Rapport Banque Populaire
Rapport Banque Populaire
Rapport Banque Populaire
Année universitaire
2014/2015
Dédicace
P a g e 2 | 48
Remerciements
P a g e 3 | 48
Sommaire
P a g e 4 | 48
Introduction
Ce stage dénommé de « fin d’études » marque la fin d’une année d’étude de
Licence professionnelle à la faculté des sciences juridiques, économiques et
sociales de Mohammedia. Il représente un aboutissement pour permettre à
l’étudiant de mettre en pratique les diverses connaissances et compétences
acquises lors de cet année et de les intégrer dans un contexte différent de celui de
l’Université : le monde professionnel. Pour cela j’ai décidé d’intégrer pour la
durée de deux mois ; allant du 1er Mai 2015 au 26 Juin 2015 ; la banque populaire,
agence Sala Al Jadida. Ce rapport retrace alors le déroulement de cette période de
stage dans laquelle je me suis engagée.
P a g e 5 | 48
trésorerie. La trésorerie est devenue l’un des pôles stratégiques de la structure dont
la gestion requiert une certaine délicatesse étant donné qu’elle oriente la
répartition et l’affectation des ressources. Les problèmes de trésorerie constituent
une levée de bouclier de la part de toutes les banques entrainant des signaux assez
forts dans le milieu financier et bancaire.
Mon sujet cerne surtout un point très important, c'est-à-dire la liquidité bancaire.
Dans un premier lieu, on va définir c’est quoi la liquidité et découvrir son
importance et utilité au sein d’une banque. Deuxièmement, on va se concentrer
sur la gestion de la liquidité ainsi que son rôle. Pour finir, une conclusion s’impose
pour pouvoir donner une synthèse du sujet et répondre ainsi à la problématique
citée ci-dessous.
La problématique :
La liquidité représente la vie pour la banque, alors une bonne gestion de ce trésor
est nécessaire pour parvenir à tenir sur le marché et ne pas faire faillite.
Ce sujet nous permet de se poser les questions suivantes qui représentent la
problématique de mon rapport de stage :
C’est quoi la liquidité bancaire et quel est son importance ?
Comment arriver à gérer cette liquidité et éviter ainsi l’illiquidité ?
P a g e 6 | 48
Première partie :
Présentation du lieu
du stage
P a g e 7 | 48
Chapitre 1 : Généralité sur le
secteur bancaire
P a g e 8 | 48
Section 1 : Le secteur bancaire au monde
Le secteur financier est un secteur économique qui regroupe toutes les activités
qui se rapportent à la finance.
Il comprend en particulier le secteur bancaire et celui de l'assurance au point d'être
parfois désigné par « Secteur Banque Assurance ». Au États-Unis il est plus
important qu'autre part
Le secteur financier regroupe les différentes activités des établissements de crédit,
dont les banques font partie. Ce secteur est présent dans tous les pays du monde.
En 2006, l'acteur le plus important était le groupe Citigroup, une
entreprise américaine. Les acteurs de ce secteur exercent tous les métiers des
établissements de crédit. Le plus connu, par le grand public, de ces métiers est
celui de banque de détail, qui consiste d'une part à garder en dépôt l'épargne des
particuliers et d'autre part à prêter de l'argent à ces mêmes particuliers.
L’activité bancaire est une industrie en rapide évolution, les attentes des clients
changent et évoluent, les pratiques financières s’alignent sur les meilleures
pratiques internationales, et l’on constate la nécessité pour les banques de
s’adapter rapidement. Plus que jamais, le discours des banques, essentiellement
celles des pays industrialisées occidentaux, se concentre sur la satisfaction des
clients et leur fidélisation. La qualité de la prestation constitue un enjeu pour la
réalisation de ces objectifs.
P a g e 9 | 48
Certes, le secteur bancaire marocain est considéré comme l'un des moteurs du
développement de l'économie du pays et de sa prospérité, ce dernier est devenu
dans une courte période un secteur moderne et efficace.
Le principal acteur est constitué par le réseau public des Banques Populaires.
Viennent ensuite les autres banques et celles contrôlées majoritairement par des
actionnaires étrangers, parmi lesquelles la BMCI, filiale de BNP-Paribas, et le
Crédit du Maroc, filiale du groupe Crédit Lyonnais-Crédit Agricole. Enfin, la
Caisse de Dépôt et de Gestion est extrêmement active dans les secteurs de
l'immobilier et du tourisme, en accompagnant les projets d'intérêt général et en
intervenant dans une logique d'amorçage pour des projets plus modestes.
