Bmce baleII
Bmce baleII
Bmce baleII
BANK
1- Tiers
2- Engagements
3- Garanties
4- Analyse financière
BANK
1- Risque de crédit
2- Risque de marché
3- Risque opérationnel
CH2 : Analyse des écarts par rapport à Bâle II : Cas de BMCE BANK
5- Le périmètre de consolidation
Conclusion générale
L'essor économique pendant les trente glorieuses et ainsi que ces dernières années a
eu un impact profond sur la société à tous les niveaux. Parmi les manifestations de
ce développement figure au premier rang l'apparition de la société de
consommation.
Le crédit bancaire est l'un des produits qui n'a connu une expansion réelle et
significative qu'à partir des années quatre vingt dix. Ceci est dû en partie à la mise
en place de la loi bancaire de 1993 qui contribue à la dynamisation du marché et à
l'accélération des trains de la libéralisation et de la réglementation du secteur
bancaire et financier. Désormais, ce secteur est soumis aux seuls mécanismes de
marché, et l'intervention des autorités de tutelle est de plus en plus restreinte à la
régulation, ce qui favorise la compétitivité des banques.
Aussi, ces mesures et ces changements ont abouti au désencadrent du crédit et ont
constitué un stimulus à la consommation des produits bancaires. D'ailleurs les
opportunités de ce créneau ont attiré plusieurs opérat eurs. La preuve incontestable
en est la prolifération des établissements de crédit dont l'essor, pendant ces
dernières années, reste surprenant.
Ainsi, la maîtrise du risque crédit est devenue l'un des axes stratégiques majeurs de
la gestion des entreprises bancaires
Au cours de ces dernières années, les banques ont développé d es modèles de plus
en plus sophistiqués pour évaluer et gérer leur risque de crédit. Cette sophistication
accrue a été rendue possible par les innovations technologiques, qui ont permis
d'assurer une diffusion plus rapide et un meilleur traitement des info rmations.
II.
Cet accord est venu en remplacement au précèdent qui a instauré un ratio prudentiel
minimum dit ratio Cooke, définissant un rapport entre les fonds propres des
banques et les risques de crédit pondérés selon la nature des opérations. Son
objectif principal était d'améliorer la stabilité du système financier international par
l'introduction d'exigences de fonds propres applicables à toutes les banques. En
1996, le ratio Cook a été modifié pour prendre en compte les risques de marché.
Les autres catégories de risques, dont le risque opérationnel, n'ont pas été
considérées pour le calcul des exigences en fonds propres.
Les fonds propres calculés selon les règles de Bâle I donnent tout au plus une
mesure grossière du risque économique puisque les divers degrés d'exposition au
risque de crédit ne sont pas suffisamment différenciés ; par exemple toutes les
entreprises sont pondérées à 100%. Le ratio Cooke s'appuie sur une mesure rigide
et simplificatrice du risque de crédit qui peut entraîner des effets pervers : des
banques peuvent être incitées à prendre des risques sous -estimés par le ratio.
Bâle I ne prend en compte que le risque de crédit et les risques de marché. Or,
d'autres risques sont des facteurs importants de vulnérabilité ; à titre d'exemple le
risque opérationnel, le risque de taux d'intérêt sur le portefeuille bancaire et le
risque de liquidité.
Etc.
Fruit d'un long processus de concertation, l'accord Bâle II a gardé son objectif de
base qui est de continuer à accroître la solidité et la stabilité du système bancaire
international et maintenir l'égalité des conditions de concurrence entre les banques
internationales.
Pour mieux réaliser ces objectifs, Bâle II va introduire de nouvelles approches
destinées à :
Inciter les banques à développ er des systèmes internes de mesure des risques
Appréhender l'ensemble des risques soit par une exigence de fonds propres (tel le
risque opérationnel) soit par le processus de surveillance prudentielle (tel le risque
de taux d'intérêt sur le portefeuille bancaire)
Ceci dit, le présent mémoire traite de la problématique de l'impact de Bâle II sur les
établissements de crédit marocains pour la gestion du risque de crédit.
Le choix du risque de crédit n'est pas fortuit. En effet, il constitue le risque le plus
consommateur en fonds propres d'une part, et d'autres part, l'accord Bâle II a
instauré de nouvelles méthodes dites méthodes avancées ou approches IRB pour le
calcul du risque de crédit. L'adoption des directives bâloises constitue
effectivement un enjeu majeur pour les établissements de crédit marocains dans la
mesure où l'application des méthodes proposées par le comité de Bâle exige un
certain nombre d'outils et de données nécessaires à l'élaboration des modèles
statistiques pour la mesure du risque de crédit d'une manière fiable.
Afin de mieux cerner les enjeux de Bâle II sur les établissements de crédit
concernant la gestion du risque de crédit, le présent mémoire sera scindé en deux
parties après un chapitre préliminaire présentant la BMCE BANK, où j'ai effectué
mon stage de fin d'études.
La première partie portera sur la gestion des risques au sein de BMCE BANK. Le
premier chapitre traitera de la direction de gestion des risques et de son
organisation. Ensuite, le deuxième chapitre portera sur une analyse du processus
d'octroi de crédit qui dégagera l'importance de la gestion de crédit en amont et en
aval ainsi que les spécificités du crédit aux entreprises chez la BMCE BANK.
La deuxième partie traitera des enjeux Bâle II pour les banques marocaines. Le
premier chapitre portera sur les apports de Bâle II pour la gestion des risques ainsi
que les discrétions nationales de Bank Al Maghrib en la matière. Le deuxième
chapitre concerne une analyse des principaux impacts de Bâle II pour la gestion du
risque de crédit relevés au niveau de la BMCE BANK.
c
La BMCE BANK est une banque internationale dont le souci est de servir, dans les
meilleures conditions les besoins de sa clientèle en matière de négoce, de
financement et d'investissement.
: internews N°40 : journal interne de du groupe B MCE, Janvier- Mars
2006, rubrique : Grand Angle,
Page : 19.
2- Hi t i :
Les ingrédients d'un tel succès se trouvent également dans l'histoire plus récente,
avec la mise en oeuvre de sa privatisation.
Plc, Pictet & Cie, Soros Quantum Fund - à des fleurons de l'économie et de la
finance marocaines.
Aujourd'hui, BMCE Bank représente une institution phare d ans le paysage bancaire
marocain, une Banque de capitaux majoritairement marocains, disposant d'un
actionnariat de qualité et de prestige, une Banque conjuguant son action avec celle
d'un groupe privé national
· agence à Paris
· 1994 : Création des premières entités des marchés des capitaux de BMCE BANK
et Alliance Africaine
Titre de «Bank of the year- Morocco» décerné à BMCE BANK par þ
u
place
Certification ISO pour l'ensemble des activités de gestion des transactions titres
· 2004 : Première entreprise non européenne ayant fait l'objet d'un rating Social au
Maroc
· 2005 : Nouvelle identité visuelle enrichie pour BMCE BANK dans le cadre de la
· 2006 : Obtention du rating «Investment Grade« sur les dépôts bancaires en DH,
Recouvrement.
Obtention du titre «Bank of the Year - Morocco», pour la 5ème fois depuis
Ë
u
Ainsi, BMCE Bank n'a jamais été aussi agressive dans le développement de son
implantation bancaire de proximité. A fin décembre 2005, le Réseau
Particuliers/Professionnels dispose de
u
Les actions de maîtrise des risques de crédit, de marché et opérationnels ont été
renforcées en
Les activités menées ont été articulées autour du renforcement continu du dispositif
d'alerte sur les risques et de la participation active aux grands chantiers d e la
Banque. Les analyses et études élaborées dans le cadre de cette activité ont été
diffusées au niveau de la Banque. En vue d'améliorer le suivi des clients à travers le
progiciel dédié, son installation dans les agences est amorcée. Par ailleurs, dans le
cadre de la mise en place de la nouvelle notation des clients, une fiche relative à la
notation qualitative a été préparée afin d'actualiser l'ancien
Rating.
Ë
En effet, Les encours de crédits de la clientèle des grandes entreprises ont progressé
de +24%, atteignant près de 14,5 milliards de dirhams, confortant la prééminence
de BMCE Bank sur ce marché de clientèle. En outre, les mouvements confiés par la
clientèle Corporate se sont inscrits, pour leur part, en hausse de +9% tandis que le
mouvement international a de +8,3%.
!
:
Les synergies commerciales et les ventes croisées étant une valeur véhiculée au
quotidien par la Banque Corporate, plusieurs synergies ont été développées au sein
du Groupe notamment avec la Banque de Distribution, Maghrébail, GNS et BMCE
Capital. Parallèlement à une action de développement commercial soutenue, la
Banque Corporate a mené des projets structurants articulés autour de trois axes
majeurs
Ø Renforcement des relations relatives aux affaires Corporate avec les partenaires
financiers nationaux et internationaux
Par ailleurs, un nouveau produit de lea sing automobile destiné aux professionnels,
BMCE Pro
Bail, a été lancé, illustrant davantage les synergies développées entre Maghrébail et
BMCE
Bank.
