conserve l'horloge en temps réel (RTC, Real Time
Clock) au format de temps universel coordonné (UTC). Le comportement sur les
plates-formes x86 est différent du comportement sous Oracle Solaris 10 et Oracle Solaris 11
Express. Le programme AI ne permet pas d'ajuster la date et l'heure RTC au cours de
l'installation. Pour configurer la date et l'heure dans le BIOS, reportez-vous à la section
“Configuration de la date et de l'heure avant et après une installation” à la page 42.
■ Décidez de désactiver ou non l'enregistrement automatique par défaut du système,
immédiatement après l'installation (facultatif) : Oracle Configuration Manager télécharge
automatiquement sur My Oracle Support les informations de configuration système
anonymes lors de la première initialisation, après une installation effectuée au moyen du
Live Media ou du programme d'installation en mode texte. Vous pouvez désactiver cette
fonction avant une installation et la réactiver par la suite. Reportez-vous à la section
“Utilisation d’Oracle Configuration Manager” du manuel Installation des systèmes Oracle
Solaris 11.
http://www.oracle.com/
technetwork/server-storage/solaris11/downloads/index.html
Vous pouvez copier l'image téléchargée sur un média amovible, par exemple une clé USB,
ou la graver sur un DVD au moyen de l'utilitaire usbcopy. Pour utiliser l'utilitaire usbcopy,
installez tout d'abord le package pkg:/install/distribution-constructor.
Reportez-vous à la section “Exécution d’une interface graphique d’installation” du manuel
Installation des systèmes Oracle Solaris 11.
■ Programme interactif d'installation en mode texte
Le média d'installation en mode texte contient un ensemble de logiciels plus approprié à un
serveur d'usage général. Le programme d'installation en mode texte peut effectuer une
installation sur une partition x86 Oracle Solaris existante ou sur une tranche SPARC.
L'installation en mode texte peut également utiliser l'intégralité du disque, auquel cas, une
partition ou une tranche est créée pour couvrir le périphérique ciblé. Quelle que soit l'option
choisie, l'installation écrase tout le contenu de la partition ou de la tranche ciblée.
Reportez-vous à la section “Exécution d’une installation en mode texte” du manuel
Installation des systèmes Oracle Solaris 11. Si vous utilisez le programme d'installation en
mode texte, vous devrez peut-être installer des packages logiciels supplémentaires par la
suite. Reportez-vous à la section “Ajout de logiciels après une installation en mode texte” du
manuel Installation des systèmes Oracle Solaris 11.
Si vous avez choisi d'effectuer une installation automatisée via le réseau, vous pouvez
également effectuer une installation interactive en mode texte via le réseau. En utilisant cette
méthode, vous pouvez installer un seul système à la fois. Cependant, vous pouvez modifier
les spécifications de l'installation au moyen de sélections interactives. Reportez-vous à la
section “Procédure d’exécution d’une installation en mode texte sur le réseau” du manuel
Installation des systèmes Oracle Solaris 11.
■ Installations automatisées initialisées à partir d'un média
Vous pouvez initialiser une image AI à partir d'un média ou d'un périphérique USB pour
lancer une installation mains-libres de ce système uniquement. Un manifeste AI fournit les
instructions d'installation du système. Reportez-vous à la section “Création d’un manifeste
AI personnalisé” du manuel Installation des systèmes Oracle Solaris 11. Le système doit
comporter la quantité minimale de mémoire requise et un espace disque suffisant. En outre,
le système doit disposer d'un accès au réseau, afin que des packages logiciels puissent être
récupérés auprès d'un référentiel IPS sur Internet ou sur le réseau local pour terminer
l'installation. Cette étape est nécessaire pour terminer l'installation. Reportez-vous à la
section “Installation à partir d’un média AI” du manuel Installation des systèmes Oracle
Solaris 11.
Pour plus d'informations, reportez-vous à la section “Installation d'Oracle Solaris 11 en
utilisant le programme AI” à la page 36.
Vous pouvez également créer des images Live Media personnalisées, des images du programme
d'installation en mode texte et des images d'installation automatisée. Reportez-vous à la section
Création d’une image d’installation Oracle Solaris 11 personnalisée.
Remarque – Vous ne pouvez pas mettre le système à niveau avec un programme d'installation
d'Oracle Solaris mais, après installation du SE, vous pouvez mettre à jour tous les packages du
système à l'aide de l'utilitaire pkg. Reportez-vous à la section “Installation et mise à jour de
packages” du manuel Administration d’Oracle Solaris : Tâches courantes .
Spécification des instructions Utilisez les fichiers de profil. Utilisez les manifestes AI.
d'installation
Spécifiez les personnalisations Utilisez des fichiers de règles pour Utilisez installadm avec les
des clients. associer les clients avec les fichiers de sous-commandes appropriées pour
profil. associer les clients avec les manifestes
AI et les profils de configuration du
système.
Spécifiez les configurations Utilisez les scripts de fin et les Utilisez un fichier de profil de
client. fichiers sysidcfg. configuration système SMF ou des
scripts appliqués par un service SMF
qui s'exécute une seule fois, lors de la
première initialisation.
Par exemple, le mot clé JumpStart karch i86pc est spécifié en tant que directive de critère
AI au format de ligne de commande comme suit :
# installadm add-manifest -c arch=i86pc
Cette même directive est spécifiée dans un fichier de critères comme suit :
<ai_criteria name="arch">
<value>i86pc</value>
</ai_criteria>
Le programme AI utilise des fichiers manifestes XML pour définir les informations sur
l'installation de clients. Lancez l'utilitaire js2ai pour convertir les règles JumpStart et leurs
profils associés en critères et manifestes AI. Reportez-vous à la section “Personnalisation
d'une installation AI” à la page 37.
■ Conversion de la configuration sysidcfg en spécifications de profils de configuration
système (SC)
Les mots clé du fichier sysidcfg doivent être convertis en spécifications de profil SC. Le
programme AI utilise les fichiers de profil XML SMF pour spécifier cette configuration.
Reportez-vous au Chapitre 10, “Approvisionnement du système client” du manuel
Installation des systèmes Oracle Solaris 11 et à la page de manuel ai_manifest(4). Pour plus
d'informations sur la migration de JumpStart vers le programme AI, reportez-vous à la
section Transition de JumpStart d’Oracle Solaris 10 au programme d’installation automatisée
d’Oracle Solaris 11.
Vous pouvez utiliser le même système Oracle Solaris 11 comme serveur d'installation JumpStart
et serveur d'installation AI. Reportez-vous au Chapitre 4, “Installation d’Oracle Solaris 10 à
l’aide de JumpStart sur un serveur Oracle Solaris 11” du manuel Transition de JumpStart
d’Oracle Solaris 10 au programme d’installation automatisée d’Oracle Solaris 11.
■ Spécifiez les critères de sélection : les mots clé et valeurs suivants peuvent être utilisés avec
les sous-commandes create-manifest, create-profile et set-criteria de la commande
installadm :
-c criteria=value|list|range
-c mac="aa:bb:cc:dd:ee:ff"
-c zonename="zone1 zone2"
-c mem="2048-unbounded"
Les manifestes AI peuvent être créés et utilisés de l'une des façons suivantes :
■ Utilisez le manifeste AI par défaut : lorsque vous créez un service d'installation AI, vous
obtenez un manifeste AI par défaut décrivant le provisioning des clients. Le manifeste AI est
un fichier XML qui indique où installer le système d'exploitation et quels packages logiciels
installer. Reportez-vous à la section “Manifeste AI par défaut” du manuel Installation des
systèmes Oracle Solaris 11.
■ Créez un manifeste AI personnalisé : vous pouvez créer un fichier manifeste AI XML
personnalisé. Cette méthode est plus adaptée aux environnements où un nombre réduit de
systèmes nécessitent un approvisionnement personnalisé. La plupart des systèmes à
installer présentent un matériel identique ou similaire et le provisioning est le même pour
chacun d'entre eux.
■ Créez un manifeste AI lors de l'installation du client : vous pouvez écrire un script qui crée
dynamiquement un manifeste AI pour chaque client au moment de l'installation. Utilisez
cette méthode afin de créer une installation personnalisée pour chaque client, en fonction
des caractéristiques de celui-ci, découvertes au moment de l'installation.
Pour créer un profil SC, vous pouvez exécuter l'outil de configuration interactive et enregistrer
la sortie dans un fichier, comme indiqué dans cet exemple, où un profil valide est créé dans le
fichier sc.xml à partir des réponses fournies :
Vous pouvez également créer un profil SC à l'aide des spécifications de propriétés décrites à la
section “Spécification de la configuration dans un profil de configuration système” du manuel
Installation des systèmes Oracle Solaris 11. Pour plus d'informations sur l'utilisation de
l'utilitaire sysconfig en vue d'annuler la configuration d'un système puis de le reconfigurer,
reportez-vous à la section “Modifications apportées aux outils de configuration” à la page 110.
2. Créez un manifeste pour un service SMF qui s'exécute une seule fois, lors de la première
initialisation, et qui applique ce script. Reportez-vous à la section “Création d’un fichier
manifeste SMF” du manuel Installation des systèmes Oracle Solaris 11.
3. Créez un package IPS contenant le manifeste du service et le script, puis ajoutez ce package
IPS au référentiel. Reportez-vous à la section “Création d’un package IPS pour le script et le
service” du manuel Installation des systèmes Oracle Solaris 11.
4. Installez le package de première initialisation sur le client AI. Reportez-vous à la section
“Installation du package de première initialisation sur le client AI” du manuel Installation
des systèmes Oracle Solaris 11.
Pour des clients x86, vous pouvez éventuellement spécifier des propriétés d'initialisation,
comme indiqué dans l'exemple suivant :
# cd /etc/netboot
# ls -l
lrwxrwxrwx 13:23 0100E0815DBFE0 -> pxegrub.I86PC.Solaris-1
drwxr-xr-x 13:26 I86PC.Solaris-1
-rw-r--r-- 13:23 menu.lst.0100E0815DBFE0
-rwxr-xr-x 13:23 pxegrub.I86PC.Solaris-1
-rw-r--r-- 13:23 rm.0100E0815DBFE0
# cat menu.lst.0100E0815DBFE0
default=0
timeout=30
min_mem64=1000
title Oracle Solaris boot image
kernel$ /I86PC.Solaris-1/platform/i86pc/kernel/$ISADIR/unix
-B install_media=http://135.134.0.10:5555/export/aiserver/s11-ai-x86,
install_service=s11-ai-x86,install_svc_address=135.134.0.10:46501
module$ /I86PC.Solaris-1/platform/i86pc/$ISADIR/boot_archive
title Oracle Solaris Automated Install
kernel$ /I86PC.Solaris-1/platform/i86pc/kernel/$ISADIR/unix
-B install=true,install_media=http://135.134.0.10:5555/export/aiserver/s11-ai-x86,
install_service=osol-1003-ai-x86,install_svc_address=135.134.0.10:46501
module$ /I86PC.Solaris-1/platform/i86pc/$ISADIR/boot_archive
Pour installer un client SPARC, accédez à l'invite PROM ok, puis initialisez le système :
Remarque – La syntaxe de l'initialisation d'un système SPARC à partir du réseau a changé dans
Oracle Solaris 11.
Pour plus d'informations, reportez-vous aux sections “Installation d’un client SPARC” du
manuel Installation des systèmes Oracle Solaris 11 et “Installation d’un client x86” du manuel
Installation des systèmes Oracle Solaris 11.