Il faut ajouter à ceci que le système bancaire marocain est caractérisé par une forte
présence de banques étrangères de ce fait toutes les grandes banques privées du
royaume comptent dans leur actionnariat des banques étrangères
P a g e 10 | 48
Chapitre 2 : Le Groupe
BANQUE POPULAIRE
P a g e 11 | 48
Section 1 : Historique du Groupe
Tout a commencé le 25 mai 1926, quand le Dahir portant création du modèle
organisationnel de la Banque Populaire a été adopté. Fondées dès le départ sur les
bases de mutualité et de coopération qui font toute leur particularité, les premières
Banques populaires à vocation régionale ont vu le jour dès la fin des années 1920.
1- 1Fiche signalétique
1
http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_populaire_du_Maroc
P a g e 13 | 48
2- Produits et services proposés à la clientèle :
Produits / services
Les produits monétiques Concernent surtout les cartes
monétiques qui sont les suivantes :
Carte la prima
Carte la populaire
Carte SAFWA
Carte Visa
Carte Visa internationale
Carte Visa Classic
Carte Relax
Carte Rizk
Carte l’Hbab
Carte Jeunes Adultes
Carte Aile
Carte Asfar Card
Carte Bladi
Les produits d’assistance Injad Chaabi
Injad Moumtaz
Injad Achamil
Injad Salama
Les produits d’épargne Addamane Achaabi
Iddikhar Chaabi
Al Moustakbal Chaabi
Autre services : Chaabi Mobile
Chaabi Net
Chaabi Cash
P a g e 14 | 48
Section 3 : Les organismes constituants le Groupe Banque
Populaire
Organisme Mission
Définir les orientations stratégiques
du groupe.
Exercer un contrôle administratif,
technique et financier sur
l’organisation et la gestion des
organismes.
Définir et contrôler les règles de
Comité directeur
fonctionnement communes au
groupe.
Prendre toutes les mesures
nécessaires au bon fonctionnement
des organismes du groupe.
P a g e 15 | 48
Le financement de l’investissement et
la bancarisation de l’économie.
Rechercher l’amélioration continue
de la réactivité commerciale de son
réseau.
Rehausser et maintenir le niveau de
P a g e 16 | 48
b- Contribution au développement régional :
Le Groupe Banques Populaires est le 1er réseau bancaire du pays. Son réseau est
constitué à fin 2005 de 530 agences et de 510 guichets automatiques.
Il est également : Le 1er collecteur de l'épargne du système bancaire marocain ;
La Banque qui réalise le Résultat Net le plus important du secteur ;
d- Promotion de l’économie mondiale :
Fidèle à ses valeurs identitaires, le Groupe Banques Populaires s'est fixé comme
principal objectif de promouvoir l'économie sociale à travers 4 axes stratégiques :
-Le soutien à l'entrepreneuriat, à travers la Fondation Banque Populaire pour
l'Encouragement à la Création d’Entreprise ;
-Le financement de l’artisanat ; le Groupe Banques Populaires soutient ce
secteur d'activité par l'amélioration des moyens de financement et
l'instauration d'un dialogue permanent avec les différents opérateurs de ce
secteur ;
-Le développement du micro-crédit ; dans la perspective de la promotion de
l'emploi et de la lutte contre la pauvreté. Une Fondation Banque Populaire pour
le micro crédit développe ces interventions ;
-La promotion du cautionnement mutuel - système de garantie collective -;
qui assure un financement mutualisé de l'artisanat et des particuliers dans les
différentes régions du pays.
e- Une participation intensive au développement du pays
Le Groupe Banques Populaires veille à inscrire son action au service du
développement économique et social du Maroc. Fort du professionnalisme de ses
P a g e 17 | 48
ressources humaines et de sa position de leader sur le marché bancaire, il
contribue, à fin 2005, à hauteur de 23,12% des crédits distribués par les banques
commerciales et de 30% au titre de la mobilisation de l'épargne.
