Derradji Mohamed Amine
Derradji Mohamed Amine
Derradji Mohamed Amine
MÉMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master
EEeeeee
AVARIES ET USURES DANS LES
CYLINDRES ET DANS LES PISTONS
DEVANT LE JURY
Année 2019
Remercîment
Avant tout, nous remercions ’’Allah’’ le tout puissant de nous avoir donné la santé, la force,
le courage et la patience la persistance et nous a permis d’exploiter les moyens disponibles
afin d’accomplir ce modeste travail
Nous tenons à remercier notre encadreur « Madame Boubekri Nassima» Maitre de conférences à
l’université Mentouri de Constantine à la faculté des sciences de la nature et de la vie qui nous a
fait l’honneur d’avoir guidé et diriger cette étude. Nous voudrions également lui témoigner notre
gratitude pour sa simplicité, sa patience, sa prudence et son soutien. Ses compétences et sa
détermination nous a apporté beaucoup de résultat.
Nos vifs remerciements vont également aux membres du jury pour l’intérêt qu’ils ont porté à notre
recherche en acceptant d’examiner notre travail et de l’enrichir par leurs propositions.
Notre cher professeur Mr LAALAOUI à la faculté des sciences de la nature et de la vie de
l’université de Constantine qui nous a fait l’honneur de présider ce jury
Mme MOURI maitre de conférence et Melle IHOUAL maitre assistante a la faculté des sciences
de la nature et de la vie de Mentouri Constantine qui ont bien voulu examiner ce travail.
Un grand merci accompagné de notre profond respect et notre gratitude envers les professeurs , les
maitres de conférence et les maitres assistant de département de biologie animale pour leurs
orientations et leurs conseils éclairés durant les cinq années.
En particulier un grand merci pour Mme ZAAMA Dj .Recevez, nos plus sincères remerciements de
nous avoir fait profiter de vos nombreuses connaissances dans cette spécialité.
Les paroles ne suffisent pas pour remercier Melle Laaraba Meriem qui nous a toujours encouragé
et aidé aux moments difficiles au cours de la réalisation de ce mémoire, Merci pour sa disponibilité
et surtout ses judicieux conseils, qui ont contribué à alimenter notre réflexion.
Enfin avec un réel plaisir que nous réservons ces lignes en signe de profonde reconnaissance à
tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation et à l’aboutissement de ce
travail.
DEDICACE
Au nom de dieu le clément par essence et par excellence je dédie ce modeste travail à :
A mon père
L’école de mon enfance qui a été mon ombre durant toutes mes années d’études, et qui a veillé tout au long de ma
vie à m’encourager et à me protéger.
Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour éternel et ma considération pour les sacrifices que
vous avez consenti pour mon instruction et mon bien être, l'éducation que j'ai reçue ? de toi est un bien précieux.
Je vous remercie pour tout le soutien et l’amour que vous me portez depuis mon enfance et j’espère que votre
bénédiction m’accompagne toujours.
Que ce modeste travail soit l’exaucement de vos vœux tant formulés, le fruit de vos innombrables sacrifices, bien
que je ne vous en acquitterai jamais assez. Puisse Dieu, vous accorde santé, bonheur et longue vie et faire en sorte
que jamais je ne vous déçoive.
A LA MEMOIRE DE MA MERE SAMIRA ,MON ONCLE NOUAR ET MA GRANDE MERE TOMA
J’aurais tant aimé que vous soyez présents. Que Dieu ait vos âmes dans sa sainte miséricorde.
A MON CHER FRERE WALID ET SA FEMME que je les aime profondément
Je vous souhaite une vie pleine de bonheur et de succès et que Dieu, le tout puissant, vous protège et vous garde.
Merci pour ton amour, tes conseils et ton soutien pendant ma préparation de ce travail. Que dieu vous accorder
santé, bonheur et longue vie. Tu trouves ici l’expression de mon admiration et ma reconnaissance.
A MON FRERE CHAKIB
Puisse Dieu vous garder, éclairer votre route et vous aider à réaliser à votre tour vos vœux les plus chers.
Veuillez trouver dans ce travail l’expression de mon respect le plus profond et mon affection la plus sincère
Spécialement mes cousins Anis et Hamdi.et mes petits anges Aya,Zaki et Yacer.