BMCE Bank établit une relation de proximité avec ses actionnaires, basée sur un
dispositif de communication financière diversifié et une information régulière et de
qualité. Ainsi, elle a renforcé la fréquence et la qualité des divers supports de
communication financière afin de mieux répondre aux préoccupations et besoins
des actionnaires individuels, des investisseurs, des analystes financiers, de la presse
spécialisée, et de l'opinion publique en général.
Dans un souci de maintenir une relation durable avec les principales agences de
rating internationales, la tenue des réunions avec ces dernières s'est poursuivie.
Pareillement, des réunions de travail ont été organisées, ponctuellement, avec les
principaux analystes de la place et les investisseurs étrangers désirant investir dans
la région MENA.
Ø Activité Monétique
L'année 2005 a été marquée par la forte mobilisation autour du projet MAGIX
constituant une véritable refonte du Système d'Information Monétique et ce, dans
l'objectif de doter la
Banque d'un système performant, en phase avec les évolutions techn ologiques
récentes.
BMCE Bank s'est vue décerner, en 2005, pour la deuxième fois consécutive, par la
banque américaine WACHOVIA BANK, le prix de reconnaissance de l'excellence
de ses services de transferts de fonds vers l'étranger, «Best STP Bank in Morocco».
De même, la banque allemande DEUTSCHE BANK a attribué à BMCE Bank, le
certificat «2004 ONE YEAR
Les fonctions de la Direction Gestion Globale des Risques peuvent être présentées
en décrivant les trois départements qui la composent :
Ë
qui a pour mission de définir les normes et les
outils permettant la mise en application concrète de la politique des risques ainsi
que la participation à la surveillance des risques de crédit, de marché et
opérationnels.
Ë
qui a pour mission la maîtrise
globale du risque par l'étude de la composition du portefeuille de crédits en
fonction des critères de risques et à la définition et à la révision des processus de
suivi et de maîtrise des risques;
Ë
Dans le cadre de ses attributions, le département Normes & Outils a pour mission
de :
· Mise en place de la base des données d'événement de perte « loss Data Base ».
· Représentation de la banque sur tous les aspects liés aux risques auprès des
autorités de contrôle et de la profession.
Ø Le
traite les dossiers des comptes à risque
ayant :
· Des engagements supérieurs à 150 Kdhs et inférieurs à 500 Kdhs avec garanties
réelles
· Des engagements supérieurs à 150 Kdhs et inférieurs à 500 Kdhs sans garanties
réelles
ã
Ø Programme ANAFI :
Mis en place depuis 2003, le logiciel ANAFI constitue un outil essentiel d'aide à la
décision pour l'octroi de crédit au sein de BMCE BANK.
Ø La constitution d'une centrale des bilans et des garanties qui constituera une base
de données sur l'historique de chaque client, disponible et facile à consulter à tout
moment.
Risque quasi-inexistant à court à moyen et à long terme aucun incident n'est prévisible à
A
ces horizons
Risque quasi-inexistant à court et à moyen terme mais certains
Clients défaillants C
ã
Afin de pouvoir mener des études quantitatives sur les transactions et analyser le
comportement des dossiers présentés au comité de crédit (normal et restreint), le
département
Normes & Outils a mis en place un outil servant à l'archivage des dossiers de crédit
traités au niveau des comités.
Les comptes à risque sont présentés dans un état mensuel regroupant les comptes
de la clientèle ayant au moins une anomalie (Douteux, Pré douteux, Impayés, Gelé
et dépassement persistant) ; cet état sert comme base des travaux des comités de
déclassements.
· Créances impayées
· Les crédits dont les garanties ne sont pas constitués (GNC), les clients en
Ces états sont segmentés par secteurs d'activités et par zones géographiques.
· La division Suivi du portefeuille, qui a pour mission le suivi des risques par
rapport à la consommation en fonds propres et signaler tout dépassement éventuel.
· Sinistralité
· Niveau de rating
· Limites sectorielles
Ø L'évaluation des risques d'ordre juridiques inhérents tant au statut juridique des
intervenants qu'aux caractéristiques des produits o u instruments à traiter
o Ratio Cooke.
o Ratio de liquidité.
o Les objectifs poursuivis: Intervention pour compte propre et/ou pour compte de la
clientèle.
L'octroi de crédits aux entreprises représente un risque pour la BMCE BANK c'est
pour cela que les dossiers de crédits font l'objet d'un processus d'analyse, au cas par
cas, des différents éléments renseignant sur la santé financière de l'entreprise ainsi
que sur ses capacités à honorer ses engagements vis-à-vis de sa banque.
Ceci dit, le chapitre suivant traitera un peu plus en détails d'une analyse du
processus d'octroi de crédit aux entreprises au sein de BMCE BANK, ainsi que des
différentes phases par lesquelles passe un dossier de crédit avant d'évaluer le risque
y afférent.
c
!"
#
Cas BMCE BANK
Lorsqu'une entreprise opte pour le crédit bancaire auprès de BMCE BANK, elle
doit, dans un premier temps, exprimer son besoin auprès de son agence. Cette
expression se matérialise par une demande de crédit qui servira plus tard d'une base
sur laquelle les dirigeants constitueront un dossier de crédit. L'entreprise en
question devra remplir un certain nomb re de conditions et sera amenée à fournir les
documents requis par sa banque.
Ainsi, la présente partie portera sur une analyse du processus d'octroi de crédit, à
partir de l'expression du besoin au niveau de l'agence, jusqu'à l'étude du dossier et
l'appréciation du risque au niveau de la DGGR.
De prime à bord, tout dossier de crédit auprès de la BMCE BANK doit contenir les
éléments suivants :
Ø Une deuxième page où figure une identification détaillée du client ainsi que les
anciennes lignes de crédits accordés et les lignes objet de la demande
Ø Une synthèse du diagnostic financier relevant les points forts et les points faibles
de la situation financière du client
o La forme juridique
o La date de création
o Le capital social
o L'activité de l'entreprise
o L'adresse
o MAGHRIB
o Les noms des dirigeants et la répartition du capital.
Afin de répondre aux exigences bâloises (Voir Partie II concernant les apports Bâle
II) et pour mieux gérer le processus d'octroi de crédit en amont, la BMCE BANK a
prévu dans le dossier de crédit, un champ pour des informations complémentaires
concernant :
-
-
þ u
- c'est une note attribuée au client qui indique son niveau de risque en
prenant en considération des facteurs quantitatifs (rentabilité, liquidité,
endettement...) et qualitatifs (secteur d'activité, relation avec la banque...)
2- Les engagements:
· Crédit de fonctionnement,
· Crédit d'investissement.
Ils sont accordés aux entreprises pour satisfaire leurs besoins temporaires en
capitaux et soutenir ainsi le déroulement normal de leur activité.
Appelés aussi crédits d'exploitation, ils ont pour objet de financer les actifs
circulants en complément du fond de roulement.
- Les crédits par trésorerie : figurant au niveau du passif circulant au sein du bilan
de l'entreprise pour la partie à court terme, et au niveau des emprunts pour la partie
à long terme.
Ces crédits sont indentifiables par leur code autorisation et un compte général qui
permettra leur comptabilisation dans les livres de la banque.
Pour donner quelques exemples des crédits par trésorerie offert par BMCE BANK
à ses clients, on listera :
· Facilité de caisse :
Pour palier à des gaps temporaires de la trésorerie de l'entreprise. Elle est utilisée
selon les besoins de l'entreprise, dans la limite du plafond autorisé et sur une
période inférieure à un an.
· Escompte chèque,
· Préfinancement export,
· Crédits spot,
Ce sont les engagements du hors bilan et ne font pas partie de l'actif de la banque.
Ces crédits n'entraînent pas un décaissement immédiat de la part de la banque sauf
si le client ne respecte pas ses engagements.
Ces crédits sont indentifiables par leur code autorisation et un compte général qui
permettra la comptabilisation dans les livres de la banque.
Parmi les crédits par signature offerts à la clientèle de la BMCE BANK, on peut
citer :
· Caution des AT
· Crédits d'enlèvement
· Lettre de garantie
· Cautions administratives
· Obligations cautionnées
· Cautions diverses.
BMCE BANK offre une ou plusieurs lignes de crédits à court terme, cumulables ou
non cumulables, selon le besoin de ses clients. Le dossier doit ainsi préciser le type
de chaque ligne, fixe ou revolving, ainsi que son échéance.
Le crédit peut être hors consortium ou pas. Un crédit
signifie qu'il
est octroyé par la BMCE exclusivement. Dans le cas contraire, le crédit est octroyé
par un groupe de banques dont la BMCE fait partie. Le recours au consortium peut
être entrepris dans le cadre d'une stratégie de gestion de risque, même si le client se
trouve dans une situation saine d'octroi de crédit.
â
: C'est un nouveau besoin sollicité, donnant lieu à un nouvel
engagement constitué d'une ou plusieurs lignes de crédits
â
: A l'échéance, les crédits revolving doivent
faire l'objet d'un renouvellement en précisant les lignes et montants de crédits
actuels auxquels il a eu droit, ainsi que les lignes et montants sollicités avec les
conditions actuelles et sollicités d'octroi de crédit, sans qu'il y ait renouvellement
du dossier de crédit initial.
