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Resume D'analyse Bac Tunisie PDF

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Mathématiques

Fiches résumées du cours d’analyse


Pour les Terminales des sections :
Math - Sc. Ex - Sc. Techniques

Hammadi Dhief

2017 - 2018
Table des matières

I Limites - continuité 3

II Suites réelles 7

III Dérivabilité 10

IV Fonctions réciproques 15

V Primitives 17

VI Intégrales 19

VII Fonction ln 23

VIII Fonction exponentielle 26

IX Équations différentielles 29

2
Première partie

Limites - continuité

3
LIMITES & CONTINUITE BAC MATHS & SCIENCES
A. Limites
I. Limite d’une fonction.
Définitions :
Soit f une fonction numérique à variable réelle. a et sont deux réels.
• lim f( x)     0 ,   0 tel que si x  Df et x  a   alors f( x)   
x a

• lim f( x)    A  0 ,   0 tel que si x  Df et x  a   alors f( x)  A


x a

• lim f ( x)    A  0 ,   0 tel que si x  Df et x  a   alors f ( x)   A


x a

• lim f( x)     0 , B  0 tel que si x  Df et x  B alors f( x)   


x 

• lim f( x)     0 , B  0 tel que si x  Df et x   B alors f( x)   


x 

• lim f( x)    A  0 , B  0 tel que si x  Df et x  B alors f( x)  A


x 

• lim f(x)    A  0 , B  0 tel que si x  Df et x  B alors f(x)   A .


x

Théorème

• Si une fonction f admet une limite alors cette limite est unique
• Soit f une fonction définie et positive sur un intervalle I :
- Si lim f  alors lim f(x)  ( x0 fini ou infini)
x0 x x0

- Si limf
x
  alors lim f(x)   ( x0 fini ou infini)
x x
0 0

Limites de fonctions trigonométriques


sin x 1  cos x 1 1  cos x sinax tan(ax)
lim  1 , lim  , xlim  0 , ( a  IR) , lim  a , lim a
x 0 x x0 x2 2 0 x x0 x x0 x
Opérations sur les limites
x0 désigne un nombre réel ou + ou -  ; et ' désignent des réels.
lim f ( x )
x x 0
0 0 ∞ 0 + - + 0 0
lim g(x)
x  x0
' 0 0 0 ∞ + - - + -
lim  f ( x)  g( x) + ' 0 ∞ ∞ + -  + -
x  x0

lim f(x).g(x)
x  x0
x ' 0 0 FI FI + + -  
(signe de ) (signe de )
f( x) ∞ FI ∞ 0 F.I F.I F.I 0 0
lim
x x0 g( x) ( '  0)
'
lim f ( x) lim f ( x) lim f(x)
x  x0 x  x0 x  x0

+ + +
- + +
II. Limite et ordre
f est une fonction, x0 désigne un nombre réel ou + ou -  ; et ' désignent des réels et
I désigne un intervalle ouvert de centre x0 si x0 si non un intervalle de type ]a, +[ ou ]-, b[
 f est positive sur I
Théorème 1 Si  alors  0
lim f ( x) 
 x x0
 g(x)  f(x) sur un voisinage de x0
Théorème 2 Si  lim f ( x)  ,  IR et lim g( x)  ' , '  IR alors ' 
 x x0 x  x0

LIMITES & CONTINUITE BAC MATHS & SCIENCES DHIAF HAMMADI


 g(x)  f(x)  h(x), sur un voisinage de x0

Théorème 3 Si  lim g( x)  lim h( x)  alors lim f ( x) 
x  x0

 x x0 x  x0

 f(x)-  g(x) sur un voisinage de x0


Théorème 4 Si  alors lim f( x) 
lim g( x)  0 x  x0

 x x0
Théorème 5
 f( x)  g(x) sur I
• S'il existe une fonction g vérifiant :  lim g( x)   alors xlim
x
f( x)  
 0  x x 0

 g( x)  f(x) sur I
• S'il existe une fonction g vérifiant :  lim g( x)   alors xlim
 x0
f( x)  

 x x0
Limite d’une fonction monotone
Théorème
Soit f une fonction définie sur un intervalle de type [a, b[ (b fini ou infini).
Si f est croissante et majorée alors elle admet une limite finie en b.
Si f est croissante et non majorée alors f tend vers +∞ en b
Si f est décroissante et minorée alors elle admet une limite finie en b.
Si f est décroissante et non minorée alors f tend vers -∞ en b

III. Branches infinies


1) Asymptotes

Limite Interprétation
lim f   ou lim

f   La droite D : x = a est asymptote à C
a a

lim f  b ou lim f  b , b  IR La droite D : y = b est asymptote à C


 

lim f(x)  (ax  b)  0 La droite D : y = ax + b est asymptote à C




2) Etude d’une branche infinie


lim f ( x)  
x 


f ( x)
lim  ...
x  x

 0 a 0
Cf admet une Cf admet une 
branche parabolique branche parabolique lim f ( x ) ax
x
de direction (o, j ) de direction (o, i )

b 
La droite D: y= ax + b Cf admet une branche
est asymptote à Cf parabolique de direction
la droite  :y = ax