Nos valeurs renforcent la cohésion entre les différente entités de notre Groupe :
Banque Centrale Populaire, Banques Populaires Régionales, réseau d’agences au
Maroc ou à l’étranger, Filiales et Fondations et traduisent nos engagements, à
travers nos différentes activités, pour le développement économique et social de
notre pays.
a- La solidarité
Elle est ancrée dans notre histoire et constitue une valeur fondamentale de la
banque coopérative que nous sommes. La solidarité trouve toute son ampleur au
niveau des missions dont est investie notre institution : l’accompagnement des
grands chantiers et projets gouvernementaux, la bancarisation et la lutte contre
l’exclusion bancaire et financière, le maintien des liens entre les Marocains du
Monde et leur famille au Maroc. Le fonds de soutien reflète la solidarité financière
entre les différentes banques régionales.
b- La Proximité
La structure régionale de notre Groupe, la densité de son réseau et sa bonne
répartition sur l’ensemble du royaume, lui ont permis d’être en contact des réalités
et spécificités locales et de contribuer à la mobilisation de l'épargne, à son
2
http://www.gbp.ma/Presentation/Pages/Valeurs.aspx
P a g e 18 | 48
utilisation au niveau des régions où elle est collectée et à la promotion des activités
bancaires au niveau local et régional.
Son maillage d’agences au Maroc et à l’étranger, ses guichets automatiques et sa
banque à domicile, permettent à notre groupe d’être toujours plus proche de ses
clients, là où ils se trouvent.
c- La citoyenneté
Le Groupe Banque Populaire veille à mettre en œuvre des actions qui s’inscrivent
dans une démarche globale de développement durable. Sa vocation citoyenne
trouve ainsi sa concrétisation dans ses trois fondations : « Banque Populaire », «
Création d ’Entreprise » et « Tawfiq Micro Finance ». La première, promeut la
culture et la scolarisation. La seconde encourage l’esprit entrepreneurial aussi bien
pour la clientèle locale que MDM. La troisième, quant à elle, contribue à
l’inclusion bancaire et financière en aidant les micro-entrepreneurs.
d- La performance
Grâce à son engagement vis-à-vis de ses clients et partenaires, le Groupe Banque
Populaire veille à la promotion de la culture de l’efficacité, du professionnalisme,
de la satisfaction client et de l’innovation en s’investissant régulièrement dans
l’optimisation et la rationalisation de ses modes de fonctionnement et à améliorer
son efficacité opérationnelle, tant individuelle que collective.
P a g e 19 | 48
Deuxième Partie : La
gestion de la liquidité
bancaire
P a g e 20 | 48
Chapitre 1 : Qu’est-ce que
c’est la liquidité bancaire ?
P a g e 21 | 48
Section 1 : La liquidité bancaire
1- Définition de la liquidité bancaire :
P a g e 22 | 48
2- Les liquidités disponibles en banque :
On entend généralement par liquidités disponibles (ou espèces) :
Les traites en monnaie étrangère et les espèces en caisse disponibles dans
l’institution financière (argent en caisse) ;
Les opérations et dépôts à vue auprès d’autres institutions financières ou
auprès de la Banque centrale ;
Les espèces relatives aux procédures de recouvrement (transferts de fonds
et paiements).
Ou encore :
Les actifs disponibles sont les espèces auxquelles s’ajoutent d’autres actifs
disponibles qui peuvent être rapidement réalisés en espèces sans subir de forte
dépréciation. Dans les banques commerciales, les actifs disponibles les plus
courants (qui ne sont pas des espèces) sont constitués par des prêts à court terme
offrant une garantie maximale, comme des prêts garantis ou des investissements
à court terme dans des obligations d’État. Ce qui rend disponibles ces actifs, c’est
qu’il est possible de les céder sans délai sur un marché secondaire actif, de façon
que la contrepartie en espèces soit disponible le jour même. Certaines institutions
financières de microfinance commencent à ouvrir des comptes de dépôt auprès
d’autres banques afin de constituer un fonds de liquidités tout en faisant fructifier
ces sommes inutilisées.
3
GESTION DE TRÉSORERIE : GUIDE D’AUTO-APPRENTISSAGE
P a g e 23 | 48
actifs sous forme d’argent en espèces. Mais dans le long terme, posséder trop
d’espèces mène aussi à la faillite. Les espèces font perdre de l’argent car elles ne
rapportent pas suffisamment pour garantir les frais de financement et
d’administration.
La liquidité est une des conditions vitales dans tous les domaines économiques.
