Cours Physique 1.présenté Par MR TARIKET PDF
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Rappels Mathématiques
LE TEMPS : Demandez la définition à Einstein! C’est une des notions les plus intuitives et
familières et pourtant une des plus délicate à définir.
FORCE : Une force appliquée à une masse la fait accélérer. C’est le principe fondamental de
la dynamique. donc F = m γ. grandeur : F = M [γ] = M LT-2
Unité : le Newton (N) force qui accélère une masse de 1kg de 1m/s2.
Y. Tariket
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Chapitre I Rappels Mathématiques
Le système international (S.I.) est constitué par les unités du système MKSA (M : Mètre, K :
Kilogramme, S : Seconde et A : Ampère) et comporte des définitions supplémentaires de l’unité de
température et de l’unité d’intensité lumineuse.
Chacune de ces sept unités est définie par un phénomène physique particulier. On peut exprimer
n’importe quelle unité en fonction d’une ou plusieurs des sept unités du système international.
conséquence : 1 J = 1 kg.m2.s-2
I.4.1. Définition :
Les équations aux dimensions sont des écritures conventionnelles qui résument simplement la
définition des grandeurs dérivées des unités fondamentales : Longueur, Masse et Temps : symbolisées
par les majuscules L, M et T. Ainsi une vitesse qui est le quotient d’une longueur L par un temps T est
représentée par :
- une accélération :
- une force :
- un travail :
D’une manière générale, dans le système S.I. l’équation aux dimensions d’une grandeur G s’écrit :
Les équations aux dimensions permettent de vérifier la cohérence des équations lors de
calculs de physique. Une formule est homogène si les deux membres ont les mêmes dimensions.
Cependant, il ne suffit pas qu’une équation soit homogène pour qu’elle soit juste.
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Chapitre I Rappels Mathématiques
On ne peut additionner ni soustraire que les termes ayant les mêmes dimensions
Prenons un exemple : comme chacun sait, Einstein à trouvé que E=mc2. E est une énergie, m
une masse et c une vitesse (la vitesse de la lumière dans le vide = 3.108 m/s). Voyons si cette équation
est homogène (ce qui ne prouve pas sa justesse) mais est indispensable.
[mc2] = [m] x [c]2 = M x V2 = M (L T-1)2 = M L2T-2 ce qui est bien la grandeur de l’ENERGIE que
nous venions de calculer. Donc l’équation E=mc2 est homogène. Si elle ne l’était pas, elle serait à
coup sûr fausse. Mais attention l’homogénéité ne prouve pas qu’elle soit juste. En effet E=mc 3 ou
E=m2c5 qui ne sont pas homogènes sont fausses, mais E=3mc2 est homogène bien que fausse. En
conclusion la vérification de l’homogénéité d’une équation évite les erreurs grossières.
II. Vecteurs
L’usage des vecteurs en mécanique est fondamental. Il permet de représenter les vitesses et les
accélérations des points, les rotations des solides, le déplacement, les forces exercées.
II. 1. Définitions
Un vecteur est segment de droite MN, ayant une origine M et une extrémité N. On le note
symboliquement par 𝑀𝑁, 𝐴, … Il est complètement défini si l’on se donne :
Remarque :
Deux vecteurs liés, d’origines quelconques, sont dits opposés lorsqu’ils ont la même direction,
même grandeur et des sens opposés : ils sont dits directement opposés lorsqu’ils sont portés par la
même droite.
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Chapitre I Rappels Mathématiques
𝑉 = 𝑣1 𝑒1 + 𝑣2 𝑒2 + 𝑣3 𝑒3
Remarque :
Orthonormée signifie :
- ortho : - normé :
II. 2. 2. Addition
En conséquence si l’ont connait les coordonnées de deux points A et B dans une base on peut
facilement calculer les coordonnées du vecteur 𝐴𝐵 :
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Chapitre I Rappels Mathématiques
On appelle produit scalaire de deux vecteurs 𝑉 et 𝑊 , faisant entre eux l’angle θ, le nombre :
Conséquences
Si deux vecteurs forment un angle droit, leur produit scalaire est nul :
Si l’on connait les coordonnées de deux vecteurs dans une base orthonormée, le produit scalaire
s’exprimera uniquement en fonction des coordonnées :
La norme du vecteur
𝑎𝑏 = 𝑉. 𝑢 = 𝑉 𝑐𝑜𝑠 𝜃
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Chapitre I Rappels Mathématiques
Un vecteur unitaire est un vecteur de norme égale à 1. Par exemple, le vecteur unitaire colinéaire à 𝑉
et de même sens s’écrit :
Supposons que l’on connaisse les composantes des deux vecteurs 𝐴 et 𝐵 dans une base orthonormée
directe
𝑖 𝑗 𝑘
𝐴 ∧ 𝐵 = 𝑎1 𝑎2 𝑎3 = 𝑎2 𝑏3 − 𝑏2 𝑎3 𝑖 − 𝑎1 𝑏3 − 𝑏1 𝑎3 𝑗 + 𝑎1 𝑏2 − 𝑏1 𝑎2 𝑘
𝑏1 𝑏2 𝑏3
Conséquences
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Chapitre I Rappels Mathématiques
On appelle produit mixte de trois vecteurs 𝐴, 𝐵 et 𝐶 une quantité scalaire m égale au volume
du parallélépipède construit sur les trois vecteurs :
𝑚 = 𝐴 ∧ 𝐵 .𝐶 = 𝐵 ∧ 𝐶 .𝐴 = 𝐶 ∧ 𝐴 .𝐵
L'opérateur 'nabla' ou ∇ est très utile en analyse vectorielle. Il permet de déterminer les
notions de gradient, rotationnel, divergence et laplacien de manière simple. Il se définit
comme suit :
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Chapitre I Rappels Mathématiques
𝜕
𝜕𝑥
𝜕
∇=
𝜕𝑦
𝜕
𝜕𝑧
II. 3. 2. Gradient
Le gradient d’une fonction scalaire f (x, y, z) est un vecteur noté ∇𝑓 ou grad𝑓 dont les
composantes dans une base orthonormée sont les dérivées partielles de f par rapport à chaque
variable :
𝜕𝑓
𝜕𝑥
𝜕𝑓
∇𝑓 =
𝜕𝑦
𝜕𝑓
𝜕𝑧
II. 3. 3. Divergence
La divergence d’un vecteur 𝐹 (𝐹𝑥 , 𝐹𝑦 , 𝐹𝑧 ) dont les composantes sont fonctions des coordonnées
(x,y,z) est un scalaire noté ∇. 𝐹 ou div 𝐹 dont la valeur est :
𝜕𝐹𝑥 𝜕𝐹𝑦 𝜕𝐹𝑧
∇. 𝐹 = + +
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
II. 3. 4. Rotationnel
Le rotationnel d’un vecteur 𝐹 (𝐹𝑥 , 𝐹𝑦 , 𝐹𝑧 ) est un vecteur noté ∇ ∧ 𝐹 ou 𝑟𝑜𝑡 𝐹 tel que :
𝜕𝐹𝑧 𝜕𝐹𝑦
−
𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝐹𝑥 𝜕𝐹𝑧
∇∧𝐹 = −
𝜕𝑧 𝜕𝑥
𝜕𝐹𝑥 𝜕𝐹𝑦
−
𝜕𝑦 𝜕𝑥
II. 3. 5. Laplacien
Propriétés :
Quels que soient la fonction f et le vecteur 𝐹 on à deux propriétés qui sont toujours vérifiées :
1. 𝑟𝑜𝑡 grad𝑓 = 0
2. div 𝑟𝑜𝑡 𝐹 = 0
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Chapitre II Cinématique du point
Cinématique du point
II.1. Généralités
L’objet de la cinématique est l’étude des mouvements des corps en fonction du temps, sans
tenir compte des causes qui le produisent. L’étude du mouvement d’un corps est l’étude des positions
successives de ce dernier par rapport à un référentiel (repère d’espace associé à un repère de temps).