Je spécialise une dédicace à Mr Mouize mon conseiller, qui m’a beaucoup aider, je le remercie pour les efforts
qu’il a déployés, pour m’aider, conseiller, encourager et diriger. ?
Un remercîment spécial à ma cousine ILHEM, et MA TANTE SALIMA, ainsi, Melle LAARABA MERIEM
qui m’ont aidé et orienté, qu’elles trouvent ici le témoignage De mon affection, mon amour, mon admiration et ma
reconnaissance.
A tous mes amis, A tout le groupe de ma promotion à qui je souhaite bonheur et réussite qu’ils trouvent ici
l'expression de mon respect et mon grand attachement.
A tous ceux que j’aurais oublié de citer mais qui existent au fond de mon cœur et de ma pensée.
WISSEM
Dédicace
Je dédie ce modeste travail …
A dieu de tout puissant de m’avoir donné le courage, la santé, et m’a accordé
son soutien durant les périodes les plus difficiles.
Aux deux être le plus chers au monde, qui ont souffert nuit et jour
pour nous couvrir de leur amour, mes parents.
A mon père "azeddine " pour son patient avec moi et son encouragement.
A ma source de bonheur, la prunelle de mes yeux, ma mère "salima ".
Que le bon ALLAH vous garde en bonne santé.
Ainsi que pour toutes mes amies surtout mon très chère "imen "
Je le dédie aussi à touts les enseignants de notre faculté qui ont toujours guidé tout
au long de mon parcours éducatif
Bouchra
TABLE DES MATIERES
Résume
Abstract
ملخص
Remerciements
Dédicaces
Liste des figures
Liste des tableaux
Nomenclature
TABLE DES MATIERES
Introduction …………….…………………………………… ………… ……….
Chapitre I
GENERALITES SUR LES MOTEURS A COMBUSTION INTERNE
1. DEFINITION ……………………………………………..…… …………….. 6
2. HISTORIQUE ……………………………………………………… …..……. 7
2.1. Historique du moteur diesel …………………………………………………… 7
2.2. Historique du moteur à allumage commandé ………………….. ….………… 8
3. GENERALITES ……………………………………………… … …..…….. 9
3.1. Le moteur thermique à combustion interne ………………..……………. ...… 9
3.2. Principe de fonctionnement …………………………… …………….……… 11
3.3. LES PRINCIPAUX ELEMENTS DU MOTEUR …………………………………. …..…….….. 12
3 .4. Le cycle de fonctionnement……………………………………………………… …………….………13
Chapitre II
AVARIES DANS LES CHAMBRES DE COMBUSTIONS ET LES CYLINDRES
1.INTRODUCTION ………………………………………………………………………………..24
2.Dommages sur les pistons et leurs causes…………………………………………..24
2.1. Dommages de la tête de piston……………………………………………………24
2.2. Traces de chocs…………………………………………………………………………………………..….25
2.3. Fusions ………………………………………………………………………………………………….……….26
2.4. Fissures du fond et de la cavité de fond………………………………………….……………….27
2.5. Dommages au niveau des segments de piston………………………….……………………28
2.6. Usure radiale par excès de carburant………………………………….………………………….29
2.7. Usure axiale par la crasse…………………………………………………………………………………30
2.8. Dommages au niveau de la jupe du piston……………………………………………………….31
2.9. Grippage à 45°………………………………………………………………………………………………….31
2.10. par marche à sec/carburant……………………………………………………..……………………..32
2.11. Dommages au niveau de la chemise Cavitation………………………………………………..33
2.12. Zones brillantes dans la partie supérieure du cylindre………………………………………34
3. Causes possibles …………………………………………………………………………….34
Chapitre III
Mesures pour lutter contre les dommages de la tête de pistons
1.Mesures pour lutter contre les dommages de la tête de pistons………..37
a- Lubrification………………………………………………………………………………..37
1.1. La fusion………………………………………………………………………………………………………..……..38
1.2. Traces de chocs……………………………………………………………………………………………………..39
Chapitre IV :
Usure et avarie sur les cylindres et les pistons et comment le mesurer
1.Des considérations théoriques …………………………………………………………………………….45
2°) Des poussées exercées par le piston sur les parois du cylindre…………………….………..45
Figure 3.1. Dessin répartition de la pression sur la tête d’un piston ………………………..37
Chapitre IV :
Usure avarie dans la chambre de combustion et le cylindre
Figure 4.12. Montre que la circularité est affectée par l'usure due au frottement des
pistons ……………………………………………………………………………………………………………………57
Figure 4.13. Précise ce qui est mesuré par un comparateur d'alésage classique ………60
Chapitre 1 : GENERALITES SUR LES MOTEURS A COMBUSTION
INTERNE.