Pour installer et configurer des zones en utilisant le programme AI, reportez-vous au Chapitre
12, “Installation et configuration des zones” du manuel Installation des systèmes Oracle
Solaris 11. Pour obtenir des instructions complètes sur l'installation de systèmes client en
utilisant le programme AI, reportez-vous au Chapitre 15, “Installation de systèmes clients” du
manuel Installation des systèmes Oracle Solaris 11.
Remarque – Si vous exécutez Oracle Solaris 11 en tant qu'invité Oracle VM VirtualBox, vous
devez sélectionner ou désélectionner l'horloge matérielle dans le paramètre Heure UTC des
préférences système de la machine virtuelle.
1 Définissez le décalage horaire entre le noyau et l'horloge RTC sur 0 (zéro), comme suit :
# rtc -z GMT
# rtc -z US/Pacific
Pour passer à l'écran d'initialisation en mode texte, appuyez pendant quelques secondes sur une
touche lorsque l'écran d'initialisation graphique s'affiche et la barre de progression commence.
Notez qu'une fois l'écran d'initialisation en mode texte affiché, il est impossible de revenir à
l'écran d'initialisation graphique.
d. Appuyez sur la touche Entrée pour revenir à l'écran précédent, puis saisissez b pour initialiser
le système.
2 Lorsque vous y êtes invité, connectez-vous en tant que root avec le mot de passe root.
Une fois le système initialisé, vous pouvez effectuer l'une des actions suivantes :
Ce chapitre fournit des informations sur la gestion des périphériques dans Oracle Solaris 11.
La nouvelle commande hotplug est disponible pour les périphériques PCI Express (PCIe) et
PCI SHPC (Standard Hot Plug Controller) qui fournissent des fonctionnalités en ligne et hors
ligne, ainsi que des opérations d'activation et de désactivation. Vous pouvez continuer à utiliser
la commande cfgadm pour gérer les périphériques USB et SCSI enfichables à chaud, comme
dans les versions précédentes d'Oracle Solaris.
Dans cette version, vous pouvez identifier plus facilement les périphériques, notamment leur
emplacement physique, en utilisant la commande croinfo.
47
Modifications apportées à l'identité et à la configuration des périphériques
Vous pouvez utiliser les commandes suivantes pour afficher les informations par châssis,
réceptacle et occupant pour les périphériques du système :
■ croinfo : affiche des informations générales sur les emplacements de disques physiques.
■ format : affiche des informations sur les emplacements de disques physiques lors d'un
nouvel étiquetage ou de la révision des tables de partition. Par exemple, la sortie suivante de
la commande format identifie les deux disques internes du système, soit
/dev/chassis/SYS/HDO et /dev/chassis/SYS/HD1.
# format
Searching for disks...done
AVAILABLE DISK SELECTIONS:
0. c1t0d0 <FUJITSU-MAY2073RCSUN72G-0401 cyl 8921 alt 2 hd 255 sec 63>
/pci@0,0/pci1022,7450@2/pci1000,3060@3/sd@0,0
/dev/chassis/SYS/HD0/disk
1. c1t1d0 <FUJITSU-MAY2073RCSUN72G-0401-68.37GB>
/pci@0,0/pci1022,7450@2/pci1000,3060@3/sd@1,0
/dev/chassis/SYS/HD1/disk
La sortie ci-dessus identifie deux disques système internes, mais les disques d'une baie de
stockage sont généralement identifiés par le nom de celle-ci.
■ prtconf -l : affiche des informations de configuration du système, notamment les
emplacements des disques physiques.
■ zpool status -l : affiche des informations sur les emplacements des disques physiques
pour les périphériques de pool.
En outre, vous pouvez utiliser la commande fmadm add-alias pour inclure un nom d'alias de
disque qui facilite l'identification de l'emplacement physique des disques dans votre
environnement. Par exemple :
% croinfo -c c0t24d0
D:devchassis-path t:occupant-type c:occupant-compdev
--------------------------------------------------- --------------- ------------------
/dev/chassis/J4200@RACK10:U26-27/SCSI_Device__9/disk disk c0t24d0
Dans cet exemple, le nom du disque /dev/chassis comprend un nom d'alias qui vous aide à
localiser le périphérique dans votre environnement.
L'exemple croinfo suivant montre comment afficher l'emplacement physique d'un disque
spécifique.
$ croinfo -c c0t24d0 -o cp
c:occupant-compdev p:occupant-paths
------------------ --------------------------------------------------------
c0t24d0 /devices/pci@0,600000/pci@0/pci@9/LSILogic,sas@0/sd@18,0
1 unassigned wm 0 0 0
2 unassigned wm 0 0 0
3 unassigned wm 0 0 0
4 unassigned wm 0 0 0
5 unassigned wm 0 0 0
6 unassigned wm 0 0 0
8 reserved wm 286478303 8.00MB 286494686
■ Nous vous recommandons de créer des pools non racine avec des disques entiers, mais
n'oubliez pas que les disques de pools racine nécessitent une étiquette SMI pour leur
initialisation.
Veillez à étiqueter de nouveau le disque correct, car cette commande n'effectue aucune
vérification d'erreurs.
Si vous forcez une étiquette SMI (VTOC) sur un disque prévu pour le pool racine, la table de
partition par défaut est appliquée. Cela signifie que la taille de la tranche par défaut s0 peut
être insuffisante. Pour plus d'informations sur la modification de la taille d'une partition ou
d'une tranche, reportez-vous à la section “Etiquetage d’un disque” du manuel
Administration d’Oracle Solaris : Périphériques et systèmes de fichiers.
Les blocs d'initialisation sont appliqués automatiquement lors d'une opération zpool
attach d'un disque de pool racine.
■ Si vous exécutez la commande zpool replace pour remplacer le disque du pool racine,
vous devez tout d'abord appliquer une étiquette SMI et les blocs d'initialisation. Pour plus
d'informations, reportez-vous à la section “Remplacement d’un disque dans un pool racine
ZFS” du manuel Administration d’Oracle Solaris : Systèmes de fichiers ZFS.
■ Le disque destiné au pool racine doit être inférieur à 2 To afin que le système d'exploitation
Oracle Solaris s'initialise correctement.
■ Le pool doit exister sur une tranche de disque ou sur des tranches de disque qui sont mises
en miroir. Si vous tentez d'utiliser une configuration de pool non prise en charge lors d'une
opération beadm, un message du type suivant s'affiche :
ERROR: ZFS pool name does not support boot environments
■ Sur un système x86, le disque doit contenir une partition fdisk Oracle Solaris. Une
partitionfdisk Oracle Solaris est créée automatiquement lors de l'installation du système
x86. Pour plus d'informations sur les partitions fdisk, reportez-vous à la section “Consignes
pour la création d’une partition fdisk” du manuel Administration d’Oracle Solaris :
Périphériques et systèmes de fichiers.
Pour plus d'informations sur la création de pools racine ZFS, reportez-vous à la section
“Création de pools de stockage ZFS pratiques” à la page 56.
# dumpadm
Dump content: kernel pages
Dump device: /dev/zvol/dsk/rpool/dump (dedicated)
Savecore directory: /var/crash
Savecore enabled: yes
Save compressed: on
# swap -l
swapfile dev swaplo blocks free
/dev/zvol/dsk/rpool/swap 182,2 8 4061176 4061176
Vous pouvez afficher des informations sur le nom et la taille des volumes de swap et de vidage.
Par exemple :
La gestion de volumes de swap et de vidage ZFS diffère de la gestion d'une tranche unique pour
un périphérique de swap et de vidage UFS comme suit :
■ Vous ne pouvez pas utiliser le même volume pour les périphériques de swap et de vidage
dans un environnement racine ZFS
■ Vous ne pouvez pas utiliser un fichier en tant que périphérique de swap dans un
environnement racine ZFS
■ Le système exige que la taille du périphérique de vidage atteigne environ la moitié ou les
trois quarts de la taille de la mémoire physique. Si le périphérique de vidage est trop petit, un
message d'erreur semblable au message suivant s'affiche :
# dumpadm -d /dev/zvol/dsk/rpool/dump
dumpadm: dump device /dev/zvol/dsk/rpool/dump is too small to hold a system dump
dump size 36255432704 bytes, device size 34359738368 bytes
Il est difficile de modifier la taille du volume de swap si le périphérique de swap est en cours
d'utilisation. Vous pouvez envisager de créer un second volume de swap et de l'ajouter en tant
que périphérique de swap. Par exemple :
Ajoutez ensuite une entrée pour le nouveau périphérique de swap dans le fichier /etc/vfstab.
Par exemple :
/dev/zvol/dsk/rpool/swap2 - - swap - no -
Ce chapitre décrit les modifications en matière de gestion du stockage sous Oracle Solaris 11.
ZFS, disponible sous Oracle Solaris 10 et Oracle Solaris 11, élimine entièrement la gestion des
volumes. Au lieu de créer des volumes virtualisés, ZFS regroupe les périphériques dans un pool
de stockage. Le pool de stockage décrit les caractéristiques physiques du stockage (disposition
de périphérique, redondance de données, etc.) et agit en tant qu'espace de stockage de données
arbitraires à partir duquel il est possible de créer des systèmes de fichiers. Désormais, les
systèmes de fichiers ne sont plus limités à des périphériques individuels. Ainsi, ils peuvent
partager l'espace disque avec l'ensemble des systèmes de fichiers du pool.
Sous Oracle Solaris 11, vous pouvez créer facilement un pool de stockage ZFS redondant au
moyen d'une seule commande. ZFS fournit deux types de configurations redondantes, les pools
mis en miroir et les pools RAID-Z. Les configurations RAID-Z ont des fonctions similaires aux
configurations RAID-5.
55
Pratiques recommandées pour les pools de stockage ZFS
ZFS entrelace les données de façon dynamique sur toutes les configurations non redondantes,
mises en miroir et RAID-Z.
■ Solaris Volume Manager RAID-0 (bande et concaténation) n'est pas disponible dans les
configurations ZFS RAID-Z
■ Solaris Volume Manager RAID-1 (miroir) est disponible en tant que configuration ZFS
mise en miroir. Par exemple :
# zpool create tank mirror c1t0d0 c2t0d0 mirror c1t1d0 c2t1d0
■ Solaris Volume Manager RAID-5 (parité distribuée) est disponible en tant que
configuration ZFS RAID-Z (raidz1). Par exemple :
# zpool create rzpool raidz1 c1t0d0 c2t0d0 c1t1d0 c2t1d0
■ Solaris Volume Manager ne propose pas la configuration RAID-6, mais ZFS fournit les
configurations de parité RAIDZ-2 et RAIDZ-3 : une configuration RAIDZ-2 peut résister à
la panne de deux disques, et une configuration RAIDZ-3 à la panne de trois disques. Par
exemple :
# zpool create rzpool raidz2 c0t1d0 c1t1d0 c4t1d0 c5t1d0 c6t1d0 c7t1d0
raidz2 c0t2d0 c1t2d0 c4t2d0 c5t2d0 c6t2d0 c7t2d0
Les sections suivantes décrivent les pratiques recommandées pour la création, le contrôle et le
dépannage de pools de stockage ZFS.
■ Le pool racine doit être créé sous la forme d'une configuration en miroir ou d'une
configuration à disque unique. Les configurations RAID-Z ou entrelacées ne sont pas
prises en charge. Vous ne pouvez pas ajouter d'autres disques mis en miroir pour créer
plusieurs périphériques virtuels de niveau supérieur à l'aide de la commande zpool add.
