RaherisonEricP ESPA MAST2 16
RaherisonEricP ESPA MAST2 16
RaherisonEricP ESPA MAST2 16
SAMBAINA ANTSIRABE
Nom: RAHERISON
C’est avec un grand plaisir que je réserve ces lignes en signe de gratitude et de
reconnaissance à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce travail.
Mais avant tout, je tiens à remercier infiniment JESUS CHRIST, DIEU TOUT
PUISSANT, qui m’a donné la force et la persévérance pour mener à terme ce mémoire.
J’adresse mes vifs remerciements et toutes mes chaleureuses gratitudes à ces personnes
et autres sous citées :
-Monsieur le Professeur ANDRIANAHARISON Yvon, Premier responsable à
l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo qui a bien voulu autoriser cette soutenance ;
- Monsieur RABARIMANANA Mamy,Responsable de la mention l’Information
Géographique et Aménagement du territoire, qui a bien voulu accepter de présider le jury
de cette soutenance, bien que les taches qui lui incombent soient lourdes et importantes ;
-Les membres du jury, qui ont bien voulu accepter de donner leur avis sur ce
mémoire.
-L’entreprise AVOTRA de m’avoir aidé beaucoup du point de vue technique et
théorique durant la réalisation de ce mémoire ;
-A tous les personnels à l’IOGA Ambohidempona et l’OMNIS Betongolo de
m’avoir aidé et donné des informations précises durant la réalisation de ce mémoire ;
-Tous les corps enseignants et administratifs de l’ESPA, qui nous ont transmis
leurs Connaissances et leurs dévouements acharnés.
Je tiens à exprimer tout particulièrement ma profonde gratitude à mon encadreur,
Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Professeur titulaire au sein du département
Information Géographique et Aménagement du Territoire ; Monsieur RAKOTOVAO
James Tolojanahary Ingénieur Géomètre Topographe.
Et j’adresse mes plus sincères remerciements à mes chers parents, mes frère, mes
sœurs et à tous les membres de ma famille qui m’ont soutenu moralement et financièrement
sans me décourager jusqu’à ce chapitre de ma vie.
Mes remerciements sont également adressés à mes collègues master II Géomètre-
Topographe, promotion 2015, ainsi qu’à tous mes amis et à tous ceux qui, de près ou de loin,
ont contribué à la réussite de ce mémoire.
« Merci à tous » !
INTRODUCTION .......................................................................................................... 1
V.1.Reconnaissance : ................................................................................................. 26
V.2.Détermination de la bande d’étude : ................................................................... 26
V.3.Localisation de la zone d’étude : ......................................................................... 26
V.4.Exécution des travaux : ....................................................................................... 27
V.4.1.Matériels utilisés : ......................................................................................... 27
CONCLUSION ............................................................................................................. 76
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................... 78
WEBOGRAPHIE ......................................................................................................... 79
ANNEXES ..................................................................................................................... 81
INTRODUCTION
Tous les ans, Madagascar connait des grands problèmes dans le domaine de
l’agriculture. On trouve des grandes plaines très vastes dans notre pays et des sources d’eau
mais le problème qui se pose de savoir comment irriguer les rizières car les dénivelés entre
celles-ci et les sources sont souvent trop faibles.
Actuellement, plusieurs projets sont mis en place dans le but d’augmenter la quantité
de produit alimentaire dans notre pays. Pour cela, différentes organisation s’investissent chez
nous dans les travaux d’irrigation afin d’irriguer plusieurs périmètres à Madagascar et
d’améliorer l’agriculture existante.
Les travaux d’irrigation sont donc les bases principales ou l’étape le plus important
pour résoudre le problème de nourriture dans notre pays. C’est l’un des travaux de génie civil
exécuté par le topographe, l’hydraulicien et le BTP. Le topographe établit les plans
topographiques, le traçage du profil en long du projet, profil en travers du projet, le calcul de
cubature et l’emplacement du barrage tandis que l’Hydraulicien effectue tous les calculs
nécessaires en hydraulique : section, débit de l’eau, vitesse d’eau,…et le BTP pour la mise en
place du barrage …Tous ces travaux dépendent alors de la précision des levés topographiques.