Tableau 1-1. Comparaison entre le Moteur à Essence et le Moteur Diesel. ………….20
Nomenclature
S : course du piston.
r : rayon de la manivelle
Lb : Longueur de la bielle.
θ : Angle Vilebrequin.
Vc : Volume chambre de combustion
PMH : Point Mort Haut.
PMB : Point Mort Bas.
D : diamètre d’alésage.
r : sur le rayon de la manivelle
Lb : de la longueur de la bielle
S : La course du piston
Vcyl : La cylindrée unitaire
Vtot : La cylindrée totale
N : vitesse de rotation du moteur
Z : Le nombre de cylindres
VPMH : Le volume au PMH
VPMB : le volume du cylindre quand le piston est au point mort bas
ε : Le taux de compression volumétrique
VCC : Volume chambre de combustion
P= la pression (en pascal)
F= la force (en newton)
S= la surface (en m2)
RESUME
Le présent travail traite l’usure et avarie dans les chambres de combustions et les cylindres
Le moteur a combustion interne est organe qui transforme en travail mécanique une source
d’énergie qui lui est fournie.
Le premier chapitre englobe des généralités sur les moteurs à combustion interne avec
une description détaillée de l’architecture les grandeurs caractéristiques du moteur ainsi
que les principales différences entre le moteur à allumage commandé (moteur à
essence) et le moteur à allumage par compression (moteur diesel).
Le deuxième chapitre aborde les avaries et les usures dans les chambres de
combustion et les cylindres.
Dans le troisième chapitre on a étudier les Mesures pour lutter contre les
dommages de la tête de pistons.
Dans le dernier chapitre on a étudier l’usure sur les cylindres et les pistons et
comment le mesurer.
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
CHAPITRE I
5
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
1. DEFINITION
Le moteur est un organe qui transforme en travail mécanique une source d’énergie qui
lui est fournie.
- Il est dit "moteur thermique" si la source d’énergie est donnée par un combustible.
6
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
2. HISTORIQUE
2.1. Historique du moteur diesel :
Le moteur diesel doit son nom à son inventeur, l’ingénieur allemand Rudolf Christian
Karl Diesel, né le 18 mars 1858 à Paris et disparu en 1913. A l’âge de 35 ans il publia
après de longues études un ouvrage intitulé : "Théorie et construction d’un moteur
thermique rationnel".
Dans cet ouvrage, Rudolf Diesel, qui avait l’idée de réaliser un moteur dont le cycle se
rapprochait du cycle de Carnot a présenté ce nouveau moteur comme un moteur à
combustion interne dans lequel a été utilisé la chaleur due à la compression de l’air
pour provoquer l’allumage du combustible.
Cinq mois plus tard, la Société CRUPP fait les essais du premier diesel, dans l’atelier
d’Augsbourg ; le combustible injecté après pulvérisation, explosa comme prévu mais
malheureusement, le moteur ne résista pas. Toutefois, le but recherché était atteint et
Rudolf diesel ne se découragea pas : il construisit un moteur plus résistant et fit une
démonstration du parfait fonctionnement de son nouveau moteur à KASSEL en 1897.
En 1925, la firme BENZ réalisa un moteur diesel à deux cylindres et GNUKERS un moteur
diesel deux temps à cylindres opposés.
Sans les études poussées de Rudolf Diesel tous les dérivés du moteur diesel n’auraient
jamais pu être réalisés.
7
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
Scintilla. Mais le surcoût induit par la solution injection n’était compensé par aucun
argument valable selon les critères de l’époque. En effet, sans normes antipollution et
sans crise pétrolière, les contraintes de prix et de fiabilité l’emportent. Car toute
réalisation technologique efficace d’injection d’essence doit tenir compte des facteurs
dosage et pulvérisation. En particulier, pour la pulvérisation, les dimensions de l’orifice
d’injection doivent être aussi réduites que possible et la pression d’injection élevée.
