Tfe Alphine Partie Theorique
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PLAN DU TRAVAIL
SUJET : Pronostic materno-fœtal en cas de rupture utérine
EPIGRAPHE
DEDICACE
REMERCIEMENTS
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
0.1.1. ENONCE DU PROBLEME
0.1.2. QUESTION DE RECHERCHE
0.2. HYPOTHESES
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.4. ETAT DE LA QUESTION
0.5. BUT ET OBJECTIFS DU SUJET
0.6. DELIMITATION DU SUJET
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
PREMIERE PARTIE : APPROCHE THEORIQUE
CHAPITRE I. GENERALITES
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
I.1.1. PRONOSTIC
I.1.2. MATERNO-FŒTAL
I.1.3. MATERNEL
I.1.4. FŒTAL
I.1.5. RUPTURE
I.1.6. UTERINE
I.1.7. RUPTURE UTERINE
I.2. ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DE L’UTERUS
I.2.1. ANATOMIE DE L’UTERUS
I.2.2. PHYSIOLOGIE DE L’UTERUS
CHAPITRE II. LA RUPTURE UTERINE
II.1. DEFINITION
II.2. EPIDEMIOLOGIE
II.3. ETIOLOGIES
II.4. CLASSIFICATIONS
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0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
0.1.1. ENONCE DU PROBLEME
La rupture utérine est définie comme une solution de continuité complète ou
incomplète, non chirurgicale, survenant sur un utérus gravide (Mamourou, 2009).
Il s’agit d’une urgence chirurgicale majeure mettant en jeu aussi bien le pronostic
fœtal que maternel (Vangeenderhuysen et al., 2002).
Son incidence varie entre 0,25 à 2,33 %, selon les pays avec un taux
particulièrement élevé dans les pays en développement, particulièrement, la République
Démocratique du Congo. De part toutes les complications qui peuvent surgir au cours du
travail et de l’accouchement, la rupture utérine est considérée comme la complication la
plus grave à laquelle peut s’affronter le médecin obstétricien. Elle occupe avec
l’hémorragie qu’elle entraîne, 30% des principales causes de décès dans les pays en voie
de développement (Champaul, 2008).
0.1.2. QUESTIONS DE RECHERCHE
Partant de ces considérations, nous nous sommes posé quelques questions que
nous tâcherons de répondre, à l’issue de nos investigations :
Quelle serait la fréquence de rupture utérine dans notre milieu ?
Quel serait le profil clinique et sociodémographique des patientes
concernées ?
Quel serait le pronostic foetomaternel des ruptures utérines dans notre
milieu?
Quels seraient les facteurs de risque de rupture utérine pendant le travail ?
0.2. HYPOTHESES
Des observations et de l’exploitation des données de la littérature, nous pensons
que :
- La fréquence des ruptures utérines dans notre milieu serait élevée ;
- Les ruptures utérines surviendraient beaucoup plus sur des terrains d’utérus
cicatriciel ;
- Le pronostic maternofoetal serait caractérisé par une morbimortalité
maternofoetale élevée ;
- Le principal facteur de risque serait la cicatrice utérine.
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de 2013 à 2015. Il en était découlé que la fréquence des ruptures utérines était de 0,32%.
La tranche d’âge modale était celle de 20 à 35 ans avec un âge moyen de 31,36±5,83 ans.
Les paucipares et les multigestes étaient plus concernées avec respectivement 31,82% et
68,18% des cas. L’utérus cicatriciel était le principal antécédent, à 18,19% des cas. Toutes
les mères avaient survécu alors que les décès néonataux étaient enregistrés dans 68,18%
des cas (Ndau, 2017).
Quant à nous, notre recherche portera sur le « Pronostic materno-fœtal en cas de
rupture utérine ».
0.5. BUT ET OBJECTIFS DU SUJET
Le but du présent travail est de contribuer à l’amélioration de la santé du couple
mère-enfant.
Nos objectifs sont les suivants :
- Déterminer la fréquence des ruptures utérines ;
- Dresser le profil épidémiologique et clinique des patientes concernées;
- Ressortir le pronostic materno-fœtal ;
- Déterminer les facteurs de risque de rupture utérine pendant le travail.