â
: C'est un renouvellement de demande de
crédit avec modification du dossier, tel par exemple la modification d'une garantie.
â
: Il s'agit de la suppression de l'engagement d'un client, portant sur
une ou plusieurs lignes de crédit.
Les conditions d'octroi de ce type de crédit se fait également au cas par cas selon la
situation de l'entreprise (situation financière, notoriété, relations bancaires...), et
selon le projet objet de financement.
3-Les garanties :
Une stratégie de maîtrise des risques doit être basée, entre autres, sur une politique
de garanties efficace permettant de palier aux risques résidentiels en aval. Avant
l'octroi de crédits, la banque exige des garanties totales ou partielles afin de couvrir
les différents risques découlant de ses engagements avec ses clients. Le crédit
n'étant jamais exempté de risque, il est légitime que la banque « assure » la
récupération de ses fonds par tous les moyens permis.
Il existe une large diversité de garanties allant des plus simples au plus complexes.
De façon générale, il existe deux grandes catégories de garanties : Les sûretés
personnelles et les sûretés réelles.
Par ailleurs, il faut signaler qu'il existe d'autres formes de sûretés personnelles
revêtant un caractère spécial comme, par exemple, les garanties de l'Etat accordés
aux activités stratégiques (céréales, habitats ...), de l'aval d' organismes financiers
spécialisés.
Elles portent sur le nantissement des biens meubles et immeubles. On peut classer
les sûretés réelles en fonction de l'objet du contr at de nantissement; on distingue
ainsi les garanties mobilières, les garanties immobilières et le nantissement de
droits incorporels
Chaque garantie constituée, reçue par la banque, fait l'objet d'un dossier qui :
- o
: Elle rend active une garantie dont le dossier et complet et sans erreur.
- Modification : Certaines modifications sont possibles après la validation afin de
changer les caractéristiques générales de la garantie ou celles de la ligne couverte
ou même modifier des informations sur le garant.
-
- o
: Affecter une nouvelle valeur à une garantie et un nouveau montant
comptable ; les montants initiaux seront conservés ainsi que la date de valorisation.
- u
: c'est lorsqu' une garantie cesse de couvrir un risque pour la raison
que le risque ait disparu, que la garantie soit arrivée à échéance ou que le garant ne
couvre plus le risque.
- u : c'est lorsqu'une garantie est utilisée pour couvrir une défaillance
intervenue sur le ou les contrats couverts.
4- L'analyse financière :
Ø Tableau illustrant l'évolution durant les trois dernières années de l'actif net, du
FR et du BFR états des soldes de gestion des trois dernières années
- La trésorerie nette
- Bénéfice net/CA
- Frais financiers/CA
A noter que la BMCE est dotée d'un outil intégré d'analyse financière servant pour
la b notation interne.
Ø Un programme d'investissement
Ø Un plan de financement
Ø Un diagnostic du projet
Un autre document sur lequel on se base pour compléter les observations, il s'agit
de la relation du client avec la BMCE. Cette relation se matérialise par deux
éléments :
C'est l'ensemble des opérations d'entrée et de sortie des flux au niveau du compte
dont dispose notre client.
Ø Le chiffre d'affaire :
C'est l'ensemble des recettes réalisées par l'entreprise étudiée. La règle dit que le
mouvement du compte doit représenter 10 fois de la ligne demandée.
ë
L'actif net définit une marge nette schématisant un niveau de garantie en valeur
historique que l'entreprise est capable d'offrir à l'ensemble de ses partenaires
(Banque et actionnaires). C'est un indicateur de sécurité contre toute variation
négative de composante de l'actif.
Il est à noter que lorsque le fonds de roulement d'une entreprise est négatif sur deux
exercices successifs, le dossier est classé par Bank Al Maghrib.
ë
ë
Solde et de Gestion.
ë
ë
C'est un résultat obtenu par l'entreprise pendant une période donnée au titre de son
activité courante. C'est un indicateur de mesure de performances économiques.
Le résultat net constitue le résultat final de l'entreprise et prend en compte tous les
éléments exceptionnels.
ë
La marge brute d'autofinancement est une ressource interne dégagée par l'activité
de l'entreprise au cours d'une période de référence, restant à la disposition de
l'entreprise lorsque tous les produits auront été encaissés et les charges décaissées.
- Le management de la société
- Mode de gestion
- Les axes de développement de l `entreprise
- etc.
L'activité d'octroi de crédits aux entreprises représente un risque majeur pour les
établissements de crédit. Les premières dispositions réglementaires concernant
l'activité de crédit des banques ont été émises par le comité de BÂLE. Elles
répondent à une logique d'adéquation des capitaux propres des banques aux risques
qu'elles prennent: les fonds propres doivent être suffisants pour couvrir les pertes
que les banques sont susceptibles d'enregistrer.
â
%
L'appréciation de la solvabilité se base sur un diagnostic global des différents
indicateurs relevés des documents constituant le dossier. Une évaluation nécessaire
mais pas suffisante, ce qui incite à passer à une appréciation de la capacité de
l'entreprise à générer des résultats.
â"
%
On mesure donc ici le caractère universel de cet objectif, qui revêt aussi bien des
aspects financiers (rentabilité, structure) qu'économiques (produit, marché) ou
juridiques.
BMCE BANK, prise comme exemple concret, afin d'approcher un peu plus la mise
en place e la nouvelle réglementation au sein des banques marocaines.
!"
#
Cas BMCE BANK
Lorsqu'une entreprise opte pour le crédit bancaire auprès de BMCE BANK, elle
doit, dans un premier temps, exprimer son besoin auprès de son agence. Cette
expression se matérialise par une demande de crédit qui servira plus tard d'une base
sur laquelle les dirigeants constitueront un dossier de crédit. L'entreprise en
question devra remplir un certain nombre de conditions et sera amenée à fourn ir les
documents requis par sa banque.
Ainsi, la présente partie portera sur une analyse du processus d'octroi de crédit, à
partir de l'expression du besoin au niveau de l'agence, jusqu'à l'étude du dossier et
l'appréciation du risque au niveau de la DGGR.
De prime à bord, tout dossier de crédit auprès de la BMCE BANK doit contenir les
éléments suivants :
Ø Une deuxième page où figure une identification détaillée du client ainsi que les
anciennes lignes de crédits accordés et les lignes objet de la demande
Ø La répartition du capital
Ø Une synthèse du diagnostic financier relevant les points forts et les points faibles
de la situation financière du client
o La forme juridique
o La date de création
o Le capital social
o L'activité de l'entreprise
o L'adresse
o MAGHRIB
Afin de répondre aux exigences bâloises (Voir Partie II concernant les apports Bâle
II) et pour mieux gérer le processus d'octroi de crédit en amont, la BMCE BANK a
prévu dans le dossier de crédit, un champ pour des informations complémentaires
concernant :
-
-
þ u
- c'est une note attribuée au client qui indique son niveau de risque en
prenant en considération des facteurs quantitatifs (rentabilité, liquidité,
endettement...) et qualitatifs (secteur d'activité, relation avec la banque...)
2- Les engagements:
· Crédit de fonctionnement,
· Crédit d'investissement.
Ils sont accordés aux entreprises pour satisfaire leurs besoins temporaires en
capitaux et soutenir ainsi le déroulement normal de leur activité.
Appelés aussi crédits d'exploitation, ils ont pour objet de financer les act ifs
circulants en complément du fond de roulement.
- Les crédits par trésorerie : figurant au niveau du passif circulant au sein du bilan
de l'entreprise pour la partie à court terme, et au niveau des emprunts pour la partie
à long terme.
Pour donner quelques exemples des crédits par trésorerie offert par BMCE BANK
à ses clients, on listera :
· Facilité de caisse :
Pour palier à des gaps temporaires de la trésorerie de l'entreprise. Elle est utilisée
selon les besoins de l'entreprise, dans la limite du plafond autorisé et sur une
période inférieure à un an.
· Escompte chèque,
· Préfinancement export,
· Crédits spot,
Ce sont les engagements du hors bilan et ne font pas partie de l'actif de la banque.
Ces crédits n'entraînent pas un décaissement immédiat de la part de la banque sauf
si le client ne respecte pas ses engagements.
Ces crédits sont indentifiables par leur code autorisation et un compte général qui
permettra la comptabilisation dans les livres de la banque.
Parmi les crédits par signature offerts à la clientèle de la BMCE BANK, on peut
citer :
· Caution des AT
· Crédits d'enlèvement
· Lettre de garantie
· Cautions administratives
· Obligations cautionnées
· Cautions diverses.
BMCE BANK offre une ou plusieurs lignes de crédits à court terme, cumulables ou
non cumulables, selon le besoin de ses clients. Le dossier doit ainsi préciser le type
de chaque ligne, fixe ou revolving, ainsi que son échéance.
