Conduite de Projet Web - 5ème Edition
Conduite de Projet Web - 5ème Edition
Conduite de Projet Web - 5ème Edition
Conduite 5e édition S T É P H A N E B O R D A G E
STÉPHANE
BORDAGE
de p rojet Web Avec la collaboration de D. Thévenon, L. Dupaquier et F. Brousse
Conduite
au mieux son déroulement et garantir la réussite de chaque phase ?
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opérationnelles pour chaque étape. Émaillé de nombreuses check-
5e édition
des charges, spécifications techniques…)
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pales pratiques rencontrées sur le terrain pour chaque type de site :
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Montpellier Business Plan Classic) – Aux chefs de produits et de marques souhaitant intégrer
des solutions Web dans leur plan marketing
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Les auteurs
Titulaire d’une maîtrise en marketing, Stéphane
Bordage se consacre totalement à l’accompagne-
ment des projets Web depuis 1999. Son expertise Autodidacte, Laurence Dupaquier alias « la sorcière
porte sur les phases amont des projets (stratégie, du référencement », a réalisé une centaine de sites
besoin, faisabilité, conception, cahier des charges, Internet avant de s’intéresser au référencement, STRATÉGIE - BUSINESS PLAN - SUIVI DU BUDGET
appel d’offres) et aval (recette, formation). Il est prenant conscience rapidement de l’enjeu que
aujourd’hui associé fondateur de l’agence Breek. représente la visibilité pour les entreprises. Elle ÉTUDE DE FAISABILITÉ - APPEL D’OFFRES
sbordage@breek.fr exerce son activité de positionnement de sites
Internet depuis de nombreuses années dans des CHOIX DES PRESTATAIRES - CAHIER DES CHARGES
Diplômé de l’École supérieure de commerce contextes concurrentiels élevés.
de Tours, David Thévenon a occupé différents lasorciere@prestataire.net
RÉALISATION DU SITE - PROMOTION - RÉFÉRENCEMENT
postes financiers en France et à l’étranger au sein
d’Elf Atochem, Fujitsu Services, Dell et T-Mobile
International. Il travaille actuellement pour Google.
HÉBERGEMENT - ASPECTS JURIDIQUES
david@coolmind.net 5 ÉTUDES DE CAS
ISBN : 978-2-212-12665-5
Code éditeur : G12665
35 €
G12665_Projet_Web_5e_XP 11/12/09 16:55 Page 1
Conduite 5e édition S T É P H A N E B O R D A G E
STÉPHANE
BORDAGE
de p rojet Web Avec la collaboration de D. Thévenon, L. Dupaquier et F. Brousse
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au mieux son déroulement et garantir la réussite de chaque phase ?
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Titulaire d’une maîtrise en marketing, Stéphane
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V
Remerciements
VII
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IX
BordageTDM.fm Page X Vendredi, 20. novembre 2009 2:13 14
X
BordageTDM.fm Page XI Vendredi, 20. novembre 2009 2:13 14
XI
BordageTDM.fm Page XII Vendredi, 20. novembre 2009 2:13 14
XII
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XV
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XVI
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XVII
BordageTDM.fm Page XVIII Vendredi, 20. novembre 2009 2:13 14
XVIII
Avant-propos
Ce sont mes clients qui m’ont poussé à écrire ce livre. Ils attachent beau-
coup d’importance à la qualité de la gestion de projet et recherchent, en
permanence, l’équilibre entre des méthodologies trop lourdes et une
absence totale de méthode.
Étant de culture marketing, je me suis intéressé aux méthodes « informati-
ques » pour mieux servir mes clients. En parallèle, la gestion de nombreux
projets et d’équipes pluridisciplinaires m’a apporté une source d’expé-
riences riches et variées.
Ce livre concrétise la rencontre de ces deux cultures et montre comment
elles se complètent au quotidien pour créer des projets Web efficaces.
XIX
Conduite de projet Web
Cet ouvrage a été pensé comme un guide pratique ayant pour voca-
tion d’accompagner le lecteur sur la totalité d’un projet étape par
étape.
Il peut être utilisé de deux façons : en amont du projet pour en
préparer le déroulement et rassembler les facteurs clés de succès ou
pendant le projet pour gérer au mieux chaque étape et en garantir la
réussite, notamment en préparant la réception de chaque livrable.
La première partie pose les bases nécessaires à une bonne compré-
hension de la problématique :
• Le chapitre 1 donne une définition de chaque type de projet
Web et décrit les dernières évolutions du Web (Web 2.0).
• Le chapitre 2 présente les acteurs et les grands principes d’orga-
nisation.
XX
Avant-propos
XXI
Conduite de projet Web
Guide de lecture
XXII
PARTIE I
Les projets Web
Chapitre 1
Qu’est-ce qu’un
projet Web ?
Un projet Web est avant tout un outil qui concourt à l’atteinte d’objectifs
stratégiques. Il participe à la compétitivité de l’entreprise en répondant effi-
cacement aux besoins des utilisateurs. Cependant, la nature des projets
Web est difficile à cerner car leurs périmètres fonctionnel et technique
évoluent sans cesse. Au départ simples pages HTML, ce sont aujourd’hui
de véritables applications interfacées avec le système d’information de
l’entreprise.
Système
Les pages suivantes précisent notre vision du projet Web au travers d’une d’information :
définition générale, de la description des principaux types de projets ensemble des
rencontrés sur le terrain et de l’identification des nouveaux enjeux. Enfin, éléments qui contri-
buent au traitement
le chapitre se termine par l’évocation des grandes questions qui se posent à et à la circulation de
chaque fois et donne des pistes de bonnes pratiques. l’information dans
l’entreprise (base de
données, applica-
De la page HTML à l’application intégrée tions, procédures,
documentation,
au système d’information1 etc.), y compris le
système informati-
que proprement dit
(unité centrale de
La nature, les objectifs et les acteurs des projets Web ont considérablement traitement, périphé-
évolué entre l’apparition des premiers sites en 1996 et l’arrivée à maturité riques, système
du marché. d’exploitation, etc.).
3
Partie I – Les projets Web
Figure 1-1
Des sites de marques aux portails d’entreprises, évolution des projets Web
Les objectifs, les acteurs et les technologies ont considérablement évolué en
quelques années.
4
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
5
Partie I – Les projets Web
Figure 1-2
Positionnement des différents projets Web
Il n’y a pas un mais des projets Web. On peut même dire qu’il y a
autant de projets que d’entreprises, puisque chacun répond à des
besoins spécifiques, dans un environnement et avec des contraintes
particulières.
Le but de cette partie est de dresser une typologie des projets les plus
courants et, pour chacun d’eux :
• d’identifier les éléments fonctionnels les plus importants ;
• de proposer un échantillon des principales solutions packagées y
répondant ;
• d’évoquer certains points clés de conduite du projet qui nous
semblent importants.
6
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
Figure 1-3
http://www.audi.com
Objectifs et moyens
Les sites catalogues poursuivent deux objectifs qui correspondent à
deux étapes du processus d’achat. Dans un premier temps, il s’agit
de faire découvrir la gamme dans un contexte favorable. La généra-
tion d’un trafic qualifié, une interface1 ludique (un configurateur Interface : ensemble des
plutôt qu’une recherche multicritère, une approche par besoins moyens permettant à l’utili-
sateur d’interagir avec un
plutôt que par produits…) et un design restituant bien l’univers de système informatique,
marque sont des facteurs clés de succès. Dans un deuxième temps, comme les pages HTML, les
il faut convaincre le client en phase de réflexion que le produit de listes déroulantes, les cases
à cocher, les pop-ups...
l’entreprise est le plus adapté (processus de réassurance). Pour cela,
le site fournit une information riche, à jour et facilement accessible.
Dans certains cas, il propose, en plus, des services à forte valeur
7
Partie I – Les projets Web
8
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
Il peut s’agir d’un progiciel sous licence, livré seul ou avec une offre de service (installation, para-
métrage, conseil…). Le même progiciel peut être proposé en ASP (Application Service Provider).
Il peut aussi s’agir de briques fonctionnelles seules ou proposées avec, par exemple, un serveur
d’applications. Le travail consiste alors à adapter la présentation et à développer les fonctions non
prévues.
Les avantages et inconvénients des solutions packagées et des développements sur mesure sont
détaillés ci-après dans la section « Solution sur mesure ou Progiciel ? ».
Tableau 1-1
Quelques solutions packagées pour créer un catalogue
9
Partie I – Les projets Web
10
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
Check-list
Avant de lancer le projet, il est important de :
– mener une étude d’opportunité pour déterminer le rôle du catalogue (référentiel de l’entreprise
et/ou nouveau canal de distribution et/ou outil d’échange avec place de marché, etc.) ;
– se renseigner sur les standards techniques en vigueur et à venir (place de marché, fournisseurs,
etc.) ;
– ne pas oublier les aspects réglementaires (mentions légales obligatoires, conditions particulières
de vente, etc.).
Figure 1-4
http://www.dell.com
Dell vend plus de six millions de dollars de produits en ligne et réalise des
marges supérieures de 30 % à celles des produits qui ne sont pas achetés en
libre service.
Source : Patricia B. Seybold, Clients.com (éditions Dunod).
11
Partie I – Les projets Web
Figure 1-5
http://www.wellsfargo.com
Wells Fargo a divisé par deux le coût de ses transactions et a augmenté
le niveau moyen des soldes de ses clients.
Source : Patricia B. Seybold, Clients.com (éditions Dunod).
Objectifs et moyens
L’objectif des sites marchands est évidemment de vendre – c’est-à-
dire de transformer le visiteur en acheteur – mais aussi et surtout de
fidéliser le plus possible les clients de manière à rentabiliser les coûts
d’acquisition. Lors du processus d’achat, l’ergonomie joue donc un
rôle fondamental. En effet, contrairement aux sites catalogues, ce
qui compte, c’est de trouver facilement le produit recherché, de
passer commande puis de payer. L’ambiance n’est pas ludique, elle
est sérieuse et rassurante.
12
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
13
Partie I – Les projets Web
14
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
15
Partie I – Les projets Web
Check-list
Avant de lancer le projet, il faut :
– évaluer l’adéquation des produits avec une vente en ligne ;
– évaluer l’acceptabilité du projet par la force de vente (En quoi le projet l’aide ? N’y a-t-il pas de
cannibalisme par rapport au reste de l’activité ?…) ;
– vérifier qu’un groupe d’utilisateurs sera impliqué tout au long du projet ;
– ne pas oublier les aspects réglementaires.
Figure 1-6
http://www.nestle.fr
Objectifs et moyens
Les sites institutionnels poursuivent, en général, quatre objectifs
principaux. Le premier est de participer au développement et au
renforcement de l’image de l’entreprise. À ce titre, la qualité de
l’interface ergonomique et graphique, mais aussi et surtout la
qualité des contenus (style, pertinence, etc.) jouent un rôle prépon-
dérant. Cela sous-entend des moyens de production et de mise à
jour en rapport avec l’intérêt porté à l’image de l’entreprise.
16
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
17
Partie I – Les projets Web
18
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
Tableau 1-3
Quelques solutions packagées de gestion de contenu
19
Partie I – Les projets Web
Dans le second cas, il s’agit d’un projet stratégique ayant des réper-
cussions sur l’organisation de l’entreprise. Le contenu est géré de
manière décentralisée par plusieurs acteurs (directions, pays,
filiales…) et le site intègre des fonctionnalités ou des données en
Périmètre fonctionnel :
délimitation des fonction-
provenance d’autres applications telles que l’outil de gestion des
nalités prises en charge par ressources humaines, etc.
le site ou par l’application La première action à mener est la définition d’une ligne éditoriale et
Web. Le périmètre fonction-
nel doit être défini dans son d’un périmètre fonctionnel3 desquels toutes les autres actions
contexte. découleront.
20
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
21
Partie I – Les projets Web
Figure 1-7
http://www.nike.com
Objectifs et moyens
L’objectif des sites de marques est de renforcer et d’entretenir la fidé-
lité à la marque en prolongeant l’expérience sur le Web. Ils visent
également à capter le plus d’informations possibles sur les utilisa-
teurs de manière à enrichir les bases de données marketing.
Ils doivent pour cela les faire interagir au travers de jeux-concours,
E-flyers : invitations/ de services (création en ligne de fonds d’écrans, d’e-flyers 1,
faire-part électroniques. d’e-cards…), de conseils personnalisés (quizz…) ou tout simple-
ment en demandant l’e-mail de l’internaute avant que celui-ci ne
Goodies : terme puisse télécharger des goodies2.
anglo-saxon qui désigne
des cadeaux à vocation
Chaque site de marque est unique et, en théorie, ne ressemble à
promotionnelle. aucun autre. Cependant, le cœur fonctionnel de chacun d’entre eux
est presque toujours la gestion de contenu et la gestion des e-mails.
22
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
Ces problématiques ont été traitées dans la section « Les sites insti-
tutionnels », nous vous invitons à vous y reporter pour plus de
détails.
Tableau 1-5
Quelques solutions packagées de gestion des e-mails sortants
23
Partie I – Les projets Web
24
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
Figure 1-8
http://www.cisco.com
Cisco Systems a économisé plus de cinq cent cinquante millions de dollars par
an en service client au cours des trois dernières années.
Source : Patricia B. Seybold, Clients.com (éditions Dunod).
Objectifs et moyens
Le premier objectif des communautés virtuelles après avoir attiré et
fédéré un volume important de membres est d’obtenir le plus
d’informations possibles sur leur milieu socioprofessionnel, leurs
habitudes, leurs motivations, leurs comportements et surtout leurs
centres d’intérêt… de manière à pouvoir commercialiser des espaces
marchands à très forte valeur ajoutée et éventuellement vendre les
profils qualifiés. Cela sous-entend d’être capable de produire un
important volume de contenu qualitatif. Le seul moyen d’y parvenir
est de recruter des bénévoles qui connaissent bien le sujet et de les
fidéliser.
25
Partie I – Les projets Web
Figure 1-9
http://www.clubic.com. Le principe de vente contextuelle est très utilisé par les
communautés informatiques où des sites marchands peuvent présenter leurs
meilleurs prix pour une carte graphique… à la fin d’un comparatif sur cette
même carte graphique. Le contexte d’achat ne peut pas être meilleur : l’inter-
naute fait confiance aux informations produites par la communauté et sélec-
tionne la meilleure offre sans se poser trop de questions sur le site marchand.
26
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
Tableau 1-6
Quelques solutions packagées de gestion de communauté virtuelle
27
Partie I – Les projets Web
Figure 1-10
Inside Bank One. Concept d’intranet développé par Mark Gallagher pour
Bank One. Source : http://www.gallagher.com/intranet/home_page_design.
Objectifs et moyens
Les objectifs d’un intranet sont, d’une part, d’augmenter la compéti-
tivité de l’entreprise en accélérant la circulation de l’information et en
facilitant le travail de groupe et, d’autre part, de fédérer les collabora-
teurs autour d’une même vision stratégique et de valeurs communes.
Augmenter la circulation de l’information dans l’entreprise est un
enjeu vital car le partage du savoir-faire en dépend. Un intranet peut,
au travers d’une démarche éditoriale ou métier, fédérer ce savoir et le
faire partager à l’ensemble des collaborateurs.
Il peut aussi faciliter l’accès à l’information en structurant les ressources
documentaires au travers de bases de connaissance ou de simples
28
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
Tableau 1-7
Quelques solutions packagées de travail collaboratif
29
Partie I – Les projets Web
30
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
Figure 1-11
IBM Websphere portal
31
Partie I – Les projets Web
Objectifs et moyens
L’objectif principal des portails d’entreprise est d’unifier l’accès aux
applications et aux informations de manière à améliorer l’efficacité
des collaborateurs et à réduire les coûts de fonctionnement. On
distingue en général cinq grands champs d’application :
• la diffusion de l’information ;
• le travail collaboratif ;
• la fluidification et la simplification des processus métier ;
• le partage de la connaissance ;
• l’intégration des applications métier.
Dans les faits, deux types de projets coexistent : des projets de fédé-
ration des informations existantes – qui ne remettent pas en cause
le fonctionnement des intranets existants – et des projets d’intégra-
tion en profondeur qui vont jusqu’à offrir une interface avec des
applications telles que SAP. Ces projets s’appuient sur des démar-
ches et des outils très différents.
Dans la première approche, le portail d’entreprise est considéré
comme la suite logique de l’intranet. Moins coûteux qu’une
refonte globale, il facilite l’accès aux ressources existantes sans
remettre en cause le processus d’alimentation en contenu des
différents intranets. Le portail fédère l’information existante et
propose un accès homogène et personnalisé. Il agit comme un
puissant moteur de recherche capable d’indexer de nombreux
intranets qui comportent eux-mêmes de nombreuses bases de
données, systèmes de fichiers, etc. Les outils spécialisés qui répon-
dent à cette demande font essentiellement gagner du temps lors de
la mise en œuvre du projet. Ils apportent en outre un cadre rigou-
reux pour gérer la publication des nouveaux contenus. Cette
approche du concept de portail remporte l’adhésion des entre-
prises. Elle est simple, l’offre logicielle est mature et les produits
Vue : affichage
sont financièrement abordables.
du résultat d’une requête. La deuxième approche reprend toutes les caractéristiques de la
Une vue ne permet que première et ajoute un niveau d’intégration supplémentaire. Les
la consultation
des informations.
sources d’information, les applications, la gestion des utilisateurs,
etc. : tout est intégré au sein d’une interface graphique unique et
Traitement métier : hautement personnalisée. Véritable projet d’infrastructure, ce type
ensemble de règles et de de portail permet d’accéder indifféremment à une vue1 SAP, à sa
programmes qui permettent
de traiter des données
messagerie, ou à un traitement métier2 développé sur mesure sans
en cohérence avec les sortir du portail. On est donc loin du simple « moteur de
pratiques d’un métier. recherche ». Mais un tel niveau d’intégration nécessite des investis-
32
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
33
Partie I – Les projets Web
Tableau 1-9
Quelques solutions packagées de portail
Tableau 1-10
Quelques solutions d’EAI
34
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
Tableau 1-11
Quelques solutions packagées d’EII
35
Partie I – Les projets Web
36
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
– les applications existantes, définir un plan de migration priorisé en fonction des objectifs, de
l’expression des besoins, des profils définis (arbitrer le cas échéant) ;
– les contenus existants, définir un plan d’intégration priorisé en fonction des objectifs, et des pro-
fils définis (arbitrer le cas échéant).
37
Partie I – Les projets Web
Bonne pratique : « Le ROI est maître de tout dans nos projets », Malek Zan-
zouri, DSI de 3M France
« Une des cinq initiatives majeures de notre groupe est « l’e-productivité ». Elle vise à utiliser les
technologies de l’information pour augmenter la productivité interne, libérer des ressources pour
les focaliser sur la croissance de l’entreprise et améliorer les relations que nous entretenons
avec tous nos partenaires au sens large. Nous travaillons donc en étroite collaboration avec les
entités métier pour lister et développer les projets, dans un strict respect de la notion de ROI.
(…) J’insiste sur le fait que le ROI n’a jamais été aussi omniprésent qu’aujourd’hui dans tous
les projets que nous menons. Il est véritablement le maître de tout – sans pour autant que nous
en soyons esclaves – et nous aide à éviter certains écueils, comme les projets sans fondement
logique qui durent et coûtent le double de ce qui était prévu, avec entre-temps un changement
du besoin de l’utilisateur ! ».
Source : Journal du Net, http://solutions.journaldunet.com/itws/030423_it_mmm.shtml
38
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
Être pérenne
L’utilisation des technologies Internet par les entreprises est en train
de se rationaliser. On assiste donc à la fin des sites « jetables » – qui
correspondaient au processus d’apprentissage de ces organisations –
au profit de projets beaucoup plus pérennes. Trois raisons peuvent
être évoquées.
Premièrement, les projets Web s’inscrivent désormais dans l’activité
quotidienne de l’entreprise. Ce sont donc des projets stratégiques
qui doivent être capables d’évoluer avec elle tout en gardant leur
cohérence.
Deuxièmement, les choix technologiques sont désormais très struc-
turants, les projets Web n’étant plus de simples compilations de
pages HTML isolées mais des applications complexes interconnec-
tées au système d’information de l’entreprise. Pour les concevoir, il
est nécessaire de comprendre la stratégie technologique à moyen et
long terme de l’entreprise afin de tirer parti de l’architecture géné-
rale et des standards.
Troisièmement, la complexité croissante des projets aboutit à des
plannings de réalisation de plus en plus longs donc à des coûts de
plus en plus importants. De tels investissements demandent du
temps pour être rentabilisés.
Pour garantir la pérennité de chaque projet Web, une bonne
pratique consiste à impliquer les utilisateurs à chaque étape, de la
définition du concept au test du pilote en passant par la conception.
Enfin, coordonner les différents projets Web de l’entreprise permet
de capitaliser sur les zones de recoupement fonctionnel de chaque
projet. Par exemple, le portail, l’intranet, le site marchand et le site
institutionnel utilisent tous un outil de gestion de contenu. La solu-
tion retenue à donc intérêt à être polyvalente et durable.
39
Partie I – Les projets Web
40
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
41
Partie I – Les projets Web
42
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
Framework :
regroupement logique
de composants sous forme
de classes (ensemble de
groupes de composants)
et présentation homogène
de leurs interfaces de
Figure 1-12 programmation (API).
43
Partie I – Les projets Web
Machine virtuelle :
du point de vue de
l’architecture, une machine
virtuelle est une couche
d’abstraction qui masque
l’hétérogénéité des systè-
mes d’exploitation et
permet donc d’exécuter un
même code source sur tous
les ordinateurs. La machine
virtuelle est à la fois
un compilateur et un socle
d’exécution.
Figure 1-13
Précompiler : Architecture SOA (vue simplifiée)
un compilateur est un
programme qui transforme
un code source en instruc-
Trois technologies similaires
tions directement PHP, .NET et J2EE permettent de mettre en œuvre ces deux archi-
compréhensibles par tectures. Ces trois technologies reposent sur les mêmes concepts
le microprocesseur.
Les programmes qui techniques. Une machine virtuelle2 (JVM, CLR, Zend Engine)
précompilent les pages précompile3 un code source. Le code source est organisé en compo-
Web réduisent le temps sants de plus ou moins grosse granularité. Ces frameworks de
entre la requête et composants correspondent aux couches des architectures citées plus
l’affichage de la page.
haut.
44
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
45
Partie I – Les projets Web
Ouvrages
Frédéric Créplet
Ingénierie de projet intranet
Éditions d’Organisation – 2003 – ISBN : 978-2708128798
Frédéric Alin, Xavier Amoros, Marc Saliou
L’entreprise intranet
Éditions Eyrolles – 2002 – ISBN : 978-2212111187
Pascal Lannoo et Corinne Ankri
E-marketing et e-commerce
Vuibert – 2007 – ISBN : 978-2711787210
André Corbille et Vincent Dumas
Business intelligence et portails : Le décisionnel dans un environnement web
Dunod – 2006 – ISBN : 978-2100495252
Véronique Messager Rota et Jean Tabaka
Gestion de projet : Vers les méthodes agiles
Éditions Eyrolles – 2007 – ISBN : 978-2212121650
46
Chapitre 1 – Qu’est-ce qu’un projet Web ?
Valéry-Guilhem Frémaux
Le projet informatique de A à Z : Approche pragmatique de la gestion
de projet
Ellipses Marketing – 2006 – ISBN : 978-2729826789
Rose Dieng, Olivier Corby, Fabien Gandon et Alain Giboin
Knowledge management : Méthodes et outils pour la gestion des
connaissances
Dunod – 2005 – ISBN : 978-2100496358
Franck Rebillard
Le web 2.0 en perspective : Une analyse socio-économique de l’internet
L’Harmattan – 2007 – ISBN : 978-2296040366
Graham Vickery et Sacha Wunsch-Vincent
Participative Web And User-Created Content: Web 2.0 Wikis and
Social Networking
Organization for Economic Cooperation & Devel – 2007 – ISBN :
978-9264037465
Yves Michaud, Maxence Layet, Frédéric Kaplan et Philippe Bultez
Adams
Futur 2.0 : Comprendre les 20 prochaines années
FYP éditions – 2007 – ISBN : 978-2916571041
Chris Anderson, Brigitte Vadé et Michel Le Séac'h
La Longue Traîne : La nouvelle économie est là
Pearson Education – 2007 – ISBN : 978-2744062698
Jean-François Gervais
Web 2.0 Les internautes au pouvoir : Blogs, Réseaux sociaux, Partage
de vidéos, Mashups...
