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Exercices de mathématiques MP-MP* et PSI*

par Abdellah BECHATA

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Table des matières


1 Arithmétique. 2

2 Polynômes. 3

3 Groupes, anneaux, corps. 4

4 Endomorphismes et formes linéaires. 5

5 Réductions des endomorphismes. 9

6 Espaces eucliens et hermitiens. 15

7 Réduction des endomorphismes autoadjoints. 17

8 Fonctions d’une variable réelle. 20

9 Suites numériques. 21

10 Séries numériques. 22

11 Suites de fonctions. 24

12 Séries de fonctions. 25

13 Séries entières. 27

14 Séries de Fourier. 29

15 Intégration 31

16 Intégrales à paramètres. 34

17 Equations différentielles linéaires. 37

18 Topologie. 38

19 Espaces vectoriels normés. 39

20 Espaces préhilbertiens et hilbertiens 42

21 Fonctions de plusieurs variables. 44

22 Géométrie. 46

23 Intégrales multiples et curvilignes. 47

1
1 Arithmétique.
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Exercice 1.1
Soit p un nombre premier.

1. Montrer que Cpk = 0 mod(p) ∀k ∈ {1, .., p − 1}.


2. En déduire que ap = a mod(p) ∀a ∈ Z.

Exercice 1.2
L’indicatrice d’Euler est définie sur N× par ϕ(k) = card({1 ≤ q ≤ k tel que (q, k) = 1}

1. Montrer que ϕ(nm) = ϕ(n)ϕ(m) si (n, m) = 1.


2. Calculer ϕ(pα ) lorsque p est un nombre premier et α un nombre entier.
3. En déduire le calcul de ϕ(n) lorsque n est un entier quelconque.
P
4. Montrer que n = ϕ(d).
d|n

Exercice 1.3 (MP*)


1. Montrer que 2 - m alors 2m + 1 n’est pas un nombre premier.
2. Supposons que m est de la forme 2q (2k + 1) où q et k sont des entiers supérieurs à 1. Montrer que 2m + 1 n’est pas un
nombre premier.
n ×
3. Soit p un diviseur premier de 22 + 1. Montrer que l’ordre de 2 dans (Z/pZ) est égale à 2n+1 . En déduire que p est
de la forme k2n+1 + 1.

Exercice 1.4 (MP*)


Soit p un nombre premier et m un entier tel que (p, m) = 1.
α
Montrer que Cppα m = m mod(p) (on pourra considérer le polynôme (X + 1)n à coefficients dans Z/pZ).

2
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2 Polynômes.
Exercice 2.1
Soient n et m deux nombres entiers. Calculer pgcd(X n − 1, X m − 1).

Exercice 2.2
Soient (ni )1≤i≤k−1 une suite d’entiers tels que ni = i(mod k).
k−1
P j k−1P nj
Montrer que X | X dans C[X] puis dans Z[X] (seulement pour les MP*).
j=1 j=1

Exercice 2.3
1. Soit G un sous groupe borné de (C× , ×). Montrer que G ⊂ U = {z ∈ C tel que | z |= 1}.
2. Déterminer les polynomes P appartenant à C[X] tel que P (X 2 ) = P (X)P (X + 1).
3. Même question mais avec P appartenant à R[X].

Exercice 2.4
Déterminer les polynomes P appartenant à C[X] tel que P (X 2 ) = (X 2 + 1)P (X).

Exercice 2.5 (MP*)


∀P ∈ Z[X]\{0}, on note c(P ) (le contenu de P ) le pgcd des coefficients du polynôme P . Le polynôme P de Z[X] est dit
primitif si c(P ) = 1.

1. (a) Montrer que le produit de deux polynômes primitifs de Z[X] est primitif (on pourra travailler modulo un diviseur
premier p de c(P Q)).
(b) Que vaut c(P Q) si P et Q sont deux polynômes non nuls de Z[X] ?
(c) Soient P et Q deux polynômes de Z[X], premiers entre eux dans Z[X] (leurs seuls diviseurs communs sont les
éléments inversibles de l’anneau Z[X]). Montrer qu’ils sont premiers entre eux dans l’anneau Q[X].
(d) En déduire que P appartenant à Z[X] est irréductible dans Z[X] ssi P est irréductible dans Q[X] et c(P ) = 1.
2. Applications :
n
ak X k un polynôme appartenant à Z[X] tel que p | ak ∀k ∈ {0, ..., n − 1},
P
(a) Lemme d’Eisenstien : soit P (X) =
k=0
p2 - a0 et p - an . Montrer que P est irréductible dans Q[X].
p−1
X k est irréductible dans Z[X] (on pourra
P
(b) Soit p un nombre premier, montrer que le polynôme Φp (X) =
k=0
considérer Φp (X + 1)).

Exercice 2.6 (MP*)


Soient a1 , a2 , ..., an n nombres entiers relatifs deux à deux distincts.
Montrer que les polynômes suivants sont irréductibles dans Q[X] :
n n
(X − ak )2
Q Q
a) P (X) = 1 + b) Q(X) = (X − ak ) − 1 .
k=1 k=1

3
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3 Groupes, anneaux, corps.


Exercice 3.1
Soient n un nombre entier et d un diviseur de n
1. Montrer que Z/nZ ' Un = {z ∈ C, tel que z n = 1}.
2. Montrer qu’il existe un unique sous-groupe Hd de Z/nZ de cardinal d. Expliciter ce sous-groupe et en déduire tous les
sous-groupes de Z/nZ.
3. Dénombrer
P le nombre délements d’ordre d de Z/nZ puis montrer que
n= ϕ(d) (où ϕ est définie dans l’exercice 1.2).
d|n

Exercice 3.2
Soient (n, p) ∈ (N× )2 , A1 , ..., Ap p des matrices de Mn (R) deux à deux distinctes et inversibles ; on suppose que {A1 , . . . , Ap }
est stable pour la multiplication.
1. ({A1 , . . . , Ap }, ×) est-il un sous-groupe de GLn (R) ? (en justifiant)
p
P
2. Montrer que tr( Ai ) ≡ 0 [p].
i=1

3. Montrer que ({A1 , . . . , Ap }, ×) est un sous-groupe de GLn (R) ssi il est isomorphe à un sous-groupe fini de GLm (R)
avec m 6 n.
Exercice 3.3 (MP*)
Soit p un nombre premier. On dit qu’un groupe (non nécessairement commutatif) est un p-groupe si son cardinal est une
puissance de p.
Soit G un p-groupe opèrant sur un ensemble X. On note X G = {x ∈ X tel que g.x = x ∀g ∈ G}.
1. Montrer que card(X) = card(X G ) mod(p) (on pourra considérer l’équation des classes)
2. En déduire que le centre ZG = {h ∈ G tel que gh = hg ∀g ∈ G} de G est n’est pas réduit à {1} (On pourra considérer
l’action de G sur lui-même par congugaison i.e. g.h = ghg −1 ).

Exercice 3.4 (MP*)


Soit G un groupe. On suppose que card(G) = pα m avec (m, p) = 1. On dit que H est sous-groupe de Sylow de G si H est
un p-groupe de cardinal pα .
Soit X l’ensemble des parties à pα éléments de G. On fait agir G sur X par g.A = {ga, a ∈ A} où g ∈ G et A ∈ X.
1. (a) A l’aide l’exercice 1.4, montrer qu’il existe A appartenant à X dont le cardinal de l’orbite n’est pas divisible par
p.
(b) Soit H = StabA . Montrer que H ⊂ Aa−1 pour un certain a ∈ A.
(c) Montrer que H est un p-sous-groupe de Sylow.
2. Soient H et H 0 deux sous-groupes de Sylow de G. On pose X = G/H = {gH, g ∈ G} et on fait agir H 0 sur X par
h0 .gH = h0 gH
def

(a) Calculer le cardinal de X.


(b) A l’aide de la question de l’exercice 3.3, montrer que H 0 = aHa−1 pour un certain a.
Exercice 3.5
SL(2, Z) est le groupe des matrices 2 × 2 à coefficients entiers et de déterminant 1.
1. Montrer (SL(2, Z), ×) est un groupe.
     
a b x ax + by
2. Montrer que ( , ) 7→ définie une action du groupe SL(2, Z) sur Z2 .
c d y cx + dy
   0
x x
3. Montrer que et appartiennent à la même orbite ssi pgcd(x, y) = pgcd(x0 , y 0 ).
y y0
   
1 1 0 1
4. En déduire que SL(2, Z) est engendré par et
0 1 −1 0

4
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4 Endomorphismes et formes linéaires.


 
Exercice 4.1 3 −3 2
On considère la matrice A = −1 5 −2 ∈ M3 (R).
−1 3 0

1. Calculer An pour n ∈ N.
2. La matrice A est-elle inversible ? si oui, expliciter son inverse.
3. Montrer que R3 = ker(A − 2I3 ) ⊕ ker(A − 4I3 ).
4. Montrer qu’il existe matrice P ∈ GL3 (R) telle que P −1 AP soit une matrice diagonale
5. Déterminer une base de ker(A − 2I3 ) et une de ker(A − 4I3 ).
Expliciter une matrice P possible pour la question 4.
6. Retrouver An
Exercice 4.2
Soit f ∈ L(E).

1. On suppose que ∀x ∈ E, (x, f (x)) est liée. Montrer que f est une homothétie.
2. En déduire que si f commute avec tous les éléments de L(E) alors f est une homothétie.

Exercice 4.3
Soient p, q deux projecteurs tels que p ◦ q = 0. Montrer que p + q est un projecteur et le caractériser.

Exercice 4.4
1. Soient (a, b, c, d) ∈ k 4 .
1 a
a2 a4 1 a a2 P (a)
1 b b2 b4 1 b b2 P (b)
Montrer que pour tout polynôme P de degré 4 et unitaire =
1 c c2 c4 1 c c2 P (c)
1 d
d2 d 4 1 d d2 P (d)
1 a 2 4
a a
1 b b2 b4
En choisissant convenablement P, calculer
1 c c2 c4
1 d d2 d 4
2. Généraliser cette méthode pour calculer les déterminants de Vandermond

Exercice 4.5
Soit f ∈ L(E).

1. Montrer que la suite (Ker f p )p≥0 (resp. (Im f p )p≥0 ) est une suite croissante (resp. décroissante) d’ensembles.

2. Montrer qu’il existe p0 ∈ N tel que ∀p ≥ p0 Ker f p = Ker f p0 et Im f p = Im f p0 .


3. Montrer que p0 ≤ dim(E) et E = Ker f p0 Im f p0
L

 
Exercice 4.6 8 −1 1
1
Considérons la matrice M = −1 5 −2
3
1 −2 5

1. Expliciter ker(M − I3 ), ker(M − 2I3 ) et ker(M − 3I3 ).


2. Montrer que M est diagonalisable,diagonaliser M et expliciter un polynôme annulateur de M.
3. Soit X une matrice 3 × 3 vérifiant l’équation (E) : X 2 = M. La matrice X est-elle diagonalisable ?

4. Montrer que si e est un vecteur propre de X, alors e est un vecteur propre de M. En déduire les solutions de (E).

5
Exercice 4.7
Soit E un espace vectoiel de dimension finie n et f ∈ L(E). On dit que f est nilpotent s’il existe un entier k tel que f k = 0. Le
plus petit entier k pour lequel f k = 0 s’appelle l’indice de nilpotence de f et on le note I(f ).

1. Déterminer les endomorphismes nilpotents diagonalisables.


2. Montrer que I(f ) 6 n.
 
0 1 0 ... 0

 . 0 1 . 

3. On suppose que I(f ) = n. Montrer qu’il existe une base B de E telle que mat(f, B) = 
 . . . . 0 

 . . . . 1 
0 0 0 0 0

Exercice 4.8
Soient E un ev de dimension finie, u, v ∈ L(E) avec v nilpotent.

1. Montrer que det(Id + v) = 1.


2. Montrer que det(u + v) = det u si u ◦ v = v ◦ u.
 
Exercice 4.9 0 (1)
Soit la matricie réelle A = 
 ..  . Calculer An (n ∈ Z)

.
(1) 0

Exercice 4.10
Rn [X] → Rn [X]
Soit λ ∈ R. Etudier l’endomorphisme ϕλ :
P 7→ XP 0 − λP

Exercice 4.11
Soient (ai )1≤i≤3 trois nombres réels.
Ra2
On définit quatre formes linéaires sur R3 [X] par ϕi (P ) = P (ai ) ∀i ∈ {1, .., 3} et ϑ(P ) = P (t)dt.
a1

1. Déterminer sur CNS sur la famille (ai )1≤i≤3 pour que ces quatres formes linéaires soient indépendantes.
2. Expliciter une relation de dépendance linéaire lorsqu’elles sont liées.

Exercice 4.12
Soit ϕ une forme linéaire de Mn (K). Montrer qu’il existe A ∈ Mn (K) telle que ϕ(X) = T r(AX) ∀X ∈ Mn (K)

Exercice 4.13
Soient b0 , ..., bn n + 1 nombres réels. Déterminer une condition suffisante pour qu’il existe c0 , ..., cn tels que ∀P ∈ Rn [X],
R1 Pn
P (t)dt = ck P (bk ).
0 k=0

Exercice 4.14
Soit A ∈ Mn (K) de rang r. Déterminer la dimension de l’ensemble {B ∈ Mn (K), telle que ABA = 0}

Exercice 4.15
Soit P un projecteur. Montrer l’équivalence
(rgP = 1) ⇔ (∀Q projecteur, (P Q = QP = Q ⇒ P = Q))
 
λ1 (b)
Exercice 4.16  λ2 
Calculer le déterminant det   où a, b, (λi )1≤i≤n sont des nombres complexes avec a 6= b.
 
