Exposé Final
Exposé Final
Exposé Final
Bien comprendre la différence entre les types d’eaux n’est pas toujours simple. Pourtant,
.cela permet d’exploiter pleinement le potentiel de chacune d’entre elles
:L’eau potable
L’eau potable est une eau propre à la consommation. Puisée dans une ressource naturelle
(source, rivière, nappe souterraine, lacs, etc.), l’eau est naturellement chargée d’éléments
impropres à la consommation : sable, déchets, polluants… Acheminée vers une usine de
production d'eau potable, elle y suit ensuite différents traitements qui assurent sa potabilité. Sa
distribution est très réglementée, et de nombreux paramètres et critères permettent de garantir sa
sécurité sanitaire : elle est débarrassée de ses impuretés, contrôlée pour garantir que ne s’y
développeront pas des bactéries et qu’elle contient bien les éléments nécessaires, sels minéraux
notamment. Elle est ensuite stockée dans des réservoirs ou des châteaux d'eau, puis amenée
jusque dans les habitations où elle peut être consommée pure et servir à tous les usages
.domestiques
Il s’agit de toutes les eaux qui ont déjà servi, que ce soit à des fins domestiques (ménage,
hygiène, etc.), industrielles ou autres. Elles sont collectées par les réseaux d'assainissement
(égouts), qui les acheminent vers une station d'épuration collective, sauf quand l’habitation n’est
pas reliée au réseau public - dans ce cas, elles sont reversées dans une fosse septique. En station
d'épuration, elles passent par différentes étapes de dépollution avant d’être rejetées dans la
.nature, afin de réintégrer le cycle naturel de l’eau
Les eaux pluviales sont les eaux issues du ruissellement. Elles se chargent d'impuretés au
contact de l'air et, en ruisselant, entraînent des particules polluantes (traces d'huile de vidange
ou de carburant, par exemple). Elles doivent retourner au milieu naturel via un réseau dit «
séparatif » pour éviter un engorgement du réseau d’eaux usées et font l’objet d’un traitement
.distinct
Les eaux pluviales ne peuvent en aucun cas être utilisées pour une consommation alimentaire
.ou même une douche
L'eau de pluie peut être utilisée pour : l'arrosage ; le lavage de votre voiture ; le lavage de sol ;
.l'alimentation des toilettes et lavage du linge (sous réserve d’un équipement spécifique)
Le réseau d’AEP d’une ville possède plusieurs dizaines de kilomètres de conduites et une
variété étendue d’organes de protection et de distribution. Des contraintes de gestion de plus en
plus fortes exigent l’utilisation, de plus en plus fréquente, de données représentatives de
l’ensemble du réseau. Ces données sont nécessaires pour une gestion efficace d’un patrimoine
que l’on souhaite voir fonctionner continuellement de manière rentable avec un niveau de
service adapté aux attentes des clients. La mise en place d’un Système d’Information
Géographique pour le gestionnaire du réseau d’eau potable avec la constitution des bases des
données descriptives du réseau et de son environnement, est indispensable à toute tentative
d’analyse.
Le SIG faciliter le traitement des différents types de données permettant de mieux comprendre
l’hétérogénéité de l’état structurel du réseau et de justifier la saisie de nouvelles données pour
identifier les conduites sources de dysfonctionnement. La méthodologie de diagnostic est basée
sur l’analyse de l’état de fonctionnement du réseau actuel d’eau potable. Cet état de
fonctionnement du réseau peut être connu à partir :
D’informations directes fournies par un système de surveillance, que sera mis en place, au
fur et à mesure de l’avancement de l’étude diagnostique (mesure de pression, de vitesse, de
débit, de qualité d’eau… etc.) ;
D’informations indirectes (analyse des incidents survenus sur le réseau, des interventions, de
l’environnement du réseau…) obtenues par la traçabilité du gestionnaire du réseau.
Le dimensionnement des éléments composant le système d’AEP dépend d’un grand nombre de
paramètres, tant techniques que financiers, susceptibles de varier dans le temps. A chaque
modification ou extension de réseau, il est nécessaire de reconsidérer l’évolution Probable de la
demande et des ressources, ainsi que d’analyser les coûts d’investissement et d’exploitation.
