Rapport Jury DUT-BTS 2017
Rapport Jury DUT-BTS 2017
Rapport Jury DUT-BTS 2017
BANQUE D’EPREUVES
DUT - BTS
SESSION 2017
La Banque d’Epreuves DUT-BTS est ouverte aux étudiants titulaires d’un BTS ou d’un DUT obtenu en
France, ou aux étudiants qui obtiendront l’un de ces diplômes dans l’année en cours. 14 écoles (ou
filières) sont regroupées au sein de ce concours, pour proposer 404 places.
815 candidats étaient inscrits au concours cette année, et 653 se sont présentés aux épreuves écrites.
Il y a eu 519 admissibles à l’issue de l’écrit, dont 466 à l’oral commun.
326 candidats se sont présentés à l’oral commun.
À l’issue des oraux, 422 candidats ont été classés, et étaient susceptibles d’être appelés.
343 candidats ont reçu une proposition, et 271 ont effectivement intégré une école (présents le jour de la
rentrée).
Pour la session 2017, 271 candidats ont effectivement intégré une école du concours : 126 en Génie
électrique, 128 en Génie mécanique, et 17 en Génie civil.
2
Ecoles recrutant sur écrit commun uniquement
Frais de
Ecole Filières, options Nbre de places
scolarité
Elec Méca Civil
ECAM - EPMI 6 900 € Ingénierie et Conception des Systèmes Electriques,
Mécatronique et Productique Industrielle, Logistique et
Achats Industriels, Gouvernance des Réseaux, 8 6
Management des Systèmes d'Information et Ingénierie
Financière, Energétique et Ville du Futur
ESIEA (Paris – 8 100 € Informatique/Electronique : Sécurité informatique
Laval) Apprentissage – Ingéniérie du logiciel – Réalité virtuelle –
gratuit Réseaux de communication – Systèmes
d’information – Big Data – Cloud Computing – 30
Conception de systèmes embarqués – Objets
connectés – Management – Entrepreneuriat -
Robotique
3
1.2 Candidats
800
700
600
500
Génie civil
400 Génie électrique
Génie mécanique
300
200
100
0
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Post DUT-
ATS BTS DUT BTS Total
Boursiers 9 28 185 20 242
Non boursiers 10 24 468 72 574
19 52 653 92 816
Bac
S 80,9%
STI 11,8%
STL 0,4%
Pro 1,5%
Autre 5,5%
4
BTS Systèmes numériques, option informatique et réseaux 2
BTS Techniques physiques pour l'indust. 1
BTS Travaux publics 4
DUT Génie chimique - Génie des procédés 1
DUT Génie civil, construction durable 53
DUT Génie électrique et informatique industrielle 220
DUT Génie industriel et maintenance 18
DUT Génie mécanique et productique 339
DUT Informatique 1
DUT Mesures physiques 84
DUT Qualité, Logistique industrielle et organisation 1
DUT Réseaux et télécommunications 3
DUT Sciences et génie des matériaux 2
5
Les Andelys Cédex Lycée Jean Moulin 2
Lieusaint I.U.T de Sénart/Fontainebleau - Site Sénart - P12 4
Limoges I.U.T du Limousin - site de Limoges 3 4
Mantes La Jolie I.U.T. de Mantes en Yvelines 2
Marseille I.U.T de Marseille 13
Metz Université de Lorraine - I.U.T de Metz (UPV-M) 3
Metz Cedex IUT de METZ - Département Mesures Physiques 2
Mont St Aignan I.U.T de Rouen 18 1
Montluçon I.U.T de Montluçon (Allier) 3
Montpellier Cedex 5 I.U.T de Montpellier 4
Mulhouse I.U.T. de Mulhouse 1 2
Nice I.U.T Nice-Côte d'Azur 4
Nimes Cedex I.U.T de Nîmes 1 2 6
Orléans I.U.T d'Orléans 7
Orsay IUT d'Orsay - Université Paris Sud XI 11
Paris IUT Paris Jussieu 9
Paris Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris 2
Paris 15e Centre de Formation Bâtiment-Saint-Lambert 2
Paris 19e Lycée Jacquard 4 1
Paris 19e Lycée Diderot 1 1
Poitiers Cedex I.U.T. Poitiers 9
Reims IUT de Reims 1 3 1
Rennes Cedex I.U.T de Rennes 9 3
Saint Denis Cedex I.U.T de Saint-Denis - Université Paris 13 5 10
Saint-Denis Lycée Paul Eluard 4
Saint-Etienne IUT Jean Monnet 3 2
Saint-Martin-D'Hères IUT Joseph Fourier Grenoble I 2 2
Saint-Nazaire I.U.T. Saint-Nazaire 2 1
Salon-De-Provence I.U.T de Marseille (Antenne de Salon-De-Provence) 6
Sarcelles I.U.T de Cergy-Pontoise - Site de Sarcelles 4
Schiltigheim I.U.T. de Schiltigheim 2 1
Ste Clotilde/la Reunion Lycée Lislet-Geoffroy 8 5
Tarbes Cedex I.U.T de Tarbes 2 11 2
Toulouse IUT A de Toulouse 5 19 3
Tours I.U.T de Tours 3
Troyes Iut De Troyes 4 8
Valenciennes I.U.T. de Valenciennes 3
Vélizy-Villacoublay I.U.T de Velizy 7
Versailles Lycée Jules Ferry 3 1
Ville D'Avray I.U.T de Ville d'Avray 25 19
Villeneuve-D'Ascq I.U.T. de Lille A 5 15
Villers-Lès-Nancy IUT Nancy - Brabois 8 2
Villetaneuse I.U.T de Villetaneuse - Université Paris 13 8
Villeurbanne IUT A-Université Cl.Bernard Lyon I 1 3
Villeurbanne Cedex UT Lyon1 Site de Villeurbanne Gratte-Ciel 4 28
Vizille Lycée Portes De L'Oisans 2
6
Nombre d’intégrés, rang du dernier
Le chiffre des intégrés est indiqué, sous réserve de la validité des informations communiquées
1.3 Epreuves
7
Résultats pour l’option Génie mécanique
Moyenne Ecart-type
Ecrit Maths 10,29 4,00
Ecrit Mécanique 10,00 4,06
Ecrit Anglais 10,77 4,03
