Cours Mtrologie 2lst
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Métrologie
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2018/2019
Table des matières
Chapitre 1. Généralités sur la métrologie .................................................................... 1
1.1. Définitions ................................................................................................................................ 1
1.2. Vocabulaires métrologiques ..................................................................................................... 1
1.3. Instituts de métrologie et de normalisation ............................................................................... 3
Chapitre 2. Système international de mesure SI .......................................................... 5
2.1. Introduction .............................................................................................................................. 5
2.2. Unités de bases du SI ................................................................................................................ 5
2.3. Unités dérivées ......................................................................................................................... 7
2.4. Unités supplémentaires ............................................................................................................. 7
2.5. Multiples et sous-multiples ....................................................................................................... 8
Chapitre 3. Mesures et contrôles................................................................................ 10
3.1. Introduction ............................................................................................................................ 10
3.2. Interprétation des spécifications d’un dessin de définition en vue de contrôle ....................... 10
3.3. Méthodes de mesure et de contrôle ........................................................................................ 21
Chapitre 4. Caractérisation métrologique des appareils de mesure ........................... 40
4.1. Introduction ............................................................................................................................ 40
4.2. Erreurs de mesure et incertitudes ............................................................................................ 41
4.3. Quelques lois de probabilité ................................................................................................... 44
4.4. Méthodes d’évaluation d’une incertitude simple .................................................................... 46
4.5. Méthodes d’évaluation des incertitudes composées ............................................................... 50
4.6. Conformité des mesures ......................................................................................................... 51
Références bibliographiques ........................................................................................ 54
Généralités sur la métrologie
NB : Sans incertitude les résultats de mesure ne peuvent plus être comparés [1] :
1.2.1. Grandeur
Caractéristique d’un phénomène, d’un corps ou d’une substance, qui est susceptible
d’être distingué qualitativement et déterminé quantitativement.
Sens appliqué : longueur d’une tige donnée, masse du corps A, durée d’un cycle donné,
etc.
Les symboles des grandeurs selon les normes ISO 80000 s’écrivent en italique :
longueur « l », énergie « E ».
1.2.2. Unité
Grandeur scalaire réelle, définie et adoptée par convention, à laquelle on peut comparer
toute autre grandeur de même nature pour exprimer le rapport des grandeurs sous la forme d’un
nombre.
Valeur compatible avec la définition d’une grandeur particulière donnée. C’est la valeur
que l’on obtiendrait par un mesurage parfait (sans incertitudes). Autant dire que la valeur vraie
est imaginaire. C’est pourquoi le métrologue doit prendre du recul sur la mesure qu’il effectue.
Valeur attribuée à une grandeur particulière et reconnue, parfois par convention, comme
le représentant avec une incertitude appropriée pour un usage donné. Cette valeur est parfois
appelée :
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Généralités sur la métrologie
− valeur assignée,
− meilleure estimation,
− valeur convenue,
− et valeur de référence.
Cette valeur est retranscrite dans le certificat d’étalonnage (le certificat d’étalonnage fait
référence à des conditions particulières pour l’étalonnage). C’est cette valeur qui doit ensuite
être prise en compte lors des mesures. Il convient de corriger la valeur vraie avec cette valeur
conventionnellement vraie.
1.2.6. Mesurande
1.2.7. Mesurage
Ensemble des opérations, décrites d’une manière spécifique, mises en œuvre lors de
l’exécution de mesurages particuliers selon une méthode donnée.
Grandeur qui n’est pas le mesurande mais qui a un effet sur le résultat du mesurage.
3
Généralités sur la métrologie
4
Système international de mesure SI
Le mètre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant une durée
de 1/299792458 de seconde [1].
L’ampère est l’intensité d’un courant constant qui, maintenu dans deux circuits
conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie, de section circulaire négligeable et
placés à une distance d’un mètre l’un de l’autre dans le vide, produirait entre ces conducteurs
une force égale à 2.10-7 newton par mètre de longueur [1].
La mole est la quantité de matière d’un système contenant autant d’entités élémentaires
qu’il y a d’atomes dans 0, 012 kilogramme de carbone 12 [1].
Remarque : Lorsqu’on emploie la mole, les entités élémentaires doivent être spécifiées
et peuvent être des atomes, des molécules, des ions, des électrons, d’autres particules ou des
groupements spécifiés de telles particules [1].
Tableau 2-2 : Exemples d'unités SI dérivées cohérentes exprimées à partir des unités de base [1].
La candela est l’intensité lumineuse, dans une direction donnée, d’une source qui émet
6
Système international de mesure SI
Tableau 2-3 : Unités SI dérivées cohérentes ayant des noms spéciaux et des symboles particuliers [1].
