CHAP01 Mur de Soutenement FINE
CHAP01 Mur de Soutenement FINE
CHAP01 Mur de Soutenement FINE
1.1 Introduction:
Le rôle des ouvrages de soutènement est de retenir les massifs de terre.
La pente que suppose la construction d’un talus occasionne généralement une
perte d’espace, que le mur vertical permet de récupérer. Le mur peut également
servir de butée pour des pentes naturelles instables.
Il en existe une grande variété se caractérisant par des fonctionnements
différents et conduisant à des études de stabilité interne spécifiques.
Tous ces ouvrages ont en commun la force de poussée exercée par le massif de sol
retenu. Par contre, c’est principalement la manière dont est reprise cette force de
poussée qui différencie les différents types d’ouvrages.
Mode de
reprise de la
OUVRAGE DE SOUTENEMENT
poussée
Poids de
l’ouvrage
Encastrement
Paroi moulée Rideau de palplanches
Mur cantilever en béton
armé
Ancrage
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Chapitre 1 Murs de soutènements
1.2 Définition:
Un mur de soutènement est constitué de deux parties essentielles (Figure 1.2) :
un fut, paroi résistante destinée à retenir les terres situées en arrière, et une
semelle de fondation, dans laquelle s’encastre le fut, qui assure la stabilité de
l’ouvrage.
a) Mur à caissons
Le mur à caissons (Figure 1.3) est le plus résistant. Il est constitué
d’un ensemble de boites alignées, superposées, ou encore alignées et
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Chapitre 1 Murs de soutènements
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Chapitre 1 Murs de soutènements
1.3.2 Murs-voiles:
Ils sont aussi appelés quelquefois murs-chaises ou mur cantilever :
ce sont des ouvrages utilisant comme élément de stabilisation le poids
des terres soutenues par l’intermédiaire de leur semelle de fondation. De tels
murs sont réalisés en voiles minces de béton armé (d’où leur nom) et peuvent
avoir des formes plus ou moins compliquées. Les semelles de tels murs
comportent un patin ou bec et un talon avec parfois une bêche à l’arrière.
Leur fut comporte parfois une chaise de lestage. On rencontre également des
murs voiles à contreforts avec radier de lestage.
Quelques exemples sur des murs-voiles.
b) Mur à contreforts:
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Chapitre 1 Murs de soutènements
devient grand.
Une première solution consiste à disposer des contreforts dont le but est de raidir le
voile.
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Chapitre 1 Murs de soutènements
armatures en attente.
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— le filtre placé à l’arrière du mur, soit directement contre le parement vertical, soit
sur le terrain naturel en pente. Lorsque la pente du talus naturel est plus faible que
)où ’ est l’angle de frottement interne du sol, la mise en place d’un filtre
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Chapitre 1 Murs de soutènements
(1.2)
(1.3)
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L’étude de la capacité portante q repose soit sur des essais de laboratoire, soit
sur des essais en place.
Pour tenir compte de l’excentrement e de la charge, on peut utiliser
fréquemment la formule de Meyerhof qui consiste à calculer la force portante sur la
largeur réduite B – 2e de la semelle.
( – ) (1.4)
Avec (1.5)
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Chapitre 1 Murs de soutènements
( – ) (1.6)
Avec (1.7)
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Il y a rupture du mur par grand glissement lorsque la partie du massif de sol qui
glisse englobe le mur, la surface de rupture passant alors à l’arrière du mur (Figure
1.16).
Le coefficient de sécurité correspondant est défini comme le rapport
du moment des forces motrices (forces de pesanteur) au moment des forces résistantes
mobilisables le long de la surface de rupture.
On utilise, en général, des surfaces de rupture cylindriques, à section
circulaire, et l’on détermine par un calcul systématique, le plus souvent fait
à l’ordinateur, la valeur minimale du coefficient de sécurité et la position du cercle
de la rupture correspondant.
La méthode la plus fréquemment utilisée est la méthode des tranches de Bishop.
La valeur du coefficient de sécurité doit être supérieure ou égale à 1,5 .
Figure 1.15 Plans de rupture pour Figure 1.16 Rupture par grand
le calcul de la portance glissement
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Les différentes techniques qui peuvent être mises en œuvre pour atteindre cet
objectif relèvent de deux options fondamentales :
L’objectif est de limiter les infiltrations dans le massif en mouvement. Les eaux
peuvent provenir de zones de sources, d’un défaut d’étanchéité sur un réseau ou un
bassin de stockage à l’amont ou plus simplement de l’impluvium et des eaux de
ruissellement. En effet, les eaux de surface ont tendance à s’infiltrer dans les fissures,
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à stagner dans les zones de faible pente et aggravent ainsi une instabilité amorcée.
Aussi les ouvrages de collecte des eaux (fossés, caniveaux, cunettes)
et l’étanchéification des fissures de surface, bien que ne constituant pas des ouvrages
de drainage à proprement parler, sont-ils réalisés en première urgence dans de
nombreux cas de glissements.
On ne décrira pas dans le détail les ouvrages de collecte des eaux de surface :
ils sont d’usage courant en génie civil, comme les fossés et caniveaux qui peuvent
éventuellement être étanchés par des géo-membranes. Il est recommandé de façon
générale d’éviter d’implanter des ouvrages rigides sur les fissures provoquées par les
mouvements.
Les tranchées drainantes, dont une coupe type est présentée sur la (Figure 3.5),
sont des ouvrages couramment utilisés pour rabattre le niveau de la nappe. Elles sont
implantées sur le site de façon à venir recouper les filets d’eau (lignes de courant
dans un horizon homogène, couche aquifère, venues d’eau ponctuelles, etc.).
Le choix de l’implantation (dans le sens de la plus grande pente ou dans un sens
parallèle aux lignes de niveau, ou encore en épis), de la profondeur et de
l’espacement des tranchées dépend des résultats de l’étude hydrogéologique et
conditionne l’efficacité du drainage.
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parois moulées, par panneaux successifs (de 2 à 3 m). La tenue des parois de la
fouille est assurée par une boue biodégradable.
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