Oral Mécanique 9,91 4,48
Oral Anglais 13,95 2,93
Oral Entretien 13,41 3,56
Note de dossier 11,85 4,97
8
Génie Mécanique
Comme chaque année, le sujet couvrait une large partie du programme du concours. Il évaluait donc,
d’une part, la maîtrise des connaissances nécessaires à la conception de machines : ordre de grandeur des
performances des composants et matériaux classiques, solutions techniques associées aux fonctions, ainsi
que des critères qualitatifs portant sur le type de solution pouvant être retenu. D’autre part, il testait la
capacité des candidats à mettre en œuvre des outils classiques de mécanique : cinématique, statique,
dynamique, énergétique, théorie des poutres et des mécanismes... Quelques points de compréhension du
fonctionnement des outils de la mécanique, de la conception et de composants technologiques étaient
également présents.
Nous rappelons ici la philosophie de l’épreuve qui est, bien entendu, de discerner les items vrais de ceux
qui sont faux. Pour une partie des items, il peut être nécessaire de faire, au brouillon, quelques
développements analytiques ; pour d’autres, il suffit de vérifier l’homogénéité des grandeurs. Certains,
enfin, font appel à la culture ou au bon sens des candidats, qui peuvent donner une réponse quasi
immédiate.
Tous les items du sujet ont été abordés et le nombre global de bonnes réponses est identique à la session
précédente, ce qui est une bonne nouvelle et montre que les candidats continuent à se préparer très
sérieusement à ce type d’épreuve. Comme chaque année, quelques excellents candidats ont traité de
manière correcte l’ensemble du sujet et ainsi pu démontrer leur aisance pour poursuivre des études
supérieures de haut niveau.
Il est important de noter que, à ce niveau d’études, il est impensable d’envisager réussir cette épreuve
sans aborder un minimum les questions calculatoires, ce qui reste le cas de certains candidats.
–––––
Le tableau suivant synthétise les résultats pour les différents exercices en donnant, en %, le taux de
réponses exactes pour chacun des items. Ce taux est calculé en considérant un item non abordé comme
non réussi.
9
La cinématique simple (1) a été bien traitée, contrairement à l’exercice (8) qui reposait sur un système
plus complexe. De même, la modélisation des phénomènes au niveau du contact (2) a bloqué nombre de
candidats.
La résistance des matériaux (4 et 10) a été moins bien traitée que lors des éditions passées et doit faire
l’objet d’une plus grande attention de la part des candidats dans le futur.
Les notions de mécanique des fluides abordées dans (6) ont été bien traitées lorsqu’il s’agissait de
questions de bon sens, mais les connaissances plus académiques sont moins bien maitrisées.
Enfin, comme cela avait déjà été mentionné l’an dernier, les aspects dynamiques et énergétiques de
l’exercice (3) n’ont pas eu la faveur des candidats et doivent être revus pour de futures sessions.
1 Déroulement de l'épreuve
1.1 Composition des jurys
Les membres du jury sont issus des écoles partenaires, d’universités et de lycées afin d'assurer le
maximum de diversité dans les interrogations.
11
Cela concerne généralement des questions simples sur les poutres droites. Le manque de méthode et de
rigueur est là aussi remarqué. Ces questions-là sont souvent traitées de façon très approximative.
L'identification des sollicitations simples pose souvent problème, les candidats confondant par exemple
flexion simple et flexion pure.
La notion de contrainte est connue, mais les candidats ignorent parfois sa définition, voire l'utilisation des
contraintes dans le dimensionnement de pièces. Le passage des efforts aux contraintes pose aussi de
nombreux problèmes aux candidats.
3 Conclusions
En premier lieu, les examinateurs constatent quelques fois le non-respect des consignes indiquées sur le
sujet, un manque d'attention lors de la lecture du sujet et des informations qui s'y trouvent et mettent des
candidats en difficulté. D'une façon assez générale, un manque d'organisation et de démarche ordonnée
pour mener à bien une étude technique et mécanique d'un mécanisme conduit à un manque de rapidité :
des questions sont non traitées, les réponses sont très approximatives..
Les candidats ne prennent que très rarement du recul et ont aussi très peu le sens critique et le réflexe de
vérifier leurs résultats (homogénéités des unités…). Si la compréhension du mécanisme est globalement
correcte, beaucoup de candidats ont des difficultés à identifier les phénomènes physiques intervenant dans
le système étudié. Ainsi, leur modélisation reste superficielle. D'une façon générale, de grosses difficultés
sont constatées sur les démarches d'analyse et de modélisation mécanique.