IV. Limite d'une fonction composée


Théorème 1
▪ Soit f une fonction définie sur un intervalle de type  a,   .
1 1
lim f( x) existe, signifie que lim f   existe et dans ce cas, on a : lim f ( x)  lim f  
x  x0  x x  x0  x
▪ Soit f une fonction définie sur un intervalle de type   , a  .
1 1
lim f( x) existe, signifie que lim f   existe et dans ce cas, on a : lim f ( x)  lim f  
x  x0 x
  x  x  0  x
Page 2 sur 3
Théorème 2
 lim f ( x)  b
x0 , b et  désignent des réels ou + ou -. Si  x x 0
alors lim gof ( x)  
 lim g( x)   x  x0
 x b
Corollaire :
 lim f(x)  b ,(b  IR)
Si  x x0
alors lim gof(x)  g(b)
x x
 g estcontinue en b
 0

B) Continuité
Continuité d’une fonction composée
▪ Si f est continue en x0 et g est continue en f(x0) alors gof est continue en x0.
* f est continue sur un intervalle I
▪ 
Si * g est continue sur un intervalle J alors gof est continue sur I
* pour tout x de I, f(x) appartient à J

Image d’un intervalle par une fonction continue

Théorème 1
L'image d'un intervalle par une fonction continue est un intervalle.

Théorème 2 (Théorème des valeurs intermédiaires)


Soit f une fonction continue sur un intervalle I et a et b deux réels de I.
Pour tout réel  compris entre f(a) et f(b) il existe au moins un réel x0   a,b tel que f( x0 )  .
Si de plus f est strictement monotone alors x0 est unique.
Corollaire
Soit f une fonction continue sur un intervalle fermé borné  a, b telle que f ( a).f (b)  0 .
Il existe au moins un réel x0  a,b tel que f( x0 ) 0 .

Théorème 3
Toute fonction continue et ne s'annule pas sur un intervalle I alors elle garde un signe contant sur I.
Théorème 4
L'image d'un intervalle fermé borné  a, b par une fonction continue est un intervalle fermé borné m, M .

Image d’un intervalle par une fonction monotone

Théorème :
L’image d’un intervalle I par une fonction continue et monotone sur I est un intervalle de même nature.
Intervalle I Si f est croissante sur I Si f est décroissante sur I
I   a, b f ( I )   f ( a), f (b) f  I    f (b), f ( a)
I   a, b f  I    f ( a), lim f ( x) f  I    lim f ( x), f ( a)
 x b  x b 
I   a,  f  I    f ( a), lim f ( x) f  I    lim f ( x), f ( a)
 x    x  
I  a, b f  I    lim f ( x), lim f ( x) f  I    lim f ( x), lim f ( x)
x a x b  x b x a 
Deuxième partie

Suites réelles

7
SUITES REELLES
I. Suites arithmétiques, suites géométriques

Suites arithmétiques Suites géométriques


Soit (un) est une suite arithmétique Soit (un) est une suite géométrique de raison q.
de raison r. • Pour tout n, un+1 = qun .
• Pour tout n, un+1 – un = r . • Pour tous entiers naturels n et m, un = qn-m um .
• Pour tous entiers naturels n et m, • En particulier un = qn u0 = qn-1 u1
un = um + (n – m)r n
1  q
n  p  1

• Si q  1,  uk  up
• En particulier un = u0 + nr kp 1 q
= u1 + (n – 1)r  si q  1

• lim q  0 si  1  q  1
n
n 
n'existe pas si q  1

II. Suite majorée, suite minorée, suite bornée

Une suite u est dite majorée s’il existe une constante M telle que nIN, un ≤ M.
Une suite u est dite minorée s’il existe une constante m telle que nIN, un  m.
Une suite u est dite bornée s’il existe deux constantes m et M telles que nIN, m ≤ un ≤ M.

III. Suite monotone.

Définition Soit un = f(n) où f est une fonction


Soit u une suite réelle. définie sur I =[0, +[
• u est croissante si et seulement si pour tout n, un+1  un. Si f est monotone sur I alors la
• u est décroissante si et seulement si pour tout n, un+1 ≤ un. suite u a le même sens de
• u est constante si et seulement si pour tout n, un+1 = un. variation que f.

Soit u une suite réelle définie par un+1 = f(un) où f est une fonction définie sur un intervalle I à
valeurs dans I.
Si xI, f(x) x alors la suite u est croissante.
Si xI, f(x)≤ x alors la suite u est décroissante.

