Propagation Des Ondes Électromagnétiques en Radioélectricité Et Guidage Des Hyperfréquences (Micro-Ondes)
Propagation Des Ondes Électromagnétiques en Radioélectricité Et Guidage Des Hyperfréquences (Micro-Ondes)
Propagation Des Ondes Électromagnétiques en Radioélectricité Et Guidage Des Hyperfréquences (Micro-Ondes)
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I. Introduction
Les micro-ondes sont situées dans la moitié inférieure des fréquences du spectre des ondes
électromagnétiques. Symétriquement les ondes visibles sont situées dans la moitié supérieure haute.
Fréquence (N) Longueur d’onde 0
50 Hz 104 km
Ondes radioélectriques RF, 30 kHz 10 km Ondes kilométriques
RF=Radiofréquences
Ondes radioélectriques RF 100 kHz 3000 m
Ondes radioélectriques RF 1 MHz 300 m
Ondes radioélectriques RF 10 MHz 30 m
Ondes radioélectriques RF (réseau) 100 MHz 3m Ondes métriques
Micro-ondes UHF, 300 MHz 1m Ondes décimétriques
UHF=Ultra Hautes Fréquences
Micro-ondes UHF 1 GHz 30 cm
Micro-ondes UHF 3 GHz 10 cm Ondes centimétriques
Micro-ondes SHF 10 GHz 3 cm
UHF=Supra Hautes Fréquences
Micro-ondes EHF 30 GHz 1 cm
EHF=Extra Hautes Fréquences
Micro-ondes EHF 300 GHz 1 mm Ondes millimétriques
"=> 1000 GHz" "0,3 mm"
Infrarouges 300 THz 1 m Ondes micrométriques
Ondes visible, optique. 0,9m à 0,5m
Ultraviolets 600 THz 10 nm
Rayons-X, rayons > 3 10 16
Hz < 10 nm Ondes nanométriques
Bande Fréquence (N) Longueur d’onde 0
L 1 à 2 GHz 30 à 15 cm
S 2 à 4 GHz 15 à 7,5 cm Magnétron (Four micro-ondes) à 2,45 GHz
C 4 à 8 GHz 7,5 à 3,5 cm
X 8 à 12 GHz 3,75 à 2,5 cm Pour sondes spatiales
Ku 12 à 18 GHz 2,5 à 1,67 cm …
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La bande de fréquences micro-ondes située entre 1GHz et 100GHz est subdivisée en sous bandes comme
suit :
I.1.b. Historique :
L’électromagnétisme a été fondé par le théoricien James Clerck Maxwell qui formula ses
équations vers 1860 (Traité sur l’électricité et le magnétisme de 1873). Ce n’est que vingt ans plus tard
(1888) que Heinrich Hertz pu produire et détecter des ondes électromagnétiques à une fréquence de
l’ordre de 1GHz (soit décimétriques). Trois ans plus tard (1890) Marconi montra expérimentalement
qu’on pouvait faire voyager ces ondes en espace libre entre des points éloignés. Sept ans ensuite (1897),
Lord Rayleigh démontra théoriquement qu’on pouvait guider ces ondes dans des tubes métalliques creux
appelés maintenant guide d’onde.
Les télécommunications modernes (dites TSF "Télécommunications Sans Fil" à l’époque) sont
nées au début du XXe siècle, soit seulement quelques années après, suites aux travaux de Kennelly et
Heavyside qui découvrirent que ces ondes pouvaient se réfléchir sur certaines couches de l’ionosphère
(soit vers 100km de hauteur).Dés 1907, des tubes électroniques sources inventés par Lee de Forest furent
utilisés pendant environ 50 ans. Les progrès techniques furent spectaculaires notamment dans le domaine
militaire pendant la première guerre mondiale. En France, les premières émissions de radiodiffusion
eurent lieu vers 1920 notamment à partir de la tour Eiffel.
Le système radar (Radio Detection and Ranging) vit le jour dans les années 1930 par la mise au
point d’un nouveau type de source tube micro-onde : le magnétron et d’un nouveau type d’antenne
micro-onde, le réflecteur paraboloïdal. L’une des premiers installés sur un navire le fut en 1935 à bord
du paquebot Normandie. Les bases théoriques et pratiques furent particulièrement développées pendant la
seconde guerre mondiale et dans les années 1950.
A titre de comparaison rappelons quelques grandes dates propres au rayonnement optique visible
et des rayons-X : Les lois de la réflexion et de la réfraction étaient connues des Grecs. Elles conduisent
aux angles des rayons réfléchis et transmis par un miroir selon celui de la lumière incidente. On les
attribue à Willebrod van Roijen Snell (Hollande) qui les énonça suivant un fondement géométrique
vers 1621 mais on parle généralement des lois de Snell-Descartes puisqu’elles furent toutes deux
décrites analytiquement par René Descartes (France) en 1637. Les lois de propagation des ondes
lumineuses ont étés établies par James Clerk Maxwell (Ecosse) à partir de 1865 mais elles ne furent
pas immédiatement étendues aux rayons-x découverts par Wilhelm Conrad Röntgen (Allemagne) en
1895. Il s’en suivit les premières mesures de diffraction-x par des cristaux effectuées par Max von
Laue (Allemagne) vers 1912 (1914?) et réalisée par Rudolf et Knipping.
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i) La ligne bifilaire :
C’est historiquement le premier type de lignes utilisé pour les liaisons télégraphiques et
téléphoniques. Ses deux fils conducteurs étaient maintenus à distance constante (environ 20 cm) par des
supports isolants.
L’affaiblissement de la ligne est faible et permet des liaisons de plusieurs dizaines de kilomètres
sans besoin d’amplification. Par contre une seule communication passait par ligne dans ces conditions.
La majorité des câbles de transmission de données sont de type "paires torsadées". Ces câbles
peuvent contenir une ou plusieurs paires de fils, chacune étant légèrement torsadée sur elle-même. Le
principe local est celui de la ligne bifilaire. Pour augmenter le nombre de liaisons possibles, des câbles
téléphoniques ont été obtenus en regrouppant des centaines de lignes bifilaire (182 et 1792 paires de fils
conducteurs d’environ 0,5 à 2mm).
Figure : câbles UTP Unshielded Twisted Pair ou STP Shielded Twisted Pair.
Z
Z C ln D D d
2 2
Impédance Caractéristique : d
ii) La ligne coaxiale : (Par exemple pour connecter un lecteur DVD et la télévision).
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Dans ce cas le conducteur extérieur (souvent mis à la terre) sert de blindage pour le conducteur
central et joue aussi le rôle de conducteur retour.
L’affaiblissement de la ligne dépend de la qualité du milieu diélectrique utilisé
Nature du diélectrique Constante diélectrique à Facteurs de pertes à
20°C 20°C
Polyéthylène 2,26 de 1 à 3000MHz 0,0002 à 1MHz
0,0005 à 3000MHz
Polystyrène 2,56 de 60 à 3000MHz 0,0001 à 100MHz
0,003 à 3000MHz
Téflon (Polytétrafluoréthylène) 2,1 de 60 à 3000MHz 0,002 à 100MHz
0,00015 à 3000MHz
Elle présente une bande passante importante et peuvent supporter plusieurs centaines de
communications téléphoniques échelonnées en fréquence par procédé de multiplexage. Des faisceaux de
câbles coaxiaux sont utilisés pour les lignes téléphoniques en France.
