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Cap Pluie-Converti

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Traité par Mrs Coulanghon M., Delapierre J., Fray P., Maladen T.

©
SOMMAIRE

1 DEMARCHES ETABLIES POUR LA CONCEPTION DU MEMOIRE........................3

2 PRESENTATION.............................................................................................................. 5

3 GENERALITES.................................................................................................................. 7
3.1 Etude de la réfraction de la lumière.........................................................................8
3.2 Etude de la réactivité d’une photodiode.................................................................11

4 ABREGE DE DOCUMENTATION : évolution du principe du capteur de pluie….


14

5 ETUDE DE CAS : (capteur de pluie Bosch sur Peugeot 406)…..............................17


5.1 Mise en situation…....................................................................................................... 18
5-1.1 Analyse fonctionnelle, et fonctions du produit..................................................18
5-1.2 Descriptif des composants…..................................................................................20

5.2 Principes et comportements


5-2.1 L’information: Acquérir.......................................................................................... 21
5-2.2 Traiter, communiquer….......................................................................................... 26

6 Annexes courbe de sensibilité de différents capteurs de lumière…..................30

7 CONCLUSION GENERALE.......................................................................................32

2
-DEMARCHES ETABLIES POUR LA REDACTION DU MEMOIRE-

Cette partie a pour but de montrer l’évolution et les démarches prises


pour élaborer notre mémoire d’étude.

Ces démarches sont écrites de manière synthétique et chronologiques


sous formes de tableaux. A noter que ce mémoire d’étude a été réalisé avec
quatre personnes : Coulanghon M., Delapierre J., Fray P., Maladen T.
- PRÉSENTATION -

Le capteur de pluie n’est autre qu’un capteur de lumière auquel on ajoute


tout un agrément électronique. De ce fait le capteur d’eau (H 2O), qui ne capterait
rien d’autre, n’existerait pas ou ne pourrait être appliquer au domaine de
transport pour cause de trop grande sensibilité. (Imaginez qu’une goutte d’eau
sans qu’il pleuve réellement ou assez pourrait déclencher le système. Il suffirait
qu’elle tombe juste sur le capteur).

Aux frontières de cette étude, vous trouverez différents types de


détecteurs (et non capteurs), plus ou moins dépendants du milieu environnant
constituant ainsi une « évolution ». (Capteur de chaleur, d’ultrasons et de
lumière).

Tout dépend du domaine d’application : qui est en fait une combinaison de


deux milieux : celui de l’automobiliste, et celui de son véhicule. Explicitement, ce
détecteur est l’interface entre l’utilisateur dans son habitacle, et le milieu
« naturel » où circule son véhicule. Ce produit répond à une demande simple, dans
un contexte de « modernisation » de la conduite : L’amélioration de l’attention.
Mais comment un détecteur pourrait remplacer le travail des yeux ?

Problématique :
Comment la présence d’eau sur un pare-brise provoque-t-elle la mise en route
des moteurs des essuie-glaces ?

Thème national :
information et communication

Intérêts de l’étude :
Nous nous intéressons à la communication d’information de la goutte d’eau sur
le pare-brise jusqu'à l’ordre de mise en route des essuie-glaces, émit par la
partie commande. Pour cela nous étudierons le détecteur de pluie Bosh.

Recherches de documentations :
- sur Internet au C.D.I. et;
- chez chacun dans des magazines spécialisés sur l’automobile (électrique auto);
-une démarche a été effectuée auprès des concessionnaires automobiles
(Peugeot et Renault);
- un système de capteur de pluie BOSH adapté sur 406 nous a agréablement été
prêté par M. TIROIR, professeur enseignant aux modules auto du lycée.
Travaux :
- Etude du parcours du faisceau lumineux dans le pare-brise et description du
fonctionnement du capteur. (Pierre)
- Etude de la diffraction de la lumière émise par la D.E.L. émettrice dans le
pare-brise. (Mickaël)
- Etude du schéma électrique avec l’amplificateur opérationnel. (Julien)
- Documentation, présentation. (Thibaut)