0.6. DELIMITATION DU SUJET
Notre recherche est menée à l’Hôpital Général de Référence Jason Sendwe pour
la période de 4 ans, allant du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2019.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail comprend deux parties :
- La première partie est théorique et comprend deux chapitres à savoir celui des
généralités sur le sujet et celui sur les notions sur la rupture utérine.
- La deuxième partie est pratique et est subdivisé en trois chapitres, dont le celui
sur la méthodologie, celui des résultats et celui de la discussion des résultats.
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CHAPITRE I. GENERALITES
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
I.1.1. PRONOSTIC
Prévision sur l’évolution d’une maladie, y compris son issue, chez un sujet
déterminé (Quevauvilliers et al., 2009).
I.1.2. MATERNO-FŒTAL
Adjectif qui est relatif à la mère et au fœtus (OIF, 2007).
I.1.3. MATERNEL
Adjectif qui est relatif à la mère (OIF, 2007).
I.1.4. FŒTAL
Adjectif qui est relatif au fœtus, c’est-à-dire un produit de la conception depuis
la fin du troisième mois de la grossesse jusqu’à l’accouchement (Calan et al., 2010 ;
Quevauvilliers et al., 2007)
I.1.5. RUPTURE
Déchirure survenant brusquement dans un organe (Calan et al., 2010).
I.1.6. UTERINE
Adjectif qui est relatif à l’utérus (OIF, 2007).
I.1.7. RUPTURE UTERINE
La rupture utérine se définit comme étant « toute solution de continuité non
chirurgicale de l’utérus gravide ou parturiente, plus au moins étendue complète ou
incomplète, localisée le plus souvent au segment inférieur, et parfois corps, réalisant une
brèche spontanée ou provoquée, et de dedans en dehors » (Bonafos et al, 2002 ; Laffont
et al 2010)
I.2. ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DE L’UTERUS
I.2.1. ANATOMIE DE L’UTERUS
I.2.1.1. ANATOMIE DE L’UTERUS NON GRAVIDE
Il est situé au milieu du pelvis et est en rapport avec la vessie en avant ; le rectum
en arrière ; les anses grêles et le colon en haut et le vagin en bas. Il a la forme d’un cône
tronqué aplati d’avant en arrière. Il comprend trois parties : le corps, le col et l’isthme.
Le corps utérin est triangulaire et aplati d’avant en arrière. Sa base est dirigée
vers le haut et sommet répond à l’isthme. Il est de consistance ferme. Il comprend deux
faces dont une antéro-inférieure qui est lisse, une postérosupérieure qui est convexe ; deux
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angles latéraux et trois parmi lesquels deux bords latéraux et un bord supérieur
correspondant au fond utérin.
L’isthme est rétréci et sépare le corps du col. En avant, il est en rapport direct
avec la vessie et le fond du cul-de-sac vesico-utérin.
Le col de l’utérus est la partie inférieure de l’utérus, il est moins volumineux que
le corps utérin. Le vagin s’insère sur sa partie moyenne. Il présente deux faces (antérieure
et postérieure) qui sont convexes, deux bords latéraux qui sont arrondis et épais, deux
extrémités dont une supérieure qui se confond avec l’isthme, une inférieure ou museau
de tanche qui s’ouvre dans le vagin par l’orifice externe du col. Chez la nullipare, le
museau de tanche a la forme d’un cône, il est lisse, de consistance ferme son orifice
externe a la forme d’un cercle ou d’une fente transversale de 5-6mm de diamètre. En outre
il présente deux lèvres (une antérieure et une postérieure). Chez les femmes ayant eu une
grossesse, le museau de tanche est aplati et moins ferme, l’orifice externe s’allonge
transversalement, les bords sont irréguliers.
L’orientation de l’utérus se fait par rapport aux axes du corps humain d’une part,
à la position du corps utérin et celle du col d’autre part. Elle varie d’un sujet à l’autre et
aussi avec la pression des organes adjacents. Normalement, l’utérus est en antéflexion
quand l’axe du corps forme avec celui du col un angle 110° environ ouvert en avant. On
parle d’antéversion quand le col est basculé en avant de l’axe du bassin et le regarde en
avant.