IV. Suite convergente

Définition Théorème
Une suite réelle est dite convergente Soit u une suite réelle et l un réel ( l peut être infinie ).
si elle admet une limite finie lim un   lim u2 n  lim u2 n 1 
n  n  n 

Théorème
Théorème
Toute suite convergente est bornée
• Toute suite (un) croissante et majorée converge vers un
réel a et n, un  a
Théorème • Toute suite (un) décroissante et minorée converge vers
Soit un = f(n) où f est une fonction un réel b et n, un  b
Si xlim

f ( x)  a (a fini ou infini)
Alors nlim

un  a

Bac Maths & Sciences Dhiaf Hammadi Page 1|2


V. Suite du type vn = f(un)

Théorème Théorème

 f est continue sur un intervalle ouvert I  f est définie sur un intervalle I


 
Si  (un ) une suite d'éléments de I,  un  I   (un ) une suite d'éléments de I,  un  I 
 (u ) converge vers a, a  I Si  lim u = , fini ou infini
 n  n n
Alors lim f (un )  f ( a)  lim f(x) = b
n   x
Alors lim f (un )  b
n

VI. Limites et ordre


Théorème
On considère les suites (un) (vn) et (wn)
Théorème
Soit (un) une suite réelle qui converge vers un réel a.
• Si un 0 ou un >0, à partir d’un certain rang
Alors a  0.
• Si un ≤ 0 ou un < 0, à partir d’un certain rang Alors
Alors a ≤ 0.
• Si m ≤ un ≤ M ou m <un < M, à partir d’un
certain rang Théorème
Alors m ≤ a ≤ M. Soit deux suites (un) et (vn)

Alors
Théorème
Soit deux suites (un) et (vn)

VII. Suites récurrentes

Théorème
Soit (un) une suite réelle vérifiant Un+1 = f(un) où f est une fonction.
Si (un) est convergente vers un réel a et si f est continue en a alors f(a) = a.

VIII. Suites adjacentes

Définition Théorème
Deux suites réelles (un) et (vn) sont Si (un) et (vn) sont deux suites adjacentes telles que (un) est
dites adjacentes si l’une est croissante et (vn) est décroissante alors ces deux suites sont
croissante, l’autre décroissante et si convergentes et convergent vers la même limite a et pour
leur différence converge vers 0. tout n, un ≤ a ≤ vn
Troisième partie

Dérivabilité

10
DERIVABILITE
Définition :
Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I de IR et aI.
f ( x)  f ( a)
On dit que f est dérivable en a s’il existe un réel, noté f’(a) tel que lim  f '( a) .
x a xa
f ( a  h)  f ( a)
Ou lim  f '( a) . Le réel f’(a) s'appelle le nombre dérivé de f en a
h0 h
Approximation affine et tangente
❖ Si f est dérivable en a alors :
• Le réel f(a) + f’(a)h est une approximation affine de f(a + h). f ( a  h)  f (a)  hf '(a) .
• La courbe représentative de f admet au point A(a, f(a)) une tangente T d’équation
y  f '( a) x  a  f ( a)
❖ Si la courbe représentative de f admet au point A(a, f(a)) une tangente T= (AB)non parallèle à l’axe des
y y
ordonnées Alors f est dérivable en a et f '( a)  B A
xB  x A
Remarques
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I de IR ; a et b deux réels de I.
On désigne par Ta et Tb les tangentes à la courbe ( C ) de f respectivement aux A(a, f(a)) et B(b, f(b)).
❖ Ta et Tb sont parallèles si et seulement si f ’(a) = f ’(b).
❖ Ta et Tb sont perpendiculaires si et seulement si f ’(a) f ’(b) = - 1.
❖ Ta = Tb si et seulement si f ’(a) = f ’(b) et ATb.

Définition : Soit f une fonction définie sur un intervalle I de IR et aI.


f ( x)  f ( a)
❖ On dit que f est dérivable à droite en a s’il existe un réel, noté f’d(a) tel que lim  fd' ( a) .
xa x a

f ( x)  f ( a)
❖ On dit que f est dérivable à gauche en a s’il existe un réel, noté f’g(a) tel que lim  f g' ( a) .
x a xa
Théorème : Soit f une fonction définie sur un intervalle I de IR et aI.
f est dérivable en a si et seulement si f est dérivable à gauche et à droite en a et f g' ( a)  fd' ( a) .
Dérivées de fonctions usuelles
Fonction f Dérivée f ’ Fonction f Dérivée f ’
f ( x)  ax  b f '( x)  a 1 a
f ( x)  f '( x) 
 
