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Table des matières

1 Travaux dirigrés sur Les nombres réels 2


1.0.1 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1

1
Chapitre 1

Travaux dirigrés sur Les nombres


réels

Exercice 1
1) Soient x, y ∈ R. Montrer que

1 + |xy − 1| ≤ (1 + |x − 1|)(1 + |y − 1|)


√ √ √
2) Montrer que 2 ∈ / Q. En déduire que 2 + p 3∈/Q
√ p √
3) Pour a ∈ [1, +∞[ simplifier l’expression A = a + 2 a − 1 + a − 2 a−1
p √ p √
4) Résoudre dans R l’équation x + 3 − 4 x − 1 + x + 8 − 6 x − 1 = 1

Exercice 2
1) Montrer que ∀x ∈ R, E(2x)
√ − 2E(x) ∈ {0, 1}

2) Montrer que ∀n ∈ N, E(( n + n + 1)2 ) = 4n + 1
3) Montrer les propriétés suivantes. Soit n ∈ N et x, y ∈ R.

E(x) + E(y) ≤ E(x + y) ≤ E(x) + E(y) + 1

et
E(nx)
E( ) = E(x)
n

2
Tagmouti Mohamed Ali 3

Exercice 3
Déterminer quand ils existent les bornes supérieures, les bornes inférieures,
les plus grands éléments et les plus petits éléments des ensembles suivants
1) A = { 1n + (−1)n n ∈ N∗ }
n
2) B = {n2 + 1+(−1)
n n ∈ N∗ }
p−q
3) C = { p+q+1 , p > q p, q ∈ N}

Exercice 4
Soit A = {x2 + y2 ; x ∈ R, y ∈ R, xy = 1}
1) Montrer que A admet une borne inférieure que l’on déterminera ( Indication :
remarquer que x2 + y2 ≥ 2xy)
2) Montrer que A n’admet pas une borne supérieure

Exercice 5
Soit A et B deux parties de R non vides et bornées
1) On suppose que A ⊂ B, montrer que sup A ≤ sup B et inf B ≤ inf A
2) On suppose que A ∩ B 6= 0,/ montrer que
sup (A ∪ B) = max (sup A, sup B)
sup (A ∩ B) = min (sup A, sup B)
inf (A ∪ B) = min (inf A, inf B)
inf (A ∩ B) ≥ max (inf A, inf B)

Pour la dernière inégalité a-t’on l’égalité ? (indication : donner un contre exemple)


3) On note A + B = {a + b a ∈ A; b ∈ B}, montrer que
sup (A + B) = sup A + sup B
inf (A + B) = inf A + inf B

4) On note AB = {ab a ∈ A; b ∈ B}, on suppose que A, B ⊂ R+ . Montrer que


sup (AB) = sup A sup B
inf (AB) = inf A inf B

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Tagmouti Mohamed Ali 4

Donner des relations identiques dans les cas suivants

A ⊂ R+ ; B ⊂ R−
A ⊂ R− ; B ⊂ R+

1.0.1 Solutions
Exercice 1
1) On utilise les propriétés 5 et 7 de la valeur absolue donnée au cours, On a

(1 + |x − 1|)(1 + |y − 1|) = 1 + |x − 1| + |y − 1| + |x − 1| × |y − 1|
= 1 + |x − 1| + |y − 1| + |xy − x − y + 1|
≥ 1 + |x + y − 2| + |xy − x − y + 1|
≥ 1 + |xy − 1|

