Exo Spe
Exo Spe
Exo Spe
www.mathematiques.ht.st
2 Polynômes. 3
9 Suites numériques. 21
10 Séries numériques. 22
11 Suites de fonctions. 24
12 Séries de fonctions. 25
13 Séries entières. 27
14 Séries de Fourier. 29
15 Intégration 31
16 Intégrales à paramètres. 34
18 Topologie. 38
22 Géométrie. 46
1
1 Arithmétique.
www.mathematiques.ht.st
Exercice 1.1
Soit p un nombre premier.
Exercice 1.2
L’indicatrice d’Euler est définie sur N× par ϕ(k) = card({1 ≤ q ≤ k tel que (q, k) = 1}
2
www.mathematiques.ht.st
2 Polynômes.
Exercice 2.1
Soient n et m deux nombres entiers. Calculer pgcd(X n − 1, X m − 1).
Exercice 2.2
Soient (ni )1≤i≤k−1 une suite d’entiers tels que ni = i(mod k).
k−1
P j k−1P nj
Montrer que X | X dans C[X] puis dans Z[X] (seulement pour les MP*).
j=1 j=1
Exercice 2.3
1. Soit G un sous groupe borné de (C× , ×). Montrer que G ⊂ U = {z ∈ C tel que | z |= 1}.
2. Déterminer les polynomes P appartenant à C[X] tel que P (X 2 ) = P (X)P (X + 1).
3. Même question mais avec P appartenant à R[X].
Exercice 2.4
Déterminer les polynomes P appartenant à C[X] tel que P (X 2 ) = (X 2 + 1)P (X).
1. (a) Montrer que le produit de deux polynômes primitifs de Z[X] est primitif (on pourra travailler modulo un diviseur
premier p de c(P Q)).
(b) Que vaut c(P Q) si P et Q sont deux polynômes non nuls de Z[X] ?
(c) Soient P et Q deux polynômes de Z[X], premiers entre eux dans Z[X] (leurs seuls diviseurs communs sont les
éléments inversibles de l’anneau Z[X]). Montrer qu’ils sont premiers entre eux dans l’anneau Q[X].
(d) En déduire que P appartenant à Z[X] est irréductible dans Z[X] ssi P est irréductible dans Q[X] et c(P ) = 1.
2. Applications :
n
ak X k un polynôme appartenant à Z[X] tel que p | ak ∀k ∈ {0, ..., n − 1},
P
(a) Lemme d’Eisenstien : soit P (X) =
k=0
p2 - a0 et p - an . Montrer que P est irréductible dans Q[X].
p−1
X k est irréductible dans Z[X] (on pourra
P
(b) Soit p un nombre premier, montrer que le polynôme Φp (X) =
k=0
considérer Φp (X + 1)).
3
www.mathematiques.ht.st
Exercice 3.2
Soient (n, p) ∈ (N× )2 , A1 , ..., Ap p des matrices de Mn (R) deux à deux distinctes et inversibles ; on suppose que {A1 , . . . , Ap }
est stable pour la multiplication.
1. ({A1 , . . . , Ap }, ×) est-il un sous-groupe de GLn (R) ? (en justifiant)
p
P
2. Montrer que tr( Ai ) ≡ 0 [p].
i=1
3. Montrer que ({A1 , . . . , Ap }, ×) est un sous-groupe de GLn (R) ssi il est isomorphe à un sous-groupe fini de GLm (R)
avec m 6 n.
Exercice 3.3 (MP*)
Soit p un nombre premier. On dit qu’un groupe (non nécessairement commutatif) est un p-groupe si son cardinal est une
puissance de p.
Soit G un p-groupe opèrant sur un ensemble X. On note X G = {x ∈ X tel que g.x = x ∀g ∈ G}.
1. Montrer que card(X) = card(X G ) mod(p) (on pourra considérer l’équation des classes)
2. En déduire que le centre ZG = {h ∈ G tel que gh = hg ∀g ∈ G} de G est n’est pas réduit à {1} (On pourra considérer
l’action de G sur lui-même par congugaison i.e. g.h = ghg −1 ).
4
www.mathematiques.ht.st
1. Calculer An pour n ∈ N.
2. La matrice A est-elle inversible ? si oui, expliciter son inverse.
3. Montrer que R3 = ker(A − 2I3 ) ⊕ ker(A − 4I3 ).
4. Montrer qu’il existe matrice P ∈ GL3 (R) telle que P −1 AP soit une matrice diagonale
5. Déterminer une base de ker(A − 2I3 ) et une de ker(A − 4I3 ).
Expliciter une matrice P possible pour la question 4.
6. Retrouver An
Exercice 4.2
Soit f ∈ L(E).
1. On suppose que ∀x ∈ E, (x, f (x)) est liée. Montrer que f est une homothétie.
2. En déduire que si f commute avec tous les éléments de L(E) alors f est une homothétie.
Exercice 4.3
Soient p, q deux projecteurs tels que p ◦ q = 0. Montrer que p + q est un projecteur et le caractériser.
Exercice 4.4
1. Soient (a, b, c, d) ∈ k 4 .
1 a
a2 a4 1 a a2 P (a)
1 b b2 b4 1 b b2 P (b)
Montrer que pour tout polynôme P de degré 4 et unitaire =
1 c c2 c4 1 c c2 P (c)
1 d
d2 d 4 1 d d2 P (d)
1 a 2 4
a a
1 b b2 b4
En choisissant convenablement P, calculer
1 c c2 c4
1 d d2 d 4
2. Généraliser cette méthode pour calculer les déterminants de Vandermond
Exercice 4.5
Soit f ∈ L(E).
1. Montrer que la suite (Ker f p )p≥0 (resp. (Im f p )p≥0 ) est une suite croissante (resp. décroissante) d’ensembles.
Exercice 4.6 8 −1 1
1
Considérons la matrice M = −1 5 −2
3
1 −2 5
4. Montrer que si e est un vecteur propre de X, alors e est un vecteur propre de M. En déduire les solutions de (E).
5
Exercice 4.7
Soit E un espace vectoiel de dimension finie n et f ∈ L(E). On dit que f est nilpotent s’il existe un entier k tel que f k = 0. Le
plus petit entier k pour lequel f k = 0 s’appelle l’indice de nilpotence de f et on le note I(f ).
Exercice 4.8
Soient E un ev de dimension finie, u, v ∈ L(E) avec v nilpotent.
Exercice 4.10
Rn [X] → Rn [X]
Soit λ ∈ R. Etudier l’endomorphisme ϕλ :
P 7→ XP 0 − λP
Exercice 4.11
Soient (ai )1≤i≤3 trois nombres réels.
Ra2
On définit quatre formes linéaires sur R3 [X] par ϕi (P ) = P (ai ) ∀i ∈ {1, .., 3} et ϑ(P ) = P (t)dt.
a1
1. Déterminer sur CNS sur la famille (ai )1≤i≤3 pour que ces quatres formes linéaires soient indépendantes.
2. Expliciter une relation de dépendance linéaire lorsqu’elles sont liées.
Exercice 4.12
Soit ϕ une forme linéaire de Mn (K). Montrer qu’il existe A ∈ Mn (K) telle que ϕ(X) = T r(AX) ∀X ∈ Mn (K)
Exercice 4.13
Soient b0 , ..., bn n + 1 nombres réels. Déterminer une condition suffisante pour qu’il existe c0 , ..., cn tels que ∀P ∈ Rn [X],
R1 Pn
P (t)dt = ck P (bk ).
0 k=0
Exercice 4.14
Soit A ∈ Mn (K) de rang r. Déterminer la dimension de l’ensemble {B ∈ Mn (K), telle que ABA = 0}
Exercice 4.15
Soit P un projecteur. Montrer l’équivalence
(rgP = 1) ⇔ (∀Q projecteur, (P Q = QP = Q ⇒ P = Q))
λ1 (b)
Exercice 4.16 λ2
Calculer le déterminant det où a, b, (λi )1≤i≤n sont des nombres complexes avec a 6= b.
. ..
(a) λn
λ1 + x (b + x)
λ2 + x
Indication : on pourra commencer par étudier ∆(x) = det
..
.
(a + x) λn + x
6
Exercice 4.17
1
Calculer det( ) où (ai )1≤i≤n , (bj )1≤j≤n sont des nombres complexes tels que ai + bj 6= 0 ∀i, j.
ai + bj
1 (2)
Exercice 4.18 2
Calculer le déterminant det
..
.
(2) n
a1 + b1 b1 ··· ··· b1
b2 a2 + b2 b2 ... b2
Exercice 4.19
.. .. ..
Calculer Dn = det
b3 . . . b3
.. .. .. .. ..
. . . . .
bn bn ··· b3 an + bn
Exercice 4.20
1
E = Rn [X]. Soit u l’application définie sur E par u(P ) = X n P ( ).
X
Montrer que u ∈ L(E). Calculer u2 puis caractériser u.