Dunod – 2006 – ISBN : 978-2100507016
Loïc Le Meur et Laurence Beauvais
Blogs et podcasts
Dunod – 2007 – ISBN : 978-2100500598
Annabelle Klein, Nathalie Burnay, et Collectif
Objectif blogs ! : Explorations dynamiques de la blogosphère
L’Harmattan – 2007 – ISBN : 978-2296046702
47
Partie I – Les projets Web
Sites
Douze portails d’entreprise au banc d’essai
http://www.01net.com/article/197636.html
Répondre aux e-mails, c’est bien ; bien y répondre, c’est mieux
http://www.01net.com/article/204246.html
CMS Matrix – Bien choisir son CMS
http://www.cmsmatrix.org
CMS Report – La gestion de contenu d’aujourd’hui
http://cmsreport.com/
Enterprise Integration Patterns – L’EAI en cinq leçons
http://www.enterpriseintegrationpatterns.com
CIGREF – L’évolution de l’informatique
http://www.cigref.fr/
KnowledgeStorm – L’une des meilleures places de marché IT
http://www.knowledgestorm.com/
48
Chapitre 2
Les acteurs
du projet
Figure 2-1
Les acteurs du projet
49
Partie I – Les projets Web
L’équipe de l’entreprise
Dans tous les cas, l’expérience montre qu’il vaut mieux privilégier de
petites équipes dédiées à temps plein au projet. En effet, une orga-
nisation qui repose sur une équipe nombreuse travaillant à temps
partiel sur un projet aboutit presque toujours à un désengagement
progressif des collaborateurs parce que le quotidien reprend
toujours le dessus.
50
Chapitre 2 – Les acteurs du projet
51
Partie I – Les projets Web
Le chef de projet
Le chef de projet assure au quotidien la conduite du chantier sous
la direction du comité de pilotage avec l’appui du comité de
projet. Il rend compte, au nom du comité de projet, au comité de
pilotage auquel il fournit le suivi du planning de réalisation, des
charges ainsi que toute indication technique utile à la direction de
projet.
Le chef de projet dépend du comité de pilotage. Son autonomie
est limitée à la gestion des prestataires internes et/ou externes.
Selon la nature du projet, le chef de projet peut être soit de culture
informatique (par exemple ingénieur d’études…) soit de culture
fonctionnelle. Dans tous les cas, ses qualités sont avant tout une
grande rigueur, de la ténacité et un excellent relationnel.
Profils fonctionnels
Ces acteurs sont essentiellement les correspondants, les utilisateurs
et les directions support. Chacun apporte une vision spécifique du
projet et peut être sollicité pour trouver et/ou évaluer des solutions.
Les correspondants
Pour que le projet soit une réussite, l’entreprise doit impliquer le
plus de relais internes possible. Plus ils seront nombreux et proches
des utilisateurs finals et plus la conduite du changement sera facile
à mener.
Ces correspondants peuvent être issus de toutes les strates hiérarchi-
ques et de tous les corps de métier mais leur ancienneté dans l’entre-
prise augmente leur influence.
Les correspondants interviennent du kick-off (réunion « officielle »
de lancement du projet) au lancement. Certains d’entre eux peuvent
être choisis pour devenir formateurs relais.
Les utilisateurs
Des utilisateurs finals doivent être identifiés dès le début du projet.
Ils pourront être sollicités lors des phases de conception pour valider
le concept et les grandes orientations fonctionnelles et ergonomi-
ques. Ils seront aussi sollicités lors des tests finals.
Les utilisateurs interviennent de l’expression des besoins jusqu’à la
recette fonctionnelle.
52
Chapitre 2 – Les acteurs du projet
53
Partie I – Les projets Web
Aussi, plus le temps passe et plus les métiers liés aux projets Web se
spécialisent avec, à la clé, le risque de voir se généraliser de véritables
« armées mexicaines », même pour les projets les plus simples.
54
Chapitre 2 – Les acteurs du projet
Profils fonctionnels
Les acteurs fonctionnels sont souvent soit des consultants fonction-
nels soit directement le chef de projet quand ce dernier possède une
double culture.
Le consultant fonctionnel
Le consultant fonctionnel intervient de la définition de la stratégie
au lancement du site. Il conseille ponctuellement l’entreprise dans
son domaine de spécialité et apporte un support technique aux
équipes internes. Ses interventions correspondent presque toujours
à des livrables : benchmark, audit, étude de faisabilité, etc.
Le consultant peut être autonome sur des missions ponctuelles en
amont du projet (étude de faisabilité, etc.) mais dépend du chef de
projet quand il intervient tout au long du projet.
Il possède forcément une double culture métier et Web. En règle
générale, soit il a commencé sa carrière dans un secteur d’activité
précis (banque, BTP, etc.) puis s’est spécialisé dans les projets Web ;
soit il a commencé sa carrière en gérant des projets Web et s’est
progressivement spécialisé dans un secteur d’activité. Les qualités
essentielles d’un consultant fonctionnel sont un bon sens de
l’écoute, une grande rigueur intellectuelle, ainsi qu’une forte capa-
cité de synthèse et de formalisation.
Profils techniques
Les acteurs techniques du projet sont, en général, le consultant tech-
nique, l’architecte, le chef de projet technique, l’ingénieur d’études.
Ils interviennent dans le projet de la faisabilité à la réalisation.
Le consultant technique
Le consultant technique intervient en amont du projet, lors de la
faisabilité, au début de la phase de réalisation, puis par intermittence,
55
Partie I – Les projets Web
56
Chapitre 2 – Les acteurs du projet
Profils artistiques
Les équipes artistiques peuvent être très complètes. On y retrouve
fréquemment un directeur de création qui chapote des directeurs
artistiques et des directeurs éditoriaux ainsi que des Web designer,
des ergonomes et des concepteurs-rédacteurs.
Le directeur de création
Le directeur de création intervient lors de la conception. Il conseille
le client sur tous les aspects créatifs du site : concept général, ligne
graphique, ligne éditoriale… C’est lui qui garantit la cohérence
finale des créations et manage les équipes créatives en s’efforçant de
créer de bonnes synergies.
Le directeur de création est autonome en ce qui concerne les choix
créatifs et l’organisation de ses équipes. En revanche, il dépend du
chef de projet pour le planning général.
Le directeur de création commence souvent sa carrière comme desi-
gner, puis directeur artistique. Il peut également être issu de la
conception-rédaction ou être autodidacte. Quel que soit son
parcours, ses principales qualités sont le sens de l’écoute, une grande
créativité et une excellente capacité de formalisation. Il possède
forcément plus de dix ans d’expérience. Enfin, son ambition doit
57
Partie I – Les projets Web
58
Chapitre 2 – Les acteurs du projet
L’organisation générale
59
Partie I – Les projets Web
60
Chapitre 2 – Les acteurs du projet
unique. Cela facilite son identification et ses échanges avec les diffé-
rents contributeurs internes. Vis-à-vis des prestataires, cela permet de
limiter les allers-retours en centralisant les échanges. Enfin, cette orga-
nisation diminue significativement les risques de blocage du projet
pour cause de non-décision. Le prestataire doit lui aussi proposer un
interlocuteur unique dans le but de simplifier les échanges avec l’entre-
prise. C’est ce dernier qui recueillera toutes les demandes et les répar-
tira ensuite vers les experts compétents de son équipe. Inversement, il
centralise toutes les questions et les transmet à l’entreprise.
Ainsi, les interlocuteurs uniques de l’entreprise et du prestataire
construisent, au fur et à mesure de l’avancement du projet, une rela-
tion qui facilitera la résolution des éventuelles difficultés.
En plus d’être simple et efficace, cette organisation a le mérite de
responsabiliser les interlocuteurs et de réduire les risques de biais
dans les circuits de communication.
61
Partie I – Les projets Web
Figure 2-2
Piloter le projet de site de marque
62
Chapitre 2 – Les acteurs du projet
Figure 2-3
Piloter le projet de site marchand
Figure 2-4
Piloter le projet de portail d’entreprise
63
Partie I – Les projets Web
Ouvrages
Jean Le Bissonnais
Les compétences pour gérer un projet
Éditions Afnor – 2003 – ISBN : 978-2125050474
Jean-Michel Oullion
Les métiers de l’Internet
L’Etudiant Pratique – 2007 – ISBN : 978-2846247382
Site
Guide des métiers du Web
http://www.01net.com/rubrique/1971.html
Avis d’experts
Projet Web :
comment faire respecter les délais
Le retard d’un projet Web peut avoir un fort impact : lancement de produit retardé,
mauvaise communication financière, etc. Pour éviter d’en arriver à une telle situation, le
chef de projet Web doit définir avec son prestataire un cadre de travail qui garantira la tenue
des délais.
1. Intégrer la gestion des risques à la méthode
La connaissance de l’environnement du projet et la mise en œuvre d’une gestion des risques
permettent une meilleure maîtrise des délais, synthétise Christian Anèse, expert en manage-
ment de projets. Concrètement, le chef de projet a intérêt à réaliser un tableau de bord de
suivi des risques et une liste d’actions correctives. Ainsi, il pourra anticiper les dérapages de
planning et les corriger suffisamment tôt pour éviter le pire, ajoute Christian Anèse. De son
côté, le prestataire peut proposer une série d’actions complémentaires. Pour nous, l’idéal est
de développer une fonctionnalité et la mettre en production dès le début du projet. Cela nous
permet de mesurer avec le client l’adéquation entre le niveau de formalisme souhaité (documen-
tation du code, manuel utilisateur, etc.) et ce qui est faisable dans la charge impartie. C’est aussi
l’occasion d’identifier en conditions réelles les risques liés à la mise en production, commente
Frédéric Bon, fondateur de Clever-Age.
64
Chapitre 2 – Les acteurs du projet
65
Chapitre 3
La dimension
juridique
du projet Web
67
Partie I – Les projets Web
68
Chapitre 3 – La dimension juridique du projet Web
Tableau 3-1
Tableau récapitulatif des catégories de domaine enregistrées sous conditions –
Extrait de la Charte de l’AFNIC
69
Partie I – Les projets Web
70
Chapitre 3 – La dimension juridique du projet Web
.tm.fr Marque Pour les noms de domaine en .fr créés sur la base d'une
déposée demande d'enregistrement validée par l'INPI, il est précisé
que :
• si la demande d'enregistrement de la marque adressée à
l'INPI fait l'objet d'un rejet lors du contrôle de recevabilité,
et n'obtient pas le statut « déposée », le nom de domaine
est purement et simplement supprimé sans préavis ou
indemnités par l'AFNIC, laquelle en informe le bureau
d’enregistrement. Le nom de domaine retombe alors dans
le domaine public ;
• si la marque ne fait pas l'objet d'une publication au BOPI
dans le délai réglementaire des 6 (six) semaines de l'INPI,
et n'obtient pas le statut « publiée », le nom de domaine
est bloqué par l'AFNIC pendant une période de 30 (trente)
jours. Faute de régularisation ou information complémen-
taire, le nom de domaine est supprimé sans préavis ou
indemnités. Le bureau d’enregistrement en est automati-
quement informé ;
• • si la marque n'est pas enregistrée dans le délai régle-
mentaire de 6 (six) mois de l'INPI, et n'obtient pas le sta-
tut « enregistrée », le nom de domaine est bloqué par
l'AFNIC pendant une période de 30 (trente) jours. Faute de
régularisation ou information complémentaire, le nom de
domaine est supprimé sans préavis ou indemnités. Le
bureau d’enregistrement en est automatiquement informé.
.com.fr Toute L’enregistrement sous l’extension .com.fr ne requiert pas
personne de justification du nom.
physique ou L’enregistrement n’est autorisé que si le terme n’est pas
morale déjà enregistré à l’identique dans l’une des extensions du
domaine public.
L’enregistrement sous l’extension .com.fr n’empêche pas
un organisme demandeur d’enregistrer postérieurement le
même terme dans une des autres extensions du domaine
public.
71
Partie I – Les projets Web
72
Chapitre 3 – La dimension juridique du projet Web
73
Partie I – Les projets Web
74
Chapitre 3 – La dimension juridique du projet Web
Figure 3-1
Procédure de déclaration d’un site Web
75
Partie I – Les projets Web
76
Chapitre 3 – La dimension juridique du projet Web
Figure 3-2
Exemple de notice légale : http://www.liberation.fr
77
Partie I – Les projets Web
Sur la publicité
Toute publicité – sites Web, e-mails, SMS, 3G, etc. – accessible en
ligne, doit pouvoir être clairement identifiée comme telle.
Elle doit rendre clairement identifiable la personne physique ou
morale pour le compte de laquelle elle est réalisée.
Il convient donc d’éviter toute confusion quant au caractère publi-
citaire d’une démarche de prospection, l’envoi de newsletters et
autres communications en ligne mêlant des éléments d’information
ou d’actualité à des éléments publicitaires pouvant être considérés
comme une prospection.
Il convient également de bien distinguer les marques de vos produits
et/ou services de votre dénomination sociale ainsi que, le cas
échéant, une filiale de sa maison mère.
Ces obligations s’ajoutent à celles existantes en matière de publicité
trompeuse.
De même, les publicités, et notamment les offres promotionnelles
(rabais, primes, cadeaux ainsi que les concours ou les jeux promo-
tionnels adressés par courrier électronique), doivent pouvoir être
identifiées de manière claire et non équivoque dès leur réception par
leur destinataire, ou en cas d’impossibilité technique, dans le corps
du message.
78
Chapitre 3 – La dimension juridique du projet Web
79
Partie I – Les projets Web
80
Chapitre 3 – La dimension juridique du projet Web
81
Partie I – Les projets Web
Phase précontractuelle
La phase précontractuelle définit le cadre dans lequel une entreprise
initie la mise en œuvre d’un projet par l’analyse de ses besoins et le
choix d’un prestataire ou d’un partenaire pour l’assister. Tout projet
passe nécessairement par une phase d’analyse précise des besoins et
des objectifs de l’entreprise qui souhaite développer son image ou
son activité. Le choix du prestataire constitue en tant que tel une
étape importante de la phase précontractuelle. Le prestataire doit
être capable d’assurer d’une part une qualité du suivi des prestations
82
Chapitre 3 – La dimension juridique du projet Web
83
Partie I – Les projets Web
Contrôle de conformité
En matière de projets Web, les manquements contractuels résultent
d’un défaut total ou partiel de conformité des prestations et des
engagements pris par le prestataire par rapport aux besoins et aux
objectifs consignés dans le cahier des charges du client.
Afin de prévenir et/ou de démontrer de tels manquements, il
convient d’organiser contractuellement le contrôle de conformité
des prestations. Ce contrôle doit donner lieu, à l’issue d’une phase
de tests, à la signature d’un procès verbal actant des réserves émises
sur la conformité des prestations ou de l’absence de telles réserves
sur les prestations réalisées. La signature des procès-verbaux de
conformité provisoires puis définitifs fait, en principe, courir le délai
de garantie contractuelle qui pèse en général sur le prestataire
lorsque l’objet du contrat est lié à la réalisation d’un site Web.
En l’absence de signature de tels procès-verbaux, l’acceptation des
prestations par le client sera, en principe, considérée comme tacite,
surtout si le client a commencé à exploiter son site Web sans émettre
aucune réserve.
84
Chapitre 3 – La dimension juridique du projet Web
85
Partie I – Les projets Web
86
Chapitre 3 – La dimension juridique du projet Web
87
Partie I – Les projets Web
88
Chapitre 3 – La dimension juridique du projet Web
En conclusion
Ouvrages
Christiane Féral-Schuhl
Cyberdroit : Le droit à l’épreuve de l’internet
Dalloz-Sirey – 2006 – ISBN : 978-2247061174
89
Partie I – Les projets Web
Sites
Lentreprise.com
http://www.lentreprise.com/outils/lettre-contrat
Le forum des droits sur Internet
http://www.foruminternet.org
Juris Expert - Le droit en un clic
http://www.jurisexpert.net
90
Chapitre 4
Rassembler
les facteurs clés
de succès
Les premiers projets Web étaient souvent réalisés « par obligation ». Il fallait
être sur Internet, très vite, à n’importe quel coût. Certains prestataires et
éditeurs en ont d’ailleurs largement profité en vendant prestations et
licences à prix d’or…
Aujourd’hui, chaque nouveau projet est un investissement. Les règles du
jeu sont donc très différentes. Pour avoir une chance de voir le jour, le
projet doit être crédible, c’est-à-dire être quantifié et ses performances
mesurées : chiffre d’affaires ou économies réalisées, coût d’exploitation,
bénéfices ou pertes, plan de financement1, audience, temps passé, taux de Plan
transformation… Plus rien n’est laissé au hasard. de financement :
outil de prévision
Chaque nouveau projet Web doit apporter de la valeur à l’entreprise. Il doit financière qui
être motivant et permettre d’enrichir l’entreprise en capitalisant l’expé- permet d’évaluer
rience. Ce chapitre présente ces différents aspects et explique comment le besoin en finance-
ment d’une entre-
rassembler les principaux facteurs clés de succès.
prise et de le répartir
mois par mois.
Pour être pris au sérieux, le projet doit, dès ses premières présentations offi-
cielles, être étayé par des chiffres concrets et parlants, au premier rang
desquels doivent se trouver ses objectifs, son budget et le planning envi-
sagé. Pour aller encore plus loin, il est utile de définir les moyens qui
permettront de mesurer la réussite du projet.
91
Partie I – Les projets Web
Quantifier le projet
Un projet Web peut être quantifié au travers de trois éléments : ses
objectifs, son budget de création puis de fonctionnement et l’orga-
nisation humaine nécessaire à son fonctionnement.
Fixer des objectifs chiffrés
Fixer des objectifs chiffrés est une démarche essentielle car elle
oblige à affiner l’idée d’origine, la concrétise et la rationalise. Les
objectifs et les indicateurs d’un projet sont bien sûr liés à sa nature.
Le tableau ci-après propose une synthèse de quelques cas classiques.
Tableau 4-1
Types de projets, objectifs et indicateurs
92
Chapitre 4 – Rassembler les facteurs clés de succès
93
Partie I – Les projets Web
94
Chapitre 4 – Rassembler les facteurs clés de succès
Ainsi, un projet stratégique dans une entreprise qui se situe en haut de la courbe d’apprentissage
nécessitera beaucoup plus de moyens qu’un projet non stratégique réalisé par une entreprise en
bas de la courbe d’apprentissage.
95
Partie I – Les projets Web
– site catalogue/marchand : de quelques milliers d’euros (offre en ASP, peu de références, per-
sonnalisation minimale) à plus de deux cent mille euros (sites développés sur mesure qui
s’appuient sur des produits possédant des coûts de licence importants tels que Broadvision, Webs-
phere, Oracle 9iAS…).
– intranet : de quelques milliers d’euros (personnalisation par un indépendant d’un package
Open Source tel que PHPNuke ou Spip pour réaliser un intranet éditorial) à plus de cent
mille euros (intranet international, multilingue avec intégration de données, développements sur
mesure s’appuyant sur des technologies telles que .NET ou J2EE).
– portail d’entreprise : plusieurs centaines de milliers d’euros, qu’il s’agisse du paramétrage et de
la personnalisation d’un progiciel de type Plumtree ou de développements sur mesure.
* Toutes phases du projet, hors hébergement, coûts matériels et humains.
Dans tous les cas, pour que l’enveloppe budgétaire soit crédible, il
faudra construire les grandes masses budgétaires avec un minimum
de précision. Les check-lists ci-après constituent un bon point de
départ.
Le tableau suivant présente la check-list des principaux postes à
envisager pour la phase création du projet.
Tableau 4-2
Synthèse des coûts d’un projet
96
Chapitre 4 – Rassembler les facteurs clés de succès
Tableau 4-3
Synthèse des coûts d’animation
97
Partie I – Les projets Web
98
Chapitre 4 – Rassembler les facteurs clés de succès
99
Partie I – Les projets Web
Fédérer en interne
La réussite d’un projet Web repose en grande partie sur son appro-
priation par les différents acteurs qui participent à sa création puis à
son animation. En effet, si la direction n’est pas convaincue de son
intérêt, les moyens alloués ne permettront probablement pas de le
réaliser correctement. Ensuite, il suffit qu’un utilisateur qui parti-
cipe à l’expression des besoins ne comprenne pas bien les enjeux ou
ne voit pas son intérêt dans le projet pour que son apport soit limité
au strict minimum. Pire, si les acteurs ayant déjà tenté l’expérience
ne sont pas associés à la démarche, ils risquent fort de ne pas
soutenir le projet alors qu’ils sont les plus à même d’en comprendre
l’intérêt, et donc de le promouvoir.
Évaluer la situation
Avant d’essayer de fédérer les différents acteurs, il est intéressant
d’essayer de les identifier et de comprendre leur rôle dans le projet.
Les plus importants d’entre eux sont ceux qui pourront bloquer le
projet par leur décision ou leur indécision. Ce sont souvent des
directions fonctionnelles de l’entreprise, ou des membres par
exemple, de la direction générale, du contrôle de gestion, de la direc-
tion des ressources humaines, de la direction commerciale…
D’autres acteurs, aussi importants, sont ceux qui apportent leur
soutien technique tout au long du projet. Il s’agit presque toujours de
la DSI, de la direction de la communication, mais aussi du support
utilisateur (bureautique) et de directions fonctionnelles. Ils pren-
dront part à des décisions techniques très importantes telles le choix
de la solution technique ou la validation de l’interface utilisateur.
Les relais d’opinion (managers, chefs de services, membres du
comité d’entreprise…) jouent eux aussi un rôle essentiel car ils
doivent distiller l’information officielle au fur et à mesure et mettre
un terme aux rumeurs et autres bruits de couloirs relatifs aux projet.
Enfin, les utilisateurs finals doivent, bien évidemment, être pris en
compte, car sans leur adhésion, rien n’est possible.
Une fois les différents intervenants et leurs rôles respectifs identifiés,
il est nécessaire d’évaluer les forces en présence de manière à disposer
d’une vision claire de qui risque d’être les « supporters » du projet,
ses « détracteurs » ou les « sans opinion ». Sur cette base, il sera
parfois possible de discuter de manière informelle avec certains
100
Chapitre 4 – Rassembler les facteurs clés de succès
101
Partie I – Les projets Web
des projets Web tend à se dégrader bien que les premiers projets
n’aient pas eu le temps de produire les résultats escomptés (quand
des objectifs ont été fixés). Ainsi, quand c’est possible, il est utile
d’attendre de disposer du business plan avant de tenter l’aventure.
Mener la conduite du changement
Une fois la direction convaincue, il faudra se mettre en position de
persuader à la fois les principaux relais d’opinion de l’entreprise et
l’ensemble des futurs utilisateurs. Pour cela, une conduite du chan-
gement est nécessaire. L’objectif est de réaliser un bilan de la situa-
tion, de décider d’un plan d’action et de le mettre en œuvre puis
d’en assurer le suivi.
Le bilan s’effectue, auprès des collaborateurs, au travers de question-
naires et d’interviews et, pour la direction, au cours d’un séminaire
qui permettra, en plus, d’élaborer le plan d’action. Ce dernier
comprend en général trois dimensions :
• l’accompagnement des utilisateurs clés (souvent appelés « key
Key users : users1 ») grâce à un travail de coaching ;
utilisateurs clés. Ce sont
• l’accompagnement collectif des futurs utilisateurs grâce à la
des utilisateurs intégrés
au projet de manière à construction d’une stratégie et d’une vision partagée, le but
ce qu’ils puissent communi- étant de susciter l’adhésion et de renforcer la cohésion d’équipe ;
quer avec les utilisateurs • le déploiement et l’alignement des compétences au travers de la
finals et, si besoin,
leur apporter formation clarification des processus, des missions et des responsabilités, de
et conseil. sorte que chaque utilisateur puisse être formé en fonction de son
rôle futur.
La mise en œuvre du plan d’action commence par le choix d’une
équipe projet clairement identifiée et officiellement présentée aux
collaborateurs. Sa mission est de piloter le projet et d’assurer une
communication régulière avec les futurs utilisateurs mais aussi de
mettre en place des indicateurs qui permettent de mesurer les
résultats.
Pour que cette démarche réussisse, elle doit impérativement impli-
quer les dirigeants et les responsables, favoriser une concertation
continue plutôt qu’une communication descendante, s’ancrer dans
la durée (l’objectif est de favoriser la répétition des contacts plutôt
que de communiquer lors de shows annuels !) et être mesurée par
des indicateurs partagés par tous.
