Mémoire Final
Mémoire Final
Mémoire Final
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--- SOUS LE THEME ---
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éalisé par: Mr AZZOUZI Moname
A e Universita· : 2017 /2018
REMERCIEMENTS
Je remercie mes très chers parents, qui ont toujours été là pour moi, « Vous
avez tout sacrifié pour vos enfants n'épargnant ni santé ni efforts. Vous
m'avez donné un magnifique modèle de labeur et de persévérance. Je suis
redevable d'une éducation dont je suis fier».
2
PLAN
INTRODUCTION
INTRODUCTION CHAPITRE 1
CONCLUSION CHAPITRE 1
INTRODUCTION CHAPITRE Il
CONCLUSION CHAPITRE Il
CONCLUSON GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
3
FIGURES ET ABREVIATIONS
ABREVIATIONS :
FR : fond de roulement
CA : Chiffre d'affaires
Les PME sont une composante importante de l'économie mondiale. Elles représentent
plus de 95% des entreprises et créent une partie considérable des nouveaux emplois au sein des
économies de l'OCDE. Dans l'Union Européenne, elles représentent plus de 99% de toutes les
entreprises. Bien que les définitions de la PME n'y soient pas identiques, on note la même
tendance dans les pays du Maghreb. Ainsi, au Maroc, on estime que les PME représentent près
de 95% du tissu productif national, contribuent à 40% des investissements privés et à 30% des
1
exportations.
L'importance de la PME vient du fait qu'elle est dotée d'un certain nombre d'atouts
irremplaçables. Cette catégorie d'entreprise peu capitaliste, mais dont la contribution à l'emploi
est intéressante, surtout dans un pays comme le Maroc où le problème du chômage tend à
s'intensifier chaque année, elle permet de décentraliser les investissements, de mobiliser
l'épargne privée, par conséquent favoriser la régionalisation et enfin, rationaliser la production
par la diminution des coûts qui permet l'amélioration de la concurrence de l'économie sur les
marchés étrangers.
Si l'importance des PME est ainsi partout vérifiée, on doute néanmoins de leurs
difficultés de trésorerie, les trous de trésorerie représentent la principale difficulté financière
rencontrée par les dirigeants des PME, il s'agit d'une insuffisance du fonds de roulement en
haut du bilan (faible capital social, investissements excessifs) soit d'un mauvais financement du
besoin en fonds de roulement (bas de bilan).
1
LA CONSTRUCTION DE LA CROISSANCE DES PME AU MAROC, Chafik Bentaleb,
5
L'objet de ce mémoire c'est contribuer à étudier de différents démentions le problème de la
trésorerie des PME au Maroc.
De ce fait, afin de répondre à cette problématique, nous allons présenter dans un premier
chapitre, les définitions de la PME selon différentes approches, Image de la PME dans
l'économie marocaine, Forces et faiblesse de la PME au Maroc, Le deuxième chapitre sera
consacré à une étude empirique afin de dégager les difficultés de la trésorerie chez les PME
marocaines et suggérer des recommandations pour leur épanouissement.
6
7
Aujourd'hui les petites et moyennes entreprises sont l'un des acteurs du monde
économique les plus souvent cités par les décideurs et les responsables de la politique
économique, pour rappeler qu'elle compose l'essentiel du tissu productif, souligner sa
contribution à l'emploi, insister sur son rôle actif dans le processus de croissance et signaler
ses nombreuses difficultés à naître, se développer, se financer.
Toutefois bien que la PME est un facteur clé du positionnement du Maroc, sa part
dans la création de la valeur ajoutée est très faible. Elle ne dépasse pas 20% de l'ensemble de
la valeur ajoutée engagée.
L'adoption de cette charte par la Maroc est une importante avancée pour la
promotion et le développement des PME.
8
Section 1 : Définition de la PME selon différentes approches
Qu'est ce qui distingue une PME d'une entreprise de grande taille ? Il n'existe pas à
l'heure actuelle un consensus entre les chercheurs dans ce domaine. En effet, une définition
standard et universelle de la PME a fait l'objet de nombreuses tentatives et recherches mais a
été néanmoins rapidement abandonnée au profit des définitions propres à chaque pays.
la définition de Bank Al Maghreb de 1987 qui relève le total bilan à quinze millions de
dirhams (15 000 000 DH) et le programme d'investissement à sept millions de dirhams (7 000 000
DH) pour que la PME soit éligible à son concours financier. Depuis 1988, la Banque Mondiale avait
porté ce montant à 8 millions de dirhams, actualisables tous les six mois. 2
Les dispositions du fonds de garantie de la mise à niveau (Fogam) : géré par la CCG pour
le compte de l'Etat, est destiné à :
• Garantir les crédits octroyés par les Banques pour les projets de mise à niveau,
• Faciliter l'accès des entreprises aux crédits bancaires, à des conditions avantageuses, afin
de permettre le financement des programmes de mise à niveau pour les entreprises remplissant
les conditions suivantes à savoir :
- Avoir un total bilan (avant investissement) n'excédant pas 50 000 000 DH;
- Avoir un programme de mise à niveau dans la limite de 25 000 000 DH;
- Avoir un chiffre d'affaires ne dépassant pas 75 000 000 DH;
- Etre potentiellement viable et présenter un programme de mise à niveau ayant pour objet
l'amélioration des facteurs de compétitivité.
