Chapitre 3
Chapitre 3
Chapitre 3
:
Méthodes
d'auscultation des
constructions
Table des
matières
Introduction 3
I - Investigations in-situ 4
V - Conclusion 18
Introduction
L'identification précise des désordres, l'appréciation de leur étendue, la recherche des causes, et des
mécanismes qui ont permis aux désordres de se développer... autant de points qu'il est nécessaire
d'aborder avant d'entreprendre toute action de réparation.
C'est l'ensemble de ces investigations nécessaires que l'on appelle auscultation. Il n'existe pas de
procédure type d'auscultation applicable à tous les ouvrages d'art, ni même à une famille donnée d'entre
eux. Les explications recherchées, donc les méthodes d'auscultation à utiliser, différent suivant la nature
des désordres constatés. Les auscultations peuvent être de deux natures :
Assez souvent, ces deux types d'analyse existent dans une même campagne d'investigations. Il peut en
effet arriver qu'une défectuosité du matériau ait une incidence directe sur le fonctionnement de la structure.
Inversement, le mauvais fonctionnement d'un ouvrage pour des raisons structurelles se manifeste par une
détérioration, au moins partielle, de certains des matériaux constitutifs (ITSEOA - Fascicule 03).
Ce chapitre s'intéresse aux méthodes d'investigation permettant d'apprécier l'état des matériaux. Elles
peuvent être classées en en deux catégories soit :
Ces investigations font appel à divers moyens d'auscultation qui seront décrites dans la suite.
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Investigations in-situ
Investigations in-situ
I
1. Relevé visuel
L'inspection visuelle est le premier moyen de contrôle non destructif à la reconnaissance et au
diagnostic d'ouvrages. Elle consiste à aller sur site et analyser chaque élément de la structure en détail.
Cela permet de fournir des données utiles et globales sur l'ouvrage (caractéristiques géométriques, les
matériaux constitutifs, les éléments porteurs, l'acheminement des charges...) et le degré de
détérioration visible, comme l'apparition de la fissuration et des défauts, la corrosion des armatures,
etc. Il est nécessaire de répertorier tous ces données sur les plans et de créer un dossier
photographique des principaux désordres afin de pouvoir les visualiser au mieux.
Les dégradations sont repérées et localisés, moyennant des outils de mesure telle que :
La topographie est aussi un moyen d'inspection, qui permet de suivre les déplacements ou les
déformations d'un ouvrage.
Cette première étape permet de prévoir quels sont les autres moyens de diagnostic les plus adaptés à
mettre en œuvre afin de répondre pleinement à la problématique. Ces investigations complémentaires
on pour but de préciser les désordres observés lors du relevé visuel, mais aussi de recueillir des
informations complémentaires concernant leur constitution ainsi que leur état[Moalic LA, 2011].
L'auscultation acoustique permet de contrôler le béton du point de vue maturité (jeune âge, prise),
homogénéité (ségrégation, nature, zone), détection de défauts (fissures, amas, porosité, fuites, vides),
suivi des défauts dans le temps (présence ou évolution), endommagement et caractérisation
mécanique (microfissuration, vides, atteintes chimiques).
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Émission acoustique
Tomographie sismique
La technique d'auscultation sonique a pour objectif de mesurer le temps de propagation des ondes
ultrasonores entre deux points dans le béton. Elle consiste à générer à l'aide d'un émetteur une
impulsion électrique qui est convertie, grâce aux propriétés piézoélectriques de l'élément en béton à
ausculter, en des ondes mécaniques ultrasonores. Ces ondes traversent le couplant et se propagent
dans tout l'élément. Puis, elles sont reçues par le récepteur et sont converties en une impulsion
électrique qui revient au générateur (Figure 1).
Le couplant utilisé est la pâte de contact blanche composée à 95% de vaseline. Il est appliqué à
chaque nouvelle mesure afin d'avoir un bon contact entre les deux transducteurs et le béton.