3
ax  b
f ( x)  xn , n  IN *\ 1 f '( x)  nxn1 2 ax  b

f ( x)   ax  b  , n  2 f '( x)  na ax  b
n n1
f ( x)  n x 1nx 1 1
f '( x)  
1 1 n x n n xn1
f ( x)  f '( x) 
x x² f ( x)  sin( ax  b)
Kjhbnbj f '( x)  a cos( ax  b)
1 n f ( x)  cos( ax  b)
Bnbnbn f '( x)  asin( ax  b)
f ( x)  n , n  IN * f '( x)  n1
x x vbcvb
f ( x)  tan( ax  b) a
f '( x)  2
1 a cos ( ax  b)
f ( x)  f '( x) 
ax  b  ax  b  ² 1  cos x
f ( x)  f '( x) 
f ( x) 
ax  b
f '( x) 
ad  bc sin x sin x  ²
cx  d  cx  d  ² 1 sin x
f ( x)  f '( x) 
f ( x)  ax  b f '( x) 
a cos x  cos x  ²
2 ax  b 1  1  tan ² x 
f ( x)  f '( x) 
tan x tan ² x

BAC MATHS & SCIENCES DHIAF HAMMADI 1


Opérations sur les fonctions dérivables
Soient f et g deux fonctions dérivables sur un intervalle I.
Fonction Fonction dérivée
Fonction Fonction dérivée
f f ’
f+g f ’ + g’ f ' g ' of
gof
f g f ' g  f  g '
f (sin x) (cos x)f '(sin x)
fn n.f '.f n1
f (cos x) ( sin x)f '(cos x)
1 g'
1 1 1
g f   f'
x ²  x 

 x
f f '. g  g '.f lnx 1
g g² x
f f' ln u( x) u '( x)
2 f u( x)
n f 1 f '. n f 1 f ' f ( x)  ex f '( x)  ex

n f n n f n1 f ( x)  eu( x ) f '( x)  u'( x)eu( x)
u( x ) g '( x)  u '( x)f (u( x))
g( x)  f ( ax  b) g '( x)  af '( ax  b) g( x)  a
f (t)dt

Dérivée de la fonction composée :


Théorème :
Soit f une fonction définie sur un intervalle I contenant a
et g une fonction définie sur un intervalle J contenant f(a).
➢ Si f est dérivable en a et g est dérivable en f (a) alors g ο f est dérivable en a et
(gof)’ (a) = f ‘ (a) × g ‘ (f (a)).
• f est dérivable sur I 

➢ Si • g est dérivable sur J  Alors gof est dérivable sur I et x  I, gof  ( x)  f '( x) g '  f ( x)
'

• x  I , f ( x) J 

Théorème (Dérivabilité implique continuité)


Soit f : I → R une fonction dérivable en a ∈ I. Alors f est continue en a.
Dérivées successives :
Soit f une fonction dérivable sur intervalle I . La fonction f ‘ est la dérivée première de f.
Si f ‘ est dérivable sur I, sa fonction dérivée notée f ‘’ ou f ( 2 ) est la dérivée seconde de f.
Si f (n1) , n  2 est dérivable sur I, sa fonction dérivée est la fonction dérivée nième de f, ou dérivée d’ordre n de f
on la note f (n)

Dérivée et extremum local


Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle I et a un réel de I :
➢ On dit que f admet un maximum local en a. S’il existe un intervalle ouvert J contenant a et inclus dans I
tel que : pour tout x  J , f(x)  f(a)
➢ On dit que f admet un minimum local en a. S’il existe un intervalle ouvert J contenant a et inclus dans I
tel que : pour tout x  J , f(x)  f(a)
➢ On dit que f admet un extremum local en a. Si f admet un maximum ou un minimum local en a.
Théorème
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I contenant a
➢ Si f admet un extremum local en a alors f ‘ (a) = 0.
➢ Si f ‘ s’annule en changeant de signe en a alors f admet un extremum local en a.
Accroissements finis

Théorème de Rolle
Soit f une fonction définie sur [a, b], a < b.
• f est continue sur[ a, b ]

Si • f est dérivable sur ]a, b[  Alors il existe au moins un réel c  ]a,b[ tel que f '(c)=0
• f (a)  f (b) 

Interprétation graphique
Si les conditions du théorème de Rolle sont justifiées pour une fonction f sur un intervalle [a, b]alors la courbe
de f admet au moins une tangente horizontale.

Il n’y a pas unicité de c La dérivabilité sur tout La continuité même au et bien évidemment la
l’intervalle est essentielle bord également condition f(a) = f(b)

Théorème (Egalité des accroissements finis)


Soit f une fonction définie sur [a, b], a < b.
• f est continue sur[ a, b ]  f (b)  f (a)
Si  Alors il existe au moins un réel c  ]a,b[ tel que f '(c)=
• f est dérivable sur ]a, b[  b a
Interprétation graphique
Si les conditions du théorème des AF sont justifiées pour une fonction f sur un intervalle [a, b]alors la courbe
de f admet au moins une tangente parallèle à la droite (AB), A(a, f(a)) et B(b, f(b)).