Enfin, si dans le cadre de cette épreuve orale assez courte il n'est pas demandé de développements
mathématiques ni de calculs compliqués, les examinateurs constatent que des candidats maitrisent assez
mal les outils mathématiques nécessaires (trigonométrie,…).
La moyenne des notes de mécanique sur les 3 jours d’interrogations est de 9,91/20 avec un écart type de
4,48. L’homogénéité entre les différents jurys est très bonne puisque l’écart type sur leurs moyennes est
de 0,47. Ces valeurs sont relativement stables par rapport aux sessions précédentes.
La figure ci-dessous représente l’histogramme de répartition des notes.
12
Génie électrique
Le concours prend en compte le nouveau programme de DUT GEII établi dans le cadre de la réforme
mise en œuvre en 2014. Le programme et les thèmes abordés lors du concours ont été sensiblement
diversifiés et remaniés afin d'élargir le spectre des compétences évaluées.
Le sujet présente 13 questions réparties en 5 thèmes. Chacune des questions présente 5 affirmations que
l'élève doit valider ou invalider.
Voici l’ensemble des questions abordées par thème lors de cette session :
Energie
(Q1 à Q3) : moteur asynchrone, réseau triphasé, Transformateur
Electronique analogique
(Q4 à Q6): filtre passe bas, sonde d’oscilloscope, montages à AOP
Electronique numérique
(Q7 à Q9) : graphe d’état, synthèse de compteur, diviseur d’horloge
Systèmes linéaires
(Q10 à Q11) diagramme de Bode, système asservi,
Traitement du signal
(Q12 à Q13) : filtre numérique du 1er ordre, CNA
Le tableau ci-dessus montre d’une part, que le pourcentage de réponses est relativement élevé (de 76%,
pour le thème « traitement du signal », à 89%, pour le thème « Systèmes Linéaires ») et d’autre part, que
tous les thèmes sont abordés dans les mêmes proportions. Néanmoins, le taux de bonnes réponses est plus
important sur les thèmes «classiques» (électronique analogique, électronique numérique et systèmes
linéaires) abordés en GEII.
13
2°) Epreuve orale
A son entrée dans la salle, le candidat se voit remettre un sujet constitué de 2 à 3 exercices. Il dispose de
30 min pour préparer, dans l'ordre de son choix, les exercices au brouillon (fourni) sans calculatrice. A
l'issue de la préparation, le candidat est invité à présenter au tableau, durant 25 minutes, les résultats qu'il
a obtenus. Le candidat choisit l'ordre dans lequel il souhaite aborder les exercices.
L'épreuve est un échange entre le candidat et l'interrogateur. L’objectif est de vérifier la manière
d’aborder un problème, les connaissances du candidat et son aptitude à les utiliser. Le candidat doit être
capable de reformuler le problème qui lui est posé, de préciser les hypothèses de calculs ou le
raisonnement utilisé pour expliquer les résultats obtenus. L'interrogateur peut demander à reprendre le
détail d'un calcul si le résultat ne le convainc pas. L'interrogateur peut poser des questions intermédiaires
de cours pour remettre sur la voie un candidat décontenancé ou évaluer des connaissances non-abordées
dans l'exercice. Le candidat doit alors utiliser le tableau comme un brouillon de façon à poser son
raisonnement.
L’examinateur s’abstient de faire des commentaires sur le niveau du candidat afin de ne pas le déstabiliser
pour les autres épreuves.
Les notes sont très hétérogènes, liées d’une part au niveau très épars des candidats et d’autre part à leur
formation parfois très spécialisée.
Parmi les principales difficultés rencontrées, on trouve :
Un manque de maitrise : des lois de l’électricité (les conventions récepteur et générateur), des méthodes
de résolution des circuits électriques (Thevenin, Norton …), du calcul d’impédance complexe et de
puissance.
Une méconnaissance des caractéristiques des composants comme la diode et l’amplificateur opérationnel,
de leur modélisation et de leur mode de fonctionnement.
Des difficultés à exprimer une fonction de transfert sous forme canonique et à tracer les diagrammes de
Bode.
Des difficultés à simplifier les équations logiques.
14
Mathématiques
En 2017, 653 candidats ont passé l’épreuve écrite de mathématiques de la Banque d’épreuves DUT/BTS,
soit une nette baisse par rapport à 2015. Ils se présentaient dans les filières Génie Électrique, Génie Civil
et Génie Mécanique. Depuis 2016 n’y a plus de candidats en Génie Informatique.
L’épreuve écrite de mathématiques, improprement appelée QCM, était structurée comme en 2016, avec
neuf questions numérotées de 1 à 9 pour le tronc commun, trois questions numérotées de 10 à 12 pour la
filière Génie Électrique et trois questions numérotées de 13 à 15 pour les filières Génie Mécanique et
Génie Civil. Dans chaque filière il y avait donc 12 questions à traiter avec 5 items pour chaque question,
soit 60 réponses (vrai, faux ou abstention) à fournir. Chaque question oblige d’étudier un petit exercice ou
une partie d’un exercice plus long, et en déduire si les affirmations proposées sont vraies ou fausses.
Comme cela a été déjà dit dans les rapports précédents, le système de notation privilégie les exercices
effectués en entier, et pénalise les réponses contradictoires. C’est pourquoi il est inefficace de chercher à
grappiller des points en répondant à quelques items d’une question ou en répondant au hasard à certains
items.
Comme les années précédentes, nous remarquons que des notions élémentaires sont mal connues et que
les candidats ont des difficultés à combiner les réponses données aux items précédents pour faire un
exercice complet.