Toutefois, vous pouvez étendre un périphérique virtuel mis en miroir à l'aide de la
commande zpool attach.
■ Un pool racine ne peut pas avoir de périphérique de journal distinct.
■ Vous pouvez définir des propriétés de pools lors d'une installation AI en utilisant la
syntaxe du mot clé pool_options. L'algorithme de compression gzip n'est pas pris en
charge sur les pools racine.
■ Ne renommez pas le pool racine une fois qu'il a été créé par une installation initiale. Si
vous renommez le pool racine, le système risque de ne pas s'initialiser.
■ Pools non racine : créez des pools non racine sur des disques complets, au moyen de
l'identificateur d*. N'utilisez pas l'identificateur p*.
■ ZFS fonctionne mieux sans logiciel de gestion de volumes supplémentaire.
■ Pour de meilleures performances, utilisez des disques individuels ou, tout au moins, des
LUN constitués d'un petit nombre de disques. En apportant à ZFS davantage de visibilité
sur le paramétrage des LUN, vous lui permettez de mieux planifier les E/S.
■ Pools de stockage mis en miroir : consomment davantage d'espace disque mais
présentent de meilleures performances pour les petites lectures aléatoires. Par exemple :
# zpool create tank mirror c1d0 c2d0 mirror c3d0 c4d0
Les pools de stockage mis en miroir sont également plus flexibles, car vous pouvez les
séparer, les joindre, et remplacer des périphériques déjà présents dans le pool.
■ Pools de stockage RAID-Z : ces pools peuvent être créés avec 3 stratégies de parité,
d'une parité égale à 1 (raidz), 2 (raidz2) ou 3 (raidz3).
■ Une configuration RAID-Z optimise l'espace disque et généralement effectue bien
lorsque les données sont écrites et lues en gros blocs (128 Ko ou plus). Créez une
configuration RAIDZ à parité simple (raidz) à 3 disques (2+1).
■ Une configuration RAIDZ-2 améliore la disponibilité des données et fournit les
mêmes performances qu'une configuration RAID-Z. En outre, sa valeur de temps
moyen entre pertes de données MTTDL (Mean Time To Data Loss) est nettement
meilleure que celle d'une configuration RAID-Z ou de miroirs bidirectionnels. Créez
une configuration RAID-Z à double parité RAID-Z (raidz2) à 6 disques (4+2).
■ La configuration RAIDZ-3 optimise l'espace disque et offre une excellente
disponibilité car elle peut résister à 3 pannes de disque. Créez une configuration
RAID-Z à triple parité (raidz3) à 8 disques (5+3).
■ Pools non redondants : si vous créez un pool non redondant, un message s'affiche,
semblable à l'exemple suivant :
Il n'est pas recommandé de créer un pool sans redondance car une panne de périphérique
peut entraîner l'impossibilité de récupérer les données. Envisagez plutôt de créer un pool de
stockage ZFS avec redondance. Par exemple :
# zpool create pond mirror c8t2d0 c8t3d0
Pour obtenir une description complète du dépannage des problèmes de pools, reportez-vous au
Chapitre 11, “Dépannage d’Oracle Solaris ZFS et récupération de pool” du manuel
Administration d’Oracle Solaris : Systèmes de fichiers ZFS.
Sous Oracle Solaris 11, les fonctions de cible SCSI multiprotocole commune COMSTAR
(Common Multiprotocol SCSI Target) fournissent les composants suivants :
■ Prise en charge de différents types de cibles SCSI, sans se restreindre au protocole iSCSI
■ Utilisation des volumes ZFS comme périphériques de sauvegarde de secours pour les cibles
SCSI, à l'aide d'un ou de plusieurs protocoles pris en charge par COMSTAR.
Bien que la cible iSCSI dans COMSTAR remplace fonctionnellement le démon cible iSCSI,
aucun chemin de mise à niveau ou de mise à jour n'existe pour convertir les LUN iSCSI en LUN
COMSTAR.
■ Le démon cible iSCSI et la propriété shareiscsi ne sont pas disponibles sous Oracle
Solaris 11. Les commandes suivantes sont utilisées pour gérer les cibles et LUN iSCSI.
■ La commande itadm gère les cibles SCSI.
■ La commande srptadm gère les ports cibles SRP (SCSI RDMA Protocol).
■ La commande stmfadm gère les LUN SCSI. Au lieu de paramétrer une propriété iSCSI
spéciale sur le volume ZFS, créez le volume et utilisez stmfadm pour créer le LUN.
Pour plus d'informations sur COMSTAR, reportez-vous au Chapitre 14, “Configuration des
périphériques de stockage avec COMSTAR” du manuel Administration d’Oracle Solaris :
Périphériques et systèmes de fichiers.
Ce chapitre fournit des informations sur la gestion des systèmes de fichiers sous Oracle
Solaris 11.
Les différences générales relatives aux systèmes de fichiers sont les suivantes :
■ CacheFS n'est pas disponible sous Oracle Solaris 11.
■ ZFS est le système de fichiers racine par défaut.
61
Modifications apportées à la gestion des systèmes de fichiers ZFS
■ UFS est un ancien système de fichiers pris en charge, mais il n'est pas pris en charge en tant
que système de fichiers racine amorçable.
■ L'ancien produit Solaris Volume Manager est pris en charge, mais vous ne pouvez pas
l'initialiser à partir d'un périphérique racine SVM.
■ ZFS utilise un volume ZFS distinct pour les périphériques de swap et de vidage. UFS peut
utiliser une seule tranche pour les périphériques de swap et de vidage.
Pour afficher des informations sur les pools de stockage ZFS, exécutez la commande zpool
status. Par exemple :
# zpool status
pool: rpool
state: ONLINE
scan: none requested
config:
NAME STATE READ WRITE CKSUM
rpool ONLINE 0 0 0
c2t0d0s0 ONLINE 0 0 0
errors: No known data errors
Pour afficher des informations sur les systèmes de fichiers ZFS, exécutez la commande zfs
list. Par exemple :
Pour obtenir une description des composants du pool racine, reportez-vous à la section
“Vérification de l'environnement d'initialisation ZFS initial après une installation” à la page 83.
Par exemple, le pool racine ci-après (rpool) utilise 5,46 Go et dispose de 68,5 Go d'espace libre.
Si vous comparez l'espace comptabilisé pour les pools et l'espace comptabilisé pour chacun de
vos systèmes de fichiers, en vérifiant leur colonne USED (UTILISE), vous pouvez constater que
l'espace des pools est correctement comptabilisé. Par exemple :
■ Pool de stockage non redondant : créé avec un seul disque de 136 Go ; la commande zpool
list signale une valeur de taille SIZE et une valeur d'espace libre initiale FREE de 136 Go.
L'espace disponible initial AVAIL indiqué par la commande zfs list est de 134 Go, en
raison d'une petite quantité de métadonnées de gestion de pool. Par exemple :
# zpool create tank c0t6d0
# zpool list tank
NAME SIZE ALLOC FREE CAP DEDUP HEALTH ALTROOT
tank 136G 95.5K 136G 0% 1.00x ONLINE -
# zfs list tank
NAME USED AVAIL REFER MOUNTPOINT
tank 72K 134G 21K /tank
■ Pool de stockage mis en miroir : créé avec deux disques de 136 Go ; la commande zpool
list indique une valeur de taille SIZE de 136 Go et une valeur d'espace libre initiale FREE
de 136 Go. Ce compte-rendu est appelé valeur d'espace minorée. L'espace disponible initial
AVAIL indiqué par la commande zfs list est de 134 Go, en raison d'une petite quantité de
métadonnées de gestion de pool. Par exemple :
# zpool create tank mirror c0t6d0 c0t7d0
# zpool list tank
NAME SIZE ALLOC FREE CAP DEDUP HEALTH ALTROOT
tank 136G 95.5K 136G 0% 1.00x ONLINE -
# zfs list tank
NAME USED AVAIL REFER MOUNTPOINT
tank 72K 134G 21K /tank
■ Pool de stockage RAID-Z : créé avec trois disques de 136 Go ; la commande zpool list
signale une valeur de taille SIZE de 408 Go et une valeur d'espace libre initiale FREE de
408 Go. Ce compte-rendu est appelé valeur d'espace disque majorée, qui inclut l'espace
nécessaire à la gestion de la redondance, par exemple les informations de parité. L'espace
disponible initial AVAIL indiqué par la commande zfs list est de 133 Go, en raison de la
gestion de la redondance du pool. L'exemple suivant crée un pool RAIDZ-2.
# zpool create tank raidz2 c0t6d0 c0t7d0 c0t8d0
# zpool list tank
NAME SIZE ALLOC FREE CAP DEDUP HEALTH ALTROOT
tank 408G 286K 408G 0% 1.00x ONLINE -
# zfs list tank
NAME USED AVAIL REFER MOUNTPOINT
tank 73.2K 133G 20.9K /tank
■ Vous n'avez pas à modifier le fichier /etc/dfs/dfstab pour partager des systèmes de
fichiers. Pour plus d'informations sur le partage de systèmes de fichiers ZFS, reportez-vous à
la section “Modifications apportées au partage de systèmes de fichiers ZFS” à la page 66.
■ Comme pour une racine UFS, le périphérique de swap doit disposer d'une entrée dans le
fichier /etc/vfstab.
■ Des systèmes de fichiers peuvent être partagés entre des systèmes Oracle Solaris 10 et Oracle
Solaris 11, au moyen du partage NFS.
■ Des systèmes de fichiers peuvent être partagés entre des systèmes Oracle Solaris 11 au
moyen du partage NFS ou SMB.
■ Les pools de stockage ZFS peuvent être exportés à partir d'un système Oracle Solaris 10, puis
importés dans un système Oracle Solaris 11.
Dans cette version de Solaris, procédez comme suit pour partager un système de fichiers ZFS et
publier le partage :
■ Créez un partage NFS ou SMB d'un système de fichiers ZFS à l'aide la commande zfs set
share. Par exemple :
# zfs create rpool/fs1
# zfs set share=name=fs1,path=/rpool/fs1,prot=nfs rpool/fs1
name=fs1,path=/rpool/fs1,prot=nfs
■ Publiez le partage NFS ou SMB en paramétrant la propriété sharenfs ou sharesmb sur on.
Par exemple :
# zfs set sharenfs=on rpool/fs1
# cat /etc/dfs/sharetab
/rpool/fs1 fs1 nfs sec=sys,rw
Avant d'activer la propriété dedup pour des systèmes de fichiers dans des systèmes de
production, suivez tout d'abord les étapes ci-après afin de déterminer si votre système peut
prendre en charge la suppression des doublons de données.
1. Déterminez si vous pouvez économiser de l'espace grâce à la suppression des doublons. Si
vos données ne se prêtent pas à la suppression des doublons, il est inutile d'activer dedup.