L’impossibilité de faire face à des obligations de paiement arrivées à échéance
peut mener à une faillite et donner le droit aux créditeurs de s’emparer des actifs
d’une société. La liquidité est encore plus importante pour les institutions
financières car ces dernières sont particulièrement exposées à des demandes de
remboursement imprévues et immédiates. C’est la caractéristique typique des
activités de prêt et de dépôt. Une banque ne peut pas se permettre de renvoyer à
un autre jour le versement d’un retrait d’espèces effectué sur son compte par un
client. Pour rester crédible et pouvoir continuer ses activités, une banque doit être
capable de faire face sur le champ à des retraits d’argent parfaitement légaux et à
des demandes de crédit. De plus, dans le cadre d’un grand nombre de ses
opérations quotidiennes, une banque n’agit pas pour son propre compte comme,
par exemple, en réglant les loyers des bureaux ou en achetant le papier pour les
photocopieuses, mais elle fonctionne plutôt comme un intermédiaire financier
entre épargnants et emprunteurs ou comme un intermédiaire pour les paiements
par virement dans le monde des affaires ou entre particuliers. Pour cette raison, la
faillite d’une grosse institution financière peut avoir des conséquences
économiques de grande envergure sur l’ensemble du système financier national ;
La liquidité bancaire est mesurée par la somme des avoirs des établissements de
crédit auprès de la banque centrale. Les facteurs qui affectent la liquidité bancaire
sont les suivants.
Chaque fois qu’un client demande des billets à sa banque, celle-ci doit les sortir
de sa caisse ou les « acheter » à la banque centrale. Dans le premier cas elle réduit
les possibilités de reconduire cette opération (elle a moins de billets qu’avant) et
elle se rapproche du second cas. Dans celui-ci, acheter des billets à la Banque
centrale cela revient pour cette dernière à débiter le compte de la banque (de la
même manière qu’un client qui retire des billets voient son compte à vue débité).
Inversement chaque fois que la banque reçoit un dépôt en billets, sa position à la
Banque centrale s’améliore.
Chaque fois qu’un client demande des devises à sa banque, celle-ci doit les sortir
de sa caisse ou les « acheter » à la banque centrale. Dans le premier cas elle réduit
les possibilités de reconduire cette opération (elle a moins de devises qu’avant) et
P a g e 26 | 48
elle se rapproche du second cas. Dans celui-ci, acheter des devises à la Banque
centrale cela revient pour cette dernière à débiter le compte de la banque.
Inversement chaque fois que la banque reçoit un dépôt en devises, sa position à la
Banque centrale s’améliore.
Chaque fois qu’un client règle une dette au Trésor public en utilisant son compte
courant bancaire, la banque voit sa position à la Banque centrale se détériorer.
Verser une somme au Trésor se fait par le débit du compte de la banque à la
Banque centrale pour créditer le compte du Trésor qui rappelons-le est géré par la
Banque centrale. Inversement chaque fois que le Trésor public fait un versement
conduisant à un dépôt sur un compte bancaire, le compte de la banque concernée
(à la Banque centrale) est crédité.
P a g e 27 | 48
Chapitre 2 : La Gestion de la
liquidité bancaire
P a g e 28 | 48
La gestion de la trésorerie bancaire ne se limite pas au simple suivi de l’encaisse.
Il s’agit principalement d’affecter, en valeur relativement exacte, les fonds au bon
endroit, au bon moment et dans la bonne devise. Les procédures internes doivent
fixer clairement les types d’opérations que le trésorier est autorisé à effectuer,
ainsi que les limites correspondantes, exprimées en termes de montants, devises
et échéances. Les opérations n’entrant pas dans le cadre, sont interdites (par
exemple les opérations sur les marchés jugés trop risqués). L’objectif est de
maximiser les produits générés par les placements et de réduire autant que
possible les charges de financement tout en contrôlant les risques
Pour une banque, le risque d’illiquidité se caractérise par son incapacité à pouvoir
faire face à des retraits massifs de sa clientèle. Il consiste notamment en de
possibles effets négatifs pour les administrateurs, les clients et les actionnaires
d’une institution financière. Ces effets ont pour origine l’incapacité d’honorer, de
manière efficace et dans le respect des délais, les obligations de paiement sur une
période donnée
P a g e 29 | 48
qui les rend foncièrement vulnérables au risque de liquidité. La gestion du risque
de liquidité consiste, pour les banques, à s'efforcer de préserver leur capacité à
remplir ce rôle fondamental. Alors que certaines sorties de fonds sont connues
avec certitude, d'autres, en revanche, dépendent d'événements externes et du
comportement de tierces parties et deviennent, par conséquent, sources de risque
de liquidité. La situation de trésorerie d'une banque repose ultimement sur la
confiance, celle des contreparties et des déposants envers l'institution et à l'égard
de sa solvabilité ou de l'adéquation de ses fonds propres. Le manque de liquidités
d'une seule institution peut avoir des conséquences systémiques, dans la mesure
où la perte de confiance en résultant peut se propager à d'autres institutions que
l'on juge exposées à des problèmes identiques ou similaires. On fait souvent la
distinction entre le risque de liquidité de financement et le risque de liquidité du
marché. Le « risque de liquidité de financement » s'entend du risque qu'une
entreprise soit incapable de s'acquitter efficacement de ses engagements actuels
et futurs, prévus et imprévus, au titre des décaissements et des nantissements sans
nuire à ses activités quotidiennes ou à sa santé financière. Le « risque de liquidité
du marché » fait référence au risque qu'une firme ne puisse facilement compenser
ou liquider une position sur un titre sans influer de façon marquée sur le cours de
ce titre, en raison de la profondeur insuffisante du marché ou des perturbations de
celui-ci.