De plus, l’écoulement de l’eau dépend beaucoup de la variation de la pente de l’amont
verse l’aval mais cette pente du projet dépend en général de la précision du nivellement
topographique. Dans notre cas, la pente du canal d’irrigation sis à Ambohibary Sambaina est
très faible, 0.8%0 sur une longueur de 8 km environ ; pour cela, l’eau n’atteint pas le niveau
aval. Evidemment, on n’arrive pas à irriguer certains périmètres. La question est
donc « Comment peut-on faire pour que l’eau s’écoule bien jusqu’au niveau aval et en quantité
suffisante pour irriguer le périmètre concerné ? » C’est pour cela que notre étude consiste
à « L’AMELIORATION DE LA METHODE UTILISEE PAR LE TOPOGRAPHE DANS
LE CAS D’IRRIGATION A TRES FAIBLE PENTE ».
Dans ce cas, nous allons voir successivement les étapes suivantes :
- l’étude gravimétrique
-l’étude topographique,
-Analyse des résultats et proposition par le topographe de méthode utilisée dans tous
les travaux d’irrigation.
𝑚𝑑𝑚′ 𝜌𝑑𝑣
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐺 = ∭𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑇 −𝐺 2 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑝 =-𝐺𝑚 ∭𝑇 2 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑝 (01)
𝑙 𝑙
b-Force centrifuge :
Il s’agit de la force due à la rotation de la terre sur elle-même.
Appelons 𝜔T la vitesse de rotation de la terre ; 𝝎T ≈7,292.10-5 rad/s.
𝜌𝑑𝑣
𝑔 = −𝐺 ∭ 2
𝑢𝑝 + 𝜔2𝑇 𝑝𝑢
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗𝜆 (02)
𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑙
Variation en
fonction de la
latitude 𝜑
La différence de potentiel entre deux points P0 et PN est égale au travail fourni pour deplacer
une masse unité du point Po au point PN en suivant un chemin continu quelconque[1] Equation
dans laquelle ⃗⃗⃗
𝑑𝑙 est le vecteur déplacement et dh’ la composante verticale de ⃗⃗⃗
𝑑𝑙 . [9]
(04)
𝑔𝑁 ℎ𝑁
𝑔𝑘+1 ℎ𝑘+1
𝑔𝑘 ℎ𝑘
𝑔0 ℎ0
1
Nivellement direct ou nivellement topographique mesuré à l’aide du niveau
Avec𝛾 e et 𝛾p les pesanteurs normales équatoriales et polaires sur l’ellipsoïde donné par la
formule de CLAIRAUT
𝐺𝑀 𝑚𝑒 ′ 𝑞′𝑜
(07) et (08)
𝛾e= 𝑎𝑏 (1-m- ) 𝐺𝑀 𝑚𝑒′𝑞′𝑜
6𝑞𝑜 𝛾P= 𝑎2 (1+ 3𝑞𝑜
)
𝜔²𝑎²𝑏 1 3 3 1 3 3
Avec 𝑚 = 𝑞0 = 2 (1 + 𝑒²) arctan(e)-2𝑒 𝑞′0 = 2 (1 + 𝑒′²) arctan(e’)-2𝑒′
𝐺𝑀
𝑎 2 −𝑏² 𝑎 2 −𝑏²
𝑒2 = 𝑎²
𝑒 ′2 = 𝑏²
2
Structure interne du globe : densité
3
Attraction lune-terre
RT=6370 Km
MT=5,977.1024 Kg
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐺 : force de la pesanteur
I.3.1.3 La gravité théorique :
En un point de latitude 𝜑 d’un ellipsoïde de référence, on peut calculer la valeur théorique de
la gravité avec la formule suivant [2] :
4
Correction gravimétrique : correction plateau, correction altitude, correction dérivé, correction latitude
5
Anomalie de Bouguer et anomalie air libre
On fait tomber un objet et directement on calcule l'accélération que le corps subit en mesurant
avec soin la distance et le temps durant la chute du corps.
1.3.2.2. Pendule
En suspendant une masse sur un ressort et en observant combien sous la force de gravité, le
ressort se déforme, l'accélération gravitationnelle peut être évaluée.
La pesanteur mesurée dans ce point porte le numéro axe 59 qui est le numéro de la traverse
passant par l’axe du canal.
EXTRAIT DU CANAL
La station de mesure de la pesanteur est choisie directement sur l’axe du canal (exemple : axe
59).
O D
Distance en m
La distance OD est comprise entre 200 à 1000 m.