Exercice 4.21
Soit n ∈ N× , A ∈ Mn (R), et fA l’application de Mn (R) dans Mn (R) définie par fA (X) = AX + XA.
Calculer tr(fA ).
Exercice 4.22
∗ 2 A B
Soit K un corps commutatif, n ∈ N , (A, B) ∈ (Mn (K)) et C la matrice de M2n (K) définie par blocs C = .
B A
Montrer que XC = XA+B XA−B (X désigne le polynôme caractéristique).
0 1 0 . 0
Exercice 4.23
0 0 1 . .
Soit k un entier non nul. L’équation X k =
. . . . 0
possède-t-elle des solutions dans Mn (C).
. . . . 1
0 . . 0 0
Exercice 4.24
ai,j = Cji si i 6 j
On considère la matrice A = (ai,j )16i,j6n où .
0 sinon
Exercice 4.25
Soit E un K espace vectoriel de dimension n. Soit f ∈ L(E) et x0 ∈ E tel que (f p (x0 ))1≤p≤n forme une base de E.
On appelle commutant de f l’ensemble C(f ) = {g ∈ L(E) tel que f ◦ g = g ◦ f }.
7
n−1
1. Montrer qu’il existe (a0 , a1 , . . . , an−1 ) ∈ Kn tel que f n = ai f i
P
i=0
Exercice 4.26
Soit E = R3 et v un vecteur non nul de E. L’endomorphisme f défini par f (x) = v ∧ (v ∧ x) est il diagonalisable ?
Exercice 4.27
Soit A ∈ Mn+1 (R) telle que An+1 = 0n+1 et An 6= 0n+1 . Soit f de Rn [X] dans Mn+1 (R) définie par f (P ) = P (A)
f est -elle injective ? surjective ?
Exercice 4.28
2
Soit K un corps commutatif, n ∈ N× , (A, B) ∈ Mn (K) .
Montrer que (∀ X ∈ Mn (K), tr(AX) = tr(BX)) =⇒ A = B.
Exercice 4.29
Soit E = C ∞ ([−1, 1], R). Pour n ∈ N, on note ϕn la forme linéaire sur E qui à f associe f (n) (0).
La famille des (ϕn )n∈N est-elle libre ?
Exercice 4.30
Soit (p, q) ∈ R2 et (E) l’équation : y 00 + py 0 + qy = 0.
On note S l’ensemble des solutions de (E) et D l’application de S dans S définie par D(f ) = f 0 .
8
www.mathematiques.ht.st
(a) Montrer qu’il existe deux complexes r1 et r2 tels que F = ker(∆ − r1 Id) ⊕ ker(∆ − r2 Id).
(b) Expliciter chacun de ses noyaux.
(c) En déduire F.
a 0 0 0
Exercice 5.3 −1 a a
Soit a un nombre réel non nul et A = −1 −1 0 ∈ M3 (R).
1 0 −1
Exercice 5.4
Soit E l’espace vectoriel des polynômes réels de degré au plus n. On pose : ϕ(P ) = (1 + X)P 0 + P.
Montrer que ϕ est un endomorphisme de E et étudier sa diagonalisabilité.
Exercice 5.5 A = λU + µV
Soit A ∈ Mn (k). Supposons qu’il existe λ et µ ∈ k et deux matrices U et V telles que (E) A2 = λ2 U + µ2 V
A = λ3 U + µ3 V
3
Exercice 5.7
On dit que u ∈ L(E) est cyclique ssi il existe x0 ∈ E tel que (x0 , u(x0 ), .., un−1 (x0 )) avec n = dim E.
9
1. Montrer que si u possède n valeurs propres distinctes alors u est cyclique.
2. Montrer que si u est cyclique, alors u est nilpotent ssi u est nilpotent d’ordre n.
0 a2 a3 ··· ··· an
a1 0 a3 ··· ··· an
..
Exercice 5.8
a1 a2 0 a4 ··· .
Soient 0 < a1 < .. < an et A =
. ..
.
.. ..
. . an
a1 a2 ··· an−2 0 an
a1 a2 ··· ··· an−1 0
1. Calculer det A.
n
P ai
2. Montrer que λ est valeur propre de A ssi = 1.
i=1 ai +λ
3. A est-elle diagonalisable ?
Exercice 5.9 −1 3 7
Effectuer la réduction de −1 3 5 puis déterminer ses puissances et ses racines carrées.
−2 2 4
Exercice 5.10
1. Soit A ∈ Mn (C) tel que A2 est diagonalisable. Montrer que A est diagonalisable ssi ker A = ker A2 .
1 1 0
2. Résoudre l’équation X 2 = 0 2 1
0 0 3
3. Le résultat de 1 est-il encore vrai si l’on remplace C par R ?
Exercice 5.11 2 1 1
On considère la matrice A = 1 2 1 ∈ M3 (R).
0 0 3
1. Effectuer la réduction de A.
2. Déterminer le commutant de A, C(A) = {M ∈ M3 (R) telle que AM = M A}.
3. Montrer que ce sont des polynômes de A.
4. Trouver les droites et les plans deR3 stables par A.
Exercice 5.12 3 −3 2
A désigne la matrice −1 5 −2 .
−1 3 0
1. Effectuer la réduction de A.
Exercice 5.13
Résoudre l’équation X 3 + X 2 + X = 0 dans Mn (C)
Exercice 5.14
Soit N un matrice nilpotente. Discuter l’équation matricielle X 2 = N.
Exercice 5.15
Soit A ∈ M3n (K) tel que A3 = 0 et rg(A) = 2n
0 1 0
1. On suppose que n = 1. Montrer que A ∼ 0 0 1
0 0 0
10
0n In 0n
2. Supposons n quelconque. Montrer A ∼ 0n 0n In
0n 0n 0n
Exercice 5.16
E→E
E = Rn [X], α, β ∈ R et fα,β :
P 7→ ((αX + β)P )0
1. Déterminer les valeurs propres de fα,β ainsi que les espaces propres correspondants.
2. Déterminer une CNS sur α, β pour que fα,β soit diagonalisable.
Exercice 5.17 1 3 −2
Soit C(A) = {M ∈ Mn (C) telle que AM = M A} avec A = −1 −1 2 .
2 2 −4
Exercice 5.18
Résoudre les équations matricielles sivantes
Indication : on pourra dans chaque diagonaliser la matrice qu second membre.
10 −6 −3
1. X 2 = −4 12 2
−4 −4 6
7 8 8
2. X 2 + X = 3 2 6
−7 −7 −11
Exercice 5.19 1 0 0
Résoudre l’équation matricielle X 3 = 0 11 −6
0 6 −4
Exercice 5.20 1 ... 1
2 .. .. ..
On considère l’équation matricielle X + X = A où X ∈ Mn (C) et A = . . .
1 ··· 1 n
Exercice 5.22
1 2 2 1
Soient deux matrices A = et B =
1 3 1 3
11
2A A
2. En déduire que la matrice est diagonalisable
A 3A
Exercice 5.23
Soit N ∈ Mn (C) une matrice nilpotente. On appelle indice de nilpotence de N le plus petit entier p non-nul tel que N p = 0.
1. Montrer que p 6 n
2. Discuter l’existence de solutions à l’équation X 2 = N.
3. Discuter l’existence de solutions à l’équation X 2 = In + N√
(on pourra considérer un polynôme P convenable tel que 1 + x = P (x) + o(xn )).)
x→0
2
4. Discuter l’existence de solutions à l’équation X = aIn + N où a ∈ C.
Exercice 5.24
E = Rn [X]. Soit λ un nombre réel et uλ l’endomorphisme de E défini par (uλ (P ))(X) = XP 0 (X) − λP (X).
Déterminer Ker uλ , Im uλ .
1 1 0 . 0
Exercice 5.25 2 0 1 . .
Soit n ∈ N∗ et M ∈ Mn (R) définie par :M =
. 0 0 . 0 .
. 0 . . 1
n 0 . . 0 n
Montrer que M admet une unique valeur propre dans R+ .
Exercice 5.26
Soit E un espace vectoiel de dimension finie n et f ∈ L(E) tel que f n = 0 et f n−1 6= 0.
0 1 0 ... 0
..
. 0 1 . .
Montrer qu’il existe une base B de E telle que mat(f, B) = . . . . .
0
. . . . 1
0 0 0 0 0
Exercice 5.27
Soit E un R espace vectoriel de dimension finie, p un projecteur de E et ϕ ∈ L(L(E)) définie par
∀ u ∈ L(E), ϕ(u) = 21 (p ◦ u + u ◦ p).
Déterminez les valeurs propres et les vecteurs propres de ϕ.
Exercice 5.28
E = Rn [X] et u l’endomorphisme de E défini par u(P ) = P (X) + P (X + 1)
Exercice 5.29
Soit E = Rn [X] et ∆ l’endomorphisme de E défini par ∆(P ) = P (X + 1) − P (X).