1- Définition
La trésorerie (d'une entreprise, d'une association, etc.) est constituée par les
sommes d'argent disponible en caisse ou en banque. On peut la calculer en
totalisant le solde de la caisse, des comptes chèques bancaires et postaux.
À l'origine, la gestion de trésorerie consistait à veiller à maintenir
une liquidité suffisante pour faire face aux échéances, tout en optimisant
la rentabilité des fonds. La fonction a accru son périmètre d'activité. Elle consiste
également à couvrir les risques de taux d'intérêt et de change et à sécuriser les
paiements.
Le contexte général des banques qui sont des lieux géographiques où différents
types d’acteurs viennent déposer ou retirer des liquidités. Ce qui nous intéresse
dans une banque c’est comment rendre optimale ses encaissements et ses
décaissements, éléments de signification et de calcul de la notion de la trésorerie
et de son concept correspondant qui est fondamental en finance, à savoir la
liquidité. La liquidité correspond à la capacité, pour une banque, de financer des
augmentations d’actifs et de faire face à ses engagements (décaissements)
lorsqu’ils arrivent à échéance, sans subir de pertes inacceptables.
Du fait de leur rôle primordial dans la transformation des échéances, c'est-à-dire
la conversion des dépôts à court terme en prêts à moyen et long terme, les banques
sont par définition, exposées aux risques de liquidité, qu’il soit spécifique d’un
P a g e 31 | 48
établissement particulier ou généralisé à l’ensemble des marchés. Ainsi chaque
transaction financière ou engagement a des conséquences sur la liquidité.
Une gestion efficace de la trésorerie contribue à assurer la capacité d’une banque
à faire face à ses engagements incertains influencés par des facteurs internes et
externes. La gestion de la trésorerie peut être définie comme étant l’ensemble des
moyens et techniques permettant à la banque de prévoir et de gérer les excédents
et les déficits de trésorerie.
P a g e 32 | 48
3- L’utilité de la gestion de la trésorerie
La liquidité est au cœur de la gestion d’une banque et cela pour plusieurs raisons :
La réglementation bancaire impose aux banques de détenir un minimum
d’actifs liquides. Cette obligation peut prendre la forme de réserves
obligatoires qui représentent un pourcentage des dépôts collectés mais aussi
un coefficient de la liquidité, lequel établit un certain équilibre entre le
montant des passifs exigibles et celui des actifs les plus liquides ;
Outre l’aspect réglementaire, les banques dans leur gestion quotidienne
doivent détenir des liquidités suffisantes pour faire face aux demandes de
retraits de la part des déposants qui peuvent intervenir à tout moment dans
le cas des dépôts à vue ;
La liquidité est enfin importante pour répondre aux sollicitations de
nouveaux crédits par les clients emprunteurs.
La gestion de la trésorerie consiste à trouver un équilibre entre le respect des
engagements réglementaires et l’objectif de maximisation de la marge d’intérêts
P a g e 33 | 48
facteurs connus pouvant avoir un effet sur les liquidités disponibles. Dans le cadre
de ce processus, il faut pouvoir se faire une idée juste des éléments d’actifs et de
passifs du bilan et des flux de trésorerie que cela représente.
b- Réserves excédentaires insuffisantes
La banque a quatre options :
Emprunter auprès d’autres banques ou institutions financières sur le marché
interbancaire (opération qui coûte les intérêts sur cet emprunt, au taux
interbancaire) ;
Vendre une partie de ses titres (opérations qui coûte les intérêts sur les titres
auxquels la banque renonce ou coût d’opportunité) ;
Emprunter auprès de la Banque Centrale (opération de « refinancement » qui
coûte le taux d’escompte, ou le taux des prises en pension, selon les
modalités…) ;
Réduire le montant de ses prêts : ne pas renouveler des prêts à court terme
arrivant à échéance ; au risque de perdre des clients, vendre des prêts à d’autres
banques (décote sur la valeur nominale des prêts à cause des asymétries
d’informations : les autres banques connaissent moins bien les caractéristiques
des emprunteurs).
