La Sophrologie Un Ésotérisme Masqué
La Sophrologie Un Ésotérisme Masqué
La Sophrologie Un Ésotérisme Masqué
Zététique
J’ai été invité à apporter un point de vue sceptique dans l’émission Grand Bien Vous Fasse
sur France Inter le lundi 18 février, dédiée à la sophrologie. Je ne connais pas à fond l’histoire
de cette discipline, ses très nombreux courants, ses prétentions, ses têtes de file, le poids
économique de la littérature ou des formations qui y ont attrait. Je ne connais pas bien l’état
actuel de cette pratique et de ses promoteurs dans les dispositifs de veille de la Miviludes et
des autres instances qui luttent contre les dérives sectaires. Il serait souhaitable qu’un·e
expert·e disposant de toutes ces connaissances puisse être systématiquement présent·e
quand le sujet d’une pratique de soin non conventionnelle est abordé dans les grands
médias. En l’absence de tel·les expert·e·s, je pense qu’il faut résister à la tentation de la
chaise vide comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire. Quand je me présente dans le studio 521
de la Maison de la Radio, ce n’est pas en emportant avec moi tout le poids des
connaissances médicales du monde, mais avec une méthode, un questionnement et le désir
d’encourager la prudence épistémique de tout un chacun.
Cette émission a parfois laissé sans contradiction des discours pseudo-scientifiques, j’ai eu
l’occasion d’en faire la critique à travers la publication de l’ASTEC sur le problème des
pseudo-sciences sur l’audiovisuel public. Mais elle reste très sérieuse dans l’ensemble, a
tendance à progresser, et on peut juger très bon signe qu’une place soit offerte à une
contradiction sceptique sur un tel sujet. Je choisis de ne pas me cantonner au rôle de celui
qui dénonce les mauvaises pratiques chez les autres, conspue les médias, mais refuse de se
compromettre quand la parole lui est donnée. À tort ou à raison, je préfère être présent
dans les médias qui m’invitent pour tenter de rendre plus visibles, plus familiers, plus
sympathiques les idées et concepts de la pensée critique, de la zététique, du rationalisme,
du scepticisme scientifique. Mais venons-en au cœur du sujet.
1
La sophrologie, c’est quoi ?
Premier étonnement : la sophrologie caycédienne est une marque déposée, par Caycedo, en
1992. Il a voulu protéger sa discipline contre des récupérations et des évolutions qu’il jugeait
indésirables. On n’imagine pas que la transfusion sanguine ou la kinésithérapie soient des
marques déposées pour une excellente raison : une science ou une pratique de soin ne
peuvent pas appartenir à leur auteur, elles doivent se mettre à jour, évoluer, se soumettre à
l’examen strict de leurs prétentions et, en cas de réfutation, disparaître. Nous ne sommes
pas dans ce cas de figure avec la sophrologie. Et depuis longtemps.
La sophrologie est en fait héritière de l’hypnose ericksonienne que Caycedo a étudiée mais
qui était entourée de connotations ésotériques dont il a voulu se débarrasser en donnant à
sa pratique un nom scientifique[1]. La sophrologie est définie (étymologiquement) comme la
« science de la conscience en harmonie », ce qui est flou. Nous avons tous une vague
conception de ce que veut dire « conscience » et « harmonie », mais existe-t-il une définition
claire, précise de ce que cela recouvre ? Sans une telle définition, on ne peut pas savoir de
quoi l’on parle, et dès lors on quitte le terrain de la science.
La sophrologie existe maintenant sous diverses formes (on compte plus de 130 écoles
différentes), un peu comme la psychanalyse, mais elle repose sur quelques principes de
base, et notamment la « phénoménologie existentielle ». Qu’est-ce donc ? Une « technique
de recherche de la conscience » ou encore une « technique qui permet de cultiver
l’émergence des expériences de contact ». En 2010 Caycedo invente la « Cyber-Conscience
Phronique », il décède en 2017, ce sera donc la version finale de son œuvre. Tous ces
concepts n’ont pas franchi le crible de l’examen critique, et je ne suis pas certain du sens
qu’il faut leur donner, ni même de l’existence d’un sens qui fasse consensus parmi ceux qui
la pratiquent.
Plus grave, dans le corpus théorique, en tout cas la version de Raymond Abrezol, qui fait
autorité, le cancer serait lié à un trouble dans le niveau de conscience : ce serait la « maladie
omicron » de « l’anaphronie ».
3
dire des données expérimentales permettant d’explorer des questions scientifiques. La seule
manière de valider cette démarche est la publication d’études dans des revues scientifiques
à comité de lecture. Ce n’est pas ce que semble faire le GES qui publie un bulletin, les
« Annales d’épistémologie de la sophrologie », ouvert aux sophrologues pour qu’ils y fassent
état de leurs observations et conclusions personnelles en dehors du cadre d’un protocole
dûment expertisé.