12
Exercice 5.30
Soit E un espace vectoriel et u un endomorphisme de E tel que
(u − IdE )3 (u + 2IdE ) = 0 et (u − IdE )2 (u + 2IdE ) 6= 0.
L’endomorphime u est-il diagonalisable ?
Exercice 5.31 8 −1 −5
Soit la matrice A = −2 3 1 .
4 −1 −1
1. A est-elle diagonalisable ?
2 0 0
2. A est-elle semblable à la matrice B = 0 4 1 ?
0 0 4
3. Comment peut-on calculer An ?
Exercice 5.32
d
E = C ∞ (R, R). On pose D = et soit λ ∈ R et α ∈ N.
dx
1. Déterminer le noyau de (D − λ)α .
2. Soit P ∈ C[X]. Déterminer les solutions appartenant à C ∞ (R, R) de l’équation différentielle P (D)u = 0.
Exercice 5.33
Soit A ∈ Mn (C). On pose C(A) = {B ∈ Mn (C) telle que AB = BA}
1. On suppose que A est diagonalisable. Si λ ∈ Sp(A), on note m(λ) = dim Eλ .
(m(λ))2 . En déduire que dim C(A) > n.
P
Montrer que dim C(A) =
λ∈Sp(A)
Exercice 5.34
Soient n ∈ N∗ et A ∈ Mn (R) telle que A3 + A2 + A = 0n . Montrer que rg(A) est pair.
0 1 0 . .
Exercice 5.35
. . 1 . .
Soit J la matrice
. . . . 0 .
0 . . . 1
1 0 . . 0 n
1. Diagonaliser J.
a0 a1 a2 . .an−2 an−1
an−1 . . . . .
. . . . . .
2. Diagonaliser la matrice A = a3
. . . . a2
a2 . . . . a1
a1 a2 a3 . an−1 a0 n
où a0 , a1 , ..., an−1 sont n nombres réels.
3. Calculer det(A) lorsque ∀k ∈ {0, ..., n − 1} ak = k + 1.
Exercice 5.36
Soit A une matrice n × n à coefficients dans k telle que A3 + A2 + A = 0n .
1. k = C. Déterminer toutes les matrices A solutions .
0n−2r 0r 0r√
1 3
2. k = R. Montrer que A est semblable sur R à la matrice 0r
− Ir − Ir où r est un entier tel que
√2 2
3 1
0r Ir − Ir
2 2
n
0≤r≤ .
2
13
e a b c
Exercice 5.37 (MP*)
a e c b
Diagonaliser la matrice
b
où a, b, c, e sont des nombres réels.
c e a
c b a e
Exercice 5.38 1 1 2
On considère l’équation dans M3 (R) (E) : X 2 = A où A = 0 2 2 .
0 0 3
Exercice 5.39
Résoudre dans M
3 (R) l’équation
matricielle
3 0 0
A3 + 2A2 − A = 0 1 −1 .
0 0 0
Exercice 5.40 2 1 0
1
Résoudre dans M3 (R) l’équation matricielle X 2 − X = 0 − 1
4
0 0 6
1. Montrer que g 12 = I2 .
2. Quelles sont les valeurs possibles pour T r(g) ?
3. En déduire tous les éléments d’ordre fini de GL(2, Z) puis montrer qu’il n’existe qu’un nombre fini de sous-groupes
finis de GL(2, Z).
14
www.mathematiques.ht.st
Exercice 6.2
Dans R3 euclidien,
quelle
est la transormation
géométrique
dont la matrice est
−7 4 4 2 −6 3
1
· A = 4 8 −1 · A = −6 −3 −2
9
−4 1 −8 3 −2 −6
Exercice 6.3 +∞
P (t)Q(t)e−t dt
R
E = Rn [X] si P, Q ∈ E on pose < P, Q >=
0
(a) Calculer t H.
(b) En déduire qu’il existe une base (Pk )0≤k≤n de E constitué de vecteurs propres de H.
+∞
Pi (t)Pj (t)e−t dt ?
R
(c) Que vaut
0
Exercice 6.4 +∞
t2
R −
E = Rn [X] si P, Q ∈ E on pose < P, Q >= P (t)Q(t)e 2 dt
0
Exercice 6.7
Soit (E, <, >) un espace euclidien et e1 , ..., ep une famille de vecteurs unitaires de E.
p
Montrer que (e1 , ..., ep ) est une base orthonormale de E ssi ∀x ∈ E, k x k2 = |< x, ei >|2 .
P
i=0
15
Exercice 6.8
Soient A, B deux matrices appartenant à Mn (R) telles que A2 + B 2 = AB et AB − BA ∈ GLn (R)
Montrer que 3 | n (on pourra considérer S(x) = A + xB pour un x convenable)
Exercice 6.9
Soit (E, <, >) un espace euclidien et u1 , ..., up une famille de vecteurs de E.
On pose G(u1 , ..., up ) = det((< ui , uj >)i,j )
1. (a) Montrer que la famille (ui )1≤i≤p est libre ssi G(u1 , ..., up ) 6= 0.
(b) Supposons que la famille (ui )1≤i≤p est libre. Soit d(x, Vect((ui )1≤i≤p ) la distance de x à Vect((ui )1≤i≤p .
G(x, u1 , ..., up )
Montrer que d(x, Vect((ui )1≤i≤p )2 = .
G(u1 , ..., up )
R1
(c) Calculer inf (1 + a1 x + a2 x2 ... + an xn )n dx.
(a1 ,..,an )∈Rn 0
(a) Soit k un entier positif. Calculer la distance de tk à Vect(tλj , j ∈ N) dans L2 ([0; 1]).
P 1
(b) Montrer que Vect(tλj , j ∈ N) est dense dans L2 ([0; 1]) ssi la série est divergente.
j∈N λj
16
www.mathematiques.ht.st
Exercice 7.2
Soit A une matrice réelle symétrique. Discuter l’existence et le nombre de solutions réelles symétriques à l’équation X 2 = A.
Exercice 7.3
Soit S une matrice symétrique réelle d’ordre n et (λ1 , . . . , λn ) les valeurs propres de S (non nécessairement distinctes). On
note S = [sij ] avec (i, j) ∈ {1, .., n}2 .
n n n
s2ij = λ2i .
P P P
1. Montrer que
i=1 j=1 i=1
s
n
λi 2 (avec (λ1 , . . . , λn ) les valeurs propres de S (non
P
2. L’application qui à une matrice symétrique S associe
i=1
nécessairement distinctes)) est -elle une norme ?
3. Montrer que max |λi | = sup ||SX||.
i∈{1,..,n} ||X||=1
4. On suppose maintenant que 0 < λ1 < .. < λn et on désigne par ei un vecteur propre unitaire associé à λi .
Montrer que ∀i ∈ {1, .., n} λi = sup ||SX|| où Fi = Vect(ei+1 , .., en )
X∈Fi⊥
Exercice 7.4 r P
On pose, pour tout A ∈ Sn (R), k A k2 = ai,j 2 .
1≤i,j≤n
r
3n
Montrer que si k A k2 < l’équation X 2 + X + In = A ne possède pas de solution X qui soit symétrique..
4
Exercice 7.5
On muni Rn de son produit scalaire usuel. Soit A une matrice inversible antisymétrique de taille 2n.
1. Montrer que si est H est un sous-espace de Rn stable par A, alors H ⊥ est stable par A.
Exercice 7.6
Soit S ∈ Mn (R) une matrice à coefficients réels symétrique définie positive (c’est-à-dire la forme quadratique associée est
définie positive).
17
1. Soit A ∈ Sn+ (R). Montrer qu’il existe une matrice P triangulaire supérieure dont les éléments diagonaux sont strictement
positifs et telle que A =t P P.
Exercice 7.8 R1 dk
On munit E = Rn [X] du produit scalaire (P, Q) = P (t)Q(t) dt. On pose pour tout entier k, ek (t) = k ((1 − t2 )k )
−1 dt
1. Montrer que la famille (ek )06k6n est une base orthogonale de En = Rn [X].
2. Montrer que en possède n racines réelles distinctes a1 , .., an appartenant à ] − 1, 1[.
3. Montrer qu’il existe n réels b1 , .., bn tels que
Z1 n
X
∀P ∈ Rn−1 [X], P (t)dt = bk P (ak ) (7.1)
−1 k=1
4. Montrer que l’égalité 7.1 est encore vraie si l’on suppose que P ∈ R2n−1 [X]
Exercice 7.9 11 7 2
Soit qA la forme quadratique sur R3 euclidien définie par qA (x) = (Ax, x) où A = 7 11 −2.
2 −2 6
Exercice 7.10
1
Soient (ai )16i6n et (bi )16i6n des réels strictement plus grand que .