L'essai peut être réalisé selon l'une des trois méthodes de configuration décrites dans la norme NF EN
12504-4 voir figure 2 : méthode directe dite « par transparence », méthode indirecte dite « de surface
», ou méthode semi-directe dite « en semi-transparence ». Donc, Il n'est pas nécessaire d'avoir accès à
deux faces et le matériau peut être ausculté en surface et à cœur, dépendant de la méthode de
configuration.
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Figure 2: Type de propagations d'ondes
L'appareil mesure le temps nécessaire à l'onde pour atteindre le récepteur. Connaissant la distance de
l'émetteur au récepteur, notée L et le temps de propagation des ondes ultrasonores dans le béton, noté
T en µs, il est possible de calculer la vitesse ultrasonore, notée V en m/s, par la relation suivante
[Nguyen NT, 2014]: V = L / T
Cette méthode permet de déterminer la qualité physique du béton et son hétérogénéité telle que la
présence et étendue des défauts, des vides ou des micro-fissurations. Mais, il est impossible
d'ausculter sur un site très perturbé ou présentant un état de surface fortement altéré.
2.2. Scléromètre
C'est une technique simple, très économique pour le contrôle du béton. Son principe repose sur la
corrélation entre la dureté du béton et sa résistance à la compression.
Pour déterminer la dureté du béton, la tige métallique du scléromètre est perpendiculairement appuyée
sur le point de mesure, en comprimant un ressort. Lors de son rebond, le ressort entraîne un index
coulissant sur une échelle graduée permettant de déterminer la valeur de rebond appelé indice
sclérométrique « Is » [Nguyen NT, 2014]. Plus le rebond sera important, plus le matériau sera dur.
Figure 3: Scléromètre
Les mesures de rebond sont très locales. Il est nécessaire de réaliser plusieurs mesures afin d'obtenir
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un résultat cohérent. L'indice sclérométrique obtenu, qui est la moyenne des mesures effectuées sur la
zone d'ouvrage testé, permet par des courbes graphiques spécifiques de relever la résistance
présumée du béton.
Remarque
La mesure est normalisée par les normes NF EN 12504-2 et ASTM C805.
La valeur mesurée peut être affectée par différents paramètres tels que l'inclinaison du scléromètre,
l'état de la surface à auscultée (rugueuse, délaminages, fissures ouvertes, traces d'eau, etc.), la
répétition de mesure sur un ancien point ou encore la présence d'armatures affleurées au-dessous des
points de mesure. Il peut être intéressant de coupler cette technique avec d'autres techniques non
destructives (ex. ultrason) pour des analyses fiabilistes.
2.3. Impact-écho
La technique d'impact-écho a été développée à la fin des années 1980 [Nguyen NT, 2014]. Elle a pour
objectif d'évaluer l'épaisseur d'éléments de structure en béton (poutres, plaques, etc.), détecter les
vides, les fissures quasi-parallèles au parement, les délaminages ainsi que l'évaluation du module du
d'Young dynamique béton et le repérage de gaines de précontrainte.
Le principe de cette technique repose sur l'interprétation dans le domaine fréquentiel de la réponse
d'une structure soumise à un choc mécanique. Le choc et le capteur à pointe mesurant des
déplacements de la surface auscultée sont situés à faible distance l'un de l'autre.
Remarque
L'analyse n'est valable que si le point d'impact est très proche du point de réception
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Figure 4: Impact echo
La localisation des armatures et l'estimation de leur diamètre et de leur profondeur d'enrobage se fait
par des méthodes électromagnétiques qui sont des techniques sensibles à la présence d'armatures
dans le béton.
Le relevé du ferraillage peut se faire à l'aide d'un pachomètre. C'est un appareil d'auscultation non
destructif sert à localiser les armatures d'un ouvrage en béton armé, avec une précision de l'ordre de ±
5mm, en mesurant la perturbation d'un champ magnétique généré en surface du béton. Il permet aussi
de mesurer l'enrobage et de donner une indication du diamètre de l'armature.