1, 2, 3,4, représentent les pas des mesures ou les portées des mesures topographiques
I représente le pas de mesure de la pesanteur.
6
Anomalie de Bouguer et anomalie d’air libre. Nous utiliserons souvent le terme « anomalie de pesanteur »
pour décrire la variation des champs de la pesanteur locale
En général, les mesures du début et de la fin à la station de base ne sont pas semblables. Cette
différence, appelée dérivé, est due en partie au gravimètre, en partie à la marée lunaire. La
correction est faite en supposant que la dérive est linéaire dans le temps.
Donc, si on est passé à la station de base, aux temps T1 et T2 et que les valeurs mesurées
Lorsque la dérive est positive, c'est que les mesures ont été surestimées, il faut les diminuer.
La correction de dérive sera négative. Inversement, dans le cas où la dérive est négative, les
mesures sont sous-estimées et la correction devra être positive. Ainsi, toute valeur V prise au
temps T (où T1 ≤ T ≤ T 2 ) est corrigée par la formule suivante :
𝑉2−𝑉1
VCOR=VLU-𝑇2−𝑇1×(T-T1) (13)
II.7.Altitude orthométrique :
L’altitude orthométrique est l’altitude par rapport au géoïde donnée par la formule
suivante[13] :
1
𝐻𝑖 = 𝑔 𝑔𝑖 ℎ𝑖 (16)
𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛
Avec 𝑛
1
𝑔𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = ∑ 𝑔𝑖 la pesanteur moyenne
𝑛
𝑖=1
𝑉2_𝑉1
TD=𝑇2−𝑇1
Application :
La valeur de la pesanteur prise à l’instant T1=08h36mn de la station S1 est égale à
977.6945673gal. A l’instant T2=16h20mn ; cette valeur devient 977.6945303gal.
Donc :
TD=-0.000037845 gal/h=-37.845𝜇𝐺𝑎𝑙/ℎ
𝑉2−𝑉1
VCOR=VLU-𝑇2−𝑇1×(T-T1)
VCORaxe01=977.694560 Gal
Bref, d’après le résultat ci-dessus, l’intensité de la pesanteur n’est pas constante. Elle varie en
milligal sur une portée de 200 m à 1000 m environ. Or, pour déterminer les côtes
géopotentielles en chaque point, il faut mesurer l’altitude correspondante. Alors, pour avoir
les coordonnées planimétriques et altimétriques des points, il faut faire une étude
topographique.
PARTIE II : ETUDE
TOPOGRAPHIQUE
Plan topographique : c’est une représentation plane, précise et détaillée d’une certaine
portion de terrain, généralement à grande échelle [12].
IV.2 Base de la topographie
La précision est la qualité majeure et recherchée d’un plan topographique. Précédemment,
nous avons défini un plan topographique comme étant le groupement de la planimétrie et
de l’altimétrie. En effet, les travaux topographiques se basent toujours sur ces deux
concepts. Ainsi, quel que soit l’évolution de la technologie, les lois fondamentales qui font
la science restent toujours ses bases.
IV.2.1.CANEVAS
C’est l’ensemble discret des points géodésiques bien répartis sur la surface à lever dont les
positions relatives sont déterminées avec une précision au moins égale à celle que l’on
attend du levé. Ces points servent d’appui au lever des détails. Le canevas s’exprime par
les coordonnées de ces points dans un même système. [5]
Pour les zones de grande étendue, on établit un canevas géodésique qui servira d’ossature
à l’établissement des cartes ou des plans. Ce réseau est tout d’abord à maille très large,
IV.2.2. PLANIMETRIE
C’est l’exécution et l’exploitation des observations qui conduisent à la représentation en
projection plane des détails à deux dimensions du plan topographique. Le principe consiste à
ramener le travail en différentes parties allant de l’ensemble aux plus petits détails. [5]
IV.2.3. ALTIMETRIE
C’est l’exécution et exploitation des observations relatives à la détermination des altitudes
dans un levé topographique. L’objectif est de déterminer avec une certaine tolérance, par
rapport au plan horizontal de référence, la hauteur de chacun des points situés sur le terrain,
ou bien la dénivelée entre ces points. Cette surface de référence s’appelle le géoïde. [5]
Les mathématiques:
• La géométrie
• La trigonométrie
• Les relations dans un triangle
• Les propriétés du cercle
• Les différentes formules des mathématiciens comme le théorème de
Gauss, la formule de Simpson, la formule de Sarron, etc.