II.1.1. Définitions
a) Point matériel
Un point matériel est défini comme étant un élément de matière, de dimensions négligeables,
que l’on assimile à un point géométrique. En réalité, on étudie le mouvement du centre de masse d’un
corps, point au quel est supposé concentré toute la masse du corps.
b) Trajectoire
C’est le lieu des positions successives occupées par un point mobile. Celle–ci peut être
rectiligne ou bien curviligne. Elle peut être ouverte ou fermée.
- la trajectoire C
- la position, à chaque instant « t » du point M sur la trajectoire C. On fait le choix d’une origine et
d’un sens positif (indiqué par une flèche).
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Chapitre II Cinématique du point
L’espace contient 3 dimensions ; cela signifie qu’il faut 3 coordonnées pour définir la position
d’un point M dans l’espace. La première étape consiste à choisir un point qui servira de référence :
c’est le point origine noté O.
Toutefois, pour des raisons pratiques (en particulier lors de calculs de produits scalaires et
produits vectoriels), il est important que la base utilisée soit orthonormée directe.
Il est très important de bien choisir le système de coordonnées dans lequel la description du
problème va être faite pour simplifier les calculs. Dans le plan par exemple, on pourra utiliser 2 axes x
et y et repérer ainsi le point M étudié. Toutefois, si le mouvement de M est circulaire, l’utilisation de x
et y sera compliquée: il vaudra mieux repérer le point par sa distance depuis le centre O (rayon r), et
l’angle parcouru. C’est ce que l’on appelle les coordonnées polaires. Pour un mouvement à trois
dimensions sur la Terre, il est usuel (et plus simple!) de repérer un point par sa latitude, sa longitude et
son altitude (c’est ce que l’on va appeler le système de coordonnées sphériques).
(Dans R : )
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Chapitre II Cinématique du point
- θ l’angle (Ox;OM);
Remarque
Il faut bien remarquer que la nouvelle base (𝑒𝜌 , 𝑒𝜃 , 𝑒𝑧 ) orthonormée associée à ce système de
coordonnées est mobile! Les vecteurs ont une direction changeante quand le point M se déplace.
𝑒𝜌 = cos 𝜃 𝑖 + 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑗
𝑒𝜃 = −sin 𝜃 𝑖 + 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑗
𝑑𝑒𝜌 𝑑𝑒𝜃
= 𝑒𝜃 , = −𝑒𝜌
𝑑𝜃 𝑑𝜃
𝑂𝑀 = 𝜌 𝑒𝜌 + 𝑧 𝑒𝑧
𝑑𝑂𝑀 = 𝑑𝜌 𝑒𝜌 + 𝜌𝑑𝜃 𝑒𝜃 + 𝑑𝑧 𝑒𝑧
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Chapitre II Cinématique du point
𝜌 𝑥 𝑥 = 𝜌 𝑐𝑜𝑠𝜃
𝜃 → 𝑦 ∶ 𝑦 = 𝜌 𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑧 𝑧 𝑧=𝑧
𝑥 𝜌 𝜌 = 𝑥2 + 𝑦2
𝑦 → 𝜃 ∶ 𝑦
𝑡𝑔𝜃 =
𝑧 𝑧 𝑥
𝑧=𝑧
𝑂𝑀 = 𝑟 𝑒𝑟
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Chapitre II Cinématique du point
𝑟= 𝑥2 + 𝑦2 + 𝑧2
𝑥 𝑟 𝜌 𝑥2 + 𝑦2
𝑦 → 𝜃 : 𝑡𝑔𝜃 = =
𝑧 𝑧
𝑧 𝜑
𝑦
𝑡𝑔𝜑 =
𝑥
II.3. Mouvement rectiligne
Le mouvement d’un corps est rectiligne si sa trajectoire est une droite. La position de l’objet
est définie par son déplacement « x » à partir d’un point origine arbitraire O. x = f(t), x peut être positif
ou négatif
La vitesse d’un mobile caractérise la variation de sa position au cours du temps. Soit deux
positions du mobile x1 et x2 à deux instants t1 et t2 (t1 < t2). La vitesse moyenne du mobile entre ces
est donnée par :
Δ𝑥 𝑥2 − 𝑥1
𝑣𝑚𝑜𝑦 = =
Δ𝑡 𝑡2 − 𝑡1
Remarques
A la fois 𝑣𝑚𝑜𝑦 et Δ𝑥 ont un signe. Ils seront tous deux positifs si le mobile se déplace dans
le sens de l’axe x, négatifs dans le cas contraire.
Sauf dans le cas d’un mouvement à vitesse constante, 𝑣𝑚𝑜𝑦 dépend du choix de t1 et t2
La vitesse moyenne ne peut servir à caractériser la vitesse d’un mobile à un instant t donné.
Dès lors on définit la vitesse instantanée à l’instant t par :
Δ𝑥 𝑑𝑥
𝑣 = lim 𝑣𝑚𝑜𝑦 = lim =
∆𝑡→0 ∆𝑡→0 Δ𝑡 𝑑𝑡
Par conséquent, pour retrouver la position d’un mobile à chaque instant, à partir de sa vitesse
instantanée, on calcule l’intégrale :
𝑥 𝑡 𝑡
𝑑𝑥 = 𝑣 𝑑𝑡 ⟹ 𝑥 = 𝑥0 + 𝑣 𝑑𝑡
𝑥0 𝑡0 𝑡0
A l’instant initial t0 le mobile est en x0
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Chapitre II Cinématique du point
II.3.3. Accélération
Δ𝑣 𝑣2 − 𝑣1
𝑎𝑚𝑜𝑦 = =
Δ𝑡 𝑡2 − 𝑡1
L’accélération instantanée d’un mobile est la dérivée de sa vitesse par rapport au temps, à
l’instant considéré :
Δ𝑣 𝑑𝑣 𝑑2 𝑥
𝑎 = lim 𝑎𝑚𝑜𝑦 = lim = =
∆𝑡→0 ∆𝑡→0 Δ𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
Par conséquent, pour retrouver la vitesse d’un mobile à chaque instant, à partir de son
accélération, on calcule l’intégrale :
𝑣 𝑡 𝑡
𝑑𝑣 = 𝑎 𝑑𝑡 ⟹ 𝑣 = 𝑣0 + 𝑎 𝑑𝑡
𝑣0 𝑡0 𝑡0
Il se caractérise par :
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Chapitre II Cinématique du point
Il se caractérise par :
trajectoire rectiligne ;
accélération constante et non nulle.
𝑑𝑣 𝑑2 𝑥
𝑎= = = 𝑎0 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
𝑥 𝑡 𝑡
𝑑𝑥
= 𝑣0 + 𝑎0 𝑡 − 𝑡0 ⟹ 𝑑𝑥 = 𝑣0 𝑑𝑡 + 𝑎0 𝑡 − 𝑡0 𝑑𝑡
𝑑𝑡
𝑥0 𝑡0 𝑡0
1 2
⟹𝑥 𝑡 = 𝑎 𝑡 − 𝑡0 + 𝑣0 𝑡 − 𝑡0 + 𝑥0
2 0
La fonction x(t) est du second degré et la courbe à laquelle elle correspond est une parabole
1 𝑣 − 𝑣0 2 𝑣 − 𝑣0
⟹ 𝑥 − 𝑥0 = 𝑎0 + 𝑣0
2 𝑎0 𝑎0
1
⟹ 𝑥 − 𝑥0 = 𝑣 2 − 𝑣0 2
2𝑎0
⟹ 𝑣 2 − 𝑣0 2 = 2𝑎0 (𝑥 − 𝑥0 )
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Chapitre II Cinématique du point
Applications
Exercice 1
Un corps se déplace selon l’axe des x suivant la loi x(t)= t3+ 5t2+5, x est en mètre et t en seconde.
