El Viento en Un Violin
El Viento en Un Violin
El Viento en Un Violin
EL VIENTO
EN UN VIOLIN
Texte et mise en scène
Claudio Tolcachir • Cie Timbre 4
> Spectacle en espagnol surtitré en français
EL VIENTO EN UN VIOLÍN
(LE VENT DANS UN VIOLON)
> Spectacle en espagnol surtitré en français
Avec
Dora Araceli Dvoskin
Celeste Tamara Kiper
Lena Inda Lavalle
Mecha Miriam Odorico
Dario Lautaro Perotti
Santia Gonzalo Ruiz
Théâtre en pensées
avec Claudio Tolcachir, Production
• Lundi 21 novembre à 20h Maxime Seugé et Jonathan Zak,
TNS Compagnie Timbre 4 - Buenos Aires, Argentine www.timbre4.com,
Production déléguée de la tournée française Théâtre Garonne, Toulouse
Représentant en France Ligne Directe – Judith Martin – www.lignedirecte.net
En coproduction avec le Festival d’Automne à Paris, la Maison des Arts et de la Culture de Créteil,
Colloque
le Festival International Santiago a mil-Chili, TEMPO_FESTIVAL das Artes-Bresil.
« L’ironie et la mort »
Avec le soutien du fonds Iberescena pour la création, Teatro Solis-Uruguay et Produciones
Avec la participation de Teatrales Contemporaneas-Espagne.
Claudio Tolcachir. > Spectacle créé à la Maison des Arts de Créteil le 16 novembre 2010
Colloque organisé par l’unité
de recherche « Approches
Contemporaines de la
Création et de la Réflexion
Du mardi 15 au samedi 26 novembre 2011
Artistiques » (ACCRA), sous la Du lundi au samedi à 20h
direction de Germain Roesz. Relâche le dimanche 20 novembre
Entrée libre dans la limite des Salle Hubert Gignoux
places disponibles.
• Vendredi 24 novembre
Université de Strasbourg
Réunis par le hasard ou les accidents de la vie, cette situation commune leur sert
de refuge, tout en les retranchant du monde qui les a rejetés. Entre les membres
de cet ensemble composite – collections de solitudes en proie au désespoir, à
l’impuissance, au renoncement – des liens vont s’inventer petit à petit. Alors qu’il
n’y a entre eux aucun lien familial, c’est une étrange famille qui va naître de cette
confusion : une famille non-conventionnelle, rejetant les règles admises par la
société, démontant ses schémas traditionnels ; une famille fondée sur des
malentendus sans fin, des erreurs conscientes et inconscientes – et de l’amour.
Dès lors ces deux mondes se trouvent entremêlés par cet enfant objet du désir,
de l’amour et du pouvoir économique. Qui est le plus en mesure de l’élever ? Qui
est responsable de droit de l’enfant ? Cette histoire est peut-être celle de la lutte
de l’amour et du droit. Ou des différences sociales et des distances qu’elles
produisent. Ou du désespoir de l’amour et de la solitude. Ou peut-être celle de
l’émergence d’une nouvelle forme de famille née de l’erreur et de l’inattendu, ou
celle d’un enfant qui, en naissant, rapproche sans le savoir des mondes si
éloignés.
Claudio Tolcachir - Je dirais que c'est un enfant qui est en train de naître, une personne que je commence
tout juste à connaître... Je suis en train de développer l'histoire de chacun de ces personnages – la
structure, la manière dont ils évoluent. Et les acteurs, par leurs improvisations, les enrichissent
progressivement. Je peux déjà vous dire que cette histoire aboutira à la formation d'une nouvelle famille.
Au départ, il s'agit d'un groupe, traversé par le désespoir, l'impuissance, le manque de temps – mais dont
émergera une famille, construite de manière non-conventionnelle. L'idée serait de représenter une
famille soutenue par l'amour. Une famille dont le lien commun serait l'amour me paraît beaucoup plus
forte que la convention familiale traditionnelle.
G.A. - Est-ce que le destin de cette famille sera, comme pour La Omisión de la familia Coleman,
uniquement fait de conflits, d'impasses ?
C.T. - Les personnages de la pièce viennent tous de mondes différents, ils ont des personnalités et sont
issus de classes sociales très différentes. Il n'y a pas entre eux de liens familiaux traditionnels – le père, la
mère – mais ils vont chercher à avoir un enfant : c'est l'existence de cet enfant qui permettra la
construction d'une famille. Ce désir d'enfant va générer de l'amour entre des gens qui n'ont rien à voir
entre eux. Au cœur de leurs problèmes, de leur désespoir, cet enfant va faire émerger un équilibre. Mais
par ailleurs, le conflit est un moteur pour moi ; c'est ce qui m'intéresse le plus dans mes recherches sur les
personnages. Avec cette pièce, j'ai envie de proposer un fil d'espoir. Dans un monde social séparé par les
distances économiques, culturelles – cet espoir sera engendré par l'amour.
