TD1 - MQ SMP S4 2020
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e. Applications : Les caractéristiques d'une lampe halogène sont : Pélectrique = 500 W ; Prayonnée =
300 W ; flux Φ= 7500 lm. Cette source suit :
On dispose d’une cellule photoélectrique dont le seuil d’extraction est de 2.4 eV. Elle est éclairée
par un faisceau polychromatique composé de deux radiations de longueurs d’ondes λ1 = 430 nm
et λ2 = 580 nm.
b- Quelle est la vitesse maximale des électrons qui sont arrachés à la photocathode ?
Un photon incident de fréquence ν0, de direction ux, rencontre, à l'origine des coordonnées, un
électron immobile de masse m0 . Après collision le photon de fréquence ν < ν0 diffuse dans
une direction θ par rapport à ux . Au cours de cette collision élastique, l'électron est éjecté à
la vitesse v dans une direction φ par rapport à ux.
1. Déterminer les énergies et les quantités de mouvement du photon et de l'électron, avant
et après collision.
2. Déterminer la relation entre les longueurs d'onde λ, λ0 ( ou ν, ν0) et l'angle θ d'observation du
photon diffusé.
3. Après collision, l'électron est éjecté suivant l'angle φ par rapport à l'axe Ox. Exprimer
l'angle φ en fonction de θ, angle de la direction du photon diffusé.
Montrer que l'énergie cinétique T de l'électron de recul peut s'exprimer aussi en fonction de
cet angle θ.
En déduire que la seule connaissance de l'angle φ d'éjection permet d'évaluer l'énergie
cinétique T en fonction de la fréquence ν0 du photon incident.
2
IV) Atome de Bohr
Dans le modèle de Bohr, l’atome d’hydrogène est un système à deux corps ponctuels constitué
d’un noyau, le proton de masse mp et charge électrique +e, et d’un électron M, de masse me et
de charge −e.
La masse du proton étant près de 2 000 fois celle de l’électron, le proton est considéré comme
fixe dans le référentiel d’étude supposé galiléen où l’origine O correspond au noyau de l’atome.
Bohr postule que l’électron se déplace uniquement sur certaines orbites circulaires appelées
« états stationnaires ».
Données : h = 6, 626.10−34 J.s ; ε0 = 8
8, 84.10−12 SI ; c = 3.10 m.s−1 ; me = 9, 1.10−31 kg ; e = 1,
6.10−19 C.
1) Montrer que le mouvement circulaire de l’électron autour du noyau est uniforme et exprimer
v2 en fonction de r, e, me et ε0 .
2) Exprimer l'énergie cinétique Ec(r), l’énergie potentielle d’interaction électrostatique Ep(r) et
l’énergie mécanique E(r) de l’électron.
3) En utilisant la quantification du moment cinétique orbital, déterminer la vitesse v de
l'électron en fonction de r, me, h et du nombre quantique principal n (n entier ≥ 1).
4) Montrer alors que les trajectoires stables de l’électron sont des cercles de rayons r quantifié
par n tel que : r = n2r0. Calculer (en pm) le rayon de Bohr noté r0.
5) En déduire l'énergie totale de l'électron quantifiée sous la forme : En = − E0 n2 .
6) En supposant l'électron dans son état fondamental (n = 1), calculer sa vitesse v0 et l'énergie
d’ionisation de l’atome (l’exprimer en eV : 1 eV = 1, 6.10−19 J). L'électron est-il relativiste ?
7) Déterminer l’expression de la constante de Rydberg RH relative `a l’atome d’hydrogène et
calculer sa valeur sachant que :
3
Corrigé de la série 1
I) Corps noir
1. 1. Dimensions de ρ [ ρ] = ML−1T −1 .
u est une énergie par unité de volume. On a : [ρ] = [du/dν]= [E]/ [V ][ν] = ML2T −2 L3T −1
=
ML T donc [ ρ] = ML T
−1 −1 −1 −1
2. La dimension de ρcl est : [ ρcl ] = [v] x [ν] y [E] z = (LT −1
) x (T −1
) y (ML2T −2
) z =
L (x+2z)T (−x−y−2z) Mz =ML−1T −1.
