Travaux Maritimes Ch1 Ajdor 1 PDF - Watermark
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Introduction
• Stationner ;
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Les principaux ports au monde
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Classification
On distingue :
Un arsenal ;
Une école navale ;
Des moyens de ravitaillement ;
Des logements et entrainement pour les équipages.
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Port de Brest
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Les ports de commerce : Un port de commerce est un port dont
l'une des fonctions est le chargement et le déchargement de
marchandises commerciales et le trafic des passagers
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Port pour hydrocarbures de Mina El Ahmadi (Koweit)
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Les ports de pêche
Ports de faible importance du point de vue trafic : offrent des facilités au
niveau de la commercialisation du poisson (conserveries, gare
d'expédition routière et ferroviaire, entrepôts réfrigérés).
Port de pêche
de Jakarta
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Les ports de plaisance (Marina)
Destinés aux activités des loisirs maritimes et principalement aménagés
pour les navigations de plaisance (Les navires sont souvent de petites
tailles [ longueur navire ≤ 20m]).
Port de
plaisance
de Rabat
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Les différents types de navires
La recherche d'une bonne adéquation technique des navires à leurs missions et d'une
productivité accrue aussi bien à la mer qu'au port, se traduit par l'existence de nombreux
types de bâtiments et par une évolution constante de ceux-ci.
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Ces hôtels flottants proposent des croisières de une ou plusieurs semaine(s), souvent vers
les Caraïbes ou autres destinations réputées « exotiques ». Les plus grands transportent
plus de 4000 passagers.
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Les navires â marchandises diverses traditionnels
Les marchandises sont arrimées dans les différentes cales et manutentionnées
verticalement soit par les mâts de charge, soit par les grues de quai de port.
Ces navires peuvent disposer d'installations spécifiques pour certains produits (fruits,
viandes, grumes, etc...).
• Des navires rouliers â manutention horizontale (roll on - roll off) pour le transport de
camions, de semi-remorques ;
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Les navires pour vrac solide : Les vraquiers
Navire transporteur de vrac : grain, charbon, minerai. Il existe des vraquiers auto-
déchargeurs qui permettent le déchargement de vrac de façon autonome. Ces navires
possèdent une grande polyvalence pour la livraison de marchandises.
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Les navires pour vrac liquide : Les vraquiers liquide
Ces navires transportent du vrac liquide (hydrocarbures, huiles, produits chimiques, gaz
naturel ou de pétrole) :
Les navires pétroliers, qui constituent plus de la moitié de la flotte mondiale, puisque
leur port en lourd varie entre quelques milliers de tonnes et plus de 600 000 T
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Chimiquiers
Pouvant transporter une grande variété de produits, ils disposent de nombreuses citernes et
de tuyautages séparés, ainsi que de systèmes de chauffage. Ils sont soumis à des normes de
sécurité drastiques.
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Navires citernes
Répartis entre méthaniers et butaniers, ils transportent du gaz naturel ou du gaz de pétrole
liquéfié, à très basse température ; ils représentent le summum de la haute technologie sur mer
Navires citernes transportant du pétrole ; les transporteurs de pétrole brut sont les plus grands,
dépassant 100 000 tonnes et atteignant de grandes proportions ; les transporteurs de produits
raffinés sont plus petits.
Pétroliers
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Porte-conteneurs
Navires transportant exclusivement des conteneurs ; apparus récemment, ils prennent
maintenant une place importante dans les ports de commerce, et font partie intégrante
du commerce mondial. Puissants et rapides.
