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Renzo Piano

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RENZO PIANO

 Renzo Piano, né le 14 septembre 1937 à Gênes est un


architecte italien.
 Il naît dans une famille d'architectes (son père, son
grand-père et son oncle sont architectes) et fait ses
études à Florence et à Milan où il passe son diplôme au
département d'architecture de l'école polytechnique en
1964 ; il travaille ensuite avec son père, puis sous la
direction de Franco Albini. De 1965 à 1970, il travaille
chez Louis Kahn, à Philadelphie, et chez Z. S.
Makowsky, à Londres. C'est à cette époque qu'il fait la
connaissance de Jean Prouvé, avec lequel il se lie
d'amitié, et qui influencera considérablement son œuvre.
À partir de 1971, il travaille avec Richard Rogers (Piano
& Rogers), à partir de 1977 avec Peter Rice (Atelier
Piano & Rice), qu'il accompagne jusqu'à sa mort en
1992.
 Renzo Piano dirige aujourd'hui des cabinets à Gênes, à
Paris, où il vit, et à Berlin sous la dénomination de
« Renzo Piano Building Workshop », un groupe qui
rassemble une centaine de collaborateurs, architectes,
ingénieurs et spécialistes divers.
 En 1990, il obtient le Prix de Kyoto, et en 1998 le Prix
Pritzker d'architecture.
PRINCIPALES
REALISATIONS
 1973 : Bureaux de la société B&B, Côme, Italie
 1974 : Maisons individuelles, Cusago, Milan, Italie
 1977 : Centre national d'art et de culture Georges-
Pompidou, Paris, France, Photo
 1979 : Réhabilitation du centre historique d'Otrante,
Italie (projet de l'UNESCO)
 1980 :
 Prototype de la voiture expérimentale VSS pour
Fiat, Turin, Italie,
 projet de rénovation du centre historique de Gênes,
Italie (projet de l'UNESCO)
 1982 :
 Ensemble d'habitations du quartier de Rigo,
Pérouse, Italie ;
 exposition rétrospective Alexander Calder, Turin,
Italie
 1984 :
 Réhabilitation des établissements Schlumberger,
Paris, France ;
 architecture scénique de l'opéra « Prometeo » de
Luigi Nono, Venise, Italie ;
 bureaux pour la société Olivetti, Naples, Italie
 1985 :
 Bureaux de la société Lowara, Vicence, Italie ;
 restauration des anciens arsenaux, La Canée,
Crète (projet de l'UNESCO)
 1986 :
 Musée de la collection Menil, Houston, USA ;
 pavillon de l'exposition itinérante d'IBM ;
 restauration du fossé entourant la ville antique de
Rhodes (projet de l'UNESCO)
 1990 :
 Stade de football San Nicola, Bari, Italie ;
 centre commercial Bercy 2, Paris, France ;
 extension de l'IRCAM, Paris, France ; bateaux de
croisière pour P&O, USA
 1991 :
 Immeubles d'habitation de la rue de Meaux, Paris,
France ;
 établissements Thomson, Guyancourt, France ;
stations de métro, Gênes, Italie
 1992 :
 Siège du Credito Industriale Sardo, Cagliari, Italie ;
 aquarium et palais des congrès, Gênes, Italie
 1994 :
 Auditorium du Lingotto, Turin, Italie ;
 terminal de l'aéroport international de Kansai,
Ōsaka, Japon ;
 bureaux de Renzo Piano Building Workshop,
Gênes, Italie
 1995 :
 Pavillon Cy Twombly, Houston, USA
 1996 :
 Cité Internationale de Lyon, France ; rue
commerciale I Portici du Lingotto, Turin, Italie ; *
pont d'Ushibuka, Kumamoto, Japon
 1997 :
 Reconstruction de l'atelier Brancusi, Paris, France ;
 Musée des Sciences et Technologies, Amsterdam,
Pays Bas, Photo
 Musée de la Fondation Beyeler, Riehen/Bâle,
Suisse, Photo
 Tour Debis, siège de la société Daimler Benz,
Potsdamer Platz, Berlin, Allemagne ; * tunnel à
vent de l'usine Ferrari, Maranello, Modène, Italie
 1998 :
 Centre culturel kanak Jean-Marie Tjibaou, Nouméa,
Nouvelle Calédonie ;
 Centre design Daimler Benz, Sindelfingen,
Stuttgart, Allemagne ;
 Projet Daimler Benz de la Potsdamer Platz, Berlin,
Allemagne
 Siège social de la Banca Popolare di Lodi, Lodi,
Italie
 1999 :