Historique :
La première voiture à avoir été commercialisé avec le détecteur de pluie en
série est la Peugeot 406 en 1997.
En général le détecteur de pluie est commercialisé avec l’option allumage
automatique des phares ce qui coûte en moyenne selon les constructeurs entre
110 et 150 €. Cet équipement est fourni de série sur le haut de gamme et en
option sur certains modèles d’une gamme inférieure.
-GENERALITES-

Ce chapitre a pour but de bien faire comprendre notre dossier. Nous


définirons ici d’une manière générale :
- Le phénomène de réfraction/diffusion de la lumière.
- Le passage d’une énergie lumineuse (donc à base de photons) a une
énergie électrique d’information dans des rapports proportionnels.
-GÉNÉRALITÉS : QU’EST-CE QUE LA RÉFRACTION DE LA LUMIÈRE ?-

1- Définition :
On appel réfraction de la lumière la déviation des rayons lumineux passant
obliquement d’un milieu à un autre. Par exemple de l’air dans l’eau.

Lorsqu’un rayon incident (rayon avant la réfraction) passe d’un milieu à un autre,
la déviation s’opère en un point appelé point d’incidence. Ce point appartient à une
surface séparant les deux milieux : Le dioptre. L’angle d’incidence est mesuré par
rapport à un droite perpendiculaire au dioptre : La normale.

2- Schéma

î = angle d'incidence = angle formé par le rayon incident et la normale


R = angle de réfraction = angle formé par le rayon réfracté et la normale

3- Les lois de la réffraction


 Si l'angle d'incidence est de 0°, le rayon est perpendiculaire au dioptre
et traverse les deux milieux sans être dévié.
 Le rayon incident, la normale et le rayon réfracté sont dans un même
plan.
 Quand on fait varier l'angle d'incidence, il existe un rapport constant
entre les sinus des angles d'incidence et de réfraction. Ce rapport
constant dépend toutefois des deux milieux considérés.
 L’indice de réfraction «N» est une constante du second milieux par
rapport au premier de formule : N=n2/n1. n1 et n2 sont les indices des
milieux 1 et 2 par rapport au vide.

L’indice de réfraction d’un milieux est obtenu en comparant la vitesse


de la lumière dans ce milieu par rapport a sa vitesse dans le vide.

n=c/v,
avec c=vitesse de la lumière dans le vide=300 000km/sec
et v=vitesse de la lumière dans le milieux.

Exemples :
-n(air)=1.0003
-n(eau)=1.33
-n(verre)=1.46

Formule :

n1xsin(î)=n2xsin(r)

4- La lentille convexe (ou convergente) :


Trajet optique pour une lentille convergente

Une lentille convergente est une lentille plus mince au bord qu'au centre.

Lorsqu’un faisceau de lumière traverse une lentille , toute la lumière qui arrive
est concentrée en un seul point (le point A sur le schéma), ce point est appelé le
foyer de la lentille. Si un autre faisceau venant d'une autre direction, converge
vers le point B. La droite (AB) forme alors le plan focal de la lentille.

La distance f entre le centre de la lentille et le foyer est la distance


focale (souvent abrégé focale de la lentille).
- LA RÉACTIVITÉ D’UNE PHOTODIODE-

Définitions :

1- Capteur
Un capteur est un système qui permet la transformation d'une grandeur
physique, température, pression, vitesse, accélération, déplacement, flux
énergétique lumineux, etc. en une grandeur électrique, tension ou courant.

E S
capteur

Il peut donc se décrire en terme de grandeur d'entrée E et de sortie S


On parlera de capteurs "passif" lorsque celui-ci ne nécessite pas de source
d'énergie extérieure, et actif dans le cas contraire. Dans ce dernier cas se
posera la question de l'influence de l'alimentation énergétique sur la grandeur de
sortie électrique.
Dans le cas présent nous étudions la transformation d’un flux énergétique
lumineux en courant électrique.