IV.4.Domaines d’application
Les études et travaux topographiques s’exercent dans de nombreux domaines, notamment :
7
Déterminer le point de station et délimiter la zone d’étude avant le levé
V.4.2.Exécution du cheminement
La méthode utilisée dans la réalisation de ces travaux est le cheminement antenne. On part
dans un point connu (S1) et se référencier à un autre point connu (R1) et on arrive à une autre
point noté S23 et se référencier à une autre point connu( R2). Après le calcul, on va faire le
contrôle planimétrique et altimétrique à l’aide de la comparaison de la coordonnée observée
et coordonnée réelle.
Si le résultat est négatif, ajouter 400 gon. On remarque que : Hdj = 400 – Hgj.
Et que
𝐶𝐺 + 𝐶𝐷 (20)
𝛼=
2
Transmission du G0 de station
On calcule de proche en proche tous les gisements de tous les côtés pour arriver au gisement
d’arrivée GCD connu qui sert de contrôle des erreurs de lecture d’angles (voir fig.19).
8
Gisement calculer à partir du gisement précèdent
Ou 𝐺𝑓′ est le gisement d’arrivé observé lors du cheminement et 𝐺𝑓 le gisement d’arrivé réel.
Soit σa l'écart type angulaire par station dépendant de l’appareil utilisé ; on obtient comme
tolérance angulaire Ta pour un cheminement encadré de n côtés :
Ta=2,7 . σa . √𝑛 + 1 (25)
Si les distances des visées ne sont pas homogènes, on répartit l’écart de fermeture fa en
considérant que l’on commet plus d’erreur en angle sur une visée courte que sur une visée
longue.[7] Comme à chaque station intervient la distance de la visée arrière et celle de la visée
avant (voir fig. 20), on fait intervenir des poids pj tels que, au sommet j :
1 1
𝑃𝑗 = +
𝐷𝑗−1 𝐷𝑗
𝐶
𝐶𝑗 = ∑ 𝑎 ×𝑃𝑗 (28)
𝑃𝑗
fp=√𝑓𝑥 2 + 𝑓𝑦2
(32)
9
Ou coordonnée en X et en Y des points mesurées
σL est l’écart type sur la mesure de longueur d’un côté.TL et σL sont donnés en mètre.
V.4.4 Mesure des angles verticaux :
On utilise le double retournement10 pour effectuer la mesure des angles verticaux. Cet angle
sert à déterminer la distance horizontale car la distance mesurée sur terrain est la distance
inclinée et il faut donc la corriger.
L’origine de l’ angle vertical est le zénith. Cette angle est l’angle mesuré sur le plan vertical
du lieu, la lecture se fait donc suivant le cercle vertical.
Parfois, il existe des appareils dont les origines sont le nadir, celle-ci n’affecte aucune erreur
aux résultats par rapport aux lectures obtenues à partir de la direction zénithale mais c’est tout
simplement les lectures lues qui sont différenciées.
La ligne de visée peut également être caractérisée par l’angle mesuré à partir du plan
horizontal local et dénommé angle de site ou inclinaison, noté i. La valeur numérique de cet
angle peut être également donnée sous la forme de sa pente exprimée en %.
On note V : l’angle zénithal
10
On effectue une Cercle à gauche et cercle à droite dans chaque mesure
Pente(%)=100.tani=100.CotDz
Il n’est pas concevable de mesurer la distance simplement par calcul du temps mis par l’onde
à faire le parcours aller-retour et ce pour la raison suivante : supposons que l’opérateur utilise
un distancemètre du type DI 2002 dont le système de mesure fonctionne avec une fréquence
de base 50 Mhz, de longueur d’onde 3 m. La vitesse de propagation de l’onde dans
l’atmosphère est V = λ.f = 3 × 50.106 = 150 000 km/s. Le temps mis par l’onde pour faire
l’aller-retour sur une distance de 1 km est de 7.10–6 s, ce qui est techniquement impossible à
mesurer avec précision, du moins avec une technologie simple et peu coûteuse : seule une
horloge atomique, permettant d’aller jusqu’à 10–13 seconde, donnerait la distance au
millimètre près, sans compter les variations de vitesse dues au fait que l’onde ne se déplace
pas dans un milieu vide et homogène.