9
Par ailleurs, d'autres institutions avaient mis en place leurs propres définitions. Ainsi, pour
les banques, les PME sont les entreprises qui réalisent un chiffre d'affaires tournant autour de 200
millions de DH.
Outre les critères quantitatifs cités ci-dessus, d'autres critères, dits qualitatifs, furent
adoptés mettant en avant certaines caractéristiques en vue de différencier et d'identifier davantage
les PME des autres entreprises de grande taille. Au regard de ces critères la PME est l'entreprise
ayant les caractéristiques suivants :
3
LOI N° 53-00 FORMANT CHARTE DE LA PETITE ET MOYENNE ENTREPRISE
10
En outre, les PME doivent répondre aux conditions suivantes :
On entend par entreprise nouvellement créée, toute entreprise ayant moins de deux années
d'existence ».
En somme, on peut déduire que le concept de la PME est un concept évolutif et fonction de
la période et de l'espace dans lesquels évolue la PME. En d'autres termes la définition d'une PME
n'a de sens qu'au regard des éléments suivants :
1
(L'économiste, le 19/03/2010; Hafsa BENMCHICH)
11
1. Sur le plan Européen :
Pour faire face à la divergence des définitions données par les différents pays européens aux
PME, la Commission Européenne est intervenue en 2003 pour modifier et standardiser cette
définitionl . Ainsi, est considérée comme PME toute entreprise ayant :
Le critère de l'effectif demeure l'un des plus significatifs et est imposé comme critère
principal selon la Commission européenne. Cependant, des critères financiers ont été
introduits dans le but d'appréhender la véritable importance d'une entreprise, sa
performance et sa situation par rapport à la concurrence. Il est important de noter, que le
chiffre d'affaires, ne pourrait pas être retenu comme le seul critère financier déterminant de la
PME car il pourrait varier largement selon la nature du secteur d'activité. C'est la raison pour
laquelle la Commission européenne a combiné ce critère avec celui du total bilan qui reflète
l'ensemble de la richesse de l'entreprise.
Le tableau ci-dessous résume les seuils quantitatifs fixés par la Commission européenne pour
définir les PME : 1
1
Voir la recommandation de la Commission du 6 mai 2003 concernant la définition des micros, petites
et moyennes entreprises (2003/361/CE)
12
1. Aux Etats Unis :
Contrairement aux états européens, la définition donnée aux PME aux Etats-Unis diffère
selon le secteur d'activité de cette dernière. En effet, la PME est définie selon deux critères
cumulatifs :
Les autres critères purement qualitatifs varient selon les secteurs d'activité. Selon le Small
Business Act (SBA), le seuil de l'effectif global d'une PME est fixé à 500 salariés mais
pourrait être étendu à 1500 dans l'industrie manufacturière. Le chiffre d'affaires varie
également selon les secteurs : il doit être inférieur à 5 millions de dollars dans les services, à
13,5 millions dans les activités commerciales et ne doit pas excéder 17 millions de dollars
dans le secteur de construction.
2. Au Canada :
Selon la confédération générale des petites et moyennes entreprises, les PME se répartissent
selon la manière suivante :
Pour toutes les entreprises considérées comme PME, le total des actifs ne doit pas excéder 25
millions de dollars canadiens et, à l'instar de l'Union Européenne, elles ne doivent pas être
détenues de plus de 25% par une entreprise de taille supérieure.
13
Section 2 : Image des PME dans l'économie marocaine
Le rôle socio-économique des PME dans la stratégie de développement des pays est important
vu leur difficulté d'adoption aux différentes créativités d'emploi, leur mobilisation de
l'Epargne individuel et son orientation dans les investissements productifs.
Le développement régional ne peut se faire sans les PME, car de par leur taille et la
nature de leur activité. Donc la promotion des PME hors des villes exerce un impact direct sur
celle-ci et contribue à la résolution des problèmes urbains.
La PME contribue au ralentissement, voir même à la suppression des bidons villes qui
croissent dans les périphéries de la ville, et permet donc l'amélioration du niveau de vie des
habitants de villes. Elle contribue aussi à réduire et voire même éponger les problèmes
d'emploi, d'habitation, de transport etc.
«La petite et moyenne entreprise constitue un véritable levier de développement régional, elle
permet de promouvoir la classe moyenne et d'assurer l'intégration sociale, la PME apparaît
ainsi comme le seul élément capable de relancer l'investissement et de créer des emplois. ».
La participation des PME dans la création de la valeur ajoutée globale est de 21 %. Cette
participation est très variable allant de 0,2% pour la branche de la production et distribution
d'électricité, gaz et eau, à 73% pour la branche de l'immobilier et services aux entreprises. Elle
s'élève à 20% dans le cas des industries manufacturières.
Les données de la direction des statistiques révèlent que la grande Casablanca regroupe 41 %
des PME-PMI, les régions de Tanger-Tétouan 9%, de Rabat-Salé-khémisset 8%, de Meknes-
Fés 9% et que les 33% restantes se repartissent sur les 14 dernières régions.
1
Les PME au Maroc Éclairage et Propositions, ministère de l'économie et de finances
14
PME
• la grande Casablanca
• Tanger-Tétouan
• Rabat-Salé-khémisset
• Meknes-Fés
• Autres régions
La PME est au cœur des transformations de nos économies dans le cadre de la 3éme évolution
industrielle ou de la mutation de nos économies.