Rouliers
Ils embarquent des marchandises roulantes : camions, remorques, voitures... grâce à une
rampe et de grands espaces de garage. Selon les lignes, ils peuvent aussi transporter des
passagers. www.4geniecivil.com
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Caractéristiques des navires
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Pour mesurer un navire on utilise :
les dimensions de la coque :
une longueur hors-tout, mesurée de l'extrémité avant à l'extrémité arrière (Loa) ;
une largeur hors membres ou largeur au fort qui est sa plus grande largeur (B) ;
un creux, mesurée du pont principal à la ligne de quille (D) ;
un franc-bord, entre le pont principal et la flottaison ;
un tirant d'air, mesuré de la flottaison au point le plus élevé (donnée variable) ;
les dimensions de la carène :
une longueur entre perpendiculaires mesurée entre les perpendiculaires avant et arrière
(Lpp)
une longueur de carène qui est différente de la longueur entre perpendiculaires pour les
navires à bulbe (L)
une largeur de flottaison, largeur au niveau de la flottaison, inférieure à la largeur au fort,
sauf si la coque est « frégatée » ;
un tirant d'eau avant, un tirant d'eau arrière et un tirant d'eau milieu, ces dernières
données sont variables (Tav, T, Tar) ;
un tirant d'eau maximal (sécurité) ;
les capacités :
un tonnage brut (exprimé à l'aide d'un chiffre simplement, on ne mentionne pas l'unité
actuellement)
un tonnage net (exprimé à l'aide d'un chiffre simplement, on ne mentionne pas l'unité
actuellement)
un port en lourd.
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3.2. - Distance d'arrêt et zone d'évitage
- Arrêt
L'arrêt est provoqué par une inversion du sens de rotation de l'hélice lorsqu'elle est à pales
fixes. La distance d'arrêt est dans ces conditions moins de 3 fols la longueur du navire.
En cas de panne du moteur, donc sous l'effet du seul ralentissement dû aux forces
hydrodynamiques, la distance d'arrêt est de 11 à 14 fois la longueur du navire.
Comme on a vu plus haut qu'il est souhaitable que le navire conserve une vitesse notable dans
les chenaux, on doit leur ménager une zone abritée leur permettant de s’arrêter. On adopte
généralement une longueur égale à 3 fols la longueur du navire.
- Evitage
La zone d’évitage est la zone où le navire change son cap de 180°, généralement pour se
diriger vers un poste ou vers la sortie du port.
La zone d'évitage est à l'intérieur du port donc en principe à l'abri des courants. Cependant
elle doit être d'autant plus vaste que le navire est soumis â un vent violent.
Sans l'aide de remorqueurs, avec des vents d'intensité Inférieure à 15 nœuds et des courants
Inférieurs à 1 nœud, le diamètre d'évitage est de 3 fois la longueur du navire pour les navires à
2 hélices et 5 fols la longueur du navire pour les navires â une hélice.
Avec l'assistance de remorqueurs, le diamètre d'évitage peut être réduit à 1,6 â 2 fois la
longueur du navire.
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Mouillage, accostage et amarrage
- Le mouillage consiste à immobiliser le navire en le fixant sur une ou plusieurs ancres ou sur des
coffres.
- Dispositions de mouillage
Les dispositions classiques de mouillage sont :
• mouillage simple sur une ancre
• mouillage sur deux ancres "en barbe"
• mouillage embossé sur deux ancres et un coffre.
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- Les amarres
Définition
Les amarres ont pour but d'immobiliser le navire au cours des opérations au poste.
Les amarres sont des chaînes ou des câbles fixés d'une part, au navire, et d'autre part à des
points fixes à terre ou dans le plan d'eau.
On distingue (cf. figure 18) :
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LES DIFFERENTS TYPES DE DIGUES
Les ouvrages extérieurs des ports peuvent
être :
• Un brise-lames : Ouvrage
généralement parallèle à la côte
(Défense de côte)
Absence de
vagues dans
le port
protégé par la
jetée
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Digue Epi
Engraissement
Erosion
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Formation des tombolos
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Plan de masse d’un port
Quai
appontement
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• Pour entrer dans le port, ou en sortir, le navire emprunte un chenal balisé (A),
aidé dans sa circulation par le radar du VTS (Visual Traffic System) et par les
feux d'alignement.
• L'avant-port (D) est protégé de la houle par des digues (C). Le navire peut y
effectuer des manœuvres "d'évitage" (c'est à-dire tourner sur lui-même de 180°), de
façon à pouvoir être amarré à son poste d'opérations cap vers la sortie
• Les postes sont desservis par des voies de transport intérieures (routes, rails, voies
navigables (G, H, I) et équipés de terre-pleins permettant le stockage des cargaisons
• Lorsque l'agitation due à la houle n'est pas trop forte, les navires transportant des
cargaisons liquides ou en vrac peuvent être reçus à des postes non protégés (B).