Théorème (Inégalité des accroissements finis)


Soit f une fonction définie sur [a, b], a < b.
• f est continue sur[ a, b ] 
• f est dérivable sur ]a, b[ 

Si Alors m(b  a)  f (b)  f (a)  M(b  a)
• il existe deux réels m et M tels que
x   a,b , m  f '( x)  M 

Corollaire
Soit f une fonction définie sur un intervalle I
• f est dérivable sur I 

Si • il existe un réel k>0 tel que x  I , f '( x)  k Alors f (b)  f (a)  k b  a
• a et b sont deux réels de I 

Accroissements finis et suites récurrentes
On considère une suite (un) vérifiant la relation de récurrence un+1 = f(un) où f est une fonction dérivable sur
un intervalle I.
• il existe un réel k>0 tel que x  I , f '( x)  k

Si • il existe un réel  de I tel que f( ) =   Alors n, un1    k un  
• n, un  I 

Signe de la dérivée, sens de variation
Théorème
Soit une fonction f dérivable sur un intervalle I.
• Si la fonction dérivée f ′ est nulle, alors la fonction est constante sur I.
• Si la fonction dérivée est strictement positive (sauf en quelques points isolés de I où elle s’annule), alors
la fonction f est strictement croissante sur I.
• Si la fonction dérivée est strictement négative (sauf en quelques points isolés de I où elle s’annule), alors
la fonction f est strictement décroissante sur I.
Théorème
Soit f une fonction continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[.
• Si x]a, b[, f’(x)= 0 alors la fonction f est constante sur [a, b].
• Si x]a, b[, f’(x) 0 alors la fonction f est croissante sur [a, b].
• Si x]a, b[, f’(x)> 0 alors la fonction f est strictement croissante sur [a, b].
• Si x]a, b[, f’(x)≤ 0 alors la fonction f est décroissante sur [a, b]
• Si x]a, b[, f’(x)< 0 alors la fonction f est strictement décroissante sur [a, b].

Point d’inflexion :

Définition :
Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I et dérivable en un réel a de I et C sa courbe représentative
 
dans un repère O ,u,v .on dit que le point I(a, f(a)) est un point d’inflexion de C Si C traverse sa tangente
en ce point .
Théorème :
Soit f une fonction deux fois dérivable sur un intervalle ouvert I et a I .
Si f '' s’annule en changeant de signe en a , alors le point (a, f(a)) est un point d’inflexion de C.
Théorème :
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I et a I .
Si f '(a) = 0 et f est croissante sur I alors le point (a, f(a)) est un point d’inflexion de C.
Axe et centre de symétrie


❖ Le plan est muni d’un repère orthogonal O ,u,v . 
Soit f une fonction définie sur un ensemble D de courbe représentative C.
La droite d’équation x = a est un axe de symétrie de C si et seulement si pour tout x de D, 2a – x
appartient à D et f(2a- x) = f(x).

❖ Le plan est muni d’un repère O ,u,v . 
Soit f une fonction définie sur un ensemble D de courbe représentative C.
Le point I(a, b) est un centre de symétrie de C si et seulement si pour tout x de D, 2a – x appartient à
D et f(2a- x) = 2b - f(x).
Quatrième partie

Fonctions réciproques

15
FONCTIONS RECIPROQUES

Définition Théorème
Soit f une fonction définie sur Si f est strictement monotone sur I alors f réalise
un intervalle I, si pour tout y de une bijection de I sur f (I).
f (I), il existe une unique réel x * On note f -1 la fonction réciproque de f
de I tel que f (x) = y alors f est * f -1 est définie sur f (I)
une bijection de I sur f (I) *  y ∈ I et tout x de f (I) : f -1 (x) = y ⇔ f (y) = x

Courbe d’une bijection réciproque


Les courbes, dans un repère orthonormé, d’une bijection f et de sa réciproque f -1sont
symétriques par rapport à la droite y = x.

Théorème
Si f est continue et strictement monotone sur un intervalle I alors f réalise une bijection
de I sur l’intervalle J =f(I).
La bijection réciproque f -1 est continue et a le même sens de variation que f sur J = f (I)

Théorème Points méthode.


Soit f est une fonction strictement Soit f une bijection d’un intervalle I sur J
monotone sur un intervalle I. = f(I).
• Si f est dérivable en aI et f ’(a) 0 • Si on te demande d’étudier la
Alors f -1est dérivable en b = f(a) et dérivabilité de f -1en b.
1 La première chose à faire c’est : chercher
 
f 1 '(b) 
f '(a) a = f -1(b) puis étudier la dérivabilité de f
• Si f est dérivable sur I et pour tout en a.
x de I ; f ‘ (x) ≠ 0, alors f -1 est • Si on te demande d’étudier la
dérivable sur f (I) et pour tout x de f dérivabilité de f -1sur un intervalle K
1 La première chose à faire c’est : déterminer
 
(I) on a : f 1 '(x)  avecf(t)  x
f '(t) L= f -1(K) puis étudier la dérivabilité de f
sur L.