En comparant les deux membres de l’égalité, on trouve le système d'équations :
z=1
x + 2z = −1 ⇒ x = −2z − 1 = −3
−x − y − 2z = −1 ⇒ y = −x − 2z + 1 = 2
On obtient finalement : ρcl = A ν 2 c -3 kBT , c’est à dire : N(ν)=Aν 2 c -3
2
3. On a ρ(ν, T) = N (ν) < E >, avec N (ν) = 8πν c3
. Le calcul de <E> basé sur l’hypothèse d’échange
continue donne < E > =kBT. qui est en contradiction avec les résultats expérimentaux , notamment
dans le domaine de l’ultraviolet(catastrophe ultraviolette). Pour surmonter ce problème, on
adopte l’idée de quantification de Planck, E n = nhν , la valeur moyenne de l’énergie sera donc
∞
∑ nhνe −βnhν
hν
< E >= n=0
∞ = (voir le cours) et par conséquence, on aura ρ(ν, T)
∑e −βnhν eβhν −1
n=0
2 hν
= N (ν) < E >= (8πν /c3 ) eβhν −1
Questions a et b : on a
3. Loi de Stefan
La densité d’énergie totale rayonnée est ce qui donne, en posant x = νβ (avec
β=1/kBT) : W(T)=
4
N.B : Ici W(T) est une densité d’énergie (J/m3). Dans certains problèmes, on calcule la densité
4 4
surfacique de puissance (en W/m2) : P= 4c W (T ) = 4c σT = σ R T
Loi de Wien :
En remarquant que ρ(ν, T) dν =ρ(λ,T) dλ et que |dν|=c|dλ|/λ2 , on peut travailler avec
Pour trouver la loi de Wien, il suffit de trouver le maximum de ρ(λ, T) par rapport à λ,
c'est-à-dire résoudre dρ(λ, T)/dλ=0. Cela revient à écrire :
Soit
Ce qui donne :
5
Effectuons le changement de variable x = hc/λkBT, ce qui donne
Et en multipliant par e-x , on trouve : 5-5e-x=x ou encore e-x=1-x/5 (de la forme f(x) =g(x)). La résolution
de cette dernière équation peut se faire graphiquement ou numériquement. On trouve
e.Applications
Température et densité de puissance émise par le Soleil : Le maximum de densité spectrale du Soleil
est aux alentours de 0.5µm
: d’où, en appliquant la loi de Wien (λmax T=0.00 29 mètre.Kelvin), on trouve
: T≈5577 K. (température du Soleil)
On donne h=6.626 10-34J.s, kB =1.381
10-23 J/K , c= 108 m/s
Puissance émise par le Soleil (par unité de surface) :
d. Thermocolorimètre : cet appareil permet de mesurer le rapport x= ρ(λ0, T)/ ρ(λ0/2, T) :
d’où .
hc/λ0 est l’énergie du photon de longueur d’onde λ0= 0.8µm
, soit 1.50eV=0.9375 10-19 J. d’où
6
Question e :
2. L'efficacité lumineuse exprime la quantité de lumière émise par une source pour un watt de puissance.
Elle s’exprime en lumens par watt (lm/W) dans le Système international d'unités : 7500 / 500 = 15 lm/W.
3. Surface du filament, surface latérale d'un cylindre S=lπd = 0,25*3,14*10-4 = 7,85 10-5 m²
4
La loi de Stephan détermine la puissance totale du rayonnement émis : 300 Watts = S σ R T =
5,67 10 -8 *7,85 10-5 T 4
d'où T 4 = 300 / (5,67 10 -8 *7,85 10-5) =6,7 1013 ; T= 2865 K
λmax T = 2,898 10-3 ;λmax= 2,898 10-3 / 2865 = 1,011 10-6 m = 1011 nm ( domaine I.R)
5. flux total émis sur un plan : flux ( lumen) = 3,14 I ( candela) ce qui donne I= 7500 / 3,14 = 2390 Cd
Cellule photoélectrique
cellule photoélectrique
On construit une cellule photoélectrique en enfermant dans une ampoule sous vide très poussé (10 − 7 mm
de mercure) une plaque métallique sensible à la lumière appelée photocathode et une électrode filiforme
appelée anode destinée à recueillir les électrons. Pour étudier le fonctionnement de cette cellule on utilise
le montage expérimental suivant :
caractéristique I=F(V)
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On mesure le courant I qui traverse la cellule en fonction de la tension V de l’anode par rapport à la
cathode pour une fréquence ν donnée.
- Lorsque la tension V est positive et suffisamment élevée le courant prend une valeur maximale
constante IM appelé courant de saturation.
- Mais lorsque la tension diminue au voisinage de zéro le courant I diminue aussi mais il ne s’annule pas
aussitôt que V s’annule ; il ne s’annule que pour une certaine tension négative V0. Son module représente
la contre tension maximale ou potentiel d’arrêt selon certains auteurs.