− l’unité d’angle plan (le radian - symbole : rad); le radian est l’angle plan compris entre
deux rayons qui, sur la circonférence d’un cercle, interceptent un arc de longueur égale
à celle du rayon ;
− l’unité d’angle solide (le stéradian - symbole : sr); le stéradian est l’angle solide qui,
ayant son sommet au centre d’une sphère, découpe sur la surface de cette sphère une
aire égale à celle d’un carré ayant pour côté le rayon de la sphère.
Les grandeurs angle plan et angle solide doivent être considérées comme des unités
dérivées sans dimension qui peuvent être utilisées ou non dans les expressions des unités
dérivées (Tableau 2-5).
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Système international de mesure SI
Expression en
Grandeur dérivée Symbole Nom
unités SI de base
Viscosité dynamique Pa s pascal seconde m-1 kg s-1
Moment d'une force Nm newton mètre m2 kg s-2
Flux thermique surfacique, W/m2 watt par mètre kg s-3
éclairement énergétique carré
Capacité thermique, J/K joule par kelvin m2 kg s-2 K-1
entropie
Capacité thermique J/(kg K) joule par m2 s-2 K-1
massique, entropie kilogramme kelvin
massique
Energie massique J/kg joule par m2 s-2
kilogramme
Conductivité thermique W/(m K) watt par mètre m kg s-3 K-1
kelvin
Energie volumique J/m3 joule par mètre m -1 kg s-2
cube
Champ électrique V/m volt par mètre m kg s-3 A-1
Energie molaire J/mol joule par mole m2 kg s-2 mol-1
Entropie molaire, capacité J/(mol K) joule par mole m2 kg s-2 K-1 mol-1
thermique molaire kelvin
Exposition (rayons x et γ) C/kg coulomb par kg-1 s A
kilogramme
Débit de dose absorbée Gy/s gray par seconde m2 s-3
Intensité énergétique W/sr watt par stéradian m4 m-2 kg s-3
= m2 kg s-3
Luminance énergétique W/(m2 sr) watt par mètre m2 m-2 kg s-3 = kg s-
3
carré stéradian
Concentration de l'activité kat/m3 katal par mètre m-3 s-1 mol
catalytique cube
Tableau 2-4 : Exemples d'unités SI dérivées cohérentes dont le nom et le symbole comprennent des unités SI
dérivées cohérentes ayant des noms spéciaux et des symboles particuliers [1].
Unité SI
Grandeur
Nom Symbole
−1
Vitesse angulaire radian par seconde rad.s
Accélération angulaire radian par seconde carrée rad.s−2
Intensité énergétique watt par stéradian W.sr−1
Luminance énergétique watt par mètre carre stéradian W.m−2.sr−1
Tableau 2-5 : Exemples d’unités SI dérivées exprimées en utilisant des unités supplémentaires [1].
des multiples ou des sous- multiples exclusivement décimaux. Ils sont obtenus en joignant un
préfixe, choisi (Tableau 2-6), au nom de l’unité.
Les noms et les symboles des multiples et sous-multiples décimaux de l'unité de masse
sont formés par l'adjonction de noms de préfixes au mot 'gramme' et de symboles de ces préfixes
au symbole de l'unité 'g'.
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Mesures et contrôles
− au contrôle des organes mécaniques pouvant subir une usure ou une déformation due au
fonctionnement (ex: frottement piston/cylindre).
Les mesures et/ou les contrôles de pièces mécaniques s’effectuent en respectant les
conditions suivantes [6] :
Le dessin de définition est un document, établi par le bureau d’études, qui représente un
cahier des charges ou un contrat entre les concepteurs (bureau d’étude), ceux du bureau des
méthodes et les métrologues (contrôle de qualité). Le dessin de définition décrit complètement
et sans ambiguïté les exigences auxquelles la pièce doit satisfaire dans l’état de finition. Ce
10
Mesures et contrôles
dessin concerne généralement une seule entité. Il doit comporter le maximum de précisions à
savoir les dimensions de la pièce avec les tolérances, la rugosité, les caractéristiques
mécaniques ou physico-chimiques des matériaux, les limites de résistance et toutes autres
caractéristiques nécessaire à la réalisation de cette pièce (Figure 3-1).
Les pièces manufacturées sont conçues sur des dessins de définitions. Ces dessins
comportent une représentation graphique de chaque pièce à réaliser et des annotations
complémentaires dont fait partie la cotation. La métrologie n’a de sens que si le concepteur et
le métrologue interprètent les spécifications d’un dessin de définition de la même manière. Ces
dernières sont classées en trois grandes familles :
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Mesures et contrôles
1. Cas général
Exemple :
Ecart supérieur : es
+0,1 Ecart inférieur : ei
2. Tolérance et Ajustement
Ce type de cotation correspond à des valeurs numériques figurant dans les tableaux des
ajustements (Tableau 3-1 et Tableau 3-2). En mécanique, on ajuste très souvent des pièces de
révolution (arbres et alésages) avec un jeu important, faible ou avec serrage. Le concepteur
dispose d’un tableau qui le guide dans le choix des lettres à inscrire à la suite de la cote nominale
en fonction du fonctionnement souhaité. Le fabriquant et le métrologue utilisent ce même
tableau des ajustements afin de faire la correspondance entre l’ajustement normalisé et la
tolérance chiffrée.