 Hôtel et casino de la Cité Internationale, Lyon, France ;
aménagements externes du Port Antique, Gênes, Italie ;
 centre commercial et bureaux, Lecco, Italie
 2000 :
 Rénovation et réaménagement des abords du Centre
Pompidou, Paris, France
 Immeuble de bureaux de la Potsdamer Platz, Berlin,
Allemagne ;
 Tour de bureaux de la société KPN Telecom, Rotterdam,
Pays Bas Photo
 Tour de bureaux et d'appartements, Sydney, Australie ;
 Extension du Musée de la Fondation Beyeler, Riehen/Bâle,
Suisse
 2001 :
 Auditorium de la Banca Popolare di Lodi, Lodi, Italie ;
 Maison Hermès, Tokyo, Japon ; auditorium Niccolò Paganini,
Parme, Italie
 2002 :
 Auditorium Parco della Musica, salles de 700 et 1200 places,
Rome, Italie ;
 Complexe de cinémas Pathé du Lingotto, Turin, Italie
 2005 :
 Le centre Paul Klee à Berne, Suisse
PROJETS EN COURS

 1991 : Nouvelle église de Padre Pio, Foggia,


Italie
 1995 : Centre commercial de Nola, Naples, Italie
 1997 : Harvard University Art Museums, Harvard,
Cambridge, Mass., USA
 1998 : Logements, Cité Internationale, Lyon,
France ; siège social du journal « Il Sole 24 Ore »,
Milan, Italie ; Couvent des Capucins, San
Giovanni Rotondo, Foggia, Italie ; nouvelles
stations de métro, Gênes, Italie ; Lingotto Phase
3, Turin, Italie
 1999 : Musée Paul Klee, Berne, Suisse ;
extension de « l'Art Insitute of Chicago »,
Chicago, USA ; centre commercial, Cologne,
Allemagne ; The Nasher Sculpture Centre Dallas,
USA; agrandissement du Woodruff Arts Center,
Atlanta, USA ; surélévation d'un bâtiment
d'habitation, Lisbonne, Portugal ; Musée d'art
contemporain, Sarajevo, Bosnie
 2000 : Extension de la California Academy of
Sciences, San Francisco, USA ; nouveau siège
de Virgin Continental Europe, Paris, France ;
palais des congrès, Cité Internationale, Lyon,
France ; London Bridge Tower, Londres, Grande
Bretagne ; The New York Times Building, New
York, USA ; extension de la Morgan Library, New
York, USA
 2001 : Bureaux et appartements, Saint Giles
Court, Londres, Angleterre ; Centre universitaire,
Preganziol, Trévise, Italie ; La Rocca Winery,
Grosseto, Italie
 2002 : siège social d' EMI-Virgin à Paris
CENTRE GEORGE
POMPIDOU
 Le Centre national d'art et de culture
Georges-Pompidou, plus communément appelé
Centre Georges-Pompidou, Centre Pompidou
ou Centre Beaubourg, est un établissement
culturel situé dans le quartier Beaubourg, dans le
IVe arrondissement de Paris, entre le quartier
des Halles et le Marais. Il a été construit de 1971
à 1977 par Renzo Piano, Richard Rogers et
Gianfranco Franchini. Il porte le nom de Georges
Pompidou, ancien président de la République
française.
 Le Centre Pompidou occupe
l'emplacement de l'ancien îlot insalubre
n°1. Sa construction, voulue par le
président Pompidou, a fait l'objet d'un
concours d'architecture. Le 19 juillet
1971, un jury présidé par Robert Bordaz
choisissait le projet de Renzo Piano et
Richard Rogers. La construction s'est
achevée en 1977.
 Cette structure métallique composée de plateaux
sans points porteurs intérieurs est très
reconnaissable : elle a été décrite par des
critiques comme une raffinerie dans le centre de
la ville. Toutes les circulations verticales,
personnes et fluides sont rejetés sur la façade :
les tuyaux extérieurs colorés constituent une
particularité du bâtiment. Les conduites d'air
conditionné sont bleues, les tuyaux d'eau sont
verts et les lignes électriques sont jaunes. Les
ascenseurs sont rouges. Les canalisations
blanches sont des gaines de ventilation pour les
parties souterraines. Même les poutres
métalliques qui composent la structure sont
apparentes
 L'intention des architectes était de placer
les services de logistique hors du corps
du bâtiment afin de consacrer la totalité
de l'intérieur à sa vocation de musée.
