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NOR : ENVP9430186A
151 a Texte non paru au Journal officiel 928
Par arrêté du ministre de l´environnement en date du 9 mai 1994,
est homologué, quant à l´intensité sonore des bruits aériens émis,
conformément aux dispositions de l´arrêté du 11 avril 1972, le maté- Circulaire n° 94-56 du 5 mai 1994 définissant les modalités
riel ci-après désigné : d´élaboration, d´instruction et d´approbation des opére-
Constructeur : Caterpillar matériels routiers S.A. France, 21, ave- tions d´investissements sur le réseau routier national
nue Jean-Jaurès, 60290 Rantigny. non concédé
Désignation de l´engin : compacteur monocylindre vibrant (ligne NOR : EQUR9410101C
motrice à 2 pneumatiques).
Marque et type : Caterpillar, type CS-573.
Marque et type du moteur : Caterpillar, type 3116 DIT. Le ministre de l´équipement, des transports et du tou-
Puissance et régime nominaux : 107 kW à 2 200 tours par minute. risme à Messieurs les préfets de région, directions
régionales de l´équipement centres d´études tech-
niques de l´équipement ; Mesdames et messieurs les
préfets de département, directions départementales
NOR : ENVP9430187A de l´équipement ; Messieurs les inspecteurs géné-
raux territoriaux ; Messieurs les inspecteurs géné-
raux spécialisés dans le domaine routier ; Messieurs
Par arrêté du ministre de l´environnement en date du 9 mai 1994, les inspecteurs généraux spécialisés dans le
est homologué, quant à l´intensité sonore des bruits aériens émis, domaine des ouvrages d´art ; Messieurs les inspec-
conformément aux dispositions de l´arrêté du 11 avril 1972, le maté- teurs généraux spécialisés dans le domaine de
riel ci-après désigné : l´urbanisme ; Monsieur le directeur du service
d´études techniques des routes et autoroutes ; Mon-
Constructeur : Caterpillar matériels routiers S.A. France, 21. ave-
sieur le directeur du centre d´études des réseaux, du
nue Jean-Jaurès, 60290 Rantigny.
transport, de l´urbanisme et des constructions
Désignation de l´engin : compacteur monocylindre vibrant (ligne publiques ; Monsieur le directeur du centre d´études
motrice à 2 pneumatiques). des tunnels ; Monsieur le directeur du laboratoire
Marque et type : Caterpillar, type CS-583. central des ponts et chaussées.
Marque et type du moteur : Caterpillar, type 3116 DIT.
Puissance et régime nominaux : 107 kW à 2 200 tours par minute.
Les procédures d´instruction des projets d´investissements sur le
réseau routier national définies par la circulaire du 2 janvier 1986
relative aux « modalités d´instruction des dossiers techniques
NOR : ENVP9430188A
concernant les opérations d´investissements routiers » ont été modi-
fiées par :
Par arrêté du ministre de l´environnement en date du 9 mai 1994, - la circulaire du 18 décembre 1990 : cette circulaire a renforcé la
déconcentration des décisions relatives aux opérations routières
est homologué, quant à l´intensité sonore des bruits aériens émis,
étudiées pour la réalisation du X e contrat de plan Etat-régions, a
conformément aux dispositions de l´arrêté du 11 avril 1972, le maté-
annoncé et préparé des « évolutions en profondeur à partir du
riel ci-après désigné :
XI e contrat de plan Etat-régions » ;
Constructeur : Caterpillar matériels routiers S.A. France, 21, ave- - les deux circulaires du 15 novembre 1991 relatives à « l´élabo-
nue Jean-Jaurès, 60290 Rantigny. ration et l´instruction des avant-projets sommaires d´itiné-
Désignation de l´engin : compacteur tandem vibrant. raires » et à « l´élaboration des dossiers de voirie d´aggloméra-
Marque et type : Caterpillar, type CB-534 B. tion ». Ces circulaires ont défini le contenu et les phases des
Marque et type du moteur : Caterpillar, type 3054 T. études faites en amont : avant-projets sommaires d´itinéraires
Puissance et régime nominaux : 79 kW à 2 200 tours par minute. (A.P.S.I.) pour le milieu interurbain et dossiers de voirie d´ag-
glomération (D.V.A.) pour le milieu urbain.
L´objet de la présente circulaire est d´adapter et de rendre
cohérent l´ensemble des procédures. Elle annule et remplace la cir-
NOR : ENVP9430189A culaire du 2 janvier 1986 et celle du 18 décembre 1990. En
revanche, elle confirme les deux circulaires du 15 novembre 1991
sur lesquelles elle s´appuie pour les études faites en amont des
Par arrêté du ministre de l´environnement en date du 9 mai 1994,
enquêtes préalables aux déclarations d´utilité publique et les
est homologué, quant à l´intensité sonore des bruits aériens émis,
complète sur certains points, en particulier pour :
conformément aux dispositions de l´arrêté du 11 avril 1972, le maté-
riel ci-après désigné : - les itinéraires non couverts par des A.P.S.I. ;
- les études à mener après l´enquête préalable à la déclaration
Constructeur : Caterpillar Paving Products Inc., Etats-Unis. d´utilité publique.
Représenté en France par : Caterpillar matériels routiers S.A., (L´ensemble des autres éléments, pour lesquels les circulaires du
21, avenue Jean-Jaurès, 60290 Rantigny. 15 novembre 1991 se trouvent complétées, figure en annexe 1.1 de
Désignation de l´engin : compacteur monocylindre vibrant (ligne l´instruction ci-jointe.)
motrice à 2 pneumatiques). Elle permet d´assurer la cohérence entre les textes récents décrits
Marque et type : Caterpillar, type CS-433 C. dans le tableau ci-dessous. De plus, elle permet de simplifier et
Marque et type du moteur : Caterpillar, type 3054 T. d´accroître la déconcentration de leur élaboration, de leur instruction
Puissance et régime nominaux : 79 kW à 2 200 tours par minute. et de leur approbation.
Ces trois phases d´études sont menées dans le respect des prin-
cipes de la circulaire du 22 décembre 1992 relative à « la qualité de
la route ». Cette circulaire insiste en particulier sur la nécessité
d´identifier clairement les fonctions de maître d´ouvrage et de maître
d´œuvre. Ce dernier (anciennement chef de projet dans la circulaire
du 2 janvier 1986) est responsable du bon déroulement du projet,
dans le respect de la commande du maître d´ouvrage, et des normes,
recommandations techniques et règles de l´art.
A chaque phase d´études, le projet fera l´objet d´évaluations aux
plans économique, social et environnemental, ces évaluations faisant
partie intégrante du processus décisionnel. Une évaluation quanti-
fiée, ou bilan, sera effectuée après la mise en service de l´opération
dans des conditions adaptées à la nature de l´aménagement ; elle
portera sur les éléments suivants : bilan financier, conditions de cir-
culation et de sécurité, bilan socio-économique et environnemental.
Elle s´applique à l´ensemble des opérations d´investissements
concernant le réseau routier national (1) non concédé, à l´exception Pour tous les projets et lors de la publication de la déclaration
du réseau routier national des départements d´outre-mer et des col- d´utilité publique (décret ou arrêté), un dossier des engagements de
lectivités territoriales de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon, l´Etat sera établi et mis à la disposition du public.
pour lesquels une circulaire spécifique est en cours d´élaboration. L´inspecteur général spécialisé dans le domaine routier (I.G.R.) et,
Elle s´applique donc également aux opérations routières en région si nécessaire, l´inspecteur général spécialisé dans le domaine des
d´Ile-de-France, le schéma directeur d´Ile-de-France ayant valeur de ouvrages d´art (I.G.O.A.) assurent pour le compte du maître d´ou-
schéma directeur d´infrastructures de transport au sens de la L.O.T.I. vrage le contrôle extérieur de qualité, avec le concours des services
et définissant le réseau des voies rapides urbaines. techniques spécialisés. Ce contrôle comprend la vérification du res-
* pect de la commande, y compris le respect des instructions tech-
** niques, normes et règles de l´art. Il est effectué à la fin de chaque
Depuis l´inscription au schéma directeur routier national jusqu´à phase d´études sur la base du dossier complet remis par le maître
la réalisation des travaux, un projet routier suit différentes étapes d´œuvre en vue de son approbation.
d´études qui permettent d´en préciser progressivement le contenu, le En outre, l´I.G.R. apporte tous éléments d´appréciation au maître
coût et les impacts. d´ouvrage et aux concepteurs dans le cadre d´un conseil intégré.
Le schéma directeur routier national (S.D.R.N.) traduit les grandes
orientations et priorités de la politique de l´Etat. Il convient donc de A cet égard, l´I.G.R., dans son avis, distinguera clairement ce qui
s´assurer, tout au long des phases d´études, de la compatibilité des relève du contrôle de qualité de ce qui relève du conseil.
investissements prévus avec ce schéma directeur. A ces trois phases d´études correspondent des échelons de respon-
Le schéma directeur n´est pas un outil de programmation mais un sabilité différents dont les attributions peuvent varier selon le carac-
outil de planification. Il distingue quatre catégories de liaisons : tère urbain ou interurbain de l´opération.
- les autoroutes ;
- les liaisons assurant la continuité du réseau autoroutier - l´échelon national est chargé de la politique routière, de la pla-
(L.A.C.R.A.) ; nification nationale et du choix des grandes options d´aménage-
- les grandes liaisons d´aménagement du territoire (G.L.A.T.) ; ment du réseau routier. A ce titre, le directeur des routes
- les autres routes nationales. commande et approuve les études préliminaires et commande
La circulaire du 9 décembre 1991 énonce les principes d´aménage- les études d´avant-projet sommaire. Il approuve les avant-
ment du réseau routier national en milieu interurbain selon quatre projets sommaires et passe commande des projets pour les iti-
types de routes définies dans un catalogue qui lui est annexé. Cette néraires ayant vocation à se voir conférer le statut d´autoroute
circulaire indique que les routes structurantes (notamment les ou de route express ou dont le coût d´aménagement dépasse le
L.A.C.R.A. et la plupart des G.L.A.T.) ont vocation à être dotées à seuil financier de la L.O.T.I. ;
terme d´un statut juridique d´autoroute ou de route express. Les - l´échelon régional est responsable de la conduite des actions de
études d´itinéraire ou d´agglomération doivent permettre de préciser l´Etat en manière d´aménagement du territoire régional et en
ce statut. matière d´environnement, de la cohérence du développement
Les rapports d´orientation, établis par les préfets de région (direc- des systèmes de transport et de la planification régionale. A ce
teur régional de l´équipement) et validés par le directeur des routes, titre, le préfet de région (directeur régional de l´équipement)
fournissent un éclairage des priorités à l´horizon de quinze ans du conduit les études préliminaires d´itinéraire et en assure la
schéma directeur. Ces rapports constituent ainsi l´outil de pro-
concertation au niveau régional, émet un avis sur les études
grammation à moyen terme. Ils permettent notamment de : préliminaires de voirie d´agglomération. Par ailleurs, il
- définir le cadre des études d´itinéraires et de voiries d´agglomé- approuve les avant-projets sommaires et passe commande des
ration ;
projets pour les itinéraires n´ayant pas vocation à se voir confé-
- définir les besoins d´actualisation de ces études (notamment rer le statut d´autoroute ou de route express et dont le coût
pour ce qui concerne les priorités et le phasage) ;
d´aménagement ne dépasse pas le seuil financier de
- contribuer à la préparation des contrats de plan.
Ils sont régulièrement actualisés à la demande du directeur des la L.O.T.I. ;
routes ou à l´initiative des préfets de région. - l´échelon départemental est responsable de la mise en œuvre
Trois phases d´études, s´enchaînant séquentiellement, doivent être des actions de l´Etat et de l´insertion locale des projets. A ce
distinguées avant la réalisation des travaux : titre, le préfet de département (directeur départemental de
- les « études préliminaires » permettent de déterminer les fonc- l´équipement) conduit les études d´avant-projet sommaire et de
tions à satisfaire et de s´assurer de la faisabilité technique et projet, assure la concertation au niveau local relative à l´avant-
financière de l´infrastructure projetée. Ces études visent donc projet sommaire, arrête le contenu technique des projets et
principalement à définir le parti d´aménagement de la route, assure leur réalisation.
mais aussi son « enveloppe financière prévisionnelle » ; Une décision, prise après avis de l´I.G.R., clôt chaque phase
- les « études d´avant-projet sommaire » permettent de préciser le d´études et constitue, en outre, la base de la commande des études à
parti retenu en choisissant la solution et en arrêtant un « coût mener durant la phase suivante. Un avis défavorable de l´I.G.R.,
d´objectif plafond ». Le contenu de ces études est limité à ce
dans ce qui relève du contrôle de qualité, implique soit une modifi-
qui est nécessaire pour lancer la procédure d´enquête publique
cation du dossier, soit une reformulation de la commande.
(enquête préalable à la déclaration d´utilité publique des tra-
vaux ou enquête au titre de la loi en date du 12 juillet 1983 Pour les opérations d´investissements routiers d´un faible montant
relative à la « démocratisation des enquêtes publiques »), voire (coût inférieur à 30 millions de francs en milieu interurbain et
simplement pour prendre des mesures conservatoires pour un 60 millions de francs en milieu urbain), l´initiative de la commande,
projet , qui ne sera réalisé qu´à une échéance lointaine (par la maîtrise d´ouvrage des études ainsi que l´approbation relèvent de
exemple inscription dans les documents d´urbanisme au titre l´échelon départemental, sous réserve de l´avis favorable de l´I.G.R.
d´un projet d´intérêt général). Le contenu de l´avant-projet qui dispose d´un pouvoir d´évocation auprès du directeur des routes.
sommaire est donc sensiblement allégé par rapport au contenu
de l´avant-projet défini par la circulaire du 2 janvier 1986 ;
Le tableau récapitulatif, ci-dessous, précise l´application de ces
(1) M êm e si la m aîtrise d´ouvrage fait l´objet d´une convention de mandat . principes aux différents cas rencontrés.
ral spécialisé dans le domaine des ouvrages d´art (I.G.O.A.) si - les délais de réalisation ;
une étude préliminaire d´ouvrage d´art est engagée dès ce - les premières orientations éventuelles pour la suite des
stade. études ;
Dans le cas d´une étude d´A.P.S.I. première phase ou d´un - le niveau de validation du dossier de concertation et le
S.M.O., l´approbation intervient sur la base d´un dossier niveau d´approbation de l´avant-projet sommaire ;
comprenant : - les conditions de mise à l´enquête (préalable à l´inscrip-
- le dossier d´étude préliminaire ; tion dans les documents d´urbanisme ou à la déclaration
- un dossier de synthèse préparé par le maître d´ouvrage de d´utilité publique).
l´étude sur la base des avis exprimés aux différents stades Les études d´avant-projets sommaires sont élaborées par les
du conseil intégré mené par l´I.G.R. (1), de l´avis du directeurs départementaux de l´équipement qui sont, en règle
D.R.E. pour le S.M.O. et d´un bilan des consultations et générale, maîtres d´ouvrage de ces études. Toutefois, s´agissant
concertations effectuées. d´une deuxième phase d´étude d´A.P.S.I., en particulier inter-
départemental, la direction des routes peut désigner un directeur
Dès ce stade, la direction des routes peut décider un suivi
particulier des études d´ouvrages d´art non courants et leur régional de l´équipement pour coordonner l´ensemble des
approbation à son niveau. études.