Ils chargent ou déchargent leur cargaison par des tuyaux flexibles reliés à un point
d'ancrage (B) constitué d'une bouée ancrée sur le fond par des chaînes
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Ouvrages d'accostage et d'amarrage
Les quais, : Leur rôle est de permettre l'amarrage et l'accostage des navires,
assurer une liaison directe entre le navire et les infrastructures terrestres du
port.
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Quai
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Appontement
L'ouvrage n’assure pas une liaison directe entre le navire et la terre. Il doit
résister :
1. Aux efforts horizontaux d'accostage (1) et d'amarrage (2) mais n’a pas
à retenir des remblais
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Appontement flottant
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Duc d’Albe (Dolphin)
Autrefois constitué par des faisceaux de pieux en bois, aujourd'hui ils réalisés au moyen
de tubes métalliques ou de caissons en palplanches soudées entre elles, battus
verticalement dans le sol.
• Résistent aux efforts d'accostage par leur flexion. Des défenses placées sur
un bouclier sur lequel s'appuie la coque du navire contribuent également à
l'absorption de l'énergie d'accostage. La butée du sol sur la partie enterrée
des tubes métalliques équilibre l'effort horizontal imposé à leur tête.
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Ouvrages d'accostage sur sol de bonne portance
Lorsque le sol de fondation offre une bonne résistance (sols rocheux, galets, sable compact), les
quais sont réalisés sous forme d'ouvrages massifs capables de résister aux efforts horizontaux
(vers la terre, causés par l'accostage des navires et vers le bassin, provoqués par la poussée des
remblais et l'amarrage des navires) et aux efforts verticaux dus à leur poids propre.
OUVRAGES
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Ouvrages d'accostage sur sol de bonne portance (suite)
Afin de réduire l'importance des poussées, les remblais mis en place contre la face arrière des
ouvrages sont constitués par des enrochements (en général 2/50 kg). Pour réduire les efforts
horizontaux causés par l'accostage du navire, les quais sont équipés de défenses.
Un filtre en enrochements ou en géotextile est placé sur le remblai sableux pour empêcher
l'entraînement des éléments fins vers le bassin sous l'effet des variations du niveau d'eau à
l'intérieur du remblai. Un tapis en enrochement doit être réalisé au pied du quai, côté bassin,
quand le sol de fondation (par exemple fond sableux) risque d'être affouillé par les mouvements
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de l'eau provoqués par les hélices du navire lors des manœuvres.
Ouvrages d'accostage sur sol de faible portance
Les quais constitués par une paroi moulée en béton ou par un rideau de palplanches
métalliques ancré sur un rideau arrière, sont utilisés lorsque le terrain naturel offre une
portance insuffisante pour supporter un ouvrage massif, mais possède des caractéristique
géotechniques permettant d'offrir une butée au pied du rideau (côté bassin) capable
d'équilibrer la poussée du remblai. C'est la cas des sols sableux, de marnes ou d'argiles
suffisamment compactes. www.4geniecivil.com
Ouvrages sur piles ou sur pieux
Les quais constitués par une plate-forme en béton armé supportée par des pieux (ou
piles) en béton ou en acier, sont utilisés quand le terrain naturel est constitué d'une
couche de mauvaise qualité sous laquelle existe une couche de terrain de portance
suffisante à une profondeur pas trop importante. Des pieux inclinés et la butée offerte
par la partie supérieure du remblai permettent de mobiliser une force horizontale
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suffisante pour équilibrer l'effort engendré par l'accostage et l'amarrage des navires.
Ports maritimes : Généralités sur les digues
Les digues protègent les ports contre les assauts des houles du large et permettent (par
réfraction / diffraction de la houle incidente) de réduire l'agitation intérieure à moins d'un mètre
d'amplitude. Elles doivent être construites par des profondeurs plus importantes qu'autrefois
(jusqu'à une cinquantaine de mètres) et doivent résister à des vagues dont l'amplitude peut
dépasser la dizaine de mètres - d'autant plus grande que la profondeur au pied de l'ouvrage est
plus importante
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Ports maritimes : Généralités sur les digues
Les grandes digues modernes sont, en général, du type "à talus", constituées par
des couches d'enrochements de poids croissant depuis l'intérieur vers les faces
externes, elles comportent une carapace contre laquelle vient se briser la houle et sont
surmontées par un couronnement massif en béton de ciment.