Obtenir cette pression élevée est délicat avec l’essence car ce combustible a une faible
viscosité et constitue un très mauvais lubrifiant. Or le principe des pompes usuelles est
de refouler avec un piston un certain volume de combustible à travers un clapet
8
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
Ce système n’est efficace que si les fuites entre le piston et la chemise sont faibles, ce
qui est obtenu avec des jeux de fonctionnement très faibles. S’il n’y a pas de
lubrification, il y a risque de grippage et déperdition d’énergie que l’on minimise avec
des états de surface impeccables et des matériaux de haute dureté. Ainsi, sauf dans le
domaine particulier du moteur de compétition où les reprises rapides et le surplus de
puissance donnèrent à l’injection une voie d’épanouissement, le prix et la fiabilité
étaient prohibitifs.
L’injection d’essence entra donc dans le domaine public par le haut de gamme, les
voitures à hautes performances telles que Mercedes avec les systèmes Bosch en Europe
et Corvette avec Rochester aux États-Unis. En parallèle, des systèmes « exotiques »
furent brevetés qui parfois donnèrent lieu à de petites productions, comme Puche en
Allemagne dans les années 1950, avec le premier système d’injection de pré mélange.
Pendant les années 1960, les systèmes d’injection indirecte mécanique commencèrent
à s’implanter sur les voitures de série : Kugelfischer équipa les Peugeot 404IE puis 504
ainsi que la Lancia Flavia, les BMW 5201 et les Ford Capri 2600 Sport, tandis que Lucas
développait l’injection des Triumph 2000 et Maserati 3500GT.
3. GENERALITES
3.1. Le moteur thermique à combustion interne :
On retrouvera, dans tous les moteurs thermiques à combustion interne, qu’ils soient à
essence ou à gas-oil les mêmes opérations nécessaires au fonctionnement du moteur et
les mêmes définitions de certains termes.
9
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
Dioxyde de carbone (CO2), eau (H2O), Monoxyde de carbone (CO), Oxyde d’azote (NOX),
Hydrocarbures (HC) et particules (PM)
H2O
Figure 1 .1. Émet des gaz d’échappement :
10
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
D : diamètre d’alésage.
S : course du piston.
r : rayon de la manivelle
Lb : Longueur de la bielle.
θ : Angle Vilebrequin.
Vc : Volume chambre de
combustion
PMH : Point Mort Haut. /PMB : Point Mort Bas.
11
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
Pour diminuer les frottements et éviter le grippage, il faut graisser les pièces en
mouvement. C’est la fonction du système de lubrification
Pour assurer la tenue des pièces du moteur, il est nécessaire d'évacuer une partie de la
chaleur Dégagée lors de la combustion. C’est la fonction du système de refroidissement
12
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
13
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
Fonction :
Comprimer le mélange gazeux air-essence
Fonctionnement :
- La soupape d’échappement est fermée
- La soupape d’admission est fermée
- Le piston remonte du PMB vers le PMH
- Le volume dans le cylindre diminue
- La pression dans le cylindre augmente
Troisième phase : COMBUSTION DETENTE
Fonction :
Créer un travail à partir de la combustion du mélange : C’EST LE TEMPS MOTEUR
Fonctionnement :
- La soupape d’échappement est fermée
- La soupape d’admission est fermée
- Quand le piston est PMH, l’étincelle électrique fournie par la bougie enflamme le
mélange
- La pression dans le cylindre augmente sur le piston
- Le piston descend du PMH vers le PMB
Quatrième phase : ECHAPPEMENT
Fonction :
Evacuer les gaz brûlés hors du cylindre
Fonctionnement :
- La soupape d’échappement s’ouvre quand le piston est au PMB
- La soupape d’admission est fermée
- Le piston remonte du PMB vers le PMH
- Le volume dans le cylindre diminue
- Les gaz brûlés sont chassés par le piston vers l’extérieur
14
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
Le nombre de cylindres Z
On dispose de moteurs monocylindriques tels que les moteurs expérimentaux, marins,
les moteurs entrainant des génératrices, des pompes ou compresseurs. On trouve aussi
des moteurs polys cylindriques avec 2 cylindres jusqu’à 8, 12 ou 24 cylindres avec
différentes configurations (en ligne, en V ou bien en W).
