Book de L'eco-Construction
Book de L'eco-Construction
Book de L'eco-Construction
Pou r d
b le s e n B r etagne
ura
d'activités d
B O O K
Le "eco-constr"uction
édito
Maître d’ouvrage, dirigeant d’entreprise, vous avez un projet de bâtiment d'activités ?
• Au-delà de la maîtrise des coûts de construction, pour réduire les coûts de fonctionnement
du bâtiment,
• Pour que le bâtiment réponde de manière adaptée à vos besoins,
• Pour affirmer le rôle sociétal de l'entreprise et l'inscrire dans son paysage socio-économique,
• Pour que le bâtiment constitue un environnement de travail confortable,
propice à l’épanouissement individuel et à l’efficacité de chaque collaborateur,
• Pour diminuer les impacts sur l'environnement,
• Pour augmenter la compétitivité de l'entreprise,
• Pour bénéficier des impacts positifs d'une éco-construction sur l'image de l'entreprise.
Jean-François Le TALLEC
Président de la Chambre de Commerce
et d'Industrie du Morbihan
Président de la Chambre Régionale
de Commerce et d’Industrie de Bretagne
Avec le soutien de l'ADEME, de la Région Bretagne et du Cluster Habitat Durable en Morbihan et en collaboration avec la Cellule Économique de Bretagne, la DREAL, les Conseils
Généraux de Bretagne, la Fédération Régionale du Bâtiment, la CAPEB, l'Union des SCOP et Abibois.
2
sommaire 04>05 Prélude
Ce que prévoit la réglementation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04
Le marché de la construction durable en chiffres . . . . . . . . . . . . . . . 05
n durable 40 M€ HT
NON Rénovatio entiel
00
IEL non résid
RÉSIDENT Bâtiment
85
00
HT (17 %)
82
1 300 M€
00
em plois
77
14 70 0
00
00
00
76
74
80
TION
-AMÉLIORA
ENTRETIEN HT (41,1%) Total
3 290 M€ n durable 166 M€ HT
is T Rénovatio des
43 300 em plo
LOGEMEN Logement
T %)
BÂTIMEN 1 930 M€
HT (24,1
marchés
13
pl ois
46
28 600 em n
constructio
Chiffre durable
:
77
d’affaires 910 M€
29
HT 480 M€ HT
8 010 M€
36
e
on durabl
Constructi
22
LOGEMEN
T Logement
%)
70
HT (38,2
3 060 M€
15
Effectifs : em pl ois
16
27 80 0
11
E
90 100
0
TION NEUV
91
CONSTRUC
HT (58,9%) on durabl
e
224 M€ HT
emplois 4 720 M€
46 90 0 em plo is Constructi
non résid
entiel 2011
2012
2013
NON Bâtiment 2009
2010
RÉSIDENT
IEL 2008
%)
HT (20,7
1 660 M€
ir
à bien défin
00 0 em plois
19
co n st ru ct io a tt e in d re e 'e st u n e h y rt , d e s Source : Ce
la s à .C pa
des objectif ntaire prévu, 2013 sation dépendra, d’une és à la
Au regard r ré g le m e la ré a li u i, a ss o ci
ncie ion
de l'échéa aires lié à la construct n maîtres d’ouvrag
e q
le chiffre d’aff e 910 M € e
urab le devrait passer d
d
5
Démarche et gestion de projet
S'inscrire dans une démarche de certification
Pourquoi suivre les e H QE®
a r c h marche HQ
E®
démarches proposées La dém a u te Q u a
li té
® (H Les 14 cib
les d e la d é
he HQE nsions
par les labels La d é m a rc tale) intègre les dime s les TRUCTION c
Enviro n n em en dan s to u te ÉCO-CONS ns des bâtiments ave
et certifications ? e m ent durable nt. R e la ti o é d ia t
du dé ve lo p p time 1. nement imm
vie d'un bâ nage- leur environ des procédés
phases de la sur un système de ma ron- tégré
Construire ou rénover durablement n’est pas
Elle s'ap p u ie ualité vi e n 2. Choix in s de construction
une mince affaire ! Alors si on peut s’appuyer r 1 4 cibles de q e t p ro d u it
isances
ment e t su
C h a n ti e r à faibles nu
sur une démarche reconnue et valorisante, nementale. 3.
c’est plutôt rassurant, pour vous, comme pour rtiaires –
F bâtiments te N
votre banquier…
La certifi ca tio n N ÉCO-GESTIO n de l'énergie
Q E ®
gra m - 4. G e st io
démarche H rne les phases de pro on. de l'eau
Deux possibilités s’offrent à vous :
> E lle co n ce
n e t d e ré alis ati 5. Gestion es déchets d'activité
nce p tio io n d
• s'appuyer sur la méthode et concrétiser mation, de co r : Bureau & Enseig ,
ne- 6. Gest n et de la
p o u ri e G e st io n de l'entretie
vos efforts par la labellisation du bâti- > Décl in é e e, H ô te lle 7 .
, Commerc ion maintenance
ment. Vous aurez la reconnaissance des ment, Santé gistique (une vers
lo
qualités durables de la démarche et de Plateforme n cours).
la réalisation. Mais cela a un coût… ri e e st e CONFORT rt hygrothermique
Indust
• s'inspirer des référentiels pour défi- ments te rt ia ir e s – 8. Confo stique
nir la démarche environnementale et rt ifi ca ti o n N F b â ti
n ” 9 . C onfort acou
La ce itatio rt visuel
QE® “explo on du 10. Confo olfactif
les objectifs du bâtiment, sans aller démarche H la phase d'exploitati fo rt
jusqu'à la certification. À savoir : dans > Focus su
r 11. Con
ti,
ce cas, il n'est pas possible d’utiliser bâtiment. que du bâ
le nom de la démarche que vous avez s : q u alité intrinsè lité environ- SANTÉ s espaces
>C ib le
m a in te n a n ce, qua . Q u a li té sanitaire de air
suivie pour faire de la communication. suivi et 12 de l'
d e s p ratiques. u a li té sanitaire
neme nta le 1 3 . Q e de l'eau
Que vous choisissiez l’une ou l’autre de re d e s ci b le s 1 4 . Q u alité sanitair
in nomb
erez un certa arche
ces possibilités, rien ne vous empêche Vous retrouv ronnementale de la dém
de communiquer autour de votre projet : e n vi
de qualité chniques"…
les "fiches te
une démarche environnementale valorise HQE dans
®
l’image de l’entreprise !
6
ation
Et la rénov ?
t ça
dans tou
spirer
Démarche HQE®, BBC, HPE, passif… De nombreux référentiels existent pour t autant s'in
vous aider à définir vos objectifs énergétiques ou environnementaux et les On peut tou ls présentés pour
tie
atteindre. Petit panorama, non exhaustif, de ces outils et méthodes, pour vous des référen n. Certains
va tio
une réno ent
permettre de choisir ceux qui correspondent le mieux à votre projet ! ux d'e xigence vari
nivea
mation
(ex : consom ais la méthode
m
d'énergie), .
e
reste la mêm
énergétique 2 Le niveau passif est plus exigeant que le niveau BBC. Il n'existe
pas de label français, ce sont des labels européens qui sont
Élaborés dans le cadre de la réglementation sur la haute per- appliqués (Passivhauss, Minergie).
formance énergétique, ils peuvent s'intégrer dans le cadre d'une Une certification « Maison Passive » existe pour le tertiaire qui
démarche environnementale complète. détermine à 15 kWh/m²SHAB.an les besoins en chaleur et un label
Ces labels déterminent la consommation d'énergie primaire du BEPAS est en cours d’élaboration par l’association Effinergie.
bâtiment (CEP), en référence à sa consommation réglementaire
maximale (CEPréf), calculée sur la base de la RT 2005.
• HPE (Haute Performance Énergétique) : CEP ! 90% CEPref
• THPE (Très Haute Performance Énergétique) : CEP ! 80% CEPref
• BBC (Bâtiment Basse Consommation) : CEP ! 50% CEPref
> Vers des bâtiments à énergie positive (BEPOS)
Un bâtiment à énergie positive est un bâtiment qui
produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. On ne
peut atteindre cette performance qu’à partir d’un
pour le neuf et CEP ! 60% CEPref pour la rénovation. bâtiment passif complété par l'installation d'éner-
gies renouvelables.
Attention !
L’écolabel européen
Avec l’arrivée de la RT 2012,
Il s'agit d'un label attribué uniquement aux services d’hébergement
la réglementation imposera le niveau BBC !
touristique.
Il concerne l'eau, l'énergie, les déchets, la sensibilisation de la
clientèle et la gestion de l’établissement.
L'obtention d'un écolabel génère des dépenses pour l'entreprise,
proportionnelles au chiffre d'affaires réalisé sur les produits éco-
labellisés et plafonnées à 25 000 €/an.
Qui certifie ? Combien ça coûte ?
1
de l'entreprise… De plus, un bâtiment a une vie. Il est pensé,
conçu, construit, utilisé, il évolue, vieillit, se rénove, finit par- Définir
tés
des priori
fois par être déconstruit... Mais avant d'en arriver là, on
dispose d'un certain nombre d'outils pour lui redonner vie !
