Ceréales Et Dérives PDF
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DEPARTEMENT D’AGRONOMIE
Thème :
Devant le Jury :
-Université de Mostaganem-
Chapitre I Généralités sur le blé tendre
Trois céréales blé, riz et maïs constituent la base alimentaire des populations du globe.
Durant le développement de la civilisation indo-européenne, le blé est devenu la
principalecéréale des peuples occidentaux sous climat tempéré (Henry et De Buyser,
2001).Le blé est l’une des principales ressources alimentaires de l’humanité. La saga du
bléAccompagne celle de l’homme et de l’agriculture ; sa culture précède l’histoire et
caractérisel’agriculture néolithique, née en Europe il y a 8000 ans. La plus ancienne culture
semble être. Le blé tendre est apparu entre 5000 et 6000 ans avant Jésus-Christ dans le
croissantfertile puis s’est dispersé à partir de la Grèce en Europe (Doussinaultet al., 1992).
C’est à partir de cette zone que les blés ont été diffusés vers l'Afrique, l'Asie et l’Europe. La
route la plus ancienne de diffusion des céréales vers les pays du Maghreb fut à partir de la
péninsule italienne et de la Sicile (Bonjean, 2001,Boulalet al, 2007).
En Algérie, Léon Ducellier (1878-1937) en particulier, parcourant le blé, fit au débutdu siècle
le recensement d’une flore mal connue. Il découvrit et analysa les nombreuses variétés, qui
peuplaient les champs cultivés, recueillit les échantillons les plus caractérisés, les plus
productifs, les plus résistants à la sécheresse ou à quelques maladies. Le blé tendre était
inconnu en Afrique du Nord avant l’arrivée des français (Lery, 1982). Les blés ont d’abord
évolué en dehors de l’intervention humaine, puis sous la pression de sélection qu’ont exercée
les premiers agriculteurs (Henry et de Buyser,2001)
D'après Sears(1954)et Okamato(1962)in Auriauet al., (1992), Belaid(1996),Feillet(2000) et
Henry et De Buyser(2001), les deux espèces des céréales les plus cultivées sont :Le blé dur
(Triticumdurum) : AABB (2 n = 4 x = 28) Tétraploïde ;Le blé tendre (Triticumaestivum) :
AABB DD (2 n = 6 x = 42) Hexaploïde.La filiation génétique des blés est complexe et
incomplètement élucidée. Lecroisement naturel Triticummonococcum(génome A) X Aegilops
(bicornis, speltoides,longissimaou searsii) (génome B) a permis l’apparition d’un blé dur
sauvage de type AABB(Triticumturgidumssp. dicoccoïdes), qui a ensuite progressivement
évolué vers Triticumturgidumssp. Dicoccum, puis vers Triticumdurum[blé dur cultivé]
(Figure 01). Les bléstendres cultivés (AABBDD) seraient issus d’un croisement, également
naturel, entre Triticumturgidumssp. dicoccum(AABB) et Aegilops squarrosa(DD)
(Feillet,2000;Henry et De Buyser, 2001).
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Chapitre I Généralités sur le blé tendre
Tableau 1. Dates des principales preuves archéologiques liées à la culture des blés et trouvées
au Levant(d’après Feldman, 2001)
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Chapitre I Généralités sur le blé tendre
Il est cultivé pour faire la farine panifiable utilisée pour le pain. Ses grains se séparent de leurs
enveloppes au battage. Communément dénommée blé tendre ou tout simplement blé, cette
espèce a connu une très grande dispersion géographique et est devenue la céréale la plus
cultivée. La sélection moderne, initiée à la fin du XIXe siècle par Henry de Vilmorin, s’est
concentrée sur trois axes : la résistante aux aléas climatiques, la richesse en protéines,
notamment le gluten pour la panification, et bien entendu le rendement. (Armand et
Germain, 1992)
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Chapitre I Généralités sur le blé tendre
Cette phase marque la modification du fonctionnement de la plante qui sera alors orientée
vers le remplissage des grains à partir de la biomasse produite. Au début, le grain s’organise,
les cellules se multiplient. Les besoins des grains sont inférieurs à ce que fournissent les
parties aériennes (plus de ¾ de la matière sèche sont stockés au niveau des tiges et des
feuilles.). Par la suite, les besoins augmentent et le poids des grains dans l’épi s’élève, alors
que la matière sèche des parties aériennes diminue progressivement. Seulement 10% à 15%
de l’amidon du grain peuvent provenir de réserves antérieures à la floraison. À l’issue de cette
phase, 40 à 50% des réserves se sont accumulées dans le grain qui, bien qu’il ait atteint sa
taille définitive, se trouve encore dans vert et mou, c’est le stade (grain laiteux). L’autre partie
des réserves se trouve encore dans les tiges et les feuilles qui commencent à jaunir. Les
réserves du grain proviennent en faible partie de la photosynthèse nette qui persiste dans les
dernières feuilles vertes. Chez les variétés tardives, cette quantité est de 12% contre 25% chez
les précoces. La majeure partie des réserves accumulées vient des tiges et les feuilles
jaunissantes, mais desséchées.(Gates, 1995)
b. Maturation du grain
La phase de maturation succède au stade pâteux (45% d’humidité). Elle correspond à la phase
au cours de laquelle le grain va perdre progressivement son humidité en passant par divers
stades. Elle débute à la fin du palier hydrique marqué par la stabilité de la teneur en eau du
grain pendant 10 à 15 jours. Au-delà de cette période, le grain ne perdra que l’excès d’eau
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Chapitre I Généralités sur le blé tendre
qu’il contient et passera progressivement aux stades (payable à l’angle) (20% d’humidité)
puis (cassant sous la dent) (15-16% d’humidité). (Gates, 1995)
4. Composition histologique
Le grain de blé est de forme ovoïde plus ou moins allongée, son examen révèle :
-une face dorsale plus ou moins bombée.
-Une face ventrale, comportant un sillon profond.
- à sa partie supérieure, de courts poils forment la brosse.
- à sa partie inférieure, le germe est visible sur la face dorsale.