Les lettres majuscules sont utilisées pour les alésages (partie femelle). Les lettres
minuscules correspondent à l’arbre (partie mâle). Les chiffres donnent la qualité de la cote. Plus
les chiffres sont petits, plus l’intervalle de tolérance est petit (ajustement précis).
Exemple : Ø 20H7g6
Cote nominale 20 mm
7 : qualité de l'alésage
12
Mesures et contrôles
13
Mesures et contrôles
14
Mesures et contrôles
Le Tableau 3-3 présente des exemples de choix des lettres d’ajustement (position de
tolérance) en fonction des liaisons mécaniques les plus utilisées.
Le choix des chiffres d’ajustement (qualité de tolérance) est présenté dans le Tableau
3-4). Le chiffre représente l’intervalle de tolérance, donc la classe de précision de l’ajustement.
En principe l’arbre et l’alésage doivent être de la même qualité (Ex : Ø 30 H7/f7). Toutefois un
(1) point de moins peut être accepté pour l’arbre car il est plus facile de faire un arbre précis
qu’un alésage (Ex : Ø 30 H7/f6).
15
Mesures et contrôles
Tableau 3-3 : Choix des lettres d’ajustement en fonction des liaisons mécaniques entre arbre et alésage.
01 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Appareils de mesures Qualité Mécanique grossière pour des liaisons sans
mécanique précision ou sans mouvements ou pour des
courante surfaces non fonctionnelles
Le tableau ci-dessus est donné à titre indicatif. La précision doit être réalisée à bon
escient. Pour déterminer cette dernière il faut faire des calculs, et pour la grande série, il faut
réaliser des essais sur des prototypes.
3. Tolérance générale
Dans certains cas, les cotes semblent ne pas avoir de tolérance. Une tolérance générale
doit donc figurer dans le cartouche (tableau en bas à droite du dessin de définition de chaque
pièce). Une tolérance générale de ±0,1 peut être inscrite pour toutes les cotes sans tolérance.
16
Mesures et contrôles
Les cotes d'une pièce sont toujours inscrites avec des tolérances dimensionnelles. On
définit ainsi deux limites, respectivement au maximum et au minimum de matière. Toute pièce
réalisée entre ces deux limites sera acceptée par les appareils de contrôle. Cela étant, une
réalisation n'est jamais parfaite géométriquement. A cet effet, la pièce doit satisfaire également
à d'autres exigences géométriques pour prendre en considération les défauts de forme et de
position, car ils influent sur le contact entre les pièces [7-8].
Dans ce qui suit, les usuelles tolérances de forme et de position sont présentées à l'aide
de dessins explicatifs avec les signes conventionnels.
1. Tolérances de forme
Selon l'aspect géométrique d'une pièce, les défauts de forme concernent une seule
propriété, telle que [7] :
− la planéité ;
− la rectitude d'un axe ;
− la rectitude d'une ligne ;
− la cylindricité ;
− la circularité.
Profil d’une surface Profil d’une ligne Planéité Rectitude Cylindricité Circularité
Tableau 3-5 : Tableau des tolérances de forme [7].
2. Tolérances de position
Tandis que les défauts de position concernent une relation entre deux éléments
géométriques de la pièce [7] :
17
Mesures et contrôles
18
Mesures et contrôles
Perpendicularité
La surface, indiquée par flèche,
doit être comprise entre deux
plans parallèles distants de
0,05mm et perpendiculaires au
plan de référence A.
Inclinaison
La surface, indiquée par flèche,
doit être comprise entre deux
plans parallèles distants de
0,08mm et inclines de 45° par
rapport à l’axe du cylindre de
référence A.
Localisation 2
La surface, indiquée par flèche,
doit être comprise entre deux
plans parallèles distants de
0,05mm et disposés
symétriquement par rapport à la
position théorique exacte.
A : référence primaire (plan).
B : référence secondaire (axe
d’un cylindre court).
Coaxialité (concentricité)
L’axe du cylindre Ø24 h8 doit
être compris dans une zone
cylindrique de Ø0,02mm
coaxiale à l’axe du cylindre de
référence Ø18 h6.
19
Mesures et contrôles
1. Définition
Une surface réelle usinée n'est jamais parfaite, elle présente toujours des défauts par
suite des erreurs admissibles dans la fabrication. Il faut distinguer entre les surfaces nominales
ayant la forme idéale sans irrégularités des formes et sans aspérités des surfaces et les surfaces
réelles. Les défauts de surface ne dépendent pas des cotes d'une pièce à usiner mais du procédé
d'usinage. Parmi ces défauts on
a [8] :
❖ l'ondulation,
❖ et la rugosité.
