Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Régime Monophasé

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 39

ESI

Chapitre 2

Étude des circuits


électriques linéaires en
régime sinusoïdal
monophasé

Régime sinusoïdal monophasé 1


ESI

SOMMAIRE

I. PUISSANCES EN RÉGIME SINUSOIDAL MONOPHASÉ

II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU


RELEVEMENT DU FACTEUR DE PUISSANCE

III. MESURE DES PUISSANCES

Régime sinusoïdal monophasé 2


ESI

INTRODUCTION
Un circuit électrique linéaire en régime sinusoïdal monophasé est un circuit
électrique qui présente les caractéristiques suivantes :

➢ Les récepteurs électriques sont linéaires,


➢ Les courants et tensions sont des fonctions sinusoïdales,
➢ Comporte deux fils : la phase (qui fournit le courant) et le neutre pour le
retour du courant.

Régime sinusoïdal monophasé 3


ESI

INTRODUCTION
L’exemple le plus simple de circuit en régime sinusoïdal monophasé est
l’alimentation électrique domestique.

Régime sinusoïdal monophasé 4


ESI

INTRODUCTION
L’exemple le plus simple de circuit en régime sinusoïdal monophasé est
l’alimentation électrique domestique.

Câble monophasé

Prise de courant monophasé

Régime sinusoïdal monophasé 5


ESI

I. PUISSANCES EN RÉGIME SINUSOIDAL


I.1 Écriture spécifique des courants et tensions sinusoïdaux en électrotechnique
Dans une installation électrique, tous les récepteurs électriques sont
pratiquement toujours connectés aux bornes d’une même source (en parallèle).
La CIE fournit une tension sinusoïdale 𝑣(𝑡) qu’on caractérisa par sa valeur
efficace 𝑉. En monophasé, l’écriture de cette tension est sous la forme :

𝐯 𝐭 = 𝐕 2 𝐬𝐢𝐧 𝝎𝒕

La grande majorité des récepteurs électriques sous tension sinusoïdale sont des
récepteurs à tendance inductive.
Ainsi, dans la plupart des cas, le courant 𝑖(𝑡) traversant un dipôle est en retard par
rapport à la tension 𝑣(𝑡).
On écrira alors par convention les courants sous la forme :

𝒊 𝒕 = 𝑰 2 𝐬𝐢𝐧 𝝎𝒕 − 𝝋
Régime sinusoïdal monophasé 6
ESI

I. PUISSANCES EN RÉGIME SINUSOIDAL


I.2 Puissances en régime sinusoïdal
I.2.1 Puissance instantanée
𝑖 𝑡 = 𝐼 2 sin 𝜔𝑡 − 𝜑
𝑣 𝑡 = 𝑉 2 sin 𝜔𝑡
𝑍 = 𝑍 ‫𝜑ہ‬ Ԧ𝑉
𝜑 = 𝐼,

C’est le produit de la tension par le courant. Elle dépend du temps


𝑝 𝑡 = 𝑣 𝑡 . 𝑖 𝑡 = 𝐼 2 sin 𝜔𝑡 − 𝜑 . 𝑉 2 sin 𝜔𝑡 𝟏
𝒔𝒊𝒏 𝒂 𝒔𝒊𝒏 𝒃 = 𝒄𝒐𝒔 𝒂 − 𝒃 − 𝒄𝒐𝒔 𝒂 + 𝒃
𝟐
𝑝 𝑡 = 𝑉𝐼 cos 𝜑 − 𝑉𝐼 cos 2𝜔𝑡 − 𝜑

La puissance instantanée est la somme d’un terme constant : 𝑽𝑰 𝐜𝐨𝐬 𝝋 et d’un


terme variant périodiquement (puissance fluctuante) : 𝑽𝑰 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝝎𝒕 − 𝝋

Régime sinusoïdal monophasé 7


ESI

I. PUISSANCES EN RÉGIME SINUSOIDAL


I.2 Puissances en régime sinusoïdal
I.2.2 Puissance active P (W)

La puissance active est la puissance réellement utilisée par la charge. C’est la


puissance qui est transformée en puissances mécanique (moteur), lumineuse
(lampe) ou thermique (chauffage).