G.A. - Est-ce que vous diriez que la famille qui émerge dans la création représente une forme d'utopie ?
C.T. - Les personnages se retrouvent dans une réalité absolument différente de celle dont ils avaient rêvé.
Par ailleurs, toutes leurs actions sont répréhensibles d'un point de vue moral, pour toute société civilisée.
La construction finale de cette famille va être le résultat d'erreurs sans fin – conscientes et inconscientes.
Peut-être que la somme de ces erreurs les rapprochera du bonheur. Peut-être alors qu'il s´agit
effectivement d'une utopie – construite sur la difficulté de vivre sans règles.
G.A. - Vos mises en scène se font toujours en deux temps : un premier temps, qui est celui de la
construction de l'espace, des personnages, chez vous, à Timbre 4. Et un deuxième, où vous essayez
d'aménager le théâtre à l'espace de ces personnages.
C.T. - Oui, le théâtre que j'essaie de faire s'appuie principalement sur les acteurs. Pour moi, c'est cela la
magie du théâtre : chaque acteur invente un espace singulier. J'essaie donc d'abord d'extraire la vérité de
ces personnages. Ensuite, il faut créer l'espace dans lequel ils vont vivre, afin que le spectateur puisse à
son tour comprendre, approfondir, augmenter cette réalité. Ce qui m'intéresse, c'est que le spectateur
puisse compléter cet espace, se projeter à l'intérieur. Je ne veux pas lui donner un produit fini, mais lui
laisser une place pour inscrire sa propre histoire.
G.A. - Cette création adopte donc le même mode de recherche, mais tout en essayant d'inventer un
univers totalement différent ?
C.T. - Oui, c'est très important pour l'évolution du groupe : il nous faut chercher quelque chose de
complètement différent à chaque fois. Que les acteurs remettent tout en jeu. C'est un des défis que nous
nous posons pour chaque pièce.
Propos recueillis par Gilles Amalvi
Traduction par Maxime Seugé
Pour le Festival d’Automne à Paris
Théâtre National de Strasbourg 5
El viento en un violon
Théâtre National de Strasbourg 6
El viento en un violon
Repères biographiques
> Claudio Tolcachir
Acteur, auteur et metteur en scène, pédagogue et directeur de TIMBRE 4.
Né en 1975, à Buenos Aires, Claudio Tolcachir a suivi une formation auprès d’Alejandra Boero, Juan Carlos
Gené et Verónica Oddó.
Au cinéma
1998 Buenos Aires me mata de Beda Docampo Feijoo
2006 El pasado de Hector Babenco
2008 Mentirosas Piadosas de Diego Sabanés
Depuis 2005
Il présente dans son théâtre et en tournée La Omisión de la familia Coleman. La pièce obtient en
2008 le prix de la meilleure pièce internationale du Circuit des Critiques d’Art au Chili, et, en
Argentine, ceux de la meilleure pièce du circuit indépendant et de la meilleure dramaturgie dans le
palmarès 2006 de la critique ACE. La pièce y remporte également le prix de la meilleure œuvre
originale et du meilleur spectacle à la Fête nationale du Théâtre en 2006, et meilleure œuvre
originale pour la revue Teatro XXI en 2005.
2008
Il crée sa nouvelle pièce Tercer cuerpo, la historia de un intento absurdo (Tercer cuerpo, l’histoire
d’une tentative absurde) pour laquelle il recevra le prix María Guerrero comme meilleur auteur et le
prix de la meilleure pièce à la Fête nationale du Théâtre en 2009.
2009
Il reçoit le prix Clarín de la meilleure mise en scène pour Agosto de Tracy Letts.
2010
Son dernier travail en tant qu’auteur et metteur en scène est El Viento en un violin, créé à Buenos
Aires et actuellement en tournée.
Ces jeunes acteurs soucieux de trouver un lieu de recherche et de poursuivre leur croissance de créateurs
ont ainsi commencé à réaliser un rêve.
Un rêve dans lequel ils décideraient quel type de théâtre ils feraient, comment, avec qui et où.
Dès le début, comme aujourd’hui, 10 ans après, TIMBRE 4 est un espace de travail qui fonctionne comme
salle de théâtre et qui, pendant la semaine, reçoit 300 élèves qui s’entraînent et se forment en tant
qu’acteur. De nombreux groupes et spectacles du circuit indépendant de Buenos Aires sont issus de cette
école.