Si :
La rugosité ou l'état de surface est caractérisé par des défauts de surface de très petites
amplitudes ou défauts micro géométriques (Figure 3-4).
2. Inscription de la rugosité
1 𝑙 𝑧1 + ⋯ + 𝑧𝑛
𝑅𝑎 = ∫ 𝑧(𝑥)𝑑𝑥 ≈
𝑙 0 𝑛
Ce signe doit être porté sur la ligne représentative de la surface ou sur son prolongement.
A l'intérieur du signe, on inscrit la valeur en microns de la rugosité retenu comme limite
admissible [8].
1. Précision de mesures
21
Mesures et contrôles
0 10
Vernier
❖ Les pieds à coulisse à lecture digitale permettent un affichage rapide dans un écran à
cristaux liquides. Ils peuvent avoir
différentes fonctions : conversion des
millimètres en pouces (inch), blocage de
l’affichage, conservation des mesures en
mémoire, transmission des données vers
un ordinateur (grâce à une sortie de
données).
Figure 3-9 : Pied à coulisse à lecture digitale.
Exercices de lecture
Lecture :
Lecture :
Lecture :
Lecture :
23
Mesures et contrôles
1. Description [9]
Le micromètre se compose de :
2. Précision de mesure
Le micromètre (Figure 3-12) est un instrument beaucoup plus précis que le pied à
coulisse. Grâce à la touche mobile à vis micrométrique au pas de 0,5 mm, la précision de lecture
est de 1/100ème de mm [6].
− Les erreurs résultant de l'inégalité de pression de l'appareil sur les pièces à mesurer sont
éliminées par le système de friction.
− Les déformations de l'appareil sont négligeables, le corps pouvant avoir une section
suffisante pour rendre toute flexion impossible.
− Les incertitudes de lecture sont très faibles, puisqu'une variation de cote de 1/100ème de
mm nécessite la rotation de la douille de la valeur d'une division, équivalent environ à
1 mm en longueur développée.
24
Mesures et contrôles
Exemple :
4. Catégories de micromètre
Exercices de lecture
La grandeur à mesurer, cette fois, est comparée à une grandeur de même nature, de
valeur connue, peu différente de celle de la grandeur à mesurer. On distingue deux méthodes :
27
Mesures et contrôles
1.3.2.1. Comparateurs
1. Généralités
2. Description et lecture
− une grande aiguille commandée par le palpeur. Un tour de cette aiguille égal à une
différence de 1 mm ;
− un grand cadran divisé en 100 parties égales à 1/100ème de mm (Il existe également des
comparateurs à cadran permettant une lecture de 1/1000ème de mm) ;
− un petit cadran (totaliseur) qui indique le nombre de tours de la grande aiguille ;
− l'ensemble de la grande graduation (lunette) qui peut tourner autour de l'axe de la
montre, afin que la division "zéro" puisse être mise à volonté devant l'aiguille centrale.
28
Mesures et contrôles
3. Utilisation [12]
Pour mesurer un écart de rectitude, la surface de référence de la pièce est posée sur une
surface plane. Le comparateur est monté de manière fixe sur un support dont le socle est
également sur la surface plane. Le comparateur est posé sur un point de la pièce dont il faut
mesurer la rectitude par rapport à la surface de référence. Pour effectuer la mesure, il faut faire
avancer le comparateur sur son socle en laissant la pièce immobile ou la pièce en laissant le
comparateur immobile.
29
Mesures et contrôles
Figure 3-20 : Principe de mesure d'un écart de rectitude avec un comparateur [13].
Les vérificateurs à tolérance (Figure 3-21) sont employés pour s'assurer que les cotes
des pièces exécutées sont bien comprises entre les tolérances prévues sur le dessin de définition.
La vérification des tolérances dimensionnelles des pièces mécaniques est basée sur le principe
« La pièce "entre" ou "n'entre pas" ».
30
Mesures et contrôles
31
Mesures et contrôles
Tous les vérificateurs à tolérances sont normalisés par ISO et les organismes de
normalisation en métrologie (paragraphe §1.3). Parmi ces vérificateurs, on peut citer :
Les tampons filetés et bagues filetés, Figure 3-24, sont aussi pour les grandes
productions. Ils sont employés pour contrôler les tolérances dimensionnelles des filetages et
taraudages. Le même principe « pièce "entre" ou "n'entre pas" » est employé.
Les tampons filetés doubles sont aussi très utilisés dans les industries des pièces
mécaniques, et sont employés pour vérifier la tolérance des taraudages.