Capitaliser l’expérience
Capitaliser l’expérience permet de réaliser des économies d’échelle
conséquentes (méthodologie unique, choix technologiques effectués
102
Chapitre 4 – Rassembler les facteurs clés de succès
103
Partie I – Les projets Web
104
Chapitre 4 – Rassembler les facteurs clés de succès
105
Partie I – Les projets Web
Ouvrages
Jean-Claude Corbel
Management de projet : Fondamentaux-Méthodes-Outils
Éditions d’Organisation – 2005 – ISBN : 978-2708134485
Scott Berkun et Denis Priou
L’art du management de projet
O'Reilly – 2006 – ISBN : 978-2841774203
Jean-Pierre Vickoff
AGILE : l’Entreprise et ses Projet
QI Éditions – 2007 – ISBN : 978-2912843005
Véronique Messager Rota et Jean Tabaka
Gestion de projet : Vers les méthodes agiles
Éditions Eyrolles – 2007 – ISBN : 978-2212121650
Sites
Anere MSI - Les livrables du projet Web
http://www.anere.com/
Gestion de Projet - Organisez-vous !
http://www.gestiondeprojet.com
RAD - Le portail du chef de projet
http://www.rad.fr/
Veblog - Retours d’expériences
http://www.veblog.com/
Maîtriser les risques - Management des risques dans les projets
http://perso.wanadoo.fr/courtot.herve/
Comment ça marche - Introduction à la conduite de projet
http://www.commentcamarche.net/projet/projetintro.php3
Indexel - Le site des décideurs informatiques
http://www.indexel.net
Temesis - La qualité des services en ligne
http://www.temesis.com/
106
Chapitre 4 – Rassembler les facteurs clés de succès
Avis d’experts
Projet Web :
comment convaincre sa direction
Échaudées par des projets Web qui n’ont que rarement tenu leurs promesses, les
directions demandent à être convaincues avant de débloquer des budgets qui pèse-
ront sur la rentabilité de l’entreprise. Voici la synthèse de la démarche gagnante.
1. Identifier le futur groupe de travail
Pour partir du bon pied, le projet doit en premier lieu reposer sur un groupe de
travail solide et motivé. Déterminer qui intervient sur le projet et créer un consensus
peut durer jusqu’à trois mois si la problématique est stratégique ! Mais mettre tout le
monde d’accord autour d’un cahier des charges compréhensible n’a pas de prix,
témoigne Guillaume Laroche, consultant fonctionnel chez SQLI.
2. Rationaliser le besoin
On peut alors aborder le cœur du problème : prouver que le besoin existe, chiffres
à l’appui. Nous sommes en constante écoute du marché. Nous utilisons pour cela des
focus group, des entretiens en face à face et des enquêtes en ligne. Chaque décision,
chaque amélioration, est testée auprès des utilisateurs, résume Claire de Gramont,
directrice marketing de l’éditeur médical Elsevier et responsable de la mise en place
du projet emc-consulte.com. Ces tests sont au final assez intéressants puisqu’ils
permettent à la fois de valider les postulats de travail mais aussi de recueillir très
régulièrement des informations sur les utilisateurs.
107
Partie I – Les projets Web
108
PARTIE II
La conduite
des projets Web
Chapitre 5
La stratégie
Figure 5-1
Les différentes étapes de la stratégie
111
Partie II – La conduite des projets Web
112
Chapitre 5 – La stratégie
Le benchmark du marché
Le benchmark du marché a pour principal intérêt d’apporter une
vision claire du marché et des différents acteurs. Il permet également de
lister les bonnes idées. Cette étape constitue un préalable fondamental.
Définir le périmètre du benchmark
Cette tâche est cruciale dans la mesure où elle conditionne la perti-
nence des résultats de l’étude… sur laquelle repose la réussite du
projet. Elle permet à l’entreprise de cadrer sa démarche et matéria-
lise le lancement du projet. C’est aussi, le cas échéant, une bonne
base pour lancer un appel d’offres visant à sélectionner un presta-
taire spécialisé.
Selon les problématiques, il peut être intéressant d’examiner super-
ficiellement un grand nombre d’acteurs pour disposer d’une vision
générale ou, au contraire, de détailler les stratégies de quelques
acteurs identifiés comme étant des concurrents directs. Dans tous
les cas, il ne faut pas se contenter de lister les concurrents déjà
connus de l’entreprise. En effet, sur le Web comme en interne, il est
fort probable que de parfaits inconnus se révèlent être les adversaires
les plus redoutables. Quelques exemples de benchmark sont dispo-
nibles gratuitement sur http://www.benchmarkr.com
Question clé : qui sont vraiment les concurrents ?
Un site institutionnel est plus souvent concurrencé par des sites « amateurs », tels que
http://www.adulf.org par exemple dans le cas de Free, que par les sites des concurrents ou
des médias nationaux. En effet, ces sites sont, en général, très bien référencés et possèdent
souvent plus d’informations sur les entreprises… que les entreprises elles-mêmes. Or, dans
le cas présent, plus le contenu est riche et plus les informations semblent crédibles.
Pression concurrentielle :
indicateur qui permet
Pour déterminer qui sont les concurrents à examiner, plusieurs tech- d’évaluer la présence des
niques sont efficaces. L’analyse de la pression concurrentielle1 concurrents sur Internet.
permet de se mettre à la place des internautes. En attribuant un Elle repose sur la visibilité,
poids à chaque site en fonction de sa visibilité réelle, cette technique elle-même fondée sur une
étude du positionnement,
apporte une vision la plus réaliste possible de l’importance de du référencement
chaque concurrent. et du linking.
113
Partie II – La conduite des projets Web
Requêtes directes :
terme qui désigne les URL
saisies directement.
Figure 5-2
Exemple de grille d’analyse de la position concurrentielle entre quelques sites
de marques d’eau minérale
Figure 5-3
Exemple de grille d’analyse de la popularité de quelques sites de marques
d’eau minérale Attention, la popularité est évidemment fonction du trafic des
sites sur lesquels se trouvent les liens. Il est donc impératif de vérifier cette
donnée avant de tirer des conclusions !
Figure 5-4
Exemple de grille d’analyse de la saisie des URL (requêtes directes) de quel-
ques sites de marques d’eau minérale.
114
Chapitre 5 – La stratégie
115
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 5-5
Exemple de mapping reprenant les sites de marques d’eau minérale Ce
mapping n’est bien sûr pas suffisant. Son intérêt est de repérer la zone
d’analyse qui devra être détaillée par une analyse et un mapping beaucoup
plus pointus.
Les moyens mis en œuvre par les concurrents peuvent être, dans
certains cas, déduits de l’étude de leurs sites. En effet, la simple analyse
d’éléments tels que les URL ou les moyens de paiement permettent
de déterminer certains choix technologiques et donnent un ordre de
grandeur des budgets consentis : un site développé en J2EE et un site
développé en HTML n’ont pas les mêmes coûts de création et de
possession et ne s’inscrivent pas dans la même vision stratégique !
Malheureusement, il est souvent difficile de mener l’enquête pour
évaluer les moyens humains et les budgets réellement impliqués.
Toutes les observations doivent être consignées de manière rigou-
reuse et homogène. Des fiches de site sont généralement utilisées
pour un premier tour d’horizon, puis des grilles de critères et, enfin,
un mapping commenté.
116
Chapitre 5 – La stratégie
– que les fiches de site sont complètes et de qualité (commentaires factuels et justes) ;
– la pertinence du mapping (choix des axes, positionnement de chaque acteur).
117
Partie II – La conduite des projets Web
L’audit de l’existant
Cette étape est le complément indispensable du benchmark. Son
principal objectif est d’établir les forces et les faiblesses de l’entre-
prise par rapport au marché. L’audit de l’existant comprend trois
audits : éditorial, ergonomique, graphique. Il peut être complété par
une analyse de l’audience.
Définir le périmètre
Comme pour le benchmark, la définition du périmètre de l’audit est
effectuée en fonction du temps et des moyens que l’entreprise peut
y consacrer. Cette étape est, elle aussi, cruciale, dans la mesure où
plus l’audit pourra être large et précis et plus l’entreprise disposera
d’une vision claire de son existant. Au final, l’entreprise doit pouvoir
réaliser les audits en interne ou lancer un appel d’offres portant sur
la réalisation des audits.
Selon les problématiques, il pourra être intéressant de focaliser les
efforts soit sur une dimension (éditoriale par exemple), soit sur
l’ensemble des dimensions : éditoriale, ergonomique, graphique,
organisationnelle.
Question clé : quels sites auditer ?
Les grandes entreprises ou organisations se posent fréquemment la même question : quels sites
doit-on auditer pour disposer d’une vision juste de l’image institutionnelle de l’entreprise sur le
Web ? Une réponse sans analyse des statistiques d’utilisation est forcément subjective et conduit à
des catastrophes. En effet, l’expérience montre que le parcours type de l’internaute pour ce genre
de site est rarement celui envisagé « en toute logique ». On pourrait par exemple s’attendre à ce
qu’il arrive directement sur le portail ou le site institutionnel et reparte ensuite vers d’autres sites
plus spécialisés. Or, l’internaute passe presque toujours d’abord par un moteur de recherche qui le
renvoie vers de « vieux sites » de l’entreprise ou des sites « régionaux » (souvent plus anciens
donc mieux référencés), lesquels le renvoient à leur tour vers le site institutionnel. Dès lors, il
devient intéressant d’élargir le périmètre institutionnel de l’entreprise aux « premiers points de con-
tacts » entre l’internaute et l’entreprise. La définition du périmètre sans analyse préalable des statis-
tiques d’utilisation aurait conduit à n’analyser qu’un seul site dans les moindres détails. La
définition du périmètre avec analyse préalable des statistiques d’utilisation conduit à analyser plu-
sieurs sites. La différence est fondamentale.
Dans tous les cas, une analyse poussée des statistiques d’utilisation
comme point de départ est fortement recommandée. Elle permet
bien souvent de limiter l’audit aux quelques rubriques ou quelques
sites jouant un rôle important dans le processus. Cette analyse
garantit également une démarche plus objective car elle permet de
choisir sur la base d’éléments à la fois quantitatifs et qualitatifs.
118
Chapitre 5 – La stratégie
Cette tâche peut être réalisée en interne par le chef de projet. Cepen-
dant, un prestataire externe aura l’avantage de maîtriser parfaite-
ment l’analyse statistiques d’utilisation (qu’elle soient basées sur des Log : fichier contenant
logs1 ou des marqueurs). Il pourra apporter à l’entre-prise recul et le journal des événements
qui se sont produits sur un
objectivité. Si cette solution est retenue, le chef de projet de l’entre- système. Dans le cas d’un
prise formalise un premier périmètre qui est amendé en fonction des site Web, les logs contien-
conseils du prestataire. nent des informations telles
que l’heure de début et de
Analyser les statistiques d’utilisation fin de visite, le temps passé,
le nombre de pages visi-
Cette étape consiste à étudier des statistiques fournies par le serveur tées, la provenance…
Web – sous forme de fichiers de logs ou de données provenant de
Marqueur : balises
marqueurs2 de manière à disposer d’une vision objective et précise
insérées dans le code de la
des actions des internautes sur le ou les sites de l’entreprise inscrits page HTML qui permettent
au périmètre de l’audit. de comptabiliser avec
L’analyse des statistiques d’utilisation révèle des informations telles finesse et exactitude
des informations similaires
que : à celles contenues dans
• les pages d’entrée ; les logs.
• les pages de sortie ;
• les pages les plus visitées ;
• le nombre de visiteurs par page ;
• le temps passé sur chaque page ;
• les chemins types parcourus ;
• les référents au départ et à l’arrivée ;
• les mots-clés utilisés pour arriver sur le site ;
• les configurations types…
Tableau 5-1
Principaux outils d’analyse de l’audience
Xiti Pro et @Internet est l’éditeur de Xiti Label Diffusion Contrôle Marqueurs
Xiti Analy- http://www.xiti.com (OJD)
zer II
119
Partie II – La conduite des projets Web
Audit éditorial
L’audit éditorial consiste à analyser la structure éditoriale du site et
de pages clés dans le but d’évaluer la cohérence et la lisibilité de
l’information. C’est aussi l’occasion de vérifier l’adéquation de la
ligne éditoriale avec la stratégie de l’entreprise. Au final, l’entreprise
améliore sa capacité à délivrer ses messages clés : valeurs de marque,
vision d’entreprise, bénéfices produits, prise de position sur un sujet
d’actualité…
Cet audit est particulièrement indiqué pour les intranets, les sites
institutionnels et éditoriaux. Il peut aussi apporter une réelle valeur
ajoutée dans l’étude des sites produits et marchands pour lesquels le
contenu fait vendre (vente de matériel informatique par exemple).
120
Chapitre 5 – La stratégie
Tableau 5-2
Check-list audit éditorial
THÈMES QUESTIONS
121
Partie II – La conduite des projets Web
– que l’identification de chaque problème rencontré est claire (ton, calibrage des articles, etc.).
122
Chapitre 5 – La stratégie
Tableau 5-3
Check-list audit ergonomique
THÈMES QUESTIONS
123
Partie II – La conduite des projets Web
124
Chapitre 5 – La stratégie
125
Partie II – La conduite des projets Web
126
Chapitre 5 – La stratégie
127
Partie II – La conduite des projets Web
128
Chapitre 5 – La stratégie
Tableau 5-4
Comprendre le marché : éléments à valider lors de la réunion
129
Partie II – La conduite des projets Web
Définir l’offre
130
Chapitre 5 – La stratégie
Figure 5-6
http://www.nestle.fr
Plus qu’un simple site institutionnel : conseils, idées, recettes, informations
nutrition, santé, bien-être…
Définir le positionnement
L’objectif de cette étape est de préparer le travail de définition de
l’offre en arrêtant un positionnement et en précisant le concept
général du produit.
Positionner le site
Cette tâche consiste à définir et à formaliser le positionnement du
site par rapport à ses concurrents et ce, dans une vision dynamique,
c’est-à-dire planifiée dans le temps. Au final, l’entreprise doit
disposer d’un axe clair sur lequel s’appuyer pour définir et faire
évoluer son offre.
Le positionnement Web est défini en opposition aux concurrents de
manière à différencier l’offre de l’entreprise, à moins, bien sûr,
qu’une stratégie me too1 ait été décidée. Me too : « moi aussi »
en français. Stratégie qui
Le positionnement Web ne doit pas déroger aux règles tradition- consiste à laisser le leader
nelles du marketing. En effet, le positionnement du site ne sera du marché innover puis
perçu et accepté comme légitime que s’il s’inscrit totalement dans les à copier l’innovation. Elle
permet de présenter au
valeurs d’image de la marque et apporte en outre un bénéfice utili- consommateur un produit
sateur réel. Cela paraît évident mais bien peu de sites de marques performant à moindre coût.
respectent cette règle ! La marge est donc plus
importante. La seule limite
est liée à l’image de suiveur
qui en découle.
131
Partie II – La conduite des projets Web
Repère : les onze lois immuables de la construction d’une marque sur Internet
Al & Laura Ries proposent onze lois à suivre pour créer une marque Internet pérenne :
1. Loi du et/ou (Internet peut être un business ou un support de communication, mais pas les deux).
2. Loi d’interactivité (sans échange avec l’internaute, la marque ne se développe pas).
3. La loi des noms communs (sans un nom original, la marque n’existe pas).
4. La loi du nom se suffisant à lui-même (le nom est la marque, il doit donc être bien choisi).
5. La loi de singularité (la marque est première ou n’est pas).
6. La loi de communication (la marque à plus d’opportunités de communication offline qu’online).
7. La loi de globalité (la marque est d’emblée internationale et « vit » vingt-quatre heures sur
vingt-quatre, sept jours sur sept).
8. La loi du temps (pour exister, la marque doit être la première).
9. La loi de vanité (la marque doit rester concentrée, être humble).
10. La loi de divergence (tout le monde parle de convergence alors que c’est l’inverse qui se passe).
11. La loi de transformation (les marques sont profondément transformées par Internet).
Source : The 11 Immutable Laws of Internet Branding (éditions Herper Business).
Dans la pratique, cette tâche est réalisée soit en interne par le chef
de projet soit par un duo chef de projet de l’entreprise/consultant
externe. L’expérience montre que la deuxième solution, bien que
plus coûteuse, est aussi plus riche et aboutit à des positionnements
plus équilibrés et plus réalistes.
132
Chapitre 5 – La stratégie
Figure 5-7
Les quatre éléments du concept
133
Partie II – La conduite des projets Web
Exemple de formulation de l’offre d’un site de marque d’eau minérale tel que
volvic.fr
A - Formulation « Copy strategy »
Promesse : volvic.fr vous coache au quotidien.
Preuve : Zinedine Zidane vous donne ses conseils…
B - Formulation « USP »
Proposition : Zinedine Zidane m’aide au quotidien à maintenir mes efforts grâce à un agenda
motivant et des conseils efficaces.
L’intérêt de la première formulation est qu’elle est simple, mémori-
sable et incitative. Elle peut être utile, même en interne, pour faire
adhérer au projet. L’intérêt de la deuxième formulation est qu’elle
décrit, avec concision et en « termes utilisateur », ce que le site doit
être.
134
Chapitre 5 – La stratégie
135
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 5-8
Exemple de représentation de l’offre du site http://www.houra.fr
136
Chapitre 5 – La stratégie
Figure 5-9
Exemple de représentation de l’offre du site http://www.lemonde.fr
Dans bien des cas, le produit est constitué d’un mix entre contenus
et service. Si l’on regarde, par exemple, le site du Monde (http://
www.lemonde.fr) on peut remarquer qu’il présente le contenu du
quotidien papier du jour mais aussi :
• un contenu spécifique via des mises à jours régulières d’articles ;
• un contenu spécifique via des dépêches d’agences en continu et
en temps réel ;
• un contenu spécifique via de nombreuses animations.
Sans oublier des services à forte valeur ajoutée :
• l’accès à plus de sept cent mille articles via un moteur de recherche ;
• des newsletters thématiques ;
• des forums ;
• des chats avec des membres de la rédaction, etc.
Bonne pratique : une étude d’impact pour mesurer les effets sur l’organisation
Définir une nouvelle offre a souvent un impact fort sur l’organisation de l’entreprise. Un « simple »
site institutionnel qui offre de l’information à ses publics cibles doit, pour être efficace, prévoir une
équipe capable de répondre aux e-mails, d’alimenter le site en actualités, d’orienter les journalistes
vers le service adéquat, sans parler de la modification des processus de production de l’infor-mation,
des nouveaux modes de validation à mettre en place… Dans bien des cas, une étude d’impact
permet de mesurer a priori les modifications d’organisation nécessaires et de dimensionner les bud-
gets liés. Dans le cas d’un site marchand, cette tâche est, évidemment, incontournable !
137
Partie II – La conduite des projets Web
138
Chapitre 5 – La stratégie
En fait, il faut dissocier deux cas de figure : soit le projet a pour but
de vendre un produit ou un service, soit le projet est mené sans but
lucratif mais doit coûter le moins cher possible. Dans le premier cas,
on parlera véritablement de politique tarifaire, alors que dans le
second, il s’agira en réalité de trouver des contreparties permettant
d’alléger le coût final du projet.
La définition de la politique tarifaire consiste à choisir des modes de
facturation (à la durée, à la session, au forfait, sous forme d’abonne-
ment annuel, en bundle avec un produit physique…) et à fixer des
prix acceptables. Ces derniers sont, en général, déterminés, via la
méthode du prix psychologique, en fonction du marché et des spéci-
ficités du produit. Le choix du mode de tarification peut être déter-
miné en étudiant les concurrents mais aussi lors de tables rondes
d’utilisateurs, avec des entretiens en face à face ou des questionnaires.
La définition des contreparties dépend de la nature du projet.
Cependant, en général, la contrepartie exigée pour accéder au
contenu, effectuer un téléchargement, profiter d’un service… est la
saisie d’informations personnelles qualifiées (e-mail, sexe, âge, caté-
gorie socioprofessionnelle, centres d’intérêt…). Ces données seront
plus ou moins fiables en fonction de la cible du projet : des inter-
nautes laisseront souvent de fausses informations alors que des
professionnels seront plus sérieux et que des membres d’une
communauté donneront des informations justes et nombreuses.
Dans certains cas, une contrepartie peut être négociée. C’est notam-
ment le cas quand le projet simplifie ou allège le travail des fournis-
seurs de l’entreprise. Le temps gagné peut alors se négocier.
139
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 5-10
http://www.guerlain.com
Le site propose un premier niveau de service « gratuit », mais pour bénéficier
de conseils personnalisés, l’internaute est invité à donner son adresse e-mail.
La diffusion
La politique de diffusion est très importante dans le cas des projets
Web, et ce pour deux raisons. Premièrement, la dématérialisation
des contenus et services offre plus de possibilités que dans le monde
physique. Deuxièmement, il existe des risques forts de conflits avec
les autres circuits de distribution. Par exemple, il est probable que
Carrefour et WallMart ne voient pas d’un bon œil les ventes directes
réalisées par L’Oréal sur Internet !
Les technologies Internet offrent de grandes opportunités comme la
possibilité de vendre, en marque blanche, un service ou un contenu
sans que l’investissement initial soit pour autant plus élevé (la
conception devra en revanche en tenir compte). Ainsi, l’entreprise
vend plusieurs fois le même service ou contenu alors qu’il ne lui
coûte qu’une seule fois.
140
Chapitre 5 – La stratégie
Figure 5-11
http://www.spreadshirt.com
Spreadshirt permet de créer sa propre boutique en quelques clics et de l’inté-
grer dans son site.
Figure 5-12
http://www.lesnouvelles.net
Le contenu produit une fois est diffusé sur des centaines de sites. À chaque fois,
le rappel de l’origine du contenu constitue un formidable outil de génération
de trafic qualifié pour un coût nul.
141
Partie II – La conduite des projets Web
Cette tâche peut être réalisée en interne avec l’aide d’un consultant
externe spécialisé ou d’un cabinet de conseil.
La promotion
La valeur d’un site ou d’un intranet dépend en premier lieu de son
trafic. Plus les visiteurs sont nombreux, plus le potentiel de commu-
nication ou de transaction est important et plus l’investissement
peut être rentabilisé. L’objectif de la promotion est de créer ce trafic
lors du lancement puis de l’entretenir tout au long de la vie du site.
Les stratégies de communication, de positionnement et de réfé-
rencement sont détaillées dans la section « Communication » du
chapitre 11. Elles sont complétées, au quotidien, par des outils
permettant de fidéliser les utilisateurs :
• newsletter ;
• informations utiles ;
• services utiles ;
• e-mailing ;
• marketing viral ;
• forums ;
• alertes...
Le but de la politique de promotion est de déterminer le budget qui
sera alloué à ces actions.
142
Chapitre 5 – La stratégie
Cette tâche peut être réalisée en interne avec l’aide d’un consultant
externe spécialisé. Elle peut aussi être confiée à un prestataire spécia-
lisé tel qu’une agence interactive.
Marketing mix Web (marketing_mix.rtf )
La réunion de présentation et de validation
Cette réunion de présentatixon a pour objectif de faire adhérer le
comité stratégique au projet. À la fin de la réunion, il décide d’aban-
donner ou de continuer le projet et d’allouer des moyens en consé-
quence.
La présentation doit donc faire ressortir l’intérêt de l’offre (facteur
de différenciation, segment ou niche adressée…) et sa rentabilité
potentielle.
Tableau 5-5
Offre : éléments à valider lors de la réunion
143
Partie II – La conduite des projets Web
Ouvrages
Jean-Noël Kapferer
Les Marques, capital de l'entreprise : Créer et développer des marques
fort
Éditions Eyrolles – 2007 – ISBN : 978-2212539080
Sites
Plusdetudes.com
http://www.plusdetudes.com/
Benchmarkr
http://www.benchmarkr.com
144
Chapitre 6
Le business
plan
Figure 6-1
Les différentes étapes du business plan
145
Partie II – La conduite des projets Web
146
Chapitre 6 – Le business plan
nence. C’est pourquoi il doit être avant tout réaliste. Les chiffres
« gonflés » ou les prévisions trop optimistes sont à éviter à tout prix
pour laisser place à des hypothèses pragmatiques, réalistes et justi-
fiées.
Pour garantir la qualité du document et de sa rédaction, il est
possible de se faire aider par des spécialistes, en interne par le dépar-
tement business développement, s’il existe, ou par des collègues
expérimentés, et en externe par un des nombreux organismes d’aide
au développement d’entreprise.
Le business plan doit être adapté à ses lecteurs. Ce n’est pas un docu-
ment uniquement comptable, la partie financière n’étant que l’illus-
tration des autres éléments. La synthèse doit donc être rédigée en
fonction du public visé de manière à s’assurer que les éléments les
plus importants sont mis en avant. Le document destiné à la direc-
tion financière devra, par exemple, mettre l’accent sur la capacité du
projet à s’autofinancer et limitera les aspects techniques et marke-
ting à la synthèse. Au final, plusieurs versions du document
d’origine seront produites afin de répondre aux besoins du moment
et du public cible.
147
Partie II – La conduite des projets Web
La demande, le marché
Les investisseurs veulent avoir la certitude, d’une part que le chef de
projet a parfaitement analysé et compris la problématique, et,
d’autre part que le projet répond aux attentes de la cible.