Le crédit peut être hors consortium ou pas. Un crédit
signifie qu'il
est octroyé par la BMCE exclusivement. Dans le cas contraire, le crédit est octroyé
par un groupe de banques dont la BMCE fait partie. Le recours au consortium peut
être entrepris dans le cadre d'une stratégie de gestion de risque, même si le client se
trouve dans une situation saine d'octroi de crédit.
â
: C'est un nouveau besoin sollicité, donnant lieu à un nouvel
engagement constitué d'une ou plusieurs lignes de crédits
â
: A l'échéance, les crédits revolving doivent
faire l'objet d'un renouvellement en précisant les lignes et montants de crédits
actuels auxquels il a eu droit, ainsi que les lignes et montants sollicités avec les
conditions actuelles et sollicités d'octroi de crédit, sans qu'il y ait renouvellement
du dossier de crédit initial.
â
: C'est un renouvellement de demande de
crédit avec modification du dossier, tel par exemple la modification d'une garantie.
â
: Il s'agit de la suppression de l'engagement d'un client, p ortant sur
une ou plusieurs lignes de crédit.
3-Les garanties :
Une stratégie de maîtrise des risques doit être basée, entre autres, sur une politique
de garanties efficace permettant de palier aux risques résidentiels en aval. Avant
l'octroi de crédits, la banque exige des garanties totales ou partielles afin de couvrir
les différents risques découlant de ses engagements avec ses clients. Le crédit
n'étant jamais exempté de risque, il est légitime que la banque « assure » la
récupération de ses fonds par tous les moyens permi s.
Il existe une large diversité de garanties allant des plus simples au plus complexes.
De façon générale, il existe deux grandes catégories de garanties : Les sûretés
personnelles et les sûretés réelles.
Par ailleurs, il faut signaler qu'il existe d'autres formes de sûretés personnelles
revêtant un caractère spécial comme, par exemple, les garanties de l'Etat accordés
aux activités stratégiques (céréales, habitats ...), de l'aval d'organismes financiers
spécialisés.
Elles portent sur le nantissement des biens meubles et immeubles. On peut classer
les sûretés réelles en fonction de l'objet du contrat de nantissement; on distingue
ainsi les garanties mobilières, les garanties immobilières et le nantissement de
droits incorporels
1-Les garanties immobilières : généralement l'hypothèque,
Chaque garantie constituée, reçue par la banque, fait l'objet d'un dossier qui :
- o
: Elle rend active une garantie dont le dossier et complet et sans erreur.
-
- o
: Affecter une nouvelle valeur à une garantie et un nouveau montant
comptable ; les montants initiaux seront conservés ainsi que la date de valorisation.
- u
: c'est lorsqu' une garantie cesse de couvrir un risque pour la raison
que le risque ait disparu, que la garantie soit arrivée à échéance ou que le garant ne
couvre plus le risque.
- u : c'est lorsqu'une garantie est utilisée pour couvrir une défaillance
intervenue sur le ou les contrats couverts.
4- L'analyse financière :
- La trésorerie nette
- Bénéfice net/CA
- Frais financiers/CA
A noter que la BMCE est dotée d'un outil intégré d'analyse financière servant pour
la b notation interne.
Ø Un programme d'investissement
Ø Un plan de financement
Ø Un diagnostic du projet
Un autre document sur lequel on se base pour compléter les observations, il s'agit
de la relation du client avec la BMCE. Cette relation se matérialise par deux
éléments :
C'est l'ensemble des opérations d'entrée et de sortie des flux au niveau du compte
dont dispose notre client.
Ø Le chiffre d'affaire :
C'est l'ensemble des recettes réalisées par l'entreprise étudiée. La règle dit que le
mouvement du compte doit représenter 10 fois de la ligne demandée.
L'actif net définit une marge nette schématisant un niveau de garantie en valeur
historique que l'entreprise est capable d'offrir à l'ensemble de ses partenaires
(Banque et actionnaires). C'est un indicateur de sécurité contre toute variation
négative de composante de l'actif.
Il est à noter que lorsque le fonds de roulement d'une entreprise est négatif sur deux
exercices successifs, le dossier est classé par Bank Al Maghrib.
ë
ë
Solde et de Gestion.
ë
ë
C'est un résultat obtenu par l'entreprise pendant une période donnée au titre de son
activité courante. C'est un indicateur de mesure de performances économiques.
Le résultat net constitue le résultat final de l'entreprise et prend en compte tous les
éléments exceptionnels.
ë
La marge brute d'autofinancement est une ressource interne dégagée par l'activité
de l'entreprise au cours d'une période de référence, restant à la disposition de
l'entreprise lorsque tous les produits auront été encaissés et les charges décaissées.
- Le management de la société
- Mode de gestion
- etc.
L'activité d'octroi de crédits aux entreprises représente un risque majeur pour les
établissements de crédit. Les premières dispositions réglementaires concernant
l'activité de crédit des banques ont été émises par le comité de BÂLE. Elles
répondent à une logique d'adéquation des capitaux propres des banques aux risques
qu'elles prennent: les fonds propres doivent être suffisants pour couvrir les pertes
que les banques sont susceptibles d'enregistrer.
â
%
â"
%
On mesure donc ici le caractère universel de cet objectif, qui revêt aussi bien des
aspects financiers (rentabilité, structure) qu'économiques (produit, marché) ou
juridiques.
BMCE BANK, prise comme exemple concret, afin d'approcher un peu plus la mise
en place e la nouvelle réglementation au sein des banques marocaines.
cc
L'un des principaux projets de gestion des risques de BMCE BANK a été l'étude et
la préparation de la mise en oeuvre de la réglementation de Bâle II.
Risques est l'entité de la banque qui chapeaute le projet phare de la mise en place
d'un système de gestion de risque en conformité avec les exigences bâloises.
Dans le cadre des exigences bâloises en matière de gestion des risques, les banques
marocaines ont vu naître de nouveaux besoins pour mettre en place un nouveau
système de gestion du risque de crédit suivant l'approche standard imposée par
Bank Al Maghrib comme phase préliminaire, avant de passer aux méthodes les plus
avancées.
Le présent rapport traitera alors quelques impacts de la nouvelle réglementation,
notamment sur la segmentation des clients et leur notation, sur le système
d'information, sur la gestion des garanties et finalement sur le périmètre de
consolidation.
Ainsi, le premier chapitre présentera les écarts entre les apports de Bâle II et la
réglementation marocaine en matière de gestion de risque. Le deuxième chapitre
sera consacré à une analyse des écarts par rapport à Bâle II, lesdits écarts relevés au
niveau de la BMCE BANK
c '
Propres « á
ã
u
) ». Cet accord est venu en remplacement au précèdent qui a instauré un
ratio prudentiel minimum dit ratio Cooke, définissant un rapport entre les fonds
propres des banques et les risques de crédit pondérés selon la nature des opérations.
Son objectif principal était d' améliorer la stabilité du système financier
international par l'introduction d'exigences de fonds propres applicables à toutes les
banques.
Bâle II est alors venu avec une nouvelle structure : Ses accords reposent sur 3
piliers complémentaires qui devraient garantir le soutien d'une base optimal e de
calcul de fonds propres des établissements bancaires ainsi qu'un renforcement du
contrôle tant qu'interne qu'externe des pratiques d'évaluation des risques.
· Un meilleur alignement des exigences des fonds propres sur les risques sous
jacents.
·
: déjà pris en compte dans le ratio Cooke, correspond au
risque de défaut de la contrepartie à laquelle un prêt a été accordé ;
·
: pris en compte par les réglementations postérieures au
ratio Cooke, couvre dans le cadre des opérations de marché :
- Le risque de taux ;
- Le risque de change ;
- Le risque de règlement-livraison ;
·
: constituant l'une des principales novations du nouvel
accord, correspond au risque inhérent à un défaut de procédure, de personne, de
systèmes d'informations, ou dû à un élément extérieur pouvant entraîner une perte
ou un déficit d'image.
Bâle I, les nouvelles directives sur les fonds propres à l'échelle internationale ont
valeur de recommandations. Il appartient alors aux différentes banques centrales de
les adapter à leurs juridictions.
Le risque de crédit est un des risques les plus classiques, c'est à la fois le plus
redoutable et le plus courant pour une banque suite à son activité d'octroi de crédit.
Le risque de crédit est lié à l incapacité du débiteur à honorer ses échéances et à la
dégradation de la valeur de la créance. C'est également la perte potentielle qui
émane de la détérioration de la qualité du crédit sur un hori on donné. Autrement
dit, une banque s'expose à un risque de crédit sur tout engagement vis-à-vis d'un
client. Il est généralement le risque le plus consommateur en fonds propres (environ
70 à 80%).
a- L'apport de B le II :
Le nouvel accord s'appuie sur la notion centrale de « défaut » (notion à définir par
chaque banque). A la différence de l'accord de 1988 suivi de la mise en place du
ratio Cooke, le nouvel accord de B le permet aux établissements bancaires de
définir la finesse d'évaluation du besoin en Fonds Propres généré par le risque de
crédit en fonction des caractéristiques du portefeuille. Il propose ainsi trois
approches pour calculer l'exigence en fonds propres réglementaires :
Ë L'approche standard
- L'approche standard : qui devrait être choisie par la majorité des établissements
bancaires de petite et moyenne importance, constitue une version révisée de
l'accord de
Son objectif est d'affecter à chaque crédit une pondération qui correspond au niveau
de risque de celui-ci et d'en déduire le montant de Fonds Propres à mobiliser pour
couvrir ce risque.