1.1.5. Information des intervenants. 1.2.3. Les consultations et concertations locales.
Le processus de conseil, de contrôle et d´approbation s´ap- La consultation des services locaux des administrations, et
puie sur les circuits de consultation et d´information systéma- notamment celle des directions régionales de l´environnement,
tiquement organisés en réseau fournis en annexe I. permet de recueillir les premières données en vue de constituer
la carte des contraintes à partir de laquelle s´effectuent la
recherche et la comparaison des variantes. Elle permet aussi
1.2. Les études d´avant-projet sommaire aux préfets de recueillir les avis et observations écrites des
1.2.1. Les objectifs. diverses administrations concernées dès que l´étude atteint un
stade où les principales orientations en matière de localisation
L´avant-projet sommaire a pour principal objectif de préparer
et de tracé peuvent être explicitées et motivées.
l´enquête préalable à la déclaration d´utilité publique ou à l´ins-
cription des projets dans les documents d´urbanisme au titre Il est en outre procédé aux consultations réglementaires,
d´un projet d´intérêt général. Il nécessite donc de préciser la notamment à la concertation préalable prévue par le code de
conception et la justification des opérations définies par l´étude l´urbanisme (art. L. 300-2 et R. 300-1).
préliminaire, de choisir parmi les différentes variantes, de défi- La concertation avec les élus concernés et les représentants
nir le coût d´objectif, de préparer le lancement de la ou des des intérêts économiques est menée sous l´autorité du préfet de
enquêtes publiques qui s´avéreraient nécessaires et/ou la prise département (pour le compte du préfet de région dans le cas
de toute mesure conservatoire utile. Quelle que soit la nature de d´une deuxième phase d´étude d´A.P.S.I.), assisté du directeur
l´étude préliminaire (fiche d´itinéraire, fiche d´agglomération, départemental de l´équipement, et associe, si nécessaire, le
première phase d´étude d´A.P.S.I., D.V.A. ou étude prélimi- directeur régional de l´équipement chargé de coordonner les
naire particulière), le contenu de l´avant-projet sommaire cor- études.
respond : Ces concertations ne peuvent réellement débuter qu´une fois
- en milieu interurbain à celui demandé en deuxième phase établie la carte des contraintes et après avoir commencé à éva-
d´étude d´A.P.S.I. par la circulaire du 15 novembre 1991 luer les avantages et inconvénients (notamment au plan de
définissant les modalités d´élaboration et d´instruction des l´environnement et de l´aménagement des territoires) de dif-
avant-projets sommaires d´itinéraires ; férentes variantes.
- en milieu urbain à celui prévu pour les études préalables Les comptes rendus de réunions ainsi que les délibérations
par la circulaire du 15 novembre 1991 relative à l´élabora- éventuelles figurent dans le dossier soumis à approbation.
tion des dossiers de voirie d´agglomération. 1.2.4. Le contrôle.
Le contenu de l´avant-projet sommaire précisé dans L´avant-projet sommaire donne lieu avant son approbation à
l´annexe II.2 est adapté aux différents cas rencontrés : base un conseil intégré organisé par l´inspecteur général spécialisé
technique du dossier d´enquête préalable à la D.U.P. ou inscrip- dans le domaine routier (I.G.R.). Pour animer ce conseil,
tion dans les documents d´urbanisme. l´I.G.R. associe le directeur régional de l´équipement, l´inspec-
S´il existe des ouvrages d´art non courants qui ont des consé- teur général spécialisé dans le domaine des ouvrages d´art
quences importantes sur les critères de choix entre les variantes (I.G.O.A.) lorsque nécessaire et les services techniques concer-
(faisabilité technique, coût d´objectif, impact sur l´environne- nés (S.E.T.R.A., C.E.R.T.U., C.E.Tu., C.E.T.E. en tant que de
ment...), une analyse de ces aspects doit être appuyée par la besoin).
production, dès cette phase, de leur étude préliminaire d´ou- Dans le cas où l´avant-projet sommaire nécessiterait de
vrage d´art non courant. L´étude préliminaire des autres recourir à des techniques non maîtrisées par les services tech-
ouvrages d´art non courants doit, par ailleurs, être engagée dès niques normalement consultés, l´I.G.R. peut être conduit à
ce stade d´avant-projet sommaire. prendre toute initiative pour rechercher l´avis de spécialistes
L´avant-projet sommaire : des disciplines en cause.
- précise les fonctions locales de l´aménagement envisagé ; Après cette phase de conseil intégré, le contrôle extérieur de
qualité est fait par l´I.G.R. qui y associe l´I.G.O.A., lorsque
- définit les opérations à réaliser à l´échéance de quinze ans
et confirme les séquences prioritaires ; nécessaire. Il porte, d´une part, sur la conformité de l´avant-
projet sommaire à la commande, étant considéré que font partie
- choisit le tracé parmi les variantes (et notamment la bande de la commande le respect des normes et recommandations
de 300 mètres dans le cas d´un tracé neuf, après si néces-
techniques et le respect des règles de l´art, dont, notamment :
saire étude de différents fuseaux de 1 000 mètres, et arrête
cohérence des hypothèses, pertinence des études de trafic et des
les principales dispositions en matière de déclassement ;
évaluations économiques et environnementales, validité des cri-
- arrête le ou les coûts d´objectif de la ou des opérations, tères de choix des variantes.
ces derniers intégrant les provisions nécessaires aux
Dans le cas où la décision d´approbation de l´avant-projet
déclassements ainsi que les sommes à valoir et autres
sommaire est de la compétence du préfet de région (directeur
marges pour aléas.
régional de l´équipement), l´I.G.R., le cas échéant, précise dans
Il fait l´objet d´une concertation avec les responsables des son avis s´il a décelé des non-conformités à la commande qui
collectivités territoriales concernées. imposent une approbation par le directeur des routes, ou une
modification préalable de l´avant-projet sommaire, ou un ajus-
1.2.2. La commande de l´avant-projet sommaire.
tement dans les phases ultérieures de l´étude. De même peut-il
La décision d´approbation (cf. chapitre 1.1.4) d´une étude suggérer ou demander des modifications au titre du respect des
préliminaire précise les avant-projets sommaires commandés et règles de l´art.
ceux qui feront l´objet d´une commande ultérieure. Pour chaque L´avis de l´I.G.R. clôt l´instruction technique du dossier. Le
avant-projet sommaire, la commande normalement concomi- délai d´instruction est de trois mois ; le cas échéant, ce délai
tante à l´approbation de l´étude préliminaire précise : peut être augmenté du délai nécessaire à la production des
- le maître d´ouvrage de l´étude d´avant-projet sommaire ; études complémentaires jugées nécessaires à ce stade. Si
l´I.G.R. n´a pas émis son avis dans le délai imparti, il en donne
(1) L´I.G.R. fournit un avis de synthèse sur la base d´un dossier complet faisant appel, dans le les raisons et fixe un nouveau délai.
cas général, à la procédure de conseil intégré. Cet avis est intégré au dossier de synthèse préparé
par le maître d´ouvrage de l´étude, lorsque le déroulement de l´élaboration de l´étude prélimi- Lorsque l´avant-projet sommaire donne lieu à des études pré-
naire le permet. Dans le cas contraire, cet avis de synthèse est établi après production du dossier liminaires d´ouvrage d´art, le contrôle extérieur de qualité cor-
d´étude préliminaire. Dans tous les cas, l´approbation n´intervient qu´après avis de l´I.G.R. respondant est fait par l´I.G.O.A. qui produit un avis spécifique
en liaison avec l´I.G.R. En effet, l´instruction des dossiers - le détail estimatif qui justifie le coût de projet ;
d´études préliminaires d´ouvrage d´art relève de l´I.G.O.A. et - le planning prévisionnel de réalisation et, autant que pos-
du service technique compétent (S.E.T.R.A. ou C.E.Tu.). sible, l´échéancier correspondant des besoins de crédits
1.2.5. L´approbation de l´avant-projet sommaire. (donc des fonds de concours) ;
Les avant-projets sommaires sont normalement approuvés par - si possible, les conventions avec les collectivités territo-
le préfet de région (direction régionale de l´équipement), sauf riales qui cofinancent l´investissement et éventuellement
décision contraire exprimée à l´occasion de la commande de l´entretien, ou au moins les projets de ces conventions.
l´avant-projet sommaire (en particulier lorsque l´opération a Les ouvrages d´art non courants donnent lieu à l´établisse-
vocation à se voir conférer le statut de route express ou d´auto- ment de projets d´ouvrages d´art (anciennement A.P.O.A.), éta-
route, ou encore lorsque le montant dépasse le seuil financier blis sur la base d´études préliminaires préalablement approu-
prévu par la L.O.T.I. ou autre motif d´évocation de tout ou par- vées (ces études préliminaires d´ouvrages d´art non courants
tie du dossier par la direction des routes). sont normalement effectuées ou engagées aux niveaux de
Ce pouvoir déconcentré s´exerce dans la mesure où la l´étude préliminaire ou de l´avant-projet sommaire).
conformité aux avis de l´I.G.R. et de l´I.G.O.A. est strictement
1.3.2. La commande du projet.
respectée, pour ce qui concerne la partie de ces avis qui relève
La décision approuvant les études de niveau avant-projet
de l´avis conforme et non du simple conseil. En cas d´avis
sommaire conjointement avec la déclaration d´utilité publique
divergents ou de désaccord du préfet de région (direction régio-
de l´opération constituent la base du cahier des charges de
nale de l´équipement) sur les avis reçus, la direction des routes
est saisie et procède à l´arbitrage dans les meilleurs délais. En l´établissement du projet (cf. 1.2.5 et 1.2.6). Les études de pro-
cas de non-respect de la commande, l´approbation de l´avant- jet sont commandées au directeur départemental de l´équipe-
projet sommaire nécessite une modification de la commande ou ment (maître d´ouvrage de l´étude) qui désigne un maître
remonte au niveau de la direction des routes. d´œuvre pour leur réalisation.
Pour chaque projet, la commande normalement concomitante
1.2.6. L´enquête et l´instruction mixte préalables à la déclaration
à l´approbation de l´avant-projet sommaire comporte notam-
d´utilité publique.
ment l´indication des délais de réalisation, et éventuellement
Le dossier de mise à l´enquête préalable à la déclaration
d´utilité publique est mis au point par la direction départe- des recommandations.
mentale de l´équipement. Il est validé par la direction des 1.3.3. Le contrôle.
routes pour tous les avant-projets sommaires qui conduisent à Le projet donne lieu avant son approbation à un conseil inté-
un classement en route express ou en autoroute, ou dont le coût gré organisé par l´inspecteur général spécialisé dans le domaine
d´objectif dépasse le seuil financier prévu par la L.O.T.I., ou si routier (I.G.R.). Pour animer ce conseil, l´I.G.R. associe l´ins-
la direction des routes l´a explicitement demandé lors de la pecteur général spécialisé dans le domaine des ouvrages d´art
commande de l´étude d´avant-projet sommaire. (I.G.O.A.) et, en tant que de besoin, les services techniques
Une fois le dossier de mise à l´enquête validé, la procédure concernés (S.E.T.R.A., C.E.R.T.U., C.E.T.E., C.E.Tu.) et socié-
qui conduit à la déclaration d´utilité publique est engagée. Cette tés concessionnaires d´autoroutes.
procédure est menée à l´échelon central pour les avant-projets Après cette phase de conseil intégré, le contrôle extérieur de
sommaires conduisant à un classement en route express, ou en qualité est fait par l´I.G.R. et associe l´I.G.O.A. Avant approba-
autoroute, ou si la direction des routes le juge nécessaire, et à tion du projet, ce contrôle porte sur la conformité du projet à la
l´échelon local dans les autres cas. commande, étant considéré que le respect des normes et des
L´instruction mixte est constituée par la saisine officielle règles de l´art font partie de la commande.
pour avis des autres administrations concernées sur la base du Dans le cas où le projet montrerait la nécessité de recourir à
dossier mis à l´enquête préalable à la déclaration d´utilité des techniques non maîtrisées par les services techniques,
publique. Elle est menée à l´échelon central lorsque la procé- l´I.G.R. peut être conduit à prendre toute initiative pour recher-
dure d´enquête publique relève du niveau central et à l´échelon cher l´avis de spécialistes des disciplines en cause. Après avoir
local dans les autres cas. Au cours de ces procédures, le maître rassemblé ces différents avis, il en établit la synthèse.
d´ouvrage peut être conduit à modifier la consistance de L´I.G.R. précise le cas échéant dans son avis s´il a décelé
l´avant-projet sommaire, qui doit alors donner lieu à l´établisse- des non-conformités à la commande qui imposent la production
ment d´un avant-projet sommaire modificatif (voir ci-dessous) d´un avant-projet sommaire modificatif en vue d´une modifica-
dont l´approbation constitue un préalable à la signature par le tion de la commande, ou une modification immédiate du pro-
préfet de l´arrêté d´utilité publique. jet ; dans ce derniers cas, celles-ci doivent être explicitement
1.2.7. Les avant-projets sommaires modificatifs. mentionnées dans la décision d´approbation. De même, il peut
Les avant-projets sommaires modificatifs, quelle que soit suggérer ou demander des modifications au titre du respect des
l´autorité qui a pris l´initiative de leur établissement et le motif règles de l´art. L´I.G.R. précise les dérogations qui peuvent être
de cette intiative, sont contrôlés et approuvés dans les mêmes accordées par rapport aux normes et recommandations tech-
conditions que les avant-projets sommaires, tant qu´ils ne niques.
remettent pas en cause la commande initiale, notamment quant Il rappelle les engagements des collectivités locales qui
à l´objet à réaliser et au coût. Lorsque cette condition n´est pas conditionnent certaines parties de l´ouvrage (éclairage, adapta-
remplie, l´avant-projet sommaire modificatif est approuvé par la tion de la route à ses nouvelles fonctions préalablement au
direction des routes, simultanément à une modification de la déclassement).
commande. L´avis de l´I.G.R. clôt l´instruction technique du projet. Le
L´avant-projet sommaire modificatif ne reprend que le dos- délai d´instruction est de deux mois ; le cas échéant, ce délai
sier de synthèse et les éléments modifiés, sous réserve de la est augmenté du délai nécessaire à la production des études
lisibilité de l´ensemble, et, le cas échéant, pour les ouvrages complémentaires jugées nécessaires à ce stade. Lorsque l´I.G.R.
d´art non courants, l´étude préliminaire d´ouvrage d´art. Il n´a pas émis son avis dans le délai imparti, il doit en donner
comporte le cahier des engagements de l´Etat s´il y a eu les raisons et fixer un nouveau délai.
enquête d´utilité publique. Dans tous les cas, le projet d´ouvrage d´art (anciennement
1.2.8. Information des intervenants. A.P.O.A.) ne peut être instruit qu´après approbation de l´étude
Le processus de conseil, de contrôle et d´approbation s´ap- préliminaire correspondante. Lorsque le projet comporte un
puie sur les circuits de consultation et d´information systéma- ouvrage d´art non courant, son contrôle est fait par l´I.G.O.A.
tiquement organisés en réseau fournis en annexe I. qui produit un avis spécifique, en liaison avec l´I.G.R.
En cas de désaccord sur des options fondamentales (soit
1.3. Les études de projet entre le service technique et l´I.G.O.A. ou l´I.G.R., soit entre le
D.D.E. et l´I.G.O.A. ou l´I.G.R.), l´arbitrage est assuré par la
1.3.1. Les objectifs.
direction des routes dans les meilleurs délais.