-La couleur des blés varie du roux au blanc, en rapport avec le pays d’origine, le
sol, la culture, et le climat.
(Leslie Jacquemin, 2012)
4.1. Morphologie et structure du grain de blé
Un grain de blé est formé de trois régions :
- Albumen : constitué de l’albumen amylacé (au sein duquel subsistent des cellules remplies
de granules d’amidon dispersés au milieu d’une matrice protéique et dont les parois
cellulosiques sont peu visibles) et de la couche à aleurone (80-85% du grain).
- Enveloppes de la graine et du fruit : formées de six tissus différents : épiderme du nucelle,
tégument séminal ou testa (enveloppe de la graine), cellules tubulaires, cellules croisées,
mésocarpe et épicarpe (13-17%).
- Germe (3%) : composé d’un embryon ( lui-même formé du coléoptile, de la gemmule, de la
radicule, du coléorhize et de la coiffe) et du scutellum.
Comparativement à d’autres céréales, du maïs et du riz en particulier, le grain de blé possède
un sillon résultant d’une invagination des téguments vers l’intérieur du grain, sur toute sa
longueur et du côté du germe ; les faisceaux nourriciers de la graine au cours de son
développement sont localisés au fond de ce sillon. Sa présence détermine la manière dont
s’opère la séparation de l’albumen et des enveloppes pour extraire les farines ; il rend en effet
impossible, comme en rizerie, l’élimination progressive des téguments par abrasion des
parties périphériques. L’extraction des farines nécessite de fragmenter les grains, puis d’isoler
progressivement l’albumen à partir des zones les plus internes du grain, du centre vers la
périphérie ; pour cette raison, les premières farines sont les plus purifiées.
La longueur du grain (plus grande dimension) est comprise entre 5et 8 mm, sa largeur entre 2
et 4 mm, son épaisseur entre 2,5 et 3,5 mm, sa section longitudinale entre 10 et 16 mm2, sa
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Chapitre I Généralités sur le blé tendre
section transversale entre 4 et 7,5 mm2, son poids entre 20 et 50 mg et sa densité entre 1, 3 et
1,4. (Feillet, 2000)
Le grain est principalement constitué d’amidon (environ 70%), de protéines (10 à 15%) selon
les variétés et les conditions de culture), les autres constituants, pondéralement mineurs
(quelques% seulement), sont les lipides, la cellulose, les sucres libres, les minéraux et les
vitamines (tableau 02).(Feillet, 2000)
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Chapitre I Généralités sur le blé tendre
Protéines 10-15
Amidon 67-71
Pentosanes 8-10
Cellulose 2-4
Lipides 2-3
Les glucides, surtout sous forme d'amidon, de très loin le constituant le plus important des
céréales, et les lipides ou matières grasses, constituants majeurs des oléagineux, sont
composés de carbone, d'hydrogène et d'oxygène. Les protides présents sous forme de
protéines contiennent en plus de l'azote. D'une manière générale, les céréales sont peu riches
en protéines, contrairement aux protéagineux (pois, féverole) et aux oléo protéagineux (colza,
tournesol, soja). (Feillet, 2000)
a. Glucides.
Les glucides ou sucres se présentent sous la forme de quelques sucres simples, mais surtout de
composés plus ou moins complexes de ces mêmes sucres simples tels que le glucose et le
pentose. Le plus important est l'amidon qui est la substance énergétique par excellence,
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Chapitre I Généralités sur le blé tendre
facilement digestible. C'est le constituant majeur des céréales: 60 à 65 % du poids pour le blé
et 70 à 73 % pour le maïs.La cellulose qui entre dans la composition du péricarpe est un
glucide complexe, difficilement digestible par les monogastriques. (Feillet, 2000)
Le gluten est un matériel viscoélastique obtenu par lixiviation (lavage par l’eau) d’une pâte de
blé tendre ou de blé dur. Principalement constitué de protéines (75à85% ms selon les
conditions de fabrication), il contient également de l’amidon (8à10% ms), des sucres
réducteurs (1à 2% ms), des lipides (5à 10% ms), et des matières minérales (1%ms). (Feillet,
2000)
c. Amidon (glucides)
d. Protides et Protéines
Ce sont des composés azotés que l'on rencontre sous forme simple (acides aminés) et sous
forme plus complexe (protéines). La teneur en protéines des céréales et des protéagineux varie
suivant les espèces, elle est en moyenne de 43 % pour le soja, 12 % pour le blé, 11 % pour
l'orge et seulement 10 % pour le maïs.Certains de ces acides aminés, telle la lysine, sont
indispensables pour l'alimentation animale (substance nécessaire à la croissance). (Feillet,
2000)
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Chapitre I Généralités sur le blé tendre
Albumines Eau 9
Glutamiques insoluble 40
e. Lipides
Ce sont les matières grasses. Dans les céréales elles sont fortement concentrées dans le germe.
Le blé en contient 1 à 2 % et le maïs 5 %. Dans les oléoprotéagineux elles sont également
présentes dans l'endosperme et en quantité plus importante: 22 % pour le soja, 45 % pour le
colza et 50 % pour le tournesol. (Feillet, 2000)
4-1-2-Éléments secondaires
Ce sont des composés chimiques complexes, surtout concentrés dans le péricarpe et le germe
à des teneurs très faibles. Les pigments sont spécifiques à chaque espèce et même à chaque
variété. Ils sont parfois associés à des vitamines (pigments caroténoïdes). (Feillet, 2000)
b. Enzymes
Ce sont aussi des substances complexes présentes en quantité négligeable, mais dont le rôle
est très important: ils sont responsables des transformations que subissent les autres
substances (hydrolyse de l'amidon et des protéines, destruction des sucres simples et des
acides aminés). (Feillet, 2000)
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Chapitre I Généralités sur le blé tendre
b.1. Amylases
Les deux enzymes qui contrôlent la fermentation panaire sont la α amylase et β amylase la
présence de la α amylase étant généralement constante et suffisante seule l’action de
l’amylase a besoin d’être contrôlé soigneusement.