 . .. 
(a) λn
 
λ1 + x (b + x)
 λ2 + x 
Indication : on pourra commencer par étudier ∆(x) = det 
 
.. 
 . 
(a + x) λn + x

6
Exercice 4.17
1
Calculer det( ) où (ai )1≤i≤n , (bj )1≤j≤n sont des nombres complexes tels que ai + bj 6= 0 ∀i, j.
ai + bj
 
1 (2)
Exercice 4.18  2 
Calculer le déterminant det 
 
.. 
 . 
(2) n
 
a1 + b1 b1 ··· ··· b1
 b2 a2 + b2 b2 ... b2 
Exercice 4.19 
 .. .. ..


Calculer Dn = det 
 b3 . . . b3 

 .. .. .. .. .. 
 . . . . . 
bn bn ··· b3 an + bn

Exercice 4.20
1
E = Rn [X]. Soit u l’application définie sur E par u(P ) = X n P ( ).
X
Montrer que u ∈ L(E). Calculer u2 puis caractériser u.

Exercice 4.21
Soit n ∈ N× , A ∈ Mn (R), et fA l’application de Mn (R) dans Mn (R) définie par fA (X) = AX + XA.
Calculer tr(fA ).

Exercice 4.22  
∗ 2 A B
Soit K un corps commutatif, n ∈ N , (A, B) ∈ (Mn (K)) et C la matrice de M2n (K) définie par blocs C = .
B A
Montrer que XC = XA+B XA−B (X désigne le polynôme caractéristique).
 
0 1 0 . 0
Exercice 4.23 
 0 0 1 . . 

Soit k un entier non nul. L’équation X k = 
 . . . . 0 
 possède-t-elle des solutions dans Mn (C).
 . . . . 1 
0 . . 0 0

Exercice 4.24
ai,j = Cji si i 6 j

On considère la matrice A = (ai,j )16i,j6n où .
0 sinon

1. Montrer que A est inversible et déterminer son inverse.


(Indication : on explicitera l’endomorphisme de Rn [X] dont la matrice dans la base canonique est A.
2. Soit (ai )16i6n et (bj )16j6n deux familles de nombres complexes telles que
n
X
∀j ∈ {1, .., n}, bj = Cjk ak .
k=1

Expliciter les ai en fonction des bj .


3. Application : on veut dénombrer l’ensembles des surjections de {1, .., n} dans {1, .., p} (avec n ≥ p). On note
· Fn,p l’ensemble des applications de {1, .., n} dans {1, .., p}
· Sn,p l’ensembles des surjections de {1, .., n} dans {1, .., p}
· F (n, p) = card(Fn,p ) et S(n, p) = card(Sn,p )

(a) Calculer F (n, p).


p
Cpk S(n, k).
P
(b) Montrer que F (n, p) =
k=1
(c) En déduire S(n, p)

Exercice 4.25
Soit E un K espace vectoriel de dimension n. Soit f ∈ L(E) et x0 ∈ E tel que (f p (x0 ))1≤p≤n forme une base de E.
On appelle commutant de f l’ensemble C(f ) = {g ∈ L(E) tel que f ◦ g = g ◦ f }.

7
n−1
1. Montrer qu’il existe (a0 , a1 , . . . , an−1 ) ∈ Kn tel que f n = ai f i
P
i=0

2. Montrer que C(f ) = {P (f ), P ∈ R[X]}.


3. Quelle est la dimension de C(N ) ?

Exercice 4.26
Soit E = R3 et v un vecteur non nul de E. L’endomorphisme f défini par f (x) = v ∧ (v ∧ x) est il diagonalisable ?

Exercice 4.27
Soit A ∈ Mn+1 (R) telle que An+1 = 0n+1 et An 6= 0n+1 . Soit f de Rn [X] dans Mn+1 (R) définie par f (P ) = P (A)
f est -elle injective ? surjective ?

Exercice 4.28
2
Soit K un corps commutatif, n ∈ N× , (A, B) ∈ Mn (K) .
Montrer que (∀ X ∈ Mn (K), tr(AX) = tr(BX)) =⇒ A = B.

Exercice 4.29
Soit E = C ∞ ([−1, 1], R). Pour n ∈ N, on note ϕn la forme linéaire sur E qui à f associe f (n) (0).
La famille des (ϕn )n∈N est-elle libre ?

Exercice 4.30
Soit (p, q) ∈ R2 et (E) l’équation : y 00 + py 0 + qy = 0.
On note S l’ensemble des solutions de (E) et D l’application de S dans S définie par D(f ) = f 0 .

1. D peut elle être une homothétie ?


2. Déterminer les valeurs de p et q pour lequelles D n’est pas un isomorphisme de S.
3. Vérifiez que D ◦ D + pD + qIdS = 0 et montrer qu’il existe des nombres complexes r1 et r2 tels que :
(D − r1 IdS ) ◦ (D − r2 IdS ) = 0.
4. Les applications D − r1 IdS D − r2 IdS peuvent-elles être inversibles ?

Exercice 4.31 (MP*)


Soit λ un nombre complexe, n un nombre entier non nul et f une fonction C ∞ sur R.
Rx (t − x)n−1
On pose (Anλ (f ))(x) = e−λ(t−x) f (t)dt.
0 (n − 1)!

1. Montrer que Anλ est un endomorphisme de C ∞ (R, R) et que Anλ = (A1λ )n


d
2. Montrer que ( − λ)n Anλ = IdC ∞ (R,R) .
dx
d
3. Montrer que A1λ ( − λ) = IdC ∞ (R,R) − p où p est un certain projecteur que l’on caractérisera (ainsi A1λ est “quasiment
dx
d
l’inverse” de l’opérateur ( − λ) et l’application λ 7→ A1λ est appelée traditionnellement la résolvante de l’opérateur
dx
d
).
dx
4. En déduire l’image de A1λ ainsi que son noyau.
1
5. Soit P un polynôme appartenant à C[X]. Supposons que la décomposition de en éléments simples soit de la forme
P
1 m
P Pr αl,k
= .
P (X) l=1 k=1 (X − λl )k
m P r d
αl,k Akλl (f ) est solution de l’équation différentielle P ( )u = f .
P
Montrer que la fonction g =
l=1 k=1 dx

8
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5 Réductions des endomorphismes.


Exercice 5.1
Soient a, b deux complexes, E = CN et F = {u ∈ E tel que un+2 + aun+1 + bun = 0}.
On introduit l’endomorphisme ∆ de E définit par (∆u)n = un+1

1. Montrer que F est un espace vectoriel. Retrouver ce résultat en exprimant F à l’aide de ∆.


2. On suppose que a2 6= 4b.

(a) Montrer qu’il existe deux complexes r1 et r2 tels que F = ker(∆ − r1 Id) ⊕ ker(∆ − r2 Id).
(b) Expliciter chacun de ses noyaux.
(c) En déduire F.

3. On suppose que b2 = 4a.

(a) Montrer que F = ker(∆ − r1 Id)2 pour un certain complexe r1 .


(b) On considère l’opérateur R défini sur E par u 7→ (r1n un ).
Expliciter l’opérateur H = R−1 ∆R puis montrer que u ∈ F ssi R−1 u ∈ ker H 2 .
(c) Expliciter ker H 2 .puis déterminer F
 
0 0 0 a
Exercice 5.2 0 0 b 0
0 b 0 0 est-elle diagonalisable ?
La matrice réelle  

a 0 0 0
 
Exercice 5.3 −1 a a
Soit a un nombre réel non nul et A = −1 −1 0  ∈ M3 (R).
1 0 −1

1. La matrice A est-elle diagonalisable ?


 
−1 1 0
2. Montrer que A est semblable, dans M3 (R), à  0 −1 1 
0 0 −1

Exercice 5.4
Soit E l’espace vectoriel des polynômes réels de degré au plus n. On pose : ϕ(P ) = (1 + X)P 0 + P.
Montrer que ϕ est un endomorphisme de E et étudier sa diagonalisabilité.

Exercice 5.5  A = λU + µV
Soit A ∈ Mn (k). Supposons qu’il existe λ et µ ∈ k et deux matrices U et V telles que (E) A2 = λ2 U + µ2 V
A = λ3 U + µ3 V
 3

1. Déterminer un polynôme annulateur de A


2. Montrer que ∀p ∈ N× , Ap = λp U + µp V.
3. On suppose que λ 6= µ. Soit X un vecteur propre de A. Montrer que X est un vecteur propre de U et de V.
4. On suppose en outre que µλ 6= 0, déterminer toutes les matrices A satisfaisant à (E).
 
a1 a1 ··· a1
Exercice 5.6  a2 a2 ··· a2 
La matrice complexe  . ..  est-elle diagonalisable ?
 
..
 .. . .
an an ··· an

Exercice 5.7
On dit que u ∈ L(E) est cyclique ssi il existe x0 ∈ E tel que (x0 , u(x0 ), .., un−1 (x0 )) avec n = dim E.

9
1. Montrer que si u possède n valeurs propres distinctes alors u est cyclique.
2. Montrer que si u est cyclique, alors u est nilpotent ssi u est nilpotent d’ordre n.
 
0 a2 a3 ··· ··· an
a1 0 a3 ··· ··· an 
.. 
 
Exercice 5.8 
a1 a2 0 a4 ··· .
Soient 0 < a1 < .. < an et A = 
. ..
.
 .. .. 
 . . an 
a1 a2 ··· an−2 0 an 
a1 a2 ··· ··· an−1 0

1. Calculer det A.
n
P ai
2. Montrer que λ est valeur propre de A ssi = 1.
i=1 ai +λ
3. A est-elle diagonalisable ?
 
Exercice 5.9 −1 3 7
Effectuer la réduction de −1 3 5 puis déterminer ses puissances et ses racines carrées.
−2 2 4

Exercice 5.10
1. Soit A ∈ Mn (C) tel que A2 est diagonalisable. Montrer que A est diagonalisable ssi ker A = ker A2 .
 
1 1 0
2. Résoudre l’équation X 2 = 0 2 1
0 0 3
3. Le résultat de 1 est-il encore vrai si l’on remplace C par R ?
 
Exercice 5.11 2 1 1
On considère la matrice A = 1 2 1 ∈ M3 (R).
0 0 3

1. Effectuer la réduction de A.
2. Déterminer le commutant de A, C(A) = {M ∈ M3 (R) telle que AM = M A}.
3. Montrer que ce sont des polynômes de A.
4. Trouver les droites et les plans deR3 stables par A.
 
Exercice 5.12 3 −3 2
A désigne la matrice −1 5 −2 .
−1 3 0

1. Effectuer la réduction de A.

2. L’équation X 2 = A est-elle soluble dans M3 (C) ? dans M3 (R) ?

Exercice 5.13
Résoudre l’équation X 3 + X 2 + X = 0 dans Mn (C)

Exercice 5.14
Soit N un matrice nilpotente. Discuter l’équation matricielle X 2 = N.

Exercice 5.15
Soit A ∈ M3n (K) tel que A3 = 0 et rg(A) = 2n
 
0 1 0
1. On suppose que n = 1. Montrer que A ∼ 0 0 1
0 0 0

10
 
0n In 0n
2. Supposons n quelconque. Montrer A ∼ 0n 0n In 
0n 0n 0n

Exercice 5.16
E→E
E = Rn [X], α, β ∈ R et fα,β :
P 7→ ((αX + β)P )0

1. Déterminer les valeurs propres de fα,β ainsi que les espaces propres correspondants.
2. Déterminer une CNS sur α, β pour que fα,β soit diagonalisable.
 
Exercice 5.17 1 3 −2
Soit C(A) = {M ∈ Mn (C) telle que AM = M A} avec A = −1 −1 2 .
2 2 −4

1. Vérifier rapidement que C(A) est un espace vectoriel.


2. A est-elle diagonalisable ? Si c’est le cas, la diagonaliser.
3. Déterminer C(A).

Exercice 5.18
Résoudre les équations matricielles sivantes
Indication : on pourra dans chaque diagonaliser la matrice qu second membre.
 
10 −6 −3
1. X 2 = −4 12 2
−4 −4 6
 
7 8 8
2. X 2 + X =  3 2 6 
−7 −7 −11
 
Exercice 5.19 1 0 0
Résoudre l’équation matricielle X 3 = 0 11 −6
0 6 −4
 
Exercice 5.20 1 ... 1
2  .. .. .. 
On considère l’équation matricielle X + X = A où X ∈ Mn (C) et A =  . . .
1 ··· 1 n

1. Déterminer un polynôme annulateur de A puis un polynôme annulateur de X.


2. Montrer que X est diagonalisable sur C.
3. Montrer que tout vecteur propre de X est un vecteur propre de A.
4. Diagonaliser A. En déduire les solutions de (E).
5. Qu’en est-il sur R ?
 