Question 1.
Tous 1A 1B 1C 1D 1E
Réponse V F V V F
Bonne 40% 50% 44% 20% 24%
Abstention 9% 15% 33% 52% 66%
Mauvaise 51% 36% 24% 28% 10%
Exercice qui a
visiblement déconcerté beaucoup de candidats. Ils n’ont généralement pas su combiner une dérivée de
fraction et de racine au (A), et donc se sont très souvent abstenus en (D). Pour l’item (E), il est pourtant
Question 2.
Tous 2A 2B 2C 2D 2E
Réponse V V F F V
Bonne 74% 48% 56% 48% 28%
Abstention 15% 22% 25% 43% 56%
Mauvaise 12% 30% 19% 8% 16%
Exercice assez simple
sur les développements limités, un peu mieux réussi à l’exception de l’item (E) : interprétation du d.l.
pour préciser position de la tangente en 0 par rapport à la courbe.
Question 3.
Tous 3A 3B 3C 3D 3E
15
Réponse F V V F F
Bonne 33% 63% 41% 47% 24%
Abstention 29% 19% 39% 38% 67%
Mauvaise 38% 17% 20% 14% 9%
Seulement un tiers des étudiants sait que l’intégrale de ln converge en 0, bien que la limite du logarithme
en 0 soit . C’est pourtant un exemple classique, en général traité en cours ou en exercice. Le
changement de variable très simple proposé à l’item (E) n’a visiblement pas été compris par les ¾ des
candidats.
Question 4.
Tous 4A 4B 4C 4D 4E
Réponse V V F V V
Bonne 31% 45% 44% 28% 7%
Abstention 46% 36% 45% 51% 74%
Mauvaise 22% 19% 12% 21% 20%
Il est étonnant d’avoir
45% des candidats qui trouvent en (B) que J=K et seulement 31% pour trouver que I=0, alors qu’ils sont
très nombreux à avoir trouvé que I=J-K.
Très peu de candidats trouvent le résultat final alors que les étapes ont été détaillées
dans les neuf items précédents.
Question 5.
Tous 5A 5B 5C 5D 5E
Réponse F F V V V
Bonne 24% 66% 65% 43% 33%
Abstention 8% 15% 9% 28% 30%
Mauvaise 68% 20% 26% 29% 37%
Calcul de
polynômes à coefficients complexes partiellement traité. Les candidats sont majoritairement tombés dans
un piège habituel à l’item (A) et ils n’ont pas su trouver les deux racines d’un polynôme du second degré
à coefficients complexes.
Question 6.
Tous 6A 6B 6C 6D 6E
Réponse V F F V V
Bonne 62% 38% 21% 12% 23%
Abstention 26% 51% 66% 75% 65%
Mauvaise 12% 12% 13% 13% 11%
En dehors de l’item
(A) qui se faisait par simple vérification, les autres items ont donné une grande majorité d’abstentions.
Question 7.
Tous 7A 7B 7C 7D 7E
Réponse V F F V F
Bonne 65% 64% 74% 49% 47%
16
Abstention 16% 9% 15% 29% 43%
Mauvaise 19% 27% 11% 21% 9%
Calculs dans un contexte de géométrie plane plutôt bien réussis vu l’aversion habituelle de ce public pour
la géométrie.
Question 8.
Tous 8A 8B 8C 8D 8E
Réponse F V F V V
Bonne 11% 32% 43% 15% 20%
Abstention 22% 46% 52% 69% 44%
Mauvaise 67% 22% 5% 17% 35%
Exercice de
probabilité mal compris dans l’ensemble. La majorité des candidats a répondu en (A) que X suivait une
loi binomiale sans réfléchir et à cause d’une vague ressemblance avec une suite de tirages de Bernoulli.
Question 9.
Tous 9A 9B 9C 9D 9E
Réponse F V V V F
Bonne 20% 12% 6% 14% 9%
Abstention 70% 79% 87% 74% 73%
Mauvaise 10% 9% 6% 12% 19%
La très grande majorité
s’abstient sur cet exercice de probabilité avec densité. Ils ont eu raison de le faire s’ils proviennent d’une
filière ou ce thème n’a pas été traité.
Question 10.
GE 10 A 10 B 10 C 10 D 10 E
Réponse V F V V F
Bonne 25% 26% 19% 20% 38%
Abstention 43% 44% 51% 66% 49%
Mauvaise 32% 30% 29% 13% 13%
Exercice de
géométrie plane avec des complexes assez mal compris. L’interprétation de l’égalité des modules en
terme de médiatrice était pourtant très simple.
Question 11.
GE 11 A 11 B 11 C 11 D 11 E
Réponse V V F F F
Bonne 84% 45% 59% 67% 69%
Abstention 6% 25% 13% 19% 19%
Mauvaise 11% 29% 29% 14% 13%
Sans doute
l’exercice le mieux réussi de toute l’épreuve. Les candidats de la filière Génie Électrique ont été bien
préparés à l’étude élémentaire des séries de Fourier.
17
Question 12.
GE 12 A 12 B 12 C 12 D 12 E
Réponse V V F F V
Bonne 32% 15% 29% 35% 18%
Abstention 55% 67% 61% 54% 72%
Mauvaise 13% 18% 10% 11% 10%
Néanmoins,
l’utilisation des résultats trouvés à la question 11 et le calcul effectif des coefficients donne un taux
d’abstentions très élevé.
Question 13.
