Rasoarimalalahs Ges m1 04
Rasoarimalalahs Ges m1 04
Rasoarimalalahs Ges m1 04
MEMOIRE DE MAITRISE
Présentée par
Nous remercions très chaleureusement tous les enseignants et tous les professeurs de Gestion à
l’Université d’Antananarivo pour la formation que nous reçue ;
Mademoiselle RAHARISOA Robertine, pour l’intérêt qu’elle a manifesté tous au long du
développement de ce mémoire ;
Enfin et non les moindres, mes très chères Parents, mes sœurs et mes frères et surtout ma petite
sœur qui m’a toujours soutenu moralement dans les moments difficiles tout au long de ce
travail ;
Pages
INTRODUCTION GENERALE 1
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET 4
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET 5
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE VISE 20
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES ET LES OUTILS
D’EVALUATION 29
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET 34
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION 35
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE 57
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE 60
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINACIERE DU PROJET 67
CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS 68
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITES 82
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET 95
CONCLUSION GENERALE 103
BIBLIOGRAPHIE I
Projet de fabrication d’huile d’arachide à Madagascar Université d’Anatananarivo 1
dans la région d’Ambato Boeni Département Gestion
Introduction Générale
D’ailleurs, les arachides qui sont des fruits énergétiques pour les êtres humains et certains
animaux frugivores du fait qu’ils contiennent beaucoup de glucide, de l’acide et de lipide dans
leur composition chimique. De plus, tout le monde a besoin de matière grasse pour fortifier le
corps. Ainsi l’huile provenant de ce fruit est facilement écoulé au marché. Certains les utilisent
comme ingrédients dans la cuisine pour donner de bon goût aux repas. Et d’autre les utilisent
dans la pâtisserie et la gargoterie pour leurs diverses sauces. Les sportifs les utilisent comme
éléments régénérateurs.
Pour les feuilles d’arachides qui contiennent aussi de lipide, les bœufs et les porcs les
considèrent comme nourriture de base.
Une huile comme de l’arachide, est très indiquée dans les affections dermatologique, cardio-
vasculaires et métabolique, dont fait d’ailleurs partie le cancer.
C’est pourquoi, l’idée de projet de fabrication d’huile d’arachide dans la région d’Ambato Boeni
nous est venue à l’idée.
La région d’Ambato Boeni est en grande partie tournée vers la mer. Elle se trouve sur la côte
occidentale du canal de Mozambique où les mouvements de la mer sont moindres permettant la
pratique de diverses activités telles que le transport maritime, la pêche et le tourisme balnéaire.
Notre choix sur Ambato boeni est favorise par le fait que
- Le sol est très fertile à la plantation d’arachide, ce qui enrichit la matière première de la
production.
- L’unité industrielle est insuffisante dans la région.
- Géographiquement, cette zone a une vaste espace savanicole pour implanter des industries.
L’intérêt du thème est double. D’une part, il nous permet d’appliquer les connaissances
théoriques acquises à l’université. D’autre part, il permet de favoriser le développement régional
conforme à la stratégie actuelle du gouvernement consignée dans le D.S.R.P en vue du
développement rapide et durable. De même, il permet au jeune cadre diplômé de l’enseignement
Supérieur à créer sa propre entreprise. Ce qui caractérise aussi l’actualité du thème.
Les difficultés rencontrées dans cette région s’observent surtout durant la période de
pluie, période pendant laquelle s’effectue le transport de récolte d’arachide vers d’autre région
comme à Tana ou Majunga.
Heureusement, ce n’est plus le cas lorsque les arachides sont déjà transformés en huile
car leurs emballages (bouteille en plastique, fut, bariques) peuvent résister à la pluie par rapport
aux emballages des arachidières proprement dites (sacs). Tout cela signifie qu’on a une facilité
de transport.
Ces multiples raisons nous ont poussés à choisir, comme thème : Projet de création d’une
unité de fabrication d’huile d’arachide à Madagascar dans la région d’Ambato Boeni.
Pour limiter le sujet, nous nous consacrons sur l’huilerie avant de nous lancer dans d’autres
activités autre que l’huile d’arachide. En effet, la fabrication d’huile d’arachide est l’un des
projets fiables et réalisables qui peut contribuer au développement de nos pays.
Ces deux paramètres ont des influences sur la valeur commerciale de l’huile alimentaire et sur
l’attirance des clients locaux voire internationaux.
Nos objectifs pourraient être multiples mais on peut les synthétiser comme suit :
- Faire une exploitation industrielle des huiles alimentaires sur une grande quantité de
matière première ;
- Contribuer au développement de la région en question
- Etudier la rentabilité de la commercialisation à partir de la production.
PREMIERE PARTIE :
IDENTIFICATION DU PROJET
Ce premier chapitre sera consacré sur la présentation générale du projet incluant son
historique, ses caractéristiques et sa localisation. Ceci afin d’amener le lecteur à une meilleure
connaissance du lieu de présentation du projet et ses perspectives.
SECTION 1 : HISTORIQUE
La région d’Ambato Boeni est connue non seulement pour sa pisciculture mais aussi pour
ses produits agricoles dont le riz, le haricot, manioc, tabac, arachide. Mais pour ses diverses,
c’est à dire ces agricultures, l’exploitation n’a pas été jusqu’ici faite de façon rationnelle et
plutôt anarchique. Chacun ayant son lopin de terre dont la production est très limitée alors que la
région d’Ambato Boeni est très favorable à l’ agroalimentaire.
Cette région a ses atouts et ses contraintes.
Premièrement sur le plan des atouts, on peut dire qu’elle a des fortes potentialités
agricoles, c’est pourquoi grâces aux qualités agro-pédologique des baiboho de la zone de
confluence Betsiboka-kamoro : par exemple possibilité de trois saisons rizicoles ; Asara ; Jeby et
atriatry entre les deux ( Pas sur les mêmes parcelles) .
Les domaines d’exploitation occupent presque une grande partie de l’espace, varient
d’une grande taille autour des cultures spéculatives ( arachides, coton, tabac, lojo...). Les services
agricoles indiquent pour l’ensemble du Fivondronana 25 350 ha de potentiel de terres dont 90%
sur les baiboho. On y trouve de nombreux lacs et marais pour les ressources ichtyologiques et
pour les ressources forestières ; on y découvrent une association des végétales différentes à
défricher telles que Mangrifera indica, Tamarinus indica Ficus cocculifolia ou adabo et sur les
milieux hydromorphes : Raphia, Vondro ou Typhonodorum).
Deuxièmement, la contrainte de cette région est unique et fondamentale à savoir l’inondation qui
isole la région plusieurs mois et qui paralyse les activités agricoles sauf sur les zones surélevées.
• Les plus anciens occupants sont les Sakalava (depuis le XVIème siecle)
• Les soldats paysans s’installent après 1823
• Mise en valeur des Baiboho sous la colonisation (administration ou colons privés) :
appel de main d’œuvre depuis le Sud Est, Sud et enfin hautes terres ;
• Les flux de migrants ont refulé les Sakalava originaires aux marges des plateaux
environnants : Ce groupe est fortement attaché à ses valeurs culturelles et cultuelles et
garde une organisation traditionnelle.
D’après ce que nous avons dit dans l’historique de la région, c’est la raison qui nous
motive à faire ce projet. Ainsi ce projet nous amène à rationaliser l’agroalimentaire dont la
transformation d’arachide en huile alimentaire . De plus cette activité servirait en même temps
de pilote pour favoriser le développement rapide et durable qui constitue la politique actuelle de
notre gouvernement, le projet consistera effectivement à la réduction du chômage c’est à dire à la
diminution de la pauvreté de notre pays conformément au document stratégique pour la
réduction de la pauvreté (DSRP) à Madagascar.
Il y a des annnées passées, une quinzaine d’huilerie fonctionnaient encore dans le pays
(Madagascar), approvisionnées essentiellement avec de l’arachide
( Voir annexe I)
Puis, des difficultés d’approvisionnement liées au prix d’achat de l’arachide entrainèrent la
fermerture de la plupart de ces établissements.
En effet, le prix de l’huile fixé à 545 Fmg le litre à cette époque obligeait les huileries à n’offrir
qu’un prix modique aux producteurs (60 puis 80 Fmg).
A ce prix, pas un cultivateur ne vendait sa récolte ; il trouvait d’ailleurs à l’écouler facilement
auprès :
- des fabricants d’huile artisanale,
- des revendeurs qui approvisionnent les villes en arachide de bouche.
Les prix pratiqués pour ce commerce varient entre 150 et 200 Fmg le kilo-coque.
Le maintien du prix de l’huile à ce niveau a eu pour effet de faire se développer un réseau dense
de fabricants d’huile artisanale et de priver les usines d’approvisionnement.
La récente augmentation du prix de l’huile à 855 fmg le litre ne sera probablement pas suffisante
pour que les huileries puissent proposer un prix concurrentiel au producteur.
Pour notre unité le but ultime est de doter cette unité ‘’ HUILD’ARA’’ dans sa phase
d’installation de capacités nécessaires permettant d’accomplir ce projet. Il s’agit donc de bien
asseoir ‘’ HUILD’ARA’’ sur le plan structurel, matériel et méthodologique jusqu’à ce qu’il
atteigne dans ses activités la phase du régime de croisière.
Pour atteindre ce but, la politique de développement qui sera mise en oeuvre vise à
organiser ‘’HUILD’ARA’’ pour lui donner une meilleure efficacité tant interne qu’externe et lui
permettre d’assurer pleinement ce projet.