L’école s’engage à apporter une formation personnalisée et spécifique qui vise à l’interdisciplinarité. Il n’y
a pas de limites d’âge ni d’expériences préalables requises ; cependant l’engagement et la discipline sont
reconnus comme marques de la maison.
En 2010, TIMBRE 4 s’agrandit en ouvrant un nouvel espace, mitoyen au théâtre actuel : une salle
principale de 200 places, et des espaces de cours et de répétitions.
TIMBRE 4 est une salle du circuit indépendant dont les nouvelles capacités d’accueil lui permettront de
s’autofinancer en présentant 6 représentations par semaine.
Chaque rencontre est animée par un enseignant des départements Arts du spectacle, Études
allemandes ou Institut d’Études romanes dans le cadre d’un partenariat avec l’Université de
Strasbourg.
Comment Claudio Tolcachir et ses acteurs ont-ils su tirer parti des plateaux qui les ont
accueillis pour revitaliser et redonner du souffle à leur univers et au mode de jeu théâtral
argentin, traversé par des questions de psychanalyse ?
Tarifs habituels des cinémas et tarif spécial à 5 euros sur présentation en caisse du cinéma de la carte
d’abonnement du TNS ou d’un billet pour El viento en un violín ou La Omisión de la familia Coleman.
Horaires des séances disponibles ultérieurement. Plus de détails : www.cinema-star.com
PRESENTATION
Il y a 10 ans, Mundo Grúa sonnait le réveil du cinéma Argentin, dans un pays en crise. À l’instar
d’autres réalisateurs argentins, Pablo Trapero y marquait son indépendance vis-à-vis des formats et
exigences du cinéma commercial. Les budgets se resserrant, l’inventivité pouvait éclore ! Plusieurs
cinéastes prirent alors le virage épuré de la fabrication artisanale et de l’expérimentation, bref, de la
recherche de nouveaux territoires. Et dans ce pays à la géographie étirée, où la Patagonie fit tour à
tour figure d’eldorado et de repoussoir, nombre de ces films sont construits comme des voyages.
Nous proposons, en 5 road-movies, de parcourir le chemin qui précède et mène aux œuvres plus
formelles d’aujourd’hui, dont Carancho du même Trapero est un exemple abouti.
Avec Mundo Grúa et Tan de repente, ce sont les années rock, voire punk, du cinéma argentin, parfois
patiné de noir et blanc fauché (mais d’où surgit le sublime) qui séduit. Deux films de Carlos Sorín sont
également proposés, qui aspirent à la simplicité et cherchent à figurer ce qui ne se dit pas avec des
mots. Impossible, bien sûr, de faire l’impasse sur le magistral Happy Together du hongkongais Wong
Kar-Waï, qui mêle dans l’effervescence des chutes d’Iguaçu, la haine à l’amour, la jalousie au désir, le
noir et blanc à la couleur... And last but not least, l’avant-première du film argentin qui a remporté la
Caméra d’Or à Cannes cette année. Évidemment, c’est un road-movie…
Lectures publiques
USTED ESTÁ AQUÍ (Vous êtes ici) • PANCHO VILLA (Extrait de la pièce inachevée)
De Bárbara Colio • Traduction de l'espagnol (Mexique) Catherine Marnas
Lecture mise en espace par Catherine Marnas •Création sonore Madame Miniature Rencontre
Avec le soutien de l’Institut Français. à l’issue de la lecture
Avec Bárbara Colio et
Bárbara Colio est membre du Sistema Nacional de Creadores de Arte de México.
Catherine Marnas
Date Mercredi 9 novembre à 20h • Salle Gignoux • Durée estimée 1h30
Inspiré d’un fait divers qui a marqué le Mexique, Usted está aquí relate
l’engagement d’une mère dont le fils a été kidnappé puis tué et qui se bat
seule face à l’inactivité voire la complicité des autorités et de la police. Bárbara
Colio donne à cette histoire la dimension du mythe en la rapprochant de
l’histoire d’Antigone et la situant dans une Thèbes où chacun peut reconnaître
le contexte particulièrement violent et insoutenable que connaît le Mexique
depuis quelques années.
L’École du TNS
RUMEURS DU LOUVRE / RUMEURS DU MONDE Le Louvre invite J.M.G Le Clézio
Les élèves du Groupe 40 y présenteront un spectacle dirigé par Georges Lavaudant
Le temps d’une nuit, le musée du Louvre brise les frontières des rêves en faisant résonner ses salles et
ses collections. L’élément déclencheur de cette métamorphose sonore est l’œuvre de J.M.G. Le Clézio,
architecture mystérieuse de signes, de bruits, de mouvements, de musique…
Spectacles, lectures, projections, concerts, parcours sonores seront au cœur de cette programmation.
Date Samedi 10 décembre • Auditorium du Louvre