15
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
16
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
𝜋 ×𝐷2
Vcyl = ×𝑆
4
17
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
Une pression est égale à une force sur une surface (force divisée par une surface). On a
donc
𝐹
P=
𝑆
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Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
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Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
Cycle
théorique Otto, Beau de rochas Cycle Diesel
Coefficient
d’excès d’air Entre 0,6 et 1,3 >1
Flamme Prémélange Diffusion
20
Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
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Chapitre&
Généralités sur les moteurs a combustion interne
- le graissage est délicat en raison des pressions élevées transmises par le piston à tous
22
Chapitre 2
Avaries dans les chambres de combustions et les cylindres
CHAPITRE 02
23
Chapitre 2
Avaries dans les chambres de combustions et les cylindres
1. INTRODUCTION
Les causes des pannes n'étant pas toujours évidentes, leur identification nécessite
une approche globale lors de l'analyse des dégâts dans un moteur. Il n’est pas rare
que de nouvelles défaillances se produisent après la réparation d’un moteur, car les
pièces endommagées ont certes été remplacées, mais la cause de la panne n'a pas
été corrigée. Souvent, le professionnel ne dispose, pour la description du
déroulement du dommage, que d'une unique pièce défectueuse, sans aucune
indication quant à la durée de fonctionnement ou à l'ampleur du dommage.
extrêmes de pression et températures peuvent provoquer des avaries telles que : [7]
24
Chapitre 2
Avaries dans les chambres de combustions et les cylindres
25
Chapitre 2
Avaries dans les chambres de combustions et les cylindres
2.3. Fusions :
26
Chapitre 2
Avaries dans les chambres de combustions et les cylindres
• Retard d'auto-allumage
• Vibrations des conduites d'injection
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Avaries dans les chambres de combustions et les cylindres
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Avaries dans les chambres de combustions et les cylindres
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Avaries dans les chambres de combustions et les cylindres
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Chapitre 2
Avaries dans les chambres de combustions et les cylindres
montés.
• Panne du gicleur d'huile de refroidissement du piston.
• Pression d'huile trop basse : lubrification insuffisante du côté pression
du cylindre dans le cas des bielles avec gicleurs d'huile
• Manque de lubrification sur le côté pression du cylindre, plus fortement
sollicité, suite à la dilution de l'huile ou à l'utilisation d'une huile de
qualité inadaptée. [7]
35
Mesures pour lutter contre les dommages de la tête des pistons Chapitre III
CHAPITRE III
36
Mesures pour lutter contre les dommages de la tête des pistons Chapitre III
a- Lubrification
Le refroidissement du piston par un jet d’huile froide envoyé par un gicleur est la
solution employée par les Constructeurs afin de favoriser les conditions de
fonctionnement dans la chambre de combustion qui s’avère être le plafond de
contraintes thermiques très développées surtout dans le cas des engins lourds ou les
voitures de propulsion, et éviter par conséquent l’usure prématuré du piston. Le
refroidissement par huile est utilisé dans de nombreuses autres applications (moteur
thermique, circuit hydraulique …), et ceci grâce à la performance des résultats obtenues
ainsi que l’apport qu’il peut assurer coter lubrification. [8]
37
Mesures pour lutter contre les dommages de la tête des pistons Chapitre III
D’autre part, il faudra garantir une bonne lubrification qui assure un refroidissement du
piston et par conséquent éviter la surchauffe. Cette dernière est également dépendante
de la température de combustion qui est tributaire à son tour de la température de
compression. On assure ainsi une température de compression normale en veillant à
réaliser l’admission avec l’air pur ; Dans ce sens, il faudra changer régulièrement le filtre
d’admission, notamment dans l’environnement poussiéreux
1.1. La fusion
38
Mesures pour lutter contre les dommages de la tête des pistons Chapitre III
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Mesures pour lutter contre les dommages de la tête des pistons Chapitre III
40
Mesures pour lutter contre les dommages de la tête des pistons Chapitre III
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Mesures pour lutter contre les dommages de la tête des pistons Chapitre III
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Mesures pour lutter contre les dommages de la tête des pistons Chapitre III
43
Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
CHABITRE IV
44
Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
l’expérience pu acquérir sur des moteurs très différents : essence, Diesel, 2 temps, pas
poussés, poussés. Notamment le souvenir d'une intervention épique sur le cylindre en
fonte d'une tondeuse à couteaux hélicoïdaux Atco, marquée de l'ordre de la jarretière
dont le cylindre s'ovalisait à cause de la chaleur au-delà d'une heure et demie de
fonctionnement...