Sensibilité :
La relation caractéristique d'un capteur peut s'écrire de la forme
S = f(E). Pour une variation E de la grandeur d'entrée, le capteur répond par
une variation S de la grandeur de sortie. Si E est suffisamment petit pour que
l'on puisse considérer la fonction f comme linéaire et si ces variations sont
nettement plus lentes que le "temps de réponse" du capteur, alors on appellera
sensibilité du capteur la grandeur = S/E.
2- Photodiode

La photodiode est un
transducteur optoélectronique qui transforme l’énergie lumineuse en énergie
électrique. Elle est constituée par une jonction P-N qui peut être éclairée
extérieurement. Elle travaille en polarisation inverse, le courant inverse étant
fonction de l’éclairement (lorsque l’éclairement augmente, le courant inverse
augmente -cf. définition du capteur). Les photodiodes ont une réponse plus
rapide et plus linéaire que les photos résistances, mais leur courant
photoélectrique est plus faible.
Ses applications sont très nombreuses :

*c’est le capteur photosensible du luxmètre


* c’est l’élément de base des capteurs CCD qui constituent la zone photosensible
des caméscopes et des caméras de TV.
Une photodiode comme le BPW 34 est une diode: passante dans le sens
direct, "presque" bloquée dans le sens inverse.

Principe physique :
Des photons d'énergie suffisante peuvent créer des paires électrons -
trous. Le courant créé alors dépend du nombre de photons ayant une énergie
supérieure au gap.

3- Le phénomène de conduction dans un métal

Les semi-conducteurs et les métaux ont une structure cristalline, c'est-à-


dire que les atomes ou molécules sont groupés en réseaux régulièrement
disposés dans l'espace. Dans ces réseaux la distance inter-atomique étant faible
les atomes ne peuvent plus être considérés comme isolés et il en résulte des
interactions (de nature électrostatique entre les divers atomes).

Dans un métal, chaque atome est susceptible de fournir un voire deux ou


trois électrons à la bande de conduction. Ces électrons ne peuvent être
rattachés à aucun atome particulier et sont donc libres de se mouvoir à
l'intérieur du cristal ; ce sont les électrons libres. A la température ambiante et
en l'absence de champ électrique, les électrons sont animés de mouvements
aléatoires dus aux collisions avec les atomes. Le déplacement moyen de
l'ensemble des électrons est nul dans ce cas. Si l'on applique un champ
électrique E à l'intérieur du métal, la vitesse moyenne des électrons sera non
nulle et sera proportionnelle au champ électrique pour de faibles valeurs de
celui-ci.

4- Notion de trou

Si l'on apporte sous forme thermique une énergie suffisante au cristal,


plusieurs des liaisons covalentes peuvent être détruites libérant ainsi un
électron. L'atome possédant ainsi 1 électron de moins sur sa couche externe est
donc porteur d'une charge électrique positive q = + 1,6 10-19 C. Un tel manque
d'électron au niveau d'une liaison de covalence est appelé un trou.

La notion essentielle est que ce trou pourra participer à la conduction de la


manière suivante: un électron d'une liaison voisine d'un trou pourra facilement se
déplacer pour venir compléter cette liaison sous l'effet d'une faible énergie
laissant par la même, un trou là où il était. Tout se passe comme si le trou s'était
déplacé dans la direction opposée à celle de l'électron. Ce phénomène est illustré
à la figure ci-dessous où on a représenté la génération d'un électron de
l'atome A qui se fusionne avec l'atome B qui avait initialement un manque
d'électron. Tout se passe comme si le trou s'était déplacé de B vers A. Sous
l'effet d'un champ électrique le déplacement moyen des électrons générés ne
sera pas nul dans le sens opposé au champ électrique ce qui induit un déplacement
équivalent des trous dans le sens du champ électrique.
Bande de valence : bande entièrement pleine d’électrons libres

Bande de conduction: (presque) entièrement vide d’électrons. (« bande de trou »)

GAP : intervalle séparant la bande de valence et la bande de conduction.