Pour rappel, il existe des revues de numérologie et des revues d’astrologie avec des
prétentions scientifiques. Il ne suffit pas de qualifier une revue de « scientifique » pour en en
faire un élément de la véritable littérature scientifique. Ce qui distingue une vraie publication
scientifique, c’est la méthode critique mobilisée pour la rédiger, la corriger, l’amender et
fournir les protocoles et les données recueillies. La qualité du travail peut se mesurer ensuite
au nombre de citations dans des travaux ultérieurs.
On peut trouver plus de 150 articles adoptant la forme d’une publication scientifique sur la
sophrologie. Beaucoup sont en français, ce qui indique un très faible rayonnement
intellectuel, les autres pratiques médicales publient en anglais dans le monde entier. Les
études sont très peu citées dans la littérature (Rappel : le nombre de citation est l’un des
meilleurs indices de la valeur que les experts d’un domaine accordent à une publication).
La très grande majorité de ces études sur la sophrologie ne visent pas à en mesurer
l’efficacité. Souvent, elles se résument à constater ce qui se passe quand on fait de la
sophrologie avec des malades… S’ils se rétablissent, on met cela au crédit éventuel de la
sophrologie et on conclut que c’est encourageant, qu’il faut plus d’études… Mais une telle
approche ne permet pas de mettre en évidence une réelle efficacité putative. Le simple fait
d’occuper un patient, de le faire bouger, se relaxer ou se concentrer sur sa respiration peut
suffire à améliorer son état ou son ressenti.
On trouve un tout petit nombre d’études scientifiques qui vont au-delà du témoignage et de
la simple observation de cas. Quatre. Les trois premières veulent conclure sur le potentiel
intérêt de la sophrologie, dans l’asthme et les douleurs de dos.
4
J.-M. Constantin, S. Perbet, E. Futier, S. Cayot-Constantin, V. Gignac, F. Bannier, H.
Fabrègue, C. Chartier, R. Guerin, J.-E. Bazin (2009) Impact de la sophrologie sur la
tolérance des séances de ventilation non invasive chez des patients en insuffisance
respiratoire aigue. Annales Françaises d’Anesthésie et de Réanimation. 28 : 215–221
(article cité 5 fois dans la littérature).
Carmina Castellano Tejedor, Gemma Costa Requena, Pilar Lusilla Palacios, Ana
Palacios González, Laura Camprubí Roca, Alex Ginés Puertas, Elisa Barnola Serra
(2015). A Multidisciplinary Approach for Patients with Non-specific Chronic Low Back
Pain: Study Protocol and Preliminary Findings. International Journal of Psychology
and Psychological Therapy 15 (3) : 433-442. (aucune citation trouvée dans la
littérature)
Romieu H, Charbonnier F, Janka D, Douillard A, Macioce V, Lavastre K, Abassi H,
Renoux MC, Mura T, Amedro P. (2018) Efficiency of physiotherapy with Caycedian
Sophrology on children with asthma: A randomized controlled trial. Pediatr
Pulmonol. 2018 May;53(5):559-566. doi: 10.1002/ppul.23982. (cité 1 fois dans la
littérature)
Aucune de ces 3 premières études ne respecte l’exigence d’un bon protocole scientifique :
pas de groupe placebo, pas de double aveugle ou de randomisation. Elles ne pourraient pas
être prises en compte dans une méta-analyse exigeante. Mais on m’a signalé une étude
clinique randomisée contre placebo en double aveugle (Merci Nicolas) !
Romieu H, Cha Hugo Jário de Almeida, Silva José Cortez Assunção Júnior, Franciele
Santos de Oliveira, Jaine Maria de Pontes Oliveira, Glauko André Figueire do Dantas,
Caio Alano de Almeida Lins, Marcelo Cardoso de Souza (2018). Sophrology versus
resistance training for treatment of women with fibromyalgia: A randomized
controlled trial. Journal of Bodywork and Movement Therapies. (Source)
o Résumé : sur des patientes atteintes de fibromyalgie, on compare la
sophrologie avec une activité sportive (« resistance training ») et on constate
que la sophrologie n’a pas plus d’effet sur la douleur et qu’elle est moins
efficace pour récupérer force et motricité.