La distance obtenue par IMEL est souvent la distance suivant la pente mais on peut avoir la
distance horizontale directement en changeant l’option de mesure
La formule qui relie la distance inclinée et la distance horizontale est (34):
Dh = Di cos i i: l’angle de site
Di : la distance inclinée
Dh : la distance horizontale
Si on calcule à partir de l’angle vertical, la distance horizontale est exprimée comme
suit
Dh = Di sin AV
(35)
Correction de la distance
correction de condition atmosphérique :
L’onde émise par L’imel (distance mètre électronique) se propage dans l’air avec des
températures et des pressions plus ou moins élevés.
La pression atmosphérique étant plus ou moins liée à l’altitude, on pourra plus facilement tenir
compte de celle-ci pour déterminé la correction à effectuer sur la distance mesurer à l’aide
(36)
Cas o𝑢̀ l’inclinaison de la distance est définie par le dénivelé entre les 2 extrémités de la
distance mesurée.
E
(37)
L’échelle E est donc le rapport d’une dimension mesurée sur le plan par la dimension
homologue sur le terrain.
V.3.6.2.3. Les mesures à effectuer
Le principe fondamental de la topographie, qui consiste à aller de l’ensemble vers les
détails, doit être strictement respecté : les points des détails seront donc rattachés si
possible à un canevas, même si celui-ci se compose uniquement des quelques points,
d’une simple ligne d’opération ou, à la limite, d’une façade, par exemple. Un levé
correctement mené doit assurer un maximum d’homogénéité entre les différents points
de détails.
Chacun sera donc rattaché, si possible, par un minimum de mesures courtes et
indépendantes, par exemple un angle et une distance, une distance sur un alignement,
deux angles, etc.).
En réalité, il existe un écart appelé erreur de fermeture du cheminement qui est soumis à
la tolérance. Cette fermeture est notée fZ et vaut :
fZ = ZA obs - ZA (40)
Tz=√∑ 𝑇𝑖 2 (41)
Sous le logiciel COVADIS, on peut faire une modélisation automatique du terrain dans le
menu :
- Il faut modifier le format des points : FORMAT/STYLE DE POINT
-Si les textes sont illisibles, vous pouvez les agrandir ou les réduire : COV
EDITION/POINT TOPO/HAUTEUR DES ALTITUDES.
Géodésie
Domaine de la Topologie
Géodésie et la
Topologie
Étude de la forme et des caractéristiques de la terre
Domaine de la topographie et de la topométrie
Lever de détails
Report numérique (DAO)
Hd= Lar-Lav
Pour l’angle horizontal et
VCG=400-VCD
𝑉𝐶𝐺 +(400−𝑉𝐶𝐷 )
Pour l’angle vertical. 𝑉= 2
Le tableau ci-dessus montre les valeurs de l’angle horizontal et vertical dans chaque station
après notre calcul.
station mesure Angle horizontal Angle
(gon) vertical (gon)
R1 0.0000 100.0946
S1 S2 47.5389 99.3450
S2 S3 215.810 98.5675
S3 S4 235.0653 99.1254
S4 S5 206.6283 100.1434
S5 S6 197.6769 100.2326
S6 S7 237.1107 100.5332
S7 S8 230.4345 99.6575
S8 S9 220.7729 99.9807
S9 S10 79.0770 98.3533
S10 S11 258.7368 100.0454
S11 S12 269.1207 100.1001
S12 S13 213.3457 99.8042
S13 S14 73.8689 98.7986
VI.2.Calcul de gisement :
Pour le cheminement encadré, le calcul du gisement est comme suit (Formule N°21) :
𝑻𝒂 = ±𝟒𝟕 𝒎𝒈𝒐𝒏
Ca = – fa