Pour cas, c’est un projet de recherche et pilote car il englobe les caractéristiques de ce
projet.
Ainsi les projets de recherche et les projets pilotes se définissent comme des tâches
comprenant une problématique ouverte. Ils sont toutefois encore peu imbriqués dans
l’environnement du projet et ne comportent pas trop de risques. L’organisation du projet est du
moins au début simple et réduit. Les études de faisabilité appartiennent à cette catégorie.
FORCES FAIBLESSE
- Meilleure qualité des produits : apporte - Qualification de mains d’oeuvre ;
de grande énergie à la santé et services - Risque de non-appréciation du produit
appropriés par rapport à la concurrence ; par les consommateurs ;
- Possibilité de stockage ; - Problème de communication de la
- Haut dégré de professionnalisation ; région (sans téléphone mobile,
2.3 Différenciation
C’est un ajustement pour différencier notre entreprise aux concurrents : elle est basée
pas uniquement sur l’élément pour faire cuir les nourritures mais surtout elle apporte aussi de la
matière grasse de la santé pour notre corps humain et aussi pour l’animal du fait que les déchets
de la transformation qui sont des tourteaux peuvent être des alimentations animales.
Notre production est très nourrissante par les énergies apportées par les arachides. En
effet, d’après ce que nous avons vu au début, l’arachide comprend des valeurs caloriques
correspondant à peu près celles de la noix. On obtient de l’huile d’arachide, un agréable goût et
enrichissement de vitamines. De plus, non seulement, elle est très nourrissante notre production
mais aussi elle joue un grand rôle dans la santé de la peau et des vaisseaux sanguines.
L’arachide (Arachie hypogaea) une légumineuse cultivée surtout dans l’Ouest du pays
(Madagascar) et dans la zone du lac Alaotra, est utilisée principalement pour la fabrication
d’huile alimentaire mais également joue grand un rôle dans l’alimentation humaine et animale.
La production, qui était de 50 000 tonnes en 1976, a diminué considérablement aux
environs de 10 000 tonnes en 1986. Par contre, pour assurer une autosuffisance en huile, il est
nécessaire de relancer la culture d’arachide.
De plus, l’arachide est cultivée surtout en Afrique, aux Indes et en Amérique Tropicale.
La région d’Ambato Boeni produit 5 900 tonne par an.
Mais les arachides fraîches sont très nourrissantes, leur valeur calorique correspond à peu
près à celle de la noix. Par pression à froid, on obtient l’huile d’arachide, agréable au goût et
riche en vitamines, elle comprend, comme toutes les graisses et les huiles, différents types
d’acidessaturés et non saturés.
Parmi, les acides non saturés, il y en a que l’organisme ne peut fabriquer mais dont il a
besoin ; il faut donc qu’ils lui soient apportés par la nourriture. Ces acides ont une certaine
analogie avec les vitamines, ils sont nécessaires aux processus métaboliques assurant la santé de
la peau, des vaisseaux sanguines, les réactions de défense contre les infections, la croissance et
la respiration des cellules. Le cœur utilise également les acides gras pour presque 2/3 des
phénomènes d’oxydation aboutissant à la production d’énergie.
2.3.2 Intérêt du projet
Nombreuses sont les parties prenantes dans ce projet qui ont en tirer profit. Pour le
promoteur le bénéfice via la rentabilité du projet ; puis c’est la création d’emploi.
2.4 L’environnement
Notre projet se forme (est entouré de ) dans des certains environnements tels que les
intervenants de notre projet qui sont les cultivateurs puisque ce sont eux qui nous fournissent de
la matière première dans la région et le promoteur qui est le fondateur du projet.
Sur le cas de financement, nous avons aussi des bailleurs de fonds comme :
- Les Banques primaires locales qui allouent des crédits à court terme sous forme de facilité
de disponibilité, de découvert ou réellement de crédit.
- Les bailleurs de fonds extérieurs qui peuvent soit allouer des subventions sous forme
d’équipements ou de bourses de formation ; soit allouer des crédits à court terme ou à
moyen terme sous forme d’équipement ou de fonds de roulement.
Ambato boeni, Ambrimay,
Ambondromamy,
Andranofasika, Anjiajia,
AMBATO BOENI 7090
Ankijabe, ankirihitra,
Madirovalo,Manerinerina,
Sitampiky, Tsaramandroso
Source : Instat
Ses routes, sont des routes d’interêt provincial. Cette route d’intérêt Provincial 104 (RIP
104), reliant le Fivondronana d’Ambato boeni à la route Nationale N° 04 (Antananarivo‐
Mahajanga), long de 25 km a été construite en partie (Pk 18 à Pk 23) sur une plaine
marécageuse cernée des deux côtés par deux rivières importantes KAMORO et BETSIBOKA.
Pour construire cette plaine, on a construit des digues avec des radiers busés sur 3 points
dont le premier (aux environs du PK 19) est le plus long, ainsi que des passages busés sur 4
points.
La route a été revêtue en enduit superficiel sur toute sa longueur.
Par suite des perturbations (feu de brousse, changement de lit de rivière et du débit en
amont) les lits des rivières ont monté et lors du cyclone du début d’année 1991, la rivière
Kamoro sortait hors de son lit en se déversant sur cette plaine et coupant la route en plusieurs
points pour sortir vers la rivière Betsiboka.
Des dégâts ont été constatés en 1991 sur la route dont essentiellement la destruction
partielle du radier au PK 19+000.
Dès lors, chaque année, en saison de pluie, la plaine est inondée, dépassant la hauteur de
2 mètres au dessus de la digue. Le courant d’eau creuse des trous géants (le sol étant très friable)
et laisse des dégâts de plus en plus important sur la route, isolant totalement la région pendant
plusieurs mois dans l’année.
Nom Code postal
AMBATO BOENI 403
3.3.3 Végétation
La région d’Ambato Boeni possède aussi une flore riche et diversifiée : Mangroves riches
en bois de construction, en bois de chauffage ou en ressources halieutiques, forêts denses riches
en essences nobles, forêts ombrophiles propices aux cultures de rentes, terrains marécageux
servant de pâturages naturels, et des formations marécageuses productrices de fibres végétales.
Mais ces derniers temps, cette région subit une dégradation de son environnement liée
essentiellement à une exploitation irrationnelle des produits forestiers, aux feux de brousse et à
une érosion de plus en plus accrue.
L’année 2002 – 2003, cette région a ses diverses espaces à cultiver telles que :
Riziculture= 11 000 ha
Arachide = 5280 ha
Maïs = 2940 ha
Manioc = 471 ha
Bananier = 290 ha
C’est ainsi qu’on a récolté 23 650 tonnes de riz, 5800 tonnes de banane, 5690 tonnes
d’arachide, de patate, ensuite 4240 tonnes de manioc, 388 tonnes de coton, 153 tonnes haricot,
121 tonnes Pomme de terre, 5290 tonnes de maïs, 12 tonnes de tabac, de tabac 7 tonnes de tabac.
184 759
D= == 185 km²
1000 km²
La région d’Ambato boeni est regroupée par la diversité d’ethnique. Les groupes les plus
représentés sont d’abord les Sakalava qui trouve dans toute la région. Il représentent 20% de la
population. Au Nord, ce sont les Tsimihety qui occupent la Commune Manerinerina. Dans le
Sud, la Commune Andranomamy et Ambarimay, on y trouve les Antandroy et les Betsirebaka
(les Sud Est) . Les Merina occupent la partie Est et Ouest dans les Communes de Ankirihitra, de
Sitampika et de Madirovalo. Et on y trouve presque des Betsileo dans la ville d’Ambato Boeni.
Cette diversité ethnique est causée par l’ancienne région de colonisation rurale.
La majorité du peuple d’Ambato Boeni (les Sakalava) n’est pas très portée sur les études
de leurs enfants car ils gardent toujours leurs cultures traditionnelles tandis que les immigrants
considèrent l’étude de leurs enfants comme une des prioritaires.
Sur la façon de s’habiller, les gens d’Ambato Boeni ont coutumé d’appoter du
‘’ lambahoany ‘’
d’une part
d’autre part
La pauvreté est une réalité frappante de la région dans le sens de « Malnutrition, manque
d’hygi.....ène, difficultés d’accès aux soins primaires, d’éducation et la faiblesse des revenus ».
La moyenne des revenus par menages sur tout le Fivondronana est de 230 000 fmg ou 46 000
Ariary par mois et 40% des menages ont un revenu mensuel moyenne autour de 90 000 Fmg ou
18 000 Ariary.
La tomate, après avoir été florissante avec SCAMI en 1965 recule avec la fermeture de
l’usine de conservation en 1975, mais la technique est acquise par les paysans.
Le coton, démarré dans la zone du Kamoro, a connu des progrès spectaculaire à partir de
1966. Elle entame, dans la cadre global de la ‘’ Crise’’, un recul dans les années 1986.
On note à l’époque et jusqu’à la crise des années 1980 un encadrement soutenu des
paysans par l’ UCOPRA, HASYMA ...
L’évolution des superficies cultivées varie à la fois par le nouveau défrichement et les
comblements progressifs des lacs. Mais la baisse de superficies cultivées en riz se généralise à
cause de l’ensablement des rizières ( 1%/ an ) alors que les superficies globales cultivées
augmentent de 2% par an. Mais le coton recule à raison de 4 à 6% par an à cause de la difficulté
de la société nationale de collecte le maïs augmente à raison de 25%/an et le haricot et le patate
à raison de 7%.