b.2. Lipases
Les lipases distribuent les caroténoïdes sous une réaction d’oxydation et entrainent une
décoloration du pain qui devient blanc.
b.3. Protéases
Enzymes agissant sur la structure des protéines ; leur présence dans la farine est liée à la
germination du grain qui n’est pas souhaitable.
b.4. Lipoxydases
Les lipoxydases agissent sur les caroténoïdes par une réaction d’oxydation et entrainent une
décoloration du pain qui devient blanc.
c. Eau
L'eau est toujours présente dans le grain, à une teneur plus ou moins grande. Du point de vue
chimique et physique, son action solvant favorise les réactions enzymatiques et les attaques
microbiennes lorsque sa teneur dans le grain dépasse un certain seuil. Le rôle de l'eau et les
problèmes qu'elle engendre pour la conservation sont étudiés plus loin. (Feillet, 2000)
La production mondiale de blé tendre en 2015/16 est de 731,8 millions de tonnes, soit une
augmentation de 5% par rapport à la campagne 2014/15. Quant à la consommation et aux
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Chapitre I Généralités sur le blé tendre
échanges, ils ont augmenté respectivement en 2015/16 (soit 719,6 Mt et 152,3 Mt) (ONFAA,
2016)
Mt 25-févr
Blé tendre
6.2. En Algérie
Les céréales et leurs dérivés constituent l’épine dorsale du système alimentaire algérien.
Effectivement, les céréales constituent la base du modèle de consommation alimentaire dans
ce pays, comme dans la plupart des pays méditerranéens. 54% des apports énergétiques et
62% des apports protéiques journaliers provenaient de ces produits en 2003 et le blé
représentait 88% des céréales consommées (Padilla et Oberti, 2000) (Kellou, 2008).
L’Algérie se situe ainsi au premier rang mondial pour la consommation de blé avec plus de
200 kg en 2003.
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Chapitre I Généralités sur le blé tendre
À titre indicatif, selon la FAO le blé occupe environ 1,7 million d’ha, la production du blé
pour la campagne 2014 a été de l’ordre de 2,4 (MT) Figure 2.
Les importations de blé tendre ont atteint 4,5 millions de tonnes (877 millions USD)lors des
neuf premiers mois de l’année 2016 contre 4,9 millions de tonnes (1195 millions USD) à la
même période de l’année dernière (soit une diminution de8% en quantité et 26% en valeur).
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Chapitre II Faine et son : Approche nutritive
1. Son de blé
Ce produit est obtenu au cours des opérations de transformation du blé en farine blanche destinée
à l’alimentation humaine. Le son est particulièrement constitué du tégument externe du grain qui
renferme des glucides pariétaux peu digestible pour la volaille.
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Chapitre II Faine et son : Approche nutritive
interne, une couche contenant les pigments et une cuticule externe épaisse). Le péricarpeest lui
aussi organise en plusieurs couches:
· Le péricarpe interne qui comporte une couche de cellules tubulaires a parois lignifiées et d’une
couche de cellules transversales étroitement liées présentant des parois lignifiées alvéolées ;
· Le péricarpe externe est forme d’une agglomération de cellules du parenchyme aplaties,
recouvertes par l’hypoderme et l’épiderme. L’épiderme présente une cuticule relativement
épaisse et subit une modification au niveau de l’apex du grain ou les cellules deviennent
Excessivement épaisses pour former des cheveux qui constituent la brosse.
Enfin, la coquese compose de couches cellulaires provenant des tissus de la feuille,
Généralement éliminée lors du battage des céréales. (Leslie Jacquemin, 2012)
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Chapitre II Faine et son : Approche nutritive
Le son est constitué par l’enveloppe du caryopse, séparée de l’amande des céréales. Lors de la
mouture des céréales, le son fait partie des issues, c'est-à-dire des résidus obtenus après
séparation de la farine par tamisage ou blutage. En général, le taux de blutage est de 75%, c'est-
à-dire qu’à partir de 100 kg de blé, on obtient 25kg d’issues, son et remoulage, et 75 kg de farine
blanche. Le son contient notamment des constituants cellulosiques (fibres alimentaires), des
protéines, des sels minéraux de l’acide phytique et des vitamines. Sa valeur nutritive le fait
employer pour la fabrication des aliments concentrés pour les ruminants, porcs et volailles. Il est
très riche en fibres.
Le son de blé est une bonne source d’acide linoléique, Il présente un contenu appréciable en
protéines, composantes principales de l’albumen. Par conséquent, son contenu en lysine est le
double de celui de la graine du blé elle-même. Cependant, sa digestibilité est nettement plus
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Chapitre II Faine et son : Approche nutritive
inférieure. Le son de blé présente une valeur énergétique égale à 1750 kcal/kg et un coefficient
de digestibilité des protéines de 76%. (Leslie Jacquemin, 2012)
2. Farine
2.1. Composition
A-L’eau
Moins de 16% le taux d’humidité de la farine est un facteur important de conservation et de
stockage.
(Feillet, 2000)
B-Matières grasse (lipides)
Représente 1.20 à 1.40, la présence des matières grasses influe sur les protéines mécaniques de
La farine : plus une farine contient de matière grasse, moins sa force boulangère est importante.
Un excès de matière grasse dans une farine peut avoir de sévères conséquences sur la
conservation, car l’acidité produit par la matière grasse ranci et attaque le gluten on le dégradant.
(Feillet, 2000)
C-Matières minérales
Représente 0.45 à 0.60 % les matières minérales sont peu importantes : potassium, Phosphore,
Magnésium, soufre, la pureté de la farine se juge d’après sa teneur en résidus minéraux;les
matières minérales de la farine sont le potassium, le phosphore, le magnésium et soufre. La
pureté de la farine se juge d’après sa teneur en résidu minéral. Les Matières minérales de la
farine apparaissent lorsqu’on calcine de la farine : après calcination, les résidus se retrouvent
sous la forme de cendres. Comme les matières minérales existent en plus grande quantité dans
les enveloppes du blé, onconclu que moins qu’il y a de cendres, plus que la farine est pure.