La démarche globale prend en compte toutes les étapes de
la vie d’un bâtiment en intégrant les dimensions du dévelop- rbe, exem-
pement durable (économie, environnement, dimension vo tr e b â ti ment : supe et au coût
eriez ositive
sociale et gouvernance). lu, vous aim à énergie p
Dans l’abso ère d'environnement,
plaire en m
ati r tous les
rr a p a s ê tr e parfait su t, etc.),
minime. nt ne pou ue, coû
futur bâtime act écologiq des
Mais votre ie, confort, santé, imp ls sujets représentent n
ts (é n e rg n tifie r qu e e m p le , o
poin p o rt a nt d'ide n da ires. Par e x
il est don c im sont seco et m ins
o
à vo s y e u x, lesquels q u e st io n énergétique la, les
priorités mettre l’acc
ent sur la urs. En ce vos
ents intérie
peut vouloir jet sur les aménagem r à faire le point sur
ro e
Cycle de vie d’un bâtiment axer son p tiels peuvent vous aid
re n s.
divers réfé s d’action
s possibilité
>
attentes et vo
Les impacts sur les partenaires
Construire durable n'impacte pas seulement votre entreprise
mais aussi vos fournisseurs, financeurs, décisionnaires.
N’hésitez donc pas à communiquer sur votre projet : intérêt
de votre engagement durable pour vos partenaires, coût
global, valorisation de l’image de la marque, etc.
8
arche globale ?
m
treprendre une dé
3
en
Pourquoi
Anticiper roblèmes
els p
2
d’éventu
Maîtriser
les coûts
?
s problèmes
d uits, po urquoi pas le permettent
tre ré t
ts peuvent ê flexion amon
Si les surcoû ents réalisés sur la ré rs.
, c’est son m eu
Les investisse d'éviter des coûts ultéri el qui passent par un
e
co n st ru ct ion durable ruction t ri
une idée re
çue sur la ’une const bien sou ven ille du m até
a poste riori.
lus cher qu nticiper la ta l’ouverture
S’il y a bien ûte trop cher, 20% p Exemple : a facile que d'agrandir
co
coût : « Ça lle ! » aliser s
e u i il e st p o ssible de ré rt à porte est plu
conventionn lus mitigée. Aujourd’h de 5 à 8% par rappo %
p ût 0
La vérité est urable avec un surco i possible qu’il coûte 3 p-
m e n t d st a u ss d é ve lo
un bâti ue. Il e ue du
ction classiq on économiq
une constru c'est oublier la dimensi
is
de plus, ma le.
d u ra b
pement
conception
fi n ir se s p riorités dès la stir un peu
est dé ntuellement
inve
durable, c' t les
Construire r les surcoûts. C'est éve rminer les priorités e n-
pour m a ît rise pou r d é te au pe
ss i
an s la phase d'études e réussir le projet. C'est ts de fonc-
plus d ront d mpte les co
û
qui permett rendre en co rme.
bons choix a fi n d e p
lobal, ng te
ser en coût g u bâtiment à moyen et lo
e n t d
tionnem
2
1
é
Être motiv
> Développement durable
Le développement durable est un développement qui
et impliqu
é
n bâtiment
répond aux besoins du présent sans compromettre p lu s d ’a ttention qu’u ue ! Très
quie rt assiq
t durable re n’est pas cl est la maîtrise
la capacité des générations futures à répondre aux Un bâtimen rce que justement il arq ue q ue c’
nt,
leurs. Cela revient à penser un projet de construc- classique,
pa
s projets ré ussis, on rem idées, en s’investissa
tion ou de rénovation de manière globale : intégrer t, d a ns le jet e t les
souven é le pro
ui a impuls
dans les réflexions la phase construction mais aussi d’ouvrage q ent, jusqu’au bout. peut !"
les phases fonctionnement et déconstruction. e rson n ellem u a n d o n veut, on
p : "Q
ait le dicton
Comme dir
futurs
4
ption Intég
rée
q u e r l e s
Impli
us de Conce holistique de la conce
p-
rojet
P ro ce ss
Le
e app roch e une é
Le PCI est un ents, qui met en œuvre différentes
quip e
n t s a u p
ciplina
m
tion des bâti ire dès la conception, étud g du projet.
au lon
ie occupa st essentiel.
Demander
is ut c’ e
plurid
avers des étu
des to r du pro je t, comment ils
variantes à tr la ce r l’ h u m ain au cœu agent d’entretien, etc.) rroger sur
Rep riés, s inte
ux fu tu rs u sagers (sala de travail, de repos, le es personnes
a C
urs espaces ent actuel… e-
imaginent le tifs et négatifs du bâtim rojet ; et vous bénéfici
in ts p o si a rc h e -p te s sp é -
les po dém train
nt mieux la s par rapport aux con entreprise,
voir plus : p ro p ri e ro
Pour en sa éditerranée s’a p
urs d'expérie
nce l’image de
l’
M
EnviroBAT - bat-med.net/PCI-Ca
nada rez des reto activité. Cela renforce roductivité.
l' rp
www.env
iro cifiques de lariés et augmente leu
fidéli se le s sa
10
2 S’informer
s’inspirer
et
de
ilaires
3 Bien
s’entoure
rtant de s’
r
entourer d ’u n e éq u
pétente, don
Il est impo urable, motivée et com t réparties (cf. encadré e
t les dive
e à la
ipe sensibilisérses mis-
"Le
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jec tifs e
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Définir les o
ra p. re ité s
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As ne itai
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n e m
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m : r
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d'impacts e
s a
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r l'ensemble
à
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ri s, on p eu t difficilemen iérarchiser les objectifs
lors il faut h
On l’a com p
’un projet. A esoins.
des points d entre vos idées et vos b ple, peut vous aider.
ce
une cohéren émarche HQE®, par exem
la, la d au mini- Viabilité
Pour ce ® , il faut définir
E des choix
Déma rc h e H Q erformant
te n ir la ce rt ification NF m e n ta le a u niveau Très P ximum à Aspects
Pour ob nvironne t au ma Efficacité ues
mum 3 cible
s de qualité e rformant, ce qui condui
P e et pérennitéces économiq
au niveau des performan
et 4 cibles ase.
7 cibles a iveau B
u n
11
Démarche et gestion de projet
Calculer son investissement en coût global
> Le coût d’un bâtiment
dans la durée
5% 20%
12
Certains produits, systèmes, matériaux compte des coûts induits tout au long de
permettant d'atteindre les performances la vie du bâtiment : c'est la conception ation
recherchées présentent un coût en "coût global". Et la rénov ?
ça
d'investissement supérieur à ceux dits Le coût global est un outil qui permet dans tout
aussi
"classiques". Cependant, à long terme, de déterminer l'intérêt d'un surinves- ût global est
un investissement légèrement plus tissement, ou de départager plusieurs Investir en co un projet d’éco-
r
important peut se révéler économi- solutions en considérant à la fois le coût valable pou suffit d’adapter
va ti o n : il
ré n o quelle
quement intéressant, lorsque l'on tient d'investissement et les coûts différés. temps sur la
l’échelle de rojet.
p
on étudie le
>
bal
du coût glo -
Les limites s aux hypo
co û t g lo b al sont liée u r a ct u a -
s d e l' a n a lyse en co û ts d if fé rés et le
Les limite lcul des
es pour le ca ment des
isseme nt thèses utilisé n, du glisse
d é penses : invest tenance, lisa ti o n : tau x d ’i n fl a ti o
3. évaluer
le s (main certaines du
• valeurs in etien, du prix de l’éne
rgie…
ts différés …). ts.
initial, coû angement en fin de vie ts. coûts d ’e n tr
coûts e t d e s rendemen urs de vie.
ra tio n , ch s con sta n fi ci le d e s m e n t e n co
répa enses en euro d if
• estimation n de la destination du
bâti ul par une
le s d é p
4. convertir le coût global de
ch ue
a q
ca ti o co m p léter le lc certaines
ca
ût est •m o d ifi on p e u t peu
r
5. compare choisir celle dont le
co ces limites, ux valeurs
n e t Pour pallier nsibilité par rapport a
solutio analyse de se s.
. ager
le plus faible sultats pour en dég des hypothèse
s ré ses
6. analyser
le aux hypo èth
par rapport
la sensibilité
de départ.
13
Démarche et gestion de projet
Approfondir la phase de programmation
>
La programmation est une étape préliminaire à la conception du Et la construction durable dans tout ça ?
projet et consiste à définir le besoin de l'entreprise, qu'il s'agisse Dans le cas de la construction ou de la rénovation durable d'un
d'un bâtiment durable ou non. bâtiment, la phase de programmation a tout intérêt à prendre en
compte les aspects environnementaux et sanitaires, afin d'assurer
La programmation, kesako ? la cohérence entre l'ensemble des objectifs fonctionnels, environ-
Cette étape préalable permet au maître d'ouvrage de clarifier, nementaux et économiques du projet.
définir et préciser ses besoins fonctionnels par rapport à l'activité
de l'entreprise.
La programmation peut éventuellement amener le maître Attention !
d'ouvrage à reconsidérer ses besoins et ses objectifs, à envisager Le caractère durable d’un projet ne doit jamais être présenté
des solutions alternatives. comme une option au sein de la programmation, mais doit
faire partie de ses fondamentaux !
Comment faire ?
La démarche de programmation est dirigée par le maître d’ouvrage.
> intégrer la question des usages, les paramètres urbains, environ-
nementaux, sociaux, techniques, économiques... du projet.