Sur la figure on voit un câble dit interurbain 2,6/9,5 contenant quatre paires coaxiales ayant
chacune un cœur de 2,6mm et une gaine de 9,5mm. Sa bande passante est de 12MHz, soit 2700 voies.
Le câble 1,2/4,4 comprend 28 paires coaxiales pour la même bande passante. Des câble 3,7/13,5
de 4 à 10 paires ont une bande passante de 60MHz, soit 10800 voies.
Ils nécessitent un relais amplificateur tous les 2 à 5 km suivant le type.
Ces lignes issues des technologies modernes des circuits imprimés sont utilisées dans les circuits
actifs micro-ondes de faible puissance. La microbande (microstrip) se compose d’une bande substrat
diélectrique métallisé complètement d’un coté et le long d’une bande de l’autre. La ligne à fente (slot
line) possède deux bandes parallèles et la ligne coplanaire (coplanar waveguide) présente trois bandes
métalliques séparées par deux fentes.
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Le cœur est ici constitué d’un diélectrique de permittivité supérieure à celle du diélectrique gaine,
à l’interface duquel s’effectuent les réflexions multiples.
Les fibres optiques telles que celles constituées de silice fonctionnent avec de très faibles pertes
(<décibel par kilomètre) aux fréquences optiques. Une fibre multi-mode s’obtient pour des diamètres très
faibles et de quelques microns alors qu’une fibre monomode fait quelques dizaines de microns.
Les câbles téléphoniques à fibre optique peuvent en réunir un grand nombre. Pour 70 fibres on a
un diamètre total extérieur d’environ 2,2cm.
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Un montage de transmission terrestre en espace libre peut être décrit comme suit :
Un modulateur amplifie les caractéristiques de l’onde passée. On module rarement en amplitude
ce signal car l’onde est affectée pendant la propagation (effets non linéaires en amplitude) par contre on
effectue une modulation angulaire moins sensible à la distorsion de l’onde porteuse. L’émetteur qui
produit la puissance et la fréquence adéquate à la propagation puis l’antenne et le démodulateur.
En multiplex analogique on peut aller à 2700 voies téléphoniques. Les faisceaux hertziens
numériques atteignent jusqu’à 140 Mbits/s.
I.3.b. La radionavigation
La ce sont des satellites bien plus bas
ARGOS (orbite basse 850 à 1000km pour signaux entre 121,5MHz et 406MHz).
GPS (Global Positioning System) utilise 24 satellites placés en orbite entre 1983 et 1993 à
20185km qui effectuent une rotation de la terre en 12 heures. Ils émettent à 1,575GHz et 1,227GHz.
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II.1. Introduction.
L’objectif de cette partie est de décrire le comportement d’une onde électromagnétique se
propageant dans un matériau diélectrique occupant un espace restreint.
Pour les matériaux linéaires et isotropes D et B sont simplement reliés à E et H via les
permittivités et perméabilité relatives r et r :
D E , où 0 r
B H , où 0 r
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est réel. Pour un diélectrique avec pertes les champ E et H sont déphasés et leurs amplitudes ainsi
que l’impédance sont des quantités complexes.
Par la suite, pour simplifier l’écriture des équations, ce diélectrique sera le vide (ou l’air),
caractérisé par une constante diélectrique (ou permittivité) 0 et une perméabilité magnétique 0 (soit
r 1 et r 1 ). Néanmoins la méthode exposée sera généralisable à n’importe quel matériau
diélectrique (, ).
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et T. La hauteur des deux constructions est infiniment petite par rapport aux dimensions de leur base parallèle et de part et
d’autre du dioptre.
B
L’équation de Maxwell-Faraday
rot E
B
t
conduit à :
S rot E dS S t dS
a a
sont utilisées avec le volume d’intégration cylindrique décrit sur figure. En utilisant le théorème
d’Ostrogradski on arrive aux égalités suivantes :
div D dV D
dS 0
Vb Sb
Seules les composantes normales au dioptre sont à considérer puisque le rapport des flux à travers
les bases est infiniment grand devant celui à travers les surfaces latérales et D y est constant. Ainsi les
flux de chaque base doivent s’annuler ce qui donne la relation suivante : I En ,I T En ,T
Des considérations similaires appliquées à l’équation de Maxwell conduisent à la deuxième
équation suivante : Bn , I Bn ,T
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Par la suite le champ électromagnétique sera confiné dans un matériau diélectrique enrobé par
un conducteur parfait. Considérons dans un premier temps ce qui se passe au cours de la réflexion de
l’onde arrivant du diélectrique sur l’interface du conducteur. On utilisera alors la convention suivante :
Indice 1 : diélectrique.
Indice 2 : conducteur parfait.
Un conducteur est parfait si sa conductivité est infinie (pas de résistivité au passage des
charges). Par contre la vitesse v des charges mobiles ne peut diverger, ce qui implique que le vecteur
densité de courant j m v (caractérisant le flux des porteurs de charge de densité volumique m ) doit
aussi garder un module fini. Puisqu’il est lié au champ électrique dans le conducteur par la forme locale
de la loi d’Ohm : j E ( en [S.m-1]), cela implique que la divergence de s’accompagne de la nullité
du champ E (vrai en régime statique ou variable). En réflexion l’onde électromagnétique ne pénètre
donc pas un conducteur parfait (épaisseur de peau tendant vers zéro) et la réflexion est totale sur
la
surface conductrice qui constitue donc un nœud du champ E où il est nul. Le champ magnétique H
(d’induction) est de même nul en chaque point du conducteur parfait. On peut démontrer quand on sait
exprimer la forme explicite du champ total,que la surface du conducteur (épaisseur de peau infiniment
faible) est le siège de courants superficiels j s qui ne dissipent pas d’énergie par effet joule.
(
2)c
ond
uc
te
ur
Considérons une onde plane se propageant dans le vide (ou dans un diélectrique : r et r ) qui
est dirigée vers un plan parfaitement conducteur 1. On choisit les axes du référentiel tels que le plan
conducteur est le plan (Oy,Oz) et le plan d’incidence (Ox,Oz) (plan contenant la normale au plan de
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réflexion et le vecteur propagation de l’onde incidente). Cette onde donne naissance à une onde réfléchie
et on sait d’après les lois de Snell-Descartes que l’angle de réflexion doit être égal à l’angle d’incidence
(purement spéculaire) pour une interface parfaite (plane latéralement (Oy,Oz) et abrupte selon (Ox)).