Les questions clés auxquelles cette partie doit apporter une réponse
sont les suivantes.
• En ce qui concerne l’aperçu du marché :
– Quels sont les composants du marché ?
148
Chapitre 6 – Le business plan
149
Partie II – La conduite des projets Web
150
Chapitre 6 – Le business plan
Tableau 6-1
Des risques différents selon la nature du projet Web
151
Partie II – La conduite des projets Web
L’organisation
Cette partie précise quelle organisation (structure, équipe, moyens
techniques…) sera nécessaire pour conduire le projet puis pour
l’animer en vitesse de croisière.
La partie financière
152
Chapitre 6 – Le business plan
153
Partie II – La conduite des projets Web
154
Chapitre 6 – Le business plan
155
Partie II – La conduite des projets Web
Tableau 6-2
Réponses apportées par chaque document financier
156
Chapitre 6 – Le business plan
Figure 6-2
Exemple de compte de résultat prévisionnel
157
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 6-3
Exemple de bilans prévisionnels
Le plan de financement
Bâti sur les fluctuations des investissements et du financement du
projet, le plan de financement reflète l’ensemble des flux financiers
réalisés au cours d’une année et permet de montrer les évolutions de
la trésorerie et du cash-flow disponible, ainsi que les besoins finan-
ciers à long terme. Le plan de financement permet d’exposer claire-
ment les conséquences financières des projets d’investissement et de
financement.
Il doit être établi pour la période initiale du projet, afin de calculer
les besoins de financement initiaux, puis pour les deux années
suivantes afin de montrer l’évolution des besoins.
Si l’activité relève purement de la prestation de services, la notion de
stocks devra être remplacée par une composante « travaux en
cours ». Pour cela, il convient d’estimer le coût d’une journée de
travail (toutes charges comprises) et d’évaluer la durée moyenne de
travail restant à réaliser pour chaque commande avant de pouvoir
présenter la facture au client.
158
Chapitre 6 – Le business plan
Figure 6-4
Exemple de plan de financement
fond doit être portée dans la colonne du mois où elle doit normale-
ment se produire. Par exemple, un achat effectué en janvier mais
payable en avril doit être imputé dans la colonne des décaissements
d’avril. Cela permet de déterminer le solde de trésorerie du mois et
un solde de trésorerie cumulée d’un mois sur l’autre. Ainsi, il est
possible de savoir, par rapport aux prévisions d’activité, si tout ce
qu’il y aura à payer pourra l’être grâce aux disponibilités du
moment.
159
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 6-5
Exemple de gestion prévisionnelle de trésorerie
160
Chapitre 6 – Le business plan
Figure 6-6
Exemple de seuil de rentabilité
161
Partie II – La conduite des projets Web
Tableau 6-3
Éléments à prendre en compte pour le calcul du seuil de rentabilité
Valeurs de la marque : Il est en général difficile d’estimer la rentabilité de certains sites, car
croyances constitutives de
les bénéfices sont difficilement mesurables et quantifiables : qualité
la marque, par exemple
simplicité pour Apple, du rapport client, amélioration de la valeur de la marque1, etc. Le
imagination et pragmatisme chef de projet doit savoir et faire savoir qu’il est bon d’estimer la
pour le Crédit Agricole… rentabilité et de donner une idée des retours sur investissement,
mais qu’il faut être conscient que cette pratique a ces limites et qu’il
ne faut pas tomber dans un besoin de sécurisation extrême. Le busi-
ness plan doit mettre en avant lorsque c’est nécessaire les avantages
non ou difficilement quantifiables du projet Web.
162
Chapitre 6 – Le business plan
Ouvrages
Georges Kalousis et Catherine Leger-Jarniou
Construire son business plan
Dunod – 2006 – ISBN : 978-2100488728
Michel Sion et David Brault
Réussir son business plan : Méthode, outils et astuces
Dunod – 2006 – ISBN : 978-2100500970
Jean-Baptiste Tournier
Construire un business plan pour la première fois
Éditions Eyrolles – 2007 – ISBN : 978-221254018
Jean-Christophe Pic, Véronique Richard et Annick Charron
À chaque enjeu, son business plan
Vuibert – 2007 – ISBN : 978-2711791972
Collectif d’auteurs
Business Plan – Concevoir un business plan efficace
Village Mondial – 2007 – ISBN : 978-2744062940
Sites
Création LR - Des dizaines de modèles téléchargeables gratuitement
http://www.creation-lr.com/modules.php?name=Downloads&d_op
=MostPopular
Bizplanit.com - Le business plan pas à pas
http://www.bizplanit.com/vplan/execsum.html
163
Chapitre 7
La faisabilité
Figure 7-1
Les différentes étapes de la faisabilité
165
Partie II – La conduite des projets Web
Préciser le besoin
Pour préciser le besoin, le plus efficace est de faire appel aux futurs
utilisateurs, ce qui demande beaucoup d’expérience et une bonne
méthodologie. L’enjeu est, en effet, de rester réaliste sans se brider car
les utilisateurs ont souvent tendance à inventer des besoins ou, au
contraire, à minorer certaines demandes parce qu’elles leur semblent
irréalistes ou tellement évidentes qu’il n’est pas nécessaire d’en parler !
166
Chapitre 7 – La faisabilité
167
Partie II – La conduite des projets Web
Cette tâche peut être menée en interne par le chef de projet ou par
un prestataire. Ce dernier sera idéalement spécialisé en assistance à
maîtrise d’ouvrage. Cependant, sur des projets de moindre enver-
gure, il peut être intéressant de faire intervenir un chef de projet ou
un consultant issu d’une SSII ou d’une Web agency.
Caractériser et hiérarchiser les fonctions de service
La deuxième tâche consiste à caractériser chaque fonction de
service. Le but est de pouvoir choisir une solution technique sur la
base de critères quantitatifs et qualitatifs objectifs. Pour chaque
fonction, seront donc définis :
• Les critères d’appréciation : ce sont des éléments qui permettent
d’apprécier la manière dont une fonction est remplie. La bande
passante et le nombre de connexions simultanées peuvent, par
exemple, être les critères d’appréciation de la fonction streaming.
• Le niveau de chaque critère : il quantifie le critère et représente
ainsi la performance attendue du service à rendre. Le niveau
peut être formulé sous forme d’objectif à atteindre : 1 Mbit/s et
dix connexions simultanées par exemple.
• La flexibilité de chaque niveau : elle fixe les limites de variations
tolérables pour chaque critère. On pourrait imaginer, pour notre
exemple, +/– 100 Ko et environ une connexion.
Une fois les fonctions caractérisées, il est nécessaire de les hiérarchiser
de manière à pouvoir indiquer à la future équipe de réalisation les
services prioritaires sur lesquels elle devra concentrer ses efforts. La
technique la plus simple consiste à comparer toutes les fonctions puis
à leur donner un rang en rapport avec leur importance.
Cette tâche peut être menée en interne par le chef de projet ou par
un prestataire, ou encore, dans l’idéal, par le prestataire qui a réalisé
l’identification et la description des fonctions de service.
168
Chapitre 7 – La faisabilité
L’étude de l’existant
La charge de travail de cette étape est fréquemment sous-évaluée
dans les projets Web, souvent à cause d’un excès d’optimisme.
L’erreur classique est de penser « qu’étudier l’existant, c’est facile : il
suffit de compiler les documents internes ». Malheureusement, ces
documents ne sont presque jamais à jour et ne couvrent, par consé-
quent, qu’une partie ancienne de l’existant... quand ils existent !
Comme pour l’expression des besoins, les détails font la différence.
Une version de logiciel peut par exemple tout changer. Imaginez
que la version de la base de données que tous les acteurs ont en tête
soit ouverte aux technologies Web mais que, malheureusement, la
version réellement détenue par l’entreprise soit… la précédente (et
qu’elle, au contraire, soit fermée aux technologies Web) ou que les
postes de travail ne permettent pas de mettre en œuvre le logiciel.
Ce sont tous les choix techniques qui devront être revus ! L’étude de
l’existant nécessite des efforts particuliers de communication, car, au
même titre qu’un audit, elle peut être perçue comme une remise en
cause du travail réalisé par l’équipe en place. Il est donc essentiel de
communiquer en amont du projet puis régulièrement au fur et à
mesure de l’avancement.
Étude de l’existant (etude_existant.rtf )
Étudier les aspects fonctionnels
Cette tâche consiste à étudier, dans les limites du périmètre de
l’étude, les différents systèmes existants ou en cours de création afin
de réaliser un catalogue complet des fonctions de service existantes
ou à venir.
Une méthode efficace revient, dans un premier temps, à discuter
avec un échantillon représentatif des futurs utilisateurs. Cela permet
de lister rapidement les principales applications et de formaliser une
vision globale de l’environnement fonctionnel. Dans un deuxième
temps, une analyse systématique doublée d’un entretien avec
chaque responsable hiérarchique concerné visera l’exhaustivité. Elle
permettra en outre de pondérer le poids de chaque application en
fonction de son utilisation avérée.
169
Partie II – La conduite des projets Web
Tableau 7-1
Check-list permettant de décrire une application
Cette tâche peut être menée en interne par le chef de projet ou par
un prestataire. Ce dernier est idéalement spécialisé en assistance à
maîtrise d’ouvrage. Cependant, sur des projets de moindre enver-
gure, il peut être intéressant de faire intervenir un chef de projet ou
un consultant issu d’une SSII ou d’une Web agency.
Étudier les aspects organisationnels
L’étude des aspects organisationnels s’intéresse essentiellement aux
moyens humains nécessaires au bon fonctionnement des projets existants
et planifiés. Le but est de décrire et de quantifier les différents intervenants
pour en tenir compte lors de l’étape de recommandation des solutions.
À noter : seule la réalité a de la valeur
Il existe souvent un décalage significatif entre les déclarations obtenues en interview et la réalité.
En effet, dans beaucoup d’organisations, les contributeurs qui sont censés agir sur un système
délèguent cette tâche à un subordonné. C’est l’action du subordonné qui nous intéresse et qui doit
être comptabilisée et formalisée dans le rapport. Dans le même ordre d’idées, il faut toujours faire
très attention aux déclarations chiffrées : selon les cas, les interviewés ont tendance à surestimer
ou au contraire à sous-estimer leur intervention. Recouper les déclarations et les valider par des
extrapolations permet de ne pas aboutir à des aberrations.
170
Chapitre 7 – La faisabilité
Pour mener à bien cette étape, il est nécessaire de rencontrer tous les
acteurs identifiés des projets puis de mener l’enquête pour
comprendre qui fait quoi. Dans bien des cas, il sera important de les
interroger à deux reprises car après un premier tour d’horizon, de
nombreux points resteront immanquablement à élucider (rôle
précis de chacun, fréquences, versions de logiciel…).
171
Partie II – La conduite des projets Web
Tableau 7-2
Check-list permettant de décrire l’existant technique
172
Chapitre 7 – La faisabilité
Le diagnostic
Le diagnostic consiste à analyser l’écart entre les besoins exprimés et
les solutions existantes. Sur cette base, il est possible de lister les
besoins réels que devra couvrir la future solution.
Diagnostic (diagnostic.rtf )
Analyser l’écart
Deux types d’écarts sont mesurés : l’écart général (la différence
générale entre le besoin et l’existant) et l’écart interne à chaque
besoin (la proportion de couverture d’un besoin partiellement
couvert). Ainsi, l’entreprise se fait une idée claire du chemin à
parcourir.
L’écart général donne une idée de la couverture fonctionnelle géné-
rale de l’existant par macrobesoins : publication, workflow, moteur
de recherche, catalogue, commande…
L’analyse de l’écart interne de chaque besoin vise à s’assurer d’une
part que chaque fonction liée à un besoin est couverte (totalement
ou partiellement) et, d’autre part, que le mode de couverture est
conforme aux attentes. Cette analyse permet d’affiner les éléments
de choix de la future solution.
173
Partie II – La conduite des projets Web
174
Chapitre 7 – La faisabilité
Tableau 7-3
Étude de faisabilité : éléments à valider
175
Partie II – La conduite des projets Web
176
Chapitre 7 – La faisabilité
177
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 7-2
Exemple de grille de critères
178
Chapitre 7 – La faisabilité
179
Partie II – La conduite des projets Web
180
Chapitre 7 – La faisabilité
Validation du livrable
Pour valider cette partie, il est nécessaire de :
– vérifier que le poids de chaque critère est en adéquation avec les objectifs et contraintes du
projet ;
– que la solution retenue est cohérente avec les contraintes de chaque acteur majeur du projet
(DG, DSI, DC…).
Tableau 7-4
Choix d’une solution : éléments à valider
181
Partie II – La conduite des projets Web
Ouvrage
O’Shaughnessy Wilson
La faisabilité de projet
Éditions SMG – 2000 – ISBN : 978-2890940512
Sites
Sequoia - Description générale de Sequoia dont l’étude de faisabilité
http://www.sequoia.be/consult/method/francais.htm
Anere MSI - Plan d’étude de faisabilité
http://www.anere.com/Gestion_de_projet/
GP_PF_Etfaisabilite.htm
182
Chapitre 7 – La faisabilité
Avis d’experts
10 bonnes pratiques
pour réduire intelligemment
le coût des projets Web
La compression des budgets et la professionnalisation des équipes poussent de
nombreux responsables à réduire leur budget Web dans le but de faire mieux avec
moins de moyens. Revue des bonnes pratiques qui ont fait leurs preuves, comme
chez Nestlé Waters.
1. Investir sur la définition du besoin
Si je n’avais qu’un conseil à donner, ce serait d’investir du temps en amont de chaque
projet pour bien définir le besoin, conseille Olivier Cordonnier, directeur de la
communication interne et e-business chez Nestlé Waters. On peut alors réaliser
l’inventaire des ressources nécessaires, estimer une charge, en déduire une enveloppe
budgétaire et un planning. Autant de précieux repères qui serviront à sélectionner
le bon prestataire puis à le piloter efficacement.
2. Évaluer l’impact des choix techniques
Pour choisir une plate-forme de développement ou un progiciel, l’idéal est de se
faire accompagner par un spécialiste indépendant. Cela évite de se retrouver avec
une solution surdimensionnée ou vite obsolète mais génératrice de marge pour le
prestataire. C’est aussi l’occasion d’identifier objectivement les coûts cachés, pesant
souvent plus sur le budget que l’investissement initial.
3. Intégrer les compétences en interne
Intégrer une compétence technique et méthodologique me permet de réduire la charge
en challengeant le prestataire et en supprimant des postes coûteux comme les directeurs
de mission. In fine, c’est une garantie de pérennité puisque le savoir-faire est acquis puis
maîtrisé en interne, illustre Olivier Cordonnier.
4. Considérer les offres à bon marché
Il ne faut pas systématiquement mettre de côté les offres les moins chères, même
quand elles paraissent aberrantes comme le démontre Olivier Cordonnier : J’ai
réduit de 50 % le coût d’un important projet en choisissant le moins disant au terme
d’une étude approfondie de ses références. Et le temps m’a donné raison : implication,
respect du timing et qualité sont au rendez-vous.
183
Partie II – La conduite des projets Web
184
Chapitre 8
L’appel d’offres
Figure 8-1
Les différentes étapes de l’appel d’offres
Hier, les projets Web étaient menés avec une agence de communication ou
une SSII. Aujourd’hui, la complexité des projets et une plus grande matu-
185
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 8-2
Mapping des différents prestataires
186
Chapitre 8 – L’appel d’offres
Figure 8-3
http://ebusiness.org
Ce site recense plus de cinq mille prestataires, classés par ordre alphabétique,
domaine de compétence, etc.
Conseils en AMOA/AMOE
Les prestataires spécialisés en assistance à maîtrise d’ouvrage
(AMOA) ou en assistance à maîtrise d’œuvre (AMOE) accompa-
gnent leurs clients dans les phases amont puis tout au long de leur
projet. Ce sont souvent de grands cabinets de conseil comme Accen-
ture, le BCG, McKinsey ou des acteurs ayant intégré des cabinets de
conseil comme IBM ou Capgemini. On trouve aussi quelques
petites entités spécialisées comme Breek.
Ces prestataires interviennent essentiellement dans les phases
amont du projet : définition de la méthodologie du projet, stratégie,
187
Partie II – La conduite des projets Web
188
Chapitre 8 – L’appel d’offres
189
Partie II – La conduite des projets Web
190
Chapitre 8 – L’appel d’offres
Tableau 8-1
Prestataire unique, avantages et inconvénients
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
Tableau 8-2
Mosaïque de prestataires, avantages et inconvénients
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
191
Partie II – La conduite des projets Web
Tableau 8-3
Duo, avantages et inconvénients
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
– Qualité des livrables. – Plus cher qu’un prestataire unique.
– Cohérence du projet. – Plus difficile à gérer qu’un prestataire
– Simplicité de gestion. unique.
Constituer la short-list
Une fois l’option d’organisation générale retenue, il s’agit de sélec-
tionner les prestataires en accord avec la stratégie de l’entreprise, le
but étant de prendre le moins de risques possible.
Lister les prestataires potentiels
Plusieurs approches sont possibles pour lister les prestataires poten-
tiels. La première consiste à exploiter les résultats du benchmark en
répertoriant les prestataires qui ont créé les sites concurrents. Dans
le cas d’un intranet, la même démarche peut être efficace en
s’appuyant sur l’étude de l’existant et en identifiant les prestataires
qui ont travaillé pour les autres directions de l’entreprise. La seconde
192
Chapitre 8 – L’appel d’offres
193
Partie II – La conduite des projets Web
194
Chapitre 8 – L’appel d’offres
Choix de la procédure
Le type d’appel d’offres retenu par l’entreprise conditionne la rédac-
tion du cahier des charges. Aussi avant de rédiger ce livrable est-il
nécessaire de déterminer la procédure qui sera suivie.
Réunion de discussion avec la direction des achats
ou le service des marchés
Cette étape consiste à discuter avec le bureau des marchés dans le cas
d’un organisme public ou avec la direction des achats dans le cas
d’une entreprise privée.
Au cours de cette discussion, les différentes procédures utilisables
seront évoquées ainsi que leurs conséquences, notamment en termes
de planning et d’engagement contractuel. Au final, une procédure
devra être retenue.
Le code des marchés publics permet de résumer rapidement les
différentes possibilités : mise en concurrence simplifiée, appels
d’offres restreints ou ouverts, procédure négociée, appel d’offres sur
performances. Des combinaisons sont bien sûr possibles bien que
cela soit rarement nécessaire.
Tableau 8-4
Récapitulatif des types d’appels d’offres
Mise en concurrence Annonce publique, tout postu- Projet de petite taille (enjeux,
simplifiée lant accepté, réponse unique, charge, délais réduits), sites
négociation avec prestataire institutionnels…
retenu.
Appel d’offres ouvert Annonce publique, seuls les Tout type de projet sauf ceux
postulants qui en font expres- à dominante créative.
sément la demande peuvent
participer, réponse en deux
parties, négociation avec pres-
tataire retenu.
Appel d’offres Nombre restreint de partici- Projets stratégiques, projets
restreint pants (minimal et maximal). bien cadrés, projets faisant
Réponse en deux parties. Envoi appel à des prestataires très
du cahier des charges seule- spécialisés, manque de temps
ment aux candidats ayant satis- pour l’appel d’offres…
fait à la partie administrative.
195
Partie II – La conduite des projets Web
196
Chapitre 8 – L’appel d’offres
197
Partie II – La conduite des projets Web
198
Chapitre 8 – L’appel d’offres
199
Partie II – La conduite des projets Web
Tableau 8-5
Exemple de bordereau de prix pour un projet institutionnel simple (extrait de
l’étape « conception graphique »)
200
Chapitre 8 – L’appel d’offres
201
Partie II – La conduite des projets Web
L’analyse des réponses des candidats est d’autant plus aisée qu’elle
a été intégrée dans les étapes précédentes, notamment dans le
cahier des charges et lors du brief (questionnaire aux fournisseurs,
bordereau de prix, etc.). Dans le cas contraire, il est utile de
s’armer de patience et de courage, notamment pour comparer les
propositions commerciales !
Analyser la solution
Cette étape consiste à décortiquer les réponses des prestataires au
travers de critères relatifs à la compréhension de la probléma-
tique, à la complétude et à la qualité de la solution. Au final,
l’entreprise doit disposer d’une grille qui résume les points forts
et les points faibles de chaque proposition.
Évaluer la bonne compréhension de la problématique revient à
retrouver les objectifs reformulés clairement ainsi que de
nombreux détails montrant une vraie sensibilité au métier de
l’entreprise.
Exemples de critères permettant d’analyser la problématique
– reformulation des objectifs ;
– identification des points bloquants ;
– identification des facteurs clés de succès ;
– compréhension du métier.
202
Chapitre 8 – L’appel d’offres
203
Partie II – La conduite des projets Web
Analyser le budget
Dans un premier temps, le but est de comparer les grandes masses
budgétaires par étapes et par profils. L’analyse porte dans un
deuxième temps sur l’étude des charges, des coûts journaliers, des
coûts de création et des coûts de possession. Au final, l’entreprise
dispose d’une grille d’analyse renseignée qui l’aidera à négocier avec
le prestataire retenu.
204
Chapitre 8 – L’appel d’offres
Tableau 8-6
Répartition des budgets en fonction de la méthode
Approche linéaire 60 % 40 %
Approche itérative 30 % 70 %
Le deuxième critère d’analyse porte sur les profils et les coûts jour-
naliers. Ces coûts étant multipliés par la charge, des différences
mineures peuvent avoir, au final, un impact fort sur le budget. Une
technique d’analyse efficace consiste à réaliser une moyenne pour
chaque profil et à comparer chaque proposition sur cette base.
Cependant, dans certains cas, notamment quand les candidats sont
tous très spécialisés, il pourra être utile de se renseigner sur les prix
moyens pratiqués sur le marché.
Pour finir, les différents coûts de création et de possession doivent
être précisément étudiés. En effet, des différences significatives entre
les différentes propositions s’expliquent souvent par des coûts
« cachés ». Dans le budget de réalisation, il faut notamment faire
attention aux coûts des licences, au coût de la reprise de l’existant et
au coût des formations. Dans le budget de possession, les licences,
l’hébergement, la maintenance, le Webmastering, le référencement
annuel… devront être surveillés.
En règle générale, cette étape est menée avec l’appui du prestataire
qui a réalisé l’étude de faisabilité et/ou rédigé le cahier des charges.
Formaliser la synthèse
L’objectif de cette étape est de créer un document synthétique qui
facilitera la prise de décision. Cela revient donc à concaténer les
différentes grilles de critères de manière à disposer d’une synthèse
comparable de chaque proposition. Comme pour le choix d’une
solution lors de l’étude de faisabilité, chaque critère doit être
pondéré en fonction de la priorité du projet : délais, complétude,
respect du budget… Il est aussi très important d’ajouter à ces
critères une note sur la qualité de la relation entre chaque prestataire
et l’équipe qui aura en charge le projet (dans le cas où cette dernière
participe à un appel d’offres sur performances). Ce dernier point
devrait peser dans la décision finale. De cette manière, la note finale
sera représentative des attentes de l’entreprise. Cette étape est
réalisée en interne.
Grille de synthèse (grille_synthese.xls)
205
Partie II – La conduite des projets Web
Ouvrages
Michel Roux
Appels d’offres : Rédiger, répondre, analyse
Éditions Eyrolles – 2007 – ISBN : 978-2212538373
Valérie Sédallian et Jérôme Dupré
Le contrat d’achat informatique : Aspects juridiques et pratiques
Vuibert – 2005 – ISBN : 978-2711748358
Thierry Craye
Appels d’offres : la stratégie gagnante pour les gérer et les remporter
Chiron – 2006 – ISBN : 978-2702711859
Sylvie Lepont
Le guide des sociétés de services informatiques
Éditions du Management – L’Expansion – 2006 – ISBN :
978-2910987213
Avis d’experts
Recruter efficacement
son prestataire Web
La diversité des acteurs, la complexité des projets et le manque de culture Internet
rendent difficile le choix du prestataire Web. Par chance, les risques peuvent en être
limités en respectant quelques règles simples.
La réussite d’un projet Web repose sur un cahier des charges clair, de bons choix techniques
et un prestataire compétent, synthétise Sylvie Aubin-Zaabi, directrice des éditions du
CIDJ (Centre d’information jeunesse). La publicité faite à l’appel d’offres et le choix
des destinataires sont aussi fondamentaux : trop de visibilité conduit à un travail très
important de dépouillement. À l’inverse, oubliez de communiquer et vous n’aurez pas
assez de bonnes réponses, complète Benoît Léger, consultant chez Stelau Conseil.