Courant de saturation
On représente IM=f(P)
Le courant de saturation est proportionnel à la puissance P du faisceau lumineux incident. C’est ce qui
permet d’utiliser une cellule photoélectrique pour mesurer une intensité lumineuse on l’utilise alors
comme photomètre.
Tension d'arrêt
- la contre tension maximale ou tension d'arrêt est une fonction linéaire de la fréquence νde pente h/e
indépendante de toutes les conditions expérimentales et en particulier du matériau constituant la
photocathode.
- cette courbe met en évidence l’existence d’une fréquence seuil νs au dessous de laquelle il n’y a plus
d’effet photoélectrique.
Interprétation
Courant de saturation
Il est impossible d’expliquer avec les lois de la physique classique la tension d’arrêt et le seuil en
fréquence. D’ailleurs la tentative classique d’explication suppose que le champ électrique de l’onde
8
incidente met en oscillations forcés (à la fréquence ν) les électrons du métal : l’amplitude d’oscillation
doit être d’autant plus grande que l’intensité de la lumière incidente est élevée (résonance). Dans ce cas,
les électrons devraient pouvoir quitter la cathode dés que leur énergie cinétique est supérieure au travail
Ws qu’il faut fournir pour les extraire du métal. Il ne devrait pas y avoir un seuil en fréquence mais un
seuil en intensité.
C’est pour résoudre le problème de l’effet photoélectrique qu’Albert Einstein allant encore plus loin que
Planck formulera en 1905 l’hypothèse des échanges d’énergie quantifiés entre le rayonnement et la
matière :
« Une radiation lumineuse de fréquence ν se compose de particules indivisibles (quanta d’énergie hν ; elle
ne peut être émise ou absorbée que par la création où l’annihilation d’un tel quantum »
Ce quantum sera appelé : photon. Avec cette hypothèse corpusculaire de la lumière l’interprétation de
l’effet photoélectrique est élémentaire :
Si un électron absorbe un photon d’énergie hν, son énergie augmente de hν et si Ws est le travail
d’extraction nécessaire pour arracher un électron du métal considéré.
Si l’énergie cinétique est nulle, alors le photon a une énergie : hνs = Ws avec νs, la fréquence seuil de
l’effet photoélectrique.
La contre tension maximale | V0 | que les électrons sont capables de vaincre est déterminée par leur
énergie cinétique maximale (des photoélectrons lorsqu’ils ne sont pas freinés par la charge d’espace à la
sortie du métal).
9
d’où la pente h/e pour la caractéristique | V0 | = f(ν) qui nous permet la mesure de la constante de Planck h.
Mais Ws c’est l’énergie minimale pour extraire un électron de la bande de valence du métal. On peut
schématiser le diagramme des niveaux du métal comme suit :
Les électrons sont répartis dans la bande de valence de largeur δW, ceux qui occupent la limite supérieure
de la bande de valence, seront facilement éjectés avec une énergie minimale d’extraction égale Ws et
= hν − Ws. Ceux qui occupent la limite
donc ils auront une énergie cinétique maximale égale : Ecmax
inférieure de la bande de valence seront difficilement éjectés, il faut fournir une énergie égale :Ws + δW et
donc ils auront une énergie cinétique minimale égale : Ecmin = hν − (Ws + δW)
Tableau
Metal Cs Rb K Na Ca Mg Zn Fe Ni
Potentiels de sortie Vs en
2.1 2.2 2.4 2.5 2.3 2.4 3.4 1.8 5.0
volts
On relie Vs avec la longueur d’onde νs du seuil photoélectrique de chaque métal par la relation :
Cette longueur d’onde est dans le visible pour les alcalins et les alcalino terreux mais elle est dans
l’ultraviolet pour Zn, Fe et Ni.
On définit la sensibilité S comme étant le rapport entre le courant de saturation IM et la puissance P :
sensibilité de la photocathode
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En faisant l’hypothèse théorique que chaque photon libère un électron on peut calculer la sensibilité
théorique. Le nombre de photons arrivant en une seconde est:
D’où : ;
En réalité les photons qui arrachent effectivement un électron au métal sont en faible proportion. La
majorité d’entre eux sont transformés en chaleur dans la plaque ou bien diffusés par cette dernière.
On définit le rendement quantique η comme étant la proportion des photons efficaces par rapport à
l’ensemble des photons incidents :
n : le nombre de photoélectrons éjectés tel que : IM = ne. N : le nombre de photons incidents tel que P =
Nhν.