(Feillet, 2000)
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Chapitre II Faine et son : Approche nutritive
D-Sucre (glucides)
G- protéines
Sachant que la meilleure farine ne peut que donner un gluten de qualité supérieure. Cette
sélection est indésirable, différents points entrent en jeu comme la quantité et la qualité des
protéines ...etc. (Feillet, 2000)
H- vitamines
Une farine complète de blé tendre contient la totalité des vitamines initialement présentes dans le
grain une farine dont le taux d'extraction est de 75 à 80 % contient environ 20 % de la vitamine
(B6), 25 % de biotine, 30 % d'acide nicotinique (B1), 55 % de l'acide pantothénique (B12) et 70
% de la vitamine E. La teneur en vitamine B et notamment en vitamine B décroît très rapidement
à mesure que la farine devient plus blanche.
(Feillet, 2000)
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Chapitre II Faine et son : Approche nutritive
I- enzymes
Les enzymes sont présentes en petites quantités dans la farine les plus courantes sont Les
protéases, les lipases, les lipoïdoses, les amylases, les peroxydases et les catalases
I-1- protéases
Enzymes agissant sur la structure des protéines ; leur présence dans la farine est liée à la
germination du grain qui n'est pas souhaitable.
I-2- lipases
Les lipases distribuent les caroténoïdes sous une réaction d'oxydation et entraînent une
décoloration du pain qui devient blanche.
I-3-lipoxydases
Les lipoxydases agissent sur les caroténoïdes par une réaction d’oxydation et entrainent une
décoloration du pain qui devient blanche.
I-4- amylases
Les deux enzymes qui contrôlent la fermentation panaire sont la β - amylase et α amylase la
présence de la α amylase étant généralement constante et suffisante seule l'action de l'amylases a
besoin d'être contrôle soigneusement.
(F.BORNET.1992)
C’est par le poids des cendres contenu dans 100 grammes de matières sèche que l’on désigne.
Le chiffre du type indiquant le poids en gramme du résidu minéral contenu dans ces 100
grammes de farine. Il existe un certain nombre de type de farine bien déterminée.
T65 : Farine blanche sert à faire le pain de compagne, ou tout autre pour dit tradition
généralement issue de l’agriculture biologique cette dernière ne contient pas d’acide ascorbique
(vitamine C)
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Chapitre II Faine et son : Approche nutritive
T80 : Farine bise au semi complète utilisée couramment dans les boulangeries biologique sert à
faire le pain semi complet.
(BENHANI .Z.2013)
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Chapitre III Composées phénoliques ou polyphénols
1. Généralités
Les composées phénoliques, sont des molécules spécifiques du règne végétal cette appellation
générique désigne un vaste ensemble de substances aux structures varié qu’il est difficile de
définir simplement (Bruneton, 1993). A l’heure actuelle, plus de 8000 molécules ont été isolé
et identifié selon leurs caractéristiques structurales, ils se répartissent en une dizaine de
classes chimiques, qui présentes toutes un point communs : la présence dans leurs structures
d’au moins un cycle aromatique à 6 carbones, lui-même porteur d’un nombre variable de
fonction hydroxyles (OH) (Hennebelle et al., 2004). Ces espèces sont des monomères, ou
polymères ou des complexes dont la masse moléculaires peut atteindre 9000(Harbone, 1993).
Ils sont divises en plusieurs catégories : anthocyanes, coumarines, lignanes, flavonoïdes,
tannin, quinons, acides phénols, xanthomes, et autres phloroglucinols où les flavonoïdes
représente le groupe le plus commun et largement distribué. La grande diversité structurale
des composés phénoliques rend difficile une présentation globale des méthodes qui permettent
leur extraction et leur isolement, des processus mis en jeu au cours de leur biosynthèse, de
leur propriétés physico-chimiques et biologiques. Les polyphénols sont présent par tout dans
les racines, les tiges, les fleurs, les feuilles de tous les végétaux. Les principales sources
alimentaires sont les fruits et légumes, les boissons (vin rouge, thé, café, jus de fruits), les
céréales, les graines oléagineuses et les légumes secs (Charles M, 2005).
Les légumes et les fruits contribuent environ pour moitié à notre apport en phénols, les
boissons telles que les jus de fruites et surtout café, thé ou vin apportant le reste.
Les composées phénoliques ne sont nullement des produits inertes du métabolisme. Ils
subissent dans les tissus végétaux d’importantes variations quantitatives et qualitatives et
interviennent dans de processus vitaux les plus divers. Le mode de leur action et sa
signification physiologique ne sont pas toujours claires. Un rôle important est attribué aux
phénols dans la résistance des plantes aux maladies, du cotonnier à la maladie de
flétrissement, la verticilliose (Brzozowska et al., 1973).
A partir des années quatre-vingt, c’est la découverte du rôle des radicaux libres dans les
processus pathologiques qui à relancé l’intérêt des polyphénols en particulier les flavonoïdes
dont les propriétés antioxydants sont très marqués.
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Chapitre III Composées phénoliques ou polyphénols
C’est souvent la voie de biosynthèse des composées aromatique, elle joue un rôle critique
pour contrôler le métabolisme de la voie de phénylpropanoide HOFFMANN L, 2003.
La voie des phénylpropanoides commence par la phénylalanine (Phe) qui fournit en plus des
principaux acides phénoliques simples, coumarine, isoflavonoïde, flavonoïde, acide
salicylique, précurseur de lignine, qui est quantitativement biopolymère le plus important
après la cellulose.
Toutes les flavonoïdes ont une origine biosynthétique commune et, de ce fait possèdent le
même élément structural de base. L’étape clé de la formation des flavonoïdes et la
condensation, catalysée par la chalcone synthase, d’une unité phényle propanoide avec trois
unités malonyl-CoA. Cette chalcone est l’intermédiaire caractéristique de la synthèse des
divers flavonoïdes
Figure 04 : Biosynthèse des composés phénoliques le plus largement distribués par la voie
deshikimate(Crozier et al., 2006). PAL : phénylalanine ammonia-lyase ; C4H : cinnmate
4-hydroxylase.