206
Chapitre 8 – L’appel d’offres
207
Partie II – La conduite des projets Web
Avis d’experts
208
Chapitre 8 – L’appel d’offres
Comment le rédiger ?
Il ne faut jamais perdre de vue que le cahier des charges vit tout au long du projet. En
imposer une lecture fastidieuse est le meilleur moyen pour que personne ne l’utilise,
précise Anne de Montalivet. Pour être le plus synthétique possible, sa rédaction
doit favoriser les résumés (une page au maximum), les listes à puce et les tableaux.
Concrètement, un cahier des charges est en général composé de quatre parties. La
première explique pourquoi le projet existe, quels sont ses objectifs et qui le pilote :
rôles respectifs de la maîtrise d’ouvrage (MOA) et de la maîtrise d’œuvre (MOE),
procédures de validation, etc. La deuxième présente les besoins fonctionnels, tech-
niques et organisationnels, ainsi que les contraintes et les exigences. La troisième
partie liste les prestations et les livrables attendus.
Cette liste sert de boussole tout au long du projet. C’est autant un pense-bête qu’un outil
pour rappeler à l’ordre les prestataires, explique Anne de Montalivet. Attention à la
cohérence quand plusieurs prestataires sont impliqués, les uns s’appuyant sur les livrables
des autres, ajoute Franck Gonzales, fondateur du cabinet de consultant Osaxis. La
quatrième partie définit le cadre de la réponse : planning de l’appel d’offres, docu-
ments attendus, règles de sélection, etc.
Quels éléments juridiques inclure ?
Pour Anne de Montalivet, il faut absolument impliquer un juriste dans la rédaction
du cahier des charges. C’est véritablement la seule ceinture de sécurité qui garantisse au
minimum le résultat en cas de problème. En effet, trop d’entreprises mettent de côté
les aspects juridiques, espérant les traiter plus tard. L’expérience montre que c’est
le meilleur moyen de se faire imposer le contrat du prestataire, donc d’être poten-
tiellement lésé en cas de différend finissant devant les tribunaux.
Pour éviter d’en arriver là, il suffit de définir des pré-requis en amont du projet et d’en
faire mention dans le cahier des charges ou d’ajouter un projet de contrat en annexe
quand c’est possible. Ce dernier accélère la rédaction puis la négociation du contrat final
et garantit que le projet commencera dans un cadre juridique partagé, explique Fran-
klin Brousse, avocat spécialisé dans les nouvelles technologies. Ce n’est donc pas
une perte de temps et encore moins une dépense inutile.
Concrètement, trois conditions juridiques doivent apparaître dans le cahier des
charges : un planning précis (des dates ou des délais impératifs avec engagement
de résultat et un mécanisme de pénalité de retard) ; les clauses de cession des droits
incluant les droits des éléments de contenu utilisés pour créer le site (textes,
photos, images...) ; les modalités de validation (déroulement et supports des vali-
dations, répartition des rôles lors de la recette, PV de réception provisoire, PV de
réception définitive, etc.).
209
Partie II – La conduite des projets Web
210
Chapitre 9
La conception
Figure 9-1
Les différentes étapes de la conception
211
Partie II – La conduite des projets Web
Conception fonctionnelle
Approche éditoriale
La ligne éditoriale et le rubriquage sont souvent les premières pierres
des projets Web. Ils permettent, si cela n’a pas été fait lors de l’étape
« faisabilité », de clarifier les idées du groupe de projet sur le contenu
et la forme du site.
212
Chapitre 9 – La conception
Tableau 9-1
Exemple de ligne éditoriale
213
Partie II – La conduite des projets Web
214
Tableau 9-2
Rubriquage, partie 1
RUBRIQUE SOUS-RUBRIQUE PAGE /GABA- CONTENU VOLUME SOURCE DE RESPONSABLE RESPONSABLE PUBLI-
RIT L’INFORMATION DE MISE À JOUR CATION
Nom de la Nom de la sous Nom de la Découpage de la page en : Nombre Nom de la Nom de la Nom de la per-
rubrique rubrique page (ou du – titre (calibrage et règle asso- de page(s), personne personne sonne identifiée
gabarit) ciée) ; de fiche(s), identifiée identifiée comme responsa-
– chapeau (calibrage d’articles… comme créant comme res- ble de la publica-
et règle associée) ; l’information ponsable de la tion. À défaut type
– corps de texte (calibrage et + coordon- mise à jour. À de profil suscepti-
règle associée) ; nées défaut, type ble de valider la
– liens (calibrage et règle asso- + nature de de profil sus- mise à jour
ciée) ; l’information ceptible de + coordonnées
215
– légende (calibrage et règle (RA, lettre, réaliser la
associée)… note mise à jour
interne…) + coordon-
+ format de nées
l’information
(papier,
numérique,
audio,
vidéo…)
Chapitre 9 – La conception
Partie II – La conduite des projets Web
Tableau 9-3
Rubriquage, partie 2
1 = annuelle Ax(B+C+D)/480
12 = mensuelle
52 = hebdomadaire
…
Pour être efficace, cette méthode doit être menée avec une grande
rigueur. Ainsi, chaque information du tableau doit être précisée, ce
qui n’est pas toujours évident surtout pour la partie workflow.
Validation du livrable : attention aux détails
Avant de valider le rubriquage, il est utile de vérifier que :
– chaque colonne est complète (le contenu est décrit en détail pour chaque page ou chaque com-
posant) ;
– les personnes citées ont effectivement la disponibilité et l’autorité annoncées ;
– les fréquences de mise à jour sont réalistes.
216
Chapitre 9 – La conception
Figure 9-2
Exemple de diagramme de flux conceptuel de niveau 1 (achat)
217
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 9-3
Exemple de diagramme de flux conceptuel de niveau 2 (sélection produit)
Figure 9-4
Exemple de modélisation des processus de « vente de forfait voyage » avec
le logiciel MEGA
218
Chapitre 9 – La conception
219
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 9-5
Exemple d’optimisation de processus
Tableau 9-4
Processus avant et après optimisation
220
Chapitre 9 – La conception
221
Partie II – La conduite des projets Web
3. Je m’enregistrerai moi-même quand je serai prêt (pas de personnalisation implicite sauf si elle
est demandée).
4. Utilisez ce que je vous donne (se rappeler des goûts de l’internaute, ne pas lui demander deux
fois la même chose, etc.).
5. Aidez-moi à comparer vos produits/services (mieux vaut aider à comparer les produits que per-
dre le visiteur).
6. Ne me demandez pas de me décider/d’agir sans information (pour faire agir l’internaute, il
faut lui en donner les moyens, notamment au travers du contenu).
7. N’essayez pas de deviner ce que je pense, donnez-moi plutôt les moyens de trouver ce que je
veux (mieux vaut un contenu à jour et facilement accessible qu’une personnalisation mal pensée
– ce qui est presque toujours le cas !).
8. Faites simple (le principe de navigation, la structure du site et des pages doivent être toujours
les mêmes ; l’internaute doit toujours savoir d’où il vient, où il est et où il va).
9. Ne me rejettez pas ! (ne pas mener les internautes à des zones qu’ils ne peuvent pas utiliser).
10. Ne me noyez pas sous l’information (les propriétés d’Internet doivent être utilisées pour
distiller l’information au fur et à mesure qu’elle est utile).
Source : Jodie Dalgleish, Customer Effective Web Sites (éditions Ft.com).
Figure 9-6
Exemple de cinématique du site http://www.rfimusique.com
222
Chapitre 9 – La conception
223
Partie II – La conduite des projets Web
Conception graphique
224
Chapitre 9 – La conception
Concept board :
Figure 9-7 représentation simplifiée
Exemple de cheminement du concept board à la charte graphique mais précise d’un concept.
(http://www.rfimusique.com) En général, un concept
board est constitué d’une
juxtaposition de visuels.
Créer le concept board1
Dans le cas d’un concept
L’objectif du concept board est de décrire l’ambiance du futur site board graphique, le but
sans consacrer trop de temps à sa formalisation. Ce qui compte à est de présenter un code
couleurs, un code typo-
cette étape est la justesse de l’idée et du style graphique plus que la graphique, un principe
qualité d’exécution. L’entreprise doit pouvoir itérer jusqu’à être de traitement des visuels...
225
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 9-8
Exemple de concept board pour le site http://www.rfimusique.com
226
Chapitre 9 – La conception
Figure 9-9
Exemple de piste graphique pour le site http://www.rfimusique.com
227
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 9-10
Exemple de template du site http://www.rfimusique.com
228
Chapitre 9 – La conception
229
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 9-11
Exemple de charte graphique et ergonomique pour le site http://www.rfimu-
sique.com
230
Chapitre 9 – La conception
éléments techniques (feuilles de style, JavaScript1, Server Side JavaScript : code embar-
qué dans une page HTML,
Includes2…) du site. qui s’exécute dans le navi-
Elle est présentée au cours d’une réunion durant laquelle est assuré gateur si celui-ci l’autorise.
un transfert de compétences auprès du prestataire qui réalise les SSI : Server Side Include.
développements ou auprès de l’équipe interne. Souvent abrégé en
« include ». Les SSI permet-
tent de découper une page
Validation du livrable : priorité aux aspects opérationnels en plusieurs fichiers indé-
La charte graphique est un livrable opérationnel. À ce titre, il ne faut la valider qu’après s’être pendants (un include pour
assuré que : le menu, un include pour
le bandeau…). Le but est de
– elle respecte la règle de nommage ; simplifier le développement
– elle respecte les standards techniques définis (versions de HTML, ECMAScript3, CSS…) ; et rationaliser la mainte-
nance en factorisant
– il existe au minimum une page détaillée par gabarit (includes, largeurs de colonnes, taille fixe ou le code.
variable, background de cellules, styles appliqués…) ;
– les fichiers Photoshop et Illustrator sont exploitables et optimisés (multicalques non aplatis, ECMAScript : standard
calques titrés et classés…) ; qui a mis fin à la guerre
entre JavaScript (Sun)
– il existe des fichiers Photoshop spécifiques pour la création de titres, de boutons, etc. ; et JScript (Microsoft).
– les CSS sont concentrées dans un seul fichier externe ;
– les JavaScript sont concentrés dans un seul fichier externe ;
– l’ensemble des éléments est présent (images sources, images optimisées, fichiers HTML…).
Spécifications fonctionnelles
231
Partie II – La conduite des projets Web
Tableau 9-5
Plan type des spécifications fonctionnelles
PARTIE DESCRIPTIF
Contexte Cette première partie présente l’idée force du projet. On peut facile-
ment la rédiger en synthétisant l’étude d’opportunité ou en reprenant
la section « contexte » de l’étude de faisabilité. Le but est d’expliquer
la raison d’être du projet.
Contraintes Cette partie présente les contraintes liées au besoin fonctionnel et à
fonctionnelles l’organisation de manière à ce que le prestataire comprenne les choix
opérés (taille et nature de l’équipe chargée de l’animation, répartition
géographique, etc.). Par exemple, la création de nombreux formu-
laires de saisie et le recours à un éditeur HTML riche s’expliquera par
le fait que l’équipe animant le site est constituée d’experts de la santé
qui ne possèdent pas de compétences informatiques.
Contraintes Cette partie constitue un mini cahier des charges techniques qui
techniques permet au prestataire réalisant les développements de respecter les
choix opérés lors de l’étude de faisabilité. Elle peut d’ailleurs en
reprendre la section « Présentation de la solution ».
Principe général Pour être efficace, il est important de garder à l’esprit que le presta-
de la future taire ne connaît pas le projet. Un effort de synthèse doit donc être
application réalisé de manière à ne pas le noyer sous un déluge de détails, inuti-
les à ce stade. Pour formaliser cette partie, l’expression du besoin
peut être synthétisée et complétée par l’arborescence générale, le
premier niveau de rubriquage et le premier niveau de la cinématique.
Détail de chaque Cette partie, contrairement à la première, doit être la plus détaillée
fonctionnalité possible. Elle constitue le cœur des spécifications fonctionnelles. En
général, elle se fonde sur la reprise de l’expression du besoin, du
rubriquage, de la description des processus et de la cinématique aux-
quels on ajoute les règles de gestion associées.
232
Chapitre 9 – La conception
Tableau 9-6
Exemple de spécifications fonctionnelles
Conception technique
233
Partie II – La conduite des projets Web
Architecture
L’architecture d’une solution Web est décrite à travers son architec-
ture technique (comprenant elle-même les architectures applicative,
technique et matérielle). Ces différentes « vues » vont de la plus
conceptuelle à la plus concrète.
L’architecture applicative
L’architecture applicative répond à un double enjeu : aider les
concepteurs d’un logiciel à en maîtriser sa complexité ; garantir la
maintenabilité et l’évolutivité de la solution.
Le modèle le plus connu est appelé « architecture à trois niveaux ».
Il comprend :
• le client (le demandeur de ressources) ;
• le serveur d’applications (le serveur chargé de fournir la res-
source mais faisant appel à un autre serveur) ;
• le serveur secondaire (généralement un serveur de base de don-
nées), lequel fournit un service au premier serveur.
Dans un souci de réutilisation et de maintenance, le modèle « cinq
couches » tend à se développer. Il comprend :
• une couche présentation ;
• une couche application ;
• une couche composants métier ;
• une couche d’accès aux données ;
• une couche de stockage des données.
L’architecture applicative est réalisée en interne ou par un cabinet de
conseil en architecture.
234
Chapitre 9 – La conception
L’architecture logicielle
L’architecture logicielle décrit les différentes applications, leurs
interdépendances et les règles associées. Pour un projet Web, elle
comprend en général :
• un niveau incontournable, à savoir l’infrastructure de base :
– pare-feu ;
– serveur HTTP ;
– serveur de messagerie ;
– serveur d’applications ;
– moteur de recherche ;
– connecteurs base de données ;
– bases de données ;
– système d’exploitation…
• un niveau spécifique (exemple pour un site institutionnel) :
– serveur de publication ;
– serveur de contenu…
L’architecture logicielle peut être réalisée en interne ou par le pres-
tataire qui réalise l’architecture applicative.
L’architecture matérielle
L’architecture matérielle décrit les ordinateurs (poste client,
serveurs, etc.) et les réseaux sollicités par la solution. Elle permet de
dimensionner précisément le budget et d’effectuer des choix straté-
giques tels que l’hébergement.
Quand le projet est hébergé en interne, l’architecture matérielle
peut être définie avec la fonction support/exploitation. Elle peut
aussi être confiée à l’hébergeur dans le cas d’un hébergement externe
ou, pour les projets stratégiques, à un prestataire spécialisé assurant
à la fois l’hébergement et l’exploitation.
La sécurité
Les règles de sécurité précisent trois niveaux : la sécurité physique
(accès à la salle machine, alimentation électrique, incendie,
235
Partie II – La conduite des projets Web
Modélisation
En France, la méthode de modélisation la plus utilisée reste Merise
(relationnel) bien que des méthodes orientées objet telles qu’UML
(Unified Modeling Language) soient en passe de devenir le stan-
dard, grâce, notamment, aux développements J2EE.
Chaque méthode correspond à une approche conceptuelle et à une
vision différente de la programmation. Merise est plutôt adaptée
aux « petits projets » utilisant des structures de données relation-
nelles et une programmation procédurale. UML est plutôt adaptée
aux « gros projets » utilisant des langages et des structures de
données objet.
Il n’y a donc pas de bonne ou de mauvaise méthode, il y a en
revanche des méthodes plus ou moins adaptées à un type de projet.
236
Chapitre 9 – La conception
Figure 9-12
Exemple de modélisation (partielle) de l’achat d’un livre sur un site Web avec
UML
237
Partie II – La conduite des projets Web
238
Chapitre 9 – La conception
Présenter une méthode telle que Merise en quelques lignes n’est pas
possible. Nous ne survolons ici que les livrables essentiels : MCD,
MCT, MOPT, MLD, MPD. Le but est de comprendre à quoi ils
servent et en quoi ils représentent un choix stratégique pour le
projet.
Figure 9-14
Vue d’ensemble et articulation des différents modèles de Merise
239
Partie II – La conduite des projets Web
240
Chapitre 9 – La conception
Spécifications techniques
Les spécifications techniques ont pour objectif d’industrialiser les
développements en précisant le cadre et les règles. Elles doivent être
les plus précises possible tout en restant digestes. Les lignes suivantes
détaillent le contenu de chaque partie du livrable.
Spécifications techniques (specifications_techniques.rtf )
Tableau 9-7
Contenu des spécifications techniques
PARTIE DESCRIPTIF
Contexte Cette partie présente l’idée force du projet. Elle peut être facilement
rédigée en reprenant la section « contexte » des spécifications fonc-
tionnelles.
Reprise des Cette partie reprend les spécifications fonctionnelles (contraintes
spécifications fonctionnelles, principe général de la future application, détail de
fonctionnelles chaque fonctionnalité) de manière à ce que les développeurs
puissent comprendre le but de l’application.
Idéalement, le document précise pour chaque fonction principale
la réponse technique. Le recours à la fonction mail() de PHP pour
envoyer un e-mail par exemple.
Principes Le but de cette partie est de présenter le cadre général des
architecturaux développements en détaillant les architectures applicative, logicielle
et matérielle ainsi que la politique de sécurité.
Règles de nommage Cette partie précise les règles de nommage de l’ensemble des
et de codage éléments techniques (API, nom des classes, etc.) et de codage
(gestion des variables, etc.).
Modèles de données Cette partie détaille les différents modèles de données.
Composants Cette partie liste l’ensemble des composants de l’application.
Pour chacun, elle précise : son nom, son rôle fonctionnel, ses
dépendances avec les autres composants, sa dépendance par
rapport au framework technique, les connecteurs utilisés.
241
Partie II – La conduite des projets Web
Tests utilisateurs
242
Chapitre 9 – La conception
243
Partie II – La conduite des projets Web
244
Chapitre 9 – La conception
245
Partie II – La conduite des projets Web
246
Chapitre 9 – La conception
Ouvrages
Joseph Gabay
Merise, vers OMT et UML, un guide complet avec études de cas
Interéditions – 2007 – ISBN : 978-2225830037
Jodie Dalgleish
Customer-effective Web Sites
ft.com – 2000 – ISBN : 978-0130878274
Jesse James Garrett
The elements of user experience, The User-Centered Design for the Web
New Riders – 2002 - ISBN : 978-2708124738
Sébastien Bailly
Bien écrire pour le Web
OEM – 2003 – ISBN : 978-2746404854
Hubert Tardieu, Arnold Rochfeld, René Colletti
La méthode Merise
Éditions d’Organisation – 2000 – ISBN : 978-2708124738
Céline Labbé
Modéliser les données
Éditions Pratik – 2005 – ISBN : 978-2922889048
Chromatic et Michel Casabianca
Extreme Programming
O'Reilly – 2005 – ISBN : 978-2841773589
Jean-Louis Bénard, Laurent Bossavit, Régis Médina et Dominic
Williams
Gestion de projet : eXtreme Programming
Éditions Eyrolles – 2004 – ISBN : 978-2212115611
Russ Miles et Kim Hamilton et Hervé Soulard
Introduction à UML 2
O'Reilly – 2006 – ISBN : 978-2841774210
247
Partie II – La conduite des projets Web
Laurent Debrauwer
Design Patterns - les 23 modèles de conception : descriptions et solution
illustrées en UML 2 et Java
Éditions ENI – 2007 – ISBN : 978-2746038875
Pascal Roques
UML
Éditions Eyrolles – 2005 – ISBN : 978-2212117257
Pascal Roques
UML 2 par la pratique : Études de cas et exercices corrigés
Éditions Eyrolles – 2006 – ISBN : 978-2212120141
Sites
BPMS.info - La bible du BPM
http://www.bpms.info/
Useit.com - L’ergonomie selon Jakob Nielsen
http://www.useit.com/
Open Web Group - Des standards compréhensibles !
http://openWeb.eu.org/
abcdRFC - Toutes les RFC en français
http://abcdrfc.free.fr/
UML - UML en français
http://uml.free.fr/
Template Monster - Un site designer en 3 clics
http://www.templatemonster.com/
Redaction - Le site des spécialistes de l’information en ligne
http://www.redaction.be
248
Chapitre 9 – La conception
Avis d’experts
249
Partie II – La conduite des projets Web
250
Chapitre 10
La réalisation
Figure 10-1
Les différentes étapes de la réalisation
251
Partie II – La conduite des projets Web
Contenus éditoriaux
La production des textes d’un site demande une grande rigueur et
beaucoup de professionnalisme car écrire pour le Web est difficile :
pour que la lecture soit agréable, le calibrage doit être court, la
titraille incitative et le style très dynamique. Autant de contraintes
qui ne facilitent pas la rédaction !
Par ailleurs, la nature du site est déterminante. Dans le cas d’un site
marchand, les textes, proches du publireportage, ont pour objectif
d’accrocher le visiteur et de l’inciter à acheter. Dans un site institu-
tionnel, le rédactionnel véhicule une image positive de l’entreprise,
rassure et valorise. Dans le cas d’un portail d’entreprise, l’objectif
du contenu éditorial est d’augmenter la productivité et de créer un
cadre favorable pour faire passer les messages stratégiques de la
direction… À chaque fois, le ton et l’angle employés seront diffé-
rents.
La pratique courante est donc de dissocier le contenu rédactionnel
appelé à durer de celui plus ponctuel tel que les actualités ou les
promotions. Cela permet de répartir au mieux le travail entre
l’équipe interne et les prestataires, en fonction des compétences de
chacun.
Produire les textes
Cette étape doit être préparée avec soin car un nombre important
d’acteurs intervient. Le travail consiste à organiser puis à réaliser la
production des textes en tenant compte de la ligne éditoriale définie
dans la charte éditoriale.
252
Chapitre 10 – La réalisation
253
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 10-2
http://www.anyword.fr
Des prestataires tels que Anyword peuvent prendre en charge la totalité des
opérations de traduction.
254
Chapitre 10 – La réalisation
Contenus graphiques
Les contenus graphiques d’un site jouent deux rôles, d’une part, ils
assurent une navigation agréable et intuitive et, d’autre part, ils illus-
trent le propos. Leur production peut demander, dans certains cas,
un effort très important, notamment lors de la création d’un cata-
logue. Le niveau de qualité exigé est alors très élevé, car sur Internet,
les photos participent à la vente autant que le prix ou les informa-
tions produit.
Produire les images
Cette tâche consiste à produire l’ensemble des images qui compo-
sent le site. On distingue, en général, les images liées à la navigation
(bandeau, boutons, pictogrammes…) des images liées au contenu
(schémas, photos des produits, etc.). Dans certains cas, une biblio-
thèque d’illustrations est créée au même moment.
Pour créer les images de navigation, le Web designer applique à des
listes fournies par le chef de projet les masques Photoshop présents
dans la charte graphique.
Pour les images liées au contenu, plusieurs possibilités sont envisa-
geables. Quand l’entreprise dispose d’une photothèque, le Web
designer réalise une première sélection de visuels qui est ensuite
validée par l’entreprise. Les visuels sont alors retravaillés dans le style
défini par la charte graphique. Quand l’entreprise ne dispose pas de
photothèque, le Web designer choisit les visuels dans un stock
photos (de type Image Bank, Getty, etc.). Après présentation et
étude du devis, l’entreprise valide ou modifie la sélection.
Dans le cas d’un catalogue pour lequel les visuels produits n’existent
pas ou seulement partiellement, deux solutions sont possibles. Si le
catalogue est peu volumineux et les produits simples à photogra-
phier, le Web designer ou le directeur artistique peuvent avantageu-
sement réaliser les prises de vue. En revanche, quand le catalogue est
volumineux et les produits complexes à photographier (matières,
effets de transparence, etc.), il est nécessaire de faire appel à un
spécialiste. Il peut s’agir d’un photographe indépendant ou d’un
prestataire spécialisé.
Les illustrations sont créées par le directeur artistique. Dans
certaines circonstances, ce dernier peut faire appel à un illustrateur.
Dans les deux cas, l’entreprise valide une esquisse (appelée rough)
des différentes illustrations avant qu’elles ne soient produites.
255
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 10-3
Exemple de storyboard
256
Chapitre 10 – La réalisation
Développements
257
Partie II – La conduite des projets Web
258
Chapitre 10 – La réalisation
259
Partie II – La conduite des projets Web
Documentation
260
Chapitre 10 – La réalisation
Reprise de l’existant
Préparer la reprise
Cette tâche consiste à déterminer la meilleure méthode de reprise
pour chaque élément présent dans le nouveau système. Elle s’appuie
sur l’analyse réalisée lors de l’étude de faisabilité dans laquelle les
procédés envisageables sont listés. Dans le cas d’une reprise automa-
tisée, le chef de projet, après avoir confirmé la liste des éléments à
reprendre, configure un environnement de production identique à
celui existant et récupère un jeu de données représentatives. Il
analyse seul ou avec l’aide d’un consultant technique la méthode de
production et le format de stockage de chaque donnée. Sur cette
base, il imagine le procédé le plus efficace pour reprendre les
données et les injecter dans le nouveau système. Le chef de projet
réalise alors un test de manière à garantir la faisabilité de sa solution.