les échanges les plus marquants que des ateliers spécialisés. Ces échanges portaient sur
la métrologie (la mienne, la leur), l'appréciation des seuils de tolérance, les machines-
outils à utiliser selon le résultat recherché... [9]
1°) De la segmentation.
Les segments exercent un appui continu sur le cylindre et cet appui est à peu près
constant (en réalité, c'est une approximation, mais bon) en tout point. En théorie,
l'alésage reste parfaitement cylindrique : en d'autres termes, seul son diamètre
augmente, d'une égale valeur en tout point, et ce d'une manière assez régulière au fil du
temps. Au voisinage du point mort haut, la chaleur intense, la faible quantité d'huile et
l'appui prolongé des segments (la vitesse diminue, puis devient nulle avant de changer
de signe quand le piston redescend) accentuent l'usure. C'est ce qui produit la marche
dont on parlait précédemment ;
2°) Des poussées exercées par le piston sur les parois du cylindre.
45
Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
La poussée sur le cylindre étant dissymétrique, l'usure l'est également : c'est la cause
principale de l'ovalisation.
Les températures et les pressions ne sont pas homogènes sur la hauteur du cylindre : les
dilatations ne sont pas les mêmes, les pressions non plus. Donc l'usure n'est pas
constante sur l'ensemble de la course du piston. C'est la cause principale de la conicité
Il existe d'autres causes, beaucoup plus subtiles à interpréter, ce qui rend la phase
métrologique passionnante pour les grands malades !
Elle peut aussi résulter de montées en température mal gérées par le conducteur. Les
sagouins qui tirent sur leur moteur à froid désynchronisent les variations
46
Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
Un cylindre dont l'usure longitudinale (celle que l'on mesure dans la direction de l'axe
des pistons) est beaucoup plus élevée que les autres, doit éveiller l'attention :
gauchissement probable d'une bielle, généralement consécutive à la rupture d'une
courroie de distribution.
De même, l'examen attentif des cylindres et des pistons est très instructif pour un œil
exercé (traces brunâtres laissées par les gaz, amorces de corrosion, rayures dues à un
entretien approximatif du filtre à air)...
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Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
Il y a aussi les causes chimiques, mécaniques (serrages foireux sur chemises humides ou
cylindres amovibles des motos) ...
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Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
Des segments fatigués, donc non étanches donnent des traces plus importantes
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Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
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Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
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Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
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Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
Le comparateur d'alésage était calé sur 56.10mm, ce qui veut dire que la cote exacte du
cylindre est de : 56.10 - 0.09 = 56.01mm.
De plus il y a une ovalisation de 0.01mm (0.09 - 0.08) [12]
53
Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
4.Que mesure-t-on ?
4.1. Des diamètres. Pas le profil réel des cylindres.
La nuance est de taille : en effet, vu qu'on ne peut pas passer une règle et un
comparateur dans le cylindre, on ne peut effectuer que des mesures relatives. Ces
mesures se font généralement avec des comparateurs spéciaux, dit basculants, qui
donnent des diamètres, mais sans pouvoir les positionner par rapport à un axe
théorique.
La croix au centre du croquis représente l'axe théorique de l'alésage ; cet axe est bien
évidemment celui que la broche de la machine-outil a décrit lors de l'usinage...
Les tracés vert et rouge correspondent donc à des cotes (« altitudes ») différentes dans
le cylindre. Formulé autrement, le dessin est assimilable à la superposition de deux
calques correspondant à des hauteurs différentes du même cylindre. Ces calques sont
tous centrés sur le même axe de symétrie : celui de la broche de l'alésoir qui a usiné le
cylindre...
Le troisième représentait le cylindre dans son état neuf ; bien sûr, ce calque était
rigoureusement identique en tout point de la hauteur du cylindre.
