Spe Physique Chimie 2021 Metropole 2 Corrige
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Épreuve de Physique-Chimie
Sujet de spécialité — Proposition de corrigé
Sujet 2
1. Régulation de l’acidité
1.1. Si jamais la valeur du pH devenait trop élevée dans l’aquarium, une solution serait
d’y diluer une quantité donnée d’acide, afin de faire baisser le pH.
1.2. Une solution tampon a la propriété d’avoir un pH qui varie très peu en cas d’ajout
modéré d’acide ou de base. L’utilisation d’une telle solution permettrait à l’eau de
l’aquarium d’avoir un pH ne variant que très légèrement quelles que soient les condi-
tions.
1.3. On remarque que le dioxyde de carbone est linéaire. Aussi, les atomes d’oxygène
(électronégatifs) se situant de part et d’autre de l’atome de carbone central, les
moments dipolaires s’annuleront, conférant au CO2 un moment dipolaire global nul.
Donc le dioxyde de carbone est une molécule apolaire.
Au contraire, la molécule d’eau a une géométrie coudée, donc aura un moment dipo-
laire non nul : c’est une molécule polaire. Aussi, une molécule apolaire telle que le
dioxyde de carbone sera très peu soluble dans un solvant polaire tel que l’eau.
1.4. On rappelle qu’un acide de Brönsted est une espèce susceptible de céder un ou plu-
sieurs protons. Au contraire, une base de Brönsted est une espèce capable de capter
un ou plusieurs protons.
En prenant cette définition en compte, on classe les espèces acido-basiques associées
au dioxyde de carbone :
acides bases
–
H2 CO3 ; HCO3 HCO3 – ; CO32 –
NB : CO32− est le CO2 dissous dans l’eau. C’est la même espèce que (CO2 , H2 O).
1.5. L’eau de l’aquarium a un pH de 8, 1. Or, on a, pour les espèces conjuguées du dioxyde
de carbone dissous, le diagramme de prédominance :
H2 CO3 HCO3− CO32− pH
6, 4 10, 3
D’où, la salinité de l’eau de l’aquarium est de CM = 18, 6 g · L−1 . Or, d’après les
données, la salinité doit être comprise entre 19, 3 et 19, 6 grammes par litre. Elle n’est
donc, pour l’eau testée, pas assez élevée. Il faudra donc traiter l’eau de l’aquarium
pourr augmenter la salinité.
3. Traitement des poissons contre les vers
3.1. Étude de l’étape 2.
3.1.1. La molécule B a une chaîne carbonée de longueur 1. Elle dérive donc du méthane.
De plus, elle possède un groupe carbonyle sur son unique carbone, qui sera donc
obligatoirement en bout de chaîne, il s’agit donc d’un aldéhyde. Finalement, si on
prend en compte des deux considérations, la molécule B se nomme bien méthanal
en nomenclature IUPAC.
3.1.2. La molécule C a pour formule semi-développée :
O
H2 C
H OH
C
C
H2 C
CH2
C
H2 C
H2
On en déduit donc que l’acide cyclohexanoïque C a pour formule brute C7 H12 O2 .
3.1.3. On peut alors remplacer chaque réactif par sa formule brute dans l’équation bilan
de l’étape 2, ce qui permettra de déterminer la formule brute du composé F :
C9 H9 N + CH2 O + C7 H12 O2 + C4 H11 O2 N −−→ C21 H32 O4 N2 + F
On a donc, pour les réactifs, 9+1+7+4 = 21 atomes de carbone, que l’on retrouve
bien dans le produit E. De même, les 2 atomes d’azote sont bien retrouvés. Enfin,
on a au départ 1 + 2 + 2 = 5 atomes d’oxygène et 9 + 2 + 12 + 11 = 34 atomes
d’hydrogène. Or, on n’en retrouve respectivement que 4 et 32 dans le produit E.
Il reste donc 1 atome d’oxygène et 2 atomes d’hydrogène, ce qui permet
finalement de conclure que le produit F est de l’eau (H2 O).