Si le test est concluant, il formalise un modus operandi qui sera
utilisé lors de la mise en œuvre. Pour la reprise manuelle, le chef de
projet procède globalement de la même manière : analyse des
données, définition d’une méthode de ressaisie, test, formalisation
261
Partie II – La conduite des projets Web
Réaliser la reprise
Il s’agit de mettre en œuvre les procédés définis lors de l’étape précé-
dente puis de tester le résultat. Un travail de développement est
souvent nécessaire pour généraliser le procédé de reprise automatisé
à toutes les données concernées. La reprise manuelle a, quant à elle,
souvent commencé au même moment que les développements de
manière à disposer des données pour les tests et la recette.
Hébergement
262
Chapitre 10 – La réalisation
263
Partie II – La conduite des projets Web
264
Chapitre 10 – La réalisation
265
Partie II – La conduite des projets Web
Ouvrage
John Watkins
Test logiciel en pratique
Éditions Vuibert – 2002 – 978-2711748068
Sites
Design Up - Le site des développements efficaces
http://www.design-up.com
Wikipedia – Comparaison des outils de gestion de tickets
http://en.wikipedia.org/wiki/
Comparison_of_issue_tracking_systems
Wikipedia – Design patterns
http://en.wikipedia.org/wiki/Design_pattern_(computer_science)
Wikipedia – Don’t repeat Yourself (DRY)
http://en.wikipedia.org/wiki/Don%27t_repeat_yourself
Wikipedia – Comparaison des frameworks pour le Web
http://en.wikipedia.org/wiki/
Comparison_of_web_application_framework
Developpez.net – Comparatif des hébergeurs
http://www.developpez.net/forums/showthread.php?t=1670
266
Chapitre 11
La mise en service
Figure 11-1
Les différentes étapes de la phase de mise en service
La mise en service du projet est une phase importante qui a pour objectif
de former les utilisateurs, recetter l’application et faire connaître le projet
quand il s’agit d’un site public. C’est en somme le moment de vérité où
tous les efforts passés doivent trouver un écho positif auprès du public visé.
267
Partie II – La conduite des projets Web
Formation
268
Chapitre 11 – La mise en service
Figure 11-2
La place des formations dans la conduite du changement
269
Partie II – La conduite des projets Web
270
Chapitre 11 – La mise en service
271
Partie II – La conduite des projets Web
eux. Ainsi, le projet n’est pas parachuté par la direction mais porté
par les utilisateurs.
Middle management : Ce sont, en général, des cadres « terrains » appartenant au middle
ensemble des cadres management1 dans les petites structures et des chefs de bureau ou
intermédiaires se situant d’équipe dans les structures plus importantes.
entre la direction et les
collaborateurs. Les formateurs relais doivent être, si possible, intégrés au projet dès son
lancement. Ils joueront ainsi le rôle de correspondants tout au long des
phases amont (stratégie, faisabilité, conception). Cela permettra, en
outre, de les sensibiliser en profondeur à la problématique en les infor-
mant régulièrement et en les impliquant à certaines étapes (tables
rondes, tests du concept, de la maquette ou d’usabilité…).
Cette tâche est fondamentale car, si elle est bien menée, la formation
des utilisateurs ne posera ensuite pas de problème. Dans le cas
contraire, leurs craintes et leurs peurs risquent d’être renforcées…
Mieux vaut par conséquent s’assurer de la bonne formation des
formateurs relais et y consacrer les moyens nécessaires.
272
Chapitre 11 – La mise en service
Validation de la tâche
La tâche est validée quand le pourcentage d’utilisateurs jugés aptes fixé dans le plan de formation
est atteint.
Recette de l’application
273
Partie II – La conduite des projets Web
274
Chapitre 11 – La mise en service
Figure 11-3
Panneau de commande Selenium
275
Partie II – La conduite des projets Web
Présentation de Selenium
Figure 11-4
Vue d’ensemble des différents composants de Selenium
Selenium
Selenium est un ensemble de composants Open Source et gratuits
dont l’objectif est d’automatiser les tests fonctionnels d’application
Web. Attention, ces outils sont destinés à des tests fonctionnels : le
paramétrage est essentiellement basé sur l’interface de l’application.
Pour réaliser de vrais tests unitaires, il est préférable d’utiliser des
276
Chapitre 11 – La mise en service
277
Partie II – La conduite des projets Web
278
Chapitre 11 – La mise en service
– Est-ce que je veux tester un processus complet ou plutôt réaliser une série de tests unitaires (au
sens fonctionnel) ?
– Est-ce que je veux avoir n versions de chaque test (une version par profil par exemple) ou plutôt
un test comportant tous les profils ?
Au final et pour résumer, quelle granularité est nécessaire pour que les tests soient fiables, réalisa-
bles dans les contraintes du projets, puis maintenables ?
Dans notre cas, nous avons pris le parti de créer n versions de chaque test (une version par profil)
pour avoir plus de souplesse lors de la génération des scénarios.
279
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 11-5
280
Chapitre 11 – La mise en service
Figure 11-6
Figure 11-7
281
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 11-8
Figure 11-9
282
Chapitre 11 – La mise en service
Figure 11-10
7. Quand vous avez terminé le test, cliquez sur le rond rouge pour
qu’il arrête d’enregistrer vos actions (il faudra penser à recliquer
dessus au début du prochain test) puis enregistrez le test dans
Fichier>Sauver le test sous… Bravo ! Vous venez de paramétrer
votre premier test Selenium !
283
Partie II – La conduite des projets Web
8. Rejouez le test pour vérifier qu’il fonctionne. Pour cela cliquez sur
le test (il doit être en gras) puis sur la flèche verte suivie d’une seule
barre (celle suivie de plusieurs barres sert à lancer les scénarios).
Figure 11-12
9. Le test se déroule.
Figure 11-13
284
Chapitre 11 – La mise en service
Figure 11-14
Figure 11-15
Exemple de code d’un scénario fonctionnel dans Selenium
285
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 11-16
286
Chapitre 11 – La mise en service
Figure 11-17
Évidemment, nous en parlions au début, il faut lancer les scénarios dans un ordre logique :
– création des utilisateurs ;
– paramétrage ;
– création des contenus ;
– validation ;
– publication ;
287
Partie II – La conduite des projets Web
– listage ;
– affichage ;
– modification ;
– suppression.
288
Chapitre 11 – La mise en service
Cette tâche peut être réalisée en interne. Dans certains cas (projet
volumineux, fatigue en fin de projet, etc.) il est conseillé de se faire
accompagner soit par le prestataire intervenu dans les phases amont
(stratégie, faisabilité, conception) soit par un spécialiste de l’assis-
tance à maîtrise d’ouvrage.
289
Partie II – La conduite des projets Web
Communication
La valeur d’un site ou d’un intranet dépend en premier lieu de son
trafic, car plus les visiteurs sont nombreux et plus le potentiel de
communication ou de transaction est important. À l’inverse, un site
sans trafic, même s’il est très bien conçu, n’a aucun intérêt. Les
opérations de communication et le référencement lors du lance-
ment du projet sont donc très importants. Ces deux techniques sont
complémentaires : la campagne de communication vise à déve-
lopper rapidement la notoriété du site alors que le référencement
assure sa visibilité continue.
290
Chapitre 11 – La mise en service
Tableau 11-1
Exemple de copie stratégie
Tableau 11-2
Impact de la publicité en ligne sur les internautes européens
Source : Journal du Net, janvier 2005, http://www.journaldunet.com/
0411/041125eiaa.shtml
291
Partie II – La conduite des projets Web
Seth Godin propose donc une approche plus qualitative : le permission marketing. Il s’agit
d’adresser des messages publicitaires qui sont attendus, personnalisés et pertinents. Ainsi, l’inter-
naute « en a pour son temps ». C’est dans cette optique que les campagnes d’e-mailing doivent
impérativement s’inscrire, ce qui sous-entend que la qualité des fichiers (opt in) est la base d’une
campagne réussie. À tel point qu’il peut être intéressant, pour certaines sociétés (en B-to-B, en
B-to-C quand la marque joue un rôle important...), d’investir dans l’acquisition de ses propres
adresses e-mail.
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0%
Figure 11-18
Score d’impact de six formats de sponsoring en ligne, calculé en fonction du
niveau de présence Internet, base 100
292
Chapitre 11 – La mise en service
293
Partie II – La conduite des projets Web
cibles) doit, lui aussi, être élevé afin de s’assurer que la cible verra le
plus possible la marque et les messages sur la période de lancement.
Lors d’une campagne visant à constituer une base de données,
l’objectif est de générer un trafic qualifié sur le site où se trouve le
dispositif marketing qui permet de capter les informations. L’effica-
cité de la campagne est mesurée par le taux de participation (nombre
d’individus fournissant des informations par rapport au nombre
total de visites générées par la campagne). La répétition et la part de
voix peuvent alors être relativement faibles mais, une fois encore, le
recours au capping est souhaitable. Dans ce cas, il s’agira de fixer un
nombre maximal d’exposition très faible de l’ordre de 3 à 4.
Tableau 11-3
Les formats de la publicité en ligne (IAB 2008)
Source : IAB, 2008, http://www.iab.net/
iab_products_and_industry_services/1421/1443/1452
294
Chapitre 11 – La mise en service
Figure 11-19
Rôle de chaque action de promotion replacé dans le contexte de connexion
à un site
295
Partie II – La conduite des projets Web
L’analyse de l’audience est l’une des méthodes phare car elle révèle
les actions générant du trafic. Elle permet, par exemple, via l’analyse
des logs, de retrouver à quel moment une opération d’e-mailing a
été déclenchée, à quel moment elle s’est arrêtée et quelle a été son
influence sur le trafic.
Le taux de clics est un indicateur intéressant pour mesurer la qualité de
la création. Pour Doubleclick (http://www.doubleclick.com), le taux
moyen des formats standards se situait en 2005 aux alentours de 0,6 %
et 1,17 % pour les médias riches. Ce spécialiste de la publicité précise
que « ces chiffres continuent de varier considérablement chaque
trimestre, ce qui reflète l’idée selon laquelle les taux de clics dépendent
davantage de l’intention créative et de l’emplacement spécifique que du
format de la publicité. Le format 550 × 80, le plus souvent utilisé pour
les publicités interstitielles, affiche le taux moyen de clics le plus élevé
avec 0,80 %, suivi du carré (250 × 250), le plus souvent utilisé pour les
pop-ups, avec 0,58 %. Le taux moyen de clics pour une bannière stan-
dard de 468 × 60 est de 0,17 ».
Des analyses plus poussées, menées par exemple avec des panels
d’internautes ou via des questionnaires en ligne fournissent des indi-
cateurs qualitatifs, tels que le taux d’intention de visite ou d’achat,
le taux de mémorisation… Le premier évalue la capacité de persua-
sion de la campagne, donc ses qualités intrinsèques. Le second
apprécie la qualité de la créativité.
Ces quelques outils sont, bien sûr, à compléter par des méthodes
plus classiques qui mesureront l’impact des autres actions et
supports mis en œuvre.
296
Chapitre 11 – La mise en service
Cette tâche peut être réalisée en interne, avec l’aide d’un consultant
extérieur spécialisé.
Ouvrages
Pascal Lannoo et Corinne Ankri
E-marketing et e-commerce
Vuibert – 2007 – ISBN : 978-2711787210
Catherine Viot
Le e-marketing : La connaissance du marché et du cyber consommateur,
le positionnement et le marketing mix d’un site de vente en ligne
Gualino éditeur – 2006 – ISBN : 978-2297000871
Dave Chaffey
Total E-mail Marketing: Maximizing Your Results from Integrated E-
marketing
Butterworth-Heinemann – 2006 – ISBN : 978-0750680677
Edith Nuss
Le cyber marketing, mode d’emploi : Créer de la valeur avec les
nouveaux médias
Éditions d’Organisation – 2006 – ISBN : 978-2708123533
Sites
Mantis (outil de bug tracking)
http://www.mantisbt.org
297
Partie II – La conduite des projets Web
298
Chapitre 12
Référencement
et positionnement
Figure 12-1
Les différentes étapes du positionnement
299
Partie II – La conduite des projets Web
300
Chapitre 12 – Référencement et positionnement
Stratégie
Figure 12-2
Première page de résultats obtenue dans Google pour le mot-clé « parking »
301
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 12-3
La requête « location studio » génère 12 millions de résultats sur Google, ce
qui n’empêche pas le site http://www.location-etudiant.fr d’apparaître dans
les toutes premières positions depuis trois ans malgré un contexte
particulièrement concurrentiel : l'immobilier. Le secret : une stratégie de
référencement bien pensée en amont, une base de données optimisée de
manière automatique sur la base de calculs de densité pertinents, un contenu
mis à jour quotidiennement et de nombreux liens externes vers le site. Le site
bénéficie d’une veille constante et d’une révision de son référencement en
temps réel si nécessaire.
302
Chapitre 12 – Référencement et positionnement
303
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 12-4
Exemple de résultats obtenus pour le site laguitare.com qui est toujours
premier sur le mot générique guitare (15 millions de résultats), y compris
devant le fameux site Wikipédia.
La position de Google, qui s'oppose à la pratique des pages satellites, montre bien que les straté-
gies de référencement vont devoir évoluer. Le choix d’un prestataire capable de se remettre en
cause s’avère dès lors fondamental. En effet, générer des pages satellites avec un logiciel et opti-
miser manuellement un site Internet sont des métiers qu’on ne peut comparer. Or, face à la fluc-
tuation des stratégies des moteurs, seul un prestataire réactif peut garantir les résultats.
Au final, les pages satellites ne doivent en aucun cas constituer la base du référencement d’un
site, ce qui est malheureusement encore parfois le cas dans les prestations commercialisées par
certaines sociétés spécialisées dans le domaine du référencement.
Il est bien plus efficace et certain de générer des contacts ciblés en
s’appuyant sur l’optimisation manuelle des pages du site. La
réflexion humaine est indispensable et au-delà de la mise en œuvre,
il s’agit d’adapter la stratégie à chaque contexte et type de site et de
la faire évoluer tout au long de la vie du site. Un travail que seul un
humain peut accomplir.
Identifier le contexte concurrentiel
Cette étape doit permettre de disposer d’une vue d’ensemble des
concurrents directs ou indirects qui vont avoir un impact sur la
capacité de l’entreprise à positionner son site.
304
Chapitre 12 – Référencement et positionnement
Figure 12-5
Exemple de résultats obtenus pour le site http://www.location-parking.com
dont la stratégie de référencement couvre parfaitement la demande des
internautes, faisant de lui l’un des sites incontournables de son domaine.
305
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 12-6
Les résultats de recherche sur la requête « chaîne » dans Google font
apparaître des sites de domaines d’activité très différents. Il convient de
préciser la recherche.
306
Chapitre 12 – Référencement et positionnement
Figure 12-7
Seule une poignée de moteurs de recherche génèrent à eux seuls plus de 95 %
des recherches en provenance des outils de recherche.
307
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 12-8
Une société spécialisée en logistique aura intérêt à référencer son site sur le
site FraGGo (http://www.fraggo.com), ne serait-ce que pour augmenter sa
popularité.
308
Chapitre 12 – Référencement et positionnement
Figure 12-9
Le site Lesannuaires.com qui recense, comme beaucoup d’autres, les moteurs
spécialisés.
309
Partie II – La conduite des projets Web
Tableau 12-1
Répartition du nombre de mots par requête, en moyenne une requête est
composée de 2,44 mots-clés
1 mot 30,69 %
2 mots 26,80 %
Plus de 3 mots 17,61 %
Source : Baromètre Adoc, http://www.barometre.adoc.fr
On voit ici la nécessité de continuer à « sortir » dans les premiers
résultats des outils de recherche sur des requêtes d’un seul mot dans
la mesure où l’on constate que près d’un tiers des utilisateurs se limi-
tent à taper un seul mot pour guider leurs recherches. Cependant,
on note, année après année, une augmentation très sensible du
nombre de mots-clés tapés dans les outils de recherche.
310
Chapitre 12 – Référencement et positionnement
Figure 12-10
Exemple de résultats obtenus pour une requête d’un seul mot (parachute) dans
un contexte très concurrentiel (9 millions de résultats). Le site Air Libre
Parachutisme, petite école de parachute en Normandie, apparaît pourtant en
2e place de la liste de résultats.
311
Partie II – La conduite des projets Web
Cette solution, bien qu’attractive en raison de son coût peu élevé, peut aboutir dans certains cas à
un référencement trop… limité et vous priver d’un trafic intéressant.
Cette formule est d’autant moins adaptée que le travail de référencement doit être effectué « sur
mesure » pour être performant. De plus, une action spécifique doit être menée sur la base de don-
nées articles afin de créer une homogénéité des pages pour l’outil de recherche, d’élaborer des
formules particulièrement attractives pour les moteurs de recherche et d’optimiser tout nouvel arti-
cle qui intègre la base.
Les sociétés qui mettent en ligne un site comportant une base de données (catalogue produits,
annonces, etc.) ont besoin d'un travail axé sur de nombreux mots-clés pour refléter l’étendue de
leur offre.
Mise en œuvre
Optimiser le site
Cette étape consiste à optimiser, sans excès, la structure du site
(répertoires, nom des images, etc.), à renseigner les balises HTML
et « meta », à documenter les images et à préoptimiser les parties
dynamiques afin que la capacité de référencement du site soit maxi-
misée.
312
Chapitre 12 – Référencement et positionnement
313
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 12-11
La balise <title> est utilisée par tous les moteurs de recherche.
314
Chapitre 12 – Référencement et positionnement
315
Partie II – La conduite des projets Web
316
Chapitre 12 – Référencement et positionnement
Figure 12-12
La barre SEO de Mozilla Firefox donne de nombreuses informations sur le site
que vous visitez (page rank, date de naissance du site, nombre de pages
indexées, liens externes…).
Soumettre le site
Une fois le site optimisé, il ne reste plus qu’à le proposer aux
moteurs de recherche et l’inscrire dans les annuaires. Ce travail doit
rester manuel pour les moteurs les plus importants.
Inscrire le site dans les moteurs
Cette étape est certainement la plus simple puisqu’elle consiste à
saisir l’URL du site dans le champ de saisie prévu à cet effet !
Chaque moteur fournit sa propre interface. Les plus importantes
sont listées ci-après.
Tableau 12-2
URL de soumission de site de quelques moteurs internationaux et français
Google.com http://www.google.com/addurl/?continue=/addurl
Yahoo.com https://siteexplorer.search.yahoo.com/submit
Msn.com http://search.msn.com/docs/submit.aspx?
Google.fr http://www.google.fr/addurl/?continue=/addurl
Yahoo.fr https://login.yahoo.com/config/
login_verify2?.src=srch&.intl=fr&.done=http://fr.siteex-
plorer.search.yahoo.com/free/request&rl=1
Msn.fr http://search.msn.fr/docs/submit.aspx?
Une fois l’URL soumise, il faut être patient, les moteurs pouvant
prendre en compte plus ou moins vite la demande. On évalue en
général le délai de prise en compte de deux jours à plus de 6 mois.
317
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 12-13
L’interface de soumission de l’Open Directory (http://www.dmoz.org), l’un
des principaux annuaires internationaux
318
Chapitre 12 – Référencement et positionnement
319
Partie II – La conduite des projets Web
Tableau 12-3
Exemple de tableau de suivi de positionnement
Évolution des résultats Google.fr (étude des 30 premiers résultats hors liens
sponsorisés) pour le site MaCosmetoPerso (démarrage du projet/milieu du
projet/août 2009)
MOTS-CLÉS AVRIL 2009 AOÛT 2009
actifs anti-inflammatoires 29 1
actifs antioxydants 27 2
actifs bonne mine 25 1
actifs cheveux – 2
actifs cicatrisants 18 1
actifs cosmétiques 19 4
actifs hydratants 28 6
actifs lissants 16 1
actifs peaux à problèmes 11 1
actifs peaux matures 14 1
actifs réparateurs 12 1
additifs cosmétiques 26 5
additifs en poudre 24 3
additifs liquides 8 1
arôme naturel cosmétique 10 9
beurres végétaux 10 2
cires florales 10 1
contenants maquillage 9 1
exfoliants naturels 13 2
hydrolats bio 21 4
macérats bio 8 1
moules savons 14 2
poudres de fruits 7 1
poudres de plantes 11 5
protéines naturelles 29 8
ustensiles cosmétiques 10 3
320
Chapitre 12 – Référencement et positionnement
Ajuster la stratégie
Cette tâche consiste à modier certaines balises et à optimiser ou
réoptimiser les parties du site qui ne donnent pas satisfaction. Elle
est toujours réalisée par le prestataire assurant le positionnement.
Repères : les 10 éléments clés de la stratégie de référencement
1 – Nom de domaine comportant les deux mots-clés principaux.
2 – Nom des répertoires.
3 – Nom des fichiers (pages, images, etc.).
4 – Balises HTML (<alt>, <title>).
5 – Un contenu texte et un volume de pages suffisant.
6 – Être référencé dans les outils de recherche principaux.
7 – Ne pas utiliser que des mots-clés génériques et privilégier les requêtes contenant plusieurs
mots pour cibler celles permettant de générer des contacts utiles (sur Google :
« location » = 206 millions de résultats, « location voiture » = 2 millions de résultats, « location
voiture paris » = 960 000 résultats).
8 – Inscrire également le site dans les bases des grands outils de recherche internationaux, y
compris quand le site n’est destiné qu’à la France.
9 – Favoriser un référencement « naturel », sans logiciel ni pages satellites.
10 – Toujours penser qualité des contacts plutôt que volume de trafic.
Ouvrages
Francois-Xavier Hussherr et Sophie Néron
Comportement de l’internaute
Dunod – 2002 – ISBN : 978-2100064083
Collectif d’auteurs
Le Keyword marketing 2007
Abondance.com – 2007 – Étude au format PDF, disponible en télé-
chargement uniquement sur le site Abondance (http://
www.boutique-abondance.com/cgi-bin/pg-
shoppro.cgi?ORD=viewproduct&id_product=11&id_category=3)
321
Sites
Web Rank Info – Au cœur de Google
http://www.webrankinfo.com
Abondance – Référencer sans soucis
http://www.abondance.com
Le blog de La Sorcière du Référencement
http://www.lasorcieredureferencement.com/
Chapitre 13
Le Web 2.0
323
Partie II – La conduite des projets Web
324
Chapitre 13 – Impact du Web 2.0 sur les projets Web
325
Partie II – La conduite des projets Web
Atom
Format et protocole de publication d’information basé sur XML. Mis au point par l’IETF et soutenu
notamment par Microsoft et Google, Atom est le successeur de RSS.
326
Chapitre 13 – Impact du Web 2.0 sur les projets Web
Tableau 1-12
De la toile des sites Web aux multiples toiles du Web 2.0
Figure 13-1
L’encyclopédie en ligne Wikipédia est entièrement élaborée par des dizaines
de milliers d’internautes bénévoles. Chaque page du site peut être enrichie
car elle repose sur un outil de collaboration adapté : le wiki.
327
Partie II – La conduite des projets Web
Figure 13-2
Grâce à Yahoo! Mon Web 2.0, chaque internaute peut désormais partager
ses favoris en ligne et leur attribuer des mots-clés. Une nouvelle toile consti-
tuée des mots-clés des internautes fait donc son apparition.
Figure 13-3
Pionnier des services Web REST, le site d’Amazon possède des dizaines de
milliers de partenaires qui puisent chaque jour dans son catalogue XML pour
construire des librairies en ligne virtuelles.
328
Chapitre 13 – Impact du Web 2.0 sur les projets Web
Figure 13-4
Connu pour son outil de CRM hébergé, salesforce.com propose aussi une
infrastructure technique qui permet à ses partenaires de développer leurs
outils directement sur sa plate-forme AppExchange. Les partenaires utilisent
pour cela les API publiques de AppExchange qu’ils peuvent marier aux leurs,
et même, avec celles d’autres entreprises. C’est par exemple le cas de Skype.
Figure 13-5
Partenaire de salesforce.com, spanning salesforce.com expose l’ensemble
des événements et des objets métier d’un utilisateur de salesforce.com à l’aide
des flux RSS. L’entreprise peut donc, par exemple, alimenter son ERP en temps
réel avec les données saisies dans salesforce.com.