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Chapitre III Composées phénoliques ou polyphénols
Plus de 8000 structures phénoliques sont actuellement connues. Les composées phénoliques
sont subdivisés en groupes selon le nombre de noyaux set les éléments structurels qui relient
ces cycles : les acides phénoliques, les flavonoïdes, les stibines, les tanins, les lignanes et les
lignines polymères.
Le nom « acides phénoliques », en générale, décrit les phénols qui possèdent une
fonctionnalité d’acide carboxylique. Cependant, lors de la description des métabolites de la
plante, il se réfèrera un groupe distinct d’acides organiques. Les acides phénoliques sont des
dérivés des acides benzoïques et cinnamiques et sont présentes dans toutes les céréales. Ces
acides phénoliques naturels contiennent deux structures distinctes de carbone : les structures
hydroxycinnamiques(Xa) et hydrobenzoïques(Xb). Bien que le squelette de base reste le
même, le nombre et la position des groupes hydroxyleurs le noyau aromatique créent la
différence. Dans des nombreux cas, les analogues de l’aldéhyde(Xc) sont également
regroupés avec, et dénommés, les acides phénoliques (par exemple, la vanilline). L’acide
férulique, l’acide p-coumarique, les polyphénols forment un très vaste ensemble de substance
chimique. Ils peuvent être classifiés selon le nombre l’arrangement de leurs atomes de
carbones. Ces molécules sont généralement trouvésconjuguées aux sucres et aux acides
organiques.
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Chapitre III Composées phénoliques ou polyphénols
Selon Manach et coll., (2004), la teneur en acides phénoliques diminue généralement à mesure que
la plante mûrit, alors que la teneur en anthocyanine augmente. Les acides phénoliques participent
directement aux réactions aux stress environnementaux, comme les attaques par les ravageurs, et
contribuent au processus de guérison de la plante par la lignification des tissus endommagés. Manach
et coll. soutiennent que :
« Bien que très peu d’études ont été réalisées sur ce sujet précis, le contenu en polyphénols
des légumes issus de l’agriculture biologique ou durable est certainement plus élevé que celui
des légumes qui ne sont soumis à aucun stress, comme c’est le cas de ceux qui sont issus des
cultures conventionnelles et hydroponiques. »
2.2. Flavonoïdes
2.2.1. Généralités
Le nom flavonoïde proviendrait du terme falvedo, désignant la couche externe des écorces
d’orange (piquemal, 2008), cependant d’autres auteurs supposaient que le terme flavonoïde a
été plutôt prêté du flavus ; (flavus=jaune) (malev et Kunti, 2007). Les flavonoïdes ont été
désignés sous le nom de vitamine P, en raison de leur efficacité à normaliser la perméabilité
des vaisseaux sanguins, cette dénomination fut abandonnée lorsqu’on se rendit compte que
ces substances ne correspondaient pas à la définition officielle des vitamines. Il devient claire
de ces substances appartient aux flavonoïdes. (Nijveldt et al., 2001).
Tous les flavonoïdes ont une origine biosynthétique commune, et de ces faits possèdent le
même élément structural de base, à savoir l’enchainement phényle-2 chromane. Ils peuvent
être regroupés en différente classe selon le degré d’oxydation de noyau puranique central
(Krishna et al., 2001).
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Chapitre III Composées phénoliques ou polyphénols
Les flavonoïdes sont largement rencontrés dans le règne végétal. En signale environ 2% de la
proportion du carbone photosynthétique global incorporé dans la biosynthèse lavonique. Ils
sont cependant rares chez les végétaux inferieurs, de leur, localisation est caractéristique de la
plante. En effet, les flavonoïdes sont présents dans les organes aériens jeunes où ils sont
localisés dans les tusses superficiels. Au niveau cellulaire, on a observé que les flavonoïdes,
sous forme d’hétérosides, sont dissous dans le suc vacuolaire ou localisé dans les
chloroplastes et les membranes des végétaux. En définitive, les flavonoïdes possèdent une
large répartition dans le monde végétal. Ils sont largement abondants dans les légumes feuillés
(salade, choux, épinard, etc.), ainsi que dans les téguments externes des fruits (Kassahlaoure
H, Khenioua S, 2015).
Les flavonoïdes protègent les plantes contre les radiations UV. Elles sont également
impliquées dans les processus de défense de la plante contre les infections bactériennes et
virales. Ils agissent comme des pigments ou des Co-pigments. Ils peuvent moduler la
distribution d’auxine, comme elle fonctionne comme des signaux moléculaires de
reconnaissance entre les bactéries symbiotiques et les légumineuses afin de faciliter la fixation
de l’azote moléculaire. Ils agissent sur la régulation l’élongation des tiges et interviennent
dans la maturité des fruits. Ils ont à l’origine des gouts amers astringents afin de repousser les
animaux herbivores (Kassahlaoure H, Khenioua S, 2015).
26
Chapitre III Composées phénoliques ou polyphénols
2.3. Tannins
2.3.1. Généralités
Les tannins sont des composées phénoliques très abondantes chez les angiospermes, les
gymnospermes (tannins condensés) et les dicotylédones (tannin hydrolysables). Ces composés
ont la capacité de se combiner et de précipiter les protéines. Le terme tannin vient de la source
tannins utilisées pour le tannage des peaux d’animaux en cuir. Dans ce processus, les
molécules de tannins se lient aux protéines par des liaisons résistantes aux attaques fongiques
et bactériennes. Le poids moléculaire des tannins varie entre 500 et 2000 K Da (3000 pour les
structures les plus complexes) (Kassahlaoure H, Khenioua S, 2015).
Selon les structures, on a deux types de tannins : hydrolysable et les tannins condensés, dit
aussi : proanthocyandines.