Le captage
Les captages sont les travaux effectués pour prélever les eaux naturelles en vue de
l’alimentation, ils peuvent concerner soit l’eau présente dans le sous-sol, sous forme de nappe
aquifère, soit celle qui surgit du sous-sol à la surface par des sources, soit encore celle que l’on
trouve à la surface du sol, dans les rivières ou des étangs naturels ou artificiels.
Les eaux captées dans la nature, exactement les eaux de surface (lacs, rivières, retenues
artificiels), ne présentent pas les qualités physiques, chimiques et biologiques désirables pour la
consommation(1). Pour rendre ces eaux potables, il faut les traiter aux moyens des stations de
traitement. Il s'agir d'une usine complexe pour les eaux de surface (dégrillage, oxydation,
coagulation, floculation, décantation, filtration…..). Ou de traitement plus simple (élimination
de composés indésirables comme le fer ou le manganèse pour les eaux souterraines. Dans tout
les cas une désinfection permet de se prémunir contre le risque bactériologique
L’adduction
L’adduction d’eau regroupe les techniques permettant d’amener l’eau depuis la source à travers
un réseau de conduites vers les lieux de consommation ou les stations de traitement. Il Y’a deux
types d’adduction :
L’adduction gravitaire ; lorsque la cote de captage de l’eau est largement supérieure a celle
du stockage (au niveau du village). Par suite, l’eau coule dans des conduites sous pression et
.non a surface libre (conduite d'adduction)
L’adduction par refoulement: (c’est à dire non gravitaire), et dans ce dernier cas, il faudra
installer une station de pompage (conduite de refoulement)
L’accumulation (stockage):
On utilise les réservoirs pour la coordination entre le régime d’adduction d’eau et le régime
de distribution d’eau. Le rôle d’un réservoir est de :
o Régulariser l’apport et la consommation d’eau pour permettre aux pompes un refoulement
constant ;
o Assurer l’alimentation du réseau en cas de panne ou l’arrêt des ouvrages situés à l’amont ;
o Satisfaire les conditions de pression en tout point du réseau de distribution ;
o Maintenir l’eau à l’abri des risques de contamination et préserver contre les fortes variations
de température.
Stockage de l’eau ;
Réservoirs tampons (c’est-à-dire qu’ils cassent la pression) ;
Stockage et tampons en même temps
La distribution
Elle désigne toute la partie se situant après le réservoir. A partir du ou des réservoirs, l’eau est
distribuée dans un réseau de canalisations sur lesquelles les branchements seront piqués en vue
de l’alimentation des abonnés. Pour que les performances d’un réseau de distribution soient
satisfaisantes, celui-ci doit être en mesure de fournir, à des pressions compatibles avec les
hauteurs des immeubles, les débits et les volumes d’eau requis, et ce en tout temps lors de la
durée de sa vie utile. Ces pressions ne doivent, pas non plus, dépasser une limite, fixée au
préalable, afin de ne pas avoir de problèmes de ruptures de conduites. C’est pourquoi, lors de la
conception d’un réseau, il est important d’identifier et de prendre en compte des situations
critiques afin que celui-ci, dans de telles situations, se comporte de façon satisfaisante. Nous
pouvons citer les situations suivantes :
Installation de la distribution :
C’est l’acheminement de l'eau par le réseau Public soit par gravitation ( château d’eau) soit
par mise en pression superficie du réseau( station de surpression) jusqu’à au compteur en
distingue deux types de réseaux ramifie et maille.
Les réseaux maillés Dans une municipalité, les conduites du réseau de distribution sont le plus
souvent enfouies sous la chaussée. Quand le réseau est constitué de boucles il est alors dit
maillé, ce qui permet d’offrir aux usagers un meilleur service possible. En effet, la pression
dans le réseau est ainsi équilibrée, et le nombre d’abonnés non desservis en cas de bris ou de
réparation est réduit au maximum, puisque l’eau peut atteindre un même point de
consommation par plusieurs chemins. En effet, dans un réseau maillé, l’eau circule dans toutes
les branches, sans zones mortes. De plus, en cas de rupture ou d’intervention sur une conduite
principale, il reste possible d’assurer la distribution à la majeure partie du réseau.