L'exécution de la commande suivante nécessite une grande quantité de mémoire :
# zdb -S tank
Simulated DDT histogram:
bucket allocated referenced
______ ______________________________ ______________________________
refcnt blocks LSIZE PSIZE DSIZE blocks LSIZE PSIZE DSIZE
------ ------ ----- ----- ----- ------ ----- ----- -----
1 2.27M 239G 188G 194G 2.27M 239G 188G 194G
2 327K 34.3G 27.8G 28.1G 698K 73.3G 59.2G 59.9G
4 30.1K 2.91G 2.10G 2.11G 152K 14.9G 10.6G 10.6G
8 7.73K 691M 529M 529M 74.5K 6.25G 4.79G 4.80G
16 673 43.7M 25.8M 25.9M 13.1K 822M 492M 494M
32 197 12.3M 7.02M 7.03M 7.66K 480M 269M 270M
64 47 1.27M 626K 626K 3.86K 103M 51.2M 51.2M
128 22 908K 250K 251K 3.71K 150M 40.3M 40.3M
256 7 302K 48K 53.7K 2.27K 88.6M 17.3M 19.5M
512 4 131K 7.50K 7.75K 2.74K 102M 5.62M 5.79M
2K 1 2K 2K 2K 3.23K 6.47M 6.47M 6.47M
8K 1 128K 5K 5K 13.9K 1.74G 69.5M 69.5M
Total 2.63M 277G 218G 225G 3.22M 337G 263G 270G
dedup = 1.20, compress = 1.28, copies = 1.03, dedup * compress / copies = 1.50
Si le ratio estimé est supérieur à 2, la suppression des doublons est susceptible de vous faire
gagner de la place.
Dans cet exemple, le ratio dedup (dedup = 1.20) est inférieur à 2, si bien que l'activation de
dedup n'est pas recommandée.
2. Assurez-vous que votre système dispose de suffisamment de mémoire pour prendre en
charge dedup.
■ Chaque entrée de table dedup interne a une taille d'environ 320 octets.
■ Multipliez le nombre de blocs alloués par 320. Par exemple :
in-core DDT size = 2.63M x 320 = 841.60M
3. Les performances de la propriété dedup sont optimisées lorsque le tableau de suppression
des doublons tient en mémoire. Si ce tableau doit être écrit sur le disque, les performances
diminuent. Si vous activez la déduplication sur vos systèmes de fichiers sans disposer de
ressources mémoire suffisantes, les performances du système risquent de se dégrader au
cours d'opérations liées aux systèmes de fichiers. Par exemple, la suppression d'un grand
système de fichiers dedup sans disposer de ressources mémoire suffisantes peut avoir un
impact sur les performances du système.
■ Ne mélangez pas systèmes de fichiers ZFS partagés hérités NFS et systèmes de fichiers
partagés NFS ZFS, car ce modèle est difficile à mettre à jour. Envisagez d'utiliser uniquement
des systèmes de fichiers partagés NFS ZFS.
■ Utilisez la fonction de migration shadow pour faire migrer des données UFS existant sur
NFS vers des systèmes de fichiers ZFS.
Vous pouvez utiliser la fonction de migration shadow pour faire migrer des systèmes de fichiers
comme suit :
■ Système de fichiers ZFS local ou distant vers système de fichiers ZFS cible
■ Système de fichiers UFS local ou distant vers système de fichiers ZFS cible
migration de données via NFS, vous pouvez copier un sous-ensemble des données du
système de fichiers à faire migrer, afin de vérifier que toutes les informations ACL sont
migrées correctement.
■ La migration des données d'un système de fichiers via NFS peut être lente, selon la bande
passante du réseau.
■ Vous pouvez contrôler la progression d'une migration à l'aide de la commande shadowstat.
Reportez-vous à la section “Migration de systèmes de fichiers ZFS” du manuel
Administration d’Oracle Solaris : Systèmes de fichiers ZFS.
Si les données du système de fichiers UFS d'origine incluent des ACL POSIX-draft, celles-ci sont
converties en ACL NFSv4. Reportez-vous au Chapitre 8, “Utilisation des ACL et des attributs
pour protéger les fichiers Oracle Solaris ZFS” du manuel Administration d’Oracle Solaris :
Systèmes de fichiers ZFS.
Ce chapitre fournit des informations sur la gestion des logiciels et des environnements
d'initialisation dans Oracle Solaris 11.
73
Modifications apportées aux packages sous Oracle Solaris 11
Pour plus d'informations sur la conversion de packages SVR4 en packages IPS, reportez-vous
au IPS Developer's Guide.
Recherchez des informations dans la colonne Renamed to (Renommé en). Si vous trouvez le
package dans un référentiel IPS, modifiez la commande pkgadd svr4pkgname comme suit :
$ pkg install ipspkgname
Remarque – Il s'agit de paramètres globaux qui suppriment toutes les pages de manuel pour
tous les packages et tous les fichiers d'en-tête pour tous les packages.
■ Les outils d'empaquetage et de patchs SVR4 sont toujours pris en charge dans des
conteneurs Oracle Solaris 10. Ces zones Oracle Solaris 10 marquées, non globales,
s'exécutent sous Oracle Solaris 11 à l'aide de la technologie des zones et des zones marquées.
Reportez-vous à la section “Fonctions de zones Oracle Solaris 11” à la page 134.
Le tableau suivant compare les commandes de packages et de patchs SVR4 aux commandes de
packages IPS.
pkginfo, pkgchk -l pkg info, pkg list, pkg contents, pkg search
En revanche, IPS fournit des groupes d'installation de packages qui représentent un grand
environnement de serveurs, des environnements de bureau, un environnement client AI, etc.
Pour afficher les informations relatives au groupe de packages, procédez comme suit :
Pour déterminer le groupe de packages actuellement installé sur le système, procédez comme
suit :
IPS inclut également d'autres metapackages et packages de groupes pouvant être installés sur le
système, afin de fournir un bureau de confiance ou multiutilisateur.
Si vous souhaitez installer la plupart des packages, ce qui revient à installer le cluster de
packages Solaris 10 SUNWCall, envisagez d'installer le groupe de packages
group/system/solaris-large-server.
Pour déterminer si un package est installé dans l'image actuelle et si une mise à jour est
disponible, procédez comme suit.
Pour répertorier les packages non installés, mais disponibles pour installation, procédez comme
suit :
Si vous souhaitez afficher plus d'informations sur un package et si vous savez que ce package
n'est pas installé dans l'image, utilisez l'option -r pour interroger le référentiel de packages,
comme suit.
Pour répertorier tous les groupes de packages installés ou disponibles pour installation,
procédez comme suit :
Si vous connaissez le nom de l'outil que vous souhaitez installer, mais pas le nom du package,
utilisez la sous-commande search de l'une des façons suivantes :
Cette commande permet de mettre à jour des packages auxquels vous n'auriez peut-être pas
pensé, par exemple les composants du noyau ou d'autres packages système de bas niveau.
Pour afficher ces packages sur un système à mettre à jour sans installer réellement les
packages, exécutez la commande ci-après.
# pkg update -nv --accept
Vous pouvez également effectuer des mises à jour à l'aide du gestionnaire de packages et du
gestionnaire de mises à jour. Reportez-vous au Chapitre 2, “Interfaces graphiques IPS” du
manuel Ajout et mise à jour de packages logiciels Oracle Solaris 11.
Pour procéder à la mise à niveau d'un système exécutant Oracle Solaris 11 Express ou Oracle
Solaris Early Adopter, reportez-vous aux Notes de version Oracle Solaris 11 .
■ Ajout ou mise à jour de packages individuels : pour ajouter des packages logiciels
individuels, exécutez la commande pkg install. Les packages dépendants sont également
mis à jour.
Installez un package individuel comme suit :
# pkg install communication/im/pidgin
Le résumé ci-après facilite la sélection de la méthode de mise à jour la mieux adaptée à votre
environnement.
■ Ordinateurs de bureau ou portables : dans un environnement de bureau, vous êtes averti
de l'existence de mises à jour de packages par une application de bureau, le gestionnaire de
mises à jour (Update Manager).
■ Systèmes de développement : vous pouvez utiliser une opération pkg update pour
appliquer un correctif spécifique ou un SRU à ces systèmes, afin d'évaluer l'impact de vos
applications en cours de développement. Une opération pkg update est appliquée à
l'environnement d'initialisation (BE) en cours d'exécution et une sauvegarde du BE est créée
à des fins de récupération. Un nouvel environnement d'initialisation est créé lorsqu'un SRU
est appliqué, et vous pouvez restaurer l'environnement d'initialisation d'origine, si
nécessaire.
■ Systèmes de production : dans une grande entreprise, les SRU peuvent être appliqués à un
système distinct du système de production, afin d'évaluer l'impact des modifications du SE
sur l'environnement de production actuellement en cours d'exécution. Si ce système reste
stable après installation des SRU et si l'évaluation est terminée, les SRU peuvent être
appliqués à un nouvel environnement d'initialisation sur le système de production et il est
possible de revenir au BE d'origine, si nécessaire.
3 Copiez la clé et le certificat à partir du répertoire à partir duquel vous les avez téléchargés dans
ce répertoire.
Les fichiers de clés sont conservés par référence, de sorte que si le système d'empaquetage ne
peut plus accéder aux fichiers, vous allez rencontrer des erreurs.
-c /var/pkg/ssl/Oracle_Solaris_11_Support.certificate.pem \
-O https://pkg.oracle.com/solaris/support solaris
5 Installez les packages mis à jour à partir du référentiel support, si vous le souhaitez.
# pkg update
Comme déjà mentionné, cette opération met à jour les packages sur le système avec les
dernières versions de packages, soit par la création d'un nouvel environnement d'initialisation,
soit par la création d'une sauvegarde du BE.
1. Il crée un clone de l'environnement d'initialisation actuel qui est une image amorçable.
2. Il met à jour les packages dans l'environnement d'initialisation clone sans mettre à jour les
packages dans l'environnement d'initialisation actuel.
3. Définit le nouvel environnement d'initialisation qui sera utilisé comme environnement par
défaut lors de la prochaine initialisation du système. L'environnement d'initialisation actuel
figure toujours parmi les choix d'initialisation possibles.
Exécutez la commande beadm pour créer, renommer, monter, démonter, activer ou détruire des
environnements d'initialisation. Vous pouvez utiliser le Gestionnaire de packages pour activer,
renommer et supprimer des environnements d'initialisation.
La configuration réseau sous Oracle Solaris 11 diffère de celle d'Oracle Solaris 10. Ce chapitre
fournit des informations de base sur la configuration du réseau dans cette version.
Sous Oracle Solaris 11 Express, la configuration réseau automatique a été introduite dans la
fonction NWAM (Network Auto-Magic). Pour plus d'informations sur les modifications
apportées à cette fonction, reportez-vous à la section “Modifications apportées à la
configuration du réseau” à la page 153.
85
Configuration réseau sous Oracle Solaris 11
■ Dans le cadre d'une installation AI, le réseau est configuré en fonction du profil que vous
avez paramétré avant l'installation. Par défaut, l'outil sysconfig interactif s'exécute au cours
de l'installation, ce qui vous permet de définir les paramètres réseau pour le système.
Reportez-vous à la section “Installation d'Oracle Solaris 11 en utilisant le programme AI”
à la page 36.
Pour plus d'informations sur la configuration du réseau après une mise à niveau à partir
d'Oracle Solaris 11 Express, reportez-vous à la section “Modifications apportées à la
configuration du réseau” à la page 153.
$ netadm list
TYPE PROFILE STATE
ncp Automatic online
ncu:phys net0 online
ncu:ip net0 online
ncu:phys net1 offline
ncu:ip net1 offline
ncu:phys net2 offline
ncu:ip net2 offline
ncu:phys net3 offline
ncu:ip net3 offline
loc Automatic offline
loc NoNet offline
loc myloc online
loc User disabled
Notez que, dans cet exemple, un profil d'emplacement défini par l'utilisateur nommé myloc est
également en ligne. Lorsque vous utilisez une configuration réseau automatique, au moins un
profil de configuration réseau et un profil d'emplacement doivent être actifs à tout moment sur
le système.