Trouver :
Exercice 2
Un mobile en mouvement rectiligne a une accélération a =1/ t2. Sa vitesse initiale à l’instant t0 = 1s et
au point x0 = 2 m est nulle.
Dans le cas d’une trajectoire quelconque dans l’espace à 3 dimensions, on choisit un repère
Oxyz. La position d’un point M est entièrement déterminée par son vecteur position à chaque instant
𝑟 = 𝑂𝑀 = 𝑥 𝑖 + 𝑦 𝑗 + 𝑧 𝑘 . Le mouvement du mobile sera défini si l’on connaît, à chaque instant, ses
coordonnées en fonction du temps, soit les trois équations :
𝑀1 𝑀2 = 𝑂𝑀2 − 𝑂𝑀1
𝑂𝑀2 − 𝑂𝑀1 𝑀1 𝑀2
𝑣𝑚𝑜𝑦 = =
𝑡2 − 𝑡1 Δ𝑡
𝑀1 𝑀2 𝑑𝑂𝑀 𝑑𝑟
𝑣 𝑡 = lim = =
∆𝑡→0 Δ𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
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Chapitre II Cinématique du point
Entre les deux instants t1 et t2 le vecteur accélération moyenne est défini par :
𝑣 (𝑡2 ) − 𝑣 (𝑡1 )
𝑎𝑚𝑜𝑦 =
𝑡2 − 𝑡1
Contrairement au mouvement rectiligne, le mobile n’effectue pas son mouvement le long d’un
segment de droite M1M2, mais il l’effectue le long d’un arc 𝑀1 𝑀2 , pour mesurer des longueurs
parcourues, il faut introduire la notion d’abscisse curviligne
a) Abscisse curviligne
b) Vecteur vitesse
Sur la figure ci contre, on remarque qu’il y a une différence entre le vecteur déplacement ∆𝑟
et la variation de l’abscisse curviligne ∆𝑠. mais en faisant tendre ∆𝑡 → 0, ces deux derniers tendent à ce
confondre. On peut ecrire alors :
∆𝑟 𝑑𝑟
lim =1⟹ =1
∆𝑡→0 Δ𝑠 d𝑠
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Chapitre II Cinématique du point
On défini un vecteur unitaire 𝑢𝑡 tangent à la courbe au point M orienté dans le sens du mouvement tel
𝑑𝑟
que : 𝑢𝑡 = d𝑠. On redéfini le vecteur vitesse par :
𝑑𝑟 𝑑𝑟 𝑑𝑠 𝑑𝑠
𝑣 𝑡 = = ⟹ 𝑣 𝑡 = 𝑑𝑡 𝑢𝑡 ⟹ 𝑣 𝑡 = 𝑣 𝑢𝑡
𝑑𝑡 𝑑𝑠 𝑑𝑡
On déduit donc que le vecteur vitesse reste toujours tangent à la trajectoire. Il est toujours
orienté dans le sens du mouvement : Si le mobile se déplace dans le sens positif, le vecteur vitesse est
dirigé dans le sens positif. Dans l’autre cas, le vecteur vitesse est dirigé dans le sens négatif.
𝑑 𝑑𝑣 𝑑𝑢𝑡
𝑎= 𝑣 𝑢𝑡 = 𝑢𝑡 + 𝑣
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑣
Le premier terme 𝑑𝑡
𝑢𝑡 est un vecteur tangent à la
trajectoire, on l’appelle accélération tangentielle
𝑑𝑣
𝑎𝑡 = 𝑢 = 𝑎𝑡 𝑢𝑡
𝑑𝑡 𝑡
Elle indique la manière dont varie la grandeur (module) de la vitesse au cours du temps.
Lorsque le mobile se déplace avec une vitesse (grandeur) constante, quelle que soit la forme de la
trajectoire, accélération tangentielle est nulle.
𝑑𝑢𝑡
𝑎𝑛 = 𝑣
𝑑𝑡
𝑑𝑢𝑡 𝑑𝑢𝑡 𝑑𝜙 𝑑𝑢𝑡 𝑑𝜙 𝑑𝑠
= =
𝑑𝑡 𝑑𝜙 𝑑𝑡 𝑑𝜙 𝑑𝑠 𝑑𝑡
La dérivée du vecteur unitaire 𝑢𝑡 par rapport à 𝜙 correspond à un vecteur unitaire qui lui est
perpendiculaire qu’on note 𝑢𝑛 dirigé vers le centre du cercle osculateur O’. Le vecteur 𝑢𝑛 est donc
normal à la trajectoire au point M et dirigé vers la concavité de la courbe.
𝑑𝑢𝑡
= 𝑢𝑛
𝑑𝜙
𝑑𝜙 1
=
𝑑𝑠 𝑅
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Chapitre II Cinématique du point
𝑑𝑢𝑡 𝑑𝑢𝑡 𝑑𝜙 𝑑𝑠 1 𝑣2
𝑎𝑛 = 𝑣 =𝑣 = 𝑣 2 𝑢𝑛 ⟹ 𝑎𝑛 = 𝑢
𝑑𝑡 𝑑𝜙 𝑑𝑠 𝑑𝑡 𝑅 𝑅 𝑛
En résumé, l’accélération d’un mobile peut toujours être décomposée en deux accélérations,
l’une est dite tangentielle et l’autre normale
𝑑𝑣 𝑣2
𝑎= 𝑢𝑡 + 𝑢
𝑑𝑡 𝑅 𝑛
𝑎 = 𝑎𝑡 𝑢𝑡 + 𝑎𝑛 𝑢𝑛
2
𝑑𝑣 𝑣4
𝑎= 𝑎𝑡 2 + 𝑎𝑛 2 ⟹ 𝑎 = +
𝑑𝑡 𝑅2
Remarque
Le cercle osculateur est le cercle unique qui épouse la courbe le mieux possible en un point M
donnée. Il s’agit d’une approximation de la courbe. Le cercle osculateur approche la courbe mieux que
ne le fait la tangente: il donne non seulement une idée de la direction dans laquelle la courbe avance,
mais aussi de sa tendance à tourner de part et d’autre de la tangente (courbure).
Si le mouvement est curviligne uniforme (vitesse constante en module), l’accélération
tangentielle est nulle. D’autre part, si le mouvement est rectiligne (rayon infini), il n y pas de
changement de direction du vecteur vitesse, l’accélération normale est nulle.
Exercice :
On donne les équations paramétriques x(t) et y(t) d’un mobile par rapport à un référentiel
(𝑂, 𝑖, 𝑗) : x(t) = 2t y(t)= 4t2
Supposons un mobile qui décrit une trajectoire circulaire dans le plan Oxy ; la circonférence a
un rayon R et est centrée sur l’origine des axes O. Dans ce cas il est plus commode de travailler avec
des coordonnées polaires ρ et θ, plutôt qu’avec des coordonnées cartésiennes.
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Chapitre II Cinématique du point
Les relations entre cordonnées polaires et coordonnées cartésiennes peuvent être établies
aisément à partir des relations trigonométriques du triangle rectangle :
𝑥 = 𝜌 𝑐𝑜𝑠𝜃
𝑦 = 𝜌 𝑠𝑖𝑛𝜃
Dans le cas d’une trajectoire circulaire de centre O, ρ = R est constant et la seule coordonnée
qui varie dans le temps est l’angle θ; c’est elle qui détermine la position du point M à tout instant.