Pour tenir compte de différents cas de polarisation de l’onde incidente, nous allons traiter
successivement des deux cas fondamentaux de polarisation. Rappelons qu’une onde de champ de
polarisation quelconque peut toujours se décomposer en une composante de champ perpendiculaire au
plan d’incidence et en une composante de champ comprise
dans le plan d’incidence. Pour ces deux
composantes particulières des champs incidents ( E i ou H i ), soit transverse ou soit inclus dans le plan
d’incidence, il est intéressant de noter que les champs réfléchis ( E r ou H r ) seront aussi soit transverse
ou soit inclus dans le plan d’incidence. Ceci implique donc une polarisation uniforme dans tout l’espace
x>0 pour le champ résultant de la superposition de l’onde incidente et réfléchie.
II.2.c. Cas 1 : Onde Transverse Électrique (TE). Champ électrique incident perpendiculaire au plan
d’incidence (alors le champ magnétique est dans le plan d’incidence).
On utilisera les conventions de la Figure 3 pour la représentation des ondes incidentes et
réfléchies. Ici le champ électrique de l’onde incidente est perpendiculaire au plan d’incidence. On
considère le cas de l’incidence oblique d’angle mais ces démonstrations s’étendent au cas de
l’incidence normale (=/2).
x
Ei Hr kr
ki
Hi x
Er
y z le vecteur y est vers nous.
Figure 3 : ondes incidente et réfléchie par un plan conducteur ; le champ électrique incident est normal au plan d’incidence.
avec ki 0 et ki k ou 2/.
k cos c
0
i t k i .r
Bi
L’équation de Maxwell-Faraday sur B i B0 e conduit à :
Bi
Bi
k i Ei
rot Ei iBi i k i Ei soit à : Bi
t
où le produit vectoriel est :
kE 0 cos e i t k .r
k sin 0 i
E0 e 0
i t k i .r
k i Ei 0
kE 0 sin e i t k i .r
k cos 0
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k
E 0 cos e i t ki .r
donc Bi 0
k
E 0 sin e i t ki .r
B0 1 k
en rappelant que le module du vecteur induction magnétique dans le vide est : H0 E0
0 0
on obtient finalement :
H 0 cos e i t ki .r
0
E i E 0 e i t ki .r
et H i 0 avec k i .r k sin x k cos z
H 0 sin e i t ki .r
0
kE
avec : H r
r
D’où Bi 0
0
k
sin E 0 e i t ki .r
0 H r cos e i t k sin x k cos z
soit : E r E r e i t k sin x k cos z et Hr 0 avec
0 i t k sin x k cos z
H r sin e
k r .r k sin x k cos z
Les conditions aux limites en x = 0 imposent que l’on ait ET 1 ET 2 0 . Attention dans cette
notation T indique une composante tangente au dioptre ((Oy,Oz), plan de l’interface) et ne doit pas être
confondu avec l’adjectif transverse qui lui se réfère à l’orientation du champ par rapport au plan
d’incidence (ici du dioptre). Dans
le milieu
d’incidence noté 1 (x>0),
l’onde
est la superposition des
champs incidents et réfléchis E1 Ei E r . Puisque les champs Ei et E r n’ont pas de composante
normale au dioptre on a ET 1 ETi ETr , ou encore Ei E r 0 . On en déduit que le champ réfléchi a un
sens opposé au champ incident : E r Ei et que son amplitude est donc : E r E0 .
Puisque le trièdre formé par E r , H r et la direction de propagation est directe, on en déduit que
H r est alors dirigé vers le haut contrairement à H i et de même on obtient : H r H 0 .
Notons que les amplitudes des champs après réflexion ne sont pas atténuées et c’est pour cela qu’on parle
de réflexion totale (pas d’onde transmise dans le milieu conducteur).
k E
Finalement avec H 0 0 ou k , on obtient :
0 c
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0
E i E 0 e i t kx sin kz cos
0
H 0 cos e i t kx sin kz cos
Hi 0
H 0 sin e i t kx sin kz cos
0
E r E 0 e i t kx sin kz cos
0
H 0 cos e i t kx sin kz cos
Hr 0
H 0 sin e i t kx sin kz cos
On en déduit le champ électrique total coté vide (diélectrique x>0) par la superposition : E Ei E r
0
e ik sin x e ik sin x
E E0 e i t k cosz
2i i 2 E0 sin k x sin e i t k z cos
2i
0
- L’onde résultante (interférence champ incident et réfléchi) est transverse électrique (TE)
tout comme l’onde incidente et réfléchie. Elle n’est pas transverse magnétique (TM).
- On parle aussi du mode H car seul le champ magnétique a une composante dans la direction
de propagation (z).
- Le champ magnétique possède deux composantes orthogonales comprises dans le plan
d’incidence. On dit qu’il a une polarisation elliptique perpendiculaire au champ électrique. Ces
deux composantes Hx et Hz sont déphasés de 90.
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à ce stade on peut remarquer parmi les termes intervenant dans les deux composantes non nulles Px et Pz
que :
- La composante longitudinale du champ magnétique Hz est en quadrature avec Ey (et avec Hx).
- La composante perpendiculaire du champ magnétique Hx vibre en phase avec Ey.
C’est la seule composante qui a un sens physique (celui d’une puissance propagée). Notez que
cette composante est fonction de l’angle de réflexion et modulo de x (la
distance au plan).
L’onde résultante se propage selon z avec le vecteur d’onde guidée : g k cos e z
k
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II.2.d. Cas 2 : Onde Transverse Magnétique (TM). Champ magnétique incident perpendiculaire au
plan d’incidence (alors le champ électrique est dans le plan d’incidence).
Les conventions de représentation des ondes incidentes et réfléchies sont données par la Figure 4
x
Ei Er kr
H i ki H r
y z
Figure 4 : ondes incidentes et réfléchies par un plan conducteur ; le champ magnétique incident est normal au plan d’incidence.
Considérons les relations de continuité à l’interface du conducteur parfait pour déterminer le sens des
champs après réflexion.
Concernant
le champ magnétique, la condition de continuité concerne sa
composante normale H n 2 H n1 0 or il est purement tangent au dioptre dans le cas présent (suivant
Oy). Nous
devons
donc
raisonner
à partir
des composantes
du champ électrique. Comme nous l’avons
vu : ET 1 ETi ETr 0 soit ETr ETi . De plus E r doit être perpendiculaire à la direction de
propagation k r ce qui impose son sens et permet d’en déduire que H r H i .
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Pour estimer la puissance propagée le long de z il faudrait intégrer sur un intervalle de x (en
choisissant une période en x par exemple). Ceci revient à calculer le flux du vecteur de Poynting au
travers d’une section transverse à la direction de propagation.
II.2.e. Quelques remarques et grandeurs utiles généralisables aux deux cas considérés (TE et
TM) :
La Figure 5 représente deux plans équiphase consécutifs pour l’onde réfléchie. La longueur
d’onde représente la distance parcourue par cette onde durant une période T et est définie par :
2
cT c .
Si on note x et z les distances entre ces deux plans mesurées le long des axes x et z. On peut les qualifier
de "longueurs d’onde apparentes". Ces deux plans joignent des points ayant un déphasage de 2 (par
définition ils sont sur deux plans équiphase et il faut donc le même temps pour parcourir (trajet
oblique), x (le long de x) et z (le long de z)).