Propriétés Propriétés
Soit n un entier supérieur ou égal à Soit m et n deux entiers supérieur ou égaux
2. à 2.
x et y sont des réels positifs. x et y sont des réels positifs
• xn  y  x  n y
• n xy   x  y
n n . y >0,
x nx

 x
n n
• n
x , n
xn  x  x y ny
n m
• La fonction x  n x est continue • x  nm x
et strictement croissante sur [0, +∞[ 1

 
m
n mn
• xm  n
x , xm  n x , n
x  xn , x>0
• lim n x  
x

Théorème
1nx
• La fonction x  n x est dérivable sur ]0, +∞[ et x  0 ,  
n
x '
n x

1
n n xn1
1

 f  '  1n f 'f f
n
• Si f est dérivable et >0 sur I alors n f est dérivable sur I et n

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Cinquième partie

Primitives

17
PRIMITIVES

Définition Soit f et F deux fonctions définies sur un intervalle I.


On dit que F est une primitive sur I de f si F est dérivable sur I et pour tout x de I, F’(x) = f(x).

Théorème
Toute fonction continue sur un intervalle I admet au moins une primitive sur cet intervalle.
Deux primitives d’une même fonction sur un intervalle I diffèrent d’une constante. ( F = G + cte)
Si f est continue sur un intervalle I et aI alors bIR il existe une unique primitive F de f telle que
F(a) = b

Fonction f Primitive F
Fonction f Primitive F
1 1
f ( x)   x  b  , n  1
n
1 f ( x)  F( x)  tan  ax  b 
 x  b
n1
F( x)  cos ²  ax  b  a
n1
u '.un , n  1 1 n1
f ( x)   ax  b  , n  1 eta  0
n 1 u
 ax  b 
n1
F( x)  n1
a  n  1
u' 1 1
1 1 1 , n2
f ( x)  n , n  2 F( x)  un n  1 un1
x n  1 x n1 u' 2 u
1 1 1 1
f ( x)  ,n  2 F( x)  . . u
 ax  b a n  1  ax  b n1
n
u' u 2
u u
1 F( x)  2 x 3
f ( x) 
x u' n u n
un u
1 2 n1
f ( x)  F( x)  ax  b
ax  b a u' n u
f ( x)  x 2 un
n 1 n u
F( x)  x x
3 u’v + uv’ uv
f ( x)  ax  b 2 u' v  v ' u u
F( x)   ax  b  ax  b v² v
3a
f ( x)  3 x 3 u’.(v’o u) vou
F( x)  x 3 x
4
f ( x)  3 ax  b 3
F( x)   ax  b  3 ax  b
4a
f ( x)  n x n n
F( x)  x x
n1
f ( x)  n ax  b n
F( x)   ax  b  n ax  b
 n  1 a
f ( x)  sin( ax  b), a  0 1
F( x)  cos( ax  b)
a
f ( x)  cos( ax  b), a  0 1
F( x)  sin( ax  b)
a

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Sixième partie

Intégrales

19
INTEGRALES
I. Définition et conséquences

Définition Conséquences
Soit f une fonction continue sur un Soit f une fonction continue sur un intervalle I
intervalle I et F une primitive de f sur I. a et b deux réels de I.
a et b deux réels de I. a b

On appelle : intégrale de f entre a et b le 1.  f ( x)dx  0 ,  cte dx  (b  a) cte


a a
a b
réel noté :
2.  f ( x)dx    f ( x)dx
b a

II. propriétés
1. Soit f et g deux fonctions continues sur un intervalle I, a , b et c trois réels de I.

Propriétés algébriques Intégrales et inégalités


1. Relation de chasles a b 
b
c b c 1. Si  Alors f ( x)dx  0
x  I, f(x)  0  
 f ( x)dx   f ( x)dx   f ( x)dx
a a b 2.
a

Si f est positive sur [a, b], (a<b) et ne


2. Pour tous réels α et , s’annule qu’en un nombre fini de réel , alors
b b b b

 f ( x)  g( x)dx    f ( x)dx   g( x)dx  f ( x)dx  0


a
a a a
3. Intégrations par parties b b
a b 
b b

u '( x)v( x)dx   u( x)v( x)a  u( x)v '( x)dx


3. Si  Alors
x  I, f(x)  g( x)  f ( x)dx   g( x)dx
 
b
a a
a a 4. Si f est continue sur [a, b] alors
u et v sont des fonctions dérivables et b b

leurs fonctions dérivées sont continues  a


f ( x)dx 
 f ( x) dx
a

III. valeur moyenne et inégalité de la moyenne.

Définition Théorème : inégalité de la moyenne.