En effet, aucun ne retient l'importance économique et sociale de la PME pour les pays en voie
de développement. Les PME constituent un instrument efficace de promotion de l'emploi. Des
études ont démontré que le nombre d'emploi crées par rapport aux investissements est plus
élevé dans les petites entreprises.
Elles stimulent le développement économique, soit par une contribution direct à l'activité
nationale, soit par des activités complémentaires à celle des grandes entreprises. Le
développement des PME en milieu rural peut réduire l'exode rural vers les villes.
La création intensive des PME qui exploitent une main d'œuvre considérable dans les
différentes régions du pays (50% de la main d'œuvre) permettra l'essor de toutes les régions
économiques nationales et partant de toute l'économie nationale, ce qui permettra de faire de la
PME un instrument fondamental pour le développement économique et social des pays.
Dans une économie en voie de développement comme celle du Maroc, la PME participe
efficacement à la promotion l'emploi social. On estime qu'actuellement les PME emploient
plus de 80% de la population active repartie comme suit : 1
1
Selon I' AN PME
15
Secteurs d'activité Oà5 6 à 200 > 200 Total
Affaires immobilières 946 308 8 1262
Autres services (y compris jeunesse et sports) 14239 1853 37 16129
Commerce 21354 7185 144 28683
Hôtellerie et restauration 3181 1698 58 4937
Hygiène 1785 324 36 2145
Intermédiaires et auxiliaires du commerce et de l'industrie 3328 1377 25 1247302
Matériaux de construction et travaux publics 8501 4859 213 13573
Services domestiques 22 11 1 34
Transports et communications 4463 1578 68 6109
Sous total 1 57819 19193 590 77602
Bois et ameublements divers 442 267 11 720
Cuir et chaussures 236 292 18 546
Extraction et préparation de minéraux et minerais divers 235 282 7 524
Industrie alimentaire. boissons .tabacs 2105 1573 82 3760
Industrie chimique. parachimique et pharmaceutique 400 516 30 946
Papier et carton. imprimerie. presse et édition 897 536 14 1447
Pêche 37 97 17 151
Pétrole et carburant, combustibles et minéraux solides 20 28 2 50
Textiles et confections 1361 1528 299 3188
Transformation de métaux 3685 1438 63 5186
Sous total 2 9418 6557 543 16518
TOTAL 67237 25750 1133 94120
Nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que la PME est la cheville
ouvrière de la croissance économique au Maroc, c'est d'elle que dépend une partie la
promotion de l'emploi de l'industrie au pays. On peut dire que la PME est le parent pauvre
d'une politique industrielle, c'est le moyen efficace de contribuer à notre expansion
économique pour diverses raisons :
Les PME constituent la base de développement industrielle régional, car par leur taille et la
nature de leur activité, ses PME s'adoptent aisément aussi bien dans les grandes
agglomérations que dans les petites et moyennes villes.
16
Section 3 : Forces et faiblesse des PME au Maroc
1.1- La flexibilité:
La flexibilité peut être définie comme la capacité de s'adapter rapidement aux
variations qualitatives et quantitatives de l'environnement. La capacité d'adaptation à la
conjoncture est essentielle, cette qualité se trouve en particulier chez les PME. Cela revient à
dire que les grandes entreprises se caractérisent par une certaine rigidité de structure
défavorable à l'adaptation rapide au changement, ce sont souvent handicapés et paralysées par
leur bureaucratie interne et la longueur de leur communication. Le tissu de la PME réagit à un
déséquilibre économique de manières différentes selon des situations respectives des
entreprises.
1. 2- L 'efficacité:
Etant donné que les charges de structures sont plus faibles dans ce type d'entreprise.
Les PME vont obtenir par conséquent un coût de revient plus faible que celui des grandes
firmes. De ce fait elles peuvent aisément maîtriser l'ensemble des données de leur
environnement.
17
1 - Les faiblesses de la PME :
Malgré leur dominance en nombre dans le tissu économique marocain, la contribution des
PME marocaines à la croissance réelle du pays demeure en deçà des pays industrialisés. Le
dispositif statistique actuel n'est pas en mesure de permettre une bonne visibilité sur le
comportement des PME mais nous pourrions néanmoins dénombrer les grandes lignes
directrices qui permettent de détecter les faiblesses de ces entreprises qui constituent le noyau
de notre économie. En effet, beaucoup de contraintes se dressent devant l'évolution des PME
marocaines. Ces contraintes pourraient être classées en deux catégories : des facteurs
intrinsèques à l'entreprise elle-même et des facteurs externes.
Dans la première famille on pourrait lister plusieurs facteurs qui n'encouragent pas le
développent des PME locales. Il s'agit en premier lieux de la fragilité de leurs structures et
d'une sous-capitalisation presque généralisée. De plus, les PME manquent de moyens
techniques et financiers et elles ont souvent un capital humain en manque d'encadrement, de
formation et de compétences. Ceci se traduit le plus souvent par une sous-performance des
PME marocaines, un manque de compétitivité et un taux d'échec élevé.