Après 60 ans d’existence, on tient enfin une étude réalisée dans les règles de l’art… Et elle
montre que la sophrologie ne fait pas mieux qu’un placebo, et qu’il vaut mieux faire un peu
de sport. Dès lors, pourquoi s’encombrer avec de la “dysphronie”, des “epsilons” ou
“omicron”, avec la « vivance phronique » ou de la “phénoménologie existentielle” ? Jusqu’à
preuve du contraire, l’ensemble des concepts de la sophrologie peut passer à la poubelle
sans que les patients n’y perdent rien. Et cela est le signe qu’on fait fausse route en
défendant la sophrologie, quand en réalité ce qu’il convient de défendre, ce sont les conseils
médicaux simples et pas assez écoutés : avoir une activité physique suffisante, surveiller son
alimentation, éviter le stress, prendre soin de son sommeil. Si nous acceptions mieux la
pertinence de ces conseils, nous n’aurions pas besoin de les entourer d’un décorum, d’une
forme de rituel, de notions abstruses ou de pilules ; nous nous en porterions sans doute
mieux.
5
Pour le Ministère de la santé en 2004 : « La sophrologie n’est pas une discipline définie ni
reconnue dans le cadre du code de la santé publique. » Par conséquent le métier et le titre
de sophrologue ne sont pas réglementés en France. L’exercice de la sophrologie est libre. En
d’autres termes, les diplômes en sophrologie ne valent rien car ils ne sont pas protégés, et le
sophrologue que vous consultez peut n’avoir suivi aucune formation. On peut obtenir un
« master en sophrologie » uniquement en Andorre (paradis fiscal ou Caycedo s’est installé)
mais c’est parce que le terme master n’est pas protégé là-bas comme il l’est en France. Cela
n’empêche pas de très nombreuses formations professionnelles sur la sophrologie d’être
proposées de manière très officielle dans tous les catalogues de formation.
« Ces médecins ont avant tout choisi la sophrologie comme approche globale, par
insatisfaction de l’enseignement de la médecine tel qu’il est dispensé par l’université.
Certes utile et nécessaire, cet enseignement n’est pas suffisant à leurs yeux pour
relier les dimensions physiques et psychiques de la personne.
Leur pratique est hétérogène : ils exercent une activité salariée, libérale en secteur 1
ou 2. La sophrologie s’inscrit soit dans un suivi court de 8 à 10 séances, soit ils
l’intègrent à une consultation de médecine générale simple, de psychothérapie ou
d’acupuncture. – Cette technique ne peut pas convenir à tous les patients. Il existe
des contre-indications, notamment les pathologies de type psychose ou syndrome
dépressif sévère en cours.
La relation sophrologique est avant tout une relation inter-humaine, qui remet le
patient au centre de sa problématique, comme acteur de sa prise en charge. Les
médecins insistent sur le fait que cette relation thérapeutique, orientée sur la
personne, n’a pas le médicament pour support, ce qui n’est pas le plus fréquent en
médecine générale traditionnelle.
Interrogés sur l’évaluation de leurs pratiques, ils estiment avoir des difficultés à
répondre. La méthode n’a jamais été évaluée scientifiquement et leur point de vue
est subjectif. Cela dit, les retours qu’ils ont pu avoir sont plutôt positifs lorsque le
patient a réussi à s’impliquer dans la démarche. »
(source)
6
Aujourd’hui le domaine le plus concerné par les signalements reçus par la Miviludes est celui
de la santé et du bien-être, avant la spiritualité. Ce rappel n’est pas inutile concernant la
sophrologie, puisque des dérives ont déjà eu lieu, et parce que le corpus théorique de la
doctrine est intensément compatible avec les mouvances ésotériques dont le danger n’est
plus à démontrer. Ne prenons qu’un exemple : Raymond Abrezol est l’un des auteurs les plus
importants de la sophrologie. L’un des premiers élèves de Caycédo, il est directeur du
Collège International de Sophrologie Médicale. Il est dentiste. Ses livres parlent beaucoup de
spiritualité. Il relate avoir fait un rêve prémonitoire impliquant l’enseignement de Mikhaël
Aïvanhov, qu’il rencontre, qu’il admire et qui est le gourou de la secte « La Fraternité
Blanche Universelle »[5]. (rapport parlementaire de 1995)
Sur la base du ressenti des patients, certains pensent que la sophrologie est valide et qu’il
faut maintenant l’appliquer, mais c’est une approche qui manque de prudence. On peut sans
difficulté croire que le temps passé à échanger avec une personne (sophrologue ou non)
attentive, patiente, qui aide à se relaxer, soit un véritable plus pour les malades ou les gens
stressés. Être écouté, être pris en charge par des gens sympathiques (et les sophrologues
que j’ai croisés étaient tout à fait sympathiques, on aurait vraiment envie de croire à ce en
quoi ils croient !) ça fait du bien. Il n’y a rien d’étonnant à ce que des gens dont on prend
soin se sentent soignés. C’est sans doute ce temps de soin et d’écoute, en d’autres termes
de psychologie, qui fait du bien. L’apport de la sophrologie en tant que telle, avec ses
explications, son jargon, son cortège de concepts ésotériques ressemble à une illusion
d’optique. Oui, les gens vont peut-être mieux après une séance de sophrologie, oui ils en
infèrent aisément que c’est grâce à la sophrologie qu’ils vont mieux, mais non il n’y a en
réalité aucune raison de croire que c’est ce qui s’est réellement passé. Le simple fait qu’on
s’occupe d’eux, qu’on les traite humainement, avec douceur, est sans doute l’ingrédient
secret de la recette.