Si le profil DefaultFixed est actif, vous obtenez la sortie suivante lorsque vous exécutez la
commande netadm list :
# netadm list
netadm: DefaultFixed NCP is enabled; automatic network management is not available.
’netadm list’ is only supported when automatic network management is active.
Lorsque le profil DefaultFixed est actif, vous devez configurer manuellement le réseau par le
biais des commandes dladm et ipadm.
Notez que le processus de commutation des modes de configuration réseau peut parfois
prendre quelques minutes. Pendant ce temps, des messages sur divers services réseau peuvent
s'afficher sur l'écran. Vous pouvez les ignorer.
Pour créer des NCP définis par l'utilisateur en mode de configuration réseau automatique,
reportez-vous à la section “Gestion d'une configuration réseau en mode automatique”
à la page 96.
Remarque – Le fichier /etc/nsswitch.conf est toujours référencé dans cette version, mais
vous ne devez pas le modifier directement pour apporter des modifications à la
configuration. Reportez-vous à la section “Configuration de services de noms en mode
manuel” à la page 91.
Pour plus d'informations sur la définition d'un nom de noeud du système (parfois
également appelé nom d'hôte) dans cette version, reportez-vous à la section “Modifications
apportées à la configuration système et migration vers SMF” à la page 105.
■ Au cours d'une installation, le système fait l'objet d'une mise à niveau unique pour convertir
tous les fichiers de configuration réseau /etc en configurations ipadm et dladm
correspondantes. La commande dladm est utilisée pour configurer des liaisons de données.
La commande ipadm est utilisée pour configurer des interfaces de liens et IP. La commande
ipadm fournit une fonctionnalité pratiquement équivalente à celle de la commande
ifconfig. La commande ipadm remplace également la commande ndd. Pour comparer les
options de la commande ifconfig aux sous-commandes ipadm, reportez-vous à la section
“Tableaux de comparaison : commande ipadm et autres commandes réseau ” du manuel
Administration d’Oracle Solaris : interfaces réseau et virtualisation réseau.
■ Les fonctions de virtualisation réseau sont également configurées et gérées à l'aide des
commandes dladm et ipadm. Les objets situés dans la couche de liaison (couche 2) de la pile
réseau (réseaux locaux virtuels, tunnels, agrégations de liens et nouvelles cartes d'interface
réseau virtuelles, par exemple) sont configurés à l'aide de la commande dladm. Les interfaces
situées dans la couche IP (couche 3) sont configurées à l'aide de la commande ipadm.
Reportez-vous au Chapitre 19, “Configuration des réseaux virtuels (tâches) ” du manuel
Administration d’Oracle Solaris : interfaces réseau et virtualisation réseau et au Chapitre 6,
“Configuration de tunnels IP” du manuel Administration d’Oracle Solaris : Services IP.
L'option -T peut être utilisée pour spécifier trois types d'adresse : static, dhcp et addrconf
(pour les adresses IPv6 configurées automatiquement). Dans cet exemple, le système est
configuré avec une adresse IPv4 statique. Utilisez la même syntaxe pour spécifier une adresse
IPv6 statique.
Utilisez l'argument addrconf avec l'option -T pour spécifier une adresse IPv6 générée
automatiquement :
Si l'interface net0 de cet exemple a été créée, et si vous voulez ensuite modifier l'adresse IP
fournie pour cette interface, vous devez d'abord supprimer l'interface, puis l'ajouter de
nouveau :
Pour plus d'informations sur les commandes utilisés pour configurer manuellement le réseau,
reportez-vous à la section “Commandes utilisées pour la configuration réseau (référence
rapide)” à la page 99.
Remarque – Au cours d'une mise à niveau, les noms de liens utilisés précédemment sont
conservés.
Pour afficher les informations relatives aux liaisons de données sur un système, procédez
comme suit :
# dladm show-phys
LINK MEDIA STATE SPEED DUPLEX DEVICE
net2 Ethernet up 10000 full hxge0
net3 Ethernet up 10000 full hxge1
net4 Ethernet up 10 full usbecm0
net0 Ethernet up 1000 full igb0
net1 Ethernet up 1000 full igb1
net9 Ethernet unknown 0 half e1000g0
net5 Ethernet unknown 0 half e1000g1
net10 Ethernet unknown 0 half e1000g2
net11 Ethernet unknown 0 half e1000g3
Remarque – Dans Oracle Solaris 10, vous pouvez stocker des informations sur les périphériques
réseau physiques et virtuels dans le fichier /etc/path_to_inst. Dans Oracle Solaris 11, ce
fichier ne contient pas de noms de lien pointant vers les interfaces réseau physiques. Pour
afficher ces informations, exécutez la commande dladm show-phys comme indiqué dans
l'exemple précédent.
Pour afficher un nom de liaison de données, son nom de périphérique et son emplacement,
procédez de la manière suivante :
old-linkname fait référence au nom actuel de la liaison de données. Par défaut, le nom de la
liaison est basé sur le matériel, par exemple bge0. new-linkname fait référence à tout nom que
vous souhaitez attribuer à la liaison de données. Pour plus d'informations, reportez-vous au
Chapitre 8, “Configuration et administration des liaisons de données” du manuel
Administration d’Oracle Solaris : interfaces réseau et virtualisation réseau. Reportez-vous
également au Chapitre 7, “Utilisation des commandes de configuration de l’interface et de
liaison de données sur les profils” du manuel Administration d’Oracle Solaris : interfaces réseau
et virtualisation réseau.
Remarque – En l'absence de configuration réseau, les services de noms se trouvent par défaut en
mode files only plutôt que nis files. Le service SMF svc:/system/name-service/cache
doit être activé à tout moment.
Le tableau suivant décrit la configuration des services de noms qui a migré vers SMF.
# svccfg
svc:> select dns/client
svc:/network/dns/client> setprop config/search = astring: \
("us.company.com" "eu.company.com" "companya.com" "companyb.com" "company.com" )
svc:/network/dns/client> setprop config/nameserver = net_address: \
( 138.2.202.15 138.2.202.25 )
svc:/network/dns/client> select dns/client:default
svc:/network/dns/client:default> refresh
svc:/network/dns/client:default> validate
svc:/network/dns/client:default> select name-service/switch
svc:/system/name-service/switch> setprop config/host = astring: "files dns"
svc:/system/name-service/switch> select system/name-service/switch:default
svc:/system/name-service/switch:default> refresh
svc:/system/name-service/switch:default> validate
svc:/system/name-service/switch:default>
# svcadm enable dns/client
# svcadm refresh name-service/switch
# grep host /etc/nsswitch.conf
hosts: files dns
# cat /etc/resolv.conf
#
# opyright (c) 2011, Oracle and/or its affiliates. All rights reserved.
#
#
# _AUTOGENERATED_FROM_SMF_V1_
#
# WARNING: THIS FILE GENERATED FROM SMF DATA.
# DO NOT EDIT THIS FILE. EDITS WILL BE LOST.
# See resolv.conf(4) for details.
# svccg
svc:> select /network/dns/client
svc:/network/dns/client> setprop config/options = "ndots:2,retrans:3,retry:1"
svc:/network/dns/client> listprop config/options
config/options astring ndots:2,retrans:3,retry:1
# svcadm refresh dns/client
# grep options /etc/resolv.conf
options ndots:2,retrans:3,retry:1
Dans cet exemple, la commande nscfg lit les informations du fichier /etc/resolv.conf, les
convertit, puis les stocke dans le service SMF svc:/network/dns/client.
Si le système s'exécute en mode files only et si aucun service de noms n'a été configuré ou
activé, exécutez la commande nscfg pour configurer manuellement le système, comme illustré
ci-après :
# vi /etc/resolv.conf
# /usr/sbin/nscfg import -f dns/client
# cp /etc/nsswitch.dns /etc/nsswitch.conf
# /usr/sbin/nscfg import -f name-service/switch
# svcadm enable dns/client
# svcadm refresh name-service/switch
Un NCP configure des liens et des interfaces réseau. Un emplacement configure les paramètres
réseau à l'échelle d'un système, par exemple les services de noms et les paramètres IPfilter. Les
NCP sont constitués de différents objets de configuration, appelés NCU (Network
Configuration Units, unités de configuration réseau). Chaque NCU représente un lien physique
ou une interface incluant les propriétés qui définissent la configuration pour ce lien ou cette
interface en particulier, comme indiqué dans la sortie de la commande netcfg list dans
l'exemple suivant :
Les emplacements et NCP définis par l'utilisateur sont créés à l'aide de la commande netcfg, en
mode de ligne de commande ou de manière interactive. Par exemple, vous créez un nouveau
NCP appelé myncp en utilisant la commande netcfg de manière interactive, comme suit :
$ netcfg
netcfg> create ncp myncp
Vous pouvez configurer les paramètres réseau pour un NCP lorsque vous le créez, ou configurer
ou reconfigurer les paramètres réseau d'un NCP existant à l'aide de la commande nefcfg
select, en mode de ligne de commande ou de manière interactive, comme indiqué dans
l'exemple suivant.
Par exemple, vous pouvez créer un nouveau profil d'emplacement, puis configurer NIS comme
suit :
$ netcfg
netcfg> create loc officeloc
Created loc ’officeloc’. Walking properties ...
activation-mode (manual) [manual|conditional-any|conditional-all]> conditional-all
conditions> advertised-domain contains oracle.com
nameservices (dns) [dns|files|nis|ldap]> nis
nameservices-config-file ("/etc/nsswitch.dns")> /etc/nsswitch.nis
nis-nameservice-configsrc [manual|dhcp]> dhcp
nfsv4-domain>
ipfilter-config-file>
ipfilter-v6-config-file>
ipnat-config-file>
ippool-config-file>
ike-config-file>
ipsecpolicy-config-file>
netcfg:loc:officeloc> end
Committed changes
netcfg>
Dans l'exemple suivant, NIS est configuré pour un profil d'emplacement existant.
Notez que les informations IP sont configurées dans Network Profile (Profil réseau), sous
Connection (Connexions). Si les informations Network Profile (Profil réseau) ne s'affichent pas
dans l'angle supérieur droit du bureau, démarrez l'outil à partir du menu principal en cliquant
sur System → Administration → Network Manager (Gestionnaire de réseau). Reportez-vous au
Chapitre 6, “A propos de l’interface graphique NWAM” du manuel Administration d’Oracle
Solaris : interfaces réseau et virtualisation réseau ou à l'aide en ligne.
Tâche de configuration Commandes à utiliser en mode automatique Commandes à utiliser en mode manuel
Configuration d'adresses IP IP statique : netcfg "select ncp Adresse IPv4 ou IPv6 statique :
ncp-name; select ncu ip ncu-name; ipadm create-addr -T static -a
set ipv4–addrsrc=static; set IP-address address-object
ipv4–addr = 1.1.1.1./24"
Adresse DHCP IPv4 : ipadm
DHCP : netcfg "create ncp create-addr -T dhcp address-object
ncp-name; create ncu ip ncu-name;
Adresse IPv6 générée
set ipv4–addrsrc=dhcp"
automatiquement à partir de
l'adresse MAC d'un système : ipadm
create-addr -T addrconf
address-object
100 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Commandes utilisées pour la configuration réseau (référence rapide)
Configuration ou DNS à partir de DHCP : netcfg Pour définir les paramètres des
modification de services de "create loc loc-name ; set services de noms : svccfg et svcadm
noms (NIS et DNS) dns-nameservice-configsrc=dhcp"
DNS manuel : netcfg "create loc
loc-name; set
dns-nameservice-configsr=static;
set
dns-nameservice-servers=1.1.1.1
; set
dns-nameservice-search=foo.com"
Pour un profil d'emplacement existant,
utilisez netcfg "select..."