3.4.2.2 Elevage
L’élevage de bovin est au cœur du pays Sakalava ; ce groupe détient 60% du cheptel ;
l’élevage a une transformation majoritairement sociale et sert une stratégie de gestion et de
défense du patrimoine foncier (pâturages). L’effectif du cheptel tourne autour de 100 000 têtes
avec 242 120 ha de pâturages. La sous-région offre des conditions propices à l’élevage mais la
pratique des feux de brousses au service de l’élevage est très répandue.
Les circuits de commercialisation des zébus sont dominés par les collecteurs
d’Antananarivo et de Mahajanga. L’élevage évolue progressivement vers une fonction
économique. Les agro-pasteurs Sakalava pratiquent la transhumance en saison asara vers le Sud
du Fivondronana (savanes herbeuses).
L’élevage porcin est quasi-insignifiant : inférieur à 2 000 têtes ; la peste porcine de 1998
a décimé une bonne partie de ce cheptel.
3.4.2.3 La pêche
La sous-région dispose 53 lacs :Matsabory dont 50% sont permanentes mais aussi d’autre
étangs temporaires. Leurs superficies totales dépassent 3400 ha. A partir de 1960, par le
bitumage intégral de la RNA, l’activité devient commerciale par l’intervention des opérateurs
d’Antananarivo. Les recettes de la pêche peuvent représenter 15 à 20% des revenus de certains
ménages des villages pêcheurs.
La pêche mobilise 700 personnes en 1995 avec 450 pêcheurs traditionnels résidents et
150 pêcheurs migrants saisonniers originaires des hautes terres. En 1997, selon les chiffres de la
direction provinciale de la pêche, le secteur compte 409 pirogues, une production de 2985 t de
poisson frais, 300 t de poisson séché avec une valeur totale évaluée à 1800 millions de fmg.
Tout projet, quel qu’il soit doit être précédé d’une étude de marché préalable. L’étude de
marché définit si les produits à vendre trouve son acquéreurs ou pas. De toutes façons, les
produits doivent faire l’objet d’un test avant d’être fabriqués ou fournis sur le marché. Le marché
étant se définit comme le lieu de rencontre de l’offre (du fabricant au fournisseur vers les
consommateurs), et de la demande (de consommateurs vers les fournisseurs). Mais avant de
démarrer aussi ce projet il ne faut pas négliger d’étudier la concurrence sur le marché.
Il nous faut donc maintenant considérer ces différents volets : le marché, l’offre, la
demande et la concurrence.
Presque la plupart des malagasy sont des cultivateurs, agriculteurs et pêcheurs ; en plus
notre terre est très fertile pour cela .Or pour être un pays développé, il ne faut pas d’en rester là ,
il faut en profiter à exploiter ces produits de la terre pour qu’il y a de produits nouveaux
nécessaires et accessibles sur le marché
L’offre est très conséquente, mais la demande est freinée par le pouvoir d’achat de la
population locale. L’exploitation reste faible.
Examinons donc ces différents éléments de marché, de l’offre, de la demande et de la
concurrence.
Le marché d’huile alimentaire est un marché très utile dans la vie courante. En effet, la
plupart de la famille utilise de l’huile végétale pour leur nourriture.
Pour le cas des huileries de Madagascar (exemple SNHU et HCT), elles ont pour
conséquence logique les difficultés rencontrées dans la distribution et la réparation.
Les sociétés d’Etat à vocation commerciale ont dû faire de leur mieux à cet effet, mais la
faiblesse de la production d’huile leur a empêché de jouer leur rôle effectif dans ce domaine.
Actuellement, l’huile est vendue à 10 000 fmg ( 2 000 Ar ) le litre en vrac et à 12 000
fmg ( 2 200 Ar ) le litre en bouteille plastique par la société TIKO qui est l’important
producteur de l’huile alimentaire dans le pays. Cette société produit de l’huile comme l’huile de
tournesol sans cholestérole et de l’huile de soja. Après Tiko, il y a aussi des producteurs de
l’huile à Mahajanga qui est l’huilerie Fitia, et à Fort Dauphin qui est SOMAHUILE , ces
dernières fabriquent de l’huile et tourteaux d’arachide
Quant à l’utilisation de l’huile d’arachide raffinée (généralement conditionnée en
bouteille de verre ou de PVC ou en fûts métalliques), l’habitude de consommation fait de cette
huile un produit fort recherché à Madagascar.
En générale, la totalité de la demande potentielle annuelle est de 42 000 000 litres( 33 000
tonne).
SECTION 4 : LA CONCURRENCE
4.1 Analyse de le concurrence
Connaître un marché veut dire connaître les agents et les produits de ce marché ainsi que
les relations entre les agents et les produits. C’est aussi connaître les concurrents c’est-à-dire voir
leur stratégie, leur taille, leur ancienneté, leurs produits. Il est à noter que, notre concurrent existe
déjà sur marché. Le domaine concurrentiel est source de menace et d’opportunité pour la firme
d’où il faut essayer d’accueillir coûte que coûte les facteurs clés des concurrents, tandis que ceux
acquis par les concurrents sont des atouts à préserver.
Nous citons comme concurrents, Le groupe TIKO, mais le plus précisement les
huileries d’arachide tels que SOMAHUILE et huilerie FITIA.
Notre part de nos Notre part de nos Notre part part de nos Notre part part de nos Notre part part de nos
part concurrents part concurrents concurrents concurrents concurrents
Observation
94% non satisfaits 87% non satisfaits 59% non satisfaits 48% non satisfaits 28% non satisfaits
L’année 2007est l’année de notre transformation d’huile. Selon nos prévisions notre première production en huile ne représente que 1% de la
demande de marché existant sera 3 500t/33 000t : 1% et la part de notre concurrent 1 980t au maximum ne représente que 6% de marché. Grâce à
notre vente des sémioticiens : tourteaux et produit savonnier notre part de marché passe de 7 à 14% entre 2007 et 2010.
D'après ce tableau nous pourront dire que notre marché est loin d'être saturé en matières de vente d’huiles. Alors notre effort pour la
vente des semi-produits doit aussi améliorer. Et même si nous atteindrons une part de marché à 14% l’année 2010 nous devrons atteindre une
part de marché supérieure à celle de la concurrence c’est-à-dire plus de 50%.
L’objectif de cette politique est de toucher la clientèle la plus vaste possible en utilisant
tous les intermédiaire qui désirent le produit. C’est une politique coûteuse qui convient aux
produits de grande consommation. Une entreprise a le choix entre 4 stratégies en matière de
distribution : intense, sélective, exclusive et suivant le cycle de vie. Il est utile de contrôler en
permanence les quantités d’achat. Le grossiste est généralement le premier intermédiaire dans le
circuit de production.
Il est nécessaire de préciser que notre clientèle cible se classifie comme ceci:
- Les ménages
- Les restaurations
- Les éleveurs pour les tourteaux
PROGRAMME DE COMMUNICATION
DE MARKETING
MARCHE
• Publicité (communication de vente)
ENTREPRISE ( acheteur)
• Force de vente (communication
personnalisée)
INTERMEDIAIRE
• Relations publiques
• Promotions des ventes PUBLIC
• Communication par les autres éléments du
Mix
Figure 1 : Promotion
Parmi les outils d’évaluation du projet, nous en verrons un certain nombre portant de la
connaissance de la marge brute d’auto financement (M BA) ou cash-flow en passant par la
valeur actuelle nette (VAN) et le taux de rentabilité interne ( TRI). Nous verrons aussi d’autres
outils tel le délai de récupération de capitale investi (DRCI), l’indice de profitabilité (IP) et le
retour sur investissement (ROI) ou return on investment.
Définition de la MBA
La MBA est synonyme de cash-flow ou de capacité d’ auto-financement (CAF).
La MBA d’un exercice (ou plus généralement d’une période donnée ) est le montant des
ressources dégagées par l’activité de l’entreprise susceptible de rester à la disposition de
l’entresprise définitivement ou pour une durée supérieure à un ou une fois que le bénéfice (IBS),
et que tout ses produit sont encaissées.
Ces ressources ont évidement affecté à la couverture de besoin de financement définitif
(dividendes, remboursement d’emprunt) et à l’acquisition d’actif ( achat de nouvelle machine de
production) dont le délai de récupération est supérieur à un an (investissement physique ou
financières).
Calcul de la MBA
La MBA d’un exercice se calcule en faisant la somme algébrique (en cas de perte) des
éléments suivant :
- Résultats net (bénéfice ou pertes)
- Somme de dotation aux amortissements (y compris les dotations aux
amortissements de frais d’établissements)
- Somme algébrique de dotation au provision
n
VAN = ∑ MBA(1 + i ) − j − C
j =1
2.1.1 Définition
On parle de TRI ou TIR (Taux Interne de Rentabilité). Par définition c’est
le taux d’actualisation qui annule la VAN.
2.1.2 Formulation
Puisque la VAN est alors nulle, on peut écrire :
∑ MBA(1 + i)
j −1
−j
−C = 0
2.1.1 Définition
C’est la période au bout de laquelle le capital investi est récupéré.
2.1.2 Formulation
La DRCI se calcule à partir du cumul de marge brute d’autofinancement successif sans
actualisation.