Δ𝑟
ou en considérant seulement le module des vecteurs 𝑣 𝑡 = lim
∆𝑡→0 Δ𝑡
Δ𝑟 Δ𝑠 RΔθ dθ
𝑣 𝑡 = lim = lim ⟹𝑣 𝑡 = lim =R
∆𝑡→0 Δ𝑡 ∆𝑡→0 Δ𝑡 ∆𝑡→0 Δ𝑡 d𝑡
Ceci nous amène à définir la vitesse angulaire ω comme la dérivée par rapport au temps de
l’angle azimutal, elle s’exprime en (rad/s) :
dθ
ω= ⟹𝑣 𝑡 =Rω
d𝑡
𝑑ω 𝑣2
𝑎= 𝑅 𝑢𝑡 + 𝑢 ⟹ 𝑎 = 𝑅𝛼 𝑢𝑡 + 𝑅ω2 𝑢𝑛
𝑑𝑡 𝑅 𝑛
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Chapitre II Cinématique du point
On dit que le mouvement circulaire est uniforme (MCU) lorsque la vitesse angulaire ω donc la
vitesse 𝑣 est constante.
Espace parcouru : 𝑠 = 𝑣 𝑡 + 𝑠𝑜
Le temps mis par le mobile pour effectuer un tour complet est constant et est défini comme la
période T du MCU.
2𝜋𝑅 2𝜋
T= ⟹T=
𝑣 ω
Souvent, la vitesse de rotation est exprimée en tour par seconde ( n tr/s), dans ce cas, on écrit :
ω = 2𝜋 𝑛
𝑣2
L’accélération normale : 𝑎𝑛 = 𝑅ω2 𝑢𝑛 = 𝑅
𝑢𝑛 . Elle se dirige toujours vers le centre du cercle.
𝑑ω 𝑑2 θ
𝛼= = = 𝐶𝑠𝑡𝑒
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
Si la vitesse angulaire croit, le mouvement est uniformément accéléré ;
Nous admettons pour simplifier que l’origine du temps correspond à l’origine du mouvement
𝑠 = 𝑣 𝑡 + 𝑠𝑜 = 𝑅𝜔 𝑡 + 𝑠𝑜
𝜔 = 𝛼 𝑡 + 𝜔𝑜
1
𝜃 = 𝛼 𝑡 2 + 𝜔𝑜 𝑡 + 𝜃𝑜
2
Y. Tariket
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Chapitre II Cinématique du point
L’accélération tangentielle : 𝑎𝑡 = R𝛼 𝑢𝑡
𝑣2
L’accélération normale : 𝑎𝑛 = 𝑅ω2 𝑢𝑛 = 𝑅
𝑢𝑛 . Elle se dirige toujours vers le centre du cercle.
𝑟 = ρ 𝑒𝜌 + 𝑧 𝑒𝑧 , 𝜔 = 𝜔 𝑒𝑧
𝑑𝑟 𝑑𝑒𝜌 dθ dθ
=ρ =ρ 𝑒𝜃 ⟹ 𝑣 = ρ 𝑒
𝑑𝑡 𝑑𝑡 d𝑡 d𝑡 𝜃
Comme 𝑒𝜃 = 𝑒𝑧 ∧ 𝑒𝜌 alors
𝑑𝑟 dθ dθ
= 𝑒𝑧 ∧ ρ𝑒𝜌 = 𝑒 ∧ (ρ𝑒𝜌 + 𝑧𝑒𝑧 )
𝑑𝑡 d𝑡 d𝑡 𝑧
𝑑𝑟
𝑣= = 𝜔∧𝑟
𝑑𝑡
Exercice
Dans un repère OXY, on considère un point matériel animé d’un mouvement circulaire de
centre O et de rayon R. notons par θ(t) l’angle que fait le vecteur position avec l’axe OX.
1. Calculer les composantes cartésiennes des vecteurs vitesse et accélération ainsi que
leurs grandeurs en fonction de θ et de ses dérivées par rapport au temps
Y. Tariket
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Chapitre II Cinématique du point
𝑟 = 𝜌 𝑒𝜌 + 𝑧 𝑒𝑧
𝑑𝑟 = 𝑑𝜌 𝑒𝜌 + 𝜌𝑑𝜃 𝑒𝜃 + 𝑑𝑧 𝑒𝑧
𝑑𝜌 𝑑𝜃 𝑑𝑧
𝑣= 𝑒𝜌 + 𝜌 𝑒𝜃 + 𝑒
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑧
𝑣 = 𝜌 𝑒𝜌 + 𝜌𝜃 𝑒𝜃 + 𝑧 𝑒𝑧
En se rappelant que
𝑎 = 𝜌 − 𝜌𝜃 2 𝑒𝜌 + (𝜌𝜃 + 2𝜌𝜃) 𝑒𝜃 + 𝑧 𝑒𝑧
𝑟 = 𝑂𝑀 = 𝑟 𝑒𝑟
Les dérivées par rapport au temps des trois vecteurs unitaires s’écrivent sous la forme :
𝑑𝑒𝑟
= 𝜃 𝑒𝜃 + 𝑠𝑖𝑛𝜃𝜑 𝑒𝜑
𝑑𝑡
𝑑𝑒 𝜃
𝑑𝑡
= − 𝜃 𝑒𝑟 + 𝑐𝑜𝑠𝜃𝜑 𝑒𝜑
𝑑𝑒𝜑
𝑑𝑡
= − 𝜑(𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑒𝑟 + 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑒𝜃 )
𝑣 = 𝑟 𝑒𝑟 + 𝑟𝜃 𝑒𝜃 + 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃𝜑 𝑒𝜑
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Chapitre II Cinématique du point
𝑎 = 𝑟 − 𝑟𝜃 2 − 𝑟𝑠𝑖𝑛2 𝜃 𝜑2 𝑒𝑟
Supposons que le mouvement d’un point matériel M (position, vitesse et accélération) est
connu par rapport à un référentiel donné. On veut déterminer le mouvement de M par rapport à un
autre référentiel.
Soit le 1er référentiel R(O,xyz) définit par les vecteurs (𝑖, 𝑗, 𝑘 ). On le considère fixe et nous
l’appelons repère absolu. Dans R on défini :
Le vecteur position : 𝑂𝑀 = 𝑥 𝑖 + 𝑦 𝑗 + 𝑧 𝑘
𝑑𝑂𝑀
Le vecteur vitesse absolue : 𝑣𝑎 = 𝑑𝑡
=𝑥𝑖+𝑦𝑗+𝑧𝑘
𝑑 2 𝑂𝑀
Le vecteur accélération absolue : 𝑎𝑎 = =𝑥𝑖+𝑦𝑗+𝑧𝑘
𝑑𝑡 2
Soit le 2ème référentiel R’(O’,x’y’z’) définit par les vecteurs (𝑖′, 𝑗′, 𝑘′). Il est en mouvement par
rapport à R donc nous l’appelons repère relatif. Dans R’ on défini :
Y. Tariket
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Chapitre II Cinématique du point
𝑂𝑀 = 𝑂𝑂′ + 𝑂′𝑀
𝑥 𝑖 + 𝑦 𝑗 + 𝑧 𝑘 = 𝑂𝑂′ + 𝑥′ 𝑖′ + 𝑦′ 𝑗′ + 𝑧′ 𝑘′
𝑑𝑂𝑂′ 𝑑
𝑣𝑎 = + (𝑥′ 𝑖′ + 𝑦′ 𝑗′ + 𝑧′ 𝑘′)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑣𝑎 = 𝑣𝑒 + 𝑣𝑟
Le terme 𝑣𝑒 est appelé vitesse d’entrainement de R’ par rapport à R. elle peut être considérée
comme la vitesse absolue qu’aurai M dans R si M était immobile dans R’.
𝑑𝑟
Nous avons écrit précédemment : = 𝜔 ∧ 𝑟.
𝑑𝑡
Cette relation reste valable pour n’importe quel vecteur, en particulier pour les vecteurs
unitaires 𝑖′, 𝑗′et 𝑘′. On écrit alors :
𝑑𝑖′ 𝑑𝑗 ′ 𝑑𝑘′
𝑑𝑡
= 𝜔 ∧ 𝑖′, 𝑑𝑡
= 𝜔 ∧ 𝑗′ et 𝑑𝑡
= 𝜔 ∧ 𝑘′
𝜔 : est appelé vecteur vitesse de rotation, il correspond à la rotation des axes de R’ par rapport à un axe
dont la direction est définie par celle de 𝜔. Attention 𝜔 ne correspond pas à la rotation de O’ dans R.