2
1
Eudier la signature et le rang de la matrice M = (ai,j ) où ai,j =
ai bj + aj bi
Exercice 7.11 R1
On considère sur E = Rn [X] muni du produit scalaire < P, Q >= P (t)Q(t)dt. Soit H l’application définie par
−1
(H(P ))(X) = ((1 − X 2 )P 0 (X))0 = (1 − X 2 )P 00 (X) − 2XP 0 (X).
R1 dk
(a) A l’aide d’intégrations par partie, montrer que ∀q < k, k
[(1 − t2 )k ]Lq (t)dt = 0.
−1 dt
dk
(b) En déduire que ∀k ∈ {0, ..., n} Lk (t) = ck [(1 − t2 )k ] où ck est une constante que l’on calculera.
dtk
(c) Montrer que Lk possède n racines appartenant à ] − 1; 1[.
18
4. Expliciter trois nombres réels a, b, c tels que Lk+1 (X) + (aX + b)Lk (X) + cLk−1 (X) = 0
Les polynomes Lk sont les polynomes de Legendre. De façon générale, tous les polynômes orthogonaux (Laguerre,
Tchebychev,...) s’obtiennent comme vecteurs propres de certains opérateurs sur des espaces euclidiens convenables.
Ceci explique leurs interventions constantes en physique car chaque système physique est caractérisé par un opérateur
agissant sur un espace de Hilbert.
Exercice 7.12
Soit E = Mn (R).
1. Montrer que (EN , <, >); est un espace hermitien de dimension finie.
Soit m un nombre entier positif. On définit l’opérateur Tm sur EN par ∀ u ∈ EN , ∀n ≥ 0, (Tm u)n = un+m
2. Montrer que ∀m ≥ 0, Tm est un opérateur unitaire.
3. Montrer qu’il existe une base orthonormale B de EN qui diagonalise simultannément tous les Tm .
4. Expliciter une telle base.
(a) Montrer que tout sous-groupe fini de SL(2, R) = {g ∈ GL(2, R) tel que det(g) = 1} est cyclique.
T
(b) A l’aide de l’exercice 5.44 déterminer tous les sous-groupes finis de SL(2, Z) = SL(2, R) GL(2, Z).
(c) Plus difficile. Déterminer tous les sous-groupes
T finis de GL(2, Z) S
(indication : on pourra remarque que H = G SL(2, Z) est un sous-groupe fini de SL(2, Z) et que G = H wH
2
où w ∈ G\H avec w ∈ H}.
19
www.mathematiques.ht.st
Exercice 8.2
Déterminer toutes les fonctions continues sur R tel que f (x + y) + f (x − y) = 2(f (x) + f (y)).
Exercice 8.3
Soit f une fonction de classe C 2 sur [a; b] telle que f (a) = f (b).
(x − a)(x − b) 00
1. Montrer que ∀x ∈ [a; b], ∃ cx tel que f (x) = f (a) + f (cx ).
2
2. En déduire que si f 00 ≥ 0 sur [a; b], alors f est convexe sur [a; b].
Exercice 8.4
Soit f une fonction C 1 sur R, telle que
Exercice 8.5
Soit f une application de ]a, b[ dans R. Pour x0 ∈]a, b[, on dit que f admet une dérivée symétrique en x0 si
f (x0 + h) − f (x0 − h)
lim existe. Dans ce cas, on note fs0 (x0 ) cette limite.
h→0 2h
1. A-t-on l’équivalence : (f admet en x0 une dérivée à droite et une dérivée à gauche)⇔ ( fs0 (x0 ) existe).
2. Montrer que f croissante et f admet une dérivée symétrique entraine fs0 positive.
3. A-t-on, pour f admettant une dérivée symétrique sur ]a, b[, l’équivalence : (x0 extremum)⇔ ( fs0 (x0 ) = 0).
Exercice 8.6
Soit f une fonction de classe C n sur ]a, b[. Soit x0 ∈]a, b[.
1 P n
Calculer lim n (−1)k Cnk f (x0 + kh).
h→0 h k=0
20
www.mathematiques.ht.st
9 Suites numériques.
Exercice 9.1 q p √
Calculer le nombre 1 + 1 + 1 + .....
Exercice 9.2
1
Etudier la suite w0 = 2 et wn = (1 − wn−1 )2 .
Exercice 9.3
Etudier la suite v0 = 0 et vn = cos(vn−1 ).
Exercice 9.5 n 1
P 1
Soit a ∈ R. Etudier la suite un = ( − ) sin(ka).
k=1 k k + 1
Exercice 9.6
Montrer que ∀n ≥ 0, ∃!xn ∈ R tel que xn + ln(xn ) = n.
Donner un développement asymptotique à trois termes de xn .
Exercice 9.7
1
Etudier la suite xn+1 = xn + où x0 est un nombre strictemen positif puis donner une développement asymptotique à
xn
deux termes de cette suite.
Exercice 9.8
Soit x la suite définie par xn+1 = xn + x2n avec x0 > 0.
n
Montrer qu’il existe un nombre C strictement positif tel que xn ∼ C2 .
n→+∞
21
www.mathematiques.ht.st
10 Séries numériques.
Exercice 10.1 P 2
Nature de la série ln(1 + ) et calcul éventuel de sa somme
n>1 n(n + 3)
Exercice 10.2 P
(−1)n
Etudier la série √ .
n n
n≥1 n + (−1)
Exercice 10.4
1
Nature de la série de terme général un =
(ln(n))ln(n)
Exercice 10.5 √
nln(n)
Nature de la série de terme général un = 2 sin(nθ) où θ ∈ R est fixé.
n +1
Exercice 10.6 +∞
P 1
Nature de la série de terme général un = α
où α > 1.
k=n+1 k
Exercice 10.7
( 1
an+1 = (an + bn )
On considère les deux suites a et b définies par a0 , b0 ∈ R et ∀n > 0, 2√
bn+1 = an bn
Exercice 10.8 +∞ π
R2
(−1)n cosn xdx existe et donner sa valeur.
P
a) Montrer que
n=0 0
+∞ π
cosn xdx ?
PR
b) Que dire de 2
0
n=0
Exercice 10.9 √
Etudier la série de terme général : un = sin( n2 + a2 π) avec a un réel positif donné.
Exercice 10.10 1 √
Rn x
Déterminer la nature de la série de terme général (n ≥ 1) 1 dx
0 (1 + x2 ) 3
Exercice 10.13 n
n!e un+1
On pose un = n √ et vn = ln( ).
n n un
P
1. Montrer que vn converge.
n≥2
22
n √
2. En déduire l’existence d’une constante C > 0 tel que n! ∼ C( )n n.
n→+∞ e
3. A l’aide de l’exercice 16.1, déterminer C.
Exercice 10.14 P
(−1)n
On pose Rk =
n≥k+1 n
1. Justifier l’existence de Rk .
P
2. Etudier la convergence absolue de la série Rk .
k≥1
P
3. Quel est le signe de Rk ? Etudier la convergence de la série Rk .
k≥1
Exercice 10.15
Soient a, b, c trois nombres entiers positifs et z un nombre complexe de module strictement inférieur à 1.
+∞
P z cn +∞
P z bn
Montrer que an+b
= an+c
.
n=0 1 − z n=0 1 − z
Exercice 10.16 +∞
P 1 P (−1)n
+∞
Pour s ∈ R, posons ζ(s) = s
et ζ a (s) = . Soient 2 = p1 < p2 < .. < pn < .. la suite des nombres premiers.
n=1 n n=1 ns
1. Exprimer ζ a (s) en fonction de ζ(s) pour s > 1.
2. Donner un développement asymptotique à deux termes de ζ(s) lorsque s → 1+ .
+∞
(1 − p−s −1
Q
3. Montrer que ∀s > 1, ζ(s) = n ) .
n=1
p−s p−1
P P
4. Pour s > 1, la série n est-elle convergente ? La série n est-elle convergente ?
n≥1 n≥1
Exercice+∞10.18
P 1
Calculer
n=1 (n − 1)!(n + 1)
Exercice 10.19 P √
n + (−1)n
Nature de la série ln( √ ) en fonction du réel positif a
n≥1 n+a
P Pn (−1)k
2. Nature de la série ln(tan( ))
n≥1 k=0 2k + 1
Exercice 10.21
√
On considère la suite x définie par xn+1 = 2xn + xn avec x0 > 0.
1. Déterminer la limite de x.
P 1
2. Etudier la nature de la série √ .
n>0 xn
3. Déterminer un équivalent de xn lorsque n → +∞ (on pourra introduire vn = ln xn )
Exercice 10.22 P (−1)p−1
+∞
Soit α > 0, on pose Rn = α
.
p=nP p
Etudier la nature de la série Rn lorsque α > 1 puis lorsque 0 < α < 1.
n>1
23
www.mathematiques.ht.st
11 Suites de fonctions.
Exercice 11.1
Etudier les différents types de convergence de la suite de fonctions n sin(x)(cos x)n .