Cette carapace est faite d'enrochements naturels de poids élevé (plus de 5 tonnes) et
plus généralement, lorsque les ouvrages sont exposés à de fortes houles, de blocs
artificiels de béton (cubiques ou de forme plus compliquée) pesant jusqu'à 25 et même
parfois plus de 30 tonnes : les " tétrapodes" ou "acropodes" (brevet français Sogreah)
offrent le double avantage d'accroître la rugosité de la face extérieure (ce qui permet
d'absorber l'énergie libérée par le déferlement de la houle) et d'assurer un
enchevêtrement des blocs qui assure leur bonne tenue.
Afin de réduire le volume des matériaux utilisés, la partie supérieure de certaines digues
de type mixte est constituée de caissons en béton armé, dont la conception (avec
orifices sur la face extérieure et compartimentage intérieur) permet une bonne
absorption de l'énergie de la houle (par exemple brevet Jarlan).
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Ports maritimes : digues à talus
Carapace constituée par des enrochements naturels ou (le plus souvent) par des blocs artificiels
en béton de poids très élevé (jusqu'à 50 tonnes). La hauteur de cette carapace doit être
suffisante pour éviter le franchissement de l'ouvrage par les vagues déferlantes, ce qui réduirait
l'efficacité de la protection des plans d'eau intérieurs.
Les dimensions de la digue sont donc déterminées en fonction des caractéristiques
(essentiellement l'amplitude de la houle) de la plus forte tempête se produisant en moyenne
une fois tous les trente ans. Si une plus forte tempête se produit, l'ouvrage peut être plus ou
moins endommagé mais ne serait pas entièrement détruit et pourrait être remis en état avant la
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tempête suivante.
Ports maritimes : digues verticales
La muraille est constituée par les blocs ou des caissons en béton armé qui résistent, par leur
poids propre, aux efforts imposés par la houle : ils doivent donc être de grandes dimensions
pour être suffisamment lourds. Lorsque la muraille est constituée par des blocs empilés les uns
sur les autres, ces derniers ont un poids pouvant atteindre la centaine de tonnes, cette limite
étant imposée par les performances des engins de manutention utilisés pour les mettre en
place.
La réflexion de la houle sur les parois verticales en double l'amplitude, imposant ainsi de porter,
à un niveau suffisamment élevé la crête du couronnement afin d'empêcher son franchissement.
Les digues verticales sont calculées pour la hauteur de la plus haute vague constatée au cours de
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100 ans.
Ports maritimes : digues mixtes
Lorsque les profondeurs sont importantes, la digue est souvent de type mixte : la partie
inférieure est constituée sous forme d'un ouvrage à talus, surmonté par un ouvrage de type
vertical. Les dimensions et la structure de l'ouvrage vertical doivent être suffisantes pour résister
aux efforts des vagues déferlantes.
Des procédés utilisant des caissons en béton, dont la paroi extérieure est perforée, permettent
une meilleure absorption du choc des lames qu'une paroi pleine (Brevet JARLAND).
La consommation en enrochements naturels est moindre que pour un ouvrage à talus de même
hauteur, la consommation de béton est également moindre que pour un ouvrage de type
vertical de hauteur suffisante pour éviter le déferlement.
Les houles retenues pour le dimensionnement du projet doivent cependant avoir une fréquence
d'apparition cinquantenale (plutôt que trentennale). www.4geniecivil.com
Caisson du port de Tanger Med (Jetée pricipale)
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Vue générale du port de Tanger Med
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LES DIGUES VERTICALES
• Offrent aux navigants des passes et des contours bien délimités : Entrée du port
réduite (par rapport aux digues à talus), une section plus faible pour l’entrée de la
houle ;
• Emprise limitée et peuvent constituer des zones d'accostage côté intérieur.
• Les digues verticales pleines sont réfléchissantes : Agitation accrue devant l'ouvrage
(Gêne à la navigation) et érosions importantes en pied des structures.
• Ces ouvrages offrent peu de souplesse, qu'il s'agisse de l'érosion, du tassement ou
des dommages. Une érosion sensible du soubassement ou des matériaux
environnants entraînera rapidement une inclinaison notable vers le large du caisson
intéressé si l'ouvrage est constitué, par exemple, d'éléments verticaux juxtaposés.