GC-GM 13 A 13 B 13 C 13 D 13 E
Réponse F F V V V
Bonne 78% 42% 33% 27% 18%
Abstention 17% 43% 49% 65% 73%
Mauvaise 5% 16% 18% 8% 9%
En (A) on voit que le
calcul matriciel élémentaire est bien maitrisé. Mais les questions très simples sur un vecteur propre ou
une valeur propre ont été assez mal comprises. Les questions (D) et (E), assez classiques, n’ont pas été
comprises.
Question 14.
GC-GM 14 A 14 B 14 C 14 D 14 E
Réponse V F V V V
Bonne 61% 44% 45% 43% 50%
Abstention 20% 42% 31% 33% 34%
Mauvaise 19% 14% 24% 24% 16%
Comme pour
l’exercice 7, nous avons été un peu surpris par le nombre relativement élevé de bonnes réponses pour un
exercice de géométrie plane que ce public n’aime généralement pas.
Question 15.
GC-GM 15 A 15 B 15 C 15 D 15 E
Réponse V F V F V
Bonne 42% 46% 50% 36% 32%
Abstention 36% 41% 34% 46% 52%
Mauvaise 23% 12% 16% 18% 16%
Exercice d’étude de
courbe paramétrée (un cercle) un peu moins bien réussi que le précédent avec beaucoup plus
d’abstentions sur les derniers items.
À la demande de la direction du concours, afin de faciliter la circulation des candidats entre les épreuves,
la durée de l’épreuve orale de mathématiques a été légèrement modifiée. En 2017 elle a été de 25 minutes
de préparation sur papier et de 25 minutes au tableau, soit 50 minutes en tout.
18
Les élèves se voyaient proposer deux exercices. Le candidat pouvait demander à changer un des exercices
(une seule fois) sans incidence sur la note. Cette modalité permet de tenir compte d’un public varié avec
des thèmes qui sont traités de manière plus ou moins approfondie selon les filières. Beaucoup de
candidats ont utilisé leur droit à changer d'exercice.
Comme les années précédentes, les candidats sont très hétérogènes et il n'est pas très difficile de les
départager.
Parmi les points faibles de ces candidats, les examinateurs ont mentionné les points suivants.
Les techniques usuelles d’intégration, changement de variable ou intégration par partie, sont peu
maitrisées. Parfois ils n’en connaissent qu’une et s’obstinent à vouloir l’utiliser même si l’examinateur
leur indique que ce n’est pas la méthode appropriée.
On constate souvent la confusion entre primitive et dérivée.
Les séries entières usuelles et leurs rayons de convergence sont très peu connues.
Les candidats utilisent la formule de Taylor pour retrouver un DL, ce qui est plus long mais est bon signe
sur leur compréhension des choses.
Les séries de Fourier sont plutôt bien traitées par les élèves, même s'ils ont du mal à répondre aux
questions théoriques relatives à ce sujet, comme l’égalité de la fonction et de sa série de Fourier, ou les
hypothèses du théorème de Dirichlet.
Nous constatons toujours de grandes difficultés dans l’interprétation géométrique des nombres
complexes, de leurs racines n-ièmes, de leurs modules et arguments.
De même, on observe des confusions pour la représentation graphique de certaines fonctions simples
comme le logarithme, ou la racine carrée. D’une manière générale, les candidats ne prennent
pratiquement jamais l’initiative de représenter graphiquement les fonctions à étudier.
Les candidats n'aiment pas les exercices de probabilités et demandent le plus souvent un autre exercice.
Malgré toutes ces faiblesses, le jury constate une bonne volonté générale et ne peut que souhaiter que ces
candidats se préparent un peu mieux à l’épreuve orale.
19
Anglais
L’épreuve écrite d’anglais se compose d’une seule partie commune à tous les candidats. Cette année la
durée était de 2 heures et l’épreuve comportait 140 questions. Il s’agit de Questions à Choix Multiples
(QCM). Elle mesure et évalue les connaissances des candidats sur la structure de la langue, le
vocabulaire, les expressions idiomatiques et la compréhension écrite dont les sources sont des articles de
presse anglo-saxonne qui se trouvent sur internet, notamment les sites du « The Guardian », « BBC »,
« The Economist », « The Washington Post » et d’autres articles de sites scientifiques). La
compréhension écrite compte pour environ 30% des questions.
Dans cette épreuve, le facteur temps est très important et il faut dans l’année s’entraîner à travailler dans
un temps limité. Cette année les candidats ont mieux réussi les parties compréhension écrite que l’année
dernière.
Les réponses fausses étant pénalisées (-1), il est donc fortement conseillé de ne pas répondre au hasard
sous peine de voir son score baisser dans des proportions importantes.
Il est recommandé aux candidats de se préparer à cette épreuve en lisant régulièrement la presse, et en
parcourant les sites d’information en anglais, surtout les articles qui ont pour sujet l’ingénierie en général
et la science. Il faut aussi réviser les différents points de grammaire qui reviennent chaque année. (les
temps, les prépositions, les adverbes, les comparatifs/ superlatifs, le gérondif et l’infinitif, les modaux, les
mots de liaison, les verbes à particules, les phrases subordonnées, le subjonctif, les déterminants, etc.)