Ils sont formés par liaison de plusieurs acides galliques à un carbohydrate (généralement le
glucose). On parle de gallotannins. Aussi des unités galloyles peuvent être ajoutées par
liaisons esters, généralement en position C3 de l’acide gallique. Et les unités d’acide gallique
voisines s’accouplent formant les esters d’acides hexayhdroxydiphénique (Kassahlaoure H,
Khenioua S, 2015).
3.3.Stilbènes
Les stilbènes sont structurellement caractérisées par la présence d’un noyau 1,2-diphényle
avec hydroxyles substitués sur les cycles aromatiques, et existent sous la forme des
monomères ou oligomères (Crozier et al, 2006).
27
Chapitre III Composées phénoliques ou polyphénols
3.4.Lignanes
Les lignanes sont formés de deux unités phénylpropane. Pour la plupart, ils sont présents dans
la nature sous forme libre, tandis que leurs dérivés glycosidiques ne sont qu’une forme
mineure (Kassahlaoure H, Khenioua S, 2015).
3.5.Lignines polymères
La lignine « à partir du motlainlignum » signifie le bois. Les lignines sont des polymères
aromatiques mèthoxylés des phénylpropanoi des relié à la fois des liaisonssétheret carbone-
carbone. Les lignines sont des polymères produits nature à partir de trois principaux
précurseurs (alcools p-coumarylique, coniférylique et sinapylique) résultant d’une
polymérisation catalysée par l’enzyme déshydrogénant (Kassahlaoure H, Khenioua S,
2015).
3.6.Anthocyanidines
Les anthocyanes sont des métabolites secondaires des végétaux généralement localisés
dans les vacuoles. Leur couleur vive attire les insectes et les oiseaux qui jouent un rôle
majeur dans la pollinisation des fleurs et la dispersion des graines. Les principaux rôles
physiologiques qui leur sont attribués dans la plante sont, entre autres, l'absorption des
radiations néfastes pour la chlorophylle b, le transport des monosaccharides, la régulation
de la pression osmotique durant les périodes de sècheresse et de froid ou la régulation de
la réponse antioxydative des plantes soumises à des facteurs de stress.
Elles sont particulièrement étudiées pour leur problème de stabilité notoire, l'effet positif
de leur consommation sur la santé et leur potentiel en tant que colorant alimentaire
naturel. Ce sont ces domaines qui seront abordés dans la revue bibliographique qui suit
dans le but de faire le point sur l'exploitation des fruits et légumes riches en anthocyanes
comme sources de colorants alimentaires (Kovinich et al,.2014).
Classées parmi les flavonoïdes, les anthocyanes sont caractérisés par le squelette C6-C3-
C6 (Figure07). Ce sont des glucosides formés de l'association d'un aglycone appelé
anthocyanidine et d'un sucre substitué en position 3. Ces sucres qui sont de type mono-,
di- ou tri-saccharides peuvent être acylés par des acides aliphatiques (acide malonique,
succinique, etc.) ou aromatiques (acide coumarique, ferulique, sinapique, etc.)(Kovinich
et al., 2014).
28
Chapitre III Composées phénoliques ou polyphénols
29
Chapitre III Composées phénoliques ou polyphénols
Les recherches récentes sur les composés phénoliques en générale et les flavonoïdes en
particulier sont très poussées en raison de leurs propriétés physiologiques comme les activités
antiallergiques, anti-arthérogénique, anti-inflammatoire, hépatoprotective, antimicrobienne,
antivirale, antibactérienne, anticarcinogénique, anti-thrombotique, cardioprotective et
vasodilatoire. Ces actions sont attribuées à leur effet antioxydant qui est due à leurs propriétés
redox en jouant un role important dans la destruction oxydative par la neutralisation des
radicaux libres, piégeage de l’oxygène, ou décomposition des peroxydes (Ksouri et al.,
2007).
30
Chapitre II Résultats et discussion
Résultats et discussion
I. Analyses physico-chimiques
1. Teneur en fibres brutes
Les teneurs en fibres des farines de blé sont représentées dans le tableau
Échantillons
Teneurs en fibre
1,66±0,577c 5,66±1,528b 1,66±0,577c 4,66±0,577a 4,33±1,155a 8±2a
brute %
(n= 3 l’écart type), Les valeurs en ligne affectée de lettres (a,b,c,…) corrompant à des différences significatives.
12
10
0
ARZ AA HD DJ DEM IMP
38
Chapitre II Résultats et discussion
On constate d’après les analyses statistiques, un effet significatif de la variété sur la teneur en
fibres totales des farines complètes.
Une variation entre 1 et 8 g pour 100 de farine a été enregistré, c'est le cas par exemple pour
les fibres totales comme illustrées sur le tableau, où la variété de blé importé apparaisse plus
riche en fibres totales.
Néanmoins, certaines variétés présentent des teneurs intéressantes en fibres comme Ain Abid
et Djanet ainsi que Demias, pour des valeurs de 5,66±1,52%, 4,66±0,57% et 4,33±1,15%
respectivement. On remarque aussi que les variétés ARZ et HD présentent le même taux en
fibres totales 1,66±0,57%.
Une étude menée par Aymard P, 2007 a montré l’existence d’un effet significatif du
génotype ainsi que l’environnement sur le taux de fibres totales et le β-glucane dans le cas de
l’orge cultivée en Turquie.
Shewry PRet al., 2010, ont constatés que le génotype et l’environnement influent sur les
composants bioactifs du seigle, notamment les teneurs en arabinoxylane, β-glucane, fibres
alimentaires totales
Les études de l’INRA, 2012 ont démontré l'existence d'une importante variabilité de la
composition pour la plupart des composants de la farine de blé. Avec toute fois une part
génétique très variable entre et même au sein d'une même famille notamment les fibres
solubles, les tocols ou les triénols. Ces études ont montré également que les arabinoxylanes
solubles de la farine (fibres) sont parmi les composés les plus susceptibles à répondre à
l'amélioration génétique.
Hansen HB et al., 2002 ont constaté que le teneur en fibres totales de sept variétés de seigle
a été fortement influés par l’année de récole et le génotype.
39
Chapitre II Résultats et discussion
2. Teneur en protéines
Les teneurs en protéines des farines de blé sont représentées dans le tableau 09.