La puissance active a pour expression :

1
𝑷 = න 𝒑 𝒕 𝒅𝒕 = 𝑽𝑰 𝐜𝐨𝐬 𝝋
𝑻
𝑻

V : Valeur efficace de la tension


I : Valeur efficace du courant
ϕ : le déphase de la tension par rapport au courant

Régime sinusoïdal monophasé 8


ESI

I. PUISSANCES EN RÉGIME SINUSOIDAL


I.2 Puissances en régime sinusoïdal
I.2.3. Puissance réactive Q (Var)
L’énergie réactive sert à alimenter le circuit magnétique des machines. La puissance
réactive a pour expression :
𝑸 = 𝑽𝑰 𝐬𝐢𝐧 𝝋

➢ Q > 0 : La charge est inductive

➢ Q < 0 : La charge est capacitive

➢ Q = 0 : La charge est résistive

Régime sinusoïdal monophasé 9


ESI

I. PUISSANCES EN RÉGIME SINUSOIDAL


I.2 Puissances en régime sinusoïdal
I.2.4 Puissance apparente S (VA)
Cette puissance est souvent appelée « puissance de dimensionnement », elle
permet de caractérisée la qualité de l’isolation, la section des conducteurs et la
tailles des circuits magnétiques :
𝑺 = 𝑽𝑰

On définit la puissance apparente complexe par :


𝑆 = 𝑉. 𝐼 ∗ = 𝑃 + 𝑗𝑄 𝐼 ∗ est le conjugué de 𝐼

En observant les relations de P, Q et S on constate que

𝑄
𝑆2 = 𝑃2 + 𝑄2 tan 𝜑 =
𝑃

Régime sinusoïdal monophasé 10


ESI

I. PUISSANCES EN RÉGIME SINUSOIDAL


I.2 Puissances en régime sinusoïdal
I.2.4 Puissance apparente S (VA)
Pour une charge quelconque d’impédance 𝑍 = 𝑅 + 𝑗𝑋 traversée par un courant
de valeur efficace I on a :

P = RI2
Q = XI2

S = ZI2

Régime sinusoïdal monophasé 11


ESI

I. PUISSANCES EN RÉGIME SINUSOIDAL


I.3. Facteur de puissance

Le facteur de puissance a pour expression :


𝑃
𝑓𝑝 = 0 < 𝑓𝑝 < 1
𝑆
Le facteur de puissance mesure « l’efficacité de fourniture » de la puissance active
à la charge. Plus ce facteur de puissance est proche de 1, mieux c’est pour le
fournisseur de l’énergie électrique.

Dans le cas des régimes sinusoïdaux, ce facteur de puissance est égal au cosinus
du déphasage de la tension par rapport à l’intensité :

𝑃
𝑓𝑝 = cosφ =
𝑆

Régime sinusoïdal monophasé 12


ESI

I. PUISSANCES EN RÉGIME SINUSOIDAL


I.3. Facteur de puissance
Le tableau ci-dessous indique les valeurs moyennes du facteur de puissance pour les
équipements et les appareils les plus couramment utilisés.

Régime sinusoïdal monophasé 13


ESI

I. PUISSANCES EN RÉGIME SINUSOIDAL


I.4. Puissance des dipôles élémentaires

Dipôles de base P Q S

𝑉2 0 𝑉2
Résistance pure (R) 2 2
𝑅𝐼 = 𝑉𝐼 = 𝑅𝐼 = 𝑉𝐼 =
𝑅 𝑅
0 𝑉2 𝑉2
2 2
Inductance pure (L) 𝐿𝜔𝐼 = 𝑉𝐼 = 𝐿𝜔𝐼 = 𝑉𝐼 =
𝐿𝜔 𝐿𝜔
Condensateur pur 0 𝐼2 𝐼2
2 2
−𝑉 𝐶𝜔 = −𝑉𝐼 = − 𝑉 𝐶𝜔 = 𝑉𝐼 =
(C) 𝐶𝜔 𝐶𝜔

➢ Une résistance pure consomme de la puissance active. Elle ne consomme pas de


puissance réactive.
➢ Une inductance pure consomme de la puissance réactive. Elle ne consomme pas de
puissance active.
➢ Une capacité pure fournit de la puissance réactive. Elle ne consomme pas de
puissance active

Régime sinusoïdal monophasé 14


ESI

I. PUISSANCES EN RÉGIME SINUSOIDAL


I.4. Puissance des dipôles élémentaires
Application : Pour chacun des deux cas suivant donner l’expression de P et Q en
fonction des grandeurs de chaque circuit.