Exercice 11.2
2n t
Etudier les différents types de convergence de la suite de fonctions définies sur R+ par fn (t) = .
1 + n2n t2
Exercice 11.3
sin2 (nt)
Etudier les différents types de convergence de la suite de fonctions définies sur [0; π] par fn (t) = .
n sin2 (t)
Exercice 11.4
x
On pose un (x) = (1 + )n .
n
1. Etudier la convergence simple de la suite (un )n≥1 .
2. Etudier la convergence uniforme de la suite (un )n≥1 sur tout compact (on pourra étudier auparavant la fonction
un
).
lim un
n→+∞
Exercice 11.5
x
On pose un (x) = (1 + )n e−x 1[0;n] (x). Etudier les différents types de convergence de cette suite.
n
Exercice 11.6 sin(x)
si x 6= 0
Etudier la suite de fonctions définies de [0, π] dans R par fn (x) = x(1 + nx)
1 sinon
Exercice 11.7
π π
Etudier la convergence de la suite de fonctions définies sur [− , ] par :
2 2
f0 (x) = x et fn (x) = sin(fn−1 (x)).
Exercice 11.8 (MP*) 1 R1
(1 − t2 )n si | t |≤ 1
Soit, pour tout entier n non nul, ϕn (t) = cn où cn = (1 − t2 )n dt.
0 sinon −1
R
Soit f une fonction continue et bornée sur R, on pose fn (x) = f (x − t)ϕn (t)dt
R
1. Calculer cn .
R
2. Montrer que ∀ε > 0, ϕn (t)dt → 0.
n→+∞
|t|>ε
3. Montrer la suite (fn )n≥0 converge uniformément vers f sur tout segment.
4. En déduire une version faible du théorème de Stone-Weierstrass.
nt
sin2 ( ) 2 nt
Exercice 11.9 (MP*) 1
2 si t ∈ R sin ( 2 )
2π
/ 2πZ
Pour tout entier n non nul, on pose ψ n (t) = dn sin2 ( t ) où dn =
t
dt.
2 0 sin2 ( )
2
n2 sinon
2π
R
Soit f une fonction continue sur R, 2π-périodique, on pose fn (x) = f (x − t)ψ n (t)dt
0
2π−ε
R
1. Montrer que ∀ε ∈]0; π[, ψ n (t)dt → 0.
ε n→+∞
2. Montrer la suite (fn )n≥0 converge uniformément vers f sur [0; 2π]
3. En déduire que toute fonction continue sur R, 2π-périodique est limite uniforme de polynômes trigonométriques.
24
www.mathematiques.ht.st
12 Séries de fonctions.
Exercice 12.1
4x2
Déterminer toutes les fonctions continues sur R tel que f (2x) − f (x) = ?
1 + 2x
Donner un équivalent des solutions f en +∞.
Exercice 12.2
On pose un (x) = x2n ln x pour tout x ∈ [0, 1].
1. Etudier la convergence simple de la série de terme général un et calculer la somme de cette série.
Exercice 12.6
(−1)n n
On pose un (x) = 2 .
n + x2
1. Etudier la convergence simple de la série de terme général un .
2. Montrer que la convergence uniforme de la série de terme général un sur tout segment [−a, a]. Qu’en déduit-on ?
3. Etudier la convergence uniforme sur R de la série de terme général un .
Exercice 12.8
2
nxα e−n x (α ∈ R)
P
Etudier les différents types de convergence de
n≥0
Exercice 12.9
Soit f une fonction continue sur [0, 1]. On pose k f k∞ = sup | f (x) | .
x∈[0,1]
Rx
1. On définie la suite (fn )n>0 par f0 = f et ∀n > 0, fn+1 (x) = fn (t)dt.
0
xn k f k∞
(a) Montrer que | fn (x) |6 ∀n > 0.
n!
25
(b) En déduire la convergence uniforme sur [0, 1] de la suite (fn ).
Rx
2. On définie une autre suite de fonctions par g0 = f et ∀n > 0, gn+1 (x) = 1 + gn (t)dt.
0
(a) On supose que la suite (gn ) converge uniformément sur [0, 1] vers une fonction g. Déterminer g.
(b) Etudier la convergence uniforme sur [0, 1] de la suite (gn ) (on pourra considérer gn − g).
Exercice 12.10
Sur ]0, +∞[, on considère la suite de fonctions définies par :
1 x
f0 = Id et ∀n ∈ N, ∀x ∈]0, +∞[, fn+1 (x) = (fn (x) + ).
2 fn (x)
Exercice 12.11
Soit une fonction f : [a, b] → [a, b] de classe C 1 sur son domaine, (fn )n la suite des fonctions définie par:
2. En déduire que la suite (fn )n converge uniformément vers une fonction constante C, que f (C) = C et que C est unique.
Exercice
P 12.12
Soit an une série convergente de complexes.
n>0
Soit (Bn )n∈N une suite de fonctions continues de [0, 1] dans R+ , telles que ∀n ∈ N, Bn+1 6 Bn .
P n
P
1. Montrer que la série an Bn converge uniformément sur [0, 1] (on pourra introduite Ap,n = ak ).
n>0 k=p
+∞
P +∞
P
2. On suppose que ∀n ∈ N, Bn (1) = 1. Montrer que lim an Bn (x) = an .
x→1, x<1 n=0 n=0
26
www.mathematiques.ht.st
13 Séries entières.
Exercice 13.1
Calculer le rayon de convergence puis effectuer l’étude sur le disque de convergence de
P n! n P (−1)n−1 n
a) n
z b) ln(1 + √ )z .
n≥0 n n≥0 n
Exercice 13.2
Soit a ∈] − π; π[. Donner le développement en série entière de
x 7→ ln(1 − 2xcos(a) + x2 ).
Exercice
P 13.3
Soit an z n une série entière de rayon de convergence R. Pour n ∈ N, on note b2n = an , b2n+1 = 0.
n≥0
bn z n ?
P
Quel est le rayon de convergence de
n≥0
Exercice 13.4
Soit l’équation différentielle : x2 y” + 4xy 0 + (2 − x2 )y − 1 = 0.
ch x − 1
Montrer que x 7→ est une solution développable en série entière. Y en a-t-il d’autres ?
x2
Exercice 13.5
Déterminer les solutions développable en série entière (au voisinage de 0) de (1 + x2 )y” + xy 0 − 4y = 0.
Exercice 13.6 +∞
z
(an z n + bn z −n ) si |z| = 1
P
1. Montrer qu’il existe deux suites complexes (an ) et (bn ) telles que =
2z 2 + 5z + 2 n=0
1
1. En déduire le développement en série de Fourier de x 7→ (on posera z = eix ).
5 + 4 cos x
2π
R cos nx
2. Donner la valeur de dx
0 5 + 4 cos x
Exercice 13.7
1. Développer en série de Fourier la fonction t 7→| sin t | .
Exercice
P 13.8 +∞
an z n une série entière telle que Rc ((an )n≥0 ) = +∞. f (z) = an z n
P
Soit
n≥0 n=0
2π
f (reiθ )dθ. En déduire que si f est bornée sur C, alors f est constante
R
1. Calculer
0
1
2. Application : soit P ∈ C[X] qui ne possède pas de racines. Montrer que est constant. Conclusion
P
Exercice 13.9 P (−1)n (n + 5)
Convergence et calul de
n≥0 (n + 1)(n + 2)
Exercice 13.10
2kπ
+ α)z k
P
Soit α un nombre réel. Calculer le rayon de convergence puis la somme dans le disque de convergence de cos(
n≥0 5
Exercice 13.11
On note dn,k = card{(n1 , ..., nk ) ∈ Nk tel que n1 + n2 + ... + nk = n}.
1
1. Développer en série entières de deux façons différentes .
(1 − z)k
27
2. En déduire l’expression de dn,k en fonction de n et k.
Exercice 13.12
On pose dn = card{(n1 , n2 ) ∈ Nk tel que 2n1 + 3n2 = n}.
1
Exprimer dn en fonction de n (on pourra développer en série entière de deux façons).
(1 − z 2 )(1 − z 3 )
Exercice 13.13
Soit a un nombre réel.
+∞
sin(an x) est de classe c∞ sur R.
P
1. Montrer que la fonction f (x) =
n=0
Exercice 13.15 2π
R eitn
Soient n ∈ N, z ∈ C, avec |z| =
6 R. Calculer dt.
0 (Reit − z)
Exercice 13.16
1. Trouver la solution f de l’équation différentielle (E) : y 0 = 2xy + 1 qui vérifie f (0) = 0.
Exercice 13.17
x sin α
1. Développer en série entière, au voisinage de 0, f (x) = arctan
1 − x cos α
x sin α
2. Déterminer le développement en série de Fourier de α 7→ arctan
1 − x cos α
3. Retrouver le déveoppement en série de Fourier de la fonction f impaire et 2π-périodique telle que f (x) = x ∀x ∈ [0, π].