Année 1 2 3 4
Cash-flow CF CF CF CF
Cumul CF CF + CF CF + CF + CF CF+ CF+ CF+ CF
Ou bien Io = ∑ CF (1+ i) -t
1
∑ MBA
j =1
Ip = (1 + i ) − j
C
2.4.3 Interprétation
IP peut être supérieur à un, égale à un ou inférieure à un
IP>1, la rentabilité est supérieure au taux exigé t
IP=1, la rentabilité est égale au taux exigé t
DEUXIEME PARTIE :
CONDUITE DU PROJET
Cette partie traite dans un premier temps une purement technique de l’huilerie d’arachide,
suivi de l’étude de la capacité de production envisagée et enfin de l’analyse de l’organisation du
travail afin de mettre en évidence les productions attendues. C’est dans cette deuxième partie
aussi qu’interviendront les premières des fonds d’investissements, ceci dans le but d’obtenir des
produits dans les meilleurs conditions.
D’après ce tableau on peut dire que le cacahouète est fort en quantité de lipide qui est de
25 % de 100 g de cacahuète décortiquée
L’arachide bien conservée et prête pour l’huilerie présente les caractéristiques suivant :
a) La coque :
Elle rentre généralement pour une proportion de 20 à 25% de la graine entière en poids.
Elle constitue le revêtement protecteur de l’amande. La faible densité de l’arachide en coque est
due à celle-ci : c’est une matière cellulosique de densité 0,25 à 0,37
Acides gras Chaînes Acides gras Acides gras Chaînes Acides gras
Palmitique C16 : 0 8,9 - 10 Linoléique C18 : 1 22 - 23,7
Palmitoléique C16 : 1 0,2 Linolénique C18 : 2 0,15
Stéarique C18 : 0 3 - 4,1 Arachidique C20 : 0 2 - 2,2
Oléique C18 : 1 54,4 - 60 Gadoléique C20 : 1 3 - 2
Béhénique C22 : 0 2 - 3,1
Du point de vue technologique, cette oxydation est à éviter car elle est responsable de la
dégradation des lipides caractérisée par ‘’ l’odeur de rance’’.
• Les protéines, les glucides, les fibres, les cendres :
Les protéines rassemblent 2 catégories essentielles de protéines spécifiques de l’arachide :
-les conarachines : Poids moléculaire : 180 à 330 000
- les arachines : Poids moléculaire : 300 000
L’hydrolyse de ces protéines par l’organisme animal libère des acides aminés
indispensables utilisés comme aliment plastique et énergétique.
En plus des protéines, les glucides et les fibres constituent les autres substances
hydrocarbonées de l’arachide.
En fait, toute la matière sèche déshuile rentre dans la constitution des ‘’ tourteaux
d’arachide’’ : d’où leur haute valeur nutritive en alimention animale.
C’est ainsi que nous pourrons faire la connaissance de la matière première : Arachide.
L’activité de l’entreprise ne présente aucun risque majeur et danger particulier pour les
travailleurs. Les ouvriers seront nécessairement équipés de bottes, de lunette et gants de
protection, de cache-poussière. Par ailleurs, les dispositions légales en matière de sécurité et
d’hygiène des travailleurs (toilettes, salles d’eau, matériel de premier secours,....) seront prises en
considération et dûment respectées.
Nature Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec
Recolte
D’arac
hide
Approv
ision
Ces flèches indiquent qu’il y a un approvisionnement commençant le mois d’Août
L’hydrolyse, par les microorganismes, des farineuses issus de l’action des insectes,
favorise l’acidification des huiles d’arachide : on a cité des cas d’acidité poussée jusqu’à 50%
dans des conditions de stockage très défavorables.
D’autres facteurs d’altération, comme la présence d’impuretés dans les graines stockés
peuvent être à l’origine de pourritures diverses, rendant leur qualité médiocre et impropre aux
traitements industriels en huilerie.
b) Modes de stockage habituels :
Dans le cas d’un stockage en gousse, la coque d’arachide constitue une barrière naturelle
et préserve l’amande des facteurs d’altération. C’est pourquoi, on a coutumé d’effectuer, chaque
fois que cela est possible, le stockage en gousse.
Un certain nombre de règle doit être observé pour le stockage :
1) Elimination des impuretés avant stockage ;
2) Suppression ou tout au moins réduction de la proportion de brisure ;
3) Séchages des graines jusqu’à une teneur en eau de l’ordre de 4 à 5% ;
4) Entreposage des graines dans les locaux secs et convenablement ventilés.
Il ne suffit pas de produire l’oléagineux mais il faut aussi penser à la transformer pour
obtenir l’huile.
Qu’en est-il de la transformation industrielle de l’arachide à Madagascar ?
La connaissance des différentes étapes du traitement de l’arachide en huilerie nous
permettra d’élucider des problèmes techniques et socio-économiques.
3.3 Transformation
Les différentes opérations nécessaires pour le traitement de l’arachide en huilerie se
résument en 3 grandes étapes successives :
- La préparation ;
- L’extraction ;
- Le raffinage.
PREPARATION
EXTRACTION
RAFFINAGE
3.3.1.1 Le nettoyage
Dans le but d’obtenir un produit propre, dépourvu de toutes impuretés, le nettoyage est
nécessaire. Ceci permet non seulement d’épargner les machines ( l’existence de matières solides
comme les ferrailles et les cailloux contribue à la dépréciation rapide du décortiquer, du broyeur
et des presses) mais aussi d’obtenir un produit relativement pur qui ne met pas en jeu la santé.
Techniquement, le nettoyage des arachides en coque fait appel à la séparation des
particules suivant leurs densités, par classement pneumatique et suivant-leur tailles par le
procédé mécanique. A cet effet, on combine l’effet de la ventilation à l’aide d’un cyclone avec
celui du tamisage (tamis vibrant). Les morceaux de ferrailles sont retenus à l’aide d’un dispositif
aimanté (séparation magnétique).
Le nettoyeur utilisé à l’HCT dans le temps en 1979 à 1983 peut recevoir 60 t/jour. Les
graines nettoyées sont déversées dans le décortiquer.
3.3.1.2 Le décorticage :
Le décorticage consiste à casser les coques renfermant les amandes puis à les séparer par
densité.
La cassure de la coque s’obtient soit par simple effet de battage (décortiquer à marteaux),
soit par effet de frottement entre 2 surfaces (décortiquer à meules).
La séparation des coques des amandes est assurée par ventilation (aspiration des coques),
les amandes étant alors recueillies par simple gravité.
La difficulté de l’opération décorticage réside dans le réglage de l’élément décortiquant :
marteaux ou meules.
Une vitesse de rotation des marteaux ou un écart trop étroit entre les meules, oriente le
décorticage vers un effet de broyage ; une vitesse trop faible ou un écart trop grand, laisse un
taux élevé d’arachides non décortiquées.
Le décortiquer SAMAT n° 3501 est capable de traiter 3 t/heure d’arachides (voir schéma
SAMAT).
L’HCT dispose de 3 décortiquer mais les problèmes de pièces de rechange font qu’un
seul est utilisable dans l’époque, les 2 autres ne constituant que de simple artifices au sein de
l’usine.
3.3.1.3 Le broyage :
Le broyage consiste en une opération de fragmentation visant à obtenir une mouture
d’arachide : il est nécessaire pour un bon rendement à l’extraction.
En effet, le broyage permet l’augmentation des surfaces de contact entre les surfaces
pressantes et les cellules oléifères lors de l’extraction.
La technique fait appel à l’effet des broyeurs à marteaux ou à l’effet de compression entre
2 cylindres.
L’HCT dispose d’un broyeur à cylindres rainurés. La mouture ainsi obtenus passe dans
les conditionneurs pour être pressée ensuite.
G : kg /hr T: kg/hr
PRESSE
(graines) (tourteaux)
a % d’huile b % huile
H : kg/hr
(huile brute)
D’après le principe de la conservation de la matière :
G=H + T et T=G - H (1)
Bilan sur l’extrait déshuilé :
G(1 - a)
G(1 - a) = T(1 b) ====== T = (2)
1 - b
G(1 - a)
L’égalité (1) = (2) donne =G - H
1 - b
H =G (a - b)
1 - b
Application :
Les données techniques sur l’huilerie Centrale de Tananarive sont les suivantes :
Capacité théorique : 12 000 t d’arachide/an (25 % de coque) ;
Teneur moyenne en huile de la matière première : 50 % (a) ;
Teneur en huile résiduelle des tourteaux : 6 %.
(0,50 - 0,06)
• H = 375 = 175,5 t d’huile brute ;
1 - 0,06
Ceci permet le contrôle en fin d’extraction de la quantité approximative d’huile productible pour
une période donnée.
Remarque : Ce bilan massique autour des presses n’est possible sans analyse des matières
premières et produit au laboratoire.
La liste des équipements de presse rie sur le tableau n°8 ,illustre ce fait :
- Le taux d’extraction : C’est la quantité d’huile extraite pour 100 g d’huile contenue dans
les amandes. Pour une teneur en huile résiduelle des tourteaux égale à 6 %, le taux d’extraction
est de 88% avec des amandes à 50% d’huile. Les facteurs techniques qui contribuent à la
diminution du taux d’extraction sont essentiellement : l’usure de la cône, le dérangement des
barreaux et leur cassure. C’est ainsi que le travail en une seule pression ne permet plus d’obtenir
une teneur en huile résiduelle des tourteaux inférieure à 10 % dans des presses vielles. Le travail
en 2 pressions est nécessaire pour l’obtention d’un taux d’extraction de l’ordre de 84 % ( 8%
d’huile résiduelle). Dans ces conditions, l’augmentation du coût de production de l’huile.
- Le caractère hétéroclite des presses : L’HCT à elle seule, possède 4 marques de presses
différentes, la SNHU en possède 3. La maintenance et l’entretien de ce matériel hétéroclite sont
très difficiles, les huileries ne pouvant pas disposer localement des pièces de rechange ou du
matériel nécessaire à cet effet. Quelques adaptations peuvent être réalisées sur places mais au
prix de nombreuses difficultés.