Régime sinusoïdal monophasé 15


ESI

I. PUISSANCES EN RÉGIME SINUSOIDAL


I.5. Différents types de charges
On distingue trois types de charge dépendamment du déphase  en le courant et
la tension aux bornes de la charge.

Charge résistive : (lampes à incandescence, four à résistances, …)


=0, réactance X = 0, P>0 et Q=0

Charge inductive : (ex : lampes fluorescentes, moteurs électriques, lignes de transport,


conditionneur d’air, …)
0<≤90°, P>0, Q>0, X>0 𝑐𝑜𝑠𝜑 (𝐴𝑅)

Charge capacitive : (ex : batteries de condensateurs, compensateurs synchrones)

-90°≤<0°, P>0, Q<0, X<0. 𝑐𝑜𝑠𝜑 (𝐴𝑉 )

Régime sinusoïdal monophasé 16


ESI

I. PUISSANCES EN RÉGIME SINUSOIDAL


I.6. Théorème de Boucherot
La puissance active (respectivement réactive) d’un groupement de N dipôles
alimenté en régime sinusoïdal est égale à la somme des puissances actives
(respectivement réactives) de chaque dipôle du groupement. Cela se traduit par
les relations suivantes :
𝑃 = 𝑃1 + 𝑃2 + ⋯ + 𝑃𝑁
𝑄 = 𝑄1 + 𝑄2 + ⋯ + 𝑄𝑁
𝑆= 𝑃2 + 𝑄2
𝑃
𝑐𝑜𝑠 =
𝑆

P1, P2, …, PN : Puissances actives de chaque dipôle du groupement


Q1, Q2, …, QN : Puissances réactives de chaque dipôle du groupement
S, P et Q : Puissances apparente, active et réactive totales du groupement
Attention ! 𝑺 ≠ 𝑺𝟏 + 𝑺𝟐 + ⋯ + 𝑺𝑵

Régime sinusoïdal monophasé 17


ESI

I. PUISSANCES EN RÉGIME SINUSOIDAL


I.6. Théorème de Boucherot

Régime sinusoïdal monophasé 18


ESI
II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE
PUISSANCE
𝑷
𝑰= 𝑸 = 𝑷 𝐭𝐚𝐧 𝝋
𝑽 𝐜𝐨𝐬 𝝋
Le facteur de puissance est d’autant proche de 1 que la puissance réactive Q
demandée au réseau est faible devant la puissance active P.

Un mauvais facteur de puissance (< 0,8 en Côte d’Ivoire) élève la valeur du courant I
absorbée par la charge.

Régime sinusoïdal monophasé 19


ESI
II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE
PUISSANCE
Un mauvais facteur de puissance entraîne aussi :
➢ L'amoindrissement du rendement de l’installation à cause de l’augmentation des pertes
par échauffement.
➢ Des chutes de tension importantes dans les câbles, et les surcharges.
➢ Le surdimensionnement des installations neuves : câbles, transformateur, appareillage de
protection,, etc. ... ou le renforcement prématuré des installations existantes
➢ Le paiement de pénalités au fournisseur de l'énergie électrique pour consommation
abusive d’énergie réactive
En industrie, les principaux consommateurs d'énergie réactive sont :
➢ Les moteurs asynchrones qui tournant à vide.
➢ Les transformateurs sous-chargés
➢ Les éclairages non compensés
➢ Les lignes et les câbles
➢ Les inductances
➢ Certains équipements électroniques,…
Régime sinusoïdal monophasé 20
ESI

II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE


PUISSANCE

Pour améliorer la valeur du facteur de puissance d’une installation électrique on


apporte par un moyen extérieur, l’énergie réactive indispensable au
fonctionnement de certains récepteurs en :

➢ Installant des batteries de condensateurs ou


➢ Faisant fonctionner une machine synchrone en compensateur synchrone
(moteur surexcité)

La solution "installation de batteries de condensateurs" est la plus efficace et la plus


simple à mettre en œuvre. Les condensateurs apportent l’énergie QC pour
compenser Q1. Ce qui fait passer S1 à S2 et cos𝜑1 à cos𝜑2