2.2-Facteurs externes
S'agissant de la deuxième catégorie, les sources de faiblesse des PME pourraient également
être dues aux lourdeurs administratives et à la fiscalité désavantageuse dont souffrent ces
entreprises. Les problématiques liées aux financements sont également très importantes et
souvent citées parmi les premiers challenges face aux développements des PME au Maroc. Ces
défis rendent le développement de la PME et son évolution très difficiles, et la poussent à se
focaliser sur la survie à la place de l'innovation contrairement aux pays développés. Le
problème de financement constitue la contrainte la plus visible des PME marocaines, et un
important élément de blocage de leur croissance. Les difficultés que rencontrent les PME par
rapport à l'offre de financement, sont dues à plusieurs facteurs.
18
Le premier est lié à la prudence des banques à financer les PME dans un contexte de manque de
liquidité et de concurrence élevés pour les crédits surtout s'il s'agit de financer les PME lors de
la phase de création ou d'expansion. Le second est en rapport avec la méconnaissance des
entrepreneurs et dirigeants de PME de la palette des produits financiers disponible dans notre
pays. Un troisième facteur pourrait être le manque d'adaptation de ces produits financiers aux
besoins d'une grande population de PME, d'autant plus que la grande majorité des PME
marocaines sont en effet des TPE (très petites entreprises). Un autre facteur qui contribuerait
négativement aux financements des PME serait lié à l'existence d'une forte asymétrie
d'information entre l'investisseur et la PME et le manque de transparence souvent lié à la
fragilité de la structure de cette dernière.
19
CONCLUSION CHAPITRE 1
19
20
Toute société, quelle que soit sa taille, doit se préoccuper de la gestion financière, du
choix des modes de financements et de placements, de la gestion de ses relations bancaires. Et
cette préoccupation, du fait même de sa nature, est quotidienne. Mais une entreprise d'une
certaine taille, et il s'agit en particulier des grandes entreprises, peut affecter un ou plusieurs
collaborateurs aux tâches de trésorerie alors qu'une PME/PMI rencontre souvent des
problèmes de moyens et/ou des volumes d'affaires insuffisants pour justifier un emploi à
temps complet. Parfois, il y a également une insuffisance d'appréciation des enjeux réels de la
gestion de trésorerie alors qu'il est connu que les difficultés de trésorerie sont un des facteurs
principaux des dépôts de bilan des PME/PMI. C'est pourquoi, une PME/PMI doit optimiser
la gestion de sa trésorerie afin d'atteindre les objectifs fixés par la stratégie d'entreprise.
La trésorerie est donc un domaine très sensible qu'il faut gérer de façon quotidienne avec
quelques outils et surtout une véritable stratégie. Mais si la problématique semble basique: «
récupérer l'argent qui est dehors », la combinaison des contraintes rend les choses plus
complexes. A la maîtrise des échéances sociales et fiscales s'ajoute, entre autres, la
planification des paiements fournisseurs ( dont les délais doivent être compatibles avec la
capacité à recouvrer les créances clients), le climat de confiance à instaurer avec les
banquiers, les prévisions de l'activité de l'entreprise et la disponibilité de fonds propres
suffisants.
21
Section 1 : Généralité sur la gestion de trésorerie
La trésorerie d'une entreprise peut être analysée comme l'ensemble de ses possibilités de
paiement considéré par rapport à l'ensemble des engagements qu'elle a contractés. La situation de
trésorerie découle des conditions dans lesquelles disponibilités et vont se présenter les unes par
rapport aux autres dans le temps. C'est ce qu'exprime la notion de solvabilité définie comme
l'aptitude d'un agent économique à faire face à ses dettes lorsque celles-ci viennent à échéance. La
gestion optimale de la trésorerie consiste à prévoir, contrôler et maîtriser la dimension et la date des
exigibilités et celles des disponibilités spontanées résultant du fonctionnement de l'entreprise, et, à se
procurer en temps voulu et au moindre coût les disponibilités complémentaires qui sont
éventuellement nécessaires. Autrement dit la gestion optimale de la trésorerie a pour objectif
d'assurer la liquidité de la firme au moindre coût.
L'encaisse, solde des comptes caisse et banque, représente un actif financier oisif Elle ne
rapporte rien si elle est débitrice, mais si elle est créditrice, sous forme de découverts
bancaires par exemple, elle coûte cher en intérêts. L'objectif de l'entreprise est donc de
réduire au minimum le niveau de l'encaisse, afin d'avoir, en principe, sur chaque compte une
« trésorerie zéro »
Afin d'atteindre cet objectif, le trésorier doit donc connaître à tout moment le niveau de
l'encaisse et son évolution possible dans les jours qui suivent. La gestion de la trésorerie
s'appuie donc sur le plan de trésorerie et la comptabilité des flux de liquidité en temps réel. La
gestion de la trésorerie repose sur le principe de l'unité de la caisse et de la non-affectation
des recettes et des dépenses.
Une comptabilité de trésorerie à jour permet d'avoir une connaissance en temps réel du
montant de l'encaisse. C'est cette information qui autorise l'entreprise à effectuer des
règlements à des tiers : fournisseurs, salariés, organismes sociaux. Toute entreprise prend soin
de négocier avec son banquier une ligne de découvert éventuel. Ainsi, elle a la possibilité
jusqu'à un certain niveau de faire des règlements malgré un solde bancaire négatif. 5
22
2. La notion de « trésorerie zéro » :
23
3. L'équilibre financier et trésorerie :
Les analystes utilisent le terme trésorerie pour mesurer les liquidités disponibles à un instant.