7. Calibre mâchoires à
touches réglables
34
Mesures et contrôles
Il existe des appareils appelés profilomètres qui permettent de récupérer, sous la forme
d’un signal électrique, un profil appartenant à une surface quelconque (Figure 3-30). L’analyse
du signal obtenu permettra par la suite de quantifier ce profil [13].
La saisie du profil consiste à déplacer un palpeur le long de ce profil et d’en mesurer les
déplacements verticaux en fonction de sa position horizontale. Elle se fait soit par un procédé
tactile soit par un procédé optique. La pointe du palpeur est montée sur un système sans friction.
L’exploration du profil se fait en déplaçant le palpeur dans la direction générale du profil, selon
le type des appareils utilisés les écarts verticaux sont mesurés, soit par rapport à une référence
externe idéale (Figure 3-31-a), soit à partir de l’enveloppe du profil mesuré (Figure 3-31-b)
[13].
Lorsque le palpeur est guidé sur la surface par le dispositif d’avance, la forme des
irrégularités de la surface est reconnue « fidèlement » par la pointe du palpeur, ainsi le profil
Z=f(X) de la surface est établi (Figure 3-32).
35
Mesures et contrôles
Figure 3-31 : Saisie d’un profil à partir : (a) d’une référence externe – (b) d’une référence interne [13].
Les écarts dus aux irrégularités d’un profil sont généralement très faibles (quelques
microns, parfois moins). Le rôle du capteur sera de les transformer en signaux électriques afin
de pouvoir les amplifier puis de pouvoir les traiter et d’être ainsi en mesure de calculer des
paramètres permettant de caractériser ce profil. On retrouve les technologies d’amplification
habituellement utilisées pour les mesures de longueurs dans les capteurs de mesure d’état de
surface. Les petits profilomètres dont la fonction est la mesure de l'état de surface en atelier
sont en général désignés par le terme de rugosimètres.
1.3.4. Étalonnage
1.3.4.1. Étalons
Un étalon est une matérialisation d'une grandeur donnée dont on connait la valeur avec
une grande exactitude (Figure 3-33). Certains auteurs le considèrent comme une réalisation de
la définition d’une grandeur donnée, avec une valeur déterminée et une incertitude de mesure
associée, utilisée comme référence.
36
Mesures et contrôles
Commençant par les étalons de type cylindriques (Bague ou Tampon) qui servent à
étalonner des instruments qui mesurent la même grandeur, il existe deux types principaux
suivant les normes NF E 11.011 et NF E 11.012 :
− Les étalons de type « A » : ces étalons sont utilisés pour l’étalonnage d’appareils
comportant plus de 2 touches (micromètre d’intérieur, tampon pneumatique …) ou
mesurant dans différents plans. Ces étalons se distinguent notamment par une tolérance
géométrique plus petite que ceux de type « B ».
− Les étalons de type « B » : ces étalons sont utilisés pour l’étalonnage d’appareils ayant
2 touches ou mesurant dans un seul plan. Dans ce cas, l’axe de mesurage doit être
matérialisé sur l’étalon par un trait. La cote de référence gravée sur la bague indique
ainsi que la position de mesurage est dans l’axe au milieu de la bague.
− Les qualités 0, 1, 2, 3 : Dans les deux cas (bague ou tampon), la qualité précise la
tolérance de réalisation de la dimension du cylindre. Le cas de la qualité « 0 » est
particulier : l’intervalle de tolérance est grand (±200 μm) mais les tolérances
37
Mesures et contrôles
géométriques très petites (0,35 μm type « A » ou 0,6 μm type « B »). Dans ce cas de
figure, la dimension gravée constitue la valeur de référence.
Les piges étalons sont utilisées en règles générales en tant que moyen auxiliaire aux
appareils de mesure pour le contrôle de pièces (engrenage, cannelure, filetage) ou contrôle de
diamètre. Plusieurs classes sont prévues par la norme NF E 11.017 :
Pour les étalons de type parallélépipédique (Cales étalons), il existe plusieurs qualités
ou classes (K, 0, 1, 2) définissant la précision ainsi que la géométrie de la cale.
2. Matériaux [14]
Les matériaux utilisés dans la fabrication des étalons sont généralement les aciers
100C6, Z155CVD12.1, K100 (X210Cr12), et du carbure. La dureté superficielle des surfaces
est de 670 HV30 minimum pour les bagues, tampons, piges et de 800 HV30 minimum pour les
cales étalons. Chaque type de matière confère aux étalons des propriétés particulières suivant
leur utilisation.
La seconde étape dont parle le VIM, consiste à exploiter les résultats de la première. Il
peut s'agir de trois actions :
38
Mesures et contrôles
− l'ajustage du matériel.
L'ajustage est un « ensemble d'opérations réalisées sur un système de mesure pour qu'il
fournisse des indications prescrites correspondant à des valeurs données des grandeurs à
mesurer ».