Régime sinusoïdal monophasé 21


ESI

II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE


PUISSANCE
Ainsi, la valeur de la capacité C à installer pour passer d’un cos1 de départ (qui
correspond à tan1) à un cos2 que l'on souhaite atteindre (qui correspond à
tan2), est donnée par (, pulsation du réseau d’alimentation) :

𝑷(𝐭𝐚𝐧 𝝋𝟏 − 𝐭𝐚𝐧 𝝋𝟐 )
𝑪=
𝝎𝑽𝟐

Sans condensateur Avec condensateur

Régime sinusoïdal monophasé 22


ESI

II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE


PUISSANCE
La valeur de la capacité C à installer pour passer d’un cos1 de départ (qui
correspond à tan1) à un cos2 que l'on souhaite atteindre (qui correspond à tan2),
est donnée par le tableau ci-dessous :

Régime sinusoïdal monophasé 23


ESI
II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE
PUISSANCE

➢ Diminution de la section des câbles : le tableau ci-dessous montre


l'accroissement de la section des câbles pour un facteur de puissance diminuant
de 1 a 0,4 pour la même Energie active fournie

➢ Diminution des pertes en ligne : Les pertes dans les conducteurs sont
proportionnelles au carré du courant transporté et sont mesurées par les
compteurs d'énergie active (kWh) de l'installation. La diminution de 10%,
par exemple, du courant dans un conducteur réduira les pertes de 20%.

Régime sinusoïdal monophasé 24


ESI

II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE


PUISSANCE

➢ Reduction de la chute de tension : L'installation de condensateurs de


compensation permet de réduire voire d’éliminer la circulation de courants
réactifs (inductifs) dans les conducteurs en amont, et de ce fait réduit ou
élimine les chutes de tension.

➢ Augmentation de la puissance disponible : L'augmentation du facteur de


puissance d'une charge induit la diminution du courant fourni par le
transformateur d'alimentation et, de ce fait, permet d'alimenter des charges
supplémentaires. En pratique, en cas d'extension d'une installation, il peut
être moins onéreux d'augmenter le facteur de puissance que de remplacer le
transformateur existant.

Régime sinusoïdal monophasé 25


ESI
II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE
PUISSANCE

Régime sinusoïdal monophasé 26


ESI

II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE


PUISSANCE

II.1.Compensation statique ou fixe


On met en service l’ensemble de la batterie dans un fonctionnement “tout ou
rien”. Ce type de compensation est utilisé lorsque la puissance réactive est faible
(< 15 % de la puissance du transformateur) et la charge relativement stable.

▪ 𝑆𝑇 (kVA) puissance du transformateur


H.T./B.T.
▪ 𝑄𝐶 (kVars) puissance batterie
condensateur

Régime sinusoïdal monophasé 27


ESI

II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE


PUISSANCE
II.2.Compensation automatique
➢ Les batteries de condensateurs sont divisées en gradins. La valeur du 𝐜𝐨𝐬 𝝋 est détectée
par un relais var-métrique qui commande automatiquement l'enclenchement et le
déclenchement des gradins en fonction de la charge et du 𝒄𝒐𝒔 𝝋 ′ désiré.
➢ La compensation automatique permet l'adaptation immédiate de la compensation aux
variations de la charge et évite, ainsi, le renvoi d'énergie réactive sur le réseau et les
surtensions dangereuses.

Régime sinusoïdal monophasé 28


ESI

II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE


PUISSANCE

II.3. Où installer les condensateurs de compensation


➢ Compensation globale
Elle est utilisée Lorsque la charge est stable et continue

La batterie est raccordée en tête


d'installation BT et assure une
compensation pour l'ensemble de
l'installation. La batterie reste en service
en permanence pendant le
fonctionnement normal de l'installation

Régime sinusoïdal monophasé 29


ESI

II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE


PUISSANCE

II.3. Où installer les condensateurs de compensation

➢ Compensation globale

Avantages
➢ supprime les facturations complémentaires pour
consommation excessive d'énergie réactive,
➢ diminue la puissance apparente (ou appelée) en
l'ajustant au besoin réel en kW de l'installation,
➢ soulage le poste de transformation (puissance
disponible en kW).

Inconvénients
➢ Le courant réactif est présent dans l'installation du niveau 1 jusqu'aux récepteurs.
➢ Les pertes par effet Joule (kWh) dans les câbles situés en aval et leur dimensionnement
ne sont de ce fait pas diminuées
Régime sinusoïdal monophasé 30
ESI

II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE


PUISSANCE

II.3. Où installer les condensateurs de compensation


➢ Compensation partielle
Une compensation partielle est conseillée lorsque l'installation est étendue
et comporte des ateliers dont les régimes de charge sont différents.