Cette année, au vu des résultats, plusieurs remarques peuvent être faites:
Pour les questions portant sur la maîtrise des bases grammaticales on peut encore dire que les candidats,
dans leur majorité, ne sont pas à l’aise sur des points grammaticaux et lexicaux qui relèvent du
niveau post-intermédiaire (B2+). Les erreurs et abstentions dans l’épreuve BE 2017 concernent souvent
les points suivants :
Les prépositions
Les verbes à particules
Les formes passives
La concordances des temps après « I wish », et « should » et « had » pour remplacer « if »
Les adverbes de fréquences
Les mots de la même famille
L’utilisation de much/many et so/such et some/any
Le vocabulaire
Les candidats ont répondu de manière homogène à toutes les questions, donc il n’y a pas de différence
notable entre la partie grammaticale/lexicale et la partie compréhension.
Le jury invite les candidats à prendre connaissance de ce rapport et des conditions de l’épreuve.
Cette année les candidats étaient dans l'ensemble familiarisé avec le format de l'épreuve.
Les épreuves orales s’articulent autour d’articles de presse ou de documents iconographiques (couverture
de magazine, cartoons, page de publicité...).
20
Les sujets sont vastes et sont choisis en fonction de leur intérêt à se prêter à une discussion avec le
candidat. Une assez grande partie des documents porte sur des sujets technologiques mais tout type de
sujet peut être abordé ( sociologique, vie quotidienne, culturel….)
Enfin, dans une troisième partie, il est demandé au candidat de se présenter, de parler de lui-même et de
ses projets. Cela est l'occasion d'un dialogue avec le jury, qui se révèle souvent très intéressant.
Les candidats sont jugés à la fois sur sur la compréhension du document qui leur a été fourni ainsi que
sur la qualité de leur anglais lors de leur prise de parole en continu et en interaction. Il est tenu compte de
la qualité lexicale ( variété, recherche, lexique adapté au sujet), de la correction syntaxique et
grammaticale et de leur prononciation. Leur capacité à interagir en anglais ( attitude, pertinence de la
réponse aux questions, demande de reformulation…) est également évaluée. Les candidats doivent avoir
conscience que cette capacité à interagir en anglais commence dès leur entrée dans la salle, et qu'il n'est
pas inutile pour créer de la communication de commencer par dire bonjour en anglais.
. Lexical: le vocabulaire est souvent limité ou calqué sur le français, voire inventé.
. Phonologique: le problème de «l’accent français» n’en est pas un. Le problème est l’inintelligibilité du
message, le plus souvent due à des accents toniques mal placés et/ou à une intonation monocorde. Les
diphtongues / voyelles courtes et longues sont aussi source de confusion. [i:] /beat/, /heat/, /peace/ # [i]
/bit/, /hit/ etc...
Comme les années précédentes, les différents jurys de l’oral cette année ont constaté des différences de
niveau extrêmes. L'impression générale cependant est à une baisse globale du niveau des candidats,
même si certains sont très à l'aise en anglais et dans leur attitude, en réelle situation de dialogue avec un
anglais de grande qualité. D'utres candidats sont très en difficulté et ont du mal à s'exprimer dans un
anglais simple.
Il est à cette occasion utile de rappeler aux candidats qu'annoncer dès le début de l'entretien qu'on n'est
pas bon en anglais et qu'on n'y arrivera pas n'est pas un début propice à un échange de qualité. Il est dans
l'intérêt du candidat de faire son possible pour essayer de montrer ce qu'il (elle) sait faire même si cela lui
semble limité.
Les candidats sont en général au courant de l'épreuve et arrivent avec une méthodologie adaptée.
Attention toutefois à ne pas « réciter » par coeur une présentation personnelle à la fin de l'entretien qui ne
démontre pas les capacités du candidat à communiquer et qui tourne au désavantage de l'étudiant quand
celui-ci, pour cause de stress, rate une étape de sa présentation.
21
Les candidats dans l’ensemble montrent une assez bonne compréhension des documents mais certains
se contentent d’extraire des phrases du texte sans lien logique et de les lire à l’examinateur au lieu de
préparer un plan de présentation. Il est demandé aux candidats de reformuler ce qu'ils ont compris du
texte et d'informer le jury quand il/ elle cite le texte en appui de son argument.
Il est également demandé aux étudiants de répondre à des questions sur le texte. Il ne s’agit pas de le (la)
déconcerter mais de se faire préciser une réponse ou de l’aider pour le (re)mettre sur la bonne voie.
Parfois, on obtient le silence à une question simple, ou encore une phrase ou un élément du texte, sans
rapport avec la question. Le candidat ne doit pas hésiter à demander de reformuler la question ou de la
répéter.
Il est rappelé aux candidats que les jurys sont là pour les aider à donner le meilleur d'eux-mêmes et qu'il
ne faut pas craindre cette épreuve de manière exagérée. Beaucoup de candidats arrivent avec un niveau de
stress tel qu'ils se bloquent dans la communication. Apprendre à gérer son stress fait également partie
intégrante de la préparation à l'oral.
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Génie civil
Comme chaque année, pour chacune des questions, un préambule définit le contexte de l’étude ainsi que
la problématique faisant l’objet des cinq items à traiter.
Quelques précisions terminologiques ainsi que la définition des paramètres d’étude peuvent être fournis
dans l’énoncé qui peut aussi contenir les lois de comportement utilisées dans les développements
scientifiques ainsi que les hypothèses d’étude.
Une lecture approfondie de chaque préambule est donc nécessaire afin de bien comprendre l’objet des
questions et d’être en mesure d’apprécier la validité des propositions soumises à l’analyse du candidat.