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x
x
z
z
Figure 5 : représentation de deux plans d’onde en phase de l’onde réfléchie.
cT
On constate que géométriquement x et z = . Ce qui permet de réécrire
sin cos cos
c
la vitesse de propagation de l’onde guidée observée selon Oz : v z (notons que v
cos T
augmente avec ).
Les ondes planes incidente et réfléchie se propagent à la célérité c (vitesse de propagation libre
dans le milieu diélectrique), mais la superposition des deux ondes semble se propager plus vite le long de
Oz et à la vitesse v .
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Dans un premier temps, on cherche à conserver les solutions établies dans le chapitre précédent ce qui n’a
de sens que si les conditions
aux
limites sont
respectées,
c'est-à-dire :
ET 1 ET 2 0 et Bn 2 Bn1 0 sur les deux conducteurs, soit en x=0 et x=dx.
n1
x=dx.
2
Donc : k d x sin m ou k m , avec m=1,2,3,…
c d x sin
Si on fixe l’incidence () et la taille du guide (dx), une onde se propagera si sa longueur d’onde est telle
que : m 2d x sin (ressemble à la loi de Bragg utilisée en diffraction sur un cristal de période dx).
Pour une onde monochromatique () sur un guide donné (dx), l’onde se propage si elle entre à l’angle
: sin m avec 0m 1.
2d x 2d x
On peut vérifier que pour l’onde TM, ET1=0 avec ET1=Ez = , impose les mêmes conditions.
Dans ce cas on a alors des solutions qui correspondent à des réflexions multiples cohérentes entre plans
parallèles comme le représente la Figure 7.
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Figure 7 : Schématisation de réflexions multiples entre deux plans conducteurs parallèles. Les plans de l’onde réfléchie sont
représentés perpendiculairement à la direction des réflexions. L’onde résultante elle se propage parallèlement aux plans.
Cas particulier 0 :
Premier cas : onde incidente TE : les calculs ci dessus conduisent à Ey = 0, Hx = Hz = 0. Il n’y a
donc pas de champ propagé. Dans le cas m = 0 il n’y a pas de mode TE.
Deuxième cas : le mode TM existe.
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En adoptant la même méthode que précédemment, il s’agit d’ajouter 2 plans latéraux parallèles 2 et ’2
parallèles à (Oxz) distants de dy comme l’indique la Figure 8.
Figure 9 : vue de la section du guide avec choix de l’origine sur un coin du guide.
Cas 1) onde TE avec E E y ey . Il faudra ET 1 ET 2 sur 2 et ’2 aussi, avec ET 2 0 dans le métal.
Ex
Pour ces deux plans les composantes tangentielles sont ET or pour l’onde TE on a vu :
Ez
Ex 0
Ez 0
Cette condition est donc automatiquement vérifiée et on peut ainsi placer les plans 2 et ’2 où l’on veut
( dy) et conserver les expressions trouvées précédemment. Le choix que l’on a fait Figure 9 est valable
mais particulier. La configuration de l’onde électromagnétique est régie par la valeur d’un entier m et la
condition vu avant (avec n) :
k d x sin m
Cas 2) onde TM avec E E x ex E z ez . Il faudra avoir ET 1 0 sur les plans (1,’1) et (2,’2)
Ey 0 x E 0
simultanément. Sur (1,’1) on veut ET 1 et sur (2,’2) on veut ET 1 E 0 avec :
Ez 0 z
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Cependant, nous n’avons traité qu’un cas particulier où OxOz est le plan d’incidence. Il n’y a pas de
réflexion sur 2 et ’2. La nomenclature correspondant à ce type d’onde est alors TEm0 (confinement x).
Comme la géométrie du système le permet, on aurait pu choisir OyOz comme plan d’incidence, il en
serait ressorti la condition :
n
k sin n ou d y
dy 2 sin
La nomenclature correspondant à ce type d’onde est alors TE0n (confinement y).
Nous verrons ultérieurement, quand nous aborderons la méthode générale, que ces notations se
généralisent aux modes TEmn avec m et n entiers. Il en ira de même avec les modes TMmn.
Pour les modes TE, m = 1, n = 0 et m = 0, n = 1 représentent les modes fondamentaux TE10 et TE01. La
grande majorité des guides d’ondes adaptés aux micro-ondes (longueurs d’onde millimétriques à
centimétriques) fonctionnent sur la propagation de ces modes.
En examinant les conditions aux limites, nous avons vu que les modes TM0n et TMm0 ne peuvent pas se
propager. Par contre, les modes TMmn avec m 0 et n 0 pourront se propager.
Remplaçons dans les expressions vues avant sin k x sin par sin x puisque k d x sin
dx
pour m=1. On a donc obtenu pour ce mode fondamental et le champ magnétique qui lui est associé :
z
Ex 0 i t v
H x i 2 H O cos sin x e
dx
z
i t v
E y i 2 E 0 sin x e Hy 0 et dx
2 sin
dx
z
Ez 0
i t v
H z 2 H O sin cos x e
dx
La forme du terme d’amplitude dans les expressions ci dessus est liée à la méthode employée pour
élaborer cette solution. Elle consistait à partir de la réflexion d’une onde d’amplitude E0 sur un seul plan
conducteur. On peut, sans perdre en généralisation, renommer l’amplitude du champ électrique en posant
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~
E 0 i 2E 0 . Cela revient à procéder à un changement de l’origine des phases et à introduire une
amplitude deux fois plus faible que dans le cas traité ci-dessus de l’onde guidée par un plan conducteur
~
unique. On effectue la même opération sur le champ magnétique H 0 i 2H 0 .
Nous avons aussi vu que : k sin d et k g k cos v où kg est le module du vecteur d’onde
x
guidée et k .
c
Ez 0 ~ i t v
H z i H O sin cos x e
dx
Si on ne s’intéresse qu’aux valeurs algébriques des amplitudes non nulles des champs :
~ ~
E y E 0 sin x H x H 0 cos sin x
dx dx
~
H z H 0 sin cos x
dx
sur la paroi 2’ définie par y = 0 et n12 e y : 0 E 0 sin x e y s e y
dx
donc sur cette paroi conductrice la valeur algébrique de l’amplitude de la densité de charge
superficielle est positive : ' 0 .
2
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c 2 c c
on pose : c c ; kc et N c il vient : Nc et c 2d x
dx c c 2 2d x
² c2 ² c c
on obtient : 2
c² v c²
le terme ² v est nécessairement positif, donc le terme c c l’est aussi et il faut donc que
2
propagation : il n’y a donc pas d’onde qui se propage dans le guide sur de longues distances. L’onde doit
ainsi avoir une énergie suffisante pour se propager sans amortissement intrinsèque (une longueur d’onde
suffisamment petite par rapport à la largeur du guide).
c
v c 1
où
2
De l’Équation 1 on tire pour la vitesse de phase :
1 c k dx
Expression de la vitesse de groupe de l’onde TE10 :
Par définition : vg
d
dk g or
c k g2 k c2 1
2
1
1 ck g c2
donc vg c k g2 k c2 2 2k
g d’où v v g c²
2 k v
2
finalement : vg c 1 c
II.5.e. Bilan énergétique.