Pour cela, il est nécessaire de calculer l'exposition nette de chaque crédit, c'est à
dire de déduire du montant du crédit les différents éléments atténuant le risque
inhérent tel que :
L'approche standard permet d'affecter à chaque crédit une notation délivrée par :
Une innovation importante a été introduite pour les créances en souffrance qui
doivent être pondérées à hauteur de 150% sauf si elles sont déjà couvertes pour un
montant minimal de provisions spécifiques constituées par les banques.
Une autre évolution majeure réside dans l'élargissement de l'éventail des sûretés,
garanties et dérivés de crédit qui peuvent être pris en compte par les banques, c'est
ce que le comité de
Bâle appelle les réducteurs du risque de crédit. Trois catégories d'instruments sont
retenues :
· Collatéraux ou sûretés : espèces ou titres ; c'est une garantie par la détention d'un
instrument transférable, immédiatement négociable et facilement évaluable.
· Accords de compensation de bilan : c'est la garantie d'un crédit par un passif,
dépôt à terme ou à vue de la même entité
· Garanties : il peut s'agir d'une hypothèque et même certains dérivés de crédit sont
compris dans cette catégorie. Les dérivés de crédits reconnus pour le moment sont
limités au nombre de deux et sont assimilés à des garanties :
- Les Banques
Les expositions sont pondérées selon chaque catégorie et selon la notation externe
correspondante Les expositions représentent les encours nets de provisions
spécifiques.
Exemple : encours brut 100 ; provision pour dépréciation 40 ; encours net 60 ; sur
lequel sera appliqué le taux de pondération correspondant.
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# # %
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( 20% 50% 100% 100% 150% 100%
)² 20% 50% 50% 100% 150% 50%
Pondérations basées sur celles de l'Etat où la banque a été agréée, mais une
catégorie moins favorable.
Exemple
· Hypothèses
- Montant : 100 DH
- Notée AAA
· Calcul
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- 20% 50% 100% 100% 150% 100%
(RW) :
RW = PD * LGD
Avec :
Appelées ainsi parce qu'elles se basent, sur l'évaluation du risque sur des systèmes
développés en interne.
La différence entre ces deux approches réside dans le fait que le taux de
recouvrement (LGD) est réglementaire, déterminé par les autorités, et la probabilité
de défaut (PD) est calculée en interne, pour le cas de l'approche IRB fondation.
Tandis que, pour l'approche IRB avancée, tous les paramètres s ont fixés par les
notations internes.
propres estimations
O
Valeurs prudentielles établies Valeurs fournies par la
propres estimations
/&$' Valeurs prudentielles établies Valeurs fournies par la
excluant éventuellement
certaines expositions)
b- La réglementation marocaine :
Pour le cas marocain, Bank Al Maghrib a exigé aux banques une gestion de risque
de crédit suivant l'approche standard de l'accord Bâle II et ce, par les dispositions
de la circulaire N°
B3/G/2006 relative aux modalités de calcul des actifs pondérés au titre du risque de
crédit.
Pour la détermination des pondérations, les banques peuvent utiliser les évaluations
effectuées par des organismes externes d'évaluation du crédit (OEEC) dont la
compétence est reconnue par la Direction de Supervision (DSB) de Bank Al
Maghrib pour le calcul des exigences en fonds propres.
Les organismes externes d'évaluation du crédit (OEEC) dont les notations peuvent
être utilisées par les établissements pour la détermination des pondérations des
risques sont les
Suivants: Fitch Ratings, Moody's Investors Service et Standard & Poor's Rating
Services.
Les banques ne sont pas autorisées à faire, au cas par cas, des arbitrages prudentiels
entre les évaluations de plusieurs OEEC pour bénéficier de pondérations plus
favorables.
La segmentation retenue est celle de l'approche standard telle que proposée par les
nouvelles directives bâloises qui distinguent entre : les Souverains, les banques, les
entreprises ou corporates et les retails. Les pondérations ainsi que la segmentation
détaillée de ces 4 portefeuilles sont détaillées en!+.
a- L'apport de Bâle II :
Le comité a jugé que, durant ces dernières années, les banques se sont bien portées
face au risque de marché ; C'est pour cela que les accords de Bâle II n'ont pas
modifié les modalités de quantification de ce risque telles qu'instituées par
l'amendement de 1996 qui offre aux banques la possibilité de calculer leurs risques
de marché selon deux méthodologies : l'une standardisée et l'autre sur la base de
modèles internes.
- L'approche standard
b- La réglementation marocaine
S'agissant des textes prévus par les circulaires de Bank Al Maghrib, les exigences
de fonds propres relatives aux risques de marché s'appliquent sur une base
individuelle et consolidée et suivant l'approche standard. La gestion du risque de
marché revient à gérer une panoplie de risques liés aux variations du marché tels :
le risque de taux d'intérêt, le risque sur titres de propriété, le risque de change, le
risque sur matières premières et les risques optionnels.
3- Gestion du risque opérationnel :
a- L'apport de Bâle II :
Le risque opérationnel fut la nouveauté de cet accord. Il est définit pour la première
fois comme un risque à part entière. Les exigences en fond propres concernant ce
risque ont pour vocation de couvrir le potentiel de perte pouvant survenir d'une
défaillance attribuable au facteur humain (Vol, fraude interne...), au système
d'information (Panne du système informatique...) ou d'événements extérieurs. Outre
des méthodes forfaitaires, les banques auront la possibilité d'utiliser des modèles
internes pour mesurer les risques opérationnels.
Comité de Bâle pour que ceux-ci puissent effectivement servir de moteur de calcul
pour le risque opérationnel.
Dans son rapport, le comité de Bâle propose trois approches pour calculer
l'exigence en fonds propres réglementaires, par ordre croissant de complexité et de
sensibilité au risque : approche indicateur de base, approche standardisée et
approche de mesures complexes.
b- La réglementation marocaine
Les modalités de calcul des exigences de fonds propres au titre des risques
opérationnels sont définies par la circulaire B5/G/2006 de Bank Al Maghrib.
Les banques sont tenues de calculer, sur base individuelle et consolidée, les
exigences de fonds propres nécessaires pour la couverture de leurs risques
opérationnels conformément aux approches décrites. Pour calculer leurs exigences
de fonds propres au titre des risques opérationnels, les banques pourront utiliser
l'une des approches suivantes :
- L'approche standard
Maghrib.
La BMCE a opté pour l'approche indicateur de base étant la plus simple à mettre en
place, tout en préparant la méthode standard par la mise en place d'une cartographie
du risque et les ventilations de la banque en ligne métier.
Pour l'utilisation de l'approche indicateur de base, l'exigence de fonds propres au
titre des risques opérationnels est égale à 15% du produit net bancaire moyen des
trois dernières années, calculé sur la base des déclarations arrêtées à f in décembre
de chaque exercice.
Lorsque, pour une déclaration donnée, le produit net bancaire est négatif, il n'est
pas pris en considération dans le calcul de la moyenne sur trois ans. Le produit net
bancaire moyen est alors calculé sur la base du nombre d'années pour lesquelles les
produits nets bancaires sont positifs.
- n = nombre d'années pour lesquelles le produit net bancaire est positif au cours
des 3 dernières années.
- a = 15 %.
Les établissements de crédit sont tenus d'élaborer et consigner par écrit des
politiques et conditions spécifiques aux fins de la mise en correspondance
(«mapping») du PNB des lignes de métiers actuellement exercées dans le cadre
standard. Ces conditions doivent être réexaminées et dûment adaptées en cas
d'évolution des activités commerciales et des risques.
Bank Al Maghrib les cartographies des risques opérationnels et mis à jour des
reportings détaillés précisant notamment les pertes dues aux différentes typologies
des risques opérationnels et les mesures prises pour y faire face.
». Cet accord est venu en remplacement au précèdent qui a instauré un
ratio prudentiel minimum dit ratio Cooke, définissant un rapport entre les fonds
propres des banques et les risques de crédit pondérés selon la nature des opérations.
Son objectif principal était d'améliorer la stabilité du système financier
international par l'introduction d'exigences de fonds propres applicables à toutes les
banques.
B le II est alors venu avec une nouvelle structure : Ses accords reposent sur 3
piliers complémentaires qui devraient garantir le soutien d'une base optimale de
calcul de fonds propres des établissements bancaires ainsi qu'un renforcement du
contrôle tant qu'interne qu'externe des pratiques d'évaluation des risques.
· Un meilleur alignement des exigences des fonds propres sur les risques sous
jacents.
Les règles de Bâle II définissent des méthodes avec lesquelles les institutions
financières peuvent mesurer leurs risques. Les risques mesurés forment la base de
calcul du montant des fonds propres que l'institution doit mettre en réserve pour
couvrir les pertes potentielles.