Le projet a pour objet de définir de façon précise tout ou
partie de l´ouvrage, de vérifier que le coût d´objectif peut être 1.3.4. L´approbation.
tenu, d´engager les acquisitions foncières, de préparer les dos- Le préfet de département (direction départementale de l´équi-
siers de consultation d´entreprises. pement) approuve le projet, dans la mesure où la conformité du
Etabli par la direction départementale de l´équipement projet à la commande est attestée par l´I.G.R. et où sont prises
- maître d´œuvre - le projet se substitue au projet de définition en compte les observations de l´I.G.R., et le cas échéant celles
général tel qu´il était demandé dans la circulaire du 2 jan- de l´I.G.O.A., qui relèvent de l´avis conforme et non du simple
vier 1986. Le contenu du projet est précisé dans l´annexe II.3. conseil.
Il comporte notamment : Dans le cas où la conformité n´a pas été attestée, il faut éta-
- les éléments techniques nécessaires à l´enquête parcel- blir un avant-projet sommaire modificatif en vue d´une modifi-
laire ; cation de la commande ou du maintien de celle-ci. L´avant-
METT 94/19. - 20 JUILLET 1994
Ressaisie DTRF
- 35 -
projet sommaire modificatif est élaboré et instruit dans les 2.3. L´évaluation
mêmes conditions que l´avant-projet sommaire (voir le para-
graphe 1.2.7). Pour le maître d´ouvrage, l´évaluation permet de vérifier si les
objectifs fonctionnels ont été atteints, de prescrire éventuellement
1.3.5. Information des intervenants. des réalisations correctrices ou complémentaires et de tirer des
Le processus de conseil, de contrôle et d´approbation s´ap- conclusions pour de futures réalisations comparables.
puie sur les circuits de consultation et d´information systéma-
Pour le maître d´œuvre, la confrontation des prévisions et des réa-
tiquement organisés en réseau fournis en annexe I.
lités observées permet d´amender les méthodes, les calculs, les dis-
positions techniques, pour les opérations en cours et à venir.
2. AVANT, PENDANT ET APRÈS LA MISE EN SERVICE
Compte tenu de ces enjeux, il est nécessaire de définir et de for-
2.1. La mise en service maliser cette ultime phase mieux que par le passé, en distinguant
cinq types d´évaluation et en précisant pour chacun d´eux :
Avant la mise en service, il est procédé à des contrôles de qualité
qui portent, d´une part, sur la sécurité routière, d´autre part, sur la - les opérations concernées ;
conformité des réalisations en matière de protection de l´environne- - le délai ;
ment avec les engagements de l´Etat, et globalement sur la confor-
- le responsable qui en est normalement chargé ;
mité de l´ouvrage réalisé au projet.
- la forme ;
2.1.1. Sécurité routière.
- les suites (qui en justifient l´intérêt) ;
Ce contrôle de qualité doit nécessairement être extérieur au
maître d´œuvre. L´inspecteur général spécialisé dans le - la diffusion des résultats.
domaine routier décide si ce contrôle doit être assuré par lui-
même ou par un tiers. S´il l´assure lui-même, il peut se faire 2.3.1. Observation immédiate des conditions de confort et de
assister par un service technique compétent. Le contrôle porte sécurité.
sur tous les aspects qui peuvent influer sur la sécurité routière,
Cette observation des conditions de circulation a lieu pendant
entre autres la signalisation horizontale, directionnelle et de
un délai de six mois suivant la mise en service et concerne
police, les glissières de sécurité, le réseau d´appel d´urgence,
toutes les opérations. Elle est à la charge du gestionnaire de la
l´interdiction d´accès des riverains et de circulation des catégo-
voie et prend la forme d´une surveillance particulière du site ;
ries de véhicules non autorisés. Dans le cas où il le juge utile,
et en accord avec le préfet de département (direction départe- - recueil systématique d´informations auprès des élus et des
mentale de l´équipement), l´I.G.R. peut associer les services de usagers ;
police qui sont responsables de la circulation à la visite de - analyse des premières observations relatives à la sécurité
sécurité, préalablement à la mise en service. et à la fluidité de la circulation ;
Au vu du procès-verbal de l´I.G.R., le directeur départe- - analyse des conditions de fonctionnement de l´ouvrage
mental de l´équipement prend une décision de mise en service (organisation de patrouilles, dispositions spécifiques tem-
précisant la ou les unités responsables de l´entretien et de l´ex- poraires)...
ploitation (arrêté préfectoral dans le cas d´une autoroute).
Les suites peuvent consister en des adaptations mineures
2.1.2. Récolement. - Dossiers d´ouvrages.
relevant de la responsabilité du chef de subdivision, ou, en cas
La réception des ouvrages donne lieu, sous la responsabilité de dysfonctionnement plus important, en un rapport écrit avec
du maître d´œuvre, à l´établissement de plans de récolement et des propositions au responsable de la gestion routière en vue
de dossiers d´ouvrages, notamment en ce qui concerne les d´y remédier rapidement, notamment si ceux-ci concernent la
ouvrages d´art (intégrés dans le fichier départemental), l´assai-
sécurité des usagers.
nissement, les chaussées et les équipements. Il est procédé à la
délimitation du domaine public. 2.3.2. Bilan financier.
Les dossiers d´ouvrages comprennent les plans de récole- Cette évaluation des aspects financiers de l´opération est à
ment, la synthèse des constats faits pendant l´exécution des tra- distinguer de la clôture comptable. Elle s´effectue dans le cadre
vaux en application du plan d´assurance qualité, le procès- suivant :
verbal de la première inspection détaillée faite par le maître
d´œuvre et le futur gestionnaire. - pour toutes les opérations identifiées par un numéro
d´opération, éventuellement regroupées ;
Les éléments correspondants sont introduits dans les bases de
données routières locales. - dans les six mois après la mise en service ;
Les ouvrages d´art doivent faire l´objet d´épreuves dont le - par le ou les maîtres d´œuvre des travaux qui fournissent
contenu est défini par le fascicule 61, titre II, du C.C.T.G. ; les éléments nécessaires,
d´après ce texte, les épreuves comprennent normalement des et prend la forme d´un rapport de la direction régionale de
visites détaillées du pont avant, pendant et après l´application l´équipement indiquant le coût final, le comparant aux estima-
des charges (nécessité de procéder à une inspection détaillée tions successives (inscription au plan, étude préliminaire, avant-
après les épreuves et, si possible, avant la mise en service). Les projet sommaire, projet) et donnant une interprétation globale
constats faits à cette occasion sont intégrés au dossier d´ou- de la dérive éventuelle.
vrages. Il s´agit ici, pour la D.D.E. et la D.R.E., de tirer collective-
2.1.3. Environnement. ment les leçons d´une expérience, sur la base d´une analyse
L´objectif de ce contrôle est de s´assurer que les engage- objective, pour l´estimation et la conduite de leurs opérations
ments pris par le maître d´ouvrage et consignés dans le cahier futures.
des engagements de l´Etat ont bien été tenus (étude d´impact, Par ailleurs, des dispositions seront prochainement prises
rapport après enquête, instruction mixte, toutes décisions spéci- pour que la collecte et l´analyse de ces informations permettent
fiques...). L´I.G.R. décide si ce contrôle doit être assuré par lui- d´alimenter la base de données support du logiciel Canari.
même ou par tout autre organisme extérieur au maître d´œuvre Celui-ci fournira aux services concernés un outil permettant
(autre service de la D.D.E., C.E.T.E.). Un procès-verbal clôt ce d´apprécier commodément le coût d´un projet à différents
contrôle qui doit être fait moins d´un an après la mise en ser- niveaux de précision dans sa définition (étude préliminaire,
vice ; un exemplaire en est envoyé à la direction régionale de avant-projet sommaire, projet). En l´attente des dispositions qui
l´environnement. seront prises à cet effet, le bilan financier doit être adressé aux
services techniques centraux.
2.2. La remise des ouvrages 2.3.3. Bilan sécurité.
La mise en service d´une voie nouvelle s´accompagne, sauf cas Un bilan de sécurité est effectué pour toutes les opérations,
exceptionnel, du déclassement de la voie à laquelle elle se substitue avec un recul suffisant, c´est-à-dire trois ans après la mise en
et/ou de l´aliénation de certains délaissés, selon les dispositions arrê- service. La C.D.E.S. est normalement chargée de produire, pour
tées lors de l´avant-projet sommaire et soumises à l´enquête préa- la direction départementale de l´équipement, un bilan complet
lable à la déclaration d´utilité publique. de la sécurité sur l´aménagement. Ce bilan est présenté, d´une
Dans le cas où des travaux de remise en état sont prévus préa- part, dans l´absolu et, d´autre part, en comparant avec la situa-
lablement au déclassement, leur prise en charge est intégrée dans le tion avant aménagement.
calcul de l´estimation lors de l´élaboration de l´avant-projet som- Il peut, selon le cas, déboucher sur des modifications à
maire ou du projet. apporter à l´aménagement, ou sur des recommandations pour
Au fur et à mesure de la réalisation des travaux, sont générale- les opérations futures ou sur la fourniture aux services tech-
ment assurées les diverses remises d´ouvrages, notamment celle des niques centraux d´éléments permettant de faire progresser les
ouvrages permettant les rétablissements de communication. techniques.
2.3.4. Bilan socio-économique. dispositions décrites par la circulaire complètent les modalités d´ins-
Les obligations résultant de l´article 14 de la L.O.T.I. et de truction et d´élaboration des A.P.S.I. ou des D.V.A. sur les points
son décret d´application du 17 juillet 1984 sont rappelées ci- suivants :
dessous : La commande de l´A.P.S.I.
- elles concernent les grands projets au sens de la L.O.T.I. S´agissant de la réalisation des premières phases d´études
et ont lieu dans un délai de trois ans (trois à cinq ans) d´A.P.S.I., la direction des routes désigne en règle générale un
après la mise en service ; directeur régional de l´équipement pour assurer la maîtrise d´ou-
- un bilan des résultats économiques et sociaux est établi. vrage de l´étude. Toutefois, dans certains ces particuliers (notam-
Le guide de recommandations sur l´évaluation écono- ment lorsque l´itinéraire est entièrement situé dans un département),
mique et sociale des projets routiers interurbains cette maîtrise d´ouvrage peut être assurée par un directeur départe-
(S.E.T.R.A. - C.E.T.E. de Lyon, mai 1988) en fournit la mental de l´équipement.
méthodologie ; Pour ce qui concerne la deuxième phase d´études d´A.P.S.I., la
- ce bilan est soumis à l´avis du C.G.P.C. puis mis à la dis- circulaire précise les rôles respectifis des directeurs régionaux de
position du public. l´équipement (coordination de l´ensemble des études) et des direc-
Il peut être intéressant pour les services d´établir à leur teurs départementaux de l´équipement (conduite des études et des
propre initiative un bilan économique et social simplifié, pour concertations).
des opérations ne constituant pas un grand projet au sens de la Validation des dossiers de concertations.
L.O.T.I. mais susceptibles d´avoir localement un impact signifi- La validation par la direction des routes des dossiers de concerta-
catif. Ce bilan peut intéresser à la fois le service chargé de tion d´A.P.S.I. est prévue. Cette validation est systématique pour les
l´aménagement et celui chargé des travaux routiers qui y trou- premières phases d´études ; pour les deuxièmes phases d´études, elle
veront des références objectives pour la discussion des projets à est réalisée à la demande de la direction des routes.
venir avec les partenaires économiques et politiques. Etudes préliminaires d´ouvrages d´art.
De tels bilans pourront ne retenir qu´une partie des items Les deuxièmes phases d´études d´A.P.S.I. ou les D.V.A.
cités par le guide de mai 1988. Une forme très simplifiée, et comportent en principe les études préliminaires d´ouvrages d´art.
donc susceptible d´être mise en œuvre de façon assez générale, Ces études peuvent même être engagées durant la première phase, si
peut simplement consister à suivre l´évolution du trafic, à la un ouvrage d´art non courant prend une importance particulière dans
comparer aux prévisions de l´avant-projet sommaire et à tenter la définition de l´opération.
de comprendre la cause des écarts pour améliorer les prévisions Approbation des deuxièmes phases d´A.P.S.I. ou des D.V.A.
à venir.
Dans le cas où l´approbation de la première phase d´A.P.S.I. ou
2.3.5. Observation des effets sur l´environnement. du S.M.O. conduit à l´établissement d´avant-projets sommaires
Dans certains cas particuliers de projets importants et concernant des opérations particulières, l´approbation de ces dossiers
complexes, et plus particulièrement ceux ayant donné lieu à est, en règle générale, déconcentrée au niveau du directeur régional
une analyse de la valeur, il sera intéressant d´observer les de l´équipement sur avis conforme de l´I.G.R. (et le cas échéant de
impacts réels du projet, afin de mieux appréhender ceux des
l´I.G.O.A.).
projets futurs. L´objectivité recherchée requiert généralement
Dans ce cas, la décision d´approbation de la première phase de
des procédures rigoureuses et s´étalant dans la durée. Il est sou- l´A.P.S.I. ou du S.M.O. mentionne cette possibilité.
haitable que les services techniques de l´Etat et notamment les
Par ailleurs, et bien que les circulaires du 15 novembre 1991 ne
C.E.T.E. y contribuent. Par ailleurs, la collaboration technique
portaient pas explicitement sur ce point, il convient de préciser que
et financière des partenaires locaux sera recherchée.
tous les dossiers d´enquête publique conduisant à des D.U.P. après
avis du Conseil d´Etat doivent être préalablement validés par la
Instruction relative aux modalités d´élaboration, d´instruction et direction des routes.
d´approbation concernant les opérations d´investissement sur
le réseau national non concédé 1.2. Contenu de l´avis de l´inspection générale
L´ingénieur général spécialisé dans le domaine routier et, si
nécessaire, l´ingénieur général spécialisé dans le domaine des
ouvrages d´art, avec le concours des services techniques spécialisés,
assurent pour le compte de la direction des routes le contrôle exté-
ANNEXES rieur de qualité. Ce contrôle s´exerce sur l´activité de maîtrise
d´œuvre des études. Il comprend la vérification du respect de la
Liste des annexes commande, y compris le respect des instructions techniques, normes
et règle de l´art. Il est effectué à la fin de chaque phase sur la base
ANNEXE I : Eléments de contexte p. 000 du dossier complet remis par le maître d´œuvre à la maîtrise d´ou-
ANNEXE II : Précisions relatives aux études p. 000 vrage en vue de son approbation.
ANNEXE III : Spécificités des études d´ouvrages d´art p. 000 Par ailleurs, à ces mêmes étapes, les ingénieurs généraux sont
ANNEXE IV : Spécificités des études de signalisation p. 000 invités à fournir tout élément d´appréciation susceptible d´éclairer le
ANNEXE V : Spécificités des études d´exploitation p. 000 maître d´ouvrage quant à la position qu´il doit prendre par rapport
ANNEXE VI : Réhabilitation des V.R.U. p. 000 au dossier et, entre autres, quant au contenu de la commande de la
ANNEXE VII : Estimation p. 000 phase suivante.