C’est ainsi qu’à l’HCT, la presse allemande BORSIG de capacité équivalente à 5 presses
OLIER (sera 25t/jour) n’est plus qu’un simple artifice au sein de l’usine.
3.3.3.1 Décantation-Filtration :
L’huile brute s’écoulant à travers les interstices des barreaux de presse est acheminée
dans un chenal collecteur, amenant avec elle les débris divers non retenus par le tamis. Elle est
envoyée dans un bac d’attente où les pieds d’huilerie sont décantés après un certain temps de
repos.
La phase supérieure est pompée vers les filtres-presses tandis que les pieds d’huilerie
décantés sont recyclés aux presses.
-Centrifugation
La séparation sous l’action de la force centrifuge est la technique la plus appropriée pour
traiter des solutions contenant des solides de très faibles dimensions ou séparer 2 lipides de
densités voisins.
• Equipement :
On dispose à l’intérieur du bol une série d’assiettes coniques superposée (3). Elles sont
percées de trous disposés à intervalle régulier qui constitue des canaux verticaux appelés ‘’
canaux de montée’’ (2). Ces derniers traversent toute la pile. Le séparateur est entraîné par
moteur à une vitesse de rotation pouvant atteindre 100 tours/mn.
• Fonctionnement :
L’appareil admet un liquide de densité inférieure à 1,15. L’huile chargée de savons
s’écoule à travers les trous d’admission d’un distributeur (1). Elle pénètre ensuite dans les
canaux de montée du jeu d’assiettes puis se répartit dans les étroits intervalles entre les assiettes
formées par des barrettes d’espacement, où a lieu la séparation du mélange. Sous l’action de la
force centrifuge, les particules lourdes (soapstocks) glissent- vers la périphérie dans la chambre à
boues, remontent et sont évacuées sous pression vers l’extérieur . Huile épurée n’arrive pas à
suivre la vitesse de décantation des soapstocks. Il rejoint les canaux de montée et s’évacue sous
pression vers l’extérieur par une autre conduite (6) . Une petite partie est tout de même entraînée
par la phase lourde, occasionnant ainsi une perte.
En fait, l’huile neutralisée et centrifugée comporte encore en suspension des traces de
savon qu’il faut absolument éliminer lors de l’opération suivante de lavage préalable à la
décoloration.
L’huile lavée et centrifugée est pratiquement débarrassée des savons mais renferme
encore une certaine quantité d’eau. Pour une bonne conduite de la décoloration, un séchage
préalable de l’huile est nécessaire.
- Séchage
Toujours par le système de pompage, l’huile d’arachide lavée est acheminée vers la
batteuse à décolorer, celle-ci étant mise sous un vide de 70 mm Hg environ. L’agitation et le
chauffage sont mis en marche pendant 15 mn et à une température de 70 à 80°C : dans ces
conditions, l’eau de lavage de l’huile est évaporée et aspirée par le vide et le séchage est obtenu.
L’huile séchée est un liquide limpide mais dont la coloration jaune caractéristique doit
être éliminée pour obtenir un liquide limpide de couleur jaune moins foncé.
C’est l’objet de décoloration.
- Décoloration
(référence bibliographique n°9 )
La batteuse étant dans les conditions de séchage de l’huile, les terres décolorantes (tonsyl ou
clarsyl ) avec le charbon actif préalablement mélangés avec une petite quantité d’huile sont
introduite par aspiration. Les doses de terres varient de 1 à 3% selon la coloration de l’huile : 1 à
1,5% de terres décolorantes et de 0,75 à 1 % de charbon actif.
Le mélange de terre décolorante + charbon actif exercerait une contact entre huile et
absorbants : puis on effectue la filtration sur filtre-presse pour obtenir l’huile décolorée.
- Désodorisation
La production du vide
Le vide primaire est obtenu à l’aide d’un système d’extracteur d’air constitué par 2 ou 3
éjecteurs à vapeur sous pression placé en série.
Le niveau de vide est fonction de la température de l’eau de refroidissement au niveau du
condenseur barométrique ( 12 ).
Il est important d’entretenir ce vide pour la réussite de la désodorisant.
Le chauffage :
Le chauffage de l’huile lors de la désodorisant est assuré par 2 systèmes différents :
• Chauffage direct (11) : l’injection directe de vapeur d’eau sous
pression dans le désodoriser contribue à l’échauffement de l’huile.
• Chauffage indirect (3) : le système adopté ici fait appel à
l’échange thérmique permis par une paroi conductrice. Après le chauffage dans un four
électrique, le gélotherm (fluide chauffant) circule à travers la paroi du désodoriser qui reçoit la
chaleur. Le gélotherm parcourt la paroi suivant le trajet :
Les effets de ces 2 systèmes de chauffage combinés avec le vide permettent facilement
d’accéder à des températures e l’ordre de 200°C, températures nécessaires pour avoir une bonne
distillation des produits odoriférants de l’huile.
Remarque : la montée en température ne doit pas être brusque et l’huile doit être préalablement
dégazée (dépourvue d’02 ) pour ne pas l’exposer aux réactions d’oxydation. Pour cela, l’huile
décolorée ayant pris la température de l’atelier, un système de réchauffeurs en série avant le
désodoriser et comportant un vide permet de montrer doucement en température tout en
extrayant l’air susceptible d’être présent dans l’huile.
Conduite de la désodorisant :
L’huile filtrée après décoloration est pompée et envoyée dans les pré-réchauffeurs pour le
dégazage et atteint la température de 90°C à l’entrée du désodorisant (1).
Le système d’injection de vapeur (2) et la circulation du gélinotte sont alors mis en
marche. L’agitation obtenue par l’injection de vapeur est améliorer par l’ébullition de l’huile et
par la mise en place d’anneaux « rachis » (10) . La distillation commence dès que le vide ( 70mm
Hg) le permet. Après une durée suffisante de traitement à 180 – 200°C, le chauffage ainsi que
l’injection de vapeur sont arrêtés ; l’huile est soutirée dans le refroidisseur à plaques et à
circulation d’eau froide.
ENVISAGEE
SECTION 1 : EVALUATION DE CHIFFRE D’AFFAIRES ET PRODUCTION ANNUELLE
Chiffres d’affaires
Chiffres
d’affaires Charges totales
BENEFICE
Charges variables
ventes
PERTES
Charges fixes
Quantité d’huile
Seuil de rentabilité
produite
Du point de vue aspect quantitatif, l’huile alimentaire est vendue presques tous les jours
sur le marché et actuellement elle est vendue à 7 000 fmg le litre. Et sur l’aspect qualitatif, quant
à l’utilisation de l’huile d’arachide raffinée (généralement conditionnée en bouteille de verre ou
de PVC ou en fûts métalliques), l’habitude de consommation fait de cette huile, un produit fort
recherché à Madagascar.
Ses diverses utilisation en alimentation humaine sont surtout des fins culinaires : mets
frits, salades, mayonnaise etc... Ailleurs, incorporé dans les aliments, l’huile d’arachide raffinée
constitue une source excellente d’énergie pour l’organisme humain.
L’huile d’arachide raffinée, de par ses qualités est très recherchée au détriment d’autres huiles
alimentaires telles que l’huile de coton, l’huile de palm, l’huile de soja, l’huile de tournesol.
GERANT
SECRETAIRE
COMPTABLE
RESPONSABLE RESPONSABLE
ADMI/FINAN PRODUCTION
Notre société nommée HUILD’ARA est une société privée sur le plan juridique ; plus
précisément une S.A.R.L (Société à Responsabilité limitée) regroupant des associés qui ne sont
pas personnellement commerçant et dont la responsabilité est limitée à leur apport. Il est à
signaler que deux personnes associées pourraient constituer une S.A.R.L et les apports en
numéraires ou en nature
Tout projet, surtout à but lucratif, qui a son siège dans la région d’Ambato Boeni est un
palier pour orchestrer le redressement économique régional et national car toute création d’un
projet quelconque source de revenu entraîne une participation effective à la contribution de la
confection du tissu économique national et réalise la politique socio-économique du
gouvernement par le biais du Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté :
Développement et constitution de la région.
Désignation N1 N2 N3 N4 N5
Gérant 1 1 1 1 1
Responsable production 1 1 1 1 1
Secrétaire Comptable 1 1 1 1 1
Magasinier 1 1 1 1 1
Ouvriers 10 10 10 15 15
Chauffeur (1) 1 1 1 1 1
Chauffeur (2) 1 1 1 1 1
Agent de sécurité 2 2 2 2 2
Agent de ménage 4 4 4 4 4
TOTAL 22 22 22 27 27
Le nombre de personnel dans la société est égal à vingt deux (22) aux trois premières
années . On ajoute deux (5) ouvriers à la quatrième et cinquième année, en effet le personnel
atteint le nombre de vingt sept (27) .
2.2 Politique de salaire
Elle permet d’aboutir à un système de rémunération équitable, clair et contrôlable partant
d’enquête de salaire (nationales, régionales, de la profession) on détermine le salaire moyen pour
l’entreprise tenant compte des augmentations des minima, des indices et du coût de la vie ainsi
que des augmentations de salaire à budgéter.