329
Partie II – La conduite des projets Web
Co-design
Les nouveaux services Web 2.0 étant centrés sur l’utilisateur, celui-
ci prend un rôle de plus en plus important dans la réussite du projet
(animation, production de contenu). Conscient de sa valeur, l’utili-
330
Chapitre 13 – Impact du Web 2.0 sur les projets Web
331
Partie II – La conduite des projets Web
332
Chapitre 13 – Impact du Web 2.0 sur les projets Web
Tableau 13-2
Quelle méthode choisir ?
MÉTHODE MÉTHODE
CONTEXTE
LINÉAIRE AGILE
333
Partie II – La conduite des projets Web
Nouveaux usages…
En utilisant les nouveaux services Web 2.0 permettant de créer,
organiser et partager librement au sein d’une communauté les
contenus les plus divers (textuels, sonores ou visuels), chaque inter-
naute endosse le statut d’auteur/contributeur et une nouvelle
responsabilité liée à la fois à ses propres créations et à l’usage qu’il
fait de celles des autres.
Avec le Web 2.0, l’internaute passe ainsi du statut de « simple visi-
teur/consommateur » à celui de véritable contributeur jusqu’à
prendre, dans certains cas, la maîtrise du contenu d’un service Web
avec toutes les dérives induites en termes de violation des droits de
tiers, qu’ils s’agissent de droits d’auteurs, de droit des marques,
d’atteinte à l’image ou de diffamation.
Ce qui n’était qu’un usage occasionnel ou réservé à certains inter-
nautes (pages Web personnelles ou blogs) est en train de se généra-
334
Chapitre 13 – Impact du Web 2.0 sur les projets Web
…nouveaux risques
Sur le plan juridique, ses nouveaux services peuvent s’apparenter le
plus souvent aux forums de discussion, aux blogs et aux pages
personnelles mais ils présentent toutefois des risques beaucoup plus
importants du fait de la diversité et de l’origine des contenus mis à
disposition par chaque contributeur.
En la matière, la difficulté réside plus particulièrement dans
l’augmentation quasi exponentielle du nombre de créateurs occa-
sionnels ou réguliers de contenus susceptibles de porter atteinte aux
droits de tiers.
Qu’il s’agisse de textes, d’images ou de vidéos, les contenus mis à
disposition par les internautes empruntent souvent, en tout ou
partie, à des œuvres existantes sans que les contributeurs ne se
soucient du recueil de l’autorisation préalable des titulaires des
droits sur ces œuvres.
Les notions de communauté, de partage et de gratuité du monde du
Web 2.0 favorisent, comme pour les réseaux peer-to-peer, l’exploi-
tation non autorisée d’œuvres protégées notamment au travers de la
création d’œuvres nouvelles, dites « dérivées », reproduisant le texte,
le son, l’image ou la vidéo d’un auteur, d’un artiste, d’un ayant droit,
d’un producteur ou d’un distributeur.
Par ailleurs, dans la mesure où de nombreux services Web 2.0 repo-
sent sur des tags (mots-clés) permettant une indexation personna-
lisée des contenus, le monde du Web 2.0 favorise également la
reproduction de marques et de dénominations qui peuvent être
associées à des contenus susceptibles de porter atteinte à l’image des
marques et/ou à la notoriété de leur titulaire.
À l’instar des blogs, la plupart des services Web 2.0 incitent à une plus
grande liberté d’expression dont le support est désormais sonore et/ou
visuel et donne une portée plus importante aux messages diffusés.
335
Partie II – La conduite des projets Web
336
Chapitre 13 – Impact du Web 2.0 sur les projets Web
337
Partie II – La conduite des projets Web
Ouvrages
Véronique Messager Rota et Jean Tabaka
Gestion de projet : Vers les méthodes agiles
Éditions Eyrolles – 2007 – ISBN : 978-2212121650
Jean-Pierre Vickoff
AGILE : l’Entreprise et ses Projets
QI Éditions – 2007 – ISBN : 978-2912843005
Ken Schwaber
The Enterprise and Scrum
Microsoft Press – 2007 – ISBN : 978-0735623378
Henrik Kniberg
Scrum and Xp from the Trenches
Lulu.com – 2007 – ISBN : 978-1430322641
Sites
Wikipedia – Méthode agile
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_agile
CommentCaMarche.net – Génie logiciel - Méthodes agiles (RAD,
XP)
http://www.commentcamarche.net/genie-logiciel/methodes-
agiles.php3
Manifesto for Agile Software Development
http://agilemanifesto.org/
Wikipedia – Technology roadmap
http://en.wikipedia.org/wiki/Technology_roadmap
Getting Real
http://gettingreal.37signals.com/
338
Chapitre 13 – Impact du Web 2.0 sur les projets Web
ReadWriteWeb
http://readwriteweb.com
TechCrunch
http://techcrunch.com
Digital Web Magazine
http://www.digital-web.com
339
PARTIE III
Études de cas
Chapitre 14
Étude de cas 1 :
site institutionnel
343
Conception
fonctionnelle
Expression Conception
des besoins graphique
Étude de Tests
Benchmark
l'existant utilisateurs
Formation des
Audit formateurs
344
Projet
des solution prestataires technique utilisateurs
Analyse des
Documentation Contôle
réponses
Figure 14-1
Chapitre 14 – Étude de cas 1 : site institutionnel
Le contexte
Les enjeux
Compte tenu du contexte, les enjeux du projet sont avant tout orga-
nisationnels et stratégiques.
345
Partie III – Études de cas
La solution
Après avoir analysé les logs et mené les différents audits, une stra-
tégie à long terme et un plan d’action à court terme sont fixés.
L’analyse révèle très vite que le chemin type parcouru par l’inter-
naute n’est pas du tout celui imaginé par les deux équipes : les inter-
nautes n’arrivent pas directement par la page d’accueil du site
national ; ils passent par un moteur de recherche qui les amène vers
une page de contenu d’un site local qui elle-même renvoie vers la
page d’accueil du site national.
346
Chapitre 14 – Étude de cas 1 : site institutionnel
Figure 14-2
Cheminements théorique et réel
347
Partie III – Études de cas
Figure 14-3
Organisation actuelle
348
Chapitre 14 – Étude de cas 1 : site institutionnel
Figure 14-4
Organisation cible
349
Partie III – Études de cas
350
Chapitre 14 – Étude de cas 1 : site institutionnel
351
Partie III – Études de cas
Figure 14-6
Grille d’évaluation des solutions
352
Chapitre 14 – Étude de cas 1 : site institutionnel
Figure 14-7
Extrait du comparatif entre Spip 1.5 et les développements sur mesure
353
Partie III – Études de cas
Le bilan
354
Chapitre 15
Étude de cas 2,
site B-to-B
355
Conception
fonctionnelle
Expression Conception
des besoins graphique
Étude de Tests
Benchmark
l'existant utilisateurs
Formation des
Audit formateurs
356
des solution prestataires technique utilisateurs
Analyse des
Documentation Contôle
réponses
Figure 15-1
Chapitre 15 – Étude de cas 2, site B-to-B
Le contexte
Les enjeux
357
Partie III – Études de cas
La solution
358
Chapitre 15 – Étude de cas 2, site B-to-B
Figure 15-2
Les quatre étapes de modélisation
359
Partie III – Études de cas
Étape 4 : développements
La démarche retenue pour le développement est calquée sur le prin-
cipe de la méthode RAD : développement d’une première version,
tests puis optimisation puis tests puis optimisation, etc.
Chaque lot est développé par un seul ingénieur d’études (la partie
statique est prise en charge par le directeur artistique) de manière à
limiter le temps nécessaire et à conserver une bonne cohérence du
code. Il s’écoule environ deux mois entre le début des développe-
ments et la signature de la recette définitive. Dans les dernières
semaines, le chef de projet technique assiste l’entreprise dans les tests
et réalise les corrections.
Étape 5 : lancement
Pendant ce temps, le chef de projet fonctionnel réalise toutes les
démarches nécessaires pour assurer le lancement du site. Aucune
action de communication spécifique n’est prévue car l’entreprise
360
Chapitre 15 – Étude de cas 2, site B-to-B
Le bilan
361
Chapitre 16
Étude de cas 3,
portail d’entreprise
363
Conception
fonctionnelle
Expression Conception
des besoins graphique
Étude de Tests
Benchmark
l'existant utilisateurs
Formation des
Audit formateurs
364
Étude des Cahier des Tests Reprise de
Positionnement Stratégie Stratégie
solution charges utilisateurs l'existant
Analyse des
Documentation Contôle
réponses
Figure 16-1
Schéma des différentes étapes
Chapitre 16 – Étude de cas 3, portail d’entreprise
Le contexte
365
Partie III – Études de cas
Les enjeux
366
Chapitre 16 – Étude de cas 3, portail d’entreprise
Figure 16-2
Une organisation géographique favorisant les clivages
La solution
Le projet s’appuie sur une démarche itérative1 découpée en quatre Démarche itérative :
grandes phases étalées sur dix-huit mois. Un groupe d’une trentaine méthode centrée sur
le principe essai > erreur >
de correspondants est associé à tous les moments clés, à commencer correction > essai…
par le kick-off de lancement. Le rôle des correspondants est essen- Le but est de ne pas perdre
tiellement de représenter les utilisateurs et de diffuser auprès des de temps et d’argent lors
utilisateurs finals une vision positive du projet. des spécifications.
367
Partie III – Études de cas
Figure 16-3
Répartition des applications par grandes familles
368
Chapitre 16 – Étude de cas 3, portail d’entreprise
369
Partie III – Études de cas
370
Chapitre 16 – Étude de cas 3, portail d’entreprise
Figure 16-4
Deux architectures sont envisagées.
371
Partie III – Études de cas
Sur cette base, le cahier des charges est rédigé, à la suite de quoi
l’appel d’offres est lancé puis un prestataire sélectionné. Le presta-
taire présent en amont est sélectionné car il connaît bien le projet
(c’est lui qui a rédigé les spécifications et le cahier des charges…) et
sa proposition commerciale est parmi les plus acceptables.
Le choix du prestataire est argumenté devant le comité de pilotage
qui donne son accord et lance officiellement la phase de réalisation.
Le bilan
Le pilote est un principe très utile qui a porté ses fruits en matière
de conduite de changement. Il a permis d’impliquer les correspon-
dants puis les utilisateurs finals et de définir avec eux leurs besoins.
Le seul risque réside dans un changement, même peu important, de
l’ergonomie ou du graphisme du site, les utilisateurs s’étant habitués
au pilote.
Le projet a été mené avec un seul prestataire, ce qui aurait dû simpli-
fier son déroulement. Paradoxalement, le manque de communica-
tion entre les différentes équipes a conduit à la réalisation de spéci-
fications fonctionnelles beaucoup trop légères et d’un cahier des
charges trop vague. Cela s’est traduit par un dérapage de charge et
372
Chapitre 16 – Étude de cas 3, portail d’entreprise
373
Chapitre 17
Étude de cas 4,
site e-commerce
B to C
Le contexte
375
Partie III – Études de cas
• suivi de commande ;
• fidélité ;
• multilingue ;
• recherche ;
• FAQ ;
• CGV ;
• contact ;
• newsletter ;
• parrainage ;
• mode de paiement : par Carte Bleue, chèque, etc. ;
• gestion des stocks ;
• gestion des commandes ;
• gestion des clients ;
• gestion des newsletters ;
• statistiques.
Les enjeux
Indépendance
Le client ne souhaite pas dépendre d’une plateforme en mode ASP
qui pourrait pourtant limiter les risques financiers (à titre
d’exemple, PowerBoutique Expert coûte 150 euros HT par mois) et
376
Chapitre 17 – Étude de cas 4, site e-commerce B to C
Évolutivité
Le client souhaite pouvoir faire évoluer facilement et à moindre coût
sa boutique en ajoutant des fonctionnalités en adéquation avec les
retours des clients et des concurrents. La solution retenue doit donc
comporter un système d’extensions par l’ajout de modules complé-
mentaires. Enfin, le client souhaite disposer d’un site en plusieurs
langues même si au moment du lancement seul le français sera para-
métré.
La solution
377
Partie III – Études de cas
discute avec son client et finit ainsi par disposer d’un cahier des
charges plus réaliste.
Voici les 15 points à vérifier avant de se lancer dans un tel projet :
• nombre de classes produits ;
• nombre d’attributs et d’options par classe et par produit ;
• nombre de produits par classe ;
• nombre et natures des frais de port ;
• taux de TVA ;
• écotaxe ;
• types de promotions (par produit, par classe, sur une période de
temps, sur un montant unitaire, sur le montant du grand total,
etc.) ;
• couponing ;
• points de fidélité ;
• colisage ;
• transporteurs ;
• système de paiement ;
• export vers des guides (Kelkoo, LeGuide…) ;
• référençabilité ;
• obligations légales (CGV…).
Reste à choisir un outil basé sur la plateforme LAMP (Linux,
Apache, MySQL, PHP). L’agence s’intéresse de près à Magento,
Drupal+Ubercart, OS Commerce et Prestashop. Si Ubercart offre
de loin la plus grande couverture fonctionnelle, Magento dispose
d’un grand potentiel alors qu’OS Commerce et Prestashop sont très
limités. Compte tenu des besoins du client, Magento et Ubercart
sont retenus pour une inspection détaillée. Le résultat final n’est pas
évident : la combinaison Drupal + Ubercart dispose d’une grosse
communauté et offre de loin la meilleure couverture fonctionnelle.
Néanmoins, cette solution est complexe et doit être localisée
(TVA…) alors que Magento est plus simple à mettre en œuvre mais
aucun système de paiement n’est disponible pour les banques fran-
çaises et la solution doit aussi être francisée (TVA…). Au final,
Ubercart est retenu pour sa couverture fonctionnelle et l’existence
d’un module d’interfaçage avec l’API de paiement d’Atos.
378
Chapitre 17 – Étude de cas 4, site e-commerce B to C
379
Partie III – Études de cas
Le bilan
Les délais n’ont pas été tenus car il est impossible, sans cahier des
charges très précis, de réaliser une boutique sur mesure en moins de
six semaines. Le manque d’expérience du prestataire et du client
aurait aussi pu leur coûter plus cher : décalage supplémentaire, perte
de trafic, etc. Heureusement le principe du forfait a protégé le client
des dérapages de charge qui lui auraient coûté très chers s’il avait dû
les payer. Ce choix-là était donc le bon.
Du côté du prestataire, l’adaptation aux particularités de la législa-
tion française se révèle être la principale difficulté lors de l’utilisation
d’une solution Open Source. Il est donc essentiel de bien valider les
références du prestataire sur deux points : il doit disposer au
minimum d’une expérience e-commerce et d’une expérience avec
l’outil Open Source utilisé.
Le client, de son côté, doit impérativement penser son catalogue
dans les moindres détails avant de lancer son appel d’offres (voir les
15 points à vérifier à la page 378 avant de lancer le projet). Il doit
aussi anticiper le choix de ses prestataires logistique et marketing,
car ils peuvent imposer des contraintes supplémentaires.
380
Chapitre 18
Étude de cas 5,
générateur
d’intranets
Le contexte
Une très grande entreprise française souhaite réduire les coûts de création
et de maintenance de ses 50 intranets régionaux, tout en apportant
toujours plus de fonctionnalités aux utilisateurs finaux.
La culture de la DSI est plutôt de type Microsoft/J2EE. De plus, des
projets de gestion de contenu ou de portails de grande envergure sont à
l’étude ou déjà lancés.
Les contraintes inhérentes aux grosses structures – charte ergonomique et
graphique, respect d’un référentiel d’accessibilité – favorisent la création
d’un outil unique simplifiant le quotidien des communicants.
Le projet pilote est géré par la direction de la communication en mode
essai/erreur. S’il remporte l’adhésion des utilisateurs, il sera généralisé.
Parmi les grandes fonctionnalités identifiées, on note :
• la gestion des utilisateurs ;
• la gestion de contenu avec texte riche ;
• les workflows personnalisés ;
• la galerie médias (photos, vidéos, etc.) ;
• le référentiel documentaire ;
• l’accès restreint sur tout ou partie du site/des contenus ;
• la gestion de newsletters ;
• la recherche à facettes ;
• la notation des contenus ;
381
Partie III – Études de cas
Les enjeux
382
Chapitre 18 – Étude de cas 5, générateur d’intranets
La solution
383
Partie III – Études de cas
Étape 3 : réalisation
Avant de commencer la réalisation, le client doit donc trouver la
perle rare… ce qui n’est pas très difficile car deux de ses agences ont
déjà une sérieuse expérience avec l’outil Drupal. Une aubaine qui
économise deux à trois semaines de planning. La réalisation se
déroule ensuite sans difficulté. Le projet livré ne repose que sur des
modules standards qui ne nécessitent pas de modifications : la
maintenance en sera grandement facilitée.
Le prestataire rédige la documentation technique et utilisateurs
(administration et utilisation quotidienne).
Le bilan
384
Chapitre 18 – Étude de cas 5, générateur d’intranets
385
Annexe 1
Contenu du CD-Rom
Le dossier MBP
Le dossier fichiers
387
Conduite de projet Web
Suivi
Fiche de projet – fiche_projet.rtf
Ce livrable est particulièrement important dans la mesure où il définit
toute l’organisation du projet. En le préparant, le chef de projet liste
toutes les phases, étapes et tâches qui devront être réalisées pour
aboutir au livrable final. Pour être utile, la fiche de projet doit être
388
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
389
Conduite de projet Web
Composition/Plan :
• Sujet de la réunion avec le détail des thèmes abordés et, si néces-
saire, temps consacré à chaque sujet
• Liste des participants
• Liste des documents à consulter pour la réunion
Compte rendu de réunion – compte_rendu.rtf
Le compte rendu de réunion est certainement l’outil le plus impor-
tant pour le chef de projet. Il permet de rendre les décisions offi-
cielles et synthétise les points clés du projet. Un bon compte rendu
de réunion est clair et concis. Orienté vers la solution plutôt que le
problème, il s’attarde sur les décisions et actions à venir. Bannir le
plus possible les comptes rendus du type : « M. Dupont dit que…
M. Durand répond que... ».
Dans quel but l’utiliser :
• Lister les décisions prises au cours de la réunion
• Répartir le travail entre les différents acteurs
• Garder une trace officielle des choix structurants
Pré-requis :
• Ordre du jour
Composition/Plan :
• Rappel de l’ordre du jour indiquant les sujets traités totalement/
partiellement/non traités : un intertitre et un paragraphe par
idée clé ; qui fait quoi pour quand.
• Indications de la date, de l’objectif, des participants et du sujet
de la prochaine réunion
Procès-verbal de recette – pv_recette.rtf
Le procès-verbal de recette est un élément contractuel fondamental
puisqu’il libère le prestataire de ses obligations. Dès lors, ce dernier
n’est plus tenu que par les modalités de la garantie, quand elles ont
été définies. L’entreprise doit donc prendre soin de bien valider tous
les aspects du dossier avant de signer le PV de recette. Faute de quoi,
elle n’aura plus les moyens de faire pression sur son prestataire.
Dans quel but l’utiliser :
• Officialiser la recette et/ou la livraison du livrable objet du
contrat
• Déclencher la période de garantie
• Déclencher la facturation
390
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
Pré-requis :
• Dossier de recette renseigné
Composition/Plan :
• Liste des livrables concernés
• Nom de l’entreprise
• Mentions légales
• Réserves éventuelles
• Date de la signature du document
• Prénoms, noms, fonctions et signatures des deux parties
Bilan de fin de projet – bilan_projet.rtf
Moins anodin qu’il n’y paraît, le bilan de projet permet à l’entreprise
d’évaluer le travail du prestataire en toute tranquillité. Il favorise la
formalisation de dysfonctionnements parfois difficiles à faire émerger
en réunion. C’est aussi le moyen de transmettre la « vision du client »
aux équipes, et ainsi de leur donner un éclairage objectif sur leur
travail. Pour s’assurer d’une réelle objectivité, ce document doit être
retourné au niveau hiérarchique supérieur. À l’échelle d’une business
unit, d’une direction ou d’un service, la compilation des bilans de fin
de projet permet d’identifier les dysfonctionnements structurels.
Dans quel but l’utiliser :
• Déterminer le niveau de satisfaction du client
• Identifier les points à améliorer (de part et d’autre)
• Souligner les points positifs
• Améliorer la qualité des prestations
• Améliorer la qualité du pilotage des prestataires
Pré-requis :
• Procès-verbal de recette
Composition/Plan :
• Document composé d’un seul tableau
Stratégie
Analyse de la complexité de saisie d’une URL
– grille_saisie_URL.xls
Cet outil ne doit pas se substituer à la réflexion faisant appel au bon
sens du chef de projet ou du consultant. Son seul intérêt est de rapi-
dement donner une idée de la complexité du nom de domaine pour
faciliter la prise de décision.
391
Conduite de projet Web
392
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
Pré-requis :
• Liste des sites concurrents
• Liste des moteurs à prendre en compte
• Résultats ventilés par moteur
Composition/Plan :
• Document composé d’un seul tableau
Scénarios de benchmark – scenarios_benchmark.rtf
Le scénario de benchmark vise à reproduire la démarche de l’inter-
naute afin de lister les sites potentiellement les plus intéressants à
analyser. Il doit être utilisé en complément de la liste basique des
concurrents directs et indirects. La pertinence des résultats obtenus
avec ce modèle repose sur la justesse de la description du scénario et
des mots-clés utilisés. Il est donc fortement recommandé d’impli-
quer des utilisateurs dans le processus.
Dans quel but l’utiliser :
• Établir la liste des sites à analyser lors du benchmark
• Définir le cheminement logique des internautes
• Décrire le paysage concurrentiel en amont du projet
Pré-requis :
• Rapport de table ronde
• Compte rendu d’entretien utilisateur
• Chaîne de valeur
Composition/Plan :
• Description du scénario
• Description du besoin
• Fréquence du besoin
• Mots-clés a priori utilisés
• Listing de sites
• Sélection de sites à analyser
Rapport de benchmark – rapport_benchmark.rtf
Le rapport de benchmark doit donner une vue d’ensemble le plus
réaliste possible. Plus il sera synthétique et illustré, et plus il sera
percutant. Le modèle fourni ici doit donc être allégé en fonction des
objectifs du benchmark et du nombre de sites analysés. Quand ce
n’est pas possible, il peut être utile de rédiger une synthèse de deux
pages. Bien que caricaturale, elle aura le mérite de donner des
repères clairs au décideur.
393
Conduite de projet Web
394
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
les critères en colonne plutôt qu’en ligne. Ainsi, on peut trier les sites
en fonction de la plupart des critères. Cette variante est moins
présentable mais plus efficace. Quand on l’utilise, l’idéal est de
générer les fiches de sites avec un masque de fusion dans Word.
Dans quel but l’utiliser :
• Décrire un site
• Cataloguer ses concurrents
• Réaliser un benchmark
Pré-requis :
• Liste de sites à analyser
• Scénarios de benchmark
• Grille d’évaluation de la position concurrentielle
• Grille de calcul de la popularité d’un site
Composition/Plan :
• L’entreprise (enseigne, activité, etc.)
• Le site en bref
• La ou les cible(s) du site
• Les services proposés
• Points forts
• Points faibles
• Appréciation générale
Note de positionnement – note_positionnement.rtf
La note de positionnement est utile pour formaliser le positionne-
ment et le présenter à la direction de l’entreprise. Elle synthétise les
résultats du benchmark et argumente en vue d’un positionnement
stratégique. Son intérêt tient dans sa concision : elle est idéale pour
valider les grandes orientations du projet sans rentrer dans les
détails. Lors de sa rédaction, il est recommandé de présenter l’évolu-
tion de l’offre de valeur du site sur les trois premières années et expli-
quer en quoi elle contribue à différencier le site de ses concurrents.
Dans quel but l’utiliser :
• Formaliser le positionnement du site
Pré-requis :
• Rapport de benchmark
• Rapport de table ronde utilisateurs
• Recommandations suite à un benchmark
• Rapport d’audit
395
Conduite de projet Web
Composition/Plan :
• Rappel de l’environnement
• Positionnement
Rapport de table ronde – rapport_table_ronde.rtf
Le but d’un rapport de table ronde est non seulement de synthétiser
les grands enseignements mais aussi de rassurer sur la rigueur de la
méthode utilisée. Pour qu’il soit agréable à lire, il est recommandé
d’illustrer chaque idée clé avec des extraits du verbatim et, le cas
échéant, des visuels. Quand c’est possible, présenter en détail les
membres du panel (inclure une photo et un mini-CV).
Dans quel but l’utiliser :
• Conserver une trace écrite de la table ronde
• Communiquer les résultats à la hiérarchie
Pré-requis :
• Conducteur de la table ronde
• Liste de participants
Composition/Plan :
• Contexte
• Méthodologie
• Principaux résultats chiffrés
• Verbatim
• Conclusions
Grille d’audit – aspects graphiques – grille_site_graphique.xls
Cette grille doit être impérativement personnalisée en fonction des
spécificités du site à auditer et du secteur d’activité de l’entreprise.