Le nouvel accord de Bâle prend en compte les 3 grands types de risques auxquels
sont confrontés les établissements bancaires :
·
: déjà pris en compte dans le ratio Cooke, correspond au
risque de défaut de la contrepartie à laquelle un prêt a été accordé ;
·
: pris en compte par les réglementations postérieures au
ratio Cooke, couvre dans le cadre des opérations de marché :
- Le risque de taux ;
- Le risque de change ;
- Le risque de règlement-livraison ;
·
: constituant l'une des principales novations du nouvel
accord, correspond au risque inhérent à un défaut de procédure, de personne, de
systèmes d'informations, ou dû à un élément extérieur pouvant entraîner une perte
ou un déficit d'image.
Bâle I, les nouvelles directives sur les fonds propres à l'échelle internationale o nt
valeur de recommandations. Il appartient alors aux différentes banques centrales de
les adapter à leurs juridictions.
Globale des Risques est l'entité qui chapeaute la mise en place du dispositif Bâle II
en matière de gestion des risques.
Le risque de crédit est un des risques les plus classiques, c'est à la fois le plus
redoutable et le plus courant pour une banque suite à son activité d'octroi de crédit.
Le risque de crédit est lié à l`incapacité du débiteur à honorer ses échéances et à la
dégradation de la valeur de la créance. C'est également la perte potentielle qui
émane de la détérioration de la qualité du crédit sur un horizon donné. Autrement
dit, une banque s'expose à un risque de crédit sur tout engagement vis-à-vis d'un
client. Il est généralement le risque le plus consommateur en fonds propres (environ
70 à 80%).
a- L'apport de B le II :
Le nouvel accord s'appuie sur la notion centrale de « défaut » (notion à définir par
chaque banque). A la différence de l'accord de 1988 suivi de la mise en place du
ratio Cooke, le nouvel accord de B le permet aux établissements bancaires de
définir la finesse d'évaluation du besoin en Fonds Propres généré par le risque de
crédit en fonction des caractéristiques du portefeuille. Il propose ainsi trois
approches pour calculer l'exigence en fonds propres réglementaires :
Ë L'approche standard
L'objectif du comité de B le est de rendre ainsi plus avantageuses les méthodes les
plus complexes.
- L'approche standard : qui devrait être choisie par la majorité des établissements
bancaires de petite et moyenne importance, constitue une version révisée de
l'accord de
Son objectif est d'affecter à chaque crédit une pondération qui correspond au niveau
de risque de celui-ci et d'en déduire le montant de Fonds Propres à mobiliser pour
couvrir ce risque.
Pour cela, il est nécessaire de calculer l'exposition nette de chaque crédit, c'est à
dire de déduire du montant du crédit les différents éléments atténuant le risque
inhérent tel que :
L'approche standard permet d'affecter à chaque crédit une notation délivrée par :
Une innovation importante a été introduite pour les créances en souffrance qui
doivent être pondérées à hauteur de 150% sauf si elles sont déjà couvertes pour un
montant minimal de provisions spécifiques constituées par les banques.
Une autre évolution majeure réside dans l'élargissement de l'éventail des sûretés,
garanties et dérivés de crédit qui peuvent être pris en compte par les banques, c'est
ce que le comité de
Bâle appelle les réducteurs du risque de crédit. Trois catégories d'instruments sont
retenues :
· Collatéraux ou sûretés : espèces ou titres ; c'est une garantie par la détention d'un
instrument transférable, immédiatement négociable et facilement évaluable.
· Garanties : il peut s'agir d'une hypothèque et même certains dérivés de crédit sont
compris dans cette catégorie. Les dérivés de crédits reconnus pour le moment sont
limités au nombre de deux et sont assimilés à des garanties :
- Les Banques
Les expositions sont pondérées selon chaque catégorie et selon la notation externe
correspondante Les expositions représentent les encours nets de provisions
spécifiques.
Exemple : encours brut 100 ; provision pour dépréciation 40 ; encours net 60 ; sur
lequel sera appliqué le taux de pondération correspondant.
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Pondérations basées sur celles de l'Etat où la banque a été agréée, mais une
catégorie moins favorable.
Exemple
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- Montant : 100 DH
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(RW) :
RW = PD * LGD
Avec :
Appelées ainsi parce qu'elles se basent, sur l'évaluation du risque sur des systèmes
développés en interne.
La différence entre ces deux approches réside dans le fait que le taux de
recouvrement (LGD) est réglementaire, déterminé par les autorités, et la probabilité
de défaut (PD) est calculée en interne, pour le cas de l'approche IRB fondation.
Tandis que, pour l'approche IRB avancée, tous les paramètres s ont fixés par les
notations internes.
propres estimations
O
Valeurs prudentielles établies Valeurs fournies par la
propres estimations
/&$' Valeurs prudentielles établies Valeurs fournies par la
excluant éventuellement
certaines expositions)
b- La réglementation marocaine :
Pour le cas marocain, Bank Al Maghrib a exigé aux banques une gestion de risque
de crédit suivant l'approche standard de l'accord Bâle II et ce, par les dispositions
de la circulaire N°
B3/G/2006 relative aux modalités de calcul des actifs pondérés au titre du risque de
crédit.
Pour la détermination des pondérations, les banques peuvent utiliser les évaluations
effectuées par des organismes externes d'évaluation du crédit (OEEC) dont la
compétence est reconnue par la Direction de Supervision (DSB) de Bank Al
Maghrib pour le calcul des exigences en fonds propres.
Les organismes externes d'évaluation du crédit (OEEC) dont les notations peuvent
être utilisées par les établissements pour la détermination des pondérations des
risques sont les
Suivants: Fitch Ratings, Moody's Investors Service et Standard & Poor's Rating
Services.
Les banques ne sont pas autorisées à faire, au cas par cas, des arbitrages prudentiels
entre les évaluations de plusieurs OEEC pour bénéficier de pondérations plus
favorables.
La segmentation retenue est celle de l'approche standard telle que proposée par les
nouvelles directives bâloises qui distinguent entre : les Souverains, les banques, les
entreprises ou corporates et les retails. Les pondérations ainsi que la segmentation
détaillée de ces 4 portefeuilles sont détaillées en!+.
a- L'apport de Bâle II :
Le comité a jugé que, durant ces dernières années, les banques se sont bien portées
face au risque de marché ; C'est pour cela que les accords de Bâle II n'ont pas
modifié les modalités de quantification de ce risque telles qu'instituées par
l'amendement de 1996 qui offre aux banques la possibilité de calculer leurs risques
de marché selon deux méthodologies : l'une standardisée et l'autre sur la base de
modèles internes.
- L'approche standard
b- La réglementation marocaine
S'agissant des textes prévus par les circulaires de Bank Al Maghrib, les exigences
de fonds propres relatives aux risques de marché s'appliquent sur une base
individuelle et consolidée et suivant l'approche standard. La gestion du risque de
marché revient à gérer une panoplie de risques liés aux variations du marché tels :
le risque de taux d'intérêt, le risque sur titres de propriété, le risque de change, le
risque sur matières premières et les risques optionnels.
a- L'apport de Bâle II :
Le risque opérationnel fut la nouveauté de cet accord. Il est définit pour la première
fois comme un risque à part entière. Les exigences en fond propres concernant ce
risque ont pour vocation de couvrir le potentiel de perte pouvant survenir d'une
défaillance attribuable au facteur humain (Vol, fraude interne...), au système
d'information (Panne du système informatique...) ou d'événements extérieurs. Outre
des méthodes forfaitaires, les banques auront la possibilité d'utiliser des modèles
internes pour mesurer les risques opérationnels.
Comité de Bâle pour que ceux-ci puissent effectivement servir de moteur de calcul
pour le risque opérationnel.
Dans son rapport, le comité de Bâle propose trois approches pour calculer
l'exigence en fonds propres réglementaires, par ordre croissant de complexité et de
sensibilité au risque : approche indicateur de base, approche standardisée et
approche de mesures complexes.
b- La réglementation marocaine
Les modalités de calcul des exigences de fonds propres au titre des risques
opérationnels sont définies par la circulaire B5/G/2006 de Bank Al Maghrib.
Les banques sont tenues de calculer, sur base individuelle et consolidée, les
exigences de fonds propres nécessaires pour la couverture de leurs risques
opérationnels conformément aux approches décrites. Pour calculer leurs exigences
de fonds propres au titre des risques opérationnels, les banques pourront utiliser
l'une des approches suivantes :
- L'approche standard
Maghrib.
La BMCE a opté pour l'approche indicateur de base étant la plus simple à mettre en
place, tout en préparant la méthode standard par la mise en place d'une cartographie
du risque et les ventilations de la banque en ligne métier.
Lorsque, pour une déclaration donnée, le produit net bancaire est négatif, il n'est
pas pris en considération dans le calcul de la moyenne sur trois ans. Le produit net
bancaire moyen est alors calculé sur la base du nombre d'années pour lesquelles les
produits nets bancaires sont positifs.
- a = 15 %.
Les établissements de crédit sont tenus d'élaborer et consigner par écrit des
politiques et conditions spécifiques aux fins de la mise en correspondance
(«mapping») du PNB des lignes de métiers actuellement exercées dans le cadre
standard. Ces conditions doivent être réexaminées et dûment adaptées en cas
d'évolution des activités commerciales et des risques.