2 1
Exercice 5.21 2
Soit A = 1 2 1 et C(A) = {M ∈ Mn (C) telle que AM = M A}.
0 0 a

1. A quelle condition sur a, A est-elle diagonalisable ?


2. Si la condition précédente sur a est satisfaite, montrer que C(A) = {P (A), P ∈ R[X]}. Est-ce vrai si la condition sur a
n’est pas satisfaite ?

Exercice 5.22    
1 2 2 1
Soient deux matrices A = et B =
1 3 1 3

1. Montrer que A et B sont diagonalisables sur R

11
 
2A A
2. En déduire que la matrice est diagonalisable
A 3A

Exercice 5.23
Soit N ∈ Mn (C) une matrice nilpotente. On appelle indice de nilpotence de N le plus petit entier p non-nul tel que N p = 0.

1. Montrer que p 6 n
2. Discuter l’existence de solutions à l’équation X 2 = N.
3. Discuter l’existence de solutions à l’équation X 2 = In + N√
(on pourra considérer un polynôme P convenable tel que 1 + x = P (x) + o(xn )).)
x→0

2
4. Discuter l’existence de solutions à l’équation X = aIn + N où a ∈ C.

Exercice 5.24
E = Rn [X]. Soit λ un nombre réel et uλ l’endomorphisme de E défini par (uλ (P ))(X) = XP 0 (X) − λP (X).
Déterminer Ker uλ , Im uλ .
 
1 1 0 . 0
Exercice 5.25  2 0 1 . . 
 
Soit n ∈ N∗ et M ∈ Mn (R) définie par :M = 
 . 0 0 . 0  .

 . 0 . . 1 
n 0 . . 0 n
Montrer que M admet une unique valeur propre dans R+ .

Exercice 5.26
Soit E un espace vectoiel de dimension finie n et f ∈ L(E) tel que f n = 0 et f n−1 6= 0.
 
0 1 0 ... 0
 .. 
 . 0 1 . . 
Montrer qu’il existe une base B de E telle que mat(f, B) =  . . . . .
 
 0 

 . . . . 1 
0 0 0 0 0

Exercice 5.27
Soit E un R espace vectoriel de dimension finie, p un projecteur de E et ϕ ∈ L(L(E)) définie par
∀ u ∈ L(E), ϕ(u) = 21 (p ◦ u + u ◦ p).
Déterminez les valeurs propres et les vecteurs propres de ϕ.

Exercice 5.28
E = Rn [X] et u l’endomorphisme de E défini par u(P ) = P (X) + P (X + 1)

1. Déterminer Ker u, rg(u), Im u et le spectre de u.


2. Même question avec v = u − 2IdE .

 Pk (X + 1) = Pk (X) + Pk−1 (X)
3. Montrer qu’il existe une famille (Pk )0≤k≤n telle que ∀k ∈ {1, ..., n} Pk (0) = 0
P0 (X) = 1

Exercice 5.29
Soit E = Rn [X] et ∆ l’endomorphisme de E défini par ∆(P ) = P (X + 1) − P (X).

1. Montrer que ∆ est endomorphisme nilpotent d’ordre n.


2. Montrer qu’il existe une famille (Pk )0≤k≤n telle que ∀k ∈ {1, ..., n} Pk (X + 1) − Pk (X) = Pk−1 (X).
3. Vérifier que l’on peut choisir Pk tel que
X(X − 1)...(X − k + 1)
∀k ∈ {1, ..., n} Pk (X) = et P0 (X) = 1.
k!
4. Déterminer la base duale correspondante (on pourra utiliser avec profit les opérateurs ∆k ).

12
Exercice 5.30
Soit E un espace vectoriel et u un endomorphisme de E tel que
(u − IdE )3 (u + 2IdE ) = 0 et (u − IdE )2 (u + 2IdE ) 6= 0.
L’endomorphime u est-il diagonalisable ?
 
Exercice 5.31 8 −1 −5
Soit la matrice A =  −2 3 1 .
4 −1 −1
1. A est-elle diagonalisable ?
 
2 0 0
2. A est-elle semblable à la matrice B =  0 4 1 ?
0 0 4
3. Comment peut-on calculer An ?

Exercice 5.32
d
E = C ∞ (R, R). On pose D = et soit λ ∈ R et α ∈ N.
dx
1. Déterminer le noyau de (D − λ)α .
2. Soit P ∈ C[X]. Déterminer les solutions appartenant à C ∞ (R, R) de l’équation différentielle P (D)u = 0.

Exercice 5.33
Soit A ∈ Mn (C). On pose C(A) = {B ∈ Mn (C) telle que AB = BA}
1. On suppose que A est diagonalisable. Si λ ∈ Sp(A), on note m(λ) = dim Eλ .
(m(λ))2 . En déduire que dim C(A) > n.
P
Montrer que dim C(A) =
λ∈Sp(A)

2. Montrer que dim C(A) > n si A est nilpotente d’indice n.


3. Montrer que dim C(A) > n dans le cas général.

Exercice 5.34
Soient n ∈ N∗ et A ∈ Mn (R) telle que A3 + A2 + A = 0n . Montrer que rg(A) est pair.
 
0 1 0 . .
Exercice 5.35 
 . . 1 . . 

Soit J la matrice 
 . . . . 0  .

 0 . . . 1 
1 0 . . 0 n

1. Diagonaliser J.
 
a0 a1 a2 . .an−2 an−1
 an−1 . . . . . 
 
 . . . . . . 
2. Diagonaliser la matrice A =   a3

 . . . . a2 

 a2 . . . . a1 
a1 a2 a3 . an−1 a0 n
où a0 , a1 , ..., an−1 sont n nombres réels.
3. Calculer det(A) lorsque ∀k ∈ {0, ..., n − 1} ak = k + 1.

Exercice 5.36
Soit A une matrice n × n à coefficients dans k telle que A3 + A2 + A = 0n .
1. k = C. Déterminer toutes les matrices A solutions .
0n−2r 0r 0r√
 
 1 3 
2. k = R. Montrer que A est semblable sur R à la matrice  0r
 − Ir − Ir  où r est un entier tel que

√2 2
3 1
 
0r Ir − Ir
2 2
n
0≤r≤ .
2

13
 
e a b c
Exercice 5.37 (MP*) 
a e c b 
Diagonaliser la matrice 
 b
 où a, b, c, e sont des nombres réels.
c e a 
c b a e
 
Exercice 5.38 1 1 2
On considère l’équation dans M3 (R) (E) : X 2 = A où A =  0 2 2 .
0 0 3

1. Montrer que A est diagonalisable sur R.


2. Montrer que si la solution existe, elle commute avec A puis qu’elle est diagonaliable sur R.
3. En déduire toutes les solutions de l’équation (E).

Exercice 5.39
Résoudre dans M
3 (R) l’équation
 matricielle
3 0 0
A3 + 2A2 − A =  0 1 −1  .
0 0 0
 
Exercice 5.40 2 1 0
1
Résoudre dans M3 (R) l’équation matricielle X 2 − X =  0 − 1 
 
4
0 0 6

Exercice 5.41 (MP*)


Soit A, B deux matrices appartenant à Mn (k) telles que AB = BA.

1. On suppose que A et B sont diagonalisables.


Montrer qu’il existe une matrice P appartenant à GL(n, k) telle que P −1 AP et P −1 BP soient diagonales.
2. On suppose que A possède n racines distinctes. Montrer que B est diagonalisable dans une certaine base de vecteurs
propres de A.

Exercice 5.42 (MP*)


Soit A ∈ Mn (k). On suppose que A est diagonalisable. Déterminer la dimension du commutant C(A) = {B ∈ Mn (k) telle
que AB = BA} de A
 
Exercice 5.43 7 −4 4
Résoudre dans M3 (R) l’équation matricielle A2 =  −4 −8 −1  .
4 −1 −8

Exercice 5.44 (MP*) 


a1 a2
GL(2, Z) = {g = avec ∀k ∈ {1, .., 4}, ak ∈ Z et det(g) = ±1}
a3 a4
Soit g un élément d’ordre fini de GL(2, Z) i.e. il existe k tel que g k = I2 .

1. Montrer que g 12 = I2 .
2. Quelles sont les valeurs possibles pour T r(g) ?
3. En déduire tous les éléments d’ordre fini de GL(2, Z) puis montrer qu’il n’existe qu’un nombre fini de sous-groupes
finis de GL(2, Z).

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6 Espaces eucliens et hermitiens.


Exercice 6.1
Soit E un espace euclidien et u ∈ L(E) tel que ∀ x ∈ E, < u(x), x >= 0

Montrer que E = Ker u ⊕ Im u. et que le rang de u est pair.

Exercice 6.2
Dans R3 euclidien,
 quelle
 est la transormation
 géométrique
 dont la matrice est
−7 4 4 2 −6 3
1
· A =  4 8 −1 · A = −6 −3 −2
9
−4 1 −8 3 −2 −6

Exercice 6.3 +∞
P (t)Q(t)e−t dt
R
E = Rn [X] si P, Q ∈ E on pose < P, Q >=
0

1. Vérifier que <, > définit bien un produit scalaire


2. Soit H l’endomorphisme de E défini par
(H(P ))(X) = XP 00 (X) + (1 − X)P 0 (X)

(a) Calculer t H.
(b) En déduire qu’il existe une base (Pk )0≤k≤n de E constitué de vecteurs propres de H.
+∞
Pi (t)Pj (t)e−t dt ?
R
(c) Que vaut
0

Exercice 6.4 +∞
t2
R −
E = Rn [X] si P, Q ∈ E on pose < P, Q >= P (t)Q(t)e 2 dt
0

1. Vérifier que <, > définit bien un produit scalaire


2. Soit H l’endomorphisme de E défini par
(H(P ))(X) = −P 00 (X) + XP 0 (X)
Montrer que H est symétrique En déduire que H est diagonalisable
 
Exercice 6.5 a b c
Considérons la matrice réelle A =  c a b  .
b c a

a+b+c=1
1. Montrer que A ∈ SO(3, R) ssi
ab + bc + ca = 0
2. En déduire que a, b, c sont solutions d’une équation de la forme
4
x3 − x2 + k = 0 avec k ∈ [0, ]
27
Exercice 6.6
On considère E = R4 muni de la base canonique et du produit scalaire canonique.
SoitF = {(x1 , x2 , x3 , x4 )|x1 + x2 + x3 + x4 = 0 et x1 − x2 + x3 − x4 = 0}.
Dans la base canonique :

1. Déterminez la matrice de la symétrie orthogonale par rapport à F .


2. Donner l’expression de la distance d’un vecteur x à F .

Exercice 6.7
Soit (E, <, >) un espace euclidien et e1 , ..., ep une famille de vecteurs unitaires de E.
p
Montrer que (e1 , ..., ep ) est une base orthonormale de E ssi ∀x ∈ E, k x k2 = |< x, ei >|2 .
P
i=0

15
Exercice 6.8
Soient A, B deux matrices appartenant à Mn (R) telles que A2 + B 2 = AB et AB − BA ∈ GLn (R)
Montrer que 3 | n (on pourra considérer S(x) = A + xB pour un x convenable)

Exercice 6.9
Soit (E, <, >) un espace euclidien et u1 , ..., up une famille de vecteurs de E.
On pose G(u1 , ..., up ) = det((< ui , uj >)i,j )

1. (a) Montrer que la famille (ui )1≤i≤p est libre ssi G(u1 , ..., up ) 6= 0.
(b) Supposons que la famille (ui )1≤i≤p est libre. Soit d(x, Vect((ui )1≤i≤p ) la distance de x à Vect((ui )1≤i≤p .
G(x, u1 , ..., up )
Montrer que d(x, Vect((ui )1≤i≤p )2 = .
G(u1 , ..., up )
R1
(c) Calculer inf (1 + a1 x + a2 x2 ... + an xn )n dx.
(a1 ,..,an )∈Rn 0

2. MP* : une version L2 du théorème de Müntz


Soit (λj )j∈N une suite strictement croissante de nombres réels positifs.

(a) Soit k un entier positif. Calculer la distance de tk à Vect(tλj , j ∈ N) dans L2 ([0; 1]).
P 1
(b) Montrer que Vect(tλj , j ∈ N) est dense dans L2 ([0; 1]) ssi la série est divergente.
j∈N λj

Exercice 6.10 (Transformée de Fourier sur un groupe fini commutatif )


Soient (G, +) un groupe fini commutatif de cardinal n et E = F(G, C) (ensemble des fonctions de G dans C).
P
∀u, v ∈ E, on pose < u, v >= u(g)v(g).
g∈G

1. Montrer que (E, <, >) est un préhilbert complexe de dimension n.


2. Pour tout h ∈ G, on défini Th par (Th u)(g) = u(g + h).
Calculer Thn , Th Th0 et Th0 Th . En déduire qu’il existe une base B de E qui diagonalise tous les Th , h ∈ G.

3. On appelle caractère de G tout morphisme de (G, +) dans (U, ×) et on note G


b l’ensemble des caractères de G.
Soient e un vecteur de B et λh le nombre complexe tel que Th e = λh e.
Montrer que h 7→ λh est un caractère de G puis que e = Cλ pour une certaine constante.
b = n et que si h 6= 0 ⇒ ∃λ ∈ G
4. En déduire que card(G) b tel que λh 6= 1 (on pourra considérer l’opérateur Th ).
P 1 P
5. Calculer < χ, λ > où χ, λ ∈ G.
b En déduire que ∀u ∈ E, u = uχ χ avec uχ = u(g)χ(g).
χ∈G
b n g∈G

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7 Réduction des endomorphismes autoadjoints.