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Chapitre II Cinématique du point
𝑑𝑂𝑂′
𝑣𝑒 = + 𝑥 ′ (𝜔 ∧ 𝑖′ ) + 𝑦 ′ (𝜔 ∧ 𝑗′ ) + 𝑧 ′ (𝜔 ∧ 𝑘 ′ )
𝑑𝑡
𝑑𝑂𝑂′
𝑣𝑒 = + (𝜔 ∧ 𝑥 ′ 𝑖′ ) + (𝜔 ∧ 𝑦 ′ 𝑗′ ) + (𝜔 ∧ 𝑧 ′ 𝑘 ′ )
𝑑𝑡
𝑑𝑂𝑂′
𝑣𝑒 = + 𝜔 ∧ (𝑥 ′ 𝑖′ + 𝑦 ′ 𝑗′ + 𝑧 ′ 𝑘 ′ )
𝑑𝑡
𝑑𝑂𝑂′
𝑣𝑒 = + 𝜔 ∧ 𝑂′𝑀
𝑑𝑡 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜 𝑛
𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑑𝑂𝑂 ′
1) 𝑑𝑡
: vitesse de translation de O’ dans R
2) 𝜔 ∧ 𝑂′𝑀 : rotation des axes de R’ par rapport à R
On voit bien que mouvement de R’ par rapport à R peut toujours être décomposé en une
translation de O’par rapport à O et une rotation des trois axes x’y’z’ par rapport à R.
Cas particuliers :
𝑑2 𝑂𝑂′ 𝑑 ′
𝑑𝑖′ ′
𝑑𝑗′ ′
𝑑𝑘 ′ 𝑑 ′ ′
𝑎𝑎 = + 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + (𝑥 𝑖 + 𝑦 ′ 𝑗′ + 𝑧 ′ 𝑘 ′ )
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑2 𝑂𝑂′ ′
𝑑2 𝑖′ ′
𝑑 2 𝑗′ ′
𝑑2 𝑘 ′ ′
𝑑𝑖′ ′
𝑑𝑗′ ′
𝑑𝑘 ′
𝑎𝑎 = + 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 2 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + (𝑥 ′ 𝑖′ + 𝑦 ′ 𝑗′ + 𝑧 ′ 𝑘 ′ )
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑎𝑟
𝑎𝑒 𝑎𝑐
𝑎𝑎 = 𝑎𝑒 + 𝑎𝑐 + 𝑎𝑟
𝑎𝑒 : Accélération d’entrainement.
𝑎𝑐 : Accélération complémentaire ou accélération de coriolis.
𝑎𝑎 : Accélération absolue.
𝑎𝑟 : Accélération relative.
Y. Tariket
26
Chapitre II Cinématique du point
𝑑𝑖′ 𝑑𝑗′ 𝑑𝑘 ′
𝑎𝑐 = 2 𝑥 ′ + 𝑦′ + 𝑧′
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑎𝑐 = 2 𝑥 ′ (𝜔 ∧ 𝑖′ ) + 𝑦 ′ (𝜔 ∧ 𝑗′ ) + 𝑧 ′ (𝜔 ∧ 𝑘 ′ )
𝑎𝑐 = 2 (𝜔 ∧ 𝑥 ′ 𝑖′ ) + (𝜔 ∧ 𝑦 ′ 𝑗′ ) + (𝜔 ∧ 𝑧 ′ 𝑘 ′ )
𝑎𝑐 = 2 𝜔 ∧ (𝑥 ′ 𝑖′ + 𝑦 ′ 𝑗′ + 𝑧 ′ 𝑘 ′ )
𝑎𝑐 = 2𝜔 ∧ 𝑣𝑟
𝑑2 𝑂𝑂′ ′
𝑑2 𝑖′ ′
𝑑 2 𝑗′ ′
𝑑2 𝑘 ′
𝑎𝑒 = + 𝑥 + 𝑦 + 𝑧
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2
𝑑2 𝑂𝑂′ ′
𝑑 𝑑𝑖′ ′
𝑑 𝑑𝑗′ ′
𝑑 𝑑𝑘 ′
𝑎𝑒 = + 𝑥 + 𝑦 + 𝑧
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑2 𝑂𝑂′ ′
𝑑 ′ + 𝑦′
𝑑 ′ + 𝑧′
𝑑
𝑎𝑒 = + 𝑥 𝜔 ∧ 𝑖 𝜔 ∧ 𝑗 𝜔 ∧ 𝑘′
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑2 𝑂𝑂′ 𝑑𝜔 ′ 𝑑𝜔 ′ 𝑑𝜔
𝑎𝑒 = 2
+ 𝑥′ ∧ 𝑖 + 𝑦′ ∧ 𝑗 + 𝑧′ ∧ 𝑘′
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑖′ 𝑑𝑗′ 𝑑𝑘 ′
+𝑥 ′ 𝜔 ∧ + 𝑦′ 𝜔 ∧ + 𝑧′ 𝜔 ∧
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑2 𝑂𝑂′ 𝑑𝜔 𝑑𝜔 𝑑𝜔
𝑎𝑒 = 2
+ ∧ 𝑥 ′ 𝑖′ + ∧ 𝑦 ′ 𝑗′ + ∧ 𝑧′ 𝑘′
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
+𝑥 ′ 𝜔 ∧ 𝜔 ∧ 𝑖′ + 𝑦 ′ 𝜔 ∧ 𝜔 ∧ 𝑗′ + 𝑧 ′ 𝜔 ∧ 𝜔 ∧ 𝑘 ′
𝑑2 𝑂𝑂′ 𝑑𝜔
𝑎𝑒 = + ∧ 𝑥 ′ 𝑖′ + 𝑦 ′ 𝑗′ + 𝑧 ′ 𝑘 ′ + 𝜔 ∧ 𝑥 ′ 𝜔 ∧ 𝑖′ + 𝑦 ′ 𝜔 ∧ 𝑗′ + 𝑧 ′ 𝜔 ∧ 𝑘 ′
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
𝑑2 𝑂𝑂′ 𝑑𝜔
𝑎𝑒 = + ∧ 𝑂′ 𝑀 + 𝜔 ∧ 𝜔 ∧ 𝑥 ′ 𝑖′ +𝑦 ′ 𝑗′ +𝑧 ′ 𝑘 ′
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
𝑑2 𝑂𝑂′ 𝑑𝜔
𝑎𝑒 = + ∧ 𝑂′ 𝑀 + 𝜔 ∧ 𝜔 ∧ 𝑂′ 𝑀
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
𝑑2 𝑂𝑂′ 𝑑𝜔
𝑎𝑎 = + ∧ 𝑂′ 𝑀 + 𝜔 ∧ 𝜔 ∧ 𝑂′ 𝑀 + (2𝜔 ∧ 𝑣𝑟 ) + (𝑥 ′ 𝑖′ + 𝑦 ′ 𝑗′ + 𝑧 ′ 𝑘 ′ )
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
𝑎𝑐 𝑎𝑟
𝑎𝑒
Y. Tariket
27
Chapitre II Cinématique du point
Cas particuliers :
Y. Tariket
28
Chapitre III Dynamique du point matériel
III.1. Généralités
La cinématique a pour objet l’étude des mouvements des corps en fonction du temps,
sans tenir compte des causes qui les provoquent. La dynamique est la science qui étudie (ou
détermine) les causes des mouvements de ces corps.
Remarque
Comme le mouvement est une notion relative (des observateurs dans des référentiels
différents n’observent pas le même mouvement) à quoi est rapporté le mouvement de la
particule dans le principe d’inertie.