4
http://www.monfinancier.com/bourse/gestion-pea-c6/apprendre-la-bourse-r7/la-difference-entre-la-solvabilite-
et-la-liquidite-2173.html
P a g e 34 | 48
Plus précisément, la solvabilité d’une personne physique est le fait que l’ensemble
de ses biens, composés d’actifs tels que les biens immobiliers ou les placements
financiers soit supérieur à celui de ses dettes.
Pour une entreprise, le principe reste le même. Son actif (composé des
immobilisations, des stocks, ou encore des liquidités,…) doit être supérieur à son
passif (dettes bancaires, fournisseurs, …).
La solvabilité d’une entreprise peut également se traduire par son aptitude à faire
face à ses engagements en cas de cessation d’activité (arrêt d’exploitation),
liquidation de mise en vente des actifs. Étant donné que la solvabilité est la
capacité à répondre à ses échéances financières à tout moment, on peut calculer
la solvabilité d’une entreprise à court terme, moyen et long terme. Pour trouver
par exemple la solvabilité d’une entreprise à moyen terme, on prendra en compte
les dettes à échéances à moyen terme et non celles à échéances plus longues. A
cet effet, une entreprise peut être solvable à long terme, mais pas à moyen terme.
La liquidité quant à elle, est en quelque sorte la solvabilité à court terme. Il s’agit
de la capacité à faire face à ses échéances immédiates, par exemple les dettes
financière à très court terme, des salaires ou encore la TVA.
Pour faire face à ses dettes, la société doit disposer des liquidités suffisantes ou de
quasi liquidités. Il faut donc de la trésorerie (monnaie disponible), et
éventuellement des actifs transformables immédiatement en liquidités. Sans
liquidités suffisantes, une entreprise ou même une personne ne peut se retrouver
en défaut bien qu’elle soit solvable. Pour une banque, les termes de solvabilité et
de liquidités sont très importants, car ses actifs sont composés de créances ayant
toutes différentes échéances. De plus, ses dettes sont en grande partie composées
des dépôts des clients. Ces dépôts n’ont pas d’échéances. On dit qu’ils sont « à
vue ». En pratique, une banque n’est pas capable de rembourser immédiatement
tous ses dépôts à vues, bien que le risque pour une banque de voir ses clients
retirer tous leurs fonds tous en même temps est quasiment nul. Mais les banques
doivent quand même respecter un ratio de liquidité. Il s’agit tout simplement d’un
P a g e 35 | 48
niveau de liquidité minimum qu’une banque doit conserver par rapport à ses
engagements à court terme et à vue, pour faire face à ses échéances et à une hausse
imprévue de demandes des retraits.
Le risque de liquidité se traduit par «l'incapacité d'une banque de faire face à une
demande massive et imprévue de retraits de fonds émanant de sa clientèle ou
d'autres établissements de crédit» à cause de l'éclatement d'une bulle spéculative
ou du nombre de défaillances et de difficultés d'entreprises, les clients perdent
confiance et retirent leurs avoirs. C'est le cas où la banque est solvable, c'est à dire
qu'elle a les capacités de rembourser mais elle manque de liquidités. Ainsi, la
banque a des créances sur des tiers qui ne seront payées qu'à des échéances
ultérieures, par contre elle a des engagements à respecter (des paiements à
effectuer) à des dates antérieures aux rentrées prévues.
Le retrait d’une grande somme d’argent est du droit de n’importe quel client, tant
que cette somme est disponible dans son compte bancaire. Une mauvaise gestion
de la liquidité conduit alors la banque à ne pas pouvoir honorer ses engagements
vis-à-vis de sa clientèle. Cette dernière ne cherche pas à comprendre le pourquoi
de la chose ni la source du problème, la seule chose qui compte c’est la possibilité
d’avoir son argent quand on veut et ou on veut. Et c’est là qu’intervient le rôle de
la gestion de la liquidité
P a g e 36 | 48
Partie 3 : Description
de la période de stage
P a g e 37 | 48
Chapitre 1 : Les tâches
effectuées
P a g e 38 | 48
Section 1 : Introduction
Durant ces 7 semaines de stages, j’ai eu l’occasion de participer aux tâches
quotidienne des différents postes au sein de l’agence, ainsi j’ai pu découvrir en
quoi consiste le travail en banque et j’ai pris conscience sur l’importance de ce
travail et ses difficultés.