Échantillons
Teneur en
11,17±0,8b 10,38±1,63b 13,18±0,37a 12,23±0,45ab 11,38±0,35b 11,64±0,42ab
protéines%
(n= 3 l’écart type), les valeurs en ligne affectée de lettres (a,b,c,…) corrompant à des différences significatives.
16
14
12
10
8
6
4
2
0
ARZ AA HD DJ DEM IMP
D’après les analyses statistiques, on remarque un effet significatif de la variété sur la teneur
en protéines des farines complètes.
Une variation entre 10 et 15% de teneur en protéines pour 100g des farines a été enregistré
dont la variété HD est la plus riche en protéine, les autres variétés présentent des teneurs aussi
importantes telles que Djanet, Importé, Demias, ARZ et Ain Abid avec des
valeurs,12,23±0,45 %, 11,64±0,42%, 11,38%, 11,17±0,8%, 10,38±1,63% respectivement.
40
Chapitre II Résultats et discussion
Les résultats obtenus ressemblent aux résultats des essais qui ont fait en 2006 ils sont entre 10
et 17% selon la norme ISO20483 qui spécifie la méthode de Kjeldhal pour la détermination
de la teneur en protéines.
Jean-Marie et al., 2004, ont démontré que l’effet de l’environnement est important sur le
taux des protéines ainsi que le rendement élevé.
3. Teneur en lipides
Les teneurs en lipides des farines de blé sont représentées dans le tableau 03
Échantillons
(n= 3 l’écart type), les valeurs en ligne affectée de lettres (a,b,c,…) corrompant à des différences significatives.
3,5
2,5
1,5
0,5
0
ARZ AA HD DJ DEM IMP
41
Chapitre II Résultats et discussion
D’après les résultats, on constate qu’il n’y a pas d’un effet significatif de variétés sur la teneur
des lipides.
La teneur de ces lipides exprimée en g/100g de matière sèche. Selon les résultats obtenus, les
teneurs en lipide enregistrées pour les six variétés de blé tendre varient entre 2,2 et 2,5%,
Djanet est la variété la plus riche en lipides, l’importation présente une teneur de 2,2 ±0,52%,
les teneurs de quatre autres variétés sont de : 2,1±0,18% pour la variété ARZ, 2,03±0,6% pour
Ain Abid et 1,8±0,42% pour Demias, ainsi 1,9±0,97% pour HD
Boubker Nasser et al., 2015, ont analysé le taux des lipides dans autres variétés de blé
tendre, ils ont trouvé des teneurs en lipide élevé par rapport à celle qu’on a obtenue, elles
varient entre 1,8 et 2,8%, ils ont trouvé aussi qu’il ya un effet significatif des variétés sur le
taux des lipides.
Sanaa Lanouari et al., 2015, ont mentionné que la composition lipidique du blé est très
variable en fonction des variétés, des conditions de culture et de la maturité des graines.
Jamel El Haddoury, 2014, a montré que la nature des solvants et la méthode utilisée pour
l’extraction des lipides influent sur les résultats des analyses lipidiques.
4. pH
Échantillons
pH
6,58±0,07b 6,75±0,01a 6,40±0,01c 6,26±0,01d 6,53±0,11b 6,42±0,01c
(n= 3 l’écart type), les valeurs en ligne affectée de lettres (a,b,c,…) corrompant à des différences significatives.
42
Chapitre II Résultats et discussion
6,8
6,7
6,6
6,5
6,4
6,3
6,2
6,1
6
ARZ AA HD DJ DEM IMP
D’après les résultats statistiques, on constate qu’il ya un effet significatif de variété sur les
mesures du pH
Les valeurs du pH de ces six variétés sont entre 6,2 et 6,7, la variété d’Ain Abid présente une
valeur de 6,75±0,01%, ARZ 6,58±0,07, HD une valeur de 6,40±0,01%, Djanet 6,26±0,01%
Ces mesures de pH des échantillons révèlent un pH légèrement acide à neutre, ces résultats
sont en accord avec des résultats obtenus par Mohamed Amine et al., 2011.
43
Chapitre II Résultats et discussion
Les teneurs en matière minéral des farines de blé sont représentées dans le tableau 12
Echantillons
Teneur en matière
2,63±0,11a 0,46±0,11c 0.73±0,05bc 0,53±0,15bc 0,83±0,11b 0,73±0,11c
minérale %
(n= 3 l’écart type), Les valeurs en ligne affectées de lettres (a,b,c,…) corrompant à des différances significatives.
2,5
1,5
0,5
0
ARZ AA HD DJ DEM IMP
D’après l’étude statistique, on observe que les six variétés montrent un effet significatif sur le
taux de matière minérale, alors que la variété ARZ (2,63±0,11) montre une teneur importante
par rapport aux autres variétés, suivi par la variété importé (0,83±0,11), ensuite la variété HD
44
Chapitre II Résultats et discussion
avec une teneur de (0.73±0,05), Demias(0,73±0,11), Ain Abid et Djanet représentent des
faibles teneurs (0,46±0,11) et (0,53±0,15) respectivement.
Ces valeurs ne sont pas en accord avec celles citées par Feillet, 2000 qui affirme que le taux
en minéraux chez le blé tendre devrait être compris dans l’intervalle 1,5-2,5%
La farine complète de blé tendre contienne un taux de cendre maximum de 2,5% (Bulletin
officiel, 2009).
Rousset et al., 2000, montrent que la teneur en cendre des grains est une caractéristique qui
peut être liée assez fortement à la valeur meunière.
Les teneurs en matière sèche des farines de blé sont représentées dans le tableau 13
Echantillons
Teneur en
(n= 3 l’écart type), Les valeurs en ligne affectées de lettres (a,b,c,…) corrompant à des différences significatives
45
Chapitre II Résultats et discussion
48
47
46
45
44
43
42
41
ARZ AA HD DJ DEM IMP
La matière sèche constitue la partie d’un produit végétal qui reste une fois que l’eau en a été
totalement extraite. La variété Demias présente un taux de 46,5%suivi par la variété ARZ
avec un taux de 45,4 % puis la variété importé 44,66% tandis que les variétés Ain Abid, HD
et Djanet montrent des teneurs très faible par rapport aux autres variétés et par rapport aux
normes qui indiquent que le taux de matière sèche de la farine est de 86,6%.