Tableau n° 19 : Salaire
mensuel
Désignation M1 M2 M3 M4 M5
Gérant 1.200.000 1.200.000 1.200.000 1.500.000 1.500.000
Responsable production 950.000 950.000 950.000 1.250.000 1.250.000
Secrétaire Comptable 600.000 600.000 600.000 750.000 750.000
Magasinier 550.000 550.000 550.000 650.000 650.000
Ouvriers 5.000.000 5.000.000 5.000.000 900.000 900.000
Chauffeur (1) 700.000 700.000 700.000 850.000 850.000
Chauffeur (2) 500.000 500.000 500.000 650.000 650.000
Agent de sécurité 1.100.000 1.100.000 1.100.000 1.300.000 1.300.000
Agent de ménage 1.200.000 1.200.000 1.200.000 1.600.000 1.600.000
SECTION 3 : CHRONOGRAMME
3.1 Plan de réalisation du projet
Le chronogramme consiste à établir le calendrier de la réalisation du projet.
a) Phase préliminaire :
Evaluation Projet
c) Phase d’implantation :
d) Phase d’exploitation
C’est ainsi que représente la seconde partie de notre projet intitulé « la conduite du
projet » où nous avons consacré sur les techniques de production, les capacités de production
envisagée et enfin sur l’étude organisationnelle du projet vue notre étude qui exige une bonne
organisation humaine qui est l’un des moyens nécessaires parmi les moyens matériels et les
moyens financiers.
Il nous reste à effectuer dans le troisième partie de l’étude financière du projet qui est une
étape importante dans les différentes analyses effectuées du fait que tout investissement repose
essentiellement sur les fonds disponibles. L’étude permettra de calculer le taux de rentabilité
interne, qui est un indicateur de la viabilité du projet.
TROISIEME PARTIE :
ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Le financement tient une grande place dans la vie d’une entreprise tant au niveau
d’investissement qu’au niveau de fonctionnement.
Nous entamons respectivement dans cette partie les différents chapitres indiqués ci-
dessous :
Montant des investissements et compte de gestion
Etude de faisabilité du projet
Evaluation du projet.
Matériel de Transport
Tableau n° 23 :
Désignation Unité Quantité Prix unitaire Valeur
Charrettes Pièce 2 500 000 1 000 000
Bœufs Pièce 4 800 000 3 200 000
Moto Pièce 1 1 500 000 1 500 000
Camionnette Pièce 1 100 000 000 100 000 000
Total 105 700 000
Agencement, installation et
aménagement
Tableau n°24 :
Désignation Valeur
Téléphone 300 000
Eau et électricité 1 000 000
Locaux 2 000 000
Total 3 300 000
Tous les éléments tels que le téléphone, eau et électricité sont tous besoins d’être installer
dans les endroits qui lui sont nécessaire et ces installations ont des locaux. Pour cela le montant
d’installation s’élève donc de 3 300 000.
1. 3 Tableau des investissements
Tableau n° 25 : Investissement en millers de fmg
Désignation Quantité Valeaur en millier de fmg
Frais d’établissement 1 500
Terrain 1 70 000
Construction de bâtiment 1 200 000
Matériel et outillage 5 789 520
Matériel de transport 4 105 700
Matériel et mobilier de bureau 11 4 315
A. A. I 3 3 300
Total 1174 335 000
Amort.= Vo x t x n
Amort. = Amortissement
Vo = Valeur d’origine ou Coût d’acquisition
N = la durée d’utilisation de l’immobilisation au cours d’une année
A = Vo / N
Vo : Valeur d’origine
N : durée de vie
Remarque :
L’amortissement est linéaire
T=C x i
avec :
Un taux d’intérêt de 20% durée de remboursement 10 mois
Capital emprunté était 808 128 000fmg
Notons qu’outre le salaire brut du personnel de notre société, il nous faut payer les
charges patronales comme les CnaPS et OSTIE avec un taux respectif de 13% et 5%.
• Gérant
Le gérant de notre société de production aura une rémunération mensuelle de 1 200 000 fmg ou
(Ar 240 000 ) dans les 3 premières années et il aura une hausse de 300 000 fmg pour la 4ème
année et la 5ème année ce qui fera 1 500 000 fmg mensuelle.
• Responsable production
Il touchera 950 000 fmg ( ou Ar 180 000) comme salaire mensuel et des primes de production
seront envisageable selon sa capacité à bien mener sa fonction c’est à dire sa capacité de
production.
• Secrétaire comptable
Le secrétaire comptable aura une rémunération mensuelle de 600 000 fmg (ou Ar 120 000), une
augmentation sera envisageable au bout de trois ans de service effectifs.
• Magasinier et Ouvrier
Ils auront des salaires mensuels respectifs de 550 000 fmg (ou Ar 110 000) et de 500 000 fmg
(ou Ar 100 000). Nous envisagerons une augmentation dès que nous aurons les résultats
escomptés c’est à dire notre prévision.
• Chauffeur (1), (2), gardien, agent de nettoyage
Le premier chauffeur touchera 700 000 fmg ( ou Ar 140 000) comme rémunération mensuelle
quant au deuxième, il aura 500 000 fmg ( ou Ar 100 000) par mois. Le gardien et l’agent de
nettoyage gagnera respectivement 550 000 fmg ( ou Ar 110 000) et 300 000 fmg (ou Ar 60 000)
par mois.
Nous espérons réétudier ces marges salariales à notre premier objectif atteint. Nous estimerons
pouvoir le faire après trois ans d’exploitation donc nous procèderons à l’augmentation vers la
4ème et la 5 ème année de service effectif. Cette hausse est prévue pour tous les personnels
comme le gérant qui aura la sienne à cette période.
Désignation N1 N2 N3 N4 N5
entretien et réparation 9 000 000 20 600 000 37 000 000 37 500 000 37 500 000
Prime d'assurance 10 000 000 10 000 000 12 500 000 12 500 000 12 500 000
Carburant 50 000 000 100 000 000 150 000 000 200 000 000 250 000 000
Lubrifiant 7 700 000 8 000 000 9 000 000 10 000 000 1 100 000
Pétrole lampant 760 000 800 000 1 000 000 1 060 000 1 500 000
charges patronale 25 488 000 25 488 000 25 488 000 11 880 000 11 880 000
TOTAL 114 548 000 164 888 000 234 988 000 290 328 000 340 868 000
Désignation N1 N2 N3 N4 N5
achat matière première 500 000 000 500 000 000 2 000 000 000 2 400 000 000 3 400 000 000
fourniture de bureau 15 000 000 15 000 000 10 000 000 25 000 000 30 500 000
Emballage 30 000 000 30 000 000 65 000 000 85 000 000 90 000 000
Petit outillage 620 000 220 000 420 000 220 000 620 000
Publicité 1 560 000 1 560 000 2 000 000 2 500 000 1 500 000
Eau et éléctricité 4 800 000 6 000 000 6 000 000 6 000 000 6 000 000
Impôt et taxe 0 336 495 000 758 520 000 1 122 010 000 1 889 100 000
charge externe 114 548 000 164 888 000 234 988 000 290 328 000 340 868 000
charge salariale 141 600 000 141 600 000 141 600 000 162 600 000 162 600 000
Amortissement 131 228 000 131 228 000 131 228 000 131 228 000 131 228 000
TOTAL 939 356 000 1 326 991 000 3 349 756 000 4 224 886 000 6 052 416 000
Remarque :
Le fait que l’impôt et taxe soient nuls la première année de d’exploitation, s’expliquent qu’on ne
commence pas la transformation qu’au deuxième année de production ce qui fait que durant la
première année on fait le maximum de stock d’arachide ( notre matière première ) et la vente se
débutera aussi au 2ème année.
Les produits sont constitués par la vente des produits qu’on pouvait extraire de l’arachide
après sa transformation.
Nous savons qu’avec une capacité de matière première dont 1 000 tonnes d’arachides nous
produirons 456 300 litres d’huile brute et 399 000 kilos de tourteaux pour les aliments animals.
N3 N4
Désignation Quantité Pu Montant Quantité Pu Montant
Huile 456 300 7 500 3 194 100 000 547 300 8 500 4 652 205 000
Tourteaux 399 000 1 500 598 500 000 479 000 2 000 958 000 000
N5
Désignation Quantité Pu Montant
Huile 774 800 10 000 7 748 000 000
Tourteaux 679 000 2 500 1 697 500 000
Désignation N1 N2 N3 N4 N5
Ventes 0 1 682 475 000 3 792 600 000 5 610 050 000 9 445 500 000
TVA 20 % 0 336 495 000 758 520 000 1 122 010 000 1 889 100 000
TOTAL 0 2 018 970 000 5 123 880 000 6 732 060 000 1 133 460 000
Le compte de resultat prévisionnel s’établit avec les budgets sur une période de 12 mois
ou plus. C’est à partir de ce compte de resiltat prévosionnel qu’on fait apparâtre le resultat net de
la période qui est obtenu par la différence des produits et des charges et qui sera une perte ou une
bénéfice de l’exploitation.
2.1 Définition
Le plan de trésorerie regroupe les entrées et sorties (recette et dépense) dues à l’exploitation
sur une période de 12 mois ou moins et aux opérations de haut du bilan (investissement,
emprunt) s’étalant de 2 à 5 ans voire plus.