28
www.mathematiques.ht.st
14 Séries de Fourier.
Exercice 14.1
2x
1. Développer en série de Fourier l’application f de R dans R 2π-périodique, paire et telle que f (x) = 1 − si x ∈ [0, π].
π
+∞
P 1 +∞
P 1 +∞ P 1 +∞
P 1
2. En déduire : , , , et .
n=0 (2n + 1)2 n=1 n 2
n=0 (2n + 1)4 n=1 n 4
Exercice 14.2
Soit a un nombre réel. Développer en série de Fourier la fonction f 2π-périodique définie par f (t) = ch(at) ∀t ∈] − π; π[.
Exercice 14.3
Développer en série de Fourier la fonction t 7→| sin3 t | .
Exercice 14.4
Soit x un nombre réel.
1. Développer en série de Fourier la fonction f 2π-périodique telle que f (t) = cos(xt) ∀t ∈] − π; π[.
2. En déduire un développement en série de fraction de cot(πx).
1
3. Donner un développement en série entière de cot(πx) − .
πx
Exercice 14.5
Trouver toutes les solutions 2π-périodique de y (4) + y (2) + y =| sin(x) | .
Exercice 14.6
1
Soit α ∈] − π; π[. Déterminer le développement en série de Fourier de t 7→
1 − cos(α) cos(t)
Exercice 14.7
Soit a un nombre réel appartenant à ]0; 1[. Discuter de l’existence et de l’unicité de la solution du problème suivant
f est continue sur R, paire et 2π-périodique,
2π
f (t)cos(kt)dt = 2π(k + 1)ak .
R
∀k ≥ 0,
0
+∞ 2
e−at e−2πixt dt satisfait à une équation différentielle.
R
3. Vérifier que x 7→
−∞
P
4. En déduire l’expression de cn (g) en fonction de n et de a, puis une autre expression de f (n) (l’égalité obtenue est
n∈Z
un cas particulier de la formule de Poisson).
Exercice 14.9
x(2π − a) si 0 ≤ x ≤ a
Soit a ∈ [0; 2π] et f la fonction 2π-périodique telle que fa (x) =
a(2π − a) si a ≤ x ≤ 2π.
29
Exercice 14.10
1
Développer en série de Fourier t 7→ où a ∈ C\U.
a − eit
Exercice 14.11
Soit a ∈ C tel que | a |< 1. Existence et unicité du problème
f ∈ C 0 (R) et f est paire
2π
f (t) cos(kt) = (k + 1)ak
R
∀k ≥ 0,
0
Exercice 14.12 +∞
P
1. Existe-t-il une suite (an )n≥0 telle que ∀x ∈] − π, π[, x = an cos(nx)
n=0
+∞
P
2. Existe-t-il une suite (an )n≥0 telle que ∀x ∈ [0, π[, x = an sin(nx)
n=0
Exercice 14.13
π
Soit g l’application 2π-périodique nulle sur [ , π], paire et telle que :
2
π
∀x ∈ [0, ] g(x) = cos x.
2
1. Déterminer le développement en série de Fourier de g.
2. Soit a ∈ R. Déterminer, s’il en existe, une solution 2π-périodique de l’équation différentielle :
y” + ay = g.
Exercice 14.14
Soient f et g des applications continues, paires et 2π-périodiques de R dans R, an (f ) et an (g) leurs coefficients de Fourier.
a0 (f )a0 (g) +∞
P
On pose h(x) = + an (f )an (g) cos nx.
2 n=1
1. Définition, continuité de h ?
2. h est-elle la somme de sa série de Fourier ?
3. Montrer que khk∞ 6 2 kf k∞ kgk∞ .
4. Pour f fixé, soit T : g 7→ h. soit λ une valeur propre non nulle de T. Montrer que l’ensemble des n tels que an (f ) = λ
est un ensemble fini.
En déduire que, lorsque g est dans l’espace propre associée à la valeur propre λ, la suite (an (g)) est à support fini.
Préciser le cardinal de son image.
30
www.mathematiques.ht.st
15 Intégration
Exercice 15.1
Existence et calcul de
R1 ln(x)
1. √3
dx
0 1−x
R1 dt
2. √ √
−1 1+x+ 1−x+2
R1 dx
3. √ √
0 x2 + 1 + 1 − x2
R1 ln xdx
4. √ 3
0 x(1 − x) 2
+∞
R ln(x)
5. dx
0 x2 + 1
R1 dx
6. √
3
0 x2− x3
Exercice 15.2 +∞
R sin x
Convergence de l’intégrale √ dx.
0
3
x + cos x
Exercice 15.3 +∞
R |sin ax sin bx|
Soient a et b dans R. Convergence de dx
0 x2
Exercice 15.4 +∞
R cos ax − cos bx
Soient a et b deux réels. Existence et calcul de ln x dx
0 x
Exercice 15.5 R
1
Convergence de (1 + 2 )x dx
R x
Exercice 15.6
Soit a > 0.
sin(t)
1. Montrer que t 7→ est intégrable sur R+
eat − 1
+∞
R sin(t) +∞
P 1
2. Montrer que at
dt = 2 n2 + 1
0 e −1 n=0 a
+∞
R sin(t)
3. En déduire un équivalent de dt quand a → +∞
0 eat − 1
Exercice 15.7 +∞
R sin(nx)
Pour tout entier positif n, on considère In = dx.
0 ex − 1
31
Exercice 15.9 R1 dx
Calculer l’intégrale √ √ .
−1 1+x+ 1−x+2
Exercice 15.10
Soientt a, b deux nombres réels tels que b < a et f une fonction définie sur R et telle que lim f = l et lim f = l0 . Montrer
x→+∞ x→−∞
+∞
R
que l’intégrale (f (a + x) − f (b + x))dx est convergente et la calculer.
−∞
+∞
R dx
Application : calculer .
−∞ ch(a + x)ch(b + x)
Exercice 15.11
Soit z un nombre complexe tel que | z |6= 1.
R eipx
2π
Justifier que l’intégrale ix
dx existe et la calculer.
0 z−e
Exercice R115.12
Soit In = xn sin(πx)dx.
0
π
Calculer I0 et I1 . Etablir une relation entre In et In+2 . Montrer que In ∼ .
n→+∞ n2
Exercice 15.13 R1
Pour toute fonction f intégrable sur [0, 1], on pose In (f ) = tn f (t)dt
0
a 1
1. Si f ∈ C 0 ([0, 1], R), montrer qu’il existe a ∈ R tel que In (f ) = + o( ) et expliciter a.
n→+∞ n n
a b 1
2. Si f ∈ C 1 ([0, 1], R), montrer qu’il existe a, b ∈ R tel que In (f ) = + 2 + o( 2 ) et expliciter a, b.
n→+∞ n n n
Exercice 15.14
R1 xn
On pose an = n
dx.
0 1+x
ln(2)
Montrer que an → 0 puis que an ∼ n
n→+∞
Exercice 15.15 R1
nx − 1
Déterminez lim dx
n→+∞ 0 (x ln(n) + 1)(1 + nx2 ln(n))
Exercice 15.16
Soit f une fonction continue sur R. Montrer que la suite I définie par
2π
R
∀n ≥ 0, In = f (x) | sin(nx) | dx possède une limite et la calculer.
0
Exercice 15.17
X n (bX − a)n
Soient a et b deux nombres entiers strictement positifs et n un entier. On pose Pn (X) = .
n!
(k) (k) a
1. Montrer que ∀k ∈ {0, ..., n − 1}, Pn (0) et Pn ( ) sont des nombres entiers relatifs.
b
a
On suppose dorénavant que π = .
b
2π
R
2. Montrer que Pn (t)sin(t)dt → 0.
0 n→+∞
2π
R
3. Montrer que ∀n ≥ 0, Pn (t)sin(t)dt est un nombre entier relatif
0
32
Rn t
1. Montrer que Γ(x) = lim (1 − )n tx−1 dt.
n→+∞ 0 n
nx
2. En déduire que Γ(x) = lim .
n→+∞ x(x + 1)..(x + n)
Exercice 15.19
1 (n |x|)n
Pour x > 0 et n > 1, on pose fn (x) = e−n|x| .
2 (n − 1)!
Exercice 15.20Pn 1
On pose un = ( exp( )) − n
k=1 n + k
Déterminer la limite l de la suite u puis un équivalent de un − l
33
www.mathematiques.ht.st
16 Intégrales à paramètres.
π
Exercice 16.1 R2
Posons f (x) = (sin t)x dt.
0
Exercice 16.3 +∞
R −t2
Soit f la fonction définie par f (x) = e cos(xt)dt.