Alors, Ca=+22
mgon
𝐶𝑎
Cj=𝑛+1 (27)
On a alors 23 stations, la valeur d’angle compensée à chaque station est comme suit :
Station mesure Angle horizontal Station mesure Angle horizontal
(hp ; ha) (gon) (hp ; ha) (gon)
R1 0.0000 S11 S12 269.1208
(1.55 ;2.05)
S1 S2 47.5390 S12 S13 213.3458
(1.51 ;2.05) (1.55 ;2.05)
S2 S3 215.811 S13 S14 73.8690
1.50 ;2.05) (1.51 ;2.05)
S3 S4 235.0654 S14 S15 143.3465
(1.55 ;2.05) (1.527 ;2.05)
S4 S5 206.6284 S15 S16 224.2822
(1.51 ;2.05) (1.577 ;2.05)
S5 S6 197.6770 S16 S17 111.0850
(1.50 ;2.05) (1.533.2.05)
S6 S7 237.1108 S17 S18 151.3968
(1.51 ;2.05) (1.516 ;2.05)
S7 S8 230.4346 S18 S19 188.6658
(1.51 ;2.05) (1.551 ;2.05)
S8 S9 220.7730 S19(1.50.2 ;05) S20 140.6814
(1.51 ;2.05)
S9 S10 79.0771 S20 S21 191.8428
(1.51 ;2.05) (1.561 ;2.05)
S10 S11 258.7369 S21 S22 194.5142
(1.51 ;2.05) (1.549 ;2.05)
S23 R2 197.1062 S22(1.52 ;2.05) S23 218.8742
(1.527 ;2.05)
E′B = EA + Σ(∆Ei j )
(31) Et ∆ZSP = ha + Di.cosV – hp (46)
N′B = NA + Σ(∆Ni j)
ZB =ZA + ∆Zi
fx=6 cm
fy=7 cm
Alors
fP=√62 + 72 =10 cm
VI.4.3. Tolérance planimétrique :
La tolérance planimétrique est déterminée par la relation suivante :
Tp=2.7×𝜎𝑙×√𝑛 (25)
fZ=+40 mm ou 4cm
VI.4.5. Tolérance altimétrique :
Tz=2.7×𝜎𝑙×√2𝑛 (40)
Tz=±37cm
Le tableau ci-dessous nous montre les coordonnées de chaque station après la compensation
sur ∆𝑥, ∆𝑦 𝑒𝑡 ∆𝑧.
11
Calage topographique
La figure ci-dessous montre le profil en long à la déviation du canal coursier avec une échelle
1/500 l’abscisse et 1 :100 l’ordonnée.
en terre
Ce qui nous intéresse c’est de déterminer les côtes géopotentielles dans l’axe du canal afin de
tracer la vraie pente du projet (traçage du fond de canal d’irrigation à l’aide de la méthode
géopotentielle). Alors, nous utilisons la pesanteur mesurée sur terrain pour le calcul.
La formule N°43 permet de déterminer l’altitude géopotentielle (altitude orthométrique):
ℎ𝑖 𝑔𝑖 (43)
𝐻𝑖 =
𝑔𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛
Le tableau suivante nous montre l’altitude obtenue à l’aide de la méthode gravimétrique et les
côtes géopotentielles g×h entres les points des mesures :
Dans la partie précédente, nous avons déterminé les coordonnées planimétriques, altimétrique
et la côte géopotentielle des points. Ensuite, nous avons présenté les résultats obtenues par
l’utilisation de l’altitude GEO et par l’utilisation de l’altitude TOPO. La question est de savoir:
Pourquoi on a besoin de l’altitude GEO ? C’est l’objet de l’analyse des résultats et qui fait le
contenu de la partie III.
Distance
Distance
Si │∆𝒁 𝑻𝑶𝑷𝑶│ = │∆𝑪 𝑮𝑬𝑶│, la valeur de la pesanteur mesurée sur ce point est
sensiblement égale à la valeur de la pesanteur moyenne (h≅H). Bref, les deux tracés
sont pratiquement confondus.
Par conséquent, on peut dire que la pente du projet (pente à implanter pour le calage de
l’ouvrage) obtenue à l’aide de l’utilisation de ces deux méthodes n’est pas la même. Cette
pente est de 0.8‰ dans le cas de l’étude topographique (nivellement) tandis que dans le cas
de l’étude gravimétrique (côte géopotentielle) elle dépend de la valeur de la pesanteur mesurée
sur l’axe du canal.