1
L’expression de la moyenne temporelle du vecteur de Poynting est : P Re H *
t 2
25
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10
soit pour le mode TE on doit calculer :
z
Ex 0 ~ i t v ~ ~
H *
x H O cos sin x e E y H *z iE 0 H 0 sin sin x cos
z dx dx
~ i t v
E y E 0 sin x e H *y 0 0
d x
z ~ ~
Ez 0 ~ i t v E y H *x E O H O cos sin 2 x
H *z i H O sin cos x e dx
dx
et en ne conservant que les composantes réelles on obtient :
P e z 2 E O H O cos sin 2 x
Pz t
e z en Watt/m2.
t
dx
~
avec : E 0 i 2E 0
Comme on pouvait s’y attendre ce résultat indique que l’énergie se propage dans la direction dans
laquelle l’onde est guidée. Il reste alors à calculer le flux de ce vecteur à travers une section du guide ce
qui donne :
d d d d
2
x y
x
y
P P dS 2 EO H O cos sin x dx dy e z e z
t
x 0 y 0
t
x 0 dx y 0
dx
1 1
dx dx
1 1
or sin x dx x0 2 dx 2 2 / d x sin 2 x d x d x
2
x 0 dx 0 2
1 1
sin X 2 2 cos 2 X
2
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des variables de position x et y mais pas de z car le guide est supposé invariant par translation en z.
B ~ i t k z
~ i t k z
rot E ik g E x e g
0 et i H y e g
t ~ i t k z
E y E x
H ze g
x y
De l’équation de Maxwell-Ampère rot H
E
iE on obtient :
t
~
H z H y H z ~
i t k g z
y
y ik g H y e
z
~
H z i t k g z
H x H z
~
rot H ik g H x e et
z x x
H y H x ~ ~
H y H x
x e i t k g z
y x y
~ i t k g z
Exe
~ i t k g z
i E i E y e
0
On dispose donc au final de 6 équations aux dérivées partielles devant être respectées :
27
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~
H z ~ ~
1 ik g H y iE x
y
~
~ H z ~
2 ik g H x i E y et
x
~ ~
H y H x
3 0
x y
H
~ ~
4 k g E y x
5 k g
~
E x H
~
y
6
E
x
y
E x
y
i H
~
z
~ , soit : ~
2 ~
ik g H x
H z
x
~
i H x / k g 2 k g
H z
x
i 2 k g2 H x
~
2
où k .
2 2
c
En utilisant les expressions (4) et (5) on va pouvoir exprimer :Ex, Ey, Ez, Hx et Hy en fonction de Hz.
Multiplions (6) par kg : 6
~
kg Ey k g
~
Ex i k ~
Hz
g
x y
~ ~
H x H y ~
où on identifie Hx et Hy en utilisant (4) et (5) : 6 ik g H z
x y
Réécrivons le système (1) (2) et dérivons pour retrouver les dérivées partielles de (6) :
~ ~ ~
~ kg H z H y kg 2Hz
1 H y 2 2 1 2 2
i k k g y y i k k g y 2
kg ~ , on dérive : ~ ~
~ H z H x kg 2H z
2 H x 2 2 2 2 2
i k k g x x i k k g x 2
Dans (6) et après multiplication de chaque membre par i k g k /kg on obtient de (6) :
2 2
~ ~
2H z 2H z
~
k g2 k 2 H z
x 2
y 2
Équation 2
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1 d2X 1 2Y
k 2
c
X dx 2 Y y 2
Le terme de gauche ne dépend que de x et celui de droite que de y. Les variables x et y étant
indépendantes l’égalité impose que les deux termes soient constants. On peut montrer que cette constante
est nécessairement négative (sinon les champs obtenus ne satisfont pas les conditions aux limites) et donc
poser :
1 d2X 1 d 2Y
2 avec 12 22 k c2 .
2 2
1 et 2
X dx 2 Y dy
d2X d 2Y
2 Y
2 2
ce qui revient à résoudre : 1 X et 2
dx 2 dy
En imposant pour les constantes qu’elles sont positives, les solutions en X et Y se mettent sous la
forme :
X x A sin 1 x 1
Y y B sin 2 y 2
d’où
~
H z X x Y y sin 1 x 1 sin 2 y 2
et
g x
~ 5 k
~
Ex H
~
H z
g y
~
2 i k c2 H x k g
x
Sur le plan conducteur 1 situé en x=0 on doit avoir pour l’une des composantes tangentielle Ey =
0 et pour l’une des composantes normale Hx = 0 quelque soit la valeur de y ; donc 1 . Notez que
2
cos 1 x sin 1 x De même sur le plan ’1 en x=dx, on doit aussi avoir Ey = 0 et Hx = 0 ce qui
2
m
implique : sin 1 d x 0 soit 1 d .
x
n
Par un raisonnement analogue sur les plans 2 et ’2 en y=0 et y=dy, on obtient : 2 et 2 d .
2 y
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n
0
Ex i H 0 cos x m sin y n e i t k g z
d
k c2
y dx dy
m m n i t k g z
E y i 2 0 H 0 sin x cos y e
kc d x d
dx y
Ez 0
et
k g m m n i t k g z
Hx i
2
H 0 sin x cos y e
kc d x d
dx y
k g n
Hy i 2 H 0 cos x m sin y n e i t k g z
k c d y
dx dy
m n i t k g z
H z H 0 cos x cos y e
d d
x y
on note k le module du vecteur d’onde dans le diélectrique (illimité).
c
on note k g v le module du vecteur de l’onde guidée et où v est la vitesse de phase.
Comme pour le mode TE10 on associe une pulsation de coupure à kc en posant : k c c ,mn avec
c
2 2
m n
k
2
c d
dx y
k, kg et kc sont liés entre eux par la relation : k g2 k 2 k c2
Équation 3
2 c2,mn
L’Équation 3 conduit à k g2 d’où la condition nécessaire pour qu’il y ait propagation :
c
c ,mn
c
v
2
La vitesse de phase s’écrit alors :
1 c ,mn
d 2
cmn
on calcule la vitesse de groupe à partir de : v g dk vg c 1 2
et v v g c 2
g
On constate que la vitesse de phase et la vitesse de groupe dépendent de la pulsation. Le système est donc
dispersif.
30
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1,E+09
4,E+08
vitesse groupe
2,E+08 TE01
TE10
TE11
0,E+00
0 10 20 30 40 50 60 70
fréquence (GHz) N = w/2 =c/
Figure 10 : courbes représentatives du comportement de la vitesse de phase et de la vitesse de groupe pour un guide rectangle
de taille : dx=1cm et dy=1,5cm.
Les deux séries de courbes représentées sur la Figure 10 pour chaque mode admettent une asymptote
horizontale v=c et une asymptote verticale N = Nc,mn qui dépend du mode. Les fréquences plus basses que
cette limite ne se propagent pas. Notons que Nc est inversement proportionnel à la taille du guide, ainsi un
guide plus étroit est plus limitatif (la plage des fréquences propagées est plus petite et déplacée vers les
hautes fréquences. Ce guide propage à plus haute énergie).