ANNEXE VIII : Réestimation et réévaluation p. 000 Pour que cette double responsabilité des ingénieurs généraux soit
ANNEXE IX : Bibliographie p. 000 exercée dans les meilleures conditions d´efficacité, il est souhaitable
qu´eux-mêmes, ainsi que les services techniques spécialisés, soient
informés de l´avancement des études à quelques étapes clés au sein
de chaque phase (procédure de conseil intégré). Ainsi, ils pourront
indiquer au maître d´ouvrage de l´étude et au maître d´œuvre si, à
leur avis, le projet transcrit fidèlement la commande, s´il n´y a pas
intérêt à faire modifier ou compléter la commande et si le contenu
des études est suffisant pour que les décisions soient suffisamment
étayées. Cette procédure ne modifie en rien les responsabilités du
ANNEXE I maître d´ouvrage de l´étude, qui est le seul à donner des instructions
au maître d´œuvre, ni celle du maître d´œuvre, qui est seul respon-
sable du dossier remis in fine pour approbation à la maîtrise
d´ouvrage ; elle permet essentiellement à chaque acteur d´avoir une
ÉLÉMENTS DE CONTEXTE meilleure visibilité de l´avenir. Elle est mise en œuvre à l´initiative
de la maîtrise d´ouvrage.
Cette annexe rassemble un certain nombre d´éléments permettant De façon tout à fait indépendante par rapport au contrôle de qua-
d´éclairer le contenu de la circulaire ; elle précise notamment : lité, les ingénieurs généraux et les services techniques spécialisés se
- l´ensemble des compléments apportés aux circulaires du doivent d´apporter leur connaissance et leur expérience sous forme
15 novembre 1991 ; de conseil technique au maître d´ouvrage de l´étude et au maître
- le contenu de l´avis de l´I.G.R. ; d´œuvre, quand ceux-ci en font la demande, pour les aider à
- le contenu d´une décision d´approbation. résoudre des points particulièrement délicats.
Les paragraphes ci-dessous sont relatifis au contenu de l´avis de
1.1. Compléments apportés aux circulaires du 15 novembre 1991 l´I.G.R. ; le contenu de l´avis de l´I.G.O.A. (études préliminaires et
L´intégralité des circulaires du 15 novembre 1991 relatives à l´éla- projets d´ouvrages d´art) est précisé par l´annexe III relative aux
boration des A.P.S.I. et des D.V.A. reste applicable. Toutefois, les ouvrages d´art (voir le paragraphe III.6.2).
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Ressaisie DTRF
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ETUDE PRELIMINAIRE
Milieu Interurbain
Ressaisie DTRF
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ETUDE PRELIMINAIRE
Milieu Urbain
ANNEXE II
Précisions relatives aux études
C.2. Caractéristiques générales et justifications des opérations. A.3. Caractéristiques principales des opérations retenues.
C.3. Description des opérations.
B. - PLANS ANNEXES AU RAPPORT DE SYNTHÈSE
COMMENTAIRES B.1. Plan de situation (échelle 1/100 000) *.
A. Cette courte notice (une page environ) est relative à l´itiné- B.2. Plans des variantes de réseaux (échelle 1/25 000).
raire. On rappelle le contexte dans lequel s´inscrit l´itinéraire étudié
vis-à-vis du schéma directeur, la position prise dans le rapport COMMENTAIRES
d´orientation de la direction régionale de l´équipement ainsi que les
éventuelles décisions concernant le parti d´aménagement prises anté- A.2. Cette partie du rapport de synthèse regroupe les conclusions
rieurement. On explicite les priorités. des différentes étapes de l´étude.
Le cas échéant, on reprend brièvement les conclusions d´études B.1. Ce document présente le périmètre d´étude ainsi que
antérieures. l´ensemble des liaisons interurbaines desservant l´agglomération.
Est en outre indiquée l´enveloppe prévisionnelle globale corres-
pondant à l´ensemble de ces opérations. CONTENU DU DOSSIER DE S.M.O
C. Les caractéristiques principales des opérations prévues au ET DU DOSSIER DE CONCERTATION (suite)
e
XI plan sont présentées :
C.1. Un schéma itinéraire est représenté sous la forme d´un fond DOCUMENTS TECHNIQUES
de carte (par exemple à l´échelle 1/50 000) sur lequel sont indiquées 1. Diagnostic du réseau actuel.
toutes les opérations prévues à moyen terme (nature, statut et coût
1.1. Contexte socio-économique *.
d´objectif prévisionnel).
1.2. Trafic *.
C.2. Pour chaque opération on présente un diagnostic de la situa-
tion actuelle, le type de route proposé (par référence au catalogue 1.3. Sécurité *.
des types de route), le statut, le trafic prévisible sur l´aménagement 1.4. Environnement *.
et le principe des services aux usagers. 1.5. Caractéristiques géométriques-diagnostic *.
C.3. Chaque opération est décrite de façon sommaire : 2. Perspectives d´évolution.
- caractéristiques techniques de base en section courante (lon- 2.1. Développement urbain à moyen et long terme *.
gueur indicative, tracé neuf ou A.S.P., profil en travers avant et 2.2. Politiques locales de transports *.
après travaux, normes utilisées, principe des dispositifs 2.3. Prévision de trafic *.
d´échanges) ; 2.4. Objectifs d´aménagement du réseau *.
- classement au schéma directeur d´exploitation de la route ; 3. Schéma de voirie (pour le S.M.O., à adapter dans les autres
- hauteur libre sous ouvrage ; cas).
- ouvrages d´art non courants ; 3.1. Variantes de réseau envisagées *.
- contraintes fortes d´insertion dans le site ; 3.2. Comparaison des variantes *.
- enveloppe prévisionnelle de l´opération et justification ;
- observations éventuelles (contraintes techniques, administra- COMMENTAIRES (suite)
tives, planning envisageable).
1.1. Carte d´utilisation du sol (1/25 000) et analyse de l´occupa-
2.1.2. Le milieu urbain.
tion actuelle et des évolutions constatées entre les deux derniers
Les études préliminaires en milieu urbain peuvent prendre la recensements de population.
forme d´un schéma de maîtrise d´ouvrage ou celle d´une fiche
1.2. Carte des débits et des taux de saturation (heure de pointe),
d´agglomération. Pour certaines opérations particulières, notam-
identification des points de congestion du réseau principal et indica-
ment en région Ile-de-France, la direction des routes peut être
teurs globaux (radio trafic à l´heure de pointe/trafic journalier, trafic
conduite à demander, en dehors de ce contexte, une étude préli-
minaire spécifique dont le contenu doit être adapté au cas étu- saisonnier, temps de parcours).
dié. Pour ces autres études préliminaires en milieu urbain, on 1.3. Carte des accidents (moyenne annuelle sur cinq ans), analyse
pourra s´inspirer du contenu du dossier de schéma de maîtrise des points noirs.
d´ouvrage (S.M.O.) fourni ci-dessous. Pour ce qui concerne le 1.4. Analyse des impacts négatifs du réseau actuel (effet de cou-
cas des dossiers correspondant aux opérations de réhabilitation pure, impact visuel, impact sonore), risques industriels.
des V.R.U., on se reportera à l´annexe VI. 1.5. Analyse du réseau en termes de hiérarchisation (cohérence
fonction/typologie), conformité de chaque itinéraire national aux cri-
2.1.2.1. Contenu du dossier de S.M.O. er
tères de la circulaire du 1 août 1985 relative à la consistance du
Après approbation d´une note d´orientation par la direction réseau national en milieu urbain.
des routes, le dossier de schéma de maîtrise d´ouvrage est 2.1. Carte des urbanisations futures (1/25 000) établie à partir du
constitué en deux étapes : P.O.S. et du S.D. Description des tendances observées et prévi-
- élaboration du dossier de concertation afin de préparer la sibles : hypothèses de développement.
concertation avec les élus ; 2.2. Carte de synthèse des actions inscrites dans le P.D.U. (s´il
- élaboration du dossier de schéma de maîtrise d´ouvrage à existe), et notamment des infrastructures nouvelles projetées par les
partir du dossier de concertation une fois que cette der- communes et le département pour développer le réseau de transports
nière a eu lieu. collectifs.
Le dossier de schéma de maîtrise d´ouvrage est composé 2.3. Carte des principaux flux faisant apparaître l´accroissement
d´un dossier de synthèse et de documents techniques. Son prévu à moyen terme (dix ans) et long terme (vingt ans) sur les liai-
contenu est obtenu à partir de celui du dossier de concertation, sons interurbaines (échange et transit) ainsi qu´entre les principaux
après l´avoir enrichi d´un bilan des concertations et d´un secteurs de l´agglomération. Analyse des temps de parcours sur le
descriptif des principales caractéristiques des solutions retenues. réseau de référence.
Le contenu de ces deux dossiers étant très proches, on décrit 2.4. En fonction des conclusions du diagnostic du réseau et des
ci-dessous le contenu du dossier de S.M.O., en signalant par un perspectives d´évolution, les objectifs d´adaptation des différents iti-
astérisque (*) les pièces constitutives du dossier de concerta- néraires sont formulés en cohérence avec le schéma directeur routier
tion. national, les options d´aménagement des itinéraires interurbains
(A.P.S.I.) et les orientations retenues par les collectivités locales
DOCUMENTS DE SYNTHÈSE pour leur développement urbain et leur politique de transports.
3.1. La description des différentes configurations étudiées pré-
A. - RAPPORT DE SYNTHÈSE sente les principales caractéristiques des nouveaux itinéraires : lon-
gueur, profil en travers envisagé, positionnement prévu des points
A.1. Objet de l´opération *. d´échange, principe des services aux usagers.
A.2. Etudes : 3.2. Les différents schémas envisagés sont évalués dans le cadre
A.2. a. Diagnostic du réseau actuel * ; d´une analyse multicritère en fonction :
A.2. b . Perspectives d´évolution *; - de la cohérence avec les grandes options d´aménagement des
A.2. c. Présentation et comparaison des variantes de réseaux *; itinéraires interurbains ;
A.2. d . Enveloppe financière prévisionnelle des variantes * ; - des trafics (échange, transit et interne) prévus à terme et du
A.2. f. Bilan de la concertation ; fonctionnement d´ensemble du réseau de l´agglomération ;
A.2. g. Choix de la variante proposée et implications ulté- - de l´impact sur le développement de l´urbanisation ;
rieures. - des conditions de circulation sur les principaux itinéraires ;
- de la cohérence avec la politique en matière de transports col- - la description des variantes de tracé et la justification du choix
lectifs ; proposé (bande de 300 mètres pour un tracé neuf en milieu
- des problèmes d´environnement et d´insertion dans le tissu interurbain, tracé précis pour les aménagements sur place et les
urbain ; aménagements en milieu urbain ou périurbain permettant l´ins-
- de la fonction des points d´échanges ; cription de l´entreprise des projets dans les documents d´urba-
- des problèmes techniques particuliers (ouvrage d´art et autres), nisme) ;
ces contraintes étant évaluées sommairement. - la définition des caractéristiques principales de l´opération ;
- la localisation précise et la nature des dispositifs d´échange ;
CONTENU DU DOSSIER DE S.M.O. - les principes des services aux usagers et ceux de l´exploitation
ET DU DOSSIER DE CONCERTATION (suite) de la route (notamment les centres d´entretien et d´intervention
et les centres d´ingénierie et de gestion du trafic) ;
4. Description de la variante proposée : - l´analyse des nécessités des transports de matières dangereuses
4.1 Concertation. et celle des transports exceptionnels ;
4.2. Schéma de voirie proposé (échelle 1/25 000). - l´appréciation de la faisabilité technique et du coût d´objectif
4.3. Schéma proposé pour la répartition des domanialités des ouvrages d´art non courants ;
(échelle 1/25 000). - l´estimation du coût d´objectif de chaque opération du pro-
4.4. Exploitation de la route. gramme et le plan de financement ;
4.5. Suite des études. - l´analyse économique de chaque opération ;
- la hiérarchisation des priorités (cas des deuxièmes phases
COMMENTAIRES (suite) d´A.P.S.I. et des D.V.A.) ;
4.1. On présente ici les résultats de la concertation et on décrit le - la définition des modalités de lancement de l´enquête publique.
schéma de voirie proposé ainsi que les ordres de priorité envisagés. 2.2.1. Contenu du dossier d´avant-projet sommaire.
Le bilan de la concertation figure aussi dans ce chapitre. Le dossier d´avant-projet sommaire fait suite à l´étude préli-
4.2. Ce document présente les itinéraires nationaux à l´intérieur minaire (première phase d´étude d´A.P.S.I., fiche d´itinéraire,
du périmètre de l´agglomération en distinguant les voies existantes S.M.O., fiche d´agglomération, ou autre étude préliminaire) qui
maintenues en leur état actuel, celles qui sont à réaménager et les fournit une vision de synthèse des perspectives d´aménagement
voies nouvelles, ainsi que les voies primaires à maîtrise d´ouvrage de l´itinéraire à moyen terme. Il comprend un rapport de syn-
locale. thèse auquel sont annexés un certain nombre de plans et des
4.3. Le schéma est présenté sur une carte au 1/25 000 ; il est ac- documents techniques.
compagné d´un rapport descriptif justifiant le choix et précisant les Dans le cas d´une deuxième phase d´étude d´A.P.S.I. en
mesures proposées pour assurer la cohérence du réseau avec les dis- milieu interurbain et dans celui de l´établissement d´un dossier
positions d´urbanisme inscrites dans les P.O.S. (notamment les prin- d´études préalables en milieu urbain, le contenu du dossier à
cipes des secteurs riverains). produire se présente comme une « collection » de dossiers
4.4. Voir l´annexe V pour le contenu du sous-dossier exploita- d´avant-projets sommaires relatifs aux sections à réaliser priori-
tion. tairement et/ou à inscrire dans les documents d´urbanisme.
Chaque section fait, le cas échéant, l´objet d´une décomposition
4.5. Cette partie présente le découpage des opérations, les ordres
en opérations.
de priorité et les orientations envisagées pour la suite des études.
Le contenu de l´avant-projet sommaire décrit ci-après a été
2.1.2.2. Contenu de la fiche d´agglomération. établi pour un contexte d´avant-projet sommaire en milieu
La fiche d´agglomération comprend les éléments suivants : interurbain.
Dans le cas d´un avant-projet sommaire en milieu urbain, la
CONTENU DE LA FICHE D´AGGLOMÉRATION trame générale de ce contenu doit subsister, même si dans le
1. Constat et perspectives d´évolution de l´urbanisation à moyen détail des adaptations doivent être envisagées au cas par cas
et long terme. (échelles plus fines, niveau de détail plus précis avant enquête
2. Voies prévues au schéma directeur de l´agglomération (joindre publique), le cas échéant avec le conseil de l´I.G.R.
schéma en annexe.) Toutefois, dans le cas d´un avant-projet sommaire relatif à la
3. S.M.O. actuel. réhabilitation d´une voie rapide urbaine, on se reportera à
4. S.M.O. à terme. l´annexe VI, qui traite de ce point spécifique.
5. Opérations nouvelles projetées sur le réseau national. *
* *
COMMENTAIRES Dans tous les cas, deux étapes peuvent être distinguées dans
la conduite des études d´avant-projet sommaire :
1. Le schéma directeur ou les études urbaines existantes consti-
tuent la base de cette analyse. - dans une première étape, on analyse différentes variantes
en vue de les comparer et d´en choisir une ;
3. Joindre un schéma synoptique en annexe (échelle 1/25000), - dans une deuxième étape, la variante retenue fait l´objet
avec en commentaire une description sommaire de ce schéma. d´une analyse plus fine, en vue d´une présentation à
4. l´enquête publique et d´une estimation de son coût
Point sur la concertation. d´objectif.