 
Exercice 7.1 −7 −4 4
1
Quelle transformation géométrique représente A = 4 −8 −1  dans R3 euclidien.
9
−4 −1 −8

Exercice 7.2
Soit A une matrice réelle symétrique. Discuter l’existence et le nombre de solutions réelles symétriques à l’équation X 2 = A.

Exercice 7.3
Soit S une matrice symétrique réelle d’ordre n et (λ1 , . . . , λn ) les valeurs propres de S (non nécessairement distinctes). On
note S = [sij ] avec (i, j) ∈ {1, .., n}2 .
n n n
s2ij = λ2i .
P P P
1. Montrer que
i=1 j=1 i=1
s
n
λi 2 (avec (λ1 , . . . , λn ) les valeurs propres de S (non
P
2. L’application qui à une matrice symétrique S associe
i=1
nécessairement distinctes)) est -elle une norme ?
3. Montrer que max |λi | = sup ||SX||.
i∈{1,..,n} ||X||=1

4. On suppose maintenant que 0 < λ1 < .. < λn et on désigne par ei un vecteur propre unitaire associé à λi .
Montrer que ∀i ∈ {1, .., n} λi = sup ||SX|| où Fi = Vect(ei+1 , .., en )
X∈Fi⊥

Exercice 7.4 r P
On pose, pour tout A ∈ Sn (R), k A k2 = ai,j 2 .
1≤i,j≤n
r
3n
Montrer que si k A k2 < l’équation X 2 + X + In = A ne possède pas de solution X qui soit symétrique..
4

Exercice 7.5
On muni Rn de son produit scalaire usuel. Soit A une matrice inversible antisymétrique de taille 2n.

1. Montrer que si est H est un sous-espace de Rn stable par A, alors H ⊥ est stable par A.

2. Montrer que Rn s’écrit en somme directe de plan.


 
t 0q Iq
3. En déduire qu’il existe une matrice inversible P telle que A = P P.
−Iq 0q

Exercice 7.6
Soit S ∈ Mn (R) une matrice à coefficients réels symétrique définie positive (c’est-à-dire la forme quadratique associée est
définie positive).

1. On suppose que n = 2. Montrer que l’application de R2 dans R, définie par


 
  0 x1 x2
x1
X= ∈ R2 7→ det x1 a b
x2
x2 c d
 
a b
où = S est une forme quadratique définie négative.
c d
2. Le résultat subsiste-t-il lorsque n = 3 ? lorsque n est quelconque ?

Exercice 7.7 (MP*)


Sn+ (R) désigne l’ensemble des matrices symétriques définies positives.

17
1. Soit A ∈ Sn+ (R). Montrer qu’il existe une matrice P triangulaire supérieure dont les éléments diagonaux sont strictement
positifs et telle que A =t P P.

2. Montrer que Sn+ (R) est un convexe.


3. Montrer que l’application det|Sn+ (R) est convexe.

Exercice 7.8 R1 dk
On munit E = Rn [X] du produit scalaire (P, Q) = P (t)Q(t) dt. On pose pour tout entier k, ek (t) = k ((1 − t2 )k )
−1 dt

1. Montrer que la famille (ek )06k6n est une base orthogonale de En = Rn [X].
2. Montrer que en possède n racines réelles distinctes a1 , .., an appartenant à ] − 1, 1[.
3. Montrer qu’il existe n réels b1 , .., bn tels que

Z1 n
X
∀P ∈ Rn−1 [X], P (t)dt = bk P (ak ) (7.1)
−1 k=1

4. Montrer que l’égalité 7.1 est encore vraie si l’on suppose que P ∈ R2n−1 [X]
 
Exercice 7.9 11 7 2
Soit qA la forme quadratique sur R3 euclidien définie par qA (x) = (Ax, x) où A =  7 11 −2.
2 −2 6

1. Déterminer la signature de qA et la réduire en base orthonormée.


2. Montrer que (x, y) 7→ (Ax, y) définit un produit scalaire sur R3 . On le notera par la suite (, )A .
3. Soit M une matrice symétrique pour le produit scalaire usuel (, ).
Donner une CNS sur M pour que M soit symétrique pour le produit scalaire (, )A .
4. Déterminer toutes les matrices symétriques B qui commutent avec A.
5. Résoudre dans S3 (R) l’équation (E) : M 2 = A

Exercice 7.10
1
Soient (ai )16i6n et (bi )16i6n des réels strictement plus grand que .
2
1
Eudier la signature et le rang de la matrice M = (ai,j ) où ai,j =
ai bj + aj bi

Exercice 7.11 R1
On considère sur E = Rn [X] muni du produit scalaire < P, Q >= P (t)Q(t)dt. Soit H l’application définie par
−1
(H(P ))(X) = ((1 − X 2 )P 0 (X))0 = (1 − X 2 )P 00 (X) − 2XP 0 (X).

1. Déterminer le spectre de H. Conclusion.


2. Calculer t H. En déduire qu’il .il existe une base orthonormale (Lk )1≤k≤n de E qui soient vecteurs propres de H et telle
que 
 deg Lk = k
∀k, l ∈ {0, ..., n} R1
 Lk (t)Ll (t)dt = δ kl .
−1

R1 dk
(a) A l’aide d’intégrations par partie, montrer que ∀q < k, k
[(1 − t2 )k ]Lq (t)dt = 0.
−1 dt

dk
(b) En déduire que ∀k ∈ {0, ..., n} Lk (t) = ck [(1 − t2 )k ] où ck est une constante que l’on calculera.
dtk
(c) Montrer que Lk possède n racines appartenant à ] − 1; 1[.

3. Montrer que ∀k ∈ {0, ..., n − 1} XLk ∈ V ect(Lk+1 , Lk , Lk−1 ).

18
4. Expliciter trois nombres réels a, b, c tels que Lk+1 (X) + (aX + b)Lk (X) + cLk−1 (X) = 0
Les polynomes Lk sont les polynomes de Legendre. De façon générale, tous les polynômes orthogonaux (Laguerre,
Tchebychev,...) s’obtiennent comme vecteurs propres de certains opérateurs sur des espaces euclidiens convenables.
Ceci explique leurs interventions constantes en physique car chaque système physique est caractérisé par un opérateur
agissant sur un espace de Hilbert.

Exercice 7.12
Soit E = Mn (R).

1. Montrer que (A, B) = T r(At B) défini un produit scalaire sur E.


On considère par la suite que E est muni de ce produit scalaire.
2. Soit P ∈ On (R). Montrer que les applications ϕP : A 7→ AP et ψ P : A 7→ P −1 AP sont orthogonales.
3. Réciproquement, si ϕP (resp. ψ P ) appartient à On (Mn (R)), peut-on affirmer que P ∈ On (R) ?

Exercice 7.13 (MP*)


Soit EN l’ensemble des suites complexes N -périodiques.
1 NP−1
∀ u, v ∈ EN , on pose < u, v >= uk vk
N k=0

1. Montrer que (EN , <, >); est un espace hermitien de dimension finie.
Soit m un nombre entier positif. On définit l’opérateur Tm sur EN par ∀ u ∈ EN , ∀n ≥ 0, (Tm u)n = un+m
2. Montrer que ∀m ≥ 0, Tm est un opérateur unitaire.
3. Montrer qu’il existe une base orthonormale B de EN qui diagonalise simultannément tous les Tm .
4. Expliciter une telle base.

Exercice 7.14 (MP*)


Soit G un sous-groupe fini de GL(n, k) avec k = R ou C.
1 n
On désigne par <, > le produit scalaire usuel sur k n et posons ∀x, y ∈ k n
P
< x, y >G = < gx, gy > .
card(G) k=1

1. (a) Montrer que <, >G un produit scalaire sur Cn .


(b) Montrer que tout les éléments de G sont des endomorphismes hermitiens pour ce produit scalaire.
(c) En déduire que G est conjugué à un sous groupe fini de O(n, k).
2. Applications.

(a) Montrer que tout sous-groupe fini de SL(2, R) = {g ∈ GL(2, R) tel que det(g) = 1} est cyclique.
T
(b) A l’aide de l’exercice 5.44 déterminer tous les sous-groupes finis de SL(2, Z) = SL(2, R) GL(2, Z).
(c) Plus difficile. Déterminer tous les sous-groupes
T finis de GL(2, Z) S
(indication : on pourra remarque que H = G SL(2, Z) est un sous-groupe fini de SL(2, Z) et que G = H wH
2
où w ∈ G\H avec w ∈ H}.

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8 Fonctions d’une variable réelle.


 pq p
Exercice 8.1  2 si x =
p +q 2 q
Considérons la fonction f définie sur R par f (x) = x
 sinon
x2 + x + 1
Etudier la continuité de f.

Exercice 8.2
Déterminer toutes les fonctions continues sur R tel que f (x + y) + f (x − y) = 2(f (x) + f (y)).

Exercice 8.3
Soit f une fonction de classe C 2 sur [a; b] telle que f (a) = f (b).

(x − a)(x − b) 00
1. Montrer que ∀x ∈ [a; b], ∃ cx tel que f (x) = f (a) + f (cx ).
2
2. En déduire que si f 00 ≥ 0 sur [a; b], alors f est convexe sur [a; b].

Exercice 8.4
Soit f une fonction C 1 sur R, telle que

1. f (x) + f 0 (x) → l. Montrer que f (x) → l.


x→+∞ x→+∞

2. f 00 (x) + f 0 (x) + f (x) → l. . Que dire de f et f 0 en +∞ ?


x→+∞

Exercice 8.5
Soit f une application de ]a, b[ dans R. Pour x0 ∈]a, b[, on dit que f admet une dérivée symétrique en x0 si
f (x0 + h) − f (x0 − h)
lim existe. Dans ce cas, on note fs0 (x0 ) cette limite.
h→0 2h
1. A-t-on l’équivalence : (f admet en x0 une dérivée à droite et une dérivée à gauche)⇔ ( fs0 (x0 ) existe).
2. Montrer que f croissante et f admet une dérivée symétrique entraine fs0 positive.
3. A-t-on, pour f admettant une dérivée symétrique sur ]a, b[, l’équivalence : (x0 extremum)⇔ ( fs0 (x0 ) = 0).

Exercice 8.6
Soit f une fonction de classe C n sur ]a, b[. Soit x0 ∈]a, b[.
1 P n
Calculer lim n (−1)k Cnk f (x0 + kh).
h→0 h k=0

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9 Suites numériques.
Exercice 9.1 q p √
Calculer le nombre 1 + 1 + 1 + .....

Exercice 9.2
1
Etudier la suite w0 = 2 et wn = (1 − wn−1 )2 .

Exercice 9.3
Etudier la suite v0 = 0 et vn = cos(vn−1 ).

Exercice 9.4 Pn sin(kα)


Soit α un nombre réel. On pose un = .
k=1 n + k
Montrer que la suite u possède une limite et la calculer.

Exercice 9.5 n 1
P 1
Soit a ∈ R. Etudier la suite un = ( − ) sin(ka).
k=1 k k + 1

Exercice 9.6
Montrer que ∀n ≥ 0, ∃!xn ∈ R tel que xn + ln(xn ) = n.
Donner un développement asymptotique à trois termes de xn .

Exercice 9.7
1
Etudier la suite xn+1 = xn + où x0 est un nombre strictemen positif puis donner une développement asymptotique à
xn
deux termes de cette suite.
Exercice 9.8
Soit x la suite définie par xn+1 = xn + x2n avec x0 > 0.
n
Montrer qu’il existe un nombre C strictement positif tel que xn ∼ C2 .
n→+∞

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10 Séries numériques.
Exercice 10.1 P 2
Nature de la série ln(1 + ) et calcul éventuel de sa somme
n>1 n(n + 3)

Exercice 10.2 P
(−1)n
Etudier la série √ .
n n
n≥1 n + (−1)

Exercice 10.3 P (−1)n


Soit α un nombre réel, déterminer la nature de la série α n
n>1 (ln n) + (−1)

Exercice 10.4
1
Nature de la série de terme général un =
(ln(n))ln(n)

Exercice 10.5 √
nln(n)
Nature de la série de terme général un = 2 sin(nθ) où θ ∈ R est fixé.
n +1

Exercice 10.6 +∞
P 1
Nature de la série de terme général un = α
où α > 1.
k=n+1 k

Exercice 10.7
( 1
an+1 = (an + bn )
On considère les deux suites a et b définies par a0 , b0 ∈ R et ∀n > 0, 2√
bn+1 = an bn

1. Montrer que a converge vers une limite l que l’on explicitera


2. On pose un = an − bn .

(a) Majorer un+1 en fonction de un . En déduire la vitesse de convergence de u.


P
(b) Nature de la série (an − l)
n

Exercice 10.8 +∞ π
R2
(−1)n cosn xdx existe et donner sa valeur.
P
a) Montrer que
n=0 0
+∞ π
cosn xdx ?
PR
b) Que dire de 2
0
n=0

Exercice 10.9 √
Etudier la série de terme général : un = sin( n2 + a2 π) avec a un réel positif donné.