- Abrégé de documentation -

Évolution du principe du capteur de pluie

1/ Capteur de pluie HD2013.2

HD2013.2 est un capteur de pluie qui se base sur le principe capacitif. La


capacité de l'élément sensible, sur un support en alumine, varie en fonction de la
surface mouillée par les gouttes d'eau. Un élément chauffant intégré au capteur
permet de le maintenir sec en faisant évaporer l'eau tombée. Ceci évite les
fausses communications dues au brouillard ou à des phénomènes de condensation.
En outre, l'élément chauffant peut être activé à de basses températures, en
faisant fondre la neige tombée ce qui permet de relever les précipitations
neigeuses.
Domaines d'applications
Le capteur de pluie peut être utilisé comme dispositif indépendant ou bien relié à
un système d'acquisition de données (par exemple s'il est inséré dans une station
météorologique).

Nous pouvons voir en ce capteur une forme basique du principe de détection de


la pluie.

2/Capteur de pluie Bosch sur Peugeot 406 (capteur étudié dans ce mémoire)

Le capteur de pluie comporte une partie optique et une électronique


d'exploitation réunies dans un boîtier. Il est verrouillé par deux embases collées
au niveau du rétroviseur sur la face interne du pare-brise. Un boîtier cadre, un
couvercle, deux étriers de fixation et un connecteur 11 voies composent
l'extérieur. A l'intérieur, un boîtier support d'optique reçoit des prismes guides
de lumière (Plexiglas haute température), les fenêtres siliconées et le circuit
imprimé avec chauffage, les diodes (émettrice et réceptrice), l'électronique
d'exploitation et le connecteur.

Le capteur est associé au milieu environnant de l’automobile, le principe du


support en alumine a été troqué contre un système de prismes et de DEL.

3/ Le système RLT

Le système RLT de Valeo est le premier à être intégré dans le socle du


rétroviseur, où il offre de manière discrète une vision claire du ciel, de la route
à parcourir et du pare-brise. Un constructeur de véhicules haut de gamme
européen a choisi le capteur breveté RLT pour un modèle qui sera produit en
2005. Le contrat va contribuer au chiffre d'affaires total croissant de Valeo
dans le domaine de la détection, qui comprend une gamme de types de capteurs
évalués actuellement à plus de 250 millions d'euros. L'allumage automatique des
phares au moment nécessaire, au crépuscule ou à l'entrée d'un tunnel, rend la
route plus sûre pour le conducteur et aussi pour les autres usagers. En outre, la
distraction du conducteur est réduite car le système RLT règle
automatiquement les essuie glaces suivant l’intensité de la pluie, ce qui évite aux
conducteurs d'ajuster constamment la vitesse d’essuyage.
Les données transmises par les différents capteurs, chacun ayant une
fonction spécifique sont analysées directement par un microcontrôleur embarqué
qui détermine les conditions environnementales et retransmet les signaux
appropriés au système d’essuyage et d’éclairage.
Le système RLT complet détecte s'il pleut et dans ce cas, avec quelle intensité.
Le système d'essuyage est activé exactement à la vitesse optimale pour assurer
une visibilité maximum avec la moindre distraction pour le conducteur. Le
système RLT mesure également la luminosité ambiante et lorsque la lumière du
jour décline, fait s'allumer et s’éteindre les feux de croisement suivant le
besoin. Le système détecte l'entrée d'un tunnel. Les feux de croisement
s'allument à l'entrée et s'éteignent lorsque la voiture sort du tunnel.
Chacune des trois fonctions – pluie, éclairage et tunnel – fonctionne avec
plus de précision car les données entrantes du détecteur sont intégrées et le
microcontrôleur peut les vérifier en les comparant.
L’évolution du produit ce retrouve à 2 niveaux :
- l’intégration au milieu environnant est accrue : « intégré dans le socle du
rétroviseur ».
- Le capteur basé sur la détection de la lumière, ce voit élargir son domaine
d’action. Etant plus précis, il étudie la variation de l’intensité lumineuse à
l’approche de tunnels, au crépuscule…
- la partie processeur connaît une nette amélioration avec l’implantation d’un
microcontrôleur, pour la gestion des informations reçues et émises.