Chez la nullipare, le corps utérin a une longueur de 3,5 cm ; une largeur de 4 cm;
une épaisseur de 2cm. L’isthme dont la zone rétréci mesure environ 0,5cm de haut. Le
col utérin a une longueur de 2.5cm ; une largeur de 2.5cm ; une épaisseur de 2cm.
Dans sa configuration intérieure, l’utérus est un organe creux. Ses parois,
antérieure et postérieure sont accolées. Il a donc une cavité aplatie et normalement
virtuelle. Cette cavité comprend deux parties : une cavité corporéale et une cavité
cervicale. La cavité corporéale est triangulaire et comprend deux latéraux qui sont
convexes, un bord supérieur qui est convexe chez la nullipare et concave chez la
multipare, deux angles dont un supéro-droit et un supéro-gauche desquels partent les
trompes. Cette cavité communique avec celle du col au niveau du rétrécissement
isthmique par son angle inférieur. Cette cavité a des parois lisses. La cavité cervicale,
quant à elle, est fusiforme, communique en haut avec la cavité corporéale au niveau de
l’isthme par son orifice interne, en bas avec le vagin ou elle s’ouvre par l’orifice externe
du col.
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L’utérus porte à décrire trois tuniques : une tunique séreuse, une tunique
musculaire et une tunique muqueuse.
- La tunique séreuse ou le péritoine : tapisse la face supérieure de la vessie se
réfléchie sur la face antérieure de l’utérus au niveau de l’isthme. Le col n’a pas de
péritoine. Derrière, le péritoine réfléchit sur le rectum et la face postérieure du
vagin, cette face est recouverte sur 2cm environ de peau.
- La tunique musculaire ou le myomètre présente des configurations différentes
selon qu’elle se retrouve au niveau du corps ou du col utérin. Au niveau du corps,
la paroi est épaisse et les trois couches sont bien individualisées, à savoir une
couche externe (très mince et disposée en deux plans (plan superficiel
longitudinal sur les faces antérieures et le fond, plan profond circulaire) ; une
couche moyenne (très épaisse, englobe de très nombreux vaisseaux) et une couche
interne qui est circulaire. Au niveau du col, la paroi est moins épaisse et les plans
sont moins nets. Les couches externes et internes sont longitudinales et
clairsemées. La couche moyenne, faite de fibre circulaire, forme presque toute la
paroi.
- La tunique muqueuse ou l’endomètre présente également des différences selon
qu’elle se retrouve au niveau du corps ou du col utérin. Au niveau du corps, on lui
décrit un épithélium cylindrique à crypte : glandes utérines, une épaisseur qui
varie au cours du cycle menstruel et qui forme en cas de grossesse la caduque
placentaire. (La muqueuse au niveau du corps est dite déciduale). Au niveau du
col, on lui décrit un épithélium muqueux. Parfois ces glandes forme des œufs de
Naboth, la muqueuse du muqueux est de type vagin. C’est un épithélium stratifié
pavimenteux, mince. Il n’y a aucune couche cornée.
Les rapports de l’utérus se présentent comme suit : avec le péritoine (qui
recouvre entièrement le corps de l’utérus, l’isthme et la face postérieure du segment sus-
vaginal du col. En avant, le péritoine se réfléchit et se continue avec le péritoine de la face
supérieure de la vessie formant le cul-de-sac vesico-utérin. En arrière, le péritoine se
réfléchit plus bas sur la face postérieure du vagin et se continue avec le péritoine de la
face antérieure du rectum en formant le cul-de-sac de Douglas, il couvre le vagin sur 2cm
environ. Latéralement, le péritoine se continue en dehors avec les feuilles du ligament
large), avec les ligaments larges (l’utérus est attaché de chaque côté de la paroi pelvienne
par cinq paires de ligaments d’importance variable. Au niveau du corps on a le ligament
large proprement dit qui unit le bord attaché du corps utérin à la paroi latérale du bassin ;
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le ligament rond (qui est un cordon de tissu conjonctif et musculaire lisse) ; le ligament
utéro-ovarien (qui est formé de fibres musculaires lisses) ; le ligament utéro-sacré
(constitué de fibres conjonctives et musculaires lisses. Il est tendu par le col de l’utérus et
le sacrum) et le ligament vésico-utérin (formé par la partie de la lame sacro-recto-génito-
pubienne comprise entre le bord latéral du col et de la vessie).