Ressources
Il n’existe que de rares ressources sceptiques sur le sujet. Elles sont donc très précieuses, les
voici :
7
Travail des étudiants de l’Université de Grenoble, module Zététique :
https://cortecs.org/wp-
content/uploads/2018/01/25.42_Sophrologie_LEGRAND_LOBJOIS-2017.pdf
[1] Renaud Marhic et Emmanuel Besnier, Le New Age – son histoire… Ses pratiques… Ses
arnaques…, Paris, Le Castor Astral, 1999
[2] http://sophrologie.infos.over-blog.com/pages/La_Sophrologie-3229277.html
[4] https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00638461/document
[5] Alain Gest, Rapport parlementaire de la Commission d’enquête sur les sectes (décembre
1995, Assemblée nationale)
48 réponses
1.
MrG0z dit :
18/02/2019 à 22:07
Merci pour cette démarche critique que vous avez apporté dans cette émission
(l’évaluation scientifique des prétentions de la sophrologie). Malheureusement, je
n’ai pas trouvé l’étude de ce Marc Vérin sur une prétendue efficacité de la
sophrologie cité par votre contradicteur. J’ai pas cherché longtemps non plus.
“le nombre de citation est le meilleur indice de la valeur que les experts d’un
domaine accordent à une publication” Ça me parait problématique dans la mesure
où des articles, dont on sait la méthodologie très mauvaise, peuvent être cités de
nombreuses fois. J’ai en-tête l’étude rétractée de Séralini qui est à 534 citations
d’après Google Scholar. Si le critère derrière le “meilleur indice” prend en compte le
temps passé, peut-être que oui c’est une bonne approximation (j’en sais rien).
8
Je pense qu’on serait d’accord pour dire que c’est plus pertinent de regarder (c’est
pas dans l’ordre) : * le facteur d’impact du journal (car les éditeurs pour garder un
fort impact en intérêt à demander une revue par les pairs rigoureuse) ; * si l’étude
est observationnel ou interventionnel ; * la taille de l’échantillon ; * la qualité du
groupe contrôle si étude interventionnel : randomisé, aveugle.
Répondre
Owen dit :
19/02/2019 à 00:50
Néanmoins faute de critère plus juste pouvant être mis en oeuvre, je pense
que le nombre de citation peut être utile pour débroussailler le terrain en
première lecture.
Répondre
Yorgat dit :
19/02/2019 à 17:58
9
Répondre
2.
Martin dit :
18/02/2019 à 22:09
Répondre
Acermendax dit :
18/02/2019 à 22:15
Un Post hoc ergo propter hoc est une possibilité que vous ne pouvez pas
écarter comme ça, monsieur.
Cordialement.
Répondre
Anne dit :
19/02/2019 à 16:04
Répondre
10
o
20/02/2019 à 17:17
Mr Martin, je ne demande qu’à croire que votre état clinique après des
séances de sophrologie est bien provoqué par celles-ci.Je crois que c’est un
peu plus complexe que çà.
Vous n’ignorez peut être pas qu’il existe aussi l’effet placebo, que parfois
aussi les effets s’estompent d’eux mêmes, je ne prétend pas que c’est votre
cas, je n’en sais rien, mais vous, comment faite vous cette différence
justement? entre des effets provoqués par l’effet placebo ou que les effets se
sont estompés d’eux mêmes, et un effet comme le ferait « une molécule à
principe actif » provoqué par les prétentions de la sophrologie, ou du moins
les actions du thérapeute?
Répondre
3.
Joe dit :
18/02/2019 à 23:05
Bonsoir,
La terre est plate il paraît. Sisi je vous jure il y a plein d’articles là dessus, des
démonstrations scientifiques et tout et tout !! Non mais sérieux vous avez un grain, la
sophrologie est archi reconnu, faut vous réveiller !! Parler-en à Nadal, Federer,
Manaudou… Vous êtes à mourir de rire. Vous n’y connaissez rien et vous juger…
Faudra prévenir nos amis chinois que la médecine douce qu’ils font depuis des
millénaires ne fonctionne pas non plus !! Bah mince alors. Et vérifier vos sources
parce que là ça dépasse l’entendement. Merci en tous cas, vous nous avez bien fait
rire !!
Un lien juste pour vous ouvrir les yeux (attention c’est scientifique !!)