La batterie de condensateurs est connectée


sur l'arrivée du tableau de distribution
intermédiaire pour lequel la compensation
doit être réalisée. Une économie significative
sur l'installation est réalisée grâce à cette
disposition, notablement au niveau du
dimensionnement des câbles d'arrivée du ou
des tableaux intermédiaires pour lesquels la
compensation est réalisée.

Régime sinusoïdal monophasé 31


ESI

II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE


PUISSANCE

II.3. Où installer les condensateurs de compensation


➢ Compensation partielle
Avantages
➢ réduit la puissance apparente d'utilisation (en kVA),
calculée habituellement à partir des charges installées,
➢ soulage le transformateur d'alimentation, ce qui permet
d'alimenter des charges supplémentaires si nécessaire,
➢ permet de réduire la section des câbles d'arrivée du
tableau de distribution intermédiaire ou d'ajouter des
charges supplémentaires,
➢ réduit les pertes en ligne dans ces mêmes câbles.
Inconvénients
➢ Les courants réactifs circulent toujours dans les départs du tableau jusqu'aux charges.
➢ Pour les raisons citées ci avant, la compensation partielle n'améliore ni le
dimensionnement, ni les pertes en ligne de ces départs
Régime sinusoïdal monophasé 32
ESI
II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE
PUISSANCE
II.3. Où installer les condensateurs de compensation
➢ Compensation individuelle
Une compensation individuelle est à envisager dès que la puissance du récepteur
(en particulier d'un moteur) est significative par rapport à la puissance de
l'installation.

La batterie est connectée directement


aux bornes de la charge inductive
(généralement un moteur).

Régime sinusoïdal monophasé 33


ESI
II. COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE OU RELEVEMENT DU FACTEUR DE
PUISSANCE
II.3. Où installer les condensateurs de compensation
➢ Compensation individuelle

Avantages
La compensation individuelle réduit :
➢ les pénalités tarifaires dues à une
consommation excessives d'énergie
réactive,
➢ la puissance apparente consommée (en
kVA),
➢ la section des câbles et les pertes en ligne.

Inconvénients
Les courants réactifs de l'installation sont significativement réduits ou éliminés.

Régime sinusoïdal monophasé 34


ESI

III. MESURES DES PUISSANCES


III.1 Puissance active
La puissance active se mesure à l’aide d’un wattmètre qui indique la valeur
moyenne du produit de l’intensité traversant son « circuit intensité » par la
différence de potentiel (d.d.p.) aux bornes de son « circuit tension » ou le produit
scalaire des vecteurs associés aux grandeurs (courant et tension) de ses différents
circuits (intensité et tension).

Régime sinusoïdal monophasé 35


ESI

III. MESURES DES PUISSANCES


III.1 Puissance active
Le wattmètre comporte au minimum trois bornes. Une borne peut en effet être
commune aux circuits tension et courant. Deux montages sont possibles AMONT et
AVAL.
➢ Montage AMONT : On mesure la tension aux bornes du dipôle étudié et du
circuit courant. De l'indication du wattmètre, il faut retirer la puissance
consommée dans le circuit courant.
➢ Montage AVAL : On mesure la tension aux bornes du dipôle étudié. Le courant I
comprend les courant dans le dipôle et dans la bobine tension. Il faut que la
résistance du circuit tension soit grande

Régime sinusoïdal monophasé 36


ESI

III. MESURES DES PUISSANCES


III.1 Puissance active
La lecture du wattmètre est une grandeur algébrique (positive ou négative).

Régime sinusoïdal monophasé 37


ESI

III. MESURES DES PUISSANCES


III.1. Puissance active
Dans l’industrie, il n’est pas recommandé d’ouvrir un circuit pour insérer le circuit
de mesure d’intensité du wattmètre. Pour cela, on utilise des pinces wattmétriques

Régime sinusoïdal monophasé 38


ESI

III. MESURES DES PUISSANCES


III.2 Puissance réactive
Pour mesurer une puissance réactive, il existe un appareil spécialisé appelé Varmètre

Régime sinusoïdal monophasé 39

Vous aimerez peut-être aussi