Chaque item possède un coefficient qui doit être pondéré en fonc-
tion des objectifs de l’audit. L’idéal est de réaliser au moins 4 audits
en commençant par trois sites concurrents. Cette démarche facilite
l’appropriation de la grille et surtout donne des repères permettant
de noter plus justement chaque item.
Dans quel but l’utiliser :
• Valider l’application de la charte graphique Web
• Valider la cohérence entre les sites de l’entreprise
Pré-requis :
• Périmètre de l’audit validé
• Objectifs de l’audit validé
• Charte ergonomique Web disponible
396
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
Composition/Plan :
• Reconnaissance de la marque
• Ambiance générale
• Cohérence du style
• Application du style
• Valeurs de la marque
• Design et contenu
• Design et lisibilité
• Design et repérage
Grille d’audit – aspects ergonomiques – grille_site_ergonomie.xls
Cette grille doit être impérativement personnalisée en fonction des
spécificités du site à auditer et du secteur d’activité de l’entreprise.
Chaque item possède un coefficient qui doit être pondéré en fonc-
tion des objectifs de l’audit. L’idéal est de réaliser au moins 4 audits
en commençant par trois sites concurrents. Cette démarche facilite
l’appropriation de la grille et surtout donne des repères permettant
de noter plus justement chaque item.
Dans quel but l’utiliser :
• Valider l’ergonomie du site
• Optimiser certains processus
• Aider à la conception d’une nouvelle version
• Valider la cohérence entre les sites de l’entreprise
• Améliorer l’expérience utilisateur, etc.
Pré-requis :
• Périmètre de l’audit validé
• Objectifs de l’audit validé
• Charte graphique Web disponible
• Scénarios utilisateurs validés
Composition/Plan :
• Première impression
• Page d’accueil
• Accès au contenu
• Téléchargements
• Navigation
• Liens
• Menu
397
Conduite de projet Web
• Code HTML
• Images
• Couleurs
• Typographies
• Style rédactionnel
Grille d’audit – aspects éditoriaux – grille_site_editoriale.xls
Cette grille doit être impérativement personnalisée en fonction des
spécificités du site à auditer et du secteur d’activité de l’entreprise.
Chaque item possède un coefficient qui doit être pondéré en fonc-
tion des objectifs de l’audit. L’idéal est de réaliser au moins 4 audits
en commençant par trois sites concurrents. Cette démarche facilite
l’appropriation de la grille et surtout donne des repères permettant
de noter plus justement chaque item.
Dans quel but l’utiliser :
• Optimiser l’efficacité du site
• Aider à la conception d’une nouvelle version
• Valider la cohérence entre les sites de l’entreprise
• Améliorer l’expérience utilisateur, etc.
Pré-requis :
• Périmètre de l’audit validé
• Objectifs de l’audit validé
• Charte éditoriale Web disponible
• Scénarios utilisateurs validés
Composition/Plan :
• Wording
• Structure éditoriale
• Accès au contenu
• Mise à jour du contenu
• Editing
• Auteurs
Rapport d’audit – rapport_audit.rtf
Ce document est une synthèse des différents rapports spécialisés
produits en cours d’audit (rapport d’audit ergonomique, graphique,
recommandations, etc.). Il doit être clair et concis de manière à
donner une bonne vision d’ensemble. Le rapport d’audit est idéal
pour présenter les résultats de l’audit à sa hiérarchie ou au prestataire
en charge de la refonte d’un site par exemple.
398
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
399
Conduite de projet Web
• Méthodologie employée
• Reconnaissance de la marque
• Ambiance générale
• Cohérence du style
• Application du style
• Valeurs de la marque
• Design et contenu
• Design et lisibilité
• Design et repérage
• Recommandations
• Faisabilité
Rapport d’audit ergonomique – rapport_audit_ergonomique.rtf
Le rapport d’audit ergonomique doit être essentiellement basé sur le
constat de l’application (ou de la non-application) des standards de
fait. L’idéal, pour rythmer le rapport, est d’illustrer chaque problème
par un visuel strictement limité au sujet. Il doit donner une vue
d’ensemble facilitant la prise de décision.
Dans quel but l’utiliser :
• Communiquer les résultats de l’audit
• Conserver les résultats détaillés
Pré-requis :
• Grille d’audit renseignée – aspects ergonomiques
Composition/Plan :
• Contexte
• Synthèse
• Méthodologie employée
• Première impression
• Page d’accueil
• Accès au contenu
• Téléchargements
• Navigation
• Liens
• Menu
• Code HTML
• Images
• Couleurs
400
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
• Typographies
• Style rédactionnel
• Recommandations
• Faisabilité
Rapport d’audit éditorial – rapport_audit_editorial.rtf
Le rapport d’audit éditorial doit multiplier les exemples concrets
afin de rendre compréhensibles les problèmes éditoriaux soulevés. Il
doit donner une vue d’ensemble facilitant la prise de décision.
Dans quel but l’utiliser :
• Communiquer les résultats de l’audit
• Conserver les résultats détaillés
Pré-requis :
• Grille d’audit renseignée – aspects éditoriaux
Composition/Plan :
• Contexte
• Synthèse
• Méthodologie employée
• Wording
• Structure éditoriale
• Accès au contenu
• Mise à jour du contenu
• Editing
• Auteurs
• Recommandations
• Faisabilité
Recommandations du rapport d’audit
– rapport_audit_recommandations.rtf
Les recommandations doivent être concrètes et quantifiées. Elles
doivent décrirent des actions portant sur des éléments précis et
opérationnels : modification de la feuille de style, ajout de
l’auteur de l’article, ajout d’une barre de progression, etc. La
charge, le planning, les risques liés à recommandation, doivent
être précisés.
Dans quel but l’utiliser :
• Présenter les actions à mener suite à l’audit
Pré-requis :
401
Conduite de projet Web
402
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
Business plan
Compte de résultats – compte_resultats.xls
Ce document permet de démontrer la rentabilité du projet et son
impact financier.
Dans quel but l’utiliser :
• Se convaincre de la viabilité du projet, convaincre les financiers
Pré-requis :
• Listes des coûts et revenus associés au projet
Composition/Plan :
• Document composé d’un seul tableau
403
Conduite de projet Web
404
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
Composition/Plan :
• Document composé d’un seul tableau
Faisabilité
Étude de faisabilité – etude_faisabilite.rtf
L’étude de faisabilité est un livrable très important qui permet de
choisir la solution la plus adaptée aux besoins de l’entreprise. La
rigueur qu’elle impose permet de justifier le choix en toute objecti-
vité. Le modèle doit être adapté à chaque cas en donnant plus ou
moins d’importance aux différentes parties. L’expression des besoins
est un travail long et fastidieux la première fois que l’on y procède
car elle doit être très précise. Mais on s’aperçoit vite que certains
besoins sont relativement standards et peuvent donc être réutilisés de
projet en projet : gestion des droits utilisateurs, gestion de contenu,
statistiques, etc. L’étude de l’existant est souvent sous-estimée. Car,
si ce n’est pas la partie apportant le plus de valeur ajoutée, c’est pour-
tant souvent la plus longue. Elle nécessite de nombreux entretiens
avec les différents responsables fonctionnels et techniques de l’entre-
prise. Le diagnostic doit bien différencier les écarts de couverture
fonctionnelle en deux catégories : généraux et internes.
Dans quel but l’utiliser :
• Décrire le contexte précis du projet
• S’assurer que le choix de la solution est objectif
• Faire adhérer au choix de la solution
Pré-requis :
• Note de cadrage
• Expression des besoins
• Étude de l’existant
• Diagnostic
• Étude des solutions
Composition/Plan :
• Cadrage du projet
• Expression des besoins
• Étude de l’existant
• Diagnostic
• Présentation des solutions
• Étude des solutions
405
Conduite de projet Web
406
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
407
Conduite de projet Web
408
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
409
Conduite de projet Web
Appel d’offres
Cahier des charges – cahier_charges.rtf
Le cahier des charges ne doit pas être flou. Idéalement, il est soit très
court et laisse le champ libre aux candidats qui devront définir eux-
mêmes le périmètre de la prestation attendue, soit il est très détaillé
et aucune interprétation n’est possible. La première option a l’avan-
tage de demander un minimum de travail en amont mais complique
considérablement le dépouillement des offres dans la mesure où
aucune base de comparaison n’existe. Elle est donc conseillée sur des
besoins standards ne prêtant pas à des dérives. La seconde option
demande un important travail en amont (sauf si une étude de faisa-
bilité a été menée). Elle facilite en revanche le dépouillement
puisque l’utilisation de grilles de critères et d’un bordereau de prix
est possible.
Dans quel but l’utiliser :
• Rédiger un document formel en vue d’un appel d’offres
Pré-requis :
• Note de cadrage
• Expression des besoins
• Étude de l’existant
• Étude de faisabilité
410
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
411
Conduite de projet Web
• Étude de faisabilité
Composition/Plan :
• Document composé d’un seul tableau
Synthèse – grille_synthese.xls
Le coefficient associé à chaque critère doit être fixé lors de la réunion
de cadrage. En aucun cas, il ne doit être modifié lors de l’analyse des
offres, le risque encouru étant de fausser l’objectivité du choix. En
effet, la modification d’un seul coefficient peut parfois suffire à
départager deux offres de même qualité.
Dans quel but l’utiliser :
• Faciliter le dépouillement des offres
• Objectiver le choix du candidat
• Préparer l’argumentation
Pré-requis :
• Offres réceptionnées
Composition/Plan :
• Onglet candidats
• Onglet solutions
• Onglet synthèse
Grille d’analyse des candidats – grille_candidats.xls
Les critères de la grille d’analyse des candidats doivent être ajustés
en fonction de la nature du projet, du secteur d’activité, etc. Les
sous-critères standards peuvent être facilement activés ou désactivés
en utilisant le switch prévu à cet effet. Attention, en supprimant un
sous-critère, le poids de chaque critère diminue d’autant.
Dans quel but l’utiliser :
• Comparer les candidats
Pré-requis :
• Évaluer le risque
Composition/Plan :
• Document composé d’un seul tableau
Grille d’analyse des solutions – grille_solutions.xls
Les critères de la grille d’analyse des solutions doivent être ajustés en
fonction de la nature des besoins. Les sous-critères standards
peuvent être facilement activés ou désactivés en utilisant le switch
412
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
Conception
Charte éditoriale – charte_editoriale.rtf
Une bonne charte éditoriale est toujours composée de deux parties.
La première synthétise la stratégie et son application concrète au
travers du rubriquage, des gabarits éditoriaux et des axes de catégo-
risation. La seconde concrétise la charte au travers d’exemples
permettant à tout collaborateur de comprendre les différences
d’angle, de style, etc.
Dans quel but l’utiliser :
• Rassembler en un document unique tous les éléments éditoriaux
du site
• Créer un référentiel éditorial
Pré-requis :
• Ligne éditoriale
• Dossier de rubriquage
• Dossier de workflows
Composition/Plan :
• Ligne éditoriale
• Rubriquage
• Gabarits
• Axes de catégorisation du contenu
Ligne éditoriale – ligne_editoriale.rtf
La ligne éditoriale est un court document de une à deux pages au
maximum. Chaque terme employé doit faire sens. Le positionne-
ment, le style et le ton en particulier doivent être rédigés avec
clarté.
Dans quel but l’utiliser :
• Définir la stratégie éditoriale
413
Conduite de projet Web
Pré-requis :
• Note de cadrage
• Note de concept
• Marketing mix
Composition/Plan :
• Cible
• Lectorat
• Positionnement
• Style
• Ton, formats éditoriaux
Dossier de rubriquage – rubriquage.rtf
Le dossier de rubriquage est bien adapté aux sites statiques. Il
rassemble en quelques tableaux tout le contenu du site. Plus la
colonne de contenu sera précise et plus le rubriquage sera réaliste.
Dans le cas d’un site dynamique, une arborescence peut suffire.
Dans quel but l’utiliser :
• Définir précisément le contenu du site
• Évaluer la volumétrie d’articles ou de pages
Pré-requis :
• Ligne éditoriale
Composition/Plan :
• Document composé d’une série de tableau
Dossier de workflows – workflow.rtf
Le nombre de rôles et de processus doit être limité. Un projet Web
comportant plus de 10 rôles et 20 processus peut-être considéré
comme complexe. La description des processus doit être pragma-
tique. Il est indispensable de toujours se demander comment tel ou
tel collaborateur s’y prendrait de manière à ne pas devenir trop théo-
rique. L’utilisation de logigrammes est fortement recommandée.
Dans quel but l’utiliser :
• Mettre en place l’organisation éditoriale
• Formaliser les processus de mise à jour
• Identifier les acteurs des processus
Pré-requis :
• Dossier de rubriquage
• Gabarits éditoriaux
414
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
415
Conduite de projet Web
416
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
417
Conduite de projet Web
• Cinématique
• Expression des besoins
Composition/Plan :
• Contexte
• Arborescence générale
• Rubriquage et workflows
• Cinématique
• Fonctions de services
• Contraintes
Spécifications techniques – specifications_techniques.rtf
La première partie (arborescence, rubriquage, workflows, etc.) doit
être synthétique, son rôle étant de donner une vue d’ensemble du
projet. La description des données et des traitements doit reposer
sur des éléments visuels (images du MCD et du MOT) et renvoyer
au MCD, rarement présentable dans une page A4 ! L’architecture
technique, et notamment logicielle, doit être précise : les versions
des logiciels et des matériels sont à préciser.
Dans quel but l’utiliser :
• Briefer un prestataire
• Briefer les développeurs
• Valider le projet auprès de la MOA avant de commencer la réali-
sation
Pré-requis :
• Spécifications fonctionnelles
Composition/Plan :
• Contexte
• Description générale
• Fonctions de service
• Contraintes
• Description des données
• Description des traitements
• Architecture technique
• Règles de codage et conventions de nommage
418
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
Réalisation
Storyboard – storyboard.rtf
Le storyboard sert essentiellement à valider le scénario avec le client.
Chaque page doit donc être validée avant que le travail de création
ne débute.
Dans quel but l’utiliser :
• Préparer la création d’une animation Flash
Pré-requis :
• Scénario
Composition/Plan :
• Image de la scène
• Arrière-plan
• Premier plan
• Effet
• Voix off
• Ambiance
• Bruitage
• Interactivité
Plan de lotissement – plan_lotissement.rtf
Le plan de lotissement peut être utilisé lors de l’étude de faisabilité
ou lors de la préparation de l’appel d’offres comme support de la
réflexion. C’est aussi un outil utile en phase de réalisation pour
répartir le travail entre les équipes. Il apporte de la transparence,
chaque équipe ou prestataire sachant ce que les autres font.
Dans quel but l’utiliser :
• Répartir le travail entre plusieurs prestataires
• Répartir le travail entre plusieurs équipes
• Passer des marchés spécifiques
Pré-requis :
• Cahier des charges
• Scénario de mise en œuvre
• Listing des tâches à réaliser
• Listing des livrables attendus
Composition/Plan :
• Vue d’ensemble
419
Conduite de projet Web
• Nom du lot
• Identifiant du lot
• Lot précédent
• Lot suivant
• Listing des tâches
• Listing des livrables
• Risques
• Date de début
• Date de fin
• Charge allouée
• Équipe en charge du lot
• Responsable de l’équipe et coordonnées
Plan de reprise de l’existant – plan_reprise_existant.rtf
La solution de reprise doit être décrite de manière très concrète :
processus détaillés en cas de reprise manuelle, exemples de codes, etc.
Dans quel but l’utiliser :
• Formaliser la réflexion
• Valider les solutions de reprise avec la MOA
Pré-requis :
• Listing des données à reprendre
• Descriptif de la plate-forme technique cible (architecture appli-
cative et logicielle notamment)
Composition/Plan :
• Nom des données à reprendre
• Identifiant de reprise
• Descriptif des données
• URL
• Volumétrie
• Exemple de données
• Technologie
• Lieu où sont hébergées les données
• SGBD
• Connexions possibles au SGBD
• Responsable des données
• Description de la solution de reprise
• Charge de travail
420
Annexe 1 – Contenu du CD-Rom
• Contributeur(s) pressenti(s)
• Date de début
• Date de fin
• Risque
• Impact organisationnel
Fiche d’anomalie – fiche_anomalie.rtf
Pour être utilisable, la fiche d’anomalie doit impérativement
comporter l’URL (elle est très souvent oubliée), une description et
surtout le contexte dans lequel l’anomalie s’est produite : environ-
nement technique, place dans le processus, etc.
Dans quel but l’utiliser :
• Encadrer un test utilisateurs
• Remonter des bogues en période de garantie
• Remonter des bogues en vitesse de croisière
Pré-requis :
• Note de cadrage
Composition/Plan :
• Document composé d’une série de tableau
Mise en service
Plan de formation – plan_formation.rtf
Il est important de ne pas négliger les aspects matériels (salle,
connexions réseau, droits réseau, hébergement, etc.) car ils peuvent
représenter des obstacles et/ou des coûts non négligeables.
Dans quel but l’utiliser :
• Évaluer l’écart entre les compétences disponibles et celles requises
• Formaliser les formations envisagées
• Évaluer le coût des formations
• Valider le plan de formation avec la hiérarchie
Pré-requis :
• Listing des collaborateurs impliqués par le changement
Composition/Plan :
• Besoin(s) généré(s) par le nouveau système
• Formation(s) envisagée(s)
• Formateurs et key users
• Support(s) de formation
421
Conduite de projet Web
• Salle(s)
• Matériel
• Communication
• Planning
• Budget
Plan de communication – plan_communication.rtf
Pour que le plan de communication soit pertinent, il faut que
l’objectif de communication et la cible soient très clairs. Le but du
document est de synthétiser les grandes lignes du projet, quitte à
proposer en annexes le plan média détaillé.
Dans quel but l’utiliser :
• Formaliser la réflexion
• Évaluer le coût
• Valider le plan avec la hiérarchie
Pré-requis :
• Note de cadrage
Composition/Plan :
• Cibles
• Objectifs
• Promesse
• Ton et ambiance
• Plan média (y compris on-line)
• Référencement et positionnement
• Planning
• Budget
422
Annexe 2
Glossaire
ASP
Application Service Provider ou Active Server Pages. Dans le cas d’Active
Server Pages, il s’agit d’une page HTML qui contient un ou plusieurs
scripts exécutés dynamiquement sur le serveur Web avant que la page ne
soit envoyée au navigateur. Dans le cas d’Application Service Provider, c’est
une application distante accessible et utilisée via un client Web (en général
louée au mois).
CNIL
Commission nationale informatique et libertés. Elle est chargée de veiller
au respect de la vie privée des citoyens français et notamment de leur
assurer un droit de regard et de suppression des fichiers informatiques.
COM+
Component Object Model plus. Version améliorée de COM de Microsoft,
modèle à la base d’OLE, ActiveX et DirectX.
EJB
Enterprise JavaBeans. Composants logiciels écrits en JAVA et situés côté
serveur. Les EJB sont une spécification de Sun.
FTP
File Transfert Protocol, protocole de transmission de fichiers dans les
réseaux TCP/IP. Un serveur FTP permet à celui qui s’y connecte de télé-
charger des fichiers, des programmes, des mises à jours, etc.
423
Conduite de projet Web
GRC
Gestion de la relation client. Ensemble des processus concourant à
la conquête et la fidélisation d’une clientèle. Aussi appelée CRM
(Customer Relationship Management).
HTML
HyperText Markup Language. Langage informatique défini par le
CERN qui repose sur la norme ISO-SGML. Il permet la création
de documents affichables par un navigateur Web grâce à l’insertion
dans le texte de balises structurantes (<table> par exemple) et de
mise en forme (<b>, <u>, <i> par exemple).
HTTP
HyperText Transfer Protocol. Protocole qui permet l’échange de
données entre un serveur Web et un client Web.
J2EE
Serveur d’application basé sur Java disposant d’une machine
virtuelle (JVM) et d’un framework.
LDAP
Lightweight Directory Access Protocol. C’est un protocole de
gestion d’annuaires qui permet à des clients Internet d’accéder auto-
matiquement à des services d’annuaires en ligne sur TCP.
MOA
Maîtrise d’ouvrage. La maîtrise d’ouvrage définit les objectifs et les
exigences du site ou de l’application, valide les solutions proposées,
prépare et pilote la conduite du changement.
MOE
Maîtrise d’œuvre. La maîtrise d’œuvre propose et réalise les solu-
tions.
.NET
Serveur d’application de Microsoft disposant d’une machine
virtuelle (CLR) et d’un framework (.NET framework).
PDF
Portable Document Format. Format de fichier vectoriel qui permet
l’impression et la visualisation via le plug-in Acrobat Reader
(Adobe).
424
Annexe 2 – Glossaire
PHP
À l’origine Personal Home Page ; Hypertext Preprocessor depuis la
version 3. Serveur d’application et langage de programmation Open
Source.
RTF
Rich Text Format. Il s’agit d’un format de texte reconnu par la
plupart des logiciels de traitement de texte. Le RTF permet
d’échanger des textes entre logiciels différents sans perdre (ou
presque) les principaux éléments de formatage (contrairement au
format texte seul).
SGBD/R
Système de gestion de base de données relationnelle. Ce système
repose sur le modèle relationnel pour les traitements de données.
WYSIWYG
What You See Is What You Get. Ce logiciel permet de travailler en
mode « prévisualisation ».
XML
eXtensible Markup Language. C’est une évolution du SGML. Ce
langage permet de définir ses propres balises dans un document
HTML.
425
Index
A authentification 36
agence interactive 189 B
AMOA (Assistance à maîtrise
d’ouvrage) 383, 384 benchmark 113, 117, 129, 132
analyse 115 besoin 165
animation 256, 257 bilan prévisionnel 156-158
annuaire LDAP 29 bordereau de prix 200, 204
appel d’offres 185, 194, 195, 196, brief 199, 201
370, 371 budget 17, 37, 42, 43, 92, 98, 147,
ouvert 195, 196 153, 176, 204, 205, 291, 293
restreint 195, 196 business
architecte 56 model 138, 156
architecture 234 plan 38, 145, 146-148, 150,
à trois niveaux 43 151, 155
applicative 234
logicielle 235 C
matérielle 234, 235 cahier des charges 98, 167, 185,
technique 234 194-196, 198
argumentaire 101 campagne de communication 98,
ASP (Application Service Provider) 290, 293, 295
8, 9, 14, 18, 57 capping 293
Atos 378 catalogue 8, 9, 10, 12, 375, 377, 380
audience 114, 118, 119, 295 CGV (conditions générales de ven-
audit 118 te) 96, 376, 378
de l’existant 118, 129 chaîne de valeur 115
éditorial 120, 122, 124 champion 101
ergonomique 122 charge de travail 61
graphique 124 charte graphique 124, 226, 229-231
427
Conduite de projet Web
check-list 11, 16, 24, 27, 31, 36, hébergement du site Web 88
121, 123, 170, 172 multi-objet 87
chef de projet 50, 52, 54-57, 59 réalisation du site Web 88
choix d’une solution 181 Web 82
Chronopost 379 contrôle
cinématique 221-223 de conformité 84
classes produits 378 de gestion 38, 100
colisage 378 copie stratégie 291
comité couponing 378
de pilotage 51, 52, 383 coûts 95, 96, 97
de projet 51 cross-selling 13
commandes 13
gestion des ~ 13 D
communauté virtuelle 25 data mining 13
communication 290 déclaration préalable 71
compétitivité 28, 37, 92, 152 designer 57, 58, 125
compte de résultat 153, 156, 159 développement 257
prévisionnel 156 diagnostic 173-175
concept 133 diffusion 140
board 224, 225 directeur
concepteur rédacteur 59 artistique 57, 58, 224, 226
conception de création 57, 58
fonctionnelle 212 de projet 54, 57
graphique 224 éditorial 58, 59
technique 233 direction générale 100, 101
conduite du changement 30, 61, documentation 199, 260
99, 102, 176, 268, 269 donnée personnelle 75
connaissance 28 dossier
conseils de rubriquage 212, 216
en AMOA 187 Drupal 275, 277, 383, 384
en architecture 188
consultant 55, 56, 58, 125 E
fonctionnel 55 EAI (Entreprise Application In-
technique 55 tegration) 34
contenu 134, 251 e-business 12
éditorial 252 écart 173
gestion de ~ 17-21, 217 économies 40, 92, 94, 99, 152
graphique 255 écotaxe 378, 379
contexte 112 EII (Entreprise Information In-
contrat tegration) 35
428
Index
429
Conduite de projet Web
430
Index
431
Conduite de projet Web
432