> anticiper les évolutions des besoins de l'entreprise.
> impliquer et coordonner les différents acteurs du projet.
on
> Tra v a u x > Récepti
eprises
consultation des entr
r de
Conception > Dossie
tion >
Programma sont traduits projet, qui
établit les objectifs du ption. Lors des phases
voir plus : ation conce is en
Pour en sa programmistes en La programmconcrètes dans la phase férer aux objectifs défin
s en solutio ns ené à vo u s ré
Syndicat de t en aménagement us serez am
architectu re e suivantes, vo on.
www.s y p a a.org programmati
14
s moins
: les m² le on ne
Remarque l'
ceux que
chers sont
s…
construit pa n peut amener à
fl e xio
C e tt e ré s prévues
r les surface espaces
reconsidére s
ureaux, le
La phase de programmation est primordiale pour un projet de bâtiment pour les b ans pour autant
(s
communs avail !)
durable : c’est lors de cette phase très en amont que se détermineront g ra d e r le confort de tr
d é
les grandes orientations et la hiérarchisation des objectifs de la maîtrise
d’ouvrage.
bâtiment
ces sur le
questions Conséquen
Quelques eau
à se poser tion L'implantaique
tion au niv
us mettre
EX.
? Pouvez-vo
EX.
itoire 9 3 p ri se
Sur le terr
l' e n tr e ?
la ce l'activité de stème de covoiturage termes
s e n p u n sy e n
t son mise en place rture du site t
u e lle s d émarches • Q u e lle est la couve gies de l'information e
Q it é s ? te ch n o lo
ectiv d'accès aux ication ?
par les coll lig ations u n
d e s ob de la co m m
e n ts fixent is p o - t sur
o cu m
Certains d sur le territoire. Ils
so n t d
p a ct s d e votre proje
im
s
urbanistique ice urbanisme. ls sont les
u se rv e ) a u n iv eau Que inage ?
nibles a 'Urbanis m le vois
lan Local d DD (Plan plan-
• le PLU (P une, qui intègre le PA ppement ti on o u de nouvelle im des
de la comm ent et de Dévelo e rénova auprès
Un projet d sciter des inquiétudes eprise et
d'Amén a g e m np e u t su de l' e n tr
le). ce Te rrito riale) tatio s, se lo n les activités générer.
Durab n in t
chéma de C
ohére rivera lles peuven ores,
• le SCoT (S u pays. s le s n u isances qu'e ues de nuisances : son r ?
e parc t les risq maîtrise
à l’échelle d un certain nombre d d'une • Quels son llutions ? Comment les (réunions
dre o
e,
En Bretagn nt élaborés dans le ca ortun de olfactives, p nication préalable
so o p p co m m u age…) ras-
d'activ ité s
a lip a rc. Il peut ê tre
n n a ître • Un e
o n , co u rr iers, affich favorise la
u co ti t
démarche Q diagnostic réalisé et d ménage- d'informa
e entreprise e
p ro cu re r le ive a u de l'a su re le vo isinage de l' n.
se un l'implantati o
ons prises a réussite de
les orientati
ment. dispo-
fr a st ructures tout ça ?
e ll e s so nt le s in
la ré n o v a tion dans
Q u ? Et
ur du site e de
nibles auto a n sp o rt n ova tio n, la marg ns le
modes de tr
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o g e z -v o us sur les nnes se rendant à u vr e e n terme d'inté n peut tout de
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voir plus : Inte
ront les pe
rso man ez limitée. anis-
Pour en sa isme de votre mairie
an qu'emprunte se. com - te rr itoire est ass r sur les évolutions urb à
n
Service urb nstruisons.org- votre entrep
ri transports e rroge
même s'inte s depuis la constructio déve-
n, ou
www.eco -co
te -t-il u n réseau de ssertes routières ? p a ss é e e à se
o c • Exis s sont les d
e
les avec tiques zone est am
en é
nce).
Plus de d mun ? Quelleures sont-elles compatib ve nir (ex.: si la peut devenir une nuisa
st ru ct tr a fi c
Les infra lopper, le
16
EX.
EX.
ain 8 3
Sur le terr e nv iro n n ementales
du site
ristiques
les caracté
Connaître
de site
t u ne analyse elle.
n du proje R é a lise r rc
Orientatio litique hie de la pa
• Topograp à préserver. tirer profit d
es
je t co h é re nt avec la po ment div ers it é io n s cl im a tiques pour du bâtiment
un pro ppe • Bio ndit que
• Proposer entale et de dévelo nnaître les co n bioclimati des
envi ro n n e m ivit é . • Climat : co tuits dans la conceptio lle…) et aménager
de la collect arkings apports g ra lation n a tu re
économique hérence entre les p aleur, venti
la co los) et la d esserte (lumière, ch eurs accueillants.
• Assurer pla ce s, a b ri vé téri
espaces ex t et masques portés.
(nombre de du site. m e n ilité de
o rt s isinage : • Ensoleille ales, possib
en tra nsp
m it e r le s im pacts sur le vosanitaires • Exposi ti o n a u x vents.
des e a u x p lu vi
• Veiller à li mière, vue, risques ie : gestion s :
ombrage, lu acoustiques liés à l'act doit
ivité… • Pluviométr n des eaux de pluie… é n erg ies renouvelable
s nt récupératio site par rapport aux
et nuisance paysagère du bâtime du
ti o n lu i-c i à son • Potentiel
L'in té g ra
r accord e r ce rm ie , solaire… préserver.
il lé e p o u géothe ou
être trava vilégier et/ isinage.
environnem
ent. • Vues à pri r le site et dans le vo
su
• Nuisances rels.
tu
server, voire • Risques na
d e s so lu ti o ns pour pré : espaces
• Proposer biodiversité
du site
ytosani-
améliorer, la us sans produits ph
n
verts entrete 'espèces locales… tout ça ?
d ls dans ation dans
taires, choix mpte les risques nature tion, Et la rénov
• Prendre e n co : in da
o n onne
e m e n t du projet x vents… n d u bâtiment d ent
l'amé n a g
in , e x position au La rénova
ti o
r l'agencem
humidité du
te rr a de repense ux, en tenant
l'occasion
s et des loca rtu-
des activité ntraintes et des oppo
p te d e s co m e n t e t de
com
n tr e p ri se , du bâti
nités de l'e nt.
e
l'environnem
17
Fiches techniques 9
EX.
5
EX.
1 L’efficacité et la pérennité
des performances
• Quelle est l'efficacité du matériau / de l'équipement dans sa
fonction ?
2 Limiter les impacts
environnementaux
et sanitaires
Par exemple, pour un isolant, on comparera la résistance • Les matériaux et équipements sont-ils recyclables ou réutilisables
thermique : plus elle est élevée, mieux c’est. tels quels ?
• Le transport nuit-il au bilan environnemental du produit ?
• Le matériau ou l'équipement est-il facile à mettre en œuvre ? • Quel est l'impact du produit sur l'environnement sur l'ensemble
À maintenir en état de fonctionnement ? Est-il compatible avec de son cycle de vie ? Ex. : énergie dépensée, ressources naturelles
l'activité de l'entreprise, notamment dans le cas des industries consommées au cours des phases.
(contraintes techniques, durabilité, assurance, …) ? • Élaboration (ex. : l’énergie grise, qui correspond à l'éner-
gie qu’il a fallu consommer pour produire le matériau).
Quelle est la durée de vie du produit ? • Vie (ex. : quantité d'énergie nécessaire au fonctionnement).
> durée de vie annoncée par le fabricant. • Fin de vie (ex. : filières de recyclage, démontabilité...).
> risque de diminution de l'efficacité dans le temps. • Quel est l’impact sanitaire du produit ? Ex. : émissions de formal-
> quelles sont les conditions impératives au bon fonctionnement déhydes, composés organiques volatils (COV), champs électroma-
du produit ? gnétique, etc.
De plus en plus de matériaux ont élaboré leur Fiche de Déclaration
Environnementale et Sanitaire (FDES), qui regroupe l'ensemble de
ces informations. Toutes les FDES sont disponibles gratuitement sur la
base INIES.
voir plus :
Pour en sa .fr
me
www.ade
s.fr impacts
www.i nie
fié pour visualiser les
mp li
Un guide si taux des matériaux :
ron n em en
envi .com
w w .d e nismateriaux
w
18
Comment choisir les produits et les Nous vous proposons quatre critères
équipements qui constituent le bâtiment, pour sélectionner les matériaux et
afin de satisfaire aux orientations équipements de votre projet.
techniques et d'assurer les performances
et la pérennité du projet ?
3 4
EX.
La phase 8 Critère
de fonctionnement pour économique
le matériau et l’équipement Au coût d’investissement, on peut ajouter, dans le cadre d'une
réflexion en coût global, les coûts d'entretien et de maintenance,
• Quels sont les besoins en entretien et maintenance ? Les pièces ainsi que les coûts en fonctionnement ou les économies générées
critiques sont-elles accessibles en cas de panne ? par certains équipements ("coûts différés"). Selon le temps de
retour sur investissement, on pourra privilégier une solution légè-
• S'il s'agit d'un revêtement, est-il facile à nettoyer ? rement plus onéreuse au départ mais qui allègera les coûts de
fonctionnement.