0
π
Exercice 16.5 R2 ln(1 + xcost)
On considère la fonction f définie par f (x) =
0 cost
ExerciceRx16.7
1 Arctan(t)
f (x) = dt
x0 t
34
1. Déetrminer Df .
2. Montrer que f est C 1 sur Df et calculer f 0
Exercice 16.8 2
Rx −t2
Etude et graphe de x 7→ e dt.
x
Exercice 16.9
+∞
t2
R −
Soit g(x) = e 2 cos(xt)dt
0
Exercice 16.10
R e−xt
+∞
Soit f (x) = 2
dt
0 1+t
1. Déterminer Df
2. Montrer que f est C 2 sur R+ et calculer limf
0+
+∞
R sin(t − x)
3. Calculer f + f 00 puis que f (x) = dt
x t
+∞
R sin(t) π
4. En déduire que dt =
0 t 2
Exercice 16.11 +∞
R sin t R e−tx
+∞
On pose f (x) = dt et g(x) = 2
dt.
0 t+x 0 t +1
Exercice 16.12 +∞
R −xt sin at
On pose f (x) = e
0 1 + t2
3. Limite en +∞ de f et f 0 En déduire f.
Exercice 16.13
+∞
R arctan(xt)
Soit f (x) = dt.
0 t(1 + t2 )
+∞
2
arctan t
Domaine de définition, continuité, dérivabilité, calcul de f 0 puis de f. Calculer
R
dt
0 t
35
Rx 2
2. Exprimer f en utilisant ϕ(x) = et dt.
0
Exercice 16.15
Soit u ∈ C 2 (R, C), tel que ∀k ∈ {0, 1, 2},x 7→ (1 + x2 )2 u(k) (x) est bornée sur R
+∞
u(y)e−2πixy dy est une fonction de classe C 1 sur R.
R
1. Montrer que x → (Fu)(x) =
−∞
Expliciter Fut lorsque ut (x) = exp(−πtx2 ).
+∞
P +∞
P
2. Montrer l’égalité de Poisson : u(n) = (Fu)(n)
n=−∞ n=−∞
P x
(on pourra dévelloper en série de Fourier la fonction x → u( + n)).
n∈Z 2π
+∞
exp(−πn2 t).
P
3. Expliciter l’équation fonctionnelle satisfaite par Θ(t) =
n=0
Exercice 16.16
(−1)n n +∞
P
On pose un (x) = 2 2
et f (x) = un (x).
n +x n=1
+∞
R cos xt
5. En déduire que f (x) = dt.
0 1 + et
a b 1
6. Développer f en +∞ sous la forme : f (x) = + 4 + o( 4 ).
x2 x x
Exercice 16.17 +∞
2
R sin xt
Soit f : [0, +∞[→ R continue tendant vers 1 en +∞ et f (0) = 1. On pose φ(x) = f (t) dt ainsi que H(x) =
0 t
+∞
R −xt sin t
e dt.
0 t
φ(x)
1. Quel est le domaine de définition de φ ? Exprimer la limite L en 0+ de à l’aide d’une intégrale.
x
+∞
2 +∞
R sin t R sin t
2. Prouver que l’on a L = dt = dt.
0 t 0 t
3. Domaine de définition, continuité et dérivabilité de H.
36
www.mathematiques.ht.st
Exercice 17.2
Déterminer les solutions maximales de x(x + 2)y 0 + (x + 1)y = 1.
Exercice 17.3
1
Déterminer les fonctions dérivables telles que f 0 (x) = f ( ).
x
Exercice 17.4
Déterminer les solutions développables en série entière de l’équation différentielle (x2 + 1)y 00 + xy 0 − 4y = 0.
En déduire la solution générale de cette équation.
Exercice 17.5
Soit E l’équation différentielle sur R : (1 + x2 )y 00 + xy 0 − 41 y = 0.
p √
1. Montrer que x + 1 + x2 est solution de E et en déduire les autres solutions.
p √
2. En déduire le développement de x + 1 + x2 en série entière.
Exercice 17.6
Soient a et b deux applications continues de R dans R. On considère l’équation différentielle (E) : y 0 + ay = b.
On suppose que ∃λ > 0 tel que ∀x ∈ R a(x) > λ et que lim b(x) = 0.
x→+∞
1. Montrer que toutes les solutions de (E) ont une limite nulle en +∞.
2. Montrer qu’il existe une unique solution de (E) ayant une limite nulle en −∞
Exercice 17.7
x” = x0 + y 0 − y
Résoudre le système différentiel : .
y” = x0 + y 0 − x.
Exercice 17.8
On considère une application p : [0, +∞[→ [0, +∞[ continue et intégrable sur [0, +∞[.
Soit l’équation différentielle (E) : y” − p(x)y = 0.
1. Montrer que si y est une solution bornée de (E), y 0 admet une limite finie, que l’on déterminera, en +∞.
2. Montrer que (E) admet des solutions non bornées
37
www.mathematiques.ht.st
18 Topologie.
Exercice 18.1
Soient A et B deux parties non vides bornées de R.
1. Montrer que max(inf (A), inf (B)) ≤ inf(A ∩ B) ≤ sup(A ∩ B) ≤ min(sup(A), sup(B)).
2. Donner un exemple où les inégalités sont strictes.
38
www.mathematiques.ht.st
Exercice 19.2
Soit E le R espace vectoriel des applications de classe C 2 de [0, 1] dans R et N1 , N2 N3 les applications de E dans R définies
par : N1 (f ) = supx∈[0,1] |f (x)|, N2 (f ) = |f (0)| + supx∈[0,1] |f 0 (x)|, N3 (f ) = |f (0)| + |f 0 (0)| + supx∈[0,1] |f 00 (x)|.
Montrer que N1 , N2 et N3 sont des normes sur E et les comparer.
Exercice 19.3 +∞ +∞
pk X k ∈ R[X], on pose k P k=
P P
E = R[X] et si P = | pk |
k=0 k=0
3. Converge-t-elle dans E ?
Exercice 19.4
E = R[X] et si P ∈ R[X], on pose k P k= sup | P (t) − P 0 (t) |
t∈[0,1]
3. Converge-t-elle dans E ?
Exercice 19.5
On définit E = {f ∈ C 2 ([0, 1], R) telle que f (0) = f (1) = 0}. Soient k.k et N les deux applications définies sur E par
Exercice 19.6
On définit sur l’espace vectoriel E = C 0 ([0; 1], R) les applications γ 1 et γ 2 par
R1
γ 1 (f ) = sup |f (x)| et γ 2 (f ) = ex |f (x)| dx
x∈[0;1] 0
Exercice 19.7
1
Soit f : R2 → R2 tel que kf (x) − f (y)k 6 2 kx − yk ∀(x, y) ∈ (R2 )2 Montrer que f possède un et un seul point fixe.
39
Exercice 19.8
Soit E un espace vectoriel normé. Montrer que (E est complet)⇔
1
(toute suite (un )n∈N d’éléments de E telle que ∀ n ∈ N, ||un+1 − un || ≤ 2n converge).
Exercice 19.9
R2 est muni d’une norme quelconque. Soit f : R2 → R2 telle que
1
∃α ]0; [, ∀(x, y) ∈ R2
∈
2
kf (x) − f (y)k 6 α(kf (x) − xk + kf (y) − yk)
x
1. (a) Soit n un entier positif. Montrer que tous les coefficients du développement en série entière de ex − (1 + )n sont
n
positifs.
A kAk n
(b) Soit A ∈ E. Montrer que k exp(A) − (Ik + )n k≤ exp(k A k) − (1 + ) .
n n
(c) Soit (An )n≥1 une suite d’éléments de E telle que
C
∀n ≥ 1, kAn − Ak ≤ pour une certaine constante C.
n
An n
Quelle est la limite de ((Ik + ) )n≥1 ?
n
2. Applications :
1. (a) Montrer que ψ est un isomorphisme ssi P et Q sont premiers entre eux dans k[X].
(b) Déterminer AP,Q = mat(ψ P,Q ; (1; 0), .., (X p−1 , 0), (0; 1), .., (0, X q−1 ); 1, ..., X p+q−1 ).
40
(b) Montrer que l’application P 7→ I(P ) est continue sur Hn .
(c) En déduire que Hn n’est pas connexe.
(a) Soit E = Cn [X] muni d’une norme k . k et soit P ∈ E tel que 0 soit la seule et unique racine de P dans la boule
fermée B(O, 1)
Montrer qu’il existe ε > 0 pour lequel ∀Q ∈ E tel que k P −Q k< ε alors Q possède une unique racine appartenant
à B(O, 1).
(b) Montrer que si un polynome P appartenant à Cn [X] possède a comme racine, alors tout polynome dont les
coefficients sont suffisamments proches de ceux de P possède une racine b suffisamment proche de a.
(c) Localiser les racines du polynome X 2002 + εX 2001 − 1 lorsque ε est un nombre réel suffisamment petit ?
Exercice 19.13
1
1. Soit M ∈ O(m, R). Montrer que la suite un = (Im + M + .. + M n−1 ) converge et caractériser sa limite en fonction
n
de certains sous-espace de Rm définis par M.