Avant de décider si une affirmation proposée est vraie ou fausse, une mise en équation ou un bref calcul
numérique est parfois nécessaire, attention alors aux unités utilisées et à leur concordance…
Pour chaque item les points obtenus peuvent être négatifs quand la réponse est incorrecte, en particulier
quand l’auteur juge que le point testé porte sur une notion « de base » relativement au sujet exploré.
Certains items peuvent comporter des affirmations multiples, lire très attentivement les énoncés ; avant de
cocher la réponse « V » s’assurer que toutes les affirmations de l’item sont correctes.
Un ensemble de bonnes réponses à une question permet d’obtenir des points sous forme de « bonus »
(points supplémentaires attribués selon le niveau des connaissances testées et le total de bonnes réponses).
Les candidats ont donc intérêt à traiter le plus complètement possible chacune des questions, cependant,
s’abstenir de répondre à un item n’a pas d’incidence négative sur le total des points obtenus par ailleurs.
Attention à ne pas se fier à sa seule intuition, ne pas cocher des cases au hasard cela peut conduire à un
score final voisin de zéro. En effet, une incohérence manifeste dans les réponses fournies aux items
successifs d’une même question entraînera un « malus » (retrait de points).
L’analyse des grilles de résultats nous montre, comme chaque année, que les candidats les plus
performants sont ceux qui ne négligent aucune question.
Une fois encore nous encourageons les futurs candidats au concours à asseoir leurs connaissances de base
dans tous les domaines scientifiques et techniques nécessaires à la compréhension du comportement des
ouvrages dans leur environnement. De plus, mettre en œuvre ces connaissances passe aussi par la
résolution numérique des problèmes, point à ne pas négliger, sans perdre de vue le sens physique des
phénomènes étudiés.
Huit questions ont été proposées, elles portaient sur un éventail de domaines scientifiques et techniques
dont la connaissance est nécessaire dans les études d’ouvrages courants (bâtiments, infrastructures,
équipements).
Les thématiques retenues cette année sont les suivantes :
• La descente de charges (Q1) ;.
• La mécanique des sols ; état au repos (Q2)
• La mécanique des sols ; rupture de pente (Q3)
• Thermique du bâtiment ; rayonnement (Q4)
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• La qualité de l’air (Q5)
• L’acoustique des salles (Q6)
• La RdM - flexion déviée (Q7)
• Le matériau bois (Q8)
Conformément au principe du QCM, chacune des questions est déclinée en cinq items, indépendants ou
non. Pour chacun des items, la réponse à fournir peut être déduite directement des informations figurant
dans le préambule, ou de l’analyse des données fournies (conditions d’étude du problème présenté), elle
peut aussi nécessiter en préalable une résolution d’équations.
Commentaires
Les candidats en spécialité Génie Civil de la banque d’épreuve ENSEA restent peu nombreux en
comparaison aux autres spécialités, notamment du fait que beaucoup de formations ouvrent maintenant
leurs portes aux étudiants de niveau bac + 2, sur examen de leur dossier de candidature : écoles du réseau
Polytech proposant une formation d’ingénieur en GC, ainsi que de nouvelles licences professionnelles
récemment créées.
La contrainte d’épreuves écrites puis orales est sans doute un frein à la poursuite d’études pour un certain
nombre d’étudiants ; l’autre facteur étant probablement un déficit de communication des Écoles
proposant des postes sur ce concours, vis-à-vis du public potentiellement concerné (les IUT Génie Civil
Construction Durable par exemple).
Sur les 40 réponses attendues (pour l’ensemble des huit sujets), le taux de réponses correctes a oscillé
entre 91,3% et 4,37%, aucun item n’a donc été totalement « ignoré », il semble que les « fondamentaux »
des divers champs technologiques testés aient été globalement mieux maîtrisés ; quelques points faibles
ont cependant été relevés, nous les signalerons plus loin.
À l’intention des futurs candidats, soulignons à nouveau qu’il est nécessaire de posséder une culture
scientifique et technique suffisamment large pour être en mesure d’aborder sereinement les nouvelles
problématiques qui seront l’objet des poursuites d’études dans les domaines de l’ingénierie, de
l’enseignement, ou de la recherche en Génie Civil. De plus, la maîtrise du calcul numérique est aussi une
compétence nécessaire et attendue.
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Quelques commentaires spécifiques aux thématiques proposées pour cette session…
Question 1
67,39%
54,35%
47,83% 50,00%
43,48% 41,30%
36,96% 39,13%
36,96%
28,26%
23,91%
10,87% 13,04%
2,17% 4,35%
A B C D E
Globalement, on constate une bonne maitrise du sujet par les candidats sur les trois premiers items.
Si les items B et C ont été réussis, il n’y avait aucune raison de ne pas valider l’item D qui faisait appel
aux mêmes principes.
Question 2
91,30% 89,13%
65,22%
54,35%
45,65%
41,30% 41,30%
26,09%
8,70% 8,70% 8,70% 13,04%
2,17% 4,35%
0,00%
A B C D E
L’item B faisait appel à la définition de la charge hydraulique, visiblement peu connue des candidats.
Globalement peu de candidat ont tenté l’exercice (50% d’abstention)
25
Question 3
71,74%
58,70%
50,00% 56,52% 50,00%
36,96% 34,78%
28,26% 28,26%
21,74%
17,39% 15,22% 15,22%
10,87%
4,35%
A B C D E
Questions 4 - thermique :
Question 4
21,74%
13,04%
8,70% 10,87%
10,87% 13,04% 19,57% 13,04%
6,52% 6,52%
A B C D E
De bonnes réponses dans l’ensemble, mais de fortes confusions sur les deux premiers items.