Bank Al Maghrib les cartographies des risques opérationnels et mis à jour des
reportings détaillés précisant notamment les pertes dues aux différentes typologies
des risques opérationnels et les mesures prises pour y faire face.
c
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$$cc
Dans le cadre des exigences bâloises en matière de gestion des risques, les banques
marocaines ont vu naître de nouveaux besoins pour mettre en place un nouveau
système de gestion du risque de crédit suivant l'approche standard imposée par
Bank Al Maghrib.
- La segmentation
- La notation
- Le système d'information
- Les Souverains
- Les Banques
- Banques de détail
Pour le cas marocain, La segmentation retenue est la même que celle apportée par
les apports de Bâle. Toutefois la banque centrale a défini quelques précisions
concernant les catégories « entreprise », « PME » et « clientèle de détail », comme
suit :
Ø Les particuliers,
Ø Les petites entreprises (y compris les professionnels) qui répondent aux deux
conditions suivantes :
· Le montant total des autorisations de crédit qui leur est consenti à titre individuel,
ou au groupe d'intérêt auquel elles appartiennent, est inférie ur ou égal à 1 million
de dirhams,
· Le chiffre d'affaires hors taxes individuel, ou celui du groupe d'intérêt auquel elles
appartiennent, est inférieur ou égal à 3 millions de dirhams.
Les expositions sur les professionnels dont l'objet est de financer leurs besoins
personnels (y compris prêts garantis par un bien immobilier à usage résidentiel), ne
peuvent être affectés au portefeuille « clientèle de détail» et/ou à la catégorie
spécifique des prêts garantis par un bien immobilier à usage résidentiel que si
l'établissement gère, de manière séparée, les comptes du bénéficiaire retraçant les
facilités qui lui sont consenties au titre de ses activités professionnelles et celles
finançant ses besoins personnels, ainsi que les flux de revenus affectés au
remboursement de chacune de ces catégories de concours.
Lorsque l`établissement n'arrive pas à faire cette distinction, toutes les expositions
sur le professionnel (qu'elles soient destinées au financement de son activité ou à
son usage personnel, y compris sous la forme de prêts garantis par un bien
immobilier à usage résidentiel) sont globalisées. La créance sur le professionnel est
alors affectée, selon les critères de chiffres d'affaire et d'exposition globale à l'une
des catégories suivantes : clientèle de détail, PME ou grande entreprise.
· Le chiffre d'affaires hors taxes individuel, ou celui du groupe d'intérêt auquel elles
appartiennent, est supérieur à 3 millions de dirhams et inférieur ou égal à 50
millions de dirhams,
· Le chiffre d'affaires hors taxes individuel, ou celui du groupe d'intérêt auquel elles
appartiennent, est inférieur à 3 millions de dirhams et le montant total des
autorisations de crédit qui lui est consenti à titre individuel, ou au groupe d'intérêt
auquel elle appartient, est supérieur à 1 million de dirhams.
Suivant les exigences bâloises, les banques auront besoin de notations aussi bien de
leurs clients que de leurs garants, selon leur degré de risque, en respectant un
certain nombre d'exigences de la notation dressée par la réglementation.
Au Maroc, et pour l'application de l'approche standard, les banques marocaines
auront besoin des notations externes des entreprises (à différentier de la notation
interne qui est applicable dans le cadre des approche avancées), notations délivrées
par des agences reconnues de notation.
La conduite des projets dans le cadre du Pilier I a fait naître de nouveaux besoins
dans les systèmes opérationnels existants. La mise en oeuvre des impacts d'usage
amplifie ces réflexions, notamment en méthode I RB. D'ailleurs, certains
référentiels tiers ont d'ores et déjà évolué pour stocker des informations spécifiques
à la réforme (portefeuille bâlois, données relatives au «défaut Bâle II»). C'est
également le cas des applicatifs transactionnels utilisés par l es conseillers, qui
devront intégrer à terme les éléments de scoring développés pour les notations
internes Bâle II. Une interface avec les entrepôts de données réglementaires est
probable, afin de disposer de données historiques. Dans certains cas, notamm ent
pour les chargés d'affaires Corporate, une restitution immédiate des paramètres
bâlois ],&&",&
&-") est à prévoir. Quant aux ajustements des niveaux de délégations, ils
pourraient passer par la création ou la modification de workflows de vali dation.
Un autre problème posé par la mise en place du nouvel accord de Bâle dans les
banques porte sur le volume et la qualité des données disponibles, sur leur
hiérarchisation ainsi que leur utilisation au sein du système d'information. Ceci
constitue le chantier le plus lourd sur le risque de crédit. Le travail se complexifie
davantage avec la clientèle entreprise pour laquelle il faut tenir compte de données
externes.
Cet enjeu est crucial, en particulier dans le cas des grandes banques qui disposent
souvent d'un système d'information très hétérogène évolua nt depuis des dizaines
d'années. Il faudra donc pouvoir transformer les données de leur format d'origine
vers un format permettant leur insertion dans la base de données risque.
Ceci dit, l'enjeu en matière des systèmes d'information réside dans la problém atique
de transformer les données comptables en données de gestion facilitant ainsi la
prise de décision en matière des risques de crédit. Collecte, identification,
fiabilisation, standardisation des données sont donc un enjeu majeur pour arriver à
bâtir une nouvelle stratégie de risque de crédit. Il faut en effet mettre à profit toutes
les données pour calibrer le risque à sa juste valeur. L'évolution des
réglementations et l'automatisation des procédures administratives font que les
systèmes d'informations devront être de plus en plus souples, standard et ouverts
Ainsi, BMCE BANK veut aligner la gestion de ses garanties sur les contraintes
bâloises et des meilleures pratiques. L'objectif principal de ce chantier est d'être en
conformité avec l'approche standard (Basé sur des pondérations forfaitaires) et se
préparer pour les approches avancées (approche plus exhaustive) en matière des
garanties.
La gestion des garanties en conformité avec les exigences bâloises fait face à
plusieurs contraintes, notamment :
Pour permettre la modélisation des taux de couverture ainsi que les L.G.D, BMCE
BANK propose la catégorisation des collatéraux selon trois types :
- Collatéraux financiers
- Collatéraux personnel
- Autres.
Dans un objectif prudentiel et comptable chaque garantie (ou garanties) doit être
liée à, ou aux engagements, qu'elle couvre.
Au préalable la centrale des garanties doit être interfacée avec le référentiel des
engagements pour identifier les garanties spécifique (type 1/1), propre (type 1/n) ou
globale (type n/n) afin de faciliter l'identification de la valeur de la garantie.
Ø Garantie de type 1/1 : une garantie couvre un seul risque : c'est le cas des contrats
Une autre contrainte s'impose, c'est que les garants doivent être noté au même titre
que les tiers de la banque d'où la nécessité de déposer des informations sur les
garants.
Cette liaison doit être faite aussi bien avec un système de notation interne qu'avec
un système de notation externe et cela représente finalement un double contraint vu
l'indisponibilité de l'information.
Le Nouvel accord de Bâle sur les fonds propres s'applique sur une base consolidée
aux banques à dimension internationale, ce qui permet le mieux de préserv er
l'intégrité des fonds propres des établissements dotés de filiales en éliminant toute
double comptabilisation.
Une période transitoire de trois ans est prévue pour les pays qu i ne sont pas
actuellement tenus d'effectuer une consolidation intégrale au niveau intermédiaire.
Dans toute la mesure du possible, l'ensemble des opérations de banque et des autres
activités financières concernées menées au sein d'un groupe comportant une banque
à dimension internationale sont consolidées. Ainsi, les unités - entités bancaires,
entreprises d'investissement (lorsqu'elles sont soumises à une réglementation
globalement similaire ou quand leurs activités sur titres sont jugées constituer des
activités bancaires) et autres entités financières dans lesquelles il existe une
participation majoritaire ou de contrôle devraient en principe faire l'objet d'une
consolidation intégrale.
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Dans le cadre des exigences bâloises en matière de gestion des risques, les banques
marocaines ont vu naître de nouveaux besoins p our mettre en place un nouveau
système de gestion du risque de crédit suivant l'approche standard imposée par
Bank Al Maghrib.
- La segmentation
- La notation
- Le système d'information
- Le périmètre de consolidation
- Les Souverains
- Les Banques
- Banques de détail
Pour le cas marocain, La segmentation retenue est la même que celle apportée p ar
les apports de Bâle. Toutefois la banque centrale a défini quelques précisions
concernant les catégories « entreprise », « PME » et « clientèle de détail », comme
suit :
Ø Les particuliers,
Ø Les petites entreprises (y compris les professionnels) qui répondent aux deux
conditions suivantes :
· Le montant total des autorisations de crédit qui leur est consenti à titre individuel,
ou au groupe d'intérêt auquel elles appartiennent, est inférieu r ou égal à 1 million
de dirhams,
· Le chiffre d'affaires hors taxes individuel, ou celui du groupe d'intérêt auquel elles
appartiennent, est inférieur ou égal à 3 millions de dirhams.