• Les tassements différentiels se traduisent très vite par des défauts d'alignement des
éléments ;
• Les ruptures des grands ouvrages sont souvent totales ou presque et brutales dans bien des
cas ;
• Les réparations s'apparentent alors à une reconstruction ;
• Critères de stabilité des ouvrages verticaux sont plus stricts que ceux prévalant pour les
digues à talus (Période de retour plus élevée) ;
• Mise en œuvre des structures verticales requiert des moyens très lourds.
Les digues verticales sont réservées aux grandes profondeurs et aux houles
modérées : Deux critères conduisant à limiter la possibilité d'occurrence de vagues
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déferlantes
LES DIGUES A TALUS
• En règle générale elles sont moins franchissables à cote de crête égale et les risques
d'affouillement sont atténués ;
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LES DIGUES MIXTES sont le plus souvent implantées dans les mers à marnage. Le
soubassement en enrochements monte généralement à une cote qui autorise la
réalisation à sec de la partie verticale. Ce type d'ouvrage peut également constituer une
alternative dans l'hypothèse où le sol support pourrait ne pas supporter le poids d'une
digue à talus complète.
En résumé, les critères techniques relatifs aux choix du type de digue à retenir sont liés :
■ aux conditions hydrauliques :
• la profondeur de l’eau
• l’intensité du marnage
• la hauteur de la houle
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Phasage de réalisation d’une digue à talus
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Phasage de réalisation d’une digue à talus
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CONSTITUTION DES DIGUES A TALUS
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CONSTITUTION DES DIGUES A TALUS
Les dimensions principales d’une digue à talus se calculent en fonction des valeurs :
de la houle de projet
des niveaux atteints par la mer.
A la nature du sol ;
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CONSTITUTION DES DIGUES A TALUS
La carapace externe,
Le noyau central,
Le couronnement,
Le talus interne.
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CARAPACE
Formules pour le dimensionnement des blocs de la carapace
La formule la plus utilisées est celle de Hudson (US Army Corps of Engineers
𝑯 𝟑
= 𝑲𝑫 . 𝒄𝒐𝒕𝒈 𝜶 = 𝑵𝒔
∆. 𝑫𝒏 𝟓𝟎
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CARAPACE
Pentes adoptées pour les carapaces
En pratique la pente adoptée est très souvent celle qui correspond au talus naturel
des matériaux déversés dans l’eau soit entre 4/3 et 3/2 (H/V).
Pour les enrochements naturels; des pentes à 2/1 et 3/1 sont utilisées soit pour
réduire le poids unitaire des blocs soit pour diminuer la réflexion (ouvrages de
haut de plage). Dans
ces cas la réalisation du talus nécessite de reprendre (à la grue) la pente naturelle
d’éboulement Augmentation du coût.
Pour les blocs artificiels en revanche la réduction de pente entraîne une réduction des
forces de frottement et d’enchevêtrement. Pour ces blocs il faut prendre des pentes
4/3 ou 3/2
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Digue à talus : Les carapaces en blocs artificiels
Pour tous ces blocs, il est exigé un béton de bonne qualité (résistance à la
compression > 30 MPa et à la traction > 3 MPa, rapport eau/ciment > 0,45)
o Son excellente capacité d’imbrication lui semblait réserver à la fin des années 70 un
rôle dominant
o Mais le désastre de Sines (Portugal) en 1981 a montré sa fragilité (plusieurs ruptures
des « ailes »)
o Arrivée de blocs en monocouche, ayant des coefficients de stabilité similaires mais
plus robustes, a relégué le Dolos (sauf en Afrique du Sud) à unwww.4geniecivil.com
rôle marginal
Digue à talus ; Les carapaces en blocs artificiels
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NOYAU
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LES COUCHES INTERMEDIAIRES
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LES COUCHES INTERMEDIAIRES
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LES COUCHES INTERMEDIAIRES : REGLE DE FILTRE
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LA BUTEE DE PIED
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LA BUTEE DE PIED
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LE COURONNEMENT
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LE TALUS INTERNE
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LE TALUS INTERNE
Zc = niveau de la crête
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