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/yoga-acupuncture-
meditation-hypnose-face-a-la-science_130240
Répondre
11
o
Metal3d dit :
18/02/2019 à 23:30
Répondre
19/02/2019 à 01:22
https://www.bbc.com/news/health-37009240
Répondre
Gixem dit :
19/02/2019 à 12:34
Répondre
12
Patrice dit :
20/02/2019 à 12:26
Répondre
Cyanure dit :
20/02/2019 à 18:09
Répondre
Olibo64 dit :
05/03/2019 à 18:11
Répondre
4.
13
McMAnyo dit :
19/02/2019 à 00:35
Répondre
5.
Lol dit :
19/02/2019 à 05:53
Je vous mets alors au défi de tester cette méthode Monsieur ! Et vous relirez votre
article ensuite !!!
Répondre
Acermendax dit :
19/02/2019 à 10:24
Bien cordialement,
M.
14
Répondre
Piaser dit :
19/02/2019 à 20:37
C’est un peu ce que dit l’article. Les tests qui ont été faits ne sont pas
concluants. Ca m’apporte une information et me permet de prendre des
décisions. Quand la science permet cela, c’est bien.
Répondre
6.
Géraldine72 dit :
19/02/2019 à 10:05
Autant d’inepties dans un article par un monsieur qui ne sait, manifestement, pas ce
qu’est une démarche scientifique…
Cet article m’a révoltée, dans un premier temps, et ensuite j’ai bien ri !
Cher Monsieur, parfois il vaut mieux se taire et passer pour un inculte, plutôt que
d’écrire ces idioties et ne laisser aucun doute au lecteur !!!
Répondre
Acermendax dit :
19/02/2019 à 10:25
Votre commentaire livre votre humeur. Une réfutation eut été plus
percutante, car votre humeur ne regarde que vous, madame, tandis que les
faits concernent tout le monde.
15
Répondre
Piaser dit :
19/02/2019 à 20:44
Répondre
7.
Skyrem38 dit :
19/02/2019 à 12:00
Merci pour cet article très clair et intéressant. Je m’attriste de voir que la plupart des
réactions en commentaires n’ont rien de critique et qu’elles se contentent de
remettre en question votre personne. On voit que c’est documenté et réfléchi ; du
bon travail ! Et ça met bien les choses au clair. Après la lecture, on sait mieux où
placer cette discipline entre science, ésotérisme, religion, psychologie et
développement personnel. Et cela rappelle qu’une bonne aide médicale et
psychologique vaut toujours mieux qu’une pseudo-science.
Répondre
8.
Delphine dit :
19/02/2019 à 12:02
16
choses et les retours que j’en ai eu, je ne suis pas sûre de l’écouter non plus.
J’ai du mal avec le fait qu’une poignée de personnes soit censée représenter le plus
grand nombre et qu’à ce titre on mette tout le monde dans le même panier. Ça vaut
pour TOUS les niveaux de notre société actuelle. Certes M. Caycedo a fondé le
principe de la sophrologie… il y a 60 ans. Il y a 60 ans, en Espagne, pendant le règne
de Franco. Depuis l’eau a coulé sous les ponts non? Il était médecin, donc on part du
principe que ça doit avoir un lien avec la science. Ok… bon c’est une idée comme une
autre.
La première chose que l’on apprend, 60 ans après, c’est que la Sophrologie n’est PAS
un traitement médical, qu’elle ne substitue en aucun cas à un traitement médical
seulement qu’elle peut intervenir en complément. Jamais je n’ai entendu le contraire
dans mes recherches avant d’entrer en formation. Alors peut-être suis-je tombée sur
des ovnis de la sophrologie quand j’ai expérimenté ou qu’on a tenté de m’expliquer
ce que c’était.
La sophrologie de Caycedo (la base) se repose des influences thérapeutiques :
l’hypnose, l’autosuggestion positive, la relaxation progressive,… mais également
effectivement sur la neurologie (pour la définition des états de conscience) et sur la
psychanalyse (pour la théorisation du concept d’inconscient). Est-ce que les
sophrologues se veulent du coup neurologues ou psychiatres?? Non c’est juste que
ces deux disciplines permettent de connaitre uniquement sur les points cités, de quoi
nous parlons. De plus quand vous parlez de “phénoménologie”… vous croyez
vraiment que l’on utilise “ce jargon” pendant les séances? Le reste des mots
“bizarres” que vous employez… je n’en ai jamais entendu parler.
La liste des influences n’est pas exhaustive. Caycedo a vu une scission entre les
thérapeutes au moment effectivement où il indiquait que les Sophrologues devaient
suggérer certaines valeurs aux “clients” suite à la déchéance de Franco qu’il
considérait comme une catastrophe… D’autres courants sont nés depuis en complète
opposition à ce principe là. Effectivement la sophro n’a rien de scientifique, elle n’a
pas pour but de l’être aujourd’hui. C’est une méthode de développement
personnelle, et ce depuis 40 ans maintenant. Vouloir démonter la méthode parce
qu’elle n’est pas scientifique, ça aurait eu un sens il y a 60 ans. Mais c’est un peu
obsolète maintenant.