A = kC
MA V ∆A 50 × 10−3 × 1, 3
ma = = = = 6, 5 mg
mC kmC 0, 1 × 100, 0 × 10−3
1231 ≤ mC ≤ 2461
Ce qui est une quantité non négligeable (entre une tonne et 2 tonnes et demie !) même
si elle reste surévaluée : une partie non négligeable du bleu de méthylène ajouté à
l’aquarium aura normalement réagi pour traiter l’eau, le charbon actif ne servant
qu’à éliminer l’excédent.
g0 RT 2 g0 RT 2
∆g =
−
(RT + zmax )2 (RT + zmin )2
m~a = m~g =⇒ ~a = ~g
Le mouvement étant uniquement vertical, on aura alors, en projetant sur l’axe (Oz) :
d2 z
= −g
d t2
On intègre alors selon le temps, avec la vitesse initiale étant nulle :
dz
= −gt + 0 (1)
dt
Et finalement, en intégrant une seconde fois, et notant z0 l’altitude de départ zdépart :
1
z(t) = − gt2 + z0 (2)
2
3. On cherche l’altitude à laquelle on aura une vitesse égale à 307 m · s−1 . On va donc
commencer par chercher le temps t tel que v(t) = dd zt (t) = −307 m · s−1 (vecteur vitesse
orienté vers le bas). On a, en utilisant (1) :
307 307
v(t) = −307 ⇐⇒ −gt = −307 ⇐⇒ t = = = 31, 2 s
g 9, 66
On peut donc remarquer que les frottements de l’air, à cette vitesse, restent négligeables
face au poids, ce qui permet donc de valider le modèle de chute libre utilisé sur
cette phase du saut.
6. On nous précise que pour une altitude initiale de 20000 mètres, la vitesse limite est
atteinte à une altitude zlim = 20000 − 4000 = 16000 m. Et on a, à cette altitude,
ρair,lim = 0, 154 et on calcule glim = 9, 76 m · s−2 .
Aussi, la force de frottement étant, à ce moment là, égale en norme au poids, on peut
écrire :
mglim
0, 4ρair,lim vlim 2 = mglim =⇒ vlim 2 =
0, 4ρair,lim
Et finalement, il vient :
s
120 × 9, 76
s
mglim
vlim = = = 138 m · s−1
0, 4ρair,lim 0, 4 × 0, 154
D’où, vlim = 138 m · s−1 la vitesse limite de Félix Baumgartner dans cette situation.
7. On constate alors que la vitesse limite atteinte par Félix est largement inférieure à
290 m · s−1 , qui est la vitesse du son à cette altitude. Aussi, s’il souhaite avoir une chance
de dépasser le mur du son, Félix Baumgartner doit minimiser la force de frottement,
donc débuter son saut hors de la stratosphère, là où la masse volumique de l’air est
presque nulle.
1.3. Lorsqu’un passager s’assoit sur le siège, il va appliquer une pression sur la plaque
supérieure, ce qui aura comme conséquence de réduire l’épaisseur e entre les deux
plaques.
Or, la capacité C étant définie par C = εSe
, une diminution de e aura comme consé-
quence une augmentation de la capacité électrique du capteur.
2. Modélisation du circuit de la chaîne de mesure
2.1. Le circuit étudié est le suivant :
uC
i
C
UR R
UR + uC = 0 =⇒ UR = −uC (1)
Or, pour la résistance, on a la loi d’Ohm : UR = Ri. D’où, avec (1), il vient :
uC = −Ri (2)
d uC
Et, pour le condensateur de capacité C, on sait que i = dt
.
On peut alors injecter dans (2) :
d uC d uC d uC uC
UC = RC =⇒ uC + RC = 0 =⇒ + =0
dt dt dt RC
d uC uC
+ =0 (EC )
dt τ
A 1
u0C (t) = − e−t/τ = − uC (t)
τ τ
d uC uC
D’où, en calculant dt
+ τ
on a :
∆τ
∆C =
R
Et comme le cas standard est celui sans pression, la capacité C = C2 est donnée par
C2 = τR2 = 6, 0 nF.
Alors finalement, il vient :
Donc finalement, la distance entre deux trous du tamis vaut b = 3, 4(±0, 2) × 10−4 m.
2.4. Les artémies que l’on veut récupérer sont celles d’une taille supérieure à 150 µm.
Or, le tamis utilisé a un pas de b = 3, 4 × 10−4 m = 340 µm > 2 × 150. Ce qui permet
donc largement de laisser passer les artémies de la bonne taille.
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