Le bilan indique à une date donnée le niveau des avoirs liquides en banque ou en caisse
( compte « caisse » et « banque » débiteurs, trésorerie active) et le niveau des tirages sur les
crédits bancaires à court terme ( compte « banque » créditeur, ce que certains auteurs appellent
la « trésorerie passive » ).
Tant que l'entreprise ne dépasse pas les ouvertures de crédits (découverts autorisés, ligne de
crédit de trésorerie, etc.), il s'agit d'emprunts bancaires d'une nature particulière, à court
terme certes, mais qui ne sont pas le signe de difficultés particulières. Dès lors que ces lignes
de crédit sont dépassées, alors on peut penser que l'entreprise a du mal à payer ses
fournisseurs, la TV A, ses échéances d'emprunts . 8
8
Khalid Herradi, Les performances des PME au Maroc Analyses à partir de l'accès aux TIC
24
Section 2 : Optimisation de la gestion de la trésorerie des PME
25
équilibre est fragile. Il faut le consolider en constituant une marge de sécurité : le fonds de
roulement.
ACTIF PASSIF
Besoins en fonds roulement Fonds de roulement
Trésorerie (excédentaire) Trésorerie (déficitaire)
Le fonds de roulement et les besoins en fonds de roulement sont le plus souvent positifs. Il se
peut que l'un ou l'autre, ou les deux, soient négatifs. Un fonds de roulement négatif constitue
un besoin que l'on doit financer. Par conséquent, la relation fondamentale permet d'écrire:
1 '
1
1,
Fonds de roulement = besoins en fonds de roulement + trésorerie. :
J
9
(MBAHWEKA, cours inédit uniluk 2007.)
26
capitaux circulants « temporaires » seraient financés par les exigibilités immédiates et les
capitaux circulants « restants » par des ressources permanentes : le fonds de Roulement. Le
fonds de roulement constitue donc une marge de sécurité : il correspond aux pertes que peut
subir une entreprise sans que celle-ci soit obligée de vendre une partie de ses immobilisations
ou d'emprunter. En l'absence de cette marge, le dégonflement des crédits à court terme
résultant d'une cause quelconque, par exemple d'une baisse momentanée de l'activité, plonge
l'entreprise dans une crise de trésorerie en la mettant en état de cessation de paiement.
A montant égal les concours à moyen et long terme sont généralement plus onéreux que les
crédits à court terme. En effet :
d'une part, les intérêts payés sur des prêts à long terme sont généralement
d'autre part, la rigidité des emprunts à long terme rend leur emploi plus onéreux
L'entreprise augmente son risque lorsqu'elle accroît son financement à court terme par rapport
à ses engagements à long terme. En cas de non-renouvellement des crédits à court terme,
l'importance de ses difficultés de trésorerie sera proportionnelle à la part du court terme dans
ses ressources. Le coût du risque d'insolvabilité peut aller du prix élevé d'un concours
demandé d'extrême urgence jusqu'à la faillite.
10
FTALION, DUBOIS, MALKIN : « Théorie financière de l'entreprise», PUF 1974.
27
2 - Le fonds de roulement n'est pas un bon indicateur de solvabilité.
L'expérience et l'observation prouvent que l'on ne peut porter aucun jugement de valeur
sérieux sur la solvabilité d'une entreprise à la seule considération de son fonds de roulement.
Une entreprise ayant un fonds de roulement élevé n'a pas nécessairement une trésorerie aisée
si ses besoins en fonds de roulement sont plus importants. A l'opposé, une entreprise ayant un
fonds de roulement faible, voire négatif, n'a pas nécessairement une trésorerie serrée.
28
nettes et indique le degré d'indépendance financière de la firme. Mais un fonds de roulement
propre positif peut aussi sous-entendre que la firme ne parvient pas à financer son cycle
d'exploitation au moyen de ses seules ressources empruntées, et, dispose donc d'une marge de
manœuvre d'autant plus restreinte pour financer son cycle d'investissement.
Pour financer ses investissements une entreprise ne peut et doit pas compter que sur elle-
même. Ce serait alors juger favorablement les entreprises qui investissent peu et
défavorablement les entreprises dynamiques. Cependant, si les banquiers conseillent le plus
souvent le recours au financement à long et à moyen terme, ils recommandent afin de
préserver la solvabilité de l'entreprise, un certain équilibre au sein du fonds de roulement. Une
règle empirique unanimement admise spécifie que les capitaux étrangers à terme ne devraient
pas dépasser au bilan les capitaux propres.
11
F. MADER: « Etude statistique du fonds de roulement», Analyse Financière
29
très forte ( de 53 % à 187 % ). On ne peut donc parler d'un fonds de roulement « normal » pour
un secteur déterminé.
12
Jean-Claude Juhel. Gestion optimale de la trésorerie des entreprises. Gestion et management. Université
Nice Sophia Antipolis, 1978. Français.
30
II - Prévoir les besoins en trésorerie :
Les prévisions de trésorerie visent à évaluer l'évolution de son solde de la manière la plus
précise possible. L'unité de temps requise pour établir cette catégorie de prévision est le mois,
la décade, voire la journée.
La gestion de trésorerie suppose une démarche en deux temps :
•:• L'élaboration du budget de trésorerie document prévisionnel récapitulatif des
encaissements et des décaissements de l'entreprise sur une période donnée.
•:• L'élaboration du plan de trésorerie document issu du précèdent et intégrant les
moyens de financement à court terme ainsi que leur coût ou indiquant les
placements envisageable.
