Td-Corrigé LP Eei
Td-Corrigé LP Eei
Td-Corrigé LP Eei
R(T ) = R0(1 + AT + BT 2)
1. Donner l’expression de la tension de mesure Vmes(T ) prise aux bornes de la résistance thermométrique
2. On choisit comme référence de température T0 = 0 ◦C et on limite l’étendue de mesure à E.M. = 10◦C. Donner
l’expression de la variation ΔR(T ) de la valeur de la résistance thermométrique pour une température T à partir
4. Quelle valeur donner à R pour avoir un maximum de sensibilité (on ne considérera pour cela que la partie
linéaire ΔVmes,lin de l’expression ΔVmes ?
5. Donner dans ce cas l’expression de la sensibilité en fonction de A, B et T. Que devient cette sensibilité dans le
cas d’une approximation linéaire du fonctionnement ?
LP EEI// TD : LES CAPTEURS
Un capteur de déplacement rectiligne est constitué d’un potentiomètre linéaire schématisé sur la
figure 1. On désigne par Δx la valeur du déplacement du curseur par rapport à la position milieu
que l’on prend pour origine de l’axe x.
5. Quelle valeur doit-on donner à Rg pour que cette sensibilité soit maximale ? Que
deviennent dans ce cas Vmes et S mes ? Calculer la sensibilité réduite S r.
LP EEI// TD : LES CAPTEURS
On désire réaliser un capteur de niveau pour une cuve d’huile. Soit le condensateur plan
schématisé figure 4.1 dont les armatures sont de surface S et de hauteur h. Le
condensateur est initialement dans l’air (permittivité ε1). Un liquide, de l’huile de
permittivité ε2, monte jusqu’à une hauteur x mesurée à partir du bas des armatures ; soit
C(x) la capacité correspondante du condensateur.
Corrigé
TD1 : Montage potentiométriques d'une résistance
thermométrique
𝑅(𝑇)