2) On raisonne par √ absurde. Supposons que 2 ∈ Q, il existe p, q ∈ N∗ premiers
entre eux tel que 2 = qp , cette fraction ne peut pas être simplifier. On a 2q2 = p2 ,
p2 est alors pair ce qui implique p est aussi pair, il existe p0 ∈ N∗ tel que p = 2p0 .
En déduit que q2 = 2(p0 )2 , par le même travail, q est pair et q = 2q0 . Puisque p, q ∈
N∗ sont pairs ils√ne sont
√ pas premiers√entre√ eux, contradiction√avec √ l’hypothèse.
−1√
Supposons que 2 + 3 ∈ Q alors 2 − 3 ∈ Q, en effet 2 − 3 = √2+ 3
,
√ √ √ √ √
donc ( √ 2 + 3) + ( 2 − 3) √ = 2 appartient √ à Q absurde. √
3)√a + 2 a − 1 = a − 1 + 2 a − 1 +√1 = ( a − 1 + 1)2 et que a − 2 a − 1 =
√ √
(√ a − 1 − 1)2 . Il√s’en suit que A = |√ a − 1 + 1| + | a − 1 − 1| = a − 1 + 1 +
| √a − 1 − 1|√car a − 1 + 1 ≥ 0. Si a − 1 − 1 ≥ 0, c’est à dire a ≥ 2 on a A =
2 a − 1. Si a − 1 − 1 ≤ 0, √ c’est à dire 1 < a ≤ √2 on a A = 2√
4) Remarquons
√ que √x + 3 − 4 x − 1 = x − 1 − 4 x −√ 1 + 4 = ( x −√ 1 − 2)2 et que
2
x + 8 − 6 x − 1 = ( x − 1 − 3) . L’équation s’écrit | x − 1 − 2| + | x − 1 − 3| =
1. On doit nécessairement
√ avoir x > 1. √
Premier√ cas : x − 1 ≥ 3 c’est à dire x ≥ 10, on a alors x − 1 ≥ 2. L’équation
devient x − 1 =√3 donc x = 10 √
Deuxième cas : x − 1 ≤ 3 et x − 1 ≥ 2 c’est à dire 5 ≤ x ≤ 10. L’équation
devient 1 = 1, l’ensemble
√ des solutions est l’intervalle
√ [5, 10]
Troisième cas : x √ − 1 ≤ 2 ce ci implique que x − 1 ≤ 3 c’est à dire 1 < x ≤ 5.
L’équation devient x − 1 = 2 donc x = 3

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Exercice 2
1)Pour tout x ∈ R on a

2x − 1 < E(2x) ≤ 2x
−2x ≤ −2E(x) < 2 − 2x

En sommant en déduit que −1 < E(2x) − 2E(x) < 2, comme E(2x) − 2E(x) ∈ Z,
on a E(2x) − 2E(x) ∈ {0, 1} √ √ √
2) Pour simplifier l’écriture on pose un = ( n + n + 1)2 = 2n + 1 + 2 n2 + n.
On a la double inégalité évidente n2 ≤ n2 + n < (n + 21 )2 , ce qui implique que
4n + 1 ≤ un < 4n + 2, d’où E(un ) = 4n + 1
3) Comme E(x) ≤ x < E(x) + 1 et E(y) ≤ y < E(y) + 1 on a E(x) + E(y) ≤ x + y <
E(x) + E(y) + 2, or E(x + y) est le plus grand entier n tel que n ≤ x + y et comme
E(x) + E(y) est un entier alors E(x + y) ≤ E(x) + E(y). De même E(x + y) + 1 est
le plus petit entier m tel que m > x + y et comme E(x) + E(y) + 2 est un entier on
a E(x + y) + 1 ≤ E(x) + E(y) + 2 d’où E(x + y) ≤ E(x) + E(y) + 1
4) Comme E(x) ≤ x < E(x) + 1, on a pour tout n ∈ N∗ nE(x) ≤ nx < nE(x) + n,
comme nE(x) est un entier, on a nE(x) ≤ E(nx) ≤ nx < nE(x) + n donc E(x) ≤
E(nx) E(nx)
n ≤ E(x) + 1 par suite E( n ) = E(x)