Exercice 10.10 1 √
Rn x
Déterminer la nature de la série de terme général (n ≥ 1) 1 dx
0 (1 + x2 ) 3

Exercice 10.11 P (−1)n


Soient α, β deux nombres réels tels que α 6= β. Etudier la convergence de la série α n β
.
n≥2 n + (−1) n

Exercice 10.12 P (−1)n


Etudier les différents types de convergence de la série √ .
n≥1 sin(n) + n

Exercice 10.13 n
n!e un+1
On pose un = n √ et vn = ln( ).
n n un
P
1. Montrer que vn converge.
n≥2

22
n √
2. En déduire l’existence d’une constante C > 0 tel que n! ∼ C( )n n.
n→+∞ e
3. A l’aide de l’exercice 16.1, déterminer C.
Exercice 10.14 P
(−1)n
On pose Rk =
n≥k+1 n
1. Justifier l’existence de Rk .
P
2. Etudier la convergence absolue de la série Rk .
k≥1
P
3. Quel est le signe de Rk ? Etudier la convergence de la série Rk .
k≥1

Exercice 10.15
Soient a, b, c trois nombres entiers positifs et z un nombre complexe de module strictement inférieur à 1.
+∞
P z cn +∞
P z bn
Montrer que an+b
= an+c
.
n=0 1 − z n=0 1 − z

Exercice 10.16 +∞
P 1 P (−1)n
+∞
Pour s ∈ R, posons ζ(s) = s
et ζ a (s) = . Soient 2 = p1 < p2 < .. < pn < .. la suite des nombres premiers.
n=1 n n=1 ns
1. Exprimer ζ a (s) en fonction de ζ(s) pour s > 1.
2. Donner un développement asymptotique à deux termes de ζ(s) lorsque s → 1+ .
+∞
(1 − p−s −1
Q
3. Montrer que ∀s > 1, ζ(s) = n ) .
n=1

p−s p−1
P P
4. Pour s > 1, la série n est-elle convergente ? La série n est-elle convergente ?
n≥1 n≥1

Exercice 10.17 n ln(k)


P 1 2
Montrer qu’il existe un réel A tel que = ln (n) + A + o(1).
k=1 k n→+∞ 2
1 ln(n)
n
k ∼ Cn 2
Q
En déduire qu’il existe un réel C tel que k
k=1 n→+∞

Exercice+∞10.18
P 1
Calculer
n=1 (n − 1)!(n + 1)
Exercice 10.19 P √
n + (−1)n
Nature de la série ln( √ ) en fonction du réel positif a
n≥1 n+a

Exercice 10.20 +∞P (−1)k R1


π
1. Montrer que = (on pourra calculer t2k dt)
k=0 2k + 1 4 0

P Pn (−1)k
2. Nature de la série ln(tan( ))
n≥1 k=0 2k + 1

Exercice 10.21

On considère la suite x définie par xn+1 = 2xn + xn avec x0 > 0.
1. Déterminer la limite de x.
P 1
2. Etudier la nature de la série √ .
n>0 xn
3. Déterminer un équivalent de xn lorsque n → +∞ (on pourra introduire vn = ln xn )
Exercice 10.22 P (−1)p−1
+∞
Soit α > 0, on pose Rn = α
.
p=nP p
Etudier la nature de la série Rn lorsque α > 1 puis lorsque 0 < α < 1.
n>1

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11 Suites de fonctions.
Exercice 11.1
Etudier les différents types de convergence de la suite de fonctions n sin(x)(cos x)n .

Exercice 11.2
2n t
Etudier les différents types de convergence de la suite de fonctions définies sur R+ par fn (t) = .
1 + n2n t2
Exercice 11.3
sin2 (nt)
Etudier les différents types de convergence de la suite de fonctions définies sur [0; π] par fn (t) = .
n sin2 (t)

Exercice 11.4
x
On pose un (x) = (1 + )n .
n
1. Etudier la convergence simple de la suite (un )n≥1 .
2. Etudier la convergence uniforme de la suite (un )n≥1 sur tout compact (on pourra étudier auparavant la fonction
un
).
lim un
n→+∞

3. Etudier la convergence uniforme sur R de la suite (un )n≥1 .

Exercice 11.5
x
On pose un (x) = (1 + )n e−x 1[0;n] (x). Etudier les différents types de convergence de cette suite.
n

Exercice 11.6  sin(x)
si x 6= 0
Etudier la suite de fonctions définies de [0, π] dans R par fn (x) = x(1 + nx)
1 sinon

Exercice 11.7
π π
Etudier la convergence de la suite de fonctions définies sur [− , ] par :
2 2
f0 (x) = x et fn (x) = sin(fn−1 (x)).

Exercice 11.8 (MP*)  1 R1
(1 − t2 )n si | t |≤ 1
Soit, pour tout entier n non nul, ϕn (t) = cn où cn = (1 − t2 )n dt.
 0 sinon −1
R
Soit f une fonction continue et bornée sur R, on pose fn (x) = f (x − t)ϕn (t)dt
R

1. Calculer cn .
R
2. Montrer que ∀ε > 0, ϕn (t)dt → 0.
n→+∞
|t|>ε

3. Montrer la suite (fn )n≥0 converge uniformément vers f sur tout segment.
4. En déduire une version faible du théorème de Stone-Weierstrass.
nt

 sin2 ( ) 2 nt
Exercice 11.9 (MP*)  1

2 si t ∈ R sin ( 2 )


/ 2πZ
Pour tout entier n non nul, on pose ψ n (t) = dn sin2 ( t ) où dn =
t
dt.

 2 0 sin2 ( )
2

n2 sinon


R
Soit f une fonction continue sur R, 2π-périodique, on pose fn (x) = f (x − t)ψ n (t)dt
0

2π−ε
R
1. Montrer que ∀ε ∈]0; π[, ψ n (t)dt → 0.
ε n→+∞

2. Montrer la suite (fn )n≥0 converge uniformément vers f sur [0; 2π]
3. En déduire que toute fonction continue sur R, 2π-périodique est limite uniforme de polynômes trigonométriques.

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12 Séries de fonctions.
Exercice 12.1
4x2
Déterminer toutes les fonctions continues sur R tel que f (2x) − f (x) = ?
1 + 2x
Donner un équivalent des solutions f en +∞.

Exercice 12.2
On pose un (x) = x2n ln x pour tout x ∈ [0, 1].

1. Etudier la convergence simple de la série de terme général un et calculer la somme de cette série.

(a) Etudier la convergence uniforme de cette série.


(b) Montrer l’intégrabilité terme à terme sur [0, 1] de cette série et obtenir une égalité remarquable.

Exercice 12.3 P (−1)n


+∞
Effectuer l’étude complète de la fonction f (x) = .
n=0 n + x

Exercice 12.4 P (−1)n xn


+∞
Soit a un nombre réel strictement positif et f la fonction définie par f (x) = .
n=0 n + a

1. Détermner le domaine définition Df de f .


2. Déterminer une autre expression de f à l’aide de fonctions élémentaires

Exercice 12.5 (MP*) P (−1)n +∞


P
Considérons les fonctions Rk (x) = et f (x) = Rk (x).
n≥k+1 n + x n=0

1. Montrer que f est de classe C 1 sur R\Z− .


2. Dresser le tableau de variation de f sur R+ (monotonie, limite en +∞ et 0 ainsi qu’un équivalent en 0 de f ).
3. Montrer que f est de classe C ∞ sur R+ .

Exercice 12.6
(−1)n n
On pose un (x) = 2 .
n + x2
1. Etudier la convergence simple de la série de terme général un .
2. Montrer que la convergence uniforme de la série de terme général un sur tout segment [−a, a]. Qu’en déduit-on ?
3. Etudier la convergence uniforme sur R de la série de terme général un .

Exercice 12.7 +∞P 1


On pose f (x) =
n=1 n + n2 x
C
Montrer que f est C ∞ sur R+ puis que f (x) ∼ pour une certaine constante C
+∞ x

Exercice 12.8
2
nxα e−n x (α ∈ R)
P
Etudier les différents types de convergence de
n≥0

Exercice 12.9
Soit f une fonction continue sur [0, 1]. On pose k f k∞ = sup | f (x) | .
x∈[0,1]

Rx
1. On définie la suite (fn )n>0 par f0 = f et ∀n > 0, fn+1 (x) = fn (t)dt.
0

xn k f k∞
(a) Montrer que | fn (x) |6 ∀n > 0.
n!

25
(b) En déduire la convergence uniforme sur [0, 1] de la suite (fn ).
Rx
2. On définie une autre suite de fonctions par g0 = f et ∀n > 0, gn+1 (x) = 1 + gn (t)dt.
0

(a) On supose que la suite (gn ) converge uniformément sur [0, 1] vers une fonction g. Déterminer g.
(b) Etudier la convergence uniforme sur [0, 1] de la suite (gn ) (on pourra considérer gn − g).

Exercice 12.10
Sur ]0, +∞[, on considère la suite de fonctions définies par :

1 x
f0 = Id et ∀n ∈ N, ∀x ∈]0, +∞[, fn+1 (x) = (fn (x) + ).
2 fn (x)

1. Montrer que, pour tout n, fn est bien définie.


2. Etudier sa convergence simple
3. Etudier sa convergence uniforme

Exercice 12.11
Soit une fonction f : [a, b] → [a, b] de classe C 1 sur son domaine, (fn )n la suite des fonctions définie par:

f0 (x) = x, f1 = f, et fn (x) = f (fn−1 (x)) ∀n > 1.


+∞
1. Montrer que si sup |f 0 (x)| < 1
P
(fk (x) − fk−1 (x)) converge uniformément. sur [a, b].
x∈[a,b] k=1

2. En déduire que la suite (fn )n converge uniformément vers une fonction constante C, que f (C) = C et que C est unique.

Exercice
P 12.12
Soit an une série convergente de complexes.
n>0
Soit (Bn )n∈N une suite de fonctions continues de [0, 1] dans R+ , telles que ∀n ∈ N, Bn+1 6 Bn .
P n
P
1. Montrer que la série an Bn converge uniformément sur [0, 1] (on pourra introduite Ap,n = ak ).
n>0 k=p

+∞
P +∞
P
2. On suppose que ∀n ∈ N, Bn (1) = 1. Montrer que lim an Bn (x) = an .
x→1, x<1 n=0 n=0

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13 Séries entières.
Exercice 13.1
Calculer le rayon de convergence puis effectuer l’étude sur le disque de convergence de
P n! n P (−1)n−1 n
a) n
z b) ln(1 + √ )z .
n≥0 n n≥0 n

Exercice 13.2
Soit a ∈] − π; π[. Donner le développement en série entière de
x 7→ ln(1 − 2xcos(a) + x2 ).

Exercice
P 13.3
Soit an z n une série entière de rayon de convergence R. Pour n ∈ N, on note b2n = an , b2n+1 = 0.
n≥0
bn z n ?
P
Quel est le rayon de convergence de
n≥0

Exercice 13.4
Soit l’équation différentielle : x2 y” + 4xy 0 + (2 − x2 )y − 1 = 0.
ch x − 1
Montrer que x 7→ est une solution développable en série entière. Y en a-t-il d’autres ?
x2
Exercice 13.5
Déterminer les solutions développable en série entière (au voisinage de 0) de (1 + x2 )y” + xy 0 − 4y = 0.

Exercice 13.6 +∞
z
(an z n + bn z −n ) si |z| = 1
P
1. Montrer qu’il existe deux suites complexes (an ) et (bn ) telles que =
2z 2 + 5z + 2 n=0
1
1. En déduire le développement en série de Fourier de x 7→ (on posera z = eix ).
5 + 4 cos x

R cos nx
2. Donner la valeur de dx
0 5 + 4 cos x

Exercice 13.7
1. Développer en série de Fourier la fonction t 7→| sin t | .

1. Déterminer les solutions 2π-périodiques solutions de y” − y = |sin t|

Exercice
P 13.8 +∞
an z n une série entière telle que Rc ((an )n≥0 ) = +∞. f (z) = an z n
P
Soit
n≥0 n=0


f (reiθ )dθ. En déduire que si f est bornée sur C, alors f est constante
R
1. Calculer
0

1
2. Application : soit P ∈ C[X] qui ne possède pas de racines. Montrer que est constant. Conclusion
P
Exercice 13.9 P (−1)n (n + 5)
Convergence et calul de
n≥0 (n + 1)(n + 2)

Exercice 13.10
2kπ
+ α)z k
P
Soit α un nombre réel. Calculer le rayon de convergence puis la somme dans le disque de convergence de cos(
n≥0 5

Exercice 13.11
On note dn,k = card{(n1 , ..., nk ) ∈ Nk tel que n1 + n2 + ... + nk = n}.

1
1. Développer en série entières de deux façons différentes .
(1 − z)k

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2. En déduire l’expression de dn,k en fonction de n et k.