Soit f une fonction continue sur un intervalle Soit f une fonction continue sur [a, b], (a < b).
[a, b], (a < b). On appelle valeur moyenne Soit m et M deux réels.
1
b Si pour tout x de [a, b], m ≤f(x)≤M alors m  f  M
de f sur [a, b] le réel f 
b a 
f ( x)dx
a
Corollaire
Soit f une fonction continue sur [a, b].
Il existe c[a, b] tel que f  f (c)

IV. fonction définie à l’aide d’une intégrale

Théorème Conséquence
Soit f une fonction définie sur un intervalle I et Soit f une fonction définie sur un intervalle I
aI. Alors la fonction F définie sur I par et aI. Alors la fonction F définie sur I par
x x

F( x) 

a
f (t)dt est la primitive de f qui s’annule en a F( x) 
 f (t)dt est dérivable sur I et xI,
a

F’(x) = f(x)

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Théorème
Soit u une fonction définie sur un intervalle I et f une fonction définie sur un intervalle J
• u est dérivable sur I 
• f est continue sur J 
u( x )

Si
• x  I , u( x) J 
 Alors la fonction F : x  f (t)dt est dérivable sur I et F'(x)= u'(x).f(u(x))
a
• a J 

Théorème Théorème
Soit f une fonction continue sur un intervalle I centré en 0 Soit f une fonction continue sur IR,
et aI. periodique de période T.
a T T
a

• Si f est impaire alors  f ( x)dx  0 . Pour tout réel a,  f ( x)dx   f ( x)dx


a 0
a
a a

• Si f est paire alors 


a

f ( x)dx  2 f ( x)dx
0

V. calcul d’aire

Définition
Le plan est muni d’un repère orthogonal.
Soit f une fonction continue et positive sur [a, b], (a < b).
L’aire (en ua) de la partie du plan limitée par la courbe
de f, l’axe des abscisses et les droites x = a et x= b
b

est le réel  f ( x)dx .


a

Définition
Le plan est muni d’un repère orthogonal.
Soit f une fonction continue sur[a, b], (a < b).
L’aire (en ua) de la partie du plan limitée par
la courbe de f, l’axe des abscisses et les droites
b

x = a et x= b est le réel  f ( x) dx
a

Définition
Le plan est muni d’un repère orthogonal.
Soit f et g deux fonctions continues sur[a, b].
L’aire (en ua) de la partie du plan limitée par
les courbes de f , de g et les droites x = a et x= b
b

est le réel  f ( x)  g( x) dx
a
Interprétation de la valeur moyenne.
Le plan est muni d’un repère orthogonal.
Soit f une fonction continue et positive sur [a, b] (a < b).
L’aire de la surface du plan limitée par la courbe de f , les droites x = a, x = b et y = 0 est égale à
celle du rectangle de côtés (b – a) et f

VI. calcul de volume

Définition
L’espace est muni d’un repère orthonormé  O ,i , j ,k  .
Soit f une fonction continue et positive sur[a, b].
Le volume V du solide de révolution engendré
par la rotation de la courbe C de f dans le plan  O ,i , j 
b

autour de l’axe  O ,i  est le réel V    f 2 ( x)dx


a
Septième partie

Fonction ln

23
FONCTION LN

Définition
On appelle fonction logarithme népérien notée ln, la fonction primitive sur ]0, +[
qui s’annule en 1 de la fonction :

Conséquences
1. La fonction ln est définie, continue et dérivable sur ]0, +[ , ln1 = 0 et
.

2. Pour tout réel x > 0,

3. La fonction ln est strictement croissante sur ]0, +[.


4. Soit a et b deux réels strictement positifs.

5. La fonction ln est une application bijective de ]0, +[ sur IR.


6. Il existe un unique réel strictement positif noté e tel que ln( e ) = 1.
7. , ,

Limites remarquables Propriétés algébriques


 1) Pour tous réels a et b
strictement positifs on a :
  ln(ab) = ln(a) + ln(b)

 

 Pour tous entiers naturels non 


nuls n et m,
2) Soit a un réel strictement
positif.
 Pour tout entier n,
.
Théorème
 Pour tout entier n  2,
Soit u une fonction dérivable sur un
intervalle I et telle que u(x) >0, pour
tout x dans I. 3) Pour tous réels strictement
Alors la fonction est positifs a1, a2,…., an on a :

dérivable sur I et

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Théorème :
Soit u une fonction dérivable sur un intervalle I et telle que u(x) ≠ 0, pour
tout x dans I.
Alors la fonction est dérivable sur I et .