31
2. Structure des tableaux :
L'essentiel des encaissements provient des ventes effectuées par l'entreprise. Une vente
peut être réglée au comptant ou avec des délais de paiement. Cela signifie qu'une vente
réalisée aujourd'hui peut entraîner un flux de trésorerie 30 ou 60 jours plus tard.
Ces décalages de flux de trésorerie doivent êtres anticiper et pris en compte. Ils sont souvent
source de difficulté pour l'entreprise surtout si les crédits ne prennent pas la forme de créance
commerciales mobilisables. Il est important de noter que certains encaissements de la période
proviennent des ventes de la période précédentes. L'information concernant ce type
d'encaissements se trouve dans le bilan d'ouverture.
Dans ce budget sont concentrées toutes les dépenses anticipées à court terme de
l'entreprise. Il existe une multitude de sources de décaissements au sein d'une entreprise, dont
les origines se trouvent dans les différents budgets recensant les charges d'exploitation. Dans
ces dernières, Il faut nécessairement ajouter les décaissements issus du budget de TVA, voire
ceux du budget des investissements. Comme cela a été vu pour les encaissements, certains
décaissements proviennent des engagements de la période antérieure.
c) Tableau de la TVA :
La TVA à décaisser est obtenue par le budget de TVA qui présente pour chaque mois la TVA à
décaisser. Le règlement s'effectue entre le 15 et le 24 du mois suivant celui au titre duquel la
TVA sur les opérations de Janvier est décaissée en Février ... ).
d) Budget de trésorerie :
a) Principe :
L'entreprise prévoit le montant de sa trésorerie de fin d'année, dans le cadre de la
procédure des budgets annuels. La méthode bilancielle met en évidence la relation.
, ------------------------,
1
FR - BFR= trésorerie
32
La trésorerie de fin d'année apparaît alors comme la résultante de la politique
d'investissement et de financement de l'entreprise (chiffrée par le FR) et le BFR liée aux
conditions d'exploitation.
b) Démarche de prévision:
Il s'agit de prévoir le FR et le BFR en fin d'année
Prévision du FR :
,-----------------------------,
,' Capitaux propres année N '
: _ Dividende distribuée en N+l
+ Nouveaux apports des actionnaires
Retrait des associés
1 -
1 + Bénéfices nets prévu pour N+l ,
\ I
'-----------------------------~
REMARQUE: Le bénéfice net est obtenu à partir du budget d'exploitation et des prévisions
de charges financières .
Dettes financières :
/ -,
' Dettes financières de début d'année :
1
1
- Remboursements au cours de l'année N+l
1
l + Nouveaux emprunts N+l
'
----------------------------------~ I
/--------------------------------------,
~ Immobilisation nette année N ~
: + Acquisition de l'année N+l :
1
- Valeur d'origine des immobilisations cédées en N+l 1
33
Prévisions du BFR
4. Plan de trésorerie :
34
III - Recourir aux moyens de financement : sources de crédit :
On peut appeler investissement l'ensemble des ressources financières engagées par une
entreprise dans le but de réaliser un gain à la future et l'étaler dans le temps. On peut le définir
aussi comme un moteur de croissance de l'entreprise car il permet de transformer les flux
financiers en bien corporelle ou incorporelle.
L'entreprise peut lancer quatre actions pour donner lieu à un investissement.
•!• Maintenir les capacités de production existantes en procédant à des investissements de
remplacement (remplacement d'un matériel ancien, amorti, usé ou démodé par un
autre). Ces investissements sont très fréquents.
•!• Améliorer la productivité et pousser à la modernisation et à l'innovation. Ce qu'on
appelle : les investissements d'expansion ou de capacité qui ont pour but d'accroître la
capacité de production ou de commercialisation des produits existants et de vendre des
produits nouveaux (L'installation d'une capacité nouvelle ou additionnelle).
•!• Rationaliser la production : Ce sont les investissements de rationalisation ou de
productivité qui visent la compression des coûts de fabrication.
•!• Valoriser le capital humain, il s'agit des investissements humains et sociaux tels que
les dépenses de formation, décisions de recrutement d'employés, dépenses de
l'amélioration des conditions de travail.
Toute entreprise quelque soit son efficacité ou quelque soit sa structure financière, peut se
trouver confrontée à un problème de trésorerie de façon conjoncturelle ou structurelle. Ce
problème peut survenir car, à court terme, l'entreprise doit de manière permanente chercher à
assurer le financement de son actif circulant (stock, crédits accordés aux clients, créances
diverses).
A cet égard, l'entreprise recours à des crédits de fonctionnement qui ont des données plus
courantes que ceux d'investissement permettant l'équilibrage financier.
35
Ces crédits de fonctionnement financent de manière générale les actifs circulants du bilan.
Lorsque ces derniers ne sont pas intégralement financés par des délais de paiement que
l'entreprise obtient ses fournisseurs et de ses créances diverses et lorsque cette insuffisance
n'est pas couverte par le fond de roulement (FR), en fait, si le besoin de financement de
l'exploitation est inférieur au FR, l'entreprise aura la possibilité de se financer sans recourir à
des crédits bancaires ou autres formes de financement. Le besoin de financement de
l'exploitation appelé aussi le besoin de fond de roulement (BFR = stock+ créances clients-
dettes fournisseurs).Cependant on peut résumer les besoins liés à l'exploitation comme suit :
Les stocks : pour assurer son fonctionnement normal, toute entreprise doit avoir un stock pour
faire face soit à la demande de la clientèle (stock de produits finis) soit pour des fins de
production (matières premières), or la détention des stocks implique un coût pour l'entreprise
ce qui rend ainsi nécessaire une gestion efficace et rationnelle de ces stocks afin de limiter les
coûts et donc minimiser les besoins de financement.