• Consommations en eau, en énergie et autres ressources au
cours de la vie du bâtiment. Certains produits innovants ne bénéficiant pas encore d'avis
technique induisent des surcoûts en terme d'assurance.
le
lus loin sur
Pour aller p cf. le coût
critère coût, 2.
e1
global pag
19
Fiches techniques
Maîtriser les nuisances et les déchets
4
EX.
9
quantité
4 étapes clefs
• Intégrer dans les pièces du marché les clauses précises concer-
nant la démarche chantier propre. C’est la seule façon d’affirmer
sa volonté et de donner un cadre strict à cette démarche.
1 Réduire la
de déchets
ion nt moins de
d
À la product les systèmes qui génère e, envisager l'industria-
échets.
• Définir en amont, avec les intervenants du projet, des vilégier découp
• Pri s à la
objectifs partagés. s chutes liée u en les
• Réduire le âtiment. n te du terrain o
• Donner les moyens de la mise en œuvre - Ex. : Régler les prestations tio n du b n t la p e
lisa utilisa
« déchets » sur la base de factures détaillées et des bordereaux de s déblais en
• Réduire le n remblais.
suivi des déchets. réutilisant e
• Gérer le chantier sur le terrain : s'assurer du respect des engagements
2
de chacun, de la qualité du tri des déchets et de leur valorisation…
Exiger et vérifier la traçabilité.
Trier : zone
ts su r le chantier
d é ch e facile-
Nuisances et pollutions
ir d e s zo nes de tri des ts (bennes) et poubelles létique
Prévo déche urce. Une si
gna
Nuisances acoustiques (bruit des engins, trafic...) ement des
• Choisir du matériel de chantier peu bruyant, privilégier des techniques de regroup ables pour le tri à la so le tri.
ort
générant peu de bruit. ment transp agée par tous facilitera
et p art
• Planifier les tâches bruyantes et en informer le voisinage. simple
• Mettre en place une clôture pour limiter la diffusion du bruit.
Pollutions du sol
• Choix de produits non toxiques.
• Contrôle et collecte des effluents.
• Aires de lavage des engins.
3 Valoriser
Choisir la filière
au co
d
ût d'élimina
n par rappo
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i, recyclage
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..
lisation
e valorisatio on et à la nature du trait .) est
du chantier, : une valorisation (rée age.
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des déche n ou au st
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préférable à
20
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La réglem La rénovatio gestion du chantier chantier ?
pour
tion Classée e les ects d e la site le temps du nfort (acoustique,
a lla a sp ava ux nco
tation Inst
La réglemen e l’Environnement conce pollu-
rn tique des tr • Réduire l'i s salariés travaillant
d s la probléma accès…) e avaux.
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te ction éer de
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rend le occupé. meilleure période pour
sur le site en
tr
installations vironnement. Elle comp • Quelle est la vaux ?
l’e n ts, l’eau,
tions p our
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code de l’e
l’air, le b ru it…
quantité
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liés à l'activité va lo ri sa e n vi sa g e r des procéd
une duits,
voir les pro
• Éco-conce de déchets urcissable
générateurs e n p o u d re thermod einture
inture la p
mple, la pe r rapport à
Gérer les déchets lors du chantier, c'est déjà > par exe cédé avantageux pa de déchets produits et
un bon début. Mais pourquoi ne pas profi- est un pro en cabine, en terme
ts
ter du projet immobilier pour reconsidérer les avec solvan itaire de l'air.
sa n
déchets générés par l'activité de l'entreprise ? de qualité
2
Au même titre qu'on cherche à limiter les
dépenses d'eau et d'énergie au cours de l'utili-
Trier qua ntités
sation du bâtiment, on peut penser le bâtiment
e ts p ro d uits et leurs déchets
éch es
de façon cohérente avec la gestion des déchets ature des d e gestion d
d'activités. Évaluer la n ncevoir un système d tri, de regroupement,
co e
permet de aces de collecte et d
té : e sp
adap ets.
nt des déch
d'enlèveme
3 Valoriser
déchets pe
rmet d'op tim is er leur va
• Le tri des ergétique, réemploi). constituer des matières
lorisation
3 L’enveloppe
du bâtiment
1. L’isolation
EX.
7
EX.
2. L’inertie Attention !
Inertie thermique de l'enveloppe : inertie de transmission Attention, la ventilation est d'autant plus nécessaire que
La température extérieure décrit des oscillations (jour/nuit). L'iner- l'étanchéité à l'air est bonne !
tie de transmission indique comment la paroi retarde les impacts
de ces oscillations et en réduit l'amplitude : il s'agit de l'amortis-
sement et du déphasage.
23
Fiches techniques
Diminuer les consommations énergétiques
EX. EX. EX.
Le chauffage EX.
La ventilation 1 3 6
et le rafraîchissement 1 La ventilation répond avant tout à un besoin d'hygiène et de santé
des occupants :
1. La première étape consiste évidemment à travailler sur • éliminer les pollutions et humidités intérieures liées à la
l'enveloppe du bâtiment. La question du rafraîchissement, en présence et aux activités humaines.
particulier, peut facilement être traitée par des protections • apporter de l'air neuf dans les locaux.
solaires et la ventilation (éventuellement la surventilation noc-
turne), sauf exception liée à l'activité de l'entreprise. Le renouvellement de l'air intérieur génère des déperditions thermiques
2. La deuxième étape est le dimensionnement du système de à prendre en compte dans le dimensionnement du chauffage.
chauffage qui dépend :
• des déperditions du bâtiment.
• des apports gratuits de chaleur (soleil, ordinateurs,
personnes…). EX.
32%
Source: Observatoire de l’énergie, bilans
38%
24
ation
Et la rénov ?
ça
dans tout
nisations
e ces préco
La plupart d valables
fait
sont tout à
n o va tio n!
en ré
1 Faire
le bilan
Quelles sont les consommations annuelles de l'entreprise, par
type de besoin (eau sanitaire, eau de lavage, eau dans le
3 Responsabiliser
les usagers
On ne saurait que trop rappeler que faire des économies passe
avant tout par un comportement économe des usagers…
process…) ?
4
Dans le futur projet, y aura-t-il une évolution de la demande en
eau ? Une augmentation des effectifs, le changement d’une
machine dans le process…
Utiliser l’eau
de pluie 4
2
EX.
Mettre en place La consommation d'eau potable peut être réduite, pour certaines
utilisations, lorsque l'eau de pluie peut remplacer l'eau potable
des solutions économes sans impact négatif sur le process ni sur la qualité sanitaire.
L'arrêté du 21 août 2008 précise les conditions d'utilisation
Dans le cas des sanitaires, les solutions pour réduire la facture d'eau de pluie : chasse d'eau des WC, lavage des sols, arrosage
d’eau sont assez nombreuses : réducteur de débit, embout mous- des espaces verts.
seur, chasse d’eau double débit, mitigeur thermostatique, miti-
geur double débit… Ce type d'équipement est particulièrement Attention, les réseaux d'eau potable et d'eau pluviale doivent
adapté à l'hôtellerie. être bien différenciés et disconnectés (éviter tout retour d'eau de
Dans un atelier ou une usine, on s'attachera à diminuer la pluie dans le réseau d'eau potable).
5
consommation d’eau dans le process : éviter les circuits ouverts,
recycler l’eau de rinçage…
Mesurer
pour maîtriser
L'analyse des consommations et la mise en place de détecteurs
de fuite permet de détecter d'éventuelles fuites ou des dysfonction-
nements dans le process.
26
La loi sur l’eau
La loi sur l’eau du 3 janvier 1992 définit l’eau comme constituant un milieu naturel et
pas seulement comme une ressource. Cela implique donc, par exemple, de réaliser
un bassin de rétention d’eaux pluviales et de respecter la qualité de l’eau.
6 Imperméabilisation
des sols 6 5
EX. EX.
6 7
EX.
27
Fiches techniques EX.
5
EX.
3
EX.
28
Le bruit, la température inadaptée, le manque ou l’excès de lumière, la qualité
de l'air intérieur sont des causes de stress et de fatigue qui représentent un coût
pour l'entreprise : absentéisme, efficacité réduite, turn-over des salariés… Si l’on
considère le poids de la facture « humaine », cela devient rentable d’investir dans
un environnement de travail de qualité !
e
EX.
de 3/4 d
ons plus
EX.
6 s pa ss ents, o r
ir 1 ou m
lité de l’a
N s des bâ ti
e d an est
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bâtiments
lfac l’air intérie plus pollué que l’air
Confort o térieur : de l'air in bien souve
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d e s pollutions rgènes, moisissures… rmaldéhydes… extérieur…
L'ori g in e alle V), fo ividus mais
b io lo g iq u e : acariens, rganiques volatils (CO , par la présence d'ind ments de
• o ité te
: composés e produites par l'activ nition : revê
• chimique p e u ve n t ê tr n e t le s p roduits de fi
ns ctio
Ces pollutio s matériaux de constru n œuvre
de la mise e rs mois
o u t p a r le ten ses lors
surt lles… nt in sieu
s, vernis, co ldéhydes so perdurer plu
sol, peinture de COV et de forma temps, mais peuvent
Les émissio
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a té ri a u x e t s'affaiblisse
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voire plusie b â ti m ent consist eur :
té d e l'a ir dan s le
o llu ti o n d e l'air intéri rs de pollutions.
qua li ne p tteu
Assurer la se génère u s moins éme nt de l'air.
a ct iv it é de l'entrepri roduits et des procédé on et assurer le traiteme aux
• si l' r des p polluti upation et
• privilégie installations sources de nts locaux, à leur occ s d'assurer la
s re e
• confiner le on adaptée aux diffé x présente les avantag l'air sortant,
ne ve ntila ti dou b le fl u calo ri e s d e
• prévoir u ritées. Une ventilation n e t d e ré cupérer les
activités ab ir entrant via sa filtrati ie. o
ir intérieur.
a rg ent et de l'a
qualité de l' des économies d'éne ctueux de l'environnem
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ce qui génè duits de nettoyage resp
is ir d es p ro
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L’accessibilité re à tous d’exercer les a ie sociale.