Les expositions sur les professionnels dont l'objet est de financer leurs besoins
personnels (y compris prêts garantis par un bien immobilier à usage résidentiel), ne
peuvent être affectés au portefeuille « clientèle de détail» et/ou à la catégorie
spécifique des prêts garantis par un bien immobilier à usage résidentiel que si
l'établissement gère, de manière séparée, les comptes du bénéficiaire retraçant les
facilités qui lui sont consenties au titre de ses activités professionnelles et celles
finançant ses besoins personnels, ainsi que les flux de revenus affectés au
remboursement de chacune de ces catégories de concours.
Lorsque l`établissement n'arrive pas à faire cette distinction, toutes les expositions
sur le professionnel (qu'elles soient destinées au financement de son activité ou à
son usage personnel, y compris sous la forme de prêts garantis par un bien
immobilier à usage résidentiel) sont globalisées. La créance sur le professionnel est
alors affectée, selon les critères de chiffres d'affaire et d'exposition globale à l'une
des catégories suivantes : clientèle de détail, PME ou grande entreprise.
· Le chiffre d'affaires hors taxes individuel, ou celui du groupe d'intérêt auquel elles
appartiennent, est supérieur à 3 millions de dirhams et inférieur ou égal à 50
millions de dirhams,
· Le chiffre d'affaires hors taxes individuel, ou celui du groupe d'intérêt auquel elles
appartiennent, est inférieur à 3 millions de dirhams et le montant total des
autorisations de crédit qui lui est consenti à titre individuel, ou au groupe d'intérêt
auquel elle appartient, est supérieur à 1 million de dirhams.
Suivant les exigences bâloises, les banques auront besoin de notations aussi bien de
leurs clients que de leurs garants, selon leur degré de risque, en respectant un
certain nombre d'exigences de la notation dressée par la réglementation.
La conduite des projets dans le cadre du Pilier I a fait naître de nouveaux besoins
dans les systèmes opérationnels existants. La mise en oeuvre des impacts d'usage
amplifie ces réflexions, notamment en méthode IRB. D 'ailleurs, certains
référentiels tiers ont d'ores et déjà évolué pour stocker des informations spécifiques
à la réforme (portefeuille bâlois, données relatives au «défaut Bâle II»). C'est
également le cas des applicatifs transactionnels utilisés par les co nseillers, qui
devront intégrer à terme les éléments de scoring développés pour les notations
internes Bâle II. Une interface avec les entrepôts de données réglementaires est
probable, afin de disposer de données historiques. Dans certains cas, notamment
pour les chargés d'affaires Corporate, une restitution immédiate des paramètres
bâlois ],&&",&
&-") est à prévoir. Quant aux ajustements des niveaux de délégations, ils
pourraient passer par la création ou la modification de workflows de validatio n.
Un autre problème posé par la mise en place du nouvel accord de Bâle dans les
banques porte sur le volume et la qualité des données disponibles, sur leur
hiérarchisation ainsi que leur utilisation au sein du système d'information. Ceci
constitue le chantier le plus lourd sur le risque de crédit. Le travail se complexifie
davantage avec la clientèle entreprise pour laquelle il faut tenir compte de données
externes.
Cet enjeu est crucial, en particulier dans le cas des grandes banques qui disposent
souvent d'un système d'information très hétérogène évoluant de puis des dizaines
d'années. Il faudra donc pouvoir transformer les données de leur format d'origine
vers un format permettant leur insertion dans la base de données risque.
Ceci dit, l'enjeu en matière des systèmes d'information réside dans la problématiqu e
de transformer les données comptables en données de gestion facilitant ainsi la
prise de décision en matière des risques de crédit. Collecte, identification,
fiabilisation, standardisation des données sont donc un enjeu majeur pour arriver à
bâtir une nouvelle stratégie de risque de crédit. Il faut en effet mettre à profit toutes
les données pour calibrer le risque à sa juste valeur. L'évolution des
réglementations et l'automatisation des procédures administratives font que les
systèmes d'informations devront être de plus en plus souples, standard et ouverts
Ainsi, BMCE BANK veut aligner la gestion de ses garanties sur les contraintes
bâloises et des meilleures pratiques. L'objectif principal de ce chantier est d'être en
conformité avec l'approche standard (Basé sur des pondérations forfaitaires) et se
préparer pour les approches avancées (approche plus exhaustive) en matière des
garanties.
La gestion des garanties en conformité avec les exigences bâloises fait face à
plusieurs contraintes, notamment :
Pour permettre la modélisation des taux de couverture ainsi que les L.G.D, BMCE
BANK propose la catégorisation des collatéraux selon trois types :
- Collatéraux financiers
- Collatéraux personnel
- Autres.
Dans un objectif prudentiel et comptable chaque garantie (ou garanties) doit être
liée à, ou aux engagements, qu'elle couvre.
Au préalable la centrale des garanties doit être interfacée avec le référentiel des
engagements pour identifier les garanties spécifique (type 1/1), propre (type 1/n) ou
globale (type n/n) afin de faciliter l'identification de la valeur de la garantie.
Ø Garantie de type 1/1 : une garantie couvre un seul risque : c'est le cas des contrats
Une autre contrainte s'impose, c'est que les garants doivent être noté au même titre
que les tiers de la banque d'où la nécessité de déposer des informations sur les
garants.
Cette liaison doit être faite aussi bien avec un système de notation interne qu'avec
un système de notation externe et cela représente finalement un double contraint vu
l'indisponibilité de l'information.
Le Nouvel accord de Bâle sur les fonds propres s'applique sur une base consolidée
aux banques à dimension internationale, ce qui permet le mieux de préserver
l'intégrité des fonds propres des établissements dotés de filiales en éliminant toute
double comptabilisation.
Une période transitoire de trois ans est prévue pour les pays qui ne son t pas
actuellement tenus d'effectuer une consolidation intégrale au niveau intermédiaire.
Dans toute la mesure du possible, l'ensemble des opérations de banque et des autres
activités financières concernées menées au sein d'un groupe comportant une banque
à dimension internationale sont consolidées. Ainsi, les unités - entités bancaires,
entreprises d'investissement (lorsqu'elles sont soumises à une réglementation
globalement similaire ou quand leurs activités sur titres sont jugées constituer des
activités bancaires) et autres entités financières dans lesquelles il existe une
participation majoritaire ou de contrôle devraient en principe faire l'objet d'une
consolidation intégrale.
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B
âle II n'est pas simplement un nouveau ratio de solvabilité destiné à donner un coup
de jeune au bon vieux ratio Cooke. Il porte un véritable projet stratégique qui est
d'inciter les banques à mieux gérer leurs risques par l'usage des meilleures pratiques
et des meilleures méthodes existantes : notation interne, quantification interne des
risques, gestion des risques, procédures documentées et contrôle interne.
L'ensemble se traduisant par un système interne d'allocation des fonds propres qui
est le meilleur indicateur des risques et des performances
Basculer au premier pilier, le système bancaire marocain a opté pour une démarche
ogressive. La banque centrale a en définitive arrêté avec les banques commerciales
un alendrier « confortable » de transposition vers Bâle II. Le basculement dès
janvier 2007 orte uniquement sur les règles standards du premier pilier. L'adoption
des normes dites vancées est attendue pour 2009 -2010.
Cela dit, l'adoption des premières normes ne se fera pas dans la facilité. Les
banques demeurent confrontées à des contraintes de taille. L a quantification du
risque client se heurte au nombre réduit d'entreprises notées par les agences de
rating. De plus, le cadre légal en vigueur réduit la possibilité d'utiliser les
techniques d'atténuation du risque, prévues par Bâle
II. Les banques doivent également revoir leurs systèmes d'information qui ne
permettent pas de traiter toutes les données relatives aux nouvelles règles. Cela
concerne surtout la segmentation de la clientèle et la ventilation des impayés.
En dépit de ces contraintes, les premières règles à adopter ont pu être formulées. Il
s'agit tout d'abord des nouveaux taux de pondération appliqué aux différentes
catégories de créances bancaires. La deuxième norme arrêtée concerne la
segmentation de la clientèle. La catégorie
« PME » englobera les entités dont le chiffre d'affaires varie entre 3 et 50 millions
de DH avec un total de crédit supérieur à 1 million de DH. Les personnes,
physiques ou morales, dont le revenu et les crédits sont inférieurs à ces seuils,
forment la catégorie « clientèle de détail ». Le troisième volet des règles adoptées
porte sur « le coefficient minimum de solvabilité ». Cet indicateur détermine les
niveaux des fonds propres alloués à la prévention des trois risques liés à l'activité
bancaire (risque de crédit, risque opérationnel, risque de marché).
Une étude d'impact menée par Bank Al-Maghrib auprès des cinq principales
institutions de la place a montré qu'ils disposent du niveau de fonds propres requis
pour intégrer Bâle II. Mais leur ratio de solvabilité a baissé en raison de
l'augmentation des risques pondérés. Reste à savoir si les banques pourront
surmonter leurs contraintes pour appliquer ces nouvelles règles.