Le mode TE01 est le mode fondamental qui peut propager des ondes de plus faible fréquence que
les autres (donc de moindre énergie). Pour qu’un signal transporté par un tel guide ne soit pas trop
déformé il est intéressant de travailler en configuration monomode, i.e. avec C ,01 C ,10 . Il faudra
alors adapter les dimensions du guide à la fréquence que l’on souhaite propager.
31
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Nous avons vu que la propagation dans les guides d’ondes était décrite par les équations (modes TE) :
~ ² H z ² H z
4 ~ ~
k g E y H x 2 ikc2 H~ x k g H z 6 x²
y²
k c2 H z
x
~
~ H z w 2
5 ~ ~
k g E x H y 1 ik H y k g
2
c Avec : k k g k c où k
2 2 2
y c
D’où la possibilité d’exprimer H x, Hy, Ey et Ez en fonction de Hz à condition que k c 0 . C’était le
cas pour le guide d’onde rectangulaire mais ce n’est pas une règle générale.
Figure 11 : Guide coaxial d’âme (1) et gaine (2) faits de conducteurs parfaits, cerclant un diélectrique (3) parfait.
AN : Pour un guide cylindrique de tailles R1=2,4mm et R2=8,8mm des ondes TE ou TM (avec des
composantes non nulles en Ez ou Bz et qui ne sont donc pas TEM) peuvent se propager mais à des
fréquences très élevées si leur longueur d’onde est de la taille des dimensions transverses du guide (pour
<3,5cm on obtient N>8,5GHz). A plus basse fréquence, seul les modes TEM peuvent exister. Dans ce
régime, l’ARQP (Approximation des Régimes Quasi-Permanents) peut être justifiée et l’électrocinétique
utilisée pour l’étude des lignes de transmission comme nous le verrons ultérieurement.
32
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La force électromotrice dans un circuit est définie par e E .dl grad V .dl i A.dl
A A A
B
. En général,
A
A.dl dépend du chemin suivit ; ce terme est non nul pour les modes TE ou TM et il est
alors impossible de définir sans ambiguïté la notion de tension. Dans ce cas il faut déterminer
explicitement les champs E , H .
Aux basses
fréquences (N=/2 << 1 GHz en général) le second terme est négligeable. Pour les
modes TEM A.dl 0 quand on calcule la fem (e) entre deux points, appartenants à une même section
de ligne perpendiculaire à Oz, mais situés chacun sur un conducteur différent alors :
B sur 2 B
e E .dl grad V .dl V ( A ) V ( B )
A sur 1 A
Dans ce cas la fem ne dépend pas du chemin suivi. On peut définir une tension entre les deux
conducteurs :
(2)
U 12 V ( 1 ) V ( 2 ) E .dl entre les armatures (1) et (2).
(1 )
Comme le champ électrique se propage selon 0z : E ( x , y )e ikz E x e x E y e y
On introduit donc une onde de tension : U 12 u12 e ikz
II.7.c. Onde de courant dans une ligne coaxiale. Propagation en mode TEM.
En accord avec la symétrie du câble coaxiale, nous avons vu que le champ électrique est radial et
E R r R E r r , z ,t e r
indépendant de l’angle polaire : 1 2
et que de même, le champ magnétique est en phase avec E et lui est orthoradial :
B R1 r R2 B r , z ,t e
Un courant électrique circule alors dans l’âme, à l’instant t, suivant les z croissants et avec une
~ ~
intensité pouvant s’écrire : I 1 z ,t I 0 z e it , où la fonction I 0 z contenant la dépendance
spatiale de l’intensité peut être un nombre complexe.
33
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k
n e z E . Or n n x e x n y e y et e z E Tx e x T y e y soit n ez E colinéaire à
d’où js
ez .
ikz
j s j s e e z . Le flux de j a travers la section des conducteurs n’a de contribution différente de
0 que sur la périphérie de ces derniers ; d’où l’expression
de l’intensité qui traverse chaque conducteur :
I( z )
contour
j s .dl j s .dl e z
contour
où l’indice (1) ou (2) permettra de différencier les deux conducteurs. L’intensité peut se mettre sous la
forme : I ( z ) J ( z )e ikz et on montre sans grande difficulté que J 1 ( z ) J 2 ( z ) .
Ainsi un courant I 2 z ,t I 1 z ,t , opposé à I1, circule dans la gaine en opposition de phase et
assure le retour du courant. Les courants surfaciques sont donc longitudinaux, de sens contraires sur les
deux conducteurs. En fait c’est l’onde TEM qui impose un déphasage de entre les deux conducteurs
même en circuit ouvert.
34
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~
Les densités de charge surfacique 1 et 2 , s’obtiennent avec le théorème de Gauss local
alors identifier en suivant l’ARQP (Approximation des Régimes Quasi-Permanents, car dz<<), une
inductance linéique L en [Henry/m] :
R z
d 1WE wB d 2 0 4 ln 2 I 12 cos 2 t dz 1 2 L I 2t , soit :
r R1 c
0 R2
L ln
2 R1
1
On peut vérifier que : LC
c2
AN : Pour un guide cylindrique de tailles R1=2,4mm et R2=8,8mm, on obtient
L 0 ,26 / m H
pF / m qui sont des valeurs très faibles mais peuvent donner des capacités et inductances
C 42 ,8
35
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Vâme V gaine V z ,t
R 1
Zc ln 2
I z ,t I z ,t
R1 0 c
On voit avec les expressions précédentes que : ZC L C
AN : Pour une ddp V0=100 Volts, et R2/R1=5, on obtient Zc=96,7Ohm (les câbles Télé sont
d’environ 75Ohm).
Si l’on tient compte de la résistivité des métaux (non idéalité des milieux conducteurs et
pénétration de l’onde sur une épaisseur de peau) et de la dissipation dans le diélectrique dont la
conductivité n’est pas totalement nulle (permittivité diélectrique ayant une composante imaginaire),
l’énergie propagée diminue par dissipation au cours de la propagation le long du câble.
36
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Les réseaux électriques parcourus par des basses fréquences (BF) répondent assez bien à
l’approximation des régimes quasi-stationnaires et l’on peut négliger l’aspect propagatif des ondes
puisque l’intensité, à un instant donné, est la même le long d’un même conducteur puisque la longueur
d’onde est bien plus grande que celui-ci. C’est le cas par exemple du secteur alternatif urbain qui pour
50Hz à une longueur d’onde de l’ordre de 6000km.