Cette 1ère loi de Newton, telle qu’elle a été énoncée, ne s’applique pas à un observateur
soumis à une accélération. Elle nous amène à définir un référentiel d’inertie.
Y. Tariket
29
Chapitre III Dynamique du point matériel
Exemples
Pour la plupart des expériences que l’on peut réaliser sur terre, le repère au sol
(référentiel du laboratoire) constitue un bon repère d’inertie, alors que pour le mouvement
d’une planète ce repère lié au sol n’est pas un repère d’inertie.
Si l’on choisit un système d’axes liés au Soleil et dirigés vers certaines étoiles, le
mouvement d’une planète du système solaire devient simple (référentiel de Kepler). Pour ce
mouvement le repère lié au Soleil est un bon repère d’inertie.
Remarque
Tout système de coordonnées qui se déplace à vitesse constante par rapport à un
référentiel d’inertie, peut être lui-même considéré comme un référentiel d’inertie.
Les vitesses et les accélérations des corps, mesurées dans les référentiels galiléens, sont
dites absolues et celles mesurées dans les référentiels non galiléens sont dites relatives.
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30
Chapitre III Dynamique du point matériel
Les mathématiciens ont généralisé cette égalité pour un système quelconque représenté par la
figure ci-dessous
Cette dernière relation donne le centre d’inertie d’un système constitué de masses mi situées
aux points Mi. Si le système forme un milieu continu, la somme devient intégrale, et par
conséquent, la relation précédente deviendra :
L’intégrale est triple parce que la masse est répartie en volume, trois dimensions.
Exemple
Soient trois masses m1, m2 = 2 m1 et m3 = 3 m1 posées aux sommés d’un triangle équilatéral de
coté a (voire figure ci-dessous). Déterminer la position du centre de gravité du système.
𝑖 𝑚 𝑖 𝑥𝑖 7
𝑥𝑔 = = 𝑎
𝑖 𝑚𝑖 12
⟹
𝑖 𝑚𝑖𝑦𝑖 3
𝑦𝑔 = = 𝑎
𝑖 𝑚𝑖 4
Y. Tariket
31
Chapitre III Dynamique du point matériel
𝑃=𝑚𝑣
« Une particule libre, se déplace avec une quantité de mouvement constante dans un repère
galiléen. »
𝑃 = 𝑃1 +𝑃2 = 𝑚1 𝑣1 + 𝑚2 𝑣2
A tout instant, la quantité de mouvement totale du système des deux particules est conservée
𝑃 = 𝑃′
⇒ 𝑃1′ − 𝑃1 = 𝑃2 − 𝑃2′
⇒ ∆𝑃1 = −∆𝑃2
Exemple
Un fusil de masse 0,8 kg tire une balle de masse 0,016 kg animée d’une vitesse de 700 m/s.
calculer la vitesse de recule du fusil.
Après le tir :
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32
Chapitre III Dynamique du point matériel
On peut très bien définir une force moyenne, pendant un intervalle de temps Δt telle que,
∆𝑃
𝐹𝑚𝑜𝑦 =
Δ𝑡
∆𝑃 𝑑𝑃
𝐹 = lim =
∆𝑡→0 Δ𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑃 𝑑(𝑚𝑣 )
𝐹𝑒𝑥𝑡 = =
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑣
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚 = 𝑚𝑎
𝑑𝑡
Lorsqu’on soumet une masse m constante à une force 𝐹 , elle va acquérir une accélération 𝑎,
on écrit alors : 𝐹 = 𝑚𝑎
Remarque
La force est une notion mathématique : les mots appliquée ou agissant sur ne signifient
nullement que quelque chose est réellement appliquée sur la particule.
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33
Chapitre III Dynamique du point matériel
Soient deux points matériels (1) et (2) interagissant entre eux. Le principe de
conservation de la quantité de mouvement pouvait s’écrire pendant un intervalle de temps Δt
∆𝑃1 ∆𝑃2
∆𝑃1 = −∆𝑃2 ⇒ = −
Δ𝑡 Δ𝑡
Avec Δ𝑡 → 0 on aura
𝑑𝑃1 𝑑𝑃2
= − ⇒ 𝐹12 = − 𝐹21
d𝑡 d𝑡
La force exercée par (1) sur (2) 𝐹12 est égale et opposée à celle exercée par (2) sur (1) 𝐹21 .
Ces deux actions (forces) s’exercent simultanément et sont de même nature.
Exemple
Une brique de masse m est maintenue en équilibre sur un plan incliné d’un angle α par
rapport à l’horizontale par un fil non élastique de masse négligeable. Le contacte entre le
solide et le plan incliné est sans frottement
1. Condition d’équilibre :
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0
𝑃+ 𝑁+ 𝑇= 0
2. Expressions de T et N
𝑃𝑇 − 𝑇 = 0 ⟹ 𝑇 = 𝑚𝑔 sin 𝛼
𝑃𝑁 − 𝑁 = 0 ⟹ 𝑁 = 𝑚𝑔 cos 𝛼
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34
Chapitre III Dynamique du point matériel
3. Accélération de la brique
Une fois le fil coupé, la tension T n’existe plus. On écrit donc le PFD
𝐹 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑃 + 𝑁 = 𝑚𝑎
𝑃𝑇 = 𝑚 𝑎 ⟹ 𝑚𝑔 sin 𝛼 = 𝑚 𝑎
Donc 𝑎 = 𝑔 sin 𝛼
a) Introduction
𝑚𝑀
𝐹=𝐺
𝑟2
où G = 6,67 x 10–11 SI est la constante de la gravitation universelle.
Plus précisément, la force exercée par le corps 1 sur le corps 2 𝐹12 , s’écrit sous la forme
𝑚𝑀 𝑚𝑀
𝐹12 = − 𝐺 2
𝑢12 = − 𝐺 3 𝑟12
𝑟 𝑟
avec r12 la distance entre les deux corps, et 𝑟12 le vecteur position dirigé du corps 1 vers le
corps 2. 𝑢12 le vecteur unitaire porté par 𝑟12 . Quant à elle, la force exercée par le corps 2 sur
le corps 1, 𝐹21 , s’obtient en vertu du principe de l’action et de la réaction : 𝐹12 = − 𝐹21 . Voir
figure ci-dessous.
Y. Tariket
35
Chapitre III Dynamique du point matériel
On peut alors préciser ce que l’on appelle le poids d’un objet : le poids est la force
gravitationnelle qui agit sur un corps. Entre deux corps de masses m et M, distants de r, il
existe une force d’attraction de grandeur :
𝑚𝑀 𝑀
𝑃=𝐺 = 𝑚 𝐺 =𝑚𝑔
𝑟2 𝑟2
où l’on a noté g la norme de l’accélération gravitationnelle due à l’astre de masse M,
𝑀
𝑔=𝐺
𝑟2
Si le corps se trouve à une hauteur z par rapport à la surface de l’astre de rayon R, alors
𝑚𝑀
𝑃=𝐺
(𝑅 + 𝑧)2
𝑀 𝑀 𝑅2
⟹𝑔=𝐺 = 𝐺
(𝑅 + 𝑧)2 𝑅 2 (𝑅 + 𝑧)2
𝑅2
⟹ 𝑔 = 𝑔0
(𝑅 + 𝑧)2
Autour d’un corps sphérique de masse M, nous avons la relation suivante entre la
période orbitale T et le rayon de l’orbite circulaire r d’un satellite de masse m très petite
devant M (G est la constante de la gravitation universelle)
𝑟3 𝐺𝑀
=
𝑇2 4𝜋 2
En effet, la vitesse orbitale, nécessairement uniforme dans le cas d’un tel mouvement
2𝜋𝑟
circulaire, vaut :𝑣 =
𝑇
𝑣2 𝑚𝑀
𝑚 =𝐺 2
𝑟 𝑟
4𝜋 2 𝑟 2 𝑀
= 𝐺
𝑇2 𝑟
Y. Tariket
36
Chapitre III Dynamique du point matériel
Finalement en a bien :
𝑟3 𝐺𝑀
2
=
𝑇 4𝜋 2
d) Satellite géostationnaire
𝑚𝑀 𝑣2
𝐺 = 𝑚 = 𝑚𝜔2 𝑟
𝑟2 𝑟
2𝜋
Avec 𝜔 = 𝑇
1
𝑀 4𝜋 2 𝐺𝑀𝑇 2 3
𝐺 2= 2 𝑟⟹𝑟=
𝑟 𝑇 4𝜋 2
1
𝐺𝑀𝑇 2 3
Le satellite géostationnaire doit donc être placé sur cette orbite de rayon : 𝑟 = 4𝜋 2
b) Frottement solide
Les forces de frottement sont des forces qui apparaissent soit lors du mouvement d’un
objet soit cet objet est soumis à une force qui tend à vouloir le déplacer. Le frottement
s’oppose au déplacement des objets en mouvement.