Pour autant ça n’est pas parce qu’elle ne soigne pas que la méthode est inutile, le
pouvoir du mental sur le corps est bien connu. Des charlatans, avec des dérives ça
doit bien exister, comme des gens bienveillants qui croient en ce qu’ils font.
Personnellement je ne souhaite pas en faire mon métier à temps plein, c’est un peu
utopique à l’heure où n’importe qui peut se prétendre Sophrologue, mais je
souhaitais en savoir plus, me former correctement, être informée correctement. Il y a
des lacunes, comme dans n’importe quelle discipline, mais ne prêtez pas à la
Sophrologie des intentions qu’elle n’a pas. Elle n’a jamais voulu soigner de
pathologies, de maladies, elle n’a pas vocation à cela. Soulager, retrouver un
équilibre ou préparer mentalement à affronter un événement de la vie oui.
Répondre
17
o
Bob dit :
19/02/2019 à 18:56
Commentaire intéressant, qui diffère quelque peu des propos tenus par les
intervenants de l’émission “Grand bien vous fasse”.
Il aurait été également intéressant que Thomas C Durand réponde à ce
commentaire, car il semble se contenter ici de remettre un peu à leur place
les personnes qui manquent de rigueur dans leurs argumentations….
Répondre
Holocène dit :
20/02/2019 à 00:29
Bonjour/Bonsoir,
Les gens font ce qu’ils veulent, le problème c’est que la sophrologie est
connue pour être utilisée par des mouvances sectaires, et ça, c’est la
Miviludes qui nous l’indique
(→ https://www.derives-
sectes.gouv.fr/sites/default/files/publications/francais/guide_sante_mars_20
18%20b.pdf ). C’est là qu’est le réel danger, certaines personnes pourraient
préférer la sophrologie (et autres pseudo-sciences) à la médecine, ce qui
mènerait à de graves répercussions sur leur état de santé. C’est un
phénomène que nous ne devons pas ignorer.
18
Vous dites, je cite : « Effectivement la sophro n’a rien de scientifique, elle n’a
pas pour but de l’être aujourd’hui. » ainsi que « Elle n’a jamais voulu soigner
de pathologies, de maladies, elle n’a pas vocation à cela. »
Je suis tout à fait d’accord avec vous, elle n’a rien de scientifique. Toutefois, si
elle n’a pas vocation à soigner, pourquoi en ce cas vouloir la proposer en
complément d’un traitement médical, comme vous le mentionniez ?
Soulager n’est pas soigner, cependant la sophrologie prétend bien avoir des
effets bénéfiques. Sauf que ça n’est pas prouvé avec une démarche
scientifique, on ne peut donc pas lui attribuer autant de crédit qu’aux
sciences. Le risque est que la personne, souffrante et donc en état de
faiblesse, croit en de fausses promesses qui découlent d’une méthode non-
rigoureuse (pour ne pas dire inexistante). Et si cette personne est mal
informée, elle peut plus facilement tomber dans un piège (abus de faiblesse).
Vous ajoutez : « le pouvoir du mental sur le corps est bien connu », il aurait
été intéressant de nous citer une source, une référence.
Dans l’absolu, oui, pourquoi pas ? Mais il faut des preuves, et une rigueur
scientifique. Chose que nous n’observons pas actuellement.
Répondre
Delphine dit :
20/02/2019 à 15:47
19
expérience pour avoir discuté avec des personnes qui ont utilisé la
sophro dans ce but-là. Et les retours sont assez élogieux.
Répondre
Holocène dit :
20/02/2019 à 17:21
20
Selon vos propos, il n’en est pas moins que les 5% restant
peuvent causer de lourds dégâts.
Vous dites « J’aimerai juste que vous puissiez discuter avec des
personnes qui ont expérimenté la méthode éventuellement
dans votre entourage.»
22
Vous dites : « La science évolue tout le temps il me semble
aussi ? »
Vous avez raison. Mais il faut pour cela lui donner une chance
d’évoluer, et donc il faut respecter ses principes, ses codes et
ses méthodes. Encore une fois, si la sophrologie avait de réels
effets bénéfiques, ce serait bien évidemment une bonne
nouvelle. Toutefois, ce n’est pas (encore ?) ce que nous
constatons.
Répondre
9.
Gixem dit :
19/02/2019 à 12:31
Article très intéressant, j’avais précédemment des doutes sur la sophrologie mais
maintenant je suis fixé é_è
Je trouve vos analyses tout à fait pertinentes et bienvenues : nous avons trop
tendance à sous-estimer les effets du sport, de la relaxation et du dialogue sur la
santé.