Caisse Ré g .fr tt v
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icipe
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onal de R echerche et vie quotidien révoit-elle le principe andicap
Institut Nati i p h
.fr Aussi la lo sée, quel que soit le e, cogni-
www.inrs Mondiale de la Santé générali sychiqu
n bilité tal, p
Organisa ti o nsoriel, men
.w h o .int/fr (physique, se ap).
www dic
tif, polyhan 29
Comment lire les exemples de réalisations ?
Parler théorie est certes très enrichissant mais voir comment la théorie peut se concrétiser,
c’est encore plus intéressant !
Dans ce guide, nous vous proposons neuf fiches qui présentent des bâtiments d'activités
implantés en Bretagne, construits ou rénovés avec la volonté d'intégrer les principes de
l'éco-construction. Nous avons cherché à vous offrir un panel large, qu'il s'agisse de l'acti-
vité abritée (commerce, bureaux, usine…), des techniques utilisées ou encore de la nature des
travaux (construction neuve ou rénovation).
Bien sûr, ni nous, ni les maîtres d’ouvrage n’avons la prétention d'affirmer que ces bâtiments
sont irréprochables.
Ces bâtiments ont été choisis pour les enseignements qu'ils peuvent vous apporter, que ce soit
des éléments positifs ou des enseignements par rapport aux difficultés rencontrées.
L'objectif est de partager des retours d'expériences afin de développer les bonnes pratiques et
d'anticiper les difficultés lors de projets de construction durable à venir.
Chaque exemple est traité sur une double page. Nous avons donc orienté la pré-
sentation sur certains aspects de chaque bâtiment. Si vous souhaitez en savoir plus,
certains des bâtiments présentés sont également analysés plus en détail sur le site
www.eco-construisons.org, dans la rubrique Des réalisations.
30
sommaire
Bureaux
32 1. Sogea
32 2. IEL
32 3. Armor Ingénierie
Usines
38 4. Deleage
40 5. Céréco
Établissements hôteliers
44 7. Le Relais de Kergou
Commerce
48 9. Biocoop Ty Bio
31
Exemple de réalisation no1
Bureaux de l’entreprise SOGEA / Vannes (56)
Le contrôle des performances
Il est indispensable de mesurer les performances du bâtiment sur
l’ensemble de son cycle de vie.
Au stade de la construction, le bâtiment a fait l’objet d’un suivi ren-
forcé notamment au niveau des interfaces. Le passage de la caméra
thermique n’a révélé aucun pont thermique non ou mal traité. Les
tests d’étanchéité à l’air sont excellents avec une étanchéité 6 fois
plus importante que les exigences du Label BBC Effinergie sur le
résidentiel.
En outre, le bâtiment est équipé de compteurs d’énergie sur les
différents postes de dépenses (chauffage, VMC, éclairage, postes
informatiques, eau chaude sanitaire…). Ces dispositions permettent
un suivi des performances du bâtiment et de l’éco-comportement
Une conception efficace des utilisateurs durant toute la vie du bâtiment.
Un investissement important en temps et en compétences a été
consenti lors de la phase de conception, avec en priorité la per-
formance énergétique.
Répartition théorique
des consommations du bâtiment
La simulation thermique dynamique a été utilisée pour choisir les
solutions optimales pour le bâtiment, à la fois pour l’enveloppe (iso-
lation, menuiseries, vitrages) et pour les équipements de chauffage et
de ventilation. Éclairage
16 kWhEP/m2.an
La performance théorique correspond à 35 kWhEP/m2.an, soit 35%
seulement de la consommation réglementaire maximum de ce Chauffage
bâtiment (calcul RT 2005). 4 kWhEP/m2.an
ECS
Chaque équipement consommant de l’énergie a fait l’objet d’études 5 kWhEP/m2.an
32
10
Livrés en 20 neuve
SOGEA, filiale du groupe VINCI, est une de nombreuses compétences internes et st ru ct io n
Con
entreprise de conception et de construction externes. rf a ce : 5 6 0 m² SHON
Su n:
de bâtiments. Le bâtiment repose sur une structure mur constructio
Coût de la 696 � /m² SHON
1
Le projet de nouveaux bureaux s’est en double incorporant un isolant en polyu- 950 k� soit ctionnement :
premier lieu construit autour d’une volonté réthane et une finition en plaques d’acier d e fo n
Coû ts 'un an
de communiquer sur le savoir-faire de Cor-Ten ou béton matricé. Cette structure n ca lc u lé s car moins d
n o
nement
SOGEA, puis s’est étoffé pour aboutir à a permis de s’affranchir des ponts ther- de fonction a b inet ARCAU 6)
(56)
un projet global de performance environ- miques aux jonctions murs/planchers e ct e : C
Archit GEA (5
tudes : SO
nementale et énergétique, engageant ainsi qu’autour des menuiseries. Bureau d’é
33
Exemple de réalisation no2
Bureaux de l’entreprise IEL / Saint-Brieuc (22)
La performance énergétique
L’ensemble du bâtiment en béton est isolé par l’extérieur par 150 mm
de laine de roche recouverts de panneaux HPL (type Trespa® ou
Polyrey®). L’ossature bois qui constitue la surélévation est isolée
avec de la ouate de cellulose. Le gain énergétique par rapport à
la RT 2005 est de 40,25%, soit les performances attendues en BBC
Effinergie Rénovation.
Équilibre énergétique
Des panneaux photovoltaïques sont installés en toiture et en brise-
soleil, pour une puissance totale de 10 kWc. Ces panneaux
produiront environ 10 000 kWh/an, ce qui correspond à la
consommation annuelle d'électricité de l'entreprise (chauffage,
voir plus : éclairage et bureautique).
Pour en sa m
energie.co L’équilibre production - consommation a pu être atteint grâce à la
www.iel-
maîtrise de la performance thermique de l'enveloppe du bâtiment
et au recours important à l'éclairage naturel.
34
2010
m m é nag e ment début
E
n
Rénovatio N
ce : 3 00 m² SHO 00 k€
Surfa n : 4
La société Initiatives & Énergie Locales (IEL) est Le bâtiment était à la base un cube de béton rénovatio
Coût de la H O N
spécialisée dans le développement, l’instal- en R+1. Il a été surélevé d'un étage avec une �/m² S
soit 1 080
lation et l’exploitation de projets d’énergies structure en ossature bois. t + rénovation
(bâtimen
renouvelables (éolien et photovoltaïque). ïque)
Pour se rapprocher géographiquement de IEL s’est fixé plusieurs objectifs concernant + photovolta ctionnement :
n
ses clients et offrir de meilleures conditions le projet : Coûts de fo r moins d'un an
u lé s ca
de travail à ses salariés, IEL a entrepris de • la performance énergétique non calc ment
ct io n n e
de fon
rénover un ancien atelier de sérigraphie à • le coût s Jean-Pierre ic (22)
:
Architecte
proximité de la gare de Saint-Brieuc. • le confort. athieu Le Barz
Le Traon & M des :
tu
Bureau d’é )
N (3 5
POLEN
Le coût Le confort
Pour respecter le budget prévu, IEL a choisi d'investir fortement dans Le confort dans le bâtiment a été travaillé sur trois points importants :
les postes prioritaires et de réduire les investissements de postes • Isolation, inertie et étanchéité à l’air permettent de maîtriser le confort
considérés comme secondaires. thermique.
Par exemple, plutôt que de chercher à cacher l'ensemble des câbles • Confort visuel : l’éclairage naturel est assuré grâce aux larges baies,
et gaines techniques dans des coffrages ou de mettre en place un protégées côté sud par des brise-soleil. L’agencement intérieur,
faux plafond, le maître d'ouvrage a choisi d'utiliser des chemins de privilégiant de grands espaces de travail, a été pensé pour que la
câbles et de les laisser visibles, de même que les gaines techniques lumière naturelle soit traversante.
(ventilation double flux par exemple). • La façade nord sera, dans le futur, soumise à des nuisances
Cela donne au bâtiment un aspect industriel cohérent avec l'activité phoniques importantes liées au développement du trafic urbain. Le
de l'entreprise et représente un atout en terme d'accessibilité pour la maître d'ouvrage a donc choisi du triple vitrage pour les baies au
nord pour ses propriétés acoustiques mais aussi thermiques.
maintenance.
Et si c’était à refaire ?
Nous avons cherché à rénover ce bâtiment avec des techniques simples existantes sur le marché
et nous sommes assez contents du résultat. Nous sommes également satisfaits du compromis esthé-
tique qui consiste à laisser toutes les gaines techniques apparentes. En revanche, si c'était à refaire,
nous choisirions une maîtrise d'œuvre par lot technique pour le suivi du chantier, afin de gagner du
temps en anticipant les détails techniques.