Corollaire
Soit u une fonction dérivable
sur un intervalle I et telle
que u(x) ≠ 0, pour tout x
dans I.
Alors la fonction
admet pour

primitive sur I la fonction


où k = cte.

théorème
La fonction
est une primitive de la
fonction sur
]0, +[.
Huitième partie

Fonction exponentielle

26
FONCTION EXPONENTIELLE
I. Fonction exponentielle base e
Définition
On appelle fonction exponentielle la fonction réciproque de la fonction
logarithme Népérien notée : x ex

Conséquences
1. Pour tout réel x et pour tout réel y > 0, .
2. Pour tout réel x ,
3. Pour tout réel x, .
4. Pour tout réel strictement positif x,
5. La fonction exp est continue et strictement croissante sur IR.

6. Soit a et b deux réels

Propriétés algébriques Limites remarquables


1) Pour tous réels a et b on a : • lim e x   , lim e  x  0
x  x 

1 ea ex
ea b  ea eb , e  a  a
, b  eab • lim   , lim xe x  0
e e x  x x 

2) Soit a un réel ex  1
• lim 1
e 
n
• Pour tout entier n, a
 e na . x0 x
a • Pour tous entiers naturels non nuls n et m,
• Pour tout entier n  2, n
ea  e n e nx
a a lim   , lim x m e nx  0
x  x m x 
• ea  e , 2 3
ea  e 3

3) Pour tous réels a1, a2,…., an on a :


Théorème
n
n  ak
e
k 1
ak
e k 1
La fonction exponentielle f : x e x est
dérivable sur IR et x  IR, f '( x )   e x   e x
'

Théorème :
Soit u une fonction dérivable sur un
intervalle I.
La fonction F : x eu( x ) est dérivable sur I
et F'( x )  u'( x )eu( x ) .

Corollaire
Soit u une fonction dérivable sur un
intervalle I .
Les primitives sur I de la fonction
x u'( x )eu( x ) sont les fonctions
x eu( x )  cte

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ii. Fonction exponentielle base a

Définition Propriétés
Soit un réel a>0, Pour tout réel x, Pour tous réels strictement positifs a et b et pour tous réels
on pose a x  ex ln a ac
c et d on a : ac  d  ac  ad ,  ac   acd , a c  d  d ,
d

a
Définition c
ac  a 
a  b   ab 
c c c
Soit un réel a>0, On appelle , c  
fonction exponentielle base a la b b
fonction x ax
Limites
Soit un réel a>0.
Théorème
Soit un réel a>0. La fonction Si a > 1 alors lim a x   et lim a x  0 .
x  x 

x a x est dérivable sur IR et Si 0 <a < 1 alors lim a  0 et lim a x  


x
x  x 
pour tout x,  a x    ln a  a x
'

Iii. Fonction puissances

Définition Limites
Soit r un nombre rationnel n’appartenant pas Soit r un rationnel
à Z. Si r > 0 alors lim x r   et lim x r  0 .
x  x 0
On appelle fonction puissance r la fonction
Si a < 0 alors lim x  0 et lim x r  
r
définie sur ]0, +∞[ par x xr  er ln x x  x 0

Dérivée Primitive
Soit r un nombre rationnel. Soit r un nombre rationnel différent de 1..
La fonction définie sur ]0, +∞[ par x x r
Les primitives sur ]0, +∞[ de la fonction
est dérivable sur ]0, +∞[ et  x 
r
'
r 1 1
 rx x xr sont : F( x)  x r 1
r 1

Iii. Croissances comparées

Théorème
Soit r un nombre rationnel strictement positif..
ln x ex
lim r  0, lim x r ln x  0 et lim r  
x  x x 0 x  x
Neuvième partie

Équations différentielles

29
EQUATIONS DIFFERENTIELLES

I. Equations différentielles de type : y’ = ay + b

Théorème
Soit a un réel non nul. L’ensemble des solutions de l’équation différentielle y’ = ay
est l’ensemble des fonctions définies sur IR par : x keax où k est une constante

Théorème
Soit a et b deux réels tels que a non nul. L’ensemble des solutions de l’équation différentielle
y’ = ay+ b est l’ensemble des fonctions définies sur IR par : où k est une
constante réelle.

Conséquence
Soit a et b deux réels tels que a non nul. Pour tous réels x0 et y0, l’équation différentielle
y’ = ay + b admet une unique solution qui prend la valeur y0 en x0 c’est la fonction f définie

sur IR par :

II. Equations différentielles de type : y’’ + w²y = 0

Théorème
Soit w un réel non nul. L’ensemble des solutions de l’équation différentielle
y’’ + w² y = 0 est l’ensemble des fonctions définies sur IR par :
f ( x)  a cos  wx   b sin  wx  où a et b sont des réels quelconques.

Conséquences
Soit w un réel non nul et x0 , y0 deux réels. L’équation différentielle
y’’ + w² y = 0 admet une unique solution dans IR vérifiant f(0)= x0 et f’(0) = y0
C’est la fonction définie sur IR par :
y
f ( x)  0 sin  wx   x0 cos  wx 
w

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