Y. Tariket
37
Chapitre III Dynamique du point matériel
𝑃 + 𝑅 + 𝐹𝑠 = 0
𝑃𝑇 = 𝐹𝑠 = 𝑚𝑔 sin 𝛼
𝑃𝑁 = 𝑅 = 𝑚𝑔 cos 𝛼
𝜇𝑠 = tan 𝛼𝑜
En faisant croitre α au-delà de la valeur limite αo, la brique se met à glisser. Son mouvement
est uniformément accéléré
𝑃 + 𝑅 + 𝐹𝑐 = 𝑚𝑎
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38
Chapitre III Dynamique du point matériel
Exemple1
On considère un camion immobile à benne baissée. On pose sur la benne une brique
de masse m = 3 kg. Le camion soulève sa benne progressivement. Les coefficients de
frottement statique et cinétique sont respectivement 𝜇𝑠 = 0,6 et 𝜇𝑐 = 0,3.
Exemple 2
Une boite en acier pesant 300 N repose sur un plan en acier horizontal. Les
coefficients de frottement statique et cinétique sont respectivement 𝜇𝑠 = 0,8 et 𝜇𝑐 = 0,4. On
pousse successivement cette boite avec une force horizontale de 140 N, 200 N et 300 N.
c) Frottement visqueux
Le frottement visqueux est lié au mouvement de l’objet M dans un milieu fluide (air,
liquide ou autre). Il est créé par les particules du fluide qui viennent choquer la surface de
l’objet M quand ce dernier est en mouvement. Il existe des modélisations de ce phénomène
qui sont très complexes. Nous nous limiterons ici à donner une loi approchée déterminée
expérimentalement. Pour de faibles vitesses, le frottement est quasiment proportionnel en
norme à la vitesse de déplacement de l’objet.
𝐹 = −𝑘 𝑣
𝐹 : force de frottement
𝑣 : vitesse de l’objet M
k : constante positive
Exemple
Un projectile de masse m est lancé d’un point O avec une vitesse initiale 𝑣𝑜 contenue dans le
plan Oxy et faisant un angle θ avec l’axe horizontal Ox. Il est soumis à une force de freinage
proportionnelle à sa vitesse 𝐹 = −𝑘 𝑣.
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39
Chapitre III Dynamique du point matériel
d) Forces de tension
L’un des plus importants mouvements oscillatoires est le mouvement sinusoïdal dans
la mesure où il représente beaucoup de mouvements réels. Pour la force de tension ou force de
rappel, l’exemple le plus simple est la force de rappel du ressort.
𝐹 = −𝑘 (𝑙 − 𝑙𝑜 ) 𝑢
𝐹 = −𝑘 𝑥 𝑢
k : constante appelée
constante de raideur;
l : longueur du ressort,
Le signe négatif de la relation traduit le fait que cette force s’oppose à l’allongement.
Exemple
Y. Tariket
40
Chapitre III Dynamique du point matériel
La quantité de mouvement s’est révélée très utile dans l’étude des mouvements de
translation. Le moment cinétique est la grandeur physique qui joue un rôle analogue dans le
cas des mouvements de rotation ; on l’appelle aussi quantité de mouvement de rotation.
Soit une particule M de masse m se trouvant en un point repéré par le vecteur position
𝑟 = 𝑂𝑀 et soumis à une force 𝐹 . On définit le moment de 𝐹 par rapport au point O par :
ℳ𝑜 𝐹 = 𝑂𝑀 ∧ 𝐹
𝐿𝑜 = 𝑂𝑀 ∧ 𝑃 ou 𝐿𝑜 = 𝑟 ∧ 𝑚 𝑣
𝐿𝑜 = 𝑀 𝐿2 𝑇 −1 (𝑘𝑔 𝑚2 𝑠 −1 )
Y. Tariket
41
Chapitre III Dynamique du point matériel
𝐿𝑜 = 𝑟 ∧ 𝑃
𝑑𝐿𝑜 𝑑𝑟 𝑑𝑃 𝑑𝑟
= ∧ 𝑃+𝑟 ∧ 𝑐𝑎𝑟 𝑣 =
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝐿𝑜
= 𝑣 ∧𝑚𝑣+𝑟 ∧Σ𝐹 𝑐𝑎𝑟 𝑣 ∧ 𝑚 𝑣 = 0
𝑑𝑡
𝑑𝐿𝑜
= 𝑟 ∧Σ𝐹
𝑑𝑡
𝑑𝐿𝑜
= ℳ𝑜 𝐹 𝑐 ′ 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 T. M. C
𝑑𝑡
Y. Tariket
42
Chapitre III Dynamique du point matériel
𝑂𝑀 = 𝐿 𝑒𝜌
𝑑𝑂𝑀
𝑣= 𝑣 = 𝐿 𝜃 𝑒𝜃
𝑑𝑡
𝐿𝑜 = 𝑂𝑀 ∧ 𝑃 ⟹ 𝐿𝑜 = 𝐿 𝑒𝜌 ∧ 𝑚 𝐿 𝜃 𝑒𝜃
𝐿𝑜 = 𝑚 𝐿2 𝜃 (𝑒𝜌 ∧ 𝑒𝜃 )
ℳ𝑜 𝑇 = 𝑂𝑀 ∧ 𝑇 = 0 𝑐𝑎𝑟 𝑂𝑀 ∥ 𝑇
ℳ𝑜 𝑃 = 𝑂𝑀 ∧ 𝑃
= − 𝑂𝑀 𝑃 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑒𝑧
= − 𝑚𝑔 𝐿 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑒𝑧
𝑑𝐿𝑜 𝑑
= 𝑚 𝐿2 𝜃 𝑒𝑧 = 𝑚 𝐿2 𝜃 𝑒𝑧
𝑑𝑡 𝑑𝑡
En appliquant le théorème du moment cinétique on aura :
𝑑𝐿𝑜
= ℳ𝑜 𝑃 ⟹ 𝑚 𝐿2 𝜃 𝑒𝑧 = − 𝑚𝑔 𝐿 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑒𝑧
𝑑𝑡
𝑚 𝐿2 𝜃 = −𝑚𝑔 𝐿 𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑔
𝜃+ 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0
𝐿
Pour 𝜃 faible on a 𝑠𝑖𝑛𝜃 ≈ 𝜃 donc on écrit finalement
𝑔
𝜃+ 𝜃= 0
𝐿
Cette équation différentielle du mouvement est l'équation d'un oscillateur de pulsation
2𝜋 𝑔 ′ 𝐿
𝜔= = 𝑑 𝑜𝑢 𝑇 = 2𝜋
𝑇 𝐿 𝑔
Y. Tariket
43
Chapitre III Dynamique du point matériel
Dans un référentiel non inertiel, on ne peut appliquer le PFD car celui-ci n’est valable,
justement, que dans les référentiels d’inertie. Cette situation est très courante, puisqu’on peut
très facilement avoir un corps qui ne constituerait pas un référentiel d’inertie. Pour cela, il
suffit que ce corps soit accéléré (ainsi son mouvement n’est plus rectiligne et/ou uniforme).