Loïc PICOT, Co-gérant d'IEL
35
Exemple de réalisation no3
Bureaux d'Armor Ingénierie / Langueux (22)
36
6
cembre 200
Livrés en dé neuve
n
Constructio 7 m² SHON
1 0 0
Surface : nstruction
:
la co
L’entreprise Armor Ingénierie, créée en Le bâtiment repose sur une structure Coût de
1985, est un bureau d’études tous fluides poteaux/poutres et des planchers béton, 1,26 M€ N
€/m² SHO nt
travaillant principalement pour des bâti- complétée par une ossature bois pour les soit 1 250 n em e
nction
ments d'activités. parois verticales. Il est dessiné en forme Coûts de fo ) :
07
Les anciens locaux, en location, étant de E et présente sa plus grande façade (année 20 ge) : 45 540 kWh
(ch a u ffa
devenus trop exigus, Armor Ingénierie à l'ouest. - gaz
a décidé de construire ses propres it 2 10 5 € TTC
so
té (é clairage,
bureaux. - électrici ons
consommati
ventilation, 48 320 kWh
:
spécifiques) TTC
€
soit 5 650
:
Architecte
D U N E T (22)
Lionel
tudes :
Bureau d’é rie (22)
n ie
Armor Ingé
Simple et efficace
La volonté du maître d’ouvrage était de créer un bâtiment simple Ventilation et chauffage
et efficace, en utilisant les produits du marché. L'air neuf est préchauffé par son passage dans un puits canadien
Le bâtiment a été conçu en 2005, sous la réglementation RT (suivant la température), puis par la ventilation double flux qui lui
2000 mais avec l’objectif THPE 2005. Sa consommation théo- apporte les calories de l'air extrait (rendement 80%). L'appoint
rique est de 80,3 kWhEP/m².an. en chauffage permettant d'atteindre la température de consigne
est donc très limité, assuré par une chaudière gaz à condensation
Isolation par l'extérieur d'une puissance de 65 kW (type habitation).
Les façades sont isolées par 20 cm de laine minérale (25 cm pour
la façade ouest) intégrés dans l'ossature bois, complétés par 6
cm de mousse polyuréthane pour traiter les ponts thermiques, le
tout recouvert de panneaux HPL. Les saillies des dalles de béton
(casquette au sud) sont entièrement isolées par l’extérieur et les
fenêtres sont positionnées au nu extérieur du mur, pour supprimer
les ponts thermiques. Et si c’était à refaire ?
Le plancher est isolé en sous-face par 12 cm de panneaux polysty-
rène et la toiture terrasse est isolée par 10 cm de mousse polyuré- On passerait du niveau THPE au niveau BBC,
thane. qui est quasiment devenu un standard main-
tenant, en conservant la même conception et
en utilisant les équipements et les isolants plus
performants dont on dispose aujourd'hui. On
poserait aussi une membrane photovoltaïque
sur l’étanchéité de la toiture terrasse pour allé-
ger notre facture d’électricité !
voir plus :
Pour en sa rie.fr Dans l'ensemble, le bâtiment est très agréable
oringenie
www.arm à vivre et nous en sommes fiers !
Denis REMINGOL, Directeur général
37
Exemple de réalisation no4
Usine de l'entreprise DELEAGE / Saint-Malo (35)
Récupération d'eau de pluie
L'eau de pluie en toiture est récupérée dans trois cuves de réserve
incendie de 120 m3 chacune. Le trop-plein de ces cuves est envoyé
vers une quatrième cuve dont l'eau est utilisée pour l'arrosage des
espaces verts, le nettoyage des vitres et les toilettes.
Trop-plein
38
in 2008
Livrée en ju neuve
ct io n
L’entreprise DELEAGE est spécialisée dans la Le bâtiment est composé de 1 036 m² de Constru ON
: 5 183 m² SH
fabrication de chauffage électrique par le sol. bureaux à l’est et de 4 147 m² de halls de Surface n :
constructio
Durant l’été 2006, un incendie a ravagé production / stockage à l’ouest. Coût de la
les locaux de DELEAGE. Pour la concep- La structure des bâtiments est constituée 6,3 M� HT HT/m² SHON
€
tion du nouveau bâtiment, l’entreprise de béton armé (choisi pour sa résistance soit 1 215 ent :
d e fo nctionnem an
s’est appuyée sur le référentiel HQE® au feu), recouvert d’un isolant et de bar- Coûts / m ².
52 kWhEF
pour les bureaux et locaux d'enseigne- dage métallique. électricité : g e
chauffa
ment (le seul existant à cette date), et l'a dont 43 en a g e
é cl a ir
adapté à son projet. et 9 en
ite cte :
Arch nfoss
Groupe Da ge
Cabinet du : D e lea
tudes
Bureau d’é
Entre confort et économie
Éclairage naturel pour le bien-être des salariés
Les bureaux, entièrement vitrés, sont exposés plein est pour 2 an s
bénéficier de la lumière naturelle le matin. Celle-ci se diffuse en Coûts d'investissement > amorti en
profondeur grâce à l'agencement des bureaux en open-space • Surcoût du lot éclairage (domotique, appareils et mise en
séparés par des cloisons vitrées. œuvre) : 7 à 8% par rapport à une installation conventionnelle.
Le hall de production est éclairé par de nombreux vitrages au • Économie de main d’œuvre : pas de câblage d'interrupteurs.
sud et par des voûtes en polycarbonate en toiture. 000 €/an
Coûts de fonctionnement > économie de 20
Éclairage artificiel • Économies d’énergie grâce à l'éclairage naturel, aux am-
Une gestion par domotique régit l’apport en éclairage artificiel, poules à basse consommation, aux ballasts électroniques et à
dans l’ensemble des locaux, grâce à des capteurs de présence et la gestion automatisée de l'éclairage.
de luminosité. Dans le hall de stockage, l'éclairage est géré par • Maintenance : relamping tous les 5 ans (18 mois pour une
zones, afin d'illuminer seulement la zone occupée. solution conventionnelle).
Et si c’était à refaire ?
Les objectifs de ce projet étaient de
représenter l'image et les valeurs de
l’entreprise, d'intégrer le bâtiment dans
son environnement, d'assurer le bien-être
des salariés et d'intégrer des solutions
environnementales pérennes. Après
quelques années de fonctionnement,
on peut dire que nous avons réussi à
atteindre les objectifs !
Kim KJAER, Directeur général
39
Exemple de réalisation no5
Usine de l'entreprise CERECO / Domagné (35)
FOCUS : gréable
e travail a
Un cadre d ail de qualité
av
pour un tr pré-
es dé m arches de
men t d souvent
En complé sques professionnels,
ri llabo-
vention des ce dans les usines, en co n'est
la , il
mises en p ar exemple
la CRAM p r sur la question
ration avec e
de se pench de la conception Bien-être Cohérence entre écologie
pas inutile lo rs
u salarié roduc-
du confort d ovation des halls de p ique, des salariés et fonctionnalité
ré n erm
ou de la
stockage :
l'isolation th encore
tion ou de l'air, le confort visuel ou que Les matériaux choisis ont Lors de la conception, le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre ont
l'étanchéité à leureux contribuent à cevail. une influence sur le ressenti recherché des alternatives durables pour l'ensemble des matériaux
a a
un aspect ch pprécient leur lieu de tr a les des salariés. La présence de de construction et ont mené une étude comparative sur le coût, les
les salariés
a duir
ement d e qualité ré mple- bois dans les halls (expé- qualités environnementales et sanitaires, les aspects techniques et
Un environn ie et le turn-over, tout si bien dition, conditionnement, esthétiques.
arrêts malad ue la personne se sentira etc.) est assez rare pour • Le hall de production / stockage repose sur une structure bois en
ment parce q ans son travail. une usine et le personnel lamellé-collé, choisie pour sa résistance, le caractère renouvelable
d
et reconnue apprécie cette différence du bois et son coût avoisinant celui d'une charpente métallique.
qui apporte un côté cha- • Un bardage bois, non lasuré, recouvre le bâtiment.
leureux aux locaux. • La laine de chanvre, renouvelable, recyclable et non dangereuse
De plus, l’éclairage natu- pour la santé lors de la pose, assure l'isolation thermique.
rel a été privilégié dans les halls, • Les bureaux et la salle de repos sont quant à eux construits en
ainsi que dans les bureaux, ce briques alvéolaires, qui assurent l'isolation thermique répartie et
qui contribue au confort visuel. apportent une certaine inertie au bâtiment.
40
07
Livrée en 20 neuve (extension)
L'entreprise Céréco est spécialisée des locaux agro-alimentaires conven- stru ct io n
Con
dans la fabrication de céréales bio tionnels, construits en 2000, pour rf a ce : 2 700 m²
Su n:
constructio
pour le petit-déjeuner, depuis plus augmenter la surface de production Coût de la 30 €/m² SHON
7
de 10 ans. L'entreprise compte au- et de stockage de 2700 m². 1,9 M€ soit ctionnement :
e fo n
jourd'hui 54 salariés. Coû ts d uisson +
Un projet d'extension du bâtiment est 0 0 0 0 kW h en gaz (c
9 5
de vapeur)
Les travaux ont consisté à agrandir aujourd'hui à l'étude. production h en électricité
630 000 kWne de production
g
(cuisson + li
+ autre) 3
au par jour
2 à 3 m d’e bureau d’études :
et
Architecte
Ing én ierie (35)
AD
Et si c’était à refaire ?