Les réseaux ramifiés Ce type de réseau se présente selon une structure arborescente à partir du
nœud à charge fixée assurant la mise sous pression. Cette configuration est justifiée par la
dispersion des abonnées. Cependant, ce type de topologie réduit la fiabilité du réseau dans le cas
d’une rupture d’une conduite, privant en eau les utilisateurs en aval du point de rupture. Elle
caractérise généralement les réseaux de distribution d’eau en milieu rural. De plus, dans une
conduite donnée, l’eau s’écoule toujours dans le même sens, ce qui n’est pas toujours le cas
dans un réseau maillé. Par contre, un réseau ramifié est évidement moins couteux que réseau
maillé.
Les réseaux mixtes C’est un réseau qui comprend en même temps un réseau maillé et un
réseau ramifié.
Les réseaux étagés Lorsque le secteur à alimenter s’étend sur une dénivellation trop
importante, l’alimentation à partir d’un seul réservoir peut être à l’origine de pressions trop
élevées en bas du réseau. Des réservoirs intermédiaires doivent alors être intercalés, ce qui
permet de diviser le réseau en sous-réseaux d’une dénivellation satisfaisante. Ces réservoirs
peuvent être alimentés par la même source, avoir leur propre alimentation, ou même être reliés
entre eux.
Cycle de vie du système d’Alimentation en eau potable
Le cycle de vie du système d’alimentation en eau potable est présenté en six phases :
Phase d’étude préalable : elle contient les activités préalables d’analyse des besoins
initiaux. Dans cette phase le problème est identifié et étudier selon des critères bien définis.
Phase de définition : cette phase de conception vise à définir d’une manière détaillée
l’architecture du système, ses spécifications…
• Production : se fait, à partir de captages d’eau souterraine ou d’eau de rivière en fonction des
• Stockage : se fait dans les réservoirs situés à une côte permettant une desserte gravitaire d’une
Partie de la ville (ou de la totalité). Le rôle de ces ouvrages est à la fois de stocker un volume
• Distribution : se fait à partir des réservoirs par des réseaux généralement maillés équipés de
a- Débit
Les conduites devront pouvoir transiter les plus forts débits instantanés en tenant compte du
débit depointe.
b- Diamètre
Se référer aux diamètres donnés dans les albums. Ne pas descendre au dessous de 0,060, voire
0,080 m. Dans les tronçons sur lesquels est prévue l’installation de bouches d’incendie, le
diamètre minimal sera de 0,100m ou mieux encore 0,150m
c- Pression
En vue de la bonne tenue des canalisations, il y a lieu d’éviter en ville des pressions supérieures
à 40 m qui risquent d’apporter des désordres (fuites) et certains bruits désagréables dans les
installations intérieures d’abonnés.
o 12 à 15 m pour un étage
o 16 à 19 m pour 02 étages
o 20 à 23 m pour 03 étages
o 24 à 27 m pour 04 étages
o 29 à 32 m pour 05 étages
o 32 à 36 m pour 06 étages
o 37 à 40 m pour 07 étages
d- Matériaux (rugosité)
Le choix des tuyaux utilisés est fonction de la pression et de la nature du terrain, des coûts de
fourniture et de mise en oeuvre, mais aussi de la facilité à réaliser les raccordements, les prises
de branchements, les réparations en cas de fuite.
e- Fiabilité
La fiabilité est la caractéristique d’un système d’alimentation en eau potable de fonctionner sans
défaillance d’un composant, c'est-à-dire sans pertes dans des conditions de fonctionnement
f- Sécurité
g- Maintenabilité
doivent être bien étudiées afin de permettre un accès facile lors des travaux d’intervention.
a- Captage
Le captage concerne soit les eaux souterraines (sources, nappes aquifères) soit les eaux
superficielle (rivières, lacs ou même mer).
Le traitement est presque toujours nécessaire pour obtenir une eau hygiénique, donc propre à
c- Adduction
L’accumulation consiste à remplir des réservoirs pour assurer d’une part une plus grande
régularité du débit capté, traité et amené, et d’autre part une sûreté d’alimentation lors d’une
indisponibilité momentanée des ouvrages précédents.
e- Distribution
La distribution consiste à fournir à chaque instant aux utilisateurs les débits dont ils ont besoin ;
elle nécessite un réseau de canalisations dimensionnées pour le débit maximal susceptible de
passer en chaque point.