L'un des inconvénients est l'entretien
important vis-à-vis de la corrosion.
 Les étages supérieurs offrent une large
vue sur Paris. On y accède par la
diagonale des escaliers roulants
extérieurs qui, en traversant toute la
façade en zig-zag, donnent à l'édifice sa
signature visuelle.
LES FONTAINES
 Des artistes de rue animent la piazza qui fait face
au musée. Un bassin proche expose des
fontaines constituées par des statues en
mouvement de Tinguely (structures métalliques)
et Niki de Saint-Phalle (formes colorées). Cette
fontaine est une œuvre dite in situ, dans la
mesure où les artistes l'ont créée pour cet endroit
précis. Elle symbolise la musique (bruits de
l'écoulement de l'eau ou des mécanismes) et a
été placée à côté de l'Institut de recherche et
coordination acoustique/musique (IRCAM).
SITUATION
 Il se trouve sur la rive droite de la
Seine, non loin de l'Hôtel de Ville
de Paris qui se situe au Sud. Tout
près, à l'Ouest, se trouve le
quartier des Halles auquel nous
pouvons accéder à pied.
 A l'Est se trouve le quartier du
Marais.
 La rue Saint-Martin, qui longe la
piazza et l'entrée principale du
Centre, est l'une des plus
anciennes rues de la ville, c'est
une voie bimillénaire, cardo
romain de Lutèce, puis route des
pèlerins chrétiens. L'actuelle
église Saint-Merri date du 16e
siècle, elle fut construite à
l'emplacement d'un ancien
sanctuaire mérovingien
 Dès le Moyen Age le quartier attire banquiers,
usuriers et changeurs. En 1137 le roi Louis VI
installe le marché des Champeaux sur la place
de Grève, à l’emplacement de l’actuel Hôtel de
Ville. Le Beau Bourg, quartier commerçant en
plein essor, fut protégé par l'enceinte du 12e
siècle ordonnée par le roi Philippe Auguste.
 Au 19e siècle c'est un quartier pauvre et
congestionné, où s'entasse une population
misérable. Au début du 20e siècle les taudis du
Plateau Beaubourg seront classés insalubres et
rasés avant la Seconde Guerre mondiale.
 Au cœur de Paris, pendant presque 40 ans,
jusqu'au début de la construction du Centre en
1972, le plateau Beaubourg sera un terrain
vague servant de stationnement.
 Aujourd'hui le Centre est entouré d'espaces
piétons: sa piazza attenante, la place Stravinski
organisée autour de la fontaine imaginée par Niki
de Saint-Phalle et Jean Tinguely, et jusqu'aux
jardins des Halles au-delà du boulevard
Sébastopol.
ARCHITECTURE:
systeme constructif

 les materiaux et l’organisation de l’espace


 Les architectes Renzo Piano (italien) et Richard
Rogers (anglais), assistés du bureau
d’ingénieurs Ove Arup & Partners, sont les
lauréats du concours international. Leur
proposition a été choisie parmi 681 projets
provenant de 49 pays. Ils vont mener le chantier
du Centre entre 1972 et 1977 et le Centre sera
inauguré par Valéry Giscard d’Estaing, Président
de la République, le 31 janvier 1977. Il ouvrira
ses portes au public le 2 février 1977.
 Le bâtiment a été construit en pièces
détachées dans des ateliers spécialisés
puis monté comme un jeu de meccano à
l’aide de grues posées sur des rails. Sa
longueur est de 166 mètres, sa largeur
est de 60 mètres, sa hauteur de 42
mètres.
 Le bâtiment a été imaginé comme un
énorme squelette métallique fabriqué à
partir de peu d’éléments qui se répètent
selon une trame régulière. Cette
ossature de couleur blanche soutient
l’ensemble des éléments de l’édifice. Sa
principale caractéristique est d’être
visible une fois le bâtiment terminé.
Reconstituons le jeu de
meccano
 Avant de monter la structure du bâtiment, on a
creusé à 15 mètres sous le niveau de la rue pour
y loger les 3 niveaux de sous-sol et pour y
implanter les murs de soutènement* permettant
de supporter la charge gigantesque de la
structure à venir.