Le principe de fonctionnement repose sur l'émission d'un flux magnétique par l'appareil. Le
pachomètre détecte la diffusion de ce champ magnétique ainsi que les modifications de la résonance
magnétique induite par la présence d'aciers. Ainsi, l'appareil mesure la variation électromagnétique
due à la présence d'éléments ferromagnétiques, les armatures [Moalic LA, 2011]. L'amplitude du
signal mesuré dépend de diamètre des armatures et de l'enrobage des aciers par le béton. Plus le
diamètre ou la densité d'armatures est important, plus le signal reçu par l'appareil sera important (Voir
la figure 5). Au contraire, plus l'épaisseur d'enrobage sera importante, plus le signal sera faible. Ainsi,
la profondeur d'auscultation avec cet appareil est limitée couramment de l'ordre de 70 à 80 mm selon
le type de bétons et le type d'armatures.
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Figure 5: Réponse en fonction de la densité d'armatures [Moalic LA, 2011]
Le principe de cette technique consiste à enregistrer les signaux temporels des ondes
électromagnétiques qui se propagent et se reflètent partiellement à chaque interface de deux
matériaux électro-magnétiquement différents. La juxtaposition des signaux enregistrés lors du
déplacement de l'antenne radar le long d'un profile permet d'obtenir une image radar correspondant à
une coupe temps en profondeur de l'élément ausculté.
Par ailleurs, il est nécessité de connaître la vitesse ou l'amplitude des ondes électromagnétiques dans
le béton pour transformer une coupe-temps en section. Car la vitesse et l'amplitude de l'écho radar
dépendent de la constante diélectrique du matériau qui est dépendant des teneurs en eau et en
chlorures des bétons.
Un avantage principal de cette technique est l'auscultation totalement non destructive et rapide à
grande échelle et en profondeur (dépendant de la permittivité du milieu). Il est possible d'observer des
signaux radars directement sur l'écran du système d'acquisition (figure ). Cette technique est souvent
réalisée en premier car les mailles d'armature sont repérées à l'avance. Les positions des axes des
armatures sont par la suite tracées sur la surface auscultée [Nguyen NT, 2014]. Le radar permet aussi
la localisation rapide des cavités et des défauts (vides, fissures, délaminages) ainsi que l'évaluation
des épaisseurs des différents matériaux (sol en place, remblais, éléments de structure...).
Conseil
Cette technique peut être également utilisée comme une technique complémentaire en combinaison
avec d'autres essais non destructifs plus locaux (résistivité électrique, ultrason) pour améliorer
l'évaluation des propriétés des bétons (ex. saturation, porosité, résistance mécanique).
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Remarque
Les applications du technique radar sont présentées dans les normes ASTM D4748, ASTM D6087,
ASTM D6429-99, ASTM D6432-99.
3.2. Caractérisation de l'état de corrosion des armatures par des méthodes électriques
Les méthodes électriques sont souvent utilisées pour caractériser l'état de corrosion des armatures
dans le béton. Les techniques disponibles sont listées comme suivantes: le potentiel de corrosion, la
résistance de polarisation (vitesse de corrosion) et la résistivité électrique.
L'essai de potentiel de corrosion est l'essai le plus fréquemment utilisé pour détecter les zones de
corrosion actives des éléments en béton armé.
Il s'agit de mesurer, à l'aide d'un voltmètre à haute impédance, la différence de potentiel entre
l'armature du béton mise à nu (la connexion nécessite un forage) et une électrode de référence placée
sur le parement de béton auscultée (Figure 6). Il est important d'assurer la conductivité électrique par
un mouillage de la surface du parement. Une fois les branchements faits, il faut réaliser les mesures
des potentiels des zones auscultées en déplaçant l'électrode de référence.
En effectuant ainsi des mesures en de nombreux points d'un élément, il est possible de présenter les
résultats sur une cartographie complète de potentiel électrique (figure 7) et les interprétés par des
seuils représentatifs d'une probabilité de corrosion. Ces seuils sont recommandés dans la norme
ASTM C876-91 et la RILEM TC 154-EMC (2003).
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Figure 7: la cartographie de potentiel de corrosion.
L'objectif de cette technique non-destructive est de mesurer la résistivité apparente des bétons de
surface à l'aide d'une sonde Wenner à 4 électrodes alignées et équidistantes (Voir figure 8).