2.2Plan de trésorerie
2.2.1 Le plan de trésorerie d’exploitation
Désignati Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Total
on
Recette 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Charge
Achat de 250 000 000 250 000 000 500 000 000
matière
première
Fourniture de 5 000 000 5 000 000 5 000 000 15 000 000
bureau
Emballage 30 000 000 30 000 000
Eau et 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 4 800 000
électricité
Impôt et taxe 0 0
Charge 11 800 000 11 800 000 11 800 000 11 800 000 11 800 000 11 800 000 11 800 000 11 800 000 11 800 000 11 800 000 11 800 000 11 800 000 141 600 000
salariale
Total 75 406 000 74 786 000 17 200 000 12 512 000 12 512 000 12 512 000 12 200 000 262 200 000 262 200 000 12 200 000 12 200 000 42 200 000 808 128 000
Solde -75 406 000 -74 786 000 -17 200 000 -12 512 000 -12 512 000 -12 512 000 -12 200 000 -262 200 000 -262 200 000 -12 200 000 -12 200 000 -42 200 000 -808 128 000
Solde cumulé -75 406 000 -150 192 000 -167 392 000 -179 904 000 -192 416 000 -204 928 000 -217 128 000 -479 328 000 -741 528 000 -753 728 000 -765 928 000 -808 128 000
Remarques :
- Le tableau fait ressortir une trésorerie qui reste toute l’année N1 négative. La cause de cette négative est
que nous n’avons pas commencé la transformation la première année d’exploitation alors la vente de nos
produits reste toujours nuls.
- En effet notre trésorerie n’arrive pas à financier notre besoin durant les 12 mois de l’année N1
- De ce fait nous obligeons d’accourir un emprunt à court terme pour fonctionner notre activité.
- Le montant s’élève à 808 128 000 fmg.
D’après ce tableau de trésorerie, nous remarquons que notre trésorerie est négative l’année N1
jusqu’au N3 par le fait qu’on ne commence pas la transformation des arachides que l’année N2 et par
conséquent la vente d’huile ne se fait qu’au deuxième année. Donc
Projet de fabrication d’huile d’arachide à Madagascar Université d’Anatananarivo 87
dans la région d’Ambato Boeni Departement Gestion
3.1 Généralité
Le PGC prévoit un tableau des soldes intermédiaires de gestion qui permet d’analyser le
résultat de l’exercice.
Désignation N1 N2 N3 N4 N5
1- Marge commerciale 0 0 0 0 0
2- Production de l'exercice 0 2 018 970 000 4 551 120 000 6 732 060 000 11 334 600 000
Production vendue 0 2 018 970 000 4 551 120 000 6 732 060 000 11 334 600 000
3- Consommation 666 528 000 718 068 000 2 318 208 000 2 809 048 000 3 869 688 000
intermédiaire
Matière première 500 000 000 500 000 000 2 000 000 000 2 400 000 000 3 400 000 000
Petites outillages 620 000 620 000 220 000 220 000 820 000
Autres charges 51 360 000 52 560 000 83 000 000 118 500 000 128 000 000
Charge externe 114 548 000 164 888 000 234 988 000 290 328 000 340 868 000
4- Valeur ajoutée -666 528 000 1 300 902 000 2 232 912 000 3 923 012 000 7 464 912 000
Marge commerciale 0 0 0 0 0
Production de l'exercice 0 2 018 970 000 4 551 120 000 6 732 060 000 11 334 600 000
Consommation intermédiaire 666 528 000 718 068 000 2 318 208 000 2 809 048 000 3 869 688 000
5- E.B.E -808 128 000 822 807 000 1 332 792 000 2 638 402 000 5 413 212 000
Valeur ajoutée -666 528 000 1 300 902 000 2 232 912 000 3 923 012 000 7 464 912 000
Impôt et taxe 0 336 495 000 758 520 000 1 122 010 000 1 889 100 000
Charge du personnel 141 600 000 141 600 000 141 600 000 162 600 000 162 600 000
6- Résultat d'exploitation -934 281 500 696 653 500 1 206 638 500 2 512 248 500 5 287 058 500
E.B.E -808 128 000 822 807 000 1 332 792 000 2 638 402 000 5 413 212 000
Dotation aux amortissements 126 153 500 126 153 500 126 153 500 126 153 500 126 153 500
7- Résultat financier 0 -159 727 000 -127 781 600 -95 836 200 -63 890 800
Produit financier 0 0 0 0 0
Charge financière 0 159 727 000 127 781 600 95 836 200 63 890 800
8- Résultat exceptionnel 0 0 0 0 0
Produit exceptionnel 0 0 0 0 0
Charge exceptionnelle 0 0 0 0 0
9- Résultat avant impôt -934 281 500 536 926 500 1 078 856 900 2 416 412 300 5 223 167 700
Résultat d'exploitation -934 281 500 696 653 500 1 206 638 500 2 512 248 500 5 287 058 500
Résultat financier 0 -159 727 000 -127 781 600 -95 836 200 -63 890 800
0 0 0 0 0
10- Résultat net impôt -934 281 500 698 004 450 1 402 513 970 3 141 335 990 6 790 118 010
Résultat avant impôt -934 281 500 536 926 500 1 078 856 900 2 416 412 300 5 223 167 700
Impôt sur les bénéfices 0 161077950 323657070 724923690 1566950310
Projet de fabrication d’huile d’arachide à Madagascar Université d’Anatananarivo 88
dans la région d’Ambato Boeni Departement Gestion
3.2 Interprétation
Le fait que le projet soit générateur de valeur ajoutée (VA) dénote son important
économique. En effet, il contribue à la formation du produit intérieur brut (PIB) qui n’est
autre pour un pays que la somme de toutes les valeurs ajoutées crée par toutes les entreprises
opérantes le pays
Projet de fabrication d’huile d’arachide à Madagascar Université d’Anatananarivo 89
dans la région d’Ambato Boeni Departement Gestion
Construction 200 000 000 10 000 000 190 000 000 808 128 000
Matériel et outillage
Machine 639 520 000 63 952 000 575 568 000
Groupe éléctrogène 150 000 000 30 000 000 120 000 000
Matériel de transport
Camionette 100 000 000 20 000 000 80 000 000
Autre vehicule 4 200 000 840 000 3 360 000
Moto 1 500 000 300 000 1 200 000
Matériel et mobilier de bureau 4 315 000 431 500 3 883 500
Agenc, Aménag et installation 3 300 000 330 000 2 970 000
TOTAL 1 048 181
1 048 181 500 500
Frais d'établissement 1 200 000 300 000 900 000Capital 375 700 000
Immobilisation corporelle Résultat 698 004 450
Terrain 70 000 000 70 000 000Dettes
Dettes à long terme 638 908 000
Frais d'établissement 900 000 300 000 600 000Capital 375 700 000
Immobilisation corporelle Résultat 1 402 513 970
Terrain 70 000 000 70 000 000Dettes
Arachides Dettes à long 479 181 000
terme
Construction 180 000 000 10 000 000 170 000 000
Matériel et outillage
Machine 511 616 000 63 952 000 447 664 000
Groupe éléctrogène 90 000 000 30 000 000 60 000 000
Matériel de transport
Camionette 60 000 000 20 000 000 40 000 000
Autre vehicule 2 520 000 840 000 1 680 000
Moto 900 000 300 000 600 000
Matériel et mobilier de bureau 3 452 000 431 500 3 020 500
Agenc, Aménag et installation 2 640 000 330 000 2 310 000
1 461 520
Banque 470
TOTAL 2 257 394 2 257 394
970 970
Projet de fabrication d’huile d’arachide à Madagascar Université d’Anatananarivo 92
dans la région d’Ambato Boeni Departement Gestion
Frais d'établissement 300 000 300 000 0Capital 375 700 000
Immobilisation corporelle Résultat 6 790 118 010
Terrain 70 000 000 70 000 000Dettes
Arachides Dettes à long 0
terme
Construction 160 000 000 10 000 000 150 000 000
Matériel et outillage
Machine 383 712 000 63 952 000 319 760 000
Groupe éléctrogène 30 000 000 30 000 000 0
Matériel de transport
Camionette 20 000 000 20 000 000 0
Autre vehicule 840 000 840 000 0
Moto 300 000 300 000 0
Matériel et mobilier de bureau 2 589 000 431 500 2 157 500
Agenc, Aménag et installation 1 980 000 330 000 1 650 000
6 622 250
Banque 510
TOTAL 7 165 818 7 165 818
010 010
Projet de fabrication d’huile d’arachide à Madagascar Université d’Anatananarivo 94
dans la région d’Ambato Boeni Departement Gestion
L’évaluation a pour objectif d’apprécier les activités et les travaux réalisés par le projet
en terme de pertinence, l’efficacité, l’efficience, de durée de vie, et impact en vue d’une
réorientation éventuelle afin d’atteindre les objectifs.
Nous allons donc utiliser ces critères pour évaluer notre projet.
1.2-L’efficacité
Vu l’accroissement de notre résultat et notre chiffre d’affaires par an et sans tenir compte des
coûts, on peut dire que notre projet est efficace.