4/Autre système chez ASULAB

Le détecteur de pluie développé par ASULAB permet de commander


entièrement automatiquement les essuie-glaces en fonction de l’intensité de la
pluie. Il peut également être utilisé pour changer la vitesse de balayage et sur
les lunettes arrière des automobiles. Le détecteur est constitué d’un
transducteur d’ultrasons piézo-électrique monté sur la face intérieure du pare-
brise (si le véhicule est équipé de verre de sécurité feuilleté, le détecteur sera
installé sur la face intérieure de la vitre extérieure).

Grâce à une impulsion haute fréquence de courte durée, le transducteur induit


localement une fréquence de résonance sur le pare-brise. L’onde ultrasonore
générée de cette manière dans le verre est réfléchie plusieurs fois par les deux
surfaces du verre. La présence de gouttes de pluie sur la face extérieure du
verre atténue l’onde ultrasonore, qui décroît alors rapidement. Le signal de
décroissance est mesuré par un système électronique à microprocesseur qui
déclenche en conséquence la commande du moteur des essuie-glaces.

Détecteur de pluie pour automobiles


Par principe, le transducteur ultrasons est absolument insensible à tout type de
lumière parasite et le détecteur peut également être monté de manière invisible
sous des couches décoratives ou des verres teintés.

Le détecteur n’est pas seulement destiné à des applications dans l’industrie


automobile mais peut également être utilisé partout où on désire détecter des
projections d’eau ou de la pluie, par exemple dans la technique du bâtiment et
pour les installations d’irrigation automatiques.

- CONCLUSION -
Le capteur de pluie est en constante évolution : de la simple détection de
la lumière, il a était modifier, dans le but de lui faire englobé d’autres utilités. La
détection des tunnels, du crépuscule… Mais cette progression est possible graçe
à « l’intelligence artificielle » régulant la sensibilité du système selon les
situations. (Par exemple, les phares ne s’allument pas en passant sous un pont ni
ne s’éteignent dans la nuit dans une zone puissamment éclairée.). Non obstant
que le détecteur de lumière n’est pas le seul principe attaché à ce système.
(Détecteur à ultrason basé sur la détection de l’impact des gouttes d’eau sur le
pare-brise).

CAPTEUR DE PLUIE BOSCH SUR PEUGEOT 406


- M IS E EN SITUATION -

I/Analyse fonctionnelle, et fonctions du produit

1 – Pourquoi un tel produit ?

Conducteur

Détecteur de pluie Pare-brise

Améliore r la vision

La vision du conducteur est améliorée grâce au détecteur de pluie qui lance le


programme de nettoyage du pare-brise, sans qu’il n’est besoin de prendre une
initiative diminuant son attention.
2 – Fonction globale

Lumière de la
DEL émettrice Courant du
circuit

Flux énergétique PRELEVER, Courant électrique


lumineux (données TRAITER, Signal logique
analogiques) COMMUNIQUER (ordre pour la PO)

Détecteur de pluie

3 – Organisation fonctionnelle
II/Descriptif des composants du détecteur
Sous ensemble [1]: circuit imprimés, diodes : DEL et photodiode, support et
connecteur.
2 couvercle
3 ½ ressort pour le bloc optique
4 boîtier cadre avec étriers de fixation
5 fenêtre de silicone
6 boîtier interne du support optique
7 prismes

Principes et comportement du système


« détecteur de pluie »

L’acquisition d’information
-FONCTIONNEMENT DU CAPTEUR DE PLUIE AUTOMOBILE-

(Les deux schémas suivants ont été simplifiés pour faciliter la compréhension, ce qui signifie

que certaines pièces mentionnées ne sont pas représentées).