41
Exemple de réalisation no6
Boulangerie BARA GOELL TOAZ / Saint-Thégonnec (29)
Qualité de l’air :
un besoin lié à l’activité
La qualité sanitaire des locaux est indispensable d'un point de
vue alimentaire. S'ajoute à cette contrainte la qualité sanitaire
pour les boulangers : l'air intérieur est chargé de poussières de
farine en suspension. L’évacuation des particules de farine et le
renouvellement de l’air sont assurés par une ventilation double-
flux qui récupère près de 90% des calories de l’air sortant afin
de préchauffer l’air entrant.
Et si c’était à refaire ?
42
8
vembre 200
Livrée en no
n
Rénovatio 00 m² SHON
rfa ce : 1 0 :
Su
La boulangerie Bara Goell Toaz produit du lique simple peau, abritait des activités de la co nstruction
Coût de S H ON
pain biologique, cuit au feu de bois. Pour bâtiment puis de transport. La couverture 510 €/m²
faire face à l'accroissement de la demande, en fibrociment reposait sur une charpente 510 k€ soit ux (hors investisse-
va
de nouveaux locaux, plus vastes, sont bois. pour les tra
m en t P V ) ent :
devenus nécessaires. L'entreprise a donc L'espace intérieur a été cloisonné pour nctionnem
rénové un ancien hangar, en s’appuyant abriter l'atelier de production, qui respecte Coûts de fo 0 €/mois
65
sur la démarche de Haute Qualité Environ- la marche en avant. La couverture a été électricité : mois (complément
z : 1 5 2 € /
nementale®. entièrement rénovée, remplacée au sud ga ECS)
e t
Le bâtiment d'origine, en bardage métal- par des panneaux photovoltaïques. chauffage 3 /an
34 m
bois : 2
:
Architecte AIS (29)
ri st ia n JA LL
Ch
d ’é tudes :
Un espace vert travaillé Bureau
que (22)
BET Armori
Les abords du bâtiment sont particulièrement soignés : l'aménage-
ment paysager, qui comporte en particulier un jardin aménagé, une
noue plantée et une mare, a été réalisé en choisissant des espèces eau chaude
locales. Toutes les espèces (et elles sont nombreuses) proviennent de Circuit de récupération sanitaire
la commune de Saint-Thégonnec. Sable
de chaleur
Récupération de chaleur
Eaux pré-traitées
Écoulement horizontal
dans le process
Le pain est cuit dans des fours à bûches. La consommation
Infiltration d'énergie pour le poste de cuisson représente les 2/3 des
consommations d'énergie de l'entreprise, d'où l'intérêt d'opter
Eaux traitées
pour des fours performants (isolation et efficacité énergétique).
Les eaux brutes subissent un premier traitement via l'écoulement vertical La production d'eau chaude sanitaire est en partie assurée par
dans un lit de graviers planté de roseaux. Les matières organiques restent la récupération de la chaleur des fours. Celle-ci est récupérée
en surface, sèchent et se compostent. Deux filtres de ce type sont utilisés en grâce à de l'eau circulant dans un tuyau en inox et est ensuite
alternance. Un drain récupère les eaux filtrées. Du fait de l'importance de la conférée à l'eau chaude sanitaire via un échangeur.
charge organique (farines), les eaux sont renvoyées pour moitié dans le filtre
vertical par un poste de relevage. L’autre moitié est acheminée vers deux
zones d’infiltration, non étanches et plantées de plantes aquatiques. Les eaux
traitées peuvent alors s'infiltrer dans le sol.
43
Exemple de réalisation no7
Le Relais de Kergou / Belz (56)
Cadre d’accueil plaisant :
un atout commercial
L'ensemble des bâtiments du Relais de Kergou forment une cour
intérieure, arborée de plantes locales et desservie par des chemins
en pierres naturelles. Les bâtiments sont également entourés de
végétation, dans laquelle s'insère la station de lagunage.
Les vues vers des espaces naturels ou végétalisés sont donc privilé-
giées pour les clients.
44
Le Relais de Kergou est un établissement appartements qui peuvent être déclinés
hôtelier constitué au départ d'un bâti- en gîtes ou en chambres indépendantes.
ment ancien aménagé en un restaurant, Les nouveaux bâtiments, en deux par-
des chambres et des appartements. ties formant une cour intérieure avec
Geneviève et Jean-François Lorvellec, les anciens bâtiments, sont en briques
les propriétaires et gérants, ont souhaité alvéolaires et dalles béton.
augmenter leur capacité d'accueil tout
au long de l'année en construisant des ent :
2007 nctionnem
Livré en juin neuve Coûts de fo luer car les fac-
va
n
Constructio ent) difficiles à é munes entre la
m n t co m
(agrandisse 0 m² SHON tures so cienne et l'extension
Une architecture performante et saine Surface : 6 0
n : partie
a n
constructio :
Architecte rd Menguy (56)
Coût de la
L'enveloppe des bâtiments tB aern
Pour que l'enveloppe des bâtiments soit performante thermiquement : 600 k€ HT m² SHON Cabine ’études :
€ / Burea du
soit 1 000 l, Perennou (5
6)
• les parois verticales sont en briques alvéolaires, solution assu-
(bâtimen t se u Gueguen -
rant une isolation répartie. ge)
sans laguna
• des débords de toiture assurent la protection solaire des
vitrages en R+1.
• les balcons et coursives reposent sur une structure acier rap-
portée, afin d'éviter les ponts thermiques qu'aurait engendrés
une structure solidaire de la dalle.
voir plus :
Pour en sa .com
is-kergou réalisations
www.rela nstruisons.org - Des
-co
www.eco
45
Exemple de réalisation no8
Auberge des Voyajoueurs / Monteneuf (56)
Optimisation de l’approche
énérgétique
L'auberge des Voyajoueurs fait partie des lauréats de l'appel à pro-
jets BBC 2008 organisé par l'ADEME, la Région Bretagne et les
quatre Conseils Généraux bretons.
Ses performances reposent d'abord sur la qualité de l'enveloppe :
• orientation et ouvertures au sud privilégient les apports gratuits
d’énergie solaire passive en saison froide.
• l'isolation est renforcée par rapport à un bâtiment classique.
La qualité de mise en œuvre a été vérifiée grâce à une caméra
thermique. Les quelques imperfections (ponts thermiques) ont pu
être ainsi corrigés.
Une construction intégrée et accessible Pour compléter la performance thermique de l'enveloppe, le
bâtiment est équipé d'une ventilation double flux et de panneaux
Une analyse de la topographie et du climat du site a permis de
solaires thermiques pour l'eau chaude sanitaire.
concevoir le bâtiment de manière à se protéger des vents dominants
et de la pluie et de manière à capter le soleil en hiver tout en s'en
protégeant l'été.
Le lieu présente un dénivelé important qui est mis à profit pour créer calories de
récupérer les
des espaces de jeu autour du bâtiment, protégés par la partie FOCUS : x consiste à ctionnement
hébergement au nord. L'accessibilité aux personnes à mobilité n ti la tio n double flu entrant en hiver. Le fon les déper-
La ve r l'air t ainsi
réduite est garantie par une conception de plain-pied et des che- our réchauffe été. On rédui
l'air extrait p de refroidir l'air neuf en
mins accessibles à tous. et . :
inverse perm ues dues à la ventilation sques acoustiques
th erm iq a u x ri
ditions n œuvre
La forme du bâtiment privilégie les interactions entre les espaces inté- de la mise e tion.
Attention lors flage de l'air neuf. a les gaines de ventila
rieurs et extérieurs grâce à des terrasses abritées, de grandes baies uf vi
• bruit de so du bruit entre les pièces
n
vitrées offrant des vues sur le paysage et des accès à l'extérieur… • transmissio
46
ars 2009
Livrée en m neuve
io n
Construct
: 7 6 8 m² SHON
Surface n:
L'auberge des Voyajoueurs est un lieu ture métallique et de quelques élé- constructio
de loisirs et d'hébergement qui utilise ments en béton banché. Les parois de Coût de la
né
le jeu comme support de communica- la partie hébergement, en ossature non renseig ctionnement :
fo n
Coûts de 'un an
tion et de découverte des cultures. bois, reposent sur la charpente u lé s car moins d
non calc
Le bâtiment est constitué d'une struc- métallique. nement
de fonction des : Exoce
th (56)
re au d ’é tu
Bu
Entretien et maintenance
Les matériaux ont été choisis pour faciliter le net-
toyage, critère important dans un établissement
d'hébergement : les peintures sont lavables à
l'eau, y compris au niveau des têtes de lit, le sol
est en carrelage ou en parquet stratifié.
L'entretien est réalisé avec des produits éco-label-
lisés, qui sont utilisés en petite quantité.
Thermographie réalisée
en hiver. Le bleu corres- Les planchers collaborants ont été laissés à nu,
pond à des zones froides, sans faux-plafond pour des raisons économiques
le rouge à des zones initialement. Les équipements techniques comme
chaudes. les gaines de ventilation sont donc visibles et
facilement accessibles pour la maintenance. Au
final, d’une contrainte budgétaire est née une
esthétique originale et moderne, tout en facilitant
l’entretien.
Et si c’était à refaire ?