𝑉𝑚𝑒𝑠 (𝑇) = 𝑅+𝑅 𝑉𝑔 (1.1)
𝑔 +𝑅(𝑇)
2. Avec R(T=0)= 𝑅0 et R(T)= 𝑅0 (1+AT+BT²)=R(0) +Δ𝑅, il vient pour la variation de la résistance du capteur
𝛥𝑅 = 𝑅0 (𝐴𝑇 + 𝐵𝑇 2 ) =
(𝑅0 + 𝑅)Δ𝑅
= Δ𝑅 𝑉𝑔
𝑅 + 𝑅𝑔 + 𝑅0 )²(1 + 𝑅 + 𝑅 + 𝑅 )
𝑔 0
(𝑅𝑔 + 𝑅)Δ𝑅
Δ𝑉𝑚𝑒𝑠,𝑙𝑖𝑛 = 𝑉
(𝑅 + 𝑅𝑔 + 𝑅0 )² 𝑔
A Δ𝑅 donné, il convient de rendre Δ𝑉𝑚𝑒𝑠,𝑙𝑖𝑛 maximum. Pour cela on annule la dérivée de Δ𝑉𝑚𝑒𝑠,𝑙𝑖𝑛
𝐵𝑇
Δ𝑅 ) 𝐴𝑉𝑔 (1 +
Δ𝑉𝑚𝑒𝑠 = 𝑉 = 𝐴 𝑇
Δ𝑅 𝑔
𝐴𝑇 + 𝐵𝑇 2 4
4𝑅0 (1 + 2𝑅 (1 + )
0𝑔 2
2𝑅0 𝛥𝑥
𝑅𝑏 (𝛥𝑥) = 𝑅0 + 𝛥𝑥 = 𝑅0 (1 + ) (2.1)
2𝑙 𝑙
2𝑅0 𝛥𝑥
𝑅𝑏 (𝛥𝑥) = 𝑅0 − 𝛥𝑥 = 𝑅0 (1 − )
2𝑙 𝑙
𝑅𝑏 (𝛥𝑥)/𝑅𝑎𝑝𝑝
𝑉𝑚𝑒𝑠 = 𝑅 (𝛥𝑥)+𝑅
𝑉𝑔 (2.2)
𝑔 +𝑅ℎ 𝑏 (𝛥𝑥)//𝑅𝑎𝑝𝑝
𝑅𝑏 (𝛥𝑥)𝑅𝑎𝑝𝑝
𝑉𝑚𝑒𝑠 = 𝑉
𝑅𝑏 (𝛥𝑥)𝑅𝑎𝑝𝑝 + (𝑅𝑏 (𝛥𝑥) + 𝑅𝑎𝑝𝑝 )(𝑅𝑔 + 𝑅ℎ (𝛥𝑥)) 𝑔
LP EEI// TD : LES CAPTEURS
𝑅𝑏 (𝛥𝑥) 𝑅0 𝛥𝑥
𝑉𝑚𝑒𝑠 = 𝑉𝑔 = (1 + )𝑉𝑔
𝑅𝑏 (𝛥𝑥) + 𝑅𝑔 + 𝑅ℎ (𝛥𝑥)) 𝑅𝑔 + 2𝑅0 𝑙
5. Pour que cette sensibilité soit maximale on doit avoir 𝑅𝑔 = 0. Dans ce cas, on a alors
𝛥𝑥 𝑉𝑔 𝑉𝑔
𝑉𝑚𝑒𝑠 = (1 + ) Et 𝑆𝑚𝑒𝑠 =
𝑙 2 2𝑙
ε0 𝐴 ε𝑟 ε0 𝐴 ε0 𝐴
𝐶0 = + = (1 + ε𝑟 ) = 10.62 𝑝𝐹
2𝑒 2𝑒 2𝑒
2. Si le diélectrique est déplacé d’une quantité x, on a alors :
ε0 𝐴 𝑙 ε𝑟 ε0 𝐴 𝑙 ε0 𝐴 2𝑥 ε𝑟 − 1
𝐶1 (𝑥) = ( − 𝑥) + ( + 𝑥) = (1 + ε𝑟 ) [1 + ( )]
𝑒. 𝑙 2 𝑒. 𝑙 2 2𝑒 𝑙 ε𝑟 + 1
2𝑥 ε𝑟 − 1
= 𝐶0 [1 + ( )] = 𝐶0 + ∆𝐶1 (𝑥)
𝑙 ε𝑟 + 1
De même, on obtient :
LP EEI// TD : LES CAPTEURS
ε0 𝐴 𝑙 ε𝑟 ε0 𝐴 𝑙 ε0 𝐴 2𝑥 ε𝑟 − 1
𝐶2 (𝑥) = ( + 𝑥) + ( − 𝑥) = (1 + ε𝑟 ) [1 − ( )]
𝑒. 𝑙 2 𝑒. 𝑙 2 2𝑒 𝑙 ε𝑟 + 1
2𝑥 ε𝑟 − 1
= 𝐶0 [1 − ( )] = 𝐶0 + ∆𝐶2 (𝑥)
𝑙 ε𝑟 + 1
Les deux condensateurs fonctionnent en mode push-pull puisque ∆𝐶2 (𝑥) = −∆𝐶1 (𝑥).
𝑍2 1 𝐶1 (𝑥) − 𝐶2 (𝑥) 𝑉𝑔 𝑥 ε𝑟 − 1
𝑉𝑚𝑒𝑠 = ( − ) 𝑉𝑔 = = ( )𝑉
𝑍1 + 𝑍2 2 𝐶1 (𝑥) + 𝐶2 (𝑥) 2 𝑙 ε𝑟 + 1 𝑔
La mesure est linéaire puisque le signal de mesure, ici la tension 𝑉𝑚𝑒𝑠 , est
proportionnelle au déplacement x.