Les besoins de trésorerie : l'entreprise doit faire face à des dépenses importantes tels que : les
salaires, entretien de matériels, impôts et taxes, frais divers de gestion ... etc.
Dans un monde globalisé, où la concurrence est devenue très rude entre les entreprises,
où les crédits clients sont nécessaires pour s'accaparer de nouvelles parts de marché, et où le
développement des marchés financiers est extraordinaire, l'entreprise doit trouver des sources
de financement pour son cycle d'exploitation et chercher à optimiser les coûts liés à ces
financements. L'appel à l'extérieur, tel que le secteur bancaire, le marché financier et à
d'autres moyens de financement, pour une augmentation des fonds propres apparaît comme
une fatalité à l'égard de l'insuffisance des sources internes de financement.
36
L'escompte
Est le mode de financement le plus traditionnel, puisqu'il consiste en un rachat par le banquier
des effets de commerce dont l'entreprise est propriétaire avant leur échéance. Le banquier
bénéficie des garanties supplémentaires que lui apporte le droit cambiaire ( entre autres, la
solidarité de droit des endossataires et du créancier). Le plafond de l'escompte est en général
fixé à un mois de chiffre d'affaires.
Le financement bancaire
Pour atténuer les effets du phénomène de l'insuffisance chronique des capitaux propres sur les
équilibres financiers de la PME, le système bancaire a été conduit depuis de nombreuses
années à intervenir de plus en plus largement dans le financement des PME, que ce soit sous
forme de crédit à court terme ou de crédit à long ou moyen terme.
37
Les crédits à moyen et à long terme
Pour financer les besoins d'investissements des entreprises en création ou en phase de
modernisation, la banque propose des crédits sur une période allant jusqu'à 7 ans pour les
emprunts à moyen terme, et jusqu'à 15 ans, voire 20 ans pour les emprunts à long terme. En
réalité, la question du crédit des entreprises est un long malentendu entre le banquier et
l'entrepreneur, en effet, aucune banque ne fera crédit à une entreprise si elle ne dispose pas
d'un minimum de fonds propres.
Le crédit interentreprises
Le crédit inter-entreprises ou crédit fournisseurs est un élément important dans la gestion de
trésorerie. Le crédit inter-entreprises est un délai de paiement que les entreprises s'accordent
mutuellement. C'est une caractéristique forte ancienne du système économique. Les secteurs
débiteurs pour lesquels les dettes fournisseurs sont plus importantes que les créances clients
(les entreprises de la grande distribution), trouvent dans le crédit inter-entreprises une
ressource financière appréciable.
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Le financement via le marché boursier
On peut définir la bourse comme « un lieu de rencontre et d'échange entre une offre et une
demande de capitaux à long terme dont le support est représenté par une valeur mobilière»
Toutefois, ce choix présente aussi des contraintes. En effet, l'introduction en bourse exige de
tout faire pour, non seulement être éligible mais séduire le marché, intéresser les investisseurs
en leur offrant du papier de bonne qualité avec des rendements intéressants, chose qui n'est
pas aisé. Valeur patrimoniale, l'ETE isole les flux monétaires, donc fait apparaître le solde des
flux de liquidité induits par l'exploitation, pendant l'exercice.
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Le Groupe MAFODER est une holding marocaine. Le groupe doit son nom à son entreprise
historique MAFODER, acronyme de »La Marocaine de Fonderie », fondée dans les années 80
et historiquement connu pour son activité de fonderie. A l'ère de la production de grandes séries,
MAFODER a fait le pari des petites et moyennes série à forte valeur ajoutée .
Obiectifs:
Outils et Méthodes :
Renseignements complémentaires
- Le stock de sécurité maximale est égal à 1 245 000 DH pour les matières et fournitures
consommables et 450000 pour les produits en cours
- La créance provisionnée de 1674148.73, comprennent une créance de 430 500 DH s'avère
difficilement à recouvrir
- Les autres débiteurs sont à plus d'un an pour 40 340 DH
- La Provision pour risques de 346 968, 40 est pour partie sans objet: 154 300. Le solde correspond
à un procès dont l'échéance est lointaine.
- Les échéances des dettes extraites de l'ETIC sont les suivantes :
DETTES DU PASSIF
CIRCULANT 8 054 746,34 4 345 000,12 3 709 746,22
Fournisseurs et comptes
rattachés
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Annexe 4 : Les données concernant les prévisions budgétaires du Premier semestre 2003
Les six premiers mois de l'année 2003 , les prévisions ont été les suivantes ( en milliers de DH)
1)
Les clients règlent ainsi : 70% dans le mois; 20% à 30 jours fin de mois et 10% à 60 jours fin de mois
2)
Les règlements s'effectuent comme suit: 5% dans le mois, 5% à 30 jours fin de mois; 10% à 60
jours fin de mois ; 80% à 90 jours fin de mois
3)
Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Salaires 780 795 810 810 825 840
Le personnel est payé à la fin du mois. Les charges sont estimées à 50%des salaires et
payées le mois suivant.