L’ante flexion et l’antéversion sont normalement maintenues par les ligaments
larges et les ronds. La mobilité du corps utérin est relative et n’est qu’une mobilité de
position par rapport au col. L’utérus est maintenu en place par la fixité du col, les soutiens
col sont multiples :
- Le col s’appui sur la face postérieure du vagin, son axe est oblique en bas et en
arrière dans l’antéversion normale.
- Le vagin qui est oblique en bas et en avant, travers la fente uro-génitale que forme
le releveur de l’anus.
L’utérus reçoit ses vaisseaux de l’artère utérine. L’artère utérine croise l’utérus,
aborde ensuite le col utérin au dessus du cul-de-sac latéral du vagin et monte de manière
sinueuse sur le coté de l’utérus. Dans cette ascension, elle se rapproche du col, s’accolant
ainsi au bord, parcourent les anneaux musculaires de la couche plexi forme en devenant
rectilignes. Le col est irrigué par les artères cervico-vaginales, celles-ci se bifurquent pour
donner une branche postérieure. L’artère ovarique nait de l’aorte abdominale, elle se
termine à l’extrémité supéro-latérale de l’ovaire. L’artère du ligament rond nait de l’artère
épigastrique.
Les veines de l’utérus se jettent dans les plexus utérins sur ses côtés. Ces plexus
après une anastomose en haut avec les veines ovariennes, se déversent dans les troncs
hypogastriques par les veines utérines. Les nerfs de l’utérus viennent du bord antérieur
du plexus hypogastrique. Ils suivent le ligament utéro-sacré en cheminant dans sa partie
susvaginale du col.
I.2.1.2. ANATOMIE DE L’UTERUS GRAVIDE :
L’utérus au cours de la grossesse, subit des modifications importantes qui portent
sur sa morphologie, sa structure, ses rapports et ses propriétés physiologiques. Au point
de vue anatomique, on lui décrit trois parties: le corps, le col entre lesquels se développe
dans les derniers mois une portion propre à la gravidité : c’est le segment inférieur.
L’utérus augmente progressivement de volume, d’autant plus vite que la
grossesse est plus avancée. Ainsi, l’utérus non gravide a une hauteur de 6 à 8cm et une
largeur de 4 à 5 cm. A la fin du troisième mois de la grossesse, la hauteur atteint 13 cm
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relative. Le second est formé par les plexus hypo-gastriques inférieurs qui sont plaqués
sur la face latérale des viscères pelviens, utérus et vagin, mais aussi rectum et vessie. Ces
plexus proviennent des racines lombaires (sympathiques ou nerfs splanchniques pelviens)
et des racines sacrées de nature parasympathiques.
I.2.2. PHYSIOLOGIE DE L’UTERUS
L’utérus est un muscle creux destiné à recevoir l’œuf après la migration, à le
contenir pendant la grossesse tout en permettant son développement et à l’expulser lors
de l’accouchement.
L’utérus se contracte d’un bout à l’autre de la grossesse. Au début, les
contractions utérines sont espacés, peu intense et indolores. Elles sont infra-cliniques En
fin de grossesse ou au cours du travail, elles se rapprochent, deviennent plus violentes et
douloureuses. Les contractions utérines résultent d’un raccourcissement des chaînes de
protéines contractiles ou actomyosines, grâce à l’énergie libérée par l’adénosine
triphosphate en présence d’ions. Les contractions utérines peuvent naître de n’importe
quel point du muscle utérin. L’activité utérine a un double but : la dilatation du col et
l’accommodation fœto-pelvienne.
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hématurie. Les lésions vésicales peuvent être une simple blessure ou au contraire, un
éclatement des culs-desac latéraux du vagin et le rectum n’est jamais atteint. Les ruptures
utérines peuvent s’accompagner d’afibrinogénémie, avec une coagulabilité sanguine. La
rupture utérine et placenta accreta, la patiente présente un long passé de douleurs
abdominales ayant évolué par les poussées, au cours de presque toute la grossesse. C’est
une de ces crises qui va aboutir à la rupture, il ne faut pas faire la laparotomie (Lansac,
2012).
II.6. TRAITEMENT
Toute rupture utérine diagnostiquée doit être opérée en urgence. Mais le
traitement chirurgical est, à lui seul, insuffisant. Il doit être complété par le traitement du
choc et par celui de l’infection. Il y aura toujours lieu de vérifier l’état des autres organes
pelviens et surtout la vessie (Lansac, 2012).