Modèle pour la gestion du réseau: Dans ce cas, le modèle servira à d’écrire le comportement
des sources d’approvisionnement, des zones de stockage et des stations de pompage. L’intérêt
de ce type de modèle est d’optimiser l’exploitation des sources d’eau et de minimiser les coûts
d’exploitation du réseau en régulant le pompage et le stockage de l’eau dans la journée. Ce
modèle ne retient pas les conduites de grand diamètre servant au transport et à la distribution de
l’eau.
Modèle pour la mesure de la qualité de l’eau: Dans ce cas, le modèle cherche à décrire les
temps de séjour (stagnation) de l’eau dans le réseau. En effet, des temps de séjours importants
altèrent la qualité de l’eau dans le réseau. L’objet du modèle est de mesurer l’évolution d’un
produit, à titre d’exemple le chlore, dans le réseau et d’en mesurer les concentrations à des
points précis du réseau.
Besoins domestiques
Il s’agit des besoins des ménages auxquels il faut ajouter ceux des organismes collectifs
nécessaires à la vie des agglomérations et ceux du tissu micro-économique associé (commerces
bureaux, artisanat, etc.).
Besoin industriel:
- Matière première.
- Refroidissement
Besoin de service public:
Ces besoins sont importants car il faut fournir de l'eau potable aux écoles, aux
hôpitaux, aux piscines municipales. Les municipalités se doivent aussi d'entretenir les
jardins publics, de nettoyer les chaussées, etc...
S'il est relativement facile de prévoir et de contrôler les volumes d'eaux usées domestiques et
industrielles, il en va tout autrement des eaux pluviales. C'est principalement pour cela qu'il existe
03 types de réseau d'assainissement:
a)Le réseau unitaire :
C'est l'héritier du « tout-à-l'égout - c'est-à-dire que tout et n'importe quoi peut être rejeté
dans le réseau d'assainissement. Ce système évacue dans les mêmes canalisations les
eaux usées domestiques et les eaux pluviales.
b) Le réseau pseudo-séparatif:
Ce système est conçu pour recevoir uniquement des eaux admet une partie des eaux pluviales
qui proviennent des parkings, placette,…
c) Le réseau séparatif:
Il collecte les eaux domestiques dans un réseau et les eaux pluviales dans un autre. Ce
système a l'avantage d'éviter le risque de débordement d'eaux usées le milieu naturel lorsqu'il
pleut. Il permet de mieux maîtriser le flux et sa concentration en pollution et de mieux adapter
la capacité des stations d'épuration.
Il existe d'autres systèmes « le système non gravitaire, le système hybride,… » qui ne sont
que des variantes des deux systèmes principaux.
1/Evacuations extérieurs:
2/ évacuations intérieures :
C'est l'ensemble des dispositifs installés chez les particuliers qui doivent obtenir à certaines
règles.
Le réseau unitaire présente un point faible lors de fortes intempéries. Cependant des agglomérations
importantes possède ce type de réseau. C'est pourquoi on peut rencontrer des déversoirs et des
bassins d'orages en milieu urbain.
Le réseau séparatif
Un réseau séparatif dissocie :
- les eaux usées,
- les eaux pluviales.
Ces eaux sont collectés par deux systèmes distincts.
Il présente l’avantage de traiter uniquement les eaux usées par la station d’épuration et ne pas la
saturer en cas de fortes intempéries. Il demande également des sections de conduites moins
importantes et donc plus facile à mettre en oeuvre.
Malgré ses avantages, ce réseau présente un risque polluant. Les alluvions, ruisselant sur les
chaussées, sont polluées par les gaz d’échappement ou tous autres produits chimiques, et sont
rejetées directement dans le milieu naturel sans aucune filtration.
Cependant un système de récupération d’eaux pluviales peut être mise en place de façon
individuel. Ce système permet d’utiliser l’eau pluviale plutôt que l’eau potable pour de nombreux
usages (arrosage, WC, eau de nettoyage, etc.).
C’est le système le plus couramment mise en oeuvre actuellement. Tant dans l’extension des
grandes agglomérations que dans les réseaux neufs créer dans les villes et villages.
Le réseau mixte
Un réseau mixte est composé de :
- réseau unitaire,
- réseau séparatif.