Exercice 13.12
On pose dn = card{(n1 , n2 ) ∈ Nk tel que 2n1 + 3n2 = n}.
1
Exprimer dn en fonction de n (on pourra développer en série entière de deux façons).
(1 − z 2 )(1 − z 3 )

Exercice 13.13
Soit a un nombre réel.
+∞
sin(an x) est de classe c∞ sur R.
P
1. Montrer que la fonction f (x) =
n=0

2. Montrer que f est dévellopable en série entière et expliciter ce développement.


3. Quel est son rayon de convergence ?

Exercice 13.14
3+ 5
Soit α = .
2
1. Montrer que ∀n ≥ 0, αn + α−n ∈ Z.
2. On note {αn } la distance de αn à Z. Quel est le rayon de convergence.de la série {αn }z n ?
P
n≥0

3. Soit α une solution de x2 + ax + 1 = 0 où a ∈PZ. n n


Quel est le rayon de convergence.de la série {α }z ?
n≥0

Exercice 13.15 2π
R eitn
Soient n ∈ N, z ∈ C, avec |z| =
6 R. Calculer dt.
0 (Reit − z)

Exercice 13.16
1. Trouver la solution f de l’équation différentielle (E) : y 0 = 2xy + 1 qui vérifie f (0) = 0.

2. Donner le développement en série entière de f.


n (−1)k C k
P n
3. En déduire
k=0 2k + 1

Exercice 13.17
x sin α
1. Développer en série entière, au voisinage de 0, f (x) = arctan
1 − x cos α
x sin α
2. Déterminer le développement en série de Fourier de α 7→ arctan
1 − x cos α
3. Retrouver le déveoppement en série de Fourier de la fonction f impaire et 2π-périodique telle que f (x) = x ∀x ∈ [0, π].

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14 Séries de Fourier.
Exercice 14.1
2x
1. Développer en série de Fourier l’application f de R dans R 2π-périodique, paire et telle que f (x) = 1 − si x ∈ [0, π].
π
+∞
P 1 +∞
P 1 +∞ P 1 +∞
P 1
2. En déduire : , , , et .
n=0 (2n + 1)2 n=1 n 2
n=0 (2n + 1)4 n=1 n 4

Exercice 14.2
Soit a un nombre réel. Développer en série de Fourier la fonction f 2π-périodique définie par f (t) = ch(at) ∀t ∈] − π; π[.

Exercice 14.3
Développer en série de Fourier la fonction t 7→| sin3 t | .

Exercice 14.4
Soit x un nombre réel.

1. Développer en série de Fourier la fonction f 2π-périodique telle que f (t) = cos(xt) ∀t ∈] − π; π[.
2. En déduire un développement en série de fraction de cot(πx).
1
3. Donner un développement en série entière de cot(πx) − .
πx
Exercice 14.5
Trouver toutes les solutions 2π-périodique de y (4) + y (2) + y =| sin(x) | .

Exercice 14.6
1
Soit α ∈] − π; π[. Déterminer le développement en série de Fourier de t 7→
1 − cos(α) cos(t)

Exercice 14.7
Soit a un nombre réel appartenant à ]0; 1[. Discuter de l’existence et de l’unicité de la solution du problème suivant

 f est continue sur R, paire et 2π-périodique,

f (t)cos(kt)dt = 2π(k + 1)ak .
R
 ∀k ≥ 0,
0

Exercice 14.8 (MP*)


2 x
Soit a > 0 et f, g deux fonctions définies par f (x) = e−at , g(t) =
P
f( + n).
n∈Z 2π

1. Vérifier que g est C 1 sur R et est 2π-périodique.


+∞ 2
e−at e−2πint dt.
R
2. Montrer que cn (g) =
−∞

+∞ 2
e−at e−2πixt dt satisfait à une équation différentielle.
R
3. Vérifier que x 7→
−∞
P
4. En déduire l’expression de cn (g) en fonction de n et de a, puis une autre expression de f (n) (l’égalité obtenue est
n∈Z
un cas particulier de la formule de Poisson).

Exercice 14.9 
x(2π − a) si 0 ≤ x ≤ a
Soit a ∈ [0; 2π] et f la fonction 2π-périodique telle que fa (x) =
a(2π − a) si a ≤ x ≤ 2π.

1. Montrer que f est développable en série de Fourier.


+∞
P cos(na)
2. En déduire la valeur de la somme .
n=1 n2

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Exercice 14.10
1
Développer en série de Fourier t 7→ où a ∈ C\U.
a − eit

Exercice 14.11
Soit a ∈ C tel que | a |< 1. Existence et unicité du problème
f ∈ C 0 (R) et f est paire



f (t) cos(kt) = (k + 1)ak
R
 ∀k ≥ 0,
0

Exercice 14.12 +∞
P
1. Existe-t-il une suite (an )n≥0 telle que ∀x ∈] − π, π[, x = an cos(nx)
n=0

+∞
P
2. Existe-t-il une suite (an )n≥0 telle que ∀x ∈ [0, π[, x = an sin(nx)
n=0

Exercice 14.13
π
Soit g l’application 2π-périodique nulle sur [ , π], paire et telle que :
2
π
∀x ∈ [0, ] g(x) = cos x.
2
1. Déterminer le développement en série de Fourier de g.
2. Soit a ∈ R. Déterminer, s’il en existe, une solution 2π-périodique de l’équation différentielle :

y” + ay = g.

Exercice 14.14
Soient f et g des applications continues, paires et 2π-périodiques de R dans R, an (f ) et an (g) leurs coefficients de Fourier.
a0 (f )a0 (g) +∞
P
On pose h(x) = + an (f )an (g) cos nx.
2 n=1

1. Définition, continuité de h ?
2. h est-elle la somme de sa série de Fourier ?
3. Montrer que khk∞ 6 2 kf k∞ kgk∞ .
4. Pour f fixé, soit T : g 7→ h. soit λ une valeur propre non nulle de T. Montrer que l’ensemble des n tels que an (f ) = λ
est un ensemble fini.
En déduire que, lorsque g est dans l’espace propre associée à la valeur propre λ, la suite (an (g)) est à support fini.
Préciser le cardinal de son image.

Exercice 14.15 P sin2 nx


8 +∞
Montrer que, sur un intervalle I de R à préciser, on a : |sin x| = .
π n=1 4n2 − 1

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15 Intégration
Exercice 15.1
Existence et calcul de

R1 ln(x)
1. √3
dx
0 1−x
R1 dt
2. √ √
−1 1+x+ 1−x+2
R1 dx
3. √ √
0 x2 + 1 + 1 − x2
R1 ln xdx
4. √ 3
0 x(1 − x) 2
+∞
R ln(x)
5. dx
0 x2 + 1
R1 dx
6. √
3
0 x2− x3

Exercice 15.2 +∞
R sin x
Convergence de l’intégrale √ dx.
0
3
x + cos x

Exercice 15.3 +∞
R |sin ax sin bx|
Soient a et b dans R. Convergence de dx
0 x2

Exercice 15.4 +∞
R cos ax − cos bx
Soient a et b deux réels. Existence et calcul de ln x dx
0 x

Exercice 15.5 R
1
Convergence de (1 + 2 )x dx
R x

Exercice 15.6
Soit a > 0.

sin(t)
1. Montrer que t 7→ est intégrable sur R+
eat − 1
+∞
R sin(t) +∞
P 1
2. Montrer que at
dt = 2 n2 + 1
0 e −1 n=0 a
+∞
R sin(t)
3. En déduire un équivalent de dt quand a → +∞
0 eat − 1

Exercice 15.7 +∞
R sin(nx)
Pour tout entier positif n, on considère In = dx.
0 ex − 1

1. Montrer que In est bien définie et déterminer la limite de In lorsque n → +∞.


2. Donner un équivalent de In en +∞.

Exercice 15.8 R e−at − e−bt


+∞
Soient a > b > 0. Convergence et calcul de dt
0 t

31
Exercice 15.9 R1 dx
Calculer l’intégrale √ √ .
−1 1+x+ 1−x+2

Exercice 15.10
Soientt a, b deux nombres réels tels que b < a et f une fonction définie sur R et telle que lim f = l et lim f = l0 . Montrer
x→+∞ x→−∞
+∞
R
que l’intégrale (f (a + x) − f (b + x))dx est convergente et la calculer.
−∞
+∞
R dx
Application : calculer .
−∞ ch(a + x)ch(b + x)

Exercice 15.11
Soit z un nombre complexe tel que | z |6= 1.
R eipx

Justifier que l’intégrale ix
dx existe et la calculer.
0 z−e

Exercice R115.12
Soit In = xn sin(πx)dx.
0
π
Calculer I0 et I1 . Etablir une relation entre In et In+2 . Montrer que In ∼ .
n→+∞ n2

Exercice 15.13 R1
Pour toute fonction f intégrable sur [0, 1], on pose In (f ) = tn f (t)dt
0

a 1
1. Si f ∈ C 0 ([0, 1], R), montrer qu’il existe a ∈ R tel que In (f ) = + o( ) et expliciter a.
n→+∞ n n
a b 1
2. Si f ∈ C 1 ([0, 1], R), montrer qu’il existe a, b ∈ R tel que In (f ) = + 2 + o( 2 ) et expliciter a, b.
n→+∞ n n n

Exercice 15.14
R1 xn
On pose an = n
dx.
0 1+x
ln(2)
Montrer que an → 0 puis que an ∼ n
n→+∞

Exercice 15.15 R1
nx − 1
Déterminez lim dx
n→+∞ 0 (x ln(n) + 1)(1 + nx2 ln(n))

Exercice 15.16
Soit f une fonction continue sur R. Montrer que la suite I définie par

R
∀n ≥ 0, In = f (x) | sin(nx) | dx possède une limite et la calculer.
0

Exercice 15.17
X n (bX − a)n
Soient a et b deux nombres entiers strictement positifs et n un entier. On pose Pn (X) = .
n!
(k) (k) a
1. Montrer que ∀k ∈ {0, ..., n − 1}, Pn (0) et Pn ( ) sont des nombres entiers relatifs.
b
a
On suppose dorénavant que π = .
b

R
2. Montrer que Pn (t)sin(t)dt → 0.
0 n→+∞


R
3. Montrer que ∀n ≥ 0, Pn (t)sin(t)dt est un nombre entier relatif
0

4. En déduire une contradiction. Conclusion.


Exercice 15.18 +∞
R −t x−1
On pose Γ(x) = e t dt
0

32
Rn t
1. Montrer que Γ(x) = lim (1 − )n tx−1 dt.
n→+∞ 0 n
nx
2. En déduire que Γ(x) = lim .
n→+∞ x(x + 1)..(x + n)

Exercice 15.19
1 (n |x|)n
Pour x > 0 et n > 1, on pose fn (x) = e−n|x| .
2 (n − 1)!

1. Calculer l’intégrale de fn sur R.


+∞
R
2. Pour g continue et bornée de R+ dans R, étudier lorsque n tend vers +∞ l’intégrale fn (t)g(t)dt
−∞

Exercice 15.20Pn 1
On pose un = ( exp( )) − n
k=1 n + k
Déterminer la limite l de la suite u puis un équivalent de un − l

33
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16 Intégrales à paramètres.
π
Exercice 16.1 R2
Posons f (x) = (sin t)x dt.
0

1. Quel est le domaine de définition Df de f ?


2. Montrer que f est une fonction continue sur Df .
3. Etablir une relation entre f (x + 2) et f (x), puis montrer que xf (x)f (x + 1) est une fonction constante.
4. Déterminer un équivalent de f en +∞.

Exercice 16.2 R sin2 (xt)


+∞
Soit f la fonction définie par f (x) = 2 2
dt.
0 t (1 + t )

1. Donner le domaine de définition Df de f .


2. Etudier la régularité de f.
3. Déterminer un équivalent de f en +∞.

Exercice 16.3 +∞
R −t2
Soit f la fonction définie par f (x) = e cos(xt)dt.
0

1. Déterminer le domaine définition Df de f .


2. Montrer que f satisfait à une équation différentielle du premier ordre sur Df .
3. En déduire une autre écriture pour f.

Exercice 16.4 R e−t eixt


+∞
Considérons w(x) = √ dt.
0 t

1. Vérifier que f est de classe C 1 sur R et calculer sa dérivée.


2. En déduire une autre expression de f.

π
Exercice 16.5 R2 ln(1 + xcost)
On considère la fonction f définie par f (x) =
0 cost

1. Quel est le domaine de définition Df de f ?



2. Montrer que f est C 1 sur Df .
3. En déduire une autre écriture de f.

Exercice 16.6 +∞R −xt sin(t)


On pose f (x) = e dt.
0 t

1. Montrer que f est de classe C 1 sur R× et calculer f 0 .


2. Montrer que lim f = 0.
x→+∞

3. En déduire une autre écriture de f.

ExerciceRx16.7
1 Arctan(t)
f (x) = dt
x0 t

34
1. Déetrminer Df .
2. Montrer que f est C 1 sur Df et calculer f 0

3. Limites de f aux bornes

Exercice 16.8 2
Rx −t2
Etude et graphe de x 7→ e dt.
x

Exercice 16.9
+∞
t2
R −
Soit g(x) = e 2 cos(xt)dt
0

1. Montrer que g est C 1 sur R


2. Montrer que g satisfait à une équation différentielle
3. En déduire g.

Exercice 16.10
R e−xt
+∞
Soit f (x) = 2
dt
0 1+t

1. Déterminer Df
2. Montrer que f est C 2 sur R+ et calculer limf
0+

+∞
R sin(t − x)
3. Calculer f + f 00 puis que f (x) = dt
x t
+∞
R sin(t) π
4. En déduire que dt =
0 t 2

Exercice 16.11 +∞
R sin t R e−tx
+∞
On pose f (x) = dt et g(x) = 2
dt.
0 t+x 0 t +1

1. Montrer que f et g sont définies et C 2 sur ]0, +∞[.


1
2. Montrer que f et g sont solutions de : y” + y = .
x
3. Etudier les limites de f et g en +∞.
4. Trouver une relation entre f et g.