Le tableau ci-dessous nous montre l’extrait de la différence entre la valeur de l’altitude
topographique et celle de l’altitude géopotentielle
Point Altitude projet Altitude projet Point Altitude projet Altitude projet
TOPO :h GEO :H TOPO :h GEO :H
S1 1400.18 1400.19 Axe124 1384.83 1384.36
Axe19 1396.98 1396.98 Axe135 1384.39 1384.07
Axe52 1394.94 1394.94 Axe143 1384.31 1384.51
Axe62 1389.84 1389.90 Axe 150 1384.17 1384.17
Axe 66 1389.65 1389.65 Axe153 1383.40 1383.39
Axe75 1388.60 1388.50 Axe166 1383.38 1383.39
Axe83 1387.73 1387.80 Axe175 1382.89 1382.84
Axe89 1387.15 1387.10 Axe184 1382.65 1382.75
Axe97 1385.45 1385.45 Axe190 1382.22 1382.19
Axe 114 1385.01 1385.01 Axe215 1381.56 1381.56
01 02
Pente 0.8 ‰ ou g=𝑔𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛
Pente du projet ou g2> 𝑔1 > 𝑔𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛
− 𝑆𝑖 𝑔2 > 𝑔𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 > 𝑔1 L’altitude GEO en 02 est au-dessus de la pente 0.8‰ tandis que
l’altitude GEO en 01 est au-dessous de cette pente. Dans ce cas, il y a une contre pente mais
l’eau passe toujours du niveau 01 vers le niveau 02 car il y a un fort champ attractif au point
Pente GEO
Bref, la force d’attraction au point 02 est plus forte qu’au point 01 car la pesanteur au point
02 est supérieur à la pesanteur au point 01.Donc, l’eau va circuler de 01 vers 02 même s’il y
a de contre pente mais la valeur maximale de la côte au point 02 ne dépasse pas la valeur du
𝑔2 ℎ2
produit 𝑔
𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 Contre
𝑔2 > 𝑔𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 > 𝑔1 pente
Mesure
Pente
pesanteur 𝑔1 ≈ 𝑔2 Pente
0.8‰
et calcul 0.8‰
g×h
Pente
𝑔2 > 𝑔1 > 𝑔𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 assez
faible par
rapport
𝒆𝒎𝒆
𝟐 𝒄𝒂𝒔: 𝒈𝟐 < 𝒈𝟏 0.8‰
− 𝑆𝑖 𝑔1 > 𝑔2 > 𝑔𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 L’altitude GEO au point 01 et au point 02 est au-dessus de l’altitude
du projet TOPO. L’eau va s’écouler de 01 vers 02 car au niveau de la prise la vitesse initiale
d’écoulement est non nulle. La force d’attraction de la pesanteur est alors négligeable par
rapport à la force de vitesse. La pente obtenue dans ce cas est assez forte par rapport à la pente
0.8‰. Cette pente suffit pour l’écoulement et l’eau se passe bien dans cette section.
01
02
Pente obtenue par la méthode géopotentielle
Pente du projet TOPO 0.8‰
− 𝑆𝑖 𝑔1 > 𝑔𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 > 𝑔2 , Cela signifie que l’altitude GEO au point 01 est au-dessus de
l’altitude du projet TOPO et l’altitude GEO au point 02 est au-dessous de l’altitude du projet
TOPO. On obtient alors une pente forte dans ce cas.
02
01
Pente assez
𝑔1 > 𝑔2 > 𝑔𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛
forte
Mesure
Pente
pesanteur
0.8‰
et calcul
g×h
Pente forte
𝑔1 > 𝑔𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛> 𝑔2
1ere cas : 𝒈𝟐 ≅ 𝒈𝟏
Dans ce cas, la pente du projet TOPO et la pente obtenue à l’aide de l’utilisation de la méthode
géopotentielle se confondent. La pente du projet à implanter pour le calage de cet ouvrage est
alors 0.8‰.
L’altitude au point 01 s’exprime par la relation suivante :
𝑔2 ℎ2
ℎ1 >
𝑔𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛
𝑔1 ℎ1
A 𝑔2 ℎ2
𝑔𝐴 ℎ𝐴
B
Figure.35 : Position de la pente obtenue par la côte géopotentielle par rapport à la pente 0.8‰
𝑔𝐵 ℎ𝐵
: Pente du projet 0.8‰
: Pente du projet à l’aide de l’utilisation du produit g×h
Bref, il existe un champ attractif qui s’exerce sur l’eau partout. Alors, pour avoir un bon
écoulement de l’eau, il faut que la pente du projet soit en équilibre c’est-à-dire proportionnelle
à la variation de la pesanteur entre les points.