 Ce bâtiment n’est pas construit comme un
bâtiment traditionnel à partir de murs et de
planchers, mais à partir de poteaux et de poutres
sur lesquelles sont posés les planchers et
ajustées les façades. Ce bâtiment est composé
de cinq niveaux d’étages au-dessus du sol. Pour
superposer ces niveaux de planchers les
architectes ont imaginé une structure composée
de 14 PORTIQUES* identiques montés dans le
sens Sud-Nord et espacés de 12,80 m.
Le montage de 4
elements d’un portique
 Première étape :
pose des poteaux
Chaque portique est
constitué de 2
poteaux* en acier de
85 centimètres de
diamètre et de 42
mètres de haut. Ils
sont scellés dans le
sol à une distance de
48 mètres dans le
sens est/ouest. Ils
sont creux.
 Deuxième étape : pose
des gerberettes
Les poutres qui
permettront de poser les
planchers* ne vont pas
être fixées directement
sur les poteaux. Elles
vont être posées sur
une pièce intermédiaire
appelée gerberette (en
référence au type de
pont en porte-à-faux mis
au point au 19e siècle
par l’ingénieur Heinrich
Gerber).
 La gerberette est un balancier qui est
enfilé sur le poteau et bloqué par un axe
traversant le poteau au niveau de
chaque étage. Du côté intérieur elle va
permettre la fixation des poutres, du côté
extérieur la fixation des tirants (voir
quatrième étape). Chaque gerberette fait
8 mètres de long et pèse 10 tonnes.
Elles sont en acier moulé, cela signifie
qu’elles ont été fabriquées à partir
d’acier liquide coulé dans un moule.
 Troisième étape : pose des poutres
Les poutres* maîtresses* à treillis* sont
les éléments horizontaux qui porteront
les planchers. Elles sont fixées entre
deux poteaux sur les gerberettes. Il y en
a six par portique. Elles ont été
fabriquées en Allemagne, transportées
par camion et posées en un seul
élément.
 Leur longueur est
de 45 mètres et
leur hauteur est
de 2,80 mètres
(ce qui est plus
que la hauteur
sous plafond d’un
appartement
standard).
 Quatrième étape :
pose des tirants
A l’extrémité de chaque
gerberette, sur le nez,
est enfilée une sorte de
gros câble dénommé
tirant*. C’est un cylindre
métallique plein de 22
centimètres de diamètre.
Ce câble très épais est
passé au travers de
chaque gerberette, de la
plus haute à la plus
basse, puis scellé dans
le sol. Le tirant, comme
son nom l’indique, est
en tension, tiré vers le
sol pour tenir la
structure en équilibre
 Les gerberettes transmettent les efforts
dans les poteaux et sont équilibrées par
les tirants. Elles permettent de répartir la
charge supportée par les planchers et
les poutres en un effort de compression*
sur le poteau et en un effort de traction*
sur le tirant. La gerberette est la pièce
maîtresse qui articule poteau, poutre et
tirant. C’est une véritable invention
technique qui a été mise en place pour
garantir l’équilibre dynamique de la
structure du bâtiment.
Lieu de représentation et
accueil du public
 Le Centre Pompidou est un centre de culture qui
associe en un même lieu différentes activités. Le
Président Georges Pompidou, qui en 1970
décida de lancer un concours international, avait
pour idée de créer de toutes pièces un centre
pluridisciplinaire consacré notamment à la lecture
publique, aux arts plastiques*, à l’architecture et
à la création industrielle*, mais aussi à la
communication visuelle* et à la musique. En l’an
2000, le Centre ouvre à nouveau ses portes en
renforçant les "arts du mouvement", à savoir la
danse, le théâtre et le cinéma, en créant des
nouvelles salles réunies dans un pôle
spectacles au niveau -1
Le Forum, réaménagé par l’architecte Renzo
Piano pendant les travaux de 1998-1999, est
structuré sur trois niveaux (-1, 0 et 1) et il articule
les accès directs :+ au pôle spectacles par des
ascenseurs en verre installés au cœur du Forum ;
+ à la Bibliothèque publique d’information, un
des lieux majeurs du Centre, par des escaliers
mécaniques superposés sur trois niveaux ;
+ à la Galerie de la mezzanine Sud, lieu
d’expositions temporaires;
+ l’accès par la chenille au Musée et aux
différents niveaux supérieurs du bâtiment
jusqu’au belvédère* ;
+ et directement dans l’enceinte du Forum se
trouvent la Galerie des enfants, le Carrefour de
la création, le café, la boutique, la librairie, mais
aussi l’accueil des groupes et un bureau postal.