Pire encore, même les universités n’en sont pas épargnées. Lorsque j’étudiais à
l’université d’Orléans il y a 2 ans (ou même actuellement à Compiègne), je recevait
assez souvent des invitations à participer à des séances de sophrologie, présentée
comme étant de la relaxation. Plutôt que de la sophrologie, ils pourraient carrément
proposer de la relaxation et arrêter avec l’ésotérisme.
En tout cas, merci pour votre travail en faveur de l’esprit critique et espérons que cet
article amènera d’autres personnes à voir la véritable nature de la sophrologie.
Répondre
10.
Jaulin dit :
19/02/2019 à 13:01
23
– et les études faites qui ne respectent pas ou insuffisamment un protocole
scientifique irréprochable.
Par contre, concernant votre intervention a l’emission sur France Inter, j ai trouvé
que votre prise de parole était mauvaise: votre ton, le debit, la facon de poser vos
arguments ne donnaient peu ou pas envie de vous écouter. C’est dommage!
Auriez -vous besoin de quelques séances de sophrologie pour améliorer votre prise
de parole en publique?
A votre disposition.
Répondre
11.
19/02/2019 à 14:14
“La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information”
d’Albert Einstein, mathématicien, physicien et scientifique … Vous semblez avoir tant
besoin de la science pour croire en quelque chose, je vous invite à appliquer ce
concept encore vrai aujourd’hui… expérimentez et peut être alors, sans jugement ni a
priori, comprendrez-vous ce que peut apporter la sophrologie.
Répondre
Acermendax dit :
19/02/2019 à 14:23
Qui dit prouve : si la sophrologie a des résultats, cela se montre. Voici 60 ans
qu’on attend.
24
PS : ma parole toutes les sophrologues s’appellent Delphine ? (vous êtes la
troisième, ça se voit sur les emails. C’est étonnant)
Répondre
Piaser dit :
19/02/2019 à 20:33
Cette citation d’Einstein est apocryphe. Sam a fafit des recherches exautives :
https://www.youtube.com/watch?v=ip64_SeoYEs&t=22s .
De toute manière, Einstein lui a pu se tromper (où picoler avec des copains).
Une citation, même authentique (ce qui n’est pas le cas) ne permet pas de
nous faire une opinion sur votre méthode.
Répondre
12.
19/02/2019 à 14:56
“La connaissance s’acquiert par l’expérience…” Alors de deux choses l’une, où bien
Einstein n’a jamais prononcé ni écrit cette phrase (comme Jules César avait l’habitude
de proclamer au Sénat romain qu’il ne fallait pas croire toutes les citations d’hommes
célèbres lues sur internet), où bien Einstein évoquait par l’expérience
l’expérimentation scientifique, pas l’empirisme…
La conclusion est que vous nous donnez raison en nous donnant tort. Les esprits
critiques vous remercient…
Répondre
13.
Delphine dit :
19/02/2019 à 16:40
25
Ca se voit sur les mails, sauf que ce ne sont pas les mêmes mails parce que nous
sommes vraisemblablement 3 personnes, nées dans les années 70/80 où le prénom
était très populaire… 🙂 Fabuleux comme remarque…
Répondre
14.
Romain dit :
20/02/2019 à 12:20
Est-il encore nécessaire de rappeler que c’est à celui qui avance une proposition
(l’efficacité de la sophrologie), qui doit amener la preuve de ce qu’il avance?
Pour l’instant, en l’absence de preuve, il est prudent de ne pas croire…
Peut-être qu’un jour, on arrivera à prouver l’efficacité de la sophrologie, mais pour
l’instant… au lieu de faire des reproches aux sceptiques, montez plutôt des études à
la méthodologie béton, pour tester votre hypothèse, et ensuite, nous croirons à son
efficacité, à une seule condition: que la preuve de l’efficacité soit faite.
Répondre
15.
Romain dit :
20/02/2019 à 12:21
Répondre
16.
20/02/2019 à 16:25
bonjour, comment dire, pas sûr que l’on puisse mettre la sophrologie dans le même
panier que les dérives sectaires, je dis çà parce que il n’y a guère de propos sur le site
concernant la sophrologie…
26
https://www.derives-sectes.gouv.fr/search/node/sophrologie
D’accord la littérature est pauvre sur le sujet, pas d’effet de son efficacité, mais ça ne
signifie pas pour autant que la sophrologie est une dérive sectaire….