46
Chapitre II Résultats et discussion
2. Poly-phénols totaux
La quantification des composés phénoliques totaux a été faite selon le procédé
Spectrophotométrique, en utilisant le réactif de Folin-Ciacalteu. Les analyses quantitatives des
données ont été déterminées à partir de l’équation de la régression linéaire (y= 0.0074x) et le
coefficient de corrélation (R²=99.72%) de la courbe d’étalonnage exprimée en mg équivalent
acide gallique par gramme d’extrait «lyophilisat» (mg EAG/g) (Figure 14).
Les teneurs en composés phénoliques exprimés en mg équivalent acide gallique (EAG) par
100g de matière sèche ont été, également, calculés en se basant le rendement en extrait
lyophilisat recueille après évaporation du solvant (Tableau).
0,80
y = 0,0074x
0,70
R² = 0,9972
Densité optique 765nm
0,60
0,50
0,40
0,30
0,20
0,10
0,00
0 20 40 60 80 100
Concentration d'acide Gallique (µg/ml)
47
Chapitre II Résultats et discussion
Figure 15:teneurs des composées phénoliques totaux en mg EAG/g des lyo. Les moyennes
présentées par des lettres différentes sont significativement différentes (Newman-Keuls,
p≤0.05)
Les poly-phénols sont considérés comme étant les métabolites secondaires les plus
répondus dans les plantes et par conséquent, les plus étudiés. Ceci pour leurs multiples vertus
thérapeutiques ; ils ont des activités antioxydantes (Piétta, 2000), anti-inflammatoire (Wang
et Mazza, 2002) et antimicrobienne (Harikrishnaet al., 2004).
48
Chapitre II Résultats et discussion
Figure 16:teneurs des composés phénoliques totaux en mg EAG/100g des lyo. Les moyennes
présentées par des lettres différentes sont significativement différentes (Newman-Keuls,
p≤0.05)
Les six variétés de Blé tendre montrent une différence significative dans la teneur en
poly-phénols totaux (figure 16). Les résultats du dosage révèlent la richesse de l’extrait ARZ
en composés phénoliques totaux avec un taux estimé à 7.257%. De même, la variété HD à
également montré un contenu élevé avec un taux de 4.831%, suivi par la variété Djanet
(2.63±0.096), Demias (2.912±0.048), puis la variété importée avec un taux de (4.22±0.234),
tandis que la variété Ain-Abid contient le minimum décelé soit (2.991±0.024)mg EAG/g Lyo.
D’une façon générale, malgré les écarts détectés, les extraits présentent des teneurs
importantes en composés poly-phénoliques totaux.
De fortes quantités ont été notées dans la concentration de (mg ER/100g MS extrait) (figure
14).
3. Flavonoïdes totaux
La quantification des flavonoïdes totaux a été effectuée par la méthode colorimétrique au
chlorure d’aluminium (AlCl3). Les analyses quantitatives ont été déterminées à partir des
équations de la régression linéaire (y=0.017x) et un coefficient de corrélation (R²=99.8%) de
la courbe d’étalonnage exprimée en mg équivalent Rutine par gramme d’extrait «lyophilisat»
(mg ER/g) (figure 15).
49
Chapitre II Résultats et discussion
1,8
y = 0,017x
1,6
Densité optique à 430nm
R² = 0,998
1,4
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 20 40 60 80 100
Concentration de la Rutine µg/ml
Figure 18:teneurs des flavonoïdes totaux en mg ER/1g des lyo. Les moyennes présentées par
des lettres différentes sont non-significative (Newman-Keuls, p≤0.05)
50
Chapitre II Résultats et discussion
Figure 19:teneurs des flavonoïdes totaux en mg ER/100g des lyo. Les moyennes présentées
par des lettres différentes sont non-significative (Newman-Keuls, p≤0.05)
Les flavonoïdes ont constitué une fraction importante des poly-phénols présents chez Blé
tendre avec des proportions différentes, alors l’extrait Djanet (0.613±0.286) qui montre une
teneur importante comparativement avec les autres variétés, Demias (0.471±0.004),Ain-Abid
(0.479±0.013), HD (0.326±0.012), ARZ (0.313±0.023), et la variété importée (0.326±0.004)
montre une teneur très faible par rapport aux variétés locales (mg ER/100g MS extrait)
(Figure 16).
De fortes quantités ont été notées dans la concentration de (mg ER/100g MS extrait) (Figure
19).
4. Flavonols
51
Chapitre II Résultats et discussion
0,5
y = 0,0046x
0,45 R² = 0,9938
Densité optique 440nm
0,4
0,35
0,3
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 20 40 60 80 100
Concentration de la Rutine µg/ml
Figure 21:teneurs des flavonols en mg ER/1g des lyo. Les moyennes présentées par des
lettres différentes sont significativement différentes (Newman-Keuls, p≤0.05)
52
Chapitre II Résultats et discussion
Figure 22:teneurs des flavonols en mg ER/100g des lyo. Les moyennes présentées par des
lettres différentes sont significativement différentes (p≤0.05)
La détermination des taux de flavonols (figure 22) indique que l’extrait Demias est le plus
riche (9.331±0.346 mg ER/g), comparativement aux autres extraits, suivis par la variété
d’ARZ (8.677±0.146), puis l’extrait de Djanet (6.63±0.184), puis l’extrait Ain-Abid et HD
avec un taux de 6.467% et 7.951%, les flavonols semblent être moins disponibles dans
l’extrait importé avec seulement (3.647±0.184) mg ER/g. Lyo.
Les flavonols constituent donc une part intéressante parmi les flavonoïdes.
De fortes quantités ont été notées dans la concentration de (mg ER/100g MS extrait) (figure
20).
53
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