Ordre de grandeur :
Photo ionisation
L’effet photoélectrique, comme il peut se produire sur des atomes liés dans un solide, il peut se produire
sur des atomes isolés tels qu’ils existent dans une vapeur monoatomique.
En effet si l’on irradie une vapeur avec une lumière ultraviolette de longueur d’onde assez courte on
observe l’apparition en son sein d’électrons. Les atomes ayant perdus des électrons forment des ions
positifs, identifiables par des techniques de spectrographe de masse. Cet effet photoélectrique sur les
atomes d’une vapeur porte le nom de photo ionisation.
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La photo-ionisation est caractérisée par :
Donc : λ1 permet l’effet photoélectrique (λ1 < λ0 donc elle est plus énergétique) mais pas λ2. Dans
ces conditions, le faisceau contenant les deux longueurs d’onde permet l’effet photoélectrique.
b : Les électrons n’étant arrachés que par la radiation 1, seule la vitesse de ces électrons sera
calculée (pour le faisceau total, la vitesse des électrons arrachés correspondra à celle de la
radiation 2).
On a l’énergie cinétique des électrons : Ec = Eph – W0 avec Ec = ½ m v² et Eph = hc/λ
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donc v² = 2 (Eph – W0) / me et v = √(2(Eph – W0) / me) = 4.14 105 m.s-1.
c : Le potentiel d’arrêt correspond à la tension qu’il faut appliquer entre les électrodes afin
d’annuler l’énergie cinétique des électrons. Cette tension U0 (UAC = VA-VC =
– V0-0) est négative
et permet d’obtenir une intensité nulle sur la courbe ci-dessus (faute de vitesse les électrons ne
se déplacent plus, il n’y a plus de courant.) On prend le potentiel de la cathode comme potentiel
de référence, Vc = 0 (dans l’expérience initiale il est relié à la borne N du générateur et VN = 0) et
on associe un potentiel négatif à la cathode : Vc = - V0, afin d’avoir U0<0.
On a Ec = -eU0 (ou Ec= eV0 formule du cours, avec U0 = -V0) soit U0 = -Ec/e =- = -0.49 V.
On peut montrer cette relation en appliquant le théorème de l’énergie cinétique pour un
électron arraché : Ec2 – Ec1 = ∑ WF (somme des travaux des forces appliquées) ici W = eU0. W est
le travail électrique, il est ici négatif puisqu’il s’agit d’un travail résistant qui décélère l’électron.
Ec2 = 0 puisque la vitesse de l’électron est nulle après l’application du travail résistif.
Pour une particule, l'énergie E et le module de la quantité de mouvement p, vérifient l'invariant
relativiste :
Le photon se propageant à la vitesse c, amène à définir sa masse m0 = 0 au repos car la masse m et
l'énergie E du photon doivent être finies , E = pc = hν , ce qui donne p = hνc = hλ (pour le photon)
2.
13
La projection, sur deux axes perpendiculaires, de la conservation de la quantité de mouvement conduit à
des relations entre lignes trigonométriques qui permettent d'éliminer l'angle φ.
L'utilisation de la relation de conservation de l'énergie totale associée à l'invariant relativiste, permettra,
après calculs, d'obtenir le résultat.
Equations-bilan :
Conservation de l'énergie :
h c
Après égalité, nous obtenons le résultat : λ − λ0 = m0 c (1 − cosθ) avec ν 0 = λ0
Détails :
Energie
Quantité de
mouvement
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L'élimination de φ du système (I) par l'utilisation de cos2φ + sin2φ = 1 fournit :
d'où
(1)
L'invariant relativiste, associé à la relation de conservation de l'énergie permet d'extraire p2 c2 :
d'où
(2)
et
(3)
= λ - λ0 avec λ = c/ν et λC = h / (m0 c) (longueur d'onde de Compton)
En posant : δλ
Remarques :
Les observations expérimentales coïncident avec les propriétés de l'écart δλ, à savoir :
● δλ positif : après le choc, l'énergie du photon diminue ⇒ la longueur d'onde augmente.
● δλ fonction croissante de θ (la fonction (1 - cosθ ) = 2 sin2(θ /2) est monotone sur [0, π]).
● δλ déterminé par la seule connaissance de θ (δλ ne dépend ni de la matière diffusante ni de la longueur d'onde
incidente λ0)
3. Indications - Utiliser :
● les deux équations de la projection de la quantité de mouvement sur les axes pour trouver la relation entre les angles φ
et θ.
● la conservation de l'énergie pour l'expression de l'énergie cinétique T.
● Faire le rapport des deux équations précédentes pour obtenir tanφ.