39
Caractérisation métrologique des appareils de mesure
L’incertitude a donc pour but de « chiffrer cette confiance » ; elle traduit la dispersion
des valeurs associées au mesurande. Elle doit être établie de manière raisonnable et s’exprime
sous forme d’un écart-type. Le but ultime de cette incertitude est de fixer un intervalle que l’on
aimerait le plus étroit possible et dont on espère que la valeur vraie du mesurande y soit incluse
[1]. D'une façon générale la métrologie a pour but de définir la valeur de grandeurs physiques
avec un degré d'incertitude aussi faible que nécessaire.
Si l’on considère la mesure d’une grandeur réelle 𝑋, le résultat brut de cette mesure 𝑋𝑖 ,
la valeur fournie par l’appareillage utilisé, sera toujours entachée d’une erreur 𝑒𝑖 . Pour se
convaincre de la validité de cette affirmation, il suffirait de demander à 𝑛 personnes de mesurer
de façon totalement indépendante une grandeur réelle X donnée, on constaterait alors que l’on
obtiendrait 𝑛 résultats de 𝑋𝑖 différents (Figure 4-1), ce qui signifie qu’aux moins 𝑛 − 1
personnes ont commis une erreur en effectuant leur mesure. Les raisons de ces erreurs
proviennent essentiellement de l’imperfection des processus mis en œuvre pour réaliser les
mesures [13].
Il est donc fondamental de savoir d’où provient l’erreur pour pouvoir évaluer
l’incertitude et son étendue.
❖ la fidélité ;
❖ et la justesse.
4.2.1.1. Fidélité
Une méthode est fidèle lorsqu’elle donne toujours le même résultat ou des résultats
voisins si on la répète sur le même échantillon ... Elle caractérise la dispersion des mesures 𝑋𝑖
d'une même grandeur. On en définit l'écart type 𝜎 ou la variance 𝜎 2 :
∑𝑛𝑖=1(𝑋𝑖 − 𝑋̅)2
𝜎= √
𝑛−1
𝑋
Avec : 𝑋̅ = ∑𝑛1=1 𝑛𝑖 (moyenne des 𝑋𝑖 )
NB :
42
Caractérisation métrologique des appareils de mesure
Étroitesse d'accord entre le résultat d’une mesure et la valeur attendue (CIBLE ou valeur
réputée vraie) [3]. Une méthode est réputée juste quand la moyenne 𝑋̅ d'un grand nombre de
mesures 𝑋𝑖 est confondue avec la valeur 𝑋 du mesurande, quelle que soit la dispersion. L'erreur
de justesse 𝐽 est définie par :
𝐽 = 𝑋̅ − 𝑋
∆𝐿 = 𝛼. 𝐿0 . ∆𝑇
Exemple : confusion, dans une pesée, d’une mesure de masse de 100g et d’une mesure
de masse de 50g.
Il est important de connaître la structure des erreurs de mesure si l’on veut déterminer
la valeur de l’incertitude. Quelle que soit la grandeur d’une erreur de mesure et le nombre des
paramètres qui en seront à l’origine, celle-ci comprendra toujours deux parties distinctes [13],
voir Figure 4-5.
Cette forme d’erreur se répétera toujours de la même façon et dans le même sens. Elle
peut être constante, quand elle est due par exemple au défaut de dimension d’un étalon, ou
évolutive, si elle provient par exemple de la dilatation thermique de la pièce mesurée. Elle peut
être minimisée lorsque l’on connaît avec précision ses origines en réalisant les corrections
appropriées sur les résultats de la mesure [13].
43
Caractérisation métrologique des appareils de mesure
Cette forme d’erreur se reproduira d’une façon et dans un sens totalement imprévisible,
elle provient de la multiplicité des paramètres indépendants qui interviennent lors de la
réalisation de la mesure. De par sa nature aléatoire, elle est souvent régie par des lois de
probabilité (paragraphe §4.3), dont on peut estimer les paramètres en utilisant des méthodes
statistiques afin de déterminer approximativement son étendue [13].
Probabilité
Ecart-Type
L’emploi de cette loi suppose que la variable 𝑥 ait la même probabilité de prendre
n’importe quelle valeur dans l’intervalle ]– 𝑈, +𝑈[.
Les calculs donnent comme valeur de l’écart type d’une distribution rectangulaire
44
Caractérisation métrologique des appareils de mesure
𝐼
équiprobable dans un intervalle de largeur 𝐼 ; 𝜎 = 2√3 ce qui, appliqué à notre problème
2𝑈 𝑈
d’incertitude, donnerait : 𝑢 = 2√3 = et donc 𝑈 ≈ 1,73𝑢.