Point sur l´avancement administratif (approbation).
Rappel du P.A.L.T. ou des conclusions des études d´aménage-
CONTENU DE L´AVANT-PROJET SOMMAIRE
ment d´axe ou d´A.P.S.I. des R.N. transitant par l´aggloméra- Documents de synthèse
tion, des aménagements proposés (ou approuvés) à court, A. - RAPPORT DE SYNTHÈSE
moyen et long terme. A.1. Objet de l´opération.
Description et justification du S.M.O. approuvé ou préconisé A.2. Justifications des variantes et de la solution proposée :
par la D.D.E. (joindre un schéma en annexe) : - rappel des études et des décisions antérieures sur la sec-
- cohérence avec les prévisions de trafic ; tion considérée et sur les sections adjacentes ;
- cohérence R.N./voirie communale ou départementale ; - description des variantes ;
- cohérence S.M.O./urbanisme ; - bilan de la concertation ;
- cohérence S.M.O./transports collectifs. - analyse comparative des variantes ;
- choix de la solution proposée et implications ultérieures.
Grandes priorités pour les opérations nouvelles.
5. Pour chaque opération : A.3. Caractéristiques principales de la solution proposée et de son
phasage éventuel.
- état d´avancement administratif : dossiers réalisés, décisions
ministérielles, réservations d´emprise dans les P.O.S. ; A.4. Liste des engagements envisagés par le maître d´ouvrage en
matière d´insertion du projet dans son environnement (*).
- description sommaire de l´aménagement envisagé : tracé, parti
A.5. Dispositions prises pour le suivi et les bilans après réalisa-
d´aménagement, variantes examinées, profil en travers, posi- tion *.
tionnement des échangeurs, statut (si les études sont suffisam-
A.6. Eléments administratifs et financiers.
ment avancées) ;
- enveloppe prévisionnelle. B. - PLANS ANNEXES AU RAPPORT DE SYNTHÈSE
B.1. Plan de situation (en principe échelle 1/25 000 en milieu
2. Les études d´avant-projet sommaire urbain et 1/100 000 en milieu interurbain).
Cette phase d´étude doit notamment aboutir à :
- l´analyse plus fine des fonctions locales (afin de permettre de (*) Ces pièces ne sont pas nécessaires si l´objectif de l´avant-projet som-
positionner les échangeurs) ; maire est limité à l´inscription du projet dans les documents d´urbanisme.
B.2. Plan général des variantes (en principe échelle 1/5 000 en 1.3. On présente :
milieu urbain et 1/10 000 en milieu interurbain). - une analyse fonctionnelle et une étude de trafic du réseau
B.3. Plan général de la solution proposée (en principe échelle concerné par la liaison, y compris sur les voies secondaires
1/1 000 à 1/2 000 en milieu urbain et 1/5 000 à 1/10 000 en milieu (motif des déplacements, d´une part, composition du trafic,
interurbain). d´autre part, y compris transports en commun, véhicules d´ex-
B.4. Fiche regroupant sous une forme synthétique les principales ploitation, deux-roues, piétons), en précisant les comptages sup-
caractéristiques de l´opération et dont le modèle est donné en 2.2.2. plémentaires qui ont été effectués tant sur la section considérée
que sur les autres voiries ;
- un diagnostic de sécurité.
COMMENTAIRES Sur ces bases, on souligne les insuffisances de niveau de service
ou les réserves de capacité, les conditions actuelles de sécurité ainsi
A.2. Dans le cadre de la vision globale de l´itinéraire fournie par que les conflits qui peuvent apparaître entre les différents modes de
l´étude préliminaire, le rapport de synthèse définit l´objet de l´opéra- déplacement.
tion, précise les variantes étudiées, fait le bilan de la concertation et On rappelle les mesures d´exploitation déjà prises ou prévues sur
justifie le choix et les caractéristiques de la variante proposée. le réseau existant (plans de circulation, déviations temporaires, inter-
A.3. Il indique notamment les normes techniques qui ont été dictions de circulation pour certaines catégories d´usagers, actions
appliquées et justifie, le cas échéant, les demandes de dérogations en faveur des transports en commun ou des deux-roues).
aux instructions ministérielles, normes et directives techniques en On décrit l´évolution prévisible de la situation au cours des dix ou
vigueur. quinze prochaines années en l´absence d´aménagement (variante
Il rappelle le statut qu´il est souhaitable de conférer à la voie zéro), en explicitant les hypothèses de croissance du trafic et de
(autoroute, route express, déviation d´agglomération), ainsi que les modification éventuelle du reste du réseau prises en compte. On rap-
classements et déclassements éventuels de voirie qu´il y a lieu pelle les hypothèses d´évolution démographique, de croissance et de
d´envisager. répartition des activités et des zones d´habitat retenues pour l´élabo-
Il fait état, s´il y a lieu, des problèmes particuliers d´entretien ou ration des documents d´urbanisme.
d´exploitation du réseau pendant la réalisation de l´opération ou On définit de façon très précise le phasage éventuel de l´opéra-
après son achèvement et de leur incidence financière sur l´opération tion.
elle-même ou sur ses coûts d´entretien et d´exploitation. 1.4. On procède à l´analyse de l´évolution du contexte écono-
A.4. Il fait ressortir la liste des engagements envisagés par le mique et social (organisation de l´espace, développements industriel
maître d´ouvrage, notamment en matière d´insertion du projet dans et commercial, mutation des activités agricoles, développement de
son environnement (naturel, agricole, économique, social). l´habitat, évolution des emplois).
A.6. Il peut comporter des propositions en vue d´un fractionne-
ment des travaux en plusieurs sections ou phases. Dans ce cas, le CONTENU DU DOSSIER
dossier doit définir très clairement la consistance et le coût de cha- D´AVANT-PROJET SOMMAIRE (suite)
cune des sections ou phases. Un sous-dossier spécifique pourra être 1. Présentation générale de l´opération (suite).
établi.
1.5. Analyse des aspects environnementaux :
Il mentionne, le cas échéant, les opérations de réaménagement qui
- notice ;
pourraient être réalisées (par exemple dans une traverse à déclasser)
- cartes de synthèses.
et les modalités de financement envisagées.
B.2. Le tracé de la variante proposée est mis en évidence. 1.6. Analyse des questions techniques spécifiques.
B.4. Lorsqu´il est proposé de réaliser l´opération en plusieurs sec- 2. Comparaison des variantes.
tions ou phases, une fiche, éventuellement adaptée, est remplie pour 2.1. Rapport de présentation.
chacune d´elles. 2.2. Présentation générale de la zone d´étude et des variantes
envisagées.
2.3. Plan général des variantes.
CONTENU DU DOSSIER 2.4. Profils en long des variantes :
D´AVANT-PROJET SOMMAIRE (suite) - longueur : échelle du plan général des variantes ;
- hauteur : échelle décuple de celles des longueurs.
DOCUMENTS TECHNIQUES 2.5. Profils en travers types et particuliers des variantes au
1/100 ou au 1/200.
1. Présentation générale de l´opération.
1.1. Objectifs de l´opération. COMMENTAIRES (suite)
1.2. Rappel des études et des décisions antérieures sur la sec-
1.5. Dans le domaine de l´environnement, il y aura lieu de recher-
tion considérée et sur les sections adjacentes.
cher dans le périmètre de la zone d´étude retenue les très grandes
1.3. Analyse des conditions de déplacement : données environnementales à prendre en compte qui orienteront
- notice sur les trafics et les conditions d´écoulement et de ultérieurement les recherches de tracés, notamment celles pouvant
sécurité de la circulation ; entraîner des difficultés futures.
- cartes des trafics et diagnostic sécurité. Ces données peuvent être à caractère contraignant ou introduire
des obligations de mise en valeur ou de desserte ; dans ce dernier
1.4. Analyse des aspects socio-économiques.
cas, on ne doit pas pour autant porter préjudice au périmètre
concerné.
COMMENTAIRES (suite) Elles ont principalement trait :
- au milieu humain et aux activités (l´homme et son habitat, agri-
1.1 On rappelle le contexte dans lequel s´inscrit l´opération. On culture, sylviculture, ressources souterraines, loisirs, autres acti-
précise en particulier : vités) ;
- la situation de l´opération au regard des schémas directeurs - au milieu naturel (faune, flore, eau, topographie, sol, air) ;
nationaux ou locaux ; - au patrimoine et au paysage (patrimoine culturel, scientifique,
- l´état d´aménagement de l´itinéraire sur lequel se situe l´opéra- historique, paysage, site).
tion. 1.6. On signale les problèmes techniques qui se posent actuelle-
On précise l´intérêt de l´opération vis-à-vis des principaux objec- ment ou qui ne manqueront pas de se poser dans un avenir proche
tifs de la politique routière (sécurité, aménagement des territoires, sur le réseau existant (glissement de terrain, dégradation avancée du
amélioration du cadre de vie, fluidité de la circulation, etc.). corps de chaussée, ouvrages d´art défectueux, largeur de chaussée
1.2. On rappelle les décisions prises antérieurement à propos du mal adaptée aux volumes de trafic).
parti d´aménagement en milieu interurbain ou du schéma de maîtrise 2.2. On justifie tout d´abord les limites du périmètre pris en
d´ouvrage en milieu urbain, ainsi que celles qui seraient intervenues compte pour la recherche des variantes. Les principales contraintes
à l´occasion d´étude d´A.P.S.I. ou de D.V.A. et autres avant-projets existantes dans l´aire d´étude doivent être précisées. On développe
sommaires particuliers relatifs à l´opération considérée ou à celles succinctement les caractéristiques de la zone en matière de socio-
sur des sections voisines. On rappelle les décisions prises concernant économie, d´environnement, de géologie, d´hydrologie et d´hydro-
la programmation de l´opération (inscription à un contrat Etat- géologie, en adaptant les limites d´étude aux différents facteurs pris
région), en précisant s´il y a lieu la phase retenue et le montant cor- en compte.
respondant. On présente les différentes variantes envisagées soit par le maître
On fournit les mêmes éléments pour les opérations situées sur les d´œuvre, soit par des tiers. On justifie l´abandon de certaines
sections voisines de celle considérée. variantes au vu des caractéristiques de la zone ou des décisions
antérieures. On caractérise ensuite les variantes retenues pour l´ana- 2.14. Choix de la solution proposée et implications ultérieures.
lyse comparative. Pour chacune des variantes comportant des tun- 3. Caractéristiques principales de la variante proposée *.
nels, les conditions en sous-sol des sites envisagés doivent être cor- 3.1. Rapport de présentation.
rectement évaluées de manière à éviter des estimations trop
3.2. Etude d´environnement.
incertaines qui seraient susceptibles de fausser l´estimation des
variantes. 3.3. Rappel des caractéristiques géométriques principales :
2.3. Les tracés des différentes variantes, y compris de leurs pha- - tracé en plan ;
sages éventuels, sont reportés sur un plan unique dont l´échelle est - profil en long ;
choisie afin de permettre une comparaison facile. S´il existe à la fois - profils en travers types et particuliers.
des variantes de grande ampleur et des variantes localisées, on peut 3.4. Echanges et rétablissements de communication.
utiliser plusieurs plans à des échelles différentes. 3.5. Documents graphiques particuliers.
En règle générale, les tracés seront reportés sur des cartes aux
échelles suivantes : COMMENTAIRES (suite)
- en zone rurale, 1/10 000 (1/5 000 au droit des secteurs diffi-
2.14. On justifie le choix de la solution et on développe les impli-
ciles) ;
cations de ce choix :
- en zone urbaine, 1/5 000 (1/2 000 au voisinage des secteurs dif-
ficiles). - les réservations d´emprise et mesures transitoires destinées à
faciliter la réalisation ultérieure de l´opération ;
- les mesures d´accompagnement (réglementation dans les P.O.S.,
CONTENU DU DOSSIER conventions, protocoles d´accord).
D´AVANT-PROJET SOMMAIRE (suite)
On précise, le cas échéant, le calendrier prévisionnel de réalisa-
2. Comparaison des variantes (suite). tion.
2.6. Ouvrages d´art. On précise le cahier des charges auquel les études ultérieures
2.7. Etudes géologiques et géotechniques. devront se conformer.
2.8. Etudes hydrologiques et hydrogéologiques. 3.2. On évalue les effets sur l´environnement du projet. On pré-
2.9. Etudes socio-économiques des variantes. sente et on justifie le principe des mesures destinées à remédier aux
2.10. Etudes d´environnement des variantes. effets négatifs conformément aux directives, recommandations et
2.11. Estimation sommaire du coût d´objectif et indicateurs guides en vigueur. On présente les effets positifs de l´aménagement
économiques. projeté.
2.12. Bilan de la concertation. On présente la liste des engagements envisagés par le maître
2.13. Analyse comparative des variantes. d´ouvrage en matière d´environnement ainsi que les mesures d´ac-
compagnement qu´il serait souhaitable de réaliser pour valoriser les
COMMENTAIRES (suite) potentialités locales et maîtriser les effets indirects dus à la réalisa-
tion de l´opération.
2.6. S´il existe des ouvrages d´art non courants susceptibles
d´avoir un impact sur le choix de la variante, il est nécessaire d´en 3.4. On justifie les principes d´aménagement des points
engager l´étude préliminaire (voir l´annexe III pour le contenu de d´échange et des rétablissements de communication.
cette étude) pour disposer des éléments nécessaires au choix entre On se borne à définir pour les points d´échange s´ils doivent être
les variantes (coût prévisionnel, impact sur l´environnement). traités à niveau (carrefours) ou dénivelés (échangeurs). La forme
2.7. et 2.8. A ce stade des études, on ne fait figurer dans le dos- géométrique ne sera arrêtée qu´à l´occasion du projet : au niveau de
sier que la synthèse des études géologiques, géotechniques, hydro- l´avant-projet sommaire, on se borne aux éléments géométriques
logiques ou hydrogéologiques en se limitant aux points qui pour- permettant l´évaluation du coût.
raient influer sur le choix d´une variante de tracé ou sur le coût Les liaisons devant être assurées sont définies en signalant, si cela
d´objectif de l´opération (de façon substantielle). Les différentes est nécessaire, les courants qui devront être favorisés au droit de
variantes sont, le cas échéant, comparées quant à leur compatibilité chaque point d´échange.
avec le schéma d´aménagement et de gestion des eaux (S.A.G.E.). 3.5. S´il y a lieu de les établir, figurent ici des schémas et plans
2.9. et 2.10. On analyse pour chaque variante : de principe, coupes, perspectives, permettant d´expliciter certains
- les effets économiques et sociaux sur les déplacements (trafic détails du projet tels que :
prévisible par section en moyenne journalière et en pointe) et - les aménagements prévus pour la circulation des piétons, des
sur les activités (industrie, commerce, agriculture, tourisme) ; deux-roues, des transports en commun, des véhicules d´exploi-
- les effets sur l´aménagement de l´espace ; tation agricole et des animaux, ainsi que pour le stationnement
- les effets sur l´environnement et le cadre de vie (milieu urbain, des véhicules ;
milieu naturel, patrimoine, paysage, nuisances et pollution) ; - les aménagements envisagés pour l´insertion de l´ouvrage dans
- les effets sur la sécurité ; le site ou la protection des riverains ;
- le cas échéant, les surcoûts liés à l´entretien et à l´exploitation. - les ouvrages particuliers aux passages dans les zones sensibles.