Exercice 16.12 +∞
R −xt sin at
On pose f (x) = e
0 1 + t2

1. Domaine de définition, continuité et dérivabilité de f.

1. Calculer f et f ”. En déduire une équation différentielle satisfaite par f.


2. Expliciter f à l’aide de fonctions usuelles.

3. Limite en +∞ de f et f 0 En déduire f.

Exercice 16.13
+∞
R arctan(xt)
Soit f (x) = dt.
0 t(1 + t2 )
+∞
 2
arctan t
Domaine de définition, continuité, dérivabilité, calcul de f 0 puis de f. Calculer
R
dt
0 t

Exercice 16.14 fR(x)


2
1. Montrer que la relation et dt = 1 définit une fonction f de R dans R.
x

35
Rx 2
2. Exprimer f en utilisant ϕ(x) = et dt.
0

3. Etudier f : continuité, dérivabilité, sens de variation, asymptote en +∞.

Exercice 16.15
Soit u ∈ C 2 (R, C), tel que ∀k ∈ {0, 1, 2},x 7→ (1 + x2 )2 u(k) (x) est bornée sur R
+∞
u(y)e−2πixy dy est une fonction de classe C 1 sur R.
R
1. Montrer que x → (Fu)(x) =
−∞
Expliciter Fut lorsque ut (x) = exp(−πtx2 ).
+∞
P +∞
P
2. Montrer l’égalité de Poisson : u(n) = (Fu)(n)
n=−∞ n=−∞
P x
(on pourra dévelloper en série de Fourier la fonction x → u( + n)).
n∈Z 2π
+∞
exp(−πn2 t).
P
3. Expliciter l’équation fonctionnelle satisfaite par Θ(t) =
n=0

4. Déterminer un équivalent de Θ aux bords de son intervalle de définition

Exercice 16.16
(−1)n n +∞
P
On pose un (x) = 2 2
et f (x) = un (x).
n +x n=1

1. Etudier l’ensemble de définition de f.


2. Calculer f (0).
3. Montrer que f est C ∞ .
+∞
e−at cos(bt) dt.
R
4. Calculer
0

+∞
R cos xt
5. En déduire que f (x) = dt.
0 1 + et
a b 1
6. Développer f en +∞ sous la forme : f (x) = + 4 + o( 4 ).
x2 x x
Exercice 16.17 +∞
 2
R sin xt
Soit f : [0, +∞[→ R continue tendant vers 1 en +∞ et f (0) = 1. On pose φ(x) = f (t) dt ainsi que H(x) =
0 t
+∞
R −xt sin t
e dt.
0 t

φ(x)
1. Quel est le domaine de définition de φ ? Exprimer la limite L en 0+ de à l’aide d’une intégrale.
x
+∞
 2 +∞
R sin t R sin t
2. Prouver que l’on a L = dt = dt.
0 t 0 t
3. Domaine de définition, continuité et dérivabilité de H.

4. Calculer H 0 puis expliciter H.

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17 Equations différentielles linéaires.


Exercice 17.1
Montrer que toutes les solutions de l’équation différentielle
x(x2 + 1)y 00 − 2(x2 + 1)y 0 + 2xy = 0
sont développables en série entière.

Exercice 17.2
Déterminer les solutions maximales de x(x + 2)y 0 + (x + 1)y = 1.

Exercice 17.3
1
Déterminer les fonctions dérivables telles que f 0 (x) = f ( ).
x
Exercice 17.4
Déterminer les solutions développables en série entière de l’équation différentielle (x2 + 1)y 00 + xy 0 − 4y = 0.
En déduire la solution générale de cette équation.

Exercice 17.5
Soit E l’équation différentielle sur R : (1 + x2 )y 00 + xy 0 − 41 y = 0.
p √
1. Montrer que x + 1 + x2 est solution de E et en déduire les autres solutions.
p √
2. En déduire le développement de x + 1 + x2 en série entière.

Exercice 17.6
Soient a et b deux applications continues de R dans R. On considère l’équation différentielle (E) : y 0 + ay = b.
On suppose que ∃λ > 0 tel que ∀x ∈ R a(x) > λ et que lim b(x) = 0.
x→+∞

1. Montrer que toutes les solutions de (E) ont une limite nulle en +∞.
2. Montrer qu’il existe une unique solution de (E) ayant une limite nulle en −∞

Exercice 17.7
x” = x0 + y 0 − y

Résoudre le système différentiel : .
y” = x0 + y 0 − x.

Exercice 17.8
On considère une application p : [0, +∞[→ [0, +∞[ continue et intégrable sur [0, +∞[.
Soit l’équation différentielle (E) : y” − p(x)y = 0.

1. Montrer que si y est une solution bornée de (E), y 0 admet une limite finie, que l’on déterminera, en +∞.
2. Montrer que (E) admet des solutions non bornées

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18 Topologie.
Exercice 18.1
Soient A et B deux parties non vides bornées de R.

1. Montrer que max(inf (A), inf (B)) ≤ inf(A ∩ B) ≤ sup(A ∩ B) ≤ min(sup(A), sup(B)).
2. Donner un exemple où les inégalités sont strictes.

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19 Espaces vectoriels normés.


   
4 −2 2
Exercice 19.1 1 0 1
Soit A = −1 3 1 et P = 1 1 0 .
1 −1 5 0 1 1

1. Que peut-on dire de la suite 6n An ? (on commencera par calculer P −1 AP ).


P 6n n
2. Etudier la convergence de la série A .
n>0 n

Exercice 19.2
Soit E le R espace vectoriel des applications de classe C 2 de [0, 1] dans R et N1 , N2 N3 les applications de E dans R définies
par : N1 (f ) = supx∈[0,1] |f (x)|, N2 (f ) = |f (0)| + supx∈[0,1] |f 0 (x)|, N3 (f ) = |f (0)| + |f 0 (0)| + supx∈[0,1] |f 00 (x)|.
Montrer que N1 , N2 et N3 sont des normes sur E et les comparer.

Exercice 19.3 +∞ +∞
pk X k ∈ R[X], on pose k P k=
P P
E = R[X] et si P = | pk |
k=0 k=0

1. Montrer que (E, kk) est un evn.


Pn Xk
2. On pose Pn = . Montrer que la suite P est de Cauchy dans E.
k=0 k!

3. Converge-t-elle dans E ?

Exercice 19.4
E = R[X] et si P ∈ R[X], on pose k P k= sup | P (t) − P 0 (t) |
t∈[0,1]

1. Montrer que (E, kk) est un evn.


Pn Xk
2. On pose Pn = . Montrer que la suite P est de Cauchy dans E.
k=0 k!

3. Converge-t-elle dans E ?

Exercice 19.5
On définit E = {f ∈ C 2 ([0, 1], R) telle que f (0) = f (1) = 0}. Soient k.k et N les deux applications définies sur E par

kf k = sup |f (x)| et N (f ) = sup |f 00 (x)|


x∈[0,1] x∈[0,1]

1. Montrer que ces deux applications sont des normes sur E.


2. Sont-elles équivalentes ?

Exercice 19.6
On définit sur l’espace vectoriel E = C 0 ([0; 1], R) les applications γ 1 et γ 2 par
R1
γ 1 (f ) = sup |f (x)| et γ 2 (f ) = ex |f (x)| dx
x∈[0;1] 0

1. Montrer que γ 1 et γ 2 sont des normes sur E.


1

fn (x) = 1 − nx si 0 6 x 6 n
2. Soit (fn )n∈N× la suite de fonctions définie par .
fn (x) = 0 si n1 < x 6 1.
Etudier la suite (fn )n∈N× dans (E, γ 1 ) dans (E, γ 2 ). Conclusion ?

Exercice 19.7
1
Soit f : R2 → R2 tel que kf (x) − f (y)k 6 2 kx − yk ∀(x, y) ∈ (R2 )2 Montrer que f possède un et un seul point fixe.

39
Exercice 19.8
Soit E un espace vectoriel normé. Montrer que (E est complet)⇔
1
(toute suite (un )n∈N d’éléments de E telle que ∀ n ∈ N, ||un+1 − un || ≤ 2n converge).

Exercice 19.9
R2 est muni d’une norme quelconque. Soit f : R2 → R2 telle que

1
∃α ]0; [, ∀(x, y) ∈ R2

2
kf (x) − f (y)k 6 α(kf (x) − xk + kf (y) − yk)

1. Montrer que f admet au plus un point fixe.


2. On considère la suite définie par un+1 = f (un ) et u0 ∈ R2 .
α
(a) Montrer que ∀n > 0, kun+2 − un+1 k 6 kun+1 − un k .
1−α
(b) Montrer que la suite u est de Cauchy. Conclure.

Exercice 19.10 (MP* ) r P


On conidère E = Mk (R), muni de la norme k (ai,j )i,j k= ai,j 2
1≤i,j≤k

x
1. (a) Soit n un entier positif. Montrer que tous les coefficients du développement en série entière de ex − (1 + )n sont
n
positifs.
A kAk n
(b) Soit A ∈ E. Montrer que k exp(A) − (Ik + )n k≤ exp(k A k) − (1 + ) .
n n
(c) Soit (An )n≥1 une suite d’éléments de E telle que
C
∀n ≥ 1, kAn − Ak ≤ pour une certaine constante C.
n
An n
Quelle est la limite de ((Ik + ) )n≥1 ?
n
2. Applications :

(a) Soient A, B deux éléments de E.


A B A B A B 2
Déterminer les limites des suites (exp( )exp( ))n )n≥1 et (exp( )exp( )exp(− )exp(− ))n )n≥1 .
n n n n n n
(b) Soit G un sous-groupe fermé de GL(k, R). On pose g = {A ∈ Mk (R) telle que exp(tA) ∈ G ∀t ∈ R}.
Montrer que g est un espace vectoriel (il s’agit de l’algèbre de Lie de G) et que ∀A, B ∈ g, [A, B] = AB − BA ∈ g.

Exercice 19.11 (MP*)


Soient P, Q deux polynomes à coefficients
 dans un corps k avec deg(P ) = p et deg(Q) = q.
kp−1 [X] × kq−1 [X] →kp+q−1 [X]
Soit ψ P,Q l’application définie par
(U, V ) 7→ U Q + V P

1. (a) Montrer que ψ est un isomorphisme ssi P et Q sont premiers entre eux dans k[X].
(b) Déterminer AP,Q = mat(ψ P,Q ; (1; 0), .., (X p−1 , 0), (0; 1), .., (0, X q−1 ); 1, ..., X p+q−1 ).

(a) Considérons E = kn [X] (avec k = R ou C) muni d’une norme quelconque.


Montrer que si P et Q sont deux polynomes premiers entre eux dans k[X], alors il existe un voisinage VP de P et
un voisinage VQ de Q tel que ∀(R, S) ∈ VP × VQ , R et S sont encore premiers entre eux dans k[X].
(b) Soit n un entier positif. Montrer que l’ensemble des polynomes scindés à racines simples sont denses dans Cn [X].
En déduire le théorème de Cayley-Hamilton.

Exercice 19.12 (MP*)


On munit Cn [X] de la norme k P k∞ = sup | P (z) | . Soit r > 0 et P un polynome appartenant à Hn = {P ∈ Cn [X] ne
|z|≤1
R f 0 (eit )eit
1 2π
possédant pas de racines de module 1}. On pose I(P ) = dt
2πi 0 f (eit )

1. (a) Soit P ∈ Hn . Calculer I(P ). Que représente ce nombre ?

40
(b) Montrer que l’application P 7→ I(P ) est continue sur Hn .
(c) En déduire que Hn n’est pas connexe.

(a) Soit E = Cn [X] muni d’une norme k . k et soit P ∈ E tel que 0 soit la seule et unique racine de P dans la boule
fermée B(O, 1)
Montrer qu’il existe ε > 0 pour lequel ∀Q ∈ E tel que k P −Q k< ε alors Q possède une unique racine appartenant
à B(O, 1).
(b) Montrer que si un polynome P appartenant à Cn [X] possède a comme racine, alors tout polynome dont les
coefficients sont suffisamments proches de ceux de P possède une racine b suffisamment proche de a.
(c) Localiser les racines du polynome X 2002 + εX 2001 − 1 lorsque ε est un nombre réel suffisamment petit ?

Exercice 19.13
1
1. Soit M ∈ O(m, R). Montrer que la suite un = (Im + M + .. + M n−1 ) converge et caractériser sa limite en fonction
n
de certains sous-espace de Rm définis par M.
2. (MP*) On suppose que l’on a muni Mn (R) d’une norme sous-multiplicative et que kM k 6 1.
1
(a) Montrer que la suite un = (Im + M + .. + M n−1 ) possède au moins une valeur d’adhérence.
n
(b) Soit L une valeur d’adhérence. Montrer que L est le projecteur de Rm sur ker(M −Im ) paralèllement à Im(M −Im ).
(c) En déduire que la suite u converge.