(gal)
Ce tableau montre que la hauteur d’eau dans le calage topographique classique est presque
nulle à la fin du canal tandis que avec la méthode géopotentielle, on obtient une hauteur d’eau
de 10 cm. Donc, le calage topographique combiné aux données gravimétriques est plus
avantageux et plus efficace que le calage topographique classique dans l’exécution des travaux
d’irrigation à très faible pente.
VIII.5 Conclusion :
Bref, pour exécuter les travaux d’irrigation à très faible pente, il est important d’étudier
la variation de la pesanteur sur chaque point avant d’implanter la pente du projet.
Les imprévus et les besoins des personnels sont estimés à 10% du cout totale du projet qui
est égale à 765 600 Ariary
Coût total du projet
Montant en Ariary
Coût des matériaux et location des appareils 3 588 000
frais des personnels 4 068 000
Impévu 765 600
Coût TOTAL du projet 8 421 600
Arrêté le présent devis à la somme de huit millions quatre cent-vingt-un mille six cent
ARIARY
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
ANNEXES
ANNEXE 01 : La pesanteur théorique :
La pesanteur théorique est la pesanteur par rapport à l’ellipsoïde. Elle est en fonction de la
latitude et longitude du lieu et exprimée par la relation suivante :
gth=978,03185(1+0.005278895 Sin2𝜑+0,000023462 Sin4𝜑) gal
Le tableau suivant nous montre l’extrait de la valeur de la pesanteur théorique.
Stations Latitude Longitude Pesanteur
(grade) (grade) Théorique gth
S1 -21.076122 52.736143 978.5776029
Axe09 -21.075464 52.693898 978.5775694
Axe19 -21.076297 52.693819 978.5776110
Axe52 -21.074667 52.707297 978.5775212
Axe62 -21.072601 52.712255 978.5774273
Axe75 -21.071023 52.721010 978.5773485
Axe83 -21.073910 52.719753 978.5774926
Axe89 -21.073635 52.723723 978.5774789
Axe 97 -21.078131 52.729299 978.5777032
Axe114 -21.072304 52.728680 978.5774124
Axe124 -21.072303 52.731939 978.5773851
Axe135 -21.071503 52.739636 978.5770474
Axe143 -21.064987 52.739704 978.5769383
Axe153 -21.062799 52.739534 978.5771820
Axe166 -21.067686 52.743242 978.5764416
Axe175 -21.054919 52.745202 978.5766262
Axe184 -21.056544 52.746838 978.5763982
Axe215 -21.051323 52.747509 978.5763659
Nom : RAHERISON
Prénoms : Eric Pascal
Tel : +26133 71 139 34
Mail : ericraherison@gmail.com
RESUME
L’étude a pour but de résoudre le problème d’irrigation à Madagascar dans le cas de la pente
très faible. Dans cet ouvrage, nous avons amélioré la méthode utilisée par le topographe
pour l’exécution de ces travaux. Dans ce cas, l’utilisation de la méthode classique utilisée
pour le calage topographique dans les travaux d’irrigation à faible pente ne suffit pas pour
avoir un bon écoulement de l’eau mais il faut tenir compte des données gravimétriques pour
avoir une bonne pente.
Ce mémoire pourra servir au topographe qui souhaite utiliser cette méthode pour tous les
travaux d’irrigation à pente très faible.
Mots clé : irrigation, pente faible, méthode, gravimétrie, pesanteur, calage, altitude, côte
géopotentielle, force attractive.
ABSTRACT
The purpose of the study is to solve the problem of irrigation in Madagascar in the case of
the slope very weak. In this work, we improved the method used by the topographer for the
execution of this work. In this case, the use of the traditional method used for the topographic
chock in the irrigation work to very weak slope is not enough to have a good water run-off
but it is necessary to take account of the gravimetric data to have a good slope.
This memory could be used to the topographer who wishes to use this method for all the
irrigation work to very weak slope.
Words key : irrigation, slope weak, method, gravimetry, gravity, chock, altitude, coast
geopotential, attraction gravitational.
Encadreur : Professeur RAMANANTSIZEHENA Pascal
Monsieur RAKOTOVAO James Tolojanahary
Adresse : RAHERISON Eric Pascal
Lot II E 66 JCE Ampanotokana (Tana)