Elle est basée sur la diffusion d'un champ électrique dans un volume de béton situé sous la surface
d'auscultation. Un courant électrique continu « l » est injecté dans le béton à l'aide de deux électrodes
et une différence de potentiel résultant de ce champ électrique « V » (réponse du milieu) est mesurée
entre deux autres électrodes. La résistivité « ρ » calculée dépend de l'espacement des électrodes « a ».
ρ = 2 π a V / l [kΩcm]
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Les résultats des mesures de la résistivité électrique se présentent souvent sous forme de carte des
iso-valeurs qui permet de quantifier la variabilité des bétons, localiser les zones de corrosion
d'armature, Cartographier les gradients d'humidité ou de pollution ionique.
La recommandation RILEM TC 154-EMC (2001) présente une description générale de méthodes pour
la mesure sur site de la résistivité du béton.
La mesure de la résistivité électrique sert d'abord comme une technique complémentaire aux mesures
de potentiel de corrosion et la résistance de polarisation pour une meilleure évaluation de l'état de
corrosion des armatures.
La mesure de résistance de polarisation repose sur la réponse du système acier-béton soumis à une
faible perturbation électrique.
Elle dépend de l'épaisseur et de la résistivité électrique du béton d'enrobage. Les résultats s'expriment
en termes de vitesse de corrosion, en millimètre d'acier perdu par an (mm/an). Les niveaux de
corrosion sont classés dans la recommandation RILEM TC 154-EMC (2004).
4. Méthodes radiographiques
La radiographie est basé sur l'atténuation du rayonnement X ou γ (gammagraphie) émis par une
source artificielle, en fonction de la nature, de la densité et de l'épaisseur du matériau traversé. Le
résultat obtenu se présente sous forme d'une image en niveaux de gris. En cas de présence de défaut,
ceci engendrera généralement des teintes plus sombres (présence d'air ou de gaz par exemple) ou
parfois plus claires (présence d'inclusions solides particulières).
L'application de ces techniques concerne tous les types de structure, et les différents matériaux de
construction (le béton, le béton armé, le béton précontraint, la pierre, les métaux, etc). Elle est une
technique très fiable qui permet de :
Observer les cavités présentes dans le matériau et les coulis d'injection dans les conduites de
précontrainte ;
Repérer les conduites, les câbles précontraints et les armatures ainsi que leurs diamètres ;
Identifier les fils ou torons détendus ou rompus, les reprises de bétonnage, hétérogénéité,
discontinuités de matière au droit des joints de construction, etc.
Cette technique nécessite un accès aux deux faces de la structure à étudier et elle est souvent utilisée
à l'aide de films positionnés à la face opposée de la surface auscultée. Il s'agit d'une technique
coûteuse, complexe, et d'exigences en matière de formation et de réglementation. Elle est courante
jusqu'à une épaisseur de 60 cm, mais l'utilisation des rayons X à haute énergie produits par les
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accélérateurs permet d'atteindre 120 cm.
Remarque
La mesure de radiographie est normalisée conformément aux normes françaises NF A 09-202 apparue
en 1999, NF EN 25580, NF EN 1330-3, NF EN 584-1, NF EN 584-2.
5. Méthodes thermiques
Les méthodes thermiques sont connues dans le domaine d'auscultation non destructive sous forme de
techniques de thermographie infrarouge.
Les techniques de thermographie infrarouge sont classées par la nature de source thermique en deux
groupes principaux : la thermographie infrarouge passive et la thermographie infrarouge active. La
technique la plus souvent utilisée pour l'auscultation d'ouvrages de construction et la mise en évidence
d'anomalies c'est la thermographie infrarouge passive.
C'est une technique non destructive à grand rendement. Les mesures peuvent être effectuées
rapidement sans contact sur grande surface. Elle permet d'établir une carte de température de la
surface auscultée à l'aide d'une caméra infrarouge mesurant des rayonnements thermiques. La carte
de température s'affiche sous forme de thermo-grammes (une image bidimensionnelle de variations de
température sous-jacente, qui permet une analyse qualitative des anomalies présentes à la surface
auscultée). Les données enregistrées peuvent être étudiées à partir d'un ordinateur, équipé d'un
logiciel de traitement d'image spécifique.
