PPCM PGCD Dans - Algorithme d'EuclideZ
PPCM PGCD Dans - Algorithme d'EuclideZ
PPCM PGCD Dans - Algorithme d'EuclideZ
1. PPCM dans
1.1. Proposition
∃! n ∈ ,a ∩b =n
Démonstration :
L'existence découle du fait que l'intersection de sous-groupes est un sous-groupe.
Unicité : s'il existe n' ∈ tel que : a ∩ b = n = n'
Alors n | n' et n' | n
Donc : n' = n
1.2. Proposition
L'entier n ci-dessus vérifie :
• n est un multiple commun de a et de b
• si n' est un multiple commun de a et de b, alors n' est un multiple de n.
Démonstration :
• Comme n = a ∩ b , on a : n ⊂a et n ⊂ b
D'où : a | n et b | n
n est un multiple commun de a et de b
• Si n' est un multiple commun de a et de b, alors :
n' ∈ a ∩ b
n' ∈ n
Donc : n | n'
En conséquence, n est le plus petit multiple commun de a et de b. On le note :
n = ppcm(a, b) ou n = a ∨ b
On a donc : a ∩ b = (a ∨ b)
Remarque : la notion de ppcm peut se généraliser, par récurrence, à un nombre quelconque (mais fini) d'entiers :
ppcm(a1, ... , an) = a1 ∩ a2 ∩ ... ∩ an
• a|b ⇔a∨b=b
Donc : b ∈ a ∩ b = (a ∨ b)
Donc : a∨b|b
Or, a ∨ b est un multiple de b donc : a∨b=b
Réciproquement, si : a∨b=b
Alors b est un multiple de a donc : a|b
• Homogénéité :
Prouvons : m(a ∨ b) = (ma ∨ mb)
Si m = 0, c'est évident. Supposons m ≠ 0.
Soit x ∈ (ma ∨ mb) = ma ∩ mb . Alors,
Démonstration :
Existence :
Il suffit de prouver que a + b est un sous-groupe de ( , +) :
• il est non vide (contient 0)
• si x et y sont dans a + b , alors il existe des entiers p, q, r et s tels que :
x = ap + bq et y = ar + bs
Donc : x − y = a(p − r) + b(q − r) ∈ a + b
1.2.2 Proposition
L'entier d ci-dessus vérifie :
• d diviseur commun de a et de b
• si d' est un diviseur commun de a et de b, alors d' est un diviseur de d.
Démonstration :
• Notons : Γab = a + b = {am + bn, (m, n) ∈ 2
}=d
au + bv = d × 1 = d
On voit alors que tout diviseur commun d' de a et de b est aussi un diviseur de d.
2.3. Définition
Une égalité du type au + bv = d où d = a ∧ b est appelée égalité de Bézout.
Remarque : la notion de pgcd peut se généraliser, par récurrence, à un nombre quelconque (mais fini) d'entiers :
pgcd(a1, ... , an) = a1 + a2 + ... + an
• a|b ⇔a∧b=a
Démonstration :
• Associativité : elle découle de l'associativité de la loi + dans
[(a ∧ b) ∧ c] = (a ∧ b) + c = a + b + c = a + (b ∧ c) = [a ∧ (b ∧ c)]
Donc : (a ∧ b) ∧ c = a ∧ (b ∧ c)
• Commutativité : elle découle de la commutativité de la loi + dans
(a ∧ b ) = a + b = b + a = (b ∧ a )
Donc : a∧b=b∧a
• Élément neutre : (a ∧ 0) = a + 0 = a donc a ∧ 0 = a
Et (commutativité) : 0∧a=a
• Élément absorbant : (1 ∧ a) = 1 + a = donc 1 ∧ a = 1
Et (commutativité) : a∧1=1
• Si a | b alors b ∈ a : ∃α ∈ , b = aα
Alors : ∀u, v ∈ 2
, au + bv = a(u + αv) ∈ a
Autrement dit : a +b ⊂a
C'est-à-dire : (a ∧ b ) ⊂ a
Donc : a|a∧b
Et comme a ∧ b | a, il vient : a=a∧b
Réciproquement, si : a∧b=a
Alors a est un diviseur de b : a|b
• Homogénéité :
Prouvons : ma + mb = m(a + b )
Si m = 0, c'est évident. Supposons m ≠ 0.
Soit x ∈ ma + mb :
Or : ∃h, k ∈ , x' = ah + bk
Donc x = mah + mbk
D'où : x ∈ ma + mb
Donc : m(a + b ) ⊂ ma + mb
Finalement : m(a ∩ b ) = ma ∩ mb
Démonstration :
D'après la relation m(a ∧ b) = (ma) ∧ (mb), on peut écrire :
a b
d ∧ =a∧b=d
d d
a b
D'où : ∧ =1
d d
3. Algorithme d'Euclide
3.1. Propriétés
• a ∧ b = a ∧ (a − b )
• Si q et r sont respectivement le quotient et le reste de la division euclidienne de a par b (a = bq + r, 0 r < b)
alors : a∧b=b∧r Ce résultat est la base de l'algorithme d'Euclide.
Démonstration :
• Notons d = a ∧ b et d' = a ∧ (a − b).
Comme d | a et d |b, il est clair que d | (a − b).
Comme d | a et d | (a − b), il s'en suit que : d | d'
Comme d' | a et d' | (a − b), il est clair que d' | b
Comme d' | a et d' | b, il s'en suit que : d' | d
Finalement : d = d'
a ∧ b = a ∧ (a − b )
• Il suffit d'appliquer |q| fois la propriété précédente :
a ∧ b = (bq + r) ∧ b = ... = (bq + r − kb) ∧ b = .... = r ∧ b = b ∧ r (1 |k| |q|)
Si r2 = 0 alors a ∧ b = r0 ∧ r1 = r1 ∧ 0 = r1.
Sinon, on réitère en effectuant la division euclidienne de r1 par r2.
Supposons maintenant que, pour k 2, on ait :
0 rk +1 < rk
rk−1 = qkrk + rk+1 où
rk −1 ∧ rk = rk ∧ rk +1
Éviter de parler de "suite d'entiers
On obtient alors des restes (à savoir r0, r1, ... , rk) rangés dans un ordre décroissant strict :
stictement décroissante" donc "nulle
r0 > r1 > r2 > ... > rk à partir d'un certain rang"...
Par conséquent, il existe un rang n tel que rn+1 = 0.
On a alors : rn−1 = qnrn + 0 où rn−1 ∧ rn = rn ∧ 0 = rn
On en déduit : a ∧ b = r0 ∧ r1 = r1 ∧ r2 = ... = rn ∧ 0 = rn
Conclusion :
le pgcd est le dernier reste non nul dans les divisions euclidiennes successives de rk−−1 par rk (k 1)
Donc 142 ∧ 38 = r5 = 2