PANORAMA:
Paris vu de centre
 Le plafond parisien
 Paris fut en grande partie transformé au 19e
siècle, sous le Seconde Empire, par le Baron
Haussmann. Un plan général d’urbanisme* va
notamment codifier la hauteur des immeubles
d’habitation qui forment les rues, avenues et
boulevards. Ces immeubles dits haussmanniens
ont en général sept niveaux, leurs façades sur
rue sont en pierre de taille*, ornées de balcons
en ferronnerie* et leur toiture est en zinc. Du
belvédère* du Centre, nous pouvons apprécier
ce qui constitue une sorte de plafond parisien
créé par les immeubles haussmanniens.
De manière exceptionnelle, certains monuments
et bâtiments "percent" ce plafond, tels que la
Tour Eiffel, la Tour Montparnasse ou des églises
anciennes ainsi que la colline de Montmartre et
sa basilique.
 La création d’un parvis devant le Centre a été
l’un des éléments fondamentaux qui a conduit le
Jury du concours à choisir ce projet. Ce parvis
appelé piazza, en hommage à la Piazza del
Campo de la ville de Sienne, est un espace
public nécessaire pour que le Centre soit en
prise directe avec la ville sans pour autant
l’écraser par sa dimension monumentale. La
succession articulée de places urbaines autour
du bâtiment est apparue à l’époque comme une
innovation rappelant la qualité urbaine des villes
anciennes et en particulier des villes italiennes.
 La piazza se prolonge par la place Stravinski où
sous la fontaine se trouvent les locaux de
l’IRCAM, un institut de recherche en musique
contemporaine rattaché au Centre Pompidou. Le
projet architectural a été conçu en 1973 comme
un instrument musical souterrain pour résoudre
la contrainte technique de l’isolation acoustique.
La présence de l'institut est signalée depuis 1990
par une tour de 25 mètres de haut, conçue par
Renzo Piano, dont les façades sont en panneaux
métalliques remplis de briques en terre cuite
rouge. Le choix de la brique crée une continuité
explicite avec le bâtiment voisin préexistant.
 Vingt ans après la construction du Centre, Renzo
Piano reconstruit l’atelier du sculpteur Brancusi
au nord de la piazza. C’est un bâtiment en béton
et métal qui reprend certains éléments
architecturaux de l’atelier d’origine tel que
l’éclairage zénithal, c’est-à-dire par le toit, et une
disposition des œuvres proche de celle
qu’adoptait l’artiste lui-même dans son atelier.
 Sur un même lieu, ces deux petits bâtiments, qui
sont comme des satellites du Centre, montrent la
diversité et l’évolution du travail de Renzo Piano.
LA CITE
INTERNATIONALE DE
LYON
 Urbanisme
 L'ensemble a été coordonné par Renzo Piano,
autour d'une rue piétonne semi couverte. La
roseraie : les logements de la Cité Internationale
de Lyon
 L'évolution du site depuis 1995 :
 Le Palais des Congrès (15 000 m²), achevé en
Juin 1995
 Grand Forum : 2 000 places
 Auditorium Lumière : 900 places
 Amphithéâtre Pasteur : 300 places
 Quatre Pavillons de bureaux (15 000 m²), achevé
en Automne 1995
 Espaces extérieurs / Parc (17 Ha), achevé en
1995/1996
 Parking (1 150 places), achevé en Juin 1995
 UGC Ciné Cité (7 000 m²), achevé en 1997
 Ce multiplexe comprend 14 salles pour un
total de 3 000 sièges.
 Hilton Lyon et Casino (21 000 m²), achevé en
1999
 Bureaux (16 000 m²), achevé en 2005

 Activités
 La cité est un pôle tertiaire, culturel et touristique
regroupant bureaux, salles de conférences,
hôtels, casino, musée d'art contemporain,
cinémas et un auditorium.
Le site accueille aussi le Palais des congrès et le
siège mondial d'Interpol.
 Logements
 Cinq pavillons d'habitations ont été construits
regroupant environ 500 appartements.
LE CENTRE CULTUREL
TJIBAOU
 Le Centre culturel kanak Jean-Marie Tjibaou
est un édifice public destiné à promouvoir la
culture kanak, situé entre les baies de Tina et de
Magenta, sur une presqu'île en périphérie de
Nouméa, en Nouvelle-Calédonie.