Question 5
80,43%
69,57%
58,70%
43,48%
34,78% 34,78% 39,13%
26,09% 23,91%
21,74% 17,39% 13,04% 17,39% 8,70% 10,87%
A B C D E
Questions 6 – Acoustique :
26
Ces questions montrent à nouveau que la majorité des candidats sait réaliser des calculs (item C et D)
Mais le jury regrette le manque de recul parfois, et surtout d’appréhension des phénomènes physiques
(item A, B et C).
Question 6
89,13%
73,91%
65,22%
52,17%
45,65%
26,09% 28,26%
26,09% 26,09%
21,74% 19,57%
8,70% 4,35% 6,52% 6,52%
A B C D E
Cette question a été mal réussie dans l’ensemble. La caractérisation des sections est pourtant
omniprésente dans l’enseignement de base de la RdM.
L’item E n’a pas été pris en compte puisque le point M n’était pas figuré sur le schéma.
Question 7
82,61%
63,04%
52,17% 52,17%
32,61% 36,96%
26,09% 30,43% 30,43%
21,74% 21,74% 17,39%
15,22%
8,70%
8,70%
A B C D E
Questions 8 – Bois :
23,9% de mauvaise réponse à l’item A. C’est pourtant qu’un simple calcul de pente. Attention aux soucis
d’unités.
Le comportement du bois en fonction de l’humidité ainsi que son anisotropie devrait être connue par les
candidats (item C et D)
27
Question 8
91,30%
60,87% 58,70%
47,83% 45,65%
34,78% 36,96% 36,96%
23,91%
15,22% 15,22% 17,39%
6,52% 4,35% 4,35%
A B C D E
En conclusion :
La réussite des candidats nécessite une relative maîtrise des applications spécifiques à leur filière de
formation scientifique et technique, mais aussi un intérêt particulier porté aux applications connexes dans
le cadre de l’étude d’un ouvrage (ou de l’un de ses composants) dans son environnement.
Nous le répétons, l’étude des Constructions implique la mise en œuvre de connaissances dans divers
domaines de la physique et de la mécanique, dont l’épreuve de spécialité permet de tester quelques
compétences associées à la variété des études auxquelles l’on pourra être confronté.
Nous conseillons aux candidats à ce concours de ne négliger aucun secteur « d’ingénierie », des
matériaux aux structures, en passant par les sols (caractérisation et géotechniques), sans oublier les lois de
la physique relatives aux échanges d’énergie ainsi qu’aux transmissions d’ondes dans les milieux fluides.
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Entretien (note d’oral)
La première phase est une préparation individuelle sur table pendant vingt-cinq minutes.
L’examinateur remet au candidat un texte d’une ou deux pages issues de la presse, comportant ou non des
graphiques et des images, dont il faut prendre connaissance entièrement et dont il faut écrire un résumé
d’une dizaine de lignes sur une feuille blanche. Le résumé doit être rédigé dans le respect des règles de la
langue française et remis au jury qui en tient compte pour l’évaluation.
La seconde phase est une phase de restitution et de discussion pendant vingt-cinq minutes. Le candidat
présente oralement le texte qui lui a été remis lors de la phase de préparation en exposant sa
problématique, sa structure, ses idées essentielles et secondaires. Le candidat peut aussi prévoir une
analyse critique et personnelle. Des questions sont posées par les examinateurs à partir du texte.
L’entretien se poursuit sur la formation, les projets et les centres d’intérêt du candidat.
Il est à regretter qu’encore en 2017, certains candidats semblent découvrir la nature de l’épreuve et les
résultats attendus. Il est surprenant que des candidats n’aient pas de stylo ou ne rédigent pas en français.
Les candidats doivent faire davantage d’efforts pour comprendre et restituer la problématique proposée
par le texte. Les candidats ne doivent pas écrire sur le document qui leur est remis. Il est donc important
que les candidats se préparent à cette épreuve, sans pour autant bloquer toute spontanéité qui la
transformerait en entretien stéréotypé, voire en formules plus ou moins apprises par cœur.
L’épreuve sert aussi à évaluer l’à-propos de l’expression orale du candidat ; les candidats ne gagnent pas
à limiter volontairement ou non leur expression. Un futur ingénieur doit aussi s’intéresser au monde dans
lequel il vit afin d’appuyer ses décisions sur une connaissance de son environnement socio-économique.
Enfin, certains résumés écrits des articles proposés rattrapent parfois l’expression orale. Le jury souhaite
que ces efforts à l’écrit se poursuivent. Pourtant, trop de résumés sont encore incomplets, paraphrasent le
texte et négligent la problématique du texte.
Afin que les épreuves (réparties sur plusieurs étages) se déroulent au mieux, il est demandé à chaque
candidat de vérifier qu’il attend devant la bonne salle et qu’il n’hésite pas à demander de l’aide aux
coordinateurs en cas de doute.
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Dossier (Note d’oral)
Pour cette épreuve, le jury invite tout d’abord le candidat à fournir le dossier le plus complet possible, en
y incluant l’ensemble des pièces justificatives demandées (état civil, résultats scolaires, avis de poursuite
d’études, …) et cela afin de permettre une analyse fine de chaque dossier et une notation la plus équitable
possible.
Cette année, les documents étaient consultables en version électronique, il est donc demandé dans la
mesure du possible de numériser les documents de façon visible et à l’endroit.
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