L’exemple le plus simple est celui d’un camion subissant une accélération non nulle
par rapport à un référentiel inertiel (par exemple le sol). On peut aussi songer à un corps en
mouvement circulaire : dans la mesure où ce corps subit une accélération centripète, il est
donc accéléré et ne constitue donc pas un référentiel d’inertie.
Il s’avère que l’on peut tout de même continuer à employer le PFD pourvu que… aux
forces normalement présentes dans le problème, on prenne la peine d’ajouter des forces
additionnelles dites fictives que l’on appellera plutôt forces d’inertie.
Dans R on peut écrire le PFD puisque ce référentiel est inertiel. Cette somme de forces
donne donc naissance à une accélération 𝑎 dans R
𝐹 = 𝑚𝑎
Y. Tariket
44
Chapitre III Dynamique du point matériel
Dans le référentiel R’, tout ce que l’on peut dire c’est que le corps est immobile (par
hypothèse). Ainsi son accélération 𝑎′ , mesurée dans R’, doit être nulle.
Pour que le PFD exprimé dans R puisse représenter l’immobilité du corps dans R’ on
peut remarquer que :
𝐹 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝐹 − 𝑚𝑎 = 0
𝐹 − 𝑚𝑎 = 𝑚𝑎′
Ainsi, dans le référentiel R’, nous obtenons une relation fort semblable à celle du PFD
dans un référentiel d’inertie, si ce n’est qu’aux forces du problème initial il faut ajouter une
force additionnelle (la fameuse force d’inertie) d’expression −𝑚𝑎 .
Cette approche de la statique dans un référentiel non galiléen est appelée principe de
D’Alembert. Le terme −𝑚𝑎 est souvent appelé force de D’Alembert ou pseudo force.
Y. Tariket
45
Chapitre III Dynamique du point matériel
ici 𝑎 est dirigée vers le centre, alors −𝑚𝑎 est dirigée vers l’extérieur de la trajectoire : il s’agit
de la fameuse force centrifuge qui est l’opposée de l’accélération centripète multipliée par la
masse du corps ! Dans le référentiel tournant du corps en rotation, les forces sont compensées
par la nouvelle force centrifuge et c’est ce qui explique l’immobilité du corps telle que
constatée dans R’.
Y. Tariket
46
Chapitre III Dynamique du point matériel
Soient R un référentiel galiléen et R' un référentiel non galiléen. R' est mobile par
rapport à R. R est le référentiel absolu. R' est le référentiel relatif. On désigne par 𝑎𝑎
l'accélération du point M de masse m dans le repère R et par 𝑎𝑟 l'accélération du même point
dans le repère R'.
𝑎𝑎 = 𝑎𝑒 + 𝑎𝑐 + 𝑎𝑟
Dans le référentiel non galiléen, la loi fondamentale de la dynamique s'écrit de la même façon
que dans le repère galiléen à condition de tenir compte des forces d'inertie𝐹𝑒 et 𝐹𝑐 .
Exercice 1
Un bus freine énergiquement. Son accélération dans le freinage vaut 3 m/s2. Quelle est
l’inclinaison que doivent prendre les passagers debout pour demeurer en équilibre sans se
tenir ?
Exercice 2
Un cycliste passe à une vitesse de 36 km/h dans un virage dont le rayon de courbure est de 20
m. Quelle est son inclinaison relativement à la verticale ?
Rép. 27°
Y. Tariket
47
Chapitre IV Travail et Energie
Travail et Energie
Soit une force constante agissant sur un point matériel M. Sous l’effet de 𝐹 , M se
déplace entre les points A et B. Par définition, le travail de la force 𝐹 sur le déplacement
rectiligne AB est donné par :
𝑤𝐹 = 𝐹 . 𝐴𝐵 = 𝐹. 𝐴𝐵 cos 𝛼
Remarque
Dans le cas où la force 𝐹 varie au cours de déplacement qui peut être quelconque, il
n’est plus possible d’utiliser l’expression précédente. On décompose le trajet AB en une
succession de déplacements élémentaires 𝑑𝑙 = 𝑀𝑀′ infiniment petits et donc rectilignes.
𝑑𝑤𝐹 = 𝐹 . 𝑑𝑙
Y. Tariket
48
Chapitre IV Travail et Energie
Y. Tariket
49
Chapitre IV Travail et Energie
La puissance d’une force 𝐹 est le rapport du travail de celle-ci au temps mis pour
l’accomplir. Selon la durée considérée, cette puissance est dite moyenne ou instantanée.
L’unité de la puissance, dans le système MKSA, est le Watt.
Puissance moyenne :
Puissance instantanée :
𝑑𝑤𝐹 𝐹 . 𝑑𝑙 𝑑𝑙
𝑃 𝑡 = = = 𝐹. = 𝐹. 𝑣
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
IV.3. Energie
On définit l’énergie cinétique d’un point matériel M, de masse m et animé avec une
vitesse 𝑣 , par la grandeur Ec , telle que :
1
𝐸𝑐 = 𝑚𝑣 2
2
Soit un point matériel M, de masse m, en déplacement entre les points A et B sous
l’action d’une force extérieure 𝐹 . Selon le principe fondamental de la dynamique, on a :
Y. Tariket
50
Chapitre IV Travail et Energie
Remarque :
Dans un référentiel non inertiel R' on peut encore appliquer ce théorème mais il
convient alors de prendre en compte les travaux des forces d’inertie !
Les forces sont dites conservatives (on dit aussi que « la force dérive d’un potentiel U)
lorsque leur travail ne dépend pas du chemin suivi mais que du point de départ et du point
d’arrivée.
Exemples
- Force de pesanteur ;
- Force du poids ;
Les forces sont dites non conservatives lorsque leur travail dépend du chemin suivi.
Exemple
- Force de frottement.
Par définition, le travail des forces conservatives ne dépend pas du chemin suivi mais
uniquement de l’état initial et de l’état final. Le travail de ces forces peut s’exprimer à partir
d’une fonction d’état appelée énergie potentielle Ep
Y. Tariket
51
Chapitre IV Travail et Energie
Alors
On peut vérifier si une force est conservative sans pour autant déterminer EP
Y. Tariket
52
Chapitre IV Travail et Energie
Y. Tariket
53
Chapitre IV Travail et Energie
𝐸 𝐵 − 𝐸 𝐴 = ∑ 𝑤𝐴−𝐵 (𝐹𝑁𝐶 )
Cependant, lorsque le système est isolé (c’est dire, il ne subit aucune force extérieure non
conservative) l’énergie mécanique se conserve.
Dans le cas où l'énergie ne dépend que d'une variable x, cela revient à dire que:
Dans le cas d'un système soumis uniquement à une force conservative 𝐹𝑐 celle-ci
devrait être nulle, il vient:
Y. Tariket
54
Chapitre IV Travail et Energie
Soit le cas de la figure ci-dessous, cas où l'énergie potentielle ne dépend que d'une variable x.
Donc
Dans le cas contraire x > xo, la force doit être négative et donc
L'énergie potentielle EP décroît avant xo et est croissante après xo . Elle présente donc
𝑑𝐸𝑃
un minimum pour x=xo Dans ce cas, la fonction est une fonction croissante qui s'annule
𝑑𝑥
pour x=xo. La condition de stabilité, c'est-à-dire, EP minimale, peut donc se traduire par
𝑑 2 𝐸𝑃
> 0 au voisinage de xo et donc pour x=xo . Dans le cas contraire, la position sera une
𝑑𝑥 2
position d'équilibre instable.
Y. Tariket
55