Cap Pluie-Converti
Cap Pluie-Converti
Cap Pluie-Converti
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SOMMAIRE
2 PRESENTATION.............................................................................................................. 5
3 GENERALITES.................................................................................................................. 7
3.1 Etude de la réfraction de la lumière.........................................................................8
3.2 Etude de la réactivité d’une photodiode.................................................................11
7 CONCLUSION GENERALE.......................................................................................32
2
-DEMARCHES ETABLIES POUR LA REDACTION DU MEMOIRE-
Problématique :
Comment la présence d’eau sur un pare-brise provoque-t-elle la mise en route
des moteurs des essuie-glaces ?
Thème national :
information et communication
Intérêts de l’étude :
Nous nous intéressons à la communication d’information de la goutte d’eau sur
le pare-brise jusqu'à l’ordre de mise en route des essuie-glaces, émit par la
partie commande. Pour cela nous étudierons le détecteur de pluie Bosh.
Recherches de documentations :
- sur Internet au C.D.I. et;
- chez chacun dans des magazines spécialisés sur l’automobile (électrique auto);
-une démarche a été effectuée auprès des concessionnaires automobiles
(Peugeot et Renault);
- un système de capteur de pluie BOSH adapté sur 406 nous a agréablement été
prêté par M. TIROIR, professeur enseignant aux modules auto du lycée.
Travaux :
- Etude du parcours du faisceau lumineux dans le pare-brise et description du
fonctionnement du capteur. (Pierre)
- Etude de la diffraction de la lumière émise par la D.E.L. émettrice dans le
pare-brise. (Mickaël)
- Etude du schéma électrique avec l’amplificateur opérationnel. (Julien)
- Documentation, présentation. (Thibaut)
Historique :
La première voiture à avoir été commercialisé avec le détecteur de pluie en
série est la Peugeot 406 en 1997.
En général le détecteur de pluie est commercialisé avec l’option allumage
automatique des phares ce qui coûte en moyenne selon les constructeurs entre
110 et 150 €. Cet équipement est fourni de série sur le haut de gamme et en
option sur certains modèles d’une gamme inférieure.
-GENERALITES-
1- Définition :
On appel réfraction de la lumière la déviation des rayons lumineux passant
obliquement d’un milieu à un autre. Par exemple de l’air dans l’eau.
Lorsqu’un rayon incident (rayon avant la réfraction) passe d’un milieu à un autre,
la déviation s’opère en un point appelé point d’incidence. Ce point appartient à une
surface séparant les deux milieux : Le dioptre. L’angle d’incidence est mesuré par
rapport à un droite perpendiculaire au dioptre : La normale.
2- Schéma
n=c/v,
avec c=vitesse de la lumière dans le vide=300 000km/sec
et v=vitesse de la lumière dans le milieux.
Exemples :
-n(air)=1.0003
-n(eau)=1.33
-n(verre)=1.46
Formule :
n1xsin(î)=n2xsin(r)
Une lentille convergente est une lentille plus mince au bord qu'au centre.
Lorsqu’un faisceau de lumière traverse une lentille , toute la lumière qui arrive
est concentrée en un seul point (le point A sur le schéma), ce point est appelé le
foyer de la lentille. Si un autre faisceau venant d'une autre direction, converge
vers le point B. La droite (AB) forme alors le plan focal de la lentille.
Définitions :
1- Capteur
Un capteur est un système qui permet la transformation d'une grandeur
physique, température, pression, vitesse, accélération, déplacement, flux
énergétique lumineux, etc. en une grandeur électrique, tension ou courant.
E S
capteur
Sensibilité :
La relation caractéristique d'un capteur peut s'écrire de la forme
S = f(E). Pour une variation E de la grandeur d'entrée, le capteur répond par
une variation S de la grandeur de sortie. Si E est suffisamment petit pour que
l'on puisse considérer la fonction f comme linéaire et si ces variations sont
nettement plus lentes que le "temps de réponse" du capteur, alors on appellera
sensibilité du capteur la grandeur = S/E.
2- Photodiode
La photodiode est un
transducteur optoélectronique qui transforme l’énergie lumineuse en énergie
électrique. Elle est constituée par une jonction P-N qui peut être éclairée
extérieurement. Elle travaille en polarisation inverse, le courant inverse étant
fonction de l’éclairement (lorsque l’éclairement augmente, le courant inverse
augmente -cf. définition du capteur). Les photodiodes ont une réponse plus
rapide et plus linéaire que les photos résistances, mais leur courant
photoélectrique est plus faible.
Ses applications sont très nombreuses :
Principe physique :
Des photons d'énergie suffisante peuvent créer des paires électrons -
trous. Le courant créé alors dépend du nombre de photons ayant une énergie
supérieure au gap.
4- Notion de trou
- Abrégé de documentation -
2/Capteur de pluie Bosch sur Peugeot 406 (capteur étudié dans ce mémoire)
3/ Le système RLT
- CONCLUSION -
Le capteur de pluie est en constante évolution : de la simple détection de
la lumière, il a était modifier, dans le but de lui faire englobé d’autres utilités. La
détection des tunnels, du crépuscule… Mais cette progression est possible graçe
à « l’intelligence artificielle » régulant la sensibilité du système selon les
situations. (Par exemple, les phares ne s’allument pas en passant sous un pont ni
ne s’éteignent dans la nuit dans une zone puissamment éclairée.). Non obstant
que le détecteur de lumière n’est pas le seul principe attaché à ce système.