1 2 3

6
6

5
Le capteur de pluie, enfermé dans un boîtier rigide, est composé de quatre
pièces principales :
- Une diode émettrice (notée 3)
- Une photodiode (notée 1)
- Des miroirs ou prismes suivant les modèles (ici, miroirs notés 6)
- Un comparateur (noté 2)
Le tout est plaqué contre le pare-brise (noté 5).

Le schéma ci-dessus présente le capteur de pluie en condition de beau temps.


Le schéma ci-après montre ce même capteur en condition de pluie :
1 2 3

6
6

9 4

7 5
Le système fonctionne sur le principe de la réfraction lumineuse au niveau du pare-brise
(détails sur ce phénomène physique expliqués plus loin).

Un rayon lumineux d’intensité connue (4), émis par la diode émettrice (3) est
dirigé en direction du pare-brise par l’intermédiaire des miroirs (6). Ce rayon
percute l’intérieur du pare-brise (5) une dizaine de fois avant de rentrer dans le
système où il est conduit, toujours par l’intermédiaire de miroirs (6) vers la
photodiode (1). (Notons que le rayon pénètre et sort du pare-brise par
l’intermédiaire de petites pièces en silicone, non représentées).

Lorsque des gouttes d’eau (7) atteignent la vitre dans la zone sensible du
capteur, une partie du rayon lumineux est diffractée (8).
La quantité de lumière reçue (9) par la diode réceptrice est différente de
celle de départ.
Le comparateur (2) va analyser le rayon de départ et le rayon d’arrivée. S’il
trouve une différence d’intensité entre ces deux faisceaux, il va envoyer un
ordre de fonctionnement aux moteurs de l’essuie-verre. Selon l’intensité de la
pluie, la diffraction est variable et l’électronique définit la cadence de balayage.

Nous avons choisi de ne pas le représenter mais le boîtier capteur de pluie est
équipé d’un chauffage, permettant d’éliminer la présence de givre et de buée
dans la zone de détection du capteur.

Pour que le dispositif fonctionne, il ne faut pas oublier d’enclencher le mode


automatique, situé le plus souvent sur le levier à la droite du volant.

LA RÉFRACTION DE LA LUMIÈRE DANS LE SYSTÈME


« DÉTECTEUR DE PLUIE » : L’ACQUISITION DE L’INFORMATION

1- Explication «physique» :

Dans ce système, le rayon initial est émis par une DEL. Ce rayon est
ensuite réfléchi à l’intérieur d’un premier milieu, le plastique (prismes). Il entre
ensuite dans un second milieux : le verre (le pare-brise). Le rayon se réfléchit à
l’intérieur de celui-ci entre ses parois réagissant comme des miroirs, il atteint
ensuite l’autre extrémité du système et est réfléchi de la même manière jusqu’à
une diode réceptrice.

2- Détection de la pluie :

Lorsqu’une goutte d’eau est présente sur le pare-brise, une partie du


rayon lumineux est réfracté hors du pare-brise. Le rayon réfléchi est alors plus
faible que le rayon initial.

Schéma :
L’intensité du rayon après la goutte est donc plus faible que le rayon
initial. La diode réceptrice envoi ensuite des données en fonction de ce rayon à la
partie opérative qui sélectionnera une vitesse d’essuyage en fonction de ces
données.
La vitesse de l’essuyage sera donnée en fonction de la concentration
de goutte d’eau sur la pare-brise car plus elles seront nombreuses plus le rayon
sera réfracté et faible en arrivant à la diode réceptrice.

Schéma :
Plus le nombre de gouttes sur le pare-brise est important, plus le
rayon qui atteindra la diode réceptrice sera faible. Le système choisira alors une
vitesse de balayage forte.

PRINCIPES ET COMPORTEMENT DU
SYSTÈME

« DÉTECTEUR DE PLUIE »
Traiter, communiquer
(P.C.)