Sur le plan personnel, j’ai développé mon savoir être : j’ai eu l’occasion de
travailler en groupe, en chaine et par objectif. Chose qui a consolidé ma solidarité,
développé mon esprit d’équipe et renforcé ma convivialité. Aussi, j’ai développé
mon savoir-faire : j’ai pu mettre en pratique mes savoirs théoriques en
management bancaire.
Durant la période de stage, j’ai dû accomplir les missions qui m’ont été confiées,
dépendamment du moment où elles doivent être effectuées (quotidiennement,
hebdomadairement ou mensuellement). Non seulement j'ai effectué des tâches de
responsabilité comme celles exercées par les employés de la banque mais j'ai aussi
effectué des tâches périphériques mais intéressantes en même temps.
P a g e 39 | 48
Délivrance des carnets de chèques et les effets : Cette opération est très
sensible vu que les carnets de chèques ont un plus grand risque de fraude,
ce qui fait que seule une personne au sein de l’agence s’occupe de la
délivrance de ces derniers. Et j’ai eu l’occasion d’accompagner le chargé
de produit pour voir comment cela se passai.
Simulation du crédit Yousr : Le crédit Yousr est un crédit qui permet aux
clients de faire face à des dépenses imprévues sans pour autant d’équilibrer
le budget. Le crédit Yousr n’est accordé que sur accord du chef d’agence
qui étudie la situation du client pour le lui accorder ensuite.
Toilettage des chèques : Cette tâche consiste à prendre en considération
plusieurs éléments du chèque à savoir :
Le montant en chiffre et en lettre écrit correctement,
la date, le lieu,
le nom du bénéficiaire,
la signature telle qu’elle a était faite pour l’ouverture du compte.
Emettre les appels téléphoniques pour les chèques en compensation : Cela
consiste à appeler les clients qui ont émis des chèques et dont le solde ne
permet pas de le payer. Pour éviter un retour d’impayé surtout pour une
clientèle fidèle, le chef d’agence les prévient pour alimenter leur compte
bancaire (dans un délai d’une journée).
Envoi de fax à d’autres agences selon le motif : Transfert de compte, Chaabi
Cash, demande d’information sur un client …
Pointages des chèques de fin de journée
Passer au scanner les spécimens de signature des clients dans un logiciel
conçu spécialement pour cette tâche, pour permettre aux agents de vérifier
à chaque opération la conformité de la signature avec celle qui a été déposée
sur le spécimen lors de l'ouverture de son compte.
Comptages de l'argent et alimentation de GAB.
P a g e 40 | 48
Chapitre 2 : Les apports du
stage
P a g e 41 | 48
Ce stage m’a permis de mettre en pratique mes connaissances théoriques acquises
durant ma formation en licence professionnelle filière management bancaire,
c'est-à-dire appliquer les notions abordées et étudiées durant les cours dans un
milieu professionnel avec des objectifs à atteindre et des responsabilités à
assumer.
Mon envie d’apprendre m’a permis d’acquérir plusieurs choses et d’assimiler les
vertus des métiers de la banque.
Ces 7 semaines de stage furent pour moi un vrai tremplin, j’ai eu l’occasion de
découvrir non seulement le domaine bancaire mais aussi l’importance de
l’implication de chacun au sein d’un groupe de travail et l’importance d’une
bonne entente entre le personnel.
Ce stage a été très positif et m’a permis d’enrichir mes connaissances et mon
savoir-faire, mais surtout mon savoir-être. Tout d’abord en termes de
connaissances, car je n’avais jusque-là aucune expérience dans ce domaine. J’ai
pu grâce à ce stage, ainsi comprendre une grande partie du métier de la banque.
J’ai appris également que c’est au contact de la clientèle, qu’on apprend le plus
de choses, car cela nous permet de prendre du recul, et ainsi d’analyser certaines
situations passées pour les comparer avec celles que l’on vit.
Le fait aussi d’être entouré d’une équipe jeune et dynamique permet d’apprendre
encore plus de choses et d’assimiler rapidement.
Enfin, je souligne que les stages de fin d’étude sont très importants pour les
étudiants. Ils permettent de quitter un peu le monde de la faculté et découvrir enfin
un monde professionnel riche et intéressant.