(Détecteur à ultrason basé sur la détection de l’impact des gouttes d’eau sur le
pare-brise).
Conducteur
Améliore r la vision
Lumière de la
DEL émettrice Courant du
circuit
Détecteur de pluie
3 – Organisation fonctionnelle
II/Descriptif des composants du détecteur
Sous ensemble [1]: circuit imprimés, diodes : DEL et photodiode, support et
connecteur.
2 couvercle
3 ½ ressort pour le bloc optique
4 boîtier cadre avec étriers de fixation
5 fenêtre de silicone
6 boîtier interne du support optique
7 prismes
L’acquisition d’information
-FONCTIONNEMENT DU CAPTEUR DE PLUIE AUTOMOBILE-
(Les deux schémas suivants ont été simplifiés pour faciliter la compréhension, ce qui signifie
1 2 3
6
6
5
Le capteur de pluie, enfermé dans un boîtier rigide, est composé de quatre
pièces principales :
- Une diode émettrice (notée 3)
- Une photodiode (notée 1)
- Des miroirs ou prismes suivant les modèles (ici, miroirs notés 6)
- Un comparateur (noté 2)
Le tout est plaqué contre le pare-brise (noté 5).
6
6
9 4
7 5
Le système fonctionne sur le principe de la réfraction lumineuse au niveau du pare-brise
(détails sur ce phénomène physique expliqués plus loin).
Un rayon lumineux d’intensité connue (4), émis par la diode émettrice (3) est
dirigé en direction du pare-brise par l’intermédiaire des miroirs (6). Ce rayon
percute l’intérieur du pare-brise (5) une dizaine de fois avant de rentrer dans le
système où il est conduit, toujours par l’intermédiaire de miroirs (6) vers la
photodiode (1). (Notons que le rayon pénètre et sort du pare-brise par
l’intermédiaire de petites pièces en silicone, non représentées).
Lorsque des gouttes d’eau (7) atteignent la vitre dans la zone sensible du
capteur, une partie du rayon lumineux est diffractée (8).
La quantité de lumière reçue (9) par la diode réceptrice est différente de
celle de départ.
Le comparateur (2) va analyser le rayon de départ et le rayon d’arrivée. S’il
trouve une différence d’intensité entre ces deux faisceaux, il va envoyer un
ordre de fonctionnement aux moteurs de l’essuie-verre. Selon l’intensité de la
pluie, la diffraction est variable et l’électronique définit la cadence de balayage.
Nous avons choisi de ne pas le représenter mais le boîtier capteur de pluie est
équipé d’un chauffage, permettant d’éliminer la présence de givre et de buée
dans la zone de détection du capteur.
1- Explication «physique» :
Dans ce système, le rayon initial est émis par une DEL. Ce rayon est
ensuite réfléchi à l’intérieur d’un premier milieu, le plastique (prismes). Il entre
ensuite dans un second milieux : le verre (le pare-brise). Le rayon se réfléchit à
l’intérieur de celui-ci entre ses parois réagissant comme des miroirs, il atteint
ensuite l’autre extrémité du système et est réfléchi de la même manière jusqu’à
une diode réceptrice.
2- Détection de la pluie :
Schéma :
L’intensité du rayon après la goutte est donc plus faible que le rayon
initial. La diode réceptrice envoi ensuite des données en fonction de ce rayon à la
partie opérative qui sélectionnera une vitesse d’essuyage en fonction de ces
données.
La vitesse de l’essuyage sera donnée en fonction de la concentration
de goutte d’eau sur la pare-brise car plus elles seront nombreuses plus le rayon
sera réfracté et faible en arrivant à la diode réceptrice.
Schéma :
Plus le nombre de gouttes sur le pare-brise est important, plus le
rayon qui atteindra la diode réceptrice sera faible. Le système choisira alors une
vitesse de balayage forte.
PRINCIPES ET COMPORTEMENT DU
SYSTÈME
« DÉTECTEUR DE PLUIE »
Traiter, communiquer
(P.C.)
-ANNEXE-
Le graphique ci-dessous montre l'étendue du spectre électromagnétique que "voient"
différents capteurs de lumière dont l'oeil humain. On remarquera que l'oeil humain est
dix fois plus sensible aux radiations vertes qu'aux radiations bleues ou rouges. Le même
raisonnement peut être appliqué aux autres composants présentés sur le graphique. Par
exemple, pour une même quantité de lumière reçue, la photodiode BPW34 donnera une
réponse deux fois supérieure pour une lumière rouge que pour une lumière bleue.
Cet élément doit être pris en compte lorsqu'on mesure l’intensité lumineuse
d’une diode electroluminessante (donc une lumière monochromatique). On choisira
donc la valeur d’un extrema maximum compris dans une fourchette de longueurs
d'onde la plus étroite possible. Ainsi la DEL émettrice d’un signal le plus
monochromatique possible augmente la précision de la mesure de la photodiode,
réceptrice. La marge d’erreurs dues au milieu physique environnant en est
diminuée.
CONCLUSION