√3
L’interprétation qui pourrait être faite de ce qui précède est la suivante [13]:
Les calculs donnent comme valeur de l’écart type d’une distribution triangulaire
𝐼
symétrique dans un intervalle de largeur 𝐼 ;𝜎 = 2√6 ce qui, appliqué à notre problème
2𝑈 𝑈
d’incertitude, donnerait : 𝑢 = 2√6 = et donc 𝑈 ≈ 2,45𝑢.
√6
L’interprétation qui pourrait être faite de ce qui précède est la suivante [13] :
Les calculs donnent comme valeur de l’écart type d’une distribution normale dans un
𝐼
intervalle de largeur 𝐼 ;𝜎 = 3 ce qui, appliqué à notre problème d’incertitude, donnerait : 𝑢 =
2𝑈 𝑈
= et donc 𝑈 = 3𝑢.
6 3
la relation suivante :
1 1(𝑥−𝑋̅ )2
−
𝑝(𝑥) = 𝑓(𝑥) = .𝑒 2 𝜎2
𝜎. √2𝜋
𝑥 est comprise dans un intervalle [𝑋𝑚𝑖𝑛 , 𝑋𝑚𝑎𝑥 ]. Cet intervalle est défini à partir des mesures
obtenues.
L’interprétation qui pourrait être faite de ce qui précède est la suivante [13] :
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Caractérisation métrologique des appareils de mesure
Figure 4-9 : Tracé de la courbe de distribution d’une loi normale à partir des mesures sur la pièce.
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Caractérisation métrologique des appareils de mesure
1. Fidélité (Répétabilité)
∑𝑛𝑖=1(𝑋𝑖 − 𝑋̅)2
𝜎=√ = 𝑢𝑟𝑒𝑝 = 0,234254
𝑛−1
2. Justesse
2𝐽
𝑢𝐽 = = 0,0427
2√3
3. Incertitude étalon :
0,0004
L’étalon utilisé est de 60±0,0004 à une probabilité de 95%, donc 𝑢𝑒𝑡 = 2
𝑢𝑒𝑡 = 0,0002
4. Variation de T° de la pièce
∆𝐿 = 𝛼. ∆𝑇. 𝑋̅
2∆𝐿
𝑢𝑇° = = 0,0268
2√3
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Caractérisation métrologique des appareils de mesure
2 2
𝑢𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝑒 = √(𝑢𝑟𝑒𝑝 ) + (𝑢𝑗 ) + (𝑢𝑒𝑡 )2 + (𝑢𝑇° )2
𝑢𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝑒 ≈ 0,2396
NB :
Renouveler les mesures sur la même pièce permet d’augmenter la précision mais
diminue la rentabilité. Il est préférable d’avoir du bon matériel pour ne mesurer qu’une fois.
L’incertitude calculée n’est valable que pour une configuration donnée. Si l’appareil est utilisé
pour une pièce ou une valeur différente, il faudra recalculer l’incertitude. Cependant,
l’expérience d’un métrologue lui permet d’estimer rapidement l’incertitude d’une mesure par
une répétabilité et la mesure d’un étalon.
Elles concernent tous les moyens autres que statistiques qui permettront l’estimation des
caractéristiques de l’incertitude (expérience des opérateurs, examens de résultats précédents,
documentations constructeurs…). Naturellement, la détermination de l’incertitude par des
méthodes statistiques, c’est-à-dire les méthodes de type A, est la seule qui donne des résultats
proches de la réalité, mais c’est une méthode qui demande un grand nombre de mesures et un
traitement parfois délicat de ces mesures. C’est la raison pour laquelle il sera préférable
d’employer les méthodes de type B pour des raisons économiques et/ou techniques [13].
C’est une méthode qui présente les avantages d’être très simple et de convenir dans tous
les cas, même lorsque les étendues des incertitudes sont très grandes. Elle consiste à se placer
dans les cas limites, c’est-à-dire que l’on calcule les valeurs maximales et minimales que
prendrait la grandeur résultante [13].
Cette méthode, que l’on pourra toujours employer sans crainte, a pour principal
inconvénient de maximaliser l’étendue de l’incertitude sur la mesure résultante. En effet, elle
fait l’hypothèse que toutes les variables sont simultanément aux valeurs maximales et
minimales les plus perturbantes, ce qui est d’autant plus improbable que le nombre des variables
est grand [13].
C’est une méthode plus ou moins compliquée que la précédente. On donne, ici,
directement la formule ci-dessous qui permet de calculer l’incertitude composée [13, 2].
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Caractérisation métrologique des appareils de mesure
𝑛
𝜕𝑓 2 2
𝑢𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝑒 = √(∑ ( ) 𝑢 (𝑃𝑖 ))
𝜕𝑃𝑖
𝑖=1
Pour illustrer le calcul de l’incertitude composée, prenons un exemple d’un volume d’un
réservoir prismatique : 𝑉 = 𝐿 × 𝐵 × 𝐻 avec 𝐿 : la longueur, 𝐵: la largeur et 𝐻 : la hauteur.