 Prévu dans les accords de Matignon de 1989, ce
centre de la culture kanak a été édifié entre 1995
et 1998 par l'architecte Renzo Piano, dans le
cadre des Grands Travaux de la République.
Inauguré les 4 et 5 mai 1998, l'édifice aura coûté
320 millions de francs français (valeur 1991).
Son nom lui a été attribué en hommage au
leader indépendantiste kanak Jean-Marie Tjibaou,
mort en 1989.
 Son parti architectural est une traduction
moderne et monumentale de l'architecture
vernaculaire de l'île.
CENTRE PAUL KLEE
 Le Centre Paul Klee(Allemand:
Zentrum Paul Klee) groupe un
grand nombre des œuvres du
peintre Paul Klee. Il a été ouvert le
20 juin 2005 à Berne.
 Le bâtiment se présente sous la
forme de trois vagues.
 Le 20 juin 2005, le Zentrum Paul Klee a
ouvert ses portes pour la première fois
aux amateurs de culture du monde entier.
Cette nouvelle institution culturelle est
entièrement dédiée à la personne, la vie
et l’œuvre de Paul Klee (1879–1940).
Cet homme qui fut aussi musicien,
pédagogue et poète compte parmi les
artistes les plus importants du XXe siècle.
Avec le Zentrum Paul Klee, la ville de
Berne, dans laquelle il passa
pratiquement la moitié de sa vie, rend
hommage à cet artiste avec un
monument de portée internationale.
 Le Zentrum Paul Klee n'est pas un
musée d’art traditionnel. Il est destiné à
devenir le premier centre international de
compétences pour la recherche, la
médiation et la présentation de la
personne, la vie et l’œuvre de Paul Klee
ainsi que de l’écho que son art suscite
auprès du public. Se référant à l’activité
artistique multidisciplinaire de Paul Klee,
le Centre ne se limite par conséquent
pas à la présentation de ses tableaux
mais devient une plate-forme touchant
de nombreux domaines et formes
d’expression artistique.
 Des salles d’exposition de haute qualité
esthétique et fonctionnelle seront disponibles
pour des présentations alternées de la collection
ainsi que pour des expositions spéciales.
 L’espace de communication offre une multitude
de documents informatifs électroniques et
imprimés.
 Une grande zone d’action incite les enfants, les
jeunes et les adultes à développer leur propre
créativité.
 Des locaux spéciaux permettent aux visiteurs
intéressés de jeter un coup d’œil dans certaines
parties des stocks de dessins.
 Une salle de musique de chambre crée les
conditions idéales pour les événements
musicaux.
 Des salles de réunions et de séminaires dotées
d’équipements modernes permettent de se
pencher sur le contenu de différents thèmes
culturels et scientifiques.
 L’environnement créé par l’architecte Renzo
Piano ainsi que le Parc des sculptures offrent
une symbiose unique entre nature et culture.
 Après une étude très approfondie de ce
projet de construction complexe et du
terrain à la périphérie est de la ville de
Berne, Renzo Piano a opté pour la
création d’un vaste îlot de verdure dont
le bâtiment formé de trois collines est
pensé comme une articulation à la
topographie naturelle du site. Ce qu’il est
désormais coutume d’appeler la
sculpture paysagère deviendra une
destination culturelle à part entière.
 Le programme du Centre basé sur
l’interdisciplinarité est réparti dans les
trois collines d’acier et de verre. Dans
cette perspective, le Musée se compose
de très belles salles d’exposition mais
aussi d’une salle de concert et de
manifestations culturelles équipée d’une
infrastructure de pointe destinée aux
programmes du Centre et aux
ensembles invités au Musée, d’un
musée des enfants ouvert à tous à partir
de 4 ans et dans lequel chacun peut
avoir accès à l’art par l’intermédiaire
d’activités créatives, d’une artère de
passage multifonctionnelle équipée de
nombreux postes de communication ,
 ainsi que de salles plénières dotées
d’une infrastructure ultra moderne et de
salles de séminaire pour les congrès
nationaux et internationaux. Arts
plastiques, musique, théâtre, danse,
littérature, sciences de l’art et médiation
de l’art ne se contenteront donc pas de
se côtoyer mais pourront – au grand
bonheur du public – générer en
interaction des formes d’expression sans
cesse renouvelées.

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