Le bâtiment traduit mon engagement pour le déve-
loppement durable, sa conception et sa réalisation
ont été riches d'enseignements concrets et me per-
mettent aujourd'hui d'échanger avec les clients sur
la construction durable.
voir plus : yajoueurs.com
Pour aller encore plus loin, nous travaillons actuelle- Pour en sa o
erge-des-v
ment à l'éco-labellisation des activités de l'Auberge. www.aub
Anne-Sophie HOCHET, Gérante
47
Exemple de réalisation no9
Biocoop Ty Bio / Fouesnant (29)
Une construction durable
La volonté des maîtres d’ouvrage était de construire un maga-
sin en adéquation avec leurs convictions. Un certain nombre de
matériaux ont donc été choisis pour leurs qualités environnemen-
tales et sanitaires :
• la moquette est recyclable à 99%.
• les parois intérieures sont en Fermacell® (plaque à base de
gypse et de cellulose).
• les peintures ne contiennent pas de solvants.
• l'agencement du magasin est réalisé en pin massif certifié
PEFC®, protégé par une lasure à l'eau.
L'enveloppe en bois a été préférée à une structure béton pour
son bilan carbone.
Pare-pluie
voir plus :
Pour en sa ant.com
w .b io co op-fouesn
w w Fermacell®
Contre-plaqué :
contreventement
48 Ossature bois
illet 2009
Livrée en ju neuve
n
Constructio dont
ce : 8 0 7 m² SHON rciale
Surfa m m e
Ty Bio est un magasin spécialisé dans la formation au sein du réseau Biocoop, surface co
375 m² de n:
vente de produits biologiques (alimenta- afin de concrétiser leur projet après 18 constructio
tion, cosmétiques, livres…), qui fait par- mois de préparation. Coût de la
750 k€ HT
tie du réseau Biocoop. T/m² SHON
Mehdi LANDOLSI et Daniel GOARDET, en Le bâtiment commercial repose sur une soit 935 €H ements extérieurs)
ag
cohérence avec leurs principes person- dalle béton et est constitué de murs pré- (hors amén ctionnement :
fo n
Coûts de
nels et leurs objectifs professionnels, se fabriqués en ossature bois. u lé s car moins
non calc ent
sont engagés dans un programme de fonctionnem lé (29)
d'un an de B ru
: Philippe
Architecte
Et si c’était à refaire ?
Ce projet est une belle expérience. Nous avons eu la chance de travailler
avec un architecte avec lequel nous étions sur la même longueur d’onde.
Il a su concrétiser nos idées de manière très juste. Et le résultat est plus
que probant ! La clientèle est au rendez-vous et apprécie l’ambiance de
notre magasin.
Mehdi Philippe Daniel
Daniel GOARDET, Co-gérant LANDOLSI BRULE GOARDET
Maître Architecte Maître
d’ouvrage d’ouvrage
49
Pour aller plus loin
t é r é a li s é avec ... ll a b oration d
e
é c o
Ce book a ement et de la Maîtrise de l'Én et la
ergie
bibois
A ibois
l'Environn ois.com du bois, Ab
Agence de bretagne contribuer à www.abibn interprofessionnelle bretons de la
E) w w w .ademe.fr/ ouvoirs publics pour t durable, Organisatio soutien des acteurs ppement et à la
(ADEM les p loppemen
Créée par u vr e d'un déve orités majeures : œuvre au bois dans leur dévelo îtres d'oeuvre et
o e
la mis e e n
fixée trois
pri e, pro- construction u bois auprès des ma
l'AD E M E s' e st
d e g a z à effet de serr le et promotion d
émission s onsab
réduire les m anière resp isation et vrage.
nsom m e r d e sibil maîtres d'ou
duire et co communication, la sen
améli o re r la CAPEB des
eb.fr artisans et
ti o n d es acteurs. Bretagne www.cap n professionnelle desEn Bretagne, la
la forma d ’Industrie de Organisatioeprises du bâtiment. éco-construction
e rc e et
de Comm petites entr is en place un groupe eau national, le
Chambres les et d'une
Réseau des e.cci.fr mbres loca sont prio- CAPEB a m e département. Au niv r les entreprises
g n C h a
www .b re ta ué d e 8
Il est constit ionale. Leurs prestatio eprises du
ns dans chaqu Artisan" met en valeu
a m b re ré g le s e n tr label "ECO ies d'énergie.
Ch s vers ices, mais nom
to u rn é e
et des rv ales, les ans les éco
ritairemen t
l' in d u st ri e se engagées d
de itori
commerce, rs les collectivités terr s citoyens. ique de Bre
tagne o.fr
égale m e n t ve
miqu e s e t le
: Cellule É co n o m
-e co -b retagne.ass e est une a
sso-
socio-écono s domaines u le
www.cell conomique de Breta sous l'impulsion g n
partenaires autour de cinq grand , la gestion
ulent ation La Cellule É 901, créée en 1970 ssionnels de la
tions s'artic ses, la form ire. ciation Loi 1s publics et des profeue de Bretagne,
Leurs presta le conseil aux entrepri l'aménagement du territo
,
l'information s (ports, aéroports, …) e
t des pouvoir . La Cellule Économiq de construction,
d 'in fra stru ct u re constructione régional de la filière ipant à l'acte de
observatoirpublics et privés partic
naires
Région Bre
tagn e
g io na le a pour re g ro u p e des parte
ré
gne.fr nementale exem- construire. aine
www.breta La politique environ Bretagne une région ation d 'A rm o r, d'Ille-et-Vil
faire de la s : préserv s
ambition de ction se base sur 6 axe la qualité de ux des Côte
C o n se ils Généra ent pour le
plaire. S o n a
n atu re l, co ntributi o n à
e l’é co log ie Le s
in is tère é n é ra u x b retons œuvrépartements
e n d F s G d
du patrimoin des déchets, promotio ies d’énergie et du Les Conseil ent durable dans leurspels à projets,
g e stio n é co n o m lo p p e m s : ap
l’e a u ,
e nco u ra g ement au x
re no uve la bles. d é ve
rs d if fé re ntes action s pour des projets de
urbaine , nergie s à tra ve aid e .
en place d’é nnalité des nda 21, etc
et à la mise éco-conditio et de rénovation, age
construction énage-
n é ra l d u M o rb ih a n
o n ne m e n t, de l'Am
Gé orbihan.fr de l'Envir
Le Conseil durable.m n Régionale
ita t- la ce ct io L)
www .h a b
orbihan a m regrouper
is e n p D ir e ent (DREA ouv.fr
.m o rb ih a n.fr n é ra l d u M à m e n t et du Logem e m en t-durable.g gion, la DREAL pilote
www il G é i vi se e lo p p
Le C o n se ble , q u
abitat Dura de la construction et d -
e gne .d e v fet d e ré u niveau
C lu st e r H www.breta Sous l’autorité du pré loppement durable a pproche
u n tr e s de dé ve a
des acteurs itectes, en e r une
les politique objectif est d’instaurerable en région et
l’ensemble ent (urbanistes, arch ) a fin d l. L’ t d u
l’aménagem utionnels, collectivités… région a me n cou-
st it n sv ers a le d u développeolitiques et actions dé
in tra p
prises, l’habitat n œuvre les nt.
développer orbihan. de mettre enelle de l’environneme
M nt d u G re
durable en la
50
P du BTP
Oue st des SCO .org n-
Fédération st.scopbtp ur objet et leur fonctio
www.oue TP, p a r le , so n t d e s
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Les SCOP d ip a ti f e t d é m o c ra ti q développe-
rt ic u
n e m e n t p a u cœur des enjeux d
n trep rise s a
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Bâtiment
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FRB - Fédé timent.fr timent, au
www.ffba e d u B â e
on França is ement" et d
La Fédérati "Bâtir avec l'Environn erformance
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co s e n tr
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s.o rg Vo u s p ourrez trou gne de nombreuses é des
onstruison n ta gne : étu
s durable e de Bre
Économique ction durable en Breta matériaux,
www.eco-c au bâtiment d'activité de profes- ru
ir e
Portail dédié site propose un annua n durable, sur la co n st rmati , o n
C e ct io m iq u e s, e mploi et fo
Bretagne. la constru e écono nementales.
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gagés dans exemples d ions environ
sionnels en ntation technique, des - q u e st
e ille sur l'éco ne.com
de la docum insi qu'un outil de ve imestrielle o n st ru ct ion-bretag ré se a u é c o -
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réalisations, ne lettre d'information www.eco
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construction ce portail. n te
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ta g n e .f r s re n se ig n in si q u 'u n
ie-bre de struction a rche.
-eco-energ mis en place r l'éco-con gagés dans la déma
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s en
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ca d re Il a
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ie.fr
É n e rg ie e n
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d
de mettre à r mieux gérer l'avenir
é S it e d e s A e ré se a u m e t à d is p m b re u se s
p o u e . C d e n o
initiatives . B re ta g n t d
se s
e s e n tr e p ri o n d u ra b le .
e ré g io n u li e rs e ti
de notr p a rt ic n st ru c
s su r la c o
in fo rm a ti o n
51
Vannes / 02 97 40 42 09
21 quai des Indes - 56323 Lorient Cedex
Tél. : 02 97 02 40 00
www.eco-construisons.org
www.ademe.fr/bretagne
www.bretagne.fr
www.habitat-durable.morbihan.fr