2.11. L´estimation du coût d´objectif est établie d´après des prix
unitaires associés à des natures de travaux différenciées ou des prix
d´ordre associés à des natures d´ouvrages (voir notamment (*) Ces pièces ne sont pas nécessaires si l´objectif de l´avant-projet som-
maire est limité à l´inscription du projet dans les documents d´urbanisme.
l´annexe III et l´annexe VII à ce sujet).
Elle distingue en tout état de cause les postes :
CONTENU DU DOSSIER
- études ;
- acquisitions foncières ;
D´AVANT-PROJET SOMMAIRE (suite)
- travaux, en isolant le coût des ouvrages d´art non courants (via- 3.6. Ouvrages d´art.
ducs, tunnels, tranchées couvertes, murs, etc.) 3.6.1. Ouvrages d´art courants.
Les critères économiques sont évalués conformément aux instruc- 3.6.2. Ouvrages d´art non courants : voir l´annexe III, para-
tions en vigueur. graphe 3-2, pour la définition des ouvrages d´art non cou-
2.12. On fait état des avis et observations recueillis auprès : rants et paragraphe 3-3 pour le contenu des études.
- des administrations régionales et locales (environnement,
culture, agriculture, défense) ; COMMENTAIRES (suite)
- des services publics (E.D.F. et G.D.F., S.N.C.F.) ;
3.6.1. Chaque ouvrage reçoit un numéro qui figure sur les plans,
- des collectivités territoriales ;
le profil en long et tous les documents qui le mentionnent.
- des représentants des intérêts économiques (chambre d´agri-
Pour chaque ouvrage ou ensemble d´ouvrages homogènes, on pré-
culture, de commerce et d´industrie, associations) ;
sente le « programme », qui définit :
- et, si besoin est, du public.
- les caractéristiques fonctionnelles : nature du franchissement
2.13. On présente les différents éléments qualitatifs et quantitatifs
(P.I. ou P.S.), profil en travers en application de la circulaire du
intervenant dans la comparaison des variantes, en mettant en évi-
29 avril 1991, en particulier largeurs des bandes d´arrêt d´ur-
dence les avantages et inconvénients de chacune d´elles (y compris
gence et des trottoirs, dispositifs de retenue (choisis en cohé-
la variante zéro) et en prenant en compte le bilan de la concertation.
rence avec le profil en travers hors ouvrage), gabarits à respec-
ter ;
CONTENU DU DOSSIER
- les conditions d´exploitation : convois exceptionnels, réseaux de
D´AVANT-PROJET SOMMAIRE (suite) concessionnaires, éclairage, dispositifs de surveillance et
2. Comparaison des variantes (suite). d´entretien ;
- les données liées au site : hydrauliques, géologiques ; On fournit la comparaison des dotations d´entretien octroyées avant
- les contraintes particulières à respecter : géométriques, bruit, l´opération et à prévoir après l´opération. La comparaison doit être
assainissement, emprises, contraintes particulières d´exécution ; faite en considérant le seul réseau de l´Etat et en intégrant les
déclassements consécutifs à l´opération, les dotations en crédit effec-
- les objectifs architecturaux définis à partir d´une analyse de
tivement attribuées par catégorie de routes, les coûts de mainte-
l´itinéraire et des sites traversés. nance.
Ce programme est présenté sous forme d´un tableau qui récapitule
3.9. Seuls les grands principes à retenir seront traités notamment
les éléments essentiels, le type d´ouvrage envisagé et l´estimation de
son coût d´objectif, accompagné d´une notice explicative pour les à propos :
éléments non reproduits dans le tableau. - ébauche du schéma directeur de signalisation (le schéma direc-
teur proprement dit fait l´objet d´une approbation spécifique,
L´estimation du coût d´objectif de chaque ouvrage peut être faite,
selon le processus décrit en annexe IV (1) ;
pour les ouvrages courants, sur la base de ratios appropriés (surface,
volume). - éclairage, le cas échéant ;
3.6.2. Il est recommandé que les études préliminaires d´ouvrages - distribution de carburants et possibilités de dépannage tant de
d´art non courants soient produites et instruites avec l´avant-projet jour que de nuit ;
sommaire, notamment dans le cas où l´analyse comparative des - sites touristiques à mettre en valeur et services divers (restaura-
variantes de tracé a montré que certains ouvrages d´art non courants tion, hébergement) ;
ont un impact significatif sur les critères de choix du tracé (faisabi- - dispositions particulières éventuelles pour les poids lourds, les
lité, coût, impact sur l´environnement). Ces études préliminaires transports en commun, les deux-roues et les piétons.
d´ouvrages d´art courants sont préalables aux études de projet des On doit entendre par principe des réponses aux questions du
ouvrages de la variante retenue. genre :
- on devra mettre en valeur tel ou tel site touristique ;
CONTENU DU DOSSIER - des voies spéciales pour les deux-roues seront implantées dans
D´AVANT-PROJET SOMMAIRE (suite) tel(s) tronçon(s) de l´opération.
Il n´y a pas lieu de définir, à ce stade, les caractéristiques ou la
3. Caractéristiques principales de la variante proposées. localisation précise des équipements qui ne seront arrêtés qu´à l´oc-
3.7. Exploitation. casion du projet ; toutefois, pour ce qui concerne les aires annexes,
3.8. Entretien. on fournira un plan synoptique des services offerts aux usagers :
3.9. Signalisation, équipements et services à l´usager. - synoptique au sens de la circulaire du 23 août 1978 (mise à
3.10. Déclassement de routes nationales, reclassement de routes jour du 21 janvier 1991) relative aux stations-service sur routes
départementales. express pour les projets conduisant à un statut d´autoroute ou
3.11. Rappel de l´estimation du coût d´objectif et des bilans de route express ;
économiques. - simple localisation permettant de situer les services offerts par
3.12 Suivi et bilans. rapport à ceux disponibles en amont et en aval du projet étudié
dans les autres cas.
3.11. Voir l´annexe VII pour ce qui concerne l´estimation du coût
COMMENTAIRES (suite) d´objectif.
3.7. L´exploitation de la route fait l´objet d´un sous-dossier spéci- 3.12. On indique les principes généraux qui présideront à la réali-
fique (voir l´annexe V pour le contenu du sous-dossier exploitation). sation du suivi et des bilans en ce qui concerne les usagers (trafic,
3.8. A ce stade, on explicite et justifie les choix de conception sécurité), le tissu économique et social et l´environnement. Le suivi
qui peuvent avoir des conséquences importantes sur les moyens concerne notamment les modalités de mise en œuvre des engage-
(financiers, matériels et humains) qui seront nécessaires pour l´entre- ments envisagés par le maître d´ouvrage et la vérification de leur
tien ultérieur (tunnels, tranchées couvertes, stations de pompage). efficacité après la mise en service de l´opération.
Rappel des décisions antérieures (objet et date) relatives à cette opération : ...............................................................
2. Echanges
3. Ouvrages d´art
4. Equipements annexes
5. Coût d´objectif
Le tableau ci-dessous est renseigné pour chacune des opérations. Dans le cas d´un avant-projet sommaire relatif à une section regrou-
pant plusieurs opérations, un tableau de même type est en outre fourni pour la section étudiée, en agrégeant les résultats rela tifs aux
opérations de la section.
11. Signalisation et services à l´usager. d´orienter le choix du parti technique, puis l´étude du projet propre-
12. Entretien. ment dit, partie intégrante du projet de l´opération. Néanmoins, dans
le cas d´ouvrages simples à la limite du seuil qui les rend non cou-
13. Estimation du coût du projet.
rants, l´I.G.O.A. peut décider qu´il n´y aura pas lieu de produire un
14. Allotissement prévu. projet d´ouvrage d´art non courant à la suite de l´étude préliminaire.
15. Echéancier.
Il est recommandé que l´étude préliminaire d´ouvrage d´art non
courant soit produite et instruite avec l´avant-projet sommaire de
COMMENTAIRES (suite) l´opération. Toutefois, cette articulation peut être adaptée s´il est jus-
10. Exploitation : voir l´annexe V pour le contenu du sous-dossier tifié que le choix du parti technique de l´ouvrage n´a pas de consé-
exploitation. quences sur les choix faits à ce stade d´avancement de l´étude rou-
11.1 Dans le cas des axes du réseau structurant, la circulaire du tière ; l´étude préliminaire peut alors être produite et instruite
19 octobre 1992 relative aux procédures d´approbation des dossiers pendant l´étude du projet routier. A l´inverse, dans les sites difficiles
relatifs au schéma directeur et au projet de signalisation des axes du où la faisabilité technique ou financière d´un ouvrage d´art non cou-
rant (viaduc, tunnel) est susceptible d´agir sur la faisabilité de l´opé-
réseau routier structurant prévoit que le projet de signalisation soit
approuvé en même temps que le projet s´il s´agit d´une´ voie nou- ration, il faut engager son étude préliminaire d´ouvrage d´art non
velle. courant dès l´étude préliminaire de l´opération.
Dans les autres cas et s´il existe des interactions fortes entre la Le projet d´ouvrage d´art est produit et instruit avec le projet de
géométrie du projet et la signalisation, il faut que le projet de signa- l´opération.
lisation (signalisation verticale et/ou signalisation horizontale) soit Sous le contrôle de l´I.G.R. et avec le conseil de l´I.G.O.A., il
également élaboré en même temps que le reste du projet. L´approba- appartient donc au maître d´œuvre de produire l´étude préliminaire
tion du projet de signalisation fait l´objet d´une procédure spécifique d´ouvrage d´art au stade adéquat, tout en justifiant à chaque étape
décrite en annexe IV. de la procédure que les problèmes spécifiques aux ouvrages d´art
11.2 Service à l´usager : les aires de service et de repos figurent ont été intégrés avec le niveau de précision suffisant. On veillera, à
sur le plan général. On précise pour chaque aire la nature des ser- chaque stade, à assurer la cohérence entre les dossiers relatifs aux
vices proposés, le nombre de places de stationnement pour les véhi- ouvrages d´art et ceux relatifs aux projets routiers, notamment pour
cules légers, les caravanes et les poids lourds en les justifiant en la largeur des voies à prendre en compte sur et sous l´ouvrage.
fonction des trafics et des interdistances. L´importance de l´ouvrage peut par ailleurs justifier que l´appro-
Pour les aires de service, un bilan économique sommaire permet bation des dossiers qui lui sont spécifiques reste centralisée au
d´apprécier la part des aménagements et de l´entretien qui pourra niveau de la direction des routes par dérogation au régime général ;
être financée par les concessionnaires. Pour les aires de repos, il est cette dérogation fait l´objet d´une décision explicite de la direction
fait un bilan des équipements et des surfaces (par nature) à entrete- des routes, sur proposition éventuelle de l´un ou l´autre des inter-
nir. venants associés à l´instruction du projet.
12. Entretien : établi en liaison avec le R.G.R., le mémoire pré-
cise les différents points particuliers à prendre en compte dans 3.2. Les ouvrages d´art non courants
l´entretien et les fréquences d´intervention nécessaires. Il mentionne Sont considérés comme ouvrages non courants, d´une part, les
également les conditions d´accès aux ouvrages à entretenir. Il s´agit ouvrages répondant aux caractéristiques suivantes :
notamment : - les ponts possédant au moins une travée de plus de 40 mètres
- des équipements spécifiques (éclairage, ventilation, station de de portée ;
pompage, ...) ; - les ponts dont la surface totale de l´un des tabliers dépasse
- des dispositifs techniques particuliers (équipements d´ouvrages 1 200 mètres carrés ;
d´art, dispositifs contre la pollution, ...) ; - les murs de plus de 9 mètres de hauteur ;
- des aménagements paysagers (talus, terre-plein central planté, - les tranchées couvertes ou semi-couvertes de plus de 300 mètres
aires annexes, ...). de longueur ;
Les coûts des diverses interventions, incluant l´entretien courant - les tunnels creusés ou immergés ;
et la fiabilité hivernale, sont récapitulés en précisant les modalités - les ponts mobiles et les ponts canaux
de financement (dotation de la direction des routes, participation des et, d´autre part, tous les ouvrages ne dépassant pas les seuils précé-
collectivités locales ou des concessionnaires,...). La part restant à dents, mais dont la conception présente des difficultés particulières,
financer par l´Etat est comparée à la dotation globale calculée selon
par exemple :
les ratios de la direction des routes. - celles provenant du terrain (fondations difficiles, remblais ou
13. Voir l´annexe VII pour l´estimation du coût du projet. tranchées de grande hauteur, risques de glissement...) ;
14. L´allotissement prévu marque le point de départ de la phase - celles sortant des conditions d´emploi classiques (grandes buses
de gestion. Il consiste en une décomposition de l´opération en métalliques d´ouverture supérieure à 8 mètres, voûtes en béton
grandes masses correspondant aux différents marchés ou conven- d´ouverture intérieure supérieure à 9 mètres ou dont la couver-
tions que l´on prévoit de passer. Cette fiche permet normalement ture de remblai est inférieure à 1/8 de l´ouverture intérieure,
d´initialiser la gestion financière de l´opération avec le logi- utilisation d´un dispositif ayant pour but de limiter la charge
ciel INFRA GT III. sur l´ouvrage) ;
15. On précise le planning prévisionnel de réalisation et l´échéan- - celles liées à des modifications de solutions types résultant de
cier correspondant des besoins de crédit (donc de fonds de la géométrie du tracé ou de recherches architecturales (ponts
concours). très biais ou à courbure prononcée...) ;
- celles dues à l´emploi de techniques non codifiées et n´ayant
pas fait l´objet d´un avis technique du SETRA (procédés de
ANNEXE III soutènement spéciaux...) ;
- celles dues au caractère innovant de la technique ou du pro-
cédé.
SPÉCIFICITÉS DES ÉTUDES D´OUVRAGES D´ART 3.3. L´étude préliminaire d´ouvrages d´art non courants
- hydrauliques (évaluation de la fréquence de la crue à Les noms des bureaux d´études ayant participé à la concep-
prendre en compte en fonction du voisinage, évaluation de tion des solutions étudiées sont précisés sur les pièces pro-
la ligne d´eau, etc.) ; duites.
- sismiques ;
- esthétiques (qualité de l´environnement urbain ou du site, 3.4. Le projet d´ouvrage d´art non courant
site classé, etc.).