2. (MP*) On suppose que l’on a muni Mn (R) d’une norme sous-multiplicative et que kM k 6 1.
1
(a) Montrer que la suite un = (Im + M + .. + M n−1 ) possède au moins une valeur d’adhérence.
n
(b) Soit L une valeur d’adhérence. Montrer que L est le projecteur de Rm sur ker(M −Im ) paralèllement à Im(M −Im ).
(c) En déduire que la suite u converge.
Exercice 19.14
Soit A une matrice symétrique définie positive appartenant à Mn (R). On définit une suite dans Mn (R), par
1
Xn+1 = (Xn + AXn−1 ) avec X0 = A.
2
1. Montrer que la suite X est bien définie et que ∀n > 0, Xn est symétrique définie positive.
2. Montrer qu’elle converge dans Mn (R) et déterminer sa limite L.
3. Exprimer (un+1 − L)(un+1 + L)−1 en fonction de A et de L. En déduire la vitesse de convergence.
Exercice 19.15
Soit E = C 0 ([−α, α], R) muni de la norme infinie et a, b deux nombres réels avec |a| < 1 et |b| < 1.
Montrer que l’endomorphisme de E définie par (T f )(x) = f (x) + af (bx) appartient à GLc (E).
Exercice 19.16
2
Pour tout réel s, on considère l’espace H s (N) = {u ∈ RN telle que (1 + n2 )s |un | < +∞}.
P
n>0
1
s 2
s
(1 + n ) |un | ) 2 définie une norme sur H s (N).
P
1. Montrer que H est un ev et que kukH s (N) = (
n>0
1 P n 1
2. On considére A : u 7→ w où ∀n > 0, wn = uk . Montrer que A ∈ Lc (H s ) si s > .
n + 1 k=0 2
3. Montrer que H s (N) est un espace de Banach
Exercice 19.17
Sur [0, 1], on considère la suite de fonctions définies par :
1
P0 = 0 et ∀n ∈ N, ∀x ∈ [0, 1], Pn+1 (x) = Pn (x) + (x − Pn2 (x)).
2
1. Montrer que, pour tout n, Pn est une fonction polynômiale.
41
www.mathematiques.ht.st
que 1.
Exercice 20.2 +∞ +∞
pn X n et Q(X) = qn X n .
P P
Soient P, Q ∈ R[X] tels que P (X) =
n=0 n=0
+∞
P
On pose < P, Q >= pn q n .
n=0
Exercice 20.3
E = R[X]
1. Montrer qu’il existe une suite (Pk )k≥0 ∈ (R[X])N telle que
R1
· degPk = k · Pk (t)Pl (t)dt = δ k,l ∀k, l ∈ N
0
R1 m(k)
Q
(a) Calculer Pk (t) (t − zj )dt si m(k) < k.
0 j=0
Exercice 20.4 +∞ 2
Pn (t)Pm (t)e−t dt = δ n,m .
R
1. Montrer qu’il existe une suite de polynômes (Pn )n∈N telle que ∀n ∈ N, deg Pn = n et
−∞
42
Exercice 20.5
Soit (E, <, >) un espace préhilbertien (non-nécessairement de dimension finie) et (ei )1≤i≤r une famille de vecteurs unitaires
de E telle que
r
k x k2 = |< x, ei >|2 .
P
∀x ∈ E
i=1
Exercice 20.6
Soient E un espace préhilbertien réel ou complexe et F un sous-espace de E.
2 2
1. Soit (x, y0 , z) ∈ E 3 tel que Re(x − y0 | z) 6= 0. Etudier le signe de kx − y0 − λzk − kx − y0 k lorsque λ décrit R ou C.
2. On suppose qu’il existe y0 ∈ F tel que kx − y0 k = min kx − yk = d(x, F ).
y∈F
Montrer que x − y0 est orthogonal à F et que y0 est unique.
3. On suppose mainenant que E est complet. Montrer qu’il existe y0 ∈ F tel que kx − y0 k = min kx − yk = d(x, F ).
y∈F
Indication : introduire une suite convenable et montrer qu’elle est de Cauchy à l’aide de l’égalité du parallélogramme
43
www.mathematiques.ht.st
1. Exprimer l’aire du triangle A1 A2 A3 en fonction des nombres (ak )1≤k≤3 et (xk )1≤k≤3 .
2. Montrer que la fonction qui à un point intérieur du triangle M associe le produit des distances de M aux trois coté du
triangle possède un maximum.
3. Déterminer ce maximum.
Exercice 21.2
x2 − y 2
On définit une application f de R2 dans R par : f (0, 0) = 0,f (x, y) = xy 2 si (x, y) 6= ((0, 0).
x + y2
Exercice 21.3
x y
Soit D le domaine défini par x ≥ 0, y ≥ 0, + ≤ 1 où a > 0,b > 0 et f (x, y) = x2 + y 2 .
R a b
Dessinez D. Calculer D f. Extremum sur D de f .
(a) Montrer que H 00 (ak ) − 4ak H 0 (ak ) = 0 ∀k ∈ {1, ..., n} (on pourra seulement le vérifier pour n = 3 et n = 4 si vous
ne vous dépatouiller pas des calculs).
(b) En déduire que H 00 (X) − 4XH 0 (X) + 4nH(X) = 0.
(c) Calculer H lorsque n = 2, 3 et 4. Quel est le minimum de f dans ce cas ?
1. Soit g une fonction continue sur Ω\Ω (le “bord” de Ω). On suppose en outre, uniquement dans cette question, que V
(∀M ∈ Ω, ∆f (M ) + V (M )f (M ) = 0
est une fonction strictement négative. Discuter l’unicité du problème
f|Ω\Ω = g
44
(b) Montrer que si λ > supV alors A − λId est injectif ( en dimension infinie, cela n’implique plus que A − λId est
Ω
bijectif).
Exercice 21.6
∂2f ∂2f
Soit f une fonction de classe C 2 sur R2 , on pose ∆f = + .
∂x2 ∂y 2
Pour tout nombre réel λ considérons le problème (Eλ ) : (∆f )(x, y) = λf (x, y) ∀(x, y) ∈ R2 .
Discuter de l’existence et le nombre de fonctions f radiales (i.e. f (x, y) = g(x2 + y 2 )) solutions du problème (Eλ ).
Exercice 21.7
∂f ∂f
Résoudre l’EDP x(x − 1) + y(x − 1) − x2 f = 0
∂x ∂y
(on pourra poser x = u, y = uv).
45
www.mathematiques.ht.st
22 Géométrie.
Exercice 22.1 2
3t
On considère la courbe paramétrée M (t) et C sa représentation graphique.
2t3
Exercice 22.2
2sin(t) − sin(t)cos(t) − t
Calculer la longueur, la courbure et la développée de l’arc M (t) .
(1 − cos(t))2 t∈[0;2π]
Exercice 22.3
Montrer que la condition nécessaire et suffisante pour que 3 points A, B, C, images dans le plan complexe des nombres a, b,
c forment un triangle équilatéral est que a2 + b2 + c2 − ab − bc − ca = 0.
Exercice 22.4
x(t) = 3 cos t + 3 cos 2t + cos 3t
On considère la courbe (Γ) :
y(t) = 3 sin t + 3 sin 2t + sin 3t
Construire (Γ), calculer sa longueur et sa développée (lieu des centres de courbures)..
Exercice 22.5
Soit (C) la courbe (x(t) = sin 2t, y(t) = cos 3t).
Déterminer les symétries, les points doubles et les points réguliers de (C) puis construire (C).
Calculer l’angle entre les deux droites ”tangentes” aux points doubles.
Exercice 22.6
x(t) = 2 cos t + cos 2t + 1
Tracer la courbe (symétrie, point régulier, etc) (D) :
y(t) = 2 sin t + sin 2t
déterminer son abscisse curviligne puis calculer sa longueur
Exercice 22.8
Déterminer les courbes telles que y 2 = a2 + s2 (a > 0), où s est l’abscisse curviligne
Exercice 22.9
x = 2a cos t
Soit (C) la courbe définie par
y = a sin t
3. Développée
46
www.mathematiques.ht.st
ExerciceR 23.2
2 2
Calculer e−(x +xy+y ) dxdy avec D = {(x, y) ∈ R2 , x2 + xy + y 2 ≤ 1}.
D
Exercice 23.3
(3x2 − y 2 )(x2 + y 2 )
Soit ω = P (x, y)dx + Q(x, y)dy une forme différentielle définie sur D = R∗+ × R∗+ par P (x, y) = et
x2 y
(3y 2 − x2 )(x2 + y 2 )
Q(x, y) = .
xy 2
1. Pouvez vous trouver sur D une application f telle que df = ω ?
π
2. Calculer Γ ωavec Γ l’arc : x(t) = t + cos2 (t), y(t) = 1 + sin2 (t) (t ∈ [0, ]).
H
2
47