4)
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Obiectifs et plan de ranalyse
Le cas de la société MAFODER décrit une situation réelle dont la présentation a été adaptée
et simplifiée. Ce cas est ouvert et permet d'appliquer et d'interpréter les instruments de base de
l'analyse financière statique sans partir d'une idée préconçus sur les orientations qu'il convient
aux investigations. Dans la mesure où il ne mentionne pas d'emblée la nature des difficultés
auxquelles la société MAFODER semble confrontée, il invite en effet à une démarche d'abord
extensive mais qui pourra être progressivement resserrée et précisée, au fur et à mesure que
les points faibles et les points forts de la situation financière auront pu être dégagés.
Dès lors, l'analyse pourrait être construite selon les étapes suivantes :
42
Établissement d'un bilan fonctionnel :
BILAN FONCTIONNEL
Actif immobilisé 16 486 063.28 32% Financement permanent 32149 721.08 63%
Actif circulant (HT) 29 446 399.56 57% Passif circulant (HT) 19 026 463. 72 37%
43
Etablissement d'un tableau de reclassements et de redressements :
Totaux
comptables 24 787 677,87 29446399,56 5243721,96 24 787 677,87 346968,4 7015074,81 19026463, 72
Retraitements
-31043,44 -31043,44
Actifs fictifs
Ecart de
conversion -120 296,66 -120296,66
Actif
Stock outil 1 695 000 -1695000
Créance
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Établissement d'un bilan financier selon l'approche financière:
BILAN FINANCIER
ACTIF Montant % PASSIF Montant %
TABLEAU DE COMPARAISON
Eléments approche approche Constat Causes
Eléments comptable financière Constat Causes
FR 15 663 657,80 13 753 390,36 FR [onct" > FR fin Exigibilité des éléments de passifs
BFR 10 419 935,84 8 509 668,40 BFR îonct- > BFRfin Exigibilité des éléments de passif à
BFR 10 419 935,84 8 509 668,40 BFR fonct" > BFRjin plus d'un an
L'équivalence au niveau de la
trésorerie, il n'y a pas des
TN 5 243 721,96 5 243 721,96 TN îonct- = TNfin reclassements majeurs qui vont
modifier les composantes de la
trésorerie
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Calcul et appréciation des ratios de liquidité :
Liquidité
ACTIF CIRC 1,44 Ratio satisfaisant
générale
OCT
Liquidité réduite 1, 16
OCT Ratio fort démontre le niveau faible du stock
immédiate DCT
Le besoin à financier généré par le cycle d'exploitation s'avère acceptable vue la nature de
l'activité de la société. En effet, le FR peut couvrir en totalité le BFR d'exploitation qui permet
d'avoir un solde logique et tolérable de la trésorerie nette dans le cadre de cette situation.
46
Établissement de budget de ventes :
47
Établissement de budget de la TVA:
48
CONCLUSION CHAPITRE Il
En guise de conclusion, on peut dire que la trésorerie optimale est faite l'objet des
prévisions élaborées avec une grande certitude, et un travail d'un bon trésorier qui assure un
niveau suffisant de trésorerie pour faire face aux échéances à court terme, réduire les frais
financiers et négocier les lignes de financement avec les banques, et bien sûr qui équilibrent le
budget de trésorerie pour atteindre l'objectif primordial : une trésorerie zéro au moindre coût.
49
CONCLUSION GENERALE
Le trésorier doit prévoir, assurer et maîtriser les échéances au moyen d'un plan de
travail, qu'il doit optimiser de façon à avoir:
Il doit par ailleurs assurer la relation avec les banques pour bénéficier :
• Des circuits d'encaissement et de paiement les plus rapides, sûrs et rentables ;
• Et des taux d'intérêt les plus favorables.
Au total il doit :
• Optimiser la gestion financière à court terme (bas du bilan) ;
• Voire celle à long terme (haut de bilan), encore que cette dernière mission entre
plutôt dans le domaine d'attribution du directeur financier s'il existe.
50
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage:
•!• Chafik Bentaleb, LA CONSTRUCTION DE LA CROISSANCE DES PME AU MAROC, 2011/3 (n° 43)
•!• F. MADER: « Etude statistique du fonds de roulement», Analyse Financière, Année 1973
•!• FTALION, DUBOIS, MALKIN : « Théorie financière de l'entreprise», PUF 1974.
•!• Jean-Claude Juhel. Gestion optimale de la trésorerie des entreprises. Gestion et management.
Université Nice Sophia Antipolis, 1978. Français.
•!• Khalid Herradi, Les performances des PME au Maroc Analyses à partir de l'accès aux TIC,
2017
Webographie
51
TABLES DES MATIERES
REMERCIEMENTS : 2
FIGURES ET ABREVIATIONS: 3
INTRODUCTION : 4
INTRODUCTION CHAPITRE 1: 8
4} -Au Canada: 13
CONCLUSION CHAPITRE 1 : 19
52
II. - La notion de « trésorerie zéro » 23
4) - Le plan de trésorerie . . .. . .. . .. . .. . .. . .. . .. . .. . .. . .. . .. . .. . .. . .. . 34
CONCLUSION CHAPITRE Il : 49
CONCLUSON GENERALE : 50
BIBLIOGRAPHIE : 51
53