3.4.1. Objectifs.
Le choix du parti, qui est du domaine d´un ingénieur ou
Ce dossier doit permettre de définir avec précision le dimen-
d´une équipe spécialisée, consiste en une analyse globale et sionnement de l´ouvrage, de le justifier par le calcul et aussi de
assez large des solutions envisageables satisfaisant aux dif-
fixer toutes les options techniques et architecturales de la solu-
férentes contraintes en vue de :
tion retenue, ses conditions de dévolution et les variantes
- fixer les dispositions propres à sauvegarder l´environne- admises. Le concepteur doit établir les plans et les notes de cal-
ment ; culs correspondants, sans se reposer abusivement sur l´étude
- s´assurer que les contraintes imposées à l´ouvrage, par d´exécution ultérieure.
exemple le tracé de l´itinéraire aux abords de celui-ci, ou
En ce qui concerne les tunnels, les études doivent être, dans
les gabarits prévus, n´entraînent pas pour l´ouvrage des la grande majorité des cas, plus poussées que pour les ouvrages
sujétions disproportionnées qui pourraient amener à réexa- à l´air libre. Pour déterminer les équipements, il est très souhai-
miner ces contraintes et éventuellement à proposer leur table de connaître comment et par quel organisme sera exploité
adaptation ; l´ouvrage. Dans le même but, la consultation de la commission
- proposer un objectif architectural ; départementale de la protection civile, de la sécurité et de
- fixer le profil en travers de l´ouvrage en cohérence avec le l´accessibilité doit avoir été faite. La connaissance réelle des
profil en travers en section courante (voir la circulaire du terrains à traverser doit résulter de reconnaissances suffisantes
29 août 1991 relative aux profils en travers des ouvrages compte tenu des lacunes constatées durant l´étude préliminaire.
d´art non courants) ;
3.4.2. Le dossier de projet d´un pont :
- choisir le type et prédimensionner l´ouvrage en fonction
- plan de situation à l´échelle adéquate (par exemple
de la nature du sol ;
1/25 000) ;
- comparer les variantes possibles et proposer un choix sans
- plan général au 1/1 000, 1/500 ou 1/200 avec report de la
fixer prématurément leur conception ; voirie projetée ;
- fixer une estimation du coût de l´ouvrage du niveau avant-
- élévation au 1/500 ou 1/200 ;
projet sommaire.
- profil en long :
Dans le cas de terrains réputés difficiles pour exécuter des
- longueur : échelle de l´élévation ;
fondations, ainsi que pour les tunnels et tranchées couvertes,
- hauteur : échelle quintuple ou décuple de celle des lon-
l´étude préliminaire doit être précédée par une première phase
gueurs ;
de reconnaissances par sondages et essais géotechniques ou
hydrogéologiques. - coupe longitudinale au 1/500 ou 1/200 avec report des
sondages et des contraintes de site (gabarit de navigation,
3.3.2. Composition type du dossier d´étude préliminaire d´ouvrages etc.) ;
d´art non courants
- coupes transversales du tablier au 1/20 ;
Il comporte : - schémas de câblage ;
- un dossier géotechnique résumant les données relatives - dessins de coffrage des appuis et des fondations ;
aux sols de fondation connues à la date de l´étude, afin de - détails constructifs principaux (appuis, joints de dilatation,
permettre de s´assurer de la faisabilité des solutions envi- dispositifs de sécurité) ;
sagées ; les lacunes constatées dans la connaissance des
- notes de calculs (tabliers, appuis, fondations). Pour le
sols doivent être signalées et des propositions de
tablier, la note de calculs peut être limitée pour les formes
reconnaissance, présentées ;
traditionnelles à la flexion longitudinale et aux efforts
- un dossier inventoriant et justifiant les contraintes de toute tranchants correspondants ;
nature auxquelles doit satisfaire l´ouvrage : profil en tra- - note sur les conclusions des études hydrauliques, géolo-
vers, équipements exceptionnels, hauteur libre à respecter, giques et géotechniques ;
débouchés linéaire et superficiel, ouverture hydraulique, - étude paysagère et architecturale et, si l´ouvrage est situé
possibilité de chocs de bateaux, charges spéciales,
dans un site inscrit ou classé ou se trouve dans le péri-
contraintes d´environnement (paysage, site, bruit, pollu- mètre de protection d´un bâtiment inscrit ou classé, avis
tion) ;
de l´architecte des bâtiments de France (voir la circulaire
- un plan et un profil en long de la voie dans laquelle s´in- du 24 septembre 1984 relative à la qualité paysagère et
sère l´ouvrage étudié ; architecturale des ouvrages routiers) ;
- pour chacune des solutions envisageables : - avant-métré différenciant les éléments de l´ouvrage : fon-
- une coupe longitudinale ; dations, culées, piles, tablier, équipements ;
- une coupe transversale ; - mémoire indiquant les contraintes du projet, notamment
- un ou, éventuellement, plusieurs photomontages de en ce qui concerne les fondations et la protection de
l´ouvrage dans le site depuis des points de vue mar- l´environnement, décrivant et justifiant les dispositions
quants ; proposées, particulièrement le choix du type d´ouvrage,
- une estimation sommaire. Les quantités principales ser- donnant tous renseignements utiles sur les procédés de
vant de base à l´estimation sommaire sont appréciées construction envisagés et sur les phases de construction et
soit par référence à des cas semblables, pour les solu- proposant la stratégie de l´appel d´offres (une ou plusieurs
tions classiques, soit, pour les solutions non classiques, solutions de base et admission ou non de variantes
par des calculs de prédimensionnement qui sont joints larges) ;
au dossier ; - dispositions d´exploitation en mode dégradé (vent violent,
- un mémoire comparant les différentes solutions envisagées difficultés prévisibles pour le service hivernal) ;
et proposant les orientations pour l´étude du projet (une
ou plusieurs solutions de base) et la stratégie de l´appel Nota - Les échelles recommandées pourront être modifiées dans le
d´offres (une ou plusieurs solutions de base et admission cas d´un ouvrage de dimensions exceptionnelles.
ou non de variantes larges) ; - avant-métré et estimation. Cette estimation est comparée à
- l´avis de l´architecte des bâtiments de France, si l´ouvrage celle de l´étude préliminaire approuvée de façon à établir
est situé dans un site inscrit ou classé. que, une fois défalqués les effets de l´inflation, l´estima-
tion ne présente pas globalement de dérive supérieure à
Si le site est sensible ou si une recherche architecturale pous-
15 p. 100.
sée est nécessaire, l´adjonction de documents graphiques, de
photomontages doit être prévue. Les noms des bureaux d´études ayant participé à la concep-
Dans le cas de structures exceptionnelles ou innovantes, des tion des solutions étudiées sont précisés sur les pièces pro-
calculs de dégrossissage peuvent être nécessaires. duites.
L´estimation est présentée selon la décomposition retenue 3.4.3. Le dossier de projet d´un ouvrage souterrain.
pour un projet d´ouvrage d´art. Si certaines rubriques ne 1. Plan de situation à échelle adéquate (par exemple
peuvent pas faire l´objet d´un métré détaillé en raison de la 1/25 000).
consistance de l´étude préliminaire, elles doivent néanmoins 2. Plan général de l´ouvrage et de ses abords sur 250 mètres
être estimées forfaitairement par comparaison avec des cas ana- au minimum de part et d´autre et jusqu´à 1 kilomètre dans le
logues. cas de tracé en plan difficile.
Rappel des dépenses liées à l´ouvrage mais incluses dans l´estimation générale (terrassements, par exemple).
Rappel des dépenses liées à l´ouvrage mais incluses dans l´esti- les phases ultérieures, soit pour l´étude du projet d´ouvrage
mation générale. d´art, soit pour le lancement de la consultation des entreprises ;
dans ce dernier cas, il précise l´étendue des variantes qui
3.6 Instruction des dossiers d´ouvrages d´art peuvent être autorisées.
non courants Pour certains ouvrages non courants jugés simples,
3.6.1. Avis du service technique central spécialisé. l´I.G.O.A. peut proposer, au vu de l´étude préliminaire, qu´il
n´y aura pas lieu d´exercer un contrôle de sa part et du service
Le dossier d´étude préliminaire d´ouvrage d´an non courant
fait systématiquement l´objet d´un avis du ou des services tech- technique central spécialisé sur le projet d´ouvrage d´art ; dans
niques centraux spécialisés concernés (C.E.Tu. pour les tunnels ce cas, l´avis donné sur l´étude préliminaire énonce les condi-
et tranchées couvertes, S.E.T.R.A./C.T.O.A. pour les tranchées tions à respecter pour le lancement de la consultation.
couvertes et autres ouvrages d´art). Ces services donnent leur L´I.G.O.A. envoie son avis à l´autorité chargée d´approuver
avis sur les dispositions techniques des solutions proposées et le dossier, avec copie au D.D.E. et à l´I.G.R.
leur estimation et proposent parmi toutes les solutions étudiées,
et suivant le cas, celles qui doivent être étudiées au stade du
projet ou celles qui doivent être soumises à la consultation des 3.6.3. Approbation .
entreprises ; ils précisent dans ce dernier cas l´étendue des 3.6.3.1 Etude préliminaire d´ouvrage d´art.
variantes autorisées.
Dans le cas où l´étude préliminaire d´ouvrage d´art est partie
Ils donnent éventuellement, et de manière séparée, à l´inten-
intégrante de l´avant-projet sommaire, son approbation est pro-
tion du maître d´œuvre, des recommandations susceptibles
noncée en même temps que celle de l´avant-projet sommaire
d´être utiles pour les phases ultérieures des études.
par la même autorité, tout en faisant l´objet d´une décision spé-
Leur avis est envoyé à l´I.G.O.A. avec copie à tous les desti-
cifique (selon les cas D.R.E. ou D.R.).
nataires du dossier.
3.6.2. Avis de l´I.G.O.A. Dans le cas où l´étude préliminaire d´ouvrage d´art est pro-
L´I.G.O.A., dans son avis, complète, précise ou souligne duite de manière séparée, après l´approbation de l´avant-projet
l´avis du service technique central spécialisé ; lorsque plusieurs sommaire, son approbation est prononcée par l´autorité chargée
services ont été consultés, il rédige un avis de synthèse. d´approuver le projet (direction départementale de l´équipe-
ment).
En cas de désaccord avec l´un d´entre eux, il prend contact
avec celui-ci en vue d´élucider les points de divergence et sou- Toutefois, la direction des routes se réserve le droit de faire
met, le cas échéant, le dossier à l´arbitrage du directeur des remonter à son niveau toute décision d´approbation des études
routes. préliminaires d´ouvrages d´art non courants, dans le cas où la
Son avis indique très clairement les modifications qu´il juge complexité de l´opération le justifierait, soit en application
indispensable d´apporter au dossier en vue de son approbation, d´une décision antérieure, soit sur proposition d´évocation du
énonce les solutions techniques qu´il convient de retenir dans dossier de la part de l´I.G.O.A.
ETUDE PRELIMINAIRE
D´OUVRAGE D´ART NON COURANT
instruite et approuvée en même temps qu´un avant - projet sommaire (1)
( 1 ) Les autres études préliminaires d´ouvrages d´art non courants sont approuvées et instruites comme les
projets d´ouvrages d´art non courants ( cf. schéma suivant).
( 2 ) D.R. si l´avant - projet sommaire est approuvé à l´échelon central, ou évocation.
PROJET
D´OUVRAGE D´ART NON COURANT ET
ETUDE PRELIMINAIRE (non instruite et approuvée en même temps
qu´un avant-projet sommaire)
Synoptique accompagné d´une note d´explication (points de - le mode de gestion des éventuels feux tricolores.
choix,...) de l´implantation de panneaux à messages variables, d´af- 7. Cette pièce comporte un détail estimatif des bâtiments, maté-
fectations de voies, de contrôles d´accès,... en précisant à chaque riels (recueil, traitement, diffusion).
fois à quels objectifs répond chaque équipement ; sur ce synoptique 8. Les besoins en personnel sont présentés en distinguant les per-
on fait figurer la signalisation de direction. sonnels qui effectuent des tâches de viabilité et font donc aussi de
6. Estimation des dépenses correspondantes, prévision des l´entretien courant de ceux qui se consacrent à l´exploitation de la
dépenses de maintenance et première évaluation des personnels route (personnels pour les C.I.G.T., veille, maintenance des maté-
nécessaires. Dans le cas de matériels conduisant à des dépenses par- riels d´exploitation).
ticulièrement élevées par rapport à la normale (fraises à neige de
forte puissance, tunnels, viaducs), une note justificative est fournie.
ANNEXE VI
5.3. Les études de projet
Cette rubrique comprend les dépenses relatives : Cette rubrique correspond aux dépenses relatives à la
- aux fossés et canalisations de toute nature, qu´il s´agisse construction et l´équipement en matériels du (ou des) centre(s)
de drains, de tuyaux ou de buses pour évacuation d´eaux spécialisé(s) nécessaire(s) pour l´exploitation (y compris les
souterraines et superficielles ou pour rétablissement des moyens de traitement des données).
écoulements naturels avec les ouvrages correspondants :
regards, bouche d´engouffrement, tête d´aqueducs, etc.) ; 7.1.3.10. Frais de surveillance des travaux.
- aux ouvrages spéciaux. Pour cette sous-rubrique, le cadre Cette rubrique comporte les dépenses de contrôle (topo-
type d´estimation est à compléter par une décomposition graphie, laboratoire) et de surveillance des travaux à l´exclusion
faisant apparaître les différents types d´aménagements à des dépenses de personnel de la D.D.E.
réaliser (protection de nappes ou de captages, équipements
de traitement des eaux de ruissellement sur les chaussées)
avec leur estimation respective.
Les dépenses relatives aux bordures et caniveaux sont prises
en compte dans la rubrique chaussée.
7.1.3.4. Chaussées.
7.2. Découpage en éléments fonctionnels
Cette rubrique comporte les dépenses relatives :
- à la couche de fondation de la chaussée proprement dite ;
- à la couche de base de la chaussée proprement dite ;
- à la couche de roulement de la chaussée proprement dite ; Un projet se décompose en tronçons de caractéristiques homo-
- aux bandes d´arrêt ou bandes d´arrêt d´urgence ; gènes. L´homogénéité de ces caractéristiques est considérée vis-à-vis
- aux accotements et terre-pleins centraux lorsque ceux-ci du coût de la section courante, c´est-à-dire que deux tronçons dif-
sont stabilisés ; férents correspondent à des coûts unitaires nettement différents.
- aux trottoirs ;
- aux bordures et caniveaux. Chaque tronçon regroupe différents éléments fonctionnels :
7.1.3.5. Equipements d´exploitation et de sécurité. - une (et une seule) section courante ;
Cette rubrique comporte les dépenses relatives :
- des rétablissements routiers (avec ou sans échanges) ;
- à la signalisation horizontale ;
- des voies de désenclavement ;
- à la signalisation verticale ;
- aux dispositifs de retenue ; - des rétablissements non routiers (réseaux de toute nature, fran-
- à l´éclairage ; chissement de rivière) ;
- aux autres équipements d´exploitation et de sécurité impu- - des ouvrages d´art autres que ceux nécessités par les rétablisse-
tables sur l´opération d´investissement, notamment les clô- ments (murs, tunnels).
tures ou protections, les équipements des aires annexes,
les moyens de recueil dont le R.A.U., ceux d´information Chaque élément fonctionnel forme un tout. Par exemple :
des usagers, les infrastructures de transmission et autres
équipements sur le terrain ; - un établissement routier est constitué de l´ouvrage, des bretelles
- aux équipements des rétablissements de communication d´accès et du rétablissement de la voie interceptée ;
(dans la mesure où ils devraient fonctionnellement faire
- une aire comprend ses bretelles d´accès ;
l´objet d´une réalisation séparée).
- un tunnel correspond à tout ce qui est limité par les têtes (y
7.1.3.6. Aménagements d´environnement. compris la chaussée) ; sa longueur est donc retirée à la lon-
Cette rubrique comporte les dépenses relatives : gueur de la section courante (de même que celle des viaducs
- aux aménagements paysagers, notamment les plantations ; par exemple).