● La conservation de l'énergie totale permet d'écrire l'énergie cinétique sous la forme :
T = h (ν - ν 0)
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La relation (3) fournit l'expression de ν en fonction de ν 0 et de l'angle θ
.
● La substitution des lignes trigonométriques de l'angle θ par celles de l'angle φ conduit à
l'expression de T fonction de φ.
Détails :
ν hν 0
T = E 0 − E = h(ν 0 − ν ) = hν 0 (1 − ν0
) = m0 c2
1+ hν
0 (1−cosθ)
E0 hν 0
soit T == 1 avec α =
1+ α(1−cosθ) m0 c 2
d'où
Plus de détails :
La relation de conservation de la quantité de mouvement, projetée sur les axes Ox et Oy, relie l'angle φ
de diffusion du photon. En effet, le rapport membre à membre de ces
d'éjection de l'électron à l'angle θ
deux équations, conduit à :
or comme il vient
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(a)
En relativité, l'énergie cinétique de l'électron s'écrit : T = E - m0 c2 = (m - m0) c2
or d'après l'équation de la conservation de l'énergie :
hν0 + m0c2 = hν + mc2 ⇒ (m - m0) c2 = h (ν - ν0 )
d'où T = (m - m0 ) c2 = hν0 (1 - ν
/ν
0)
La relation (3) permet d'exprimer le facteur (1 - ν / ν0 )
Transformons dans l'expression de T les lignes trigonométriques de θ par celles de φ.
1 - cosθ = 2 sin2(θ /2)
or par élévation au carré de la relation (a) nous obtenons :
d'où
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Pour une cellule photoélectrique à vide poussé, on détermine l'intensité de saturation en fonction de la
puissance rayonnante P captée par la cellule. On trouve :
P(mW) 2 4 6 8
Isat (µA
) 2,73 5,46 8,20 11,0
corrigé :
N= Poptique Δt / ( h ν) avec h ν€= 6,6 10-34 * 3 10 8 / 555 10-9)=3,56 10-19 J
ν€= n/N= I hν / (Poptique e)=11 10-6*3,56 10-19 /(8 10-3 *1,6 10-19)=0,003.
18
v= 6,6 105 m/s.
corrigé :
fréquence seuil νs = Ws/h avecWS = 3,3 eV =3,3*1,6 10-19 J=5,28 10-19 J et h = 6,6 10-34 Js.
longueur d'onde seuil dans le vide λs =c/ νs = 3 108 / 8 10-14=3,75 10-7 m = 375 nm.
énergie cinétique des électrons émis : E-WS=7,92 10-19 -5,28 10-19 =2,64 10-19 J
La longueur d'onde de seuil est 375 nm ; un effet photoélectrique est observé si la longueur d'onde de la
lumière est inférieure à 375 nm. Dans le cas présent ( absence des radiations de longueur d'onde inférieure
à 420 nm) il n'y a pas d'effet photoélectrique.
Une cellule photoélectrique possède une photocathode au césium. Elle est éclairée par une radiation
monochromatique de longueur d'onde λ = 0,425 µm. La puissance captée par la photocathode est P = 1
W. Les mesures donnent alors:
Déterminer :
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3. La valeur du travail d'extraction Ws du césium;
4. La fréquence et la longueur d'onde de seuil;
5. Le nombre de photons captés par seconde;
6. Le nombre d'électrons émis par seconde. Conclure.
corrigé :
λ = 0,425 µm= 4,25 10-7 m ; ν = c/λ = 3 108 /4,25 10-7 =7,06 1014 Hz.
On utilise le théorème de l’énergie cinétique EcA − EcC = travail de la force électrique + travail du poids.
Or le travail du poids de l’électron est négligeable par rapport au travail de la force électrique.
Prenons le cas où UAC = − U0 : Dans ce cas particulier, les électrons sont freinés et ne peuvent pas atteindre l’anode
A. On aura donc vA = 0 m.s−1 et donc EcA = 0 J.
De plus pour l’électron, on a q = −e. Donc 0 − EcC = (−e) × UCA = (−e) × (−UAC)
On peut désormais utiliser la relation Ephot = WS + Ec e- soit WS = Ephot − Ec e-
WS = 4,67.10−19 − 1,6.10−19 = 3,07.10−19 J ou 1,92 eV
Longueur d'onde seuil dans le vide λs =c/ νs = 3 108 / 4,64 1014=6,46 10-7 m =646 nm.
La probabilité qu’a un photon d’interagir avec succès avec un électron est très faible.
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