P a g e 42 | 48
Conclusion
Ce stage a était pour moi un vrai tremplin vers le monde professionnel, je me suis
adapté au rythme du travail et j’ai compris que ce n’est pas facile de s’intégrer au
sein d’une organisation sans avoir les compétences nécessaires et sans être à
l’écoute des autres. Le secteur bancaire m’a vraiment intrigué et fasciné, c’est un
secteur assez riche, qui demande beaucoup d’efforts mais il permet de cultiver des
informations très enrichissantes. J’ai notamment appris de différentes choses à
propos de la Banque Populaire et de son fonctionnement : tout respectait une
logique dont le seul de but et de répondre aux besoins du client et de le faire le
plus rapidement possible et pour cela d'importants dispositifs sont mis en place. Il
est important de toujours faire mieux que la concurrence et de développer son
réseau afin d'occuper une place grandissante sur le marché qui est un marché à
fort potentiel au Maroc.
A la question posée dans l’introduction, à savoir : quel est l’importance d’une
bonne gestion de la liquidité bancaire, je ne peux que donner une réponse comme
celle qui suit : La liquidité représente un élément très important pour la banque,
plus il y en a plus la banque est dans une situation confortable et donc ne prête
pas une grande importance à la gestion de la liquidité.
Cela dit il peut y avoir des retrais colossal de la clientèle et la banque peut se
retrouver sans liquidité ou avec peu et donc on dit qu’il y a un risque d’illiquidité.
La solvabilité des banques se concrétise par le fait qu’elles sont capables de faire
face à leurs engagements envers leur clientèle. Et donc si un client vient pour
retirer son argent, ce qui est son droit, et n’en trouve pas, la banque est alors dans
une situation très critique et peu à travers un client non satisfait perdre une grande
part de sa clientèle.
C’est là qu’intervient l’importance de la gestion de la liquidité, ça permet
d’honorer ses échéances et de rester le plus crédible possible face à la clientèle.
P a g e 43 | 48
Bibliographie
1- Thèses et mémoires :
Nom et Titre Ecole/Université Année
prénom
Anta Lo Analyse de la Master II finance 2011/2012
gestion de la SupDeCo –
trésorerie d’une Dakar
banque
Youness Rapport de OFPPT 2012/2013
Azoragh stage au sein de
la banque
populaire.
Khalid Le système Thèse Mai 2006
Hamess financier
marocain
P a g e 44 | 48
Webographie
http://www.etudier.com/dissertations/Le-Syst%C3%A8me-
Bancaire/264561.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Secteur_financier
http://www.memoireonline.com/01/13/6659/m_Le-secteur-bancaire-
marocain1.html
http://bts-banque.nursit.com/La-liquidite-bancaire
http://supdeco-
mediatheque.supdeco.sn:81/supdeco_mediatheque/opac_css/doc_num.php?expl
num_id=386
http://www.lafinancepourtous.com/Decryptages/Mots-de-la-finance/Liquidite
https://www.lautorite.qc.ca/files/pdf/reglementation/lignes-directrices-toutes-
institutions/2009mai26-ld-liquidite-fr.pdf
http://www.monfinancier.com/bourse/gestion-pea-c6/apprendre-la-bourse-r7/la-
difference-entre-la-solvabilite-et-la-liquidite-2173.html
http://pgreenfinch.pagesperso-orange.fr/recupknol/k100f-riskcriseliqsyst.html
http://la-chronique-agora.com/stress-tests-des-banques-et-le-probleme-de-
liquidite-alors/
http://www.memoireonline.com/10/07/650/impact-liberalisation-financiere-
intermediation-bancaire.html
https://www.google.com/search?q=l%27importance+de+la+liquidit%C3%A9+p
our+la+banque&newwindow=1&biw=1366&bih=667&ei=vTSZVcD0B4npUo
SEgKgB&start=10&sa=N
http://www.banqueducanada.ca/wp-content/uploads/2014/07/indications-
gestion-risque-liquidite.pdf
P a g e 45 | 48
Table de matière
Dédicace..................................................................................................................................... 2
Remerciements ......................................................................................................................... 3
Sommaire .................................................................................................................................. 4
Introduction .............................................................................................................................. 5
P a g e 46 | 48
c- Développement de la bancarisation : .............................................................. 17
a- La solidarité .................................................................................................... 18
a- La Proximité ................................................................................................... 18
b- La citoyenneté ................................................................................................. 19
c- La performance ............................................................................................... 19
1- Définition ........................................................................................................... 31
Conclusion ............................................................................................................................... 43
Bibliographie........................................................................................................................... 44
Webographie ........................................................................................................................... 45
P a g e 48 | 48