Au contraire, les signaux hyperfréquence (hautes fréquences HF, micro-ondes) ont une
longueur d’onde souvent plus petite que la taille des conducteurs utilisés et l’intensité instantanée de
l’onde varie le long des différents éléments du circuit (ainsi que les champs E et B). Dans la suite nous
considèrerons la propagation du courant et du potentiel le long d’une ligne utilisée pour la transmission.
z=0 z=l
R L
Générateur Charge
antenne G C poste
Pour la suite nous considèrerons une ligne TEM, soit un guide d’onde constitué de deux
conducteurs métalliques et propageant des ondes de type TEM (Transverse Electrique et
Magnétique). L’étude électromagnétique de la propagation sur les lignes sera abordée dans la suite du
37
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cours et nous définirons précisément l’origine de ces modes qui permettent de définir les notions de
courant et de tension car E et B sont compris dans des plans perpendiculaires à la ligne. Ce n’est pas le
cas si une composante longitudinale de E ou B existe. Les exemples les plus courants sont le câble
coaxiale, la ligne bifilaire ou la ligne tri-plaque, lorsque l’on travaille avec des fréquences pouvant être
hautes (HF) mais suffisamment basses pour interdire la propagation des modes TE ou TM (coupés sous
leur fréquence propre Nc). Nous reviendrons sur cela aux chapitres suivants.
III.1.a. Lien entre l’onde de tension et l’onde d’intensité. Equation différentielle des télégraphistes.
M M’
I(z,t) I(z+dz,t)
V(z,t) C dz V(z+dz,t)
I(z,t) I(z+dz,t)
N à la masse N’
En combinant ces relations suite à une seconde dérivation conduit aux équations dites des
télégraphistes :
2V z ,t 2V z ,t
LC (Eq.3)
z t
2 2
38
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2 I z ,t
2 I z ,t
et LC (Eq.4)
z t
2 2
2 1 2 1
qui ressemblent aux équations d’Alembert 2 2 2 0 avec u .
z u t LC
On peut alors en suivant le même raisonnement que précédemment, corriger les équations
précédentes :
V z ,t I z ,t
l’Eq.1 devient L R I z ,t (Eq.1’)
z t
I z ,t V z ,t
et l’Eq.2 devient C G V z ,t (Eq.2’)
z t
où apparaît maintenant pour chaque équation deux termes liés aux pertes (signe moins).
En dérivant ces équations et en les combinant on modifie de même les équations des télégraphistes :
2V z ,t 2V z ,t V z ,t
LC RC LG R G V z ,t (Eq.3’)
z t t
2 2
2 I z ,t 2 I z ,t I z ,t
et LC RC LG R G I z ,t (Eq.4’)
z t t
2 2
D’autres perturbations peuvent être prises en compte dans la modélisation. Les déformations dues
à des défauts de pose ou à des chocs, perturbe la continuité de l'impédance caractéristique et expose le
signal en ligne à des réflexions telles que des échos. Il peut s'en suivre un régime d'ondes stationnaires
produit par les interférences internes des ondes réfractées et réfléchies. Lorsque le taux d'onde
stationnaire (T.O.S.) dépasse un certain seuil, il apparaît le long du câble des "noeuds" où le signal est très
faible et des "ventres" où il est très fort. Dans ce cas un équipement branché sur un noeud recueillera un
signal très faible sinon nul.
39
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Dans ce cas, quand le générateur alimente la ligne avec une tension sinusoïdale, les solutions des
équations différentielles (Eq.3’’ et Eq.4’’) peuvent se mettre sous la forme :
V z V e z V e z soit V z ,t V e it z V e it z
et I z I e z I e z I z ,t I e it z I e it z
où V+, V-, I+, et I- ne dépendent ni de z ni de t et s’obtiennent en fonction des conditions aux
limites. Ces constantes sont liées deux à deux, en effet si on dérive la solution en intensité par rapport à z
et qu’on identifie ceci à l’équation 2’’, on obtient la relation :
Y Y Z
I V et I V où on note : Zc
Z Z Y
V V R iL
soit : I z I e z I e z donc : Z c
I I G i C
et V z Z c I e z Z c I e z
III.2.a. Etude des solutions : Réflexion en bout de ligne alimentée par un signal sinusoïdal.
Les solutions pour l’onde de courant et d’intensité sont chacune la somme de deux ondes planes
progressives, l’une allant vers les z croissants (premiers termes d’amplitude +I+ ou +ZcI+) et l’autre de
sens opposé (termes d’amplitude +I- ou -ZcI-). Pour la suite nous travaillons encore en factorisant le terme
contenant la dépendance temporelle pour tirer profit de la notation complexe.
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i) Facteur de propagation :
En dérivant deux fois ces solutions pour identifier les termes de l’équation 3 ou 4, on obtient dans
les deux cas l’expression de l’exposant de propagation complexe qui fait intervenir :
R iL G iC en m-1, où ces constantes sont linéiques (Ohm/m, …)
c’est un paramètre de propagation exprimé ici sous forme complexe Re i Im et dont la partie
réelle Re est un paramètre d’atténuation (affaiblissement de l’onde) en Nepers par mètres (ou
Décibels : 1 dB = 0,1151 NP) et où la partie imaginaire Im est un paramètre de phase exprimé en
radians par mètres (1rad=57,3°).
Dans le cas des lignes sans pertes : R=0 et G=0, i LC et donc Im LC
qu’on identifie à un vecteur d’onde réel : kz LC Im
1
En identifiant les ondes planes à : e i t z / v , on obtient pour la vitesse de phase : v
kz LC
dans ce cas il n’y a pas d’affaiblissement de l’onde au cours de sa propagation qui se fait à la vitesse
correspondant à la propagation des ondes électromagnétiques dans le matériaux diélectrique utilisé.
Puisque les solutions doivent aussi vérifier les équations 1 et 2 z et t, ce qui est le cas si Rckz=L, on
kz L
obtient aussi : Zc
C C
Z 0 i Z c tan Im z
Sans pertes on obtient : Z z Z c
Z c i Z 0 tan Im z
Des expressions précédentes on obtient aussi l’impédance de charge en bout de ligne (z=l) définie par :
I e l I e l
Z R Z l Z c il l
I e I e
et en début de ligne en fonction de l’impédance de charge :
Z Z c tanh l
Z 0 Z c R
Z c Z R tanh l
41
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Z iZ c tan Im l
Sans pertes on obtient : Z 0 Z c R
Z
c iZ R tan Im l
On peut en déduite directement le rapport des amplitudes complexes des deux ondes planes de sens
opposé qui s’identifie au coefficient complexe de réflexion de la ligne en z :
V e z V 2 z V Z 0 Z c
z e
z où obtenu par :
V e V V Z 0 Z c
V 1
2 V 0 I 0 Z c
divisé par V 1
2 V 0 I 0 Z c
Z 0 Z c 2 l
A la charge on a : l e
Z 0 Z c
Z 0 Z c
et au début de ligne : 0 or on peut en utilisant l’expression de Z(0) fonction de ZRZ(l),
Z 0 Z c
1 - tan X
exprimer ce coefficient en y introduisant la valeur de charge ZR. On utilise le fait que : e 2 X ,
1 tan X
Z R Z c 2l
et on obtient : 0 e R e 2l , où l’exp(-2 l) propage la phase de z=0 à z=l.
ZR Zc
Z Zc
on vient d’utiliser : R l R qui est complètement déterminé connaissant ZR et Zc.
ZR Zc
on retiendra que : z R e 2 z l et z 0 e 2z
On peut alors réécrire l’expression générale de l’intensité, du courant et de l’impédance ramenée sous la
forme :
V z Z c I e z 1 z Z c I e z 1 R e 2 z l , où on introduit (z).