-SYNOPTIQUES DE FONCTIONNEMENT DU CAPTEUR -


5015 moteur essuie-vitre avant
5003 relais pilotage capteur de pluie
5002 relais commande capteur de pluie
5001 capteur de pluie
5 commutateur d’essuie-vitre

B commande directe de la petite vitesse


C commande des relais (marche/arrêt 5002, grande vitesse 5003)
D commande moteur essuie-vitre (petite ou grande vitesse)
E retour du moteur essuie-vitre (arrêt fixe)
F commande diverses du commutateur (arrêt, auto, lavage, etc.)

LIAISONS DU CAPTEUR AVEC SES ACTIONNEURS

-Signaux de fonctionnement du capteur de pluie-

L’unité centrale d’habitacle délivre une tension sur la ligne électrique de


liaison avec le capteur de pluie où circulent les diverse demandent : mise en
service des essuie-glaces, consigne de vitesse d’essuyage, arrêt des essuie-
glaces.

En mode de fonctionnement manuel, l’unité centrale de l’habitacle envoie


au boîtier électronique du moteur d’essuie-glaces, le signal adapté à la petite ou
à la grande vitesse d’essuyage.

En mode de fonctionnement automatique, le capteur le capteur de pluie


transforme ce signal par sauts de tension de 0 à 12 volts et réciproquement.
L’électronique associée au moteur d’essuie-glaces identifie alors la demande du
capteur de pluie, et au besoin modifie la vitesse d’essuyage.

Des exemples de signal sont donnés ci-dessous au repos (fig.1), en mode de


fonctionnement automatique (fig.2), et en mode de fonction manuel (fig.3).
figure 1 figure 2 figure 3

-SCHÉMA THÉORIQUE DU CIRCUIT DU CAPTEUR-


(SCHÉMA ÉLECTRIQUE SIMPLIFIÉ)
En 1, la photodiode produit un courant électrique, en fonction de
l’intensité lumineuse qu’elle reçoit (cf. « généralité » et « comportement du
système : détecteur de pluie »). Ce courant, donnée analogique, est ensuite
dirigé en 2.

La partie 2 est constituée d’un amplificateur opérationnel utilisé en un


comparateur logique. C'est-à-dire que pour une certaine amplitude par exemple
négative l’ordre émit pourrait se caractérisé par 1, et pour une amplitude
positive on trouverait la valeur opposée. Le signal à la sortie de cet amplificateur
opérationnel est donc logique.

Le transistor 3 joue un rôle de transition entre le circuit de commande et


le circuit de puissance ainsi permettant la transmission de l’ordre à la partie
opérative, chaîne d’action représenté par le moteur d’essuie-glaces 4.

COURBE DE SENSIBILITÉ DE DIFFÉRENTS CAPTEURS DE LUMIÈRE

-ANNEXE-
Le graphique ci-dessous montre l'étendue du spectre électromagnétique que "voient"
différents capteurs de lumière dont l'oeil humain. On remarquera que l'oeil humain est
dix fois plus sensible aux radiations vertes qu'aux radiations bleues ou rouges. Le même
raisonnement peut être appliqué aux autres composants présentés sur le graphique. Par
exemple, pour une même quantité de lumière reçue, la photodiode BPW34 donnera une
réponse deux fois supérieure pour une lumière rouge que pour une lumière bleue.

Cet élément doit être pris en compte lorsqu'on mesure l’intensité lumineuse
d’une diode electroluminessante (donc une lumière monochromatique). On choisira
donc la valeur d’un extrema maximum compris dans une fourchette de longueurs
d'onde la plus étroite possible. Ainsi la DEL émettrice d’un signal le plus
monochromatique possible augmente la précision de la mesure de la photodiode,
réceptrice. La marge d’erreurs dues au milieu physique environnant en est
diminuée.

(De ce fait nous comprenons que l’augmentation de la précision de la mesure donne


lieu à une diversification des tâches de capteurs de pluie).
CONCLUSION
GÉNÉRALE

CONCLUSION

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