La thermographie infrarouge passive permet de localiser une anomalie, de distinguer certains types
d'anomalies et de déterminer la dimension horizontale de ces anomalies. Mais avec une limitation au
niveau de la détermination de la profondeur de défauts.
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Investigations sur prélèvements
Investigations sur
prélèvements II
Cette méthode nécessite le recours à une carotteuse et il peut être nécessaire de repérer
préalablement le ferraillage de l'élément afin d'éviter les armatures. Après le carottage il faut reboucher
le trou à l'aide d'un produit adapté (béton ou mortier sans retrait) [Moalic LA, 2011].
2. Prélèvements d'aciers
Le prélèvement d'acier peut s'avérer utile notamment lorsqu'un recalcul d'une structure est demandé.
Dans ce cas, il est important de connaître les aciers présents dans un ouvrage. Ainsi, en prélevant des
aciers, cela permet de déterminer leur type. mais aussi leurs caractéristiques mécaniques telle que la
limite d'élasticité de l'armature. Tous ces éléments sont nécessaires afin de pouvoir déterminer quelles
sont les charges pouvant s'appliquer sur l'élément et s'il est nécessaire de prévoir de renforcer la
structure soit avec des tissus de fibre de carbone ou par ajout d'armatures [Itmaizeh E, 2016].
Le prélèvement d'aciers peut se faire par tronçonnage de l'armature, après l'avoir préalablement
dégagé du béton adjacent. Il est préférable de le faire dans des zones saines pour ne pas risquer de
fragiliser encore plus la structure à cet endroit.
3. Test à la carbonatation
La technique adoptée pour mesurer la profondeur de carbonatation des bétons correspond au test à la
phénolphtaléine réalisé sur des coupes fraîches de béton.
La phénolphtaléine est un indicateur de pH coloré dont le virage se situe aux alentours de 9. Il change
de couleur selon le pH de l'élément avec lequel il entre en contact. Cela permet de différencier la zone
carbonatée (pH < 9) qui reste incolore, de la zone non carbonatée (pH > 9 et allant jusqu'à 13) colorée
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en violet [Moalic LA, 2011]. La profondeur de carbonatation du béton à mesurée est l'épaisseur entre le
parement extérieur et la zone à laquelle commence la coloration du béton.
Cette analyse peut éventuellement être complétée par des essais ou des mesures spécifiques, en
fonction de la pathologie précise que l'on cherche à expertiser.
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Choix des méthodes d'auscultation
Donc, il est primordial d'évaluer ces paramètres afin de mettre en œuvre les moyens adaptés pour
répondre pleinement à la mission. D'autres considérations doivent être prises en compte lors du choix
de méthodes telles que : la disponibilité et la fiabilité des étalonnages, la précision des résultats,
l'aspect économique...
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Complémentarité des essais
Complémentarité des
essais IV
Toutes les méthodes d'essai qui sont disponibles pour l'évaluation de béton souffrent de limitations, et
la fiabilité est souvent remise en question, donc l'utilisation successive, combinée ou simultanée de
deux ou plusieurs méthodes peut aider à surmonter certaines de ces difficultés, ainsi que l'information
fournie par le couplage sera alors plus riche que la simple somme des informations fournies par
chaque méthode.
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Conclusion
IV
Ce chapitre s'articule sur l'auscultation des ouvrages et les différentes techniques disponibles et utilisées
pour déterminer les types de pathologies qui affectent l'ouvrage ainsi que leur ampleur. Cela permet de faire
des prévisions quant à l'évolution de ces endommagements et de mettre en œuvre la méthode de
réparation la plus adaptée. Il faut s'assurer aussi que les techniques de réparation adoptées sont durables
en travaillant sur l'origine du problème afin d'éviter l'apparition rapide de nouvelles pathologies similaires.
Les différents matériaux et méthodes de réparation des ouvrages endommagés sont le sujet du chapitre
suivant.
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