Ce que je veux dire c’est que ce que dit la miviludes sur les pratiques de soin non
conventionnel, concerne un thème précis, il me semble, les dérives sectaire. hors
jusqu’à preuve du contraire le site même ne parle pas de la sophrologie comme en
étant une… et vaut mieux pas d’ailleurs parce que quand je vois qu’il y a des affiches
pour proposer aux patients cancéreux des séances dans au moins 1 hôpital public de
Marseille, ce serait problématique si c’était une dérive sectaire.
Répondre
Holocène dit :
20/02/2019 à 17:38
Bonjour/bonsoir,
Dans le document réalisé par la Miviludes ( → https://www.derives-
sectes.gouv.fr/sites/default/files/publications/francais/guide_sante_mars_20
18%20b.pdf ), il est question des pratiques les plus utilisées par les dérives
sectaires.
Vous avez raison, la sophrologie n’est pas définie comme une dérive sectaire.
Toutefois, ces dérives utilisent bel et bien la sophrologie, méthode employée
pour arriver à leurs fins. Je vous invite à parcourir ce document très complet
et explicatif. (CTRL + F et recherchez le terme « sophrologie », si vous
souhaitez aller plus vite)
Répondre
20/02/2019 à 21:38
donc en fait c’est ce qu’il y a autour dont il faut se méfier le plus, pas la
pratique en soi… sauf pour des critiques qui la concerne directement.
27
ps: pas encore regarder le doc, il peine à le charger, je n’ai que la page
1….
Répondre
17.
20/02/2019 à 17:16
Mr Martin, je ne demande qu’à croire que votre état clinique après des séances de
sophrologie est bien provoqué par celles-ci.Je crois que c’est un peu plus complexe
que çà.
Vous n’ignorez peut être pas qu’il existe aussi l’effet placebo, que parfois aussi les
effets s’estompent d’eux mêmes, je ne prétend pas que c’est votre cas, je n’en sais
rien, mais vous, comment faite vous cette différence justement? entre des effets
provoqués par l’effet placebo ou que les effets se sont estompés d’eux mêmes, et un
effet comme le ferait “une molécule à principe actif” provoqué par les prétentions de
la sophrologie, ou du moins les actions du thérapeute?
Répondre
18.
Liame dit :
27/02/2019 à 18:40
Je m’autorise une remarque concernant Acermendax et qui n’a aucun rapport avec la
sophrologie. C’est en relation avec vos prises de paroles, que ce soit à la radio (!) ou
sur vos excellentes vidéos de la Tronche en biais. Vous avez tendance à manger les
mots, et vous vous exprimez avec un débit saccadé, ce qui gène la compréhension de
votre discours. C’est dommage ! Si je peux me permettre un conseil : prenez des
cours de diction et de respiration (comme au théâtre !) , ou efforcez-vous de bien
articuler. Bien s’exprimer aide à la compréhension. Ce n’est pas un point de détail,
cela me semble important. Surtout si vous devenez un personnage médiatique (clin
d’oeil).
Bravo et merci pour votre travail.
Répondre
28
o
Bob dit :
27/02/2019 à 18:51
Je suis tout à fait d’accord avec cette remarque. Et je sais que Monsieur
Durand et parfaitement conscient de ce problème. Je ne peux que
l’encourager à améliorer sa diction, car c’est le seul point faible de ses
interventions.
Répondre
19.
05/03/2019 à 21:54
c’est un indice quand même dans le sens où l’on sait qu’il y a un “avis” très prononcé
…
Je le vois comme çà
Répondre
20.
11/03/2019 à 11:03
“Je ne connais pas à fond l’histoire de cette discipline, ses très nombreux courants,
ses prétentions, ses têtes de file, le poids économique de la littérature ou des
formations qui y ont attrait” dit ce Monsieur. Tout est dit…personnellement, je ne
connais ni l’astronomie, ni la médecine, ni ni ni mais, pour cette raison, je me tais. Si
tous ceux qui ne connaissent pas à fond l’astronomie, la médecine, etc. etc. en
29
parlent, sans s’être donnés la peine de les étudier, leur apport ne sert à rien, qu’à
leur propre péroraison.
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Acermendax dit :
11/03/2019 à 11:21
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21.
Romain dit :
11/03/2019 à 11:57
“Vous n’avez pas [longuement] étudié le sujet, vous n’êtes donc pas qualifié pour
parler de l’absence de preuve scientifique de son efficacité.” Il y a aussi un léger
parfum (implicite?) de renversement de charge de la preuve, non?
En fait, le reproche à la discipline, c’est qu’elle existe depuis longtemps, et n’a pas
apporté de preuve d’intérêt spécifique dans au moins un domaine. J’aime bien cette
citation (je ne sais plus de qui elle est): “Comment appelle-t-on une médecine
alternative qui a fait la preuve de son efficacité? Une médecine.”
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Acermendax dit :
11/03/2019 à 12:03
30
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22.
Brigitte dit :
11/03/2019 à 16:32
31