Une partie du réseau est unitaire (en générale la plus ancienne) et une partie en réseau séparatif. Il
comporte des systèmes de vannes permettant de transférer une partie des eaux de pluies vers le
réseau d’eaux usées (E.U.) pour y être traitées.
Les premières eaux de pluies contiennent un grand nombre de polluant (dépôts de fumées,
hydrocarbures, poussières diverses) suite au lessivage des surfaces étanches (voirie, chaussées,
etc.)
Le système d’évacuation d’eau individuel
Le système d’évacuation d’eau individuel, est comme son nom l’indique, totalement indépendant
du réseau communal. Il est possible et recommandé lorsque les canalisations domestiques ne
peuvent être raccordées au système collectif, et ce, parce que ce dernier n’a pas encore été mis en
place dans la zone où est située l’habitation, ou parce qu’il est trop loin.
Dans ces conditions, la loi autorise les propriétaires de l’habitation à créer un système
d’évacuation autonome, qui leur est propre. Celui-ci doit pouvoir non seulement évacuer l’eau,
mais également les traiter, les épurer avant de les rejeter pour de bon.
Il peut s’agir :
D’un système composé d’une fosse toutes eaux, dans la majorité des cas.
D’un système composé d’une fosse septique, pour les installations anciennes.
D’une microstation épuration.
Les chutes utilisées pour l’évacuation des eaux usées
Deux types de chute peuvent être utilisés dans l’évacuation des eaux usées :
La chute séparée
La chute unique
La chute séparée
Cette chute est utilisée dans les réseaux séparatifs. Permettant par conséquent d’évacuer les eaux
usées et les eaux pluviales dans des tubes différentes, généralement à âme lisse, elle est assez
ancienne. On ne l’utilise que très rarement aujourd’hui, mais on peut encore la retrouver dans
beaucoup d’habitation.
La chute unique
Cette chute est utilisée dans les réseaux unitaires. Elle se constitue de tubes d’évacuation à âme
nervurée, connues pour leur grande résistance aux températures élevées. Elle peut ainsi être
utilisée aussi bien pour évacuer les eaux-vannes, ainsi que les eaux grises, habituellement
chaudes, voire très chaudes.
Les 2 types d’assainissement
Lorsque les eaux usées sont collectées, acheminées puis traitées par le service public
d’assainissement, on parle alors d’assainissement collectif (ou tout à l’égout). Cela concerne
principalement les territoires où l’habitat est dense. Les eaux usées sont collectées puis
transportées via un réseau de canalisations vers une station d’épuration qui se chargera de la
dépollution.
Dans le cas des foyers non raccordés au réseau public des services de l’eau, l’assainissement se
fait de manière autonome, il s’agit d’un assainissement non collectif. Cela concerne
principalement les zones d’habitations dispersées. Ces territoires sont alors dotés d’un dispositif
autonome de prétraitement ainsi que d’un dispositif de traitement qui utilise les pouvoirs
épurateurs des sols.
Les traitements pour l’assainissement collectif
Le prétraitement vise à débarrasser les eaux des éléments qui pourraient empêcher les étapes
suivantes du traitement. Il regroupe 3 opérations :
Le dégrillage et le tamisage : c’est un traitement mécanique qui permet de retirer les éléments
insolubles tels que les branchages, les plastiques…
Le dessablage : ce type de traitement permet d’extraire par décantation le sable qui s’est mêlé aux
eaux de ruissellement ou issu de l’érosion des canalisations.
Le dégraissage vise à éliminer les huiles en faisant remonter les graisses puis en les raclant à la
surface de l’eau.
Le traitement le plus utilisé est le traitement « par boues activées », qui utilise les boues issues du
pré-traitement. Les bactéries contenues dans ces boues sont employées comme outil de
traitement. Une station de traitement d’épuration des eaux usées ne produit pas d’eau potable car
elle peut encore contenir des agents polluants et des résidus microbiens.
D’autres traitements peuvent être utilisés notamment dans les plus petites collectivités : lagunage,
phyto-épuration (roselières).
Les eaux ainsi traitées retournent ensuite dans leur milieu naturel.
Fosse septique
La construction d'une fosse Septique est un
procédé généralement utilisé pour le traitement
des eaux d'égout domestiques ; il s'agit d'une cuve
en béton, en parpaing ou en métal dans laquelle
les solides se déposent et les matériaux flottants
.remontent à JIa surface