- aux autres aménagements qui, par leur nature, ne peuvent
être rattachés à aucune autre rubrique, notamment certains Chaque élément fonctionnel (ou, aux niveaux de l´étude prélimi-
dispositifs spécifiques de protection acoustique (par naire et de l´avant-projet sommaire, chaque groupe d´éléments fonc-
exemple des isolations de façade). tionnels homogènes) est traité de façon séparée, tant au niveau de sa
Aux niveaux de l´estimation de l´enveloppe prévisionnelle et description qu´au niveau de l´analyse des coûts en postes, en
de celle du coût d´objectif, seuls des travaux à caractère un peu rubriques et sous-rubriques.
exceptionnel sont considérés. Toutefois, dans les cadres d´estimation présentés ci-après, seule
7.1.3.7. Sujétions spéciales. l´analyse des coûts de la section courante reprend l´ensemble des
sous-rubriques. Pour les autres éléments fonctionnels, les cadres pré-
Cette rubrique comporte les dépenses relatives aux ouvrages
provisoires permettant l´exécution du projet, ou aux travaux sentés ne reprennent que les postes et rubriques les plus importants
nécessaires à la construction, aux renforcements de voies ou pour l´estimation de ces éléments fonctionnels ; les autres postes
d´ouvrages extérieurs au projet : doivent donc être attribués à la section courante. C´est ainsi par
exemple que les postes « acquisitions foncières » et « études » n´ap-
- risquant de subir des dégradations lors de l´exécution des
paraissent que pour la section courante, sans répartition sur les
travaux ;
autres éléments fonctionnels.
- dont le déclassement et la remise à d´autres collectivités
sont envisagés.
Comme son nom l´indique, cette rubrique doit couvrir toutes
les dépenses afférentes à des sujétions « spéciales » non ratta-
chables aux autres rubriques et, de ce fait, trop souvent
oubliées lors de l´élaboration de l´estimation. Pourront notam-
ment y être inclus les frais relatifs à des déviations de chantier 7.3 Cadres d´estimation
ou autres mesures d´exploitation et à toutes les dépenses occa-
sionnées par d´éventuels fractionnements.
7.1.3.8. Ouvrages d´art.
On trouvera ci-après trois cadres d´estimation (étude préliminaire,
Cette rubrique distingue les estimations dé chaque ouvrage avant-projet sommaire et projet) qui illustrent les principes exposés
d´art courant ou non courant convenablement individualisé en ci-dessus pour l´analyse des coûts d´un projet par éléments fonction-
autant de sous-rubriques que d´ouvrages. nels.
Les ouvrages d´art courants sont constitués en général par Au niveau du projet, le maître d´œuvre doit également faire des
des ponts-types dont les coûts sont calculés à partir de la sur- propositions pour l´allotissemnt des travaux (par exemple, il peut
face des tabliers, sur la base des mises à jour du dossier d´esti-
être intéressant de faire un lot groupé pour les terrassements et cer-
mation en vigueur avec des majorations éventuelles pour les tains ouvrages d´art ou pour les chaussées et les protections pho-
fondations qui seront mentionnées.
niques). Le préfet (direction départementale de l´équipement) spéci-
Les ouvrages d´art non courants donnent lieu à des estima- fie dans sa décision d´approbation du projet la commande
tions spécifiques conformément au cadre-type donné en
concernant l´allotissement des travaux. On donne donc aussi, ci-
annexe III. après, un quatrième cadre d´estimation qui permet la décomposition
7.1.3.9. Centres d´entretien et d´intervention - Centres d´ingénierie du coût d´une opération entre les différents lots de travaux permet-
et de gestion du trafic. tant ainsi d´initialiser le logiciel INFRA GT3.
ÉTUDE PRÉLIMINAIRE
CADRE TYPE D´ESTIMATION DE L´ENVELOPPE PRÉVISIONNELLE (1)
(1) A ce stade, l´estimation est fondée sur des ratios : coût moyen d´une section courante, nombre moyen d´échanges et coût moy en
d´un échange.
AVANT-PROJET SOMMAIRE
CADRE TYPE D´ESTIMATION DU COÛT D´OBJECTIF
PROJET
CADRE TYPE D´ESTIMATION DU COÛT DU PROJET
Désignation du projet :
Date de référence des prix :
Désignation du projet :
Date de référence des prix :
Il convient en conséquence :
ANNEXE VIII - que le suivi de l´estimation soit assuré avec un soin tout parti-
culier tout au long de la vie d´un projet, afin d´informer le
maître d´ouvrage de ses évolutions et d´en tirer les consé-
quences soit par la sanction d´une nouvelle estimation, soit par
RÉESTIMATION ET RÉÉVALUATION la remise en cause de certaines dispositions visant à une meil-
leure maîtrise des coûts ;
8.1. Les principes généraux
- que dans cet esprit l´estimation soit suivie selon une décompo-
La bonne appréhension du coût d´une opération puis la maîtrise sition homogène dans le temps, afin de pouvoir raccorder toute
de son évolution constituent une responsabilité fondamentale du nouvelle estimation ou projection aux éléments antérieurement
maître d´œuvre du projet vis-à-vis du maître d´ouvrage et de ses dif- énoncés, et de maîtriser les raisons des diverses évolutions ;
férents partenaires, tant pour la justesse des choix qu´elles sous- - qu´à chaque étape la présentation d´une estimation soit accom-
entendent que pour les contraintes de financement qu´elles peuvent pagnée d´une information sur son mode d´élaboration et d´une
engendrer. appréciation de sa précision.
Des cadres d´estimation sont fournis en annexe VII. Ces cadres 8.2.2.1. Instruction de la demande de réévaluation.
n´ont pas valeur absolue et peuvent être adaptés au cas de chaque Le D.D.E. adresse le rapport de demande de réévaluation au
opération, étant entendu néanmoins que l´adoption de ceux-ci est D.R.E., avec copie à la direction des routes et à l´I.G.R. Cette
recommandée pour les deux raisons suivantes : demande est instruite au niveau régional dès lors que l´avant-
- la liste des rubriques mentionnées constitue un auxiliaire pré- projet sommaire a été initialement instruit et approuvé de façon
cieux pour le maître d´œuvre lors de l´élaboration de son esti- déconcentrée, ou qu´elle concerne un projet approuvé initiale-
mation et permet, en gardant le même cadre tout au long des ment par décision ministérielle et que la nouvelle valeur de
études, de suivre l´évolution financière du projet ; l´estimation reste à l´intérieur d´une certaine marge de compé-
- la décomposition selon un cadre constant d´une opération à une tence. Cette marge de compétence conférée à l´échelon régional
autre permet seule la comparaison entre les divers projets et est fixée par le cumul des postes études et travaux à
l´établissement au niveau régional ou national de références de 20 p. 100 (*), par rapport au montant de l´estimation approuvée
coûts pour les divers intervenants. de l´avant-projet sommaire.
Dans le cas où la décision est prise au niveau régional, la
saisine pour avis de l´I.G.R. n´est pas de rigueur mais laissée à
8.2. Les procédures
l´appréciation du D.R.E. Copie de la décision est envoyée à la
Le D.D.E. doit s´assurer tout au long du déroulement d´une opé- direction des routes.
ration de la cohérence entre le montant final prévisible relatif à 8.2.2.2. Forme de la décision arrêtant une estimation.
chaque section ou phase, estimé en tenant compte de l´évolution des La décision d´approbation fixe le montant de l´opération
conditions économiques, et la dernière estimation correspondante au assorti d´un mois de référence et d´une décomposition en
stade de l´avant-projet sommaire ou du projet. postes :
La nécessité peut ainsi lui apparaître de proposer une modification - études ;
de cette estimation ; il peut s´agir : - acquisitions foncières ;
- soit d´une réestimation, celle-ci consistant à modifier l´estima- - travaux.
tion d´une opération dont les travaux n´ont pas encore Lorsque les conditions économiques prévisibles et la pro-
commencé ; grammation le justifient, l´estimation arrêtée pourra aussi
- soit d´une réévaluation, celle-ci consistant, en cours de travaux, inclure au sein du poste travaux une provision pour révision
à prendre en compte une modification prévisible des coûts des prix anticipant l´évolution des conditions économiques au-
réels. delà de la date de référence. Cette provision, fixée au vu du
Le besoin de réestimation ou de réévaluation est apprécié en calcul présenté par la direction départementale de l´équipement
comparant la dernière estimation au coût d´objectif de l´opération ne devra, sauf cas particulier des fins d´opérations, n´être que
(qui constitue un coût plafond) actualisé à la même date (voir plus partielle, visant simplement à permettre l´affectation des auto-
loin pour les procédures d´actualisation). risations de programme nécessaire au bon déroulement de
La demande de réestimation (ou de réévaluation) est présentée l´opération pendant l´exercice en cours ou en préparation.
sous la forme d´un rapport du D.D.E. qui contient tous les éléments La décision de réévaluation explicite alors cette provision
d´information nécessaires. pour révision de prix.
A cet effet, le D.D.E. procède à la comparaison des divers postes, 8.3. Réestimation systématique
notant leur évolution en prix ou quantité et exposant les raisons de Tant qu´une opération n´est pas engagée en travaux, il peut
ces évolutions. Il précise explicitement l´influence dans cette évolu- paraître opportun pour les différents partenaires de disposer d´une
tion de la dérive générale des prix. Il indique le nouveau degré de estimation actualisée à une date suffisamment récente.
fiabilité atteint par l´estimation. Il est en conséquence procédé, à chaque début d´année, par le
8.2.1. Réestimation. D.R.E., à la réestimation systématique des opérations non engagées
Que la nécessité de réestimation résulte ou non d´une modifi- en travaux, réestimation portant sur le montant des études n´ayant
cation de certaines des caractéristiques principales de l´opéra- pas encore fait l´objet d´affectation ou de délégation d´autorisations
tion fixées initialement, il faut établir un avant-projet sommaire de programme et le montant des travaux, et se référant dans le cas
modificatif qui est approuvé dans les mêmes conditions que général à l´évolution de l´index TP 01 par application du coeffi-
l´avant-projet sommaire. cient :
Les décisions qui en résultent ne dispensent pas de la présen-
tation, selon les modalités habituelles, de propositions d´inscrip-
tion aux programmes annuels d´investissement (ou de modifica-
tion du programme de l´année en cours) pour des montants
dont le total correspond à la réestimation (ou à la réévaluation). dans lequel :
Ces inscriptions ou modifications aux programmes annuels - (TP 01) n est la dernière valeur connue de l´index TP 01 à la
peuvent précéder la décision de réestimation (ou de réévalua- date de la réestimation ;
tion). Elles ne permettent pas pour autant l´affectation des auto- - (TP 01) o est la valeur de l´index TP 01 à la date de référence
risations de programme avant la signature de la décision. de la dernière estimation fixée par décision ministérielle ou du
8.2.2. Réévaluation. D.D.E.
Pour les ouvrages très particuliers, d´autres index mieux adaptés
S´agissant des réévaluations, le rapport doit, outre les points
pourront être utilisés. Dans ce cas, la décision d´approbation du pro-
généraux mentionnés pour une réestimation, distinguer pour jet précise le(s) index à retenir.
chaque rubrique les dépenses correspondant : Le calcul est fait à la valeur de référence du 1 er janvier, dès paru-
- aux travaux terminés ; tion de la valeur de l´index, et est arrondi au plus près avec trois
- aux travaux en cours ; chiffres significatifs. Il est par ailleurs limité aux opérations dont la
- aux travaux non engagés. dernière estimation date de moins de cinq ans. Lorsque la dernière
Cette analyse doit permettre d´apprécier, pour chaque décision ministérielle, régionale ou départementale, qui a fixé l´esti-
rubrique, s´il y a correspondance satisfaisante entre les nou- mation de l´opération a plus de cinq ans d´ancienneté, le D.D.E. doit
veaux montants prévus et les montant précédemment approu- faire procéder au réexamen des différents postes de cette estimation.
vés, revalorisés en fonction de l´époque de réalisation des tra- La prise en compte des données nouvelles pouvant le conduire à
vaux concernés. Si cette correspondance n´est pas satisfaisante, modifier certaines des caractéristiques de l´opération, qui peut alors
toutes explications utiles seront données sur les écarts constatés donner lieu à la présentation d´un avant-projet sommaire modificatif
en analysant les causes de ces écarts sur les quantités ou sur les si le projet n´est plus conforme à la commande.
prix, au stade des études, de la dévolution des travaux ou de
8.4. Cas des réévaluations provisoires
leur exécution.
Il peut arriver que l´instruction d´une demande de réévaluation
Le cas échéant, un rapprochement pourra être utilement fait
entre ces causes et les aléas énoncés lors de l´élaboration du nécessite un délai qui n´est pas compatible avec l´obligation d´assu-
rer le déroulement normal de l´opération. Dans ce cas, il peut être
projet et mentionnés sous forme d´appréciation de fiabilité.
L´estimation présentée dans le cadre de la demande de rééva-
luation doit, comme toute estimation, être établie à la valeur de (*) Aucune limite de compétence n´est instaurée pour les acquisitions
référence la plus proche : estimation à leur coût réel des tra- foncières directement liées à l´estimation du service des domaines, à charge
vaux déjà exécutés et réactualisation des travaux non encore pour l´autorité déconcentrée de prendre ou proposer les dispositions néces-
exécutés. saires lorsque le renchérissement de celles-ci serait de nature à remettre en
Lorsque la précision du planning et le degré d´avancement le cause les caractéristiques de l´opération, voire son principe même.
permettront, l´estimation proposée pour une phase engagée en La compétence ainsi instaurée ne doit, par ailleurs, pas conduire à la
travaux pourra être complétée d´un calcul prévisionnel de révi- remise en cause d´une caractéristique principale de l´opération fixée par la
décision d´approbation de l´avant-projet sommaire, une telle décision justi-
sion de prix permettant d´en appréhender le coût final.
fiant d´une instruction similaire à celle de l´avant-projet sommaire.
procédé, par l´autorité compétente, à une réévaluation provisoire du Circulaire du 1 er août 1985 relative à la consistance du réseau
montant de l´opération dès qu´il apparaît certain que la demande national en milieu interurbain, D.R. 1985.
présentée par la direction départementale de l´équipement est pour Instruction du 22 octobre 1985 sur les conditions techniques
une partie justifiée. d´aménagement des autoroutes de liaison, S.E.T.R.A. 1985.
La procédure de la réévaluation provisoire peut être également Instruction du 7 juin 1990 sur les conditions techniques d´amé-
utilisée lorsqu´un événement imprévu nécessite la modification nagement des voies rapides urbaines, C.E.T.U.R. 1990.
urgente du montant de l´opération. Dans ce cas, la direction départe- Circulaire du 9 décembre 1991 définissant les types de routes pour
mentale de l´équipement adresse un rapport fournissant les premiers l´aménagement du réseau national en milieu périurbain, D.R. 1991.
éléments de justification. Dès réception de ce rapport, il est statué Circulaire du 22 décembre 1992 « La qualité de la route »,
par une décision de réévaluation provisoire. La direction départe- D.R. 1992.
mentale de l´équipement adresse ensuite, dès que possible, un rap- Circulaire du 21 janvier 1993 relative aux conditions de déroga-
port complet qui est instruit comme indiqué au paragraphe 2.2.1. tion aux normes dans les marchés publics, D.A.E.I. 1993.
Circulaire du 26 février 1993 relative à la qualité et à l´environne-
8.3. Calendrier prévisionnel de réalisation ment des voies rapides existantes, D.R. 1993.