Exercice 3
1) l’ensemble A est non vide car 0 ∈ A, de plus A ⊂ [−1, 2]. A est majoré et
minoré d’après la proposition fondamentale de l’analyse A admet une borne supé-
rieure et une borne inférieure on note M = sup A et m = inf A. Pour se débarrasser
dans A du (−1)n on écrit A = {−1 + 2k+1 1 1
k ∈ N} ∪ {1 + 2k k ∈ N∗ } = A1 ∪ A2
et on remarque que A1 ⊂ R− et A2 ⊂ R+ donc sup A = sup A2 et inf A = inf A1 .
L’ensemble A2 admet un plus grand élément qui est 32 pour k = 1, c’est aussi la
1
borne supérieure de A. Pour tout k ∈ N − 1 + 2k+1 ≥ m, par passage à la limite
1
on a m ≤ −1 de plus on a ∀k ∈ N − 1 + 2k+1 ≥ −1, −1 est donc un minorant
de A et par définition de la borne inférieure −1 ≤ m en fin m = −1. −1 ne peut
1
être un plus petit élément car l’équation −1 + 2k+1 = −1 n’a pas de solution.
2) B est non vide car 1 ∈ B pour n = 1, on a B = {4k2 + 1k , k ∈ N∗ } ∪ {(2k +
1)2 , k ∈ N} = B1 ∪ B2 , on remarque que B est minoré par 0 et puisque la suite
((2k + 1)2 ) tend vers +∞ B n’est pas majoré par suite B n’admet qu’une borne
supérieure . 1 est plus petit élément de B obtenu pour k = 1 et c’est la borne infé-
rieure

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p−q
3) L’ensemble C est non vide, pour p = 2 et q = 1 on a 14 ∈ C, de plus 0 ≤ 1+p+q ≤
1 pour tous p, q ∈ N avec p > q. C admet une borne supérieure sup C = α et une
p−q
borne inférieure inf C = β . De la définition de la borne supérieure on a 1+p+q ≤α
pour tous p, q ∈ N avec p > q. Fixons q et faisons tendre p vers +∞ on déduit que
1 ≤ α et comme 1 est un majorant de C on a α ≤ 1 ce qui donne α = 1. De même
p−q
1+p+q ≥ β pour tous p, q ∈ N avec p > q, on choisi p = q + 1 et faisons tendre q
vers +∞ on déduit que β ≤ 0 et comme 0 est un minorant de C on a β ≥ 0 ce qui
donne β = 0

Exercice 4
1) Si x = y = 1 alors xy = 1 donc 2 ∈ A par suite il es non vide. Comme x2 +
y2 ≥ 0 pour tous x, y l’ensemble A est minoré, donc admet une borne inférieure
inf A = β . utilisant maintenant l’indication qui est a prouvée x2 + y2 ≥ 2xy ⇒
x2 + y2 ≥ 2 ⇒ β ≥ 2 puis que 2 ∈ A alors β = 2
2) Supposons que A admet une borne supérieure qu’on note α donc x2 + y2 ≤ α
pour tous x, y ∈ R avec xy = 1. Pour tout x ∈ R∗ x. 1x = 1 ⇒ x2 + x12 ∈ A, donc
x4 +1 x4 +1
pour tout x ∈ R∗ x2 + x12 = x2
≤ α or x2
tend vers +∞, quand x → +∞,
absurde

Exercice 5
Comme A et B sont deux parties non vides de R et bornées elles admettent des
bornes supérieures et bornes inférieures.
1) Pour tout x ∈ B on a x ≤ sup B d’après la définition de la borne supérieure.
Comme A ⊂ B en déduit que ∀ x ∈ A, x ≤ sup B donc sup B est un majorant de
A ce qui donne sup A ≤ sup B. De même pour tout x ∈ A on a x ≥ inf B donc inf B
est un minorant de A par suite inf A ≥ inf B
2) A ∪ B et A ∩ B sont aussi non vides et bornées elles admettent des bornes su-
périeures et bornes inférieures. Comme A, B ⊂ A ∪ B d’après la première question
on a sup A ≤ sup A ∪ B et sup B ≤ sup A ∪ B donc max (sup A, sup B) ≤ sup A ∪ B.
Montrons maintenant l’autre inégalité. soit x ∈ A ∪ B, si x ∈ A alors x ≤ sup A
et si x ∈ B alors x ≤ sup B, donc dans tous les cas on a x ≤ max (sup A, sup B),
il s’ensuit alors que max (sup A, sup B) est un majorant de A ∪ B ce qui donne
max (sup A, sup B) ≥ sup A ∪ B
De même A ∩ B ⊂ A, B implique sup A ∩ B ≤ sup A et sup A ∩ B ≤ sup B donc
sup A ∩ B ≤ min(sup A, sup B). Soit x ∈ A ∩ B, on a x ∈ A et x ∈ B alors x ≤ sup B,