Exercice 19.14
Soit A une matrice symétrique définie positive appartenant à Mn (R). On définit une suite dans Mn (R), par

1
Xn+1 = (Xn + AXn−1 ) avec X0 = A.
2
1. Montrer que la suite X est bien définie et que ∀n > 0, Xn est symétrique définie positive.
2. Montrer qu’elle converge dans Mn (R) et déterminer sa limite L.
3. Exprimer (un+1 − L)(un+1 + L)−1 en fonction de A et de L. En déduire la vitesse de convergence.

Exercice 19.15
Soit E = C 0 ([−α, α], R) muni de la norme infinie et a, b deux nombres réels avec |a| < 1 et |b| < 1.
Montrer que l’endomorphisme de E définie par (T f )(x) = f (x) + af (bx) appartient à GLc (E).

Exercice 19.16
2
Pour tout réel s, on considère l’espace H s (N) = {u ∈ RN telle que (1 + n2 )s |un | < +∞}.
P
n>0

1
s 2
s
(1 + n ) |un | ) 2 définie une norme sur H s (N).
P
1. Montrer que H est un ev et que kukH s (N) = (
n>0

1 P n 1
2. On considére A : u 7→ w où ∀n > 0, wn = uk . Montrer que A ∈ Lc (H s ) si s > .
n + 1 k=0 2
3. Montrer que H s (N) est un espace de Banach

Exercice 19.17
Sur [0, 1], on considère la suite de fonctions définies par :

1
P0 = 0 et ∀n ∈ N, ∀x ∈ [0, 1], Pn+1 (x) = Pn (x) + (x − Pn2 (x)).
2
1. Montrer que, pour tout n, Pn est une fonction polynômiale.

2. Etude de la convergence simple


3. (MP*) Montrer que la suite (Pn ) converge uniformément sur [0, 1] vers une fonction à déterminer.

41
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20 Espaces préhilbertiens et hilbertiens


Exercice 20.1
1. On considère E1 = R[X]
+∞ +∞ +∞
pn X n et Q(X) = qn X n ) définit un produit scalaire sur E1 .
P P P
(a) Montrer que < P, Q >= pn qn (où P (X) =
n=0 n=0 n=0
(b) On pose H = {P ∈ E tel que P (1) = 0}.
Montrer que H est un hyperplan de E et déterminer son orthogonal. Conclusion.

an xn dont le rayon de convergence est strictement plus grand


P
2. E2 désigne l’ensemble des séries entières réelles
n>0

que 1.

1. Montrer que E2 est un R-espace vectoriel.


+∞ +∞ +∞
an xn et g(X) = bn xn ) définit un produit scalaire sur E1 .
P P P
2. Montrer que < f, g >= an bn (où f (x) =
n=0 n=0 n=0

3. On pose H = {f ∈ E tel que P (1) = 0}.


Montrer que H est un hyperplan de E et déterminer son orthogonal. Qu’en déduit-on ?

Exercice 20.2 +∞ +∞
pn X n et Q(X) = qn X n .
P P
Soient P, Q ∈ R[X] tels que P (X) =
n=0 n=0
+∞
P
On pose < P, Q >= pn q n .
n=0

1. Montrer que <, > est un produit scalaire sur R[X]


2. Déterminer l’orthogonal de H = {P ∈ R[X] tel que P (1) = 0}. Conclusion.

Exercice 20.3
E = R[X]

1. Montrer qu’il existe une suite (Pk )k≥0 ∈ (R[X])N telle que
R1
· degPk = k · Pk (t)Pl (t)dt = δ k,l ∀k, l ∈ N
0

2. Montrer que ∀k ∈ N, Pk possède au moins une racine appartenant à [0; 1].


(k) (k)
3. On note z0 , ..., zm les racines distinctes de Pk appartenant à [0; 1].

R1 m(k)
Q
(a) Calculer Pk (t) (t − zj )dt si m(k) < k.
0 j=0

(b) En déduire que Pk possède k racines distinctes appartenant à [0; 1].

4. Montrer qu’il existe c0 , .., cn ∈ R tel que


R1 n
P (n)
P (t)dt = cj P (zj ) ∀P ∈ R2n−1 [X]
0 j=0

Exercice 20.4 +∞ 2
Pn (t)Pm (t)e−t dt = δ n,m .
R
1. Montrer qu’il existe une suite de polynômes (Pn )n∈N telle que ∀n ∈ N, deg Pn = n et
−∞

2. Montrer que Pn possède n racines simples dans R.


dn −t22
3. On pose Qn (t) = et ( e ).
dtn
Montrer que Qn est orthogonal à Rn−1 [X]. En déduire que Pn = cn Qn pour une certaine constante cn .

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Exercice 20.5
Soit (E, <, >) un espace préhilbertien (non-nécessairement de dimension finie) et (ei )1≤i≤r une famille de vecteurs unitaires
de E telle que
r
k x k2 = |< x, ei >|2 .
P
∀x ∈ E
i=1

1. Montrer que (ei )1≤i≤r est une BON de E


2. Est-ce encore vraie si la famille (ei )1≤i≤r n’est plus unitaire ?

Exercice 20.6
Soient E un espace préhilbertien réel ou complexe et F un sous-espace de E.
2 2
1. Soit (x, y0 , z) ∈ E 3 tel que Re(x − y0 | z) 6= 0. Etudier le signe de kx − y0 − λzk − kx − y0 k lorsque λ décrit R ou C.
2. On suppose qu’il existe y0 ∈ F tel que kx − y0 k = min kx − yk = d(x, F ).
y∈F
Montrer que x − y0 est orthogonal à F et que y0 est unique.
3. On suppose mainenant que E est complet. Montrer qu’il existe y0 ∈ F tel que kx − y0 k = min kx − yk = d(x, F ).
y∈F
Indication : introduire une suite convenable et montrer qu’elle est de Cauchy à l’aide de l’égalité du parallélogramme

4. Montrer que l’application p : x 7→ y0 est un projecteur othogonal continu. En déduire que E = F ⊕ F ⊥

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21 Fonctions de plusieurs variables.


Exercice 21.1
Soit A1 A2 A3 un triangle tel que Ai Aj = ak où i, j, k sont tous les nombres possibles tels que {i, j, k} = {1, 2, 3} et M un
point intérieur du triangle. On désigne par xk la distance de M au coté Ai Aj .

1. Exprimer l’aire du triangle A1 A2 A3 en fonction des nombres (ak )1≤k≤3 et (xk )1≤k≤3 .
2. Montrer que la fonction qui à un point intérieur du triangle M associe le produit des distances de M aux trois coté du
triangle possède un maximum.
3. Déterminer ce maximum.
Exercice 21.2
x2 − y 2
On définit une application f de R2 dans R par : f (0, 0) = 0,f (x, y) = xy 2 si (x, y) 6= ((0, 0).
x + y2

1. Montrer que f est de classe C 1 sur R2 \ {(0, 0)} et calculer sa différentielle.


2. Montrer que la fonction f est de classe C 1 au point (0, 0) et calculer sa différentielle.
∂2f ∂2f
3. Montrer que la fonction f admet en tout point des dérivées partielles secondes et et calculer la valeur de
∂x∂y ∂y∂x
ces dérivées au point (0, 0).
∂2f ∂2f
4. Expliquer pourquoi le résultat obtenu implique que l’une au moins des dérivées partielles et n’est pas
∂x∂y ∂y∂x
continue au point (0, 0).

Exercice 21.3
x y
Soit D le domaine défini par x ≥ 0, y ≥ 0, + ≤ 1 où a > 0,b > 0 et f (x, y) = x2 + y 2 .
R a b
Dessinez D. Calculer D f. Extremum sur D de f .

Exercice 21.4 (MP* (les MP peuvent le faire s’ils supposent n = 2 ou 3).) n


Soit f la fonction définie sur U = {(x1 , ..., xn ) ∈ Rn tel que xi 6= xj ∀i 6= j} par f ((x1 , ..., xn )) = x2k −
P P
ln | xi −xj | .
k=1 1≤i<j≤n

1. (a) Montrer que U est un ouvert de Rn .


(b) Prouver que f possède un minimum sur U (on montrera que f tend vers l’infini sur le “bord” de U ).
n
Q
2. Soit (a1 , ..., an ) un point où se réalise ce minimum. On considère le polynome H(X) = (X − ak ).
k=1

(a) Montrer que H 00 (ak ) − 4ak H 0 (ak ) = 0 ∀k ∈ {1, ..., n} (on pourra seulement le vérifier pour n = 3 et n = 4 si vous
ne vous dépatouiller pas des calculs).
(b) En déduire que H 00 (X) − 4XH 0 (X) + 4nH(X) = 0.
(c) Calculer H lorsque n = 2, 3 et 4. Quel est le minimum de f dans ce cas ?

Exercice 21.5 (MP*) n ∂2f


Soit Ω un ouvert de Rn et f, V deux fonction C ∞ sur Rn . On pose ∆f =
P
2.
k=1 ∂xk
Montrer que si f possède un maximum sur Ω en un point M alors (∆f )(M ) ≤ 0.
Applications : on suppose dorénavant que Ω est un ouvert borné.

1. Soit g une fonction continue sur Ω\Ω (le “bord” de Ω). On suppose en  outre, uniquement dans cette question, que V
(∀M ∈ Ω, ∆f (M ) + V (M )f (M ) = 0
est une fonction strictement négative. Discuter l’unicité du problème
f|Ω\Ω = g

2. On introduit l’opérateur A défini par Af = (∆f + V f )1Ω où 1Ω désigne l’indicatrice de Ω.

(a) Montrer que l’opérateur A est un endomorphisme de C ∞ (Rn ).

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(b) Montrer que si λ > supV alors A − λId est injectif ( en dimension infinie, cela n’implique plus que A − λId est

bijectif).

Exercice 21.6
∂2f ∂2f
Soit f une fonction de classe C 2 sur R2 , on pose ∆f = + .
∂x2 ∂y 2
Pour tout nombre réel λ considérons le problème (Eλ ) : (∆f )(x, y) = λf (x, y) ∀(x, y) ∈ R2 .
Discuter de l’existence et le nombre de fonctions f radiales (i.e. f (x, y) = g(x2 + y 2 )) solutions du problème (Eλ ).

Exercice 21.7
∂f ∂f
Résoudre l’EDP x(x − 1) + y(x − 1) − x2 f = 0
∂x ∂y
(on pourra poser x = u, y = uv).

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22 Géométrie.
Exercice 22.1  2 
3t
On considère la courbe paramétrée M (t) et C sa représentation graphique.
2t3

1. Déterminer les axes de symétries de C, ses points réguliers puis tracer C.


2. Décrire le lieu des points N de la courbe C où l’on peut mener deux tangentes perpendiculaires.
3. Déterminer les droites du plans qui soient normales et tangentes à C.

Exercice 22.2  
2sin(t) − sin(t)cos(t) − t
Calculer la longueur, la courbure et la développée de l’arc M (t) .
(1 − cos(t))2 t∈[0;2π]

Exercice 22.3
Montrer que la condition nécessaire et suffisante pour que 3 points A, B, C, images dans le plan complexe des nombres a, b,
c forment un triangle équilatéral est que a2 + b2 + c2 − ab − bc − ca = 0.

Exercice 22.4 
x(t) = 3 cos t + 3 cos 2t + cos 3t
On considère la courbe (Γ) :
y(t) = 3 sin t + 3 sin 2t + sin 3t
Construire (Γ), calculer sa longueur et sa développée (lieu des centres de courbures)..

Exercice 22.5
Soit (C) la courbe (x(t) = sin 2t, y(t) = cos 3t).
Déterminer les symétries, les points doubles et les points réguliers de (C) puis construire (C).
Calculer l’angle entre les deux droites ”tangentes” aux points doubles.

Exercice 22.6 
x(t) = 2 cos t + cos 2t + 1
Tracer la courbe (symétrie, point régulier, etc) (D) :
y(t) = 2 sin t + sin 2t
déterminer son abscisse curviligne puis calculer sa longueur

Exercice 22.7 Rt Rt sht


Etudier la courbe x = −a th2 t dt y=a 2
dt
0 0 ch t
Déterminer une abscisse curviligne sur cette courbe

Exercice 22.8
Déterminer les courbes telles que y 2 = a2 + s2 (a > 0), où s est l’abscisse curviligne

Exercice 22.9 
x = 2a cos t
Soit (C) la courbe définie par
y = a sin t

1. Trouver le repère de Serret-Frenet.


2. Courbure et centre de courbure

3. Développée

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23 Intégrales multiples et curvilignes.


Exercice 23.1
Déterminer les cercles C du plan le long desquels l’intégrale curviligne C x2 dy + y 2 dx est nulle.
H

ExerciceR 23.2
2 2
Calculer e−(x +xy+y ) dxdy avec D = {(x, y) ∈ R2 , x2 + xy + y 2 ≤ 1}.
D

Exercice 23.3
(3x2 − y 2 )(x2 + y 2 )
Soit ω = P (x, y)dx + Q(x, y)dy une forme différentielle définie sur D = R∗+ × R∗+ par P (x, y) = et
x2 y
(3y 2 − x2 )(x2 + y 2 )
Q(x, y) = .
xy 2
1. Pouvez vous trouver sur D une application f telle que df = ω ?
π
2. Calculer Γ ωavec Γ l’arc : x(t) = t + cos2 (t), y(t) = 1 + sin2 (t) (t ∈ [0, ]).
H
2

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