Chaque mesure des trois composantes est connue avec son incertitude :
𝝏𝑽 𝟐 𝟐 𝝏𝑽 𝟐 𝟐 𝝏𝑽 𝟐 𝟐
𝒖𝑽𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆−𝑮𝒍𝒐𝒃𝒂𝒍𝒆 = √(( ) 𝒖𝑳 + ( ) 𝒖𝑩 ( ) 𝒖𝑯 )
𝝏𝑳 𝝏𝑩 𝝏𝑯
𝜕𝑉 𝜕(𝐿×𝐵×𝐻) 𝜕𝑉 𝜕(𝐿×𝐵×𝐻) 𝜕𝑉 𝜕(𝐿×𝐵×𝐻)
= =𝐵×𝐻… = = 𝐿 × 𝐻… = =𝐿×𝐵
𝜕𝐿 𝜕𝐿 𝜕𝐵 𝜕𝐵 𝜕𝐻 𝜕𝐻
Si l’incertitude de mesure est faible (<=1/4 IT), on accepte toutes les pièces dont la
mesure est contenue dans l’intervalle de tolérance. On prend un risque représenté sur le schéma
de la Figure 4-10 [2].
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Caractérisation métrologique des appareils de mesure
Les pièces à risque seront déclarées non-conforment. On jette donc plus de pièces
mais il n’y a pas de risque d’envoyer un mauvais produit au client.
Cette méthode est avantageuse si elle est associée à une bonne maîtrise de la métrologie.
Tout investissement en métrologie (matériel, formation etc.) sera valorisé car moins de pièces
seront éliminées [2].
4.6.3. Exemples
Si on mesure une pièce, cotée de 100±1 dans un dessin de définition, avec un pied à
coulisse. Un calcul d’incertitude a donné ±0,25 à 95%
1er cas : Si la mesure est 100,08, il y a 95% de chance que la pièce ait une
dimension comprise entre 99,83 et 100,33 ;
2ème cas : Si la mesure est 100,92, il y a 95% de chance que la pièce ait une
dimension comprise entre 100,67 et 101,17 ;
➔ La pièce sera déclarée conforme avec risque (acceptée avec risque) selon
l’ancienne méthode ou non-conforme (refusée) selon la nouvelle méthode.
3ème cas : Si la mesure est 101,02, il y a 95% de chance que la pièce ait une
dimension comprise entre 100,77 et 101,27 ;
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Caractérisation métrologique des appareils de mesure
4ème cas : Si la mesure est 101,3, il y a 95% de chance que la pièce ait une
dimension comprise entre 101,05 et 101,55 ;
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Références bibliographiques
Références bibliographiques
[1] F. Taillade. « Notions de métrologie ». 3rd cycle. 2005. <cel-00564306>.
[2] C. DOMPTAIL. « Résumé de métrologie dimensionnelle ». Cours, IUT Nancy-Brabois
Dpt QLIO à Lunéville. Lien :
http://cyril.domptail.perso.sfr.fr/autres/1_resume_de_metrologie_dimensionnelle.pdf
(consulté en novembre 2018)
[3] M. PRIEL. « Vocabulaire de la métrologie ». Techniques de l’ingénieur, R115, 2010.
[4] « Le Système International d’Unités ». Bureau International des Poids et Mesures –
Organisation Intergouvernementale de la Convention du Mètre, 8ème Edition 2006.
[5] JCGM. « Vocabulaire international de métrologie ». Concept fondamentaux et généraux et
termes associés (VIM). ISO/CEI GUIDE 99:2007. JCGM VIM 3ème édition, JCGM
200:2008.
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metz.fr/autocompetences/2_ressources_pedagogiques/8_divers/stockage_le%E7ons_tech
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[8] S. Bensaada et D. Feliachi. « Le dessin technique, deuxième partie : Le dessin industriel ».
Edition O.P.U, 1994.
[9] http://vfarineau.thomasfar.fr/P3/1/3%20Microm%C3%A8tre.pdf (consulté en novembre
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[10] http://marc.terrier76.perso.sfr.fr/images/micrometre.pdf (consulté en novembre 2018)
[11] http://permamath.e-monsite.com/medias/files/11-outils-de-mesure-et-appareils-de-
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[12] http://www.darshan.ac.in/Upload/DIET/Documents/ME/2141901_MMM_E-
Note_22032016_031012AM.pdf (consulté en novembre 2018)
[13] M. Dursapt. « Aide-mémoire Métrologie dimensionnelle ». Edition Dunod, Paris,
France, 2009.
[14] http://www.gauge-pro.com/images/stories/PDF/Catalogue_GaugePro_2014-12.pdf
(consulté en novembre 2018)
[15] https://langloisp.users.greyc.fr/metrologie/cm/mesurages.pdf (consulté en novembre
2018)
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