I z I e z 1 z I e z 1 R e 2 z l
1 z Z z Z c z 1
soit Z z Z c z
et réciproquement :
1 z Z z Z c z 1
où on a introduit l’impédance réduite obtenue en divisant Z(z) par Zc :
Z z 1 z
z
Zc 1 z
On définit aussi le rapport d’ondes stationnaires (R.O.S.) dit Voltage Standing Waves Ratio en
max I z maxV z 1 R
anglais : z où R l
min I z minV z 1 R
comme 0 l 1 alors 1 . Près de 1 c’est régime un régime d’ondes purement progressives
et au dessus de 10 on considère que la proportions d’ondes stationnaires apparaissant est grande. On
qualifiera alors l’impédance de charge ZR comme étant mal adaptée à la ligne d’impédance caractéristique
Zc.
minV z Z c
on peut montrer les relations importantes suivantes : min Z z
max I z
maxV z
et max Z z Zc
min I z
42
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iii) Cas z 0 soit ZR=Zc. Ligne fermée avec impédance de charge adaptée.
Z R Z c tanh l Z 0 Z c tanh z
Si ZR=Zc, alors Z 0 Z c Z c et donc Z z Z c Z c .
Z c Z R tanh l Z c Z 0 tanh z
l’impédance est donc constante sur toute la ligne tout comme si le générateur en z=0 était directement
fermé sur ZR en z=l.
soit avec z 0 , I z I e z soit I z ,t I e Re z e i t Im z
et V z Z c I e z V z ,t Z c I e Re z e i t Im z
ce qui permet de remarquer que si la ligne est fermée sur une impédance ZR égale à Zc, alors il n’y a pas
d’onde retour se propageant suivant les z décroissants. C’est pourquoi on dit que Zc est l’impédance
caractéristique de la ligne. Lorsque la ligne est fermée sur une telle impédance, elle se comporte comme
si elle était de longueur infinie et l’amplitude de la réflexion retour de l’extrémité de la ligne est nulle,
non pas comme si elle avait été totalement dissipée par effet joule mais comme si l’onde incidente (I+ ou
V+) n’avait pas vu de discontinuité de milieu au bout de la ligne.
Ainsi quand l’impédance de sortie de la ligne est égale à l’impédance caractéristique de la ligne,
l’impédance ramenée Z(z) devient indépendante de z et on peut dire qu’on a ramené l’impédance placée
en sortie jusqu’a son entrée. C’est la situation optimale pour le transfert du générateur (antenne) au
récepteur (poste de réception) qui devient un circuit sans discontinuité d’impédance.
Il s’établit sur la ligne un régime d’ondes progressives. Intensité et tension sont en phase ainsi
toute la puissance transportée est de type "énergie active".
Rappelons que les valeurs mesurées au millivoltmétre H.F. en pratique sont les valeurs efficaces
obtenues de celles introduites ci-dessus en prenant les modules des amplitudes complexes et en divisant
V z Z c I z
par 2, soit par exemple : Veff z e
2 2
Z c I Re z1
Avec pertes, Re()0 soit : en z1<z2 : V1 e
2
Z c I Re z
en z2 : V2 e 2
2
et V1/V2= e Re z2 z1 ce qui conduit à : Re() = ln(V1/V2) / (z2-z1) en Np/m (ou dB/m).
iv) Cas z 1 soit ZR=0 et/ou ZR= et/ou Zc-ZR=Zc+ZR. Ligne court-circuitée.
Dans chacun de ces cas, il s’établit sur la ligne un régime d’ondes stationnaires pures (en l’absence
de pertes). Il n’y a donc pas transmission d’énergie active par la ligne mais seulement d’une puissance
réactive. On parle d’une ligne court-circuitée.
v) Dispositifs particuliers à faible largeur de bande (pour une gamme de fréquences particulières) :
Ligne demi onde : Inverseur d’impédance
Quand l= n/2 alors Im()l= n et donc : Z 0 Z R
43
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permet par exemple de ramener à l’impédance d’entrée celle qui se trouve à la charge pour la
mesurer par exemple (utile pou les antennes ou circuits peu accessibles).
Si on compare les deux relations suivantes, elles définissent une transformation conforme entre les
plans complexes de l’impédance réduite (z) et du facteur de réflexion (z).
1 z z 1
Z z Z c et z
1 z z 1
posons :
z Z z / Z c R i X et z a ib
a ib
R 1 iX
le couple des variables (a,b) est lié à celui des variables (R,X) par :
R 1 iX
de même on peut montrer que :
1 a2 b2 2b 1 a2 b2 2b
z R i X i soit R 2 et
X
1 a b 1 a 2 b 2
2 2
1 a b
2
1 a 2 b 2
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La famille de cercles définie par cette équation est centrée sur l’axe parallèle à l’axe des ordonnées
(Im()) et qui passe par le point ( 1 , 0 ). Le centre d’un cercle de cette famille passe par ( 1 , 1/X ) et
se trouve donc au dessus de l’axe des abscisses pour X>0 et au dessous pour X<0. Tous les cercles
passent par le point ( 1 , 0 ). Le rayon d’un cercle est 1/X.
Notons les cercles particuliers :
X= 0 Cercle centré en ( 1 , ) et de rayon .
Il se confond avec l’axe horizontal.
X= 1 Cercles centré sur ( 1 , 1 ) et ( 1 , -1 ) respectivement avec un rayon de 1.
X= Cercle de centre ( 1 , 0 )et de rayon 0.
Ce cercle se confond au point ( 1 , 0 ) et est le plus petit de la famille.
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Avec pertes : z R e i 2 z l Im i Re
R e e 2 l z Re
, on voit que lorsque z
i 2 z l Im
varie :
L’exponentielle réelle en z va affecter l’amplitude et donc le diamètre du cercle. On obtient alors
une trajectoire spirale logarithmique qui peut être tracée si on connaît Re().
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Autour du diagramme une autre échelle donne l’angle de déphasage (phase coefficient de réflexion )
en degrés de 0 à 180. Cette échelle circulaire correspond donc à arg().
Sous le diagramme (sous le titre Radially Scalled Parameters), on trouve des échelles variées :
A Gauche :
L’échelle Standing Wave (S.W.R.) et l’échelle Reflection coefficient donnent les valeurs de
(R.O.S.). Soit =(-1)/(+1) en valeur numérique (Vol. Ratio) ou en valeur décibels (20 log en dB).
L’échelle Return Loss in dB donne la puissance qui arrive à une charge et celle qui s’y réfléchie
(s’exprime en dB et en -10 log(2)).
Deux échelles exponentielles Transm. Loss in dB permet de calculer le facteur exp(2Re()…)
(Re() s’exprime en Neper/m soit en dB (1 Neper=8,68 dB) et en -10 log(2)).
A Droite :
L’échelle Refl. Coeff. Vol qui est une échelle de .
L’échelle Refl. Coeff. Pwr qui est une échelle de 2.
L’échelle Refelcted Loss in dB donne la puissance qui arrive à une charge et celle qui transmet
au travers (s’exprime en dB et en -10 log(1-2)).
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