Configuration de la route par netcfg "select ncp ncp-name; Pour définir la route par défaut :
défaut select ncu ip ncu-name; set route -p add default
ipv4–default-route=1.1.1.1" routerIP-address
Pour définir une route statique :
route -p add -net nIP-address
-gateway gIP-address
Configuration du nom d'hôte La commande svccfg -s définit la Lorsque le NCP Automatic est activé
d'un système (parfois propriété config/nodename du service sur un système, la propriété du
également appelé nom de SMF svc:system/identity:node au service SMF est définie uniquement
noeud du système). nom de votre choix. Actualisez et si le serveur DHCP ne fournit pas de
redémarrez le service pour que les valeur pour l'option de nom de
modifications prennent effet. noeud/nom d'hôte (code 12 de
l'option DHCP standard).
Reportez-vous à la page de manuel
nodename(4)
102 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
8
C H A P I T R E 8
Ce chapitre fournit des informations sur les fonctions de configuration système et sur les outils
pris en charge par Oracle Solaris 11.
Configuration système, Stockage dans divers fichiers sous Gestion assurée par différents
configuration réseau et le répertoire /etc services SMF
configuration du service de noms
103
Comparaison des outils de configuration système d'Oracle Solaris 10 et d'Oracle Solaris 11
TABLEAU 8–1 Comparaison des outils de configuration d'Oracle Solaris 10 et d'Oracle Solaris 11 (Suite)
Fonctionnalité, outil ou fonction de
configuration système Oracle Solaris 10 Oracle Solaris 11
104 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Modifications apportées à la configuration système et migration vers SMF
TABLEAU 8–1 Comparaison des outils de configuration d'Oracle Solaris 10 et d'Oracle Solaris 11 (Suite)
Fonctionnalité, outil ou fonction de
configuration système Oracle Solaris 10 Oracle Solaris 11
Les principales modifications apportées dans cette version sont répertoriées ci-après.
■ Modification de la configuration du serveur DNS : le processus de configuration d'un
serveur DNS a changé dans Oracle Solaris 11. Pour des instructions détaillées, reportez-vous
à la section “Administering DNS (Tasks)” du manuel Oracle Solaris Administration: Naming
and Directory Services.
■ Le fichier /etc/default/init est maintenant en lecture seule : la configuration de
l'environnement linguistique et du fuseau horaire a migré vers SMF. Toutes les
modifications apportées aux variables d'environnement doivent être gérées via le nouveau
service SMF svc:/system/environment:init.
Pour utiliser le service SMF svc:/system/environment:init, assurez-vous que la propriété
skip_init_upgrade est définie sur true :
# svccfg -s svc:/system/environment:init setprop \
upgrade/skip_init_upgrade=true
# svcadm refresh svc:/system/environment:init
Remarque – Si le système est configuré pour utiliser le protocole DHCP, ce qui est toujours le
cas lorsque le NCP Automatic est activé, la propriété de service SMF peut uniquement être
définie si le serveur DHCP ne fournit pas de valeur pour l'option nom de noeud/nom d'hôte
(code 12 d'option DHCP standard). Reportez-vous à la page de manuel nodename(4)
■ Mappage du nom de noeud système : dans Oracle Solaris 10, le fichier /etc/hosts est mis à
jour pour mapper le nom de noeud du système à l'une des adresses IP non loopback du
système au cours d'une installation. Sous Oracle Solaris 11, cette fonctionnalité n'existe plus.
Au lieu de cela, le nom de l'hôte est mappé avec les adresses IPv4 et IPv6 du système. Par
exemple :
::1 foobar localhost
127.0.0.1 foobar loghost localhost
Les administrateurs préférant que les noms de noeuds du système soient mappés avec
l'adresse IP d'une interface non loopback doivent modifier manuellement le fichier
/etc/hosts pour introduire ce mappage, comme l'illustre l'exemple suivant :
:1 localhost
127.0.0.1 loghost localhost
129.148.174.232 foobar
■ Configurations de la gestion de l'alimentation : la gestion de l'alimentation n'est plus
configurée en modifiant le fichier /etc/power.conf et en utilisant la commande pmconfig.
C'est la commande poweradm qui est dorénavant utilisée. Voir la section “Configuration de
la gestion de l'alimentation” à la page 109.
■ Configuration du fuseau horaire : dans Oracle Solaris 10, le fuseau horaire est configuré en
modifiant le fichier /etc/TIMEZONE (/etc/default/init). Dans Oracle Solaris 11, le
nouveau service SMF svc:/system/timezone:default vous permet de définir un fuseau
horaire système. Reportez-vous à la section “Modifications apportées à la configuration de
l'environnement linguistique et du fuseau horaire” à la page 121.
106 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Modifications apportées à la configuration système et migration vers SMF
Les différents paramètres par administrateur, profil ou manifeste sont capturés dans des
couches. Exécutez la commande svccfg listprop avec la nouvelle option -l pour examiner les
valeurs présentes dans chacune des couches. Par exemple, la commande svccfg listprop -l
all permet d'imprimer toutes les couches et les valeurs figurant dans chacune d'entre elles. En
outre, la commande svccfg listcust peut être utilisée pour répertorier uniquement les
personnalisations.
Remarque – La commande svccfg delete ne supprime pas le service. Elle ne fait que masquer le
service aux utilisateurs SMF.
# svccfg
svc:> select svc:/network/sendmail-client:default
svc:/network/sendmail-client:default> listcust
config application admin MASKED
...
svc:/network/sendmail-client:default> delcust
Deleting customizations for instance: default
Processus Description
intrd Processus système qui surveille et équilibre la charge système due à des
interruptions.
vm_tasks Processus système composé d'un thread par processeur, qui équilibre et
répartit les charges de travail liées à la mémoire virtuelle sur plusieurs
CPU afin d'optimiser les performances.
zpool-pool-name Processus système pour chaque pool de stockage ZFS contenant des
threads d'E/S taskq destinés au pool associé.
Remarque – Les modes sac et getty de la commande ttymon ne sont désormais plus pris en
charge. En revanche, le mode ttymon express est toujours pris en charge.
Si vous souhaitez proposer des services de connexion sur des terminaux auxiliaires, utilisez l'un
des services suivants :
■ svc:/system/console-login:terma
■ svc:/system/console-login:termb
Le programme ttymon permet d'offrir des services de connexion pour ces terminaux. Chaque
terminal utilise une instance distincte du programme ttymon. Les arguments de ligne de
commande qui sont transmis par le service au programme ttymon régissent le comportement
du terminal. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 16, “Gestion de la console
108 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Modifications apportées à la console système, aux services de terminal et à la gestion de l'alimentation
Dans Oracle Solaris 11, la commande sysconfig configure produit des résultats similaires à la
commande sys-unconfig utilisée pour annuler la configuration et arrêter un système dans
Oracle Solaris 10. Par exemple :
# sysconfig configure -s
This program will re-configure your system.
Do you want to continue (y/(n))? y
L'exemple suivant montre comment annuler la configuration d'une instance Oracle Solaris
précédemment configurée et comment la laisser dans un état non configuré :
Vous pouvez également reconfigurer une instance Oracle Solaris en spécifiant un profil de
configuration XML existant :
Si vous ne spécifiez pas de profil de configuration existant, l'outil SCI Tool s'exécute pendant le
processus d'installation. Cet outil vous permet de fournir des informations de configuration
spécifiques pour cette instance Oracle Solaris et peut être utilisé pour configurer un système
nouvellement installé ou à la configuration annulée. SCI Tool est constitué d'une série de
panneaux interactifs grâce auxquels vous pouvez fournir les informations de configuration dans
le cadre d'une installation en mode texte. Vous pouvez également l'exécuter sur un système
Oracle Solaris installé afin de créer un nouveau profil de configuration système basé sur les
spécifications que vous définissez. Reportez-vous au Chapitre 6, “Annulation de la
configuration ou reconfiguration d’une instance Oracle Solaris” du manuel Installation des
systèmes Oracle Solaris 11.
# sysconfig configure
110 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Amorce du système, récupération et modifications de la plate-forme
Oracle Configuration Manager est exécuté immédiatement après une installation, lors de la
première réinitialisation du système. Cette fonction peut être désactivée avant de réinitialiser le
système au terme d'une installation. Reportez-vous à la section “Utilisation d’Oracle
Configuration Manager” du manuel Installation des systèmes Oracle Solaris 11. Si vous procédez
à l'installation automatisée d'Oracle Solaris 11, reportez-vous à la section “Refus d’utilisation
d’Oracle Configuration Manager” du manuel Installation des systèmes Oracle Solaris 11 pour
plus d'informations sur la désactivation de la fonction.
Consultez les modifications suivantes, qui ont un impact sur la manière dont le système est
initialisé dans le cadre d'une récupération.
■ Si vous utilisez le processeur de service (SP, Service Processor) ou l'ILOM d'un système pour
effectuer une récupération suite à un problème système, l'accès au SP ou à l'ILOM du
système reste inchangé par rapport aux versions précédentes de Solaris. Les différences sont
pour la plupart liées à la façon dont le système est initialisé une fois que vous avez accédé à
l'invite PROM ok d'un système SPARC ou au BIOS d'un système x86.
■ Dans Oracle Solaris 10, vous utilisez les fonctions d'archivage flash pour créer la copie d'un
environnement root UFS ou ZFS, puis restaurez l'archive flash afin de récupérer
l'environnement système en cas de panne du système ou d'un périphérique. Dans Oracle
Solaris 11, le processus de récupération du système comprend les étapes suivantes :
■ Archivage des instantanés de pool racine sur un système distant
112 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Amorce du système, récupération et modifications de la plate-forme
114 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Amorce du système, récupération et modifications de la plate-forme
3 Définissez le mot de passe root en après avoir initialisé le système en mode monoutilisateur.
Cette étape suppose que vous avez supprimé un mot de passe root inconnu au cours de l'étape
précédente.
Sur un système x86, modifiez l'entrée d'initialisation sélectionnée dans le menu GRUB, puis
ajoutez l'option -s à la ligne $kernel.
Sur une plate-forme SPARC, initialisez le système en mode monoutilisateur, connectez-vous en
tant qu'utilisateur root, puis définissez le mot de passe root. Par exemple :
ok boot -s
116 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Modifications apportées à la configuration et à la gestion des imprimantes
Vous pouvez définir la destination ou l'instance par défaut de l'imprimante par défaut à
l'aide de l'option d :
# lpoptions -d printer-name
L'entrée lp du fichier /etc/group reste inchangée par rapport aux versions précédentes.
118 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Modifications apportées à l'internationalisation et à la localisation
■ Si le package est déjà installé, vous êtes prêt pour la configuration des imprimantes à l'aide
de CUPS.
Étapes suivantes Pour obtenir des instructions, reportez-vous à la section “Configuration et administration
d’imprimantes à l’aide des utilitaires de ligne de commande CUPS” du manuel Administration
d’Oracle Solaris : Tâches courantes .
Remarque – Les environnements linguistiques non UTF-8, tels que da_DK.ISO8859-1, sont
empaquetés séparément. Pour activer ces environnements linguistiques, installez le package
system/locale/extra.