Il existe donc différents profils, qui dépendent de la position du plan de mesure dans le
cylindre...
55
Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
Les mesures longitudinales sont effectuées dans l'axe du bloc, donc parallèlement aux axes de
pistons.
Pas tout-à-fait : si le jeu à la coupe augmente, c'est autant de surface en plus que les gaz
peuvent emprunter. Et si le cylindre est conique, les segments vont, cycliquement,
s'expandre et se contracter. Ce faisant, ils frottent contre les gorges du piston, et par
conséquent, les usent. Mais si le jeu aux gorges augmente, le risque de matage des
gorges augmente aussi, ainsi que les remontées d'huile. Et les gaz peuvent aussi passer
plus facilement...
56
Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
Elle doit aussi l'être pour éviter un basculement excessif du piston dans le cylindre, qui
provoquerait des contacts linéiques (aux arêtes du piston) très agressifs pour le cylindre,
des vibrations et des échauffements.
c'est le paramètre le plus critique (du moins sur des Diesel, relativement lents mais qui
travaillent à des pressions élevées) et le plus pernicieux car, contrairement à la fameuse
marche du PMH, il n'est pas repérable à l’œil.
Un segment est souple et permet d'absorber des variations dimensionnelles des
cylindres. A la condition que ces cylindres restent parfaitement ... ronds
Figure 4.12. Montre que la circularité est affectée par l'usure due au frottement des
pistons
57
Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
4.5Pourquoi ? Parce que le rayon de courbure d'un segment ne peut pas varier
localement ; en d'autres termes, sa rigidité ne lui permet pas d'épouser des formes à la
fois circulaires et elliptiques (le terme est géométriquement impropre, mais je le
considère suffisamment explicite). C'est un peu comme si on voulait boucher un trou et
une boutonnière par ajustement du bord franc de la même rondelle : la rondelle, après
usinage, pourra épouser parfaitement le trou (et le petit diamètre de la boutonnière),
mais la matière manquante sur le plus grand diamètre l'empêchera d'étancher la
totalité de la boutonnière...
On a donc deux usures dont les effets se cumulent pour compromettre l'étanchéité :
l'usure due aux segments, qui génère un cercle parfait, et celle due au piston, qui génère
une boutonnière. Et comme on ne peut pas reconstituer le profil exact de cette usure
avec les moyens métrologiques traditionnels (mon dessin ne pourrait être obtenu
qu'avec un profilomètre laser qui donnerait une image tridimensionnelle du cylindre
rattachée à son axe de symétrie originel), on est réduit à fixer des conditions
considérées comme limites et dont la combinaison se veut approcher la réalité : d’où les
quatre conditions des inters précédentes, dont l’une, la conicité, est manifestement
erronée.
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Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
Figure 4.13. Précise ce qui est mesuré par un comparateur d'alésage classique
Les règles de l'art définissent une condition générique unique pour borner l'ovalisation
et la conicité : elles doivent, chacune, être inférieures ou égales à 0,0018 mm par
millimètre de diamètre d'alésage. [9]
59
Usure avarie sur la chambre de combustion et le cylindre Chapitre4
60
BIBLIOGRAPHIE
[1] P. Arques, Moteurs alternatifs à combustion interne, Edition Masson, février 1987
[2] Orville L. Adams, Traité élémentaire du moteur Diesel, Traduit Par Ch.Schimpf,
Editeur Dunod, 1960
[3] Didier Jolivet, Le moteur Diesel, Editeurs Chotard Et Associés, 1986
[4] https://docplayer.fr/157454-Principe-de-fonctionnement-du-moteur-4-temps.html
[5] Thèse ,Contribution a l’ étude des échanges thermiques dans un moteur diesel
atmosphérique a taux de compression variable ,Traduit par Mr Merabet Abderrezak
[6] Polycopie Moteurs à Combustion Interne, Combustion et Eléments de Carburation
[7] https://www.ms-motorservice.com/fr/technipedia/post/dommages-sur-les-pistons-et-leurs-
causes/
[8] Simulation numérique du refroidissement d’un piston par un jet d’huile, 2ème
Congrès International CIM 2010
[9] https://landroverfaq.com/viewtopic.php?f=23&p=98237
[12] http://www.yam2stroke.fr/viewtopic.php?f=26&t=13891