II.6.2.1. Traitement chirurgical
Les ruptures utérines sont opérées par voie abdominale, qui permet seule
d’apprécier l’étendue des lésions et de choisir la modalité de l’intervention. Le geste
chirurgical tiendra compte : de l’ancienneté de la rupture et du degré d’infection
surajoutée ; de l’importance des lésions anatomiques ; des antécédents, surtout
d’intervention sur l’utérus (utérus cicatriciel) ; de l’âge, parité, existence d’enfant vivant
ou non. Après coeliotomie, deux opérations sont possibles : soit l’hystérectomie, soit
l’hystérorrhaphie (Lansac, 2012).
II.7. PREVENTION
Le traitement prophylactique des ruptures utérines est essentiel. La prévention
passe par la maîtrise parfaite des différents facteurs de risque, cela passe par l’implication
de tout le personnel sanitaire à tous les niveaux (Lansac, 2012).
II.7.1. La prévention des ruptures sur utérus sains
Pour cette prévention, il faudra :
Le dépistage de toutes les causes de dystocie, ce qui implique la surveillance
correcte de la grossesse et du travail d’accouchement par un personnel médical et
paramédical qualifié capable de faire le pronostic maternel et fœtal de
l’accouchement au dernier trimestre.
La sensibilisation des femmes sur le bien fait de la consultation prénatale et de
l’accouchement à la maternité.
Faire des consultations prénatales de meilleure qualité afin de dépister les
grossesses à risque et les référer à temps.
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Remplir correctement les partogramme et référer les parturientes dès que la zone
d’alerte est franchie. Savoir conduire l’épreuve de travail et l’arrêter au moment
opportun.
Faire la promotion du planning familial.
Tous les accoucheurs doivent avoir à l’esprit cette assertion qui dit que : « le soleil
ne doit jamais se coucher deux fois sur le même travail »
II.7.2. La prévention des ruptures d’utérus cicatriciels :
Toutes les femmes présentant un utérus cicatriciel doivent bénéficier d’une
évacuation systématique vers un centre chirurgical en fin de grossesse.
II.7.2.1. La césarienne systématique :
Est réalisée chaque fois que l’accouchement par voie basse est impossible ou
n’offre pas toutes les garanties de sécurité. Ces critères sont déterminés par les résultats
de l’examen clinique : les cicatrices qui ne sont pas segmentaires, les suites opératoires
compliquées d’une endométrite prouvée, l’absence d’informations sur la cicatrice, la
présence de la cause initiale : bassins dystociques, les présentations dystociques, le
placenta prævia antérieur (inséré sur la cicatrice), les surdistensions utérines (hydramnios,
grossesse gémellaire, macrosomie). Après la césarienne, une contraception systématique
et efficace d’au moins 24 mois est nécessaire (Lansac, 2012).
II.7.2.2. L’épreuve de travail
La sélection des patientes devant subir l’épreuve utérine découle des indications
de la césarienne. Le travail doit être rigoureusement suivi et une révision utérine
systématique s’impose après l’accouchement (Lansac, 2012).
II.8. COMPLICATIONS
II.8.1. Complications fœtales
L’aspect le plus dramatique de la rupture utérine est son caractère foeticide. Dans
ruptures spontanées, le pronostic fœtal est encore plus mauvais. Le fœtus succombe
pendant la période de rétraction utérine, ou meurt après la rupture. Le fœtus peut rester
vivant dans les ruptures tardives et discrètes, révélées seulement pendant la période de
délivrance et surtout dans les désunions de cicatrice. Pour les enfants vivants qui ont le
plus souvent souffert, une surveillance post natale s’impose à la recherche de troubles
cérébromoteurs et du retard intellectuel (Lansac, 2012).
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III.3. METHODES
III.4. DIFFICULTES RENCONTREES
HAPITRE IV. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULATS
CHAPITRE V. DISCUSSION ET COMMENTAIRE DES RESULTATS
CONCLUSION
SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
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Touré. Thèse de Médecine No1, Bamako.
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cours du travail. A propos de 128 cas Afr.Med. 17, (162), 467-478.
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