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et x ≤ sup A donc x ≤ min (sup A, sup B), il s’ensuit alors que min (sup A, sup B)
est un majorant de A ∩ B ce qui donne min(sup A, sup B) ≥ sup A ∩ B, en fin
min(sup A, sup B) = sup A ∩ B
Pour montrer inf A ∪ B = min (inf A, inf B) et inf A ∩ B ≥ max (inf A, inf B) en suit
la même démarche que pour la deuxième question en remplaçant sup par inf
. On ne peut pas avoir inf A ∩ B = max (inf A, inf B), en effet si on prend A =
{1, 2, 3, 4} et B = {0, 3, 4} alors inf A ∩ B = 3 et max (inf A, inf B) = 1
3) Puisque A 6= 0/ et B 6= 0/ alors A + B 6= 0. / Soit x ∈ A + B, x = a + b avec
a ∈ A et b ∈ B donc x = a + b ≤ sup A + sup B. Ce qui donne que A + B est
une partie non vide de R majorée par sup A + sup B par conséquent sup (A + B)
existe et sup (A + B) ≤ sup A + sup B. Pour simplifier l’écriture on pose soit M =
sup (A + B) donc pour tout a ∈ A et b ∈ B on a a + b ≤ M. Fixons b ∈ B ceci im-
plique que pour tout a ∈ A on a a ≤ M − b il s’ensuit que M − b est un majorant
de A et on a alors sup A ≤ M − b pour tout b ∈ B, en déduit que b ≤ M − sup A
pour tout b ∈ B cela veut dire que M − sup A est un majorant de B, enfin on a
sup A + sup B ≤ M et sup A + sup B ≤ sup (A + B). Pour in f on suit la même dé-
marche
Remarque
On a montrer sup (A + B) ≤ sup A + sup B, on peut montrer qu’on ne peut pas
avoir sup A + sup B − sup (A + B) > 0, en raisonnant par absurde en utilisant la
caractérisation de la borne supérieure laisser comme exercice
4) Soit a ∈ A et b ∈ B on a 0 ≤ a ≤ sup A et 0 ≤ b ≤ sup B ce qui implique
0 ≤ ab ≤ sup A sup B ce qui donne que sup A sup B est un majorant de AB et que
sup (AB) ≤ sup A sup B. On fixe b ∈ B avec b 6= 0 comme ab ≤ sup (AB) on a
a ≤ sup b(AB) cela veut dire que sup b(AB) est un majorant de A d’où sup A ≤ sup b(AB)
(AB) sup (AB)
et b ≤ supsup A pour tout b ∈ B on a alors sup A est un majorant de B et sup B ≤
sup (AB)
sup A , enfin sup A sup B ≤ sup (AB). refaire le même travail pour inf.
Dans le cas ou A ⊂ R+ ; B ⊂ R− montrer d’abord les relations suivantes sup (−A) =
− inf A et que inf (−A) = − sup A. Comme B ⊂ R− alors (−B) ⊂ R+ donc

sup (A(−B)) = sup (−AB)


= − inf (AB)
= sup A sup (−B)
= sup A(− inf B)
= − sup A inf B

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on a alors inf (AB) = sup A inf B terminer les autres cas qui manquent

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