120 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Modifications apportées à l'internationalisation et à la localisation
http://www.oracle.com/
technetwork/systems/end-of-notices/eonsolaris11-392732.html.
■ Définition d'alias pour les environnements linguistiques : les alias d'environnements
linguistiques font partie des nouveautés d'Oracle Solaris 11. Les noms d'alias
d'environnements linguistiques sont acceptés et mappés aux noms d'environnements
linguistiques canoniques correspondants. Par exemple, l'environnement linguistique de est
mappé à l'environnement linguistique canonique de_DE.ISO8859-1. Pour consulter la liste
exhaustive des mappages de noms d'environnements linguistiques, reportez-vous à la page
de manuel locale_alias(5).
■ Paramétrage de la disposition du clavier pour la console : dans Oracle Solaris 11, le
paramétrage de la disposition du clavier pour la console a migré vers SMF. Pour modifier la
disposition du clavier dans la console, modifiez la propriété keymap/layout du service SMF
system/keymap:default. L'exemple suivant montre comment définir la disposition
UK-English pour la console.
# svccfg -s keymap:default setprop keymap/layout = UK-English
# svcadm refresh keymap
# svcadm restart keymap
Par exemple, si vous souhaitez remplacer l'environnement linguistique par défaut par
fr_FR.UTF-8, vous devez configurer la propriété de service SMF comme suit :
# svccfg -s svc:/system/environment:init \
setprop environment/LANG = astring: fr_FR.UTF-8
# svcadm refresh svc:/system/environment
Le service doit être actualisé pour que les modifications prennent effet.
1. Pour le paramètre de fuseau horaire, assurez-vous que l'entrée TZ du fichier
/etc/default/init est définie sur localtime.
grep TZ /etc/default/init
TZ=localtime
2. Définissez ensuite la propriété SMF relative au fuseau horaire sur le fuseau horaire désiré.
# svccfg -s timezone:default setprop timezone/localtime= astring: US/Mountain
# svcadm refresh timezone:default
Pour connaître les autres modifications apportées à la configuration de la date et de l'heure dans
cette version, reportez-vous à la section “Configuration de la date et de l'heure avant et après
une installation” à la page 42.
122 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
9
C H A P I T R E
Gestion de la sécurité
9
Ce chapitre présente les modifications apportées aux fonctions de sécurité dans Oracle
Solaris 11.
123
Modifications apportées aux fonctions de sécurité
■ Fournisseurs Kerberos DTrace : un nouveau fournisseur DTrace USDT a été ajouté afin de
fournir des sondes pour les messages Kerberos (Protocol Data Unit, unité de données de
protocole). Les sondes sont modélisées d'après les types de messages Kerberos décrits dans
RFC4120.
■ Principales améliorations en matière de gestion :
■ Prise en charge de keystore PKCS#11 pour les clés RSA dans le module de plate-forme de
confiance TPM (Trusted Platform Module)
■ Accès PKCS#11 au gestionnaire de clés Oracle (Oracle Key Manager) pour la gestion
centralisée des clés d'entreprise
■ Modification de la commande lofi : la commande lofi prend désormais en charge le
chiffrement des périphériques en mode bloc. Reportez-vous à la page de manuel lofi(7D).
■ Modification de la commande profiles : dans Oracle Solaris 10, cette commande permet
uniquement de répertorier les profils d'un utilisateur ou rôle particulier, ou bien les
privilèges d'un utilisateur concernant certaines commandes. Dans Oracle Solaris 11, vous
pouvez également créer et modifier des profils dans les fichiers et dans LDAP par le biais de
la commande profiles. Reportez-vous à la page de manuel profiles(1).
■ Commande sudo : la commande sudo est une nouvelle commande d'Oracle Solaris 11. Elle
génère des enregistrements d'audit Oracle Solaris lors de l'exécution de commandes. En
outre, elle supprime le privilège de base proc_exec si l'entrée de commande sudoers est
marquée NOEXEC.
■ Chiffrement des systèmes de fichiers ZFS : cette fonction permet de sécuriser vos données.
Reportez-vous à la section “Chiffrement des systèmes de fichiers ZFS” à la page 130.
■ Propriété rstchown : le paramètre réglable rstchown utilisé dans les versions précédentes et
permettant de restreindre les opérations chown correspond maintenant à la propriété de
système de fichier ZFS rstchown, qui est également une option de montage de systèmes de
fichiers générale. Reportez-vous à la section Administration d’Oracle Solaris : Systèmes de
fichiers ZFS et à la page de manuel mount(1M).
Si vous tentez de définir ce paramètre obsolète dans le fichier /etc/system, le message
suivant s'affiche :
sorry, variable ’rstchown’ is not defined in the ’kernel’
124 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Modifications apportées aux fonctions de sécurité
126 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Rôles, droits, privilèges et autorisations
■ pfksh
■ pfksh93
■ pfrksh93
■ pfsh
■ pftcsh
■ pfzsh
$ man privileges
Standards, Environments, and Macros privileges(5)
NAME
privileges - process privilege model
...
The defined privileges are:
PRIV_CONTRACT_EVENT
Allow a process to request reliable delivery of events
to an event endpoint.
Allow a process to include events in the critical event
set term of a template which could be generated in
volume by the user.
...
$ /usr/bin/whoami
jdoe
$ ppriv -v $$
1800: pfksh
flags = <none>
E: file_link_any,...,proc_clock_highres,proc_session
I: file_link_any,...,proc_clock_highres,proc_session
P: file_link_any,...,proc_clock_highres,proc_session
L: cpc_cpu,dtrace_kernel,dtrace_proc,dtrace_user,...,sys_time
$ ppriv -vl proc_clock_highres
Allows a process to use high resolution timers.
128 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Modifications apportées à la sécurité des fichiers et systèmes de fichiers
EXEMPLE 9–2 Interactions entre les ACL et les opérations chmod sur les fichiers ZFS
Les exemples suivants illustrent l'influence de certaines valeurs des propriétés aclmode et
aclinherit sur l'interaction entre des ACL existantes et une opération chmod qui réduit ou
augmente des autorisations d'ACL existantes afin qu'elles soient cohérentes avec l'appartenance
d'un groupe.
Dans cet exemple, la propriété aclmode est définie sur mask et la propriété aclinherit sur
restricted. Les autorisations d'ACL sont affichées en mode compact dans cet exemple, ce qui
permet de mieux repérer les modifications apportées aux autorisations.
Une opération chown modifie la propriété du fichier file.1 et la sortie est visible par
l'utilisateur propriétaire, amy. Par exemple :
EXEMPLE 9–2 Interactions entre les ACL et les opérations chmod sur les fichiers ZFS (Suite)
group:sysadmin:rw-p--aARWc---:-------:allow
group:staff:rw-p--aARWc---:-------:allow
owner@:rwxp--aARWcCos:-------:allow
group@:rwxp--aARWc--s:-------:allow
everyone@:------a-R-c--s:-------:allow
Les opérations chmod suivantes font passer les autorisations à un mode plus restrictif. Dans cet
exemple, les autorisations d'ACL modifiées du groupe sysadmin et du groupe staff n'excèdent
pas les autorisations du groupe propriétaire.
L'opération chmod suivante fait passer les autorisations à un mode moins restrictif. Dans cet
exemple, les autorisations d'ACL modifiées du groupe sysadmin et du groupe staff sont
restaurées pour accorder les mêmes autorisations que celles du groupe propriétaire.
Oracle Solaris 10 ne prend pas en charge le chiffrement ZFS, mais Oracle Solaris 11 prend en
charge les fonctions de chiffrement ZFS suivantes :
■ Le chiffrement ZFS est intégré à l'ensemble des commandes ZFS. A l'instar d'autres
opérations ZFS, les opérations de modification et de renouvellement de clé sont effectuées
en ligne.
■ Vous pouvez utiliser vos pools de stockage existants pour autant qu'ils aient été mis à
niveau. Vous avez la possibilité de chiffrer des systèmes de fichiers spécifiques.
130 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Modifications apportées à la sécurité des fichiers et systèmes de fichiers
■ Le chiffrement ZFS peut être transmis aux systèmes de fichiers descendants. La gestion des
clés peut être déléguée au moyen de l'administration déléguée de ZFS.
■ Les données sont chiffrées conformément à la norme AES (Advanced Encryption Standard,
norme de chiffrement avancé) avec des longueurs de clés de 128, 192 et 256 dans les modes
de fonctionnement CCM et GCM.
■ Le chiffrement ZFS utilise la fonction de structure cryptographique, qui lui donne accès
automatiquement à toute accélération matérielle ou à toute implémentation logicielle
optimisée disponible des algorithmes de chiffrement.
L'algorithme de chiffrement par défaut est aes-128-ccm lorsque la valeur de chiffrement d'un
système de fichiers est on.
Le chiffrement d'un système de fichiers est une opération irréversible. Par exemple :
Pour plus d'informations, reportez-vous à la section “Chiffrement des systèmes de fichiers ZFS”
du manuel Administration d’Oracle Solaris : Systèmes de fichiers ZFS.
Zones immuables
La nouvelle fonction file-mac-profile d'Oracle Solaris 11 vous permet d'exécuter des zones
avec un système de fichiers racine en lecture seule. Grâce à cette fonction, vous pouvez choisir
parmi quatre profils prédéfinis qui déterminent quelle portion du système de fichiers divisée en
zones est en lecture seule, même pour les processus bénéficiant des privilèges allzone.
Reportez-vous à la section “Propriété zonecfg file-mac-profile ” du manuel Administration
Oracle Solaris : Oracle Solaris Zones, Oracle Solaris 10 Zones et gestion des ressources.
Ce chapitre décrit les fonctionnalités de virtualisation prises en charge par Oracle Solaris 11.
Prise en charge
Fonction Oracle Solaris 11 Description d'Oracle Solaris 10 Voir
133
Fonctions de zones Oracle Solaris 11
Oracle Solaris Zones Une zone est un Oui Partie II, “Oracle Solaris Zones” du
environnement de système manuel Administration Oracle
d'exploitation virtualisé, créé Solaris : Oracle Solaris Zones,
au sein d'une instance unique Oracle Solaris 10 Zones et gestion
du système d'exploitation des ressources
Oracle Solaris.
L'outil zonep2vchk permet d'identifier les problèmes qui pourraient avoir une incidence sur
la migration et crée la sortie de configuration de zone pour la zone cible.
■ Prise en charge de l'installation d'Oracle Solaris 11 : vous pouvez définir la configuration
et l'installation de zones non globales dans le cadre d'une installation client automatisée
(AI). Les zones non globales sont installées et configurées lors de la première réinitialisation
une fois la zone globale installée. Reportez-vous au Chapitre 12, “Installation et
configuration des zones” du manuel Installation des systèmes Oracle Solaris 11.
134 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Fonctions de zones Oracle Solaris 11
■ Zones whole root uniquement : Oracle Solaris Zones fonctionne uniquement avec des
zones whole root. Vous pouvez toutefois configurer des zones de manière plus flexible, par
exemple lorsque l'espace disque disponible est limité ou si vous préférez configurer les zones
root en lecture seule. Par défaut, les environnements d'initialisation de zone sont
compressés.