𝑉𝑚𝑒𝑠 1 ε𝑟 − 1
𝑆= = ( ) 𝑉 = 2.5 𝑉/𝑐𝑚
𝑥 𝑙 ε𝑟 + 1 𝑔
𝑙
5. Au maximum x=± 2, ce qui correspond à l’étendue de mesure : EM= [-1cm,
1. Tout se passe comme si on était en présence de deux condensateurs plans en parallèle : un condensateur de
capacité 𝐶1 , de surface 𝑆1 et dont le diélectrique est de permittivité ε1 et un condensateur de capacité 𝐶2 , de
surface 𝑆2 et dont le diélectrique est de permittivité ε2 .
ε1 S1 ε2 S2 ε1 𝑆 ε2 𝑆
𝐶(𝑥) = C1 + C2 = + = (ℎ − 𝑥) + 𝑥
𝑒 𝑒 𝑒 ℎ 𝑒 ℎ
ε1 S1 𝑆
= + (ε2 − ε1 )𝑥
𝑒 𝑒ℎ
ε1 𝑆 ε2 −ε1 𝑥
= 𝑒 [1 + ( ε ) ℎ] = C0 (1 + 𝐾𝑥) (4.1)
1
En régime permanent sinusoïdal, le capteur d’impédance Z𝑐 (𝑥) = 1/𝑗𝐶(𝑥)𝑤 n’est pas linéaire pour une
mesure proportionnelle à son impédance, il est linéaire pour une mesure proportionnelle à son admittance.
2. (4.1) permet d’obtenir C𝑚𝑖𝑛 = 𝐶(𝑥 = 0) = C0 = 35.4 𝑝𝐹 et C𝑚𝑎𝑥 = 𝐶(𝑥 = ℎ) = 141.6 𝑝𝐹. Les
impédances correspondantes à une fréquence f = 10 kHz sont |Z(x = 0)| = 449,6kΩ et |Z(x = h)| = 112,4kΩ.
3. On a C𝑣 = C0 = 𝐶(𝑥 = 0), compte tenu de (4.1) la tension de mesure s’écrit :
LP EEI// TD : LES CAPTEURS
𝑍0 1 𝐶(𝑥)−𝐶 𝑉𝑔
𝑉𝑚𝑒𝑠 = (𝑍 − 2) 𝑉𝑔 = 𝐶(𝑥)+𝐶0 (4.2)
𝑐 +𝑍0 0 2
(1 + 𝐾𝑥) − 1 𝑉𝑔 𝐾𝑥 𝑉𝑔
= =
(1 + 𝐾𝑥) + 1 2 (2 + 𝐾𝑥) 2
1 𝑉𝑔
𝐾𝑥
𝐾𝑥
1+ 2 4
(4.2) et la courbe de la figure 4.3 montrent clairement que la mesure est non-linéaire.
4. Quelle que soit la géométrie donnée aux armatures, on a C0 = 𝑐ℎ où c est la capacité par unité de longueur du
capteur. Si x≠0, on a :
ε2 ε2 − ε1 𝑥
𝐶(𝑥) = C(h − x) + 𝑐𝑥 = 𝑐ℎ [1 + ( ) ] = C0 (1 + 𝐾𝑥)
ε1 ε1 ℎ
La valeur de la capacité dépend via C0 de la géométrie au travers de c. En revanche, une fois le pont
équilibré pour x =0, c’est-à-dire une fois réglé C0 = C𝑣 , la tension de mesure garde la même forme.
Ce type de mesure est habituellement réalisé à l’aide de condensateurs cylindriques, ce qui réduit les
perturbations par effet de bord (effets négligés dans ce qui précède).
5. Le phénomène le plus gênant qui peut entacher la mesure est lié à la viscosité de l’huile. Celle-ci peut
former une couche résiduelle à la surface des armatures, si bien que même avec une cuve vide on peut
avoir C𝑣 ≠ 𝐶(𝑥 = 0) et donc 𝑉𝑚𝑒𝑠 ≠ 0, simulant par là une cuve non vide. On peut améliorer le
procédé en réglant la valeur de Cv à chaque fois que l’on est certain que la cuve est vide