Le tableau ci après nous montre l’évolution de nos résultats par rapport aux chiffres
d’affaires annuels
Projet de fabrication d’huile d’arachide à Madagascar Université d’Anatananarivo 95
dans la région d’Ambato Boeni Departement Gestion
Tableau n°43 : Projection du chiffre d’affaires et des résultats dans cinq ans(en Fmg)
Désignation N1 N2 N3 N4 N5
Résultats -934 281 698 004 450 1 402 513 3 141 335 6 790 118
500 970 990 010
augmentation 0 4 045 095 1 738 822 3 648 782
520 020 020
chiffres d’affaires 0 2 018 970 4 551 120 6 732 060 11 334 600
000 000 000 000
augmentation 2 018 970 000 2 253 150 000 2 180 940 000 4 602 540 000
Evolution 0 59% 60% 0.58% 0.65%
Il va sans dire les tableaux sur TGCG indiquent clairement que notre projet est
effectivement dans le contexte économique de notre pays.
n
VAN = ∑ MBA(1 + i ) − j − C
j =1
126 153 500 126 153 500 126 153 500 126 153 500 126 153 500
Dotations aux
amortissements
MBA -808 128 000 824 157 950 1 528 667 470 3 267 489 490 6 916 271 510
Tableau n° 49 :
Calcul de VAN
Elément N1 N2 N3 N4 N5
MBA -808 128 000 824 157 950 1 528 667 470 3 267 489 490 6 916 271 510
(1+t)-j 0,83 0,7 0,58 0,48 0,4
MBA Actualisé -670 746 240 576 910 565 886 627 132 1 568 394 955 2 766 508 604
MBA Cumulé -670 746 240 -93 835 675 792 791 457 2 361 186 412 5 127 695 016
Investissement 1 174 335 000
VAN 3 953 360 016
La valeur actuelle nette est largement supérieure à zéro donc la rentabilité est supérieure
au taux exigé i. Et le projet sera rentable et viable.
On peut écrire :
∑ MBA(1 + i)
j −1
−j
−C = 0
Projet de fabrication d’huile d’arachide à Madagascar Université d’Anatananarivo 99
dans la région d’Ambato Boeni Departement Gestion
-20 = x - 50
x = 30 %
∑ MBA
j =1
Ip = (1 + i ) − j
C
Projet de fabrication d’huile d’arachide à Madagascar Université d’Anatananarivo 100
dans la région d’Ambato Boeni Departement Gestion
Par calcul :
5 174 695 016
I p = 72 Ip= = 4,4
1 174 335 000
L’indice de profitabilité est supérieur à 1, donc la rentabilité est supérieure au taux exigé i.
On peut dire encore que le projet est rentable.
MBA Actualisé -670 746 240 576 910 565 886 627 132 1 568 394 955 2 766 508 604
MBA Cumulé -670 746 240 -93 835 675 792 791 457 2 361 186 412 5 127 695 016
D’après ce tableau, les capitaux investis seront recupérés entre les années N3 et N4
Soit n cette date et N3 : 3; N4 : 4,
D’où, le délai de récupération du capital investi est égal à : 3 ans 2 mois et 12 jours
Projet de fabrication d’huile d’arachide à Madagascar Université d’Anatananarivo 101
dans la région d’Ambato Boeni Departement Gestion
CONCLUSION GENERALE
Dans le cadre de développement régional intégré de provinces autonomes, nous
avons choisi comme projet de création d’une unité de fabrication d’huile d’arachide dans
la région d’Ambato Boeni dans le Nord – Ouest de Madagascar.
Notre étude a commencé par l’identification du projet avec trois chapitres qui traiteront
respectivement de la présentation du projet en évoquant l’historique, les caractéristiques et
la localisation du projet. Ce vient ensuite, l’étude de marché visé qui nous a permis de
faire la description du marché visé tout en mettant en évidence l’analyse de l’offre et de la
demande ainsi que d’étudier la concurrence et le Marketing mix.
Le troisième chapitre évoque la théorie générale sur les critères et les outils d’évaluation
de projet qui nous paraître concluante et nous encourage à poursuivre la conduite du
projet.
Projet de fabrication d’huile d’arachide à Madagascar Université d’Anatananarivo 103
dans la région d’Ambato Boeni Departement Gestion
Nous terminons l’étude par l’étude financière du projet, le point essentiel, qui évoque le
montant des investissements afin de bien cerner les divers coûts et charges. L’étude de
faisabilité du projet nous permet de déterminer un résultat prévisionnel, de monter un plan
de trésorerie et afin d’établir un bilan prévisionnel.
Le projet de création d’une unité industrielle de fabrication d’huile est porteur d’avenir si
l’équipe dirigeante constituée a le cœur de mettre en avant l’intérêt général et non leur
intérêt personnel. L’objectif est de promouvoir la région autonome dans l’intérêt bien
compris de tous. C’est ce que nous souhaitons pour la région d’Ambato Boeni qui recèle
des mines valant l peine d’être exploitées. La valeur ainsi crée contribuera beaucoup à la
prospérité économique de notre pays par l’apport de devises qu’elle suscite.
Nous pensons avoir fait une oeuvre utile dans le montage de ce projet et souhaitons la
mise en oeuvre rapide pour le bienfait de la région d’Ambato Boeni.
BIBLIOGRAPHIE
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20. Société pour l’Equipement des industries Chimiques (SPEICHIM)
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21. UNIDO :
« Pre-investisment and appropriate industrial plannig in the vegetable oil »
United Nation 1974
TABLE DE MATIERES
Pages
1
INTRODUCTION GENERALE
4
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
5
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
5
SECTION 1 : Historique
5
1.1 Historique de la région d’Ambato Boeni
6
1.2 Historique du projet
7
SECTION 2 : Caractéristique du projet
8
2.1 Définition du projet
8
2.2 Type du projet
11
2.3 La différenciation
12
2.4 L’environnement
12
2.5 Fiche de renseignement du projet
13
SECTION 3 : Localisation du projet
13
3.1 Localisation administrative
13
3.2 Localisation géographique
15
3.3 Cadre physique
16
3.4 Aspect socio-économique
19
3.5 Potentiels énormes de la régi
20
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE VISE 20
SECTION 1 : Description du marché visé
20
1.1 Analyse de marché
21
1.2 Marché local
22
1.3 Marché périphérique
22
SECTION 2 : Analyse de l’offre
22
2.1 Offre locale
23
2.2 Le type de client
23
SECTION 3 : Analyse de la demande
23
3.1 Demande locale
23
3.2 Demande potentielle
SECTION 4 : La concurrence 24
4.1 Analyse de concurrence 24
4.2 Tableau de la concurrence 24
4.3 part de marché à conquérir 25
SECTION 5 : Marketing Mix 26
5.1 Politique de produit 26
5.2 Politique de prix 26
5.3 Politique de distribution 27
5.4 Politique de promotion et communication 27
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES ET LES
OUTILS D’EVALUATION 29
SECTION 1 : les critères d’évaluation du projet 29
1.1 La pertinence du projet 29
1.2 L’efficacité du projet 29
1.3 L’efficience du projet 30
1.4 Durée de vie du projet 30
1.5 Impact du projet ( social, économique et financière) 30
SECTION 2 : Les outils d’évaluation 30
2.1 Valeur actuelle nette (VAN) 31
2.2 Le taux de rentabilité interne (TRI) 32
2.3 Le délai de Récupération des Capitaux Investis (DCRI) 32
2.4 Indice de profitabilité (IP) 33
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET 34
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION 35
SECTION 1 : Identification des matériels 35
1.1 Les matériels constitutifs de la production 35
1.2 L’identification de la matière première 36
1.3 Les différents outils 40
1.4 Les matériels mobiliers du bureau 40
1.5 Les matériels de nettoyage 41
SECTION 2 : Organisation de l’atelier 41
2.1 Aménagement et organisation de l’atelier 41
2.2 La sécurité 41
2.3 Disposition de l’atelier 41
SECTION 3 : Processus de production 42
3.1 Approvisionnement 42
3.2 Stockage de matière première 42
3.3 Transformation 43
57
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
57
SECTION 1 : Evaluation du chiffre d’affaires et production annuelle envisagée
57
1.1 Evaluation du chiffre d’affaires
58
1.2 Capacité de production de « n+1 »
59
1.3 Capacité de production pour les 5 années
59
SECTION 2 : Aspects qualitatifs et quantitatifs
59
SECTION 3 : Les différents facteurs de production
60
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE 60
SECTION 1 : Organigramme envisagé
60
1.1 Organisation de l’Entreprise
61
1.2 Activité principale de la fabrication
62
1.3 Organisation du travail
63
SECTION 2 : Gestion de ressources humaines
63
2.1 Politique d’emploi
64
2.2 Politique de salaire
64
SECTION 3 : Chronogramme
64
3.1 Plan de réalisation du projet
66
3.2 Plan de contrôle
67
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINACIERE DI PROJET
68
CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS
68
SECTION 1 : Coût des investissements et compte de Gestion
68
1.2 Immobilisation corporelle
1.3 Tableau des investissements 70
SECTION 2 : Tableau de calcul des amortissements 71
2.1 Principe adopté 71
2.2 Tableau des amortissements 72
SECTION 3 : Analyse de financement 72
3.1 Fonds de roulement initial 72
3.2 Plan de financement 74
SECTION 4 : Tableau de remboursement 75
4.1 Dette à moyen terme 75
4.2 Dette à court terme 76
SECTION 5 : Les comptes de résultats 76
5.1 Les charges 77
5.2 Les produits 80
82
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITES
82
SECTION 1 : Compte de résultat prévisionnel
82
1.1 Avant charges financières
83
1.2 Après charges financières
83
SECTION 2 : Le plan de trésorerie
83
2.1 Définition
83
2.2 Plan de trésorerie
87
SECTION 3 : Tableau de grandeur caractéristique de gestion ou TGCG
87
3.1 Généralité
87
3.2 Tableau (TGCG)
88
3.3 Interprétations
89
SECTION4 : Le bilan prévisionnel
95
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET 95
SECTION 1: Evaluation selon les critères d’évaluation
95
1.1 La pertinence
95
1.2 L’efficacité
96
1.3 Durée de vie du projet
96
Projet de fabrication d’huile d’arachide à Madagascar Université d’Anatananarivo 110
dans la région d’Ambato Boeni Departement Gestion