■ Zones marquées héritées : les fonctions de zones marquées héritées suivantes sont prises en
charge uniquement par la version Oracle Solaris 10 :
■ Marque linux (lx)
■ Conteneurs Oracle Solaris 8 (solaris8)
■ Conteneurs Oracle Solaris 9 (solaris9)
■ Zones IP exclusives par défaut : les zones IP exclusives vous permettent d'assigner une
autre pile IP par zone. Chaque zone possède la souplesse nécessaire pour configurer IP au
sein de cette pile de manière complètement distincte des autres zones. Les administrateurs
peuvent facilement observer le trafic réseau zone par zone et appliquer des ressources réseau
individuelles. Toutefois, dans les versions précédentes d'Oracle Solaris, cela dépendait du
nombre de cartes d'interface réseau physiques (NIC, Network Interface Card) par système
dont l'administrateur disposait. L'ajout de la virtualisation réseau fournit aux
administrateurs une meilleure souplesse en matière de gestion des zones, sans les
restrictions en matière de matériel réseau physique. Les zones nouvellement créées dans
Oracle Solaris 11 sont des zones IP exclusives disposant d'une carte d'interface réseau
virtuelle (VNIC, Virtual Network Interface Card) net0 dont la liaison inférieure
sous-jacente est automatiquement sélectionnée pendant l'initialisation. Reportez-vous au
Chapitre 10, “Gestion des versions d'Oracle Solaris dans un environnement virtuel”.
■ Virtualisation réseau pour les zones : les fonctions de virtualisation réseau d'Oracle
Solaris 11 peuvent être appliquées à une zone en créant une carte d'interface réseau virtuelle
(VNIC) pour cette zone et en appliquant des limites de bande passante et des flux de trafic à
la VNIC assignée à la zone. La VNIC est créée lors de l'initialisation de la zone et supprimée
lorsque la zone s'arrête. Elle sera également créée au sein de l'espace de noms de la liaison de
données de la zone non globale. Cette fonction vous permet de configurer une zone sans
avoir à connaître les détails de la configuration et de la topologie du réseau. Si vous souhaitez
assigner une liaison de données préexistante à une zone IP exclusive, vous pouvez toujours
le faire au cours de la configuration de la zone.
Par exemple, créez une VNIC, limitez sa vitesse, créez-lui une adresse puis assignez-la à la
zone.
# dladm create-vnic -l net0 -p maxbw=600 vnic0
# ipadm create-addr -T static -a local=x.x.x.x/24 vnic0/v4static
.
.
zonecfg:s11zone> set ip-type=exclusive
zonecfg:s11zone> add net
zonecfg:s11zone:net> set physical=vnic0
zonecfg:s11zone:net> end
.
.
Chapitre 10 • Gestion des versions d'Oracle Solaris dans un environnement virtuel 135
Fonctions de zones Oracle Solaris 11
La valeur ip-type de la zone peut être définie sur shared ou sur exclusive :
■ La valeur ip-type=exclusive signifie que vous dédiez une liaison de données, qui peut
être virtuelle (VNIC) pour une utilisation exclusive par la zone. Cette stratégie apporte à
la zone certains avantages de la gestion de la pile réseau. En général, cette solution ne se
révèle pas pratique pour un système qui comporte de nombreuses zones pour un
maximum de 4 interfaces réseau.
Il est maintenant recommandé de configurer le paramètre ip-type des zones sur "IP
exclusive". La valeur set physical identifie les cartes d'interface réseau du système qui
sont assignées à la zone. L'utilisation du paramètre ip-type "exclusive" permet à la zone
de gérer directement sa pile IP.
■ Si le paramètre ip-type=shared est identifié suite à l'exemple ci-dessus, vous devez
spécifier une adresse IP et d'autres ressources.
■ Prise en charge des serveurs NFS dans les zones non globales : vous pouvez partager des
systèmes de fichiers dans des zones non globales à l'aide du protocole NFS. Le protocole de
partage SMB (CIFS) n'est actuellement pas disponible pour les zones non globales.
■ Contrôle des zones : les ressources système consommées par les zones non globales peuvent
être contrôlées à l'aide de la commande zonestat.
136 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Transition d'une instance Oracle Solaris 10 vers un système Oracle Solaris 11
- Target System:
Solaris_Version: Solaris 10
Zone Brand: native (default)
IP type: shared
Chapitre 10 • Gestion des versions d'Oracle Solaris dans un environnement virtuel 137
Transition d'une instance Oracle Solaris 10 vers un système Oracle Solaris 11
138 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
11
C H A P I T R E 1 1
Ce chapitre fournit des informations sur la gestion des comptes utilisateur, des groupes, des
rôles et de l'environnement utilisateur sous Oracle Solaris 11.
139
Création et gestion de comptes utilisateur, groupes et rôles
TABLEAU 11–1 Outils de gestion des comptes utilisateur, groupes et rôles (Suite)
Nom de l'outil Description Voir
Pour plus d'informations sur la gestion des comptes utilisateur et des groupes, reportez-vous au
Chapitre 2, “Gestion des comptes utilisateur et des groupes (présentation) ” du manuel
Administration d’Oracle Solaris : Tâches courantes et au Chapitre 3, “Gestion des comptes
utilisateur et des groupes (tâches) ” du manuel Administration d’Oracle Solaris : Tâches
courantes .
$5$cgQk2iUy$AhHtVGx5Qd0.W3NCKjikb8.KhOiA4DpxsW55sP0UnYD
Par ailleurs, la longueur d'un mot de passe utilisateur n'est plus limitée à huit caractères. Cette
limite de huit caractères s'applique uniquement aux mots de passe utilisant l'ancien algorithme
crypt_unix(5), qui a été préservé pour des raisons de compatibilité ascendante avec les entrées
du fichier passwd et cartes NIS existantes.
Les mots de passe sont codés au moyen de l'un des autres algorithmes crypt(3c), notamment
SHA256, qui est l'algorithme par défaut dans le fichier policy.conf. Par conséquent, les mots
de passe peuvent désormais comporter bien plus de huit caractères. Reportez-vous à la page de
manuel policy.conf(4).
140 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Création et gestion de comptes utilisateur, groupes et rôles
Par exemple, l'administrateur peut ajouter un rôle au compte d'un utilisateur en exécutant la
commande usermod.
Création de rôles
Les rôles peuvent être créés localement et dans un référentiel LDAP. Pour créer un rôle et lui
assigner un mot de passe initial, vous devez disposer du profil de droits User Management. Pour
assigner les attributs de sécurité du rôle, vous devez disposer du profil de droits User Security.
La différence importante pour l'authentification des rôles sous Oracle Solaris 11 est l'ajout du
mot-clé roleauth=user et du module pam_tty_tickets pour la mise en cache de
l'authentification. Notez que le module pam_tty_tickets n'est pas activé par défaut. Pour
ajouter ce module, modifiez le fichier /etc/pam.conf comme suit :
# vi /etc/pam.conf
su auth required pam_unix_cred.so.1
su auth sufficient pam_tty_tickets.so.1
su auth requisite pam_authtok_get.so.1
su auth required pam_dhkeys.so.1
su auth required pam_unix_auth.so.1
142 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Modifications apportées aux fonctions d'environnement utilisateur
système de fichiers local SMF. Pour plus d'informations sur le montage manuel du répertoire
personnel d'un utilisateur, reportez-vous à la section “Montage manuel du répertoire personnel
d’un utilisateur” du manuel Administration d’Oracle Solaris : Tâches courantes .
144 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
12
C H A P I T R E 1 2
Ce chapitre décrit les fonctionnalités de bureau prises en charge par Oracle Solaris 11.
La liste suivante répertorie les informations disponibles dans ce chapitre :
■ “Récapitulatif des fonctionnalités du bureau Oracle Solaris 11” à la page 145
■ “Fonctionnalités de bureau supprimées” à la page 149
■ “Famille de serveurs Xorg” à la page 149
■ “Dépannage des problèmes liés à la transition du bureau” à la page 150
Remarque – Si vous utilisez la méthode d'installation en mode texte, le package Oracle Solaris
Desktop (solaris-desktop) n'est pas installé par défaut sur votre ordinateur. D'autre part, le
package solaris-desktop ne peut pas être appliqué directement à un système en cours
d'exécution. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section “Installation du package
logiciel Oracle Solaris Desktop après une installation” à la page 150.
145
Récapitulatif des fonctionnalités du bureau Oracle Solaris 11
146 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Récapitulatif des fonctionnalités du bureau Oracle Solaris 11
148 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Famille de serveurs Xorg
/usr/openwin/bin/Xsun /usr/bin/Xorg
/usr/openwin/bin/Xnest /usr/bin/Xephyr
/usr/openwin/bin/Xvfb /usr/bin/Xvfb
2 Sélectionnez l'onglet Layout (Disposition), puis cliquez sur le bouton Options pour ouvrir la
boîte de dialogue Keyboard Layout Options (Options de disposition du clavier).
3 Sélectionnez l'option Maintain key compatibility with old Solaris keycodes (Maintenir la
compatibilité avec les anciens codes de touche Solaris), puis cochez la case Sun Key
Compatibility (Compatibilité avec les touches Sun).
150 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Dépannage des problèmes liés à la transition du bureau
Cette annexe récapitule les différences entre Oracle Solaris 11 Express et Oracle Solaris 11.
Pour plus d'informations sur la mise à niveau du système Oracle Solaris 11 Express ou Early
Adopter, reportez-vous aux Notes de version Oracle Solaris 11 .
La fonction NWAM a été introduite dans Oracle Solaris 11 Express. Les aspects suivants de
cette fonction ont été modifiés :
■ Le passage d'un mode de configuration réseau à l'autre se produit désormais au niveau du
profil, et non plus au niveau de l'instance de service comme dans les versions précédentes.
■ Il existe désormais un seul service SMF réseau pour les deux modes de configuration,
svc:/network/physical:default. Le service SMF svc:/network/physical:nwam est
désapprouvé. Cependant, ce service reste listé dans la sortie de la commande svcs -a d'un
système Oracle Solaris 11 :
# svcs -a | grep phys
disabled Mar_11 svc:/network/physical:nwam
153
Problèmes liés à la transition de Solaris 11 Express vers Solaris 11
Au cours d'une mise à niveau à partir d'Oracle Solaris 11 Express, le réseau est configuré comme
suit :
■ Si vous utilisiez la configuration réseau automatique (NWAM) avant la mise à niveau, à
l'issue de celle-ci, le service SMF svc:network/physical:default et le NCP Automatic
sont activés. Si un NCP défini par un utilisateur était actif sur le système avant la mise à
niveau, ce NCP reste actif. Notez que le service SMF svc:/network/physical:nwam est
désapprouvé sous Oracle Solaris 11.
■ Si le réseau a été configuré au moyen d'outils de gestion de réseaux traditionnels (manuels)
avant la mise à niveau, à l'issue de celle-ci, le service SMF svc:network/physical:default
reste activé et le NCP DefaultFixed est activé.
154 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03
Problèmes liés à la transition de Solaris 11 Express vers Solaris 11
■ Si la sortie de la commande affiche "cups", cela signifie que CUPS est déjà en cours
d'exécution sur le système. Aucune autre tâche n'est nécessaire avant de procéder à la mise à
niveau du système.
c. Après la mise à niveau, reconfigurez les imprimantes existantes à l'aide de l'une des
interfaces CUPS prises en charge.
Pour obtenir des instructions, reportez-vous à la section “Configuration et
administration d’imprimantes à l’aide des utilitaires de ligne de commande CUPS” du
manuel Administration d’Oracle Solaris : Tâches courantes .
156 Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11 • Mars 2012 E25932-03